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L'invention est relative à des machines à clavier et elle concerne, plus particulièrement, les dispositifs de commande actionnés par les touches du clavier des machines de ce genre.
Elle a pour objet un mécanisme à poussoirs sélecteur faisant partie d'une machine à clavier comprenant une série de touches, une barre de commande universelle et une barre-code correspondant à chaque touche, ce mécanisme com- portant un dispositif à poussoir pour chaque barre-code et propre à coopérer avec la barre universelle susdite, ce mécanisme à poussoir comprenant quatre élé- ments coopérants obligés de se déplacer d'une manière déterminée par suite de l'emplacement de deux organes de pivotement établis en des points fixes de la- dite machine, un de ces éléments coopérants étant un ressort qui tend à attirer deux autres de ces éléments vers un quatrième établi entre ces deux éléments de sorte que le dispositif à poussoir tend continuellement à venir occuper une po- sition d'équilibre par l'effet du seul ressort.
L'invention a pour but, surtout, d'obtenir un effet amélioré produit par une touche pour des machines à clavier actionnées par un moteur.
Un autre but de l'invention est de réaliser un dispositif à poussoir comprenant un agencement d'éléments qui, par eux-mêmes, sont obligés de chercher un état d'équilibre normal.
L'invention concerne, plus particulièrement, des perfectionnements apportés à un perforateur et compteur à clavier du genre de celui décrit dans le brevet U.S.A. n Re 22350, déposé le 16 janvier 1943, et elle consiste, entre autres, à remplacer le dispositif actionné à la main et décrit dans ce brevet, pour déplacer une barre-code par un mécanisme commandé par une touche et action- né par un moteur.
En résumé, le dispositif faisant l'objet de l'invention comporte, comme celui décrit dans le brevet antérieur susdit, un clavier avec une série de leviers à touche dont chacun a pour fonction de commander le mécanisme sélecteur à permutation d'un dispositif perforateur, ce levier-étant propre, à l'aide d'un dispositif à poussoir adjoint à chaque touche, à commander des éléments de comptage codés faisant partie d'unités amovibles avec barres-code. De même, com- me dans la machine décrite dans le brevet susdit, les éléments codés de chaque barre-code sont propres à commander plusieurs ailettes de comptage. Comme dans le brevet susdit, les ailettes de comptage commandent, à leur tour, un accumula- teur différentiel propre à actionner un dispositif indicateur.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réali- sation de l'invention., - la figure 1 montre, en coupe verticale, une machine à clavier com- portant un dispositif de commande par touches établi selon l'invention; - les figures 2 à 5 montrent, en coupe, plusieurs conditions de fonc- tionnement de ce dispositif de commande; - la figure 6 montre, en perspective, ce même dispositif; - la figure 7 montre, en coupe partielle, le mécanisme actionnant la barre de commande.
La machine, montrée sur la figure 1, comprend un bâti 21 qui supporte;, par exemple à l'aide d'une console 22 un accumulateur différentiel et un dispo- sitif indicateur du gene de ceux décrits dans le brevet U.S.A. n Re 22.350 dont question plus haut. Le bâti supporte, non seulement les mécanismes susdits, mais sert de logement à une série de leviers à touche 23, à plusieurs unités à barres codées ou magasins de comptage 24 et 25, à plusieurs groupes d'ailettes de comptage 26, à un dispositif 41 actionné par une touche et adjoint à chaque touche, et à un mécanisme sélecteur à permutation, désigné d'une manière générale par 27, pour commander le fonctionnement d'un perforateur (non montré).
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Les leviers à touche 23 peuvent pivoter autour d'une tige commune 28 et sont maintenus normalement dans une position horizontale, par des ressorts individuels 29, en contact avec une butée supérieure 31. Chacun des leviers à touche 23 comporte, à son extrémité avant, une touche 32, les touches étant grou- pées sous la forme d'un clavier comme bien connu. Les leviers à touches 23 pas- sent au-dessus de plusieurs paires de barres-code 33 et 34, faisant partie d'une unité sélectrice- 27 pour le perforateur, comme décrit en détail dans le brevet U.S.A. n Re 22.350 susdit. Entre les leviers à touche 23 et les barres-codes ou de permutation 33 et 34 sont établis des éléments-code 35, avec encoches, arti- culés à ces leviers 23.
