FR2620003A1 - Machine automatique pour le traitement des tiges de chaussures - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine automatique pour le traitement des tiges de chaussures, du genre comportant une chaîne sans fin de traitement qui peut se déplacer pas à pas et qui supporte des postes de préchauffage munis de blocs chauffants verticaux. Cette machine est notamment caractérisée par le fait qu'elle comporte une station de chargement 13 où chacun des bords de la tige à traiter est introduit dans une pince et serré dans celle-ci, puis soumis par elle à une traction vers le bas, et une station 14 de réactivation et d'humidification de la tige munie d'un conformateur s'appliquant sur le contrefort de la chaussure, ainsi que d'un bloc chauffant et d'un humidificateur enserrant l'avant de la tige. Application à la fabrication des chaussures.

Description

La présente invention concerne une machine automati- que pour le traitement des tiges de chaussures, et, plus particulièrement, une chai ne-transfert qui permet de réaçti- ver l'arrière de la tige, de réaliser un étirage progressif de ses cotés et d'humidifier sa partie avant.

On connait de nombreuses machines pour le traitement des tiges de chaussures : elles comprennent généralement au moins une chaîne sans fin de traitement, mobile horizontalement, qui comprend deux sections rectilignes parallèles com-prises entre deux demi-cercles d'entraînement et de mise sous tension, qui peut se déplacer pas à pas et qui supporte des postes de préchauffage munis de blocs chauffants yerti- caux ou "poinçons".

Dans de telles installations, les tiges de chaussures à traiter sont placées sur les poinçons chauffants et munies de formes correspondant à leur taille. Leur contrefort est alors chauffé progressivement lors de leur avancement dans le "carrousel" que constitue la machine en que- tion, et il peut être ensuite enserré par un conformateur qui réalise sa "réactivation" et parachève son collage.

En outre, il est connu de soumettre les bords des tiges de chaussures à un étirage et de coller, à l'avant de ces tiges et sur leur face intérieure, une pièce appelée "bout dur" dont l'adhérence définitive est assurée par un chauffage sous serrage et sous humidification, cette dernière augmentant en outre la souplesse de la tige, ce qui permet son traitement ultérieur.

Toutefois, les machines connues qui permettent de réaliser les opérations décrites ci-dessus présentent un certain nombre d'inconvénients, soit qu'elles n'assurent pas a elles seules la totalitG des fonctions requises, soit que leur complexité, et donc leur coût, les rendent peu intéressantes, soit encore que leur fiabilité et leur facilité d'utilisation laissent a désirer.

Aussi, le but de l'invention est de proposer une machine du genre spécifié ci-avant qui soit supérieure a celles connues jusqu'alors, que ce soit sur le plan du coût, du bon fonctionnement, de la fiabilité ou de la simplicité de mise en oeuvre.

Selon l'invention, ces buts, et d'autres qui appa rairont par la suite, sont atteints gracie à une machine de ce genre qui est caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une station de chargement où la tige d'une chaussure peut être placée sur un poinçon, chacun de ses bords étant introduit dans une pince de serrage, puis serré dans celle-ci et soumis par elle à une traction vers le bas sous une tension sensiblement constante, cette traction se poursuivant pendant les déplacements de la chaîne ; et qu'elle comporte au moins une station de réactivation et d'humidification de la tige, station qui est munie d'un conformateur chauffant, de moyens pour appliquer ce dernier sur le contrefort de la chaussure, d'un bloc chauffant, d'un humidificateur, de moyens pour serrer l'avant de la tige entre ces deux derniers organes, et de moyens pour envoyer de la vapeur d'eau dans l'humidificateur.

On comprend que ces dispositions permettent de réaliser simplement et efficacement, sur une machine unique, l'ensemble des opérations de traitement des tiges de chaussures qui ont été décrites ci-avant, à savoir le préchauffage de leur contrefort, l'étirage des bords de leur tige, leur réactivation à l'arrière et leur humidification å 1' avant.

