Procédé pour l'enregistrement et l'utilisation de données statistiques, comptables, etc., et installation pour la mise en aaurre de ce procédé. La, présente invention comprend un pro cédé pour l'enregistrement et l'utilisation de données statistiques, comptables, etc., et use installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. .
Le procédé que comprend l'invention est caractérisé en ce qu'on enregistre des données sur des éléments d'enregistrement et de con trôle formés au moins en partie en matière magnétique capable de rémanence, en produi sant des impressions magnétiques durables, localisées en des endroits de ces éléments que l'on sélectionne ensuite en fonction de ces données, et en ce qu'on commande électro- magnétiquement au moins une machine com merciale, en fonction de la position occupée sur ces éléments par les endroits ayant reçu lesdites impressions magnétiques.
L'installation pour la mise en oeuvre de ce procédé est caractérisée en ce qu'elle com porte au moins une machine commerciale comprenant des moyens prévus pour être commandés électromagnétiquement en fonc tion de données enregistrées sur des éléments d'enregistrement et de contrôle qui sont for més au moins en partie en matière magnéti que capable de rémanence et sur lesquels les dites données sont enregistrées sous forme d'impressions magnétiques durables localisées en des endroits de ces éléments,
ces derniers étant sélectionnés en fonction de ces données.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exem ples, quelques mises en ouvre du procédé et représente, également à titre d'exemples, di verses machines appartenant à une forme d'exécution de l'installation.
Les fig. 1A, 1B et 10 représentent, sché matiquement, la première un dispositif d'obli tération d'impressions magnétiques, la se conde un dispositif d'enregistrement de don nées sous forme d'impressions magnétiques, et la troisième un dispositif de lecture, pour déceler les impressions magnétiques sur un élément d'enregistrement et de contrôle.
La fig. 2 représente un amplificateur comprenant un dispositif de lecture selon fig. <B>le.</B>
La fig. 3 représente une vue détaillée d'une forme d'exécution d'un élément de con trôle, constituée par une carte d'enregistre ment et de commande destinée à recevoir des données sous forme d'impressions magnéti ques localisées.
Les fig. 4 à 9 représentent des vues en coupe à. grande échelle de différentes varian tes de cet élément de contrôle.
La fig. 10 représente ime vue latérale d'une machine pour l'enregistrement magné tique de données sur des éléments de con trôle constitués par des cartes, cette machine appartenant à ladite forme d'exécution de l'installation.
La fig. 11 représente une vue de face cor respondant à la fig. 10.
Les fig. 12 à 15 représentent plusieurs vues de détail à plus grande échelle, illus trant le fonctionnement d'un dispositif d'en traînement de la carte dans la machine selon fig. 10 et 11.
La fig. 16 représente une coupe transver sale d'une variante de la machine pour l'en registrement magnétique de données sur des cartes.
La fig. 17 représente une vue de détail de la machine selon la fig. 16.
La fig. 18 représente une vue d'une ma chine trieuse appartenant aussi à ladite forme d'exécution de l'installation.
La fig. 19 représente le schéma électrique des circuits de contrôle de la machine d'enre gistrement selon les fig. 10 et 11.
La fig. 20 représente le schéma électrique des circuits de contrôle de la machine d'en registrement selon les fig. 16 et 17.
La fig. 21 représente le schéma électrique des circuits de contrôle de la machine trieuse selon la fig. 18.
La fig. 22 représente le réglage des cames de la machine trieuse selon la fig. 18.
La fig. 23 représente une vue schématique en perspective d'une machine tabulatrice ap partenant également à ladite forme d'exécu tion de l'installation.
La fig. 24 représente le réglage des cames de cette tabulatrice.
Introduction. Avant de décrire les éléments de l'instal lation représentée sur le dessin, on va expli quer, sommairement, le principe de l'enregis trement de données sur des cartes sous forme d'impressions magnétiques localisées.
La représentation des données par des points ou impressions magnétiques repose, essentiellement, sur le phénomène de l'hysté- résis magnétique et de la propriété en décou lant, c'est-à-dire de l'induction résiduelle ou magnétisme rémanent. L'intensité de l'induc tion résiduelle ou rémanence dépend, précisé ment, de l'intensité du champ magnétisant et de la constitution de l'élément que l'on sou met à ce champ. La constitution de l'élément en question doit être telle qu'il puisse con server l'aimantation sous forme de magné tisme rémanent pendant une période indéfi nie. Des matières paramagnétiques telles que le fer, l'acier, le nickel et le cobalt ou cer tains de leurs alliages sont des matières sa tisfaisant à cette condition.
L'aimantation retenue sous forme de ma gnétisme rémanent par un élément de con trôle peut, par la suite, être utilisée pour en gendrer des courants ou impulsions électri ques transmis à différents circuits de con trôle, pour commander le fonctionnement de machines de l'installation.
Dans le but d'oblitérer ou d'effacer les impressions magnétiques d'un élément d'en registrement et de contrôle (constitué par exemple par une carte spéciale) ayant reçu de telles impressions, de sorte que de nouvel les impressions puissent être faites sur cet élément, on a recours à une autre qualité de la matière magnétique, qui est la suivante:
lors que les éléments pourvus d'impressions ma gnétiques sont soumis à un champ magnéti que alternatif d'intensité appropriée, les im pressions magnétiques de l'élément de con- frôle sont oblitérées et la substance magné tique de l'élément est ramenée dans son état où le magnétisme rémanent est réduit à zéro.
Il est, par conséquent, évident que du mo ment que l'on soumet des éléments dépour vus d'impressions magnétiques à un champ magnétique constant, pour y impressionner des points magnétiques, de telles impressions peuvent être retenues par ces éléments pour une période désirée et qu'ils peuvent être uti lisés pour commander différentes machines commerciales et que, par la suite, les impres sions peuvent être oblitérées ou effacées sans que ceci nuise à l'utilité de l'élément de con trôle et que de nouvelles impressions magné tiques peuvent y être faites pour représenter de nouvelles données.
Les fig. 1A, 1B et<B>10</B> montrent, d'une façon schématique, la façon de préparer et d'utiliser les éléments d'enregistrement et de contrôle constitués, dans ladite forme d'exé cution de l'installation, par des cartes. On soumet, en premier lieu, l'élément D à un champ magnétique variable créé par un électro-aimant l9 dénommé l'électro-aimant d'oblitération.
Dans le cas présent, il est pré férable de soumettre tous les éléments de con trôle au champ magnétique de l'électro aimant d'oblitération avant de les impression ner magnétiquement, ceci dans le but de s'assurer que la matière magnétique capable de rémanence des éléments est bien en son état normal, c'est-à-dire sans impression ma gnétique. En second lieu, on présente l'élé ment D à -un électro-aimant de magnétisa tion B.
On verra par la suite que, dans la forme d'exécution représentée de l'installa tion, le dispositif de magnétisation comprend plusieurs électro-aimants occupant des posi tions définies correspondant aux différentes positions d'index de l'élément, c'est-à-dire aux différents endroits de cet élément qui sont susceptibles de recevoir des impressions magnétiques, de sorte que l'alimentation d'un certain électro-aimant crée un champ magné tique constant en un endroit ou point déter miné de l'élément, ce qui forme une impres sion magnétique durable en cet endroit.
L'électro-aimant B de la fig. 1B se trouve à. proximité de l'élément de contrôle, de sorte qu'un endroit ou point déterminé de celui-ci est soumis au champ magnétique de l'électro aimant et qu'une impression magnétique est réalisée sur l'élément. Quand l'élément de contrôle D est soustrait du champ magnéti que, il présente une certaine induction ré manente dont la valeur dépend de l'inten sité du champ magnétique ayant agi sur l'élément.
La disposition des impressions magnéti ques sur l'élément caractérise la valeur des données enregistrées sur lui. Plusieurs de ces impressions peuvent être disposées en plu sieurs endroits ou points pour représenter différentes valeurs.
Dans la forme préférée, on prévoit sur l'élément des colonnes et cha que colonne peut comporter une impression ou point magnétique occupant une position sélectionnée fonction de la valeur enregistrée. On montrera par la suite comment, dans cer taines formes d'exécution de l'installation, on impressionne magnétiquement une colonne à la fois ou toutes les colonnes simultanément.
Dans le but d'utiliser les éléments de con trôle préparés de la manière que l'on vient de décrire, on indiquera maintenant les moyens susceptibles de déceler sur eux les impressions magnétiques représentant des données et de traduire ces impressions ma gnétiques disposées différentiellement en im pulsions électriques et d'amener ces impul sions, par l'intermédiaire de circuits de con trôle, à commander certains dispositifs sus ceptibles de traduire les impressions de l'élé ment de contrôle.
Les dispositifs en question ne seront pas décrits ici, mais une explication sommaire de la méthode employée pour con vertir les impressions magnétiques en cou rants ou impulsions électriques va suivre.
En se référant aux fig. 10 et 2, on voit que l'élément de contrôle D se trouve au dessous d'un électro-aimant C que l'on dési gnera sous le nom d'électro de lecture ou d'exploration. Quand l'élément de contrôle passe devant l'électro-aimant C, les impres sions magnétiques rencontrées par celui-ci induisent un courant électrique dans celui-ci ainsi que dans le circuit qui lui est associé.
La valeur du courant induit dépend de l'in tensité du magnétisme rémanent et le sens du courant dépend du sens du champ magné tique ayant servi à former les impressions magnétiques sur l'élément de contrôle. Le courant induit est alors dirigé vers un am plificateur, désigné en E, comprenant une pluralité de tubes thermioniques dont deux sont représentés branchés en parallèle en em ployant le système bien connu de connexion par résistance, qu'il est jugé inutile de dé crire ici plus amplement.
Les grilles sont maintenues à un potentiel de polarisation négatif approprié, par l'intermédiaire d'une batterie usuelle, de sorte qu'il n'y a pas de courant à la sortie et que le circuit de com mande reste, par conséquent, normalement inactif. Le courant induit dans l'électro aimant de lecture et dirigé vers l'amplifica teur est d'une intensité suffisante pour ré duire le potentiel de la grille, en rendant ainsi les tubes actifs, de sorte qu'un courant se présente à la sortie de l'amplificateur et alimente le circuit de commande.
