Machine <B>à fondre et à composer munie d'un mécanisme de commande destiné à fonctionner</B> <B>au moyen de</B> signaux <B>enregistrés.</B> La présente invention a pour objet une machine à fondre et à composer munie d'un mécanisme de commande destiné à fonction ner au moyen de signaux enregistrés, et com prenant une série d'éléments susceptibles d'une sélection montés pivotants, chacun de ces éléments susceptibles d'une sélection étant destiné à être sélectionné, pour chaque signal enregistré, au moyen de barres de code et, lorsqu'il est sélectionné, servant à déplacer un organe intermédiaire,
de manière à actionner <B>un</B> levier de touche qui libère dans la machine la matrice correspondant au signal enregis tré.
La machine à fondre et composer selon l'invention est caractérisée en ce que lesdits organes intermédiaires sont .destinés - à être déplacés de manière à actionner les leviers de touche au moyen des extrémités libres des clé ments montés pivotants, lesdites extrémités libres étant obligées à s'engager au-dessous d'épaulements des organes intermédiaires, lorsque lesdits éléments sont sélectionnés,
le riouvement nécessaire au déplacement des organes intermédiaires étant effectué par l'entremise des extrémités libres des éléments sélectionnés par un étrier actionné par un dispositif à genouillère.
Le dessin annexé représente, à titre d-'exemple, une forme d'exécution de la ma chine selon l'invention. La fig. 1 est une coupe verticale transver sale du clavier et d'un mécanisme de libéra- @tion des matrices constituant un dispositif sé lecteur que comprend la machine.
La fig. 2 est un détail en coupe illustrant un stade de sélection, du fonctionnement auto matique d'un levier de touche.
La fig. 3 est un détail en coupe illustrant le stade opératoire du fonctionnement automa tique d'un levier de touche.
La fig. 4 est une coupe verticale longitu dinale de la portion d'un mécanisme de com mande constituant un dispositif lecteur.
La forme d'exécution de la machine repré sentée au dessin comprend -un bâti principal. 21 qui est monté au-dessous du clavier 22 que comportent habituellement les machines à fon dre et composer les lignes typographiques. Des barres pesantes 23 sont destinées à être'action- nées non seulement au moyen d'un levier de touche à commande manuelle 24, mais aussi par un levier à commande automatique et irdépendant 27,
sauf pour ceux des caractères dont les leviers de touche à commande ma nuelle sont situés dans les deux rangées infé rieures du groupe des six rangées horizon tales de leviers de touche. Dans le cas de ces deux rangées de leviers de touche, chacun des leviers de touche 24 comprend une portion déportée 26, analogue aux portions correspon- dantes 26 des leviers de touche 27, mais qui, dans ce cas, fait partie intégrante des leviers do touche commandés manuellement.
Les leviers de touche 24 sont. montés pivo tante autour d'arbres 25 artic-dés en 29, de manière à faire mouvoir les barres pesantes 23 avec Lin. degré de mouvement partiellement inactif d'amplitude considérable, aux divers points d'articulation., du fait de la présence d'entailles de dégagement 31 pratiquées dans lesdites barres 23.
Une frappe particulière est obtenue en donnant à tous les leviers de touche un rapport de bras de levier constant, bien que, ainsi qu'il ressort du dessin, les di verses rangées horizontales soient composées de rangées de leviers dont la longueur croît graduellement vers le bas d'une rangée à la suivante.
Chacun des barres 23 présente une série d'entailles 31 de façon qu'elles soient mutuellement interchangeables. Les leviers de touche 27 sont montés pivotant en 32 de fa çon qu'ils puissent entrer en prise avec l'en taille la plus basse 31 de certaines des barres 23, ces leviers sont pourvus de la portion 26 qui. fait saillie extérieurement .à travers un panneau 33 du clavier.
On voit ainsi que, en ce qui concerne la libération des matrices commandées par des leviers de touche faisant partie des quatre rangées supérieures (fig. 1), l'un quelconque des deux groupes de leviers, à savoir les leviers à -commande manuelle 24 ou les leviers à commande automatique 27, peut être actionné indépendamment, et que, lorsque ceci a lieu, l'autre levier,
ou levier non actionné, reste inerte et n'est aucunement mis en mouvement; mais que, en ce qui con cerne la libération de matrices commandées par les leviers de touche des deux rangées in- férieures, un seul levier est utilisé pour le fonctionnement tant manuel qu'automatique.
