Dispositif de contrôle de désignation pour machines contrôlées dans leur fonctionnement par des fiches perforées. La. présente invention concerne un dispo sitif de contrôle de désignation pour les ma chines "tabulatrices" servant à exécuter des tableaux, états statistiques. ou -de recense ment ou travaux analogues, les machines à compter et autres machines contrôlées dans leur fonctionnement par des fiches perfo rées, machines qui possèdent une unité ana- lysante pouvue, pour les fiches, d'un pas sage où celles-ci sont amenées en position de coïncidence avec les plaques perforées de la dite unité et comprennent en outre un méca nisme propre à faire accomplir à la machine une opération déterminée lors d'un change ment de désignation.
<B>x</B> Dans les machines employées jusqu'à ce jour et du genre auquel la présente inven tion est applicable, il était -d'usage de pré voir, pour le mécanisme d'entraînement des fiches, un dispositif de contrôle grâce au quel, lorsqu'il se produit un changement de désignation -d'un groupe de fiches à un autre, l'entraînement des fiches cesse pendant que la, machine effectue automatiquement une ou -des opérations déterminées, par exemple la prise de total<B>du.</B> groupe de fiches précé-_ dant le changement de désignation ou un en traînement du papier sur lequel la machine imprime, en vue de produire un espacement entre les données imprimées.
Cette interrup tion -de l'entraînement des fiches est aussi assez longue pour permettre à la machine d'effectuer la ou les opérations désirées.
Dans le dispositif selon l'invention, il est prévu, en combinaison avec l'unité ana lysante et les moyens pour amener successi vement les fiches à cette unité, un organisme amené en action par un changement de dési gnation -d'un groupe de fiches à un autre groupe pour obliger le dispositif d'entraîne ment des fiches à travailler à une vitesse d'entraînement différente pendant le change- ment d'un groupe de fiches .à un autre de désignation différente.
Dans les dessins annexés, fie. 1 repré sente en élévation un mécanisme de contrôle de désignation et d'entraînement des fiches réalisant une .des formes d'exécution possi bles de l'invention; fie. 2 est une coupe ver ticale -de ce mécanisme faite par un plan pa rallèle au plan de fie. 1; fig. ,3 est une coupe horizontale prise approximativement suivant 3-3 (fie. 2), certaines pièces étant suppo sées brisées pour plus. -de clarté; fie. 4 est un détail fragmentaire indiquant la position de certaines pièces .au moment où un change ment de désignation vient de se produire; fie. 5 est une vue analogue à fig. 4, mais montre les pièces au moment où la boîte à chevilles termine sa course de descente; fie.
6 est une vue fragmentaire montrant le mé canisme servant à faire mouvoir la plaque de contrôle du total; fie. 7 est un détail du mécanisme d'entraînement, représenté sensi blement .au même instant que dans la fie. 4; fie. 8 est une vue analogue à fie. 7, mais représentant le mécanisme au même instant que dans la fig. 5; fie. 9 est une vue analogue aux fie. 7 et 8 mais montrant les pièces au moment où la machine est prête -de terminer le cycle de prise de total; fie. 10 est une vue analogue à fie. 7, 8 et 9, mais montre les pièces à l'achèvement du cycle tle prise de total; fie. 11 est un détail -de la came de commande de l'entraînement;
fig. 12 est une vue analogue -de la came communiquant son mouvement de va-et-vient à la boîte à che villes; fie. 13 est une coupe longitudinale d'un arbre à cames et de son embrayage; fie. 14 est un détail -de la plaque de repé rage de la machine "tabulatrice" et montre la plaque de contrôle de désignation dans sa position normale; fie. 15 est une vue ana logue montrant la plaque de contrôle dans la position qui convient pour exécuter une prise -de total; fie. 16 est une vue analogue montrant la plaque de contrôle de désigna tion dans la position qui convient pour réa liser une opération d'espacement;
fie. 17 est une coupe fragmentaire d'une partie -de l'unité analysante de désignation à l'instant où la barre de blocage entre en jeu; fig. 18 est un détail en coupe fragmentaire montrant le mode de montage de la plaque de contrôle de désignation; fie. 19 est un détail en coupe à plus grande échelle d'une partie du méca nisme d'entraînement de la boîte à chevilles de désignation. Dans ce dessin, l'invention est représen tée appliquée à une machine "tabulatrice" pour la confection de tableaux ou états sta tistiques et autres, telle par exemple que la machine Powers, bien connue; mais, seules, celles des parties de cette machine -qui sont nécessaires à une compréhension claire de l'invention sont représentées ici.
C'est ainsi que des portions de l'unité analysante 20 d'une telle machine sont représentées, avec les plaques perforées 21 et 22 qui laissent entre elles le passage à fiches 2$; en outre; on a représenté une cheville de contrôle de total et d'espacement 24 du type présentant des épaulements 215 et 2i6 qui sont disposés de manière à faire varier automatiquement la position de la cheville dans le sens vertical afin -de préparer le contrôle -de la machine pour effectuer une opération d'espacement, ou une prise de total, suivant le cas.
Cette cheville de contrôle 2,4 glisse verticalement dans la boîte analysante à chevilles 27 et est reliée, par son extrémité inférieure, à un bras oscillant 2$ qui détermine par sa position si le mécanisme de prise de total doit fonc tionner ou si une opération d'espacement doit se produire. Ce bras 28 et les parties t# associées existent dans la machine Powers précitée. Jusqu'à présent il a été nécessaire, afin d'amener la cheville 24 à occuper la po sition voulue pour l'opération désirée, de faire usage de fiches spéciales d'espacement et de prise de total que l'on plaçait à la main aux endroits où, dans un ou plusieurs groupes de fiches, la cheville 24 devait fonc tionner.