Un élément-code est prévu pour chaque levier à touche 23 et ces éléments-code 35 sont placés parallèlement et bord à bord au levier à touche correspondant. Les éléments-code 35 comportent des encoches disposées en concordance avec un code de permutation de la manière bien connue.
Au-dessous des leviers à touche 23 on loge, dans la moitié arrière du bâti 21, les mécanismes comprenant les organes de commande sélecteurs pour l'accumulateur différentiel (non montré) décrit en détail dans le brevet anté- rieur susdit et des moyens de liaison analogues, établis entre cet accumulateur et les ailettes 26 desdits organes de commande, peuvent être prévus.
Pour l'exemple montré, les organes de commande sélecteurs pour l'ac- cumulateur différentiel comprennent deux groupes d'ailettes de comptage bascu- lantes 26. Au-dessous des ailettes de comptage 26 et coopérant avec celles-ci sont établis les deux magasins de comptage 24 et 25 dont il a été question plus haut et qui peuvent coulisser sur des rails 36 et 37 Comme dit dans le brevet antérieur Re. 22.350, les magasins 24 et 25 constituent des unités amovibles et interchangeables qui'comportent chacune plusieurs éléments codés ou ailettes de comptage codées 38, les ailettes individuelles dans l'unité 24 étant maintenues en alignement, bout à bout, avec les éléments codés correspondants de l'unité 25. Les éléments codés 38 sont sollicités normalement vers la droite de la figu- re 1 par des ressorts individuels 39.
On voit, sur les figures 1 à 6, plus particulièrement sur la figure 6, qu'au-dessous des leviers à touche 23 est logé, de manière à pouvoir coopérer à la fois avec des leviers à touche 23 et les ailettes de comptage codées 38, un sélecteur de ces ailettes, désigné d'une manière générale par 41.Ce sélec- teur comporte plusieurs mécanismes à poussoirs comprenant quatre éléments coopé- rant entre eux et obligés de se déplacer d'une manière déterminée, par suite de l'emplacement particulier de deux organes de pivotement occupant des positions fixes par rapport au châssis du sélecteur 41. Les éléments mobiles des mécanis- mes à poussoirs sont la barrette formant poussoir 42, la tige 43 destinée à abaisser ce poussoir, une biellette 44 à laquelle est articulée cette tige 43 et un ressort de poussoir 45.
Les organes fixes, formant les pivots communs à tous les mécanismes à poussoirs, sont la plaque 46 par rapport à laquelle pivo- tent les biellettes 44 et la tige 47 qui sert de pivot aux poussoirs. Les pcus- soirs 42 sont guidés dans des fentes 48, en forme de peigne, ménagées dans la plaque latérale 49 de l'unité 41, les extrémités supérieures des fentes 48 for- mant une butée supérieure pour les poussoirs respectifs 42. La plaque latérale 49 comporte une partie rabattue 51 dans le bord libre de laquelle sont ménagées des fentes 52, en forme de peigne, pour guider les tiges 43 destinées à abaisser les poussoirs.
Par conséquent, l'unité 41, quand elle est munie de tous les mé- canismes à poussoirs, devient le sélecteur des ailettes de comptage codées qui peut coulisser sur la barre universelle 53 portant une plaque de commande 58 et peut se déplacer en roulant à l'aide de galets 54 sur un rail 55 pour être dépla- cé d'une position caractéristique à une autre comme décrit dans la demande de brevet belge n 452.308 déposée ce jour au même nom.
