<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnements dans les machines à travailler le verre.
D'une façon générale, la présente invention est relative à l'indusgtrie à laquelle appartiennent les machines à travail- ler la verre, et plus particulièrement aux machines du type destiné à la fabrication d'articles à large ouverture ou ar- ticles pressés, ainsi appelés pour les distinguer des articles à col étroit ou article à moule à pâte. Plus spécialement l'in- vention envisage la production d'un article pressé, tel par exemple un isolateur, dans lequel il est désirable d'avoir une ou plusieurs portions filetées.
@
<Desc/Clms Page number 2>
L'invention envisage la réalisation d'une machine compor- tant plusieurs moules se déplaçant pour arriver successivement à différentes stations, le terme station étant employé ci- après dans son sens générique comme définissant: soit, une position fixe, comme on l'obtient habituellement dans une machine du type à déplacements Intermittents, soit une station d'une plus ou moins grande étendue, dans laquelle une certaine opération s'effectue pendant que la machine se déplace, comme c'est le cas pour une machine à rotation continue.
Spécifiquement, l'invention envisage un transporteur de moules mobiles portant plusieurs moules de construction sem- blabla, moules susceptibles de passer successivement devant une station de chargement, à laquelle un gateau de verre est distribué au moule se trouvant devant la station, la distri- bution étant réalisée de toute manière désirée. Après cela, le fonctionnement de la machine amène le moule chargé à une station de pressage, station à laquelle le verre est soumis à une opération de pressage et de formation sous l'influence d'une tête presseuse et d'un plongeur de presse, comprenant de préférence une cheville de taraudage.
La continuation du mou- vement de la machine amène alors le moule avec l'article pres- sé et formé jusqu'à, une station d'extraction du plongeur dans laquelle le plongeur ou le tenon de taraudage est retiré du verre, Un autre mouvement de la machine amène le moule avec l'article formé à une station d'enlèvement à. laquelle l'ar- ticle formé est retiré du moule.
Toutefois, l'invention n'est pas limitée dans sa portée la plus large aux détails de construction représentés ici ou à' la relation des parties décrites, mais elle est de pré- férence comprise dans une machine à. déplacements intermittents
<Desc/Clms Page number 3>
ayant plusieurs moules de construction identique, chaque moule ayant ses éléments individuels de formation de verre coopé- rant avec lui, d'ou il résulte que la machine complète comprend en fait, plusieurs éléments, dont chacun est actionné pour la formation complète de l'article terminé.
Les éléments sont combinés de manière telle que la machine peut être actionnée rapidement à une vitesse donnant une production élevée dans des conditions telles qu'un article, après son retrait du moule, est refroidi et laissé au repos suffisamment pour qu'il se tienne de lui même. sur les dessins annexés, on a représenté, à simple ti- tre d'exemple, un mode de réalisation préféré de la présente invention, étant entendu que des modifications dans la cons- truction, la nature et la relation des parties, aussi bien que dans leur mode de fonctionnement, peuvent être apportées sans sortir du cadre de la présente invention.
Sur les dessins:
La figure 1 est une vue schématique montrant les diffé- rentes phases qui existent dans un cycle complet de fabrica- tion d'un isolateur en verre;
La figure 2 est une élévation latérale de la machine as- semblée, vue du côté de la station de chargement;
La figure 3 est une coupe partielle suivant la ligne 111-111 de la figure 5 ;
La figure 4 est une coupe horizontale de la base faite par le chemin à billes;
La figures 5 est une coupe horizontale faite au-dessus de la came de l'ouverture et de la fermeture du moule;
La figure 6 est une coupe horizontale faite au-dessus de la came d'élévation et d'abaissement de la tâte.de moule; .
<Desc/Clms Page number 4>
La figure 7 est une vue faite suivant la ligne VII-VII de la figure 8;
La figure 8 est une élévation latérale de la figure 7 partiellement en coupe, mais montrant la tête de moule dans la position de pressage au-dessus du moule;
La figure 9 est une coupe faite suivant la ligne IX-IX de la figure 8 ;
La figure 10 est une coupe faite suivant la ligne X-X de la. figure 8 ;
La figure 11 est une élévation antérieure du mécanisme de tête de pressage;
La figure 12 est une coupe faite à travers le mécanisme de tête de presse, suivant la ligne XII-XII de la figure 11;
La figure 13 est une coupe horizontale du mécanisme ta- raudeur faite suivant la ligne XIII-XIII de la figure 14 ;
La figure 14 est une vue en coupe du mécanisme taraudeu;
La figure 15 est une coupe faite suivant la ligne XV-xv de la figure 14 ;
La figure 16 est une vue, partie en coupe, de l'enleveur;
La figure 17 est une vue faite suivant la ligne XVII-XVII de la figure 16;montrant l'enleveur dont le doigt est dans la position qu'il occupe avant de se mouvoir dans le moule;
La figure 18 est une vue semblable à la figure 17 mais le doigt de l'enleveur et les parties qui l'accompagnent sont dans la position occupée pour placer l'isolateur sur un trans- porteur,
La figure 19 est une vue en plan du mécanisme amortisseur pour la rotation de la tables
La figure 20 est une élévation latérale, partie en coupe, de la figure 19 ;
La figure 21 est une coupe faite suivant la ligne XXI-XXI
<Desc/Clms Page number 5>
de la figure 19;
La figure 22 est une portion agrandie de la base montrant la soupape de division et le mécanisme lui appartenant;
La figure 23 est une section transversale faite à travers le levier de la soupape de division ;
La figure 24 est une vue montrant en coupe les ciseaux pour le sectionnement de la charge de verre et une vue en plan des ciseaux et du mécanisme de contrôle de la machine;
La figure 25)est un diagramme complet du tuyautage de la machine ;
La figure 26 est une vue de l'isolateur terminé;
La figure 27 est une coupe suivant la ligne XXVII-XXVII de la figure 7;
La figure 28 est une coupe transversale faite à travers le mandrin du taraudeur;
Les figures 29, 30 et 31 sont des vues de détail parties en coupe et parties arrachées, représentant une variante du mécanisme taraudeur ;
et
Les figures 32 et 33 sont des vues de détail d'une forme du mécanisme convoyeur.
Bour une compréhension générale de la présente invention, on se référera tout d'abord aux figures 1 et 5 des dessins.
La figure 5 est une vue en plan montrant les mouvements successifs de certaines portions de l'appareil et la figure 1 montre schématiquement un moule avec son élément de formation coopérant, dans les positions successives, la figure se termi- nant par un exemple d'un mode automatique pour l'enlèvement de l'article formé.
En se référant à la figure des dessins, on notera que chacun des moules comprend des sections 2 et 3 mobiles l'une
<Desc/Clms Page number 6>
par rapport à l'autre, susceptibles d'être amen een dans la position fermée, pour former une cavité et dans la position ouverte pour permettre l'enlèvement d'un article terminé, sur la figure la les sections de moule sont représentées ouvertes et un élément de formation comprenant une tête de moule est représenté dans la position élevée, Cette figure représente la position relative des parties d'un moule qui vient de pas- ser à la station d'enlèvement ou ln article terminé a été re- tiré.
Chaque assemblage de tâta de moule comprend un plongeur combiné de pressage et de formation, de préférence sous la forme d'une cheville ou tenon de taraudage, susceptible de former des filets internes sur l'article, ainsi qu'il sera plus complètement décrit ci-après. sur la figure lb, les parties sont représentées dans la position relative qu'elles occupent à la station de chargement.
A cette station, un guide 5 d'alimentation ou de remplissage, se trouve en relation coopérante avec les sections de moule, qui, à ce moment, sont fermées, pour former la cavité de formation désirée. Une charge ou gâteau convenable de verre G amenée par un alimenteur est représentée en position pour com- ber à travers le guide 5, dans la cavité de moule, la tête de moule occupant encore sa position élevée.
Sur la figure 1c, les parties sont représentées dans la position relative qu'elles occupent à la station de pressage, la tête de moule étant en contact de coopération avec les sec- t ions de moule et une tête presseuse 6 étant représentée, en position abaissée, en contact avec la tête de moule.
Sur la figure 1d, les parties sont représentées dans la position qu.'elles occupent à la station d'enlèvement du plon- geur ou station de filetage, un plongeur ou arbre à tenon de filetage étant représenté en relation coopérante, avec la
<Desc/Clms Page number 7>
EMI7.1
tétfàe moule, tandis que les figures 7,e, It ét Tg mntrent les positions successives des parties jusqu'à la station d'en- lèvement.