Le circuit de commande se trouve dés- excité aussitôt que l'impression magnétique s'écarte de l'électro-aimant de lecture. De cette façon, il devient possible de convertir les impressions magnétiques en courants ou impulsions électriques et, suivant la position de ces impressions dans leur colonne respec tive, les impulsions électriques sont engen drées, quand l'élément de commande se pré sente devant l'électro-aimant de lecture, à différents moments ou à des intervalles diffé rents qui sont fonction de cette position.
On va maintenant décrire l'un des élé ments de contrôle susceptible de recevoir des impressions magnétiques représentant des données à traduire, ainsi que les différentes machines commerciales faisant partie d'une forme d'exécution de l'installation que com prend l'invention pour l'enregistrement de données sur de tels éléments et pour le dé pouillement ou l'utilisation des données ainsi enregistrées. Afin de simplifier autant que possible la description qui suit, on considérera des élé ments standard utilisés à l'heure actuelle sur les machines commerciales; ces éléments se présentent d'ordinaire sous forme de cartes.
Elé-naents d'enregistrement <I>et de</I> contrôle. Les éléments d'enregistrement et de con trôle, dont plusieurs variantes sont représen tées sur les fig. 3 à 9, doivent remplir cer taines conditions. Ils doivent, évidemment, être composés au moins partiellement de ma tière paramagnétique pouvant, après avoir été soumise à un champ magnétique, présenter du magnétisme rémanent qui pourra, par la suite, engendrer des courants électriques dans des dispositifs d'exploration.
On dispose de plusieurs matières para- magnétiques, mais il est préférable de se ser vir du fer ou de l'acier, à cause de leurs qua lités paramagnétiques supérieures. Il est évi demment entendu que des matières telles que le nickel et le cobalt, ainsi que d'autres ma tières paramagnétiques, peuvent aussi être utilisées.
La. matière paramagnétique peut être in corporée dans l'élément de contrôle ou peut faire partie de celui-ci, de plusieurs façons. Ainsi, par exemple, cette matière peut avoir la forme d'une feuille ou d'une bande ou de plusieurs feuilles ou bandes individuelles; elle peut se présenter sous forme de limaille ou poudre métallique maintenue sur un sup port; elle peut être sous forme de métal colloïdal étendu ou projeté par pulvérisa tion sur un support; elle peut être sous forme de couche métallique sur un sup port; elle peut être sous forme de couche de matière déposée électrolytiquement sur un support; elle peut aussi être sous forme de limaille mélangée avec le papier de l'élé ment;
elle peut également être prévue sous forme de poudre métallique mélangée à la pâte du papier avant ou pendant sa fabri cation.
II est essentiel que les éléments en ques tion soient suffisamment robustes pour pou voir résister à la tendance à se détériorer ré- sultant de leur emploi constant et répété dans les machines. Il est essentiel que les éléments de contrôle soient suffisamment rigides et durables pour pouvoir être triés et tabulés électro-mécaniquement et pour pouvoir ré sister à un emploi répété.
Il est également avantageux de prévoir que l'une des surfaces de l'élément de con trôle soit susceptible de recevoir des signes ou caractères écrits, imprimés ou encore des caractères ou signes imprimés par une ma chine à écrire. Ceci est essentiel étant donné que les impressions magnétiques de l'élément de contrôle sont invisibles à l'oeil et que son apparence extérieure reste absolument la même avant et après enregistrement de don nées sur lui. De cette façon, il devient possi ble d'identifier les impressions magnétiques de l'élément.
Non seulement il devient possi ble d'identifier les impressions magnétiques par les caractères correspondants écrits ou imprimés sur la surface de l'élément mais, en plus, toute la surface ou une partie de celle-ci peut recevoir des données additionnelles que l'on désire y inscrire. Cette dernière solution devient possible par le fait que la surface de l'élément ne subit aucun changement au cours de sa préparation.
Il est également évident que l'on peut, par la suite, reporter d'autres chiffres ou signes lisibles sur la surface de l'élément. Il devient donc possible d'effacer l'écriture ou d'en ajouter à volonté surtout étant donné qu'il est possible de neutraliser ou d'éliminer les impressions magnétiques de l'élément et de les remplacer par d'autres par la suite. Il s'agit de prévoir un espace suffisamment grand sur la surface de l'élément, pouvant recevoir des signes ou impressions écrits sup plémentaires dans le cas où l'on désire rem placer certains signes par d'autres.
L'élément d'enregistrement et de contrôle représenté en fig. 3 est du format standard des cartes utilisées dans les machines com merciales, c'est-à-dire à statistiques et comp tables, du type Hollerith. En outre, il est en une matière paramagnétique et il a une sur- face susceptible de recevoir des indications écrites.
La surface de la carte D de la fig. 3 est divisée en colonnes. Dans la pratique, il n'est pas essentiel qu'elle comporte les différentes colonnes représentées, ceci ayant été fait uni quement dans un but descriptif, étant donné qu'il est matériellement impossible de mon trer, d'une façon visible, les différents points magnétiques de la carte.
On constate que les colonnes 10 sont sub divisées en plusieurs zones 11 correspondant chacune à une valeur ou à un signe bien dé fini suivant une convention ou un code. Par exemple, chaque colonne est subdivisée en dix zones dont la valeur correspond à 0 pour celle du haut et à 9 pour celle du bas de la carte, les zones intermédiaires correspondant aux valeurs des autres chiffres. Les zones sont disposées de la même façon et ont la même valeur que pour la carte utilisée dans les machines Hollerith. Les zones 11 rece vront les impressions magnétiques suivant les données qui seront à porter sur la carte et aux endroits où, dans les cartes Hollerith ordinaires, on aurait fait des perforations.
La matière paramagnétique peut être telle qu'elle ne se prête pas à l'écriture et il est évident qu'il est essentiel de prévoir une sur face susceptible d'en recevoir, dans le but d'identifier de façon lisible les impressions magnétiques invisibles portées par la carte. Par une surface se prêtant à l'écriture, on entend une surface se prêtant à l'écriture au crayon, à l'encre, à la machine à écrire, au tampon, à la machine à imprimer ou autres.
Dans la carte de la fig. 3, toute la surface de celle-ci se prête aux modes d'écriture et d'impression précités et les indications lisi bles peuvent être disposées en tête des co lonnes pour désigner les impressions magné tiques des colonnes correspondantes. En plus des indications précitées, le restant de la sur face de la carte est disponible pour d'autres indications lisibles, étant donné que les im pressions magnétiques sont sans effet sur la forme extérieure de la carte et que la pré sence des indications lisibles ne change, en aucune façon, l'effet des impressions magné tiques.
En plus des différentes zones 11, on a prévu un espace 12 susceptible de recevoir des impressions magnétiques supplémentaires pouvant servir à commencer ou déclencher plusieurs fonctions ou opérations de. contrôle ou qui peuvent être utilisées en conjonction avec les impressions magnétiques contenues dans les zones 11 dans le but d'augmenter la capacité de la carte. Il est bien connu que, pour certaines fonctions de contrôle, on se sert des positions "11" et "12" de la carte et, dans le cas présent, si c'est nécessaire, il est possible d'impressionner magnétiquement les positions "11" et "12" dans n'importe la quelle des colonnes 10 dans l'espace 12 de la carte.
On décrira maintenant, en référence aux fi-. 4 à 9, différentes variantes de l'élément d'enregistrement et de contrôle.
L'élément représenté dans la fi-. 4 se compose d'une feuille de support. 13 qui peut être en papier composé d'une pâte exempte de bois, bien qu'une autre matière, préféra- blement non magnétique, puisse être utilisée comme support, à. condition qu'elle soit forte et durable et puisse résister à un emploi ré pété. Une feuille de matière paramagnétique 14 est maintenue sur le support 13 par l'in termédiaire d'une colle forte 15.
Dans le but de protéger la feuille paramagnétique et en même temps de pourvoir la carte d'une sur face pouvant recevoir de l'écriture, une épais seur de papier 16, dont on a parlé précédem ment, recouvre la feuille paramagnétique 14 et est maintenue par l'intermédiaire d'une colle forte 17.
Il est connu qu'un flux magnétique tra verse une matière non paramagnétique et une couche de matière adhésive généralement sans inconvénient.
La fi-. 5 représente un élément de con trôle dont le corps se compose d'une matière non paramagnétique 18, par exemple du pa pier, dans laquelle on a mélangé de la ma tière paramagnétique granulée 19 telle que la limaille de fer. On peut encore mélanger la limaille avec la pâte du papier 18 avant sa fabrication. Le papier, une fois traité de cette façon, peut alors être recouvert sur les deux faces d'un vernis 20. La couche de vernis sert, en premier lieu à protéger le pa pier 18 et en second lieu à fournir une sur face sur laquelle on peut écrire.
La fig. fi représente un élément de con trôle dont le corps 18 est recouvert des deux côtés par une feuille de papier ordinaire 21 maintenue par un adhésif 22. L'une de ces feuilles de papier doit être susceptible de re cevoir des signes ou caractères lisibles.
Dans l'élément de la fig. 7, l'une des feuilles de papier 23 est recouverte d'une cpuche métallique 24 et est maintenue contre l'autre par un adhésif 25. Pour ce faire, il suffit d'étaler une poudre métallique ou de la limaille ou du fer colloïdal sur une des feuilles de papier. Une couverture de bismuth peut être appliquée sous forme de pâte sé chant rapidement et formant une surface plane une fois sèche.
Dans les fig. 8 et 9, on a représenté une autre variante de l'élément d'enregistrement et de contrôle composée de deux épaisseurs de papier 26 sur l'une desquelles est appli quée une couche de matière paramagnétique 27. Cette matière peut être fixée au papier d'une façon semblable à celle de la. matière 24 de la fig. 7. On peut appliquer sur la feuille de papier un cliché pour déposer lo calement de la matière paramagnétique sur elle, ou bien les surfaces 27 peuvent y être imprimées autrement avec une matière ma gnétique. Les surfaces paramagnétiques se ront disposées pour correspondre avec les zones 11 (fig. 3).
Les deux feuilles de papier sont alors collées ensemble par l'intermé diaire d'une matière adhésive 28.
On a montré dans ce qui précède la façon de préparer des éléments d'enregistrement et de contrôle ou cartes pouvant être utilisés clans les machines commerciales d'aujour d'hui et possédant certaines caractéristiques telles que rigidité, solidité, ete., permettant leur dépouillement, triage et fabulation élec- tro-mécaniquement et comprenant en outre une matière paramagnétique de sorte que des impressions magnétiques puissent être re tenues par elles, et une surface dont la tota lité peut être utilisée pour l'inscription de ca ractères lisibles.
