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Demande de brevet d'invention en Belgique formée par: Alhons W y s s à Bottmingen près Bâle (Suisse), pour l'invention intitulée: Machine à moule unique pour la fabrication d'objets en verre creux, formant l'objet dtune demande de brevet déposée en Suisse le 17 janvier 1945.
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Pour la fabrication dtobjets en verre creux, on connait des machines à moule unique dans lesquelles le moule ébaucheur a un mouvement rectiligne de va-et-vient sur un chariot, entre un poste de cueillage dans le four de fusion et un poste de transfert auquel est prévu un moule finisseur. Dans ces machines, le chariot se déplace sur les barres-guides, qui recoivent un mouvement de bas- culement à la fin du déplacement vers l'avant du chariot.
Le moule ébaucheur est ainsi plongé dans la masse de verre en fusion à l'intérieur du four, dans le but dtaspirer une paraison qui, à la fin du recul du chariot, est brans- férée dans le moule finisseur pour y être soufflée.
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On connaît également une machine servant dans le même but, mais dans laquelle le moule ébaucheur est monté sur une barre-support horizontale à mouvement oscillant de va-et-vient. Avec cette machine, le moule ébaucheur est plongé dans la masse de verre en raison du fait qu'à la fin de l'oscillation correspondante de la barre-support, ce moule est déplacé vers le bas par des moyens spéciaux de commande, dans un guide coulissant.
Dans toutes les machines, connues jusqu'ici, du type mentionné, le changement des moules de différentes dimensions provoque un travail de réglage incommode, en- trainant une perte de temps et exercant une action préjudi- ciable sur le rendement de la machine. En outre, pour la commande des divers organes, ces machines comportent un grand nombre de disques à cames, qui sont soumis à une forte usure, ce qui augmente considérablement les frais d'entretien .
L'invention a trait à une machine à moule unique qui sert à la fabrication d'objets en verre creux et qui écarte les inconvénients des machines, connues jusqu'ici, de ce genre. Elle comporte une barre-support à mouvement oscil- lant de va-et-vient avec un moule ébaucheur, qui peut recevoir, à la fin de son oscillation vers l'avant, un mouvement de basculement, pour déterminer la plongée supplémentaire du moule ébaucheur dans la masse de verre en fus ion.
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Dans ce but, ladite barre-support prend appui, avec le moule ébaucheur, sur un quadrilatère articulé dans l'espace et constitue, de cette manière, son organe supérieur et horizontal de liaison. La barre-support oscille alors, avec le moule ébaucheur, en va-et-vient, d'une manière connue, entre le poste de cueillage dans le four et le poste de transfert, au moule finisseur, de la paraison aspirée. Les articulations de liaison d'appui de la barre-support sont alors réalisées, avec le quadrilatère articulé dans l'espace, de façon que ce- réglé à volonté verticalement pour être adapté aux différent lui-ci puisse être).hauteurs du moule ébaucheur, sans dé- hauteurs moule ébaucheur, sans terminer, par là, une modification de la course longi- tudinale du moule ébaucheur.
En d'autres termes, le trajet courbe décrit, dans l'espace, par le moule ébau- cheur reste invariable alors.
Un mode de réalisation préférée de la machine réside dans le fait que l'appui articulé de la barre- support sur le quadrilatère articulé dans l'espace ne com- porte, à l'avant, qu'un soutien, alors que le soutien arrière, constitué en deux appuis, est réalisé de manière qu'à sa position extrême avant, la barre-support puisse, dans le but de plonger le moule ébaucheur dans la masse de verre, subir un basculement supplémentaire autour de l'axe de la liaison avant articulée.
