BE421726A - - Google Patents

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BE421726A
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Publication of BE421726A publication Critical patent/BE421726A/fr

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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B11/00Details of, or accessories for, machines for mechanical composition using matrices for individual characters which are selected and assembled for type casting or moulding
    • B41B11/38Devices for aligning or clamping lines of matrices and space bands

Landscapes

  • Forging (AREA)

Description


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  Perfectionnements aux machines à fondre les lignes typographiques. 



   Cette invention est relative aux machines à fondre les lignes typographiques telles que celles connues sous la marque de fabrique " Linotype", dans lesquelles une ligne- bloc typographique, appelée ci-après " ligne", est fondue à l'aide d'une ligne "composée" de matrices et d'espaces-bandes maintenues entre deux mâchoires serre-ligne dans la posi- tion voulue pour le clichage par rapport à un moule à fente.' 
Dans les machines de ce genre, les mâchoires serre- lignesont normalement réglées pour serrer une.ligne de lon- gueur donnée, mais, pour permettre de faire mouvoir une des.

   

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 mâchoires vers l'intérieur en vue de serrer une ligne plus petite que la longueur donnée, c'est-à-dire de constituer une ligne courte par la formation d'un blanc à droite ou/ et à gauche on a déjà proposé de relier une telle mâchoire à un dispositif qui tend constamment à effectuer son mouvement vers l'intérieur, dispositif en antagonisme auquel la mâchoire est normalement verrouillée dans une position telle qu'elle   reçoive   une ligne de pleine longueur.

   Dans une telle disposition, le déverrouillage de la mâchoire en vue de permettre celle-ci   d'être   déplacee pour former un blanc est effectué sous la commande d'un organe déclencheur qui est mis en position soit manuellement, soit automatiquement sous l'influence du transfert d'une ligne courte au mécanisme de   clichage.   



   Toutefois, dans les derniers perfectionnements ap- portés aux machines typographiques comportant des moyens pour la formation de blancs, le déplacement de la mâchoire a été effectué par un dispositif qui est actionné périodiquement pendant le cycle de la machine et auquel la mâchoire n'est reliée que lorsque la formation d'un blanc est désirée. La liaison de la mâchoire avec le dispositif qui l'actionne, dans les machines de ce genre, dépend de la position manuelle donnée par l'opérateur à un ou plusieurs organes avant un cycle ou une série de cycles de   cliahage   déterminé pour lesquels la formation de blancs est désirée. 



   L'objet de l'invention est une machine perfectionnée de ce dernier genre et consiste en une machine à fondre les lignes typographiques qui comprend des moyens, commandés par la longueur de la ligne de matrices à l'aide de laquelle une ligne doit être fondue, pour relier une mâchoireserre-ligne à un mécanisme de formation de blancs en vue de déplacer cette mâchoire vers l'intérieur pour serrer la ligne. 

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   L'invention consiste aussi en une machine à fondre les lignes typographiques comprenant des moyens permettant de déplacer une ou chacune des mâchoires vers l'intérieur en vue de la formation d'un blanc à droite ou à gauche ou d'un cen- trage, et des moyens, commandés par la longueur de la ligne de matrices, pour rendre les moyens de formation de blancs ou de centrage actifs. 



   L'invention comprend en outre, dans une machine à fondre les lignes typographiques munie d'un dispositif de for- mation de blanc destiné à être   reiié   à une mâchoire serre- ligne lorsqu'on le désire, un dispositif permettant d'effec- tuer automatiquement cette liaison lorsque la ligne de matrices composée est plus petite qu'une longueur prédéterminée. 



   En outre, dans l'application de l'invention à un appareil dans lequel des moyens sont prévus pour relier l'une ou chacune des deux mâchoires au dispositif servant à les ac- tionner en vue de former un blanc   d'un     c8té   ou de chaque c8té ainsi que pour supprimer la liaison entre les deux mâchoires et ce dispositif lors du   elichage   d'une ligne de pleine longueur des moyens'peuvent être prévus pour permettre à l'opérateur de déterminer à l'avance le type de liaison qui doit être effectué automatiquement sous la commande de la ligne composée. 