<I>Machine pour préparer les</I> éléments <I>d'enregistrement et de contrôle.</I>
La forme d'exécution représentée de l'ins tallation que comprend l'invention comporte une machine pour préparer les éléments d'en registrement et de contrôle.
Les fonctions de cette machine sont les suivantes: 1. Assurer que la matière paramagnétique est à son état neutre. Il est indifférent que les cartes formant les éléments de contrôle, que l'on amène à la machine en question, pré sentent des impressions magnétiques prove nant de données antérieurement enregistrées sur elles.
2. Porter ou enregistrer sur la carte de nouvelles données sous forme d'impressions magnétiques dans les différentes colonnes de celle-ci.
3. Imprimer automatiquement sur la carte les caractères, chiffres ou autres indi cations, correspondant aux données ainsi en registrées magnétiquement, de façon à per mettre de les identifier à l'o?il.
On va décrire successivement deux va riantes de cette machine pour préparer les cartes. La première prépare les cartes colonne par colonne. On en simplifiera la description autant que possible et, pour cette raison, dif férents dispositifs bien connus seront utilisés et, là où il est nécessaire d'apporter un chan gement dans leur construction, ce ou ces changements seront expliqués en détail. La seconde de ces machines, qui sera décrite par la suite, est du type pouvant emmagasiner toutes les données à reporter sur la carte et les reporter toutes simultanément sur celle-ci.
Cette deuxième variante n'imprime pas auto matiquement et est particulièrement prévue pour préparer des cartes devant servir à plu sieurs reprises. Les caractères lisibles corres pondants, servant à identifier et interpréter les impressions magnétiques, peuvent être disposés en n'importe quel endroit de la carte.
Sur les fig. 10 et 11 est représentée une machine pour préparer les cartes, du type qui a été décrit en détail dans le brevet amé ricain no 2046082 du 27 février 1935. Des moyens pour créer des impressions magnéti ques sont toutefois prévus dans la machine représentée, pour effectuer l'enregistrement des données sur les cartes prévues pour recevoir des impressions magnétiques. Les moyens pour présenter les cartes au disposi tif d'enregistrement et les éjecter de celui-ci sont décrits en détail dans le brevet précité. La description sommaire qui va suivre est jugée suffisante pour comprendre le fonction nement de cette machine pour la préparation des cartes.
Une quelconque des cartes décrites ci- dessus, contenant de la matière paramagnéti que, peut être utilisée et présentée à la ma chine selon fig. 10 et 11, par l'intermédiaire d'une alimentation semblable à celle décrite dans le brevet susmentionné et permettant à un rouleau d'alimentation 30 d'avancer la carte en position de la première colonne pour être reprise ensuite par un chariot porte- cartes 31 qui, dès ce moment, l'avance de droite à gauche.
Des électro-aimants d'enregistrement ma gnétique 32, au nombre de 12, sont figés sur un support 33 figé à son tour à un socle 34 de la machine. Ces électro-aimants sont mon tés à l'arrière mais à proximité d'un guide- cartes 35; on constatera qu'ils sont disposés en quinconce, ceci dans le but de laisser suf fisamment d'espace entre les noyaux 36 qui correspondent aux zones individuelles de cha que colonne. Les électro-aimants sont dispo sés de telle façon que, lorsque la carte D est prise par le chariot porte-cartes 31, la pre mière colonne de celle-ci se trouve en face d'eux.
Disposé à l'arrière du chariot et à droite des électro-aimants d'enregistrement (fig. 11), il y a un électro-aimant de neutralisation 37 occupant toute la largeur de la carte. Cet électro-aimant est fixé au bzîti 51 et est com mandé par un contact 50 fixé également au bâti. Le contact s'ouvre par l'intermédiaire d'un levier 52 fixé à un organe 53 du guide 35 et est commandé par la carte, même lors que celle-ci a dépassé le levier.
Par suite du fait que l'électro-aimant 37 se trouve dans la position représentée, un changement du levier est nécessaire; de préférence oii ne prévoira pour cela qu'une pince 38 fixée, comme lu l'habitude, au bras 39. Ce bras, de la ma- nière bien connue, se déplace en dehors du trajet de la carte durant le cycle d'éjection et revient à sa position normale ait moment où une nouvelle carte s'engage dans la ma chine, dans le but de la maintenir.
Dans le cas présent, la pince 38 non seu lement maintient la carte mais se ferme sur celle-ci et l'entraîne avec le chariot porte- cartes. On décrira. en référence aux fi-.12 à 1.5, plusieurs positions de fonctionnement de la. pince. En supposant que le chariot et la carte occupent la position des fig. 12 et 13. position pour laquelle la dernière colonne de la carte se trouve en regard des électro aimants 32, on constate qu'un organe 40 de la pince est en prise avec la carte et la main tient contre une extension 41 d'un bras 39.
Dans la fig. 13, on constate qu'une butée fixe 42 va. s'engager contre lui levier 43 pour le faire pivoter. Le levier 43 est solidaire de l'organe 40 par l'intermédiaire d'un levier 47 fixé au levier 43.
Quand la carte et le chariot ont dépassé la position de la dernière colonne, le levier 43 se déplace vers la droite (fig. 14) autour de son pivot 44, ce qui a pour effet d'écarter l'organe 40 de la carte. Un ressort 45, atta ché à une extension 41 et à un organe 46, maintient l'organe 40 de la pince dans les positions active et inactive. L'organe 40 libère la carte un peu avant que le bras 39 se déplace hors du trajet de la carte, de sorte que celle-ci pi-tisse être éjectée de la manière bien connue.
Au retour automatique du cha riot 31, le bras 39 reprend sa position comme indiqué dans les fig. 12 à. 14, c'est-à-dire sur le trajet de la carte, en permettant à la pince de se fermer sur celle-ci. Dans la fig. 15, le bras 39 se trouve en position surélevée; quand ce bras descend (fig. 15), le levier 47 s'en gage contre une butée 48 solidaire de l'or gane 49 fixé au support 33 (fig. 10).
Au fur et à mesure que le bras 39 descend, la butée fait pivoter le levier 43 ainsi que l'organe 40 de la pince qui se fermera sur la carte au moment oii le bras 39 aura été descendu com plètement. Par la suite le chariot, en se dé plaçant, déplace également la carte par l'in- termédiaire de la pince que l'on vient de dé crire. Il reste entendu que l'on peut substi tuer des pinces autres que celle que l'on vient de décrire et qui libèrent la carte à la des cente du bras 39.
Le mécanisme commandant l'impression écrite et l'impression magnétique de la carte, une fois celle-ci engagée dans le chariot, va être décrit. Lorsqu'on agit sur n'importe la quelle des touches 54, des leviers 55 sont dé placés, ce qui a pour effet de libérer un le vier 56.
L'extrémité recourbée du levier 56 s'engage, de ce fait, dans une des cannelures d'un cylindre 5 7 tournant continuellement. Du fait que le levier 56 s'engage dans une cannelure. celui-ci se déplace vers la gauche (fig. 10), ce qui a pour effet de déplacer des leviers 58, 59 et un levier porte-caractères<B>60</B> et de provoquer l'impression sur la carte du caractère correspondant à la touche 54 en foncée.
Le déplacement du levier 56 déplace également une tige 61 vers la gauche, ce qui a pour effet de fermer des contacts 62 com mandant des électro-aimants 32 et de faire basculer des organes 63 par l'intermédiaire de butées 64 solidaires de la tige 61. L'or gane 63, en basculant, provoque le déplace ment, dans le sens des aiguilles d'une montre, d'un levier coudé 65 qui s'engage contre une barre 66 et la fait descendre. Cette barre est reliée à un levier de commande 67 de l'espa cement ou avancement du chariot.
Par conséquent, quand on agit sur une touche, on provoque l'impression d'un carac- tère, l'impression magnétique de la carte et l'avancement du chariot. En se référant maintenant au schéma électrique de la fig. 19 correspondant, en par tie, au schéma électrique du brevet susdit, une explication de certains circuits essentiels sera donnée. On suppose que le chariot porte- cartes se trouve à sa position extrême de droite et qu'il ne contient pas de cartes.
Pour amener une carte en position pour être conditionnée, il est nécessaire, en pre mier lieu, d'accomplir un cycle d'éjection en agissant sur une touche prévue à cet effet, ce qui a pour effet de fermer un contact EItC. La fermeture de ce contact complète le circuit suivant: du fil Wl, un contact C84, des bobines de relais B18, R17 et B16, le contact EKC et enfin le fil W2, ce qui ali mente ces relais.
Un circuit de maintien pour ces relais se complète par le contact A du re lais B16 shuntant le contact EKC. La fer meture du contact EKC alimente également un relais B15 comme suit: le fil Wl, la bo bine du relais B15, un interrupteur AES, le contact EKC et enfin le fil<I>W2.</I> Le contact B dudit relais B15 complète un circuit de maintien pour celui-ci par l'intermédiaire d'un contact C83.
Le contact A du relais B17 relie le fil Wl à un solénoïde de tabulation TS, le cir cuit se complétant comme suit: par un con tact BMCI, le contact<I>B</I> du relais 1v16, le contact<I>A</I> du même relais et enfin le fil<I>W2</I> alimentant le solénoïde de tabulation. L'ali mentation de ce solénoïde a pour effet de dé placer le chariot porte-cartes complètement vers la gauche, ce qui ferme un contact LCCl et ouvre un contact LCC2. L'éjection de la carte s'accomplit par le circuit suivant:
fil WI, contacts CS4, BMC2, contact B du re lais R18, solénoïde d'éjection ECS, contact LCCI et enfin fil<I>W2.</I>
Pendant le cycle d'éjection, la pince 38 se déplace vers l'arrière et le mécanisme d'éjection enlève la carte du chariot chaque fois qu'il en contient une. Le mécanisme de retour du chariot entre également en action durant ce cycle et ramène le chariot à sa po sition extrême de droite. Environ vers le milieu de ce cycle, alors que le chariot re- tourne vers la droite, le mécanisme d'alimen tation avance une carte vers le rouleau d'ali mentation 30 (fig. 11) qui, à son tour, dé pose la carte dans le guide 35.
