CH158987A - Machine à calculer. - Google Patents

Machine à calculer.

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CH158987A
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Company The Tabulating Machine
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Tabulating Machine Co
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Description


      Nachâne    à calculer.    La présente invention se rapporte à une  machine à calculer, pourvue d'un mécanisme  d'entrée et d'un mécanisme accumulateur, ré  cepteur des entrées, purement électrique, di  visé en un certain nombre de sections pour re  cevoir les entrées.  



  Dans les machines à calculer connues, du  type     I-Iollerith,    le mécanisme d'entrée est  commandé par des     cartes    perforées sur les  quelles les nombres sont représentés par des  trous percés :à des endroits différents et qui  figurent les différents chiffres. Chacune des  colonnes d'une carte correspond ordinaire  ment à un ordre d'unités, et, pour permettre  l'emploi d'un système décimal, chaque co  lonne comporte dix positions de points s'é  loignant progressivement du bord de la     carte,     de manière à représenter les dix chiffres.  



  Le mécanisme d'entrée est constitué,  dans ces     machines,    par des balais électriques  dénommés balais analyseurs, là raison d'un  balai par colonne de la carte; cette dernière  est amenée sous les balais d'un mouvement    ininterrompu de façon que, lorsqu'un     balai     quelconque rencontre un trou percé dans une  position correspondant à un chiffre, un cir  cuit électrique se ferme à un moment du cy  cle de machine correspondant au chiffre dont  il s'agit. Cette fermeture de circuit donne lieu  à une impulsion électrique réglée dans le  temps, laquelle actionne un mécanisme im  primeur et accumulateur.  



  La machine à calculer suivant l'invention  peut être du type qu'on vient de mentionner,  mais il est évident qu'elle peut appartenir à  tout autre système de machine à calculer, par  exemple à celui     dans        lequel    le mécanisme  d'entrée est constitué par un clavier. Elle se  caractérise par un mécanisme coordonnateur  disposé entre le mécanisme d'entrée et le mé  canisme électrique récepteur des entrées, pour  permettre des entrées     simultanées    dans les  différentes sections du mécanisme     électrique     récepteur des entrées.  



  Dans une forme d'exécution préférée de  l'invention, l'accumulateur comporte une sé-      rie de dix électro-aimants pour chaque ordre  d'unités et chacun des électro-aimants en       question    est pourvu d'une paire d'éléments  de contact. Chacun des     électro-aimants    fai  sant partie d'une série correspond à un chiffre  particulier et, lorsqu'il est excité, il ferme son  contact de manière à rendre apparent le  chiffre particulier qu'il représente.

   La ferme  ture d'un circuit particulier     constitue    donc la  manifestation fondamentale de tout chiffre  entré dans l'accumulateur.     L'addition    s'ob  tient en changeant les connexions des circuits,  de manière que le contact     fermé,    correspon  dant à un     chifffre,    commande le contact à       fermer    quand on entre un autre chiffre. Par  exemple, si le contact du zéro est fermé dans  l'accumulateur, il prépare d'avance un circuit  passant par les autres relais, de manière que  l'entrée du chiffre trois, par exemple, ferme  le contact du relais n  3 et ouvre celui du re  lais zéro.

   Le circuit du relais n  3 devient  ainsi le circuit de base, de manière que, si on  entre un autre chiffre, par exemple le chiffre  cinq, le relais n  8 se trouve excité et ferme  son contact, lequel correspond au chiffre huit,  soit la somme de trois et de     cinq.     



  Dans cette forme d'exécution, un méca  nisme de report permet d'additionner avec  exactitude des chiffres, appartenant à des or  dres d'imités différents, relevés sur les cartes  perforées, au cas où il s'agit d'une machine       utilisant    des cartes perforées. La soustraction  s'effectue     d'une    manière analogue, avec cette  différence que les circuits sont sélectionnés de  manière que leur changement, lors d'une en  trée de chiffre, corresponde à, une soustrac  tion.  



  Sur les dessins annexés, on a représenté,  à     titre    d'exemple, cette forme d'exécution de  l'objet de     l'invention.     



  La     fig.    1 représente l'ensemble d'une ma  chine à calculer selon     l'invention;     La     fig.    2 est une coupe du mécanisme  d'impression de la machine;  La     fig.    3 est une vue de détail d'un  électro-aimant commandant le mécanisme  d'impression;    La     fig.    4 est une     coupe    horizontale du mé  canisme d'impression représenté en coupe  verticale sur la     fig.    2;  La     fig.    5 est une vue isométrique du mé  canisme accumulateur électrique;

    La     fig.    6 est une vue, en plan, d'un com  mutateur chargé d'effectuer les reports pen  dant     les    opérations d'addition;  La     fig.    7 est une coupe suivant la ligne  7-7     -de    la     fig.    6;  Les     fig.    8 et -9 sont des vues, respective  ment en plan et en coupe, d'un commutateur  chargé d'effectuer les reports pendant les opé  rations de     soustraction;     La     fig.    10 est une vue schématique d'un  accumulateur et d'un mécanisme coordonnateur  montrant la façon dont s'effectue l'addition;

    La     fig.    11 est une vue analogue à celle  de la     fig.    10, montrant la façon dont s'effec  tue la soustraction;  Les     fig.    12 et 12a, dont la première doit  être placée au-dessus de la deuxième, repré  sentent schématiquement un circuit complet  de la machine.  



  Comme on le voit sur la     fig.    1, la machine  est entraînée par un moteur électrique 25 qui,  par l'intermédiaire d'un système de cour  roie et de poulies, dont l'ensemble est désigné  par 26, fait tourner l'arbre de transmission  principal 27 de la machine.

   La partie de la  machine où se fait l'amenée des cartes est  semblable à celle que l'on rencontre habituel  lement sur les machines de ce     type.    Elle a  été complètement représentée et décrite dans  le brevet Lake, délivré aux Etats-Unis sous  le no     1600413.    Le mécanisme d'amenée des  cartes fait passer celles-ci une à une d'un ma  gasin ou d'une trémie aux balais analyseurs  constituant le mécanisme d'entrée de la ma  chine, de façon qu'elles puissent commander  isolément les mécanismes d'addition et d'im  pression. L'amenée des cartes est commandée  par un arbre 28, lequel est entraîné par l'ar  bre de transmission principal 27, grâce à un  engrenage approprié 29.

   Le dispositif d'em  brayage ordinaire, qui est animé     d'un    seul  tour par commande électromagnétique et      ensuite débrayé automatiquement, est inter  calé dans le train d'engrenage, de manière que  l'excitation de l'électro-aimant du     dispositif     d'embrayage pour l'amenée des cartes fasse  tourner l'arbre     d'amenée    des cartes 28 pen  dant quatre cycles complets de la machine.  A l'arbre d'amenée des cartes sont     figées    les  cames d'amenée ordinaires, dont l'ensemble  est désigné par 32, et     qui    sont chargées d'ou  vrir et de fermer les contacts nécessaires au  fonctionnement de     certains    circuits au cours  de l'amenée -des cartes.

   Les contacts actionnés  par les cames en question     porteront    les     lettres     indicatrices CF. Sur l'arbre d'amenée des car  tes sont également fixés trois     commutateurs          33,    34 et 271. Le commutateur     33        constitue    le  mécanisme coordonnateur, les commutateurs  34 et 271 seront appelés respectivement com  mutateur de report d'addition, et commuta  teur de report de soustraction. Le     rôle     de ces trois commutateurs sera     expliqué     plus loin.

   On comprendra que tant que  le système d'embrayage de l'amenée des  cartes sera embrayé, toutes les cartes qui  se trouvent dans la partie du mécanisme  où se fait l'amenée des cartes vien  dront, une à une, sous les balais analyseurs  constituant le mécanisme d'entrée, et les ca  mes de contact 32 de l'amenée des     cartes    ainsi  que les commutateurs 33, 34 et 271 fonction  neront.  



  Les cames d'amenée des cartes sont, avec  les commutateurs 33, 34 et 271, les seuls or  ganes tournants qui jouent un rôle direct dans  l'opération     d'accumulation;    il en résulte une  simplification mécanique     considérable    de la  machine en ce qui concerne le mécanisme       accumulateur.     



