BE395188A - - Google Patents

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BE395188A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B27/00Control, indicating, or safety devices or systems for composing machines of various kinds or types
    • B41B27/02Systems for controlling all operations
    • B41B27/10Systems for controlling all operations with direct control of all operations by input of recorded or stored information

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  • Mechanical Control Devices (AREA)

Description


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 EMI1.1 
 

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    "Mécanisme   de commande pour machines à composer et à fondre   les lignes de caractères. "   
La présente invention a trait à des perfectionnements relatifs aux machines à composer et à fondre les lignes de ca- raotères et, plus particulièrement, aux mécanismes destinés à la commande automatique des dites machines. 



     L'un.   des objets principaux de la présente invention est d'obtenir   \ un   mécanisme de commande automatique qui soit d'un encombrement réduit et puisse s'adapter sur l'un quelconque des types normaux des machines en question sans provoquer au- cune gêne pour le fonctionnement manuel de la machine; il 

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 consiste également à obtenir un tel mécanisme pouvant s' ap- pliquer à la machine avec le minimum de modifications et cela de manière à réduire le coût du mécanisme de commande automa- tique et de son application aux machines à composer par lignes telles qu'elles existent actuellement. 



   D'une manière générale, la présente invention comporte un mécanisme de sélection caractérisé par un ensemble de bar- res de sélection d'un type perfectionné, de fonctionnement ef- ficace et d'encombrement suffisamment réduit pour que le dit ensemble puisse être disposé au-dessous du mécanisme normal de clavier, tout en ménageant la possibilité d'actionner la machine à la main. La distribution de l' énergie nécessaire au fonctionnement automatique est située sur   l'un   des côtés de la machine et constitue un mécanisme de faible encombrement facilement accessible pour les besoins du réglage. L'énergie qui est nécessaire pour mettre en fonctionnement l'ensemble du mécanisme s'obtient grâce à une liaison par poulie et cour- roie avec l'arbre intermédiaire de la machine principale. 



   Le mécanisme est commandé par une bande ou ruban que l'on peut préparer au moyen d'une machine telle que celle qui est décrite dans le brevet français n 702187 du 27 Août 1930; on fait passer le dit élément dans un dispositif permettant la leoture de l'enregistrement, dispositif qui comporte une série d'organes tâteurs dent chacun correspond à une position déter- minée sur le ruban, cette position pouvant présenter ou non une perforation suivant la combinaison code spéciale qui est soumise à la lecture.

   A chaque arrêt momentané du ruban ou      bande de commande, les divers   tateurs   explorent la combinai- son code qui est perforée dans la position particulière   consi-   dérée et, lors du déplacement suivant, cette combinaison est transférée à un groupe intermédiaire de dispositif d'emmagasi- nage, un jeu de barres code étant ensuite amené dans une posi- tion conforme à cette combinaison code. Les barres code sont 

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 munies d'encoches tant sur leur bord supérieur que sur leur bord inférieurce qui permet de loger un double alignement d'éléments susceptibles d'être sélectionnés.

   Dans la forme d'exécution adoptée de préférence pour la présente invention, les éléments à sélectionner sont disposés en alternance et en opposition l'un par rapport à l'autre à la manière des bran- ches des ciseaux, en formant deux rangées qui peuvent se dé- placer l'une vers l'autre lorsque les éléments sont sollicités vers la position choisie. Pour chacune des permutations des   barbes   code, un de ces éléments à sélectionner et un seul de ces éléments peut être placé dans la position choisie ;    lorsquel'un d'eux est sélectionné de cette manière, il vient s'inter-   poser entre une barre de choc à mouvement intermittent et le levier de touche qui lui correspond parmi une série de leviers de touches, le dit levier étant affecté à l'exécution d'une fonction spéciale.

   Le mouvement de l'élément commun de choc est communiqué au levier de touche considéré sous la forme d'un choc sec et détaché imitant la frappe des doigts de l'o- pérateur lorsque le clavier est actionné à la main grâce aux leviers de touche. Un arbre à cames qui est animé d'un mouve- ment continu de rotation pendant que fonctionne le dispositif de lecture de l'enregistrement est utilisé pour ramener en po- sition les éléments à sélectionner et sert également à action- ner la barre commune de choc; le mouvement de cet arbre est réglé par rapport à la durée d'un cycle de fonctionnement de manière à ce que deux fonctions de sélection s'effectuent pour chaque tour.

   Une caractéristique importante de l'invention ré- side dans le fait que, en vertu du procédé qui vient d'être in- diqué, les éléments d'entraînement n' ont pas besoin de fonc- tionner à grande vitesse puisque la totalité des fcnctions né- cessaires s'exécute pendant que l'arbre primaire entraîné tour- ne d'un demi-tour. Comme le mécanisme qui est en communication immédiate avec la machine principale et dont le rôle consiste 

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 à prélever l' énergie sur cette machine est constitué par un arbre animé d'un mouvement de rotation continu, on répartit le mécanisme d'entraînement sur deux arbres subordonnés que l'on peut faire tourner alternativement.

   L'un de ces ar- bres subordonnés actionne la partie du mécanisme qui a trait à la machine à composer, tandis que l'autre arbre subordonné actionne la partie du mécanisme opérant le transfert des ma- trices assemblées depuis la machine à composer jusqu'au moule. 



   Ce mécanisme de transfert, que les gens du métier dési- gnent sous le nom d'élévateur, est actionné, dans le présent systèmes, sous le contrôle d'une perforation code spéciale du ruban de commande. Pendant que l'élévateur fonctionne, le fonc tionnement de la partie restante du mécanisme de commande se trouve suspendu, ce fonctionnement reprenant toutefois automa- tiquement lorsque l'élévateur a exécuté sa mission. Comme le fonctionnement complet de l'élévateur peut se heurter à maints obstacles dont l'action risquerait d'entraver le   fonctionne-   ment du mécanisme associé, on prévoit un dispositif de déga- gement, agissant par friction et qui, dans le cas où un tel obstacle se présente, rompt la liaison mécanique existant en- tre la source d'énergie et le mécanisme interposé. 



   L'invention est déorite ci-après, à titre d'exemple seule- ment, en référence aux dessins joints dans lesquels : 
La fig.l est une vue en plan d'une partie de la machine principale représentée à la fig.2 et indiquant le mécanisme de commande ; 
La fig.2 est une élévation de face d'une machine à fondre les lignes de caractères à laquelle est appliqué le mécanismede commande conforme à la présente invention; 
La fig.3 est une vue en plan, à plus grande échelle, cer- taines parties étant arrachées, qui indique le mécanisme sélec- teur de permutation du mécanisme de commande; 
La fig.4 est une élévation   fragmentaire,   vue de face, cer- 

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 taines parties étant arrachées, et qui représente le   médanisme   sélecteur, et, plus particulièrement, les organes élastiques d'exploration;

   la fig.5 est une élévation par côté du mécanisme de com- mande avec l'élévateur représenté partiellement en coupe; la fig.6 est une   peective   de détail d'une forme modifiée du bâti en fonte du clavier, la dite perspective indiquant le mode d'application au dit bâti de la forme d'exécution adaptée de préférence pour le mécanisme conforme à l'invention; la fig.7 est une coupe transversale faite dans le clavier et dans le mécanisme d'éjection des matrices, coupe clui est faite approximativement suivant la ligne 7-7 de la fig.2;

   
La fig. 8 est une coupe de détail qui montre l'effet pro- duit par une résistance quelconque émanant du levier de touche automatique sur le mouvement   communiqué   à l'élément commun de   choc;   la fig.9 est une vue de détail en perspective du mécanis- me destiné au prélèvement de l'énergie et du mécanisme associé, cette vue comprenant le lecteur   d'enregist&ent   et les organes de transfert; la   fig.10   est une vue de détail en perspective du mécanis- me d'avance par saccades qui assure la progression du ruban dans le mécanisme de lecture de l'enregistrement;

   la fig.ll est une vue en coupe prise suivant la ligne   11-11   de la fig.l et qui représente un arbre destiné à action- ner   l'élévateur   ainsi que la manette de commande   canportant   une liaison élastique; la fig.12 est une vue de détail d'une partie du mécanisme représenté à la fig.ll, cette partie étant indiquée en condi- tion de fonctionnement; la fig.13 est une vue de détail similaire à celle de la   fig.12   et représentant le même mécanisme dans une condition différente de   fonctionnement; .   

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 la   fig.14   est une coupe de détail prise suivant la li- gne 14-14 de la fig.l;

   la   fig.15   est une vue de détail en coupe prise suivant la ligne   15-15   de la fig.l et représentant le mécanisme de commande de l'embrayage destiné au prélèvement de l'énergie sur la machine principale; la   fig.l6   est une coupe longitudinale du mécanisme de lecture de l'enregistrement et des éléments qui y sont asso- ciés; la fig'.17 est une vue de détail en perspective du mécanis me de blocage de la barre de sélection de l'élévateur; la fig.18 est une coupe de détail prise approximativement suivant la ligne 18-18 de la fig.3 et qui représente le dis- positif de commande à came de l'élément commun de choc; la fig.19 est une vue en détail en perspective de plu- sieurs matrices assemblées dans les deux positions qu'elles peuvent accouper sur le composteur;

   la fig. 20 est une élévation de face d'une partie   d'une   machine à composer par lignes comportant une variante du mé- canisme de décalage du rail et du composteur; la fig.21 est une élévation latérale fragmentaire   d'une   machine à composer par lignes, avec parties en coupe, mettant en évidence la variante de construction indiquée à la fig.20 ; la fig.22 est une vue de détail en perspective du mécanis- me de décalage à code double établi de manière à pouvoir être utilisé avec le dispositif représenté à la fig.20; la fig. 23 est une vue fragmentaire en perspeotive de la partie intérieure d'un composteur mettant en évidence l'appli- cation faite au dit composteur d'un mécanisme de décalage de rail tel que celui représenté à la fig.20;

   la fig.24 est une vue fragmentaire en coupe similaire, d'une manière générale, à la fig.23 mais indiquant une posi- tion de décalage du rail; 
Dans les diverses figures des dessins, on a utilisé des 

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 références analogues pour désigner des parties similaires.La figure 1 indique de quelle manière la dispositif conforme à la présente invention est appliqué à une machine à composition par lignes. 



