Appareil pour découper en sections un corps mobile La présente invention est relative à un appareil pour découper en sections un corps mobile, notam ment de très grande longueur, ou pratiquement illi mité. Des corps de diverses matières, telles que des plastiques, des métaux et produits analogues, sont fréquemment formés en continu par laminage, extru sion ou des méthodes équivalentes, et il est nécessaire de découper périodiquement en sections le corps for mé en continu.
Le corps formé, comme on le comprendra aisé ment, peut se déplacer à vitesse constante ou par étapes. Dans le premier cas, il est habituellement nécessaire d'arrêter le processus de formation afin de découper une section formée. Dans le cas de corps étendus, estampés ou emboutis formés par étapes, il est quelquefois possible de découper des sections pen dant que le corps est momentanément immobile, c'est-à-dire pendant le bref intervalle entre les étapes du déplacement en avant. Toutefois, lorsque la sec tion du corps est grande et que le déplacement est rapide, il est souvent impossible de le découper pen dant une période de repos momentanée, et dans ce cas il est également nécessaire d'interrompre le pro cessus de formation de la matière afin de découper les sections formées.
Un exemple du problème réside dans l'extrusion étape par étape de bois broyé et de matière liante sous forme de panneau ou analogue, comme effectué par les appareils d'extrusion connus qui sont prévus pour comprimer ou estamper des panneaux ayant une largeur jusqu'à environ 120 cm et une épaisseur jusqu'à environ 50 mm, avec un intervalle de cour ses d'une seconde ou moins.
Le produit sous forme de panneau est relativement dense et dur et il est évidemment impossible d'en découper des sections pendant les périodes de repos momentané existant entre les courses. Etant donné que la machine d'ex trusion est prévue pour travailler de façon continue pendant 8 heures ou même plus, la nécessité d'arrêter la machine périodiquement pour couper les sections du produit est fortement désavantageuse.
L'appareil selon l'invention permet de décou per automatiquement un corps mobile en sections, sans en interrompre le déplacement.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution et une variante de l'appareil faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale de la dite forme d'exécution disposée en position active par rapport à un appareil d'extrusion connu.
La fig. 2 est une vue en élévation d'extrémité de l'appareil de la fig. 1, en regardant vers l'extrémité de droite de celui-ci.
La fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 1.
La fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 1.
La fig. 5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de la fig. 1.
La fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4 La fig. 7 est une vue en coupe suivant la ligne 7-7 de la fig. 4.
La fi-, 8 est une vue en coupe suivant la ligne 8-8 de la fig. 2. La fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la fig. 2.
La fig. 10 est une vue schématique simplifiée en perspective représentant la position relative des élé ments principaux de la forme de réalisation représen tée aux fig. précédentes, et du système pneumatique de celle-ci.
La fig. 11 est un schéma électrique simplifié de la machine.
La fi-. 12 est une vue en élévation latérale par tielle d'une variante.
La fi-' 13 est une vue en plan de la variante de la fig. 12, avec certaines parties omises dans un but de simplification.
D'après les dessins, et plus particulièrement d'a près la fig. 1, l'on peut voir l'extrémité de sortie d'une machine d'extrusion 20, prévue pour estam per ou comprimer, étape par étape, un panneau ou corps 21. L'appareil pour découper comprend un châssis 22, aligné avec le chemin du corps mobile 21 et disposé autour de celui-ci ou à son voisinage im médiat. Comme représenté, le corps est estampé à travers le châssis 22, de la gauche vers la droite.
Si on le désire, le châssis 22 peut être monté sur des roues 23 de façon à pouvoir être déplacé aisément longitudinalement sur des rails. 24, grâce à quoi l'ap pareil de-coupe peut être aisément éloigné de la ma chine d'extrusion lorsqu'on doit avoir accès à l'ex trémité de sortie de cette dernière.
Le châssis 22 supporte plusieurs barres de gui dage disposées longitudinalement 25, sur lesquelles est supporté à coulissement un chariot disposé trans versalement 26. A ses coins avant inférieurs (voir fig. 3), le chariot est muni d'une paire de pinces dis posées à l'opposé l'une de l'autre 27, actionnées par des cylindres pneumatiques 28. De la façon repré sentée, chaque cylindre 28 . est monté verticalement sur un organe de support transversal 29, sa tige 30 passant vers le bas à travers celui-ci jusqu'à la pince coopérante, et les pinces peuvent être reliées par une barre de serrage transversal 31.