Les déplacements de la chaîne de traitement selon l'invention peuvent être réalisés manuellement, mais, de préférence, cette chaîne de traitement se déplace pas å pas gracie a des moyens pneumatiques.

Selon une forme avantageuse de réalisation, ces moyens pneumatiques comprennent un vérin actionnant une crémaillère qui engrène avec un pignon susceptible d'entraîner la chaîne de traitement dans un sens et non dans l'autre, comme sur une roue libre de bicyclette, et, par exemple, au moyen d'une roue 9 cliquet ou à coincement.

Ainsi, le mouvement imprimé à la crémaillère par le vérin en question fait tourner d'un certain angle la roue d'entraînement de la chaîne de traitement, ce qui permet à cette dernière de se déplacer d'un pas. La rétractation du vérin, en revanche, ne produit aucun mouvement de la chaîne et la crémaillère se trouve ramenée à sa position de départ, prête à faire effectuer un nouveau pas & la chaîne de traitement.

Dans ce dispositif, la vitesse d'avance de la chaîne se règle en modifiant la pression du fluide admis dans le vérin, cependant que la modification de la course de ce dernier permet de régler la valeur du pas d'avancement, et, par exemple, de passer å un pas double si besoin en est.

En ce qui concerne les pinces de serrage qui sont utilisées pour soumettre les bords -de la tige à traiter a une traction vers le bas, chacune d'entre elles comprend avantageusement un mors fixe solidaire du poste de préchauffage correspondant et un mors mobile qui est supporté par une biellette articulée sur ledit poste de préchauffage, qui est poussé vers le mors fixe par un ressort calibré de compression et qui peut être ouvert grace à un vérin.

Ainsi, on pose la tige à traiter sur le poinçon présent à la station de chargement, chacun de ses bords prenant place vers le bas dans l'une des pinces ci-dessus qui sont en position ouverte sous l'effet de leur vérin de commande, puis on rétracte celui-ci, ce qui referme ces pinces qui serrent énergiquement les bords de la tige sous.lteffet du ressort calibré.

Avantageusement, la biellette spécifiée ci-dessus est reliée par une autre biellette à une masselotte pouvant coulisser verticalement à l'encontre du ressort calibré de compression, le vérin précité agissant vers le haut sur cette masselotte pour ouvrir les pinces en question.

Il en résulte que, lorsque le vérin s'est effacé et que les pinces se sont refermées, le ressort continue à agir sur elles et les pousse vers le- bas pour réaliser l'étirage des bords de la tige. Cet étirage se poursuit pendant tout le cheminement du poste de préchauffage sur lequel est montée la tige concernée, du fait que cette dernière continue & s'échauffer tout en étant soumise à une traction sensiblement constante.

La température de chaque poinçon de préchauffage pourrait être réglée indépendamment de celle des autres, mais, avantageusement, la température de tous ces poinçons est régulée å partir de celle d'un poinçon de référence fixe qui n'est pas monté sur ladite chaîne de traitement. Bien évidemment, cette disposition réduit à un seul le nombre des dispositifs de régulation nécessaires, ce qui constitue une économie intéressante.

TouJours au sujet de ces poinçons, ils sont de préférence interchangeables et pourvus d'un revêtement superficiel en "Téflon" qui évite l'adhérence des tiges traitées.

Pour en arriver & la station de réactivation et d'humidification, elle comprend de préférence des moyens pour régler, par rapport à la tige à traiter montée sur son poinçon, la position verticale de l'ensemble formé par le bloc chauffant et l'humidificateur spécifiés ci-avant lorsqu'il est en position de travail et enserre l'avant de la tige. Ceci permet de n'enserrer cette dernière que sur une portion déterminée, quelles que soient la pointure ou la forme de la tige & traiter.

Selon une forme de réalisation avantageuse, les moyens permettant de régler la position verticale de l'ensemble en question comprennent une pluralité de butées de longueurs différentes montées sur un plateau à égale distance de son centre, ce plateau, solidaire dudit ensemble, pouvant prendre diverses positions angulaires dans chacune desquelles l'une des butées peut venir en appui sur une autre butée, fixe et solidaire de la station de réactivation et d'humidification proprement dite, lors du déplacement vers le haut dudit ensemble, en limitant ainsi la course du vérin chargé de ce déplacement.

