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" Mécanisme de contrôle des machines pour la mise en place des matrices et la fonte des lignes de caractères ".
La présente invention se rapporte aux dispositifs de lectu- re des bandes portant un enregistrement que l'on utilise pour la commande automatique des machines destinées à la mise en place des matrices et à la fonte des lignes de caractères. Le disposi- tif de lecture conforme à la présente invention consiste en un mécanisme grâce auquel certaines fonctions ou opérations de la machine destinée à la mise en place des matrices et à la fonte des lignes de caractères sont retardées pendant que s'exécutent d'autres fonctions déterminées de la machine et/ou du mécanisme.
Dans le contrôle des machines destinées à la mise en place des matrices et à la fonte des lignes de caractères, diverses fonctions mettent en jeu la libération par sélection des matrices hors des canaux qui leur correspondent dans un ou plusieurs marra- sins, les dites matrices tombant ensuite par gravité à un niveau inférieur où elles sont assemblées dans un composteur. Un cer-
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tain intervalle de temps est nécessaire à partir de l'instant où la matrice est libérée jusqu'à, l'instant où cette matrice est reçue dans le composteur.
Il est donc très important de suspendre l'opération de déplacement du rail coulissant du composteur dont le rôle est de fixer celle des deux positions, soit de haut de casse, soit de bas de casse, dans laquelle la matrice doit venir se placer dans le composteur, jusqu'à ce que la matrice précédente ait eu le teinps de venir s'y placer elle- même, avant que la position du rail ait été modifiée en vue d'assurer convenablement la mise en place de la matrice qui a été libérée ensuite.
De même, lorsque l'on utilise plusieurs magasins à matrices et qu'un mécanisme automatique est prévu pour modifier la position des tiges d'échappement vers chanun des divers magasins, il est nécessaire qu'un intervalle de temps convenable procède l'achèvement de chacune des modifications apportées à la position des tiges d'échappement et que le dis- positif de lecture de l'enregistrement, qui est actionné par les signaux perforés dans la bande de commande, s'arrête momentané- ment de manière à laisser suffisamment de temps pour qu'une ma- trice libérée antérieurement soit convenablement assemblée avant la sélection de la matrice suivante de l'un des magasins.
Un procédé bien connu, mais inefficace, pour assurer ce retard, consistait ? à insérer un certain nombre de signaux "à vide" avant chaque signal de déplacement enregistré dans le ruban . Mais l'insertion de ces signaux " à vide " augmentait inutilement la longueur du ruban de commande, compliquait le travail de l'opération lors de la préparation du ruban, entraî- nait le fonctionnement à vide du dispositif de lecture de l'enre- gistrement et donnait un résultat imprécis en raison de ce fait que le retard ne pouvait pas être réglé dans des limites préci- se s.
La présente invention vise un mécanisme qui permet un plus grand nombre de fonctions de sélection et qui, de plus, peut être réglé en vue de donner un retard variable susceptible d'être
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mesuré en unités, e sorte que la durée totale du retard peut 'être représentée comme la somme d'un nombre déterminé d'inter- valles de retard comptés en unités. Le mécanisme conformeà l'in- vention comporte un échappement à élément denté et un organe d'arrêt réglable. L'échappement est ramené en position à la fil] de chaque opération et il est normalement sollicité par un res- sort vers sa position zéro.
Le mécanisme est entraîné par un arbre animé d'un mouvement continu de rotation et qui fait partie du dispositif actionnant le mécanisme de lecture. Lors de la réception de certains signaux déterminés dont l'effet doit être retardé s'effectue la sélection mécanique d'un levier de blocage qui empêche aussitôt tout fonctionnement ultérieur du mécanisme d'avance du ruban tout en permettant 8 la rotation de l'arbre d'entraînement du dispositif de lecture de se poursuivre, cette rotation se traduisant par des opérations consécutives d'échap- pement ou d'avance du rochet. Ces opérations se continuent jus- qu'à ce qu'un tenon porté par le mécanisme d'échappement détermi- ne le mouvement d'un bras de rappel qui dérange la sélection sus-mentionnée,
déplace le bras de blocage et assure le retour en prise du mécanisme d'avance de la bande. normalement, une barre code spéciale se présente dans sa position de blocage et est placée le long de plusieurs barres code de sélection auxquelles elle est analogue à tous égards sauf en ce que, au lieu de porter des encoches code sur ses bords, elle est évidée en regard de chaque élément de sélection de la catégorie géné- rale et en ce qu'elle est munie d'une oreille en regard des seuls éléments dont les fonctions sont mises en jeu au cours du retard assuré grâce à la présente invention.
Il en résulte que, e; concordance avec chacune des sélections qui doivent être retardées, lorsque les barres code de catégorie générale scat dans les positions voulues pour que le déplacement sélec- tif de ces éléments puisse s'effectuer, la barre spéciale en
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question reste placée dans une position telle qu'elle empêche la sélection.
Lorsque l'appareil revient à sa position initiale, un prolongement porté par l'un des leviers est utilisé pour déplacer la barre code spéciale ou barre de blocage en vue de permettre finalement la sélection de l'élément déterminé et le fonctionnement dudit élément. De cette manière, l'effet produit par un signal particulier de sélection se trouve retardé pendant un certain intervalle de temps qui peut être mesuré:par le nombre de tours qu'a fait l'arbre d'entraînement du dispositif de lectu- re entre le moment où a démarré le mécanisme retardateur et le moment où le mécanisme est revenu à sa position initiale.
