Nachâne à calculer. La présente invention se rapporte à une machine à calculer, pourvue d'un mécanisme d'entrée et d'un mécanisme accumulateur, ré cepteur des entrées, purement électrique, di visé en un certain nombre de sections pour re cevoir les entrées.
Dans les machines à calculer connues, du type I-Iollerith, le mécanisme d'entrée est commandé par des cartes perforées sur les quelles les nombres sont représentés par des trous percés :à des endroits différents et qui figurent les différents chiffres. Chacune des colonnes d'une carte correspond ordinaire ment à un ordre d'unités, et, pour permettre l'emploi d'un système décimal, chaque co lonne comporte dix positions de points s'é loignant progressivement du bord de la carte, de manière à représenter les dix chiffres.
Le mécanisme d'entrée est constitué, dans ces machines, par des balais électriques dénommés balais analyseurs, là raison d'un balai par colonne de la carte; cette dernière est amenée sous les balais d'un mouvement ininterrompu de façon que, lorsqu'un balai quelconque rencontre un trou percé dans une position correspondant à un chiffre, un cir cuit électrique se ferme à un moment du cy cle de machine correspondant au chiffre dont il s'agit. Cette fermeture de circuit donne lieu à une impulsion électrique réglée dans le temps, laquelle actionne un mécanisme im primeur et accumulateur.
La machine à calculer suivant l'invention peut être du type qu'on vient de mentionner, mais il est évident qu'elle peut appartenir à tout autre système de machine à calculer, par exemple à celui dans lequel le mécanisme d'entrée est constitué par un clavier. Elle se caractérise par un mécanisme coordonnateur disposé entre le mécanisme d'entrée et le mé canisme électrique récepteur des entrées, pour permettre des entrées simultanées dans les différentes sections du mécanisme électrique récepteur des entrées.
Dans une forme d'exécution préférée de l'invention, l'accumulateur comporte une sé- rie de dix électro-aimants pour chaque ordre d'unités et chacun des électro-aimants en question est pourvu d'une paire d'éléments de contact. Chacun des électro-aimants fai sant partie d'une série correspond à un chiffre particulier et, lorsqu'il est excité, il ferme son contact de manière à rendre apparent le chiffre particulier qu'il représente.
La ferme ture d'un circuit particulier constitue donc la manifestation fondamentale de tout chiffre entré dans l'accumulateur. L'addition s'ob tient en changeant les connexions des circuits, de manière que le contact fermé, correspon dant à un chifffre, commande le contact à fermer quand on entre un autre chiffre. Par exemple, si le contact du zéro est fermé dans l'accumulateur, il prépare d'avance un circuit passant par les autres relais, de manière que l'entrée du chiffre trois, par exemple, ferme le contact du relais n 3 et ouvre celui du re lais zéro.
Le circuit du relais n 3 devient ainsi le circuit de base, de manière que, si on entre un autre chiffre, par exemple le chiffre cinq, le relais n 8 se trouve excité et ferme son contact, lequel correspond au chiffre huit, soit la somme de trois et de cinq.
Dans cette forme d'exécution, un méca nisme de report permet d'additionner avec exactitude des chiffres, appartenant à des or dres d'imités différents, relevés sur les cartes perforées, au cas où il s'agit d'une machine utilisant des cartes perforées. La soustraction s'effectue d'une manière analogue, avec cette différence que les circuits sont sélectionnés de manière que leur changement, lors d'une en trée de chiffre, corresponde à, une soustrac tion.
Sur les dessins annexés, on a représenté, à titre d'exemple, cette forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente l'ensemble d'une ma chine à calculer selon l'invention; La fig. 2 est une coupe du mécanisme d'impression de la machine; La fig. 3 est une vue de détail d'un électro-aimant commandant le mécanisme d'impression; La fig. 4 est une coupe horizontale du mé canisme d'impression représenté en coupe verticale sur la fig. 2; La fig. 5 est une vue isométrique du mé canisme accumulateur électrique;
La fig. 6 est une vue, en plan, d'un com mutateur chargé d'effectuer les reports pen dant les opérations d'addition; La fig. 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 -de la fig. 6; Les fig. 8 et -9 sont des vues, respective ment en plan et en coupe, d'un commutateur chargé d'effectuer les reports pendant les opé rations de soustraction; La fig. 10 est une vue schématique d'un accumulateur et d'un mécanisme coordonnateur montrant la façon dont s'effectue l'addition;
La fig. 11 est une vue analogue à celle de la fig. 10, montrant la façon dont s'effec tue la soustraction; Les fig. 12 et 12a, dont la première doit être placée au-dessus de la deuxième, repré sentent schématiquement un circuit complet de la machine.
Comme on le voit sur la fig. 1, la machine est entraînée par un moteur électrique 25 qui, par l'intermédiaire d'un système de cour roie et de poulies, dont l'ensemble est désigné par 26, fait tourner l'arbre de transmission principal 27 de la machine.
La partie de la machine où se fait l'amenée des cartes est semblable à celle que l'on rencontre habituel lement sur les machines de ce type. Elle a été complètement représentée et décrite dans le brevet Lake, délivré aux Etats-Unis sous le no 1600413. Le mécanisme d'amenée des cartes fait passer celles-ci une à une d'un ma gasin ou d'une trémie aux balais analyseurs constituant le mécanisme d'entrée de la ma chine, de façon qu'elles puissent commander isolément les mécanismes d'addition et d'im pression. L'amenée des cartes est commandée par un arbre 28, lequel est entraîné par l'ar bre de transmission principal 27, grâce à un engrenage approprié 29.
Le dispositif d'em brayage ordinaire, qui est animé d'un seul tour par commande électromagnétique et ensuite débrayé automatiquement, est inter calé dans le train d'engrenage, de manière que l'excitation de l'électro-aimant du dispositif d'embrayage pour l'amenée des cartes fasse tourner l'arbre d'amenée des cartes 28 pen dant quatre cycles complets de la machine. A l'arbre d'amenée des cartes sont figées les cames d'amenée ordinaires, dont l'ensemble est désigné par 32, et qui sont chargées d'ou vrir et de fermer les contacts nécessaires au fonctionnement de certains circuits au cours de l'amenée -des cartes.
Les contacts actionnés par les cames en question porteront les lettres indicatrices CF. Sur l'arbre d'amenée des car tes sont également fixés trois commutateurs 33, 34 et 271. Le commutateur 33 constitue le mécanisme coordonnateur, les commutateurs 34 et 271 seront appelés respectivement com mutateur de report d'addition, et commuta teur de report de soustraction. Le rôle de ces trois commutateurs sera expliqué plus loin.
On comprendra que tant que le système d'embrayage de l'amenée des cartes sera embrayé, toutes les cartes qui se trouvent dans la partie du mécanisme où se fait l'amenée des cartes vien dront, une à une, sous les balais analyseurs constituant le mécanisme d'entrée, et les ca mes de contact 32 de l'amenée des cartes ainsi que les commutateurs 33, 34 et 271 fonction neront.
Les cames d'amenée des cartes sont, avec les commutateurs 33, 34 et 271, les seuls or ganes tournants qui jouent un rôle direct dans l'opération d'accumulation; il en résulte une simplification mécanique considérable de la machine en ce qui concerne le mécanisme accumulateur.
