Machine à perforer des cartes La présente invention a pour objet une machine à perforer commandée à l'aide de touches, dans laquelle les cartes à statistiques portent des colonnes de positions de perfora tions, et où les perforations s'effectuent co lonne par colonne, sous la commande de touches susceptibles d'être manipulées à la main.
Le but principal de l'invention consiste à améliorer le fonctionnement d'une telle ma chine en la munissant de dispositifs de com mande perfectionnés servant à perforer auto matiquement des chiffres prédéterminés, par exemple des zéros, à gauche de la valeur ex primée. Lorsque l'on utilise des cartes per forées, une zone ou champ comportant un certain nombre de colonnes est affectée à la réception de sommes d'ordres variés. Par exemple, dans une zone à sept colonnes, on peut perforer des sommes telles que 764321, 876 ou 5. Il est de pratique courante, lorsque l'importance du nombre est inférieure au nom bre total de colonnes de la zone, de perforer des zéros dans les colonnes situées à gauche, de telle sorte qu'un signe se trouve dans chaque colonne de la zone.
Ainsi, pour une zone à sept colonnes, les sommes ci-dessus se trouveraient perforées sous la forme 0764321, 0000876 et 0000005.
La machine comporte un dispositif-pro- gramme coordonné avec le mécanisme d'avan- cement de la carte à statistiques et avec le clavier, de telle sorte que, lorsque la pre mière colonne d'une zone se trouve prête à être perforée, l'opérateur enfonce la touche de chiffre correspondant au nombre de posi tions d'ordres dans la somme qu'il y a lieu de perforer. Le fonctionnement de cette tou che provoque la perforation automatique d'un certain nombre de zéros dans la zone ,pour constituer le nombre nécessaire de zéros.
L'opé rateur enfonce ensuite les touches d'après la somme à enregistrer, et cette somme se trouve perforée dans les colonnes situées à droite de la zone. Ainsi, à propos du nombre 764321 mentionné dans les exemples ci-dessus, la manoeuvre de la touche 6 provoquera la per foration d'un zéro.
Pour la somme 876, la man#uvre de la touche 3 entrainera la per foration de quatre zéros, et pour la somme 5 la manipulation de la touche 1 provoquera la perforation de six zéros. Ces zéros sont perforés rapidement à la suite et sans inter ruption, amenant en position de perforation la première colonne destinée à recevoir la per foration de la somme. Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine à perforer selon l'invention. La fig. 1 est une coupe partielle de cette forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe du détail d'un embrayage.
La fig. 3 est une coupe représentant les organes essentiels du mécanisme de clavier. La fig. 3a est une vue de détail des élé ments de la fig. 3 représentés en cours da fonctionnement.
La fig. 4 représente un détail du méca nisme de lecture d'une carte-programme.
La fig. 5 représente le mécanisme d'en traînement et d'échappement de l'alimentation en cartes.
La fig. 6 représente en élévation le méca nisme d'entraînement de l'alimentation en car tes. La fi-. 7 est une coupe selon 7-7 de la fig. 6 et montre le dispositif à friction consti tuant une partie du mécanisme d'alimentation en cartes. Les fig. 8 et 8a réunies constituent un schéma simplifié de circuit électrique de cette forme d'exécution. La fig. 9 est une vue de la carte-programme. La fig. 10 représente une carte à statis tiques, perforée sous la commande de la carte- programme de la fig. 9.
La machine représentée présente plusieurs organes usuels connus.
<I>Clavier</I> Si l'on se réfère aux fig. 3 et 3a, on voit que la touche 10, dont il existe un exemplaire pour chacun des chiffres, est montée pour fonctionner verticalement dans le bâti généra lement désigné par 11 et, par l'intermédiaire d'un levier coudé 12, entraîne vers la gauche une biellette 13. L'extrémité de gauche de cette biellette est montée à pivot sur le levier coudé, et son extrémité de droite vient s'en gager dans un cran ménagé dans un élément 15 monté à pivot en 16 sur une glissière verti cale 17.
L'élément 15 est normalement en traîné dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot 16 par un ressort 18 et possède un épaulement 20 engagé dans une barre 21 pour le maintenir dans la position représentée sur la fig. 3. Lorsque l'on enfonce la touche 10, la biellette 13 est entraînée vers la gauche, emmenant avec elle l'extrémité su périeure d'un élément 15, libérant ainsi son épaulement de la barre 21. Ensuite, le res sort 22 qui entoure l'extrémité supérieure de la coulisse 17 entraîne la coulisse vers le bas vers la position représentée sur la fig. 3a.
Au-dessous de chacune de ces glissières se trouve une paire de contacts désignés généralement par 23, qui, lorsqu'on libère la glissière ainsi qu'on l'a expliqué, se trouvent fermés comme on l'a représenté sur la fig. 3a. Comme on l'a dit, il existe une touche 10 pour chacun des chiffres, et il y a par consé quent dix contacts 23 représentés sur les fi-. 8 et 8a, où il est indiqué qu'ils corres pondent aux chiffres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,- 7, 8 et 9.
La glissière 17, lorsqu'on l'a ainsi libé rée, demeure dans sa position de la fig. 3a et ses contacts demeurent par conséquent fer més jusqu'à ce que soit excité l'électro 25 de retour du clavier, après quoi son arma ture 26, montée à pivot en 27, bascule dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et amène par déplacement une plaque recourbée 28 en prise avec l'élément 15, sou levant celui-ci vers l'arrière dans sa position de verrouillage le long de la glissière 17, où il demeurera jusqu'à la manoeuvre suivante de la touche.
L'armature 26 porte un disque isolant 30 qui, lorsque l'électro 25 est excité, provoque l'ouverture d'une paire de contacts 25a (fig. 8) dans un but qui apparaîtra ulté rieurement. <I>Mécanisme d'alimentation de la carte</I> Si l'on se réfère à la fig. 1, on voit qu'une carte à statistiques C est guidée de manière à pouvoir se déplacer sur une plaque 33 et avance à l'aide d'une paire de galets d'alimen tation désignés par 34 et 35, galets dont le dernier est un galet mené, tandis que le pre mier est entraîné par un mécanisme que l'on va décrire, de manière à faire passer la carte, colonne par colonne,
en face d'une rangée de poinçons 36 (voir également fig. 6). Le galet d'alimentation 34 est fixé à un arbre 37 (fig. 5 et 6) auquel sont également fixés un engrenage 39 et un rochet d'échappement 40. L'engrenage 39 est entraîné dans le sens op posé à celui des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la fig. 5, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages désignés par 41, 42, 43 et 44.