   Dans la forme de réalisation que l'on adopte de préféren- ce pour l'invention, on obtient un ensemble qui est presque entièrement-supporté par le châssis principal 21. Comme l'in- dique plus particulièrement la figure 6, ce châssis est monté au-dessous du clavier 22 de type normal dont sont habituelle- ment munies les machines à fondre et composer les lignes de caractères. Afin de loger avec plus d'efficacité le mécanisme sélecteur qui sera décrit ultérieurement, on fait subir une légère modification à la pièce de fonte 23 qui est utilisée comme base pour le clavier; cette modification consiste à re- porter vers l'arrière la membrure transversale antérieure de manière à laisser suffisamment d'espace entre cette membrure et l'arbre de commande 25 de l'élévateur pour le passage des parties coudées 26 des leviers 27 entre les deux organes en question.

   On prévoit deux tourillons 28, un de chaque côté de la base 23, en vue de recevoir les parties arrière 29 à baïonnettes, tandis que les manchons 30 de l'arbre de commande de l'élévateur   supportables   parties antérieures 31. La majeu- re partie de la carcasse s'étend au-dessous de l'ensemble du clavier et supporte, entre autres éléments, les barres de per- mutation 32 et les barres d'interposition 33 que le dispositif sélectionne.

   La carcasse est constituée par deux longerons 34 et 35 dont les parties à baionnettes 29 et 31 peuvent recevoir les tourillons 28 et les manchons 30 de l'arbre élévateur, organes grâce auxquels ils sont supportés, les dits longerons supportant à leur tour le reste du mécanisme 
Une poulie d'entraînement 36 appropriée est calée sur un arbre intermédiaire 37 de la machine principale et, au moyen d'une courroie 38, elle imprime un mouvement continu de rotation à une poulie 39 et à un arbre 41   (fig.l   et 2) auquel 

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 sont fixées deux vis sans fin 42 et 43. La vis sans fin 42 entraîne une roue 44 à dents hélicoïdales (fig.14) qui est montée librement sur un arbre 45 tourilloné dans des paliers 46 faisant partie du châssis 41.

   La vis sans fin 43 engrène avec une roue 47 à dents hélicoïdales dans les mêmes conditions que la vis sans fin 42, mais avec cette différence que présen- tent un diamètre plus faible donnant lieu à un rapport de transmission plus élevé avec la roue commandée 47, elle com- munique un mouvement de rotation plus lent à l'arbre 48 que ce n'est le cas pour l'arbre 45. Chacun des arbres 45 et 48 est respectivement accouplé avec les roues 44 et 47 au moyen d'accouplement à griffes 49 et 51 lesquels sent, de préféren- ce, construits dans des conditions analogues. 



   L'arbre 45 porte trois cames qui actionnent un mécanisme 54 destiné à la lecture de l'enregistrement; cet arbre sera désigné, dans la suite de la description, sous le nom d'arbre de lecture de   l'enregistrment;   il porte également un engrenage de commande 52 (fig.l) qui actionne un arbre à came 53. L'ar- bre 48 porte   'une   came 55 servant à actionner le mécanisme élé- vateur et une autre came 56 servant à débrayer sa propre liai- son et à ramener en position la liaison d'entraînement qu'il possède avec l'arbre 45 de lecture de l'enregistrement à la fin de chaque cycle de son propre fonctionnement. Cet arbre 48 se- ra désigné, dans la suite de la description, sous le nom   "d'arbres   à cames de l' él évateur" . 



   En ce qui concerne maintenant la figure 7, qui représen- te une section transversale des mécanismes de sélection et d'éjection de matrices, il y a lieu d'observer le mode de cons- truction du clavier en vue duquel les éléments des dits méca- nismes ont été conçus. Les leviers de touches 57 pivotant sur les arbres 58 sont articulés, de manière appropriée, en 61 en vue de déterminer le déplacement de contrepoids 59, avec une perte de course notable aux divers points d'articulation, par suite du jeu 62 qui a été ménagé. On obtient une "frappe" 

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 spéciale en assurant un rapport uniforme des bras de leviers pour tous les leviers de touche bien que, ainsi que l'indique la figure, la longueur des leviers des rangées horizontales aille progressivement en augmentant de haut en bas.

   Les contre- poids 59 présentent diverses encoches 62 de manière à pouvoir être placés en liaison avec l'un des divers leviers de touche. 



  Des leviers additionnels 27, pivotant en 64, sont montés de manière à pouvoir s'engager dans l'encoche 62 la plus basse de certains des contrepoids 59 et ils sont munis de prolongements   coudés   26 qui traversent un panneau 63 du clavier. On voit donc que l'on peut actionner indépendamment les uns des autres les leviers 57 à commande manuelle d'une part ou les leviers 27 à commande automatique, d'autre part et que, en procédant de la sorte, ceux de ces leviers qui ne sont pas mis en action demeurent inertes et n'entrent en aucune manière en mouvement, qu'ils soient associés à ceux qui fonctionnent ou qu'ils soient disposés au voisinage de ceux-ci. 



   Une ligne de leviers coudés 65 prenant appui sur un arbre commun 66 est disposée de manière à recouvrir les prolongements 26 sus-mentionnés et à venir en contact avec ceux-ci lorsque l'on fait tourner l'un quelconque d'entre eux dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre en   opposition)!'action   exercée par les ressorts 67. Les bras verticaux 68 des leviers coudés 65 sont placés en regard de certaines barres de sélec- tion 33 qui (voir fig.7) sont disposées en alignements symétri- quement opposés et présentent l' aspect de ciseaux, en raison de leur ferme spéciale. Les deux lignes de barres 33 sont, en principe, supportées par un arbre commun 69 autour duquel elles sont sollicitées l'une vers l'autre par l'action de ressorts 71.

   Les parties coudées 72 des dites barres 33 sont normalement écartées l'une de l' autre tandis qu'entre les deux lignes sont placés le groupe des barres 32 de permutation et l'arbre à cames d'écartement 53, dans la position voulue pour 

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 que la sélection s'effectue. 



   L'arbre à cames 53 est muni de deux surfaces longitudinales 73 en forme de cames; chaque fois que l'arbre 53 fait un tour com- plet en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, il tend, à deux reprises, à écarter l'une de l'autre les barres de sélection 33 et à permettre ensuite le rapprochement des dites barres.

   En déterminant l'écartement des barres de sélection 33, les surfaces 73 éloignent, des bords des barres de permutation 32, les barres de sélection (voir fig.7); mais, pendant la durée d'un quart de tour, à partira de cette position, fig.8, les diverses barres 33 peuvent se rapprocher l'une de l'autre et venir en con- tact avec les bords du groupe de barres de permutation 32 ; pour chaque condition des diverses barres 32, on obtient un aligne- ment particulier des encoches 74   (fig.9 )   alignement dans lequel peut tcmber-la barre de sélection 33 voisine. Comme indiqué aux fig.7 et 8, il est prévu, dans les parties 72 des barres 33, des encoches 70 voisines de   l'arb@e   à cames d'écartement 53 de manière à permettre la chute brusque d'une barre 33 sélectionnée lorsque la oame 73 passe par-dessous.

   Cette manière de procéder donne plus de temps pour la mise en position de fonotionnement des barres de sélection 33 et active leur présentation dans cette position au cours d'un cycle de fonctionnement. Dès que la sélection a été ef- fectuée, la partie antérieure de la barre 33 appartenant soit à la ligne supérieure, soit à la ligne inférieure, suivant le cas, se 
77 présente de manière telle qu'une barre de choc/puisse venir en con- tact avec l'épaulement 76.

   Lorsque la barre de choc 77 se déplace vers la gauche (si l'on regarde la fig.7) elle vient en contact avec l'épaulement 76 et communique à la barre de sélection 33 un déplacement brusque qui amène celle-ci contre le bras de levier 58 du levier 65 correspondant.Le mouvement des diverses barres de sé- lection 33 est   déni   grâce à des   évidements   allongés 78 dans les- quels l'arbre commun 69 vient se loger. 



   Il y a lieu d'observer particulièrement l'arbre 66 des leviers 

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 coudés ainsi que les parties échancrées 79 (fig. 8) des divers le- viers coudés 65 qui prennent appui sur l'arbre 66. Le déplacement actif des leviers de touche manuels 57 est relativement   faile   et le mouvement correspondant des leviers de commande automatique 27 n'a besoin d'être que faible également car, en ce qui a trait au réglage de la course de l'élément automatique de commande, aucun ajustement délicat n'est nécessaire, puisque tout mouvement en excès qui est communiqué aux leviers coudés 65 et qui ne peut pas être reçu entièrement par les leviers spéciaux 27 du fait que ceux ci s'opposent au dit mouvement en excès, se dissipe en dépla- çant le levier coudé 65 vers l'extérieur et vers le haut par rap- port au point d'appui,

   comme indiqué à la fig.8. Cette disposition n'a pas seulement pour effet de rendre possible le réglage d'un grand nombre d'organes de fonctionnement très délicat et occupant des positions très voisines, elle permet également, dans le cas où une résistance quelconque viendrait à se produire de la part d'un levier de touche 27, d'éviter que le choc provenant de l'or- gane de commande commun 77 n' endemmage l'un quelconque des organes du mécanisme qui a été décrit; le choc en question peut en effet être absorbé, sans dommage aucun, par le mouvement de flexion des leviers coudés 65.