  La machine est encore simplifiée du fait  qu'elle ne comporte qu'un seul arbre d'im  pression 35, tant pour la mise en colonne que  pour la totalisation. Cet arbre est     entraîné     sans arrêt par l'arbre de transmission princi  pal 27, au moyen d'un train d'engrenages  dont l'ensemble est désigné par 36. Le dis  positif d'embrayage à un seul tour, dont on a  parlé plus haut, est     sélectivement        actionné    de       manière    que le mécanisme d'impression puisse    être actionné à partir de l'arbre d'impression,  soit conjointement avec l'arbre d'amenée des  cartes, soit indépendamment de l'opération  d'amenée des cartes.

   Le mécanisme d'impres  sion entraîne également, par l'intermédiaire  d'engrenages convenables, un commutateur 38  qui ouvre les circuits d'impression quand la  machine n'est pas disposée pour des opéra  tions d'impression. Une série de balais 292,  coopérant avec des commutateurs fixes 37,     est     également entraînée par le mécanisme d'im  pression, de manière à effectuer des opéra  tions de totalisation, comme on l'expliquera  plus loin.  



  Le     mécanisme    d'impression, que repré  sentent particulièrement les     fig.    ? et 4, est  absolument semblable au mécanisme habituel  lement utilisé sur les machines de ce type et  qui a été représenté dans le brevet     Daly    et  Page délivré aux Etats-Unis sous le  no     17,6'2145,    avec cette modification toutefois,  que l'arbre d'impression unique 35 actionne  les barres là types aussi bien pour les opéra  tions de mise en colonne que pour les opéra  tions de     totalisation.    Sur l'arbre d'impression       3,5    est fixé un disque 41 dont la périphérie  présente une encoche unique.

   Ce disque est  entraîné sans arrêt, par l'arbre de transmission  principal 27, par l'intermédiaire de l'engre  nage 36.  



  Une came en forme de boîte 42, montée  folle sur l'arbre d'impression, porte fixée sur  elle une roue dentée 43, qui entraîne le com  mutateur 38 ainsi que les balais ?92. Sur la  roue dentée 43 est. articulé un cliquet 44, le  quel porte une saillie qui peut s'engager dans  l'encoche du disque 41 et tend à tout instant  à s'y engager grâce à un ressort 45. Cet en  gagement peut être empêché au moyen d'un  loquet 46, commandé par un ressort, de ma  nière à accrocher normalement la queue 4 7  du cliquet 44. Tant que la queue du cliquet  est ainsi enclenchée, la rotation de l'arbre de  transmission principal n'entraîne pas celle de  la came d'impression 42.

   Mais lorsque le lo  quet 46 bascule, de manière à abandonner le       cliquet    44, ce dernier engage sa saillie dans  l'encoche du disque 41 et entraîne ainsi la      came en forme de boîte 42.     Pendant    les opé  rations     d'addition    de la machine, le fonction  nement ou le non     fonctionnement    de la came  42 est déterminé par un levier 51 dont le       fonctionnement    a été décrit dans le brevet  américain     Daly    et Page no 1762145.

   La poi  gnée du     levier    en question est visible sur la       fig.    1; elle est disposée de manière que, lors  qu'elle se trouve dans la     position    L, le mé  canisme d'impression fonctionne; quand on  amène la poignée du levier 51 dans la posi  tion marquée A, le mécanisme d'impression  ne fonctionne pas. L'arbre 60 porte un     bras,     relié au     levier    51 et qui actionne une trin  gle 52     (fig.    4), laquelle est déplacée vers la  droite de la figure quand la machine doit im  primer, et vers la gauche quand la machine  ne doit pas imprimer.

   La tringle 52     porte,    à  son     extrémité,    une pièce biseautée 53 qui peut  s'engager     entre    des saillies portées par des     ci-          seaux,54    et 55.

   Le déplacement de la tringle  52 vers la droite fait basculer la branche 54  qui est fixée à l'arbre 57 (lequel porte le     cli-          quet    46) et fait ainsi basculer l'arbre en sens  inverse des aiguilles d'une montre en déga  geant le cliquet 46 de la queue 47 du cliquet  44, ce qui permet 'à la saillie     dudit        cliquet    de  s'engager dans l'encoche du disque 41 et de  faire ainsi tourner la came d'impression 42  avec l'arbre de transmission principal.  



  Le fonctionnement de la pièce 53 fait,  dans ce cas, basculer légèrement la branche  55 des ciseaux dans le sens des aiguilles  d'une montre, en écartant ainsi le galet d'ali  gnement 58 de l'encoche ménagée dans la  came en forme de boîte 42. Ce galet d'aligne  ment 58 a pour fonction de disposer exacte  ment l'arbre d'impression, et ses "organes as  sociés, dans la     position    correspondant au zéro,  quand aucune opération d'impression n'a lieu.  



  Le déplacement du levier 51, chargé de  provoquer ou d'éviter la mise en colonne, com  mande également le contact 61     (fig.    4) dont  le rôle     sera    expliqué plus loin.  



  La came 42 porte une rainure 62, dans  laquelle s'engage un galet 6:3 pivotant sur     un     bras 64. Ce dernier est fixé à un arbre bascu  lant 65 qui porte des bras supplémentaires    66. Quand la came 42 tourne, l'arbre bascu  lant     6 < 5    bascule sous la commande du bras 64  et soulève ainsi les bras     abaissant    66 syn  chroniquement avec le fonctionnement de la  machine. Les bras 66 sont chargés de soule  ver et d'abaisser les barres à     types    de la ma  chine. Les barres     ,à    type 71 portent, à leur  extrémité supérieure, un porte-types 72 dont  les caractères représentent les divers chiffres.

    Les barres à types en question glissent dans  une traverse     7'3,    laquelle est reliée aux bras 66  par des bielles 74, grâce auxquelles la came  d'impression 42 soulève et abaisse la traverse  73 en     question.    Cette dernière porte des  plaques-supports 7 5 auxquelles sont articulés  des bras 76 dont chacun se trouve engagé  sous le bord inférieur d'une barre à types 71.  Des ressorts 77, reliés aux plaques 75 et aux  bras 76,     soulèvent    normalement les     barres    à  types avec la traverse 73 et amènent ainsi  successivement les divers types du porte-types  72 en face de la platine 78.

   Le mouvement  d'une barre à types quelconque peut être in  terrompu, sans gêner le mouvement de la  traverse, grâce aux ressorts 77 qui se tendent  de manière à permettre à la traverse de se dé  placer par     rapport,à    la barre à types.  



  Chacune des barres     à,    types est pourvue  de dents de crémaillère 81 qui coopèrent avec  un cliquet 82 pour arrêter la barre à types  dans certaines positions et sélectionner ainsi  les divers     types    en vue de l'impression. Le  cliquet 82 est normalement enclenché avec un  loquet 83, commandé par une tringle d'appel  84 qu'actionne un électro-aimant d'impres  sion 85. Les électro-aimants d'impression  sont excités à des moments différents  de manière à imprimer les différents chiffres  sélectionnés.

   Quand ces électro-aimants sont  excités, ils     attirent    leurs armatures 86, de  manière à tirer vers la droite les tringles  d'appel 84 et     à,    libérer ainsi les loquets 83,  ce qui     permet    aux cliquets     812,    sous la com  mande de leurs ressorts, d'accrocher la dent  de la crémaillère 81 qui arrive en position  convenable pour être ainsi saisie. Ceci a pour  résultat d'arrêter les barres à types avec le  type convenable disposé en face de la platine,      en vue de l'impression. Lorsque la traverse  approche de la limite supérieure de sa course,  des marteaux 91 trébuchent de manière à  produire l'impression du type qui se trouve  en face de la platine.

   Les marteaux en ques  tion sont actionnés par un étrier commun 92  pivotant en 93 et poussé, dans le sens in  verse -des aiguilles d'une montre par un puis  sant ressort 94. Un levier 95, articulé au bras  6,6, ramène l'étrier<B>92</B> et tend ainsi le ressort  94 quand le bras 66 monte. Quand celui-ci  atteint sa limite     supérieure,    le levier 95 ren  contre un obstacle qui le fait basculer autour  de son pivot, ce qui l'oblige à     abandonner     l'étrier 92 à, l'action du ressort 94 et à frap  per un coup sec sur les marteaux 91, de ma  nière à produire l'impression.  