En d'autres termes, lorsque l'on fait tourner le plateau spécifié ci-dessus d'un ou plusieurs crans, on substitue à une butée une autre de longueur différente, ce qui modifie la course vers le haut du vérin élévateur de l'ensemble formé par le bloc chauffant et l'humidificateur, et, par voie de conséquence, la position relative de cet ensemble et de la tige & traiter. Bien entendu, il est possible de marquer les positions du plateau tournant qui correspondent aux diverses butées, par exemple au moyen d'un index et/ou d'un cliquet.

De telles butées peuvent servir en outre, avantageusement, à commander le serrage du bloc chauffant et de l'humidificateur sur l'avant de la tige. Il suffit pour cela que le circuit d'alimentation du vérin assurant ce serrage comporte une micro-fuite qui peut être obturée par l'extrémité de la butée concernée, ou par un organe qui en est solidaire.

Ainsi, lorsque l'ensemble de serrage arrive en position haute, la butée mobile en question vient boucher la micro-fuite du circuit d'alimentation du vérin, ce qui crée dans ce circuit une pression suffisante pour que le vérin soit actionné. Gracie & cette disposition extrêmement simple, on économise un interrupteur de fin de course et les organes associés.

De manière classique, l'humidificateur est alimenté en eau à partir d'un réservoir, et il est chauffé de telle façon que l'eau se vaporise avant d'arriver sur la tige a traiter, un feutre étant d'ailleurs interposé entre la tige.

et l'humidificateur. Ceci pose un double problème d'interruption de l'arrivée d'eau a l'humidificateur entre deux phases de traitement, et de réglage du débit de cette eau.

Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de la machine selon l'invention, l'arrêt de l'arrivée d'eau se fait en pinçant un tuyau souple d'arrivée d'eau, par exemple entre deux mors solidaires, l'un de l'ensemble mobile de serrage, et l'autre du poste fixe où se trouve la tige. D'autre part, le réglage du débit de l'eau arrivant à l'humidificateur peut être assuré par le réglage de la section du même tuyau souple d'arrivée, par exemple dans une pince d'ouverture réglable.

Afin d'augmenter le débit de la machine selon l'invention, il est possible de prévoir au moins un ensemble de deux stations de chargement adjacentes pouvant être installées à volonté à un endroit quelconque de la chaîne de traitement, chaque ensemble étant utilisé, bien entendu, pour les deux chaussures d'une même paire.

De plus, cette machine peut comporter deux stations adjacentes de réactivation et d'humidification que l'on peut installer à la demande, elles aussi, en un point quelconque de l'installation.

De préférence, chacun des postes de préchauffage de la machine selon l'invention comporte un panier destiné aux formes à insérer dans les tiges à traiter.

Enfin, ces postes de préchauffage sont avantageusement chauffés par des résistances électriques reliées entre elles en parallèle, l'ensemble étant alimenté au moyen d'au moins une paire de balais fixes coopérant avec des collecteurs montés à l'arrière de chaque poste de préchauffage.

De préférence, on utilise deux paires de balais décalées d'une distance linéaire différente d'un nombre entier de pas de déplacement de la chaîne de traitement, ce qui évite les phénomènes, comme les arcs électriques, qui, sinon, résulteraient de l'interruption de courant survenant au passage d'un collecteur au suivant.

La description qui va suivre, et qui ne présente aucun caractère limitatif, permettra de bien comprendre comment la présente invention doit être mise en pratique. Elle doit être lue en regard des dessins annexés, parmi lesquels:
- La figure 1 montre une vue de dessus simplifiée de la machine selon l'invention avec son mécanisme d'entraînement
- Les figures 2A à 2C représentent de manière schémastique la station de chargement de cette machine dans diverses phases de son fonctionnement
- Les figures 3A à 3C montrent, également de manière schématique, sa station de réactivation et d'humidification dans diverses phases de son fonctionnement
- Les figures 4A et 4B indiquent schématiquement comment a lieu l'alimentation en eau de l'humidificateur de la machine selon l'invention ; et
- La figure 5 montre un schéma de principe de l'alimentation électrique des postes de préchauffage de la machine de l'invention.