Un mode de réalisation de l'invention est re- présenté, à titre dexemple, sur les dessins ci-annexés,
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sur lesquels : la fig. 1 est une vue en perspective du montage de la barre-support de la machine à moule unique; la fig. 2 est une vue de coté de la machine à moule unique; la fig. 3 montre, de manière analogue, une partie de la machine dans une autre position des organes envi- sagés; la fig. 4 est une vue de bout de la machine, en regardant par l'extrémité avant (extrémité du moule ébau- cheur ) ; la fig. 4 a est une coupe, faite à plus grande échelle, suivant la ligne X-X de la fig. 4 ; la fig. 4 b est une coupe verticale, faite à plus grande échelle, suivant la ligne IV-IV de la fig. 4 ;
la fig. 5 est'une coupe longitudinale, à plus grande échelle, à travers la partie avant de la barre- support horizontale de la machine, avec son appui avant et avec le moule ébaucheur; la fig. 6 est une vue en plan d'une partie du porte-moule ébaucheur; la fig. 6 a montre, à plus grande échelle, la partie avant de la fig. 6, la barre-support étant enle- vée et le moule ébaucheur ouvert; la fig. 6 b montre une partie de la fig. 6 a avec
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le moule de bague à la position ouverte; la fig. 7 est une vue de l'appui arrière et du soutien de la barre-support; la fig. 8 est une coupe transversale suivant la ligne VIII-VIII de la fig. 7; la fig. 9 est une coupe transversale suivant la ligne IX-IX de la fig. 5, à travers l'appui avant et le soutien de la barre-support.
Montage générale de la barre-support horizontale.
Sur les figs. 1, 2 et 4, 3 désigne un bâti de nachine pourvu de roues 4 et sur lequel repose, au moyen d'un système de leviers oscillants formant un genre de guide en parallèlogramme, une barre-support horizontale, com- portant deux rails profilés 11 (fig. 7 et 9) et susceptible d'osciller en va-et-vient. Ce système de leviers oscillants présente deux leviers oscillants avant et plus courts 7, qui reposent, au moyen de paliers 5, sur le bâti de machine 3, et deux leviers oscillants arrière met plus longs 8, qui reposent, au moyen de paliers 6, sur le bâti 3. A leurs extrémités supérieures, les leviers oscillants avant 7 sont reliés ensemble par une traverse 18, qui est pourvue, à sa partie centrale, d'un éperon 19 dirigé vers le haut et portant, à son extrémité supérieure, un tourillon 9 appar- tenant à l'appui avant de la barre 11.
Les deux leviers oscillants plus longs 8 portent, de leur coté, à leurs
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extrémités supérieurs, deux tourillons 10 appartenant à l'appui arrière de la barre 11.
Appui avant de la barre-support.
Les figs. 5 et 9 montrent, en particulier, l'appui avant de la barre-support 11. Sur le tourillon 9, repose, au moyen de roulement à billes 27,28, une tête articulée 25, sur laquelle sont fixées des coulisses verticales 30,31, dans lesquelles la barre 11 est guidée au moyen de guides 29. Dans la tête articulée 25, est fixée une broche de réglage 26 dirigée vers le 'haut et sur l'extrémité supé- rieure de laquelle est monté un écrou, qui porte une roue hélicoïdale 33 rigidement reliée à cet écrou. Cette roue hélicoïdale 33 engrène avec vis sans fin 34, qui est logée dans un organe de liaison 32 fixé aux deux rails 11 de la barre-support, Par la rotation de la roue hélicoïdale 33, on peut modifier l'écartement de la barre 11 par rapport au tourillon 9, c'est-à-dire la position en hauteur, à cet endroit, de la barre 11.
Appui arrière de la barre-support.
Comme le montrent le mieux les figs. 7 et 8, cet appui comporte une travée transversale 39, qui est mobile en hauteur sur les deux tourillons arrière 10. Dans ce but, à chaque extrémité de la travée 39, sont fixées deux tiges- guides 53 dirigées vers le bas et se trouvant en prise mobile avec les têtes articulées 52 montées, de facon
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à pouvoir tourner, sur les tourillons précités. Ces têtes articulées portent des boulons 54 dirigés vers le haut et sur lesquels sont montés des ressorts de com- pression qui poussent vers le bas la travée 39. Comme le montre la fig. 8, la travée 39 porte deux tiges-guides 36,37, montées dans le plan longitudinal central et sur lesquelles peut se déplacer un guide 35 reliant les deux rails profilés 11 à l'extrémité arrière de la barre-support.