A la fin du cycle d'éjection, le chariot porte-cartes occupe une position pour laquelle la première colonne de la carte se trouve au- dessous des électro-aimants 32 et celle-ci se déplace par la suite par l'intermédiaire de la pince 38, en même temps que le chariot porte- cartes. Les différents relais qui ont été ali mentés pendant le cycle d'éjection sont mis au repos par suite de l'ouverture des con tacts commandés par des cames durant le cycle d'éjection.
On n'a pas cru nécessaire de donner ici le moment exact de coupure et d'ouverture des contacts, étant donné que ces réglages sont analogues à ceux décrits en dé tail dans le brevet précité.
Toutefois, pendant l'alimentation de la carte durant le cycle d'éjection, celle-ci coo père avec le levier 52 qui ferme le contact 50. Ceci a lieu avant que la pince 38 saisisse la carte et il est bien entendu que le contact 50 reste fermé aussi longtemps que le levier 52 se trouve en prise avec la carte. Le contact 50 alimente l'électro-aimant de neutralisation 37 par l'intermédiaire d'une source de courant alternatif 70. Comme les portions individuel les de la carte sont présentées à l'électro aimant de neutralisation, la source de cou rant alternatif neutralise la matière para- magnétique de la carte.
Malgré donc que la carte possède des impressions magnétiques provenant d'une opération d'enregistrement précédente, celles-ci sont toujours neutrali sées avant de soumettre la carte à une nou velle opération d'enregistrement.
Lorsque la première colonne de la carte est au-dessous des électro-aimants 32, l'en foncement d'une touche 54 provoque l'im pression d'un caractère sur celle-ci et, par suite de la fermeture du contact 62, l'électro aimant 32 correspondant est alimenté, ce qui a pour effet d'impressionner magnétiquement la carte en un endroit correspondant à la touche 54 enfoncée. La carte, en s'éloignant des électro-aimants d'enregistrement, présente du magnétisme rémanent aux différents en droits où elle a été impressionnée.
A la fin de l'opération d'enregistrement, l'enfoncement de la touche d'éjection provoque l'éjection de la carte et le retour du chariot à. sa posi tion extrême de droite, où il recueille une nouvelle carte qui sera également préparée de la manière décrite.
En se référant maintenant aux fig. 16, 17 et 20, on décrira une variante de machine à préparer les cartes. La machine illustrée dans ces figures est du type pouvant emmagasiner ou conserver les caractères ou données sélec tionnées par les touches et à reporter sur les cartes, les impressions magnétiques étant re portées sur la, carte simultanément, tandis que les données sont emmagasinées dans la machine colonne par colonne. Cette machine est analogue, à quelques exceptions près, à la machine décrite en détail dans le brevet amé ricain no 2016705 du 28 juin 1932.
Des moyens pour impressionner magnétiquement la. carte ont été prévus pouvant agir sur la carte en différentes positions, les moyens d'alimentation et autres sont décrits dans le dit brevet, par conséquent une explication sommaire suffira. pour comprendre le fonc tionnement de la machine.
Les cartes paramagnétiques sont prises d'un magasin 75 par l'intermédiaire d'un cou teau d'alimentation usuel 76 et amenées entre des rouleaux entraîneurs 77 qui les avancent vers une position dans laquelle elles sont pré parées et où elles reposent également sur une butée 78 qui les maintient jusqu'à la fin de l'opération de préparation. Des rouleaux 79 prennent alors la carte pour l'avancer vers des rouleaux 80 qui la déposent dans un ma gasin 81. Un électro-aimant 82 fixé au bâti, disposé à, l'entrée d'un guide-cartes 83, cons titue un électro-aimant de neutralisation créant lin champ magnétique sur toute la lar geur de la carte. Ainsi, comme la carte passe dans ce champ magnétique, toute sa. surface y est soumise.
Des électro-aimants 84 ont été prévus, à raison d'un pour chaque colonne de la carte dans laquelle on désire enregistrer des don nées; ils sont susceptibles de se déplacer en regard de chaque colonne dans le but d'y en- rz>.gistrer des données sous forme d'impres- ions magnétiques localisées. Chaque électro aimant 84 est fixé à une crémaillère 85 se déplaçant verticalement dans un guide appro prié, et est soulevé par un levier 86. Une crosse 8 7 commandant les crémaillères est soulevée par l'intermédiaire d'une bride 88 et d'un levier 89 fixé sur un arbre 90.
Un bras de levier 91, également. figé sur l'arbre 90, porte à son extrémité un galet engagé dans ,une rainure d'une came 92 fixée sur l'arbre principal 93.
On comprend donc qu'à la montée de la crosse 87, toutes les crémaillères 85 se soulè vent en même temps, ce qui a pour effet de déplacer les électro-aimants 84. Dans le but d'arrêter les crémaillères, on a prévu des cli- quets d'arrêt. 94 s'adaptant dans les dents de celles-ci. Ces cliquets sont libérés par l'inter médiaire de tiges 95 reliées aux armatures d'électro-aimants 96. Deux contacts glissants 97 sont prévus pour chacun des électro- aimants 84, de sorte que ceux-ci peuvent être alimentés dans n'importe quelle position d'une colonne.
On a prévu un distributeur 98 pour com mander les électro-aimants 96. Il y a un dis tributeur par colonne; ils sont commandés par l'intermédiaire de touches 99 (fig. 20) commandant chacune un ou plusieurs contacts 100 reliés à des barres 101 à 104. En plus des contacts 100, chaque touche 99 commande un contact général 105 qui alimente des re lais de contrôle 106, 107, etc. Un relais de contrôle est prévu pour commander quatre séries de contacts 109, 110, etc., chaque série étant reliée aux barres 101 à 104 et à des électro-aimants 112, 113, etc.
Chaque série d'électro-aimants 112, 113, etc. est reliée à un relais de commande 115. 116. etc. Les électro-aimants 112, 113, etc. commandent le déplacement de balais 118,<B>119,</B> etc. des dis tributeurs 98. Le but des distributeurs 98 est de créer des impulsions pour alimenter les électro-aimants 96 chaque fois que les balais 118 complètent un circuit par les plots du commutateur. Une description détaillée de ces commutateurs se trouve dans le brevet pré cité, auquel on peut se référer pour de plus amples détails. Les impulsions représentent les données emmagasinées dans les dispositifs d'emmagasinage tels que les électro-aimants 112, 118, etc.
Dans la fig. 20, on a repré senté plusieurs commutateurs et électro- aimants d'emmagasinage schématiquement se rapportant à plusieurs colonnes. Il est bien entendu qu'il y a un commutateur et un électro-aimant d'emmagasinage pour chaque colonne de la carte et qu'on s'est limité à cette quantité dans le but d'éviter la répétition.
Le fonctionnement de la machine est le suivant, en supposant que l'on veuille enre gistrer les chiffres 3, 5 et 8 par impression magnétique, dans trois colonnes d'une carte. En enfonçant la touche "trois", on ferme le contact 100 commandé par celle-ci, ainsi que le contact 105, ce qui ferme le circuit sui vant: fil 121, contact 105, solénoïde 106, in terrupteur 126, contact B du relais 115, fil 122. L'excitation du relais 106 a pour consé quence de relier les électro-aimants 112 aux barres 101 à 104. Par suite de la fermeture du contact 100 commandé par la touche, les électro-aimants 112 reliés aux barres 102 et 104 et le relais 115 sont alimentés.
L'excita tion des électro-aimants 112 déplace les ba lais 118 du distributeur 98 de sorte que, quand celui-ci se déplace, une impulsion est envoyée aux électro-aimants 96, ce qui a pour effet de bloquer l'électro-aimant d'im pression magnétique 84, de sorte que celui-ci puisse enregistrer sur la carte, par impres sion magnétique, le chiffre "trois" dans la position de la colonne correspondant à celui-ci.
L'excitation du relais 115 a pour effet de fermer les contacts A et C commandés par celui-ci et d'ouvrir le contact B coupant le circuit du relais 106 et alimentant le relais 107 par l'intermédiaire du contact 105. Par conséquent, en agissant sur la touche ,.cinq", le relais 107 fonctionne, ce qui permet l'ali mentation de l'électro-aimant <B>113</B> relié à la barre 102 ainsi que du relais 116. L'électro aimant 118 déplace le distributeur 98 corres pondant et ce dernier émet une impulsion qui commande l'électro-aimant 96.
Le fonction nement du relais<B>116</B> occasionne l'excitation du relais 107 et complète le circuit du relais 108 par l'intermédiaire du contact 105, de sorte que quand on enfonce la touche "huit" ledit relais est excité. L'excitation du relais 108 produit l'excitation des électro-aimants 114 reliés aux barres 102 et 108 ainsi que du relais 117. L'excitation des électro-aimants 114 a pour effet de déplacer le distributeur 98 correspondant et ce dernier, en se dépla çant, émet une impulsion qui commande l'électro-aimant 96.
A la suite de l'opération d'emmagasinage, on enfonce la touche 128, ce qui a pour effet d'exciter des électro-aimants 124 et 125 qui provoquent l'amenée d'une carte vers la po sition où elle sera traitée, le déplacement des crémaillères 85, et le déplacement des distri buteurs 98 qui, à leur tour, émettent une im pulsion alimentant les électro-aimants 96 sui vant la position des balais 118, 119, etc., de façon à arrêter les crémaillères dans leur mouvement ascendant, respectivement aux positions 3, 5 et 8 d'enregistrement.
Pendant que la carte est avancée vers la position où elle sera traitée, le contact CC1 se ferme, ce qui a pour effet d'exciter l'élec- tro-aimant d'oblitération 82 en courant alter natif, de sorte qu'il crée un champ magnéti que qui agit sur la carte pendant que celle-ci avance, annulant, de ce fait, tous les enregis trements précédents en démagnétisant la ma tière paramagnétique de la carte, ce qui la met en état de recevoir de nouveaux enre gistrements.
Après que tous les électro-aimants 84 ont été mis en position par les distributeurs, le contact CC2 se ferme, ce qui a pour effet de les exciter et d'impressionner magnétique- ment la carte aux endroits ou positions d'index correspondant à la position actuelle des électro-aimants 84. Le contact CC2 se ferme juste assez longtemps pour permettre l'impression magnétique de la carte aux points indiqués.