Comme on le voit sur la figure 1, la machine selon l'invention pour le traitement des tiges de chaussures comprend une chaîne de traitement 1 constituée par deux chaînes sans fin à rouleaux 2 superposées à une certaine distance l'une de l'autre, entre lesquelles sont montés des postes de préchauffage 3, au nombre de vingt par exemple. Chaque chaîne ne sans fin 2 tourne autour de deux roues dentées d'extrémité 4 et 5 entre lesquelles elle se déplace sur des guides linéaires non représentés. L'une de ces roues, 4 par exemple, est munie d'un dispositif de tensionnage non représenté qui tend à l'écarter de l'autre.

La même roue dentée 4 est accouplée 9 la roue dentée inférieure correspondante, et ces deux roues servent à i'entraînement des chaînes sans fin respectives 2, et, par voie de conséquence, de la chaîne de traitement 1. A cette fin, la tige 6 du piston d'un vérin 7 est solidaire d'une crémaillère 8 qui engrène avec un pignon 9, lequel entraîne à son tour, par l'intermédiaire d'une transmission 10, l'arbre commun 11 des roues dentées 4. Le pignon 9 est du type des roues libres des bicyclettes, ce qui veut dire que, gracie à un système å cliquet ou à organes de coincement, sa rotation dans un sens entraîne celle de l'arbre 11, alors que sa rotation dans l'autre sens ne produit aucun effet sur cet arbre.

On comprend aisément que chaque actionnement du vérin 7 produit la rotation des roues dentées 4 d'un certain angle déterminé par la course de la tige du piston 6 et par le rapport de la transmission 10. Ceci fait avancer la chaîne de traitement 1 d'un pas P dont la valeur dépend de l'angle précédent et du rayon des roues dentées 4. Bien entendu, la valeur du pas P peut être réglée en faisant varier la course du vérin 7, cependant que la vitesse de déplacement de la chaîne 1 dépend de la pression du fluide qui est admis dans ce vérin 7. Enfin, la rétractation de son piston dans le vérin 7 ne produit aucun effet, sinon que de le ramener à sa position initiale, prêt å imprimer un nouveau déplacement & la chaîne de traitement 1.

Comme on le voit également sur la figure 1, chaque poste de préchauffage 3 est muni d'un casier à formes 12, et la Machine comporte deux stations de chargement 13, dont chacune est destiné a l'une des chaussures d'une paire, ainsi qu'une station de réactivation et d'humidification 14 et une station de déchargement 15.

Les figures 2A à 2C représentent schématiquement un poste de préchauffage 3 au moment où il se trouve à une station de chargement. Il comprend un poinçon chauffant 16 sur lequel on vient placer une tige T, l'avant vers le bas, ainsi que des tiges 17, fixes par rapport à lui, sur lesquelles peut coulisser verticalement un bloc 18 muni de deux pinces 19 et 19' symétriques par rapport à son axe vertical.

Chaque pince 19 et 19' est constituée par un mors 20 monté fixe sur le bloc 18 et par un mors mobile ?1 monté à l'extrémité d'une biellette 22 qui est articulée en son milieu sur un axe 23 solidaire du bloc 18. L'autre extrémité de la biellette 22 est reliée par une biellette remontante 24 à une masselotte 25 qui peut coulisser sur une tige verticale 26 montée rigidement sur le poste de préchauffage 3.

Un ressort calibré de compression 27 s'étend autour de la tige 26 entre la masselotte 25 et une butée supérieure fixe 28. Enfin, la tige 29 d'un vérin 30 peut se déplacer vers le haut pour pousser la masselotte 25 à l'encontre du ressort 27.