Sur la figure 1g un mécanisme d'enlèvement 8 efficace pour venir en prise avec un article terminé A dans le moule, pour 1'enlever et pour le renverser sur un transporteur con- venable, est représenté.
Comme on le voit sur la figure 3, la machine comprend, d'une façon générale, une base 9, sur laquelle est montée une colonne centrale 10. Des piedestaux 11 portés par la base, supportent un. chemin à billes 12. Une table à moules 13 tour- ne sur le roulement à billes et auteur de la colonne centrale 10. Immédiatement au-dessus de la table à moule 13 et fixée à la colonne centrale 10, se trouve une came 14 pour l'ouverture et la fermeture du moule. un anneau 15 est monté, de façon rotative, sur la colonne 10 et supporte des bras supports 16 de la tâte radiale de moule. Une came 17 pour le soulèvement et l'abaissement de la tête de moule, est fixée à la colonne, au-dessus de l'anneau 15. La colonne centrale reçoit encore une paire de supports écartés 18, et un unique support inter- médiaire 19.
Les supports 18 sont destinés à l'enlèvement du plongeur ou mécanisme de taraudage, tandis que le support 19 est destiné à la tête de presse. La tête de presse est supportée, en outre, par une console 20, prenant point d'appui sur la base 9, et des montants 21 reliant la console 20 à la tête de presse.
Les dessins de la machine montrent douze moules et douze éléments de formation. Dans la description, on ne fera usage que d'un seul élément, car ils sont tous semblables,' .Après avoir quitté la station d'enlèvement, les sections de moules sont formées au moyen d'une came 14 travaillant par
<Desc/Clms Page number 8>
l'intermédiaire d'un galet 22 sur une glissière 23. La glissiè- r e 23, comme le montre la figure 7, est guidée sur une base de moule 24, et elle est reliée aux sections de moule, d'une façon efficace, au moyen de la tête de glissière 25 et des bielles 26.
Comme on le voit sur la figure 27,( au bas de la figure
3), un organe de ;sécurité, affectant la forme de cliquet 27, soumis à l'action d'un ressort, est prévu dans la tête de glis- sière 25, la raison de ce dispositif étant que si un isolateur en verre se brise dans la moule, il oalerait de dernier en le maintenant ouvert. Au cas ou cette rupture viendrait à se pro- duire, les cliquets de sécurité27 permettraient à la glissiè- re 23 'de se déplacer comme actionnées par la came 14, sans fer- mer les sections de moule, si l'enveloppe du moule était main- tenue ouverte, par du verre brisé, et si la came 14 actionnait la glissière 23 pour fermer de façon positive les sections de moule, le mécanisme serait coincé si aucun dégagement n'était prévu.
L'organe de sécurité a pour but de rendre possible cette condition, en permettant à la tête de glissière 25 de se dé- placer par rapport à la glissière, pendant que cette dernière est mue par la came 14. La glissière 23 et la tête de glissière
25 sont reliées de façon cédante par des cliquets 27 et comme ces cliquets sont maintenus en position par des ressorts 28 (figure 7), ils peuvent être refoulés hors des rainures 29, en permettant ainsi à la glissière 23 de se déplacer par rap- port la tête de glissière 25, sans fermer le moule.
Après que le moule a été formé, il est amené à tourner autour de la colonne centrale, par étapes intermittentes, grâce à des dispositifs décrits ci-après.
En arrivant à la station de chargement, le moule y sé- journe pendant un laps de temps convenable... alors qu'il reçoit
<Desc/Clms Page number 9>
une charge de verre fondu, distribuée dans le moule, au moyen du guide de remplissage 5, comme on le voit sur la figure 1b.
En quittant la station de chargement, la tête de moule est graduellement abaissée par une plaque 30 formant came (figure 6) boulonnée sur la came 17. Cet abaissement graduel se poursuit jusqu'à ce que la tête atteigne un point en regard d'une par- tie déportée 31 de la came 17. jusqu'à ce moment, le plon- geur ou cheville de filetage 32 (figure 10) n'a pas été abais- s é dans 1a verre fondu. La partie déportée 31 permet à la tête de moule 4, d'être rapidement abaissée pour venir en contact avec le moule, juste avant l'opération de pressage, de telle sorte que le verre n'est pas prématurément refroidi.
DISPOSITIF DE SERRAGE DU MOULE.
A la station de pressage, ( figures 3, 5, 6, 7 et 8), se trouve un dispositif de serrage de moule, monté sur les montants 21. Ce dispositif de serrage de moule comprend un cylindre 34 placé horizontalement, une tige de piston 35, une pince par leviers à double articulation 36 et un ressort 37 (figure 7), les surfaces de serrage 36a du système de leviers à double articulation, sont normalement maintenues en position inopérante, par un ressort 37, agissant par l'intermédiaire des bielles 36b du système de leviers à double articulation.
Ces bielles 36b sont montées à pivot par leurs extrémités extérieures aux ma- choires 36 et à leurs extrémités intérieures, à un élargisse- ment 360, formé sur la tige de piston 35, d'où il résulte que l'expansion du ressort amène les extrémités 36d des leviers à double articulation à, être tirées vers l'intérieure
Pendant l'opération de pressage, le mécanisme de serrage maintient les sections de moule 2 et 3 solidement l'une contre l'autre ( figures 7 et 8). La pince est rendue opérante par
<Desc/Clms Page number 10>
le mouvement d'un piston 43 dans le cylindre 34 et, elle est amenée dans cette position par de l'air comprimé arrivant dans le cylinare par le tuyau 37.
Près de l'extrémité du mou- vement en avant, la tête transversale 39 d'un système de le- vier à double articulation vient en contact avec un arrêt 40, sur un coulisseau 41, supportant le système de leviers à dou- ble articulation, le dit coulisseau étant supporté par les montants 21 et tout mouvement ultérieur en avant du dispositif de leviers à double articulation est empêche. Le mouvement continue de la tige 35, de l'élargissement 36e et des extré- mités 38d, refoule ces dernières vers l'extérieur. Ceci oblige les leviers à double articulation à se mouvoir autour de leurs pivots 36e. La tige de piston 35 est retirée par le piston 43, actionné par de l'air comprimé admis par le tuyau 42.
Ce mou- vement du piston 43 et de la tige 45 dégage la pression sur les surfaces de serrage 36a et le mouvement ultérieur du pis- ton retire les leviers articulés de serrage hors de leur con- tact avec un moule.
TETE DE PRESSE.
La tête de presse qui fonctionne à la station de pressage, pendant le temps qu'un moule est pincé, est représentée sur la machine, d'une façon générale sur la figure 3 et en détail sur les figures 11 et 12. Elle consiste en un cylindre 44, un piston 45, une tige de piston 46, une tête de presse 47, et une pince de tête de moule auxiliaire 48, actionnée par un ressort, des bâtis de guidage 49, un cylindre de soupape 50, un cylindre de réglage 51 et un cylindre à flotteur 52.
Le réglage convena- ble du fluide d'action pour la tête de presse comme pour tous . les autres éléments-de la machine, sera décrit ci-après en détail* Le fonctionnement de la tête de presse s'effectue com-
<Desc/Clms Page number 11>
me suit:
On se référera aux figures de 9 à 12 inclusivement et à. la figure 25 ;
le fluide agissant admis dans le cylindre 44 par la tuyau 53, refoule le piston 45 vers le bas amenant la tête de presse 47 placée sur 1-* extrémité inférieure de la tige de piston 46, à venir en contact avec un écrou à manchon 54,mon- té sur l'extrémité supérieure de la tige filetée 32.Le mou- vement de la tête de presse se poursuivant vers le bas amène la cheville ou tige filetée 32 à pénétrer dans la masse de werrs fondu, pendant que la tête de moule 4 est maintenue solidement dans sa position sur le moule, par la pince de tête de moule 48, pressée vers le bas par les ressorts 55. Une vis sans fin 56 ( figure 10 ) pratiquée sur la cheville filetée 32, engrène avec des roues hélicoïdales 57.