   L'invention sera mieux comprise par la description qui suit de quelques uns des modes de réalisation ( qui n'ont toutefois été indiqués qu'à titre d'exemples) qu'elle est sus- ceptible de recevoir, en. se référant aux dessins annexés sur lesquels : 
Fig. 1, 2 et 3 sont des vues perspectives schématiques représentant les éléments essentiels de trois différents modes de   réaliàation   de l'invention et des parties adjacentes de machines à couler les lignes typographiques auxquelles ils sont appliqués. 

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   Fig. 4 montre en perspective certaines des pièces d'une machine à fondre les lignes typographiques à laquelle est appliqué un mode de réalisation pratique de l'invention. 



   Fig. 5, 6 et 7 montrent, vu de coté à   pus   grande échelle, un détail du dispositif de la fig. 4, dans diffé- rentes positions de réglage. 



   Fig. 8 représente un détail modifié susceptible d'être utilisé dans une machine du genre representé sur la fig. 4. 



   Dans la mise en pratique de l'invention, comme représenté sur la fig. I, on peut utiliser le coulisseau compos- teur connu 1 portant un doigt (non représenté).contre lequel les matrices sont rangées dans l'élévateur de composteur, de sorte que le coulisseau se déplace vers la gauche, à mesure que la ligne augmente de longueur,jusqu'à ce qu'une butée de ligne % portée par le coulisseau, et qui a été ajustée sur celui- ci selon la longueur de ligne désirée, entre en contact avec une butée fixe 3 et arrête le mouvement du coulisseau vers la gauche. 



     Suivan   l'invention, la   butée   est prolongée pour entrer en contact avec une butée   supplémentaire 4.   montée de façon réglable sur l'extrémité d'une barre 5 qui est montée dans la plaque avant du composteur de façon à pouvoir y coulisser à peu près parallèlement au   coulisseau I   .IL son extrémité gauche, cette   barre ±   entre en contact avec une pièce 6 assemblée de façon coulissante, à l'aide d'une   goupille 1,   au chapeau de   l'étau.   et portant une pièce intercalaire 9 qui, par le mouve- ment du coulisseau 6, peut soit être amenée sur le chemin d'un organe de la machine actionné après qu'une ligne a été composée et avant le clichage, soit être éloignée de ce chemin, de sorte que,

   par l'intermédiaire de cette pièce 9, cet organe établit, pendant son mouvement, la liaison des mâchoires avec le dispositif servant à les actionner. L'extrémité arrière du bras du coulisseau 6 , extrémité avec laquelle la barre 5 entre en contact, est de préférence biseautée, comme représenté, pour faciliter la fermeture du chapeau $ qui, conformément à la 

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 pratique actuelle, est monté à charnière sur le bâti de l'étau, à la partie inférieure. 



   On a représenté l'application de l'invention à un appa- reil de formation de blancs dans lequel le mouvement communiqué à la mâchoire en vue de la formation d'un blanc est dérivé d'une barre à monte-et-baisse, appelée ci-après barre de formation de blancs'"( non représentée), laquelle barre porte, à son extrémité supérieure, un collier qui, selon la position angulaire de la barre, est accouplé à la mâchoire ou débrayé de celle-ci, le mouvement angulaire de la barre étant effectué par un engrenage relié à un arbre ( tel que 10) s'étendant vers'la droite du bâti de l'étau et oscillant horizontalement.

   Dans cette applicaè tion de l'invention, un bras 11 calé sur l'arbre 10 est relié par une goupille 12 à un poussoir 13 coulissant verticalement dans le bâti et le chapeau de   l'état   et, comme représenté, la pièce intercalaire 9 susmentionnée est un bloc coulissant vertica- lement dans un guide du coulisseau 6 qui est déplaçable horizon- talement sur le chapeau de l'étau par l'intermédiaire de la barre susmentionnée portée par la plaque avant du composteur. En temps normal, la pièce intercalaire 9 est située au-dessus du poussoir 13 et sur le chemin d'une saillie 14 du premier élévateur.

