On connaît déjà des mécanismes de sélection et de commande d'impression pour machines à écrire comprenant un cylindre, un arbre de commande s'étendant parallèlement à ce cylindre et susceptible d'effectuer un déplacement angulaire de valeur déterminée lors de chaque cycle d'impression de la machine, un chariot susceptible de se déplacer le long de cet arbre selon une ligne d'écriture et supportant au moins un élément d'impression sur la périphérie duquel un ensemble de signes sont répartis en deux groupes, un dispositif de motion permettant de sélectionner à volonté l'un de ces deux groupes de signes, un dispositif de sélection destiné à amener en position d'impression l'un des signes du groupe sélectionné, un dispositif de contrôle d'impression destiné à amener le signe sélectionné en contact avec le support d'impression,
un clavier destiné à la commande des dispositifs précédents.
La présente invention a pour objet un mécanisme de ce genre, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de transmission desdits ordres codés de la partie fixe de la machine au chariot mobile, et un dispositif de décodage porté par ce chariot mobile, ce dispositif de décodage étant susceptible de commander au moins la sélection d'un groupe de signes, la sélection d'un signe à l'intérieur de l'un de ces groupes, L'énergie avec laquelle ce signe doit être imprimé ou la non-impression du signe situé en position d'impression.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif de sélection et de commande d'impression faisant l'objet de l'invention.
La fig. I est une vue de profil et en coupe du chariot de la machine à écrire montrant le mécanisme de frappe.
La fig. 2 est un schéma du principe du mécanisme de sélection d'une colonne de caractères.
La fig. 3 est une vue en plan du chariot de la machine, partiellement coupé, avec le mécanisme de sélection d'une colonne de caractères.
Les fig. 4 et 5 représentent des portions de la fig. 3 pour différentes phases de commande de la motion.
Les fig. 6 et 7 sont des vues en élévation de détails des fig. 3, 4 et 5.
Les fig. 8, 9 et 10 sont des vues partielles, de profil et en coupe, du chariot de la machine pour différentes phases du cycle de sélection.
La fig. 1 1 représente un détail agrandi et en perspective de la fig. 2.
La fig. 12 est une vue en élévation de la face arrière du chariot.
La fig. 13 représente cette même face pour une autre phase de commande de la motion.
La fig. 14 est une vue en plan d'une portion du chariot montrant le mécanisme de commande de la force d'impression.
Les fig. 15 et 16 sont une vue de profil et en coupe de ce même mécanisme associé au mécanisme de commande de la motion.
Les fig. 17 et 18 représentent une partie du côté gauche du chariot, vue de profil, pour deux phases de commande de la motion.
La fig. 19 représente une portion de la fig. 2 pour une autre phase de commande de la motion.
Le type de machine à écrire à tête d'impression unique choisi étant bien connu des spécialistes de la branche, seuls les organes indi;pensables à la compréhension de l'invention seront illustrés et décrits dans ce qui suit.
La tète d'impression 1, illustrée à la fig. 1, présente la forme d'une portion de sphère limitée par deux plans parallèles perpendiculaires à un axe polaire X X'. Tous les signes et caractères destinés à être imprimés par la machine, ici au nombre de 96, apparaissent en relief sur la surface sphérique 2. Ils sont répartis en quatre rangées parallèles aux deux plans, ceci à raison de vingtquatre signes ou caractères par rangée. Disposés sur vingt-quatre méridiens, ils forment par conséquent autant de colonnes à la périphérie de la tête d'impression.
Pour amener un signe ou caractère particulier en position d'impression P, on communique un mouvement à la tête selon deux composantes: une rotation autour de l'axe polaire X X' pour sélectionner une colonne et une inclinaison de cet axe polaire autour d'un axe Y parallèle à l'axe Z du cylindre 4 de la machine pour sélectionner une rangée.