La vis sans fin
56 fait tourner les roues hélicofdales 57, pendant le mouve- ment vers le bas de la cheville filetée 32, sous l'influence de la tête de presse, Comme on le voit sur la figure 9, ces roues hélicoïdales 57 sont montées sur des arbres 58, en- tourés à une de leurs extrémités par des ressorts 59, sappuyant contre des disques de friction 60 et des écrous 61 sur les extrémités des arbres 58. A l'extrémité opposée de chaque ar- bre 58 se trouve une tête élargie 62, maintenue en contact de frottement contre l'enveloppe de la vis sans fin par un res- sort 59. Chacune des roues hélicoïdales 57 et chacun des dis- ques de friction 60, sont clavetés sur les arbres respectifs
58.
En se référant à la figure 12, on voit qu'un bloc coulis- sant 63 est monté sur la tige de piston 46, et amaintenu en position par les écrous de blocage 64. Plus bas sur la tige
46, est enfilée la tête de presse 47, Immédiatement au-dessus /de la tête de presse 47, se trouve un anneau 65 et un écrou
<Desc/Clms Page number 12>
écrou de blocage 66 et il y a lieu de comprendre que la pince 48 de tête de moule est mobile par rapport au bloc coulissant 63, en surmontant la force du ressort 55.
si on désire main - tenir le mécanisme de la presse dans sa position élevée, après que de l'air a été admis dans le tuyau 67, et après que la piston 45 a été élevé, on peut déplacer vers l'intérieur la poignée 68 qui pivote librement autour du pivot 69 en obli- geant le coulisseau 70 à se déplacer vars l'intérieur sous l'an- neau 65 an vue de le maintenir avec les autres parties de la tête de presse dans leur position élevée. Ceci facilite les réparations ou la visite du mécanisme.
MECANISME DE TARAUDAGE.
-----------------
Sur les figures 3, 13, 14 et 15, on a représenté le mé- canisme de taraudage, Ce mécanisme comprend un cylindre prin- cipal 71, un piston 72, une tige de piston 73, une crémaillère 74, des pignons 75, un train de roues dentées 76, 77,78 et 79, des rouas d'angle 80 et 81, une tige de taraudage 82 et un t oc 83. La tige de taraudage 82 est actionnée au moyen de la tige de piston 84, par le piston 85 et le cylindre 86. Le pi- gnon et le train d'engrenages sont construits comme suit:
Le pignon 75 est monté rotativement sur l'arbre 87 et il est claveté sur la roue dentée 76, cette dernière engrènant avec: la roua dentée 77, Cette roue dentée 77 est clavetée sur l'arbre 88 à l'extrémité opposée duquel la roue dentée 78 est clavetée.
La roue dentée 78 engrène avec la roue dentée 79 qui est clavetée sur l'arbre 87, et la roue d'angle 80 est clavetée sur la roue dentée 79. Cette construction donne une marche par échelons pour le mouvement mécanique communiqué de la:, crémaillère 74 à la tige de taraudage 82. La tige de tarau-
<Desc/Clms Page number 13>
dage 82 possède à son extrémité supérieure, une portion-? filetée, le pas des filets de vis 89 étant le même que le pas des filets de vis sur la cheville de taraudage 32. Autour de la portion filetée 89, se trouve une console 90, formant palier, montée de façon coulissante dans des guides 91, sur le bâti de liaison 92, attaché aux supports 18.
La roue d'angle 81 est montée de façon coulissante et son palier se trouve dans un moyeu sur l'extrémité extérieure de la console inférieure 18, le palier étant du type à rouleaux. Le toc 83 (figure 28) comprend un corps rectangulaire ayant une ouverture cylindri- que dans sa portion inférieure. Des doigts 93 poussés vers l'intérieur par des ressorts 94 se projettent dans cette ou- verture, 'ces doigts tendent à s'engager dans des cannelures 95 formées à l'extrémité supérieure de la cheville de taraudage 32. La tige de taraudage 82 est reliée au sommet du toc.
Le fonctionnement du mécanisme complet de taraudage est le suivant:
De l'air comprimé est tout d'abord admis au moyen d'une lumière 9,6 dans le cylindre 86, en refoulant le piston 85 vers le bas. Ceci amène le toc 83 qui se trouve sur la tige 82, à descendre au-dessus et en contact avec les cannelures 95 de la cheville de taraudage à la station de taraudage. Après cela, de l'air est admis dans le tuyau 97 en refoulant le pis- ton 72 et la crémaillère 74 vers le bas. Ceci communique un mouvement de dévissage à la tige 82 en exilant sa portion supérieure 89 dans la console 90..Pendant que s'effectue le mouvement de dévissage, les roues hélicoïdales 57 (figure 10) sont empêchées de tourner au moyen du ressort 59, des disques de friction 60 et des têtes 62 des arbres 58 ci-dessus décrits.
Attendu que le pas de la vis sans fin 56 est le même que celui des filets de vis dans l'isolateur, la cheville de taraudage
<Desc/Clms Page number 14>
sera retirée de l'isolateur pressé à la même vitesse de mou- vement que celle de rotation de la cheville, en dégageant par suite le verre de toute obligation au point de vue du soulè- vement de l'une quelconque des parties deformation, Après ce mouvement de dévissage, de l'air est admis dans le tuyau 98, en refoulant le piston 85 de façon à déplacer le toc 83 vers le haut. De l'air est alors admis à la lumière 99 et le pis- ton 72 ainsi que la crémaillère 74 sont déplacés vers le haut.
Ce dernier mouvement de la crémaillère fait tourner l'arbre 82 dans le sens cpposé à. celui de son mouvement de dévissage, en le plaçant en position pour l'opération suivante.
FONCTIONNEMENT DE LA TETE DE MOULE ou de FORMATION .
-------------------- Immédiatement après avoir quitté la station de taraudage, la tête de moule commence à s'élever (figure 8) étant action- née par la surface en came 100 de la plaque de came 101, cette plaque de came étant boulonnée sur la came 17. Une crémaillère 103 contrôlant le soulèvement et l'abaissement de la tête de formation 4, est refoulée vers l'extérieur, par le galet 102, venant en contact avec la surface en came 100. Cette crémail- lère engrena avec un segment denté 104, monté à pivot en laµ sur la tête de moule. Le levier 106, qui est un prolongement du segment denté 104, est relié par la bielle 107 à une en- veloppe 108 entourant les roues hélicoïdales 57.
Au fur et à mesure que la galet 102 démarre vers l'extérieur, la crémail- lère 103 engrenant avec le segment denté 104, oblige le levier 106 à mouvoir la bielle 107 et élève par suite verticalement l'enveloppe 108 de la vis sans fin. Ce mouvement se poursuit jusqu'à, ce que l'échelon 109 sur l'enveloppe de vis sans fin, arrive en contact avec 1.'arrêt 110 sur le bâti 4 de tête de
<Desc/Clms Page number 15>
formation ou de moule, Pendant ce mouvement, un galet III fixé sur une extension du bâti de tête de moule, grimpe sur le sommet d'une came 112, sur la crémaillère 103, empêchant le mouvement du bâti de tête de moule.
A ce moment l'échelon 109 vient en contact avec l'arrêt 110 et la came 112 a été déplacée jusqu'à, une position telle que le galet III peut rouler vers le bas de la face en came 113, en permettant ainsi à la tête de moule et à l'enveloppe 108 avec l'ensemble de la cheville de taraudage, de basculer vers le haut, comme un tout suivant un arc autour du pivot 105.
Il est clair que le mouvement d'abaissement de la tête de moule, tel par exemple que celui qui se produit pendant son passage de la station de chargement à la station de pres- sage, sous le contrôle de la came 30, est l'inverse de celui qui vient d'être décrit, Pendant ce mouvement d'abaissement, il y a un basculement en bloc de la tête de moule 4 et de l'enveloppe 108, avec l'ensemble cae la cheville de taraudage, autour de l'axe 105, jusqu'à, ce que la galet III atteigne le sommet de la came 112; alors, tout mouvement de basculement ..ultérieur de la tête de moule 4 est empêché grâce au fait que la dite tête est en contact avec le bras support 16 et l'en- veloppe de vis sans fin est abaissée verticalement en contact avec la moule.
La raison pour laquelle se produit le mouvement vertical de la tête 4 avant son mouvement de basculement aut our du pivot 105, est le retrait des parties du moule, y compris la chevilla de taraudage, formant l'intérieur de l'isolateur, verticalement pour dégager l'article pressé avant le bascule- ment de ces parties en arrière, jusqu'à la position supérieure de préparation pour le retrait de l'article.