Au sujet de la présente invention, il y a encore lieu de noter que, grâce au mécanisme qui en fait l'objet, la mise en train d'une fonction,quelconque peut être retardée d'une façon déterminée et que, l'intervalle de retard étant écoulé, le mouve- ment peut être repris aussitôt à la vitesse habituelle d'entrai- nement.
Conformément à l'invention, il est également prévu, pour les barres code, des parties auxiliaires munies d'encoches qui correspondent par permutation à certaines des encoches des barres code destinées à la $élection de certains des organes ausmention- nés et susceptibles d'être sélectionnés; un mécanisme est sélec- tionné par les encoches des parties auxiliaires de manière modifier l'effet sélectif de certains des organes susceptibles d'être sélectionnée. Cette caractéristique de séleotion auxiliai- re augmente considérablement le nombre de fonctions sélectives, en sorte que diverses opérations additionnelles de la machine à composer les lignes de caractères peuvent être contrôlées,d'une manière préoise, depuis le dispositif de lecture.
L'invention est décrite ci-après, à titre d'exemple seule- ment, en référence aux dessins joints dans lesquels :
La fige 1 est une perspective d'une partie du mécanisme de lecture de bande, correspondant au mécanisme décrit dans le brevet français n 766.361 du 21 mars 1933 et d'un composteur
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muni d'un rail déplagable, la dite perspective indiquant de quelle manière l'invention est appliquée au contrôle du dépla- cement du rail;
La fig. 2 est une coupe transversale faite dans une partie du mécanisme de lecture de bande et indiquant une posi- tion particulière de fonctionnement du mécanisme d'échappe- ment conforme à l'invention ; la fig. 3 est une coupe transversale fragmentaire faite dans le mécanisme de lecture de bande d'une manière analogue à celle de la fig.
Z, mais indiquant une autre position de fonc- tionnement ; la fig. 4 est une vue en plan d'une partie de la bande de commande utilisée dans le mécanisme de lecture,la dite fi- gure indiquant plus particulièrement deux groupes de perfora- tions provoquant les opérations de déplacement pour l'échappe- ment des caractères gras et des caractères romains,signaux dont la réception met en jeu l'invention pour le contrôle de la fonction de déplacement du rail ; la fig. 5 est une perspective de certaines parties du mécanisme de lecture de bande et d'une machine destinée à la mise en place des matrices qui fonctionnent conformément à loin- vention, la dite perspective indiquant l'application de la dite invention au déplacement d'un groupe de tiges d'échappement pour que la libération des matrices s'effectue à partir de l'un ou l'autre des magasins;
la fige 6 est une vue en élévation d'une portion du mécanis- me de contrôle du déplacement des tiges d'échappement représenté à la fig. 5 mais correspondant à une autre position de fonction- nement du dit mécanisme de contrôle;
Dans la forme de réalisation ici décrite, la présente in- vention est spécialement adaptée aux mécanismes de lecture de bande du type décrit et représenté dans le brevet français n 766.361 du 21 mars 1933, auquel on pourra se reporter pour
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obtenir une description détaillée des dits mécanismes.
Les dispositifs de commande automatique auxquels la présente invention est particulièrement applicable sont habituel- lement contrôlés au moyen d'un ruban continu 11 entraîné par un tambour denté 12 qui est en prise avec une rangée axiale de perforations 13. Les signaux code sont reproduits sur le ruban ou élément de contrôle 11 sous la forme de perforations 14 réparties d'aine manière variable suivant des alignements trans- versaux dans le ruban. Le tambour denté d'entraînement 12 est porté par un arbre 15 sur lequel est également montée une roue à rochet 16, par laquelle le mouvement est reçu grâce à la venue en contact, avec la dite roue à rochet, d'un cliquet 17 animé d'unmouvement alternatif.
Le dit cliquet est porte par un levier 18 qui, comme l'indique clairement la f ig. 3, est monté à pivot en 19 sur un bout d'arbre fixé au châssis du mécanisme 21 de lecture de bande, 21 étant la référence utilisée pour dé- signer l'ensemble dudit mécanisme. Un ressort 22 tend constamment à maintenir le levier 18 dans la position qu'il peut occuper après rotation dans le sens du mouvemend des aiguilles d'une montre, position dans laquelle l'extrémité opposée du dit levier vient buter sur une vis réglable 24 passant à travers l'un des bras d'un levier 25 également monté à pivot sur l'arbre 19 et muni, à son extrémité, d'n galet de came 26 qui vient en contact avec la périphérie d'une came 27 d'avance du ruban.
La came 27 d'avance du ruban est fixée sur un arbre 28 qui, comme on peut le voit en se reportant à la description du brevet français sus-mentionné, est animé d'un mouvement continu de ro- tation grâce à une liaison d'entraînement avec une source d'éner- gie appropriée . L'arbre 28 porte également une came 29 qui fonc- tionne de manière à assurer périodiquement le retrait d'une sé- rie d'éléments destinés à tâter le ruban, ainsi qu'une came 31 qui communique un mouvement alternatif aux éléments qui transfè- rent les signaux suivant une relation déterminée dans le temps avec l'opération de tâtement.
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Les éléments utilisés pour tâter le ruban consistent en une série de six leviers tâteurs 32 alignés transversalement, et supportée par un arbre 33 sur lequel les dits éléments pivotent.
Des ressorts 34, individuellement affectés aux éléments tâteurs, sollicitent ces éléments en sens inverse du mouvement des aiguil- les d'une monthe dans la mesure où le déplacement de ces éléments est compatible avec l'action d'un arbre 35 qui vient en contact avec la paroi latérale d'une perforation centrale 36 pratiquée dans chacun des éléments tâteurs.