Le mode de fonctionnement de ce dispositif est le suivant : lorsque le poste de préchauffage 3 arrive à la station de chargement, on active le vérin 30 (figure 2A), et sa tige 29 repousse vers le haut la masselotte 25 à l'encontre du ressort 2 < flèche F1). Ceci tire vers le haut les biellettes 22 et fait pivoter vers l'extérieur les biellettes 23 (flèche F2), ce qui écarte le mors mobile 21 du mors fixe 20.

I1 est alors possible d'insérer chaque bord de la tige T dans la pince 19 ou 19' qui lui est destinée (figure 2Bj, et de rétracter alors la tige 29 du vérin 30, ce qui fait redescendre la masselotte 25 (flèche F3) et referme les pinces 19 et 19' < flèche F4) sous l'effet du ressort 27.

Dans l'étape suivante (figure 2C), le poste de pré chauffage 3 a quitté la station de chargement ; les bords de la tige T continuent à être fortement serrés par les pinces 19 et 19', et le ressort 27, du fait qu'il pousse vers le bas la masselotte 25, pousse également vers le bas les pinces 19 et 19' < flèche F5). Il en résulte un étirement de la tige T qui se poursuit tout le long de son cheminement sur la chaîne de traitement 1, au fur et å mesure de son échauffement.

La tige T finit par arriver à la station de réactivation et d'humidification qui est représentée en 14 sur la figure 1, et qui est montrée de manière plus détaillée, encore que schématique, sur les figures 3A a 3C sur lesquelles on retrouve la tige T montée sur le poinçon chauffant 16 d'un poste de préchauffage 3.

Cette station comprend un bloc chauffant 31 et un humidificateur 32 qui sont articulés autour d'axes 33 et 34, respectivement, montés sur une table 35, cette dernière pouvant être élevée vers le poste de préchauffage 3 gracie à un vérin fixe 36.

D'autre part, un plateau horizontal 37 est mobile autour de son axe vertical 38 (flèche Fe) fixé au-dessous de la table 35 ; il comporte une pluralité de butées 39 de hauteurs différentes qui lui sont perpendiculaires et qui sont implantées sur un cercle centré sur l'axe 36, une butée fize 40 étant montée au-dessus du plateau 37 au droit du cercle précité.

Par rotation du plateau 37, on peut amener l'une quelconque des butées 3g au droit de la butée fixe 40, et il en résulte que, si l'on élève la table 35 au moyen du vérin 36 (figure 3B), sa progression,vers le haut est bloquée par la rencontre de ces deu butées, de sorte que la course du vérin 36 est déterminée par la hauteur de la butée 39 que l'on a choisie.

Bien entendu, la position angulaire choisie pour le plateau tournant 37 en fonction de la butée 39 que l'on souhaite utiliser peut être fixée par un système de crans ou de cliquets, afin que l'utilisateur puisse aisement la trouver.

En outre, la tige 41 d'un vérin 42 solidaire de la table 35 fait saillie vers le haut à travers cette dernière; elle porte une tige transversale 43 terminée par deux galets 44 dont chacun porte sur une came triangulaire 45 solidaire, respectivement, des bras du bloc chauffant 31 et de l'humidificateur 32. La disposition des cames 45 est telle que les déplacements vers le haut de la tige 43 et de ses galets 44, sous l'effet de la tige 41 du vérin 42, écarte l'un de l'autre le bloc chauffant 31 et l'humidificateur 32 à l'encontre d'un ressort de traction 46.

Enfin, la butée fixé 40 comporte å sa partie inf6- rieure un orifice 47 en communication avec le circuit d'alimentation 48 du vérin d'écartement 42 qui vient d'être décrit.

Le mode de fonctionnement de ce dispositif est le suivant : au repos < figure 3A), la table 35 est en position basse, et la tige 41 du vérin 42 en position haute, de sorte que le bloc chauffant 31 et l'humidificateur 32 sont écartés l'un de l'autre et situés bien au-dessous de la tige T.