L'invention concernant uniquement la sélection des colonnes, le mécanisme de sélection des rangées, dont le principe est bien connu, ne sera pas décrit ici.
La tête d'impression I est solidaire d'un chariot 3 animé d'un mouvement de translation parallèlement à l'axe Z du cylindre 4.
Dans ce mouvement de translation, le chariot coulisse le long d'un axe 5 pivoté à ses deux extrémités sur la bâti de la machine, non représenté, et le long d'une barre 6 fixée à ce bâti.
La tête d'impression est supportée par une embase 7 fixée à un support oscillant 8. Ce support 8 est monté entre les deux faces latérales 9 et 10 du chariot 3 de façon à pouvoir osciller autour d'un axe U parallèle à l'axe Z du cylindre. Lors de la frappe d'un caractère, le support 8 oscille rapidement d'un angle a pour amener le caractère occupant la position d'impression P en contact en P' avec le cylindre 4.
Mécanisme de sélection des colonnes de caractères.
La tête d'impression I est solidaire en rotation d'un axe 11, pivoté selon X X' dans l'embase 7, et d'une poulie 12 fixée à l'extrémité inférieure de cet axe. Le mouvement de rotation de la tête I autour de l'axe polaire X X' est commandé par l'intenmé- diaire d'un ruban métallique souple 13 attaché, d'une part, à la poulie 12 sur laquelle il s'enroule partiellement et, d'autre part, en un point fixe 14 du chariot.
Entre ces deux points d'attache, le ruban coopère, comme représenté schématiquement à la fig. 2, avec cinq poulies 15, 16, 17, 18 et 19 susceptibles de se déplacer radialement de façon à modifier la longueur libre du ruban. Celui-ci se déroule ou s'enroule en conséquence sur la poulie 12 tout en restant tendu sous l'action d'un ressort spiral contenu dans un barillet 121.
Comme indiqué à la fig. 2 les vingt-quatre colonnes numérotées de -5 à + 18 de la tête I peuvent être amenées au droit de la position d'impression P par une combinaison de déplacements radiaux de valeur fixe des cinq poulies 15 à 19. On constate en particulier que les déplacements correspondant aux colonnes + 7 à + 18 sont obtenus par addition d'un déplacement de la valeur fixe de 12 unités, soit à une rotation de 180 de la tête par rapport aux valeurs de déplacement correspondant aux colonnes -5 à
+ 6. En plaçant les signes et caractères appartenant à une même touche de la machine dans une même rangée et sur un même plan méridien, la commande de la motion se réduira à la commande d'un déplacement radial de la poulie 15 de + 12 unités.
Le mécanisme de commande des déplacements de valeur fixe des poulies 15 à 19 est illustré à la fig. 3. Chaque poulie est associée à un levier destiné à transformer un déplacement unitaire, de même amplitude (ou d'amplitude voisine) et dirigé selon la même direction en un déplacement radial de valeur et de sens déterminés pour chaque poulie.
Seuls seront décrits ici les mécanismes contrôlant la poulie 15, qui commande la rotation de douze unités de la tête 1 correspondant à la motion, et de la poulie 19, qui commande la rotation de moins six unités également associées, comme on le verra, à la motion. Les mécanismes de contrôle des poulies 16, 17 et 18 étant très semblables, il n'est pas nécessaire de les décrire ici.
Les deux parois latérales 9 et 10 du chariot 3 sont réunies par une platine 20 sur laquelle sont pivotés tous les leviers de poulies.
Comme illustré à la fig. 6, la poulie 15 pivote sur un axe rivé de part et d'autre de la poulie aux bras parallèles 221 et 231 d'un levier double 22, 23 pivoté sur un tenon 24 rivé sur la platine 20.
Un tenon 25 rivé sur les bras 221 et 231 assure la rigidité de l'ensemble.