  Le mécanisme d'impression est mis en  jeu, pour l'impression d'un total, quand la  machine est disposée pour éviter la mise en  colonne, par un électro-aimant 101     (fig.    3 et  4). Cet électro-aimant est excité, pendant les  cycles de totalisation, de la façon qui sera  expliquée plus loin. Quand il est ainsi excité,  l'électro-aimant 101 attire son armature 102  dont le support articulé porte un bras 103, le  quel coopère avec un doigt 104 situé sur un  bras 105 fixé à l'arbre 57. Le bras<B>105</B> fait  alors basculer l'arbre 57, à moins que ce der  nier ne se trouve déjà en position pour im  primer et force le loquet 46     (fig.    2) à aban  donner le cliquet 44.  



  La saillie qui se trouve sur ce dernier  s'engage alors dans l'encoche du disque 41  et fait tourner la came d'impression 42 avec  l'arbre de transmission principal 27, pendant  l'opération de. totalisation. Si la machine est  disposée pour ne pas faire de mise en colonne,  le loquet 46, dès que     l'électro-aimant    101  cesse d'être excité, se déplace en arrière, de  manière à venir accrocher la queue 47 du  cliquet 44     @à    la fin du cycle     d'impression    de  total: le système d'embrayage se     trouve     ainsi dégagé, de manière -à ne pas faire de  mise en colonne lors des opérations     d'ad-di-          tion    suivantes:

    La     fig.    5 représente le mécanisme accu  mulateur électrique, récepteur des entrées, qui    est du type purement électrique par opposi  tion à un mécanisme de ce genre à     actionne-          ment    purement mécanique, ce mécanisme  étant divisé en quatre sections, afin de rece  voir les entrées de quatre ordres d'unités.  Chaque ordre d'unités dispose de dix relais  110, dont chacun a son contact 111.     Chaque     fois qu'un relais quelconque est excité, son  armature 112, qui est convenablement montée  à pivot sur une tige, oblige, en basculant,  l'élément inférieur de contact 111à     monter,     grâce à la saillie 113, et à fermer ainsi le con  tact.

   Une plaque ,de blocage 114, pivotant en  115, présente un bord 116 tourné en dedans,  lequel se trouve sur le parcours des éléments  inférieurs des contacts 111. La plaque est.  maintenue normalement en place par un res  sort 117. Quand un contact 111 se ferme, le  mouvement de l'élément de contact inférieur,  qui agit sur le bord 116 tourné en dedans.  fait basculer la plaque 1.14 et lorsque l'élé  ment de contact atteint celle de ses positions  correspondant à la fermeture du circuit, le  ressort 1.17 ramène la plaque 114 à sa position       normale,        bloquant    ainsi le contact particulier  fermé.  



  Sur la figure, le     cinquième    contact est  bloqué de cette manière dans l'ordre des uni  tés.     Acessoirement,    le mouvement de bascule  de la plaque 111 (pour bloquer un     élément    de  contact, par suite de l'excitation de l'électro  aimant     correspondant)    libère tous les contacts  antérieurement fermés, de manière qu'un  seul contact à la fois reste fermé dans un or  dre d'unités.  



  L'accumulateur peut être remis à. zéro,  autrement dit, chaque contact représentant  des chiffres significatifs peut. être ouvert, au  moyen de la barre de remise à zéro 121  qu'actionne un électro-aimant de remise à  zéro 122. Cette barre est supportée par des  bras pivotants 123, dont l'un (celui de droite)  porte l'armature 124 de l'électro-aimant 122  de remise à zéro. En face de chaque plaque de  blocage 114, la barre est pourvue d'une lan  guette découpée<B>126</B> qui coopère avec un pro  longement     vertical    des plaques de verrouillage      114. Quand l'électro-aimant 122 est excité,  la barre 121 est amenée à se déplacer vers la  droite et elle fait basculer toutes les plaques  114, de manière à libérer tous les contacts  111. qui se trouvaient fermés.

   On peut re  marquer que, pour se servir de l'accumulateur  en question, il est indispensable de commen  cer une addition avec le contact<B>111,</B> corres  pondant au zéro, fermé, car il faut un circuit  de base pour faire partir la machine. A cet  effet, les contacts 126,à raison d'un contact  pour chaque ordre d'unités -de l'accumulateur,  sont actionnés par une tringle 127, supportée  par un bras 128, lequel est fixé an système  de support de l'armature 124 de l'électro  aimant de remise .à zéro. L'oscillation de l'ar  mature 124, par suite     d'excitation    de       l'électro-aimant    122, provoque la. fermeture  des contacts 126, ce qui a pour effet d'exci  ter les électro-aimants 110 correspondant au  zéro de chaque ordre d'unités.

   On laisse assez  de jeu entre     les    languettes 125 et les prolon  gements verticaux des barres 114, d'une part,  et entre la barre de commande 127 et les con  tacts 126, d'autre part, pour que les     électro-          aimants    des zéros ainsi excités le restent assez  longtemps pour permettre à la plaque 114 de  revenir à sa position de blocage et de mainte  nir fermés les contacts des zéros dans chaque  ordre d'unités. En plus des contacts 111, les  ordres d'unités intermédiaires des accumula  teurs disposent d'une série supplémentaire de       contacts    131 pour l'électro-aimant du chiffre  neuf, et de contacts supplémentaires     132    pour  l'électro-aimant zéro.

   Les contacts en ques  tion sont organisés de manière à se     fermer     concurremment avec les contacts 111 des re  lais respectifs. Ils jouent un rôle dans le re  port ainsi qu'on l'expliquera plus loin.  



  La     fig.    10 permet de comprendre le prin  cipe de l'addition pour un seul ordre d'uni  tés. 135 désigne un balai analyseur de la  machine combiné, à la manière habituelle,  avec un cylindre ou galet 136. La carte per  forée 137 passe entre le balai 135 et le cylin  dre     1.36    et, pendant ce passage, toute perfo  ration située dans une position de point indi  cateur     quelconque    permet au balai 135 de    toucher momentanément le cylindre 136. Ce  contact momentané est réglé, dans. le temps,  d'après la position du point indicateur, grâce  au     déplacement    constant de la     carte    à tra  vers la machine.

   Le commutateur ou méca  nisme coordonnateur 33 qui, ainsi qu'on l'a  expliqué précédemment, est monté sur l'arbre  d'amenée des cartes     (fig.    1), tourne d'un  mouvement synchronisé avec celui de la       carte    137, de manière que des lignes détermi  nées, figurées sur le commutateur en poin  tillé, et     numérotées    de neuf à zéro, passent  par une série de balais lorsque les points. in  dicateurs correspondants passent eux-mêmes  par le balai analyseur 135. La face infé  rieure du commutateur 3 est pourvue de ba  gues conductrices     concentriques    140, tandis  que sa face supérieure porte des conducteurs  141 en forme de spirale.

   Les bagues 140 sont  discontinues, de manière à. ouvrir les circuits  d'addition entre les     cartes,    quand les balais  analyseurs sont en contact avec le galet     1,3:6.     Une rangée de balais 143 coopère avec les ba  gues 140 et une rangée de balais 142 coopère  avec les conducteurs en spirale 141. Chaque  spirale 141 est     -connectée    avec une seule des  bagues 140, indiquées par les petites circonfé  rences du dessin. Chaque balai 142 est con  necté avec l'un des électro-aimants de relais  110, le balai le plus en dehors étant connecté  avec l'électro-aimant no 9, le balai suivant  avec l'électro-aimant no 8 et ainsi de suite.

    Les balais 1.43 sont reliés, de même, à l'un  des contacts 111 des, relais     110,.    Le balai ex  térieur est relié au     contact    de relais no 9, le  suivant au no 8 et ainsi de     suite.     



  Un fil de retour 144, commun à tous les  contacts de relais 111, aboutit, en passant par  une batterie d'accumulateurs     B,    au balai  analyseur 135. De même, les électro-aimants  110 sont reliés par un fil 145 qui aboutit au  cylindre de contact 136. On voit ainsi que  pour exciter une     bobine    de relais 110 quel  conque, le circuit doit être complété au balai  analyseur 13,5 aussi bien qu'entre les  balais 142 et 143. Quand la position du     point     indicateur neuf de la     carte    passe par le balai  analyseur, la ligne en pointillé marquée "9"      du commutateur     33    passe par les balais 142.