Lorsque cette dernière s'est présentée å la station dont il est question ici, on soulève la table 35 au moyen du vérin 36, avec la limitation de course décrite ci-avant (flèche F7 > , de sorte que l'ensemble formé par le bloc chauffant 31 et l'humidificateur 32, toujours écartés l'un de l'autre, se trouve à la hauteur voulue par rapport à la tige T (figure 3B). En bout de course, l'orifice 47 du circuit 4e d'alimentation du vérin 42 est bouché par la butée 39, ce qui arrête la micro-fuite correspondante et active le vérin 42.

La tige 41 de ce dernier descend alors < flèche F8 figure 3C), ce qui ferme le bloc chauffant 31 et l'humidifi- cateur 32 sur la tige T (flèche F9) sous l'effet du ressort de traction 46. Simultanément, un conformateur chauffant non représenté, parce que classique, descend sur le contrefort de la tige T, et on amène de l'eau & l'humidificateur 32 qui, du fait qu'il est chauffé, la vaporise sur la tige T.

Les figures 4A et 4B montrent comment se fait l'alimentation en eau de l'humidificateur 32 à partir d'un réservoir 49 et par l'intermédiaire d'une canalisation 50. Cette dernière comporte une section horizontale souple 51 traversant un bloc de maintien 52 dont la partie supérieure est munie de deux orifices débouchant sur le tuyau souple 51.

Dans le premier est vissée plus ou moins profondément une vis de réglage 53 dont la partie supérieure comporte un index permettant de repérer sa position. Elle rétrécit.

plus ou moins la section de passage du tuyau souple 51, ce qui permet de régler le débit de l'eau.

L'autre logement ménagé dans le bloc de maintien 52 est destiné à recevoir une lame 54, ou "guillotine", solidaire de la partie inférieure de la table 35. Lorsque cette dernière se déplace vers le bas, à la fin de la phase d'humidification, la lame 54 écrase le tuyau souple 51 et arrête ainsi complètement l'arrivée d'eau à l'humidificateur 32.

L'alimentation électrique des divers poinçons des postes de préchauffage a lieu au moyen d'un dispositif dont le schéma de principe est représenté sur la figure 5. Un poinçon de référence 55, installé à poste fixe en dehors de la chaîne de traitement, est muni d'un capteur de température 56 qui, par l'intermédiaire d'un thermorégulateur 57 et d'un relais 58, commande l'arrivée de courant électrique à la ligne 59 d'alimentation des divers poinçons chauffants 15.

de la machine.

La liaison entre cette ligne 59 et les poinçons 16 est réalisée au moyen de balais a charbon 6C montés a poste fixe qui viennent en contact successivement avec des collecteurs en laiton 61 fixés à l'arrière de chaque poste de préchauffage 3.

De préférence, on utilise deux paires de balais 60 qui sont disposées de telle manière que l'une est au droit d'un poste de préchauffage lorsque l'autre se trouve entre deux de ces postes. On évite ainsi les arcs électriques au passage d'un poste à l'autre.

Claims (16)

- FEVENDICATIONS

1. Machine automatique pour le traitement des tiges de chaussures, du genre comportant au moins une chaîne sans fin de traitement, mobile horizontalement, qui comprend deux sections rectilignes parallèles comprises entre deux demicercles d'entraînement et de mise sous tension, qui peut se déplacer pas à pas et qui supporte des postes de préchauffage munis de blocs chauffants verticaux ou "poinçons", caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une station de chargement (13) où la tige < T) d'une chaussure peut être placée sur un poinçon < 16), chacun de ses bords étant introduit dans une pince de serrage (19, 19'), puis serré dans celle-ci et soumis par elle à une traction vers le bas sous une tension sensiblement constante, cette traction se poursuivant pendant les déplacements de la chaîne et qu'elle comporte au moins une station (14' de réactivation et d'humidification de la tige, station qui est munie d'un conformateur chauffant,-detmoyens pour appliquer ce dernier sur le contrefort de la chaussure, d'un bloc chauffant (31r, d'un humidificateur (32), de moyens pour serrer l'avant de la tige entre ces deux derniers organes, et de moyens pour envoyer de la vapeur d'eau dans l'humidi ficateur (32).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ladite chaîne de traitement < 1) se déplace pas à pas gracie à des moyens pneumatiques.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens pneumatiques comprennent un vérin (7) actionnant une crémaillère (8 > qui engrène avec un pignon < 9) susceptible d'entraîner la chaîne de traitement (1) dans un sens et non dans l'autre.