   Après qu'elle a accompli sa fonction, chaque barre de sélection 33 est ramenée à sa position normale, ce retour s' effectuant surtout sous l'action du-ressort 71 qui y est fixé, le dit effet étant toutefois augmenté de celui qu'exerce le ressort 67 du levier coudé 65 correspondant. 



   Parmi les diverses barres code 32 que l'on trouve dans la for- me d'exécution présentement décrite, six de ces barres sont amenées en position, au cours de chaque cycle de fonctionnement, grâce à l'action exercée par un mécanisme 54 de lecture de l'enregistrement, tandis qu' une septième barre 81 est   mis e   en position grâce à un mécanisme subordonné aux six barres précédentes 32, dans des condi- tions qui seront décrites ci-après. Ainsi que l'indique la   fig.16,   les parties de droite des barres de sélection 32 sont reliées à 

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 des barres coulissantes 82 qui sont supportées, à leur tout, par des chemins appropriés 83 leur permettant de se déplacer longitu- dinalement et parallèlement.

   Les extrémités des leviers 82 qui se      trouvent à l'opposé des articulations sus-mentionnées avec les barres de sélection 32 sont munies d'évidements allongés 85 qui reçoivent les parties 86 en forme de disque de leviers de trans- mission 87 en forme de T. Les leviers 87 sont également munis de bras 88   (fig.9)   qui se terminent par des oreilles de butée 89 et 91. 



   Un groupe correspondant de six leviers explorateurs 92 est directement supporté à pivot au-dessus des leviers 87 en forme de T et les parties intérieures des dits leviers (fig.9 et 16) sont établies avec des proportions telles que lorsque   l'un   ou l'autre des deux épaulements 93 ou 94 est amené en regard de l'oreille 89 ou 91 qui lui est associé, l'autre épaulement 93 ou 94 démasque l'oreille qui lui correspond. Les leviers d'exploration 92 présen- tent un orifice intermédiaire 95 offrant un jeu suffisant par rap- port à un arbre transversal 96 qui y est placé pour que les leviers 92 soient en mesure d'effectuer un léger mouvement alternatif.

   A la limite de son déplacement, chaque levier explorateur 92 peut être placé dans une position telle que l'un ou l'autre de ses épau-   lements   93 ou 94 soit amené en regard de l'oreille 89 ou 91 qui lui correspond. Les divers leviers 87 en forme de T sent supportés par l'arbre commun 97 qui, pour sa part, est supporté par   l'un   des bras d'un levier 98 pivotant en 99, dont l'autre extrémité porte un galet 101; ce galet, grâce à l'action d'un ressort, est mainte- nu en contact avec une came 102 fixée à l'arbre 45. Le profil de la came 102 varie graduellement et, lorsque la dite came tourne avec son arbre 45, elle communique un déplacement alternatif régu- lier au levier 98 et aux leviers 87 en forme de T qui y sont asso- ciés. 



   Les leviers explorateurs -92, ainsi dénommés en raison du rôle qu'ils jouent en tâtant les éléments d'une ligne transversale de 

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 perforations du ruban, sont munis de bras 103 portant des doigts explorateurs 104 et présentent également des saillies 105 suscep- tibles de venir en contact avec l'équerre basculante 106 de maniè- re à effectuer périodiquement le retrait des leviers 92 conformé- ment à chaque lecture successive du ruban perforé. L'équerre 106 constitue un des éléments d'un levier coudé 107 dont les déplace- ments sont commandés également par l'arbre45, par l'intermédiaire   d'un   dispositif à came 108 et galet 109 similaire à celui qui a été décrit en réfénence au levier 98.

   Dans ces conditions, le groupe de tâteurs 92 pourra, conformément à l'action réglée dans le temps du levier coudé 107 et du levier 98, tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Pendant ce temps, ceux de ces tâteurs dont les doigts 104 ne sont pas bloqués par le ruban 111, fig.9, mais qui sont amenés en regard d'une perforation du dit ruban, auront la possibilité de tourner jusqu'à ce que leurs épaulements respectifs 94 viennent se placer en regard des oreil- les de butée 91, tandis que les autres, qui ne peuvent effectuer ce mouvement, resteront dans une position telle que leurs épaule- ments 93 soient placés en regard des oreilles de butée 89. 



   Aussitôt après, la came 102 déplaçant le levier 98 en sens in- verse du mouvement des aiguilles d'une montre amène les divers le- viers 87 en forme de T en contact avec les leviers explorateurs 92 correspondants et, suivant celle des deux positions occupée par les leviers explorateurs, les leviers 87 en forme de T viendront occuper une position correspondante et amèneront les barres asso- ciées 82 dans une position similaire. La combinaison de perfora- tions qui se présente dans chaque ligne transversale du ruban se trouve simultanément transférée aux six barres code 32. A la suite de chacun de ces transferts, le ruban 111 progresse de telle ma- nière qu'une autre ligne transversale de perforations vienne se pla- cer en regard des doigts explorateurs 104.

   Cette progression s'ef-   fectue   grâce à l'action d'un cliquet 112 et d'une roue à rochet 113   (fig.10).   Le cliquet 112 est porté par un levier 114 animé d'un 

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 mouvement alternatif qui lui est communiqué grâce à l'action d'un ressort 116 et   d'une   came 115 portée par l'arbre entraîné 45. La roue à rochet 113 est fixée sur un arbre 117 qui porte également une roue d'entraînement 118 dont les dents 119 sont établies de manière à correspondre aux perforations centrales 121 du ruban de commande 111, dans des conditions que connaissent bien les gens du métier. On voit que l'arbre 45 suffit à actionner la totalité des organes mécaniques qui   commandent   le mécanisme de lecture de l'enregistrement perforé. 



   Il y a lieu de noter que, tandis que les divers leviers ex-   plorateurs   92 sont ramenés à leur position normale ou de départ à un moment bien déterminé de chaque cycle de fonctionnement, les leviers de transmission 87, ainsi que leurs barres coulis- santes 82 qui y sont articulées, ne sont pas encore ramenées en position mais qu'ils peuvent être placés conformément à une nou- velle combinaison code quelle que soit la position qu'ils occu- paient antérieurement. Cette manière de procéder permet un che- vauchement dans le fonctionnement des deux groupes de leviers et assure aux barres code 32 une durée de repos maximum au cours de chaque cycle de fonctionnement. 



   Outre les cames 102, 108 et 115 qui actionnent le lecteur de bande, l'arbre 45 porte aussi une vis sans fin 52 qui, en coopé- rant avec la roue 122, communique un mouvement de rotation à l' ar- bre à came d'écartement 53 qui a été décrit plus haut, en sorte que les divers organes du mécanisme sélecteur sont tous comman- dés par un arbre unique, à savoir l'arbre 45 du lecteur de bande. 



  Comme la vis sans fin 52 qui actionne ainsi la came d'écartement 53 et les mécanismes associés, établit une relation dans le temps, relation bien définie et quelque peu délicate, à l'égard des cames 102,108 et 115, la position angulaire que cette vis sans fin occu- pe par rapport aux dits organes peut être réglée d'une façon très précise grâce à de fines dentures radiales 124 (fig.4) dont sont munies les parties formant moyeux du collet 123 et de la vis sans 

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 fin 52; ces dentures servent à éviter le glissement l'un sur l'au- tre des deux organes lorsque la vis sans fin est appliquée sur le collet 123 grâce à un écrou 125 et bloquée dans cette position grâce à un écrou 126.

   Lors± du montage, ce mode de construction permet de mettre dans des positions relatives bien déterminées les deux mécanismes de commande, à savoir la came d'écartement 53 et l' équerre de transmission 97. Par la suite, il suffit d'amener les deux dispositifs, réglés en ce qui concerne le temps, à savoir les cames 102, 108 et 115 et la vis sans fin 52, dans les positions que ceux-ci doivent évidemment occuper. 



   En se réfèrant aux fig.3 et 7, on considérera plus particu- lièrement le mécanisme d'éjection des matrices, les barres de sé-   leotion   33 ainsi que les barres de permutation 32 et 81. Le fonc- tionnement de l'un quelconque des contrepoids 59, soit sous l'ef- fet des leviers de touche 57 à commande manuelle, soit sous l'ef- fet du levier 27 à commande automatique, détermine parmi une série de mécanismes   retardateurs,   le déclenchement de celui de ces méca- nismes qui correspond au contrepoids considéré.

   Ce résultat   @'ob-   tient grâce à la rotation de la détente 127 en s ens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, jusqu'à ce que la dite dé- tente cesse de supporter la chape 128 munie d'une came; la dite chape s'abaisse alors jusqu'à ce que les dents 129 disposées à la périphérie de la came 131 qui pivote entre les deux branches de la chape, vienne en contact avec un galet de   caoutchouc   132 animé d'un mouvement continu de rotation.

   La mise en contact des dents 129 et du galet 132 détermine la rotation, dans le sens du mouve- ment des aiguilles d'une montre de la came 131 qui, en raison de sa forme excentrique, soulève la chape 128 jusqu'à ce que l'extré- mité éloignée 133 de la dite chape venant en contact avec une tige d'éjection 134, applique un choc, à un instant déterminé, au mé- canisme d'éjection des matrices, représenté dans son ensemble, en 135; la chape vient ensuite reprendre appui sur la détente 127 jusqu'à ce qu'un autre mouvement se produise. 

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   Le mécanisme à déclenchement différé a pour objet de ménager un temps suffisant pour l'exécution du déplacement qui doit s'ef- fectuer dans le magasin sans qu'il soit nécessaire de consacrer le même temps à l'abaissement de la touche de commande 57 ou 27. 