Chacun des leviers 32 est muni d'un tenon 37 et ses divers tenons sont alignés transversalement de telle manière que, lorsque les divers leviers 3a tendent à se placer dans leur position extrême après rotation en sens inver- se du mouvement des aiguilles d'une montre, chaque tenon 37 se trouve amené en regard d'une position déterminée du ruban à laquelle peut correspondre ou non une perforation, d'après le code utilisé. lorsqu'un tenon 57 rencontre une perforation, son levier 32 peut encore tourner de quelques degrés et venir dans la posi- tion correspondant à celle du levier placé le plus en avant dans la fig, 2; dans ce cas, le prolongement de droite 38 dudit levier se trouve en regard d'une oreille 39 d'un levier de transfert 41 associé.
Dans ce cas, le prolongement de gauche 42 du levier considéré est déplacé vers la droite de manière à ne pas être en regard de l'oreille correspondante 43 du levier 41. Au contrai re, si le tenon 37 rencontre une zone de la bande de con- trôle 11 qui ne présente pas de perforation, son levier 32 est dans l'impossibilité de tourner complètement et ne peut venir occuper que la position qui correspond, sur la fig. 2, à celle du levier 32 placé le plus en arrière. Dans ce cas, le prolongement de gauche 42 dudit levier est maintenu en regard de la butée 43 du levier de transfert 41 associé tandis que le pro- longement 38 de droite se trouve dégagé de la butée 39 qui lui
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correspond.
Les divers leviers 32 sont amenés simultanément en contact avec le ruban 11 pendant une partie de chaque cycle de fonction- nement; de même, ils s'écartent simultanément du dit ruban grâ- ce à l'Action de l'étrier 44. Ce dernier pivote sur un arore 45, fig. 1, et est sollicite dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 46 relativement faible.
A un instant déterminé de chaque cycle de fonctionnement,lors- que les leviers tâteurs 32 doivent effectuer leur retrait pour que le ruban 11 puisse avancer, la partie saillante de la came 29 rencontre le galet 47 porté par l'un des bras de la chape 48.
'Par l'intermédiaire d'un prolongement 49 de la dite chage 48 le mouvement imprimé par la came 29 est transmis grâce à un ressort de compression 51 relativement fort, à un prolongement 62 de l'étrier 44. Bien que le ressort 51 soit assez rigide pour transmettre le mouvement alternatif nécessaire au retrait pério- dique des leviers tâteurs de leur position de contact avec le ruban, il constitue néanmoins une liaison élastique entre les transmissions de commande en sorte que, dans l'éventualité d'un mauvais f onctionnement des leviers 32, qui sont de construction délicate, le mouvement imprimé par la came 29 peut être absorbé par le ressort 51, ce qui évite tout danger de rupture des élé- ments tâteurs du ruban.
Lorsque les divers leviers 32 occupent des positions corres- pondant à une combinaison code particulière,positions qui sont déterminées par les perforations qui se présentent sur le ruban 11, les prolongements 38 et 42 des dits leviers sont disposés d'une manière correspondante. Aussitôt après, la partie saillante de la came 31 rencontre le galet de came 53 d'un levier coudé 54 qui est muni d'une vis de réglage 55 permettant de faire varier l'angle formé par les deux bras 56 et 57 dudit levier. Le bras 57 est dédoublé et muni d'un arbre 58 sur lequel pivotent les di- vers leviers de transfert 41 mentionnés antérieurement.
Le
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mouvement produit par l'action de la came 31 ect transmis sous la forme d'un couple, agissant en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, au levier coudé 54 et détermine la venue en contact des divers leviers de transfert 41 portés par le bras 57 avec les prolongements 38 et 42 des leviers tâteurs 32 qui y sont associes, fig. 3.
Comme résultat de ce mouvement ,ceux des leviers dont les prolongements 38 se trouvent en regard des oreilles 39 des leviers 41 associés impriment à ces derniers or- ganes une rotation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, tandis que ceux dont les autres prolongements 42 sont amenés en contact avec les oreilles 43 impriment à leurs leviers de transfert 41 associés une rotation en sens inverse du mouve- ment des aiguille lune montre, Le mouvement reçu par les le- viers 41 est directement transmis par transmission à disque et manchon, aux barres code correspondantes d'un groupe de barres 61 qui sont diversement encochées de telle manière que,pour oha- que position obtenue par permutation des diverses barres 61,
un certain alignement des dites encoches s'offre à l'un des éléments 62 'une série d'éléments aptes à être sélectionnés. Dans ces conditions, un élément particulier 62, sélectionné de cette fa- çon, est mis en état de fonctionner et peut recevoir ultérieure- ment un déplacement de la part d'une source d'énergie, ce qui lui permet d'exécuter sa fonction particulière. parmi les éléments 62, il en est deux, portant les référen- ces 63 et 64, qui interviennent d'une façon particulière dans le cas de la présente description .
Dès que s'est effectuée la sélection de l'un de ces éléments, le mouvement qui en résulte pour ledit élément est transmis, par l'un des leviers 65 et le parallélogramme 66, à une biellette 67 qui agit sur un levier coudé 68, en coopération avec le ressort 69, de manière à dépla- cer le rail 71 pour que celui-ci vienne occuper l'une de ses deux positions.