A la cessation du champ ma gnétique, la carte garde une impression ma gnétique rémanente aux endroits correspon dant aux données composées sur les touches 99. Après que la carte a été ainsi préparée, elle est déposée dans un magasin 81 et la ma chine revient à son état normal de repos. Elle est alors en état de préparer d'autres cartes de la manière que l'on vient de décrire.
En ouvrant l'interrupteur 126 et en fer mant les interrupteurs 127 et 128, on peut .,sauter" une ou plusieurs colonnes à la fois. En ouvrant l'interrupteur 126, le circuit du relais 106 se trouve coupé, et en fermant l'in terrupteur<B>127,</B> le contact A du relais 115 normalement ouvert est shunté, ce qui a pour effet de fermer le circuit du relais sui vant par l'intermédiaire du contact 105 dès que l'on appuie sur une touche 99. La fer meture des interrupteurs 128 provoque l'allu mage des lampes 129, ce qui indique que la ou les colonnes correspondantes seront dépas sées ou "sautées" sans recevoir de données.
On remarquera que les extrémités supé rieures des barres 97 sont pourvues d'un iso lant 130 de sorte que, quand on veut dépas ser ou sauter une colonne de la manière dé crite, l'électro-aimant 84 correspondant n'est pas alimenté quand la crémaillère correspon dante 85 occupe la position extrême au delà. de la position "12".
Jusqu'à. présent, on a décrit la. manière de préparer les différents genres de cartes qu'on a. décrites précédemment, à savoir: oblitérer les données précédentes et préparer la. carte dans le but d'en recevoir d'autres-, préparer les cartes en y impressionnant des points magnétisés; imprimer sur la carte des chiffres ou signes correspondant aux points ayant reçu une impression magnétique.
On décrira maintenant certaines machines destinées à utiliser ces mêmes cartes, ces machines faisant également partie. de ladite forme d'exécution de l'installation que com prend l'invention.
On montrera comment les impressions ma gnétiques localisées des cartes peuvent être converties en impulsions électriques réglées dans le temps, pour commander les différents circuits de commande de la machine. Les opé rations qui vont suivre comprennent la sépa ration ou le triage des cartes suivant les points magnétiques, c'est-à-dire suivant des données qu'elles ont reçues, et la tabulation de données représentées par des impressions magnétiques.
On fera remarquer ici que les moyens ex plorateurs et les dispositifs commandés par les cartes des machines que l'on va décrire n'entrent pas en contact avec les cartes du rant leur passage dans les machines. Cette particularité est importante du fait que cette manière de commander la machine accroît considérablement la durée des cartes. Ainsi donc. celles-ci peuvent être utilisées à. plu sieurs reprises sans en diminuer l'utilité. Par exemple, les inscriptions lisibles portées par la carte ne subissent aucun changement par suite d'un usage répété des cartes, les carac téristiques des cartes qui, comme on le sait, doivent être maintenues uniformes, ne chan gent pas non plus par suite d'un usage ré pété.
Une trieuse sera décrite en premier, et ensuite une tabulatrice. La trieuse. La trieuse que comprend ladite forme d'exécution de l'installation présente des moyens pour déceler les impressions magné tiques de la carte et pour les convertir en im pulsions électriques réglées dans le temps et qui sont dirigées vers un amplificateur et de là vers un circuit de commande, dans le but d'effectuer le triage des cartes suivant la position de ces impressions, c'est-à-dire sui vant les données que ces impressions repré sentent.
Les principes mécaniques de la. trieuse re présentée par les fig. 18 et 21 se retrouvent dans les brevets américains no 1982216 du 12 avril 1933 et no 1933357 du 2 décem bre 1930. Pour cette raison, on ne donnera que la description sommaire suivante. Comme on le voit sur la fig. 21, le circuit d'un mo teur 135 se ferme en agissant sur un bouton de démarrage 136, ce qui a pour effet de fermer un circuit comprenant le fil 137, un bouton d'arrêt 139, le bouton de démarrage 136, des relais 140, 141 et 142 et le fil 138, ce qui excite lesdits relais. Les relais 141 et 1.42 ferment leurs contacts "A", ce qui met le moteur en marche.
Le bouton de démarrage est maintenu enfoncé jusqu'au moment où les cartes passent par un électro-aimant de com mande 143 qui complète un circuit de main tien pour le shuntage des contacts du bouton de démarrage. A la fermeture de ce circuit de maintien, le bouton de démarrage peut être libéré et le moteur continue à tourner et les cartes continuent à être alimentées jusqu'au moment où une des conditions sui vantes se présente.
1. passage de la dernière carte dans la machine; <B>.</B> enfoncement d'un bouton d'arrêt 139; <B>2</B> 3. une carte vierge ou inversée passe dans la machine; 4. une carte sans indication de contrôle passe dans la machine.
Les moyens pour effectuer ces différentes fonctions de contrôle apparaîtront au fur et l mesure dans la description.
Le moteur 135 est relié, à l'aide d'une courroie, à un arbre principal 144 (fig. 18) qui commande des rouleaux d'alimentation 1.15 par l'intermédiaire de pignons 146 et 147. Une carte 148 (qui peut être d'un des types décrits précédemment) est enlevée du maga sin par l'intermédiaire d'un couteau d'alimen tation 149 commandé par un levier fourchu 150, solidaire d'un arbre 151 et qui bascule une fois pour chaque cycle de cartes par l'in termédiaire d'un goujon 152 solidaire d'un disque 153 et d'une bride 154 pivotée sur le goujon et le levier fourchu 150. Le disque 153 est solidaire de l'arbre 155 qui fait un tour complet pour chaque cycle de cartes. Cet arbre est commandé par l'arbre 144, à l'aide d'engrenages non représentés.
La carte enle vée du magasin par le couteau d'alimentation e:,t avancée vers la première paire de rou leaux d'alimentation 145 et est avancée en suite vers la, paire suivante et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle soit déposée dans le com partiment de triage approprié, dont un est indiqué en 163.
Au-dessus des arbres des rouleaux entraî neurs 145 et parallèlement à eux, il y a une barre 156 de la largeur de la machine et sur laquelle coulisse un chariot 157 pourvu d'un porte-électro-aimant amovible 158.
Le chariot est maintenu par une vis sans fin 159 de la largeur de la machine et peut être déplacé à l'aide d'un élément 160 qui peut être libéré en tournant la manivelle 161. Ainsi le cha riot et l'organe 158 peuvent être déplacés sur toute la largeur de la machine à l'aide de la main. L'ajustage final du porte-électro- aimant 158 peut être obtenu à l'aide de la vis sans fin 159 qui est pourvue, à une de ses extrémités, d'une manivelle. Pour une description plus détaillée du mécanisme de déplacement du chariot, on se référera au brevet américain no 1741992 du 30 septem bre 1936.
Un électro-aimant de lecture ou d'exploration 162, solidaire du chariot 158, sert à déceler ou explorer les impressions magnétiques de la carte. Au moyen du cha riot ajustable, l'électro-aimant de lecture peut être placé en regard de toute colonne désirée de la carte.
Avant de décrire les circuits de contrôle de la machine, on va donner une description sommaire du principe de triage employé. L'électro-aimant de lecture 162 est placé en regard de la colonne de la carte que l'on dé sire analyser, lorsque celle-ci sort de la pre mière paire de rouleaux entraîneurs. Des lames de guidage 164 reposent sur l'armature 165 d'un électro-aimant 166. L'armature est au même niveau et se trouve entre deux pla ques figes (non représentées) sur lesquelles la carte glisse sous l'influence des rouleaux entraîneurs 145.
Les extrémités des lames de guidage sont espacées par rapport à l'électro aimant de lecture d'une distance telle que, lorsque les impressions magnétiques sont explorées, le côté gauche de la carte se trouve au-dessous de la lame conduisant au compar timent correspondant à la position explorée. Chaque lame aboutit à un compartiment des- tiné à recevoir toutes les cartes ayant une même impression magnétique dans la colonne explorée. Ordinairement, on prévoit un com partiment pour chaque position de l'index ainsi qu'un compartiment d'éjection.
La pre mière lame de droite (fig. 18) correspond au compartiment "9", la suivante au comparti ment "8", les autres correspondent dans l'or dre de droite à gauche aux compartiments @,2:., 1::@ o::
@ 11"@ Lorsque la carte passe au-dessous de l'élec- tro-aimant de lecture 162, son bord gauche passe au-dessous de chaque extrémité des la mes et, au cas où une impression magnétique serait présente dans une des positions sus nommées, celle-ci serait décelée par l'électro aimant de lecture à l'instant où le bord gauche de la carte se trouve au-dessous de l'extrémité de la lame correspondant au com partiment destiné à recevoir les cartes ayant une impression magnétique à cet endroit de la carte.
L'électro-aimant de lecture<B>162</B> est relié à la grille d'un tube thermionique 167. Une batterie de polarisation 168A se trouve dans le circuit dans le but de maintenir le poten tiel de la grille à une valeur telle qu'il ne puisse pas passer de courant dans le circuit de la plaque du tube<B>167.</B> Un deuxième tube thermionique 168 est relié au premier de la manière habituelle à savoir à l'aide de résis tances, et forme le système amplificateur.
La grille du deuxième tube est également maintenue à un potentiel tel qu'il ne puisse pas passer de courant dans le circuit de sortie qui, comme on peut s'en rendre compte, est relié à un relais <B>169.</B> Le principe fondamen tal de la conversion des impressions magné tiques en impulsions électriques a été expli qué précédemment.
Il suffit, par conséquent, de dire que, lorsqu'une impression magnéti que est décelée par l'électro-aimant de lecture 162, un courant électrique est engendré dans celui-ci et est dirigé vers le circuit d'entrée du dispositif amplificateur et réduit l'action de polarisation de la batterie de la grille, ce qui permet le passage du courant amplifié dans le circuit de sortie de ce dispositif et, par conséquent, la commande du relais 169.
Donc, dès que l'électro-aimant de lecture décèle les impressions magnétiques, des im pulsions électriques sont engendrées dans le circuit de sortie de l'amplificateur à des mo ments variés, pour commander 1e relais 169 au moment où ces impulsions sont engendrées.
Dès que les impressions magnétiques ont dépassé le noyau de l'électro-aimant de lec ture, le courant induit dans celui-ci est pra tiquement réduit à zéro de sorte que le po tentiel de la grille de l'amplificateur empê che à nouveau toute circulation de courant dans les circuits de sortie.