  Ce retard a une importance capitale en ce sens qu'il permet aux matrices d'être libérées et de s'assembler sous l'effet de la gra- vité; si ce retard n'était pas ménagé, il pourrait arriver, plus particulièrement en raison de la rapidité de fonctionnement de la commande automatique, que le dispositif à déclenchement direct soit actionné et ramené à sa position initiale avant que la matri- ce ait eu le temps de   sortiu   magasin. 



   Un mécanisme retardateur de ce genre est prévu pour chaque levier de touche 27 ayant pour fonction d'extraire une matrice 126 du magasin 137. Certains leviers de touche sont établis de manière à accomplir, lorsqu'ils sont actionnés, des fonctions spéciales pour le squelles il n'est pas nécessaire de ménager un retard de fonctionnement.

   Pour l'exécution de ces fonctions, on prévoit,par conséquent, un levier de touche automatique 27 ainsi qu'une batre de sélection 33 particulière; contrairement à ce qui est prévu pour les barres de sélection des matrices, chaque barre correspon- dant à une fonction spéciale est munie d'une oreille 138 formant partie intégrante de la barre (fig.3,9 et 17), chacune de ces oreilles étant établie en vue de venir en contact avec un méoanis- me associé pour l'exécution d'une fonction, ainsi qu'il sera   expli-   qué. 



   Les barres de sélection 139 et 141, opérant conjointement, déterminent la mise en position de la septième barre code 81 de la manière suivante. Lorsque la barre de sélection 139 après avoir été sélectionnées subit un déplacement vers l'avant, son oreille 138 vient en contact avec l'un des bras d'un levier coudé 142, fig.3, fait tourner ce dernier dans le sens du mouvement des ai- guilles d'une montre et communique un mouvement semblable à la dé- tente 143 par l'intermédiaire d'une bielle 144. Ce mouvement de la détente 143 libère le levier 145 et permet à celui-ci de céder à 

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 l'action de son ressort 146 en déplaçant la barre de permutation 81 vers la gauche par suite de la venue en contact du bras 148 du levier 145 avec une saillie 149 de la dite barre.

   Toutefois, comme la barre 81 ne peut pas se déplacer vers la gauche à ce moment, puisque ses dents code sont bloquées par celles de la barrer 139, le déplacement complet du levier 145 ne s'effectue que lorsque la barre 139 revient en position c' est-à-dire à peu près à la fin du cycle de fonctionnement. Si la barre sélectionnée 139 n'était pas venue occuper la position correspondant à cette sélection, la for- ce du ressort 146, appliquée par l'intermédiaire du levier 145 et du bras 151 serait suffisante pour déterminer le déplacement vers la gauche de la barre de permutation 81. Mais, dès que la bar- re 139 revient en position, le déplacement de la barre de permuta- tion 81 s'effectue immédiatement en raison de l'action motrice du ressort 146. On voit donc que la sélection de la barre 139 a pour effet de déplacer la barre de permutation 81 dans un sens. 



   D'une manière analogue, la sélection de la barre 141 provoque le déplacement de la barre de sélection 81 en sens inverse. Ce ré- sultat s'obtient grâce à une oreille similaire 138 faisant partie intégrante de la barre 141 qui, après avoir été séleotionnée,vient en contact avec le bras 152 du levier 145 et le fait tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour du pivot 153 en tirant le ressort 147 et en bloquant à nouveau la saillie 154 derrière l'épaulement 155 de la détente 143. Un levier 148 relié à l'extrémité opposée du ressort 147 est sollicité par le dit ressort de manière à déplacer la barre 81 vers la droite, dès que ce mouvement peut s'effectuer par suite du retour en posi-   tion de   la barre 141.

   Ici, comme dans le premier cas, le déplace- ment de la barre de permutation 81 n' a lieu effectivement qu' après retour en position de la barre sélectionnée 141 et ce déplacement s' effectue sous l'action du ressort 147. On obtient de la sorte un dispositif qui permet d'assurer le déplacement d'une septième barre de permutation doublant les possibilités de permutations aux dépens de deux des soixante-quatre permutations simples que per- 

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 mettent d' obtenir les six barres de permutation initiales. 



  Ainsi qu'il a été décrit, chacune des six barres de permu- l'une talion 32   occupe/ou l'autre   de deux positions suivant qu'il existe ou non une perforation dans la partie qui lui cor- respond de la bande de commande. Etant donné que chaque barre 32 peut occuper deux positions, on obtient soixante- quatre permutations simples pour les permutations de posi- tions des six barres. Mais, comme le clavier normal d'une machine à composer par ligne exige quatre-vingt-onze opéra- tions puisqu'il comporte quatre vingt-onze touches et comme avec les fonctions spéciales additionnelles ce nombre d'o- pérations arrive à être voisin de cent-quinze, les permuta- tions simples des six barres ne sont pas suffisantes.C'est pourquoi on ajoute la septième barre 81 en vue d'augmenter le nombre de permutations. 



   La septième barre 81 n'est, en faitt, qu'une barre similaire aux six autres déjà prévues; toutefois, comme il n'y a pas intérêt à augmenter ni modifier le mode d'enregis- tement normal du ruban de commande, la mise en position de cette barre 81 s'effectue grâce au fonctionnement de   l'une   ou l'autre de deux barres de sélection, ainsi qu'il a été décrit antérieurement, les deux barres en question étant pour leur part sélectionnées par les six barres initiales 32. Par suite, puisque deux permutations sont absorbées pour assurer le déplacement de la septième barre 81, le nom- bre total de permutations se trouve porté à cent-vingt-six. 



   La barre spéciale de sélection 156 est conçue de telle manière que la séleotion de la dite barre s'effectue dès réception d'un signal destiné à la mise en fonctionnement de l'élévateur. Le mouvement vers l'avant de la   arre   156 amène celle-ci en contact avec un bras 157 d'un levier 158 en forme de T; ce levier tourne donc en sens inverse du mou- vement des aiguilles d'une montre autour de son pivot 159,   fig.9,   en position   avec l'action   du ressort 161.

   Lorsque 

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 le levier 158 tourne dans ce sens, son autre bras 162 exerce une traction sur labielle 16 qui fait basculer le levier coudé 164 en sens inverse du mouvement des aiguilles   d'une   montre (fig.15), le dit levier amenant, par l'intermédiaire de son bras 165, le levier 166 dans la position requise pour assurer le retrait de l'or- gane commandé 167 de l'accouplement 49 et pour arrêter le mouvement de l'arbre 45 de lecture de l'enregistrement. L'autre bras 168 du levier 158 est relié à une barre 169 qui, au cours de la rotation indiquée, est repoussée vers la droite (fig.9) jusqu'à ce que sa partie coudée 171 soit verouillée derrière l'épaulement 172 du le- vier 173 soumis à l'action d'un ressort.

   Une oreille verticale 174 de la barre 169 est montée à pivot sur une extrémité du levier flottant 175 en sorte que la barre, en se déplaçant, déplace le le- vi er. 



   Une quatrième barre de sélection 160 située à l'extrémité de gauche des diverses barres de sélection 33 (fig.3) est établi de manière à venir en contact avec l'un des bras du levier 170 dont l'autre bras actionne un mécanisme de décalage de rail dont il sera question plus loin. La description qui vient d'être donnée, vise,d'une manière générale, la situation et le fonctionnement des diverses barres de sélection de fendions (ainsi nommées pour les   distinguer   des barres de sélection des matrices) afin que l'on puisse associer les dites barres aux mécanismes de commande qui leur correspondent lorsque ces derniers seront décrits ultérieure- ment. 



   Après avoir été éjectées des divers canaux 176 qu'elles oc- cupent dans le magasin 137   (fig.2)   les matrices tombent dans l'un ou l'autre d'une série de couloirs inclinés et, de là, sur un trans- porteur à courroie 177 également incliné; elles sont ensuite re-   cueilles   et assemblées sur un composteur 178.

   Ce composteur est muni de deux rails inférieurs fixes 179 et d'un rail supérieur dé-   plaçable   181 également représenté à la   fi g. 19.   Quand le rail supé- rieur 181 occupe la position indiquée en pointillé sur la fig.5, 

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 les matrices reçues se placent dans la position 182 mais, lorsque ce rail 181 est en retrait, canne représenté en traits pleins, les matrices reçues peuvent s'enfoncer complètement de manière à venir occuper la position 183 représentée en pointillé. 



   En pratique, chaque matrice est munie de deux impressions 184 et 185 obtenues par moulage, ainsi que le représente la fig.19 et, suivant que la matrice considérée occupe l'une ou l'autre de ses deux positions possibles sur le composteur, l'une ou l'autre des deux impressions moulées se trouvera placée en face de la chambre de moulage lorsque l'on fondra la ligne de caractères. Le rail mo- bile 181 est articulé à un levier coudé 186 pouvant se déplacer entre certaines limites et que l'on peut ajuster de façon préci- se au moyen des vis d'arrêt 187-187. Une bielle 188 montée à pivot sur le levier coudé 186 à   l'un   des bras du dit levier est reliée à un levier 189 muni d'un ressort, le dit levier pouvant pivoter en 191 et comportant, à son extrémité opposée, un épaulement 192.

   Une détente 193 est enclenchée sur le dit épaulement 192 et présente, à l'une de ses extrémités une partie verticale 194 susceptible d'être actionnée à la main; à son autre extrémité 195, elle occupe la position voulue pour que s'opère le déclenchement grâce au   leviez   170 décrit plus haut. 



   Dès que la barre de sélection 160 qui assure le déplacement du levier 170 est actionnée, cette détente 193 se déplace en permet tant au levier 189 de céder à l'action du ressort 196 et d'a- mener le rail 181 dans sa position de travail (représentée en poin- tillé). On peut obtenir ce même résultat à la main, par l'intermé- diaire de la détente 193, en agissant sur la partie verticale 194. 