L'engrenage nommé en dernier lieu est fixé à un arbre 47 qui, comme on l'a représenté sur la fig. 7, porte un engrenage 48 monté sur lui pour pouvoir y tourner libre ment. Cet engrenage est entraîné constamment à partir d'une source d'énergie quelconque et est en rotation constante. Sur l'une et l'autre faces du disque 48 se trouve un disque à friction 49, et le dispositif à ressort 50 presse constamment les disques à friction 49 pour les maintenir en contact d'entraînement avec l'en grenage 48.
De ce fait, sous l'action du train d'engre nages que l'on vient de décrire, l'engrenage 39 et le rochet d'échappement 40 qui lui est connecté sont constamment poussés dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre. Leur déplacement se trouve cependant limité par la venue en prise d'un cliquet d'armature 52 avec les dents du rochet 40. L'électro d'échappement 53, lorsqu'il se trouve momen tanément excité, permet au rochet d'avancer d'un intervalle de dent, de manière à faire avancer la carte d'une colonne. L'électro d'échappement 53, lorsqu'il est excité, ferme une paire de contacts 53a sur lesquels on reviendra ultérieurement.
<I>Entraînement de la carte-programme</I> L'engrenage 42 (fig. 5 et 6) est fixé à un arbre 55 supportant un tambour 57 autour duquel peut être enroulée la carte-programme désignée par P. Comme l'engrenage 42 est situé dans le train entraîné par friction et couplé directement au rochet d'échappement, le tambour 57 tourne par crans pour faire avancer la carte-programme colonne par co lonne, concurremment à l'avance de la carte à statistiques, de sorte que le déplacement des deux cartes s'effectue en synchronisme.
Un dispositif d'exploration ou de lecture est prévu pour chaque position de chiffre de la carte- programme, dispositif qui a la forme d'une roue en étoile 58 à cinq positions (fig. 4). Ceci constitue un dispositif d'exploration bien connu.
La roue en étoile occupe normalement la position représentée sur la fig. 4 et, lors de la rotation du tambour 57, la roue en étoile glisse à travers la. surface de la carte tout en demeurant dans la position représentée. La roue est supportée de manière à pouvoir tour ner par un levier 59 prenant appui sur une tige 60, et elle est poussée dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre par la venue en prise d'un ressort de contact 62 avec l'extrémité de droite du levier.
Lorsqu'une perforation de la carte-programme arrive sous la roue en étoile, la dent située à droite tombe dans la perforation, provoquant l'oscillation du levier 59 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et provoquant la venue en prise du ressort de contact 62 avec un contact fixe 63. Ces contacts sont générale ment désignés par PC sur la fig. 8, et chacune des paires de contacts distincts PC représentés est en outre désignée par 7, 8, 9, etc., suivant l'index ou position de chiffre de la carte que son mécanisme de commande de roue en étoile est destiné à explorer.
Lorsque 'des posi tions de colonnes successives de la carte- programme sont perforées à la même position de point d'index, la roue en étoile associée 58, après avoir basculé dans la première de ces séries de perforations pour fermer le contact associé PC, passera ensuite par roulement d'une opération à la suivante sans faire osciller le levier associé 59.
Par conséquent, les contacts PC associés demeurent fermés pendant le pas sage de cette série de perforations de la carte- programme. <I>Mécanisme de</I> perforation Le mécanisme de perforation, ainsi qu'on l'a représenté à la fig. 1, comporte les poinçons habituels 36 et, associé à ces poinçons, il existe un levier de commande 65 monté à pivot sur un arbre 66 et supportant un loquet 67 soumis à la pression d'un ressort,
qui est normalement en prise avec une armature 68A d'un électro 68 de perforation et maintenu de ce fait dans la position représentée sur la fig. 1. Après l'excitation de l'électro 68, son arma ture 68A bascule pour libérer le loquet 67, lequel, sous l'action de son ressort 69, bascule ensuite dans le sens des aiguilles d'une montre pour amener son extrémité recourbée 71 sous un étrier 72 monté à pivot sur l'arbre 66. Le basculement de chacun des douze loquets 67 fait pivoter un étrier 73 autour de son pivot 74 contre la tension du ressort 75 et ferme une paire de contacts 76.
Ces contacts mettent en action un mécanisme d'embrayage pour pro voquer une oscillation de l'étrier 72, ainsi qu'on va l'expliquer ci-après.
Si l'on se reporte à la fig. 2, on voit qu'une poulie est montée de manière à pouvoir tour ner librement sur un arbre 78 (voir également la fi-. 1) et est entraînée en rotation constante grâce à une source d'énergie appropriée. A l'arbre 78 est fixée une butée d'arrêt 79, et entre la poulie 77 et la butée d'arrêt se trouve un ressort 81 enroulé autour et à distance du prolongement du moyeu de la poulie 77. Une extrémité de ce ressort est fixée à la came d'ar rêt, et l'autre extrémité est fixée à un man chon 82.
Le manchon comporte une butée 83 qui vient en prise avec l'armature 84 d'un électro 86, tandis que la came 79 présente un bord d'arrêt 87 qui vient en prise avec un levier 88 monté à pivot, levier qui est pressé contre l'armature 84 par un ressort de rac cordement 89. Les pièces qui viennent d'être décrites constituent une forme bien connue d'embrayage à une seule révolution et, lorsque les pièces occupent leur position normale et que les deux butées 83 et 87 viennent en prise avec leurs leviers respectifs, le ressort 81 est maintenu en position légèrement ouverte, de sorte que le moyeu de la poulie 77 peut tour ner librement à l'intérieur du ressort.