L'alimentation du relais<B>169</B> ferme le contact 169A établissant le circuit suivant: fil 137, balais et plots correspondant à l'im pression magnétique décelée d'un distributeur 171, contact 169A, relais 172, électro-aimant de tri<B>166</B> et fil<B>138,</B> ce qui a pour effet d'exciter le relais 172 et l'électro-aimant 166. L'excitation du relais 172 produit la ferme ture de contact 172A, ce qui complète un cir cuit de maintien par l'intermédiaire d'un dis tributeur 174 et du contact <I>172A,</I> ce qui maintient le circuit du relais 172 et de l'élec- tro-aimant 166 fermé.
Le segment conducteur du distributeur 174 est suffisamment long pour maintenir le circuit jusqu'au moment où la dernière position d'index a dépassé l'élec- tro-aimant de lecture 162, après quoi ledit segment coupe le circuit de maintien. L'exci tation de l'électro-aimant 166 fait que celui-ci attire son armature 165, ce qui fait descen dre toutes les lames excepté celles se trou vant déjà sur la carte, créant, de ce fait, une ouverture entre la dernière lame soutenue par la carte et la lame descendue suivant immé diatement après, ouverture dans laquelle la carte s'engage à l'aide des rouleaux entraî neurs 145. La carte est ensuite déposée dans le compartiment approprié à l'aide des autres rouleaux entraîneurs.
On a mentionné précédemment que, dans la portion 12 de la carte de la fig. 3, on dis pose généralement les positions "11" et "12" qui sont généralement utilisées pour des fonc- tions de contrôle. Nous allons supposer que chaque carte passant dans la machine est pourvue d'une impression magnétique à la position "12", et ceci dans la dernière co lonne.
On a prévu un électro-aimant 143 pour déceler lesdites impressions magnétiques, dis posé à la gauche de l'électro-aimant de lec ture 162 (fig. 18) et recouvrant la dernière colonne de la carte, de sorte que les impres sions magnétiques contenues dans la dernière colonne engendrent un courant électrique dans la bobine chaque fois qu'une impression magnétique passe au-dessous de celle-ci. En se référant maintenant à la fig. 21, on cons tate que l'électro-aimant 143 est inclus dans le circuit d'entrée d'un amplificateur 175 semblable à celui décrit à propos de l'électro aimant de lecture 162.
L'amplificateur est ainsi conçu qu'il empêche toute circulation de courant dans son circuit de sortie (dans le but d'alimenter le relais<B>176)</B> en l'absence d'impressions magnétiques et, par contre, qu'il alimente le circuit de sortie et le relais 176 à la rencontre d'une impression magné tique.
On comprendra, par conséquent, que cha que fois qu'une carte pourvue d'une impres sion magnétique à l'endroit précité se pré sente devant l'électro-aimant 143, le relais 176 est alimenté. L'alimentation de ce relais ferme le contact 176A, ce qui alimente un relais 178 par -l'intermédiaire d'un distribu teur 171A (semblable au distributeur 171 fermant le circuit correspondant au point de l'index pourvu d'une impression magnétique). Un circuit de maintien est complété, durant la majeure partie du cycle, par l'intermé diaire d'un contact CC1 et 178A fermé main tenant par suite de l'alimentation du relais 178.
Pendant chaque cycle un contact CC2 se ferme pendant une courte durée (voir fig. 22) pour alimenter un relais 180 par l'intermé diaire du circuit suivant: fil 137, contacts CCl, <I>178A</I> et CC2, bobine du relais 180 et fil 138. L'alimentation du relais 180 ferme les contacts 180A et B. Un circuit de main tien pour le relais 180 est complété par les contacts CC3 et 180A.
i1 a été expliqué précédemment que pour faire démarrer la machine il est nécessaire d'agir sur le bouton de démarrage 136 dans le but de fermer les circuits que l'on vient de décrire. L'alimentation du relais 180 ferme le contact 180B qui shunte le contact de démar rage par l'intermédiaire du contact 180B du relais 180 et le contact 140A du relais 140.
Par conséquent, tant que des cartes contenant des impressions magnétiques dans les posi tions d'index appropriées passent dans la ma chine, les relais 140, 141, 142 et 180 sont ali mentés, lesquels à leur tour maintiennent l'alimentation du moteur, de sorte que les cartes continuent d'être alimentées dans la machine.
L'ouverture et la fermeture des contacts CC1 à CC4 (voir fig. 18); les cames 170 étant figées sur l'arbre 155 et les con tacts CC commandés par celles-ci étant figés au bâti, est telle que leurs périodes d'ouver ture et de fermeture chevauchent dans le temps de sorte que, durant l'alimentation des cartes, leur fonctionnement n'influe nulle ment sur le circuit de maintien que l'on vient de décrire.
Supposons que l'électro-aimant 143 ne rencontre pas une impression magnétique de contrôle dans la colonne précitée. Ceci peut être causé soit par le passage d'une carte vierge dans la machine, soit par le passage d'une carte renversée dans la machine, soit par une impression magnétique erronée, soit encore par l'absence d'une impression magné tique de contrôle ou par le passage de la der nière carte.
De ce fait, le relais<B>176</B> n'est pas excité. Il a été expliqué auparavant qu'il n'y a pas de courant dans le circuit de sortie de l'amplificateur 175 tant qu'il n'y a pas d'impressions magnétiques dans la carte à l'endroit considéré. D2 ce fait, le contact 176A reste ouvert et aussitôt que le contact CC1 s'ouvre, l'alimentation du relais 178 est coupée et le contact 178A est ouvert. Le con tact CC3 s'ouvre peu de temps après le con tact CC1, ce qui occasionne la rupture du cir cuit du relais 180 et l'ouverture des contacts 180A et B.
Le contact 180B étant ouvert, on voit que l'ouverture du contact CC4 durant le prochain cycle coupe le circuit de maintien du contact de démarrage, de sorte que le cir cuit des relais 140, 141 et 142 est coupé., ce qui a pour effet de couper le circuit. du mo teur et d'arrêter la machine. L'ouverture re tardée du contact. CC4 permet le tri de la dernière carte.
On a montré jusqu'à présent comment des cartes pourvues d'impressions magnétiques passent devant un dispositif de lecture qui convertit ces impressions en impulsions élec triques réglées dans le temps, pour comman der la trieuse dans le but de déposer les cartes dans le compartiment correspondant à l'impression magnétique. On a montré égale ment que la carte peut agir comme élément de contrôle sans que celle-ci entre en contact direct avec le dispositif d'exploration pour commander la machine d'une façon définie, pourvu que des cartes non erronées soient présentées à la machine.
L'installation représentée et décrite com porte encore une autre machine dite tabula- trice, utilisant les cartes et permettant de re porter dans un compteur les données enre gistrées sur une carte à l'aide d'impressions magnétiques différentielles ainsi que de tra duire ces impressions codifiées en caractères simples soit indépendamment de l'enregistre ment des données dans le compteur, soit si multanément à cet enregistrement.
Tabulatrice. Le principe de fonctionnement de la ta bulatrice que comprend cette installation et que l'on va décrire est basé sur le fait que les cartes pourvues d'impressions magnéti ques sont explorées par des moyens explora teurs appropriés pendant qu'elles sont en mouvement et que des impulsions électriques sont engendrées en fonction de la disposition des impressions magnétiques sur la carte, pour commander soit un compteur, soit un dispositif imprimant, soit les deux à la fois. Lesdits compteur et dispositif imprimant.
fonctionnent en synchronisme avec l'alimen tation et l'exploration des cartes, de sorte que lorsque les impulsions électriques com- mandant les dispositifs commencent, les don nées enregistrées dans le compteur et impri- inées par l'imprimeur correspondent aux im pressions magnétiques explorées.
La machine tabulatrice de la fig. 23 comprend trois dispositifs, à savoir: le dispo sitif (l'alimentation et d'exploration, le dispo sitif accumulateur ou compteur et le disposi tif imprimant. Chacun de ces dispositifs est figuré schématiquement ainsi que la façon dont ils sont reliés entre eux. Le fonction nement de chacun d'eux est svnchronisé tout comme dans les tabulatrices connues.
La. des cription sommaire qui va. suivre est estimée suffisante, étant donné que ces dispositifs et leur fonctionnement sont analogues à ceux décrits en détail dans le brevet américain no <B>1976617</B> du 23 mai 1933.
En plus de l'exploration des impressions magnétiques et de leur conversion en impul sions électriques réglées dans le temps pour commander le dispositif accumulateur ou compteur et imprimeur suivant les données explorées, on montrera, par la suite, com ment les cartes commandent la machine d'une façon déterminée, par exemple pour empêcher le fonctionnement de la machine, sans con tact direct avec les cartes, quand les condi tions suivantes se présentent: 1. passage dans la machine de cartes suc cessives dont certaines données de classifica tion sont. dissemblables; 2. passage dans la machine d'une carte vierge ou inversée; 3. passage dans la machine de cartes non pourvues d'impressions magnétiques de con trôle;
4. absence de cartes dans la machine. En se référant maintenant à la fig. 23 et en supposant que les circuits de contrôle maintiennent le circuit du moteur 185 fermé, les cartes 186, pourvues d'impressions ma gnétiques disposées différentiellement. sont avancées une à une, vers des rouleaux entraî neurs<B>187,</B> par l'intermédiaire d'un couteau d'alimentation 188A et, par la suite, vers des rouleaux entraîneurs 188, 189 et 190 et sont enfin déposées dans un magasin à proxi mité de la dernière paire de rouleaux entraî neurs.
Les engrenages reliant les rouleaux d'alimentation à un arbre principal 191 sont indiqués en 192 et 193.
Entre les rouleaux<B>187</B> et 188 il y a une série d'électro-aimants de lecture ou d'explo ration 194A, 195A, etc., et on désignera cette station d'exploration comme la station d'ex ploration supérieure. Entre les rouleaux 189 et 190 il y a une série d'électro-aimants de lecture 194B, 195B, etc., que l'on désignera sous le nom de station d'exploration infé rieure. Les électro-aimants 194, 195 et 196 ont été prévus dans le but de remplir certai nes fonctions de contrôle alors que les électro- aimants 197 sont destinés à commander di rectement les compteurs et le mécanisme im primant.