  Il e st donc possible d'assembler une partie de la ligne au moyen de matrices occupant leur position inférieure et d'autres matrices occupant leur position supérieure et cela soit par commande manuel- le, soit par commande automatique. 



   Quand un nombre suffisant de matrices est accumulé sur le com- posteur 178 et qu'avec l'ensemble il est possible de fondre une li- 

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 -gne complète de caractères, le mécanisme 54 de lecture de l'enre- gistrement envoie un signal destiné à la mise en fonctionnement de l'élévateur, signal qui détermine la sélection de la barre 156 qui sert à actionner l'élévateur et à provoquer l' arrêt de l'arbre 45 du de lecture de l'enregistrement; la progression/ruban de commande se trouve alors interrompue ainsi qu' il a été décrit. Cette sélection détermine la rotation du levier 158 en forme de T et le déplace- ment de la bielle 163 vers la gauche et de la coulisse 169 vers la droite.

   Comme la bielle 163 est reliée au levier 166 de débraya- ge de l'accouplement, son mouvement vers la gauche (si l'on regar de les fig.9 et 15) amène le levier 166 dans la position de con- tact avec l'oreille biseautée 197 (fig.14) que porte la partie en- traînée 167 de l'accouplement 49 à ressort.

   Le mouvement de   l' ar-   bre 45 de lecture de l'enregistrement se poursuit jusqu' à ce que l'oreille 197 vienne en contact avec le levier 166; celle-ci pé- nètre alors dans l'ouverture 198 et vient en contact, par son bord biseauté 199 avec la partie inclinée correspondante 201 du levier 166 ce qui a pour effet d' arrêter l'arbre 45.

     En   agissant dans les conditions qui viennent d'être indiquées, l'oreille 197 ainsi que l'organe entraîné 167 se trouvent dégagés de l'organe d'entraîne- ment 202 et sont temporairement maintenus dans cette position grâ- ce au levier de détente 203 soumis à l'action d'un ressort, de ma- nière à tomber derrière l'épaulement 204 du disque 205 et à déga- ger ultérieurement l'organe entraîné 167 en l'écartant de l'organe d'Entraînement 202, par suite du léger frottement qui s'exerce en- tre l'organe entraîné 167 et l'arbre 45, frottement qui, de préfé- rence, sera suffisant pour maintenir le dit organe 167 bien déga- gé. De cette façon, on élimine les bruits qui se produisent ordi- nairement dans les accouplements munis de ressorts et équipés avec un dispositif de débrayage à surfaces inclinées. 



   En se déplaçant vers la droite, la barre coulissante 169 est verrouillée par l'épaulement 172 de l'organe 173 et, conjointement avec le levier   158 en   forme de T,   communique   un déplacement analo- gue à une extrémité du levier flottant 175, fig. 9, auquel elle 

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 est reliée en 206. L'extrémité opposée du levier flottant 175 est en contact avec l'extrémité rabattue de la bielle 213 dont   l'extré   mité opposée est articulée au levier de commande 208 de décharge- ment placé au voisinage du bras de déchargement 211 et supporté de manière à être maintenu dans sa position extrême de droite, en opposition avec l'action exercée par un ressort 209 pendant que le bras de déchargement est dans sa position de droite ou position normale.

   Mais, lorsque le bras de déchargement est actionné, comme cela se produit après un déplacement de l'élévateur 212, il fait basculer vers la gauche, le levier 208 et lui permet de céder à l'action de son ressort 209 et de tourner dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet de re- pousser vers la droite la bielle 213 et de faire subir un décala- ge à l'extrémité 214 du levier flottant 175, en contribuant, de cette manière au mouvement résultant de la partie centrale 215 du dit levier en sorte que celui-ci peut venir en contact avec le bras 216, dirigé vers le bas, du levier coudé 217.

   L'autre bras du levier coudé 217 a l'une de ses extrémités 218 munie d'un épaule- ment susceptible de maintenir le levier de débrayage de l'accouple ment dans la position requise pour libérer l'arbre 48 qui fournit la puissance nécessaire au mouvement de l'élévateur. Mais lorsque le levier coudé se déplace sous l'action de la partie centrale 215 du levier flottant 175, circonstance qui ne peut se produire qu' à la suite du déplacement combiné de la bielle 213 et de la barre 169, la partie antérieure 218 du levier coudé 217 se relève suffi- samment pour que le ressort 221 (fig.15) de l'accouplement 219 se déplace et vienne occuper sa position inactive, ce qui libère l'or- gane commandé 222 de l'accouplement 51 de l'élévateur et ce qui établit la liaison permettant de transférer la puissance à l'ar- bre 48. 



   La mise en action du levier flottant 175 indique que les deux conditions suivantes sont réalisées; d'abord qu'un signal   d' él é-   vateur a été reçu, ensuite que le bras 211 de déchargement est placé 

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 dans sa position extrême de droite, ce qui indique que l'éléva- teur 212 a été convenablement ramené en position après l'envoi du précédent signal d'élévateur. Il doit donc être entendu que l'ar- bre 48 actionnant l'élévateur et qui est commandé par le levier flottant 175 par l'intermédiaire du levier coudé 219 ne peut pas être actionné avant que les deux conditions susmentionnées soient réalisées. 



   Lorsque, après un fonctionnement antérieur,   l'élévateir   a été convenablement ramené en position et qu'un autre signal d'é- lévateur a été reçu, la puissance nécessaire à l'entraînement est 
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 communiquée à l'arbre 48 par lea roue 47, l' agane d ' entraînement 223 et l'organe entraîné 222 de l' accouplement. Le mouvement continu de rotation de l'arbre 48 portant la came 55 d'élévateur relève le bras 224 (fig.ll ) en raison du contact qui s'établit entre la dite came et le galet 225. La rotation normale de la came 55 agit de manière à mettre en mouvement l'arbre 25 par l'intermédiaire du bras 224 et déplace une manette 226 qui contient un plongeur 227 soumis à l'action d'un ressort.

   La manette 226 est fixée à l'ex- trémité de droite de l'arbre 25 d'élévateur   (fig.l);   à cette ma- nette est associé le bras 224   (fig.9 )   de l'arbre d'élévateur, bras qui agit indépendamment comme un bras de manivelle et qui est li- brement monté sur l'arbre 25, ainsi que l'indiquent également les fig.ll à 13. L'extrémité antérieure du bras 224 de l'arbre d'élé- vateur porte un galet de came 225 susceptible de prendre normale- ment appui sur la came 55 de l'arbre à oame 48, tandis que la par- tie arrière se termine sous la forme d'un secteur 228 excentrique par rapport à l'arbre 25 d'élévateur, le rayon du dit sec- teur allant en diminuant graduellement depuis un maximum, en 229,   jusqu' à   un minimum aux environs du point 230.

   Coopérant avec la partie courbe 228, un galet 231 porté par la partie antérieure du plongeur 227 est constamment soumis à la   compression   du ressort 
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 yaluei 233 logé dans la manette 226. On peut faire la force appliquée au plongeur 227 par le ressort 233 en faisant tourner la vis de ré- glage 234 qui est placée à l'extrémité de la manette 226. Cette vis 

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 de réglage 234 traverse une garniture 235 dans laquelle passe la tête 236 de la vis 234 et contre laquelle un collet 237 vient constamment buter. Un manchon 238 est vissé sur la vis 234 et se trouve en contact, à sa partie antérieure, avec la partie arrière du ressort 233.

   En faisant tourner la vis de réglage 234 dans un sens ou dans l'autre, on déplace longitudinalement le manchon 238 ce qui a pour effet de comprimer ou de détendre le ressort 233. 



   Le bras 224 de l'arbre d'élévateur présente une oreille 275 faisant saillie latéralement comme on le voit sur la fig.l. Une vis 276 vissée dans l'oreille 275 peut venir en contact avec une oreille 277 formant partie intégrante du moyeu 278 de la manette 226, en sorte que, lors du mouvement en sens inverse des aiguil- les d'une montre de la manette 226 (si l'on regarde la fig.13) la venue en contact de l'oreille 277 et de la vis 276 de l'oreil- le 275 provoque un mouvement similaire du bras 224 de l'arbre d'élévateur,

   bien qu'un mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du bras 224 de l'arbre d'élévateur ne détermine pas de mouvement correspondant pour la manette 226 mais seulement une force de flexion qui déplace la manette 226 en l'absence d'une ré- sistance suffisante au dit mouvement pour provoquer la compres- sion du ressort 233 par l'action du secteur 228 sur le galet 231. 



  Dans le cas où la rotation de l'arbre 25   Vient   à être entravée soit par suite dublocage de la manette 226 ou du blocage de l'é- lévateur 212, la force appliquée par l'arbre entraîné 48, par l'intermédiaire de la came 55, au bras 224 de l'arbre se dissipe dans le ressort de compression 233 et ne produit aucun effet au- delà du bras 224 de l'arbre d'élévateur, bien que, par ailleurs, lorsque la came 55 revient en position, le bras 224 suive le mou- vement en raison de l'action exercée par le ressort 233 et le ga- let 231 sur la surface 228 en cherchant à intercepter le rayon minimum par rapport au pivot 25. 



   Un levier 279 monté à pivot sur l'arbre 25 est muni, à sa partie avant, d'un doigt 280 et, à sa partie arrière, d'un secteur 

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 281. Une ouverture allongée est pratiquée dans le secteur 281, la dite ouverture correspondant à deux troux circulaires chevauchants   282 et 283 ; dansl'un de ces trous 282 est hormalement engagé un   organe d'arrêt 284   (fig.l)   comprimé par ressort. Le secteur 281 se termine par une saillie latérale 285 au voisinage de la partie inférieure de la manette 226, l'opérateur pouvant ainsi agir avec le doigt sur la dite saillie. 