    A ce moment, le balai 142, numéroté 9 ren  contre la spirale 141, laquelle est réunie à la  bague 140 du zéro, le balai 142 numéroté 8  touche la spirale 141 reliée à la bague no 9  et le balai 142 numéroté "7" coopère avec la  spirale reliée à la bague no 8 et ainsi de suite.  Quand le point     indicateur    no 8 de la     carte     13.7 passe par le balai analyseur, la ligne en       pointillé    marquée     "8"    sur le commutateur 33  passe par les balais 142.

   Les connexions ont  été changées en ceci que le balai 142 nu  méroté "9"     rencontre    maintenant la spirale  141 reliée à la bague 140 du no 1, le balai  142, numéroté "8" coopère avec la spirale re  liée à la bague 141 du zéro et le balai no 7  coopère avec la spirale reliée à la bague  no 9 et ainsi de suite. On voit donc que les  connexions du circuit ont été changées de  manière à correspondre au changement des  points indicateurs qui se trouvent sous les ba  lais analyseurs. Ce changement d'une unité  pour chaque position de point indicateur con  tinue quand le commutateur     tourne    et quand  les cartes sont     amenées    au delà des balais  analyseurs.

      Un     exemple        particulier    va permettre de  saisir l'opération d'addition. On va supposer  d'abord que l'électro-aimant 110 du zéro a  été excité de manière à fermer son contact<B>111</B>  et qu'une carte passant par les balais analy  seurs présente une perforation située dans la  position du point indicateur no 3. La carte  arrive sous les balais analyseurs avec le point  indicateur neuf en avant et, quand le point  indicateur trois atteint les balais et provo  que ainsi un contact temporaire du balai 135  avec le cylindre 136, la ligne en pointillé  no 3 du commutateur 3:3 se trouve sous les  balais 142.

   Un circuit d'addition se trouve  ainsi établi comme suit: Ce circuit part du  balai 135 et passe successivement par la bat  terie d'accumulateurs B, le fil de retour com  mun 144, le contact 111 du zéro, le balai 143  du zéro, la     bague    140 du zéro, pour aboutir à  la spirale 141 du no 9. La spirale no 9 coo  père avec le balai 142     numéroté    3, de manière    que le circuit se prolonge par ce balai jusqu'à       l'électro-aimant    de relais 110 correspondant  au no 3 et revienne au cylindre 186 par le  fil de retour commun 145. L'électro-aimant de  relais no 3 est ainsi excité et représente l'en  trée d'un trois dans     l'accumulateur,    entrée  provoquée par la présence d'un point indica  teur trois sur la carte 187.

   On va maintenant  supposer que la carte suivante porte une per  foration dans la position du point indicateur  sur cinq, ce qui veut dire que l'accumulateur,  à la fin de l'opération, doit faire apparaître  huit, ou, en d'autres termes, que le contact  111 du relais 110 numéroté 8 doit être fermé.  Quand la position du point. indicateur cinq  passe par le balai analyseur 135, la ligne en  pointillé no 5 du commutateur     33    passe par  les balais l42.

   Dans ce cas, le circuit d'ad  dition part du balai analyseur 135 et passe  successivement par la batterie     13,    le fil de re  tour commun 144, le contact 111 du relais  no 3 (qui est le seul à être fermé à ce mo  ment), le balai 143 correspondant. au no 3 et  la bague 140 numérotée 3, pour aboutir à la  spirale 141 connectée avec la bague     n     3.  



  On remarquera que     lorsque    l'accumulateur  atteint la position pour laquelle la ligne en  pointillé no 5 se trouve sous les balais 1-12,  cette spirale particulière se trouve en contact  avec le balai 142 du no 8. Par suite, le circuit  se prolonge parle relais 110 numéroté 8, ferme  son     contact    111 et, revient au cylindre<B>136.</B>  D'autres chiffres peuvent être additionnés de  la même manière, le commutateur 33 coopé  rant par l'intermédiaire de ses balais 142 et  143, avec la carte, de manière à effectuer,  dans chaque cas, l'addition convenable.  



  Pour soustraire, on se sert du même méca  nisme, mais les connexions du circuit sont  changées. La     fig.    11 permet de comprendre  cette opération. L'arrangement du circuit a  été changé de manière que les balais 142  soient reliés     àux    contacts 111 au lieu de l'être  aux bobines de relais, comme dans le cas d'une  addition; les balais 143 ont été reliés aux bo  bines de relais 110 au lieu de l'être aux con  tacts 111, comme précédemment. Pour le reste,      la disposition reste 1a     même,    c'est-à-dire que,  d'une part, le balai 142 numéroté 9 est con  necté au contact 111 numéroté 9; d'autre part,  le balai 143 numéroté 9 est connecté à la bo  bine de relais no 9 et ainsi de suite.

   Comme       précédemment,    le commutateur     33    fonctionne  synchroniquement avec l'amenée de la carte  1.37, mais grâce au changement apporté aux       connexions    du circuit, un chiffre représenté  par une perforation sur la carte 137 va être  soustrait du nombre indiqué par l'accumula  teur, au lieu d'être ajouté à ce nombre. Un  exemple     particulier    va rendre plus clair ce  qui précède. On va supposer que le contact  111. du relais 110 correspondant au no 8 est  fermé, ce qui indique que l'accumulateur a  reçu un huit provenant soit d'une seule carte,  soit d'addition successives. On va supposer,  en outre, qu'une carte 137 présentant une per  foration dans la position no 3 passe par le ba  lai analyseur 135.

      Dans ce cas, le nombre trois doit être sous  trait du     nombre    huit, ce qui signifie qu'à la       fin    de l'opération, le contact de relais 111  numéroté 5 doit être fermé. Lorsque le point  indicateur du nombre trois passe par le balai  analyseur 135, la ligne en pointillé no 3 du  commutateur     .33    se trouve sous les balais 142.  Le circuit de soustraction part alors du balai  analyseur<B>135</B> et passe successivement par la  batterie B, le fil de retour     commun    144, le  contact 111 du relais no 8 (lequel est fermé)  pour aboutir au balai 142 numéroté 8. A ce  moment, le balai 142 numéroté 8 est en con  tact     avec,    la spirale 141 reliée à la bague 140  numérotée 5.

   Par suite, le circuit se prolonge  par le balai 143 numéroté 5 jusqu'à la bobine  de relais 110 numérotée 5 fermant son contact  111, etc., Jusqu'au fil de retour commun 145  pour revenir au cylindre<B>136.</B> La soustraction  d'autres chiffres représentés par des perfo  rations s'effectue d'une manière absolument  semblable, la rotation du commutateur     33     couplant toujours convenablement les balais  142 et 143, de     manière    à effectuer la sous  traction convenable grâce :à l'arrangement des  spirales de contact 141.

      Avant d'expliquer     1c,        fonctionnement    com  plet de la machine     d'après    le schéma du cir  cuit, on va exposer certains principes fonda  mentaux du mécanisme de report en se ré  férant aux     fig.    6 et 7 qui représentent le com  mutateur de report d'addition 34, lequel est  également monté sur l'arbre 28 d'amenée des  cartes, ainsi qu'on l'a représenté sur la     fig.    1.  Comme dans tous les accumulateurs, chaque  fois qu'en entrant un nombre on obtient dans  un certain ordre d'unités un chiffre inférieur  à celui qui figurait sur l'appareil avant l'en  trée, dans l'ordre d'unités en question, il y a  lieu d'effectuer un report.

   Si, par exemple,  l'accumulateur indique avant une entrée un  chiffre "5" dans un certain ordre d'unités,  il n'y a pas lieu à report pourvu que l'entrée  donne pour résultat un des chiffres 6, 7, 8 ou  9,     c'est,àdire    un chiffre supérieur à cinq;  mais si l'entrée donne     comme    résultat un  chiffre tel que 4, 3, 2, 1 ou 0, inférieur au  chiffre qui était indiqué précédemment, cela  signifie que l'addition a dépassé le zéro et  qu'il y a lieu de reporter une unité à l'ordre  d'unités suivant. Dans la présente invention,  il existe deux circuits de retour distincts pour  les relais d'addition; l'un des circuits sert  quand il y a .lieu d'effectuer un report et l'au  tre est utilisé quand il n'y a pas de report  à effectuer.