La machine est encore simplifiée du fait qu'elle ne comporte qu'un seul arbre d'im pression 35, tant pour la mise en colonne que pour la totalisation. Cet arbre est entraîné sans arrêt par l'arbre de transmission princi pal 27, au moyen d'un train d'engrenages dont l'ensemble est désigné par 36. Le dis positif d'embrayage à un seul tour, dont on a parlé plus haut, est sélectivement actionné de manière que le mécanisme d'impression puisse être actionné à partir de l'arbre d'impression, soit conjointement avec l'arbre d'amenée des cartes, soit indépendamment de l'opération d'amenée des cartes.
Le mécanisme d'impres sion entraîne également, par l'intermédiaire d'engrenages convenables, un commutateur 38 qui ouvre les circuits d'impression quand la machine n'est pas disposée pour des opéra tions d'impression. Une série de balais 292, coopérant avec des commutateurs fixes 37, est également entraînée par le mécanisme d'im pression, de manière à effectuer des opéra tions de totalisation, comme on l'expliquera plus loin.
Le mécanisme d'impression, que repré sentent particulièrement les fig. ? et 4, est absolument semblable au mécanisme habituel lement utilisé sur les machines de ce type et qui a été représenté dans le brevet Daly et Page délivré aux Etats-Unis sous le no 17,6'2145, avec cette modification toutefois, que l'arbre d'impression unique 35 actionne les barres là types aussi bien pour les opéra tions de mise en colonne que pour les opéra tions de totalisation. Sur l'arbre d'impression 3,5 est fixé un disque 41 dont la périphérie présente une encoche unique.
Ce disque est entraîné sans arrêt, par l'arbre de transmission principal 27, par l'intermédiaire de l'engre nage 36.
Une came en forme de boîte 42, montée folle sur l'arbre d'impression, porte fixée sur elle une roue dentée 43, qui entraîne le com mutateur 38 ainsi que les balais ?92. Sur la roue dentée 43 est. articulé un cliquet 44, le quel porte une saillie qui peut s'engager dans l'encoche du disque 41 et tend à tout instant à s'y engager grâce à un ressort 45. Cet en gagement peut être empêché au moyen d'un loquet 46, commandé par un ressort, de ma nière à accrocher normalement la queue 4 7 du cliquet 44. Tant que la queue du cliquet est ainsi enclenchée, la rotation de l'arbre de transmission principal n'entraîne pas celle de la came d'impression 42.
Mais lorsque le lo quet 46 bascule, de manière à abandonner le cliquet 44, ce dernier engage sa saillie dans l'encoche du disque 41 et entraîne ainsi la came en forme de boîte 42. Pendant les opé rations d'addition de la machine, le fonction nement ou le non fonctionnement de la came 42 est déterminé par un levier 51 dont le fonctionnement a été décrit dans le brevet américain Daly et Page no 1762145.
La poi gnée du levier en question est visible sur la fig. 1; elle est disposée de manière que, lors qu'elle se trouve dans la position L, le mé canisme d'impression fonctionne; quand on amène la poignée du levier 51 dans la posi tion marquée A, le mécanisme d'impression ne fonctionne pas. L'arbre 60 porte un bras, relié au levier 51 et qui actionne une trin gle 52 (fig. 4), laquelle est déplacée vers la droite de la figure quand la machine doit im primer, et vers la gauche quand la machine ne doit pas imprimer.
La tringle 52 porte, à son extrémité, une pièce biseautée 53 qui peut s'engager entre des saillies portées par des ci- seaux,54 et 55.
Le déplacement de la tringle 52 vers la droite fait basculer la branche 54 qui est fixée à l'arbre 57 (lequel porte le cli- quet 46) et fait ainsi basculer l'arbre en sens inverse des aiguilles d'une montre en déga geant le cliquet 46 de la queue 47 du cliquet 44, ce qui permet 'à la saillie dudit cliquet de s'engager dans l'encoche du disque 41 et de faire ainsi tourner la came d'impression 42 avec l'arbre de transmission principal.
Le fonctionnement de la pièce 53 fait, dans ce cas, basculer légèrement la branche 55 des ciseaux dans le sens des aiguilles d'une montre, en écartant ainsi le galet d'ali gnement 58 de l'encoche ménagée dans la came en forme de boîte 42. Ce galet d'aligne ment 58 a pour fonction de disposer exacte ment l'arbre d'impression, et ses "organes as sociés, dans la position correspondant au zéro, quand aucune opération d'impression n'a lieu.
Le déplacement du levier 51, chargé de provoquer ou d'éviter la mise en colonne, com mande également le contact 61 (fig. 4) dont le rôle sera expliqué plus loin.
La came 42 porte une rainure 62, dans laquelle s'engage un galet 6:3 pivotant sur un bras 64. Ce dernier est fixé à un arbre bascu lant 65 qui porte des bras supplémentaires 66. Quand la came 42 tourne, l'arbre bascu lant 6 < 5 bascule sous la commande du bras 64 et soulève ainsi les bras abaissant 66 syn chroniquement avec le fonctionnement de la machine. Les bras 66 sont chargés de soule ver et d'abaisser les barres à types de la ma chine. Les barres ,à type 71 portent, à leur extrémité supérieure, un porte-types 72 dont les caractères représentent les divers chiffres.
Les barres à types en question glissent dans une traverse 7'3, laquelle est reliée aux bras 66 par des bielles 74, grâce auxquelles la came d'impression 42 soulève et abaisse la traverse 73 en question. Cette dernière porte des plaques-supports 7 5 auxquelles sont articulés des bras 76 dont chacun se trouve engagé sous le bord inférieur d'une barre à types 71. Des ressorts 77, reliés aux plaques 75 et aux bras 76, soulèvent normalement les barres à types avec la traverse 73 et amènent ainsi successivement les divers types du porte-types 72 en face de la platine 78.
Le mouvement d'une barre à types quelconque peut être in terrompu, sans gêner le mouvement de la traverse, grâce aux ressorts 77 qui se tendent de manière à permettre à la traverse de se dé placer par rapport,à la barre à types.
Chacune des barres à, types est pourvue de dents de crémaillère 81 qui coopèrent avec un cliquet 82 pour arrêter la barre à types dans certaines positions et sélectionner ainsi les divers types en vue de l'impression. Le cliquet 82 est normalement enclenché avec un loquet 83, commandé par une tringle d'appel 84 qu'actionne un électro-aimant d'impres sion 85. Les électro-aimants d'impression sont excités à des moments différents de manière à imprimer les différents chiffres sélectionnés.
Quand ces électro-aimants sont excités, ils attirent leurs armatures 86, de manière à tirer vers la droite les tringles d'appel 84 et à, libérer ainsi les loquets 83, ce qui permet aux cliquets 812, sous la com mande de leurs ressorts, d'accrocher la dent de la crémaillère 81 qui arrive en position convenable pour être ainsi saisie. Ceci a pour résultat d'arrêter les barres à types avec le type convenable disposé en face de la platine, en vue de l'impression. Lorsque la traverse approche de la limite supérieure de sa course, des marteaux 91 trébuchent de manière à produire l'impression du type qui se trouve en face de la platine.
Les marteaux en ques tion sont actionnés par un étrier commun 92 pivotant en 93 et poussé, dans le sens in verse -des aiguilles d'une montre par un puis sant ressort 94. Un levier 95, articulé au bras 6,6, ramène l'étrier<B>92</B> et tend ainsi le ressort 94 quand le bras 66 monte. Quand celui-ci atteint sa limite supérieure, le levier 95 ren contre un obstacle qui le fait basculer autour de son pivot, ce qui l'oblige à abandonner l'étrier 92 à, l'action du ressort 94 et à frap per un coup sec sur les marteaux 91, de ma nière à produire l'impression.