Des organes opérateurs 35 des leviers de touche sont alignés suivant une rangée de manière à être supportés par un arbre com mun 36 et surplombent les portions 26 sus -mentionnées,
afin de pouvoir venir à leur con tact lorsqu'ils reçoivent une rotation dextror- sum. Sur ces organes opérateurs 35 sont arti- culés des organes intermédiaires 37 qui s'étén- dent vers le bas et coopèrent avec les éléments correspondants d'une série d'éléments 38 sus ceptibles d'une sélection faisant partie d'un mécanisme sélecteur 40, dont le fonctionne ment est commandé de la manière suivante.
Un dispositif lecteur d'organe enregistré (désigné de faon générale par 41, fig. 4), commande, par l'intermédiaire d'un méca nisme de transfert 42, la mise en position per- mutative d'une série de coulisseaux consti- tués par des barres intermédiaires 43,
gouver nant à leur tour la mise en position permu- tative d'une série de barres 44 de code de per mutation.. Les barres de code 44 commandent la sélectiôn d'une série d'éléments 38 et cas éléments commandent à leur tour les organes intermédiaires - 37 pour actionner sélective ment les organes opérateurs 35.
Le dispositif lecteur 41. comprend un groupe de leviers tâteurs 46, au nombre de six, dont le rôle est de sonder et détecter une ligne transversale de perforations de ruban. Ces leviers 46 sont pourvus de bras 47 qui portent des tiges sondeuses 48 et ils sont aussi pourvus de saillies 49 destinées à être action nées par un étrier 51 dont le rôle est de re tirer périodiquement les leviers 46 en confor- inité de chacune des détections <RTI
ID="0002.0097"> successives du ruban effectuant la commande. L'étrier 51 fait partie et participe au mouvement d'une structure en forme de levier coudé 52 qui est actionnée par un arbre 53, par l'intermédiaire d'une came 54 et d'un galet 55.
Chacun des leviers tâteurs 46 est pourvu de deux prolongements inférieurs 56 et 57 et est soumis à l'action d'un ressort individuel 58 aui tend à le faire tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Les prolongements inférieurs 56 et 57 sont destinés à coopérer avec deux butées 59 et 61 portées par les élé ments d'une série correspondante de leviers de transfert en forme de T, 62, pivotant au tour d'itn axe 63 fixé au bras le plus long d'un levier coudé 64, pivotant lui-même en 65,
le bras le plus court de ce levier 64 butant con tre le bras court d'un autre levier coudé 66 nui pivote également en 65 et porte à l'extré mité de son autre bras un galet 67 qui est sou mis à l'action d'un ressort 68 de manière qu'il soit contraint à suivre la surface périphérique d'une came 69 fixée à l'arbre 53.
Les butées 59 et 61 sont espacées l'une de l'autre d'une distance telle que lorsque l'un quelconque des deux prolongements 56, 57 vient exactement en regard de la butée cor respondante 59 ou 61, l'autre desdits prolon gements est légèrement écarté de la position de coïncidence avec la butée correspondante (59 ou 61) du levier 62 en forme de<B>T.</B> Les leviers tâteurs 46 présentent une ouverture intermédiaire 71 à l'intérieur de laquelle est disposée une barre fixe 72, l'intervalle ménagé entre ladite barre et l'ouverture 71 étant tel que cette barre permet aux leviers 46 d'effec tuer un mouvement alternatif de faible am plitude.
Entre les limites de son mouvement, chacun des leviers tâteurs 46 peut être amené à une position telle que l'un ou l'autre de ses prolongements 56, 57 vienne exactement en regard de la butée correspondante 59 ou 61. La came 69 est supportée excentriquement de telle sorte que lorsqu'elle participe à la rota- tation de son arbre 53, elle communique un. mouvement alternatif régulier au levier 64-66 et aux leviers en forme de T 62:
Chacun des leviers 62 est pourvu d'une extrémité en forme de rotule 73 à l'aide de laquelle il est. articulé à la barre 43, au moyen d'une fente 74 de ladite barre. Les barre 43 sont pourvues de saillies 75 par l'intermé diaire desquelles elles sont elles-mêmes arti- culées aux barres de code 44.