   Au cours du fonctionnement normal du mécanisme, le doigt 280 appuie sur la saillie 239 de l'organe pivotant 241 que l'on voit sur la fig.9. La traverse 241 est normalement sollicitée dans le sens du mouvement des aiguilles   d'une   montre par l'action d'un ressort mais le contact qui existe entre la dite traverse et le doigt 280 l'empêche de se mouvoir sous l'action de son ressort 242. Le bras de blocage 243 qui fait saillie sur la traverse 241 est, en position normale, maintenu au-dessus de l'extrémité du levier de débrayage 166 qui agit sur l'accouplement 49 de l'arbre 45 de lecture de l'enregistrement, en vue de supprimer la liaison entre l'organe d'entraînement et l'organe entraîné du dit accou- plement. 



   Dès que la manette 226 commence à osciller soit sous l'action de la main soit sous l'action de l'élément de commande, le doigt 280 se soulève et libère le prolongement 229 ce qui permet à la traverse pivotante 241 de céder à l'action de son ressort 242 et de se placer dans la position pour laquelle le bras de blocage 243 est en arrière du levier de débrayage 166. 



   L'action de la traverse 241 sous le contrôle du doigt 280 fournit un second mécanisme d'enclenchement, le mécanisme initial étant constitué par la barre de verrouillage 169 et ses éléments associés 158 et 163. Le levier 279 fonctionne de la manière   suivan-   te : 
Lorsque l'arbre d'élévateur se met à tourner, la   came   55 vient en contact avec le galet 225 qu'elle amène dans la position représentée à la fig.12. En, supposant que le mouvement de l'élé- vateur se trouve bloqué, l'arbre 25 résiste au mouvement qui lui 

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 est alors communiqué par le bras 224, le secteur 228 et le galet 231 au lieu d'y céder; la force transmise par l'intermédiaire de l'arbre 224 provoque le contact du galet 231 du plongeur 227 en comprimant le ressort 233 situé à l'intérieur de la manette 226. 



  Il y a lieu de noter que la liaison de commande entre l'arbre à came 48 et l'arbre d'élévateur 25 n'est interrompu à aucun moment mais que la puissance reste appliquée, sans aucune solution de con tinuité, pendant toute la durée du cycle de fonctionnement, et que la source de puissance et le mécanisme de commande sont prêts à fonctionner à tout moment si l'obstacle disparait ou si l'irrégu- larité est vaincue. 



   Dans le cas où l'entrave au mouvement de l'arbre 25 s'exerce lore de la rotation initiale du dit arbre, le levier 279 étant fixé au bras 224 et tournant avec celui-ci subit un déplacement angulaire jusqu' à ce que l'organe d'arrêt 284 soit entièrement dégagé des ouvertures 282 et 283 et vienne s'insérer dans une au- tre ouverture 288 du secteur 281, de telle manière que, lorsque l'arbre 48 a tourné   d' m   tour complet, le levier 279 reste placé dans la position indiquée en pointillé sur la fig.ll, en raiscn de l'engagement de l'organe d' arrêt 284 dans l'orifice 288, bien que le bras 224 suive la came 55 jusqu'à sa position normale.

   Mais si un obstacle, au lieu d'entraver le mouvement de l'arbre 25 à l'origine du dit mouvement n'agit que dans la partie finale du mouvement angulaire, l'organe d'arrêt 284 quitte seulement l'ou- verture inférieure 282 de l'ensemble formé par les deux ouvertures chevauchantes envient s'insérer dans l'autre ouverture 283. En tout état de cause, le levier 279 ne peut pas revenir à sa posi- tion normale pour laquelle l'organe d'arrêt 284 est placé dans l'ouverture 282 et, bien que le bras 224 puisse revenir à sa po- sition normale, le doigt 280 ne vient pas en contact avec la sail- lie 239 de la traverse 241; cette condition n'étant pas réalisée, le bras 243 demeure dans sa position active en maintenant le le- vier de débrayage 166 appliqué contre la partie entraînée de l'ac- couplement, ce qui empêche l'embrayage de se produire.

   Dans ces 

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 conditions, l'obstacle qui empêchait le fonctionnement normal de l'arbre d'élévateur 25 agit de manière à entraver le fonctionne- ment du lecteur d'enregistrement 54 jusqu'à ce qu'un surveillant remette le mécanisme en état de fonctionner, ce à quoi le dit surveillant arrive en agissant sur le poussoir 285 du levier 279 qu'il ramène à sa position normale. Il doit être entendu qu' avant de procéder comme il vient d'être indiqué, le surveillant aura fait disparaître l'obstacle qui s'opposait au mouvement normal du mécanisme d'élévateur. 



   Pendant que le bras 224 se soulève, lorsque le mécanisme de l'élévateur est mis en mouvement à l'origine, le doigt 280 li- bère la traverse 241 de telle manière que le levier de débrayage 166 soit maintenu en position active pour débrayer l'accouplement 49 de l'arbre 45 de commande du lecteur d'enregistrement. Au cours de la rotation, le galet chevauche la partie de plus grande dia- mètre de la came 55 et pendant son arrêt prolongé maintient l'é- lévateur 212 dans sa position supérieure, mais, par la suite, l'élévateur s'étant débarrassé de sa charge de matrices sur la coulisse de déchargement, le galet 225 redescend depuis la parti e de diamètre maximum de la came 55 et reprend sa position normale   comme   l'indiquent les figures 9 et 16.

   En même temps, le doigt 280 revient se placer en contact avec la saillie 239 de la tra- verse 241 ce qui permet au levier de débrayage 166 d'abandonner et sa position active/de libérer instantanément l'organe entraîne 167 de manière à rétablir la liaison d'entraînement sur l'arbre 45. 



   Au cours du cycle de fonctionnement de l'élévateur et pendant que l'arbre 48 est en rotation, le levier 158 en forme de T est maintenu, pendant une courte durée, dans la position extrême qu'il peut occuper après avoir tourné en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et cela, par la partie coudée 171 du levier 169 qui est en contact avec l'épaulement 172 d'un organe de déten- te 173. Peu après, l'arbre 48 est mis en rotation, la came 56 servant à libérer la détente vient en contact avec le bras latéral 

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 244 de la détente 173 en déplaçant celle-ci   d'une   quantité suffi- sante pour permettre à la barre 169 de se placer au-dessus de l'épaulement 172, ce qui a pour résultat de libérer le levier 158 et de lui permettre, en cédant à l'action du ressort 161, de reve- nir à sa position de droite.

   En faisant mouvoir ainsi le levier 158, le ressort 161 dégage aussi le levier 168 par   l'intermédiai-   re de la bielle 163, alors qu'au même moment le levier flottant 175 est partiellement ramené en position normale par suite de sa liaison 206 avec la barre   169,   ce qui permet au levier coudé 217 de se présenter à nouveau dans la position voulue pour maintenir le levier de débrayage 219 en position active. L'arbre 48 achève alors sa rotation pour revenir au repos lorsque son oreille bi- seautée (identique à l'oreille 197 de l'accouplement 49 ) vient à nouveau s'insérer dans l'ouverture pratiquée dans le levier 219. 



   Canne on peut s'en rendre compte en examinant la fig.15, le levier 219 de débrayage de l'accouplement est, en temps normal.. sollicité par un ressort de manière à ne pas être en contact avec l'oreille de l'organe entraîné 222 de l' arbre 48, en sorte que, afin de le ramener en position, on emploie un dispositif constitué par un levier coudé 245 dont un bras porte un galet de came 246 disposé de manière à faire contact avec la périphérie de la came 247 de l'accouplement. Cette came est similaire à la came 205 de l'arbre 45 de lecture de   l'enregistrement   et fonctionne dans les mêmes conditions que celle-ci relativement aux organes d'accouple- ment qui y sont associés.

   Elle agit comme dispositif effectuant le débrayage de l'accouplement de l'arbre 48 fournissant la puis-   sance   nécessaire au mouvement de l'élévateur, ainsi que comme élé- ment du mécanisme d'arrêt de l'accouplement et, comme elle doit exécuter les deux fonctions en question à des instants différents de chaque cycle de   fonctionnement,   on peut utiliser cette même came pour les deux objets. L'autre bras du levier coudé 245 vient en contact avec le levier 219 lorsque la partie de plus grand dia- mètre de la came 247 est en contact avec le galet 246 et l'oblige, en s'opposant à l'action du ressort 221 à revenir en contact avec 

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 l'oreille en rotation de l'organe entraîné 222.

   Donc, en fait, les différents éléments de ce mécanisme constituent un accouple- ment unique de rotation car ils entrent en jeu spontanément au cours de chaque rotation complète de l'arbre 48. Lorsque l'arbre 48 de l'élévateur est actionné il fait un tour complet et,pendant ce temps, il accomplit la totalité de ses fonctions y compris le maintien en position d'arrêt de l'arbre 45 de lecture de l'enre- gistrement qu'il libère en se débrayant lui-même. Il fonctionne inévitablement en dépit des obstacles que peut rencontrer le fonc- tionnement de l'élévateur lui-même; il fonctionne également dans le cas d'une irrégularité quelconque que pourrait déterminer la came 55 d'élévateur au cours du fonctionnement.

   Le déplacement vers la droite de la bielle 163, fig.9, qui se produit par suite de la libération de la dite bielle de la part du verrou 173 ne libère pas l'arbre 45 en vue de sa rotation, à moins que l'élévateur 212 n'ait été ramené en position et ne soit prêt à recevoir une nouvelle ligne de matrices sur son composteur 178. Cette condition préalable est satisfaite lorsque, après la descente de l'élévateur, le doigt 280 vient en contact avec la saillie 239 ce qui a pour effet de faire pivoter la traverse 241 et de retirer le bras 243 de sa position de blocage derrière le levier 166, ce dernier or- gane reprenant ensuite sa position inactive sous l'action du res- sort 272. 