Le mouvement du rail 71 s'exécute rapidement après que les
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cement du rail et la présente invention a pour objet, lors de la réception d'un signal quelconque de déplacement, signaux qui sont de deux sortes, comme indiqué à la fig. 4, et dès que le signal a été tâté par les divers leviers 32, de retarder le dé- placement du rail 71 pendant un temps suffisant pour permettre à toutes matrices qui ont été libérées par un signal précédant le signal de déplacement considéré,, de descendre du point où elles ont été libérées dans le magasin et d'être reçues dans le com- posteur 72, le rail 71 demeurant, au cours de cet intervalle de temps, dans la position qu'il occupait antérieurement.
Comme indiqué, pour la présente forme de réalisation de l'invention,'le signal reçu par les divers leviers de transfert 41 n'est pas directement appliqué aux barres code 61 comme dans le cas du brevet français n 766.361 du 21.mare 1933, il est transmis par l'intermédiaire d'un groupe de barres coulissantes 73 dont chacune porte une encoche 74.
Ces diverses encoches 74 sont disposées de manière telle que, dès réception d'un si- gnal de déplacement du rail, signal qui serai, soit du type cor- respondant aux caractères gras, soit du type correspondant aux caractères romains,les diverses encoches se trouvent amenées en alignement transversal de manière à offrir un logement à une tige 75 disposée au-dessus des dites encoches, tige qui, à tout mo- ment, a tendance à descendre dans l'évidement formé par l'ali- gnement précité des encoches 74, Lorsque, à la suite de la récep- tion de l'un des signaux sus-mentionnés, la tige 75 peut s'abais- ser, un levier 76 auquel la tige 75 est fixée, peut tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, sous l'ac- tion de son ressort 77, fig. 2.
L'un des bras 78, dirigé vers le haut, du levier 76 ne peut toutefois pas se déplacer à tout moment en raison de l'obstacle que constitue, sur son trajet, une saillie 79 formée sur un bras 81 se prolongeant vers le bas et vers la droite (voir fig. 2 et 3) et qui fait corps avec le levier 18 d'avance du ruban, levier qui a été décrit à
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propos du mécanisme d'avance du ruban. Pour cette raison,le levier 76 ne peut pas tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour de son pivot 82 fig. 2, si ce n'est lorsque le levier 18 d'avance du ruban se trouve dans sa position supérieure représentée fig. 3.
A ce moment,10-extrémité du bras 78, se déplaçai en arrière-de la saillie 79, empêche le retour du levier 18, immobilise celui-ci dans la position re- présentée à la fig. 3 et suspend ainsi l'avanoe ultérieure du ruban ou élément de contr8le 11.
Le bras 78 porte également un tenon 83 qui, dans les conditions normales de fonctionnement, fig. 1, vient buter sur la surface d'une partie coudée du cliquet d'avance 84 monté à pivot en 85 sur un prolongement du levier 25 et sollicité vers la gauche par un ressort 88. Tandis que le mouvement alternatif ultérieur du levier 18 d'avance du ruban se trouve suspendu en raison de l'intervention du levier d@ blocage 76 dont le bras 78, dirigé vers le haut, se trouve sous la saillie 79, le levier principal de commande 25 ne subit pas d'obstruction mais peut au contraire continuer à effectuer son mouvement al- ternatif vous l'effet de la came 27 et du ressort de rappel 87.
Le mouvement alternatif du levier 25 est, à tout moment, applique au cliquet 84, mais comme, dans les conditions normales de fonctionnement, ce dernier organe se trouve bloqué par le tenon 83, sa tendance au déplacement est annihilée jusqu'à ce que, dès que le levier de blocage ?6 se déplace à la suite d'une sélection, le tenon 83 se retire, permettant au levier 84 de se déplacer vers l'intérieur sous l'action de son ressort 86, de telle manière que sa dent 89 puisse venir en prise avec la roue à roohet 91 qui fait partie d'un ensemble comportant l'arbre 92 et une roue à rochet 93 associée, fig. 1.
Ce dernier organe est susceptible de venir en prise avec la dent d'un cliquet d'arrêt 94 qui, lui aussi, dans les conditions normales de fonctionne- ment, est empêché de venir en prise en raison de l'.action d'un
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du levier 84, le levier 94 se trouvant alors, pour son mouve- ment de rotation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, sous la dépendance du libre jeu du levier 84.
Un couple agissant dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre est appliqué à l'arbre 92 par un ressort hélicoï- dal 96 placé à la partie arrière dudit arbre, fig. 1. Ce ressort tend à faire tourner l'arbre 92 dans le sens du mouve- ment des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'un bras d'arrêt 97, qui peut être ajuste angulairement sur l'arbre 92, rencontre un tenon d'arrêt 98 convenablement fixé sur le châssis.
Lorsque la venue en prise du levier 84 avec la roue à rochet 91 a pu s'effectuer, le mouvement alternatif ultérieur du dit levier provoque la rotation, en sens inverse du mouvement des aiguil- les d'une montre, de l'arbre 92 d'un angle égal à celui qui sépare deux dents successives de la roue 91, pour chaque mouvement alternatif du levier 84 qui, ainsi qu'il a été expli- qué antérieurement, correspond à un cycle de rotation de l'arbre 28, Après avoir ainsi tourné sous l'action du cliquet 84, l'ar- bre 92 est maintenu dans la position qu'il est venu occuper en raison de l'action du cliquet d'arrêt 94 jusqu'au moment où après un nombre déterminé d'opérations,
un tenon 99 fixé sur le coté de la roue à rochet 91 rencontre un prolongement latéral 101 d'un levier 102 monté librement sur l'arbre 92 qui traverse une paire d'oreilles 103 formant partie intégrante du dit le- vier 102.
