BE440779A - - Google Patents

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BE440779A
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    • E04BUILDING
    • E04GSCAFFOLDING; FORMS; SHUTTERING; BUILDING IMPLEMENTS OR AIDS, OR THEIR USE; HANDLING BUILDING MATERIALS ON THE SITE; REPAIRING, BREAKING-UP OR OTHER WORK ON EXISTING BUILDINGS
    • E04G11/00Forms, shutterings, or falsework for making walls, floors, ceilings, or roofs
    • E04G11/06Forms, shutterings, or falsework for making walls, floors, ceilings, or roofs for walls, e.g. curved end panels for wall shutterings; filler elements for wall shutterings; shutterings for vertical ducts
    • E04G11/20Movable forms; Movable forms for moulding cylindrical, conical or hyperbolical structures; Templates serving as forms for positioning blocks or the like
    • E04G11/22Sliding forms raised continuously or step-by-step and being in contact with the poured concrete during raising and which are not anchored in the hardened concrete; Arrangements of lifting means therefor
    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06FELECTRIC DIGITAL DATA PROCESSING
    • G06F7/00Methods or arrangements for processing data by operating upon the order or content of the data handled
    • G06F7/38Methods or arrangements for performing computations using exclusively denominational number representation, e.g. using binary, ternary, decimal representation
    • G06F7/46Methods or arrangements for performing computations using exclusively denominational number representation, e.g. using binary, ternary, decimal representation using electromechanical counter-type accumulators
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    • G06F7/462Multiplying; dividing
    • G06F7/465Multiplying; dividing by partial product forming (with electric multiplication table)

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Description


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  " Perfectionnements aux machines à calculer ". 



   La présente invention concerne des perfectionnements aux machines à oalculer et elle vise plus   particulièrement   des perfectionnements aux machines à multiplier. 



   L'un des buts de la présente invention consiste à   réali-   ser une machine à multiplier capable de faire des calculs à une très grande vitesse. 



   Un autre but consiste à réaliser une machine faisant des calculs qui ont exigé jusqu'ici l'intervention ou la commande manuelle, sans cette manipulation ou commande. Parmi ces opé- 

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 rations manuelles qui sont supprimées dans la présente machine on mentionnera l'introduction des facteurs et la lecture ainsi que l'inscription du résultat. Ces opérations, ainsi que d'autres, comme on le verra plus loin, sont effectuées automatiquement et sans intervention manuelle. 



   Un autre but de la présente invention consiste à réaliser une machine comportant un dispositif perfectionné pour l'intro-   duction   des facteurs dans la machine. Pour accélérer cette introduction on fait en sorte que les deux facteurs soient introduits simultanément et en outre que les divers montants d'ordre dénominatif de chacun des facteurs soient également introduits simultanément. 



   En conséquence, l'un des buts de la présente invention consiste à créer un nouveau type de machines à calculer dans lequel l'introduction des facteurs et leur multiplication puissent être effectués plus rapidement que dans des machines précédentes de ce genre. 



   Un autre but de la présente invention consiste à réaliser une machine comportant un dispositif de réglage automatique et variable des phases ou opérations de calcul ou d'intégration de la machine en concordance avec l'importance et la nature du calcul à effectuer. 



   Un autre but consiste à réaliser un dispositif de réglage automatique de ces phases d'intégration sans opération ou réglage manuel et sans changer la construction, pour que la machine puisse effectuer des opérations de grande importance ou des opérations plus petites de telle façon que les opérations de la machine soient coordonnées automatiquement aux exigences du problème à résoudre. 



   D'autres buts de la présente invention consistent à réaliser une machine dans laquelle plusieurs calculs peuvent être effectués successivement et automatiquement les uns après les 

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 autres. 



   D'autres buts de l'invention consistent à réaliser une construction dans laquelle des opérations de totalisation coordonnées puissent être effectuées aussi bien que des opérations de multiplication. 



   Un autre but de l'invention consiste à réaliser une con-   struction   se prêtant à l'utilisation du courant électrique pour la commande des diverses opérations de calcul pour la multiplication et l'intégration. 



   Actuellement, il est d'usage courant de fixer des données au moyen de perforations faites dans des pièces d'enregistrement. Ces pièces peuvent être des cartes tabulatrices   distinc-   tes ou être constituées par une bande perforée, Lorsque ces pièces ont été perforées on les introduit dans des machines comptables   commandées   par les pièces d'enregistrement et   oonstrui-   tes de façon à totaliser, imprimer ou relever d'autre façon les données constituées par les perforations des pièces. 



   Jusqu'ici, lorsqu'il s'est agi d'effectuer'des multiplications de sommes représentées par des perforations faites d' avance sur de telles pièces, ces multiplications ont été   effec-   tuées au moyen d'opérations mentales ou au moyen de machines à multiplier distinctes manoeuvrées par l'opérateur de façon à obtenir d'abord la multiplication. Ensuite le produit a été transcrit dans certains cas sur la pièce, puis perforé dans celle-ci par un opérateur particulier et dans d'autres cas l' opérateur manoeuvrant la machine à multiplier a perforé luimême les produits dans les pièces. 



   Tous ces modes de détermination de produits à partir de pièces perforées sont longs et   considérablement   inférieurs à l'utilisation de machines comptables commandées par des pièces d'enregistrement lorsqu'il s'agit d'opérations de multiplication corrélatives portant sur les données des pièces perforées. 

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 La présente invention a donc encore pour but la réalisa- tion d'une nouvelle machine permettant la perforation préalable, sur des pièces, des deux facteurs d'un calcul, par exemple le multiplicateur et le multiplicande. Cette perforation peut être effectuée au moyen d'une perforatrice connue quelconque actuellement utilisée.

   Lorsque ces facteurs ont été perforés dans les pièces, celles-ci ou la matière ainsi préalablement perforée sont placées dans la machine qui fait l'objet de la présente demande et on les fait passer à travers cette machine. 



  La machine opère ensuite automatiquement sur les pièces et relève les données du multiplicande et du multiplicateur correspondant à chaque calcul, puis elle effectue la multiplication des facteurs pour déterminer ;un produit et finalement elle enregistre ce produit. Dans le présent mode de réalisation cet enregistrement est effectué par l'inscription, sur la pièce même sur laquelle les facteurs du calcul ont été pris, de marques représentant et désignant le produit. 



   En outre, dans le présent mode de réalisation, ces marques sont faites sous forme de perforations, de sorte que les pièces peuvent ensuite être utilisées dans des machines comptables dans lesquelles on désire relever sur les pièces les données représentant le produit. 



   Toutes les opérations de manipulation des pièces, la lecture des données représentant les facteurs, l'introduction de ces données dans la partie de calcul ou l'intégration de la machine, la multiplication, l'établissement d'une pièce enregistrant le produit et si on le désire l'addition des produits et la remise à zéro de la machine après les calculs concernant le produit, sont effectués automatiquement. L'opérateur place simplement la pièce d'enregistrement dans la machine et met celle-ci en marche, après quoi il n'a plus besoin de s'en occuper. 

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 En conséquence, d'autres buts de la présente invention consistent à réaliser un nouveau type de machine comptable coinmandée par des pièces enregistrées et pouvant effectuer des opérations qui jusqu'ici ne pouvaient pas   .être   effectuées sur de telles machines.

   Certaines de ces opérations ont été décrites jusqu'ici et d'autres seront indiquées en détail dans la description qui va suivre. 



   Un autre but de la présente invention consiste à réaliser un type perfectionné de commutateur de multiplication   compor-   tant un nombre de sections relativement plus petit que celui qui était nécessaire jusqu'ici dans les machines antérieures de ce genre conçues par l'inventeur. 



   Bien que l'invention ait entre autres pour but la réalisation d'une machine à multiplier pouvant être commandée au moyen de pièces d'enregistrement préalablement perforées et pouvant faire de tels enregistrements, elle n'est cependant pas limitée en général aux machines de ce type. 



   D'autres buts de l'invention seront indiqués dans la description qui va suivre et dans laquelle on se référera aux dessins annexés qui représentent un mode de réalisation préféré de l'invention. 



   Les figures 1 et la considérées ensemble sont un plan'de la machine. 



   La figure 2 est une vue de face de la partie supérieure de l'extrémité gauche de la machine. 



   La figure 3 est une coupe de détail de la partie de la machine servant à relever et à perforer les cartes, la coupe passant par la ligne 3 - 3 de la figure 1. 



   La figure 4 est une coupe transversale de détail passant sensiblement par la ligne 4 - 4 de la figure 3. 



   La figure 5 est une vue de détail partielle des dispositifs de leviers à cartes, coupe passant sensiblement par la 

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 ligne 5 - 5 de la figure'4. 



   La figure 6 est une élévation de détail montrant le mécanisme de commande de l'introduction des cartes. Cette coupe passe par la ligne 6 - 6 de la figure 1. 



   La figure 7 est une coupe de détail du dispositif d'enregistrement ou de réception du multiplicateur et elle passe sensiblement par la ligne 7 - 7 de la figure 1. 



   La figure 8 est une vue semblable de l'enregistreur du multiplicande, par la ligne 8 - 8 de la figure   la.   



   La figure 9 est une élévation prise sensiblement à partir de la droite de la machine telle qu'elle est vue dans la figure 1a et par la ligne 9 - 9. Certaines parties de cette vue sont représentées en traits interrompus et fictifs, ces parties se trouvant à droite des lignes de coupe de la figure   la,  
La figure 10 est une vue de détail en perspective d'un mécanisme de lecture représenté dans la figure 9 et en plan dans la figure   la.   



   La figure 11 est une vue de face de l'un des accouplements de remise à zéro. 



   La figure 12 est une coupe de détail du commutateur de multiplication, en coupe passant sensiblement par la ligne 12 - 12 de la figure 1. 



   La figure 13 est une vue de détail de la pièce représentée dans la figure 12, la vue étant prise par la ligne 13 - 13 de la figure 12. 



   Les figures 14, 14a, 14b, 14  et 14d considérées ensemble sont un schéma électro-mécanique de la machine et montrant divers circuits électriques. 



   La figure 15 est un schéma des opérations faites par la machine. 



   La figure 16 est une série de vues montrant le développement dtune pièce des commutateurs de multiplication. 

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 Les figures 17, 18 et 19 sont des diagrammes de réglage synchronique de la machine. 



   La figure 20 est un développement schématique d'un   oommu-   tateur de multiplication du type utilisé précédemment par l'inventeur et elle montre la façon d'arriver à la forme de   commu-   tateur représenté dans la figure 14a. 



   La figure 21 montre schématiquement les connexions d'une variante d'appareil de commande des phases. 