Après que le mouvement vers le haut qui vient d'être dé-
<Desc/Clms Page number 16>
crit a. été acheva l'enveloppe de moule est avorta au moyen d'un galet 22, du coulisseau 23, de la tête de coulisseau 25 et des bielles 26, mettant les parties dans la position repré- sentée sur la figure lg prête pour l'opération de retrait.
MECANISME D'ENLEVEMENT DE L'ARTICEE FABRIQUE.
En se référant aux figures 16, 17 et 18, le mécanisme de retrait comprend un bâti 114, un'cylindre 115, une crémaillère 116, une, roue dentée intermédiaire 117, une roue dentée 118,clavetée sur un bourreau 119,une roue dentée 120 'également clavetée sur le fourreau 119 et une crémaillère 121 engrenant avec une roue dentée 120. La roue dentée 120 possède une enveloppe 122 qui est montée de façon rotative autour du fourreau 119.
A travers le fourreau 119 et l'enveloppe de roue dentée, passe un arbre 123, dont une extrémité est maintenue écartée du cou- vercle de roue dentée 124, par un ressort 125, l'autre extré- mité de cet arbre étant fixée à un bâti latéral 126. sur l'ar- bre 123 est fixé un disque 127 qui, sous l'action d'un ressort 125 est maintenu pressé contre un disque de friction 128. sur un bossage 129, à l'extérieur de l'enveloppe de roue dentée 122 est montée à pivot une tige de piston 130, qui acticonne le pis- ton 131 dans un dash-pot 131', ce dash-pot étant ouvert au fond et étant monté à pivot, par son extrémité inférieure, sur des tourillons, comme le montre la figure 16.
Lorsque de l'air est admis dans le cylindre 115 par le tuyau 132, le piston 133 (dans le cylindre 115) est refoulé vers l'extérieur, ( vers la droite en considérant la figure 25) en déplaçant la crémaillère 116. Le mouvement de la crémaillère 116 est commu- niqué à la crémaillère 121 par des roues dentées 117, 118, le foureau 119 et la roue dentée 120. La crémaillère 121 se dé- place' vers la droite, comme le montre la figure 17, jusqu'à, ce
<Desc/Clms Page number 17>
qu'un arrêt 134 monté sur elle, vient en contact avec un ar- rêt 136, sur l'enveloppe de roue dentée 122.
Comme la roue den- tée 120 continue à tourner, étant donné la continuation du mou- vement de la crémaillère 116, l'enveloppe de roue dentée 122 avec ses parties associées ( y compris le bossage 129 sur le- quel est relié le piston du dash-pot) tourne autour de l'arbre 123 comme pivot dans la direction indiquée par la flèche a sur la figure 17.
Pendant le mouvement en avant de la crémaillère 121, les doigts 136 ont pénétré dans le moule at sont venus en contact avec l'isolateur. Pendant la rotation des parties, les doigts 136 avec l'article terminé, sont déplacés suivant un arc de 1800 environ, en vue de distribuer l'article, dans la position renversée, sur un transporteur C (figure 1g). La dimension de la machine complète et sa vitesse normale de fonctionnement, sont telles qu'au moment où l'article est enlevé, il a été suffisaient refroidi pour se supporter de soi-même.
Les doigts sont ramenés à leur position normale par les opérations suivantes:
De l'air est admis par la tuyauterie 137 et oblige le piston 133 à se déplacer dans la direction opposée (vers la gauche en considérant la figure 25) Ceci oblige la crémaillère 116 à communiquer un mouvement à la crémaillère 121 au moyen des connexions décrites, en obligeant la crémaillère 121 à se déplacer vers la droite ( figure 18).
Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que l'arrêt 138 sur la crémaillère 121, vienne en contact avec la butée 13, sur l'enveloppe de roue(entée 122, Le mouvement de la crémaillère 116 qui se poursuit, oblige la roue dentée 120 à. faire tourner en bloc, la crémaillère 121 et ses parties associées, dans la direction de la flèche B, autour de l'arbre 123 comme contre en plaçant par suite les
<Desc/Clms Page number 18>
doigta, de retrait dans la position convenable, pour l'opéra- tion suivante, comme on le voit sur les figures 4 et 17.
MECANISME DE ROTATION DE LA TABLE.
En se référant à la figure 4, qui est une coupe faite au-dessous du chemin à billes 12 (figure 3),on voit le méca- nisme d'indication et de rotation de la table. Certaines des parties de ce mécanisme sont représentées plus en détail sur les figures de 19 à 23, considérées toutes deux inclusivement .
Le mécanisme pour la rotation de la table comprend un cylindre 140, une crémaillère 141, un segment denté 142, un bras 143, un levier 144, et un tenon d'indication ou de division 145, La crémaillère 141 est guidée de façon coulissante dans le palier de crémaillère 146, le mouvement vers l'extérieur de la crémaillère 141 étant.limité par une vis d'arrêt réglable 147. La crémaillère 141 est:, déplacée vers l'extérieur, par rap- port au cylindre 140, en admettant de l'air comprimé dans le tuyau 148, ce qui oblige le piston 149 à se déplacer vers la gauche, en considérant les figures 4, 19 et 25. Ce déplacement de la crémaillère 141 communique un mouvement tournant au seg- ment aenté 142, en faisant basculer par suite le bras 143 en obligeant le levier 144 à tourner autour de la colonne centra- le.
Le mouvement du levier 144 est communiqué à la table de moule 13, par le tenon d'indication 145, se projetant dans un fourreau 150, sur le dess ous tenon d'indica- t ion ou de division de mouvement étant','pressé vers le haut dans le fourreau 150 par un ressort 151.
Pour amortir l'extrémité de la course du piston 149 dé- plaçant la table, on a prévu une valve 152, une came 153, une tige 154, un bloc d'arrêt 155, et un doigt 156 sur la crémaillè- re 141. Lorsque la crémaillère 141 (figures 19 ,et 20) se dé-
<Desc/Clms Page number 19>
place avec mouvement perdu, le long du bloc d'arrêt 155, jusqu'à ce qu'il heurte l'arrêt 155a; à ce moment , le mouvement du doigt est transmis par la tige 154 à la cane 153. Lorsque la came 153 atteint un point prédéterminé, elle permet au galet 157 et à la valve 152, de tomber, en fermant ainsi la lumière d'échappement du cylindre 140, et en permettant par suite à la pression de s'élever dans le cylindre,en vue de donner l'ef- fet amortisseur désiré.
Un volant 158 est prévu dans le palier 159, en vue de changer la position de la coupure de l'échappement, par rap- port à la course du piston 149. La tige 154 est vissée dans le bloc d'arrêt 155 et dans la came 153, respectivement avec des filets pas à droite et pas à gauche. A l'extrémité opposée de l'arbre 154 se trouve une rainure 160, dans laquelle se pro- jette la clavette 161, comme guide pour l'arbre. Dans ces con- ditions, en faisant tourner le volant dans le palier 159, on peut faire tourner l'arbre 154 en déplaçant le bloc d'arrêt 155, et la came 153 soit pour les rapprocher, soit pour les écarter à volonté. suivant le degré de l'effet amortisseur que l'on désire.
BLOCAGE DE LA CAGE.
Lorsque la table des moules a été tournée de façon à arriver à une nouvelle position, par le levier 144, les soupa- pes sont actionnées comme il sera décrit ci-après, en vue de permettre au tenon de blocage 162, de pénétrer dans un four- reau 163, sous la table à moule 13. ]Un même temps, un levier 164, qui est monté à pivot sur le tenon 165, est déplacé de telle façon que l'extrémité 166 du levier 164 vienne en contact avec une saillie 167, sur le tenon 145 de repérage ou d'indica-
<Desc/Clms Page number 20>
tion, en retirant par suite ce tenon du fourreau 150.
De l'air est alors admis à l'extrémité opposée du.cylindre 'de dé- placement de la table 140, par le tuyau 168, et la soupape 152; cet air a pour effet de déplacer en arrière la crémaillère 141, le segment denté 142, et le bras 144 jusqu'à la position d'inaction pour un mouvement suivant de la came. Après que la saillie 167 du tenon 145 a glissé sous le dessous de l'extré- mité 166 du levier 164, le tenon 145 est soulevé par le ressort 151 et glisse contre le dessous de la table de moule 13, jus- qu'à. ce qu'il atteigne le fourreau suivant 150.
