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HERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A FONDRE LES LIGNES TYPOGRAPHIQUES.
La présente invention concerne les machines servant à fondre les lignes typographiques, telles que celles connues commercialement sous la mar- que de fabrique enregistrée "Linotype", et envisage certains perfectionnements apportés aux dispositifs dits et appelés ci-après - de "rentrage" (retrait de tête de ligne ou formation d'un blanc en fin de ligne) et'de "centrage" (formation symétrique d'un blanc aux deux bouts de ligne) destinés à ces ma- chines.
Dans les machines en question, une ligne de matrices composée; de la manière habituelles reçoit un mouvement d'élévation entre les doigts s'é- tendant vers le bas à partir d'un chariot livreur de lignes de matrices et . est transférée par ce chariot à un transporteur verticalement mobile, ou premier élévateur, monté de façon coulissante dans l'organe dit "bâti d'étau", Lorsque l'élévateur reçoit la ligne composée, il descend immédiatement pour la placer entre les màchoires serre-ligne de létau et directement à l'avant d'un moule à fentes, qui avance alors à partir d'une position située à l'ar- rière, .jusqu'au contact de la ligne et des mâchoires serre-ligne, en vue de l'opération de moulage ou clichage de la barre ou ligne typographique,
cette dernière opération étant toutefois précédée de l'alignement de la ligne de matrices avec le moule et de sa justification correcte,, lorsque la machine fonctionne dans les conditions normales. Après le clichage de la barre ou ligne-bloc, le moule est transféré de sa position de clichage, horizontale à sa position d'éjection de la ligne-bloc ou verticale, par une rotation de trois quarts de tour du disque de moule}) et le premier élévateur reçoit en- tretemps un mouvement d'élévation pour élever la ligne-composée à partir de la position qu'elle occupe entre les mâchoires et l'amener au canal de transfert supérieur, d'où elle est déplacée en vue de la distribution de ses matrices.
Le premier élévateur reçoit alors un mouvement de.descente et,. -finalement vient au repos dans sa position initiale ou de réception de ligner juste avant que s'achève le cycle de la machine.
Les machoires serre-ligne ¯de l'étau sont montées pour se mouvoir en bout de manière à se rapprocher ou s'éloigner ,l'une de l'autre dans la
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portion formant chapeau du bâti d'étau et peuvent être actionnées, lors d' un "rentrage" ou d'un "centrage" par une barre à mouvement vertical dont l'extrémité supérieure est destinée à être reliée, soit à la mâchoire de droite, soit à la mâchoire de gauche,soit encore aux deux mâchoires à le}, fois,suivant qu'il est désirable, par l'intermédiaire de deux leviers coudés identiques, placés dans des positions mutuellement opposées.
Ces deux leviers coudés et la barre verticale qui les actionne sont montés dans des supports en fonte convenable, et ces derniers, conjointement avec la plupart des pièces travaillântes des dispositifs de rentrage et ce centra- ge (voir la demande de brevet français, déposée le 29 août 1951 pour "per- fectionnements aux machines à fondre les ligne-blocs typographiques) sont incorporés à une enveloppe fixée de façon amovible sur le côté gauche du bâti d'étau.
Les mouvements verticaux de la barre de commande des leviers coudés sont commandés par un organe convenablement situé du mécanisme de justification, lequel organe s'étend vers l'avant, comme d'ordinaire, à partir d'un axe-pivot horizontal situé à l'arrière de la machine et il est.destiné à être actionné à partir de sa partie inférieure par un res- 'sort de compressipn puissant, sous l'action d'une came profilée portée par l'arbre à cames principal.
Dans l'accomplissement de sa fonction, cet organe de justification est destiné à pivoter vers le haut et vers le bas deux fois par cycle de la machine, au cours duquel il agit, d'une ma- nière qui sera décrite plus loin, lors d'un rentrage ou d'un centrage de ligne, d'abord pour permettre à la barre à mouvement vertical de recevoir un mouvement d'élévation dans ses coussinets sous l'action d'un ressort relativement léger, afin qu'elle fasse mouvoir l'une quelconque ou chacune des mâchoires serre-ligne vers l'intérieur pour l'amener contre une ligne de matrices composée qui est supportée dans la position de clichage. Un peu plus tard, et lorsque la poussée exercée en bout sur la ligne a cessé d'être appliquée, la ligne reçoit un mouvement d'élévation en vue de sa distribu- tion, et les mâchoires sont ramenées à leur position normale, ou extérieure.