Un arbre 198, tournant continuellement, comporte plusieurs rochets 199 pouvant se déplacer latéralement sur celui-ci et tournant avec lui grâce à une clavette. Il y a un rochet pour chaque ordre de chiffres du compteur. Le rochet 199 est pourvu d'une rainure dans laquelle s'adapte l'extrémité d'un levier 201. Le levier 201 est normalement maintenu dans la position de la fig. 23 par l'intermédiaire de l'armature 202 d'un électro-aimant 203. Lors de l'excitation de l'électro-aimant 203, son armature est attirée et libère le levier 201, ce qui permet au rochet 199 de s'enga ger avec le rochet 204 solidaire d'un pignon 205 monté librement sur l'arbre 198. Le pignon 205, accouplé à l'arbre 198, fait tour ner un pignon 206 en prise avec celui-ci, ce qui déplace un disque chiffré 207 du compteur.
Il est bien entendu que les électro- aimants 203 peuvent être alimentés à diffé rents points ou instants du cycle de la ma chine, suivant la disposition des impressions magnétiques dans les colonnes correspondan tes de la carte explorée par les électro- aimants de lecture 197. Cette alimentation peut se produire en réponse à l'exploration d'une impression magnétique dans n'importe laquelle des positions d'index présentées par la carte.
Ainsi une impression magnétique dans la position "9" occasionnera le déclen chement du rochet 199 dans le but d'avancer la roue chiffrée 207 de neuf unités avant que ne se produise le déclenchement et une im pression magnétique dans la position "1" occasionnera le déclenchement du rochet 199 dans le but d'avancer la roue chiffrée d'une unité avant que ne se produise le déclenche ment. La manière dont les circuits comman dés par les électro-aimants 197 de la station d'exploration inférieure commandent les électro-aimants 203 sera décrite dans ce qui va suivre.
Pour une description plus détaillée des compteurs, on peut se reporter au brevet américain précité dans lequel sont également décrites des fonctions telles que le transfert des dizaines, le réarmement des rochets et des armatures des électro-aimants et la re mise à zéro des compteurs.
Le dispositif imprimant comprend une came 210 fixée sur l'arbre 198 tournant en synchronisme avec l'alimentation des cartes et accomplissant un tour par carte explorée. Un organe 211 est commandé par une rainure prévue dans la came 210, de sorte qu'un or gane<B>2</B>12 déplace des porte-caractères 213 vers le haut par l'intermédiaire d'un ressort 214A relié entre le porte-caractères et l'or gane 212. Les porte-caractères 213 sont pour vus d'une série de dents 214 avec lesquelles coopère un cliquet d'arrêt 215, dan le but d'arrêter le porte-caractères et de présenter un caractère<B>216</B> devant un rouleau en caout chouc 217 en vue de l'impression de ce ca ractère.
Grâce au ressort 214A, les porte-caractè- res peuvent être arrêtés sans interrompre le mouvement ascendant de l'organe 212, dont le déplacement invariable est commandé par la came 210. L'excitation d'un des électro- aimants 218 fait basculer un cliquet de re tenue 219, ce qui libère le cliquet d'arrêt 215, qui s'engage alors dans les dents 214, ce qui arrête le porte-caractères 213 correspondant.
L'alimentation des électro-aimants 218 est commandée par les électro-aimants de lecture 197 de la station d'exploration inférieure qui, à la suite de la détection d'une impression magnétique sur la carte, commandent l'ali mentation des électro-aimants et, par suite du synchronisme existant entre le porte- caractères et l'alimentation des cartes, arrê tent en position d'impression le caractère cor respondant à l'impression magnétique.
A chaque porte-caractères est associé un marteau d'impression 220 agissant sur le ca ractère 216 se trouvant en position d'impres sion, pour en effectuer l'impression. Les mar teaux d'impression entrent en action immé diatement après que l'organe 211 a atteint la. fin de son déplacement ascendant. Les détails du mécanisme imprimant que l'on vient de décrire sont bien connus et sont, de plus, décrits dans le brevet précité, de sorte qu'une description plus détaillée est jugée inutile.
En ce qui concerne la conversion des im pressions magnétiques en impulsions électri ques, il a déjà été donné ime explication dé taillée de sorte qu'il suffit de dire ici que les impressions magnétiques détectée par l'élec- tro-aimant de lecture induisent un courant électrique dans l'électro-aimant, courant qui est dirigé vers le circuit d'entrée d'un ampli ficateur (normalement conditionné pour qu'il n'y ait pas de courant dans son circuit de sortie) dans le but d'envoyer des impulsions de courant dans le circuit de sortie. Les am plificateurs désignés en<I>225A à</I> 225E sont semblables aux amplificateurs que l'on a dé crits dans ce qui précède.
Les différents circuits d'auto-contrôle commandés par les cartes seront expliqués dans ce qui suit. Nous allons supposer que chaque carte est pourvue d'une impression magnétique de contrôle. Cette impression se trouve de préférence dans l'espace 12 de la carte de la fig. 3, à savoir dans la position "11" ou .,12". On pourra se servir de n'im porte laquelle de ces positions, mais il est tou tefois essentiel que toute les cartes soient pourvues d'une impression de contrôle dans la position choisie.
On pourra également placer cette impres sion de contrôle dans n'importe quelle colonne de la carte. Dans le présent exemple, on a choisi une colonne à proximité du bord de la carte et les électro-aimants de lecture 196A et B servant à explorer uniquement les im pressions de contrôle sont disposés dans les stations d'exploration supérieure et infé rieure. Il est d'usage de ne pas se servir des colonnes extrêmes pour y enregistrer des don nées statistiques ou comptables et, pour cette raison, l'une ou l'autre des colonnes extrêmes sera toujours libre de recevoir des impres sions de contrôle. Toutefois, une seule de ces colonnes sera utilisée à cet effet.
Il est utile de noter ici que lesdits électro-aimants de lecture sont reliés en série dans le circuit d'entrée de l'amplificateur 225E et qu'un re lais 226 est inclus dans le circuit de sortie.
Le but de cette liaison des électro-aimants de lecture 196A et B en série réside dans le fait que pour pouvoir alimenter le relais 226 il est nécessaire que les électro-aimants de lecture analysent simultanément les impres sions de contrôle sur deux cartes. La polari sation de la grille de l'amplificateur 225E est agencée de telle manière que les impul sions électriques engendrées par un seul des électro-aimants de lecture, soit 196A ou 196B, ne sont pas suffisantes pour vaincre la polarisation de la grille, de sorte qu'il n'y a pas de courant dans le circuit de sortie de l'amplificateur. Par contre,
l'énergie électri que induite dans ledit circuit d'entrée par suite de l'exploration simultanée d'impres sions magnétiques par les deux stations d'ex ploration est suffisante pour vaincre la pola risation de la grille, ce qui produit du cou rant dans le circuit de sortie et alimente le relais 226.
Il est donc évident que, quand les cartes se présentent devant les deux stations d'ex ploration et que l'une d'elles seulement est pourvue d'une impression magnétique de con trôle dans la colonne choisie, un courant sera induit dans un seul des électro-aimants de lecture, ce qui est insuffisant pour faire fonctionner l'amplificateur ainsi que le relais 226.
Par contre, dans le cas où les deux cartes engagées dans les deux stations d'ex- ploration seraient pourvues d'impressions magnétiques de contrôle, l'énergie électrique induite dans les deux électro-aimants de lec ture serait suffisante pour vaincre la polari sation de la grille et pour alimenter le cir cuit de sortie et le relais 226.
Il s'ensuit donc que, lorsqu'une carte vierge se présente dans la station d'explora tion ou lorsqu'une carte pourvue de données statistiques ou comptables seulement, sans être pourvue, en même temps, d'une impres sion magnétique de contrôle se présente dans cette station, le courant induit dans le circuit d'entrée de l'amplificateur n'est pas suffisant pour le faire fonctionner et, dans ces condi tions, le relais 226 reste inactif. De plus, si une carte en position renversée et pourvue d'une impression magnétique de contrôle se présente dans la machine, l'un des électro- aimants de lecture n'est pas alimenté,
de sorte que le relais 226 reste inactif. Il a été dit précédemment qu'il est préférable de ne pas se servir des colonnes extrêmes de la carte pour y enregistrer des données autres que des données de contrôle, de sorte que n'importe laquelle de ces colonnes que l'on choisisse, l'autre sera toujours vierge, de sorte que dans le cas d'une carte inversée, la colonne de contrôle sera toujours dépourvue d'impressions magnétiques. De même, aussi longtemps que l'alimentation successive des cartes n'est pas interrompue, le circuit de la grille maintient le relais 226 inactif.
Les électro-aimants de lecture 194A et B et 195A et B sont également reliés en série, de même que les électro-aimants 196A et B. Lesdits électro-aimants 194 et 195 sont reliés à des amplificateurs individuels 225A et B respectivement, de la même manière que les électro-aimants 196 sont reliés à l'amplifica teur 225E.
Le fonctionnement des amplifica teurs 225A et B est pareil à celui décrit au paravant, à savoir que si l'un des électro- aimants 194A ou B décèle une impression magnétique, le courant induit dans le circuit d'entrée de l'amplificateur 225A est insuffi sant pour vaincre la polarisation de la grille et les bobines 227 du relais 228 restent inac- tives. Par contre, chaque fois que les deux électro-aimants 194A et B découvrent simul tanément une impression magnétique sur les cartes, le relais 228 est alimenté.
De même, quand les électro-aimants 195A et B décou vrent une impression magnétique dans les deux mêmes positions simultanément, le re lais 229 est alimenté; par contre, si l'un d'eux seulement découvre une impression ma gnétique, le relais 229 reste inactif. Les électro-aimants 194A et B et 195A et B commandent les circuits de l'auto-contrôle destiné à commander le mouvement continu et ininterrompu de la. machine aussi long temps qu'il y a concordance entre certaines données de classification des cartes explorées successivement.
Nous allons supposer que les colonnes qui sont à explorer par les électro-aimants 194 et 195 sont pourvues d'impressions magnéti ques représentant des données de classifica- tion et que la machine doit s'arrêter dès qu'il y a un changement dans les données de clas sification de deux cartes successives.
On a montré dans ce qui précède que, tant qu'il y a concordance entre les données de classifica tion de deux cartes successives, les électro- aimants de lecture 194 et 195 des stations d'exploration supérieure et inférieure décè lent les impressions magnétiques et alimen tent, respectivement, les relais 228 et 229. Par contre, dans le cas de discordance entre les données de classification de deux cartes, soit aucun ou un seulement des relais est ali menté.