   Avant de décrire les détails de la maohine on en expliquera brièvement le mode général de fonctionnement. 



   Lorsque les cartes ont été perforées par un opérateur particulier de façon à représenter les données correspondant aux facteurs, on place un groupe de cartes dans le magasin de la machine. L'opérateur met la machine en marche et la première partie du cycle d'opérations concerne le dégagement de la machine et son réglage pour l'introduction de la première opération à effectuer. Pendant les phases servant à effectuer ces opérations initiales de dégagement et de remise à zéro, la première carte est sortie du magasin et elle passe à travers le poste de conception. Pendant le passage à travers ce poste les données correspondant au fonctionnement sont lues sur la carte et introduites dans les dispositifs de réception du multiplicateur et du multiplicande.

   Ces dispositifs de réception peuvent être constitués par les enregistreurs usuels bien connus utilisés dans les tabulatrices, mais ils comportent certains dispositifs supplémentaires permettant de les relier en vue de la lecture avec le mécanisme de calcul. Lorsque la carte a été ainsi lue et que les données correspondant au facteur y ont été relevées elle est amenée à une matrioe de perforation et maintenue dans cette position pendant cette partie du cycle d'opérations de la machine dans laquelle ont lieu le calcul et l'enregistrement.

   Au moment où la carte est entrée dans la ma- 

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 trice, la machine a été non seulement réglée pour   l'introduc-   tion des nombres ou facteurs sur lesquels il s'agit d'effectuer le calcul, elle a déterminé également l'importance du problème à résoudre et elle s'est réglée automatiquement pour effectuer un certain nombre de séries d'opérations de calcul ou d'intégration suffisantes pour effectuer ce calcul particulier. 



   Pour mieux faire comprendre encore cette caractéristique de l'invention, on ajoutera que lorsque la machine est construite pour effectuer des calculs sur trois chiffres significatifs et lorsqu'on y introduit des cartes portant un nombre inférieur de chiffres significatifs, si la machine ne comportait aucun dispositif spécial dans ce but, elle effectuerait toujours à vide un nombre de phases de calcul représentant la capacité de manoeuvre la plus grande dont la machine est capable. Pour supprimer ces phases inutiles, la machine comporte un appareil de commande de phases qui, dans un mode de réalisation, vérifie le nombre de phases à partir du chiffre significatif de gauche du multiplicateur. En conséquence, si le multiplicateur est 312, la machine sera réglée de façon à exiger trois phases de calcul. 



  Si le multiplicateur est 12, il ne faut que deux phases de calcul et si le multiplicateur est le nombre 9, il ne faut qu'une seule phase de calcul. 



   Dans une variante de l'appareil de commande des phases, le nombre des phases de calcul est déterminé par les chiffres significatifs du multiplicateur seul. En d'autres termes, si un multiplicateur contient des zéros, par exemple le nombre 303, l'appareil de commande des phases élimine automatiquement une phase de calcul à vide pour le zéro de sorte que la machine n'effectue que deux phases de calcul. 



   Lorsque le multiplicateur et le multiplicande ont été introduits dans les dispositifs récepteurs de la machine ces dispositifs récepteurs fonctionnent conjointement avec le commuta - 

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 teur de multiplicateur, suivant leur réglage et introduisent des produits partiels dans les dispositifs récepteurs. Pour économiser du temps dans le nombre de phases du fonctionnement de la machine, celle-ci comporte deux dispositifs récepteurs constitués par des totalisateurs et les chiffres de droite des divers produits partiels sont introduits dans un dispositif récepteur, le chiffre de gauche de ces produits partiels étant introduit simultanément dans d'autres dispositifs récepteurs. 



  Les dispositifs récepteurs   fonctionnent   automatiquement dans la réception des produits partiels,et le nombre de phases de totalisation de ces dispositifs récepteurs est coordonné au nombre des chiffres du multiplicateur. Par exemple, si le multiplicateur est 335, il y aura trois phases de totalisation pour les deux dispositifs récepteurs. Si le multiplicateur n'a qu'un seul chiffre significatif, quel que soit son rang, les dispositifs récepteurs n'exigent qu'une phase de totalisation lorsqu'on utilise la variante de l'appareil de commande des phases.

   Lorsque les dispositifs récepteurs ont additionné séparément et ensemble les totalisations des chiffres de gauche et de droite des produits partiels, des dispositifs de lecture entrent en jeu, prennent le total des produits partiels dans un totalisateur et l'introduisent dans l'autre totalisateur ou dispositif récepteur. Cela fait, un autre dispositif de lecture entre en jeu et ensuite le produit total est lu dans le deuxième totalisateur et ce produit est enregistré par le mécanisme perforateur sur la carte sur laquelle les facteurs de calcul ont été relevés. Après cet enregistrement, la carte sort de la matrice et passe automatiquement dans une pile. 



   La commande principale.- La machine est construite de fa- çon à être actionnée par un moteur M ( figure 9 ) qui entraine, au moyen d'une courroie et d'une poulie, l'arbre de commande principal 50 de la machine. L'arbre de commande tourne   oonti-   

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 nuellement tant que la machine fonctionne. L'arbre de remise à zéro 51 ( figures 1 et la et 9 ) tourne continuellement pendant le fonctionnement de la machine et il est entraîné par l'arbre de commande principal au moyen d'engrenages appropriés. 



  L'arbre de commande 50 traverse toutes les parties de calcul de la machine et à son extrémité opposée il porte un pignon 52 ( figures 1 et 6 ) qui entraîne une roue dentée d'embrayage 53. 



  Le rapport de transmission est de 3 à 1, de sorte que la roue 53 fait un tour chaque fois que l'arbre de commande principal 50 en fait trois. La roue 53 est combinée avec un embrayage à un tour constitué par un chien 54 et un disque ou organe d'embrayage 55 à encoches. Le disque à encoches 55 est monté de fa- çon à tourner synchroniquement avec la roue 53 et le chien 54 est monté sur un disque 56 ( figure 4 ) fixé à l'arbre de commande primaire 57 de la partie de la machine correspondant à l'avancement et à la perforation de la carte. L'arbre 57 traverse le disque 55 de la roue 53 et se prolonge vers la droite à partir du point représenté dans la figure 4 jusqu'à l'extrémité opposée de la machine voisine du moteur ( figures la à 9). 



  Près de l'extrémité droite de la machine l'arbre 57 porte deux cames 58 et 59 qui actionnent respectivement des leviers coudés 60 et 61 à extrémité fourchue ( figure 10 ) actionnant respectivement des dispositifs de lecture 62 et 63. Près de son extrémité droite l'arbre 57 porte également un certain nombre de contacts de came qui seront décrits plus loin à propos du schéma des circuits. 



   Le transport des cartes.- On considérera d'abord la figure 1. L'arbre principal de commande 50 porte également une roue dentée appropriée 64 entraînant, par l'intermédiaire d'un train d'engrenages du type usuel, les rouleaux d'alimentation 65 faisant partie de la section de la machine correspondant à l'avancement de la carte. Ces rouleaux d'alimentation sont aussi 

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 représentés dans la figure 3. Les engrenages servant à entrai- ner les rouleaux d'alimentation synchroniquement sont représen- tés dans les figures 2 et 1. 



   Dans les figures 2 et 3, 66 est un magasin à cartes du type usuel.   67   est un cueilleur actionné par une came 68 mon-   -   tée sur un arbre 69 actionné par un train d'engrenages 70 en-   traîné   par l'arbre primaire 57 du dispositif   d'avancement   de la carte. La rotation de   l'arbre   57 fait avancer une carte pri- se dans le magasin jusqu'au premier des rouleaux d'alimentation   65   d'où elle est transportée par les rouleaux d'alimentation sous les balais toucheurs 72 après quoi elle est transportée par les rouleaux d'alimentation suivants jusqu'aux plaques ma- trices 73.

   La carte est arrêtée avec l'alignement voulu dans ces plaques par une butée 74 ( figure   3 )   qui est maintenue soulevée en antagonisme avec la tension du ressort   75 par   un levier coudé 76 coopérant avec une came   77   montée sur l'arbre 57. Lorsque la carte est dans la matrice, les rouleaux 65a glissent par rapport à cette carte et la distribution de celle- ci est empêchée par l'arrêt 74. Au moment voulu, au cours des opérations de la machine, lorsque cette butée est abaissée, la carte est éjectée hors de la matrice, cueillie par les rouleaux d'alimentation suivants et amenée sur la pile 78. 



   La section perforatrice de la machine,- La carte est per- forée pendant qu'elle se trouve dans la matrice de perforation. 



  Le perforateur est constitué par.un certain nombre de poinçons 80 montés en plusieurs rangées et la machine comporte un   sélec-   teur d'interposition 81 pour chaque rangée. Les sélecteurs de poinçons 81 sont amenés à la position de séleotion au-dessus des sommets des poinçons par un mécanisme à commande non posi- tive constitué par une barre 82 sur laquelle sont montés des cliquets 83 un pour chaque colonne et pour chaque barre sélec- trice. 82 est déplacé vers la gauche, dans la figure 3, au 

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 moyen d'une articulation 84 comportant un toucheur de came ooopérant avec la came 86 montée sur l'arbre 57. Le mouvement différentiel des sélecteurs 81 est déterminé par les cliquets d'arrêt 87 qui coopèrent avec une denture des barres sélectrices. 



  La manoeuvre des cliquets 87 est effectuée au moyen d'aimants sélecteurs de poinçons 88. Les aimants 88 et leurs armatures combinées sont montés sur un bâti pouvant coulisser transversalement sur des tiges 89. En faisant coulisser cet ensemble pour l'amener à la position voulue, on peut amener les cliquets 87 dans le prolongement des colonnes séleotées des sélecteurs de poinçons à interposition 81. Auparavant les cliquets coulissants 87 sont ramenés en arrière au moyen d'une poignée 90 servant également d'index pour la position des aimants sélecteurs de poinçons. Le rappel des cliquets est effectué au moyen d'une règle 91 portée par une pièce 92. 



   On conçoit que si les extrémités à interposition d'une ou plusieurs barres de sélecteurs données se trouvent au-dessus d' un ou de plusieurs poinçons particuliers, ces poinçons traverseront la carte lorsque la matrice sera soulevée. Le mouvement alternatif est imprimé aux matrices au moyen d'une came 93 (figure 2) coopérant aveo un toucheur 94. Le rouleau 65a supérieur est porté par une partie de la matrice et il est soulevé pendant le fonctionnement des poinçons, puis il coopère de nouveau avec le rouleau inférieur 65a au moment du rappel de la matrice. 



