Dispositif de commande d'une machine à mouler des lignes-blocs et à composer. La présente invention a pour objet un dis positif de commande d'une machine à mouler des lignes-blocs -et à composer, dans lequel des signaux conventionnels représentant des caractères d'impression successifs à compo ser par la machine, enregistrés sur un ruban, passent devant un mécanisme lecteur d'enre gistrement., ce mécanisme lecteur comprenant plusieurs éléments indépendants et agencés de manière que leurs positions soient suscep tibles d'être réglées individuellement, confor mément aux signaux conventionnels,
ces élé ments étant destinés à commander le fonc tionnement de la machine.
On a constaté à propos de la commande automatique des machines de ce type que la vitesse de marche qui peut être atteinte par le mécanisme d'exploration du ruban et de sélection mécanique est parfois supérieure à celle à laquelle la machine est susceptible de fonctionner sous l'action de ce mécanisme.
Lorsqu'il s'agit d'une composition ordi naire et que les diverses matrices à caractères sont libérées dans un ordre de succession irrég2zlier, le dispositif de déclenchement des matrices dispose généralement d'un temps suffisant pour revenir dans sa position nor male et être ainsi prêt à exécuter l'opération suivante, quoiqu'il lui faille à cet effet un peu plus de temps pour achever son cycle de fonctionnement qu'à l'élément de commande pour achever son cycle de mise en train.
D'autre part, lorsqu'un signal se répète une ou plusieurs fois, le cycle de mise en train suivant peut être en avance par rapport au cycle de fonctionnement correspondant de la machine, de telle sorte que le mécanisme cor respondant de déclenchement de la matrice ne peut pas arriver à temps dans sa position normale.
Le dispositif de commande, objet de l'in vention, est caractérisé par un mécanisme d'arrêt de l'avancement du ruban, commandé par lesdits éléments et agencé de manière à retarder l'avancement du ruban pendant que, ledit mécanisme lecteur explore une succes sion de signaux conventionnels identiques, afin d'assurer que la vitesse du dispositif de commande rie dépasse pas celle de la machine, sous l'action de signaux conventionnels suc cessifs, identiques.
Le mouvement d'avancement du ruban est retardé de préférence pendant un intervalle de temps correspondant à un seul cycle de fonctionnement du dispositif de commande, chaque fois que le dispositif lecteur explore un signal conventionnel, identique au signal précédent, de sorte qu'un tel signal conven tionnel est exploré deux fois par le mécanisme lecteur, qui fonctionne à vide, c'est-à-dire sans exercer aucune action sur la machine, pendant un cycle de fonctionnement sur deux.
On peut aussi combiner les éléments, dont la position peut être réglée individuellement, avec des dispositifs qui empêchent le méca nisme d'arrêt de l'avancement du ruban de retarder ce mouvement d'avancement, lorsque le mécanisme .lecteur explore certains signaux conventionnels répétés, pour lesquels il n'est pas nécessaire de retarder le fonctionnement d11 dispositif.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispo sitif objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue de côté, par tielle, et les fig. 2 et 3 en représentent une variante. Le dispositif de commande représenté comprend un mécanisme lecteur d'enregistre ment, désigné d'une manière générale par 11, et comprenant une série de leviers tâteurs 12 d'un ruban, dont chacun porte un téton tâ teur 13. Ces leviers sont montés sur un arbre r commun 14, de manière à pouvoir osciller autour de. cet arbre. Le ruban perforé a été préparé antérieurement dans -une machine à perforer, et il est percé de plusieurs rangées transversales de trous, différentes les unes des autres.
Chaque rangée de trous correspond à un caractère de composition d'une ligne ou à tune opération fonctionnelle de la machine à composer.