   Dans cette position normale de la pièce intercalaire ±, lorsque l'élévateur descend pour amener une ligne à la position de clichage, le poussoir 13 s'abaisse et l'arbre 10 portant le bras 11 oscille pour effectuer un mouvement angulaire de la barre de formation de blancs et relier la mâchoire à cette barre, l'arbre de commande occupant normalement une position dans laquelle la barre est débrayée de la mâchoire. L'arbre 10 peut être maintenu dans ses diverses positions de réglage par un poussoir à ressort      agissant sur uh secteur entaillé 16 fixé à l'arbre IQ.. 



   Dans la disposition qui vient d'être décrite, on place la butée 4 sur la barre 5 dans une position telle, par rapport à la butée de ligne normale 3, que la composition d'une ligne de 

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 pleine longueur provoque le contact desdites butées et le mouvement de la barre 5 vers la gauche. Dans ce mouvement, la barre 5 fait mouvoir vers la gauche le coulisseau qui éloigne la pièce intercalaire 2 du chemin du poussoir 13 et de la saillie 14 de l'élévateur,de sorte qu'il ne s'effectue aucun mouvement de l'arbre 10 et, par suite, de la barre de forma- tion de blancs. Une petite tablette fixe 17 peut être prévue pour supporter la pièce intercalaire ± lorsqu'elle a ainsi été déplacée.

   Par contre, si la ligne composée est plus courte   que 2.,   longueur donnée d'une certaine (quantité (par exemple 3ems), déterminée par la position donnée à la butée par rapport à la butée 3, la pièce intercalaire 9 reste dans sa position active à l'achèvement de la composition de la ligne et, lorsque l'élévateur descend, l'accouplement s'établit entre la mâchoire et sa barre de commande, ce qui forme le blanc de la ligne courte. En vue de permettre le réglage commode du défaut de longueur nécessaire pour provoquer la formation d'une ligne munie d'un blanc, la butée 4 prévue à l'extrémité de la barre 5 est de préférence réglable. 



   Après que la pièce intercalaire a été déplacée sous la commande d'une ligne de pleine longueur, il est néces- saire de la ramener à sa position active normale et, dprès que la formation d'un blanc sous la commande d'une ligne a été effectuée, il est nécessaire de ramener la pièce intercalaire et le collier d'accouplement de la barre de formation de blancs à leurs positions inactives normales. Ces opérations peuvent avantageusement être effectuées par le mouvement ascendent du premier élévateur après le clichage. 



   A cet effet, on peut prévoir sur le premier éléva- teur un bras saillant 18 présentant une surface de came incli- née 19 qui, lorsque l'élévateur s'élève à sa position la plus haute, entre en contact avec une paroi latérale inclinée 20 de la pièce intercalaire 9, ce qui fait mouvoir la pièce inter- 

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 calaire (avec le coulisseau 6 et la barre µ) vers la droite jusqu'à la limite déterminée par la goupille 2. Ce bras 18 peut aussi être disposé ( par exemple grâce à des cames convenables prévues sur le bras 11 ou sur l'arbre 10) de façon à ramener l'arbre 10 à sa position inactive normale pendant son mouvement cyclique. 



   Un a.utre mode de réalisation que ce mécanisme est susceptible   de.   recevoir pour le but envisagé peut comprendre une came faisant   saillis   sur le côté de l'élévateur dans une position telle qu'elle actionne un des bras d'un levier coudé qui pivote sur le chapeau de l'étau et dont l'autre bras est relié par un assemblage   à.   goujon et fente à un prolongement avant du bras 11. 



   L'abaissement du poussoir 13 et le mouvement qui en résulte du bras 11 amènent un galet porté par le bras libre du levier coudé sur le chemin de la came de L'élévateur, et cette cane ramène ledit galet à sa position normale lorsque l'élévateur remonte à sa position la plus haute. La même cane peut aussi agir sur la surface 20 de la pièce intercalaire 9 pour ramener cette pièce, après qu'elle a été déplacée, à sa position normale. 



   Ainsi qu'il a été dit dans le préambule, il est actuellement de pratique courante de munmr les machines à fondre les lignes typographiques d'un mécanisme de formation de blancs ( habituellement établi pour être commandé manuelle- ment) dans lequel le collier de la barre de formation de blancs est destiné à accoupler l'une quelconque ou chacune des mâchoires avec la barre, selon la position angulaire de celle- ci et dans lequel un arbre oscillant ( tel que l'arbre 10 de la fig.