   Les leviers à carte.- La figure 5 montre que la machine comporte deux leviers à carte. Un levier 95 sert à fermer les contacts du levier à carte 96 lorsque la carte perforée se trouve au-dessous des balais toucheurs 72. L'autre levier à carte 97 sert à fermer ces contacts 98 lorsqu'une carte se trouve dans la partie de la machine formant matrice de perforation et à les ouvrir à d'autres moments. 



   La lecture des cartes et l'introduction des facteurs.- 

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 Les balais touoheurs de carte 72 établissent, comme on le verra plus loin dans la description du   achéma   des circuits, une liaison électrique avec les aimants dtembrayage des dispositifs récapteurs du multiplicateur et du multiplicande.

   Ces dispositifs récepteurs sont sensiblement semblables quant à leur construetion, sauf en ce qui concerne leurs parties de lecture   supéri;.   eures et relativement à l'introduction des nombres ils   fonction-   nent comme les enregistreurs de tabulateur représentés dans le brevet américain Lake N    1.307.740.   Ils comportent les embrayages différentiels usuels et sont   entraînés     synchroniquement   aveo l'arbre principal de commande 50 de la façon habituelle,
L'opération usuelle d'introduction a pour effet de poserles valeurs du multiplicateur et du   multiplicande   qui se trouvent sur les pièces d'enregistrement sur les roues indicatrices des enregistreurs du multiplicateur et du multiplicande, L'enregistreur du multiplicateur,

   enregistreur qui est   relié aux   roues indicatrices ( figure 7 ) comporte un système de commutateur qui va être décrit. 



   Ce commutateur est constitué par un anneau isolé 101 portant des contacts numérotés de 1 à 5, comme le montre la figure, et d'autres contacts numérotés de 6 à 9. Ce commutateur comporte aussi un long segment 102 faisant faoe aux contacts 1 à 5 et un autre segment 102a faisant face aux contacts 6 à 9. Pour chaque segment de commutateur il y a un système de balais comportant deux balais 103a et 103 reliés électriquement entre eux et placés à des positions différentes par une roue dentée 104 engrenant avec la roue d'embrayage correspondante 105 de l'enregistreur. Le système de balais et les contacts sont agencés de façon que lorsque le balai 103a se trouve sur les contacts 1 à 5, le balai 103 est en contact avec le long segment 102 et lorsque le balai 103 se trouve sur les contacts 6 à 9 inclusivement, le balai 103a est en contact avec le long segment 102a.

   On con- 

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 çoit qu'il y a un système de balais semblable pour chaque rang de chiffres dans l'enregistreur du multiplicateur. 



   On considérera maintenant l'enregistreur du multiplicande, figure 8. Les roues d'embrayage 105 de cet enregistreur sont agencées de façon à actionner des balais par l'intermédiaire des trains d'engrenages 106, 107, 108 et 109. Cet enregistreur comporte un système de commutateur double constitué par un sup- fixe port isolant/109a portant deux rangées circulaires de contaots numérotés, ceux de gauche de 1 à 9 inclusivement et ceux de droite de 2 à 9 inclusivement. La partie gauche du commutateur coopère avec un système de balais 110a portant un balai ,la destiné à se placer sur les contacts numérotés et un autre ba- lais 112a relié éleotriquement au balai ,la et se déplaçant sur un segment conducteur 113a. La partie droite est sensible- ment la même et les pièces portent les mêmes numéros de réfé- rence sauf que l'indice a est supprimé. 



   On considérera maintenant de nouveau l'enregistreur du multiplicateur. Cet enregistreur comporte les contacts usuels 114 de l'aimant de compteur et avec chacun de ces contacts coo- père un contact 115 commandant une phase supplémentaire et ain- si de suite ( figures 1 et 14). Il y a un de ces contacts sup- plémentaires pour chaque rang de chiffres, 115 pour la colonne des unités, 116 pour les dizaines, 117 pour les centaines et ainsi de suite suivant la capacité de la machine. 



   Chaque enregistreur et chaque totalisateur, ainsi que le commutateur de multiplicande et le mécanisme sélecteur de co- lonnes sont agencés de façon à pouvoir être remis à zéro par l'arbre 51 qui tourne constamment. A cet effet la machine com- porte un méoanisme d'embrayage électro-magnétique individuel comme le montre la figure 11. La roue de rappel 118 de chaque dispositif devant être remis à zéro comporte un embrayage du type à un tour désigné d'une façon générale par 119 et les pièces 

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 de cet embrayage sont amenées en prise par excitation d'un aimant de rappel 120. Il y a un aimant de rappel individuel 120 pour chaque dispositif particulier devant être remis à zéro et par la suite, dans le schéma, ces différents aimants de rappel seront désignés par 120a, 120b,   etc...   



   Le commutateur de multiplication.- Le commutateur de multiplication, qui sera décrit plus en détail à propos du schéma des circuits, est constitué par une pièce oylindrique isolante 121 ( figures 1 et 12 ) et il est entrainé continuellement en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et   synchro-   niquement aveo l'arbre principal de commande 50 par les engrenages représentés dans la figure 12. Ce commutateur porte divers contacts qui seront décrits plus en détail plus loin et ces contacts sont groupés en sections sur la pièce 121. Pour les cinq seotions correspondant aux chiffres de droite, il y a des groupes de dispositifs à balais pouvant être mis sélectivement en coopération aveo le commutateur par,le méoanisme qu'on va décrire.

   Chaque groupe de balais faisant partie d'une section est porté par un support individuel 122 qu'un levier 123 peut faire pivoter lorsqu'un aimant 124a est excité. On conçoit qu'il y a une pièce 123 pour chaque section du commutateur de multiplication et que sur chaque pièce 123 est articulée une biellette 124 reliée à un levier coudé 125. Pour chaque levier coudé 125 il y a une barre dentée sélectrice 126. Cette barre sélectrice porte certaines dents disposées d'une façon qui sera expliquée plus en détail à propos du schéma des circuits et ces dents sont agencées de façon à actionner des ailettes 126 montées transversalement sur les contacts. Il y a trois pièces 127 au-dessous du système de barre et six pièces semblables au-dessus des systèmes de barre. Les contacts inférieurs actionnés sélectivement sont désignés par 128a,128b et 128 .

   Les contacts supérieurs sont désignés respectivement par 129c, 129d à 129h in- 

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 clusivement. Lorsqu'un aimant de section quelconque 124 est exoité, son groupe de balais est mis en coopération avec le commutateur de multiplication et une sélection est faite entre les contacts 129c à 129d et 128a à 128c comme on l'expliquera à propos du schéma. 



   La figure la montre également un sélecteur de transposition de colonnes constitué par un commutateur désigné d'une fa- çon générale par 130 et pouvant être actionné par un embrayage différentiel 131 déplacé de façon semblable à un embrayage à roue d'enregistreur. Le commutateur 130 ne sert pas seulement à sélecter les colonnes dans l'introduction des produits ou des résultats dans les dispositifs récepteurs de totalisateur ou de résultat, il sert aussi à sélecter la colonne du dispositif de multiplioateur, comme on le verra plus loin. 



   Le dispositif transposeur de colonnes est actionné par l'arbre principal de commande 50 de la machine. Comme on le verra plus loin le commutateur transposeur de colonnes 130 avance d'un pas aux moments voulus de l'opération et lorsque le calcul est terminé il est ramené à zéro par l'arbre de rappel. 



   Les sections de totalisation. - La machine comporte en outre deux sections de totalisation ou dispositifs récepteurs de résultat désignés d'une façon générale par 132 et 133. Ces sections de totalisation sont semblables sous tous les rapports au totalisateur du brevet Lake nouvelle édition N  16.304 et chaque totalisateur comporte des dispositifs de lecture 134 et 135 qui sont respectivement du type représenté dans ce brevet. 



  Les dispositifs de lecture 134 du totalisateur 132 sont actionnés par les mécanismes 62 de la façon décrite précédemment et les dispositifs 135 sont actionnés par le mécanisme 63 précédemment décrit. 



   Pour plus de commodité dans la description qui va suivre, on donnera aux diverses unités des sections de calcul et d'inté- 

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 gration de la machine des numéros de référence généraux par rapport au plan des figures 1 et la. En partant de la gauche de la machine le dispositif récepteur du multiplicateur ou enregistreur sera désigné d'une façon générale par 140. Le commutateur de multiplication sera désigné d'une façon générale par 141. Le dispositif récepteur de multiplicande ou enregistreur sera désigné d'une façon générale par 142. Le sélecteur de ao-lonnes 143 et les dispositifs totalisateurs des chiffres de gauche des produits seront désignés par 132 et ceux des chiffres de droite par 133.

   La machine comporte un autre ensemble 144 qui sera appelé   le"sélecteur   de phase" ou "appareil de commande des phases". 



   Il y a en outre un appareil de commande à contact du type à commutateur servant à commander successivement les rangs du multiplicateur et désigné d'une façon générale par 145 ( figure 1); cet appareil est entraîné continuellement par l'arbre principal de la machine, par l'intermédiaire des engrenages 146,
On considérera maintenant la figure 17. Le schéma de réglage représenté par cette figure montre trois phases successives, la phase A, la phase B et la phase C. La durée du fonctionnement de la machine dans chacune de ces phases est égale et une phase quelconque représente une phase de carte de la section de calcul ou une phase d'un tour complet de l'arbre principal de commande 50. La phase A plus la phase B et la phase C représentent un tour complet de l'arbre 57 qui est l'arbre actionnant la section de manoeuvre des cartes de la machine. 



  L'arbre 57 a aussi une certaine fonction combinée pour le calcul ou l'intégration, mais ces fonctions se présentent pendant la rotation de cet arbre. 



   Lorsque la machine est mise en marche à partir de la position de repos, les cartes étant seulement dans le magasin et non sous les balais, certaines opérations préliminaires de 

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 dégagement ou de rappel sont nécessaires avant l'introduction des facteurs pris sur les cartes. On comprendra mieux ces opérations préliminaires en supposant d'abord qu'elles ont été faites et que la machine est prête à fonctionner, une carte étant amenée aux balais et prête à être relevée par ceux-ci. 



   Dans la figure 17, la machine se trouve dans ces conditions au début de la phase C. A ce moment la carte commence à passer sous les balais   72   et cette carte a fermé les contacts 96 de son levier et pendant la phase de relevage de la carte les contacts de came 350 ont été fermés. Ces contacts sont actionnés par les cames 351 montées sur l'arbre   57   ( figures la et 14). Les contacts de came 350 sont fermés de la position 9 à la position 1 de l'index et ils sont ouverts entre les positions 1 et 0 de l'index dans un but qui sera décrit plus loin. 