Après l'excitation de l'électro 86, l'arma ture 84 libère la butée 83, après quoi le res sort 81 fait osciller le manchon 82 jusqu'à ce que le ressort se ferme suffisamment pour saisir le moyeu de la poulie et soit entraîné par ce dernier pour assurer l'entraînement de l'arbre 78 par l'intermédiaire de la came d'ar rêt 79. A la fin d'une révolution, l'électro 73 se trouvant désexcité, le manchon 82 vient heurter l'armature 84 pour rouvrir le ressort 81 et effectuer le désaccouplement des pièces. Les pièces entraînées sont légèrement déportées, de telle sorte que la butée 87 vient à nou veau en prise avec le levier 88, empêchant la fermeture du ressort à boudin.
L'arbre 78 supporte une paire de cames supplémentaires 91 qui entraînent des galets 92 montés sur le bras latéral de l'étrier 72, de sorte que l'étrier est basculé une fois lors de chaque révolution de l'arbre 78. L'arbre 78 supporte également une came (non représentée) servant à commander une paire de contacts désignés par 93, comme on l'a représenté sur le schéma de circuits (fig. 8).
Ce qui précède décrit brièvement le fonc tionnement des éléments de la perforatrice. <I>La carte</I> On a représenté sur la fig. 10 une carte C dans laquelle des perforations sont indiquées en plusieurs zones ou champs, comportant chacune des colonnes multiples. Pour ces zones ou champs, que l'on désire remplir de zéros à gauche de la somme, la carte-pro- gramme P de la fig. 9 est perforée à ses posi tions d'index 7, 8 et 9 comme on l'a représenté.
On supposera qu'une dimension maximum de champ est de sept colonnes, de sorte que la carte-programme comportera la perforation d'un 7 dans chaque colonne d'unités ou co lonne de droite ; un 8 perforé dans la colonne des dizaines ; un 7 et un 8 dans la colonne des centaines ; un 9 dans la colonne des mil liers ; un 7 et un 9 dans la colonne des di zaines de mille ; un 8 et un 9 dans la colonne des centaines de mille ; et un 7, un 8 et un 9 dans la colonne des millions. On remarquera également sur la fig. 9 que chaque colonne, à l'exception de la colonne d'ordre la plus élevée d'un champ, contient également une perforation 12.
Ces perforations 12 ne pré sentent pas d'intérêt pour le fonctionnement, mais elles sont nécessitées par les opérations habituelles de duplication et de saut effectuées par le poinçon.
La manière suivant laquelle les perfora tions de points d'index 7, 8, 9 de la carte- programme commandent la perforation de zé ros dans la carte C sera expliquée à propos du schéma de circuits.
Sur les fig. 9 et 10, les rangées désignées par ligne de lecture et ligne de perfora tion respectivement servent à indiquer qu'il existe un décalage d'une colonne entre les deux cartes en ce qui concerne leur lecture et leur perforation, de sorte que, lorsqu'une colonne quelconque de la carte-programme se trouve à sa ligne de lecture, la colonne correspondante de la carte à statistiques se trouve à un inter valle ou à une colonne de sa position de perforation. <I>Schéma de circuits</I> On comprendra mieux le fonctionnement de la machine en dessinant des circuits parti culiers conformes aux exemples de carte repré sentés sur les fig. 9 et 10.
Supposons que la carte-programme ait été disposée sur le tam- bour-programme et que sa colonne 1 ait été mise à l'alignement des roues en étoile 58 et que la carte à statistiques ait été convenable ment introduite dans la machine et placée entre ses galets d'amenée 34 et 35, sa colonne 1 se trouvant à un intervalle ou pas à droite de la ligne de poinçons 36. On peut alors faire avancer la carte par l'intermédiaire des dispositifs habituels d'espacement (non repré sentés) pour amener la colonne 2 à l'aligne ment des poinçons. L'appareil est maintenant prêt à perforer la valeur 2 dans la colonne 3.
La manipulation de la touche 10 du chif fre 2 représentée sur la fig. 3 ferme les contacts associés 23-2 (fig. 8a) pour complé ter un circuit allant d'une ligne 94 de poten tiel zéro à une ligne 97 sous tension. positive et passant par les contacts<I>25a</I> de retour du clavier, les contacts 23-2, la face normalement fermée des contacts PCP-4 d'un relais désigné par PCP, la face normalement fermée des contacts 96e d'un relais R96, l'électro 68-2 et la face normalement fermée des contacts 96b du relais R96.
Ce fonctionnement de la touche 2, tel qu'on l'a expliqué en se référant aux fig. 3 et 4, libère la coulisse associée 17 pour fermer les contacts 23-2 qui demeurent fermés jusqu'à ce que soit excité l'électro 25 de retour à zéro.
L'excitation de l'électro 68-2 débraie le verrou 67 de la fig. 1 qui lui est associé et provoque la fermeture des contacts 76 qui complètent ensuite un circuit partant de la ligne 94 à travers les contacts 76, un redresseur d'isolement 98 et les contacts 99b d'un relais R99 pour aboutir à la grille d'une lampe Tl, rendant ainsi cette dernière conduc trice en vue d'exciter l'électra d'échappement 53 par l'intermédiaire des contacts à came 93 normalement fermés.
L'excitation de l'électro d'échappement 53 fait avancer la carte d'une colonne de la façon expliquée précédemment et, grâce à la fermeture de ses contacts asso ciés 53a, complète un circuit allant de la ligne 94 à la grille d'une lampe T2 et passant par les contacts<I>53a,</I> lampe qui est de ce fait rendue conductrice pour exciter le relais 99 à travers le contact à came 93. L'excitation du relais 99 provoque la fermeture des contacts 99a qui lui sont associés, et l'ouverture de ses contacts 99b.
L'ouverture des contacts 99b dans le circuit de grille de la lampe<I>TI</I> rend cette dernière non conductrice et désexcite ainsi rapidement l'électro d'échappement 53, de sorte qu'il ne peut servir qu'à faire avancer d'une colonne seulement les cartes à statis tiques.