Un second levier double 26, 27 est également pivoté sur le tenon 24, entre les bras du levier 22, 23; un rivet 28 en assure la rigidité. Par l'extrémité de ses bras 261 et 271, ce second levier double peut coopérer avec le premier par l'intermédiaire de l'axe 21. Un verrou 30 est pivoté à l'autre de ses extrémités sur un tenon 29 rivé entre les bras 262 et 272 du second levier.
Le verrou 30 présente une partie allongée 301 de largeur réduite, guidée dans une encoche 31 d'une entretoise 32 solidaire de la platine 20. Il se termine par une palette 302 engagée à son extrémité libre dans l'entrée 331 d'une encoche 33 ménagée dans une pièce plate coulissante 34, désignée par le terme de coupleur intermédiaire de verrou, comme illustré aux fig. 8 et 12.
Les coupleurs intermédiaires de verrous (un par poulie à commander) sont guidés pour coulisser verticalement sur deux tiges horizontales 35 et 36, qui s'étendent entre les faces 9 et 10 du chariot, par des fentes ménagées dans deux entretoises 37 et 38, qui relient également les deux faces 9 et 10.
Le chariot 3 coulisse le long de l'axe 5 de commande du cycle sélection-impression par l'intermédiaire d'un canon 39 pivoté à ses deux extrémités dans les faces 9 et 10 du chariot. Ce canon, entraîné en rotation par l'axe 5 au moyen d'une clavette 40, porte deux cames complémentaires 41 et 42 avec lesquelles coopèrent deux galets 43 et 44 pivotés en 45 et 46 sur un bras double 47 luimême fixé en 48 à un levier 49 d'actionnement des verrous. Ce levier 49 est monté sur un axe 50, parallèle à l'axe Z du cylindre et pivote entre les deux faces 9 et 10 du chariot de façon à pouvoir osciller d'un angle ss sous l'action des cames 41 et 42 lorsque l'axe 5 effectue une rotation cyclique de 360 dans le sens de la flèche fi.
Le levier 49 porte une plaque 51 d'actionnement des verrous.
Son arête inférieure comprend une série d'encoches dont l'une 52 se trouve au droit du verrou 30.
Le coup leur intermédiaire de verrou 34 peut occuper deux positions, comme il sera expliqué plus loin. Dans la position illustrée à la fig. 8, il maintient le verrou 30 hors de l'encoche 52 (fig. 11), de telle façon que ce verrou ne soit pas entraîné par l'oscillation du levier 49.
Dans l'autre position, illustrée à la fig. 9, le coupleur 34 amène le verrou 30 à l'intérieur de l'encoche 52 (position 30' à la fig. 11).
Dans ces conditions, le verrou 30 est entraîné par sa palette 30 lors de l'oscillation d'amplitude ss du levier 49, comme illustré à la fig. 10, ce qui provoque la rotation du levier 26, 27 dans le sens inverse des aiguilles de la montre et par conséquent le déplacement radial de la poulie 15 de la valeur de plus de douze unités.
Le mécanisme de commande du déplacement radial de la poulie 19 de la valeur de moins six unités est un peu différent, puisque cette dernière doit agir sur le ruban 13 en sens inverse des autres poulies.
Le levier 53 (fig. 4) supportant la poulie 19 est pivoté sur un tenon 54. Le verrou 55 articulé en 56 sur le levier présente à son extrémité libre une partie 551 de largeur réduite déterminant un cran d'arrêt 552. La partie 551 traverse la plaque d'actionnement des verrous 51 par un trou rectangulaire 57, le cran d'arrêt 552 s'appuyant contre la plaque 51 sous l'effet de la tension du ruban 13 agissant sur la poulie 19.
Un support u58, fixé en 59 en avant de l'entretoise 32, porte une butée mobile 60, pivotée en 581 sur un bras du support alors que son extrémité libre traverse l'autre bras du support en 582 par une entrée allongée qui lui permet de s'incliner d'un certain angle.