Les matrices sont, comme d'ordinaire, pourvues sur leurs bords de clichage d'entailles directrices de profondeur bien déterminée, et les caractères des matrices sont poinçohnéés: dans les parois constituant le fond des dites entailles. Par conséquent, les lignes-blocs moulées à par- tir d'une ligne de matrices présentent sur leurs bords d'impression des bossages ou montants correspondants qui portent des caractères et, en rai- son du contact des faces de serrage dds mâchoires serre-ligne avec les deux matrices extrêmes de la ligne, les dites faces empêchent que du métal à ca- ractère fondu s'échappe des entailles directrices pendant l'opération de clichage de la ligne-bloc.
Au cours du clichage normal, par opposition au clichage comportant un rentrage ou un centrage, et en raison de la poussée d'élargissement des espaces-bandes, qui continue à s'exercer sur les mâchoires après l'opération de clichage et le recul du moule, les mâ- choires sont régulièrement soumises à une action de balayage par les deux matrices extrêmes au moment où les lignes composées sont soulevées à l'é- cart de la position qu'elles occupent entre les dites mâchoires. Toutefois, lorsque des opérations de-rentrage et de centrage fréquentes sont nécessai- res, du métal à caractère fondu adhére aux faces de serrage des mâchoires à l'intérieur des zones délimitées par les parois des entailles directri- ces des matrices extrêmes et, à la longue ce métal forme sur les dits faces de petites protubérances dures.
Si ces protubérances ne sont pas éliminées, elles occasionnent fréquemment la production de lignes-blocs imparfaites, endommagent les parois latérales des caractères des matrices et donnent lieu à d'autres difficultés bien connues de l'homme du métier. La présente invention se propose notamment d'éliminer les difficultés sus- mentionnées, et prévoit, dans et pour une machine à fondre les lignes typo- graphiques, la combinaison d'une paire de mâchoires serre-ligne qui sont mobiles l'une 'vers l'autre dans une opération de rentrage,
d'une barre à mouvement vertical pouvant être reliée à une mâchoire pour effectuer le mouvement de rentrage de cette mâchoire d'un dispositif automatique ser- vant à appliquer une poussée de serrage de ligne sur la dite barre dans la position de rentrage de la'mâchoire et d'un dispositif de blocage automa- tique distinct du dispositif exerçant la poussée et servant à maintenir la barre pour l'empêcher d'effectuer momentanément un mouvement après que la
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poussée de serrage de ligne qui s'exerçait sur la dite barre a cessé de lui être appliquée.
L'invention prévoit aussi, dans ou pour une machine à fondre les lignes typographiques, la combinaison d'une paire de mâchoires serre- ligne qui sont mobiles l'une vers l'autre au cours d'un rentrage, d'une barre à mouvement vertical pouvant être reliée à l'une des mâchoires pour effectuer l'action de rentrage de cette mâchoire, d'un organe à commande par moteur destiné à être actionné deux fois par cycle de la machine, d'un dispositif dont le fonctionnementest commandé par cet organe, lors de sa première opération, pour effectuer le mouvement de fermeture des mâchoires de la barre et lors sa seconde opération, pour exercer sur la barre une poussée de serrage de ligne dans la position de rentrage de la dite mâchoire,
et d'un dispositif supplémentaire automatique servant à as- surer le maintien momentané d'une telle poussée sur la barre après la se- conde opération de l'organe à commande par moteur. Le dit dispositif supplémentaire peut comprendre un dispositif de serrage commandé à partir de l'arbre à cames principal de la machine et destiné à entrer en prise avec la barre actionnant les mâchoires et à maintenir cette barre pour la protéger momentanément contre tout mouvement pendant un cycle de la machi- ne. on assure ainsi une action de balayage semblable à celle effec- tuée sur les faces de serrage des mâchoires dans le clichage régulier et l'on empêche le dépôt par adhérence de métal à caractère fondu sur les dites faces .