La fermeture des contacts 99a complète un circuit allant de la ligne 94 à la grille d'une lampe T3, rendant ainsi cette dernière conductrice pour exciter l'électro d'embrayage de perforation 86 par l'intermédiaire du contact à came 93. Le levier de poinçon 65 de la fig. 1 se trouvant associé à la position d'index 2 maintenant couplée à l'étrier 72, l'excitation de l'électro 86 d'embrayage de perforation entraîne une révolution unique de l'arbre 78 de la manière expliquée précédemment. La révolution unique de l'arbre 78 provoque une perforation au point d'index 2 de la colonne 3 de la carte.
Pendant la révolution de l'arbre 78, les contacts associés 93 commandés par came s'ouvrent pour couper les circuits à travers le relais R99 et l'électro 86 d'embrayage de per foration. Un autre circuit se trouve complété dès la fermeture des contacts 76, ce circuit allant de la ligne 94 à travers les contacts 76, et à travers la face normalement fermée des contacts 96k vers la grille d'une lampe T4 pour rendre cette lampe conductrice afin d'ex citer l'électro 25 de retour du clavier, de telle sorte que le clavier est ramené à zéro et que les contacts 23-2 s'ouvrent à nouveau pendant que s'effectue la perforation.
Ce qui précède explique brièvement l'opé ration normale de perforation qui a lieu, étant bien entendu que la colonne à perforer est normalement hors de la position de perfora tion et qu'une action d'échappement a lieu avant la perforation effective, de telle sorte qu'après que la perforation a été effectuée la colonne perforée demeure en alignement avec les poinçons.
Pour obtenir une perforation au point zéro de la colonne suivante (colonne 4), la touche zéro est manipulée pour effectuer la fermeture des contacts associés 23-0. Ces contacts étant fermés, l'électro 68-0 est excité et il en résulte que le point d'index zéro de la colonne 4 de la carte à statistiques est perforé d'une manière identique à celle expliquée pour l'opération de perforation du 2.
Les touches 7 et 1 sont en suite manipulées de la même manière pour effectuer la perforation d'un 7 dans la co lonne 5 et la perforation d'un 1 dans la co lonne 6 de la carte. Les cartes sont alors amenées vers une position où la colonne 11 de la carte-programme se trouve en position de lecture et la colonne correspondante 11 de la carte C se trouve à un intervalle de la ligne de poinçons 36.A propos de la carte de la fig. 10, on supposera que la somme à perforer dans ce champ à sept colonnes con tient sept chiffres, de sorte qu'il n'y a pas à perforer de zéro à gauche,
et l'on va expliquer maintenant les opérations qui ont lieu dans ce cas.
La ligne 11 de la carte-programme se trouvant en position d'exploration, les contacts PC7, PC8 et PC9 de la roue en étoile de la fia. Sa sont fermés et provoquent l'excitation des électros de relais désignés par R7,<I>R8</I> et R9, fermant ainsi les contacts qui leur sont associés, désignés par 9a à 9j pour le relais R9, 8c à 8f pour le relais R8, et 7a à 7c pour le relais R7.
Lorsque l'un ou l'autre des contacts R96<I>ou</I> RSb disposés en parallèle est fermé, un circuit est complété qui va de la ligne 94 à la ligne 97 en passant par les contacts 104a (en position normale) d'un relais<I>R104,</I> les contacts 103b (en position normale) d'un relais<I>R103,</I> soit par les points de contacts R8b ou R96 et ce que l'on appelle le relais<I>R96</I> de déconnexion du clavier. Lors que le relais R96 est excité, la totalité des points de contact 96a<I>à 96k</I> qui lui sont asso ciés sont décalés. Le relais R96 est maintenu excité par son propre point de contact 96a et par le contact 25a de retour du clavier. On notera que l'excitation de l'un ou l'autre des relais R8 ou R9 provoque l'excitation du relais R96.
La colonne<B>11</B> de la carte-programme se trouvant en position d'exploration et les relais <I>R7, R8,</I> R9 et R96 excités comme on l'a expliqué ci-dessus, l'opérateur, conformément aux règles exposées plus haut, enfoncera une touche représentant le nombre de places occu pées par la somme à perforer. Pour l'exemple choisi, ce sera la touche 7 qui, après son enfoncement, provoquera la fermeture des contacts 23-7 de la manière habituelle. Comme à ce moment le relais R96 est excité, ses contacts 96d sont déplacés, de sorte qu'aucun circuit n'est complété en direction de l'électro 68-7.
Un circuit est toutefois complété depuis la ligne 94 à travers les contacts 25a de retour du clavier, les contacts 23-7_, les contacts PCP-3 (en position normale), les contacts 96d (dé placés), les contacts 9d (déplacés), les contacts 8c (déplacés), les contacts 7b (déplacés), à travers un conducteur 102 et la bobine d'ex citation d'un relais R103 dit relais d'arrêt, pour aboutir à la ligne 97.
L'excitation du relais d'arrêt<I>R103</I> provoque la fermeture des contacts R103a qui lui sont associés, et le transfert de ses contacts R103b. Le transfert des contacts<I>8103b</I> ouvre le circuit passant à travers le relais R96 et complète un circuit allant de la ligne 94 à travers la face norma lement fermée des contacts<I>8104a,</I> la face normalement ouverte des contacts<I>8103b,</I> maintenant fermés, à travers un conducteur 105, les contacts R96k (déplacés) vers la grille de la lampe T4, rendant cette dernière conduc trice pour exciter l'électro 25 de retour du clavier et ramener à zéro (ouvrir) les contacts 23-7.
Lorsque l'électro 25 de retour du cla vier est complètement excité, ses contacts associés 25a s'ouvrent et coupent le circuit de maintien en direction du relais R96. Dès que le relais R96 est désexcité, les contacts <I>896a à</I> R96k qui lui sont associés se déplacent, ouvrant ainsi le circuit de grille vers la lampe T4 et rendant de nouveau cette dernière non conductrice. La lampe T4 se trouvant en état de non-conductivité, l'électro 25 de retour du clavier est désexcité pour fermer les contacts 25a de retour du clavier et reconnecter la face commune des contacts 23-0 à 23-9 en direction de la ligne sous tension 94.