Des ressorts individuels 15 (fig. 1) ont ,tendance à maintenir les leviers tâteurs 12 dans leur position de fin de course en sens inverse des aiguilles d'une montre, et un étrier 16, animé d'un mouvement alternatif et comportant une barre transversale 17 située au-dessous de prolongements horizontaux 18 en une seule pièce avec les leviers tâteurs 12, s'oppose périodiquement à ce mouvement. L'étrier 16 est articulé en un point intermé diaire et comporte une portion dirigée vers le r bas et qui porte un galet 19 poussé par un ressort contre la périphérie d'une came 21 faisant fonctionner le levier tâteur.
Cette came est portée par un arbre 22 actionné, par l'intermédiaire d'un embrayage, par une source d'énergie. Outre la came 21, l'arbre 22 porte aussi une .came d'avancement du ru ban, non représentée, et une came 24 qui sert à communiquer un mouvement. alternatif pé riodique à une série de leviers de transfert 37 en T, décrits ci-après.
La came d'avancement du ruban, non re présentée, imprime pendant son cycle de ro tation un mouvement alternatif à un galet porté par un levier 26 d'avancement du ru ban. Un cliquet. 29 d'avancement du ruban est articulé en position verticale sur l'autre extrémité du levier 26. Le mouvement alter natif du cliquet 29, qui est en prise avec les dents d'une roue à rochet 31, imprime un mouvement pas à pas à un arbre 32 d'av an- cement du ruban qui porte une roue d'avan cement 33 dont les dents côïncident avec une rangée centrale de perforations du ruban 30.
Un ressort 34 tend à faire tourner le levier 26 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son axe. Le mouvement vers le haut du cliquet 29 ne provoque pas le mouvement du ruban.
Lorsque les leviers tâteurs 12 sont pério diquement écartés par l'étrier 16, le cliquet 29 fait avancer d'un pas le ruban 30, puis l'étrier 16 revient en arrière, en permettant aux res sorts 15 de faire tourner les leviers correspon dants 12 en sens inverse des aiguilles d'une montre. La présence ou l'absence d'un trou dans le ruban détermine finalement l'ampli tude du mouvement angulaire d'un levier 12 quelconque, suivant que les tétons tâteurs 13 passent dans les perforations du ruban on sont arrêtés par les portions non perforées de ce ruban. La position de réglage des leviers 12 se transmet à une série correspondante de leviers de transfert 37 en T articulés.
Le mouvement de rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre d'un étrier de trans fert 103 pousse les leviers de transfert 37 vers le haut, de sorte que des têtes de prolon gement 43 en forme de T rencontrent l'un on l'autre des'épaulements 44 des leviers tâteurs. Suivant les positions des leviers 12, les leviers de transfert 37 tournent dans le sens ou en sens inverse des aiguilles d'une montre, des prolongements 45 en forme de disques pro voquant un mouvement correspondant d'élé ments constitués par des barres d'accouple- ment 38 dont .la position peut être réglée indi- viduellement..
Les barres d'accovplement 38 viennent ainsi dans une position qui correspond aux perforations du ruban pendant chaque cycle de fonctionnement et transmettent de leur côté cette position de réglage à une série de barres encochées 46 de sélection des signaux conventionnels.
Un levier de réglage de transfert 47, éga lement articulé sur l'arbre 14 entre les leviers tâteurs 12 du ruban, a une forme analogue à celle des leviers 12, mais en diffère du fait qu'il ne comporte pas de bras latéral de sup port d'un téton tâteur 13, ni de prolongement horizontal 18 coopérant avec l'étrier moteur 16. Par contre, ce levier 47 comporte un bras 48 dirigé vers le haut et à gauche en regar dant la fig. 1. En raison de l'absence d'un téton tâteur 13, il est facile de voir que la position du levier 47 n'est pas déterminée par la présence ou l'absence d'une perforation du ruban 30, mais au contraire, ainsi qu'on le verra plus loin, par un dispositif sensible à l'action de signaux se répétant.
Un levier de transfert supplémentaire 49, semblable aux leviers de transfert 37 en forme de<B>T,</B> et une barre d'accouplement 51 analo- zie aux barres d'accouplement 38, coopèrent avec le levier de réglage de transfert 47. 1u lieu d'être articulée sur une barre 46 de sélec tion des signaux conventionnels, la barre 51 est accouplée avec une barre de blocage 52.