   1) est muni   d'une   poignée de manoeuvre permettant d'amener le collier à l'une quelconque de quatre positions cor- respondant respectivement au déplacement de la mâchoire de droite, au déplacement de la mâchoire de gauche,, au centrage 

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 et au fonctionnement normal, cette dernière position laissant l'une et l'autre des mâchoires débrayées au mécanisme de forma- tion de blancs. 



   Une modification de la présente invention,   repré-   sentée schématiquement sur la fig. 2, vise une disposition grâce à laquelle le mouvement angulaire de l'arbre à partir de sa position neutre(- dans laquelle les mâchoires sont toutes deux débrayées du mécanisme de formation de blancs) est effectué sous l' influence d'une ligne courte de   fagon   qu'il vienne occu- per l'une quelconque des trois positions de formation de blancs dans une machine de ce genre plus récent. 



   Sur la fig. 2, les pièces qui correspondent à celles de la fig. I ou qui jouent le même rôle ont été désignées par les mêmes nombres. 



   Dans cette modification, au lieu que le poussoir      soit directement relié à un bras de l'arbre oscillant 10, ce poussoir actionne une crémaillère pendante 21 engrenant avec un pignon 22 porté par l'arbre 10. Cette crémaillère 21 est actionnée indirectement par un levier      à l'un des bras duquel la crémaillère est suspendue. Dans cette disposition, le poussoir Insoumis à l'action d'un ressort, porte au-dessous du chapeau $ de l'étau une coulisse horizontale 24 qui est, placée au-dessus du levier 23 auquel est reliée la crémaillère 21 et parallèle à ce levier;et dans cette coulisse 24 est monté de façon déplaçable un bloc 25 qui transmet le mouvement du poussoir 13 au levier 23.

   Selon la position du bloc 25 ( qui est déplaçable à l'aide d'un levier à commande manuelle 26 dans la coulisse 24) par rapport à l'axe de pivotement fixe 27 du levier 23,la crémaillère 21 s'élève ou s'abaisse dans la mesure nécessaire pour effectuer le mouvement angulaire désiré de la barre de formation de blancs 10. Une pièce intercalaire repose normalement sur le poussoir jamais est amenée à l'écart de celui-ci par une   barre .5   actionnée par une ligne de pleine 

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 longueur par   l'intermédiaire   du coulisseau de composteur, comme dans la fig. I. 



   Dans ce mode de réalisation de l'invention, il est aussi nécessaire que des moyens soient prévus pour ramener la pièce intercalaire et le collier d'assemblage à leur posi- tion normale, et on peut appliquer la disposition précédem- ment décrite pour le retour de cette pièce, si on le désire; mais il est nécessaire de modifier les moyens prévus pour ramener le collier d'accouplement à la position neutre en raison du plus grand nombre de positions auxquelles ce collier est susceptible   d'être   amené.

   A cet effet, on a prévu une seconde crémaillère   ±±qui   est déplaçable verticalement dans le bâti de l'étau et qui engrène avec le pignon      por- té par l'arbre oscillant 10, sur le coté de cet arbre opposé à la. crémaillère de commande 21; et chacune des crémaillères 28, 21 est munie d'une tige saillante ( 29, 30, respecti- vement) placée au-dessus d'un des bras   31 d'un   levier'coudé qui pivote sur le bâti de l'étau et dont l'autre bras 32 vient sur le chemin d'une came   33* portée   par le premier élévateur. Les crémaillères se meuvent dans des- sens opposés lorsqu'elles sont actionnées puisqu'elles engrènent avec le pignon   22, en   des points diamétralement opposés de celui-ci. 



  Par conséquent, une des tiges 29, 30 doit se mouvoir vers le bas à   chaque   mouvement angulaire de l'arbre 10 et, dans ce mouvement vers le bas, le bras libre   32 du   levier coudé vient sur le chemin de la came   33 de     l' élévateur.   Dans la continuation du mouvement ascendant de l'élévateur, les cré- maillères sont   ramenées,   à leur position neutre par la came 33, grâce à l'action du levier coudé sur celle des tiges 29 ou 30 qui a été abaissée. 