Dans ce guide 35, est enfoncé un manchon fileté, dans le- quel est vissée une broche de réglage 40 qui porte à son extrémité supérieure, und roue hélicoïdale 41, Cette roue 41 engrène avec une vis sans fin non représentée et qui est montée sur un arbre de commande 43 (figs. 5 et 7) s'éten- dant longitudinalement et sur lequel repose aussi la vis sans fin 34 servant à la rotation de la broche avant de réglage 26. La rotation de l'arbre 43 détermine, simulta- nément en avant et en arrière, la montée ou la descente de la barre 11. Aux extrémités inférieures des deux tiges- guides 36, 37, est fixé un carter 38, dans lequel prennent appui divers organes dont il sera question plus loin.
Commande de mouvement oscillant de va-et-vient de la barre- -support.
La commande du système à leviers oscillants est déterminée au moyen d'une manivelle double 15 (figs. 2 et 4), qui est entrainée dans le sens des aiguilles d'une montre par un moteur électrique 167, monté sur le bâti de machine 3,
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par l'intermédiaire d'un mécanisme montré schématiquement, et qui est reliée mécaniquement, au moyen de bielles 16, avec les deux leviers oscillants avant 7. Le mécanisme de commande mentionné ci-dessus comporte deux pignons dentés 20, 20 b, montés sur un arbre transversal commun 6, qui sert simultanément d'appui pour la paire arrière de leviers oscillants 6, Le pignon denté 20 engrène avec un pignon denté 21 portant la manivelle 15 a et reposant sur un arbre transversal 23 susceptible de tourner dans deux poutres longitudinales 22 (fig. 4).
Le motzeur d'entraîne- ment 167 comporte un arbre.-prolongé 168, sur l'extrémité duquel repose une vis sans fin 166 engrenant avec une roue hélicoïdale 165. L'arbre 168 porte un accouplement à griffes non représenté et permettant de faire tourner alternative- ment, par l'intermédiaire 170 engrenant avec eux, les pignons dentés libres 20 et 20 b.
Au pignon denté 20 b, monté librement sur l'arbre 6, est relié un disque à cames 75, à partir duquel le moule finisseur désigné par 2 sur la fig. 2 et constitué par deux moitiés mobiles, est ouvert et fermé, d'une manière connue, par l'intermédiaire d'une tringle supprimée sur le dessin et s'accrochant à des tiges 2 a, indépendamment du mouvement oscillant de la barre-support.
Dans ce moule finisseur, les paraisons, qui y sont transe férées d'une moule ébaucheur 1 monté à l'extrémité avant
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de la barre-support et co-opérant avec une tête d'aspi- ration 12, sont soufflées, d'une manière connue, pour former des bouteilles ou tous autres objets en verre creux. La tête d'apsiration 12 est serrée entre les ex- trémités avant des rails 11 présentant, chacun, un canal longitudinal et est actionnée par voie pneumatique au moyen du vide et d'air comprimé. L'un des rails sert de conduit pour faire le vide, et l'autre rail de conduit pour l'air comprimé. Les canaux longitudinaux des rails 11 sont raccordés à des tubes flexibles 96.
Basculement supplémentaire de la barre-support pour la plongée, dans la masse de verre, du moule ébaucheur.
Lors de l'oscillation vers l'avant de la barre-support, l'orifice du moule ébaucheur 1 décrit, de sa position ex- trême montrée sur la fig. 1, au-four de fusion, un arc, dont la longueur constante correspond à l'angle de déviation du système à leviers oscillants, angle déterminé par la course de la manivelle. Pour que, lors de l'apsiration du verre dans le four, l'orifice du moule ébaucheur 1 plonge, quel que soit le niveau variable du verre, dans la masse de verre, le moule subit, à l'extrémité de son oscillation vers l'avant, un basculement vers le bas, qui est additionnel si nécessaire. Dans ce but, la barre-support est soulevée à on extrémité arrière et oscille par là autour du tourillon avant 9. La fig. 3 montre cette position de
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basculement.
Le basculement de la barre-support est déter- miné par les moyens suivants:
Comme le montre la fig. 7, la travée 39 comporte deux broches verticales 46, dont l'extrémité inférieure forme une fourche. Dans cette fourche, guidée dans des guides 47, sont montés des galets 44. Sur les broches 46 se trouvent des écrous et roues hélicoïdales 48 combinés et montés, de facon à pouvoir tourner, dans la travée 39.