   La lecture du multiplicateur et du multiplicande est effectuée par les balais sur les cartes et ces facteurs sont introduits respectivement dans l'enregistreur du multiplicande désigné d'une façon générale par 140 ( figures 1 et 14 ) et dans l'enregistreur de multiplicande désigné d'une façon générale par 142 de la façon connue dont les nombres sont introduits dans les enregistreurs. L'introduction sélective dans les enregistreurs peut être effectuée au moyen de fiches de connexions 154 ( figure 14). Les sommes représentant le multiplicateur et le multiplicande sont introduites simultanément dans la même phase C dans les deux enregistreurs 140 et 142. 



   Comme le multiplicateur peut avoir un ou plusieurs chiffres dont un ou plusieurs peuvent être des chiffres   significa-   tifs, la machine est agencée de façon à déterminer pendant la lecture du multiplicateur le nombre ultérieur de phases d'intégration que la machine devra effectuer pour faire le calcul. 



  Par exemple si le multiplicateur contient trois chiffres signi-   ficatifs,   soit par exemple le multiplicateur 343 il faudra trois 

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 phases d'intégration, une pour chaque rang de chiffres. D'autre part, si le multiplicateur est un nombre de deux chiffres tels que 43 il ne faut que deux phases d'intégration. Quel que soit le nombre introduit, la machine effectuera au moins une phase d'intégration. Pour éviter les phases inutiles lorsque de petits nombres sont introduits, la machine comporte des dispositifs de commande des phases. Ces dispositifs sont constitués par les contacts supplémentaires 115, 116, 117, eto.. mentionnés préoédemment ( figures 1 et 14 ), Ces contacts s'ouvrent au moment de l'ouverture d'autres contacts correspondants 114 d'aimants de compteur. 



   Lorsqu'un multiplicateur introduit ne comporte qu'un seul chiffre significatif dans la colonne des unités, le contact 115 s'ouvrira seul, 116 et 117 restant fermés, lorsqu'on introduit un nombre comportant deux chiffres significatifs pour les dizaines et les unités, 117 reste fermé, tandis que 115 et 116 s'ouvrent et lorsqu'on introduit un nombre de trois chiffres significatifs pour les unités, les dizaines et les centaines, tous les contacts 115, 116 et 117 s'ouvrent. Le nombre de contacts dépendra naturellement de la capacité de la machine, qui peut être construite pour effectuer des opérations sur des facteurs ayant un nombre de rangs quelconque.

   On expliquera plus loin la commande de ces contacts de commande de phase après avoir décrit les opérations de calcul ou d'intégration.'
Le courant traversant les balais passe par les fiches de connexions et excite sélectivement, par l'intermédiaire des fils usuels, les aimants 100 d'embrayage de l'enregistrement du multiplicateur de façon à poser les roues de cet enregistreur et à mettre en position les balais de commutateur du   multplioa.-   teur. On supposera que le multiplicande soit 8493 et le multiplicateur 589. L'opération d'introduction indiquée ci-dessus a eu pour effet de placer le balai des centaines 103a   E   sur le 

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 plot 5 et le balai 103 H sur le long segment 102. De façon analogue le balai 103 T des dizaines se trouve sur le huitième plot et le balai 103a T sur le segment 102a.

   Dans le rang des unités 103 U se trouvent sur le neuvième plot et 103a U sur le segment 102a. Par la suite, lorsqu'il sera question de dispositifs concernant les unités, on utilisera le suffixe U T pour les dizaines, H pour les centaines et M pour les mille. 



   On considérera maintenant la feuille 14b du diagramme; l'introduction du nombre dans l'enregistrement 142 du multiplicande a eu pour effet de placer les balais de façon que llla M se trouve sur le huitième plot, de même que 111 M est également sur son huitième plot, ,la . et 111 H sur les plots quatre, 111a T 111 T sur les plots neuf et llla U et 111 U sur les plots trois. 



   Le commutateur de multiplication.- Dans les machines précédentes qui font l'objet de demandes de brevets précédentes déposées par le même inventeur et dans lesquelles on a utilisé des commutateurs de multiplication pour la sélection des impulsions, il y avait deux sections du commutateur pour chaque chiffre, sauf le chiffre/1 lequel/ pour/il n'y avait qu'une section. 



  Il fallait ainsi dix-sept sections pour le commutateur de multiplication. Neuf sections servaient pour transmettre les chiffres de droite et huit sections pour transmettre les chiffres de gauche. 



   Si l'on effectue les produits des chiffres multipliés les uns par les autres, par exemple 4 fois 9, le produit est 36. Dans cette multiplication, 6 est le chiffre de droite du résultat et 3 est le chiffre de gauche. En conséquence les commutateurs utilisés précédemment pour faire la multiplication exigeaient le nombre mentionné ci-dessus de sections de droite et de gauche. 



   Dans le commutateur utilisé suivant la présente invention, 

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 on tire parti d'un certain fait ou principe mathématique pour réduire le nombre des sections du commutateur. Au lieu de 17 sections comme précédemment, 6 sections sont suffisantes. 



   Le meilleur moyen d'expliquer ce principe mathématique est le suivant : si l'on multiplie 7 par 7 le résultat sera 49. 



  Si on multiplie 7 par le chiffre complémentaire de 7, c'est-àdire 3, le résultat sera 21. Si on examine maintenant les produits respectifs des deux calculs, on verra que les chiffres de droite des produits sont également complémentaires l'un de l'autre par rapport à 10, c'est-à-dire que 1 et 9 sont   complé-   mentaires en ce que leur total est 10. Pour prendre un autre exemple, si l'on multiplie 9 par 8 le produit est 72 et si l'on multiplie 9 par 2, 2 étant le complément de 8 par rapport à 10 le résultat sera 18. Comme précédemment les chiffres de droite du produit, 2 et 8 sont également complémentaires par rapport à 10. 



   Les exemples ci-dessus n'ont pas besoin d'autres explications, mais on verra qu'ils s'appliquent à tous les produits possibles. 



   On a tiré parti de cette loi de base dans le développe- . ment du commutateur. 



   On considérera maintenant la figure 20 qui montre le type de commutateur utilisé jusqu'ici pour déterminer les chiffres de droite; on verra qu'en repliant la moitié de droite du commutateur représenté dans cette figure sur la moitié de gauche de façon que la section 9 vienne se placer au sommet de la section 1 les plots de commande   coïncideront.   La section 9 est la contre-partie exacte de la section 1.

   La seetion 8 est la'contrepartie exacte de la section 2, la section 7 celle de la section 3, la section 6 celle de la section 4 et quant à la section 5 comme elle est elle-même son propre complément, les sections seront identiques. 

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 Ce fait permet de supprimer un groupe entier de sections qui était nécessaire jusqu'ici dans le commutateur précédent,   ctest-à-dire   qu'on peut éliminer quatre sections du commutateur précédent. 



   Le commutateur actuel désigné d'une façon générale par 121 dans les figures 1 et 14a comporte un ensemble de sections de droite désigné d'une façon générale par 160 et une section de gauche désignée particulièrement par 161. Les sections du groupe de droite 160 comportent une section 1 et une section 9, une section 2 et une section 8, une section 3 et une section 7, une section 4 et une section 6 et une section 5. 



   En considérant la figure 20 on voit que ces sections sont exactement les mêmes que les cinq sections de gauche du commutateur représenté par cette figure. Pour utiliser ce nombre réduit de sections, on a pris les dispositions voulues pour inverser électriquement les circuits aboutissant aux plots, ce qui en réalité est la même chose que le rabattement indiqué précédemment pour le commutateur. 



   On considérera maintenant les figures 14b et 14a qui montrent plusieurs fils conducteurs désignés d'une façon générale par 162a aboutissant aux plots du commutateur du multiplicande et reliés à ces plots. Les fils 162a sont numérotés de façon à correspondre au nombre de plots. Ces fils passent par un inverseur 163 et lorsque les contacts de cet inverseur se trouvent dans la position représentée les circuits 162a aboutissent di-   rectement   au commutateur 160 sans aucune inversion. D'autre part, lorsque l'aimant 164 est excité, les fils sont inversés de façon que le fil 9 venant du dispositif 142 du multiplicateur soit maintenant relié à un fil allant au commutateur 160. 



  Ex excitant sélectivement l'inverseur on peut utiliser dans un double but les diverses sections du commutateur 160. On décrira maintenant la commande de cet inverseur 163. Cette commande est 

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 obtenue à partir de la position des balais sur le commutateur 140 du multiplicateur ( figure   14 ).   Lorsque le balai 103a ( figure 14 ) se trouve sur un long segment 102a et le balai   103   sur l'un quelconque des plots numérotés de 6 à 9 inclusivement, le relais 164 de l'inverseur est excité. D'autre part, si le balai 103 est sur un long segment 102 et le balai 103a sur l'un quelconque des plots numérotés de 1 à 5 inclusivement, la bobine du relais 164 n'est pas excitée. La bobine 164 est représentée en traits pleins dans la figure 14 et on Indiquera plus loin le circuit de ce relais. 



   On a vu par ce qui précède la façon d'inverser les circuits allant à la section de droite 160 du commutateur de multiplication. On décrira maintenant le commutateur servant pour les chiffres de gauche. 



   Le commutateur des chiffres de gauche n'a qu'une section principale au lieu des diverses sections que comporte la   seotion   de droite 160. Le commutateur 161 comporte plusieurs plots reliés à des groupes de circuits sélectifs individuels représentés dans la figure 14 et développés et expliqués individuelle- ment dans la figure 16. Dans la figure 16 les petits cercles noirs pleins sont les cercles actifs pour l'émission d'impulsions synchronisées qui déterminent le chiffre de gauche. Le chiffre servant de multiplicateur est représenté à gauche de chaque figure,de détail dans la figure 16.

   Si   l'on   considère la figure de détail supérieure de gauche de la figure 16, figure marquée X 2, on a 2 X 6 font 12, et si l'on remonte la ligne verticale partant du 6 on voit que le petit cercle noir se trouve en face de 1'index 1 ( du chiffre de gauche ). De façon analogue, dans la figure qui se trouve exactement en dessous et qui est marquée X 5, on a 5 X 6 font 30 et en remontant à partir du chiffre 6 du bas on rencontre le petit cercle noir en face du troisième index. 

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 On conçoit que les divers circuits représentés dans la figure 16 sont tous incorporés au commutateur représenté dans la figure 14a.