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Le mouvement longitudinal des poussoirs 42 est commandé par deux peignes dont un est constitué par les fentes 48 ménagées dans la plaque latérale 49 et dont l'autre 56 est fixé au support 57 de la tige 47 formant pivot. Le po- sitionnement dans le sens latéral des tiges 43 est déterminé par les fentes 52
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en forme de peigne. L'effort, nécessaire pour entraîner un poussoir sélection- né 42, quand il intervient pour actionner l'une ou l'autre d'une paire d'ailet- tes de comptage codées 38, est fourni par une plaque de commande 58 fixée sur la barre universelle 53, à section carrée.
Les extrémités de la barre sont cy- lindriques et tourillonnées dans le bâti 21. Le mouvement oscillant de la barre 53 est produit par un bras 59 articulé à une biellette 61 qui, à son tour et com- me montré sur la figure 7, est articulée à un bras d'un levier coudé 62 qui peut tourner autour d'un pivot 63 fixé sur le bâti 21. Le bras vertical du levier coudé porte un galet 64 qui est maintenu en contact à l'aide d'un ressort 65, avec le pourtour d'une came de commande 66 montée sur un arbre 67 entraîné par un moteur (non montré).
L'agencement constructif des éléments 42, 43, 44 et 45 du mécanisme à poussoir, montré par exemple sur les figures 4 et 5, est tel que les éléments sont obligés de se déplacer d'une manière prédéterminée jusqu'à occuper un état d'équilibre au-dessus de la droite 68 passant par les pivots 47 et 69.
Toutefois, par suite de l'emplacement de la butée supérieure 71 pour le poussoir 42 ou de la butée supérieure 51 pour la biellette 44, l'une ou l'au- tre de ces butées pouvant être choisie pour limiter le mouvement vers le haut, les éléments 42 à 45 ne peuvent pas atteindre complètement leur état d'équili- bre. Il en résulte que l'effort de soulèvement, produit par le ressort 45, en agissant sur le poussoir 42, de manière telle qu'un effort plus grand soit exer- cé vers le haut par l'intermédiaire de la tige d'abaissement 43 que celui diri- gé vers le bas par la biellette articulée 44 par l'intermédiaire de cette tige d'abaissement, maintient le mécanisme contre la butée supérieure 71 ou 51.
En même temps, la force produite par le ressort a une composante passant par le poussoir 42 qui sollicite ce dernier vers la droite des figures 4 et 5 contre le pivot 47.
La figure 6 montre que la biellette 44 est articulée à la plaque 46 formant pivot par une liaison à emboîtement 72. L'extrémité opposée de la biellette 44 a la forme d'une fourche pour être engagée sur la partie supérieu- re, à section réduite, de la tige 43, les extrémités des branches 73 de la four- che étant rabattues sur des épaulements de la tige 43 en vue de permettre néan- moins le coulissement de cette tige par rapport à la fourche. L'extrémité infé- rieure de la tige 43 a la forme d'une fourche pour pouvoir être engagée sur le poussoir 42 dans une encoche 74 de celui-ci.
Le poussoir 42 comporte un épaule- ment 75 propre à prendre appui sur le pivot 47. Il en résulte que-les liaisons établies entre les paires d'éléments 44 et 43, 43 et 42, 42 et 47 n'ont pas be- soin de l'intervention d'organes de retenue, car les éléments de chaque paire sont maintenus au contact l'un de'l'autre par l'effort fourni par le ressort 45 du poussoir.
Juste au-dessous du bord inférieur de chaque levier à touche 23, @i représente une matrice ou un combinateur de caractères et nécessite donc un comptage de matrice, est établi un mécanisme à poussoir et à ailettes de compta- ge codées, décrit ci-dessus et comportant par exemple le poussoir 42. Le bord supérieur de la tige d'abaissement 43 d'un mécanisme à poussoir donné se trouve tout près du bord inférieur du levier à touche correspondant, mais sans toucher ce bord. Il en résulte que le levier à touche doit se déplacer très peu avant que la tige d'abaissement correspondante 43 commence à descendre avec lui.