La venue en contact du tenon 99 avec le prolongement 101 imprime une rotation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre au levier 102, rotation qui a pour effet d'amener une vis de butée 104, portée par ledit levier, en contact avec un levier 105, fig. 3. Ce levier ressemble, d'une manière géné- rale, à l'un des leviers tâteurs 32 sauf en ce qu'il n'est pas muni d'un prolongement latéral ni d'un tenon tâteur 37 comme en portent les leviers 32.
De préférence, le levier 105 est disposé
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entre les six leviers tâteurs 32¯et,^par l'intermédiaire de ses prolongements 38 et 42, il est susceptible de transférer une combinaison de signaux par l'.intermédiaire d'un levier de transfert 41 qui lui est spécialement affecté, à une barre coulissante 106; ce transfert s'effectue de la même manière que lorsque l'une quelconque des barres 62 transfère sa posi- tion aux barres 73 et 61 qui y sont associées; la barre 106 a une forme analogue à celle des barres 73 mais elle est arti- culée à une barre code spéciale 107, qui diffère quelque peu des barres code de permutation 61.
Comme l'indique la fig. 1, la barre 107 est évidée en regard de toutes les positions dans lesquelles les autres barres présentent des saillies de blocage correspondant à diverses combinaisons code, sauf en 108 et 109 où elle est munie de saillies de blocage. La saillie 108 se présente normalement dans la position voulue pour bloquer la sélection de Isolément 64 et la saillie 109 dans la position voulue pour bloquer la sélection de l'élément 63, en sorte que, lors de la réception de l'un des signaux code représentés à la fig, 4, bien que les autres barres code 61 puissent être déplacées de manière à occuper les positions voulues pour permettre la sélection de l'un ou l'autre des éléments 63 ou 64, cette sélection se trouve néanmoins empêchée par suite de l'in- tervention de la barre spéciale 107.
Mais, entre temps, lorsque la vis 104 du levier 102 est venue en contact avec le levier spécial 105, elle a déplacé ce dernier de la position qu'il occupe normalement et pour la- quelle le prolongement 38 se trouve en regard de l'oreille 39 de son levier de transfert 41 et l'a amenée dans son autre posi- tion pour laquelle le prolongement 42 est placé en regard de l'oreille 43 du levier 41. Par la suite, dès que le transfert du levier 56 s'est effectué, la barre 106 et la barre 107 fonc- tionnant comme si elles ne faisaient qu'une, se déplacent vers la gauche, fig. 1 en opérant le retrait des saillies 108 et 109
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vant que le signal dedéplacement correspond à des caractères gras ou des caractères romains, d'être sélectionné.
Le mouvement de la barre 106 n'assure pas seulement le dé- placement de la barre code 107, il expulse encore la tige 75 qui est portée sur le levier 76, en raison du fait que l'en- coche 74 de la barre 106 se trouve retirée de l'alignement transversal antérieurement formé. Ce mouvement a pour résultat de ramener le levier 76 à sa position normale et d'assurer le retrait de l'extrémité supérieure du bras 78 qui avait été amenée sous le prolongement 79 et avait bloqué le levier 18.
En même temps, le tenon 83 est amené sur le trajet du cliquet coudé 84 et dégage ce dernier de la roue à rochet 91. Le levier 84, par suite de sa venue en contact avec le bras 95 s'étendant latéralement, opère aussi le retrait du cliquet d'arrêt 94, assurant le retour de l'arbre 92 à sa position normale sous l'action du ressort 96 . L'arbre 98 tourne alors dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il atteigne la position pour laquelle son bras d'arrêt 97 se trouve à nou- veau en contact avec le tenon d'arrêt 98.
En raison du retour de l'arbre 92 à sa position initiale, le tenon 99 porté par la roue 91 ne se trouve plus en contact avec le prolongement 101 du levier 102. La vis 104 perd donc le contact avec le levier spécial 105, ce qui permet à ce dernier de revenir à sa position normale dans laquelle il est constam- ment sollicité par un ressort 34 qui lui est spécialement associé de la même manière que des ressorts similaires sont associés aux leviers tâteurs 32 de type normal.
Aussitôt que s'est effectuée l'opération ultérieure de tâtement par les divers leviers 32, le levier spécial 105 reprend donc sa position normale ; après trans fert à la barre.¯code 107, celle-ci reprend la position pour la- quelle elle bloque les leviers 63 et 64, dans l'attente d'une opération ultérieure du déplacement du rail.
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Il y a lieu de noter que l'opération de retardement s'ef- fectue de manière à exécuter deux fonctions automatiquement con- trôlées parmi une série de fonctions de ce genre et que l'en peut faire varier la durée du retard en réglant la position angulaire du bras d'arrêt 97, ou, en d'autres termes, en faisant intervenir un nombre différent de dents entre la position nor- male de l'arbre 93 et la position occupée par le dit arbre lors- que le tenon 99 déplace le levier de rappel 102.
Le fonctionnement de l'ensemble du mécanisme est le sui- vant : dans les conditions normales, le ruban est entrainé vers la gauche, fige l, par le tambour denté 12 . l'arbre de commande
28 du mécanisme de lecture de l'enregistrement,,par l'intermédiai- re de la came 27, imprime un mouvement alternatif à un ensemble de leviers montés à pivot en 19, leviers parmi lesquels se trou- vent, le levier 25 et le levier 18. Ce dernier teçoit son mouve- ment en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre,par suite de la venue en contact de son prolongement 23 avec la vis de réglage 24 portée par le levier principal de commande 25.