Le mécanisme d'impression est mis en jeu, pour l'impression d'un total, quand la machine est disposée pour éviter la mise en colonne, par un électro-aimant 101 (fig. 3 et 4). Cet électro-aimant est excité, pendant les cycles de totalisation, de la façon qui sera expliquée plus loin. Quand il est ainsi excité, l'électro-aimant 101 attire son armature 102 dont le support articulé porte un bras 103, le quel coopère avec un doigt 104 situé sur un bras 105 fixé à l'arbre 57. Le bras<B>105</B> fait alors basculer l'arbre 57, à moins que ce der nier ne se trouve déjà en position pour im primer et force le loquet 46 (fig. 2) à aban donner le cliquet 44.
La saillie qui se trouve sur ce dernier s'engage alors dans l'encoche du disque 41 et fait tourner la came d'impression 42 avec l'arbre de transmission principal 27, pendant l'opération de. totalisation. Si la machine est disposée pour ne pas faire de mise en colonne, le loquet 46, dès que l'électro-aimant 101 cesse d'être excité, se déplace en arrière, de manière à venir accrocher la queue 47 du cliquet 44 @à la fin du cycle d'impression de total: le système d'embrayage se trouve ainsi dégagé, de manière -à ne pas faire de mise en colonne lors des opérations d'ad-di- tion suivantes:
La fig. 5 représente le mécanisme accu mulateur électrique, récepteur des entrées, qui est du type purement électrique par opposi tion à un mécanisme de ce genre à actionne- ment purement mécanique, ce mécanisme étant divisé en quatre sections, afin de rece voir les entrées de quatre ordres d'unités. Chaque ordre d'unités dispose de dix relais 110, dont chacun a son contact 111. Chaque fois qu'un relais quelconque est excité, son armature 112, qui est convenablement montée à pivot sur une tige, oblige, en basculant, l'élément inférieur de contact 111à monter, grâce à la saillie 113, et à fermer ainsi le con tact.
Une plaque ,de blocage 114, pivotant en 115, présente un bord 116 tourné en dedans, lequel se trouve sur le parcours des éléments inférieurs des contacts 111. La plaque est. maintenue normalement en place par un res sort 117. Quand un contact 111 se ferme, le mouvement de l'élément de contact inférieur, qui agit sur le bord 116 tourné en dedans. fait basculer la plaque 1.14 et lorsque l'élé ment de contact atteint celle de ses positions correspondant à la fermeture du circuit, le ressort 1.17 ramène la plaque 114 à sa position normale, bloquant ainsi le contact particulier fermé.
Sur la figure, le cinquième contact est bloqué de cette manière dans l'ordre des uni tés. Acessoirement, le mouvement de bascule de la plaque 111 (pour bloquer un élément de contact, par suite de l'excitation de l'électro aimant correspondant) libère tous les contacts antérieurement fermés, de manière qu'un seul contact à la fois reste fermé dans un or dre d'unités.
L'accumulateur peut être remis à. zéro, autrement dit, chaque contact représentant des chiffres significatifs peut. être ouvert, au moyen de la barre de remise à zéro 121 qu'actionne un électro-aimant de remise à zéro 122. Cette barre est supportée par des bras pivotants 123, dont l'un (celui de droite) porte l'armature 124 de l'électro-aimant 122 de remise à zéro. En face de chaque plaque de blocage 114, la barre est pourvue d'une lan guette découpée<B>126</B> qui coopère avec un pro longement vertical des plaques de verrouillage 114. Quand l'électro-aimant 122 est excité, la barre 121 est amenée à se déplacer vers la droite et elle fait basculer toutes les plaques 114, de manière à libérer tous les contacts 111. qui se trouvaient fermés.
On peut re marquer que, pour se servir de l'accumulateur en question, il est indispensable de commen cer une addition avec le contact<B>111,</B> corres pondant au zéro, fermé, car il faut un circuit de base pour faire partir la machine. A cet effet, les contacts 126,à raison d'un contact pour chaque ordre d'unités -de l'accumulateur, sont actionnés par une tringle 127, supportée par un bras 128, lequel est fixé an système de support de l'armature 124 de l'électro aimant de remise .à zéro. L'oscillation de l'ar mature 124, par suite d'excitation de l'électro-aimant 122, provoque la. fermeture des contacts 126, ce qui a pour effet d'exci ter les électro-aimants 110 correspondant au zéro de chaque ordre d'unités.
On laisse assez de jeu entre les languettes 125 et les prolon gements verticaux des barres 114, d'une part, et entre la barre de commande 127 et les con tacts 126, d'autre part, pour que les électro- aimants des zéros ainsi excités le restent assez longtemps pour permettre à la plaque 114 de revenir à sa position de blocage et de mainte nir fermés les contacts des zéros dans chaque ordre d'unités. En plus des contacts 111, les ordres d'unités intermédiaires des accumula teurs disposent d'une série supplémentaire de contacts 131 pour l'électro-aimant du chiffre neuf, et de contacts supplémentaires 132 pour l'électro-aimant zéro.
Les contacts en ques tion sont organisés de manière à se fermer concurremment avec les contacts 111 des re lais respectifs. Ils jouent un rôle dans le re port ainsi qu'on l'expliquera plus loin.
La fig. 10 permet de comprendre le prin cipe de l'addition pour un seul ordre d'uni tés. 135 désigne un balai analyseur de la machine combiné, à la manière habituelle, avec un cylindre ou galet 136. La carte per forée 137 passe entre le balai 135 et le cylin dre 1.36 et, pendant ce passage, toute perfo ration située dans une position de point indi cateur quelconque permet au balai 135 de toucher momentanément le cylindre 136. Ce contact momentané est réglé, dans. le temps, d'après la position du point indicateur, grâce au déplacement constant de la carte à tra vers la machine.
Le commutateur ou méca nisme coordonnateur 33 qui, ainsi qu'on l'a expliqué précédemment, est monté sur l'arbre d'amenée des cartes (fig. 1), tourne d'un mouvement synchronisé avec celui de la carte 137, de manière que des lignes détermi nées, figurées sur le commutateur en poin tillé, et numérotées de neuf à zéro, passent par une série de balais lorsque les points. in dicateurs correspondants passent eux-mêmes par le balai analyseur 135. La face infé rieure du commutateur 3 est pourvue de ba gues conductrices concentriques 140, tandis que sa face supérieure porte des conducteurs 141 en forme de spirale.
Les bagues 140 sont discontinues, de manière à. ouvrir les circuits d'addition entre les cartes, quand les balais analyseurs sont en contact avec le galet 1,3:6. Une rangée de balais 143 coopère avec les ba gues 140 et une rangée de balais 142 coopère avec les conducteurs en spirale 141. Chaque spirale 141 est -connectée avec une seule des bagues 140, indiquées par les petites circonfé rences du dessin. Chaque balai 142 est con necté avec l'un des électro-aimants de relais 110, le balai le plus en dehors étant connecté avec l'électro-aimant no 9, le balai suivant avec l'électro-aimant no 8 et ainsi de suite.
Les balais 1.43 sont reliés, de même, à l'un des contacts 111 des, relais 110,. Le balai ex térieur est relié au contact de relais no 9, le suivant au no 8 et ainsi de suite.