   L'impulsion de commande qui  produit l'entrée, en passant par les circuits de  retour, dispose le mécanisme de manière que  les unités nécessaires puissent être reportées  après la partie du cycle correspondant à l'ad  dition. La. sélection du circuit de retour (cir  cuit de report ou circuit sans report) est ob  tenue par l'intermédiaire du commutateur 34,  lequel fonctionne à peu près comme le com  mutateur     33,    mais est construit plus simple  ment. Sur l'un de ses côtés, le     commutateur     en question porte deux conducteurs segmen  taires concentriques 151 et 152, le premier  coopérant avec un balai 153 relié au circuit  de retour avec report 154, tandis que le seg  ment 152 coopère avec un balai 155 relié au  circuit de retour sans report 156.  



  Ainsi qu'on l'expliquera clairement plus       loin,    les circuits en question ne sont pas les      circuits de report réels, mais les circuits de  retour des relais d'addition, par lesquels l'im  pulsion d'addition passe pour mettre en jeu  ou non le mécanisme de report suivant les  conditions exigées par l'addition. L'a titre  côté du commutateur 34 est muni de deux  plaques 161 et 162 isolées l'une de l'autre en  168. Une portion de la partie isolante 163  affecte la forme d'une spirale, de manière à  changer les circuits. Une série de balais 164,  en circuit avec les relais d'addition, coopère  avec les plaques 16'2 et 163.

   Le commutateur  34 tourne synchroniquement avec l'amenée  des cartes et la bande isolante en forme de  spirale 16.8 sert à     changer    les circuits de re  tour 154,<B>1156</B> suivant qu'il faut un report ou  qu'il n'en faut pas. On va supposer que l'ac  cumulateur indique un chiffre cinq. Si à  l'opération suivante on ajoute 1, 2, 3 ou 4,  aucun report n'est nécessaire. Dans chacun  des cas précités, les balais 164 portant les       nos    5, 6, 7, 8 ou 9, par lesquels les circuits  d'addition sont     complétés,    vont tous coopérer  avec la plaque     1e62    reliée à la bague 152 pen  dant l'entrée du nombre dans l'appareil. Par  suite, le retour doit se faire par le circuit sans       report    156.

   Si l'on ajoute 5, 6, 7, 8 ou 9 au  cinq, un report est nécessaire. Dans ce cas, les  balais     16i-1    correspondant aux chiffres 0,     1.,    2,  3 ou 4 se trouvent dans le circuit d'addition  et on remarquera que, pour les points indica  teurs 5, 6, 7, 8 et 9, tous les balais en ques  tion coopèrent avec la plaque de report 161,  ce qui a pour effet d'introduire le circuit de  report 154 dans le circuit d'addition.

   La pla  que isolante en spirale 163 détermine     ainsi,     lors d'une entrée provoquée par un     point    in  dicateur     particulier,    s'il y aura ou non re  port, suivant que le résultat de l'addition  dans un ordre déterminé d'unités est infé  rieur ou supérieur au chiffre qui se lisait au  paravant sur l'accumulateur. La disposition  mécanique et le fonctionnement du commuta  teur de report ont été expliqués à cet endroit  de la     description    pour permettre de compren  dre le schéma du circuit, mais le fonctionne  ment du commutateur en question 'apparaî  tra plus clairement. au cours de l'explication    de la machine qui sera donnée par la suite,  conformément au schéma du circuit.  



  Les     fig.    8 et 9 représentent un commuta  teur de report pour le     cas    de la soustraction.  La disposition de ce commutateur est à peu  près semblable à celle du     commuateur    de  report servant pour les additions, mais la  lame isolante en spirale y est disposée     dr    ma  nière à changer convenablement les circuits  de retour en tenant compte des reports néces  sités par la soustraction. La théorie et le fonc  tionnement de ce commutateur sont évidents  d'après la description précédente du commuta  teur de report servant aux additions.  



  On a, dans la mesure du possible, simpli  fié le schéma du circuit     (fig.    12     ci    12a) en  l'appliquant à un type simple de machine  comportant une seule rangée de balais analy  seurs au-dessous desquels arrivent les cartes  à leur sortie du magasin. Dans ces conditions.

    chaque groupe de cartes, c'est-à-dire chaque  classification différente de cartes, doit     Ptre     placé séparément dans le magasin, ou dans la  trémie, mais il est bien entendu que le;     iné-          mes    principes de     fonctionnement        s'apl,liqne-          raient    également bien à une machine à com  mande automatique, telle que celle qui a été  décrite dans le brevet délivré aux     Etats-          Unis    aux noms de     Daly    et Page     souç    le  no     17-62145.     



  Le moteur 25, qui entraîne les     méca-          niSmes    de commande de la     machine,    est ali  menté en courant par deux lignes principales  171 et 172. Ce moteur comporte dans son  circuit inducteur une résistance 173 qui peut  être shuntée de manière que le moteur four  nisse un couple moteur puisant avec     une    fai  ble vitesse, quand la machine entraîne le mé  canisme d'impression ou, en     d'autres    termes,  quand elle fonctionne sous nue forte charge.

    Pendant les opérations d'addition, quand le  mécanisme .d'impression ne doit     pas    être en  traîné, la résistance 173 est insérée     dans    le       circuit,    de manière à ce que le moteur     pui@ce     tourner ,à     grande        vitesse.     



  On met le moteur en marche en abaissant  la     touche    de démarrage     ST,    ce qui a pour ef-           fet    d'établir un circuit préalable qui part de  la ligne principale 171 et comprend successi  vement:

   le conducteur 174, l'induit 25 du  moteur, puis     l'électro-aimant    d'embrayage  176 pour l'amenée des cartes, le relais du mo  teur 177, la touche de démarrage     .ST,    la tou  che d'arrêt     S,    pour aboutir à l'autre ligne       principale    172.     L'excitation    du relais 177  ferme son     contact    181 et     établit,    pour le mo  teur .et pour l'embrayage de l'amenée des  cartes, un circuit qui passe par le contact       CF-1    d'amenée des     cartes,    qui se ferme peu  après le démarrage de l'amenée des cartes, et  shunte ainsi la.

   touche de démarrage     ST.    Ceci  permet d'abandonner la touche de démarrage  peu après l'amorçage de l'amenée des cartes.  Dès que les     partes    arrivent aux balais, le con  tact 182 du levier de carte se ferme d'une  manière connue, de façon que le moteur con  tinue à marcher tant que des cartes conti  nuent à passer par les balais.

   Quand le con  tact 182 du levier de carte s'ouvre, le circuit  du moteur reste établi jusqu'à la fin du cycle,       gmâce    à un contact     CF-2    qui     arrête    le moteur  à     1-a    fin du cycle;     l'ouverture    dudit contact  est réglée dans le temps, de manière que le  moteur, ainsi que les autres mécanismes,  s'arrêtent dans leur position     normale        d'arrêt.     



  A la fin d'un     gmoupe    de cartes, on peut  relever un total, soit     automatiquement,    soit  par une     manoeuvre    à la main. Si l'on désire  obtenir un total automatique, on ferme un       interrupteur    183 qui se     manoeuvre    à la. main.  Cet     interrupteur    commande l'électro-aimant  101 qui, ainsi qu'on l'a expliqué précédem  ment,     manoeuvre    le dispositif d'embrayage  d'impression, de     manière    à faire tourner la  came d'impression 42, pendant la totalisation.

    Le circuit de l'électro-aimant 101 et de l'in  terrupteur 183 comprend, d'une -part, le con  tact     CF-4    de l'amenée -des cartes, lequel se  ferme vers la fin de chaque cycle d'amenée  de cartes et, d'autre part, le contact<B>186</B> du  dispositif d'embrayage pour     l'amenée    des car  tes, lequel     reste    ouvert tant que le dispositif  en question est embrayé, et se ferme quand  le même dispositif est débrayé.