Il est à remarquer que la barre de serrage 31 est disposée en dessous de la voie du corps mobile 21 et .l'organe de support est disposé au-dessus de celle-ci, grâce à quoi le corps mobile. peut être aisément serré et engagé fer mement entre ces deux pièces.
D'après les fig. 4 - 7, le chariot 26 supporte une ou plusieurs barres de guidage transversales 32, sur lesquelles une tête ou coulisseau 33 est montée à cou lissement. Une extrémité d'une monture de scie 34 est en contact pivotant avec la tête au moyen d'un gou jon pivot disposé longitudinalement 35 et un bras 36 s'étend vers le haut à partir de l'autre extrémité de la monture de scie.
La monture de scie 34 comprend une section cy- l'mdrique' 37, dans laquelle une base de moteur 38 s'étend vers le haut (fig. 7). Un bouchon de réglage 39 s'étend vers le bas dans la section de monture 37, son aile supérieure 40 reposant sur l'extrémité supé rieure de la section 37 et son extrémité inférieure 41 étant vissée sur la base du moteur, comme représenté. Une clavette 42 peut s'étendre à partir de la base de moteur 38 dans la rainure de clavette 43 de la sec tion de monture 37, afin d'empêcher la base de mo teur de tourner. Sur la. face inférieure de la base de moteur 38 est fixé un moteur électrique 44, son arbre portant une lame de scie circulaire 45.
La base de moteur est stabilisée au moyen de boulons 46 s'éten dant à travers celle-ci vers le haut et vissés dans la monture 34, des écrous de blocage 47 et des boulons 46 permettent de fixer la base du moteur dans la position voulue.
Dans le chariot 26, au-dessus des barres de gui dage de la tête 32, est montée une traverse en U 48, dans laquelle est placé un transporteur à chaîne. Le transporteur comprend un pignon fixe 49 et un pi gnon 50 monté sur un pivot 51. Le pivot 51 est fixé rigidement à une plaque de réglage 52, qui est mon tée, à son tour, à coulissement entre des guides 53 portés par la traverse en U 48. Comme représenté aux fig. 2 et 8, la plaque 52 présente des fentes 54 que traversent des goujons 55 venant des guides 53, et une barre filetée 56 qui traverse une patte 57 fixée au côté de la traverse en U.
Un écrou de réglage 58 sur la barre 56 procure un moyen simple pour le ré glage de la position relative de la plaque 52 et du pivot 51, grâce à quoi la tension de la chaîne 59 reliant les pignons 49 et 50 peut être aisément ré glée.
Le transporteur à chaîne est entraîné par un mo teur électrique 60 monté sur la traverse en U 48, par l'intermédiaire d'une boîte d'engrenages réduc teurs 61, du pignon 62, de la chaîne 63 et du pignon d'entraînement 64, qui est monté sur un bout d'arbre 65 (fig. 9) portant également le pignon 49.
L'extrémité supérieure du bras 36 de la monture de scie présente des ouvertures et est en contact avec un goujon 66 le traversant jusqu'à la chaîne transpor teuse 59. Comme on peut le voir à la fig. 8, le gou jon 66 porte un galet de support 67 et, au-delà de ce galet, présente un logement en forme de U 68 dans lequel est monté un goujon de chaîne allongé 69. De cette façon, la monture de scie 34, la scie mécanique qu'elle supporte et la tête 33 sont reliées à la chaîne 59 et doivent se déplacer avec cette dernière en tra vers du chemin du corps mobile puis revenir, d'une manière qui sera décrite à présent, la tête étant évi demment obligée de suivre un déplacement rectiligne par suite de ses barres de guidage 32.