Ce jeu sert à empêcher l'usure et le frottement entre les leviers à touche 23 et les tiges 43 pendant l'opération, intervenant pendant le fonctionnement, du pas- sage d'une position de comptage à l'autre, ce déplacement étant obtenu par le mouvement du sélecteur 41 des ailettes de comptage codées le long du rail 55.
Les extrémités supérieures des tiges d'abaissement 43 sont élargies, de sorte qu'elles sont abaissées chacune par leur levier 23 dans l'une ou l'autre des deux positions, après le passage d'une position caractéristique à une autre, comme dé- crit en détail dans la demande de brevet belge dont question plus haut. On voit sur la figure 6 que deux rangées d'éléments codés 38 sont adjoints à chaque pous-
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soir 42, de sorte que, lors d'une opération de glissement, le poussoir 42 se trouve en'alignement avec l'une ou l'autre des deux rangées d'éléments 380
Le fonctionnement d'un mécanisme à poussoir donné est-déclenché par l'abaissement du levier à touche correspondant 23.
Un première petite fraction du mouvement du levier à touche est nécessaire pour supprimer le jeu existant entre le levier à touche et la tige 43 destinée à abaisser le poussoir. En con - tinuant à abaisser le levier à touche, on fait descendre le poussoir 42 jusqu'à sa position sélectionnée, montrée sur la figure 2. A la fin de la course du le- vier à touche, un accouplement intervient, de la manière montrée sur la figure
5 du brevet U.S.A. n 2.0190505 déposé le 4 juin 1952, par l'intermédiaire d'une barre universelle 76, ce qui permet à l'arbre à came principal 67 de tourner pendant un cycle de fonctionnement. Pendant ce cycle, le poussoir 42 est dépla- cé depuis la position montrée sur la figure 2 jusqu'à la position montrée sur la figure 3-et vice-versa.
Ceci est obtenu par suite de l'oscillation de la plaque universelle 58. L'effort moteur, nécessaire pour produire le mouvement de la pla- que 58, est fourni par l'arbre 53 et les bras 59 à l'aide de ressorts 77 (prévus respectivement aux deux extrémités de l'arbre) qui sont attachés aux bras 59 de manière telle que la plaque universelle 58 soit normalement sollicitée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre vers sa position active. Cet effet est du type à mouvement permissif, c'est-à-dire que la came 66 produit.le mouvement par lequel on obtient l'extension des ressorts 77 et maintient la plaque univer- selle 58 qui commande les poussoirs normalement dans sa position inactive après son mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre.
Quand la came 67 tourne pour un cycle de fonctionnement, les ressorts 77 peuvent, par la présence d'un creux dans la came 66, déplacer la plaque 58 dans le sens contraire des aiguil- les d'une montre vers sa position active.
Avant la fin du cycle de fonctionnement, un bossage de la came 66 ra- mène la plaque 58, par un mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre, vers sa position inactive, à l'aide du levier coudé 62 et de la biellette de com- mande 61. On fait-observer que, sur la barre 53 est monté un doigt 60 qui fournit l'énergie pour actionner le mécanisme qui fait coulisser le sélecteur et fait l'objet de la demande de brevet belge déposée ce jour au même nom et dont ques- tion plus haut.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui pré- cède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux de ses modes de réalisation ayant plus spécialement été indi- qués, elle en embrasse au contraire toutes les variantes.
REVENDICATIONS.
1. - Dispositif sélecteur à poussoir pour une machine à clavier com- portant une série de touches, une barre de commande universelle et une barre - code correspondant à chaque touche, ce dispositif comprenant un mécanisme à pous- soir adjoint à chaque barre-code et coopérant avec la barre universelle susdite, -ce mécanisme à poussoir comprenant quatre éléments coopérants obligés de se dé- placer d'une manière déterminée par suite de l'emplacement de deux organes de pivotement établis en des points fixes de ladite machine, un de ces éléments coopérants étant un ressort qui tend à attirer deux autres de ces éléments vers un quatrième établi entre ces deux éléments, de sorte que le dispositif à pous- soir tend continuellement à venir occuper une position d'équilibre par l'effet du seul ressort.