A ces roues hélicoïdales, correspond un arbre à vis sans fin 49 susceptible de tourner sur la travée 39 et portant à chacune de ses extrémités, un volant 50. La rotation de cet arbre 49 permet de faire monter ou descendre les galets 44, suivant le sens de rotation de l'arbre 49. A l'extrémi- té de l'oscillation de la barre-support, ces galets 44 roulent, s'ils sont suffisamment descendus, sur des rails 51 (fig. 2 et 3), ce qui fait basculer autour du tourillon 9 la barre-support, contre l'action des ressorts de com- pression 55. Pendant le fonctionnement, les galets 44 sont abaissés ou soulevés de manière que le moule ébau- cheur 1 ne plonge toujours dans la masse de verre que de la quantité désirée.
Montage du cousteau pour couper le verre à l'orifice du moule ébaucheur.
Le montage de ce couteau 57 et des organes désignés pour sa commande est montré sur les figs. 2,3, 5,8 et 9.
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Le couteau 57 lui-même est fixé à l'extrémité avant d'un rail longitudinal porte-couteau 72 (figs.2,3), qui prend appui sur une paire avant de galets 58 et sur une paire arrière de galets 56. La paire avant de galets 58 -porte sur un support 60 (figs. 5 et 9) qui est suspendu, au moyen d'une vis de réglage 61, pour un réglage addi- tionnel, à un organe intermédiaire 59 reliant ensemble, à leur extrémité inférieure, les deux coulisses 30 et 31.
Les galets arrière 56 sont portés, de leur côté, par un support 62 (fig.2), qui est fixé au carter 38. La commande du couteau 57 est assurée par l'intermédiaire d'un méca- nisme à crémaillère monté dans le carter 38 et comportant une crémaillère 63 fixée au carter 38 (figs. 2 et 8) et une crémaillère mobilee longitudinalement 66, qui est guidée sur des galets 64 pouvant tourner dans le carter 38. Avec ces deux crémaillères, engrène un pignon denté 67, qui repose à l'extrémité de la tige de piston 68 d'un cylindre à air comprimé 69 monté également dans le carter 38. La crémaillère mobile 66 comporte une fourche d'entrai- nement 71, qui engrène avec un axe 70 faisant saillie laté- ralement sur le porte-couteau 72.
Après l'apsiration, au moyen du moule ébaucheur 1, de la masse de verre, le cy- lindre à air comprimé 69 est mis en action pour entrainer le pignon denté 67 vers l'avant, puis, au moment voulu, vers l'arrière. La crémaillère 66, ainsi mise en mouvement
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et réalisant la double course du pignon denté 67, pousse ainsi vers l'avant le porte-couteau 72, grâce à quoi l'ori- fice du moule ébaucheur 1 est raclé, de manière connue, par le couteau 57, qui coupe le cordon de verre qui y adhère.
Ouverture et fermeture du moule ébaucheur.
Le moule ébaucheur 1 est constitué, ici aussi, comme habi- tuellement, par deux moitiés qui sont fixées à deux porte- moules 90 (figs. 5,6 et 6 a) reliés ensemble à charnière au moyen d'un axe 91. Lors du transfert, au moule finisseur 2, de la paraison aspirée par le moule ébaucheur, celui-ci est ouvert, de manière connue, par écartement des deux moitiés 90, puis est à nouveau fermé ultérieurement.
Le' mécanisme de,commande utilisé à cet effet et représen- té sur les figs. 2, 3, 4,6 et 6a, est mis en action par le disque à cames 75. Il comporte deux paires de bielles parallèles 74 et 78, reliées ensemble par l'intermédiaire d'un disque d'articulation 80 et dont les extrémités op- posées sont reliées, par articulation également, à des organes de commande 77 ou 81. L'organe 77 consiste en un levier de forme en T, qui peut osciller, au milieu de sa branche transversale, sur un tourillon fixe 79 et porte, à l'extrémité de la branche perpendiculaire à la précé- dente, un galet 76 en prise avec une rainure, non repré- sentée ici, dans le disque 75.