Un fil de retour 144, commun à tous les contacts de relais 111, aboutit, en passant par une batterie d'accumulateurs B, au balai analyseur 135. De même, les électro-aimants 110 sont reliés par un fil 145 qui aboutit au cylindre de contact 136. On voit ainsi que pour exciter une bobine de relais 110 quel conque, le circuit doit être complété au balai analyseur 13,5 aussi bien qu'entre les balais 142 et 143. Quand la position du point indicateur neuf de la carte passe par le balai analyseur, la ligne en pointillé marquée "9" du commutateur 33 passe par les balais 142.
A ce moment, le balai 142, numéroté 9 ren contre la spirale 141, laquelle est réunie à la bague 140 du zéro, le balai 142 numéroté 8 touche la spirale 141 reliée à la bague no 9 et le balai 142 numéroté "7" coopère avec la spirale reliée à la bague no 8 et ainsi de suite. Quand le point indicateur no 8 de la carte 13.7 passe par le balai analyseur, la ligne en pointillé marquée "8" sur le commutateur 33 passe par les balais 142.
Les connexions ont été changées en ceci que le balai 142 nu méroté "9" rencontre maintenant la spirale 141 reliée à la bague 140 du no 1, le balai 142, numéroté "8" coopère avec la spirale re liée à la bague 141 du zéro et le balai no 7 coopère avec la spirale reliée à la bague no 9 et ainsi de suite. On voit donc que les connexions du circuit ont été changées de manière à correspondre au changement des points indicateurs qui se trouvent sous les ba lais analyseurs. Ce changement d'une unité pour chaque position de point indicateur con tinue quand le commutateur tourne et quand les cartes sont amenées au delà des balais analyseurs.
Un exemple particulier va permettre de saisir l'opération d'addition. On va supposer d'abord que l'électro-aimant 110 du zéro a été excité de manière à fermer son contact<B>111</B> et qu'une carte passant par les balais analy seurs présente une perforation située dans la position du point indicateur no 3. La carte arrive sous les balais analyseurs avec le point indicateur neuf en avant et, quand le point indicateur trois atteint les balais et provo que ainsi un contact temporaire du balai 135 avec le cylindre 136, la ligne en pointillé no 3 du commutateur 3:3 se trouve sous les balais 142.
Un circuit d'addition se trouve ainsi établi comme suit: Ce circuit part du balai 135 et passe successivement par la bat terie d'accumulateurs B, le fil de retour com mun 144, le contact 111 du zéro, le balai 143 du zéro, la bague 140 du zéro, pour aboutir à la spirale 141 du no 9. La spirale no 9 coo père avec le balai 142 numéroté 3, de manière que le circuit se prolonge par ce balai jusqu'à l'électro-aimant de relais 110 correspondant au no 3 et revienne au cylindre 186 par le fil de retour commun 145. L'électro-aimant de relais no 3 est ainsi excité et représente l'en trée d'un trois dans l'accumulateur, entrée provoquée par la présence d'un point indica teur trois sur la carte 187.
On va maintenant supposer que la carte suivante porte une per foration dans la position du point indicateur sur cinq, ce qui veut dire que l'accumulateur, à la fin de l'opération, doit faire apparaître huit, ou, en d'autres termes, que le contact 111 du relais 110 numéroté 8 doit être fermé. Quand la position du point. indicateur cinq passe par le balai analyseur 135, la ligne en pointillé no 5 du commutateur 33 passe par les balais l42.
Dans ce cas, le circuit d'ad dition part du balai analyseur 135 et passe successivement par la batterie 13, le fil de re tour commun 144, le contact 111 du relais no 3 (qui est le seul à être fermé à ce mo ment), le balai 143 correspondant. au no 3 et la bague 140 numérotée 3, pour aboutir à la spirale 141 connectée avec la bague n 3.
On remarquera que lorsque l'accumulateur atteint la position pour laquelle la ligne en pointillé no 5 se trouve sous les balais 1-12, cette spirale particulière se trouve en contact avec le balai 142 du no 8. Par suite, le circuit se prolonge parle relais 110 numéroté 8, ferme son contact 111 et, revient au cylindre<B>136.</B> D'autres chiffres peuvent être additionnés de la même manière, le commutateur 33 coopé rant par l'intermédiaire de ses balais 142 et 143, avec la carte, de manière à effectuer, dans chaque cas, l'addition convenable.
Pour soustraire, on se sert du même méca nisme, mais les connexions du circuit sont changées. La fig. 11 permet de comprendre cette opération. L'arrangement du circuit a été changé de manière que les balais 142 soient reliés àux contacts 111 au lieu de l'être aux bobines de relais, comme dans le cas d'une addition; les balais 143 ont été reliés aux bo bines de relais 110 au lieu de l'être aux con tacts 111, comme précédemment. Pour le reste, la disposition reste 1a même, c'est-à-dire que, d'une part, le balai 142 numéroté 9 est con necté au contact 111 numéroté 9; d'autre part, le balai 143 numéroté 9 est connecté à la bo bine de relais no 9 et ainsi de suite.
Comme précédemment, le commutateur 33 fonctionne synchroniquement avec l'amenée de la carte 1.37, mais grâce au changement apporté aux connexions du circuit, un chiffre représenté par une perforation sur la carte 137 va être soustrait du nombre indiqué par l'accumula teur, au lieu d'être ajouté à ce nombre. Un exemple particulier va rendre plus clair ce qui précède. On va supposer que le contact 111. du relais 110 correspondant au no 8 est fermé, ce qui indique que l'accumulateur a reçu un huit provenant soit d'une seule carte, soit d'addition successives. On va supposer, en outre, qu'une carte 137 présentant une per foration dans la position no 3 passe par le ba lai analyseur 135.
Dans ce cas, le nombre trois doit être sous trait du nombre huit, ce qui signifie qu'à la fin de l'opération, le contact de relais 111 numéroté 5 doit être fermé. Lorsque le point indicateur du nombre trois passe par le balai analyseur 135, la ligne en pointillé no 3 du commutateur .33 se trouve sous les balais 142. Le circuit de soustraction part alors du balai analyseur<B>135</B> et passe successivement par la batterie B, le fil de retour commun 144, le contact 111 du relais no 8 (lequel est fermé) pour aboutir au balai 142 numéroté 8. A ce moment, le balai 142 numéroté 8 est en con tact avec, la spirale 141 reliée à la bague 140 numérotée 5.
Par suite, le circuit se prolonge par le balai 143 numéroté 5 jusqu'à la bobine de relais 110 numérotée 5 fermant son contact 111, etc., Jusqu'au fil de retour commun 145 pour revenir au cylindre<B>136.</B> La soustraction d'autres chiffres représentés par des perfo rations s'effectue d'une manière absolument semblable, la rotation du commutateur 33 couplant toujours convenablement les balais 142 et 143, de manière à effectuer la sous traction convenable grâce :à l'arrangement des spirales de contact 141.
Avant d'expliquer 1c, fonctionnement com plet de la machine d'après le schéma du cir cuit, on va exposer certains principes fonda mentaux du mécanisme de report en se ré férant aux fig. 6 et 7 qui représentent le com mutateur de report d'addition 34, lequel est également monté sur l'arbre 28 d'amenée des cartes, ainsi qu'on l'a représenté sur la fig. 1. Comme dans tous les accumulateurs, chaque fois qu'en entrant un nombre on obtient dans un certain ordre d'unités un chiffre inférieur à celui qui figurait sur l'appareil avant l'en trée, dans l'ordre d'unités en question, il y a lieu d'effectuer un report.