On voit ainsi que, en conformité de l'action réglée dans le temps du levier 62 et du levier 64-66, les leviers tâteurs 46 sont mis à même d'effec tuer une rotation sinistrorsum au cours de laquelle ceux desdits tâteurs dont les tiges 48 ne sont pas bloquées par le ruban 76, mais viennent au contraire en regard d'une perfo ration dudit ruban peuvent .osciller jusqu'à ce que leurs prolongements respectifs 57 vien nent en regard des butées 61, alors que les autres tâteurs 46, qui sont empêchés d'effec tuer une telle oscillation,
sont maintenus en position avec leurs prolongements 56 placés or, regard des butées 59. Immédiatement après ce stade, la came 69 fait mouvoir le levier 64-66 dans le sens sinistrorsum et oblige les leviers 62 en forme de<B>T</B> à entrer en contact avec les leviers tâ- teurs respectifs 46; et selon celles des deux positions dans lesquelles ces leviers tâteurs se trouvent à l'instant envisagé, les leviers 6.2;
après avoir oscillé autour de leur pivot 63, sont mis en position d'une manière correspon dante et mettent de façon analogue en posi tion les barres 43. De. cette manière, la com binaison de perforations. présente dans chaque rangée transversale du ruban se trouve simul tanément transmise aux six barres de code 44. Après chacune de ces transmissions., le ruban 76 reçoit un nouveau mouvement vers l'avant jusqu'à ce qu'une autre rangée de perfora tions soit venue en regard des tiges 48.
Cet entraînement du ruban est effectué par un mécanisme composé d'un cliquet d'entraîne- ment 77 et d'une roue à rochet 78 et s'effec tue sous la commande d'une came, non repré sentée, portée par l'arbre 53. La roue à rochet. 78 est fixée à un arbre 79, qui porte aussi un pignon 81 dont les dents sont spécialement destinées à coïncider avec la rangée longitu dinale centrale de perforations du ruban, con formément à la pratique bien connue. De cette manière, l'arbre 53 actionne tous les élé ments mécaniques qui commandent le fonc tionnement. du mécanisme lecteur.
Les divers leviers tâteurs sont ramenés à une position normale en quelque point déter miné de chaque cycle de travail, les leviers de transfert 62 'et leurs coulisseaux articulés 43 ne sont pas ainsi ramenés à leur position normale et peuvent au contraire être mis en position en conformité. d'une nouvelle combi- naison de code, quelle que soit la position qu'ils occupaient précédemment. Ceci permet une période de recouvrement dans, le fonc tionnement des deux groupes de leviers et permet aux barres de code 44 de rester au repos pendant le maximum de temps au cours de chaque cycle de travail.
Les barres de code 44 (fig. 1) présentent sur leur bord supérieur une série uniforme de dents 81 et d'entailles 82 (fig. 4); et les élé- menu 38 sont pourvus de saillies de code 83 destinées à coopérer avec les barres de code 44 et. qui sont déportées vers la droite ou vers la gauche, suivant un code, en conformité du code assigné à un élément sélectable particu lier 38.
Les éléments 38 ,sont montés de façon pivotante sur un arbre-pivot commun 84 et sont normalement sollicités vers les barres de code 44 par des ressorts individuels 85. Ces éléments 38 tendent ainsi à se mouvoir pour venir sélectivement en prise avec les barres de code 4,-,
mais cette tendance est contre carrée par un étrier 86 qui coopère avec les extrémités libres desdits éléments 38 (fig. 1). L'étrier 86 comprend deux bras 87 (dont l'un est représenté à la fig. 1), par l'intermédiaire desquels ledit étrier est monté de façon pivo tante sur l'arbre-pivot 84.
Le mouvement d'oscillation de l'étrier 86 est commandé par une paire de dispositifs à genouillère dont chacun comprend-deux biel- lettes 88 et 89. La biellette 89 pivote par une de ses extrémités sur un arbre-pivot 91 tou- rillonnant dans le bâti de la machine;
et son autre extrémité est articulée sur l'une des extrémités de la seconde biellette 88 dont l'autre extrémité est elle-même reliée de façon pivotante, à l'aide d'un. axe pivot 92, au @ bras 87 de l'étrier.
A la biellette 89 est aussi arti culé un bras 93 faisant partie d'un collier d'excentrique 94 assemblé avec une came excentrique 95 fixée à un arbre d'entraîne- ment 96 tourillonnant dans le bâti.
A la biel- lette 89 de la paire de dispositifs à genouillère est fixée une barre séparatrice 97, destinée à coopérer avec les extrémités inférieures des organes intermédiaires 37 de manière à déga ger un épaulement 100 que comporte chacun desdits organes intermédiaires 37 de l'extré mité libre d'un élément choisi 38.
Les organes intermédiaires 37 et les organes opérateurs 35 actionnant les leviers de touche sont normale ment sollicités par des ressorts de traction 98 et 99 qui tendent à les amener à la position où ils peuvent coopérer avec les organes co opérants respectifs 38 et 26.