   Dans la figure 14 ces groupes de circuits abou- tissent à des anneaux conducteurs communs portés par le commu- tateur et qui pour des raisons de commodité ont été désignés par les lettres a à h inclusivement. Des balais portant les mêmes désignations coopèrent avec ces segments conducteurs communs. Les balais a à h inolusivement sont reliés individuellement aux contacts 128a, 128b, 1280 et 129d jusqu'à 129h inclu- sivement ( voir aussi la figure 13 ). Il y a une double   sélec-   tion des groupes de contacts 128 et 129. Un dispositif approprié assure la commande sélective de l'arrivée du courant aux contacts du groupe 128 ou du groupe 129 et détermine également celui des groupes 128 ou 129 qui devra entrer en action.

   La sélection primaire est commandée par le relais de couplage 165 qui est monté en multiple avec la bobine du relais 164 ( figure 14), cette bobine 165 étant agencée de façon à actionner des contacts sélecteurs 166 ( figure 14a ). Lorsque le chiffre du multipli- cateur est l'un des chiffres 1 à 5 inclusivement, le relais 165 n'est pas excité et   c'est   le groupe de contacts 128 qui entrera en action, les contacts 166 se trouvant dans la position repré- sentée. D'autre part, si le chiffre du multiplicateur est l'un des chiffres 6 à 9 inclusivement, le courant arrive au groupe
129 par suite de l'excitation de 165 et du changement corres- pondant dans la position des contacts 166. 



   On décrira maintenant la sélection secondaire de l'arri- vée du courant aux contacts des groupes 128 et 129. Cette sé- lection de l'action des contacts est commandée par le disposi- tif représenté par la figure 13 et indiquée schématiquement dans la figure 14a. Les barres 126 comportent des dents dispo- sées en combinaison comme le montre la figure 14a et ces dents ferment les contacts en combinaison. Si l'on suppose par exemple 

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 que l'aimant 124 des multiplicateurs 2 et 8 est excité, il attirera la barre 126 vers la droite et fermera les contacts 128a du groupe inférieur 128 et 129d, 129f et 129g du groupe supérieur.

   On a expliqué précédemment que si le chiffre du multi-plicateur était 2 tous les autres groupes de contacts   129   seraient hors circuit de sorte que dans l'hypothèse qui vient d' être faite le seul contact effectif serait le contact 128a. 



   On considérera maintenant les figures 16 et 14a; en raison de la commande ci-dessus, l'anneau a est sous tension et les seuls plots de commande actifs sont ceux qui sont indiqués dans le schéma x 2 de la figure 16. D'autre part, si le multiplicateur était 8 les contacts 166 seraient actionnés de façon inverse et la forme active du commutateur 161 serait celle qui est représentée dans l'exemple x 8 de la figure 16. Le même type de sélection est fait pour toutes les seotions 1 et 9, 2 et 8, 3 et 7, 4 et 6 et 5. On remarquera qu'il y a un aimant 124 pour chaque section du commutateur 160 comme on l'a déjà dit, et que chaque aimant ne détermine pas seulement par séleotion là forme du commutateur de gauche, mais qu'il met aussi les balais   167   de cette section particulière du commutateur 160 de droite'en coopération avec ce commutateur. 



   Un groupe de balais désignés d'une façon générale par'168 et numérotés de façon indiquée sont en contact oonstant et coopèrent avec le commutateur 161. Les balais 168 sont reliés à des fils désignés en général par 169 et aboutissant au commutateur du chiffre de gauche dans le dispositif 142 de multiplicande comme le montre la figure 14b. 



   On prendra un exemple numérique particulier pour indiquer l'action de la machine. On supposera que le multiplicande est 8493 et le multiplicateur 589. On introduit le multiplicande 8493 dans le dispositif 142 du multiplicande et le multiplioateur 589 dans le dispositif 140 du multiplicateur. On indiquera 

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 d'abord le circuit servant à effectuer la multiplication ou 1' intégration de   9 X 3,   c'est-à-dire la multiplication du chiffre des unités du multiplicateur par le chiffre des unités du multiplicande. Le balai 103 U sera maintenant en contact avec le plot 9 et le balai 103ausera en contact avec le segment 102a.

   Le courant passera maintenant du côté gauche de la ligne 170 par le fil 171, les bobines de relais 164 et 165, le fil   172,   les plots 173 du commutateur de séleotion de rang, plots qui seront décrits plus loin, puis par le fil 174 pour aboutir au segment 102a. Le courant passe ensuite par le balai 103aU 103U, le plot 9 puis par l'un des fils marqués 175 et l'aimant 124 ( figure 14a ) de la section 1 et 9, ensuite par le fil 176 pour arriver à la terre en 177 de l'autre côté de la ligne. L'excitation de l'aimant 124 du groupe 1   et 3   a soulevé les balais 167 de la section 1 et 9 et les a mis en coopération avec le commutateur. 



  Cet aimant a également déplacé sa barre sélectrice 126 de façon à sélecter et à exciter les plots voulus sur le commutateur 161, La bobine du relais 165 a été excitée et le relais 164 de l'inverseur a été également excité. Ceci a eu pour effet d'amener le commutateur 161 à la position correspondant au multiplicateur 9 et oe commutateur a maintenant la forme effective représentée dans l'exemple x9 de la figure 16. Par suite de l'action de l'inverseur 163 la section 1-et 9 de 160 a été accouplée sélectivement dans la phase pour représenter un commutateur 9. Ainsi qu'on l'a dit plus haut, les sections 160 et 161 du commutateur tournent continuellement et synchroniquement aveo les totalisateurs dans lesquels elles introduisent les montants. 



   On reviendra maintenant au dispositif 142 du multiplicande. Les balais llla et 111 correspondant au chiffre de l'ordre U se trouvent respectivement sur le plot supérieur 3 et sur le plot inférieur. Le balai llla est ainsi relié au fil   162a-3.   

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  Le balai 111 U est relié'au fil 169-3. Les balais 111a et 111 sont isolés électriquement l'un de l'autre et reliés respeotivement aux fils 178a U et 178 U. En partant de 111a qui se trouve sur le plot 3 un circuit s'établit à partir de ce balai par le conducteur 162a-3 par l'inverseur 162a-7 puis par le balai   167-7   ( figure 14a ) le plot marqué 7 sur le commutateur, un segment conducteur commun 179, le balai 180 et le fil 181 qui passe par les contacts de came   230   les contacts de levier de came 98, la touche d'arrêt 215 et revient au positif de la ligne.

   En conséquence, lorsque le commutateur 160 atteint la position de l'index 7 dans son mouvement de rotation, une   im=   pulsion à synchronisation différentielle représentant 7 passera par le circuit ainsi établi et sera transmise à la ligne   178a   U. 



  Le fil 178a U aboutit à un totalisateur et ceci aura pour effet d'y introduire 7 qui est le chiffre de droite du produit de la multiplication de   9 X 3.   Le fil 178 U, figure 14b, aboutit à un totalisateur pour les chiffres de gauche. Le balai 111 U se trouve sur le plot 3 et le circuit partant de 178 U passe par ce balai et par le plot 3 pour aboutir à la ligne 169-3 et de là au balai 168 ( figure 14a ) numéroté de façon correspondante. 



  Lorsque le commutateur 161 tourne, le balai 168-3 ci-dessus rencontre le plot marqué 2 qui a été mis sous tension. Le courant passe par les balais, fils et contacts f pour revenir au fil 182 et au positif de la ligne. Ceci établit une impulsion à synchronisation différentielle à la position de l'index 2 et transmet cette impulsion à la ligne 178 U, figure 14b, et détermine en conséquence l'introduction du chiffre 2 dans le totalisateur des chiffres de gauche. 



   Le circuit a été indiqué pour l'action correspondant au chiffre des unités du multiplicateur et du multiplicande. En même temps que cette phase de rotation des commutateurs 160 et 161, d'autres impulsions à synchronisation différentielle sont 

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 transmises et servent à multiplier les chiffres de tous les rangs du multiplicande par le chiffre 9 du multiplicateur. 



   L'introduction qui en résulte dans les totalisateurs est représentée dans la figure 15,   2617   étant introduit dans un totalisateur pour les chiffres de droite et 7382 étant introduit dans le totalisateur des chiffres de gauche. 



   On indiquera maintenant l'introduction de 9 X 3 les deux totalisateurs. Les impulsions arrivant par la ligne 178a U (figure 14c ) sont transmises à un balai coopérant avec un segment commun 183a sur le commutateur sélecteur désigné en général par 130. A ce moment de la phase de la machine le commutateur 130 a avancé d'un pas à partir de la position représentée, de sorte qu'un balai 184a est en contact avec un plot 185a. Le balai 184a est relié à la ligne 186a aboutissant à l'aimant de compteur correspondant à l'ordre des unités du totalisateur 133 des chiffres de droite. Après avoir traversé l'aimant du compteur le circuit retourne à la terre en 177 de l'autre côté de la ligne. On considérera maintenant l'introduction du chiffre de gauche.

   L'impulsion arrive par la ligne 178 U au segment 183, passe de là par le plot 185, le balai 184, la ligne 186 et arrive à   l'aimant   de compteur de l'ordre de droite du totalisateur 132 des chiffres de gauche et retourne à la terre. L'introduction dans les autres ordres des deux totalisateurs est effectuée par des plots et balais analogues. Le transpos¯eur de colonnes 130 comporte des sections pour chaque ordre à introduire. Par l'action ainsi indiquée la machine a introduit le résultat de la multiplication du chiffre significatif de droite du multiplicateur par tous les chiffres du multiplicande dans les deux totalisateurs 132 et 133. 



   Il s'agit maintenant de multiplier par les dizaines de multiplicateur. Le commutateur 160 comporte un plot unique 187, figure 14a, qui vient en contact avec un balai 188 et envoie 

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 une impulsion de courant dans un aimant 189, embraye l'embrayage différentiel 131, figure la, et fait avancer d'un pas le commu- tateur 130, figures 14 et 14c. Le commutateur 130 comporte aussi une section de sélection de rang du multiplicateur, section qui est désignée de façon générale en 190 et qui comporte les plots 173 correspondant à l'ordre des unités, les plots 191 correspondant à l'ordre des dizaines et 192 correspondant à l'ordre des oentaines, etc.. Le mouvement d'avancement de ce commutateur 130 et de sa section 190 a eu pour effet d'écarter les plots 173 des balais coopérant aveo eux et d'amener les plots 191 en contact avec leurs balais.

   Cette action met la section U du commutateur du multiplicateur au repos et la section T en action. Il se produit alors une autre phase d'introduction semblable sous tous les rapports à la phase précédente, sauf que la multiplication est maintenant celle du 8 du multiplicateur par tous les chiffres du multiplicande. Cette action a pour effet   d'introdui-   re 4224 ( figure 15 ) dans le totalisateur de droite 133   et 6373   dans le totalisateur de gauche 132.