Si, par exemple, l'accumulateur indique avant une entrée un chiffre "5" dans un certain ordre d'unités, il n'y a pas lieu à report pourvu que l'entrée donne pour résultat un des chiffres 6, 7, 8 ou 9, c'est,àdire un chiffre supérieur à cinq; mais si l'entrée donne comme résultat un chiffre tel que 4, 3, 2, 1 ou 0, inférieur au chiffre qui était indiqué précédemment, cela signifie que l'addition a dépassé le zéro et qu'il y a lieu de reporter une unité à l'ordre d'unités suivant. Dans la présente invention, il existe deux circuits de retour distincts pour les relais d'addition; l'un des circuits sert quand il y a .lieu d'effectuer un report et l'au tre est utilisé quand il n'y a pas de report à effectuer.
L'impulsion de commande qui produit l'entrée, en passant par les circuits de retour, dispose le mécanisme de manière que les unités nécessaires puissent être reportées après la partie du cycle correspondant à l'ad dition. La. sélection du circuit de retour (cir cuit de report ou circuit sans report) est ob tenue par l'intermédiaire du commutateur 34, lequel fonctionne à peu près comme le com mutateur 33, mais est construit plus simple ment. Sur l'un de ses côtés, le commutateur en question porte deux conducteurs segmen taires concentriques 151 et 152, le premier coopérant avec un balai 153 relié au circuit de retour avec report 154, tandis que le seg ment 152 coopère avec un balai 155 relié au circuit de retour sans report 156.
Ainsi qu'on l'expliquera clairement plus loin, les circuits en question ne sont pas les circuits de report réels, mais les circuits de retour des relais d'addition, par lesquels l'im pulsion d'addition passe pour mettre en jeu ou non le mécanisme de report suivant les conditions exigées par l'addition. L'a titre côté du commutateur 34 est muni de deux plaques 161 et 162 isolées l'une de l'autre en 168. Une portion de la partie isolante 163 affecte la forme d'une spirale, de manière à changer les circuits. Une série de balais 164, en circuit avec les relais d'addition, coopère avec les plaques 16'2 et 163.
Le commutateur 34 tourne synchroniquement avec l'amenée des cartes et la bande isolante en forme de spirale 16.8 sert à changer les circuits de re tour 154,<B>1156</B> suivant qu'il faut un report ou qu'il n'en faut pas. On va supposer que l'ac cumulateur indique un chiffre cinq. Si à l'opération suivante on ajoute 1, 2, 3 ou 4, aucun report n'est nécessaire. Dans chacun des cas précités, les balais 164 portant les nos 5, 6, 7, 8 ou 9, par lesquels les circuits d'addition sont complétés, vont tous coopérer avec la plaque 1e62 reliée à la bague 152 pen dant l'entrée du nombre dans l'appareil. Par suite, le retour doit se faire par le circuit sans report 156.
Si l'on ajoute 5, 6, 7, 8 ou 9 au cinq, un report est nécessaire. Dans ce cas, les balais 16i-1 correspondant aux chiffres 0, 1., 2, 3 ou 4 se trouvent dans le circuit d'addition et on remarquera que, pour les points indica teurs 5, 6, 7, 8 et 9, tous les balais en ques tion coopèrent avec la plaque de report 161, ce qui a pour effet d'introduire le circuit de report 154 dans le circuit d'addition.
La pla que isolante en spirale 163 détermine ainsi, lors d'une entrée provoquée par un point in dicateur particulier, s'il y aura ou non re port, suivant que le résultat de l'addition dans un ordre déterminé d'unités est infé rieur ou supérieur au chiffre qui se lisait au paravant sur l'accumulateur. La disposition mécanique et le fonctionnement du commuta teur de report ont été expliqués à cet endroit de la description pour permettre de compren dre le schéma du circuit, mais le fonctionne ment du commutateur en question 'apparaî tra plus clairement. au cours de l'explication de la machine qui sera donnée par la suite, conformément au schéma du circuit.
Les fig. 8 et 9 représentent un commuta teur de report pour le cas de la soustraction. La disposition de ce commutateur est à peu près semblable à celle du commuateur de report servant pour les additions, mais la lame isolante en spirale y est disposée dr ma nière à changer convenablement les circuits de retour en tenant compte des reports néces sités par la soustraction. La théorie et le fonc tionnement de ce commutateur sont évidents d'après la description précédente du commuta teur de report servant aux additions.
On a, dans la mesure du possible, simpli fié le schéma du circuit (fig. 12 ci 12a) en l'appliquant à un type simple de machine comportant une seule rangée de balais analy seurs au-dessous desquels arrivent les cartes à leur sortie du magasin. Dans ces conditions.
chaque groupe de cartes, c'est-à-dire chaque classification différente de cartes, doit Ptre placé séparément dans le magasin, ou dans la trémie, mais il est bien entendu que le; iné- mes principes de fonctionnement s'apl,liqne- raient également bien à une machine à com mande automatique, telle que celle qui a été décrite dans le brevet délivré aux Etats- Unis aux noms de Daly et Page souç le no 17-62145.
Le moteur 25, qui entraîne les méca- niSmes de commande de la machine, est ali menté en courant par deux lignes principales 171 et 172. Ce moteur comporte dans son circuit inducteur une résistance 173 qui peut être shuntée de manière que le moteur four nisse un couple moteur puisant avec une fai ble vitesse, quand la machine entraîne le mé canisme d'impression ou, en d'autres termes, quand elle fonctionne sous nue forte charge.
Pendant les opérations d'addition, quand le mécanisme .d'impression ne doit pas être en traîné, la résistance 173 est insérée dans le circuit, de manière à ce que le moteur pui@ce tourner ,à grande vitesse.
On met le moteur en marche en abaissant la touche de démarrage ST, ce qui a pour ef- fet d'établir un circuit préalable qui part de la ligne principale 171 et comprend successi vement:
le conducteur 174, l'induit 25 du moteur, puis l'électro-aimant d'embrayage 176 pour l'amenée des cartes, le relais du mo teur 177, la touche de démarrage .ST, la tou che d'arrêt S, pour aboutir à l'autre ligne principale 172. L'excitation du relais 177 ferme son contact 181 et établit, pour le mo teur .et pour l'embrayage de l'amenée des cartes, un circuit qui passe par le contact CF-1 d'amenée des cartes, qui se ferme peu après le démarrage de l'amenée des cartes, et shunte ainsi la.
touche de démarrage ST. Ceci permet d'abandonner la touche de démarrage peu après l'amorçage de l'amenée des cartes. Dès que les partes arrivent aux balais, le con tact 182 du levier de carte se ferme d'une manière connue, de façon que le moteur con tinue à marcher tant que des cartes conti nuent à passer par les balais.
Quand le con tact 182 du levier de carte s'ouvre, le circuit du moteur reste établi jusqu'à la fin du cycle, gmâce à un contact CF-2 qui arrête le moteur à 1-a fin du cycle; l'ouverture dudit contact est réglée dans le temps, de manière que le moteur, ainsi que les autres mécanismes, s'arrêtent dans leur position normale d'arrêt.