Pour faire fonctionner la cheville 24, il est prévu une plaque perforée 30 correspon dant, d'une façon générale, comme dimen- lions et comme formes, à une fiche et dont les perforations sont normalement disposées à l'alignement des perforations -de la plaque 21. Cette plaque 30 est -de préférence-sup- portée près de la face inférieure de la. pla que 21 par des barres d'espacement 31 (fig. 18) qui ont la. forme -d'un<B>L</B> en section et qui permettent le mouvement coulissant de la plaque 30 et empêchent cette plaque d'empiéter sur le passage à fiches 2.3 et de réduire sa section.
Des barres d'espacement 31 fixées entre les plaques 21 et 2.2 déterminent la grandeur du passage à fiches 23 et ser vent aussi à guider la plaque 30. Le mouve ment est transmis à la plaque à coulisse 30 par .des bras 32 qui en font saillie et qui sont reliés respectivement à des bras 33 sus pendus, entre deux paires de rouleaux d'en traînement, 3-4, 34' et 35, 35', à un arbre os cillant 36 auquel une des extrémités -de cha cun d'eux est assujettie pour se mouvoir avec lui.
Cet arbre 36 est disposé pour faire varier la course, ou action, de la plaque 30 afin qu'elle puisse être mue pour venir en prise avec l'épaulement 25 de manière à placer la cheville 24 en position pour une des opéra tions ou pour venir en prise avec l'épaule ment 26, afin de placer la cheville 24 en po sition pour son autre opération de contrôle.
La liaison entre les bras 32 et 33 est un a a ssemblage à. goujon et fente ouverte, et des ressorts 30' tendent constamment à- tirer la plaque -de façon à compléter cette liaison. Le rôle de cette liaison flexible entre les ])ras 32 et 33 est de permettre aux chevilles (le la. boîte à chevilles 2.7, qui sont soumises à la pression -de ressorts, de retenir la pla que, tout en permettant aux bras 33 de se mouvoir avec l'arbre 3,6 pour s'a.dapter au réglage requis des pièces de la machine.
Afin -de faire ainsi varier le mouvement oscillant de l'arbre 36, cet arbre est. coudé vers le bas, à l'une de ses extrémités, pour constituer un bras oscillant 37 dont l'extré mité inférieure est reliée de façon pivotante à une barre commandée 38 qui est elle- même supportée de façon pivotante par l'ex trémité supérieure d'un levier oscillant 40. <B>Ce</B> levier est supporté par un axe à épaule ment 40' et est muni d'une cheville 41 f gi sant saillie sur chaque côté et formant tou rillons pour .deux galets 42 et 43 disposés pour coopérer: le premier, avec une came d'espacement, de prise de total et d'espace ment 44 et le second, avec une came d'espa cement et -de prise de total 45.
Les deux cames 44 et 45 sont fixées à un arbre 46. près d'une des extrémités de cet arbre, lequel arbre tourne dans des paliers prévus dans les bâtis 47 et est monté de façon à pouvoir également :être déplacé transversalement par rapport à ces derniers pour établir une liai son<B>-de</B> commande soit entre la came 44 et le galet coopérant 42, soit entre la came 45 et le galet coopérant 43. L'une des extrémités -de cet arbre 46 est pourvue d'un bouton 48 au moyen .duquel on peut le déplacer à la main pour amener en action la came qui con vient pour l'opération qu'on désire.
Ainsi, lorsque l'arbre 46 est déplacé vers la -droite, comme on le voit dans la fig. 3, la came 45 est amenée en position pour coopérer avec le galet 43 afin d'effectuer une opération d'es pacement et de prise de total, tandis que lorsqu'on déplace l'arbre dans la direction opposée, la came 44 est amenée en position pour coopérer avec le galet 42, .afin d'effec tuer une opération d'espacement, de prise de total et d'espacement. Lorsqu'une des cames agit sur le galet correspondant, l'autre came est hors de contact avec son galet.
L'ar bre 46 est maintenu dans l'une au l'autre des positions à laquelle il a été amené par un poussoir à ressort 49 qui entre en contact avec les côtés opposés d'un épaulement ou dent d'arrêt 50 fixé à l'arbre 46, et le degré -de mouvement coulissant permis à l'arbre 46 est déterminé par .des colliers 51, 51' fixés à l'arbre -de part et d'autre d'un .des bâtis la téraux 47.
Puisque la came d'espacement, de priz:- de total et d'espacement 44, exige trois courses d'analyse de la boîte à chevilles 2 7. pour chaque tour que fait cette came, tandis que la came d'espacement et de prise de total 45, n'exige que deux courses d'analyse de la boîte à chevilles 27 pour chaque tour fait par elles, il est prévu un moyen de faire va rier la vitesse à laquelle l'arbre 46 .est com mandé.
Dans la forme d'exécution représen tée ici, deux roues d'engrenage commandées 53 et 54 sont goupillées ou autrement fixées rigidement à une douille 5,5 pouvant tourner librement sur l'arbre 46 et se mouvoir dans le sens transversal .de la. machine avec cet ar bre, mais dont le mouvement longitudinal sur ledit arbre est empêché par un collier 56 goupillé sur l'arbre à. l'une des extrémités de la douille .et par un embrayage -décrit plus loin - monté sur l'arbre 46 à l'autre extrémité .de la douille 55 comme on le voit clans la fig. 1.3. Les roues 53 et 54 peuvent être déplacées avec l'arbre 46 pour venir en prise avec des roues de commande corres pondantes 57 et 58 fixées à un arbre de com mande 59 supporté dans les bâtis 47.