MECANISME DE CISAILLEMENT. sur la figure 24, on a représenté un type habituel de mécanisme de réglage à temps, pour une machine à couper la ver- re et à. mouler, l'opération du coupage ou cisaillement étant clairement représentée sur cette figure, 'Un tuyau 170 relié à l'extrémité arrière du cylindre 171 actionnant les ciseaux, est susceptible d'admettre de l'air pour obliger les ciseaux s à déc ouper une charge de verre G.
Un tuyau 172 admet l'air qui ramène le piston dans le cylindre 171, déplacement qui met les lames des ciseaux dans leur position inactive, Un tuyau 169 est relié à la machine de moulage et il résulte que cette dernière est réglée au point de vue du temps, par rapport aux ciseaux, en vue d'assurerune synchronisation convenable, entre
EMI20.1
7ialimenteur F les ciseaux 0 et la machine de conformatioI\4li.es ciseaux sont,de préférence, du type bien connu, susceptible de réaliser une opération de coupage suivant la ligne centrale au jet de verre. Ce qui suit est une description plus complète des mécanismes de réglage à temps, de contrôle et de tuyauterie de la machine , chaque station principale étant étudiée sépa- rément.
<Desc/Clms Page number 21>
CHARGEMENT ET REPERAGE.
A une station 1b,du verre est chargé dans le moule par l'entonnoir ou -'anneau de guidage 5e Dès l'achèvement de l'o- pération de chargement, de l'air est admis par le mécanisme de réglage à temps, dans le tuyau 169, qui déplace les valves 173 et 174 dans le corps de valve 175 (figures 4 et 25).Le déplacement de la valve 174 interrompt l'écoulement de l'air venant de la ligne de pression P et de sa ligne 185. Le piston 176 dans le corps de valve 177, peut alors s'abaisser, en permettant au tenon de blocage 162 d'être retiré du fourreau 163 dans la table 13, par l'action des ressorts 178.
Le retrait du tenon de blocage 162 donne lieu à un abaissement de la val- ve de repérage 179, au moyen du levier 164, en permettant à de l'air venant de la ligne de pression P de s'écouler travers la ligne 180 et la valve 179, jusqu'à la ligne 181. L'air fourni à la ligne 181 oblige le piston dans le cylindre 140 de déplacement de la table, à se mouvoir en avant ou sur la gauche en considérant la figure 15, en entrainant avec lui la table 13, sous l'action de la crémaillère 141, du segment den- té 142, du bras de repérage 144, du tenon de repérage 145 et du fourreau 150, en déplaçant par suite la table, avec le moule fraîchement chargé, jusqu'â la station de pressage 1c, A ce moment, le doigt 183 sur le bras de repérage 144 vient en contact avec l'extrémité de la valve d'air primaire 174,
en comprimant le ressort 184 et en déplaçant les valves d'air pri- maire 173 et 174, jusqu'à leur première position. Le déplacement de la vale 174 oblige l'air à s'écouler de la ligne de pression P et du branchement 185, par la valve 174, jusqu'à la ligne 186, et par la valve de blocage de sécurité 187, jusqu'à la ligne 188, pour refouler le piston 176 et le tenon de blocage
<Desc/Clms Page number 22>
162 dans le fourreau 163, en bloquant par suite la table 13 à cette station* Le mouvement vers le haut du tenon de bloca- ge 162 produit un mouvement vers le haut de la valve de repé- rage 179,.au moyen du levier 164 de valve de repérage. simul- tanément avec le mouvement vers le haut de la valve 179, le tenon de repérage 165:
est retiré du fourreau 150, par le le- vier 164. Ceci laisse la bras de repérage 144 libre de revenir à la position d'inaction, et la valve 179 se trouve en posl- tion convenable, pour permettre à l'air de s'écouler de la ligne 180, par la valve 179, la ligne 189 et la'valve 152, jusqu'au cylindre 140, en obligeant le piston dans ce cylindre de revenir en arrière, en entrainant,avec lui, le bras de repérage 144, Le bras de repérage 144 ayant été ramené à sa position d'inaction, le tenon de repérage 145.est obligé de pénétrer dans un fourreau 150 de la table 13, par l'action du ressort 151, formant une préparation au mouvement suivant de l'appareil.
PRESSAGE.
Pendant le mouvement du moule chargé, de la station de chargement à celle de pressage, l'anneau 217 de l'enveloppe 108 de vis sans fin, est abaissé pour venir en contact avec le moule chargé, par l'action de la came 30, du galet 102, de la crémaillère 103 et de ses parties associées.Lorsque le moule chargé atteint la station de pression, la pince de tête de moule 48, la tête de presse 47 et les parties associées descendent pour venir en contact avec l'enveloppe 108 et l'é- crou à manchon 54, sous l'action de la tige de piston 46 et du piston 45, dans le cylindre de tête de presse 44, en pro- duisant le pressage de l'article en verre dans le moule.
L'action
<Desc/Clms Page number 23>
descendante du piston 45 dans le cylindre 44, est effectuée de la manière suivante : la course en avant du bras de repérage 144 et du doigt 183 déplaçant la valve d'air primaire 174, en surmontant l'ac- tion du ressort 184, oblige l'air à s'écouler de la ligne 185:
par la soupape à air primaire 174 et la ligne 190, pour arri- ver à l'enveloppe de soupape flottante 52, en déplaçant, dans cette enveloppe la soupape flottante de tête de presse 181, et en obligeant l'air à s'écouler d'une ligne de presson P', du branchement 192, de la soupape flottante 191 et de la li- gne 53 jusqu'à, l'extrémité supérieure du cylindre de tête de presse 44, Immédiatement après le retour du bras de repérage 144,-et du doigt 183, à. leurs positions inactives, le ressort 184 (Oblige la soupape à air primaire 174 à se déplacer jusqu'à sa position d'inaction dans le ocrps de soupape 175, en cou- pant par suite la pression de la ligne 185 à la ligne 190.
De l' air venant de la ligne 53, par son branchement 183, pénètre dans l'extrémité arrière du cylindre 51 de la soupape de ré- glage à temps, en obligeant la soupape de réglage 194, placée dana ce cylindre, à se déplacer en avant vers la droite, en considérant la figure 25. La rapidité aves laquelle la soupape de réglage 194 se déplace dans l'une et l'autre direction dans le cylindre 51 est réglée par les soupapes de retenue 195, réglables... Lorsque la soupape 194 a atteint l'extrémité anté- rieure dy cylindre 51, de l'air peut s'écouler de la ligne de pression P' et du branchement 196, par la portion découpée de la tige de piston 197, jusqu'à, la ligne 98 et à l'enveloppe de soupape flottante 52.
Ceci déplace la soupape flottante 191 et permet à l'air de s'écouler de la ligne de pression P' et du branchement 192, par la soupape flottante 191, jusqu'à la
<Desc/Clms Page number 24>
ligne 67 aboutissant à l'extrémité inférieure du cylindre 44 de tête de presse, en obligeant la tâte de presse 47 et ses parties associées, à s'élever en abandonnant le contact avec la tête de moule 4 ; de la description précédente il sera clair que l'opération de pressage se continue pendant un laps de temps dépendant de la rapidité du déplacement de la valve de réglage 194. Ceci est contrôlé, de façon réglable, par la dis- position des soupapes d'arrêt 195, en permettant par suite à la durée exacte de la période de pressage, d'être variée à la volonté de l'opérateur.
De l'air venant de la ligne 67 par son branchement 199,pénètre- dans l'extrémité antérieure du cylindre 51, en obligeant la soupape de réglage 194, de re- venir à sa position inopérante à une vitesse réglée par la soupape de retenue 195, dans la ligne 199, en interceptant, par suite, l'air allant de la ligne 196 à la ligne 198.
SERRAGE DE MOULE.