   Ces introductions ont lieu simultanément dans les deux totalisateurs ; en outre l'introduction est décalée d'une colonne vers la gauche par l'action du commutateur de transposition de colonne 130. pour l'introduction à l'endroit des centaines une nouvelle transposition du commutateur 130 est provoquée par l'aimant 189 et dans cette opération la section T du multiplicateur est au repos et la section H est mise en action par le plot 187. Cette dernière action introduit 0055 dans le totalisateur 133 et simultanément 4241 dans le totalisateur 132 avec une sélection appropriée des colonnes comme précédemment. Le résultat de ces diverses opérations d' introduction a été l'introduction du total 50357 dans le totalisateur de droite et 495202 dans le totalisateur de gaucher
Il s'agit maintenant de transférer le montant du totalisateur de gauche au totalisateur de droit.

   Avant de décrire ce 

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 transfert on rappellera que le nombre de phases d'intégration dépend de la grandeur du problème et la machine comporte des dispositifs servant à déterminer et à faire varier le nombre de phases suivant la grandeur du problème. L'introduction des sommes dans l'enregistreur 140 du multiplicande a eu pour effet de déplacer sélectivement tous les contacts 115, 116 et 117 comme cela est expliqué plus haut, suivant le nombre de chiffres des sommes du multiplicateur. Dans l'exemple représenté ces trois contacts ont été ouverts tous les trois parce que le multiplioateur 529 a trois chiffres significatifs. L'ouverture de tous ces trois contacts différents, 115, 116, 117 a coupé l'excitation des bobines de relais 193, 194 et 195,ce qui a fermé les contacts 196, 197 et 198 et ouvert les contacts 199, 200, 201. 



  Les contacts 196, 197 et 198 sont bobinés en multiple entre les fils 202 et 203 et la fermeture de ces contacts ou de l'un d' eux quelconque permet au courant de la source 170 de passer par le fil 205, l'interrupteur principal 206 du moteur, qui est fermé avant que la machine ne commence à fonctionner, le fil 207, le fil 202, un ou plusieurs des contacts mentionnés précédemment, le fil 203, la bobine de relais 204 pour revenir à la terre en 177. L'excitation de 204 a ouvert les contacts 208 et elle les a maintenus ouverts. Ces contacts restent ouverts pendant toutes les phases de calcul et d'intégration.

   Lorsque la phase d'intégration des unités est sur le point   d'être   terminée, un circuit s'établit à partir de la source de courant par le fil 202, le fil 209, les contacts 210 du commutateur, le fil 211, la bobine 193, les contacts 115, 116 et 117 qui sont renfermés à ce moment de l'opération de la machine, avec retour à la terre en 177. Ceci excite la bobine 193 qui attire son armature et ferme les'contacts 199. Ceci établit un circuit de retenue à partir du fil 202 par la bobine 193, les contacts 115, 116 et 117 et a pour effet de maintenir les contacts 199 fermés. 

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  Pendant la phase de calcul suivante de la machine un circuit      est établi à partir du fil 202 par les contacts 199 maintenant fermés, le commutateur 212, le fil 213a, la bobine de relais' 194, les contacts 116 et le contact 117 avec retour à la terre en   177.   Ceci excite le relais 194 qui attire son armature et ferme le contact 200 de façon à établir un circuit de retenue et le contact 200 reste fermé. 



   Pendant la phase de calcul suivante, le courant passe,du fil 202 par les contacts 200 maintenant fermés, le commutateur 213, le fil 214, la bobine de relais 195, le contact   117   avec retour à la source en 177. Ceci excite la bobine 195 qui attire son armature, ferme les contacts 201 et établit un circuit de retenue passant par les contacts 201, la bobine de relais 195 et les contacts 117 pour aboutir à la terre. Cette action a ou- vert tous les contacts 196, 197 et 198 qui étaient en multiple dans les lignes 202 et 203 et coupé l'excitation du relais 204 ce qui permet aux contacts   208   de se fermer. 



   Le dispositif de commande décrit ci-dessus sert à effec- tuer sélectivement un nombre d'opérations de calcul ou d'inté- gration en concordance avec la position du ohiffre, le fait qut il y a un chiffre significatif à gauche ou dans le rang ou la colonne des centaines du multiplicateur amorce et effectue au- tomatiquement trois opérations de calcul. D'autre part, si le multiplicateur était un nombre de deux chiffres, son premier chiffre significatif occuperait le rang des dizaines. Deux opé- rations de calcul seulement seraient automatiquement amorcées et effectuées.

   De même si on opère sur un multiplicateur d'un seul chiffre, le chiffre significatif occupant le rang des uni- tés, une seule opération de calcul serait nécessaire, Gräce au dispositif représenté et décrit le nombre des   opérations .sera   déterminé directement par le rang du chiffre significatif de gauche du multiplicateur et l'opération de la machine sera ré- 

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 glée automatiquement en conséquence. Par suite du réglage qui vient d'être décrit, le chiffre significatif de gauche du multiplicateur détermine la commande, qu'il y ait des chiffres significatifs à droite ou non. 



   On remarquera toutefois que certaines 'sortes de calculs comportent des zéros dans le multiplicateur, qui pourrait être par exemple 200. En pareil cas, avec l'appareil de commande de phases qui vient d'être décrit, il faudrait trois opérations de calcul, bien que, pendant quelques-unes de ces opérations ( c' est-à-dire les deux premières )les calculs ne porteraient sur aucune valeur. En conséquence on décrira maintenant une variante d'appareil de commande qui détermine le nombre d'opérations suivant le nombre et l'emplacement des chiffres significatifs, les opérations de calcul étant supprimées lorsqu'il y a des zéros. 



   A ce moment de l'opération de la machine une carte se trouve dans la section comportant la matrice de perforation. 



  En conséquence les contacts de carte 98 sont fermés et le courant passe maintenant de la source 170 par les contacts de touche d'arrêt   215   maintenant fermés, par les contacts 98 maintenant fermés, le fil 216, les contacts 208 maintenant fermés, le fil 217, par un aimant d'embrayage 218 ( figure 6 ). L'excitation de l'aimant d'embrayage 218 est commandée en outre au moment voulu par les contacts 150 qui se ferment à l'extrémité de chaque opération de calcul de façon à synchroniser exactement l'engagement du cliquet d'embrayage 54 dans le disque à encoches 55. Les contacts 150 sont actionnés par des cames 151 montées sur un arbre 152 ( figure 6 ) et entraînées une à une par l'arbre principal 50 par l'intermédiaire d'engrenages 146. 



  L'arbre 152 porte en outre le commutateur 145 (   figure 1 )   qui, dans le schéma des circuits représenté par la figure 14, est représenté développé et comportant trois sections désignées respectivement par 213, 212 et 210. Une phase de révolution 

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 commence maintenant pour l'arbre 57. Cette révolution-de ltarbre 57 est représentée dans le diagramme de synchronisation, figure 17, et représente la phase A plus la phase B plus la phase c. 



  L'excitation de l'aimant d'embrayage amorce un certain nombre de phases de manipulations de la carte. Lorsque ltaimant principal d'embrayage 218 est excité, il accouple le moteur qui entraîne la machine avec l'arbre 57, ce qui a pour effet que la came de lecture 58 ( figure 10 ) fait pivoter le levier coudé 60 et les dispositifs de lecture connexes 62 et 134 faisant partie du totalisateur 132 des chiffres de gauche. Il en résulte que les dispositifs de lecture 134 ( qui sont du type indiqué dans le brevet Lake réédité mentionné ci-dessus ) sont aotionnés et que la leoture de la somme qui se trouve dans le totalisateur des chiffres de gauche établit des circuits   synehro-   nisés passant par les fils 219 et aboutissant aux aimants de compteur au totalisateur 133 des chiffres de droite, totalisateur dans lequel les sommes transférées sont introduites.

   Le produit final et complet se trouve maintenant dans la totalisateur de droite 133. L'arbre 57 oontinuant à tourner, la came 59 ( figure 10 ) actionne le levier coudé   61   et les dispositifs de lecture 135 faisant partie du totalisateur de droite et ces dispositifs de lecture effeotuent une lecture sur le totalisateur de droite et, par l'intermédiaire des lignes 220 ( figures 14c et 14d ) excitent séleotivement les aimants sélecteurs de poin- çons 88 ( voir aussi la figure 3). L'excitation de ces aimants 88 arrête par une action différentielle les sélecteurs de poin- çons 81 et sélecte les poinçons destinés à perforer le produit dans la carte. La perforation a lieu ensuite de la façon déjà décrite. 



   Si l'on ne désire pas perforer tous les chiffres du produit, par exemple lorsque le produit contient des décimales sans importance, les circuits sélecteurs de poinçons peuvent être 

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 interrompus par des interrupteurs 221 représentés dans la figure 14d. 



   Ce qui précède contient l'explication complète du développement de la multiplication et de la perforation du produit dans la carte. Il faut ramener différentes pièces à leur position de repos et pour économiser du temps pendant les opérations, certaines opérations de rappel sont effectuées pendant les opérations de multiplication et de perforation. Au moment de l'opération où les chiffres de gauche sont transférés à l'enregistreur des chiffres de droite, c'est-à-dire dans la phase A, figure 17, les dispositifs d'introduction du multiplicande, du multiplicateur sont ramenés à leur position de repos. Ce rappel est amorcé par des contacts de came 222 portés par l'arbre 57.

   La fermeture de ces contacts établit un circuit venant de la source de courant, passant par les aimants d'embrayage de rappel 120a et 120b des enregistreurs du multiplicateur et du multiplicande et retournant à la source de courant par la terre en 177. Lorsque le nombre a été extrait de l'enregistreur 133 et lu par les sélecteurs de poinçons le rappel de l'enregistreur 133 et de l'enregistreur 132 ainsi que du commutateur 130 de transposition des colonnes, est amorcé par des contacts de came 223 portés par l'arbre 57 et excitant les aimants de rappel 120c, 120d et   120e   faisant partie du transposeur de colonnes, du totalisateur de gauche et du totalisateur de droite.

   Pendant cette phase des opérations de la machine, lorsque les enregistreurs 132, 133 sont ramenés à leur position de repos, une nouvelle carte est introduite sous les balais et dans les enregistreurs du multiplicande et du multiplicateur, comme le montre le diagramme de synchronisation, figure 17. 