Lorsque les roues -d'engrenage 53 et 57 sont en prise, les roues 54 et 58 sont -d.ésengrenées, et vice- versa, et le ,rapport de vitesse de chaque paire de roues d'engrenage en prise est tel que l'arbre 59 fait deux tours pendant que la roue 54 fait un tour et qu'il fait trois tours pen dant que la roue 53 fait un tour.
Ainsi, le déplacement de l'arbre 46 dans une direction qui fait engrener les roues 54 et 58 a pour résultat deux courses d'analyse de la boîte à chevilles 27 pendant que la came d'espace ment et de prise de total 45 fait un tour et, en déplaçant l'arbre 46 dans la direction op posée, pour engrener les roues 53 et 57 tout en désengrenant les roues 54 et 58, on ob tient ce résultat que la boîte à chevilles 27 fait trois courses d'analyse pendant que la came d'espacement, de prise de total et d'es pacement 44 fait un seul tour. Comme l'une ou l'autre des paires de roues est toujours en prise pendant le fonctionnement -de la ma chine, on voit que la douille tournera, tou jours lorsque l'arbre 59 tournera.
Pour transmettre le mouvement de la douille 55 à l'arbre 46, il est prévu un mécanisme d'embrayage -comprenant un collier d'eue brayage 60 fixé à l'extrémité de la douille '55 (fig. 13), ce collier étant muni -d'un éle- mentd'embrayage denté 61, d'un épaulement de support annulaire .62 et d'un épaulement de support annulaire 63.
Une douille 64 est goupillée sur l'arbre 46 et porte un collier d'embrayage 65 qui est monté sur la douille 64 par un assemblage à rainure et languette et est constamment sollicité vers le collier 60 par un ressort @66. Le collier 65 est muni d'un épaulement d'embrayage denté 6 7 agencé pour entrer en prise avec l'élément denté 61 du collier .d'embrayage 60, et d'une face de support annulaire 68. Une goupille 69 s'étendant depuis la pièce 65 à travers sa. face de support 68 pénètre -dans une fente 70 d'un anneau 71 supporté par les faces 68 et 62 des éléments d'embrayage 65 et 60 et ,reposant contre la butée d'arrêt 63.
La fente 70 présente une face oblique 72 et lorsque l'anneau 71 est empêché de tourner avec les éléments d'embrayage, cette face oblique 72 repousse la goupille 169 au dehors .de façon à débrayer l'élément d'embrayage 65 d'avec l'élément d'embrayage 60. L'anneau 71 est muni d'une goupille 73 qui repose normale ment contre une barre transversale 74 en -dé brayant ainsi l'embrayage, de sorte que l'ar bre 46 reste au repos.
L'arbre 74 fait partie d'un bâti 75 qui pivote librement par une de ses extrémités sur une traverse 76 et dont l'extrémité libre est munie d'une dent 7 7 s'engageant dans une console ou étrier de sus pension 78 fixé et suspendu à la partie in férieure d'une plaque 79 capable d'un mou vement de va-et-vient, appelée ici la plaque de contrôle de désignation. Cette plaque 79 est supportée par deux bras 80 s'élevant res pectivement -de ses extrémités et embrassant une boîte à chevilles de contrôle de désigna tion 81, tandis que les bielles 82, articulées aux bras 80 et à la boîte 81, permettent un mouvement -de la plaque 79 par rapport à. la boîte 81.
La plaque 79 correspond, d'une façon générale, comme dimensions, à une fi che et elle est située au-dessous -de la boîte à ,chevilles 81 et sur le chemin des chevilles 83; des ressorts 84 tendus entre la boîte rà che villes 81 et les bielles 82 supportant la pla que 79, tendent à tenir normalement celle-ci contre les extrémités des chevilles 83 et à la ramener à cette position dans le cas où elle en aurait été écartée par une cheville de dé signation de contrôle 83 bloquée.
La boîte à chevilles 81 consiste en un bâti 85 présentant des plaques guides, supérieure et inférieure, 86 et 87, pour le montage à coulisse des che villes 83 qui sont tenues relevées, par des res sorts distincts 88, sur le chemin des chevilles d'analyse respectives 89. La portion de cha- eune des chevilles 83 qui se trouve entre les plaques 86 et 87 présente un épaulement 90 pour limiter le mouvement ascendant -des chevilles et une came 91 pour recevoir une tringle transversale 92 passant à travers une barre d'enclenchement ou de blocage 93 mo bile transversalement.
Ceci forme une sorte de châssis en grille .ayant autant de tringles 9,2 qu'il y a. de rangées transversales de che villes 8,3 de sorte que, lors de la dépression d'une cheville quelconque d'une rangée, la barre d'enclenchement 93 de cette rangée sera mise en mouvement pour déplacer le châssis en grille et libérer toutes les chevil les 83 qui sont, -à ce moment, enclenchées ou bloquées dans leur position basse. Un res sort 94, attaché à un point fixe, assure le re tour automatique du châssis en grille et de ses tringles 92. Un support pour les barres d'enclenchement 93, ainsi que pour produire un mouvement en ligne droite, est offert par des bielles 95 articulées à un arbre supporté dans le bâti 85.