Lorsque la tête de presse 47 avec ses parties associées descend pour effectuer une opération de pressage, elle entrai- ne avec allé un doigt 200 monté sur le bloc coulissant 63, avec sa vis de réglage 201* Pendant que la tête de presse se trouve dans la position élevée, la vis 201 se trouve en contact avec la tige 202 d'une soupape de serrage de moule 203, placée dans le cylindre 50.Lorsque la vis descend, elle permet à la soupape 203 de serrage de moule, d'être déplacée par l'action du ressort 204, en permettant à l'air venant de la ligne de pression P', et du branchement 205 de s'écouler par la soupape de serrage de moule 203, et la ligne 38, jusqu'à, l'extrémité arrière du cylindre de serrage de moule 34, Ceci oblige le
<Desc/Clms Page number 25>
piston 43 et les parties associées.
du dispositif de serrage de moule, d'être mis en contact avec l'enveloppe' de moula,en serrât par suite ce dernier, pendant le pressage de l'article en verre. A la fin de l'opération de pressage, la tête de presse 47 monte, en amenant Le doigt 200 avec sa vis de réglage 201, en contact avec la tige de soupape 202, en déplaçant la soupape de serrage de moule 203 dans le corps 50 et en permettant par suite à l'air de s'écouler dune ligne 205 à travers la soupape 203 de serrage de moule, et la ligne 42, jusqu'à l'extrémité an- t érieure du cylindre de serrage de moule 34, en obligeant le piston de serrage de moule 43 avec ses parties associées, à être retiré en position inactive, de la manière décrite en dé- tail ci-dessus.
Attendu que la durée de l'opération de pressage est con- trôlée par la soupape de réglage 194, pendant un intervalle de temps déterminé par la position des valves de retenue 195 dans les lignes 193 et 199,lui servent alternativement de lignes d'admission et d'échappement, le fonctionnement de la soupape de serrage de moule 203 est Indirectement réglé de la même manière, Ceci est exact pour la raison que la soupape de serrage de moule est actionnée en accord avec,le mouvement du piston de tête de presse 45, directement contrôlé par la soupape de réglage.
Grâce à cette construction, on assure un fonctionnement de machine dans lequel le mécanisme de serrage devient efficace au début du mouvement d'abaissement du mé- canisme de tête de presse et reste efficace, jusqu'à, ce que ce mécanisme atteigne pratiquement la limite supérieure de son déplacement. L'opération du serrage de moule, est de cette ma nière) réglé de façon variable, suivant l'opération de la tête de presse et à tout moment, elle surmonte l'opération de la tête de presse, en vue d'empêcher le passage du verre entre les sectrions du moule, pendant qu'il est soumis à la pression
<Desc/Clms Page number 26>
dans la cavité du moule.
Les valves de retenue 195 sont de préférence du type per- mettant l'écoulement libre du fluide sous pression dans une ' direction, tout en arrêtant l'écoulement du fluide dans la direction opposée. Ceci est désirable, étant donné qu il y a avantage à avoir la pleine pression utilisable sur une extré- mité du piston, en vue d'en effectuer le déplacement, la ré- sistance au mouvement étant contrôlée par la position de la soupape de retenue.
Les soupapes de retenues semblables 195, sont représentées sur les lignes 38 et 42, conduisant aux ex- trémités opposées du cylindre de serrage de moule 34, et dans les lignes 53 et 67, conduisant aux extrémités opposées d u cylindre 44 de tête de presse et dans les lignes 148 et 168, conduisant aux extrémités opposées du cylindre 140 du dépla- cement de la table, Il sera clair que les lignes qui viennent d'être décrites servent alternativement comme lignes d'admis- sion et lignes d'échappement, la construction et l'arrangemat. des soupapes respectives étant tels qu'un jeu de lignes est ouvert à l'échappement alors qu'un fluide sous pression est amené à l'autre jeu de lignes.
La facilité de l'échappement de chacune de ces lignes est contrôlée suivant la position des soupapes de retenue respectives 195't La soupape 195.,dans la ligne 168 est ajoutée à la soupape d'arrêt d'amortissement 152, qui fournit un intercepteur positif, fonctionnant à un moment prédéterminé, pour arrêter d'une façon définitive le déplacement en avant des parties déplaçant la table .
OPERATION DE TARAUDAGE.
Pendant le temps ,4'une charge de verre, dans un moule à la station de pressage 1c, est soumis aux opérations qui vien-
<Desc/Clms Page number 27>
nent d'être décrites, une charge de verre préalablement pres- sée dans un moule, à la station de taraudage 1c, est soumise à d'autres opérations. Il est clair qu'à la station de pressa- ge, une tete de moule avec ses parties coopérantes, y compris une cheville de taraudage 32, a été poussée dans la charge de verre pour lui communiquer la forme désirée. Ces parties res- tent en engagement de coopération avec le verre pendant le dé- placement de ce moule, depuis la station de presseage jusqu'à la station de taraudage.
Au moment'ou le moule avec l'article formé qu'il contient, a atteint la station de taraudage, le verre est suffisamment refroidi pour qu'il soit possible d'en effectuer l'enlèvement hors des éléments de formation. En vue de réaliser une machine à grand, rendement, cette opération d'enlèvement se produit de préférence, simultanément avec des opérations se produisant sur des moules semblables à d'autres stations.
Le déplacement de la soupape à air primaire 174, qui a eu pour effet d'amener de l'air sous pression dans la ligne 190, conduisant à la soupape flottante de tête de presse 191, a éga- lement pour effet de délivrer de l'air de la ligne 190 à un branchement 209, conduisant, comme on le voit sur la figure 25, à l'extrémité de gauche de l'enveloppe 208 d'une soupape flot- tante de taraudage 207. La soupape flottante de taraudage a, de façon convenable, une construction semblable, d'une façon générale, à la soupape flottante de tête de presse, certaines modofications ayant toutefois été faites, étant donné la fonc- tion particulière à laquelle cette soupape doit servir.
De l'air venant du branchement 209, déplace vers la droite, comme on le voit sur la figure 25, la soupape flottante de taraudage, en permettant en partie à de l'air sous pression, de passer de la ligne de pression P, par l'embranchement 210, à la soupape
<Desc/Clms Page number 28>
flottante de taraudage. A ce moment, la ligne 211 est en com- munication avec la ligne 210, en permettant . l'air de passer dans l'extrémité supérieure du cylindre 86 élevant et abaissant le toc, L'air agit alors sur le piston 85, placé dans le cylindre et le déplace ainsi que la tige 84, l'écrou 90, la tige de toc 82 et le toc 83, qui descendent pour venir en con- tact avec la tige de la cheville de taraudage 32 qui se trouve dans le verre à cette station.
A l'écrou 90, comme il est indiqué schématiquement sur la figure 25 et comme il est re- présenté en détail sur la figure 14, est attaché un tenon 212.
Lorsque la tige de piston 84 arrive vers l'extrémité de sa course descendante, le tenon de déclanchement 212 s'engage dans un écrou 213,, relié à une valve de taraudage 214, dans le corps de valve 215, Ceci déplace la valve de taraudage de façon à l'amener dans sa position inférieure, comme on le voit sur la figure 14, en permettant à l'air de s'écouler, du bran- chement 216, par la soupape de taraudage, jusqu'à la ligne 97, conduisant au sommet du cylindre de taraudage 71. Le piston 72, la tige de piston 73 et la crémaillère de taraudage 74, sont alors amenés à descendre, Le mouvement de descente de la crémaillère de taraudage communique un mouvement de rotation à la tige 82 du toc, au moyen du train d'engrenages 75,76,77, 78, 79, 80 et 81. en dévissant par suite, la partie formant le filetage 32 du verre.
Il y a lieu de comprendre que lorsque la cheville 32 de taraudage tourne, la vis sans fin 56 faisant corps avec la tige de la cheville, tourne de même, l'action de la vis sans fin et des rampes hélicoïdales 57, qui ont été décrites ci- dessus, consiste à élever les parties de conformation, d'une quantité équivalente au pas de la vis sans fin 56, pour chaque révolution de la vis, étant bien entendu que pendant que la
<Desc/Clms Page number 29>
tige 32 tourne, le manchon 33 et les parties de conformation sont empêchées de tourner au moyen de la roue hélicoïdale 57 et des fentes 218. En même temps, les parties de formation sont soulevées par l'action du collier 219 contre le palier à billes 220, et l'écrou à manchon 54, en donnant une action de glissement au manchon 33, dans l'enveloppe 108, et dans l'anneau 217,de scellement de moule.
De l'air venant de la ligne 97, par son branchement 221, pénètre dans l'extrémité arrière d'un cylindre de réglage 222, en obligeant la valve de réglage 223 qui s'y trouve, à se dé- placer vers la droite, en regardant la figure 25. La rapidité avec laquelle le piston 233 se déplace en avant, est réglée par une soupape de retenue réglable 224, Lorsque le piston est arrivé à l'extrémité de sa course en avant, de l'air est admis de la ligne de pression P, et de la ligne 225, par la portion découpée de la tige 226 de soupape, dans la ligne 227.