L'organe de commande 81
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(fig. 5) consiste, de son côté, en un balancier qui est relié, au moyen d'une bielle 83 et d'un axe transversale qui est prévu, à deux bielles de translation 84 coulissant, en cet endroit, dans un guide 95. Les bielles 84, qui sont prolongées vers l'avant, sont reliées, à leur ex- trémité avant, au moyen d'un axe 85, par articulation à un chariot 87 monté sur un rail-guide 86. Ce chariot porte un pivot 88, sur lequel est articulé un palonnier 89. Comme le montrent les figs. 6 et 6a, aux extrémités de ce pa- lonnier 89, sont articulées, au moyen d'axes articulés 94, des tiges élastiques de commande 92 qui, à leurs autres extrémités, sont articulées, au moyen d'axes articulés 93, sur les moitiés 90 portant le moule 1.
Lors d'une oscillation, en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, du balancier 81 provoquée par le disque à cames 75 par l'inter- médiaire des paires de bielles parallèles 78, les bielles 84 sont déplacées vers l'arrière et les moitiés du moule ébaucheur sont écartées l'une de l'autre pour ouvrir ce moule à la position représentée sur la fig. 6a. Ltoscilla- tion, en sens contraire, du balancier 81, détermine la fer- meture du moule ébaucheur.
Montée et descente du mandrin monté dans le moule de bague.
Ce mandrin, désigné par 97 sur la fig. 5 et soulevé, au moment voulu, après l'aspiration, est fixé à une traverse 99,
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sous laquelle s'accrochent les extrémités en forme de coins d'une paire de cales 100, qui est reliée à une paire de bielles de translation 102, Sur la fig. 5, seule une cale 100 et seule une bielle 102 sont représentées pour ces organes. Le déplacement longitudinal de la paire de cales 100 déterminant la montée et la descente du mandrin 97 est provoqué par un dispositif à cliquet 160-163, pour- vu d'un ressort de traction et d'un cliquet, qui entre en action en synchronisme avec l'oscillation de la barre 11 et qui est ouvert automatiquement lors de l'oscillation en arrière de la barre et est férmé lors de l'oscillation en avant.
Montage ,'du moule de bague.
Au moule ébaucheur 1 correspond un moule de bague qui est fixé à un cadre support 14 (figs. 2,4, 4a ,5 et 6b). Ce cadre comporte des pattes? latérales, au moyen desquelles il reste suspendu, après l'ouverture du moule 1, à des taquets 117 d'une paire de barres coulissantes verticales 118. A la fin de l'oscillation en arrière de la barre 11 portant le moule 1, le cadre 14, reposant, avec le porte- moule de bague 13, sur le moule ébaucheur 1, arrive chaque fois en contact avec les taquets 117 des barres 118. Cel- les-ci sont guidées dans des guides latéraux 120 pour- vus de galets 119 (fig. 2).
Ces guides sont fixés à des tringles 125, qui constituent en combinaison avec des
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traverses 122,121 et 123, 124 et les extrémités su- périeures de montant 127 et 128 fixés au bâti de la ma- chine, un châssis à cadre. Les barres 118 portent, en haut, un organ de liaison commun 129 (fig.4), dans le- quel est vissée une broche de réglage133, dont l'extrémité inférieure est fixée, de facon à pouvoir tourner, à une tête-guide 132 montée entre les barres 118. Cette tête- guide 132 est combinée, pour son déplacement-en hauteur, avec un mécanisme à crémaillères, qui comporte une paire de crémaillères 131 fixée à cette tête (fig. 2) et une paire de crémaillères 134 aux guides latéraux 120 et avec laquelle engrène la paire de pignons dentés 130 (fig.4a).
Lors de tout réglage en hauteur de la barre 11 portant le moule 1, comme indiqué plus haut, il faut, bien entendu, que le cadre 14 portant le moule de bague soit déplacé en hauteur de la même quantité, ce qui peut être obtenu au moyen de la broche de réglage 133. Comme, lors de l'arrêt de la paire de pignons dentés 130, la tête-guide 132 est maintenue immobile par cette paire, l'organe de liaison 129 cède notamment lors de la rotation de la broche de réglage 133 et se déplace avec les barres coulissantes 118 et le cadre-support 14 suspendu aux taquets 117 de ces barres, dans la direction correspondant au centre de rotation de la broche 133. De cette manière, le cadre- support 14 du moule de bague peut être ainsi à la nou-
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velle hauteur du moule ébaucheur 1.
La montée et la descente du cadre--support 14 du moule de bague, pour transférer, au moule finisseur 2, une paraison, sont déterminées par le disque à cames 75.