Enfin, cette même extrémité libre pénètre dans l'encoche 61 d'un coupleur intermédiaire 62.
Lorsque ce coupleur intermédiaire occupe sa position de repos illustrée à la fig. 1, sous l'action d'un ressort 63,1'encoche 61 maintient la butée mobile 60 à l'horizontale. Dans cette position, l'extrémité libre de cette dernière se trouve exactement à la hauteur de l'extrémité 551 du verrou 55. Ainsi, quand la plaque d'actionnement des verrous 51 se déplace de l'angle ss dans la première partie du cycle, la butée mobile 60 retient le verrou 55 et par conséquent la poulie 19 dans sa position initiale.
Par contre, si une barre universelle 64, pivotée sur le bâti de la machine et qui s'étend parallèlement à l'axe Z du cylindre, transmet au début du cycle une impulsion au coupleur intermédiaire 62, par l'intermédiaire d'un ergot 622, et l'amène ainsi dans sa position inférieure, la butée mobile 60 ne se trouvera plus sur le chemin du verrou 55. Celui-ci va suivre la plaque d'actionnement 51 dans son mouvement angulaire ss, permettant le déplacement radial de la valeur de moins six unités de la poulie 19 sous l'action de la tension du ruban souple 13.
Dispositif de codage et de transmission des ordres au chariot.
La barre universelle 64 fait partie d'un ensemble de barres similaires dont seules deux autres sont représentées au dessin: les barres 77 et 81 (fig. 16).
Toutes ces barres sont parallèles à l'axe Z du cylindre de la machine et elles sont pivotées à chacune de leurs extrémités sur le bâti de cette dernière. Elles coopèrent chacune avec un ergot 622, 782, 822, etc. d'un coupleur intermédiaire tel que 62, 78, 82 et ceci pour toutes les positions prises successivement par le chariot, tout au long d'une ligne d'écriture. Ainsi, une impulsion sous la forme d'un déplacement angulaire d'une barre universelle dans le sens de la flèche f3 (fig. 1), commande le déplacement d'un coupleur intermédiaire de sa position haute à sa position basse, quelle que soit la position du chariot.
Quatre barres universelles contrôlent la position des quatre poulies 16, 17, 18, 19. Elles permettent de sélectionner les douze colonnes de caractères de moins cinq à plus six sur la tête d'impression. Deux autres barres sont nécessaires pour sélectionner les quatre rangées.
Le mécanisme de codage qui permet de faire correspondre à l'actionnement d'une touche déterminée du clavier de la machine une impulsion sur une ou plusieurs barres universelles déterminées est bien connu des spécialistes de la branche. Il ne sera donc pas décrit ici. Il importe simplement de faire remarquer que ce système de transmission est susceptible de commander des opérations très précises sur le chariot, alors qu'il n'exige lui-même qu'un minimum de précision.
Commande d'impression.
Le mécanisme de commande des mouvements d'impression, ou de frappe, de la tête 1 est illustré aux fig. 1, 14 et 15.
L'oreille 81 qui supporte l'un des paliers du support oscillant 8 porte un tenon 65 destiné à coopérer avec l'extrémité 661 d'un bras de commande 66 pivoté sur un axe 67 fixé à la paroi latérale 9 du chariot 3. Le bras 66 porte à son tour un tenon 68 sur lequel un galet 69 peut pivoter et coulisser. Le galet 69 pénètre partiellement dans un découpage rectangulaire 70 d'un bras 71 qui coulisse par ses oreilles 711 et 712 sur un axe 72 fixé entre les parois 9 et 10 du chariot 3. Un ressort hélicoidal 73 tend à le maintenir dans la position illustrée à la fig. 14 dans laquelle le galet 69 coopère avec une première came de commande de
frappe 74 solidaire en rotation du canon 39 et de l'axe 5.