      Dès que le débrayage du dispositif d'ame  née des cartes se produit, ce qui indique que  l'amenée des cartes a cessé, il s'établit un cir  cuit partant de la ligne 171 et qui comprend  successivement le fil 174 aboutissant au mo  teur 25,     l'électro-aimant    101, le contact à  came     CF-4,    l'interrupteur 188, le ruais 187,  le contact 186 du dispositif d'embrayage pour  l'amenée des cartes, pour aboutir à l'autre  ligne principale 172. Le contact     CF-4    de  l'amenée des cartes reste seul fermé pour  l'instant, mais, dès que l'électro-aimant 101.

    est excité, il ferme le contact 188 et     fihiinte     ainsi le contact     CF-4    d'amenée des     cartes    et       l'interupteur        18.3.    Peu après le commence  ment du cycle     d'impression    d'un total, le con  tact à came P-1 se ferme, mettant ainsi en  court-circuit et supprimant l'excitation de       l'électro-aimant    101 du dispositif     d't;m-          brayage    à came de l'impression, tout en con  servant établi le circuit du moteur jusqu'à la  fin du cycle d'impression; le     contact    P-1       s'ouvre.    alors et arrête le moteur.

   Vers la fin  de l'impression d'un total, le contact à     carne     P-2 se ferme, excitant ainsi l'électro-aimant  122 de remise .à zéro, lequel sert à effacer les  chiffres sur les relais de l'accumulateur et  à fermer le contact du zéro dans chaque or  dre d'unités pour préparer de futures opéra  tions d'addition. Le circuit de l'électro-aimant  122 de     remise    à zéro comprend le contact 191  de l'embrayage pour l'amenée des     cartes,    le  quel ne se ferme que lorsque l'embrayage  d'amenée des cartes est débrayé, ce qui empê  che l'excitation de l'électro-aimant de remise  à zéro d'avoir lieu tant que dure l'amenée des  cartes.  



  Ordinairement, la résistance 173 est re  liée en série avec l'enroulement inducteur du  moteur, de manière que la vitesse normale de  ce dernier soit élevée. Quand on déplace le  levier 51 qui permet d'effectuer ou d'éviter  une mise en colonne     (fig.    4 et     1.)    jusqu'à la  position correspondant à la mise     en.    colonne,  les contacts 61, respectivement 61a se fer  ment. Le contact 61 shunte la résistance 1     î    3,  de manière à faire tourner lentement le mo  teur quand le mécanisme d'impression fnnc-      lionne pendant la mise en colonne.

   Un relais  <B>187,</B> disposé dans le circuit d'impression des  totaux, ferme, quand il est excité, son con  tact 192, de manière à mettre en     court-          circuit    la résistance 173 pendant l'impression  du total. Il en résulte que toute opération  d'impression s'effectue à faible vitesse, tandis  que toute     opération    d'addition directe a lieu  à grande vitesse.  



  La touche T des totaux permet à tout ins  tant de commander à la main une totalisation  lorsque     l'amenée,des    cartes ne fonctionne pas;  une touche de remise à zéro     B    se     man#uvre     à la main chaque fois qu'on le désire. Si  l'on doit faire     usage,de    la touche à main     B,     il faut ouvrir l'interrupteur automatique de  remise à zéro 193 pour empêcher la remise  automatique à zéro de se produire.  



  Une fois l'électro-aimant d'embrayage  176 pour l'amenée des cartes excité, les cartes  137 sont amenées, une à une, sous les balais  analyseurs 135 et effectuent les opérations  d'addition comme la théorie en a, été     expli-          quëe    précédemment à propos de la.     fig.    10. On  va maintenant décrire en détail le circuit  d'addition, pour expliquer l'entrée simultanée  de chiffres dans les divers ordres d'unités,  et les opérations de report nécessaires. Cha  que balai analyseur 1315 est connecté, par l'in  termédiaire d'une came en étoile 195 (qui  ferme le circuit instantanément pour chaque  position de point indicateur) avec les contacts  111 des divers ordres d'unités.

   Le schéma     du.     circuit représente un accumulateur à. trois  ordres d'unités seulement, car on peut, à  l'aide de cet     accumulateur,    comprendre com  plètement le fonctionnement de la machine.  Le balai analyseur 135, qui correspond à la  colonne -des centaines de la carte, est relié, par  l'intermédiaire de sa came en étoile 195 et du  fil 196, à un conducteur 197 commun à tous  les contacts 1l1 de reluis     d'addition    corres  pondant à l'ordre des centaines.

   De même, le  balai 135 des dizaines .est relié, par l'intermé  diaire d'un fil 198 et du conducteur commun  200, aux contacts<B>111</B> des     relais    de compteur  de l'ordre des dizaines et enfin le     balai        135       des unités est relié, de même, aux contacts  <B>111</B> des relais de l'ordre des unité. Les élé  ments restés libres des contacts<B>111</B> des re  lais de l'ordre des centaines sont reliés, par  des fils distincts groupés en un câble 201,  aux éléments supérieurs de contact 204 d'un  mécanisme de changement de circuits com  mandé par un électro-aimant 203.  



  Pour     les    opérations d'addition, on sup  prime l'excitation de l'électro-aimant     203    et  l'élément de conta-et central 902 touche l'élé  ment de contact supérieur 204. Les éléments  de contact 202 sont reliés individuellement,  par des     fils    205, aux balais 143 du commuta  teur ;d'addition 33. Les balais 142 dudit com  mutateur sont reliés individuellement, par des  fils 210, aux éléments de contacts centraux  212 qui touchent les éléments de contact su  périeurs 211. Les éléments de contact 21.2  peuvent être également déplacés par l'électro  aimant 203 et sont     normalement    en contact  avec chaque élément de contact supérieur 211.

    Les éléments de contact supérieurs 211 sont  reliés individuellement aux électro-aimants  de relais 110 correspondants, et le circuit  s'étend par un fil de retour commun 213, jus  qu'à une batterie d'accumulateurs B, laquelle,  à son tour, est reliée à un bloc coopérant avec  le balai 135 des centaines. Les connexions du       dispositif        d'addition    de l'ordre des unités et  de celui de l'ordre des dizaines sont absolu  ment semblables à celles qui viennent d'être  décrites à propos de l'ordre des centaines,  aussi ne     les    décrira-t-on pas de nouveau.

   On  se souviendra qu'au début d'une opération       d'addition,    le contact 111 du zéro est fermé et  que le circuit d'addition passe par ce contact  fermé; l'électro-aimant convenable 110 est sé  lectionné par le balai analyseur 135, lequel  agit conjointement avec le commutateur 33.  L'explication précédente des circuits doit faire  comprendre clairement le circuit d'addition  correspondant à l'ordre des centaines.  



  Les circuits correspondant aux accumula  teurs des dizaines et des unités se compli  quent du fait que dans les ordres d'unités en  question les circuits de retour pour les relais  du compteur sont utilisés pour établir les cir-      cuits de report. Le circuit d'addition pour le  compteur des dizaines part de la batterie B  et passe successivement par le balai analy  seur 135 des dizaines, sa came en étoile 195,  le fil 1918 et le conducteur commun     2001    jus  qu'aux contacts 111; le circuit suit ensuite les       connexions    réunies dans:

   le câble 2:21 jus  qu'aux éléments supérieurs de contact     223     du mécanisme de changement de circuit, puis  les éléments de contact mobile 222, les fils  <B><I>205,</I></B> les balais 143 du commutateur 33, tra  verse ce dernier jusqu'aux balais 142 et suit  alors les fils 210 ainsi que les éléments de  contact     mobiles        2'2e6    (lesquels sont normale  ment en contact avec les éléments supérieurs  de contact     22:5)    pour aboutir enfin aux bo  bines de relais     110i    correspondant à l'ordre  des dizaines.

   Au lieu d'avoir un fil de re  tour commun, les électro-aimants de l'ordre  en question sont reliés individuellement, par  un câble 2'26a,, aux balais particuliers     1,64          (qui.        coopèrent    avec le commutateur de     report     d'addition 34) puis, soit à la. ligne 15:4, soit à,  la. ligne     15e6,    suivant qu'il y a lieu ou non à  report.  



  En supposant qu'une entrée particulière  de chiffre- doive donner lieu à. un report, le  circuit se continuera par le fil 154 et par un  électro-aimant 230 (qui est l'électro-aimant  de report) et passera. ensuite par le contact à  came     CF-10    et le fil 231 pour aboutir à l'au  tre pôle de la- batterie B, de l'ordre des di  zaines. S'il n'y a pas lieu à. report, le circuit  part du commutateur de report d'addition     3'4     et passe successivement par le fil 156 et       l'électro-aimant    2-32 (lequel est l'électro  aimant sans report) et revient par le fil 231 à  la batterie, comme précédemment.