Pour la descente de ce cadre-support, des leviers coudés 75', un galet 75a et une rainure à came 75b déterminent le déplacement vers le haut de la timonerie 136 repré- sentée interrompue sur la fig. 2 et qui est reliée à articulation, au moyen d'un levier oscillant 138, aux bielles élastiques 135 des pignons dentés 130, qui sont déplacées, à leur tour, vers le bas. Ces pignons dentés roulent alors sur les crémaillères fixes 134 et déterminent ainsi de déplacement vers la bas des crémaillères mo- biles 131, c'est-à-dire fixées à la tête-guide 132, et qui effectuent la double course des pignongs dent-és.
Avec la tête-guide 132, est abaissé, par l'intermédiaire de la broche 133, de la liaison 129 et des barres 118, égale- ment, le cdre-support 14, qui, comme indiqué ci-dessus, lors de l'ouverture du moule ébaucheur 1, reste suspendu dans les taquets 117 des barres 118, Dans le but de trans- férer, dans le moule finisseur 2, la paraison, le moule de bague 13, abaissé avec le cadres-support 14, est ouvert aussitôt après son arrivée au dessus du moule finisseur 2 (fig. 6b), après quoi la paire de pignons dentés 130 s'élève à nouveau et les barres coulissantes 118 re-
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tournent, avec le moule de bague 13, à la position ini- tiale auprès de la barre 11 portant le moule ébaucheur ou près de la tête d'aspiration 12.
lors Ouverture et fermeture du moule de bague\.'du trasfert, dans le moule finisseur, de la paraison.
Dans le but de simplifier la machine, ce mouvement d'opéra- tion est combiné avec le mouvement de descente, décrit ci- dessus, du moule de bague. Sur les figs. 4 et 4a, on voit la paire d'arbres verticaux 139 disposée dans la travée de liaison 129, sur le côté intérieur des deux barres 118.
Cette paire d'arbres est guidée, en bas, dans des paliers 140 et , en haut, prend appui dans la travée de liaison 129, sur des butées 170. A l'extrémité inférieure des arbres 139, est monté, chaque fois, un pignon denté 141, qui engrène avec les bouts de crémaillère 142 faisant saillie de part et d'autre des moitiés portant le moule de bague (figs. 6,6a et 6b).
Chacun de ces bouts de crémaillère 142 engrène, à l'ex- trémité de l'oscillation rétrograde de la barre 11 portant le moule 1, avec les pignons dentés 141 situés de chaque côté.
A l'intérieur de la tête-guide 132, sont disposés, sur les arbres verticaux 139 pourvus de clavettes longitudinales, des pignons dentés 144' à denture inclinée, qui engrènent avec des pignons 144 à denture inclinée, sur la paire de
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tourillons 145 (figs.4, 4a). Les leviers 146, montés symétriquement sur les tourillons 145, sont reliés, par .des bielles 147, à une tige coulissante 148 de la tige verticale de guidage 149. Cette tige 149 coulisse dans un alésage 150 de la tête-guide 132 et est maintenue, en haut, par un ressort de compression 151 (figs.2, 4b). Sur la tête coulissante 148, est articulé le levier 152, représenté en vue de côté et qui constitue, en combinaison avec le levier à galets 154 articulé sur l'axe 153, une articulation à leviers coudés.
L'axe est monté dans la tête-guide 132.
Les butées 157 et 158, réglables sur une tige 156, ont pour but de déclancher, chaque fois, à la fin de la montée ou de la descente du cadre-support 14 du moule de bague et par l'intermédiaire du dispositif décrit, l'ouverture ou la fermeture des moitiés 13 portant le moule de bague. Dans ce but, le galet 159 reste, comme il est représenté, dans la position de repos, en prise avec la butée 157 ; l'articulation à leviers coudés 154, 153, 152 est allongée (fig. 4b), donc à la position fer- mée au point mort, et la compression du ressort 151 est transmise, par les paires de pignons dentés mentionnées ci- dessus, aus pignons dentés 141 reposant sur les arbres verticaux 139, et qui maintiennent fermé le support 13 du moule de bague , et ce au moyen des bouts de crémaillère
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précités 142.