Des saillies 53 de la barre de blocage 52 sont réparties de façon à ne pas se rencontrer avec des barres de traction 54 pouvant être sélectionnées individuellement dans les con ditions normales lorsque l'une d'entre elles se loge dans une encoche des signaux conven tionnels des barres de sélection 46, mais de façon à bloquer leur mouvement sélectif pen dant un cycle de rotation à vide, ainsi qu'on le verra en détail plus loin.
On peut voir sur la fig. 1, outre les barres de traction 54, deux barres de traction 540 de déplacement des rails. La forme des saillies de la barre de blocage 52 est choisie de façon à bloquer normalement le jeu sélectif des barres de traction 540 lorsque les saillies 53 dégagent les barres de traction 54. Mais, lors que la barre de blocage 52 change de position, les conditions se renversent, les saillies 53 blo quent les barres de traction 54, mais ména gent im jeu sélectif, dans le cas d'un signal de déplacement des rails, pour les barres de traction 540 de déplacement des rails.
Chacune des barres d'accouplement. 38 comporte en une seule pièce avec elle sur son bord supérieur une came en dent de scie 55. Une came en dent de scie 550 correspondante, combinée avec la barre d'accouplement 51, est portée par un cliquet 61 articulé sur une plaque 62 fixée sur la barre 51. Le cliquet 61 est tiré normalement dans le sens des ai guilles d'une montre par un ressort 64 contre une butée 63. Les positions qui peuvent être occupées par les diverses cames 55 et 550 sont variables suivant la position relative des barres d'accouplement 38 et 51.
Une série de galets antifriction 65, un pour chacune des barres 38 et 51, disposés dans le trajet des cames 55 et 550, sont portés par un arbre 66 tourillonnant dans un étrier de détente<B>67.</B> L'étrier 67 est articulé autour d'un axe 6$ sur le bâti principal du dispositif et il est poussé normalement vers le bas dans une di rection de détente par un ressort 69.
Les cames 55 et 550 peuvent se trouver dans l'une ou l'autre de leurs positions de repos d'un côté ou de l'autre d'un galet 65, et les dents des cames 55, -en passant d'iuie position à l'autre, viennent au contact du galet 65 qu'elles poussent ainsi vers le haut. L'étrier 67 comporte un bras 71 qui, lorsque l'étrier 67 est ainsi poussé vers le haut, fait tourner un levier de blocage 72 qui remplit la fonc tion écrite plus loin. Le cliquet 61 -est articulé élastiquement et, par suite, ne pousse l'étrier 67 vers le haut que dans une seule direction du mouvement de la barre d'accouplement 51.
Lorsque la barre- 51 se déplace vers la droite de la fig. 1, le cliquet 61 s'efface élastiquement et tourne légèrement en sens inverse des aiguilles d'une montre, de sorte que la came 550 en dent de , scie passe au-dessous du galet 65 et que, par suite, l'étrier 67 n'est pas soulevé. Mais lors que la barre 51 avance dans l'autre sens, ou vers la gauche, le.cliquet 61 rencontre la bu tée 63, sous l'action du ressort 64, et ne s'efface pas, la came en dent de scie<B>550</B> sou levant ainsi l'étrier 67.
Le levier de blocage 72 est articulé sur un axe 73 monté dans le bâti et il comporte un bras 74 qui coopère avec le bras 71. de l'étrier 67. Le levier 72 comporte aussi un loquet 75 avec .encoche en forme de<B>W</B> qui coopère avec un bras 76 actionné par un ressort. Le levier 72 comporte un épaulement 77 qui coopère en position relative de blocage avec un bras 78 d'un levier de commande 79 à plusieurs bras, articulé sur un axe 81 sur le bâti. Un bras 82 du levier 79 porte à son extrémité un galet de came 83. Un ressort 84 tend à faire tour ner le levier 79 en sens inverse des aiguilles d'une montre et applique normalement le ga let de came 83 contre la périphérie d'une came 85.