   On remar  quera, dans ces conditions, que s'il doit y  avoir un report, l'électro-aimant 230 est  excité grâce aux circuits de retour du relais  d'addition et que, s'il n'y a pas de report, c'est       l'électro-aimant   <B>232</B> qui est excité par les  circuits en question.  



  L'opération d'addition, dans l'ordre des  unités, est sensiblement la même, l'électro  aimant 234 étant excité quand il y a lieu à    report, tandis que c'est     l'électro-aimant    235  qui est excité quand     i1_    n'y a pas lieu à re  port. L'excitation de l'électro-aimant 2,30 ou  de l'électro-aimant 232 a. pour effet de dé  placer un levier de contact     236,    lequel est       maintenu,    d'une façon non définitive, par un  ressort 235a, dans l'une ou l'autre des posi  tions. Si     l'électro-aimant    de report 230 est  excité, le levier en question ferme le contact  237 et prépare ainsi le circuit de report réel.  



  Le report réel a. lieu     (fig.    10) quand le  balai analyseur 135 passe par la position X  de la carte<B>137,</B> ce qui a lieu au delà de la  partie du cycle de machine correspondant à  l'addition. A ce moment, le contact     CF-7    de  l'amenée des cartes se ferme, provoquant ainsi  l'excitation d'un électro-aimant 240     (fig.    12).  Cet électro-aimant déplace, pour chaque or  dre d'unités, un groupe d'éléments de contact,  en reliant au contact 111 immédiatement su  périeur, les conducteurs associés avec chaque  relais 110 de l'accumulateur. Autrement dit,  le fil relié au relais no 9 est couplé avec le  fil relié au contact no 0. Les nombres indi  cateurs des conducteurs en question sur le des  sin montrent clairement la disposition com  plète des connexions.

   Accessoirement. ces  mécanismes de changement. ou de fermeture  de circuits coupent les communications entre  les fils 205 et les fils 210. A peu près au  même instant, le contact à came     CF-8          (fig.    1.2a) se ferme, de manière à. compléter  le circuit de report.

   Ce circuit part de la  batterie B correspondant à. l'ordre des cen  taines, et comprend successivement le fil 241,  le levier     236,    le contact 23.7, le contact d'a  menée des cartes     CF-8,    le fil 242, le contact  fermé 111 de l'ordre des centaines, le câble       2:01,    le contact     204-202,    un fil convenable  2,05, le contact 245 (que commande l'électro  aimant 240), le contact     211.-2i12    et le câble  215, pour aboutir aux bobines de relais<B>110</B>  de l'ordre des centaines.  



  Grâce à la connexion de chacun des fils  venant :des contacts 111 avec le fil supérieur  suivant aboutissant aux bobines de relais de  l'accumulateur, il est évident que le nombre  de centaines qui apparaît sur l'appareil se      trouvera modifié de manière à accuser l'addi  tion d'une unité.  



  L'opération de report direct de l'ordre des  unités à l'ordre des dizaines s'effectue de la  même manière.  



  Le report à l'ordre des dizaines ou de  l'ordre des dizaines se complique du fait que  cet ordre d'unités peut avoir à effectuer le  report d'un report. Autrement dit, si le  chiffre de l'accumulateur est neuf, avant une  opération de report, et si on ajoute une unité  par report, le chiffre de     l'accumulateur     change et devient zéro, et il y a lieu de re  porter une unité à l'ordre des     centaines.    Ce  résultat s'obtient en cas d'addition, au moyen  du contact 131 associé avec le contact 1.11  numéroté 9. Le contact     13,1    se ferme chaque  fois que le contact 111 numéroté 9 se ferme  pour faire apparaître le chiffre neuf sur l'ac  cumulateur.

   Le contact 131 est relié, par les  fils 251 et 25'2, à deux éléments de contact       25,3,    'actionnés par le levier     2!54    de l'ordre des  unités. Ce dernier contact se ferme quand  l'électro-aimant de report     234    de l'ordre d'u  nités en question a été excité de manière à  indiquer un report. Le contact 253 est relié  directement à la ligne principale 172, éta  blissant ainsi un circuit qui s'étend de la  ligne en question au contact 131.

   Ce circuit  se prolonge, par le fil 2!56, l'élément de con  tact supérieur 257, l'élément de contact cen  tral     2i5,8    (lequel est associé avec le mécanisme  de changement de circuit) et le fil 259 qui  aboutit à l'élément de gauche du contact       CF-10.    L'élément de contact central du  groupe CF-10 en question est relié à l'électro  aimant de report     2:3.0    correspondant à l'ordre  des dizaines. Normalement, le contact de  droite     CF-10    est fermé pour permettre l'exci  tation de     l'électro-aimant    de report 230 dans  des, opérations de-     report    direct, ainsi qu'on  l'a expliqué précédemment.  



  Quand la position Y de la carte     (fig.    10)  passe par les balais     analyseurs,    ou, en d'au  tres termes, juste avant l'opération du report  réel, le contact CF-10 se déplace et le circuit  partant du contact     1,31    se prolonge ainsi par    le contact de gauche     CF-10,    à l'électro-aimant  de report 230 et le fil 154, pour revenir à  la ligne 171.

   Dans ces conditions, si l'accu  mulateur des dizaines indique neuf, ce qui si  gnifie que son contact 131 est fermé, et si,  au même instant, l'ordre des unités doit ef  fectuer un report, ce qui est. mis en évidence  par la fermeture du     contact.    253, l'électro  aimant de report 2:30 de l'ordre des dizaines  se trouvera. excité de manière à déplacer le  levier     236,    ce qui permet de faire un report  normal de l'ordre des dizaines à l'ordre des  centaines.  



  L'opération de soustraction est essentiel  lement analogue à l'opération d'addition, bien  que, comme on l'a. expliqué précédemment, à  propos de la     fig.    11, les circuits soient ar  rangés de nouveau de manière qu'un point in  dicateur de la carte perforée donne lieu à une  soustraction au lieu d'une addition. Le chan  gement des circuits, nécessaire pour effectuer  une soustraction, s'obtient: pour l'ordre des  centaines, au moyen d'un électro-aimant 203,  pour l'ordre des dizaines, au moyen d'un  électro-aimant 261. et pour l'ordre des unités,  au moyen d'un électro-aimant 262. Quand  l'électro-aimant 203 est excité, il sépare les  éléments de contact centraux 202 et 212 res  pectivement, des éléments de contact supé  rieurs 2:04 et 211, et les amène contre les élé  ments de contact inférieurs correspondants.

    On remarquera que ce changement a pour ef  fet, d'une part, de relier les balais     1.12    du  commutateur     83-    aux contacts<B>111</B> au lieu de  les relier aux électro-aimants 11(l, comme  c'était le cas pour l'addition et, d'autre part,  de relier les balais 143 aux électro-aimants  110 au lieu de les relier aux contacts 111,  comme dans le cas d'une addition. La descrip  tion de la     fig.   <B>Il</B> qui a. été donnée précédem  ment rendra. très claire     l'opération    de sous  traction.  



  On va supposer que chaque carte 137 por  tant un article de compte négatif, ou un ar  ticle de compte à retrancher, présente une       perforation    en avant de la première perfora  tion d'addition, dans une colonne coopérant  avec un balai analyseur 260. Toute carte pré-      sentant la. perforation en question ferme un  circuit partant de la ligne 171 et passant par  le fil 174, l'induit du moteur 25, la ligne  262, le balai analyseur 260, le fil 265, le con  tact d'amenée des     cartes        CI'-15,    lequel se ferme  simultanément avec le passage, sous le balai  260, de la portion de la carte qui présente la  perforation spéciale;

   le circuit passe ensuite  par le fil<B>266</B> et l'électro-aimant 203, pour       aboutir    à l'autre ligne     principale    172. Lors  que     l'électro-aimant        2i0,3    est excité, il attire  son armature     et-déplace    les     éléments    de con  tact 202 et 2:12, de manière à. préparer les  opérations de soustraction indiquées par la  carte dont il s'agit.