Une voie 70 est ménagée sur l'aile inférieure de la traverse en U 48 afin de supporter le galet 67 lorsqu'il suit le brin infé rieur du transporteur à chaîne, et une voie analogue 71 s'étend latéralement à partir de la traverse en U 48 de façon à supporter le galet lorsqu'il suit le brin supérieur du transporteur. Comme représenté à la fig. 1, la traverse en U 48 du chariot vient en con tact avec l'extrémité extérieure d'une barre 72 s'éten- dant à partir d'un cylindre de retour pneumatique, monté longitudinalement sur le châssis de la machine.
A l'arrière du chariot de scie est disposée une paire de rails de support s'étendant longitudinalement 74, immédiatement en dessous du chemin du corps mo bile 21 (voir fig. 2). Chaque rail est supporté par un levier angulaire 75 pivotant au centre en 76 sur un élément de châssis 77, grâce à quoi les rails peu vent être inclinés vers le bas et vers l'extérieur pour faire tomber des sections successives découpées dans le corps 21.
Les autres extrémités des leviers angu laires 75 sont reliées, par l'intermédiaire de biellettes réglables 78,à un bras 79 qui pivote centralement en 80 sur l'équerre de châssis 81, et un cylindre de relâchement pneumatique 82 vient en contact, par l'intermédiaire de cette tige 83, avec l'extrémité s'éten dant vers l'extérieur du bras 79, le cylindre 82 étant relié à pivotement, à son extrémité opposée, au châs sis.
Une barre d'angle 84 (fig. 1 et 2) s'étend longitu dinalement et vers l'arrière à partir du châssis au- dessus du chemin du corps mobile, supportant une plaque 85 qui est fixée de façon réglable à celle-ci, par exemple au moyen d'une vis de réglage 86. La plaque 85 supporte une paire d'interrupteurs de fin de course Sl et S2 disposés avec leurs bras d'ac- tionnement immédiatement dans le chemin du corps mobile.
Au voisinage immédiat d'une extrémité de celui-ci, la traverse en U 48 supporte un interrupteur de fin de course S3 (voir fig. 5), disposé pour venir en contact avec le galet de support 67 associé à l'extré mité supérieure du bras 36 de la monture de scie, à une extrémité de sa course. Un autre interrupteur de fin de course S4 est monté sur la traverse en U 48 au voisinage immédiat de l'autre extrémité du trans porteur à chaîne, et la tête 33 porte un patin 87 disposé pour actionner cet interrupteur près de l'ex trémité de la course de la tête.
Un interrupteur de fin de course S5 est monté de façon réglable sur un élément supérieur du châssis, comme représenté à la fig. 1, pour venir en contact avec la traverse en U 48 et être actionné par celle-ci si la traverse en U at teint un tel point lors de sa course en arrière.
Le fonctionnement de l'appareil sera maintenant décrit en détail. La position de repos normale de la tête 33 et du moteur de scie 44 entre les cycles d'actionnement est approximativement telle que re présentée aux fig. 4 et 5. Dans cette position, l'on remarquera que la lame de scie 45 est disposée sur le côté du chemin du corps 21, le galet de support 67 repose sur la voie inférieure de la traverse en U 70 et la base de moteur 38 est pratiquement horizon tale.
La fig. 11 représente l'état du système électrique lorsque la machine est à sa position de repos nor male. D'après cette figure, l'on verra que le commu tateur Sl est un commutateur à deux positions, fer mant normalement un circuit passant par une soupape actionnée électriquement VI (voir fig. 10).
La sou pape VI est ouverte lorsqu'elle est sous tension, per- mettant l'arrivée d'air sous pression provenant du raccord 88 vers le cylindre pneumatique 73, l'air comprimé étant efficace pour faire sortir la tige cy lindre 72 et la maintenir à sa position sortie, afin de ramener par conséquent le chariot 26 à la position de départ primitive représentée à la fig. 1, à la li mite de gauche de sa course et de l'y maintenir.
Les interrupteurs de fin de course S2 et S3, com me représentés, sont normalement ouverts et l'inter rupteur de fin de course S4 est normalement fermé. Une soupape actionnée électriquement V2, ouverte lorsqu'elle est sous tension, est montée pour permet tre le passage d'air comprimé vers les cylindres de serrage 28, et une soupape analogue V3, également ouverte lorsqu'elle est sous tension, permet le passage d'air comprimé vers le cylindre de relâchement 82.