Quoique le galet 65 de l'étrier 67 passe sur toutes les barres 38 et 51, le bras 71 ne co opère qu'avec le levier 72 et le levier 79 qui ne coopèrent qu'avec la barre d'accouplement 51. La came 85 comporte une portion de re pos 86, une portion surbaissée 87 et une por tion surélevée 88. Lorsque le galet 83 passe sur la portion de repos 86, le bras 78 du levier 79 est maintenu éloigné de l'épaulement de blocage 77.
Mais lorsque l'élément 72 est actionné vers sa position dans le sens des aiguilles d'une montre et que le galet 83 arrive sur la portion surbaissée de la came 85, l'épaulement 77 vient se placer dans le trajet de l'extrémité du bras 78, en empê chant ainsi le levier 79 de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre. D'autre part, lorsque l'élément 72 est maintenu dans sa position en sens inverse des aiguilles d'une montre (fig. 1) par le loquet 76, le levier 79 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre lorsque le galet 83 arrive sur la por tion surbaissée de la came 85.
Le levier 79 présente un bras 89 qui co opère avec un bras 91 du levier de blocage <B>72.</B> Lorsque le levier 72 est venu dans sa po sition dans le sens des aiguilles d'une montre, il empêche le levier 79 de tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre;
le levier 72 est ramené ensuite dans sa position en sens inverse des aiguilles d'une montre par le bras 89 agissant sur le bras 91, étant donné que pendant chaque cycle de rotation de la came 85, la portion surélevée 88 de cette came fait tourner suffisamment le levier 79 dans le sens des aiguilles d'une montre pour soulever le bras 89 en le faisant coopérer avec le bras 91 de facon à faire osciller le levier 72 dans sa position en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Le levier 79 présente aussi un bras 92 di rigé vers le bas et qui provoque le mouvement de la barre 51 vers la droite dans certaines conditions de fonctionnement. Ces conditions existent chaque fois que le levier 79 n'est pas bloqué par le levier 72 et que, par suite, il peut tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre et venir dans-sa position de fin de course lorsque le galet de came 83 s'appli que sur la portion surbaissée 87 de la came 85 sous l'action du ressort 84. La barre 51 est munie à son extrémité droite, en regardant. la fig. 1, d'un prolongement 93 par l'intermé diaire duquel elle s'articule élastiquement avec un levier 94 de blocage du mouvement d'avancement du ruban.
Cette articulation consiste en une vis réglable 95 portée à l'ex trémité inférieure d'un bras 96 dirigé vers le bas du levier 94 et un ressort 9 7 monté entre le bras 96 et la barre 51, et qui tend à maintenir la vis 95 contre l'extrémité de la barre 51.
Le levier 94 est articulé sur un axe 98 monté sur le bâti. Le levier 94 présente aussi un bras 99 dirigé vers le haut et qui vient en position et hors de position relative de blo cage avec le levier 26 d'avancement du ruban. Par suite, lorsque le levier 79 fait avancer la barre 51 vers la droite, le levier 94 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à amener le bras 99 en position relative de blocage avec le levier 26 d'avancement. du ruban, en empêchant ainsi le mouvement de descente du cliquet 29 sous l'action du res sort 34.
Le levier 79 présente encore un prolonge ment 108 qui coopère avec un bras 48 d11 le nier de réglage de transfert 47, de façon à empêcher le levier 47 de venir en contact avec un prolongement 109 du levier de transfert correspondant 49 pendant le mouvement vers la droite de la barre 51.
Ainsi qu'il a déjà été dit, la came 24 por tée par l'arbre 22 actionne les leviers de transfert 37 et 49 périodiquement. Un galet de came 101 coopère à cet effet avec la péri phérie de la came 24; ce galet est monté sur un bras 102 d'un étrier de transfert 103 porté par un arbre oscillant 104 monté sur le bâti. Un ressort 105 tend à faire tourner normale ment l'étrier de transfert 103 dans le sens des aiguilles d'une montre, de façon à maintenir le galet de came 101 contre la périphérie de la came 24.