Le profil de cette came communique à la tête d'impression 1 l'oscillation d'amplitude a nécessaire à la frappe d'un caractère, par l'intermédiaire du galet 69, du bras 66, du tenon 65 et du support oscil
lant 8, lorsque l'axe 5 a tourné d'environ un demi-tour.
En déplaçant le bras 71 vers la gauche, on peut amener le galet 69 à coopérer avec une seconde came de commande de frappe 75 dont le profil est conçu pour communiquer à la tête 1 une énergie de frappe plus faible. On peut enfin amener le galet 69 en face d'un chemin de roulement concentrique 76 du canon 39, position dans laquelle il ne se produit pas de frappe pendant le cycle sélection-impression.
L'ordre de commande d'une frappe d'énergie réduite est
transmis au chariot par l'intermédiaire d'une barre universelle 77
(fig. 15) similaire et parallèle à la barre 64 déjà décrite. Cette barre transmet une impulsion par un ergot 782 à un coupleur intermé diaire 78 pour l'amener de sa position de repos, illustrée à la fig. 12, à sa position abaissée, illustrée à la fig. 13 et à la fig. 15.
Dans son déplacement vers le bas, le coupleur 78 provoque la rotation d'un levier 79, pivoté en 80 sur l'entretoise 37, dans le sens contraire des aiguilles de la montre par l'action d'un bec 781 agissant sur le bras 791 de ce levier. Le bras 79 articulé en 713 sur la bras 71 par une entrée allongée, fait coulisser ce dernier, contre l'action du ressort 73, jusqu'à ce que le galet 69 vienne coopérer avec la came 75.
L'ordre de non-frappe, comme illustré à la fig. 16, est de façon sumilaire transnis au chariot par l'intermédiaire d'une seconde barre universelle 81, de l'ergot 822 d'un coupleur intermédiaire 82 et du bec 821 de ce dernier agissant sur le bras 831 d'un levier 83 pivoté en 84 sur l'entretoise 37 pour le faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre et contre l'action du ressort 85 jusque dans la position illustrée à la fig. 13. Dans cette position, le bec qui termine le bras 831 agissant sur l'extrémité du bras 791 du levier 79 fait pivoter ce dernier jusqu'à ce qu'il améne, par le bras 71, le galet 69 au droit du chemin de roulement concentrique 76.
Les impulsions transmises par les barres universelles étant de durée relativement courte, par rapport à la durée du cycle sélection-impression, il est prévu un système de verrouillage destiné à maintenir les coupleurs intermédiaires 78 et 82 dans leur position inférieure durant la plus grande partie de ce cycle, comme illustré aux fig. 15 et 16.
Ce systéme prévoit deux leviers de verrouillage 86 et 87, agissant respectivement sur les coupleurs 78 et 82. Ils sont pivotés sur l'axe 50, dans des fentes lespectives du levier d'actionnement des verrous 49 et soumis à l'action de ressorts 88 et 89, attachés à un axe horizontal 90, qui tendent à les faire pivoter dans le sens inverse des aiguilles de la montre. Lorsque le levier d'actionnement des verrous 49 occupe sa position de repos, illustrée à la fig. 15, au début d'un cycle, les bras 861 et 871 des leviers 86 et 87 butent contre le levier 49 et maintiennent les extrémités coudées 862 et 872 de leur second bras en position inactive dans une ouverture allongée 783, respectivement 823 des coupleurs.
Peu après le début d'un cycle, lorsque le levier 49 a amorcé son mouvement d'oscillation vers la droite, les leviers 86 et 87 pivotent dans le même sens et leurs extrémités coudées 862 et 872 peuvent pénétrer dans un crantage 784, respectivement 824, d'un coupleur occupant en ce moment la position abaissée et le verrouiller dans cette position jusqu'à ce que le levier 49 regagne sa position de repos.
C * b la mot-.