Le relais d'arrêt<I>R103</I> est maintenu excité par les contacts 8103n qui lui sont associés et les contacts<I>8104b</I> normalement fermés du relais d'arrêt de remise à zéro<I>R104.</I>
L'opérateur enfonce maintenant les touches de la somme à perforer dans le champ de la carte, la première de ces touches étant la touche 3, ce qui entraîne la fermeture des contacts<B>23-3.</B> Grâce à la fermeture des contacts 23-3, un circuit -se trouve complété depuis la ligne 94 jusqu'à la ligne 97 en pas sant par les contacts 25a, les contacts 23-3. le contact PCP-2 (en position normale), les contacts<B>96e</B> (en position normale), l'électro 68-3 et les contacts R96b. Il en résulte que la carte est avancée puis perforée à la position de point d'index 3 de la colonne 11, de la manière que l'on a décrite précédemment.
En suite, les touches 4, 5, 6, 7, 8 et 9 sont mani pulées successivement pour effectuer les per forations désirées dans les colonnes restantes, comme on l'a représenté sur la fi-.<B>10.</B> La carte-programme va naturellement progressant à travers les colonnes pour permettre une exploration des positions perforées 7, 8 et 9, mais, comme le relais d'arrêt<I>R103</I> est main tenu excité et que ses contacts <I>8103b</I> sont transférés, l'achèvement de la lecture d'une perforation 8 ou 9 dans la carte-programme ne peut effectuer l'excitation du relais R96.
Lorsque la dernière colonne (17) du champ de la carte-programme arrive en- position de lecture, seule une perforation 7 'est lue sur la carte-programme et il en résulte que seul le relais R7 de la carte-programme est excité.
Le relais R7 se trouvant excité, la fermeture d'un contact 107 par l'intermédiaire d'une came supportée par l'arbre 78 complète un circuit allant de la liane 94 à la ligne 97 et passant par les contacts R9a normalement fermés, les contacts Réa normalement fermés, les contacts R7a normalement ouverts (main tenant fermés) et le relais d'arrêt<I>R104</I> de retour à zéro.
L'excitation du relais<I>R104</I> provoque l'ouverture de ses contacts<I>8104b</I> normalement fermés, et le transfert de ses contacts<I>8104a.</I> L'ouverture des contacts <I>8104b</I> ouvre le circuit de maintien en direc tion du relais d'arrêt<I>R103</I> pour désexciter ce dernier. Le relais d'arrêt<I>R103</I> se trouvant désexcité et les contacts<I>8103b</I> de celui-ci occupant leur position normale,
on peut de nouveau réaliser le circuit d'excitation en di rection du relais R96 lors de la lecture d'une perforation d'index 8 ou 9 dans la carte- programme. Le redresseur shunté autour du relais<I>R104</I> d'arrêt de retour à zéro retarde la désexcitation du relais<I>R104</I> après l'ouver ture des contacts R7a jusqu'à ce que le relais d'arrêt<I>R103</I> ait été effectivement désexcité. La machine se trouve maintenant en état de perforer la somme suivante dans la carte.
La carte progresse maintenant sous l'ac tion des dispositifs habituels de mise en place (non représentés), vers une position où la colonne 23 de la carte-programme est en posi tion d'exploration, tandis que la colonne cor respondante 23 de la carte C se trouve à un intervalle de la ligne de poinçons 36. Du fait de la lecture des perforations 8 et 9 sur la colonne 23 de la carte-programme et de l'excitation des relais R8 et R9 qui en résulte, le relais R96 se trouve excité à nouveau. Comme il y a lieu de perforer dans ce champ une somme occupant trois places, l'opérateur enfonce d'abord la touche 3 pour fermer les contacts 23-3.
Ceci complète un circuit allant de la ligne 94 à la ligne 97 et passant par les contacts 25a, les contacts 23-3, les contacts PCP-2 (en position normale), les contacts<I>896c</I> (déplacés), les contacts R9c (déplacés), le conducteur<B>108,</B> le redresseur d'isolement 109 et l'électro 68-0.
L'électro 68 du chiffre zéro libère son loquet de perforation 67 pour fer mer les contacts 76 comme auparavant, ce qui entraîne le fonctionnement de l'électro d'échap pement 53 et de l'électro 86 d'embrayage de perforation, de telle sorte que la carte à sta tistiques C est avancée d'une colonne et qu'un zéro est perforé dans une colonne 23.
Cepen@ dant, cette action ne s'accompagne pas de l'excitation de l'électro 25 de retour du clavier parce que les contacts R96k de la fig. 8a sont déplacés de telle sorte qu'aucun courant en provenance de la ligne 94 n'est appliqué à la grille de la lampe T4. Il en résulte que les contacts 23-3 demeurent fermés et que le cir cuit passant à travers l'électro 68-0 demeure complété pour effectuer une opération auto matiquement répétée de l'échappement et du mécanisme de perforation pour perforer des zéros dans les colonnes 24, 25 et 26.
Dans la colonne 27 de ce champ ou zone de la carte-programme P, la perforation a lieu dans les positions 7 et 8, et cette colonne se trouve en position de lecture tandis que la perforation de zéros s'effectue dans la colonne 26 de la carte à statistiques C.
Par conséquent, les relais R7 et R8 se trouvant maintenant excités, il existe un circuit supplémentaire qui peut être tracé de la ligne 94 à la ligne 97 en passant par les contacts 25a, les contacts 23-3, les contacts PCP-2 (en position normale), les contacts R96c déplacés, la face normale ment fermée des contacts R9c, les contacts R8d déplacés, les contacts R7b déplacés, le conducteur 102 et la bobine d'excitation du relais d'arrêt<I>R103.</I> Le relais<I>R103</I> est main tenu à travers ses propres contacts<I>8103a</I> et les contacts<I>8104b</I> normalement fermés.
Le relais<I>R103</I> se trouvant excité, ses contacts <I>8103b,</I> lors de leur transfert, complètent un circuit partant de la ligne 94 et passant à tra vers la face normalement fermée des contacts <I>8104a,</I> les contacts<I>8103b</I> (déplacés), le conducteur 105, la face normalement ouverte des contacts R96k (encore déplacés) pour aboutir à la grille de la lampe T4, rendant ainsi cette dernière conductrice ,pour exciter l'électro 25 de retour du clavier.