   Selon un autre mode de réalisation de l'invention, re- présenté schématiquement sur la fig. 3, les liaisonsnécèssaires pour la formation de blancs sont régies par la longueur de 

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 la ligne par l'intermédiaire du chariot transporteur de ligne qui transfère la ligne de l'élévateur de composteur au premier élévateur. Comme pour la fig.   2 ,  les pièces de la fig. 3 qui ont des rôles correspondant à ceux des pièces de la fig. I ont été désignées par les   mêmes   nombres. Dans cette disposition, la pièce intercalaire 1 coulisse sur un guide 34 porté par le premier élévateur soit pour venir à la position de fonctionnement par rapport à un poussoir 13 s'élevant normalement de la face supérieure du chapeau 8¯ de l'étau, ,soit pour s'éloigner de cette position.

   Comme dans les modes ' de réalisation précédemment décrits, la pièce ± occupe norma- lement sa position active pour abaisser le poussoir lorsque le premier élévateur descend. Pour amener la   pièce ±   à sa position inactive, on a prévu sur le chariot transporteur de ligne 35 une butée 36 qui, lors du transport d'une ligne, occupe, par rapport au premier élévateur, uhe position qui dépend de la longueur de la ligne; et une butee réglable 37, portée par un levier 38 pivotant sur la tête du   premier   élé- vateur, est disposée dans une position telle qu'elle puisse être heurtée par la butée   36 du   chariot transporteur de ligne lorsqu'une ligne dé pleine longueur est transportée.

   Le levier de butée 38 est relié par une biellette 39 à un levier coudé 40, qui pivote aussi sur la tête de l'élévateur et qui effectue le déplacement de la   pièce .   Le retour de la pièce intercalaire et des pièces y reliées à leur position normale peut être effectué par une carne 41 qui est fixée à un bras de support 42 du chapeau $ de l'etau et avec laquelle la. pièce intercalaire entreen contact pendant le mouvement ascendant du premier   elévateur.   La barre de formation de blancs peut dans ce mode de réalisation être mise en position par l'abaissement du poussoir   1.3 par   l'un quelconque des dispositif précédemment décrits. 

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   Les fig. 4. à 7 représentent un mode de réalisation pratique de l'invention. Dans ce mode de réalisation de l'in- vention, une barre 43 est montée pour coulisser sur la sur- face supérieure de la tête du premier élévateur, et porte un bloc -- muni d'une butée inférieure 44 -- dont on peut régler la position sur la barre à   l'aide   d'un cliquet à com- mande manuelle 45 coopérant avec une crémaillère de la barre 43,celle-ci étant munie d'une graduation pour faciliter cette mise en position. Une   plaque µµ¯ est   fixée à la paroi latérale de la tête du premier élévateur et une came   47 est   portée par un arbre 48 qui traverse la plaque 46 et se termine dans une cavité 49 de l'élévateur, cette cavité renfermant un ressort de compression qui tend à éloigner la came de la plaque 46.

   La came 47 est en outre supportée par une broche 50 placée au-dessus du bord supérieur de la plaque, lequel bord est convenablement recourbé,, comme représenté, pour permettre à la came de tourner autour de l'axe de son arbre 48; et une tête 51 de la broche 50 maintient la   came   dans la position désirée en antagonisme à l'action du ressort de compression susmen- tionné. La barre   43, porte   un bras   5.3. relié   par une biellette 53 à un autre bras 54 pivotant en 55; et un autre bras 56, pivotant également autour de   l'ae   55, porte une goupille qui repose sur un collier 57 de l'arbre 48.

   La butée inférieure 44 de la barre 43 est placée sur le chemin de la butée de ligne 58, qui est repoussée vers l'extérieur à l'écart de la tête de l'élévateur par une ligne de matrices transférée à cette   tête ;   et la butée 44 occupe sur la barre 43 une position telle qu'une ligne.

   d'une certaine longueur ( ou une ligne dont la longueur n'est inférieure que de la quantité prédé- terminée, par exemple de 3 ems, à la longueur désirée) provoque l'amenée de la butée de ligne au contact de ladite butée 44 et le mouvement de la barre 43 qui, par l'intermédiaire de la tringlerie décrite, tire la came 47 vers la plaque 46 en sur- montant l'action du ressort, 

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Verticalement au-dessous de la ligne centralede la came, dans sa position normale, se trouve un galet 59, porté par un des bras d'un levier coudé 60 dont l'autre bras est relié par une biellette 61 à un bras   @ fixé   à l'arbre 63 qui porte un secteur 64 servant à faire tourner la barre de formation de blancs pour accoupler le collier de cette barre avec l'une quelconque ou chacune des mâchoires. 