A la fin du mouvement de descente du support 13 du moule de bague sur le moule finisseur 2, le galet 159 vient en contact avec la butée inférieure 158, ce qui dé- clariche les deux leviers à articulation coudée 154, 153 et 152, provoqués par la détente du ressort de compression 151 (position en traits mixtes sur la fig. 4b), et les organes décrits déterminent, inversement, l'ouverture du support 13 du moule de bague (fig. 6b), grâce à quoi la paraison suspendue jusqu'ici au moule de bague 13 est libérée pour passer dans le moule finisseur 2 se fermant à cet instant.
L'ouverture et la fermeture du moule finisseur 2, ainsi que le soufflage des bouteilles dans le moule fini- sseur, avec l'éjection subséquente de ces bouteilles, sont réalisés par des moyens connus, aussi ne sont-ils pas re- présentés.
Eu égard aux machines analogues du genre connu, la machine qui vient d'être décrite présente des avantages qui, en principe, se résument comme suit:
1 - le travail de réglage étendu jusqu'ici lors du changement de moules est supprimé, parce que la barre-support horizontale, à oscillation en va-et-vient, du moule ébau- cheur peut être réglée par la rotation d'une broche unique à l'aide d'un volant, et ce immédiatement à toute hauteur désiée du moule ébaucheur par rapport au niveau du moule finisseur.
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20- Dans le but d'une adaption aux différentes di- mensions du moule ébaucheur, le réglage en hauteur du porte- moule de bague n'est également déterminé qu'au moyen d'une broche unique, avec un volant. A cet effet, il suffit de ramener en contact simplement le porte-moule de bague avec la barre-support du moule ébaucheur précédemment ré- glée, ou avec la tête d'aspiration, par la rotation de cette broche, après quoi le fonctionnement peut se poursuivre.
Ce réglage se produit sans toucher à aucun organe de commande.
Les réglages en hauteur, nécessaires lors du changement de moules, des organes d'aspiration sont, de ce fait, réduits au minimum avec le réglage du moule ébaucheur mentionné en I , si bien que, lors du changement de moule, le fonctionnement de la machine ne subit aucune inter- ruption prolongés.
3 - Les chariots coulissants connus, supportant le moule ébaucheur, sont supprimés, puisque la barre- support horizontale, mentionnée ci-dessus, du moule é- baucheur, prend appui, dans l'espace, sur un système de leviers oscillants et décrit un mouvement oscillant de va-et-vient entre le poste de cueillage et le poste de transfert au moule finisseur.
4 - Contrairement aux machines connues de ce genre, les déplacements opératoires nécessaires en combinaison
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avec l'oscillation vers l'avant et l'arrière du moule ébau- cheur au poste de cueillage sont effectués sans l'aide de disques à cames roratifs, ce qui simplifie la con- struction de la machine de diminue les frais d'entretien.
5 - A la fin de sa course arquée, le moule ébau- cheur peut recevoir, au poste de cueillage, si cela est nécessaire, un mouvement supplémentaire de plongée, dont la profondeur peut être adaptée, au moyen d'un volant, pen- dant le fonctionnement, au niveau du verre à l'instant considéré.
6 - Le couteau, servant à couper le verre après son aspiration, reste toujours au même niveau et ne subit donc aucune variation pendant le changement du moule ébau- cheur. Sa position de repos derrière le moule ébaucheur permet un remplacement sans perte de temps et l'influence du rayonnement calorifique provenant du four est, ici, sans importance.
70- Les deux barres réunies ensemble et formant le support du moule ébaucheur sont creuses et servent de conduit pour l'air comprimé et pour faire le vide dans la tête d'aspiration. Comme les deux barres sont réalisées, à l'avant, comme des mâchoires de serrage, cette tête est aisément interchangeable.
8 - L'ouverture des moitiés du moule de bague se produit au moyen d'un dispositif à cliquet, qui s'ouvre
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automatiquement à la fin de la course verticale, lors du transfert, au moule finisseur, de la paraison et qui est à nouveau fermé lors de la course vers le haut, si bien que le déclanchement connu jusqu'ici au moyen d'une commande par disque à came devient superflu.
9 - A l'opposé des machines connues de ce genre, la timonerie de commande pour l'ouverture .et la ferme- ture du moule ébaucheur et du moule de bague ne subit aucun réglage, sur cette nouvelle machine, lors du change- ment de moules différents.