Par consé quent, accompagnant la perforation de zéro dans la colonne 26, s'effectue l'excitation de l'électro 25 de retour du clavier, de sorte que les contacts 23-3 s'ouvrent de nouveau après que la colonne 26 a été perforée. De même, du fait de l'excitation de l'électro 25, les contacts 25a de retour du clavier s'ouvrent et interrompent le circuit de maintien en direc tion du relais R96. Le relais R96 se trouvant désexcité, les points de contact R96a <I>à</I> R96k qui lui sont associés retournent à leur position normale.
Lorsque les contacts R96k sont trans férés, le circuit en direction de la grille de la lampe T4 est interrompu, la rendant ainsi non conductrice en vue de désexciter l'électro 25 de retour du clavier. Les contacts 25a de retour du clavier se referment alors pour re- connecter le clavier à la ligne sous tension. Il résulte des opérations mentionnées ci-dessus que les opérations de perforations se trouvent de nouveau sous la commande de la manipu lation manuelle du clavier.
L'opérateur enfonce alors à la suite les touches 5, 6 et 7 pour effectuer la perforation de cette somme dans les colonnes 27, 28 et 29 de la carte C, de la manière habituelle. Comme on l'a expliqué antérieurement en détail à pro pos du champ ou zone précédent à sept co lonnes, la seule perforation du 7 dans la colonne 29 de la carte-programme provoque l'excitation du relais<I>R104</I> d'arrêt de retour à zéro. L'excitation du relais<I>R104</I> d'arrêt de retour à zéro fait retomber le relais d'arrêt <I>R103,</I> de sorte que la machine est en état de perforer le champ suivant de la carte à statistiques, ou carte C.
L'examen des fig. 8 et 8a indiquera que les contacts R9c <I>à</I> R9j, les contacts R8c <I>à.</I> R8f et les contacts R7b et R7c sont interconnectés électriquement d'une manière telle qu'ils constituent un trajet de courant en direction du relais d'arrêt<I>R103</I> lorsque leur réglage sous la commande d'une colonne de la carte-programme correspond à la valeur en chiffres de la touche manoeuvrée. Ainsi, dans l'exemple donné plus haut,
le cir cuit est complété à travers ces contacts seu lement lorsqu'ils sont disposés de manière à représenter les perforations situées dans la troi sième colonne à partir de la droite de la carte- programme (c'est-à-dire les perforations 7 et 8) et la touche 3 est manipulée. De la même manière, si l'on a manipulé la touche 5, le circuit en direction de l'électro d'arrêt<I>R103</I> ne se trouverait complété que lors de l'excita tion des relais 7 et 9 en réponse à la lecture de ces perforations dans la cinquième colonne à partir de la droite de ce champ ou zone de la carte-programme.
Après que la vingt-neuvième colonne de la carte à statistiques a été perforée pour re présenter un 7 dans l'exemple de la fig. 10, la carte est déplacée par les dispositifs habi tuels vers une position où la colonne 35 de la carte-programme est en position de lecture, et la colonne correspondante 35 de la carte à statistiques C est à un intervalle de la ligne de poinçons 36. Il y a lieu de noter que ce champ de la carte-programme comporte cinq colonnes et que la colonne 35 contient de ce fait une perforation 7 et une perforation 9.
Par conséquent, les relais R7 et R9 sont ex cités pour mettre leurs contacts en état, de sorte que seule la manipulation de la touche 5 entraîne l'excitation du relais d'arrêt<I>R103.</I> Dans la carte représentée sur la fig. 10, l'opé rateur enfonce la touche 2. Ceci complète un circuit allant de la ligne 94 à la ligne 97 en passant par les contacts 25a, les contacts 23-2, les contacts PCP-4 (en position normale), les contacts R96e (déplacés), les contacts R9e (déplacés), le conducteur 108, le redresseur 109 et l'électro 68-0.
Ceci entraîne l'échappement de la colonne 35 de la carte à statistiques vers la ligne de perforations, et la perforation du point d'index zéro dans cette carte, suivie par une perforation automatique similaire de zéros dans les colonnes 36 et 37.
Tandis que la colonne 37 est en cours de perforation, la colonne 38 de la carte-pro- gramme est lue pour exciter le relais R8, complétant ainsi à ce moment un circuit par tant de la ligne 94 à travers les contacts 25a, le contact 23-2 (encore fermé), les contacts PCP-4 (en position normale), les contacts R96e (déplacés), les contacts R9e (en position nor male), les contacts R8d (déplacés), les contacts R7c (en position normale),
le conducteur 102 et l'électro d'arrêt<I>R103</I> pour aboutir à la ligne 97, interrompant ainsi la perforation de zéros et ramenant le clavier de telle sorte que l'opérateur peut- ensuite introduire à la main la valeur 34.
Après l'introduction de la valeur 34 dans les colonnes 38 et 39 de la carte à statistiques C, la carte est poussée vers l'avant de la ma nière habituelle jusqu'à ce que la colonne 47 de la carte-programme se trouve en position de lecture et que la colonne correspondante 47 de la carte à statistiques C se trouve à un intervalle de la ligne de poinçons 36. Du fait de la lecture de la perforation 9 dans la co lonne 47 de la carte-programme et de l'exci tation du relais R9 qui en résulte, le relais R96 se trouve excité à nouveau. Dans les cartes représentées sur les fig. 9 et 10, on désire remplir ce champ de zéros (chiffres sans signi fication).
L'opérateur enfonce donc la touche 0, fermant ainsi les contacts 23-0 associés. Lors que les contacts 23-0 sont fermés, on peut obtenir un circuit partant de la ligne 94 et passant à travers les contacts 25a, les contacts 23-0, les contacts R96j (déplacés), les contacts R9j (déplacés), le redresseur 109 et l'électro 68-0, pour aboutir à la ligne 97.