   L'électro-aimant 203 n'est  excité que momentanément, mais son arma  ture 2167 est maintenue abaissée par un loquet       2'6!8    actionné par un ressort et elle reste ainsi  enclenchée jusqu'à. ce qu'elle soit libérée par  la came     2;69,    laquelle est actionnée par l'ame  née des cartes et libère le loquet     26e8    une  fois que le cycle de la carte est achevé. Les       électro-aimants        2'61    et     2;62    sont actionnés en  même temps que l'électro-aimant 203, de ma  nière à.     manoeuvrer    le mécanisme de change  ment .de circuit associé aux unités et aux di  zaines.  



  L'opération de report, dans une soustrac  tion, est sensiblement analogue à celle     @du    cas  de l'addition, mais, dans le premier cas, le  report se manifeste par la soustraction d'une  unité à l'ordre     d'unités    immédiatement supé  rieur, chaque fois que le résultat dans un or  dre d'unités est supérieur au chiffre qui re  présentait le     même    ordre d'unités sur le  compteur avant la soustraction. Si donc, au  début d'une soustraction, le chiffre des dizai  nes du compteur était cinq et si, après la sous  traction, ce chiffre est devenu six, il est     6vi-          dent    que l'on a. dû retrancher une unité à  l'ordre :des centaines et effectuer ainsi une  sorte :de report négatif.  



  Le commutateur 271, servant aux reports  de     soustraction,    est substitué au commutateur  34 (qui sert aux reports d'addition) au moyen  du mécanisme de changement de circuit com  mandé par l'électro-aimant 203. Ce commuta  teur de report en cas .de soustraction est sem-         blable    au commutateur 34, mais ses plaques  conductrices sont :disposées pour des reports  négatifs.

   Le fonctionnement du mécanisme de  report est     absolument    semblable à. celui du  mécanisme qui sert pour l'addition, mais,  comme les circuits ont été changés en vue de  la     soustraction    au lieu .d'être disposés pour  l'addition, il est évident que l'unité reportée  dans chaque cas va, être soustraite et non  ajoutée ou, en d'autres termes, cette opération  est un emprunt au lieu d'être une véritable  opération de report.  



  Pour l'ordre des dizaines, ce report     n6ga-          tif    peut se traduire par un autre report, car,  si l'ordre des dizaines est     représent-Il    sur le  compteur par le chiffre zéro, et si on retran  che un pendant la soustraction, l'ordre des di  zaines à son tour doit emprunter une unité  à, l'ordre des centaines.     L'opération    est, ici, à  peu près la même que dans le cas d'un report  direct et le contact 132 se ferme quand le  contact de relais 111 du zéro est fermé.  Comme précédemment, un report des unités  aux dizaines dispose le relais de report des di  zaines 230 et effectue ainsi un report des di  zaines aux centaines.

   Ceci résulte clairement  de la description qui a été donnée précédem  ment d'une opération semblable de report  dans le cas de l'addition.  



  Pendant les opérations de mise en co  lonne, les électro-aimants d'impression 85       (fig.    12) sont excités directement par les ba  lais analyseurs     13,5;    toutefois, lesdits circuits  sont maintenus ouverts pendant des additions  directes     (sans    mise en colonne) grâce au com  mutateur 38 qui tourne seulement quand le  mécanisme d'impression fonctionne et qui, au  trement, ouvre les circuits réunissant les élé  ments d'impression 85 aux balais analyseurs.

    Quand ledit commutateur 38 tourne, les ba  lais 291 sont couplés par la partie conductrice  du commutateur, et quand un point indica  teur rencontre un balai analyseur 135, il s'é  tablit un .circuit partant du balai analyseur et  passant     :successivement    par le contact à came  en étoile 195, la ligne 196, l'électro-aimant  d'impression 85 et les balais 291 pour     aboutir         à la batterie B, et revenir ensuite au balai  analyseur.

   Grâce à ce dispositif, les     électro-          aimants    d'impression 85 sont excités à des       moments    différents, de manière à opérer la       sélection    du type d'impression convenable  pour effectuer une impression, comme on l'a  expliqué précédemment en décrivant les dé  tails mécaniques du système imprimeur.  



  L'impression -d'un total a également pour  résultat de faire     fonctionner    le mécanisme  d'impression; le commutateur 38 fonctionne  alors de manière     @à    compléter le circuit de  l'électro-aimant 85 jusqu'au     circuit    de totali  sation, en passant par la batterie B. Chaque  ordre d'unités possède un     commutateur    37  pour le relevé des totaux. Ce commutateur  est immobile et présente -dix segments con  ducteurs numérotés de zéro à neuf, lesquels  sont reliés aux contacts correspondants 111  de l'accumulateur associé.

   Pendant les opéra  tions de prise de totaux, un balai 292 tourne  en frottant successivement sur les segments  du commutateur dans l'ordre et avec un ré  glage équivalents à ceux du     passage    d'une  carte par les balais analyseurs.  



  Au début d'une prise .de total, l'un des  contacts 111 est fermé, et indique le chiffre  de l'ordre d'unités. Quand le balai 292 ren  contre le segment correspondant au contact  fermé en question, il s'établit un circuit pas  sant par l'électro-aimant 85. Par exemple,  pour l'ordre des centaines, ce circuit part de  la batterie B et suit successivement:

   le fil  245, le contact 296 pour l'embrayage de l'a  menée des cartes (lequel ne se ferme que lors  que le système d'amenée des cartes est dé  brayé, ce qui empêche un circuit de totalisa  tion quelconque de fonctionner pendant l'ad  dition), le fil 297, le balai 292, le segment  particulier du     commutateur,    le contact fermé  <B>111,</B> et le fil de retour commun 197, le fil 242,       l'électro-aimant    d'impression 85 et les balais  291, pour     aboutir    à l'autre pôle de la batterie  B. On imprime ainsi le total de la somme fi  gurant sur l'accumulateur.

   Aussitôt après  l'impression .d'un total (ceci résulte clairement  de la description qui précède), le mécanisme    de remise à zéro fonctionne de manière à ef  facer le nombre figurant dans chaque ordre  d'unités, en vue de l'opération d'addition sui  vante.

Claims (1)

  1. REVENDICATIOIK Machine à calculer, pourvue d'un méca nisme d'entrée et .d'un mécanisme accumula teur, récepteur des entrées, purement électri que, divisé en un certain nombre de sections pour recevoir les entrées, caractérisée par un mécanisme coordonnateur disposé entre le mécanisme d'entrée et le mécanisme électri que récepteur des entrées, pour permettre des entrées simultanées dans les différentes sec tions du mécanisme électrique récepteur des entrées.
    SOUS-REV ENDICATIONS 1 Machine à calculer suivant la revendica tion, dans laquelle chacune des sections du mécanisme accumulateur récepteur des en trées, se rapporte à un ordre d'unités diffé rent, caractérisée en ce que le mécanisme coordonnateur est disposé pour faire entrer différents chiffres dans les ordres d'unités différents, à des instants différents pen dant une période d'entrée commune. 2 Machine à calculer suivant la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisée par un mécanisme de report combiné avec le mécanisme accumulateur électrique ré cepteur des entrées.
    3 Machine à calculer suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, utilisant des cartes perforées et dans laquelle le mé canisme accumulateur récepteur des en trées comporte un circuit distinct pour cha que chiffre, caractérisée en ce que le méca nisme coordonnateur est constitué par un système de changement de circuit qui coor donne chaque position des perforations d'une carte avec un circuit électrique par- ticulier du mécanisme accumulateur récep teur des entrées.
    4 Machine à calculer suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractéri sée en ce que le mécanisme coordonnateur est disposé pour associer les circuits avec le mécanisme d'entrée, suivant une progres sion déterminée à l'avance, et en ce que le mécanisme accumulateur récepteur des en trées est disposé pour déterminer le circuit de base qui sert de point de départ à la progression.
    5 Machine à calculer suivant la revendica tion et les sous-revendications 1 à 4, carac térisée en ce qu'elle comprend une paire de circuits de retour et en ce que le méca- nisme de changement de circuit, com mandé conjointement par le mécanisme d'entrée et par le mécanisme accumulateur récepteur des entrées, est disposé pour choi sir l'un des circuits dé rétour s'il y a lieu à, report, et l'autre circuit de retour quand il n'y a pas lieu à report.
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