L'invention est illustrée par un exemple représenté sur les dessins annexés dans lesquels :
La fig. 1 est une vue en élévation latéraleavec coupe verti- cale partielle$ représentant les parties avant et arrière d'une machine pourvue des présents perfectionnements.
La fig.2 est une vue de face,à plus grande échelle et avec arrachement partiel, représentant le dispositif de blocage dans sa posi- tion de travail et les moyens de commande de ce dispositif.
La fig. 3 est une vue de face représentant avec plus de détail les mâchoires de serrage en contact avec les extrémités opposées d'une ligne de matrice supportée à l'intérieur du premier élévateur, peu de temps après que ce dernier a commencé son mouvement ascendant à partir de la position de clichage.
La fig.4 est une vue en plane avec coupe horizontale partiel- le, du dispositif de blocage et des pièces immédiatement associées à ce dispositif.
La fig. 5 est une vue en perspective représentant le dispositif de blocage et le cliquet à loquet servant à soutenir le dit dispositif à l'encontre de Inaction d'un ressort, dans sa position d'inactivité.
Ainsi qu'il a été mentionné ci-dessus, lorsque la composition d'une ligne de matrice x a été complètement terminée, cette ligne est livrée à un transporteur verticalement mobile, ou premier élévateur 2, qui descend alors avec cette ligne pour la placer entre une mâchoire de gauche 3 et une mâchoire de droite 4, dans une position où elle est alignée avec un mou- le à fentes et convenablement justifiée, préalablement au clichage de la ligne typographique.
Le moule est ensuite transporté de sa position de cli- chage horizontale à sa position d'éjection de ligne, ou position verticale, par une rotation de trois-quarts de tour du disque-moule 5, pendant que le premier élévateur reçoit un mouvement d'élévation qui l'amène au niveau de transfert supérieur où la ligne composée est déplacée à l'écart du dit pre- mier élévateur en.vue de sa distribution.
Les deux mâchoires serre-ligne 3 et 4 sont mobiles l'une vers l'autre et peuvent être actionnées par une barre à mouvement vertical 6 (fig. l) qui coulisse dans des blocs ou supports en fonte supérieur 7 et in-
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férieur 7 a, faisant parrie d'une enveloppe 8 et qui est pourvue à son ex- trémité supérieure d'un collier rainuré 9 dans la-gorge duquel sont destinées à s'engager deux goupilles diamétralement opposées s'étendant vers l'intérieur à partir des bras les plus courts de deux leviers coudés 10 et Il., qui sont identiques mais occupent des positions mutuellement opposées, les bras les plus longs de ces leviers sont reliés respectivement, par des biellettes horizontales 12 et 13 aux deux mâchoires serre-ligne 3 et 4.
La barre 6 peut aussi tourner dans des sens opposés, afin d'amener le collier 9 à occu- per différentes positions angulaires etde cette façon, à établir une li- aison de travail entre la barre et l'une ou l'autre des mâchoires en vue d'un rentrage, ou entre la barre et les deux mâchoires, en vue d'un centra- ge. Le mouvement des mâchoires vers l'intérieur pendant une opération de rentrage ou de centrage résulte du mouvement de la barre 6 vers le haut, alors que le mouvement vers l'extérieur ou de retour des dites mâchoires résulte du mouvement de descente de cette barre.
Près de son extrémité in- férieure, just3 au-dessus du support 7a, la barre 6 est pourvue d'une cré- maillère cylindrique 14, c'est-à-dire d'une série de dents circulaires à l'aide desquelles la barre peut être élevée de différentes distances, dé- terminée par la longueur des lignes de matrices supportées entre les mâ- choires de serrage.