Pour actionner selon la sélection conve nables les unes ou les autres des chevilles 83, une boîte à chevilles d'analyse supplémen taire 96 est montée pour effectuer un mou vement de va-et-vient au-dessus de la boîte à chevilles de contrôle 81 et sur le côté op posé .d'un passage à fiches 97 formé par les plaques perforées, supérieure et inférieure 98 et 99. La disposition des deux boîtes à chevillés est telle que les chevilles 89 sont respectivement en ligne avec les chevilles de contrôle 83 et sont superposées à celles-ci.
de sorte que toute cheville 89 passant à tra vers une perforation de fiche viendra en prise avec la cheville 83 correspondante et la poussera de haut en bas, et la longueur de 1a course de la cheville 89 est telle qu'elle amène la cheville 83 à la position où son épaulement 90 peut être enclenché par la tringle 92 de la barre d'enclenchement 93 pour la rangée de la cheville considérée. Le passage 97 se trouve sensiblement dans le même plan horizontal que le passage 23 de l'unité analysante 20 et c'est entre ces deux passages que sont situées les paires de rou leaux .d'entraînement 34, 34' et 35, 35' qui reçoivent les fiches du passage 97 et les li vrent, une à la fois, au passage 23.
La boîte à chevilles supplémentaire 96 est pourvue de plaques guide-chevilles, supérieure et infé rieure 100 et 101, dans lesquelles glissent les chevilles 89, tandis que des ressorts à bou din 102, agissant respectivement contre des épaulements 103 des chevilles, maintiennent ces .dernières abaissées dans la position vou lue et les y ramènent lorsqu'elles en ont été écartées par engagement avec une fiche. Une plaque 96' guide les extrémités des chevil les 89 et protège ces chevilles et la. pla que 9$.
Pour bloquer celles des chevilles 89 qui passent .à travers des perforations existant dans la fiche, de façon à les empêcher de se relever, afin que leur mouvement descendant soit transmis aux chevilles 83, les extrémités supérieures des chevilles 89 passent à travers la plaque supérieure 100 et se terminent par des têtes 104 qui sont toutes désaxées laté ralement dans la même direction par rapport au corps des chevilles.
Parallèlement à cha que rangée transversale -de têtes 104 est dis posé un arrêtoir 105à mouvement de va-et- vient pourvu de plusieurs oreilles 106 qui font saillie de sa face vers la rangée de che villes, et dont le nombre correspond à celui de ces dernières, et qui sont espacées de telle façon que chacune d'elles peut passer à tra vers un des espaces séparant les chevilles les unes -des autres. Normalement, les oreilles 106 coïncident avec ces espaces, de sorte que n'importe quelle cheville peut être déplacée verticalement de bas en haut sans venir en prise avec les oreilles 106.
Comme cela est représenté ici, les arrêtoïrs 1.05 sont capables d'être enlevés séparément et, à cet effet, cha cun. d'eux présente des extrémités. fourchues formant des rainures 107 pour recevoir ,res pectivement des tiges 108 et 109 qui sont sup= portées par des bielles 110 pivotant sur des axes 111 sur la boîte à chevilles 96.
Ainsi, une tige 108 passe le long d'un des côtés de la. machine pour former un support pour l'une des extrémités des arrêtoirs en usage et l'une des extrémités .des barres latérales 112 -de ceux-ci, et sur l'autre côté, passe une autre tige 109 semblablemient disposée pour supporter les extrémités opposées des arrê- toirs <B>105</B> et les autres extrémités des barres 1,12. Cette mention, que l'on vient de faire, des .arrêtoirs 105 en usage a pour but de faire comprendre que, de préférence,
on ne met en place sur l'unité d'analyse que ceux de ces arrêtoirs 105 qui correspondent à une ran gée de chevilles donnée pour un contrôle de désignation et que, par suite, on peut choisir, à volonté, une ou plusieurs rangées quelcon ques pour un contrôle -de désignation. Nor malement les arrêtoirs 105 occupent la posi tion représentée à, la fig. 2 avec les oreilles 106 en face des espaces séparant les chevilles, et ils sont tenus dans cette position en sai son du fait que des épaulements à rampe<B>113</B> situés sur le chemin de gilets 114, tiennent ces derniers en antagonisme à l'action<B>dé</B> res sorts 11,
5 qui tendent normalement à tirer le ou les arrêtoirs 105 dans la .direction voulue pour amener les oreilles 106 au-dessus des têtes, respectives 104 des chevilles 89. Il va sans -dire qu'il y a deux épaulements à rampe 11-3 portés respectivement par des montants 1.16 s'élevant aux extrémités opposées de la machine et montés sur une partie fixe de celle-ci, telle que la base qui porte la plaque perforée 99. A propos de ces épaulements 113, il est à notcr que chacun d'eux est assez long pour maintenir les arrêtoirs 105 dans leur- position normale de déblocage jusqu'à.
ce que les extrémités inférieures -des chevilles 89 aient atteint la position d'analyse qui amènera les têtes 104 de celles -des chevilles qui ne trouvent point de perforation, dans la. carte, en face d'elles, au-dessus des oreilles 106.
Lorsque ceci se produit, le mouvement descendant de l'unité d'analyse a amené les galets 114 au .delà .des épaulements 118, de sorte que les ressorts 115 font osciller la tige 109 dans le sens du mouvement -des aiguilles d'une montre- à la fig. 2, ,ce qui amène ainsi les oreilles 106 par dessus celles des chevil les qui ont passé à travers -des perforations de la fiche, de manière à .empêcher ces che villes de se relever et à, les obliger à pousser sur les -chevilles inférieures 83.
La portion désaxée de celles des chevilles 89 qui ont été relevées par la fiche permet aux oreilles 106 de passer librement .à cette position d'enclen chement, comme on le voit dans la fig. 17.