La pression d'air dans la ligne 227 agit-Sur la soupape flot- tante de taraudage 207, pour déplacer la soupape dans l'envelop- Pe 208, en permettant, par suite, à l'air, de s'écouler de la ligne 210, par la soupape 207, jusqu'à une ligne 228, aboutis- sant à l'extrémité inférieure du cylindre 86 élevant et abais- sant le toc en obligeant le piston 85 et' ses parties associées, à s'élever en position inopérante. Le mouvement vers le haut de l'écrou 90 et du tenon de déchlanchement 212 déplace de nou- veau la soupape de taraudage 214 dans l'enveloppe 215 en per- mettant à l'air de s'écouler de la ligne 216 à travers la sou- pape 214 et la ligne 99, jusqu'à, l'extérmité inférieure du cylindre de taraudage 71, en obligeant le piston 72 et ses parties associées, à s'élever dans la position d'inaction.
De l'air venant de la ligne 228, par son branchement 229, pénètre dans l'extrémité avant du cylindre de réglage à temps 222-, en
<Desc/Clms Page number 30>
obligeant la soupape 223 qui s'y trouva, à se déplacer vers la gauche, en regardant la figure 25.
La valve de réglage 223 fonctionne d'une manière généra lement semblable à celle de la soupape'de réglage à temps 194, et contrôle 4e moulent du retour du piston de soulèvement et d'abaissement du toc, cette soupape est efficace pour assurer le maintien du toc dans sa position basse, jusqu'à ce que l'opération de taraudage ait été achevée,
ENLEVEMENT DE L'ARTICLE TERMINE.
-----------------------
Pendant les opérations de pressage et de taraudage qui s'effectuent aux stations respectives prévues dans ce but, un article achevé est retiré d'un moule à la station de retrait.
Il y a lieu de comprendre que la carne 17 est conformée de façon que pendant le déplacement d'un moule de la position de tarau- dage à la position de retrait, l'ensemble de la tête de moule 4 est soulevé au moyen du galet 102, ainsi que les parties as- sociées, de la manière décrite en détail.
Pendant le même déplacement, les sections de moule 2 et 3 sont ouvertes au moyen de la came 14 et du galet 22, d'où il résulte qu'à la station de retrait, les sections de moule sont maintenues en position ouverte pour permettre le libre retrait de l'article formé, hors du moule,
Le retrait est effectué,par le pressage de l'air venant de la ligne 168, qui réalise le mouvement de retour des par- ties faisant mouvoir la table, et du branchement 230, jusqu'à une soupape de retrait 231, qui est actionnée par le doigt 183 du bras de repérage 144, d'une manière telle que lorsque les parties reviennent à leur position normale, de l'air peut passer à travers la soupape de retrait.
L'air s'écoule par la ligne 132 jusqu'à l'extrémité de gauche du cylindre de retrait
<Desc/Clms Page number 31>
115, comme on le voit sur la figure 25, en obligeant le pis- ton 133 qui y est contenu, avec sa tige 116, d'actionner les doigts de retrait 136, pour soulever et renverser un article forme.
Au moment, ou aux environs du moment, où l'opération de retrait a été effectuée, le piston 85 de soulèvement et d'a- baissement du tou a achevé son déplacement de retour, en met- tant par suite un doigt 2129 en contact avec la tige 232 d'une soupape de remise en place 253 et en effectuant un mouvement vers le haut de cette soupape, en surmontant l'action de son ressort de maintient.. A ce moment, de l'air venant du mécanisme de réglage par le branchement 169, peut passer à travers l'en- veloppe 50, de soupape de serrage de moule, à travers la sou- pape 233 de remise en place, pour arriver à la ligne 169 abou- tissant, comme on le voit sur la figure 5, à l'extrémité de droite de la soupape à air primaire 173.
Ceci produit un mou- vement de la soupape à air primaire sur la gauche, et coupe l'arrivée d'air sur la ligne 188 et le piston 176, en permet- tant au tenon de blocage 162 de s'abaisser. Le mouvement d'a- baissement du tenon de blocage, actionne la soupape de repé- rage 179 de la manière décrite, en permettant par suite à l'air sous pression de passer de la ligne de pression P dans le bran- chement 180, et à travers la soupape de repérage 179, jusqu'à. la ligne 181, et au branchement 137 aboutissant à l'extrémité de droite du cylindre de ..,retrait 115. Ceci oblige la piston 133 et la tige 116 à revenir à leurs positions normales, pré- parant une opération suivante de retrait.
Il est clair que ce mouvement de retour du mécanisme de retrait, peut se pro- auire légèrement en avant du, ou simultanément avec le mouve- ment suivant de la table, la soupape de repérage 179 contrôlant l'arrivée d'air au cylindre de déplacement de la table.
<Desc/Clms Page number 32>
En plus de la soupape de retenue 224, dans la ligne 229 aboutissant à la soupape de réglage à temps 223 il existe une soupape semblable 224, dans la ligne 221. Il existe également des soupapes semblables 224', dams les lignes respectives 97 et 99 allant aux extrémités opposées du cylindre de taraudage 71, dans les lignes 132 et 137 allant aux extrémités opposées du cylindre de retrait 115 et dans les lignes 211 et 228, al- lant aux extrémités opposées du cylindre 86, da soulèvement et d'abaissement du toc. Ces soupapes sont semblables, comme cons- truction, aux soupapes 195 et 195' décrites ci-dessus et ser- vent au même but général.
Il sem clair que lorsqu'une extrémi- té du cylindre de taraudage, du cylindre de soulèvement et d'abaissement du toc et du cylindre de retrait, reçoit de l'air sous pression, l'extrémité opposée se trouve à l'échappement avec une vitesse déterminée par la position des soupapes de retenue.
TRANSPORTEUR DU DISPOSITIF DE RETRAIT.
Comme expédient pratique il est désirable d'avoir un mé- canisme transporteur pour recevoir les articles qui sont ex- traits de la machine de moulage, afin de réaliser un rendement suffisant pour permettre d'emmagasiner un nombre considérable de ces articles, avant de lear., transférer ailleurs.. Sur les figures 32 et 33, on a représenté une forme de mécanisme trans- porteur fonctionnant suivant la présente invention, Ce mécanisme comprend le transporteur C représenté schématiquement sur la figure 1g. Le transporteur peut fonctionner dans un bâti 235 de toute construction désirée, possédant des roues à chaîne 236 et 237 pour coopérer avec lui.
Pour faire tourner au moins une des roues à chaîne et par suite commander le transporteur, l'arbre 238 p ortant la roue à chaîne 237, peut comporter un
<Desc/Clms Page number 33>
rochet 239, dont les dents coopèrent avec un cliquet 240, monté à pivot sur un levier 241. Le levier 241 est relié à un pivot à une tige de piston 242 fixée au piston 243 du cylindre 244 actionnant le transporteur. La course du piston et par suite la rotation angulaire communiquée à la roue à chalne 237 pour chaque opération de cette roue, peut être réglée par un arrêt réglable 245. En vue de permettre le fonctionnement désirée des parties, le cylindre 244 peut comporter une monture à pivot 246.
Etant donné qu'il est désirable d'effectuer les mouvements du transporteur, pendant que la table à moule se déplace, on a reconnu que le branchement 189, contrôlé par la soupape de repérage 179, peut convenablement être utilisé pour produire une course opérante du piston 243, en relation réglée comme temps avec lemovement de la table. La course de retour du pis- ton déplaçant le transporteur peut être effectuée au moyen d'air sous pression venant de la ligne 181 également contrôlée, par la soupape de repérage, d'où il résulte que la course de retour du mécanisme de déplacement du transporteur se produit simultanément avec la course de retour du mécanisme de dépla- cement de la table.
SECURITE.
Avec la construction décrite, il apparait que si pour une raison quelconque il est devenu nécessaire d'empêcher l'en- trée de l'air dans la machine, la tige de blocage 162 sera automatiquement retirée du fourreau 163 dans la table 13, par l'action du ressort 178. En vue d'empêcher une telle opéra- tion, la ligne de pression P, porte un robinet à trois voies 247 permettant d'établir la communication entre la source de pression et les lignes P ou d'établir la pression entre la
<Desc/Clms Page number 34>
source et un 'branchement 248. Lorsque la soupape 247 est ac- tionnée pour couper l'air venant des lignes P, de l'air est amené à s'écouler de la source d'alimentation, à travers la soupape 247, jusqu'à la ligne 248.