   Il ressort de cette description que si le premier élé- vateur descend après avoir reçu une ligne de pleine longueur, la came 47, maintenue par la barre   ±,3 et   la tringlerie contre le côté de la plaque 46, en antagonisme à l'action de son ressort, se meut en regard du galet   ,   et la   macnine   reste avec le mécanisme de formation de blancs dans sa position normale ou régulière ( dans laquelle aucune des mâchoires n'est accouplée avec la barre de formation de blancs, de sorte qu'il ne se forme pas de blancs).

   Par contre, si une ligne courte a été transférée à l'élévateur, la butée de lignen'entre pas en contact avec la butée 44, de sorte que la came 47 reste dans sa position extérieure limite sous l'action de son ressort et que, lorsque l'élévateur descend, cette came 47 entre en contact avec le galet 59 et, par l'intermédiaire de la tringlerie 60, 61, 62 fait tourner l'arbre 63 pour amener la barre de formation de blancs à une position telle que son collier agit sur une ou plusieurs mâchoires en vue de la formation d'un blanc ou d'un centrage. 



   Le réglage manuel de la position de la came 47 détermine le point de savoir si la mise en position automatique du mécanisme de formation de blancs par cette came est desti-   @ée   à la formation d'un blanc à gauche, à la formation d'un blanc à droite ou au centrage d'une ligne courte, et les positions données à la came à cet effet sont représentées clairement sur les figs. 5, 6 et 7. 

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   La came 47 présente deux surfaces inclinéea 64, 65 et porte, d'un c8té, une rallonge en forme de plaque 66 dont le bord 67 est destiné à constituer un prolongement de la surface 65 de la came 47. La rallonge 66 est montée à char- nière en 68, sur la came 47 et les positions qu'elle occupe par rapport à la came, savoir la position d'ouverture par rap- port au côté de la came ( fig. 6) ou la   position.de   fermeture ou de contact avec le c8té de la came (   fige 5   et 7) sont déterminées par un poussoir à ressort 69 s'engageant dans des entailles ou trous du moyeu 70 de cette rallonge. On peut faire mouvoir la came 47 librement à la main autour de l'axe de son arbre 48, de la position représentée sur la fig. 



  5 à cellereprésentée sur les fig. 6 et 7, ou réciproquement, et effectuer aussi à la main l'ouverture ou la fermeture de la rallonge 66, ces réglages. étant effectués par l'opérateur avant que les mouvements cycliques de la machine à commande automatique aient été déclenchés. 



   La position représentée sur la fig. 5 est destinée à la'formation d'un blanc à droite et, lorsque la came descend,, le galet 59 est soumis à l'action de la surface 64, qui le déplace vers la gauche ( en regardant la fig. 5) en l'éloi- gnant de la position normale qu'il occupait au-dessous de l'axe de l'arbre 48 pour l'amènera la position représentée latéralement à la came, ce qui provoque le mouvement de l'arbre 63 et l'accouplement du mécanisme de formation, de blancs en. vue de la formation d'un blanc à droite. Pour former un blanc à gauche, l'opérateur fait pivoter la came   47. pour   l'amener à la position de fig. 6 et ouvre la rallonge 66. Le galet 59 est alors déplacé vers la droite et transmet le mouvement voulu,, pour le réglage   désiré, 4   l'arbre 63.

   Pour accoupler le mécanis- me de formation de blancs en vue d'un centrage, la came reste dans la position de la fig. 6, mais la rallonge 66 est fermée (fig. 7), ce qui prolonge la surface   65,et   lui permet de dépla- cer le galet 59 de la distance plus grande nécessaire pour transmettre à l'arbre 63 le mouvement voulu pour cet accounle- 

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 ment désiré. un cliquet 71 pivotant sur la plaque 46 peut être amené à la position de la fig. 6 dans laquelle il repose entre la dite plaque et la tête      de la broche 50 portée par la came 47, en vue de maintenir celle-ci dans sa position de retrait en surmontant l'action de son ressort, si l'on désire que le dispositif soit constamment hors d'ac- tion.