Pour faire aller et venir verticalement l'unité d'analyse, des, barres extrêmes 117, qui relient les extrémités respectives des axez 1111, sont reliées respectivement à des tête: 11,8 qui sont assujetties à des tiges de com mande coulissantes 119, guidées dans des coussinets supérieurs et inférieurs 120, 1'2l du bâti de la. machine. Le mouvement est. transmis simultanément à ces tiges 119, pour la. course descendante de l'unité d'analyse, par dbs galets 1.22 tournant sur lesdites tiges et actionnés respectivement. par des cames 128. Le retour, ou course ascendante, de l'u nité s'effectue, dans la présente disposition.
sous l'action de ressorts à boudin 124 qui sont tendus entre des éléments d'ancrage 125 (fig. 1) prévus sur les barres mobiles 119 et sur les coussinets fixes supérieurs 120: Les cames 123 sont respectivement !assujetties à des manchons 126 (fig. 3) qui tournent sur des tourillons 127 assujettis au bâti, et sont. actionnés par des roues dentées 128 engre nant avec des ,roues dentées 129 qui sont fixées à un arbre 129' et dont l'une engrène à son tour avec une roue menée<B>130</B> fixée à un, arbre<B>131</B> -qui est l'arbre -commandé par le quel la boîte à chevilles de la machine est animée d'un mouvement de va-et-vient.
Le rapport de vitesse de l'engrenage est de un à un afin que les deux boîtes à chevilles -d'analyse aillent et viennent à l'unisson. A. l'une-des roues dentées 128-est fixée une roue dentée 2.00 qui engrène- avec une roue dentée 201 fixée .à un arbre intermédiaire 202.
Une roue dentée 203 est goupillée sur l'arbre 202 et engrène avec une roue dentée 204 fixée à l'arbre 59 et servant .à. le faire tourner.
Pour entraîner successivement des fiches au passage 97 et les en emmener de même, les fiches sont empilées, -de la manière usuelle, dans un magasin 132 dans lequel elles sont pressées par un poids 183 et d'où elles sont enlevées, à la suite les unes :des au tres, par une lame de cueillage 134 à mouve ment alternatif qui cueille chaque fiche du dessous de la pile et la livre à des rouleaux d'entraînement 135, 135' qui, à leur tour, la font passer dans le passage 97.
La lame de cueillage 134 est actionnée par un levier oscillant 136, pivotant en 137 et présentant une goupille latérale 138 qui, en fonctionne ment, est embrassée par l'extrémité fourchue -d'un bras 139 pivotant sur une barre 140 et normalement maintenu dans la. position d'engagement de la goupille par un ressort tendu 141.
La. barre 140 reçoit un mouvement -de va-et-vient d'une came de réglage d'en traînement de fiches 142 agissant sur un ga let 143 maintenu contre .elle par un ressort à boudin 1.44 prenant appui contre une bu tée fixe et un collier de la barre 140.- Il s'en suit que la course d'entraînement des fiches est une course positive transmise par la, came 1.42 et la barre 140 au bras oscillant 136, tandis que la course inactive a lieu- sous l'ac tion du ressort 144.
Les rouleaux .d'entraîne ment 135, 135' sont actionnés à la vitesse convenable par un train d'engrenages 145 commandé par une des roues -dentées 128: Après que les fiches ont quitté les rou leaux d'entraînement 135, 13:5', un entraî nement positif de chaque fiche en position dans le passage 97 et aux rouleaux d'entraî nement 34, 34' est effectué par des crochets 146 formés sur des doigts à ressorts 147 (fig. 19) fixés à la plaque perforée supérieure 98,
lesdits crochets 146 s@étenda.nt vers le bas à travers -des échancrures 148 formées sur le bord de la plaque 98 et les pointes des cra- chets .descendent .dans des rainures 149 pra- tiquées sur la face supérieure du bord de la plaque inférieure 99, de façon .à assurer l'en gagement -de la fiche par les crochets.
Dans la présente :disposition, la plaque 98 est mon tée pour aller iet venir transversalement sur le bâti et elle présente, à deux extrémités oppo sées, des .bandes 150 qui y sont assujetties et desquelles font saillie des chevilles 151, les reliant repectivement à une paire -de biellet- tes 152 (fig. 4) qui sont pourvues de crochets 153 destinés à entrer en prise avec des gou pilles 154 portées par deux leviers oscillants 155 qui pivotent en 156 sur des côtés oppo sés du bâti -de la machine.
En des points in termédiaires -de leur longueur, ces leviers 155 portent des galets 157 tenus en prise avec des cames de contrôle d'entraînement 158 par des ressorts 159 tendus entre le bâti et lesdits le viers. Les cames 158 ont un contour qui fait que les leviers 155 agissent pour actionner les crochets 1,53 -afin :de faire avancer la fi che dans le passage 97, où elle vient contre la lame d'arrêt 160 de la boîte :à chevilles, et, lorsqu'elle est dans cette position, les galets<B>1.5 7</B> roulent sur les repos des cames 158, de sorte que les leviers 15-5 restent momentanément immobiles durant l'opération d'analyse; mais, immédiatement après cela., lorsque toutes les chevilles ont été enlevées des perforations de la fiche, l'entraînement reprend et la fiche est livrée aux rouleaux d'entraînement 34, 34'.
Les ressorts 150' tirent les bandes<B>150</B> et la plaque 98 vers la. droite de fig. 1, et ce mouvement est régi par celui de la goupille 154. Quand les pièces de verrouillage 152 sont élevées avec .leur crochets 153, d@e fa çon à dégager ceux-ci des goupilles 154, la plaque 98 est verrouillée par la lame d'arrêt <B>1.60</B> et ne peut se mouvoir sous l'influence des ressorts 150', étant donné que, à ce moment, la boîte à chevilles est verrouillée dans la po sition abaissée.