L'électro 68-0 excite son loquet de perforation 67 pour fer mer les contacts 76 comme précédemment et effectue une opération de l'électro d'échappe ment 53 et de l'électro 86 d'embrayage de perforation, de sorte que la carte à statistiques C est avancée d'une colonne et qu'un zéro se trouve perforé dans la colonne 47. Cette opé ration ne s'accompagne pas de l'excitation de l'électro 25 de retour du clavier parce que les contacts R96k de la fig. 8a sont déplacés, de telle sorte qu'aucun courant n'est appliqué à la grille de la lampe T4 en provenance de la ligne 94.
Du fait de l'opération d'échappement et de perforation décrite ci-dessus, la colonne 48 de la carte-programme est avancée en position d'exploration. Cette colonne contient des per forations aux positions de points d'index 7 et 8 pour réaliser une excitation des relais R7 et R8.
Lorsque ces deux relais se trouvent excités, on obtient un circuit partant de la ligne 94 et passant par le contact R25a de retour du clavier, les contacts 23-0 (encore fermés), les contacts R96j (déplacés), les contacts R9j (en position normale), les contacts R8f (déplacés), le conducteur 108, le redresseur 109 et l'élec- tro 68-0 pour aboutir à la ligne 97.
L'électro 68-0 excite de nouveau son loquet de perfo ration 67 pour fermer les contacts 76 comme précédemment, ce qui entraîne le fonctionne ment de l'électro 53 d'échappement et de l'électro 86 d'embrayage de perforation. La carte à statistiques et la carte-programme se trouvent ainsi avancées d'une colonne et un zéro est perforé dans la colonne 48 de la carte à statistiques.
En raison de l'action d'échappement et de perforation que l'on vient de décrire, la co lonne 49 de la carte-programme est avancée en position de lecture, et la lecture de la per foration 8 dans celle-ci a pour résultat l'exci tation du relais R8. Ceci constitue un circuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts de clavier 25a, les contacts 23-0 (en core fermés), les contacts R96j (déplacés), les contacts R9j (en position normale), les contacts R8f (déplacés), le conducteur 108, le redres seur 109 et l'électro 68-0 pour aboutir à la ligne 97.
L'électro 68-0 excite son loquet de perforation 67 pour fermer les contacts 76 comme précédemment, ce qui entraîne le fonc tionnement de l'électro d'échappement 53 et de l'électro d'embrayage de perforation 86. Ainsi, la carte à statistiques et la carte-pro- gramme avancent d'une colonne et un zéro se trouve perforé dans la colonne 49 de la carte à statistiques. La colonne 50 de la carte-programme se trouvant maintenant en position de lecture, la lecture de la perforation 7 de celle-ci entraîne l'excitation du relais R7.
Il en résulte que l'on peut obtenir un circuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts 25a, les contacts 23-0 (encore fermés), les contacts R96j (dé placés), les contacts R9j (en position normale), les contacts R8f (en position normale), les contacts R7c (déplacés), le conducteur 108, le redresseur 109 et l'électro 68-0 pour aboutir à la ligne 97.
L'électro 68-0 excite à nouveau son loquet de perforation 67 pour fermer les contacts 76 comme précédemment, ce qui en traîne le fonctionnement de l'électro d'échap pement 53 et de l'électro 86 de l'embrayage de perforation. Ainsi, la carte à statistiques et la carte-programme sont avancées d'une colonne et un zéro se trouve perforé dans la colonne 50 de la carte à statistiques C.
Au cours de l'opération de perforation et avant que le relais R7 ne soit désexcité, le contact à came 107 se ferme pour compléter un cir cuit partant de la ligne 94 et passant par le contact à came 107, les contacts R9a (en position normale), les contacts Réa (en posi tion normale), les contacts R7a (déplacés) et le relais<I>R104</I> de libération de butée pour aboutir à la ligne 97.
Le transfert des contacts R104a complète un circuit partant de la ligne 94 et passant à travers les contacts R104a (déplacés), le conducteur 105, les contacts R96k (encore déplacés), pour aboutir à la grille de la lampe T4, rendant ainsi cette der nière conductrice pour exciter l'électro 25 de retour du clavier.
Ceci provoque l'ouverture des contacts associés<I>25a en vue</I> de couper le circuit de maintien en direction du relais R96, de sorte que ce dernier se trouve dés- excité. Lors de la désexcitation du relais R96, ses contacts R96k se déplacent pour inter rompre le circuit de grille de la lampe T4, rendant celle-ci non conductrice, de manière à désexciter l'électro 25 de retour du clavier. Lorsque l'électro 25 est désexcité, les contacts associés<I>25a</I> se ferment, de sorte que la ma chine se trouve de nouveau sous la commande du clavier manuel.
<I>Préparation de la carte-programme</I> Comme on l'a expliqué précédemment, la perforation automatique de zéros est fonction du code de perforation de la carte-programme. Afin de simplifier la perforation de la carte programme, on a disposé la machine de telle sorte que l'opérateur n'ait pas besoin de con naître le code de perforation de la carte-pro- gramme, mais ait simplement besoin d'enfoncer les touches numériques à la suite, dans l'ordre décroissant, la première touche enfoncée dé pendant de la dimension de champ désirée.
Par exemple, en préparant la perforation-pro- gramme de la carte-programme C de la fig. 9, l'opérateur ferme d'abord le commutateur 113 de préparation de la carte-programme de la fig. 8a.
Il en résulte qu'un circuit est complété de la ligne sous tension 94 à la ligne sous tension 97, circuit passant par le commutateur 113 et le relais PCP. L'excitation de ce relais provoque la fermeture des contacts PCP-1 qui lui sont associés, et le transfert des contacts PCP-2 <I>à</I> PCP-8. Le transfert des contacts PCP-2 <I>à</I> PCP-8 déconnecte les contacts de la touche associés 23-1 à 23-7 de leur circuit régulier et les relie au circuit 114 de transla tion du redresseur représenté sur la fig. 8a.
L'opérateur fait alors avancer une carte en blanc grâce aux dispositifs habituels d'ali mentation et d'espacement jusqu'à ce que la colonne 11 de cette carte se trouve à une colonne à droite de la ligne de perforation 36. Ensuite, puisque le premier champ de la carte programme doit être un champ à sept colonnes, l'opérateur, conformément à la règle exposée précédemment, enfonce les touches 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 à la suite dans l'ordre décroissant.