Lorsque le corps 21 est estampé successivement par la machine 20, son extrémité extérieure passera sous le chariot 26 et ensuite vers l'extérieur sur les rails de support 74. Les rails de support maintiennent le corps estampé horizontal et l'empêchent de se cour ber vers le bas par son propre poids.
Le cycle d'ac- tionnement du mécanisme est amorcé lorsque l'ex trémité extérieure du corps mobile rencontre et ac tionne l'interrupteur S1. L'actionnement du commu tateur S1, comme indiqué à la fig. 11, ouvre le cir cuit passant par la soupape VI, fermant par consé quent cette soupape et supprimant l'alimentation en air comprimé du cylindre 73, mettant ce dernier cy lindre en communication avec l'atmosphère. De cette façon, le chariot 26 est libre de retourner en arrière sur ses barres de guidage 25, dans le sens de dépla cement du corps 21.
L'actionnement du commutateur à deux positions S1 ferme également un circuit de puissance passant par le moteur 44, amenant ce moteur à démarrer et à mettre en rotation la lame de scie 45, l'interrupteur Sl fermant également un circuit auxiliaire passant par la soupape V2 et l'interrupteur S5. La soupape V2 ainsi mise sous tension est ouverte, envoyant de l'air comprimé aux cylindres de serrage 28, amenant ces cylindres à retirer leur tige de piston et à serrer fer mement le corps 21 entre la barre de serrage 31 et l'organe de support 29.
En conséquence, l'actionne- ment de l'interrupteur S1 est efficace pour fixer le chariot au corps mobile, grâce à quoi le chariot est obligé de se déplacer avec ce corps pendant la par tie suivante du cycle.
Un bref intervalle après l'actionnement de l'in terrupteur Sl, l'extrémité inférieure du corps mobile viendra en contact avec l'interrupteur S2 et l'action nera, fermant cet interrupteur et actionnant par con séquent le moteur de déplacement transversal 60. Le bref intervalle de temps est prévu afin de permettre au moteur 44 mis précédemment sous tension d'ame ner la scie 45 jusqu'à sa vitesse de coupe.
La ferme ture de l'interrupteur S2 ferme également un circuit auxiliaire passant par l'électro-aimant 89 d'un com mutateur électromagnétique 90, qui se ferme par con séquent afin d'établir un circuit de maintien de puis- sance pour le moteur 60, par l'intermédiaire de l'in terrupteur S4.
Lorsque le moteur 60 est mis en marche, il en traîne la chaîne 59, par l'intermédiaire de la boîte d'engrenage 61, de la chaîne 63, du pignon 64 et du pignon 49. Le déplacement de la chaîne 59 est évi demment efficace, par l'intermédiaire du goujon 66 et du bras 36 de la monture de scie pour entraîner la tête 33, la monture de scie 34 et la scie mécanique en travers du chariot, le galet 67 roulant sur la voie inférieure 70 de la traverse en U, afin de maintenir l'assemblage horizontal. Lorsqu'elle traverse le cha riot, la lame de scie en rotation 45 est directement portée en travers du chemin du corps 21 et en dé coupe une section.
La position de la tête et de l'as semblage de scie, immédiatement après le départ de sa course active, est représentée à la fig. 2, où la lame de scie a bien pénétré dans le corps 21. Etant donné que le chariot et tous les éléments qu'il supporte sont en contact avec le corps et entraînés par celui-ci, la scie effectue une coupe exactement à angle droit.
La scie et sa structure de support continuent en travers du chemin du corps mobile jusqu'à ce que la position en pointillé de la fig. 6 soit atteinte, mo ment où la chaîne 59 entraîne le goujon 66 autour du pignon 49. Ceci fait monter le bras 36 de la mon ture de scie, amenant cette dernière et la scie à pi voter vers le haut autour du pivot de tête 35 afin de prendre une position angulaire. Grâce à ce moyen, la lame de scie, qui a achevé sa course active et dé coupé une section du corps mobile, est soulevée jus qu'à une position au-dessus du chemin de ce corps.
La section de corps découpée est maintenant unique ment supportée par les rails 74 et l'étape suivante de l'opération est amorcée par le galet 67, qui vient en contact avec l'interrupteur de fin de course S3 et l'actionne lorsqu'il passe vers le haut autour du pi gnon 49.