Le coupleur intermédiaire 78 commande également un second levier 91 pivote en 92 sur l'entretoise 38. Comme illustré aux fig. 12, 13 et IS, l'abaissement du coupleur provoque, par l'action de son bec 783 sur le bras 911, le pivotement du levier 91 dans le sens des aiguilles d'une montre. Son autre bras 912, qui fait saillie sur la face latérale gauche 10 du chariot, actionne à son tour l'extrémité 931 d'un levier 93 pivoté en 94 sur cette face 10, provoquant sa rotation en sens contraire des aiguilles d'une montre, contre l'action d'un ressort 933, comme illustré aux fig. 17 et 18.
L'autre bras du kvier 93 se termine par une fourche 932 qui embrasse l'extinité d'une pièce coulissante 95 traversant la face 10 par une ouverture rectangulaire %.
Comme illustré à la fig. 3, cette pièce coulissante 95 est guidée, d'une part, grlce à l'ouverture 96 et, d'autre part, au moyen de son ouverture a1gée 95 qui ooopeie avec un tenon 97 rivé sur la platine 3.
Lorsque le levier double ut, 27 effectue un mouvement de commende de douze unités de sélection (fig. 4), la pièce 95 est repose ven l'extérieur du chariot par le rivet 28 contre l'action d'une larme élastique 98 fixée sur la face 10. Selon la position du levier 93, la piNce coulissante 95 peut passer librement dans une encoche 991 d'une lame de ressort 99 rivée en 992 sur une seconde
lame de ressort 100 fixée en 1001 sur la face 10, selon les fig. 4 et
17, ou au contraire comme illustré aux fig. 18 et 19 venir buter
contre cette lame 99 pour la faire fléchir et l'écarter de la face 10.
La lame de ressort 99 porte une came de verrouilage 101 rivée
en 102 et affectant une forme générale circulaire en dehors de
deux crans 1011 et 1012 diamétralement opposés. Elle est située
dans une ouverture 103 de la face 10. Cette came est destinée à
retenir les deux bras 222 et 232 du levier double 22, 23 portant la
poulie 15, comme illustré aux fig. 4, 5 et 7. A la fin du mouvement
d'introduction de 12 unités, les deux bras 222 et 232 se déplaçant
dans le sens de la fléche f2 sont tout d'abord écartés élastiquement
par la came 101, puis ils tombent dans les encoches 1011 et 1012
qui retiennent la poulie 15 en position plus douze unités.
Le fonctionnement du mécanisme de commande de la motion
va maintenant être décrit. Lorsque l'utilisateur de la machine à
écrire veut procéder à l'impression du second signe ou caractère
associé à une touche du clavier, il appuie premièrement sur une
touche de motion qui enclenche un cycle de sélection-impression,
et, par le dispositif de codage, non représenté, commande au début de ce cycle une impulsion sur un certain nombre de barres
universelles:
: - les trois barres universelles associées à la commande des
poulies 16, 17 et 18, soit d'introduction de plus une, plus deux
et plus trois unités, afin que ces poulies restent en position de
repos; - la barre universelle 64 qui provoque, par le coupleur intermé
diaire 62, le dégagement de la butée 60; - la barre universelle 77 qui provoque l'abaissement du coupleur
intermédiaire 78 et l'actionnement du levier 91; - la barre universelle 81 qui provoque l'abaissement du coupleur
intermédiaire 82 et l'actionnement du levier 83.
Le levier 83 agissant sur le levier 79 amène le mécanisme
d'impression dans la position de non-frappe. D'autre part, son
bras 832 permet au coupleur intermédiaire 34 de gagner sa posi
tion élevée, illustrée aux fig. 9 et 13.
Durant une première partie du cycle correspondant à la
rotation d'environ un quart de tour de l'axe 5, dans le sens de la
fléche fi la plaque d'actionnement des verrous 51 oscille de l'angle
ss pour parvenir dans la position illustrée aux fig. 4 et 10.