Quand la boîte à chevilles est: déverrouillée, les pièces de verrouillage 152 descendent conjointement jusqu'à la position de coopération avec les goupilles 154. Les ressorts- 152' maintiennent les pièces de ver rouillage 152 en prise avec les extrémités repliées de- leviers coudés 174. Dans le but de continuer l'amenée des fi ches ,à la boîte à chevilles de contrôle de dé signation pendant le temps que s'effectue une prise de total ou une opération de prise de total et -d'espacement, un mécanisme supplé mentaire de contrôle d'entraînement de fiches est prévu grâce auquel la vitesse d'entraîne ment des fiches est modifiée de telle sorte que les cycles en relation ont. lieu dans un rapport de temps convenable.
Dans le présent exemple, ce mécanisme de contrôle supplé mentaire comprend une biellette<B>161</B> pivotant par une de ses extrémités sur une des extré mités du bras ou crochet 139, son autre extré mité étant reliée par un assemblage à. goujon et fente 162 à. un bras 163 fixé à. l'arbre 7 6 et,destiné à recevoir un mouvement d'oscilla tion d'un bras de commande 164 maintenu par un ressort 165 en contact. avec la. face d'une came de commande 166 fixée à l'arbre -t6, cette came 16,6 ne tournant que lorsque l'embrayage est. embrayé.
Dans la position de repos de la came 166, le bras 164 glisse sur la partie haute de la came, -de sorte que le crochet 139 est en prise avec la goupille 138 du mécanisme d'entraînement normal, comme représenté dans la fig. 9. Lorsque la. came se meut suffisamment pour permettre au bras 164 -de tomber à. la partie basse de la came, la tringlerie est actionnée de façon à. amener le crochet 139 à la position de fig. 8. dans laquelle il n'est plus en prise avec la gou pille 138 du mécanisme d'entraînement nor mal. Le repos de la partie haute de la came 166 est tel que son mouvement permet au bras oscillant: 136 de venir à la position -de recul.
en permettant ainsi à la lame -de cueillage 134 de s'engager derrière la fiche suivante (qui doit être entraînée vers le passage 97) avant que les bras 163 et 164 passent de la position -de fig. 7 à celle de fig. 8. Quand ceci a lieu, le bras oscillant 136 se trouve li béré de la barre de commande 140, et sa gou pille 138 vient alors sous la commande d'un bras -de commande 167 pivotant par un bout sur une barre transversale :et comportant une goupille 1.68 placée latéralement pour glis ser sur la face d'une came d'entraînement 169 sous l'influence d'un ressort 170.
Cette came d'entraînement 1,69 est fiée à l'arbre 46 st possède un contour propre à, donner un mouvement d'entraînement relativement lent à la lame -de cueillage 134. Par consé quent, pendant la prise d'un total, l'entraî nement des fiches n'est pas interrompu, mais continue, au contraire, à une vitesse réduite. jusqu'au moment où la fiche a été amenée très près des rouleaux d'alimentation<B>135,</B> . 135'.
A ce moment, la came 166, par l'entre mise du bras 164 et de ses liaisons, permet au crochet 139 d'être abaissé pour entrer de nouveau :en prise avec la goupille 138, jus qu'au moment où la barre 140 recule sous l'action de son ressort 144. ;Si le crochet 139 entrait -alors en prise avec la goupille<B>138.</B> le bras oscillant 13:6 et la. lame 134 recule raient jusqu'à, une position telle qu'une autre fiche serait cueillie avant que la. fiche sui vante ait été avancée par l'entremise -des rouleaux ,d'entraînement 13,5, 135', et il en résulterait un dérangement dans la succession des opérations d'entraînement des fiches.
Pour retarder l'accrochage du crochet 139 sur la goupille 138 jusqu'à ce que la course d'entraînement positive de la barre 140 se produise, l'entaille d'engagement du crochet 139 est recourbée pour constituer un nez 171 qui empêche l'accrochage de la goupille 138 pendant une course de recul de la barre 140. mais qui assure cet accrochage lors d'une course positive de cette barre. Lorsque le cro chet 139 et la goupille 138 sont convenable ment en prise, la fiche est amenée aux rou leaux d'entraînement 135, 135' pour être ainsi conduite à la position d'analyse. Pour contribuer à assurer le fonctionnement conve nable du crochet 139, le bras 16"r est muni. d'une face 172- destinée à agir sur une gou pille 173 dudit crochet, comme le montrent les fig. 7, 8, 9 et 10.
Quand les opération inhérentes à. un changement de -désignation -de groupe de fiches sont terminées, la se conde fiche du .groupe suivant est amenée à la position d'analyse aussitôt que la première fiche quitte la boîte à, chevilles de contrôle de désignation. Pour empêcher les doigts d'entraînement 147 d'amener la première fiche du nouveau groupe hors -de la boîte .à chevilles de con trôle de désignation au moment d'une opé ration d'espacement et de prise de total, les biellettes de verrouillage 152 glissent sur les extrémités repliées des leviers coudés 174, qui sont actionnés à l'aide d'un assemblage à.
goujon et fente 175 par des biellettes 176 re liées respectivement par des assemblages à goujon et fente à des bras oscillants<B>1.77</B> fixés à l'arbre 76. Pour assurer l'action uni forme des leviers coudés 174, ceux-ci sont reliés par des assemblages à goujon et fente aux bras correspondants 205 (fig. 1 et 3) fixés à un arbre transversal 206. Les extré mités libres des leviers coudés 174 sont en taillées en 178 pour recevoir des butées éta- Bées 179 constituées par des saillies des tiges 119 actionnant la boîte à. chevilles. Dans la.
position de fig. 4, l'arbre 76 a reçu un mou vement de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre du bras 164 préc6dem- ment décrit, et le bras<B>1.77</B> a, été déplacé. pour tirer la biellette 176 vers la, gauche. Le res sort 1,80 maintient normalement la. biellette 176 vers la droite par rapport an bras 177, et un ressort 181 tend .à maintenir le bras in férieur du levier oscillant 174 vers la gauche.