Le mouvement de retour du levier 18 s'effectue sous l'influence du ressor 22 qui yestassocié et, de oette manière, le levier
18 peut actionner l'arbre 15 d'avance du ruban par l'intermédiai- re de son cliquet d'avance 17.
Lorsque, par suite de la réception de l'un des signaux spéciaux tels que, dans le cas de la présente invention, les signaux de déplacement correspondant aux caractères gras ou aux caractères romains, l'arbre 75 est amené dans l'alignement formé par les encoches 74, le levier 76 oscille autour de son pivot 82 en déterminant le retrait du tenon 83 qui empêche nor- malement le cliquet 84 de venir en prise avec la roue à rochet 91; l'extrémité supérieure du bras 78 se présente en même temps en arrière du prolongement 79 qui forme partie intégrante du levier 18. Dans ces conditions, l'un ou l'autre des signaux epé- ciaux de sélection suspend l'activité ultérieure du levier 18
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nue a etre anime, d'un mouvement alternatif sous l'action de la came 27 et du ressort 87.
Ce mouvement est appli- qué au cliquet 84 qui, pouvant alors venir en prise avec la roue à rochet 91, fait tourner cette dernière .ainsi que 1'.arbre 92 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, fig.
3 et 3.Chaque mouvement de va-et-vient du cliquet 84 fait avan- cer la roue à rochet 91 d'une dent; dans cette position,la roue à rooeht est maintenue par le cliquet d'arrêt 94 tandis que le cliquet 84 revient se placer en contact avec une dent suivante de la roue 91.
Cette opération se poursuit jusqu'à ce que le tenon 99 qui fait saillie latéralement sur la roue 91 vienne en contact avec le prolongement 101 du levier de rappel 102 et fasse tour- ner ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 92 jusqu'à ce que la vis 104 vienne en contact avec le levier 105 qu'elle déplace, fig. 3, Pendant tout le temps que le cliquet 84 fait tourner l'arbre 92, les divers leviers de transfert 41 reçoivent un mouvement alterna- tif d'avant en arrière par l'intermédiaire de l'étrier qui les supporte et du levier 54 qui est soumis à l'action de la came 31.
Bais comme aucune modification n'a été apportée aux divers leviers tâteurs 32 ou 105, le mouvement des leviers de trans- fert 41 n'a pas d'autre effet ultérieur jusqu'au moment où la vis 104 déplace le levier spécial 105, le levier de transfert 41 qui est associé au dit levier spécial 105 provoquant alors le déplacement de sa bare de transmission 106 et de la barre code 107. Le mouvement de ces deux barres a pour effet de déloger l'arbre 75 et de déplacer le levier 76 associé et de retirer aussi la barre 107 de la position dans laquelle elle bloque les éléments en partie sélectionnés 63 ou 64, suivant le cas.
L'organe de commande commun à ces deux barres vient alors en contact avec la barre 63 ou avec la barre 64 qui exécute la fonction pour laquelle elle a été sélectionnée.
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Le retour du levier 76 ramène le mécanisme de leoture de l'enregistrement en condition normale et permet au levier 18 d'avanoe du ruban de subir à nouveau l'action du levier prinoi- pal de oomnande 25, de déplacer le cliquet d'avance 84 de la position dans laquelle il est en prise avec la roue à roohet 91 et, par son intermédiaire, d'opérer le retrait du cliquet d'arrêt 94, de telle manière que l'arbre 92 puisse subir l'in- fluenoe du ressort 96 et revenir à sa position normale qui peut être réglée angulairement et dépend de la position angulaire de l'organe d'arrêt 97 par rapport à l'arbre 92.
Dans une des applications de l'invention, la fonction dont l'exécution est retardée par le mécanisme qui vient d'être dé- crit, est l'opération de déplaoement du rail. Lorsque la barre 64 est sélectionnée, elle fait tourner, dans le sens du mouve- ment des aiguilles d'une montre (fig. 1), le levier 65 qui y est associé l'ensemble fonné par la parallélogramme 66 tire la biellette 67 vers le bas et présente le rail 71 dans la position qui correspond aux caractères gras, les matrioes qui sont reçues par la suite étant supportées par le rail 71.
Mais lorsque,par la suite, la barre 63 est séleotionnée, elle fait de même tour- ner le levier 65 qui y est associé en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre mais elle agitµ de façon oontraire sur le parallélogramme, ce qui a pour effet de relever la biel- lette 67 de manière à permettre'au ressort 69 de ramener le rail déplaçable dans la position correspondant aux caractères ro- mains.
Le temps qui doit s'écouler entre le moment où est reçu le signal particulier de déplacement du rail et l'instant où le rail est réellement déplaoé peut varier quelque peu suivant le corps particulier des caractères que l'on utilise pour une composition déterminée. Pour effectuer le réglage à ce point de vue, on déplace suivant son axe le bras d'arrêt 97 par rapport
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grand entre la position normale de l'arbre 92 et la position angulaire dudit arbre pour laquelle le tenon 99 déplace effec- tivement le levier de rappel 102.
Ce réglage caractéristique ne permet pas seulement de faire varier la durée du retard dans le cas de la fonction particulière de déplacement du rail, il permet aussi l'emploi du même mécanisme retardateur pour diverses autres fonctions à l'occasion desquelles la durée du retard peut varier matériellement.
Une autre oaraotéristique importante de l'invention réside dans les possibilités d'application qu'elle offre pour le oontrôle d'autres fonctions. Pour réaliser cet objet,il suffit de munir la barre 107 de saillies convenables, analogues aux saillies 108 et 109, de manière à assurer le blocage de l'un queloonque'des éléments 62 dont on désire retarder l'e- fet.