Un bras 106 de l'étrier de trans fert 103 porte à son extrémité un arbre oscil lant 107 sur lequel sont montés les leviers de transfert précités 37 et 49.
Supposons que le ruban 30 porte un mes sage perforé, composé de signaux convention nels se répétant. Pendant. le mouvement de rotation périodique des cames sur l'arbre 22, la came d'avancement du ruban, non repré sentée, fait osciller le levier 26 d'avancement du ruban qui, au moyen du cliquet 29, actionne le mécanisme d'avancement du ru ban, de façon à faire avancer le ruban de la distance qui sépare deux rangées transversales clé perforations. Entre chaque mouvement d'avancement, le ruban est exploré par les tétons tâteurs 13.
Dans la position de repos de la fig. 1, la came 21 maintient l'étrier 16 dans sa position en sens inverse des aiguilles r d'une montre, dans laquelle la barre 17 re tient les leviers 12 des tâteurs du ruban dans leur position de retrait, à l'encontre de la traction exercée par leurs ressorts individuels 15. Le levier 47 de réglage de transfert, qui ne présente pas de prolongement 18 coopérant avec la barre 17, est maintenu normalement par son ressort 15 dans sa position en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Pendant 1e fonctionnement normal du dispositif, lorsque le ruban ne porte pas de s signaux qui se répètent, les leviers 12 pren nent leur position de fin -de course dans le sens ou en sens inverse des aiguilles d'une montre, suivant la présence ou l'absence de trous de signaux conventionnels dans le ru- s ban 30 ,puis, lorsque l'étrier de transfert 103 oscille en synchronisme avec le mouvement d'exploration du ruban, l'une ou l'autre des têtes 43 coopère avec l'un ou l'autre, des épau lements 44, de façon à faire osciller en consé- s quence les leviers 37 en forme .de T,
en pro voquant ainsi le mouvement -des barres d'ac couplement 38 vers la droite ou vers la gau che, suivant que les leviers 37 correspondants oscillent en sens inverse ou dans le sens des 6 aiguilles d'une montre.
Lorsque .les barres d'accouplement 38 sont déplacées, les cames 55 en dent de scie font tourner, par l'intermédiaire du bras 71 de l'étrier 67, le .levier de blocage 72 en lame- z nant dans sa position dans le sens des aiguilles d'une montre, en amenant ainsi l'épaulement 77 en position relative de blo cage avec le bras -78 du levier de commande 79 et., par suite,
en empêchant le levier 79 7 d'arriver ultérieurement au cours du cycle sur la portion surbaissée 87 de la came 85. L'arrêt du levier 79 permet ainsi au levier 47 de réglage de transfert de rester dans :sa po sition en sens inverse .des aiguilles d'une mon- a tre, .de sorte que la butée 108' qu'il présenté coopère avec le .prolongement 109 du levier 49 de transfert supplémentaire, de-façon à faire tourner le levier 49 dans le sens des aiguilles d'une montre pendant l'opération. -de trans- a fert, en provoquant ainsi le mouvement de la barre d'accouplement 51 ou en la faisant re venir dans sa position du côté gauche, si elle a reçu antérieurement un mouvement vers la droite.
Mais, étant donné qu'il n'existe pas de 9 caractères se répétant, le levier 79 n'a pas en core fonctionné, la barre 51 n'est pas encore venue vers la droite et, par conséquent, le le vier 49 occupe déjà sa position dans le sens des aiguilles d'une montre.