   On remarquera toutefois que, étant donné que la came est toujours amenée en retrait par une ligne de pleine lon- gueur que contient la tête de l'élévateur et qu'en outre, si la ligne n'est pas de pleine longueur, le mécanisme de formation de blancs doit fonctionner ( les dispositifs de sûreté connus normaux arrêteraient la machine s'il en était autrement), il n'est pas indispensable de prévoir le cli- quet 71 et on peut le supprimer ( comme dans le cas de la fig. 4). 



   Pour ramener les pièces à leur position normale après le fonctionnement, on a prévu sur le côté interne du premier élévateur une surface de carne inclinée 72 qui, lorsque le premier élévateur s'élève à sa position la plus haute, est destinée à rencontrer l'un ou l'autre de deux galets 73 portés par des bras prévus de part et d'autre de l'arbre   63,selon   le sens dans lequel l'arbre 63 a tourné, ce qui ramène cet arbreainsi que la barre de formation de blancs et le levier coudé 60 à leurspositions normales ou régulières. 



   Une autre construction du dispositif de rappel est représentée sur la fig. 8 et comprend une came à rainure74 portée par des bras 75 du premier élévateur et destinée à entrer en prise avec un galet 76 porté par un levier coudé 77 qui est relié par un assemblage à   oujon   et fente à la biellette 61. Cette action de la came 74 sur le galet 76 s'effectue lorsque l'élévateur s'élève à sa position la plus haute et a pour effet de ramener la biellette 61 et toutes les pièces y reliées ou y associées à leur position 

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 normale.. 



   Selon un autre mode de réalisation du dispositif de la fig. 4, la came 47 peut être montée sur le côté du premier élévateur, légèrement au-dessus de l'arbre 63, et l'arbre   peuts&étendre   de la tête de l'élévateur jusqu'au levier   56 placé   au même niveau que la came. On peut alors supprimer la tringlerie 60, 61, 62 et monter le galet 59 destiné à être actionné par la came, sur un bras fixé directement à l'arbre 63. Si on le désire, l'ensemble du mécanisme à came peut être logé à l'intérieur d'un évide- ment ménagé dans la partie arrière du premier élévateur, l'arbre prolongé 55 s'étendant jusqu'à ce mécanisme à travers .un trou ou conduit de l'élévateur.

   Dans ce cas, les seules pièces visibles de l'appareil suivant l'invention seraient la barre 43   et.   la tringlerie 52. 53, 54 portés par la tête de l'élévateur. L'élégance de cette disposition est evi- dente. 



   Il   esy bien   entendu que les modes de réalisation particuliers du mécanisme de formation de blancs et des liaisons de commande précédemment décrites avec le coulisseau du composteur, le chariot transporteur de ligne   ou'la.   butée de ligne n'ont été indiqués qu'à titre d'exemple commodes pour faire comprendre la nature de l'invention, et que les détails.de construction peuvent être modifiés suivant que peuvent l'exiger la forme du mécanisme de formation de blancs utilisé et l'organe de la machine choisi pour effectuer la mise en position, sans s'écarter de l'esprit de l'invention. 



  Il y a toutefois lieu de noter que l'application de l'inven- tion à un mécanisme de formation de blancs normalement des- tiné à être mis en position manuellement n'exclut pas la possibilité d'une mise en position manuelle, étant donné que, si nécessaire, on peut prévoir des   m&yens   convenables pour débrayer, lorsqu'on le désire, un des éléments du train de liaisons à commande par ligne. Par exemple, dans les 

 <Desc/Clms Page number 16> 

   dispositiohs   précédemment décrites au sujet des fig. I ou 2, la biellette ou crémaillère actionnée par le poussoir peut être débrayée du bras ou pignon porte par l'arbre os- cillant, ce qui laisserait ce dernier libre   d'être   réglé ma- nuellement.