A nouveau d'après la fig. 11, l'on verra que la fermeture momentanée de l'interrupteur S3 établit un circuit passant par la soupape V3 et l'interrupteur fermé S5, envoyant de l'air comprimé, par l'intermé diaire de la soupape ouverte V3, au cylindre 82 et provoquant le recul de sa tige de piston 83.
Comme on peut le voir à la fig. 2, le recul de la tige 83 est efficace. pour faire osciller le bras 79 dans le sens des aiguilles d'une montre, comme représenté, dé plaçant les biellettes 78 vers l'intérieur afin de faire pivoter les leviers angulaires 75 autour de leur pivot 76 et déplaçant les rails de support 74 vers le bas et vers l'extérieur, afin de relâcher la section de corps découpée et de lui permettre de tomber, de préférence sur une pile se trouvant immédiatement en dessous.
La fermeture momentanée de l'interrupteur 53 établit également un circuit auxiliaire passant par l'électro-aimant 91 d'un commutateur électromagné tique couplé comprenant les interrupteurs 92, 93 et 94. La position normale (hors circuit) de ce com mutateur est représentée à la fig. 1, et l'actionnement du commutateur couplé ferme les interrupteurs 92 et 94 et ouvre l'interrupteur 93. La fermeture de l'in terrupteur 92 établit un circuit passant par la sou pape VI, afin d'ouvrir cette dernière et d'envoyer de l'air comprimé au cylindre de retour 73.
La tige de piston 72 du cylindre 73 est par conséquent amenée à se déplacer vers l'extérieur et à ramener le chariot et tous les éléments qu'il supporte à la position de dé part primitive de la fig. 1. Simultanément, l'ouverture de l'interrupteur 93 coupe le circuit passant par le moteur de scie 44, permettant au moteur qui a ache vé sa coupe de passer au repos, et coupe également le circuit auxiliaire passant par la soupape V2. La mise hors circuit de la soupape V2 ferme celle-ci et met les cylindres de serrage 28 en communication avec l'atmosphère, permettant aux tiges de cylindre 30 de se déplacer à l'extérieur et de laisser retom ber la barre de serrage 31, ce qui libère le chariot du corps mobile.
Le chariot est libéré du corps mo bile, en conséquence, exactement au moment où le cylindre de retour 73 commence la course de retour du chariot, qui se fait dans un sens opposé à celui du corps.
La fermeture simultanée de l'interrupteur couplé 94 établit un circuit de maintien passant par l'électro aimant 91, maintenant le commutateur couplé en po sition d'actionnement, par l'intermédiaire de l'inter rupteur S4, après la fermeture momentanée de l'in terrupteur S3. De cette façon, la mise sous tension des soupapes Vl et V3 est maintenue pendant un cer tain intervalle après la fermeture momentanée de l'interrupteur S3. L'état de l'interrupteur S3 est sans effet sur le fonctionnement du moteur de déplacement transversal 60, qui est maintenu en circuit par l'in termédiaire de l'interrupteur S4 et continue à tour ner.
La chute de la section découpée du corps per met aux interrupteurs S 1 et S2 de revenir à leur posi tion de départ primitive, mais étant donné que le mo teur 44 a déjà été mis hors circuit par l'ouverture du commutateur 93 et que le moteur 60 reste sous ten sion par l'intermédiaire de l'interrupteur S4, le retour des interrupteurs Sl et S2 à leur position de repos à ce moment reste sans effet.
La continuation du fonctionnement du moteur 60 entraîne le galet 67 au-delà de l'interrupteur S3 et sur la voie supérieure 71 de la traverse en U, grâce à quoi la tête 33 et l'assemblage de scie sont dépla cés en une course de retour les ramenant dans le chemin de corps mobile. Pendant cette course de retour, la monture de scie 34 est maintenue en posi tion angulaire vers le haut, la lame de scie 45 étant maintenue de ce fait à un niveau supérieur à ce lui du corps mobile. De cette façon, la lame de scie effectue son déplacement transversal au-dessus du corps mobile, qui a entre temps avancé en dessous. Lors du mouvement de retour du chariot, la voie supérieure 71 de la traverse en U supporte le galet 67 afin d'empêcher la chaîne 59 de retomber vers le bas afin de permettre à la lame de scie de venir en contact avec le corps.