A la fin d'un gmoupe de cartes, on peut relever un total, soit automatiquement, soit par une manoeuvre à la main. Si l'on désire obtenir un total automatique, on ferme un interrupteur 183 qui se manoeuvre à la. main. Cet interrupteur commande l'électro-aimant 101 qui, ainsi qu'on l'a expliqué précédem ment, manoeuvre le dispositif d'embrayage d'impression, de manière à faire tourner la came d'impression 42, pendant la totalisation.
Le circuit de l'électro-aimant 101 et de l'in terrupteur 183 comprend, d'une -part, le con tact CF-4 de l'amenée -des cartes, lequel se ferme vers la fin de chaque cycle d'amenée de cartes et, d'autre part, le contact<B>186</B> du dispositif d'embrayage pour l'amenée des car tes, lequel reste ouvert tant que le dispositif en question est embrayé, et se ferme quand le même dispositif est débrayé.
Dès que le débrayage du dispositif d'ame née des cartes se produit, ce qui indique que l'amenée des cartes a cessé, il s'établit un cir cuit partant de la ligne 171 et qui comprend successivement le fil 174 aboutissant au mo teur 25, l'électro-aimant 101, le contact à came CF-4, l'interrupteur 188, le ruais 187, le contact 186 du dispositif d'embrayage pour l'amenée des cartes, pour aboutir à l'autre ligne principale 172. Le contact CF-4 de l'amenée des cartes reste seul fermé pour l'instant, mais, dès que l'électro-aimant 101.
est excité, il ferme le contact 188 et fihiinte ainsi le contact CF-4 d'amenée des cartes et l'interupteur 18.3. Peu après le commence ment du cycle d'impression d'un total, le con tact à came P-1 se ferme, mettant ainsi en court-circuit et supprimant l'excitation de l'électro-aimant 101 du dispositif d't;m- brayage à came de l'impression, tout en con servant établi le circuit du moteur jusqu'à la fin du cycle d'impression; le contact P-1 s'ouvre. alors et arrête le moteur.
Vers la fin de l'impression d'un total, le contact à carne P-2 se ferme, excitant ainsi l'électro-aimant 122 de remise .à zéro, lequel sert à effacer les chiffres sur les relais de l'accumulateur et à fermer le contact du zéro dans chaque or dre d'unités pour préparer de futures opéra tions d'addition. Le circuit de l'électro-aimant 122 de remise à zéro comprend le contact 191 de l'embrayage pour l'amenée des cartes, le quel ne se ferme que lorsque l'embrayage d'amenée des cartes est débrayé, ce qui empê che l'excitation de l'électro-aimant de remise à zéro d'avoir lieu tant que dure l'amenée des cartes.
Ordinairement, la résistance 173 est re liée en série avec l'enroulement inducteur du moteur, de manière que la vitesse normale de ce dernier soit élevée. Quand on déplace le levier 51 qui permet d'effectuer ou d'éviter une mise en colonne (fig. 4 et 1.) jusqu'à la position correspondant à la mise en. colonne, les contacts 61, respectivement 61a se fer ment. Le contact 61 shunte la résistance 1 î 3, de manière à faire tourner lentement le mo teur quand le mécanisme d'impression fnnc- lionne pendant la mise en colonne.
Un relais <B>187,</B> disposé dans le circuit d'impression des totaux, ferme, quand il est excité, son con tact 192, de manière à mettre en court- circuit la résistance 173 pendant l'impression du total. Il en résulte que toute opération d'impression s'effectue à faible vitesse, tandis que toute opération d'addition directe a lieu à grande vitesse.
La touche T des totaux permet à tout ins tant de commander à la main une totalisation lorsque l'amenée,des cartes ne fonctionne pas; une touche de remise à zéro B se man#uvre à la main chaque fois qu'on le désire. Si l'on doit faire usage,de la touche à main B, il faut ouvrir l'interrupteur automatique de remise à zéro 193 pour empêcher la remise automatique à zéro de se produire.
Une fois l'électro-aimant d'embrayage 176 pour l'amenée des cartes excité, les cartes 137 sont amenées, une à une, sous les balais analyseurs 135 et effectuent les opérations d'addition comme la théorie en a, été expli- quëe précédemment à propos de la. fig. 10. On va maintenant décrire en détail le circuit d'addition, pour expliquer l'entrée simultanée de chiffres dans les divers ordres d'unités, et les opérations de report nécessaires. Cha que balai analyseur 1315 est connecté, par l'in termédiaire d'une came en étoile 195 (qui ferme le circuit instantanément pour chaque position de point indicateur) avec les contacts 111 des divers ordres d'unités.
Le schéma du. circuit représente un accumulateur à. trois ordres d'unités seulement, car on peut, à l'aide de cet accumulateur, comprendre com plètement le fonctionnement de la machine. Le balai analyseur 135, qui correspond à la colonne -des centaines de la carte, est relié, par l'intermédiaire de sa came en étoile 195 et du fil 196, à un conducteur 197 commun à tous les contacts 1l1 de reluis d'addition corres pondant à l'ordre des centaines.
De même, le balai 135 des dizaines .est relié, par l'intermé diaire d'un fil 198 et du conducteur commun 200, aux contacts<B>111</B> des relais de compteur de l'ordre des dizaines et enfin le balai 135 des unités est relié, de même, aux contacts <B>111</B> des relais de l'ordre des unité. Les élé ments restés libres des contacts<B>111</B> des re lais de l'ordre des centaines sont reliés, par des fils distincts groupés en un câble 201, aux éléments supérieurs de contact 204 d'un mécanisme de changement de circuits com mandé par un électro-aimant 203.
Pour les opérations d'addition, on sup prime l'excitation de l'électro-aimant 203 et l'élément de conta-et central 902 touche l'élé ment de contact supérieur 204. Les éléments de contact 202 sont reliés individuellement, par des fils 205, aux balais 143 du commuta teur ;d'addition 33. Les balais 142 dudit com mutateur sont reliés individuellement, par des fils 210, aux éléments de contacts centraux 212 qui touchent les éléments de contact su périeurs 211. Les éléments de contact 21.2 peuvent être également déplacés par l'électro aimant 203 et sont normalement en contact avec chaque élément de contact supérieur 211.
Les éléments de contact supérieurs 211 sont reliés individuellement aux électro-aimants de relais 110 correspondants, et le circuit s'étend par un fil de retour commun 213, jus qu'à une batterie d'accumulateurs B, laquelle, à son tour, est reliée à un bloc coopérant avec le balai 135 des centaines. Les connexions du dispositif d'addition de l'ordre des unités et de celui de l'ordre des dizaines sont absolu ment semblables à celles qui viennent d'être décrites à propos de l'ordre des centaines, aussi ne les décrira-t-on pas de nouveau.
On se souviendra qu'au début d'une opération d'addition, le contact 111 du zéro est fermé et que le circuit d'addition passe par ce contact fermé; l'électro-aimant convenable 110 est sé lectionné par le balai analyseur 135, lequel agit conjointement avec le commutateur 33. L'explication précédente des circuits doit faire comprendre clairement le circuit d'addition correspondant à l'ordre des centaines.