Le mouvement de la barre 6 vers le bas est limité par la butée du collier 9 contre le support supérieur 7 et le mouvement de la barre vers le haut est commandé par un long levier 15, sensiblement horizontal et fai- sant partie du mécanisme de justification bien connu. Comme on le voit clai- rement, en particulier à la figure 1, ce levier est actionné par un ressort puissant 16 qui est disposé au-dessous de lui, et il est commandé par le pourtour d'une came profilée 17 supportée par l'arbre à cames principal 18 de la machine. pendant chacun des cycles, le levier 15 pivote deux fois successivement vers le haut et vers le bas, en fonctionnement normal. A son extrémité avant, le levier est pourvu d'un prolongement en forme de con- sole 19, présentant des surfaces de came supérieure 20 et inférieure 21.
La surface de came supérieure 20 coopère avec un galet anti-friction pré- vu à l'extrémité libre d'un levier 22 en forme d'U, monté pour pivoter dans le support inférieur 7 a; et la surface de came inférieure 21 est elle-même constamment en contact avec un galet anti-friction prévu à l'ex- trémité libre d'un second levier 23 dont le rôle est de soutenir le levier 15 dans la position d'inactivité, en surmontant la force de traction d'un ressort long mais assez peu puissant 24, qui est relié au levier 23 et an- cré près du sommet du bâti d'étau.
Les leviers 22 et 23 sont reliés méca- niquement à l'aide d'une tringlerie appropriée, à des cliquets 25 et 26 dis - posés de part et d'autre de la crémaillère 14 et engrenant avec cette cré- maillère. par conséquent, dans la première opération du levier de justifi- cation 15, le levier inférieur 23 peut se soulever sous l'action de son res- sort de traction 24 et, par l'intermédiaire de sa liaison à cliquet avec la crémaillère 14, élever la barre verticale 6 pour refermer les mâchoires de serrage sur une ligne de matrices supportée dans la position de clichage;
et dans la seconde opération du levier de justification, le levier supérieur 22 est actionné directement par la surface de came 20 de la console 19 et, par l'intermédiaire de sa liaison à cliquet avec la crémaillère 14, effectue la poussée de serrage de ligne supplémentaire nécessaire pendant la période de clichage de la ligne typographique. Après le clichage, la barre 6 se déplace vers le bas par suite du mouvement d'élévation du premier élévateur de façon à ramener les mâchoires à leur position initiale, ou de séparatim complète.
Les pièces jusqu'ici décrites, leur construction et leur mode d'action ont été exposés clairement dans la demande de brevet précitée et ne font pas partie de la présente invention, cette dernière résidant dans des moyens perfectionnés particulièrement destinés à être incorporés aux dispositifs de rentrage et de centrage pour les machines à fondre les lignes typographiques et qui fonctionnent 'pendant un cycle de la machine de manière à retenir une partie au moins de la.poussée de serrage de ligne., jusqu'à l'instant où le premier élévateur 2 vient juste de commencer son mouvement
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d'élévation à partir de la position de clichage, afin de contraindre les deux matrices extrêmes de la ligne composée à exercer une action de balayage sur les faces de serrage des mâchoires serre-ligne 3 et 4.
Ces moyens perfectionnés consistent en un dispositif de blocage destiné à fonctionner juste avant que la poussée de serrage de ligne ait ces- sé de s'exercer, afin de serrer la barre 6 actionnant les mâchoires et de la maintenir fermement dans sa position soulevée pendant que le levier de justification 15 descend sous Inaction de la came de commande 17 en surmon- tant la traction de son ressort de commande.