   En ce qui concerne le schéma de synchronisation, on a supposé, dans la description qui précède, qu'une carte commençait à passer sous les balais de lecture. Ceci est représenté dans 

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 le schéma de synchronisation par la phase C d'introduction de la carte. Ceci a été fait pour la commodité des explications, mais on conçoit qu'en   pratique   la machine commencera ordinaire. ment à fonctionner alors qu'il n'y a pas de carte sous les balais. Les cartes seraient simplement dans le magasin. Si   l'on   suppose que tel est le cas, qu'il n'y a pas de carte dans la machine sous les balais et que les cartes sont simplement dans le magasin, l'opération de mise en marche serait la suivante ;
L'interrupteur 206 ( figure 14 ) du moteur principal est d'abord fermé, ce qui met le moteur M en marche.

   Ce moteur entraine l'arbre principal de commande 50 de la maohine.   L'opéra-   teur abaisse maintenant la touche de mise en marche 224 qui ferme le circuit de l'aimant d'embrayage prinoipal   218,   La machine commence alors à fonctionner et cherche à extraire des produits de l'enregistreur de gauche 132 et à les transférer à l'enregistreur de droite, bien qu'il n'y ait pas de somme dans cet enregistreur. Cette phase est celle qui est désignée par A dans le schéma de synchronisation ( figure 17). L'opération continue et elle est suivie de la phase de leoture de 133 dans la section de perforation et de la tendance à perforer une   carte,   perforation qui n'a pas lieu toutefois puisqu'il n'y a pas de carte. 



  Pendant la phase A les enregistreurs du multiplicande et du multiplicateur sont dégagés pour être prêts à recevoir des sommes pendant la phase C. Pendant la phase B le cueilleur fonctionne en vue de prendre une carte dans le magasin et de l'amener sous les balais. Pendant la phase C la nouvelle carte, qui maintenant la première carte sortie du magasin et qui a été avancée par le cueilleur passe sous les balais et les sommes représentant le multiplicateur et le multiplicande sont lues et introduites dans leur enregistreur. Le reste du fonctionnement est le même que celui qui a été décrit précédemment. En outre s'il n'y avait pas de carte sous les balais lorsque la machine a été mise en 

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 marche, il faut faire en'sorte que l'appareil de commande des phases soit mis en action.

   Ceci est effectué au moyen d'une came 225 ( figures 14 et 1 ) qui actionne la règle commune 226 de façon à mettre les divers relais en communication avec des contacts 199, 200 et 201 fermés. L'appareil de commande des phases fonctionne alors de la façon décrite précédemment. 



   L'arbre 57 porte des contacts de came 230 de façon à permettre aux circuits allant du mécanisme de calcul aux totalisateurs dans lesquels sont introduits les produits, de n'être sous tension ou en action que pendant les opérations de calcul de la maohine. Lorsque ces contacts   230   sont ouverts, le courant ne peut passer au totalisateur ( c'est-à-dire au totalisateur de droite ) qu'à partir des dispositifs de lecture du totalisateur de gauche. 



   On décrira maintenant la variante de ltappareil de commande des phases. Avant de décrire en détail le fonctionnement de cet appareil, on expliquera d'abord son but définitif. 



   L'appareil de commande précédemment décrit et représenté dans la figure 14 avait pour but de déterminer le nombre   d'opé-   rations de calcul en concordance avec l'ordre du chiffre significatif de gauche du multiplicateur. L'appareil de commande construit suivant la variante qui va être décrite amorce et commande le nombre d'opérations de calcul non seulement suivant l'ordre du chiffre significatif de gauche, il détermine aussi le nombre d'opérations de calcul en concordance avec les ordres des autres chiffres significatifs du multiplicateur en tenant compte de la présence de zéro dans une colonne d'ordre quelconque du multiplicateur à droite du premier chiffre significatif, de façon à supprimer les opérations de calcul inutiles pour les rangs occupés par des zéros.

   En conséquence, l'appareil de commande construit suivant la variante fait faire un nombre d'opérations de calcul correspondant uniquement aux chiffres signifi- 

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 catifs du multiplicateur/et il supprime les opérations de oalcul lorsque le multiplicateur contient des zéros, Pendant cette opération de commande il faut aussi que l'appareil de commande des phases commande l'introduction des produits dans les   dispo-   sitifs récepteurs relativement à leur rang, parce que lorsqu'il y a des zéros dans le multiplioateur il faut transposer d'une colonne pour chaque zéro afin que le calcul effectué sur le chiffre significatif suivant soit opéré dans les colonnes voulues des dispositifs récepteurs.

   En outre, il faut que l'appareil de commande des phases sélecte successivement les chiffres significatifs de multiplicateur dans leurs rangs respectifs simultanément avec la sélection du rang pour l'introduction dans les dispositifs récepteurs. 



   On considérera maintenant la figure 21, dans laquelle des numéros de référence semblables sont utilisés pour les pièces semblables à celles du schéma décrit précédemment. On peut dire d'abord que le commutateur 130 transposeur de colonne précédemment décrit est supprimé et remplacé par des relais transposeurs de colonne à contacts multiples 240, 241 pour des commandes de l'introduction des résultats des produits partiels dans les totalisateurs.   En   outre le commutateur sélecteur du multiplicateur ( section 190 ) utilisé jusqu'ici est également supprimé et remplacé par des relais à contacts multiples désignés en général par 242. 



   Les relais ci-dessus sont actionnés par des tiges transversales 243   244   aboutissant respectivement à des armatures actionnées parcdes bobines de relais   245 et     246,   Le relais 246 est destiné à effectuer les transpositions de l'emplacement des unités à celui des dizaines et le relais 245 commande les transpositions des dizaines aux centaines. Les contacts   115, 116   et 117 sont maintenus comme précédemment, mais au lieu d'être montés en série, ils sont maintenant reliés individuellement aux 

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 bobines de relais 193, 194 et 195. On suivra d'abord le circuit en supposant l'introduction d'un multiplicateur contenant trois chiffres significatifs, par exemple 189.

   Pendant cette introduction, les contacts 115, 116 et 117 s'ouvriront tous en coupant l'excitation des trois bobines 193,194 et 195 et en   ame-   nant les contacts connexes à la position représentée. 



   On supposera que la machine effectue sa première opération de calcul, qui dans ce cas porte sur les unités; vers la fin de cette opération la rotation du commutateur 210 permettra au courant de passer du fil 202 par 209, par le fil 211, par la bobine de relais 193, par le contact 115 pour arriver à la terre, ce qui a pour effet d'exciter la bobine 193 et d'attirer son armature. Ceci établit un circuit de retenue venant du fil 202, passant par les contacts 199, la bobine de relais 193, les contacts 115 et la terre. A un moment ultérieur de l'opération les contacts 247 se ferment et le courant passe du fil 202 par les contacts 199 maintenant fermés, le fil 248, la bobine de relais 246, les contacts   247   et la terre.

   Ceci excite la bobine de relais 246 et déplace la tige 243 en faisant avancer les contacts des relais à contacts multiples d'un pas vers la gauche pour les amener à la position correspondant aux dizaines. Au même moment un circuit de retenue est établi à partir du fil 248 par la bobine du relais 246 l'armature 249 et la terre. 



  La machine effectue maintenant l'opération sur les dizaines, le relais 242 ayant mis la section U du commutateur hors d'action et la section T en action. Les relais 240 et 241 ont également fonctionné de façon à introduire les produits partiels dans une colonne plus loin vers la gauche dans les dispositifs récepteurs respectifs. Pendant que la machine effectue son opération sur les dizaines et vers la fin de cette opération, le commutateur   212   établit des contacts et permet au courant de passer par le fil 202, les contacts 199 encore fermés, le com- 

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 mutateur 212, le fil 213, la bobine du relais 194, les contacts 116 et la terre.

   Ceci attire ltarmature de la bobine 194 et ferme les contacts   200,   en établissant un circuit de retenue venant du fil 202 et passant par son armature, les contacts 200, la bobine 194, les contacts 116 et la terre. A la fin de cette opération, les contacts 247 se referment et le courant passe maintenant du fil 202 par les contacts 200 maintenant fermés, le fil 250, la bobine du relais 245, les contacts 247 et la terre. Cette excitation de la bobine du relais 247 a pour effet d'attirer son armature 251 et de faire avancer le relais à contacts multiples 242, par l'intermédiaire de la barre de liaison 244, d'un pas vers la gauche, ce qui coupe l'excitation du commutateur T et excite le commutateur H.

   Au même moment les relais à contacts multiples 240 et 241 sont transposés vers la gauche, ce qui a pour effet d'introduire les produits partiels dans les colonnes du rang immédiatement supérieur des dispositifs récepteurs. La machine effectue maintenant sa troisième opération. Vers la fin de cette opération'le commutateur 213 se ferme et permet à un courant de passer du fil 202 par les contacts 199, qui sont encore fermés, par les contacts 252 et 253 qui sont fermés tous les deux et actionnés respectivement par les bobines des relais 193 et 194, par le commutateur 213, le fil 214, la bobine du relais 195, les contacts   117   et la terre.

   Ceci a pour effet d'attirer l'armature du relais 195 et de fermer les contacts   201,   Un circuit de retenue est ainsi établi à partir du fil 202 par les contacts 201, la bobine du relais 195, les contacts 117 et la terre. Ceci termine l'opération en coupant l'excitation de la bobine du relais 204 de la façon déjà décrite. 



   Si le multiplicateur introduit contient un zéro intermédiaire, par exemple lorsqu'on multiplie par le nombre 406, le nombre des opérations de calcul amorcées est différent. La 

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 machine est construite en vue de supprimer l'opération qui correspondrait au zéro intermédiaire. Ceci est obtenu de la façon décrite précédemment pour l'ordre des unités.

   Toutefois comme il n'y a pas eu d'introduction dans la colonne des dizaines du multiplicateur la bobine du relais 194 restera excitée et son armature restera attirée, les contacts 200 et 253 restant fermés, de sorte que lorsque immédiatement avant la fin de l'opération de calcul sur les unités, le courant a passé par le fil 248 et excité la bobine du relais 246 il a également passé du fil 202 par les contacts 200, le fil 250 et par la bobine du relais 245, en attirant au même instant les deux armatures 249, 251 et en déplaçant tous les contacts multiples des relais 242, 240 et 241 d'un contact supplémentaire, de façon à préparer la machine pour l'opération à effectuer sur les centaines. 



   La maohine effectue ensuite les opérations portant sur les centaines exactement de la façon décrite précédemment pour la troisième opération de calcul. 