On s'aperçoit donc que, aussi long temps que les données de classification sont pareilles, les relais 228 et 229 sont alimentés. La fonction de ces relais sera décrite par la suite.
Le circuit du moteur et celui de démar rage seront décrits dans ce qui suit. Nous allons supposer que la machine est au repos, qu'elle occupe la position connue sous le nom de "position D" et qu'il n'y a pas de cartes en position de lecture dans la machine. En agissant sur le bouton de démarrage 234, on ferme le circuit suivant: fil 236, moteur 185, contact de démarrage 234 et fil 237.
Sitôt après l'alimentation du moteur 185 (voir fig. 24), un contact CCl (les cames CC sont montées sur l'arbre 198 commandé par le mo teur) se ferme et maintient l'alimentation du moteur durant un cycle pendant lequel le couteau d'alimentation 188A avance une carte vers les rouleaux entraîneurs<B>187.</B> La machine s'arrête à la position "D" après ce cycle d'alimentation, par suite de l'ouver ture du contact CCl, et la carte est. mainte nant prête à passer devant les électro-aimants de lecture supérieurs.
Un deuxième cycle est mis en train manuellement en agissant sur la touche de démarrage comme pour le premier cycle et la machine accomplit un cycle par l'intermédiaire du contact CCl. Ce deuxième cycle terminé, la carte est prête à passer de vant les électro-aimants de lecture inférieurs et une deuxième carte se trouve, à ce mo ment, engagée entre les rouleaux entraîneurs 187, prête à passer devant les électro-aimants de lecture supérieurs. Au début du troisième cycle, par suite d'une dépression momentanée du bouton de démarrage, la première carte passe devant les électro-aimants de lecture inférieurs, la deuxième devant les électro- aimants supérieurs et la troisième est. engagée entre les rouleaux entraîneurs 187.
En suppo sant que les cartes passant devant les électro- aimants de lecture sont toutes pourvues d'im pressions magnétiques de contrôle ou de don nées de classification, on admettra que les relais 226. 228 et 229 sont tous alimentés par l'intermédiaire des électro-aimants de lecture et des amplificateurs. Les relais 228 et 229 sont tous les deux pourvus de deux bobines 227 et 232, respectivement 230 et 231. Les bobines 227 et 230 se trouvent dans le cir cuit d'alimentation des relais et les bobines 23? et 231 dans le circuit de maintien.
Par conséquent, lors de l'excitation du relais 226, le contact 226A se ferme et ali mente la. bobine du relais 233 qui ferme son contact 233A. Un circuit de maintien se ferme alors à partir du fil 236, par les con tacts CC2 et 233A. la bobine du relais et le fil 237. Le contact CC2 maintiendra ce cir- cuit durant la partie restante du cycle. Ce relais ferme également le contact 233B.
L'excitation des relais 228 et 229 produit la fermeture des contacts 228A et 229A res pectivement, qui ferment des circuits de main tien par l'intermédiaire du contact CC2 et des bobines 232 et 231 respectivement, dans le but de maintenir l'alimentation desdits re lais durant tout le cycle. L'excitation de ces relais produit également la fermeture des contacts 228B et 229B, de sorte que mainte nant les trois contacts reliés en série sont fermés et forment un circuit de shuntage au tour du contact de démarrage, ce qui main tient l'alimentation du moteur durant tout le cycle.
Aussi longtemps que les cartes sont pour vues de données de classification pareilles, l'alimentation du moteur est maintenue par l'intermédiaire des circuits que l'on vient de décrire. Vers la fin du cycle, le contact CCl s'ouvre mais, vu que celui-ci shunte les trois contacts reliés en série, à savoir 233B,<I>228B</I> et 929B, le circuit du moteur reste fermé.
Les trois contacts reliés en série se maintiennent fermés par l'intermédiaire du contact CC2 qui maintient fermé le circuit des relais 228, 229 et 233 pendant l'ouverture du contact CCl. Le contact CC2 s'ouvre momentanément dans le but de couper le circuit des relais 228, 229 et 233, toutefois, pendant l'ouver ture de celui-ci, le contact CCl se ferme et se maintient fermé jusqu'à l'alimentation des relais 228, 229 et 233 qui commandent ainsi à. nouveau le circuit du moteur.
Comme on l'a expliqué précédemment, les électro-aimants de lecture 197, destinés à dé celer les impressions magnétiques, font par tie de la station d'exploration inférieure et les impressions magnétiques des cartes, en passant devant ces électro-aimants, induisent un courant électrique dans ceux-ci, au mo ment on elles sont décelées. Ce courant induit est ensuite dirigé vers les amplificateurs 225C et D, pour enfin commander différents cir cuits de commande.
Deux manettes 240 et 241 ont été prévues, une dans chacun des cir cuits de sortie précités, et lorsque celles-ci recouvrent les contacts a, les électro-aimants 203 du compteur sont alimentés. Ainsi, les électro-aimants 203 sont alimentés à des mo ments variables suivant la position des im pressions magnétiques, de sorte que les don nées représentées par ces impressions sont en registrées dans le compteur.
Par contre, si les manettes recouvrent les contacts<I>240b</I> et 241b, les électro-aimants 218 sont alimentés et libèrent les cliquets d'arrêt pour interrompre le mouvement ascen dant des porte-caractères 213 et présenter le caractère 216 correspondant à l'impression magnétique décelée, devant le rouleau d'im pression 217.
Si l'on veut enregistrer des données dans le compteur et les imprimer simultanément, les manettes 240 et 241 devront recouvrir les contacts 240e et<I>d</I> et 241c et<I>d</I> respective ment. Dans cette position, les manettes re lient l'électro-aimant d'impression 218 en pa rallèle avec les électro-aimants 203 du comp teur. De cette façon, l'alimentation simulta née de ces deux électro-aimants sera comman dée par les impressions magnétiques.
En supposant maintenant qu'il se pré sente une carte pourvue de données statisti ques ou comptables mais pourvue d'une im pression de contrôle erronée ou sans aucune impression de contrôle, ceci aura pour effet d'empêcher une induction de courant dans l'électro-aimant de lecture 196A et de per mettre au circuit de grille de l'amplificateur 225E de reprendre le contrôle de celui-ci et d'empêcher toute circulation de courant dans le circuit de sortie, ce qui aura pour résultat de couper le circuit du relais 226. La rup ture du circuit de ce relais ouvre le contact 226A, de sorte qu'au moment où le contact CC2 s'ouvre, le circuit du relais 233 est coupé et le contact 233B ouvert.
Avec ce der nier contact ouvert, le circuit du moteur se trouve coupé au moment de l'ouverture du contact CCI, ce qui arrête la machine. Il est évident que les opérations que l'on vient de décrire auront lieu également au cas où une carte inversée passe dans la machine. Dans ce cas, l'électro-aimant 196A ne serait pas le siège d'un courant induit et le relais 226 ne serait pas alimenté; de même, s'il y a inter ruption dans l'alimentation des cartes dans la machine ou plus particulièrement devant la station d'exploration supérieure, ledit élec tro-aimant ne serait pas alimenté et, par con séquent, le relais 226 resterait inactif.
On a également prévu un bouton d'arrêt 235 qui permet d'interrompre le circuit du mo teur et d'arrêter la machine.
Il est évident que, dans le cas où les car tes sont pourvues de données de classifica tion dissemblables, le relais 228, ou 229, sera inactif ou même les deux ensemble pourront rester inactifs suivant la disposition des im pressions magnétiques contenues dans les co lonnes de contrôle, de sorte que soit le con tact 228B, soit 229B, soit encore les deux en semble seront ouverts et couperont le circuit du moteur à l'ouverture du contact CC1, à la fin du cycle, arrêtant de ce fait la machine. Récapitulation.
Il a été donné, dans ce qui précède, une description détaillée d'une forme d'exécution de l'installation que comprend l'invention, comportant des machines commerciales utili sant des cartes soumises à des champs ma gnétiques et conservant, sous forme de ma gnétisme rémanent, des impressions magnéti ques localisées et qui sont utilisées subsé quemment dans des machines où les impres sions magnétiques rémanentes sont converties en impulsions électriques, dans le but de commander les différents circuits de ces der nières machines.
On a montré également que les cartes utilisées dans cette installation contiennent de la matière paramagnétique telle que du fer, de l'acier, du nickel, du cobalt, etc., suscepti ble de rémanence après qu'elles ont été sou mises à des champs magnétiques, le magné tisme rémanent servant à induire de l'énergie électrique dans des électro-aimants de lecture ou d'exploration.
On a montré également que la matière paramagnétique peut être prévue sous diffé- rentes formes et peut être appliquée de diffé rentes manières aux cartes, par exemple sous forme de feuille mince entre deux feuilles de carton, sous forme de poudre métallique ou limaille fixée sur une feuille de carton de support, sous forme de poudre métallique ou limaille mélangée à la pâte du papier. Les cartes sont pourvues d'une surface suscepti ble de recevoir l'interprétation, en caractères lisibles, des impressions magnétiques reçues. Les impressions magnétiques peuvent être oblitérées en soumettant la carte à un champ magnétique de neutralisation.
Les cartes sont d'une constitution telle qu'elles peuvent être séparées, triées et tubulées.
On a indiqué également la façon de pré parer les cartes de sorte que les impressions magnétiques représentant les données soient disposées différentiellement et en colonnes, soit colonne par colonne, soit pour toutes les colonnes simultanément, et de sorte que l'im pression des données sur les cartes puisse être faite en même temps que l'enregistrement magnétique.
Il a aussi été décrit la façon de trier les cartes suivant la position sur elles des im pressions magnétiques et la façon d'enregis trer dans un compteur et d'imprimer les don nées représentées sur la carte au moyen de ces impressions. On a encore décrit la façon dont le tri et la tabulation des cartes peuvent être interrompus par l'intermédiaire de cer tains circuits de contrôle commandés par les cartes, au moment où il se présente l'un des cas suivants: passage devant les moyens d'ex ploration d'une carte vierge ou d'une carte pourvue d'impressions magnétiques erronées ou non pourvues d'impressions de contrôle; passage des cartes inversées dans la machine;
absence de cartes dans la machine, etc. Le fonctionnement de la tabulatrice que com prend ladite installation peut être interrompu quand les données de contrôle sont dissem blables.