Lorsque la course de retour est presque terminée, et lorsque le goujon 66 se déplace vers le bas autour du pignon 50, le patin 87 de la tête vient momenta nément en contact avec l'interrupteur S4 et l'actionne. L'ouverture de l'interrupteur S4 permet à l'interrup teur 90 de s'ouvrir, coupant par conséquent le circuit de maintien passant par le moteur de déplacement transversal 60. Le moteur de déplacement transversal passe au repos avec les éléments qui l'entraînent pratiquement à la position de départ primitive repré sentée à la fig. 5, le patin de tête 87 ayant dépassé l'interrupteur S4 de façon à lui permettre de revenir à sa position fermée normale.
L'ouverture momentanée de l'interrupteur S4 cou pe également le circuit de maintien passant par la soupape V3, fermant cette soupape et mettant en communication avec l'atmosphère le cylindre 82. Le déplacement vers l'extérieur en résultant de la tige de piston 83 ramène les rails de support 74 à la position de support représentée à la fig. 2, prêts à recevoir l'extrémité avançante du corps. L'ouverture de l'interrupteur S4 coupe également le circuit de maintien passant par l'électro-aimant 91 et permet au commutateur couplé 92, 93, 94 de revenir à la position normale représentée à la fig. 11.
La ferme ture de l'interrupteur 93 met le circuit de puissance du moteur de scie 44 prêt à être à nouveau établi par l'actionnement de l'interrupteur Sl. L'ouverture de l'interrupteur 92 reste sans effet sur la soupape VI, qui reste maintenant sous tension grâce à l'interrup teur Sl qui se trouve en position normale. Ceci éta blit la fin d'un cycle, l'appareil se trouvant à nou veau dans l'état décrit primitivement, prêt pour les opérations ultérieures.
La nouvelle extrémité du corps mobile peut progresser le long des rails de support 74 jusqu'à ce qu'elle vienne à son tour en contact avec les interrupteurs de fin de course Sl et S2, après quoi une nouvelle section sera découpée auto matiquement de la manière décrite.
La plaque 85 peut être réglée sur la longueur de barre 84, afin de déterminer la longueur des sec tions à découper. Comme il est évident, une fois que la plaque 85 est mise à la position voulue, l'ap pareil découpera automatiquement des sections de longueur uniforme. Ces sections sont relâchées inva riablement par les rails 74 à la même position, grâce à quoi elles peuvent être empilées régulièrement en tre les rails 24.
Ordinairement, un chariot ou autre plate-forme mobile sera disposé entre les rails 24 afin de recevoir une pile de sections découpées et de faciliter leur transport à partir de la machine. Evi- demment, la position des rails 74 peut être réglée de façon appropriée pour permettre des modifications de la largeur et de l'épaisseur du corps.
L'interrupteur de fin de course S5 peut être prévu en tant que dispositif de sécurité. La course permise dans le sens longitudinal du chariot 26 est normalement limitée et prévue pour procurer un temps suffisant pour que la scie puisse effectuer son déplacement transversal par rapport au corps lors de sa course active. Au cas où une erreur de fonction nement surviendrait, avec pour résultat une coupe in complète d'une section à partir du corps mobile pen dant la période requise pour le déplacement trans versal du chariot, avec le corps à une distance prédé terminée, tel que réglé par la position de l'interrupteur S5, le chariot ou plus précisément la traverse en U de celui-ci viendra en contact avec l'interrupteur S5 normalement fermé et l'ouvrira.
L'ouverture de l'in terrupteur de sécurité S5 est immédiatement efficace pour mettre en action les soupapes V2 et V3, grâce à quoi les cylindres 28 agissent de façon à libérer le chariot du corps mobile et le cylindre 82 actionne les rails de support 74 pour ôter tout support à la sec tion de corps en progrès. Le cylindre de retour 73 n'est pas actionné et le moteur 44 continue à entraî ner la lame de scie 45 jusqu'à ce que l'interrupteur S3 soit fermé. Le fonctionnement du moteur de dépla cement transversal 60 continue également sans in terruption.