De plus, étant 9 donné que la barre 51 n'a pas été actionnée, le levier 94 n'a pas non plus été actionné en vue d'interrompre le mouvement d'avance ment du ruban. Ainsi qu'il a déjà été dit, lorsque le cycle décrit ci-dessus est sur le point de se terminer, la portion surélevée 88 de la came 85 fait légèrement osciller le levier 79 dans le sens des aiguilles d'une montre, de faon à faire coopérer le bras 89 avec le bras 91 et à faire revenir le levier 72 dans sa position du côté gauche ou en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Pendant la pé riode de fonctionnement de la machine au cours de laquelle il n'existe pas de caractères se répétant, la barre de blocage 52 combinée avec la barre d'accouplement 51 prend la po sition dans laquelle ses encoches de signaux conventionnels viennent au-dessous des barres de traction 54 en vue de permettre leur fonc- t.ionnëment sélectif.
Lorsque le mécanisme explore dans le ru ban un signal conventionnel se répétant, les leviers tâteurs 12 prennent la même position due précédemment. Par conséquent, lorsque l'étrier de transfert 103 fonctionne, les posi tions des leviers 37 et 49 ne changent pas. De ce fait; les barres 38 et 51 et, par suite, les cames 55 et 550 ne reçoivent aucun mouve ment, et il en résulte que le levier de blocage 72 ne tourne pas dans sa position dans le sens des aiguilles d'une montre, mais reste clans la position de la fig. 1, de sorte que le bras 78 -du levier de commande 79 n'est pas bloqué.
Le levier 79 peut donc suivre le contour de la came 85, de sorte que lorsque le galet de came 83 arrive sur la portion surbaissée 87, le levier 79 subit l'action du ressort. 84 et tourne en sens inverse- des aiguilles d'une montre. Les mouvements chi levier 79 et de l'étrier 103 sont synchronisés de façon telle que le prolongement 108 du levier 79 rencon tre le bras 48 du levier 47 de réglage de transfert et écarte la butée 108' du trajet suivi par le prolongement 109 du levier de transfert 49, avant que le bras 92 du levier 79 rencontre un épaulement 111 de la barre d'accouplement 51,
.de façon à pousser cette barre de gauche à droite et à faire ainsi bas- culer le levier de transfert 49 dans sa posi tion en sens inverse des aiguilles d'une montre.
La barre 51, pendant son mouvement, vers la droite, fait basculer le levier de transfert. 49 dans sa position en sens inverse dés aiguillés d'une montre, dans laquelle il est. prêt à faire revenir, pendant le cycle suivant, la barre 51 dans sa position du côté gauche en regardant la fig. 1. De même, la barre 51, pendant son mouvement vers la droite, a entraîné avec elle le cliquet 61. Mais la came en dent de scie 550 du cliquet n'exerce à ce moment aucune action sur l'étrier 67, étant. donné qu'elle est élastique et qu'elle est venue, en passant au-dessous du galet 65, dans une position située à droite de l'axe vertical du galet.
Pendant la -première partie du cycle dé crit ci-dessus, la came d'avancement du ru ban a soulevé le cliquet d'avancement 29, préalablement à l'avance du ruban sous l'ac tion du ressort 34. Mais la barre 51, pendant son mouvement vers la droite décrit ci-dessus, a fait tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre, par l'intermédiaire de son prolongement 93, le levier de blocage 94 du cliquet d'avancement. du ruban, de faon à amener le bras 99 du levier 94 au-dessous clé l'extrémité du levier 26, en empêchant ainsi le mouvement d'avancement du ruban.
De même, la barre 51 a provoqué pendant son mouvement vers la droite, par l'intermé diaire d'une articulation 112, le mouvement vers la droite de la barre de blocage 52, de façon à empêcher les barres de traction 54 de fonctionner sélectivement.
Le dispositif de commande est ainsi en état d'introduire automatiquement an fac teur de retard dans son fonctionnement par rapport à celui de la machine qu'il règle. Lorsque l'arbre à cames 22 commence à tour ner pendant le cycle suivant, les leviers tâ- teurs 12 peuvent de nouveau explorer le ru ban 30. Mais, étant donné que le ruban 30 n'a pas avancé pendant le cycle de fonction nement précédent, les tétons 13 pénètrent dans les mêmes perforations du ruban que pendant le cycle précédent. En conséquence, lorsque l'étrier de transfert 103 fonctionne, la position des barres 38 reste la même et, par suite, les cames en dent de scie 55 ne re çoivent aucun mouvement.