Pendant le fonctionnement du mécanisme de commande, les barres de code 44 ,sont mises en position de façon permutable sous la com mande du dispositif lecteur 41, ainsi qu'il a -été décrit précédemment.
A un instant qui est dans un rapport de temps approprié avec la mise en position permutative des barres de code 44, l'arbre 96 est mis à même de tourner, de sorte que, par l'entremise du collier 94, la came excentrique 95 provoque la contraction (ou reploiement des biellettes de genouillère et, par suite, l'abaissement de l'étrier 86,
pour permettre la sélection d'un élément 38 en con formité de la relation sélective qui existe à l'instant envisagé entre les entailles 82 et. les dents 81 des barres de code 44 et les saillies de code 83 des éléments 38.
Lorsqu'un des éléments 38 a ainsi été choisi, il présente son extrémité libre au-dessous du niveau de l'épau lement 100 porté par l'organe intermédiaire correspondant 37, ce qui permet au ressort 98 de faire pivoter l'organe intermédiaire 37 (lorsqu'il est ainsi mis à même de le faire par la contraction de la genouillère et le re cul résultant de la barre séparatrice 97), de manière à amener l'épaulement 100 dudit organe sur le chemin- décrit par l'extrémité de l'élément choisi 38.
Ensuite, lorsque l'étrier 86 reçoit un mouvement d'élévation par suite du redressement ou développement subséquent de la genouillère, l'élément 38 effectue une ro tation dextrorsum d'amplitude prédéterminée autour de l'arbre-pivot 84, de telle sorte que l'organe intermédiaire 37 fait lui-même tour ner l'organe opérateur 35 d'un angle prédé terminé pour abaisser le levier de touche 26.
Pendant le fonctionnement du dispositif à ge nouillère, les biellettes 88 et 89 de ce dispo sitif ont la possibilité de ce mouvoir légère ment au-delà d'un point mort, afin de con traindre la barre séparatrice 97 à dégager l'épaulement 100 de l'extrémité de l'élément choisi 38, préparatoirement à l'opération sui vante.
La commande de l'une quelconque des bar res 23, que ce soit par l'intermédiaire d'un le vier de touche 24 actionné manuellement ou par l'intermédiaire d'un levier à commande automatique 27,a pour effet de libérer un mécanisme à temps correspondant faisant par- tïe d'un groupe de mécanisme de ce genre.
Ceci est obtenu par une rotation sinistrorsum eommwsiquée à un organe déclencheur 101 jusqu'à ce que cet organe cesse de supporter un étrier à came 102, cet étrier tombant alors jusqu'à ce qu'une denture périphérique 103 d'une came 104, qui tourillonne entre les branches dudit étrier, entre en contact avec un rouleau de caoutchouc 105 animé d'une rotation continue.
Le contact entre les dents 103 et. le rouleau 105 cominimique une rota tion dextrorsum à la came 104 qui, en raison de son excentricité, soulève l'étrier 102 jus qu'à ce que l'extrémité opposée 106 de cet étrier, venant buter contre une barre de libé ration<B>107,</B> communique une brusque pous sée réglée dans le temps par l'intermédiaire du mécanisme de libération des matrices, dési gné de façon générale par 108, après quoi le dit étrier est de nouveau supporté par l'or gane déclencheur 101 dans l'attente d'un autre mouvement de libération.
Le rôle du mécanisme de libération à temps, ainsi que cela est généralement connu, est de laisser à ce mécanisme amplement le temps de fonctionner sans qu'il soit nécessaire de perdre le même temps dans l'abaissement d'une touche de manoeuvre 24 ou d'un levier 27.
Un certain temps est nécessaire pour per mettre aux matrices de s'assembler dans leur mouvement de gravitation car, s'il en était autrement, et plus particulièrement à la vi tesse élevée à laquelle travaille le mécanisme de commande automatique, un dispositif de libération direct serait susceptible d'être actionné et ramené ensuite à sa position nor male avant que sa matrice ait eu le temps de sortir du magasin 109 qui la contient.
Chacun des leviers 27 est actionné par un de ces mé- canismes à temps dont le rôle est de libérer une matrice 111 du magasin 109. Outre les six barres de code 44 qui sont mises en position au cours de chacun des cy cles de travail par l'entremise du dispositif lecteur 41, une septième barre 99, dite de changement est mise en position ou déplacée sous la commande des barres de code 44. Le rôle de cette septième barre est connu.
Dans une autre forme d'exécution, on peut faire usage de tout nombre de barres de code qui peut être nécessaire pour satisfaire aux di verses possibilités sélectives désirées.