   La vis sans fin 52 fixée sur l'arbre à came 43, fig.l, est établie de manière à venir en prise avec une roue dentée 122 qui est fixée sur   un   prolongement de l'arbre à came 53 ; elle peut donc imprimer un mouvement de rotation au dit arbre à came, le dit mou- vement étant lié, au point de vue du temps, aux autres fonctions exécutées par le mécanisme sélecteur. Toutefois, comme l'arbre à came 53 est muni de deux parties opposées 73 de diamètre maximum, la vis sans fin 52 est dans un rapport tel avec la roue 122 que l'arbre 45 puisse assurer deux cycles de fonctionnement pendant que l'arbre 53 n'en assure qu'un .

   Aux extrémités opposées de l'ar- 

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 bre 53   (fig.3),   et juste   intérieurement   aux longerons 34 et 35 sont placées les cames de choc 248 et 249,   fig.18.   



   Ces cames 248 et 249 occupent des positions symétriques l'une par rapport à l'autre; elles sont susceptibles de venir en con- tact avec des galets de came 251 portés par des leviers coudés 252. Les parties intermédiaires des leviers coudés 252 sont mu- nies d'ouvertures 253 dans lesquelles peuvent se déplacer des ga- lets 254 portés par les extrémités de la barre de choc 77. Des ressorts 255 appliquent constamment les galets 251 contre la pé- riphérie des cames 248 et 249 et, par coopération avec les sail- lies abruptes 256 des dites cames, un mouvement brusque se trouve appliqué à l'élément de choc 77, le dit mouvement imitant la com- mande par frappe obtenue à la main. 



   Il a été indiqué   qu' en   pratique la présente invention était réalisée, de préférence, en vue de l'utilisation d'un ruban de commande du type à six éléments. Ce ruban de   commande   est   parfoi s   employé également pour d'autres dispositifs automatiques dans les- quels les détails de fonctionnement et de commande peuvent être spécifiquement différents de ceux requis pour la présente inven- tion. Pour cette raison, on a prévu un dispositif qui permet de concilier le système présentement décrit avec certaines exigences qui y sont tout-à-fait étrangères.

   Tant que les signaux de mise en fonctionnement de l'élévateur sont convenablement espacés l'un de l'autre et qu'il existe, entre deux signaux   succesifs,   un nom- bre suffisant de signaux d'éjection de matrices, l'intervention du mécanisme qui va être décrit ne sera pas nécessaire, mais dans le cas où l'un de ces signaux suit de trop près le précédent, le mécanisme en question interviendra de manière à éliminer l'effet produit par le second signal. Le procédé qui consiste à perforer deux signaux de ce genre au voisinage l'un de l'autre est quelque- fois utilisé pour commander d'autres mécanismes avec le même ru- ban, les mécanismes en question exigeant l'emploi de ce procédé en raison de leurs attributions spéciales. 

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   Dans les fig.2 et 17, on remarquera la coulisse 211 de dé- chargement de la machine principale. Lorsque les matrices se ras- semblent sur le composteur 178, elles viennent se placer entre une oreille verticale 256 de la coulisse 257 et une roue en étoi- le (non représentée) et, ce faisant, elles déplacent vers la gau- che (si l'on regarde la fig.2) la coulisse 257. Jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de matrices ait été assemblé pour l'en éloigner, l'extrémité de droite de la coulisse 257 reste en contact avec le bras 258 d'un levier coudé 259 et le maintient dans sa position de droite en opposition avec l'action exercée par le ressort 261. 



  L'autre bras 262 du levier coudé 259 est relié, par la bielle 263, à une traverse 264 portant un bras de blocage 265 normalement dis- posé de manière à être placé par dessus l'extrémité d'un prolon- gement 266 de la barre de sélection 156 de l'élévateur. 



   Dans cette position, lorsqu'un nombre suffisant de matrices est assemblé et qu'un signal d'élévateur est reçu, le blocage du prolongement 266 par le bras 265 empêche la sélection de la barre 156 puisque cette dernière ne peut pas céder à l'action de son ressort 71, bien qu'un alignement d'encoches code 74 présente au- barre dessous de la dite/par suite de la disposition prise par les bar- res de permutation 32, mais, dès qu' un nombre suffisant de mairie- ces est assemblé pour permettre au ressort 261 de mettre en mou- vement la traverse pivotante 264   c'est-à-dire   en raison du fait que la glissière 257 a été déplacée de manière à venir hors du trajet du bras 258 du levier coudé, un signal d'élévateur devient   effic.ace   et détermine le fonctionnement de la barre 156 action- nant l'élévateur.

   La figure indique que les proportions ont été choisies de telle manière qu'il suffise d'un petit nombre de ma- trices pour que la barre 156 puisse être amenée en condition de sélection, mais il doit être entendu que l'on peut mécaniquement modifier cet état de choses. 



   Afin de pouvoir utiliser à la main, pour des compositions simples, une machine à composer les lignes de caractères qui a été 

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 équipée avec un mécanisme de   commande   automatique tel qu'il est présentement décrit, il est prévu un dispositif permettant de sup- primer l'intervention du mécanisme de comnande automatique. Un levier de décalage 267 est fixé à un arbre horizontal 268 (fig.2, 14 et 15) dont l'extrémité arrière porte une came 269 disposée dans l'alignement d'un prolongement 271 dubras 165 qui, pour sa part, agit sur le levier de débrayage 166 de l'accouplement 49, ainsi qu'il a été décrit.

   Sur la   fig.15,   on a représenté en traits pleins la came 269 maintenant le levier 164 en position requise pour arrêter l'arbre 45, ce qui a pour effet d'arrêter le lecteur de l'enregistrement et de supprimer toute action du mécanisme au- delà de l'arbre 41 qui est animé d'un mouvement continu de rota- :Lion et des roues 44 et 47 qui sont associées au dit arbre. Dans ces conditions, on peut actionner à la main le clavier 22 sans qu'il en résulte un effet quelconque sur le mécanisme de comman- de automatique et sans que le dit mécanisme intervienne dans le fonctionnement.

   Mais lorsque la came 269 occupe la position in- diquée en pointillé, elle s'éloigne du prolongement 271 du levier 164 en permettant au ressort 272 de supprimer le contact existant entre le levier 166 et l'organe 167 de l'accouplement, ce qui assure la reprise du mouvement de l'arbre 45 de lecture de l'en- registrement et la remise en action du mécanisme de commande. 



   Dans les variantes du mécanisme de rail qui sont représen- tées aux fig.20 à 24 incluses, des dispositions sont prévues qui, outre les avantages obtenus grâce à l'emploi de la forme de réa- lisation adoptée de préférence et antérieurement décrite, rendent possible l'assemblage mixte de matrices de n'importe quelle com- binaison désirée ; en d'autres termes, les matrices qui arrivent sont mises individuellement au niveau qu'elles doivent occuper. 



  Conformément au dit procédé et, comme indiqué aux fig. 20 et 23, un rail longitudinal décalable 300 est prévu, avec un ressort 301   qui/sollicite   normalement vers la gauche. 



   A sa surface interne, qui sert de support aux matrices reçues, 

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 le rail 300 se termine par une partie en saillie 302 qui présen- te une partie relevée qui, lorsque le rail 300 est dans sa po- sition normale, occupe la position indiquée à la fig.23 mais qui, lorsque le rail 300 est décalé occupe la position indiquée à la fig.24.Par conséquent, dans   l'une   ou l'autre de ses positions la saillie 302 sert à maintenir les matrices qui ont déjà été reçues après sélection et sert aussi à déterminer nettement la position dans laquelle les matrices ultérieurement éjectées sent reçues. 



   Comme on le voit sur les fig. 23 et 24, la construction du composteur est faite, de préférence, de manière à permettre à celui-ci de satisfaire aux conditions exigées par l'utilisation du rail perfectionné 300. L'entrée du composteur 178 est taillée en biseau en 303 et offre un large accès aux matrices lorsque celles-ci descendent, en sorte que, lorsqu'il arrive qu'une ma- trice en tombant ne se trouve pas convenablement alignée, la lar- ge surface d'accès 303, agissant comme une petite trémie, sert à la réaligner. Afin de faciliter encore la réception des matrices, on a estimé avantageux d'établir la partie antérieure 304 du com- posteur 178 sous la forme d'un élément flottant maintenu seule- ment en position grâce à une lame de ressort 305 qui y est fixée et qui est fixée aussi à la partie principale du composteur 178. 



  En raison de la grande longueur du ressort 305 entre ses points de fixation, le dit ressort permet non seulement la flexibilité et le mouvement en sens vertical de la partie 304 mais aussi un certain déplacement horizontal ainsi que, comme conséquence, une certaine déviation de l'organe 304 dans le cas où une matrice non alignée vient frapper le dit organe. 



   Le bord antérieur du rail 300 est taillé en biseau comme on peut le voir sur la figure 24 et le coin voisin de la partie flottante 304 est également taillé en biseau. Cette disposition est prévue afin que le rail 300, en venant occuper la position re- 

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 -présentée sur cette figure, puisse pousser l'organe 304 vers le haut de manière à se placer complètement au-dessous de lui. 



  Le procédé qui consiste à rendre déplaçable la partie constituant l'accès du composteur permet au rail 300 de conserver sa largeur complète sur toute son étendue sauf en ce qui concerne le petit prolongement   302 qu@  sans cela, devrait être notablement plus long et, par conséquent, plus faible et moins apte à résister à l'ef- fort exercé par les matrices lorsque celles-ci descendent. 



   Un prolongement 306 qui, de préférence, fait corps avec le rail 300, fig.20, est en contact avec   l'un   des bras 307 d'un le- 
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 -l''U/4 vier coudé 308 pivotant en 309. L autre/310 du levier coudé 308 est articulé à pivot à une bielle 311 qui comporte une partie in- termédiaire élastiquement extensible et qui est reliée à pivot à   l'un   des bras 313 d'un levier   314   en forme de T pivotant en 315. 