Lorsque l'on désire appliquer l'invention au dépla- cement des tiges de libération existant vers les divers maga- sins à matrioes d'une série de magasins de ce genre, on relie, comme l'indique la fig. 5, une paire de leviers 65 à une paire 115 de barres / 116, Dans oes oonditions, lors du déplacement après sélection, de l'un des éléments 63 ou 64, 31'élément séleo- tionné est poussa vers l'avant et fait osciller,dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, le levier 65 qui y est associé . Dans le'cas où le levier intéressé est le levier inférieur 65, ce déplaoement est appliqué à la barre associée 116 qui est susceptible d'effectuer un déplacement horizontal limité par l'effet des évidements 117 et des vis support 118.
Dans le cas où o'est le levier supérieur 65 qui est aotionné, le déplacement est appliqué à une barre 115 similaire mais oppo- sée symétriquement, fig. 5 et 6. La barre 115 est également munie d'évidements 117 et de vis de support 118. Corme le mon- tre la fig. 5, les vis de droite 118 des barres 116 et 115 sont fixées à une plaque 119 du bâti, mais les vis de gauche 118 sont
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portées chacune par l'un des bras 120 s'étendant latéralement,d'un levier 122 en forme de T, qui est monté à pivot en 123, dans sa partie centrale. Un bras latéral 124 du levier 122 est articulé à pivot en 125 à une biellette 126 qui, pour sa part, est reliée en 127 à un levier coudé 128.
Le mouvement de l'une des barres 116 ou 115 sous l'effet du mouvement qui y est communiqué par sélection et qui émane des éléments 64 ou 63 est susoeptible de déplacer la biellette 126 vers le haut ou vers le bas de manière à déplacer un groupe oonmun de tiges de libération 129 en communication aveo l'un ou l'autre des organes 130 ou 131 assurant l'échappement des matrioes;il est également apte à libérer l'élément 116 ou 115 qui y est associé de la position dans laquelle cet élément était antérieurement placé.
Les conditions dans lesquelles ce résultat est atteint) peu- vent être comprises en oomparant les figures 5 et 6 et en suppo- sant qu'on se trouve, à l'origine, dans la situation représentée à la fige 5 dans laquelle le mécanisme est disposé de manière à assurer le fonctionnement du magasin prinoipal. L'autre situation est alors représentée à la fig. 6 pour laquelle le magasin auxi- liaire est en %état de fonctionnement représenté en traits in- terrompus sur la fig. 5. Pour obtenir ce résultat, l'élément in- férieur 65 est aotionné sélectivement ce qui amène la vis 134 e n contact avec la barre 116 et déplaoe ce dernier organe vers la gauche.
Ceci étant, l'extrémité avant 135 de la barre 116 est mise en contact avec le bras 136 d'un levier 137 à trois bras qui est également monté de manière à pivoter autour de la vis 126. Il en résulte que le levier 137 tourne dans le sens du mou- vement des aiguilles d'une montre. Un autre bras 138 du levier 137, relié à un ressort 139 dont l'autre extrémité est fixée à 1un des bras 140 d'un levier similaire 141, tend le ressort 139 et emmagasine ainsi dans ledit ressort l'impulsion de commande qui avait été engendrée par le mouvement de l'élément 64 à la suite d'une sélection.
Après que la barre 116 s'est déplacée d'une dis-
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qui est indiquée à la fig. 5 jusqu'au voisinage de la position indiquée à la fig. 6, un autre bras 143 du levier 137, bras qui est muni d'une dent 144 à épaulement se trouve verrouillé derriè- re le prolongement 145 d'un oliquet à ressort 146 pivotant en 147. A peu près au même moment, un tenon 148 qui peut former partie intégrante de la barre 116, vient en contact avec l'une des extrémités d'un autre oliquet 149 similaire au oliquet 146 mais opposé symétriquement à celui-ci, fait tourner dans le sens des aiguilles d'une montre le cliquet 149, amène oelui-oi dans la position indiquée à la fig. 6, supprimant ainsi l'action de retenue qu'il exeroe, par son prolongement 150, sur le le- vier 141.
Lorsque le levier 141 a été ainsi libéré, il cède à la sollicitation du ressort 139 et tourne dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, depuib la position indiquée à la fig.
5 jusqu'à oelle indiquée à la fig. 6, position pour laquelle son bras 152 vient rencontrer un tenon d'arrêt 153. Les leviers 137 et 141 sont munis, sur leurs bras 138 et 140, de vis 154 et 155 ooopérant l'une avec l'autre,tendant à venir buter l'une sur l'autre mais reçevant entre elles, le bras 124 du levier 122 en forme de T.
Ainsi, lorsque le levier 141 est libéré par suite de la libération de son oliquet 149 et qu'il peut venir occuper une position telle que oelle indiquée à la fig. 6, sa rotation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre est appliquée au levier 122, par l'intennédiaire de la vis 155, ce qui a pour effet de pousser vers le haut le bras 124 et, par suite, de déplacer également vers le haut la biellette 126. Celle-ci fait fouiner le levier coudé 128 en sens inverse du mouvement des aiguil- les d'une montre autour de son pivot 156.
Le bras 157, dirigé vers le haut, du levier ooudé 128 osoille donc vers la gauche.Le mouvement du bras 157 est transmis par l'intermédiaire de son articulation 158 à tenon et évidement, à un ohassis 159 qui sup- porte un jeu de tiges d'échappement 129, oelles-ci se déplaçant
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alors à partir de la position qu'elles occupaient en regard des barres d'échappement 130 du magasin principal , fig. 5, de manière à venir se placer en regard d'un autre jeu de barres d'échappement 131 correspondant à un magasin auxiliaire, comme indiqué en traits pointillés.