   Il est bien entendu que ces diverses modifications et d'autres modifications nécessaires ou désirables pour réaliser l'invention dans différentes circonstances et conditions à remplir rentrent dans le cadre de cette inven- tion.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Machine à fondre les lignes typographiques, caracté- risée par les points suivants, ensemble ou séparément : 1 ) Un dispositif commandé par la longueur de la ligne de matrices à l'aide de laquelle une ligne-bloc doit être fondue accouple une mâchoire serre-ligne à un mécanisme de formation de blanc de façon à faire mouvoir cette mâchoire vers l'intérieur pour serrer la ligne de matrices.
    2 ) Le mouvement de formation de blanc ou de centrage d'une ou plusieurs mâchoires, suivant qu'on le désire, est effectué par un dispositif rendu actif par un dispositif commandé par la longueur de la ligne de matrices.
    3 ) Un accouplement est effectué automatiquement entre le dispositif de formation de blanc et une mâchoire serre-ligne, lorsque la ligne de matrices composée est plus courte qu'une longueur prédéterminée.
    4 ) Le déplacement d'une ou plusieurs mâchoires vers l'intérieur ( c'est-à-dire le mouvement de formation de blanc ou de centrage) est effectué par une pièce de la ma- chine actionnée cycliquement.
    5 ) une pièce déplaçable par la ligne de matrices composée régit la. mise en état de la machine en vue de pré- parer le dit accouplement ou mise en action du mécanisme de formation de blanc ou de centrage. <Desc/Clms Page number 17>
    6 ) Un organe porté par une pièce de. la machine ac- tionnée cycliquement effectue le dit accouplement ou mïse en action pendant un cycle de la machine si et lorsque celle- ci a été. automatiquement mise en état en vue d'un tel accou- plement ou mise en action en conformité avec la longueur de la ligne de matrices.
    7 ) Un dispositif occupant normalement une position propre à effectuer le dit accouplement ou mise en action du mécanisme de formation de blanc ou de centrage pendant un cycle de la machine est rendu inactif par un dispositif actionné par une ligne composée non inférieure à une longueur prédéterminée.
    8 ) Le premier élévateur porte ou actionne un organe occupant normalement une position telle que, lorsque le dit élévateur descend, cet organe entre en prise avec une tringlerie ou système mécanique analogue par lequel l'accou- plement ou mise en action du mécanisme de formation de blanc est effectué, le dit organe étant de préférence normalement déplacé par une ligne dont la longueur n'est pas inférieure à une valeur déterminée jusqu'à une position dans laquelle il lui est impossible d'entrer en prise avec la dite tringlerie ou système mécanique analogue.
    9 ) Une camportée par le premier élévateur est disposée de façon à entrer en prise avec une tringlerie reliée à l'arbre accouplant le mécanisme de formation de blanc.
    10 ) Une 'Pièce intercalaire est associée par l'in- termédiaire d'une tringlerie, d'un mécanisme à crémaillère et pignon ou d'une transmission analogue à l'arbre accouplant le mécanisme de formation de blanc.
    Il ) Des liaisons actionnées par le chariot transpor- teur de ligne ou la butée de ligne déplacent la came ou la pièce intercalaire à l'écart de leur position normale. <Desc/Clms Page number 18>
    12 )La pièce intercalaire est déplaçable par des liaisons actionnées par le coulisseau du composteur.
    13 ) Le mode de liaison qui doit être effectue par le dispositif influencé par la longueur de la ligne est sé- lectionné par un organe tel qu'une came munie de surfaces inclinées dirigées dans des sens opposés et mobile de façon que l'une ou l'autre des dites surfaces puisse être amende à une position de fonctionnement par rapport &u dispositif d'accouplement.
    14 ) Une plaque pivotante ou un organe équivalent est prévu de façon à augmenter le champ d'action d'une des surfaces de came inclinées lorsque cela est désirable.
    15 ) Des moyens sont prévus pour ramener automatique- ment les divers organes à une position normale à l'achèvement de chaque cycle de coulée.
    16 ) Une cane portée par le premier élévateur entre en. prise avec une tringlerie ou système analogue et actionne cette tringlerie lorsque l'elévateur s'élève, de telle sorte que l'arbre accouplant le mécanisme de formation de blanc et/ou la pièce intercalaire sontramenés à leur position normale.
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