Les circuits correspondant aux accumula teurs des dizaines et des unités se compli quent du fait que dans les ordres d'unités en question les circuits de retour pour les relais du compteur sont utilisés pour établir les cir- cuits de report. Le circuit d'addition pour le compteur des dizaines part de la batterie B et passe successivement par le balai analy seur 135 des dizaines, sa came en étoile 195, le fil 1918 et le conducteur commun 2001 jus qu'aux contacts 111; le circuit suit ensuite les connexions réunies dans:
le câble 2:21 jus qu'aux éléments supérieurs de contact 223 du mécanisme de changement de circuit, puis les éléments de contact mobile 222, les fils <B><I>205,</I></B> les balais 143 du commutateur 33, tra verse ce dernier jusqu'aux balais 142 et suit alors les fils 210 ainsi que les éléments de contact mobiles 2'2e6 (lesquels sont normale ment en contact avec les éléments supérieurs de contact 22:5) pour aboutir enfin aux bo bines de relais 110i correspondant à l'ordre des dizaines.
Au lieu d'avoir un fil de re tour commun, les électro-aimants de l'ordre en question sont reliés individuellement, par un câble 2'26a,, aux balais particuliers 1,64 (qui. coopèrent avec le commutateur de report d'addition 34) puis, soit à la. ligne 15:4, soit à, la. ligne 15e6, suivant qu'il y a lieu ou non à report.
En supposant qu'une entrée particulière de chiffre- doive donner lieu à. un report, le circuit se continuera par le fil 154 et par un électro-aimant 230 (qui est l'électro-aimant de report) et passera. ensuite par le contact à came CF-10 et le fil 231 pour aboutir à l'au tre pôle de la- batterie B, de l'ordre des di zaines. S'il n'y a pas lieu à. report, le circuit part du commutateur de report d'addition 3'4 et passe successivement par le fil 156 et l'électro-aimant 2-32 (lequel est l'électro aimant sans report) et revient par le fil 231 à la batterie, comme précédemment.
On remar quera, dans ces conditions, que s'il doit y avoir un report, l'électro-aimant 230 est excité grâce aux circuits de retour du relais d'addition et que, s'il n'y a pas de report, c'est l'électro-aimant <B>232</B> qui est excité par les circuits en question.
L'opération d'addition, dans l'ordre des unités, est sensiblement la même, l'électro aimant 234 étant excité quand il y a lieu à report, tandis que c'est l'électro-aimant 235 qui est excité quand i1_ n'y a pas lieu à re port. L'excitation de l'électro-aimant 2,30 ou de l'électro-aimant 232 a. pour effet de dé placer un levier de contact 236, lequel est maintenu, d'une façon non définitive, par un ressort 235a, dans l'une ou l'autre des posi tions. Si l'électro-aimant de report 230 est excité, le levier en question ferme le contact 237 et prépare ainsi le circuit de report réel.
Le report réel a. lieu (fig. 10) quand le balai analyseur 135 passe par la position X de la carte<B>137,</B> ce qui a lieu au delà de la partie du cycle de machine correspondant à l'addition. A ce moment, le contact CF-7 de l'amenée des cartes se ferme, provoquant ainsi l'excitation d'un électro-aimant 240 (fig. 12). Cet électro-aimant déplace, pour chaque or dre d'unités, un groupe d'éléments de contact, en reliant au contact 111 immédiatement su périeur, les conducteurs associés avec chaque relais 110 de l'accumulateur. Autrement dit, le fil relié au relais no 9 est couplé avec le fil relié au contact no 0. Les nombres indi cateurs des conducteurs en question sur le des sin montrent clairement la disposition com plète des connexions.
Accessoirement. ces mécanismes de changement. ou de fermeture de circuits coupent les communications entre les fils 205 et les fils 210. A peu près au même instant, le contact à came CF-8 (fig. 1.2a) se ferme, de manière à. compléter le circuit de report.
Ce circuit part de la batterie B correspondant à. l'ordre des cen taines, et comprend successivement le fil 241, le levier 236, le contact 23.7, le contact d'a menée des cartes CF-8, le fil 242, le contact fermé 111 de l'ordre des centaines, le câble 2:01, le contact 204-202, un fil convenable 2,05, le contact 245 (que commande l'électro aimant 240), le contact 211.-2i12 et le câble 215, pour aboutir aux bobines de relais<B>110</B> de l'ordre des centaines.
Grâce à la connexion de chacun des fils venant :des contacts 111 avec le fil supérieur suivant aboutissant aux bobines de relais de l'accumulateur, il est évident que le nombre de centaines qui apparaît sur l'appareil se trouvera modifié de manière à accuser l'addi tion d'une unité.
L'opération de report direct de l'ordre des unités à l'ordre des dizaines s'effectue de la même manière.
Le report à l'ordre des dizaines ou de l'ordre des dizaines se complique du fait que cet ordre d'unités peut avoir à effectuer le report d'un report. Autrement dit, si le chiffre de l'accumulateur est neuf, avant une opération de report, et si on ajoute une unité par report, le chiffre de l'accumulateur change et devient zéro, et il y a lieu de re porter une unité à l'ordre des centaines. Ce résultat s'obtient en cas d'addition, au moyen du contact 131 associé avec le contact 1.11 numéroté 9. Le contact 13,1 se ferme chaque fois que le contact 111 numéroté 9 se ferme pour faire apparaître le chiffre neuf sur l'ac cumulateur.
Le contact 131 est relié, par les fils 251 et 25'2, à deux éléments de contact 25,3, 'actionnés par le levier 2!54 de l'ordre des unités. Ce dernier contact se ferme quand l'électro-aimant de report 234 de l'ordre d'u nités en question a été excité de manière à indiquer un report. Le contact 253 est relié directement à la ligne principale 172, éta blissant ainsi un circuit qui s'étend de la ligne en question au contact 131.
Ce circuit se prolonge, par le fil 2!56, l'élément de con tact supérieur 257, l'élément de contact cen tral 2i5,8 (lequel est associé avec le mécanisme de changement de circuit) et le fil 259 qui aboutit à l'élément de gauche du contact CF-10. L'élément de contact central du groupe CF-10 en question est relié à l'électro aimant de report 2:3.0 correspondant à l'ordre des dizaines. Normalement, le contact de droite CF-10 est fermé pour permettre l'exci tation de l'électro-aimant de report 230 dans des, opérations de- report direct, ainsi qu'on l'a expliqué précédemment.
Quand la position Y de la carte (fig. 10) passe par les balais analyseurs, ou, en d'au tres termes, juste avant l'opération du report réel, le contact CF-10 se déplace et le circuit partant du contact 1,31 se prolonge ainsi par le contact de gauche CF-10, à l'électro-aimant de report 230 et le fil 154, pour revenir à la ligne 171.
Dans ces conditions, si l'accu mulateur des dizaines indique neuf, ce qui si gnifie que son contact 131 est fermé, et si, au même instant, l'ordre des unités doit ef fectuer un report, ce qui est. mis en évidence par la fermeture du contact. 253, l'électro aimant de report 2:30 de l'ordre des dizaines se trouvera. excité de manière à déplacer le levier 236, ce qui permet de faire un report normal de l'ordre des dizaines à l'ordre des centaines.
L'opération de soustraction est essentiel lement analogue à l'opération d'addition, bien que, comme on l'a. expliqué précédemment, à propos de la fig. 11, les circuits soient ar rangés de nouveau de manière qu'un point in dicateur de la carte perforée donne lieu à une soustraction au lieu d'une addition. Le chan gement des circuits, nécessaire pour effectuer une soustraction, s'obtient: pour l'ordre des centaines, au moyen d'un électro-aimant 203, pour l'ordre des dizaines, au moyen d'un électro-aimant 261. et pour l'ordre des unités, au moyen d'un électro-aimant 262. Quand l'électro-aimant 203 est excité, il sépare les éléments de contact centraux 202 et 212 res pectivement, des éléments de contact supé rieurs 2:04 et 211, et les amène contre les élé ments de contact inférieurs correspondants.