Si on le désire, l'interrupteur de sécurité S5 peut également être incorporé dans le circuit de puissance de la machine 20 formant le corps mobile, de telle sorte que cette machine s'arrêtera en cas de mau vais fonctionnement et le corps 21 s'arrêtera. Une fois que la cause du mauvais fonctionnement est déterminée et qu'on y a remédié, le fonctionnement normal peut reprendre et l'interrupteur S5 sera inactif.
Dans le cas de corps estampés étape par étape, lorsque les accroissements sont importants, la forme d'exécution décrite précédemment peut découper des sections de longueurs légèrement variables. Ceci ré sulte du fait que l'interrupteur S1 peut être actionné (et le chariot mis en relation avec le corps) à diffé rents moments d'une course vers l'avant du corps, avec pour résultat des différences correspondantes de la distance entre la ligne de sciage et le bord menant du corps. Afin d'assurer l'uniformité de la longueur des sections découpées dans un tel cas, l'appareil peut être modifié comme représenté aux fig. 12 et 13.
Comme représenté dans ces figures, le chariot 26 est muni d'une traverse 100 au voisinage de son ex trémité inférieure et l'on a fixé à cette traverse, rigi dement, une barre de traction 101 s'étendant vers l'avant. La barre de traction est supportée à coulis sement au voisinage de son extrémité extérieure par un palier 102 monté sur l'extrémité avant du châs sis. Un coulisseau <B>1.03</B> fixé de façon réglable à la barre de traction 101 porte en dessous une équerre 104 qui est disposée immédiatement dans le chemin du corps mobile.
La barre angulaire 84 et la plaque de support 85 peuvent être supprimées et les interrupteurs S1 et S2 montés sur l'élément longitudinal supérieur 105 du châssis 22. L'interrupteur S1, comme représenté, est monté de façon à être actionné par l'éloignement du chariot par rapport audit interrupteur, et l'interrup teur S2 est monté pour être actionné par le chariot lorsque celui-ci s'est déplacé d'une courte distance par rapport au châssis. L'un ou l'autre des interrup teurs, ou les deux, peuvent être réglés le long de l'élé ment de support 105 pour un fonctionnement opti mum. L'appareil modifié correspond sous tous les autres aspects à la forme d'exécution décrite en pre mier lieu et fonctionne d'une façon analogue.
Dans cette variante, le corps 21 est conduit vers l'extérieur sur les rails de support 74 jusqu'à ce qu'il rencontre l'équerre 104. Le déplacement ultérieur du corps entraînera le déplacement de l'équerre 104 et, par l'intermédiaire du coulisseau 103, celui de la barre de traction 101 et du chariot 26 relié à celle-ci. Le déplacement du chariot avec le corps 21 actionne primitivement l'interrupteur Sl, après quoi le cycle d'actionnement du mécanisme sera amorcé et conti nuera exactement comme décrit précédemment.
Ceci revient à dire que l'actionnement de l'interrupteur S1 met sous tension le moteur 44 et serre le chariot sur le corps mobile au moyen des cylindres 28, les cy lindres de serrage coopérant ensuite avec la barre de traction pour entraîner le chariot avec le corps. De cette façon, l'on s'assure que le chariot et la scie sont mis en relation avec le corps mobile d'une façon prédéterminée et invariable par rapport au bord me nant de celui-ci, les sections découpées à partir dé ce corps ayant donc une longueur uniforme.
Peu après que le cycle a été amorcé, le chariot mobile ren contrera et actionnera l'interrupteur S2, mettant le moteur de déplacement transversal 60 sous tension et le cycle continue sans autres modifications.
Lors de son déplacement avec le chariot, la barre de traction 101 coulisse librement dans son palier de support 102. Lorsqu'une section découpée est relâ chée et peut tomber, elle cesse d'être en contact avec l'équerre 104 et la course de retour du chariot effec tuée grâce au cylindre 73 ramène la barre de trac tion et son équerre à la position de départ primitive. Dans cette variante, le réglage de la longueur des sections découpées est réalisé aisément en réglant la position du coulisseau 103 sur la barre de traction 101.