   On citera encore un autre exemple, en supposant que le multiplicateur soit 800; pendant l'introduction d'un tel multiplicateur, au moment où commence ltopération de calcul effectuée par la machine, le seul relais, parmi les trois relais 193,194 et 195 dont l'excitation soit coupée est le relais 195. Dans ce cas, comme les relais 193 et 194 sont excités, le courant passe maintenant du fil 202 par les contacts 252, 253, par le commutateur 213, le fil 214, la bobine du relais 195, les contacts 117 et la terre et ferme les contacts du relais 195 marqués   201.   Ceci a pour effet de couper l'excitation de la bobine 204 du relais, de la façon déjà décrite. 



   Au moment de cette introduction les deux bobines des relais 246 et 245 ont été excitées et leurs armatures ont été déplacées de façon à transposer tous les contacts de relais à contacts multiples connexes. 

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   Il est bien entendu/que le dispositif décrit et l'appa- reil précédent de commande des circuits peuvent être agrandis   @   indéfiniment suivant le nombre de chiffres sur lequel on veut opérer au multiplicateur. Lorsqu'on utilise la variante d'ap- pareil de commande représentée dans la figure 21, les contacts de came 247 sont montés de façon appropriée sur l'arbre 50. 



   En ce qui concerne le schéma des circuits, figure 14d, il peut être utile, dans certains cas, de ne pas remettre à zéro l'enregistreur   133   du produit. On peut désirer par exemple que cet enregistreur du produit accumule plusieurs totaux don- nés par des calculs précédents. On peut obtenir ce résultat,en ouvrant un interrupteur 260 ( figure   14d )   monté dans le air- cuit de l'aimant d'embrayage de rappel 120e de l'enregistreur du produit. On conçoit que, si l'on fait fonctionner mainte- nant la maohine, la somme qui sera perforée dans chaque carte comptée sera le produit du facteur de cette carte augmenté des produits provenant des opérations précédentes.

   Si l'on ne dé- sire pas perforer ainsi chaque carte, on peut ouvrir tous les interrupteurs 221, ce qui peut supprimer entièrement la perfo- ration des produits, puis une carte finale, qui peut être la dernière carte du groupe ou une carte vierge spéciale, pourra être utilisée pour y porter le produit en fermant ces interrup- teurs 221 avant que cette carte passe dans la matrice, 
La construction ci-dessus permet   d'obtenir   des totaux généraux et des totaux spéciaux des produits au moyen de la ma- chine. 



   Dans d'autres cas il peut être utile de totaliser les mul- tiplicandes ou les multiplicateurs. Pour totaliser les multipli- candes on peut ouvrir l'interrupteur 868 et on peut totaliser les multiplicateurs en ouvrant   l'interrupteur   261. L'un de ces interrupteurs étant ouvert et l'autre fermé, les calculs effec- tués seraient la multiplication d'un facteur pouvant varier 

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 pour chaque carte par le montant totalisé des autres facteurs précédemment introduits.

   Si on le désire, l'un des facteurs introduits et dont l'interrupteur de remise à zéro est ouvert, peut être introduit à partir d'une carte séparée et dans ce cas si toutes les cartes qui se succèdent comportent une case blanche particulière, on obtiendrait une multiplication d'une quantité constante par l'autre facteur qui pourrait varier d' une carte à l'autre. Les interrupteurs   221   peuvent aussi être manoeuvrés en combinaison avec la manoeuvre des interrupteurs 261 et 262 suivant le résultat qu'on désire obtenir. 



   Si l'on désirait maintenir l'un des facteurs constant sans que les cartes qui se succèdent après la première comportent des cases blanches, il est bien entendu que les connexions à fiches 154 des colonnes désirées et sélectées pourraient être ouvertes après le passage de la première carte. 



   La machine peut aussi comporter d'autres agrandissements. 



  On peut utiliser des sections de totalisation supplémentaires, par exemple un totalisateur distinct semblable au totalisateur 133 pourrait être monté en multiple avec le premier pour l'introduction de totaux généraux. Un tel totalisateur supplémentaire permettrait de perforer chaque carte en y indiquant son propre produit et on obtiendrait dans la machine un total général des diverses opérations. Il est évident qu'il ne s'agit ici que d'une simple extension de la machine et qu'aucun dessin schématique particulier n'est nécessaire, ceci étant de pratique courante dans les tabulatrices.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Machine à calculer comportant en combinaison avec des dispositifs de manipulation de pièces enregistrées, un dispositif destiné à extraire, d'une pièce enregistrée comportant des perforations, des données concernant le multiplicateur et le multiplicande constituant les facteurs d'un calcul à effec- <Desc/Clms Page number 43> tuer, et un dispositif commandé par le précédent pour effectuer la multiplication de ces facteurs au moyen de la machine.
    Cette machine peut être caractérisée en outre par les points et dispositifs suivants, ensemble ou séparément ; 1 .) Un autre dispositif permet de perforer, sur la pièce enregistrée qui contenait les perforations indiquant les facteurs, le produit de la multiplication de ces facteurs.
    2 .) Un dispositif sert à introduire les faoteurs dans la maohine, ce dispositif étant combiné avec un dispositif de lecture opérant sur la même pièce enregistrée et permettant de relever les perforations faites dans une pièce préalablement enregistrée, perforations qui représentent les faoteurs du calcul à effectuer.
    3 .) Le dispositif perforant le résultat est commandé par le dispositif de multiplication, 4 .) Un dispositif permet d'amener automatiquement et successivement des pièces enregistrées aux dispositifs de lecture et de perforation, les facteurs étant introduits automatiquement par les dispositifs de lecture, les dispositifs de perforation étant commandés par les dispositifs de multiplication.
    5 .) Les deux facteurs du calcul à effectuer sont introduits simultanément et automatiquement et la multiplication est également effectuée automatiquement.
    6 .) Les dispositifs de multiplication sont actionnés par une force motrioe.
    7 .) Un dispositif permet de lire simultanément deux facteurs de plusieurs chiffres.
    8 .) La machine est construite de façon à effectuer automatiquement plusieurs calculs indépendants.
    9 .) Un dispositif permet de totaliser les produits des différents calculs à effectuer. <Desc/Clms Page number 44>
    10 .) La machine comporte un dispositif servant à coordonner automatiquement la longueur des opérations de calcul des dispositifs de multiplication à l'importance du calcul effectué par la machine.
    Il .) Lorsque plusieurs facteurs coordonnés relevés sur une pièce enregistrée et introduits dans la machine ont été multipliés entre eux, un dispositif déclenche automatiquement une opération de multiplication suivante effectuée sur un autre groupe de facteurs.
    12 .) La machine est remise automatiquement à zéro après chaque multiplication de façon à pouvoir effectuer une multiplioation suivante.
    13 .) Un dispositif permet d'accoupler sélectivement les dispositifs de relevage avec les dispositifs d'introduction.
    14 .) Un autre dispositif permet de sélecter dans la pièce enregistrée la case dans laquelle le produit sera porté.
    15 .) Les dispositifs récepteurs du multiplicande et du multiplicateur sont remis à zéro pendant la lecture du produit.
    16 .) La machine comporte des dispositifs destinés à coordonner entre eux en vue d'un cycle d'opérations les dispositifs de lecture, les dispositifs de multiplication et les dispositifs de lecture du produit, les dispositifs de lecture et d'introduction étant remis à zéro lorsque le relevage des facteurs est terminé et avant que la lecture du produit ne soit terminée.
    17 .) Un dispositif supprime l'enregistrement de celles des parties du produit qu'on ne désire pas enregistrer.
    18 .) Un commutateur servant à émettre des impulsions transmet effectivement toutes les impulsions synchronisées représentant le chiffre de droite d'un produit, ce commutateur comportant plusieurs sections dont le nombre est inférieur à celui des chiffres dans la notation utilisée. <Desc/Clms Page number 45>
    19 .) Un commutateur' semblable transmet les Impulsions représentant le chiffre de gauche du produit, ce commutateur ne comportant qu'une seule section et un dispositif servant à changer éleotriquement ses caractéristiques électriques, cette section unique servant à transmettre tous les chiffres de gau- che des produits.
    20 .) Un commutateur à plusieurs sections transmet les impulsions synchronisées représentant un chiffre du produit et un dispositif sert à sélecter ces sections en vue de leur uti= lisation dans leur rapport normal et à sélecter ces sections dans un autre cas en vue de leur utilisation dans leur rapport complémentaire.
    21 .) Le commutateur peut transmettre effectivement tou- tes les impulsions synchronisées représentant les deux chiffres d'un produit, ce commutateur comportant plusieurs sections pour transmettre un chiffre et une section unique pour trans- mettre l'autre chiffre, ainsi qu'un organe sélecteur commun servant à séleoter l'un des dispositifs ci-dessus en vue du fonotionnement et aussi à sélecter les caractéristiques élea- triques de l'autre section unique.
    22 .) Un dispositif sert à relever la position des chif- fres signifioatifs de gauche des facteurs et un dispositif com- mandé par le précédent sert à déterminer sélectivement le nombre des opérations de calcul effectuées par la machine.
    23 .) La machine comporte un dispositif permettant d'en- registrer sur chaque pièce le produit des facteurs relevés sur cette pièce.
    24 .) Un dispositif met les dispositifs de multiplication dans la position voulue pour effectuer un nouveau calcul chaque fois que le précédent est terminé.
    25 . ) Un dispositif sert à relever les chiffres signifi- eatifs d'un facteur et le rang de ces chiffres et un autre dis- <Desc/Clms Page number 46> positif commandé par le précédent commande le fonotionnement de la machine pour déterminer le rang des chiffres des résultats obtenus ainsi que le rang des chiffres significatifs de l'un des facteurs.
    26 .) Les opérations de calcul de la machine sont commandées en concordance avec la détermination des chiffres significatifs de l'un des facteurs.
    27 .) Un dispositif commandé par les dispositifs servant à déterminer les chiffres significatifs de l'un des facteurs effectua successivement les calculs sur chacun de ces chiffres significatifs..
    28 .) La maohine comporte un appareil de commande des phases ou opérations, cet appareil étant constitué par les dispositifs servant à déterminer les chiffres significatifs, un dispositif commandé par le précédent pour déterminer le nombre des opérations a effectuer par la machine et un autre dispositif également commandé par le premier pour déterminer le rang des chiffres sur lesquels les calculs sont effectués.
    29 .) L'appareil de commando des opérations comporte éga- lement des dispositifs pour l'introduction des résultats, ainsi qu'un dispositif commandé par ceux qui déterminent le rang des chiffres et déterminant le rang des chiffres du résultat à in- troduire dans les dispositifs récepteurs.
    30 .) Un dispositif commandé par l'appareil de commande des opérations sélecte à la fois le rang des chiffres du multiplicateur et le rang des chiffres du résultat.
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