Toutefois, au moment où l'arbre 76 reçoit un mouvement de rotation qui l'amène à, la po sition de fig. 4, les butées 179 n'ont pas en core atteint leur position la plus basse et les leviers coudés 174 reposent contre ces butées. A mesure due l'opértion se poursuit, les pièces viennent occuper la. position de fig. 5.
dans laquelle les entailles 178 sont en prise î a- #,ec les butées étarées <B>1</B> 179 et verrouillent la boîte à chevilles d'analyse dans la position abaissée pendant l'opération .d'espacement et dp prise de total ou pendant l'opération d'es pacement, de prise de total et d'espacement,
les extrémités supérieures repliées des leviers coudés 174 soulevant les pièces de verrouil- lame 152 jusqu'au moment où les crochets 153 sont venus hors du trajet des goupilles 1:54, ce qui empêche l'action des doigts d'en traînement 147 pendant ladite opération.
,Si une fiche n'était pas entraînée dans le passage 97, la course d'analyse de la boîte à chevilles 96 aurait pour effet que toutes les chevilles 89 passeraient à travers les plaques 98 et 99 et, par conséquent, toutes ces che villes seraient automatiquement bloquées dans leur position basse, avec ce résultat indési rable qu'un total serait pris alors lorsqu'il n'y aurait pas eu de changement de désigna- tion. Pour empêcher cela., .la boîte à chevilles 96 est pourvue d'une ou plusieurs chevilles de contrôle "d'absence .de fiches" 182, si tuées hors du champ d'enregistrement de la. fiche, et en coïncidence avec un ou plusieurs trous 183 prévus à travers les plaques 98 et 99.
Il y a de préférence quatre de ces chevil les 182, pourvues chacune d'un ressort à, bou din 184 pour la, ramener .à sa position basse normale. Les têtes 1.85 de ces chevilles 182 sont disposées sur le chemin d'épaulement. 186 des arrêtoirs 105 et ont une longueur suffisante pour permettre aux chevilles 182 d\être repoussées lorsqu'une fiche couvre le trou 183, de façon à. libérer les arrêtoirs 105, mais permettent à la course descendante, ou d'analyse, de la boîte à chevilles, de s'effec tuer sans libérer les arrêtoirs 105 dans le cas où il n'y a pas de fiche en position d'analyse, ce qui empêche le blocage de chevilles quel conques.
Pour décrire le fonctionnement de la ma chine, on supposera que le mécanisme est<B>pré-</B> paré pour une opération d'espacement et de prise .de total, c'est-à-dire que l'arbre 46 a été amené à. la position représentée dans la. fig. 3, en poussant le bouton 48 vers l'inté rieur pour amener la came d'espacement et de total 45 en position de coopération avec le galet 43. Dans ces conditions, la. plaque de contrôle 30 a ses perforations en coïncidence avec les perforations des plaques 21 et 22 et son ouverture 187 offre un libre passage à la cheville de total ou d'espacement 24.
On place alors clans le magasin 13\3 une pile de fiches comprenant plusieurs groupes ayant des perforations de contrôle -de désignation différentes et, une fois la machine mise en route, la première fiche est entraînée clans le passage 97 de l'unité d'analyse -de désigna tion.
Cet entraînement des fiches est positif parce -que les crochets 146 des doigts 147 en trent en prise avec le bord arrière de la fiche pendant que les bielles 152j sont mues, par les leviers oscillants 1.55, sous le contrôle de cames 158 qui agissent sur les galets 157 pour im primer à la fiche un mouvement qui l'amène en position de coïncidence, puis permettre à cette fiche do rester au repos pendant l'inter valle -de temps nécessaire et reprendre en suite l'entraînement pour faire avancer la fiche aux rouleaux d'entraînement 34, 34'.
Lorsque la fiche est dans sa position de coïn cidence, pour être analysée, dans le passage 97, la boîte à chevilles 96 est abaissée, par l'action -des cames 123 sur les galets 122 des tiges à va-et-vient 119; celles des chevilles 89 qui ne trouvent pas de perforations dans la fiche sont empêchées de descendre et, à mesure que la boîte à chevilles descend, le plan des oreilles de blocage 106 est amené au-dessous de leurs têtes supérieures 104.
Lorsque ceci arrive, les galets 114 ont passé au-dessous des épaulements à rampe 113 .des montants 116 et les arrêtoirs 105 se déplacent alors rapidement, latéralement, de sorte que les orseilles 106 situées au-dessus des che villes qui ont passé à travers des perforations de la fiche empêchent ces- chevilles de se re lever, et, en conséquence, contraignent les chevilles alignées de la boîte à chevilles $1 à s'abaisser.
Dans le cas d'un changement de désignation, ce mouvement -de descente de la ou -des chevilles de désignation a pour effet d'amener la ou les barres d'enclenchement 9<B>8</B> à la position de déverrouillage, par l'effet -des cames 91, ce qui libère les chevilles pré cédemment maintenues ainsi que, par suite, la plaque 79, qui est toujours normalement abaissée pour maintenir l'embrayage inactif, comme indiqué dans la fig. 2.