L'étrier 67 et le levier de blocage 72, en ce qui concerne les cames 55, restent immobiles. Toutefois, la barre 51 étant encore dans sa position du côté droit, le levier de transfert 49 est tou jours dans sa position en sens inverse des aiguilles d'une montre, dans laquelle son pro. longement 109 est prêt à coopérer avec la butée 108' du levier 47 de réglage de trans fert.
Puis, lorsque l'étrier 103 fonctionne, clans la première .portion du cycle, il provoque la rencontre dii prolongement 109 , avec la butée 108', en faisant ainsi tourner dans le sens des aiguilles d'une montre le levier 49 qui, de son côté, provoque le mouvement vers la gauche de la barre d'accouplement 51.
Pendant ce mouvement vers la gauche de la barre 51, la came en dent .de scie 550 du cliquet 61 ne s'efface pas, mais en venant à gauche de l'axe vertical du galet 65, elle sou lève l'étrier 67 et, par l'intermédiaire de son bras 71, .elle fait venir le levier de blocage 72 clans sa position dans le sens des aiguilles d'une montre, de façon à amener l'épaulement 77 en position relative de blocage avec le bras 78 du levier de commande 79. De plus, pen dant ce mouvement vers la gauche de la barre 51, le levier de blocage 94 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre en dégageant le bras 99 du cliquet 29.
Par suite, pendant que l'arbre à cames 22 continue à tourner, la por tion surbaissée 8 7 de la came 85 vient en face du galet de came 83, mais, étant donné que le levier 79 est bloqué au point 77-78, il est insensible à l'action du ressort 84 et, par con séquent, la barre 51 reste dans sa position du côté gâuche. La barre 51 revient donc pen dant ce cycle retardé dans sa position du côté gauche, et le levier 26 d'avancement du ruban est débloqué de façon à permettre au ruban 30 d'avancer de nouveau sous l'action du res sort 34 et,de faire arriver la nouvelle rangée de perforations en face des tétons 13.
Si la nouvelle rangée de perforations est semblable à la précédente, c'est-à-dire si le si gnal conventionnel se répète de nouveau, les barres 38 ne reçoivent aucun mouvement pen dant le cycle de transfert, mais restent dans leur position du côté gauche, puisque les po sitions du levier tâteur 12 sont les mêmes que précédemment..
Il en résulte que le levier de blocage 72 reste dans -sa position du côté gauche ou en sens inverse des aiguilles d'tuie montre et que le ressort 84 peut faire tourner le levier de commande 79 en sens inverse des aiguilles d'une montre en synchronisme avec le fonctionnement :de l'étrier de transfert 103, puis la barre 51 avance vers la droite et le levier 94 tourne de façon à bloquer le levier 26 d'avancement du ruban. La .barre de blo cage 52 occupe une position .dans laquelle elle empêche le fonctionnement sélectif des barres de traction 54.
En conséquence, le cycle sui vant est un cycle retardé pendant lequel le signal conventionnel du ruban 30 est exploré une secondé fois sans provoquer le fonction nement sélectif des barres de traction 54, en permettant ainsi à l'opération mise en train pendant le cycle précédent de se terminer. Toutefois, vers la fin du cycle considéré, la barre d'accouplement 51 revient dans sa po sition du côté gauche; le levier 26 d'avance ment du ruban se débloque et le ruban 30 avance de la manière décrite ci-dessus.
Par suite, tant que les signaux se répètent, le ru ban 30 n'avance qu'un cycle sur deux, tandis qu'un cycle à retard, ou de non avancement, s'interpose automatiquement entre les cycles d'avancement du ruban.