Les tiges d'échappement 129 sont en état de reoevoir un mou- vement vertical limité sous l'action de leviers de touche comman- dés manuellement ou de leviers de touche commandés automatique- ment, ainsi qu'il a été expliqué en détail dans le brevet fran- çais n 766,361 sus-mentionné. Ce déplacement des tiges 129 peut être oomnuniqué aux barres 130 ou 131 suivant la position occupée par le ohassis 159. Comme indiqué en traits pleins sur. la fig. 5, le ohassis 159 est disposé de manière à permettre la coopération des tiges 129 et des barres 130, alors que, dans la position indiquée en traits interrompus dans la figure, les tiges 129 sont disposées de manière à coopérer avec les barres 131.
Les barres 130 coopèrent chacune avec un dispositif d'é- ohappement dont l'ensemble est indiqué par la référence 160 d'un magasin supérieur 161 désigné sous le nom de magasin prin- cipal, alors que les barres 131 coopèrent avec d'autres dispo-. sitifs d'échappement analogues 162 qui sont assooiés d'une manière oorrespondante à un magasin inférieur 163 désigné sous le nom de " magasin auxiliaire " .D'après les relations qui existent entre elles et le magasin principal 161 ou le magasin auxiliaire 163, les barres d'échappement 130 peuvent être désignées sous le nom de " barres principales d'éphappement " alors que les barres 131 peuvent être désignées sous le nom de " barres auxiliaires d'échappement " ..
Il y a lieu d'observer que, lorsque le ohasais 159 occupe la position permettant aux tiges 129 de se trouver en regaid des barres principales d'éohap- pement 130, la composition par ligne peut se continuer indéfini-
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D'une manière analogue, lorsque le'châssis 159 occupe son autre position et que les tiges 129 sont en regard des barres auxiliai- res 131, la oomposition par ligne peut également se oontinuer indéfiniment. Tout dépned, bien entendu, de la nature des matrices placées dans chacun des magasins 161 et 163 et du corps ou type de caractères que l'ondésire utiliser.
Au cours de la description qui préoède de l'opération de dé- placement, on s'est occupé du déplacement du ohassis 159 en vue de passer de la composition utilisant les matrices du magasin principal à la composition utilisant les matrices du magasin auxi- liaire. Le déplacement en sens inverse est analogue à tous égards sauf en ce que les déplacements des divers éléments sont opposés symétriquement.
Dans ce oas, la barre 63 est sélectionnée et l'a- ohèvement de son déplacement est retardé d'une manière analogue par l'action de blocage de la saillie/09. Après que s'est éooulé un délai déterminé et que la barre 107 s'est retirée, l'élément 63 peut venir occuper sa position de sélection et, lorsqu'il se déplace vers l'avant, son prolongement fait osciller en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre le levier supérieur 65, ce qui a pour résultat de pousser la barre 115 vers la gau- che, fig. 5 et 6. Le mouvement de la barre 115 est transmis au levier 141 comme dans le oade la barre 116 et du levier 137, jusqu'à ce que le bras de verrouillage de la barre 141 vienne en contact avec la dent 150 du oliquet 149.
Le levier 141 se déplace ainsi d'une position telle que oelle indiquée à la fig. 6 jusqu'à une position telle que oelle indiquée à la fig. 5.
Lorsque le mouvement de la barre 115 se poursuit, le tenon 148 de ladite barre dégage le oliquet 146 et libère le levier 137, puis le ressort 139 sollioite le levier 141 de manière à le rame- ner à sa position initiale indiquée à la fig. 5. La vis 154 abais- se le bras 124 en tirant la biellette vers le bas et en faisant tourner le levier ooudé 128 dans le sens du mouvement des aiguil- les d'une montre autour du pivot 156. Ce mouvement ramène le ohas-
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sis 159 de sa position auxiliaire, indiquée en traits interrom- pus, à sa position principale, indiquée en traits pleins.
Le déplaoement du ohassis 159 entre les deux positions pour lesquelles il coopère avec les barres 130 et 131 est essentiel- lement une opération lente en raison surtout de la masse levée que représentent le ohassis 159 et les tiges d'éohappement 129 que ledit ohassis oontient.
Pour cette raison, lorsque l'on veut mêler, dans une même ligne de oomposition, les matrices du magasin principal 161 aux matrices du magasin auxiliaire 163 et lorsque, pour ce faire, le déplaoement du ohassis 159 doit être effectué au cours d'une ligne unique ou même plusieurs fois au cours de la composition d'une même ligne, le mode de construction antérieure- ment décrit est spécialement indiqué pour introduire un retard d'une certaine durée entre le moment où un signal destiné à provo- quer le passage d'un magasin à l'autre est reçu sur le ruban 11 et l'instant où l'un des éléments 64 ou 63 est actionné par sé- lection.
Ce retard permet à toutes les matrices qui ont été libé- rées antérieurement d'être oomplètement et convenablement reçues dans le composteur et il laisse aussi tout le temps nécessaire aux lents et massifs organes assooiés à l'appareil produisant le déplacement de passer de l'une à l'autre des positions. De plus, l'arrêt du. mouvement du ruban 11 provoqué par l'intervention du bras 78 suspend momentanément le fonctionnement du méoanisme 21 de lecture de l'enregistrement jusqu'à ce que le déplaoement du châssis 159 ait eu le temps de s'effectuer complètement.