On remarquera que ce changement a pour ef fet, d'une part, de relier les balais 1.12 du commutateur 83- aux contacts<B>111</B> au lieu de les relier aux électro-aimants 11(l, comme c'était le cas pour l'addition et, d'autre part, de relier les balais 143 aux électro-aimants 110 au lieu de les relier aux contacts 111, comme dans le cas d'une addition. La descrip tion de la fig. <B>Il</B> qui a. été donnée précédem ment rendra. très claire l'opération de sous traction.
On va supposer que chaque carte 137 por tant un article de compte négatif, ou un ar ticle de compte à retrancher, présente une perforation en avant de la première perfora tion d'addition, dans une colonne coopérant avec un balai analyseur 260. Toute carte pré- sentant la. perforation en question ferme un circuit partant de la ligne 171 et passant par le fil 174, l'induit du moteur 25, la ligne 262, le balai analyseur 260, le fil 265, le con tact d'amenée des cartes CI'-15, lequel se ferme simultanément avec le passage, sous le balai 260, de la portion de la carte qui présente la perforation spéciale;
le circuit passe ensuite par le fil<B>266</B> et l'électro-aimant 203, pour aboutir à l'autre ligne principale 172. Lors que l'électro-aimant 2i0,3 est excité, il attire son armature et-déplace les éléments de con tact 202 et 2:12, de manière à. préparer les opérations de soustraction indiquées par la carte dont il s'agit.
L'électro-aimant 203 n'est excité que momentanément, mais son arma ture 2167 est maintenue abaissée par un loquet 2'6!8 actionné par un ressort et elle reste ainsi enclenchée jusqu'à. ce qu'elle soit libérée par la came 2;69, laquelle est actionnée par l'ame née des cartes et libère le loquet 26e8 une fois que le cycle de la carte est achevé. Les électro-aimants 2'61 et 2;62 sont actionnés en même temps que l'électro-aimant 203, de ma nière à. manoeuvrer le mécanisme de change ment .de circuit associé aux unités et aux di zaines.
L'opération de report, dans une soustrac tion, est sensiblement analogue à celle @du cas de l'addition, mais, dans le premier cas, le report se manifeste par la soustraction d'une unité à l'ordre d'unités immédiatement supé rieur, chaque fois que le résultat dans un or dre d'unités est supérieur au chiffre qui re présentait le même ordre d'unités sur le compteur avant la soustraction. Si donc, au début d'une soustraction, le chiffre des dizai nes du compteur était cinq et si, après la sous traction, ce chiffre est devenu six, il est 6vi- dent que l'on a. dû retrancher une unité à l'ordre :des centaines et effectuer ainsi une sorte :de report négatif.
Le commutateur 271, servant aux reports de soustraction, est substitué au commutateur 34 (qui sert aux reports d'addition) au moyen du mécanisme de changement de circuit com mandé par l'électro-aimant 203. Ce commuta teur de report en cas .de soustraction est sem- blable au commutateur 34, mais ses plaques conductrices sont :disposées pour des reports négatifs.
Le fonctionnement du mécanisme de report est absolument semblable à. celui du mécanisme qui sert pour l'addition, mais, comme les circuits ont été changés en vue de la soustraction au lieu .d'être disposés pour l'addition, il est évident que l'unité reportée dans chaque cas va, être soustraite et non ajoutée ou, en d'autres termes, cette opération est un emprunt au lieu d'être une véritable opération de report.
Pour l'ordre des dizaines, ce report n6ga- tif peut se traduire par un autre report, car, si l'ordre des dizaines est représent-Il sur le compteur par le chiffre zéro, et si on retran che un pendant la soustraction, l'ordre des di zaines à son tour doit emprunter une unité à, l'ordre des centaines. L'opération est, ici, à peu près la même que dans le cas d'un report direct et le contact 132 se ferme quand le contact de relais 111 du zéro est fermé. Comme précédemment, un report des unités aux dizaines dispose le relais de report des di zaines 230 et effectue ainsi un report des di zaines aux centaines.
Ceci résulte clairement de la description qui a été donnée précédem ment d'une opération semblable de report dans le cas de l'addition.
Pendant les opérations de mise en co lonne, les électro-aimants d'impression 85 (fig. 12) sont excités directement par les ba lais analyseurs 13,5; toutefois, lesdits circuits sont maintenus ouverts pendant des additions directes (sans mise en colonne) grâce au com mutateur 38 qui tourne seulement quand le mécanisme d'impression fonctionne et qui, au trement, ouvre les circuits réunissant les élé ments d'impression 85 aux balais analyseurs.
Quand ledit commutateur 38 tourne, les ba lais 291 sont couplés par la partie conductrice du commutateur, et quand un point indica teur rencontre un balai analyseur 135, il s'é tablit un .circuit partant du balai analyseur et passant :successivement par le contact à came en étoile 195, la ligne 196, l'électro-aimant d'impression 85 et les balais 291 pour aboutir à la batterie B, et revenir ensuite au balai analyseur.
Grâce à ce dispositif, les électro- aimants d'impression 85 sont excités à des moments différents, de manière à opérer la sélection du type d'impression convenable pour effectuer une impression, comme on l'a expliqué précédemment en décrivant les dé tails mécaniques du système imprimeur.
L'impression -d'un total a également pour résultat de faire fonctionner le mécanisme d'impression; le commutateur 38 fonctionne alors de manière @à compléter le circuit de l'électro-aimant 85 jusqu'au circuit de totali sation, en passant par la batterie B. Chaque ordre d'unités possède un commutateur 37 pour le relevé des totaux. Ce commutateur est immobile et présente -dix segments con ducteurs numérotés de zéro à neuf, lesquels sont reliés aux contacts correspondants 111 de l'accumulateur associé.
Pendant les opéra tions de prise de totaux, un balai 292 tourne en frottant successivement sur les segments du commutateur dans l'ordre et avec un ré glage équivalents à ceux du passage d'une carte par les balais analyseurs.
Au début d'une prise .de total, l'un des contacts 111 est fermé, et indique le chiffre de l'ordre d'unités. Quand le balai 292 ren contre le segment correspondant au contact fermé en question, il s'établit un circuit pas sant par l'électro-aimant 85. Par exemple, pour l'ordre des centaines, ce circuit part de la batterie B et suit successivement:
le fil 245, le contact 296 pour l'embrayage de l'a menée des cartes (lequel ne se ferme que lors que le système d'amenée des cartes est dé brayé, ce qui empêche un circuit de totalisa tion quelconque de fonctionner pendant l'ad dition), le fil 297, le balai 292, le segment particulier du commutateur, le contact fermé <B>111,</B> et le fil de retour commun 197, le fil 242, l'électro-aimant d'impression 85 et les balais 291, pour aboutir à l'autre pôle de la batterie B. On imprime ainsi le total de la somme fi gurant sur l'accumulateur.
Aussitôt après l'impression .d'un total (ceci résulte clairement de la description qui précède), le mécanisme de remise à zéro fonctionne de manière à ef facer le nombre figurant dans chaque ordre d'unités, en vue de l'opération d'addition sui vante.