Le dispositif -comprend également un mé canisme destiné à bloquer le fonctionnement du levier de commande 79 sous l'effet de cer tains signaux de caractères se répétant. Par exemple, il est nécessaire d'interposer un fac teur de retard dans le cas des signaux dits de blancs et d'effacement , qui ne .déclenchent pas des .cycles de fonctionnement. nécessitant l'interposition d'un facteur de retard. Pour arriver à ce résultat, on dispose un autre le vier de blocage 116 qui est articulé sur un arbre 117 supporté par le bâti.
Le levier 116 éomporte un bras 118 dirigé verticalement et coopérant à son extrémité avec un épaulement 119 du levier de commande 79. Un ressort 121 tend à faire tourner le levier 116 dans le sens des aiguilles d'une montre. Un étrier oscillant 125 est monté à la manière d'un pa lonnier sur un arbre 122 tourillonnant dans des bras horizontaux 123 et 124 du levier 116. L'étrier 125 porte dans le sens transversal des barres 38 et 51 deux barres d'étrier 126 et 127 qui supportent des galets coopérant avec les bords inférieurs des barres 38 et 51.
Cha cune des barres d'étrier 126 et 127 vient en face d'une série transversale d'encoches 128 dont la répartition correspond au signal par ticulier pour lequel il n'est pas nécessaire de prévoir un retard de caractères répétés. L'wie ou l'autre de ces barres d'étrier étant sélec tionnée, la barre choisie 126 ou 127 se loge avec ses galets dans la série transversale cor respondante d'encoches 128. A ce moment, le bras vertical 118 du levier 116 vient en posi tion de blocage avec l'épaulement 119, de sorte que si le même signal se répète, l'immo bilité .d'une quelconque des barres d'accou plement 38 et 51 n'a pas pour effet de faire fonctionner le levier 79 en raison de l'action du levier 116.
Par suite, bien que le levier 79 soit sensible d'une manière générale aux si gnaux de caractères qui se répètent, le levier 116 et l'étrier 125 l'empêchent de fonctionner sous l'action de certains signaux se répétant.
Les fig. 2 et 3 représentent un autre méca nisme empêchant le levier 79 de fonctionner sous l'action de certains signaux se répétant, le nombre de ces signaux pouvant être supé rieur à deux. Un bras 130 d'un levier coudé 131 coopère, à la place du levier 116, avec l'épaulement 119 du levier de commande 79. Un bras horizontal 132 du levier 131 coopère avec un goujon 133 disposé sur iuie plaque 134, susceptible de coulisser verticalement sur des axes 135 montés sur une plaque latérale 136 du bâti. Plusieurs barres d'étrier 137 tra versent la plaque 134 dans le sens transversal clés barres d'accouplement 38. Bien que trois de ces barres 137 soient représentées, il doit être bien entendu que le mécanisme n'est pas limité à ce nombre.
Les barres 137 comportent des galets 139 destinés à rouler sur les bords inférieurs des barres d'accouplement 38. Chaque barre 137 est articulée sur un rebord 141 d'une consols 142 fixée sur la plaque laté rale 136. Un ressort 143 correspondant à cha que barre 137 a tendance à appliquer la barre correspondante en contact avec les barres d'accouplement 38. Toutefois, chaque ressort. 143 est plus fort qu'un autre ressort. 1.40 qui a tendance à faire tourner le levier coudé 131 en sens inverse des aiguilles d'une mon tre, de façon à réduire la résistance s'oppo sant au fonctionnement sélectif des barres 137, tout en permettant au bras 132 du levier 131 de passer sur le goujon 133.
Une .quelconque des barres .d'étrier 137 étant sélectionnée, la barre 137 choisie se loge avec ses galets dans la série transversale cor respondante d'encoches 144.A ce moment, la plaque 134 guidée par les axes 135 monte; le goujon 133 coopère avec le bras 132 du levier coudé 131, de faon à faire osciller le bras 130 dans le trajet de l'épaulement 119 du le vier 79, en empêchant ainsi ce levier de fonc tionner.