Ainsi qu'il ressort claire- ment de la figure 4, le dispositif de blocage A comprend principalement un organe de blocage fileté A1, qui est pourvu d'un filetage à gauche et dispo- sé à angle droit par rapport à laxe vertical de la barre 6, un bras de ma- nivelle coudé A2, qui est fixé à la portion de tête de l'organe fileté Al et sert à faire tourner cet organe dans les deux sens ,un goujon A3 destiné à entrer en contact avec la surface cylindrique extérieure de la barre 6 et une tige filetée A4 montée de façon axialement réglable dans l'organe fileté A1,directement en regard du goujon A3,
L'organe fileté Al (figures 1 et 4) est monté dans un bossage arrière 7b du support supérieur 7,
et ce dernier est percé concentriquement au dit organe de façon à recevoir le goujon A3, ainsi qu'un ressort de com- pression relativement léger A5 qui entoure la tige filetée A4 et est dis- posé entre l'organe Al et un collet a du goujon. A l'avant du collet a, le goujon A3 est de préférence évidé à l'aide d'un alésoir de manière à épouser la surface cylindrique de la barre 6 avec laquelle il est constam- ment maintenu en contact sous Inaction du ressort de compression A5, Un contre-écrou A6, monté sur l'extrémité arrière de la tige filetée A4 et reposant sur la portion du bras de manivelle A2, qui est fixée à l'organe fileté A1,
maintient la tige filetée dans la position voulue pour que son extrémité avant soit maintenue juste à l'écart de la face contiguë du gou- jon A3 pendant la période d'inactivité du dispositif de blocage A.
Le bras de manivelle A2 est actionné par un ressort de traction puissant A 7 et maintenu dans sa position normale, en antagonisme à la traction de ce ressort, par un cliquet à loquet B qui est disposé verti- calement le long d'une des parois latérales fixes 8a de l'enveloppe 8 et pivote autour d'un goujon fileté b faisant saillie latéralement sur la dite paroi. Comme on le voit clairement aux figures 2 et 4, le bras de manivel- le coudé A2 s'étend légèrement au-delà de la paroi latérale Sa et porte à son extrémité libre un cliquet pivotant A8 qui est fixé à une oreille A9 s'élevant d'une portion déportée vers l'avant, A10, du bras de manivelle.
Le cliquet à loquet B est pourvu d'un ressort de traction Bl qui est aussi ancré sur la paroi latérale Sa? et le dit cliquet B présente à une distance convenable au-dessous de 1-'axe-pivot b un rebord ou épaulement B2 qui est maintenu normalement sous Inaction du ressort engagé dans une entaille de re- tenue Al fraisée transversalement dans le bord inférieur du bras de manivelle A2.
A son extrémité supérieure, le cliquet à loquet B présente une portion déportée B3 à l'aide de laquelle il peut recevoir un mouvement d'oscillation autour de l'axe-pivot b de manière à dégager l'épaulement B2 de l'entaille al et de ce fait libérer le bras de manivelle . Lorsqu'un tel dégagement a lieu, le bras de manivelle A2 est brusquement tiré vers le bas par son ressort de commande A7 et fait tourner l'organe fileté Al dans la direc- tion voulue pour faire avancer la tige filetée A4, des quelques centièmes de millimètres nécessaires pour contraindre le goujon A3 à entrer fermement en contact avec la barre de commande 6 pour la bloquer et l'empêcher d'ef- fectuer un mouvement vers le bas.
Ensuite, par l'intermédiaire du cliquet A8, le bras de manivelle A2 reçoit un mouvement d'élévation suffisant pour permettre à l'épaulement B2 du cliquet à loquet (qui est maintenu entretemps en contact à glissement avec la face opposée du bras A2) d'être ramené brus- quement à sa position initiale, au-dessous du bord inférieur du dit bras de m mivelle.
Le dispositif prévu pour actionner le cliquet à loquet= B de la manière qui vient d'être spécifiée comprend un levier coudé C (fig. l) pla-
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ce au voisinage de l'arbre à cames principal 18 et articulé sur une console C1 fixée au bâti de la machine. Le bras le plus long c du levier C est re- lié à l'extrémité arrière d'une longue tringle C2 sensiblement horizontale et il est pourvu d'une surface de came cl disposée sur le chemin d'un gou- jon fileté c2 faisant saillie radialement à partir d'un collier 18a claveté sur l'arbre à cames 18.
Près de son extrémité avant,la tringle C2 présen- te une fente longitudinale de longueur relativement faible c3, qui est des- tinée à recevoir une goupille de support c4 montée dans une autre console fixe C3; et l'extrémité avant de la dite tringle porte une vis ajustable c5 placée au contact de la portion déportée B3 du cliquet à loquet B.