Par suite, la continuation du mouvement de descente de ces chevilles abaisse de nouveau la plaque 79, de sorte que la barre 74 vient agir sur la gou pille 73 pour maintenir l'anneau d'embrayage 71, ce qui effectue le débrayage par l'action coopérante de la face oblique 72 et de la goupille 69. Lorsque la plaque 79 atteint cette position, elle est bloquée par le retour de la barre d'enclenchement 98, et, par suite, il n'est point transmis de mouvement à l'ar bre 46 tant que la désignation de fiche reste la même.
Les fiches de ce groupe sont alors entraînées successivement, à travers l'unité de contrôle de désignation, à l'unité analy- sante 20 de la machine "tabulatrice" et cette machine fonctionne de la manière usuelle.
Lorsque la première fiche -du groupe sui vant, ayant un contrôle de désignation diffé rent -de celui du groupe précédent, pénétrera dans le passage 97, les chevilles 89 "senti- ront" le changement et, en conséquence, des chevilles 83 différentes seront repoussées de haut en bas et, par les parois obliques de leurs cames 91, -déplaceront une barre d'en clenchement 93 pour libérer automatiquement les goupilles précédemment maintenues qui retenaient .abaissée la plaque 79, de sorte que celle-ci se relèvera sous l'action de ses res sorts 84.
Ou notera. que, pour donner à la plaque 79 le temps de se relever ainsi, les cames 123 présentent un repos qui donne à. la boîte à chevilles cette période limitée d'immobilité nécessaire et l'embrayage qui a été embrayé par le mouvement d'élévation de la plaque 79 ne peut plus être débrayé avant d'avoir achevé un tour. Le mouvement ascen dant de la plaque 79 retire immédiatement la, barre 74 de la position qu'elle occupait de vant la goupille 73, ce qui embraie l'em brayage.
L'arbre 46 est ainsi mis en mouve ment et sa came 45 agit de telle sorte que la barre 38 fait osciller l'extrémité 37 coudée vers le bas en obligeant ainsi les bras 33 et 32 .à déplacer la plaque coulissante 30 pour l'amener à une position où ses perforations ne coïncident plus avec celles de la plaque 21, tandis que son ouverture de contrôle 187 vient occuper une position telle qu'elle limite le mouvement ascendant de l'épaulement 25 de la cheville 24.
Cette dernière cheville prend par conséquent une position pour la quelle le mécanisme contrôlé par elle fait ac complir à la machine "tabulatrice" une opé ration d'espacement. Cette -opération d'espa- cernent est terminée après un seul va-et-vient de la boîte à chevilles 27 et la came 45 dé placera alors les partiesi contrôlées par elles, de façon à déplacer de nouveau la plaque 30, ses perforations étant toujours hors de coïn cidence avec celles de la, boîte à chevilles, mais son ouverture 187 venant cette fois à une position où l'épaulement 2.6 de la cheville 24 est retenu par la plaque 30;
dans cette po sition, la cheville commande la machine pour effectuer une prise de total.
Pour changer la vitesse de l'entraînement -des fiches pendant les opérations de prise d'espacement et de total, le premier mouve ment de l'arbre 46 a pour effet que la came 166 libère le bras 164 qui tourne alors dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour faire tourner l'arbre 76 dans un sens tel que le bras 1-63 soulève le crochet 139 et li bère ainsi le levier d'entraînement de fiches 1.36 de 1 < a barre .de commande 140.
Le résultat de cette action est de laisser la goupille<B>1.38</B> susceptible d'être actionnée par le bras de commande d'entraînement supplémentaire 167 qui est mfi sous l'influence de la came de commande d'entraînement 169 par suite de la rotation de l'arbre 46. Par suite, l'entraî nement .des fiches n'est pas interrompu, bien que la vitesse d'entraînement soit réduite pour correspondre au changement du cycle des opérations.
Le pivotement de l'arbre 76 détermine aussi le mouvement des bras pivo tants 177 en sens inverse des aiguilles d'une montre, et ce mouvement est transmis par les bielletes 176 aux leviers coudés 174, de sorte que les extrémités supérieures de ces leviers soulèvent les biellettes de verrouillage 152 des goupilles 154, tandis que leurs extrémités inférieures .amènent les entailles de verrouil lage 178 à la position de verrouillage par rap port aux butées étagées 179 des barres à mou vement de va-et-vient 119,
ce qui empêche la boîte à cheville -de contrôle de désignation 96 d'être rappelée par les ressorts 124 et em pêche l'analyse pendant le cycle total.
Lorsqu'on désire effectuer une opération d'espacement, de prise de total et d'espace ment, on tire sur le bouton 48 pour changer la. position de l'arbre 46 de façon à amener la came 44 en prise avec le galet 42, en même temps qu'un changement de vitesse est effec tué par l'engrènement des roues d'engrenage 53 et<B>57.</B> Après ce changement, le fonctionne ment de la machine se produit comme cela a été expliqué précédemment sauf que, dans ce cas, la plaque 30 vient occuper trois positions successives au lieu de .deux, puisqu'il y a la phase d'espacement supplémentaire après la. prise de total.
Dans le cas où une fiche n'est pas entraî née dans le passage 97 de l'unité d'analyse de désignation, la course de travail de la boîte à chevilles 96 fera descendre la ou les chevilles 182 dont chacune, en l'absence d'une fiche, pénétrera dans le trou correspondant 183 des plaques perforées et, par conséquent, ne, sera pas repoussée de bas en haut pour li bérer les arrêtoirs. Par suite, un total ne sera. pas pris prématurément, ni pendant le pas sage d'un groupe de fiches de la. même dési- gnation.