4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que chacune desdites pinces de serrage < 19, 19') comprend un mors fixe (20) solidaire du poste de préchauffage correspondant < 3 > et un mors mobile (21) qui est supporté par une biellette < 22) articulée sur ledit poste de préchauffage (3), qui est poussé vers le mors fixe (20) par un ressort calibré de compression (27) et qui peut être ouvert grâce à un vérin (30).

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ladite biellette (22) est reliée par une autre biellette < 24) à une masselotte (25) pouvant coulisser verticalement à l'encontre dudit ressort calibré de compression (27), ledit vérin < 30) agissant vers le haut sur ladite masselotte < 25) pour ouvrir lesdites pinces (19, 19').

6 Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la température des poin çons (16? des postes de préchauffage (3) est régulée à partir de celle d'un poinçon de référence fixe (55) qui n'est pas monté sur ladite chaîne de traitement (1).

7. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à e, caractérisée par le fait que sa station de réactivation et d'humidification (14) comprend des moyens pour régler, par rapport à la tige à traiter (T) montée sur son poinçon < 16), la position verticale de l'ensemble formé par ledit bloc chauffant (31) et ledit humidificateur (32) lorsqu'il est en position de travail et enserre l'avant de la tige (T).

8. Machine selon la revendication 7, caractérisée par le fait que lesdits moyens pour régler la position verticale dudit ensemble < 31, 32) comprennent une pluralité de butées (39) de longueurs différentes montées sur un plateau (37) a égale distance de'son centre cet et par le fait que ledit pla- teau < 37), solidaire dudit ensemble (31, 32), peut prendre diverses positions angulaires dans chacune desquelles l'une desdites butées < 39) peut venir en appui sur une autre butée < 40 > , fixe et solidaire de la station de réactivation et d'humidification proprement dite (14), lors du déplacement vers le haut dudit ensemble < 31, 32 > , en limitant ainsi la course du vérin (36) chargé de ce déplacement.

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée par le fait que le serrage dudit bloc chauffant (31) et dudit humidificateur < 32) sur l'avant de la chaussure est commandé par un verin (42) dont le circuit d'alimentation comporte une micro-fuite (47) qui peut être obturée par l'extrémité de celle desdites butées (39 > qui vient en appui sur ladite butée fixe (40), ou par un organe qui en est solidaire.

10 Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que l'arrêt de l'arrivée d'eau audit humidificateur (32) est réalisé par le pincement total d'un tuyau souple d'arrivée (51).

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée par le fait que le réglage du débit de l'eau arrivant audit humidificateur est assuré par le réglage de la section dudit tuyau souple d'arrivée < 51).

12. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un ensemble de deux stations de chargement adjacentes (13) pouvant être installées à volonté à un endroit quelconque de la chaîne de traitement C1).

13. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait qu'elle comporte deux stations adjacentes de réactivation et d'humidification (14).

14. Machine selon l'une quelconque des revendication 1 à 13, caractérisée par le fait que chacun desdits postes de prêchauffage (3) comporte un panier < 12) destiné aux formes a insérer dans les tiges (T) d traiter.

15. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée par le fait que lesdits postes de préchauffage < 3) sont chauffés par des résistances électriques reliées entre elles en parallèle, l'ensemble étant alimenté au moyen d'au moins une paire de balais fixes (60) coopérant avec des collecteurs (61) montés à l'arrière de chaque poste de préchauffage (3 > .

16. Machine selon la revendication 15, caractérisée par le fait qu'elle comprend deux paires de balais (60) décalées d'une distance linéaire différente d'un nombre entier de pas de déplacement de ladite chaine de traitement tel).