Sous l'action de leurs verrous respectifs 30 et 55 et de leurs
leviers de commande 26, 27 et 53, les poulies 15 et 19 se déplacent de leurs positions de repos, illustrées à la fig. 3, jusque dans leurs positions d'introduction de, respectivement, plus douze et moins
six unités, illustrées à la fig. 4. La longueur du ruban 13 est ainsi
modifiée de plus six unités.
Le levier 91 agissant sur le levier 93 a amené celuici dans la
position illustrée à la fig. 17; par conséquent, la pièce coulis
sante 95 passant dans l'encoche 991 de la lame de ressort 99 ne déplace pas la came 101 de telle sorte que les leviers 22, 23 de la 'poulie 15 viennent se verrouiller sur cette came, comme illustré
aux fig. 4 et 7.
Durant le dernier tiers du cycle, la plaque d'actionnement des
verrous 51 regagne sa position de repos, ainsi que le levier 26, 27,
comme illustré à la fig. 5. Le retour en position de repos de la
poulie 19 provoque un allongement de la longueur libre du
ruban 13 de la valeur de plus six unités de telle façon que la
poulie 15 étant restée en position plus douze unités, la colonne de
douze unités se trouve maintenant en position d'écriture P.
Les coupleurs intermédiaires 78 et 82 qui étaient restés verrouillés en position abaissée durant la majeure partie du cycle
regagnent également leur position de repos. La machine est donc
prête pour un cycle normal de sélection-impression des signes et
caractères correspondant aux colonnes sept à dix-huit.
Pour supprimer la commande de motion, c'est-à-dire revenir
aux signes et caractères correspondant aux colonnes moins cinq à
plus six, on procède de la façon suivante:
Par le retour en position de repos de la touche de commande
de la motion, on enclenche à nouveau un cycle de sélection impression associé cette fois-ci à un codage qui diffère sur un seul point du codage utilisé pour introduire la motion:
La barre universelle 77 associée au coupleur intermédiaire 78 ne reçoit pas d'impulsion. Dans ces conditions, le levier 91 reste en position de repos, ainsi que le levier 93, comme illustré à la fig. 18.
Ainsi, lorsque durant le premier tiers de tour de l'axe 5, le levier 26, 27 vient prendre contact avec le levier 22, 23 de la poulie 15 resté verrouillé en position d'introduction de plus douze unités, la pièce coulissante 95, maintenue en position haute dans l'entrée 96 par la 932, repousse la lame de ressort 98 et la lame 100, comme illustré à la fig. 19. La came 101 quitte finalement le contact avec les bras 222 et 232, déverrouillant le levier 22, 23. Pendant le dernier tiers du cycle, ce dernier levier accompagne donc le levier 26, 27 jusque dans sa position de repos, illustrée à la fig. 3.
Comme lors de l'introduction de la motion, I'action conjuguée de la poulie de moins six unités permet de remplacer un déplacer ment de douze unités par deux déplacements successifs de six unités s'effectuant durant un temps doublé, d'où une diminution importante des efforts dynamiques.
Comme on peut le constater aisément, l'actionnement de la barre universelle 81, associé à celui de la barre universelle 64 pour les raisons qui viennent d'être indiquées, permet de supprimer la frappe durant un cycle sélection-impression des colonnes moins cinq à plus six. Pour les colonnes sept à dix-huit, le même effet est obtenu en actionnant en plus la barre universelle 77.
Enfin, une frappe d'intensité réduite peut être obtenue pour toutes les colonnes par l'actionnement de la barre universelle 77.
Ainsi, au moyen de deux barres universelles seulement, agissant par des mécanismes de même conception que ceux de la sélection des colonnes de la tête d'impression et selon un même système de codage et de décodage, on peut transmettre de la partie fixe de la machine au chariot mobile les ordres correspondant à quatre fonctions de nature différente: introduction ou suppression de la motion, frappe d'intensité réduite ou normale, suppression de la frappe.