  Les deux autres bras 216 du levier 314 en forme de T sont reliés à deux barres parallèles 317 qui sont elles-mêmes reliées de ma- nière à former un   parallélogramme,   à un levier de déclenchement 318 monté à pivot en 320 sur le bras 319 d'élévateur. Les extré- mités 321 des barres parallèles 317 se prolongent légèrement au- delà du levier de déclenchement' 318 et chacune d'elles peut venir en contact avec le rabattement 322 d'un levier 323, comme indiqué sur la figure 22. 



   Les leviers 323 sont de forme à peu près semblable et sont portés par un arbre commun de pivotement 325.L' extrémité de cha- cun des leviers qui est à l'opposé de celle qui vient en contact avec les extrémités 321 des barres parallèles 317 peut venir en contact avec une oreille 326 que porte chacun des deux éléments voisins 327 et 328 susceptibles d'être sélectionnés et qui sont sous le contrôle de barres de permutation 32 similaires aux élé- ments 33. 



   Dès que l'un ou l'autre des éléments 327 ou 328 a été sélec- tionné, l'oreille 326 du dit élément vient en contact avec son le- vier 323 en poussant l'extrémité opposée du dit levier sur la bar- 

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 -re parallèle 317 correspondante et en faisant tourner le levier 314 en forme de T dans le sens qui correspond à la barre ainsi sélectionnée, tandis que l'autre barre parallèle est ramenée si- multanément à sa position inactive par suite de son articulation au levier 314, ainsi   qu' on   peut le voir sur la figure 21.

   On voit par oonséquent, qu'un signal spécial capable de sélectionner l'un des éléments 327 ou 328 a pour effet de présenter le rail décala- ble 300 dans l'une des deux positions qu'il peut occuper, tandis que la sélection de l'autre des deux éléments, sous l'effet d'un autre signal spécial, a pour résultat de présenter le rail 300 dans son autre position. 



   Pour faire fonctionner le dispositif présentement décrit on prépare au préalable un ruban de commande perforé 111, ainsi qu'il est décrit dans le brevet français auquel on s'est référé plus haut, et on insère le dit ruban dans le mécanisme de lecture de    l'enregistrement dont l'ensemble est indiqué en 54 ; leruban pro-   gresse par saccades sous l'action d'un arbre 117 auquel est impri- mé un mouvement intermittent par le cliquet 112 et la roue à ro- chet 113, ainsi qu'il a été décrit.

   Pendant la période de repos momentané de la progression du ruban, les divers tâteurs 92 peu- vent tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une mon- tre (si on regarde la   fig.16)   et, pendant ce temps ceux de ces tâteurs dont les doigts 104 rencontrent des perforations du ru- 
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 ban 111 continuent à tourner ainsi jusqu cmeurs épaulements 94 viennent se placer en regard des oreilles de droite 91 des le- viers 87 en forme de T, tandis que les tâteurs dont les doigts 104 ne rencontrent pas de perforations se trouvent bloqués dans la po- sition qu'ils occupent, leurs épaulements 95 étant placés face aux oreilles 89.

   Ensuite et avant que les divers tâteurs aient été collectivement ramenés en position par l'équerre 106, les le- viers de transfert 87 reçoivent un mouvement alternatif sous l'ac- tion de la came 102 ; la disposition prise par les divers leviers tâteurs est alors transférée aux leviers 87. Bien que les leviers 87 oscillent dans une direction transversale par rapport à celle 

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 des barres 82 qui y sont associées, ils se maintiennent en con- tact avec les dites barres grâce aux évidements allongés 85 qui présentent l'amplitude nécessaire pour loger les disques 86 des leviers de transfert pendant tout leur déplacement. La mise en po- sition des leviers 87 assure simultanément la mise en position correspondante des barres 82 ainsi que celle des barres code 32 qui y sont associées. 



   Pour chaque permutation des positions que les dites barres code 32 viennent occuper, une des barres de sélection 33 tombe dans un alignement transversal d'encoches 74 et peut occuper une position à peu près similaire à celle indiquée à la fig.8, après quoi la barre de choc 77 venant en contact avec l'épaulement 36 déplace vers l'avant la totalité de la barre 33. Dans le cas où la barre qui a été sélectionnée est   l'une   des quelques barres assurant une fonction spéciale, il n'y a pas de matrice éjectée, mais, au lieu de cela, il s'exécute une opération préparatoire d'après celle des dites barres de fonction qui a été sélectionnée. 



  Par contre, lorsqu'une barre de sélection de matrice a été   dépla-   cée vers l'avant par la barre de choc 77, elle fait tourner le doigt élastique qui lui correspond, lequel, à son tour, actionne    l'un des leviers de touche spéciaux 27 ; mécanisme à retard qui   lui est associé se trouve alors déclenché et une matrice 136 est éjectée. Les matrices ainsi éjectées suivent les couloirs incli- nés correspondants et, par le transporteur à courroie 177, sent amenées sur le composteur 178. Sur le dit composteur, les matrices peuvent {être supportées dans l'une ou l'autre des deux positions indiquées en pointillé sur la fig.5, suivant que le rail supérieur 181 est avancé ou est en retrait.

   La commande de ce rail 181 est assurée grâce à une barre de sélection spéciale 160 qui fonction- ne sous l'effet d'un signal particulier de la bande. 



   Lorsqu'un nombre suffisant de matrices a été assemblé sur le composteur 178 de manière à constituer une ligne complète prê- te à l'opération de fonte, un   signal   d'élévateur est aussitôt reçu. 

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  Ce signal agit de manière à sélectionner la barre 156 pourvu que toutefois, un nombre suffisant de matrices soit placé sur le com- posteur. Lorsque la barre 156 peut tomber de manière à occuper sa position de sélection et à pouvoir se déplacer vers l'avant comme il a été décrit plus haut, elle fait tourner, en sens inver- se du mouvement des aiguilles d'une montre, le levier 158 en for- me de T, déplace vers la droite la barre 169   jusqu' à   ce que sa partie coudée 171 soit verrouillée derrière l'épaulement 172 et détermine l'arrêt de l'arbre 45 de lecture de l'enregistrement. 



  Bien que l'arbre 45 soit arrêté, l'arbre 48 qui sert à transmet- tre la puissance nécessaire au déplacement de l'élévateur, ne se met pas à tourner à moins que, par ailleurs, le bras 211 de la coulisse de déchargement n'occupe sa position normale de telle manière que, sous l'effet de la tige 213 et du rabattement 207, l'extrémité 214 du levier flottant 175 occupe sa position de droi- te. Lorsque le mécanisme d'élévateur est mis en mouvement, le mé- canisme de lecture de l'enregistrement s'arrête en attendant son retour à la position initiale qui s'effectue lorsque l'opération de déchargement des matrices est complètement achevée.

   Après que l'arbre 48 a achevé complètement le cycle et s'est arrêté de lui- même à la fin de ce cycle, l'arbre 45 de lecture de l'enregistre- ment se remet immédiatement à fonctionner par suite du pivotement de la traverse 241 et du déclenchement du verrou 173 par l'effet de la came 56 ; le levier 158 en forme de T est ensuite libéré de manière à pouvoir revenir à sa position normale. Ce mode de cons-   truction   permet l'assemblage d'une nouvelle ligne de matrices en attendant le retour à sa position normale de la coulisse de dé- chargement 211.

   Le déplacement vers la gauche du levier 175 per- met à la partie centrale 215 du dit levier de s'éloigner du bras descendant 216 du levier coudé 217; après cela, pendant que tour- 
 EMI38.1 
 -.4t ne l'arbre 48, lorsque le bras aaaa 244 du loquet 173 est en contact avec la partie de diamètre   maximum   de la came 56, la par- tie coudée 171 de la coulisse 169 peut se placer au-dessus de 

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 de 1 épaulement 172, sous 1 'action du ressort ici transmise par le levier 158 en forme de T. Il en résulte qu'un autre bras 162 du levier 158 décale la bielle 163 vers la droite (si l'on regarde la   fig.9 )   ce qui a pour effet d'embrayer à nouveau les éléments 167 et 202 de l'accouplement et de re- mettre en mouvement l'arbre d'entraînement 45 quand l'équer- re 241 le permet, ainsi qu'il a été décrit. 



   A un certain moment, au cours de la rotation de l'arbre 48, la came 247 de l'accouplement vient en contact avec le galet 246 du levier coudé 245, amenant en contact le levier 218 avec l'organe entraîné 222 de l'accouplement de manière à supprimer le mouvement ultérieur de l'arbre 48. Dans ces con- ditions, il doit être entendu que l'arbre 48 de l'élévateur et ne peut effectuer qu'un seul cycle, qu' à la fin de ce cycle, il se met de lui-même et indépendamment de toute autre par- tie du mécanisme de commande en condition   de @epos.   Il y a éga- lement lieu de noter que lorsque fonctionne l'arbre 48 qui transmet la puissance à l'élévateur, l'arbre 45 de lecture de l'enregistrement est en position d'arrêt et que, inversemen' lorsque le mécanisme de lecture de l'enregistrement fonction- ne, l'arbre 48 est à son tour en position d'arrêt;

   en aucun cas il n'est possible que ces deux arbres soient en fonction- nement à un même instant. Cette corrélation des deux arbres subordonnés de commande 45 et 48 est prévue de manière à as- surer un contrôle de sécurité, étant donné que la mise en mou- vement de chacun de ces deux arbres dépend de la complète exé- cution du cycle précédent de l'autre de ses arbres. 



   RESUME. 



   L'invention vise : 
Des mécanismes destinés à commander automatique le fonc- tionnement d'une machine quelconque, de type normal, pour la composition et la fonte des lignes de caractères, sans entraver le fonctionnement à la main de la dite machine; l'adjonction

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