Un ressort de traction C4, fixé au petit bras du levier Cet ancré sur la console C1, maintient le levier dans sa position normale (figure 1) avec la paroi extrême avant de la fente c3 de la tringle C2 reposant sur la gou- pille de support c4,
La position angulaire du goujon fileté c2 par rapport à la sur- face de came cl du levier coudé C est telle que, au moment où la poussée de serrage de ligne communiquée aux mâchoires serre ligne 3 et 4 pendant un cycle de la machine est sur le point d'être supprimée par le second mou- vement de l'organe de justification 15 vers le bas, le goujon fileté c2 en- tre en contact avec la surface de came cl du levier coudé C et, par l'inter- médiaire de la tringle c2, actionne le cliquet à loquet B en antagonisme à l'action de son ressort B1,
en libérant ainsi le bras de manivelle A2 et permettant à ce bras d'être actionné par son ressort A7. Par conséquent, au moment où le clique A3 joue son rôle de la manière déjà décrite, les mâchoires serre-ligne sont maintenues serrées contre la ligne avec une poussée suffisante pour permettre aux deux matrices extrêmes de la ligne qui vient d'être fondue de balayer tout dépôt de métal à caractère qui aurait pu adhérer aux faces de serrage des mâchoires serre-ligne au moment où la ligne effectue un mouvement d'élévation à l'écart de la position qu'elle occupait entre les deux mâchoires par suite de la montée du premier élé- vateur 2.
A ce moment du cycle .de la machine,le disque à moules 5 reçoit une rotation de trois-quarts de tour du pignon 27 qui l'actionne, de manière à transférer le moule (non représenté) de la position de clichage à la position d'éjection d'uen ligne moulée,et lorsque le dit pignon commence sa rotation pour effecteur te transfert, on envisage, conformémentà la présente invention., de ramener le bras de manivelle A2 et les pièces com- mandées par ce bras à leurs positions normales de manière à libérer la barre 6 qui actionne les mâchoires, afin que cette barre soit ramenée à sa position basse ou de repos normale.
A cette fin, la tige 28 de la poignée de manoeuvre normale uti- lisée pour faire tourner manuellement le pignon 27 à des fins bien connues a été équipée d'un accessoire rapporté D (figures 2 et 4) comprenant deux pièces mutuellement opposées Dl et D2, qui sont échancrées de manière à s'ajuster à la tige 28 et sont maintenues fermement en place sur elle par deux vis de blocage d disposées de part et d'autre de la tige.
La pièce Dl (fig. 2) est pourvue d'un prolongement D3 de la longueur prédéterminée et la position angulaire de l'accessoire rapporté D est telle que, lorsque le pignon reçoit sa rotation au moment et pour le but précédemment indiquée le dit prolongement D3 agit sur le cliquet A8 du bras de manivelle A2 et soulève ce dernier, en antagonisme à l'action de son ressort de commande A7, d'une distance suffisante pour qu'il puisse atteindre la position où il est supporté par le cliquet à loquet B.
Ensuite, et comme indiqué par les pignes pointillées de la figure2,, le prolongement D3 est transporté à l'écart du dit cliquet A8, de sorte qu'il s'en éloigne, au cours de la con- tinuation de la rotation du pignon 27, jusqu'a ce que le disque à moules ait terminé les trois-quarts de tour nécessaire pour l'opération de trans- fert et que le moule choisi arrive à la position d'éjection d'une ligne clichée.
En conclusion,il convient de mentionner que la raison princi- pale pour laquelle il est fait usage du cliquet pivotant A8 pour le but envisagé réside dans le fait que cet organe est susceptible de fléchir ou d'être déplacé par le prolongement D3 chaque fois que le pignon 27 ser-
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vant à faire tourner la roue à moules regoit une rotation sinistrorsum (figure 2) au lieu de la rotation dextrorsum normale,,ainsi que cela peut se produire au cours de réglage de la machine ou d'un changement de moules; alors que le bras de manivelle A2 occupe sa position déverrouillée.