L'air s'écoulant à travers cette ligne) passe à l'extrémité de gauche de la soupape 187 de blocage de sécurité, en obligeant cette soupape à se soule- ver en surmontant l'action d'un ressort 249, ce qui a pour effet d'ouvrir la lumière 250 et de permettre l'écoulement d'air à travers la ligne 188 en venant de la ligne 248. Cet air agit contre le fond du piston 176 pour maintenir le tenon de blocage en contact avec un fourreau 163 dans l'appareil.
Afin de permettre la rotation manuelle des parties, lorsqu'une telle opération est désirable, la ligne 248 possède une sou- pape d'arrêt 251 grâce à laquelle le mouvement libre de la table est rendu possible.
MODIFICATION APPORTEE AU TARAUDAGE.
Dans ce qui précède et dans ce qui va suivre, on a appe- lé, pour simplifier la description, "taraudage", l'opération par laquelle la cheville filetée qui a servi à produire le filetage interna de l'isolateur, est retirée par dévissage, de l'isolateur. sur les figures 29, 30 et 31 on a représenté une variante du mécanisme de taraudage, qui peut être employée suivant la présente invention, les parties de ce mécanisme correspondant aux parties décrites jusqu'ici, étant désignées par les mêmes caractères de référence auxquels on a ajouté le signe "prime".
Le toc de taraudage 83' est susceptible d'être élevé et abaissé de la manière décrite par un cylindre 86' de soulèvement et d'abaissement du toc. sur la tige 82' du toc, est montée par
<Desc/Clms Page number 35>
tenon et rainure, une roua. d'angle 81', engrenant avec une roue semblable 80' montée sur l'arbre 87' cet arbre peut être connecte avec ou déconnecté d'un arbre de commande 252, au moyen d'un embrayage 253. L'arbre de commando 252 est comman- dé par un train d'engrenages 254 sur lequel agit un moteur
255 tournant de façon continue, la rotation étant communiquée au toc 83', lorsque l'embrayage 253 agit pour mettre en prise les arbres 87' et 252.
En. vue de réaliser une action rapide de l'embrayage, on a utilisé un levier 256 de manoeuvre de l'embrayage, ayant un bossage 257, en forme de coin, coopérant avec un cliquet
258, conformé de façon semblable.ce cliquet est normalement pressé dans la position représentée sur la figure 29, au moyen d'un ressort 259.
Avec le levier de poussée 256 coopère une fourche 260, montée sur une tige de piston 261, reliée de toute manière désirée, à un piston (non représenté) dans le cylindre 263 actionnant l'embrayage. attendu que le moteur
255 fonctionnant de façon continue, remplace le mécanisme de cylindre de taraudage, fonctionnant de façon intermittente, décrit ci-dessus comme comprenant un cylindre de taraudage
71, il sera clair que le cylindre 262 actionnant l'embrayage peut être considéré comme étant l'équivalent du cylindre de taraudage 71, étant actif pour engager l'embrayage 253 lors- que le toc 83' est dans sa position basse et pour dégager l'embrayage après qu'une opération de taraudage a été achevée.
Pour cette raison, la ligne 97 amenant le fluide destiné à agir sur l'embrayage peut être reliée, comme la ligne 97 de la figure 25, et la ligne 99' peut être reliée comme la ligne
99 de la figure 25. attendu que la tige de toc 82' est actionnée de façon
<Desc/Clms Page number 36>
intermittente, à tout moment dans la même direction, il n'est pas possible de réaliser une liaison filetée 89, comme le mon- tre la figure 14. La console 90' peut, toutefois, comporter un évidement 263, dans lequel la tête de la tige de toc peut coulisser librement en surmontant l'action de la gravité ou celle d'un léger ressort 264.
Afin d'empêcher le fonctionnement continu du moteur de taraudage 205, pendant les moments où l'air est hors de la machine, on peut prévoir un circuit motéur de la nature indi- quée schématiquement sur la figure 31, dans lequel les conduc- teurs 265 allant au moteur, comportent un commutateur 266 ac- tionné à la main et un commutateur 267, actionné par la pres- sion. Le commutateur actionné par la pression est normalement poussé dans la position représentée sur la figure 31, par un ressort 268. Il est déplacé dans la direction opposée en sur- montant l'action du ressort, par un fluide sous pression, ad- mis au moyen de la ligne 269. La ligne 269 peut être reliée de toute manière désirée à une source quelconque de fluide sous pression, telle par exemple que la ligne P, ou l'un de ses branchements.
Avec une telle connexion, si la pression d'air tombe ou est arrêtée pour une raison quelconque, le moteur sera automatiquement mis hors de fonctionnement.
De ce qui précède, il est évident que la présente inven- tion réalise une machine de travail du verre comprenant plu- sieurs moules et plusieurs éléments de formation, mobiles les uns. par rapport aux autres et fonctionnant automatiquement pendant le fonctionnement de la machine, Une fois la machine mise en marche, son fonctionnement est contrôlé automatique- ment, par les diverses soupapes et le mécanisme de réglage à temps prévu. Certains avantages proviennent de l'emploi d'une soupape de réglage à temps,pour contrôler le fonctionnement
<Desc/Clms Page number 37>
du mécanisme de tête de presse et particulièrement de l'emploi d'une soupape de réglage à temps, qui est réglable, en vue de faire varier la durée de l'opération de pressage.
AMORTISSEMENT POUR LES SOUPAPES ACTIONNEES PAR L'AIR.
-----------------------
On a reconnu que les soupapes du type actionné par l'air, à moins de comporter quelque dispositif pour freiner ou contrô- ler leur vitesse de mouvement, ne restent pas toujours dans la position extrême à laquelle elles ont pû être amenées. Lorsque le mouvement est par trop rapide, les valves tendent à rebon- dir, codifiant par suite le contrôle requis de l'air.
Pour remédier à cet inconvénient, on a prévu la soupape flottante 52 de tête de presse, la soupape flottante 208 de taraudage et un côté de la soupape à air primaire 174, avec soupape d'arrêt ou de contrôle 271, d'où il résulte que la vitesse exacte du déplacement des valves peut être contrôlée, de façon à empêcher tout rebondissement.
D'autres avantages résulteront du dispositif de réglage à temps, pour le mécanisme comprenant le cylindre d'élévement et d'abaissement du toc, et du dispositif de taraudage.
D'autres avantages résulteront de l'emploi d'un disposi- tif de réglage à temps, du genre indiqué, en combinaison avec le mécanisme principal de réglage à temps, au moyen duquel on peut obtenir un contrôle réciproque de l'alimenteur de la ma- chine de conformation, en vue d'empêcher le fonctionnement de cette dernière jusqu'à ce qu'une charge de verre ait été four- nie par le premier.
Encore d'autres avantages résulteront de la construction de l'élément de conformation, au moyen de laquelle un abaisse- rnent rapide du plongeur en contact avec le verre, est réalisé
<Desc/Clms Page number 38>
pour empêcher le glaçage etau mo-yen duquel une pression di- recte peut être appliquée au plongeur, Pour le refouler en po- sition, alors qu'un mouvement de rotation lui est communique pour en effectuer le retrait.
D'autres avantages encore sont inhérents à la construc- tion et à la relation des diverses parties, en-,combinaison avec leur dispositif de contrôle, y compris le moyen pour obtenir un mouvement vertical précis du plongeur de conforma- tion, pendant son retrait d'une charge de verre, le mécanisme de taraudage maintenu par friction déterminant la vitesse d'é- lévation du plongeur de conformation, l'interception variable de l'air pour le cylindre déplaçant la table ou de repérage; les dispositifs de sécurité prévus, et le contrôle et la construction du dispositif de blocage, grâce auxquels les par- ties peuvent être ;-,,maintenues dans une position prédéterminée lorsque la pression d'air est coupée sur la machine.
Il sera évident pour tous les experts en la matière qu'un grand nombre de modifications peuvent être apportées à la construction, emplacement et arrangement des parties et dans la manière deles contrôler sans sortir pour cela du ca- dre de l'invention.