La manipulation de la touche 7 ferme les contacts 23-7 de la manière habituelle, en vue de compléter un circuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts 25-1, les contacts 23-7, les contacts PCP-3 (déplacés), le re dresseur d'isolement 115, l'électro 68-7, les contacts R96b (en position normale), pour aboutir à la ligne 97. Simultanément, un cir cuit se trouve complété à travers le redresseur <B>116</B> et le conducteur 118 pour exciter l'électro 68-8.
Un circuit identique est complété à tra vers le redresseur 119 et le conducteur 120 pour exciter l'électro 68-9. Ainsi, du fait de l'enfoncement de la touche 7, les électros 68-7, -8 et -9 sont excités pour effectuer la perfo ration des points d'index 7, 8 et 9 de la co lonne 11 de la carte à statistiques de la ma nière habituelle. Ceci constitue la perforation nécessaire en code du programme pour la colonne 11 de la carte, comme on le remar quera en se reportant à la fig. 9.
Pendant l'opération de perforation de la colonne 11, une came supportée par l'arbre 78 ferme un contact 122 pour compléter un circuit partant de la ligne 94 et passant à travers le contact 122, les contacts<I>8123c</I> (en position normale), d'un relais d'arrêt<I>R123</I> d'un poinçon désigné par 12 , les contacts PCP-1 (maintenant fermés) et la bobine d'excitation d'un relais <I>R124</I> de poinçon 12 pour aboutir à la ligne 97.
L'excitation du relais<I>R124</I> qui en résulte provoque la fermeture de ses contacts <I>8124a</I> et le transfert de ses contacts<I>8124b.</I> La fermeture des contacts <I>8124a</I> complète un circuit de maintien du relais<I>R124,</I> circuit partant de la ligne 94 et passant par un contact 125 qui est fermé par une came supportée par l'arbre 55 du tambour-programme, les contacts <I>8123d</I> (en position normale), les contacts <I>8124a</I> (maintenant fermés) et la bobine de maintien du relais<I>R124,</I> pour aboutir à la ligne 97:
Le relais<I>R124</I> est maintenant excité jusqu'au commencement de l'intervalle de perforation du cycle suivant de la machine au cours duquel il est excité à nouveau de la manière expliquée ci-dessus.
L'enfoncement de la touche 6 par l'opéra teur complète un circuit en direction des élec- tros 68-8 et 68-9 en vue d'effectuer une per foration des points d'index associés de la colonne 12, à la demande.
Au moment même où les électros 68-8 et 68-9 sont excités par les contacts PCP-5 (transférés), et les contacts 23-6 fermés, un circuit parallèle se trouve complété, soit à travers le conducteur 118, soit à travers le conducteur 120, les redresseurs associés 127 ou 128 respectivement, le conduc teur 129, les contacts<I>8124b</I> (déplacés) et l'électro 68-l2, en direction de la ligne 97. Ainsi, la position de point d'index 12 de la colonne 12 de la carte-programme de perfo ration se trouve également perforée.
L'enfoncement de la touche 5 effectue en suite la perforation des points d'index 9, 7 et 12 de la colonne 13 de la carte, d'une manière identique. L'enfoncement des touches 4, 3 et 2 de la carte, dans l'ordre décroissant, effectue la perforation des colonnes 14, 15 et 16 comme on l'a indiqué sur la fig. 9. Ensuite, l'enfon cement de la touche 1 complète un circuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts 25a, les contacts 23-1, les contacts PCP-6 (déplacés), le conducteur 130 et la bobine d'excitation du relais 123 pour aboutir à la ligne 97.
L'excitation du relais<I>R123</I> qui en résulte provoque le déplacement des contacts R123a <I>à</I> R123e qui lui sont associés. La fer meture des contacts R123e complète un cir cuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts 25a, les contacts 23-1, les contacts PCP-6 (déplacés), le conducteur 130, le conduc teur 132, les contacts R123e (maintenant fermés), le conducteur 133, le conducteur 134,
I'électro 68-7 et les contacts R96b pour abou tir à la ligne 97. Au même moment, un cir cuit est complété depuis le conducteur 134 à travers le redresseur 136, le conducteur 129, les contacts R123a (déplacés), les contacts R124b (en position normale), et l'électro 68-12 pour aboutir à la ligne 97. Les électros 68-7 et 68-12 se trouvant excités, un 12 et un 7 sont perforés dans la colonne 17 de la carte à la demande.
La fermeture des contacts R123b complète un circuit partant de la ligne 94 et passant par les contacts à cames 131 (lorsque ceux-ci sont fermés), les contacts R123b et la bobine de maintien du relais<I>R123</I> pour aboutir à la ligne 97. Le relais <I>R123</I> est maintenu excité par le circuit mentionné ci-dessus, jusqu'à ce que les contacts 131 soient ouverts lors de l'opération d'échappement suivante.
L'ouver ture des contacts R123d désexcite le relais <I>R124</I> qui, on le rappelle, commande la per foration 12, de sorte que la perforation 12 est supprimée dans la colonne de l'ordre le plus élevé (colonne 23) du champ suivant de la même manière que dans la colonne 11. Les opérations de saut, etc., exigent que la colonne de l'ordre le plus élevé de chaque champ ou zone de la carte-programme ne contienne pas une perforation 12, tandis qu'une perforation 12 est nécessaire dans la colonne suivante d'ordre inférieur, comme on l'a indiqué sur la fig. 9.
Lorsque la perforation est achevée dans la colonne 17 de la carte, l'opérateur fait avancer la carte jusqu'à ce que la colonne 23 de celle-ci se trouve à une colonne à droite de la ligne de perforation. Comme le champ suivant de la carte-programme doit être un champ à sept colonnes, l'opérateur enfonce, en conséquence, à la suite, les touches 7 à 1 dans l'ordre dé croissant, effectuant ainsi une perforation des colonnes 23 à 29 incluse, comme on l'a indi qué sur la fig. 9. Ensuite, les autres champs de programme des colonnes 5 et 4 sont per forés d'une manière identique.