CH342244A - Machine à écrire portative - Google Patents

Description

  Machine à écrire portative    La présente invention a pour objet une machine  à écrire portative, comprenant un châssis     portant    un  berceau sur lequel est susceptible de coulisser le  chariot     portant    le cylindre,     ce    châssis portant un  segment sur lequel sont articulées les barres à  caractères reliées chacune par une tringle à un levier  culbuteur     actionné    lui-même par une barre à touche  correspondante. .  



  On connaît plusieurs modèles de machines à  écrire portatives du type indiqué ci-dessus. Toutefois,  toutes ces machines présentent un volume d'encom  brement     relativemnt    élevé, empêchant, par exemple,  d'introduire une telle machine à écrire dans une ser  viette à documents.  



  D'autre part, on connaît certaines machines de  bureau dont le clavier peut être replié environ à  900, en     position    de non-utilisation, contre la partie  centrale du châssis. Une telle     construction    permet  de réduire quelque peu l'encombrement total de la  machine et, par exemple, de la recouvrir par un       canter    de protection en forme de cloche.  



  La présente invention vise à la création d'une  machine à écrire portative présentant un clavier  classique, d'encombrement sensiblement du même  ordre de grandeur que les machines à     écrire    por  tatives     connues,    lorsque la machine est en     service,     le volume d'encombrement de cette machine pou  vant être réduit dans une très forte proportion lors  qu'elle est amenée en position     paquetée,    de façon à  rendre son transport facile.  



  La machine à écrire portative selon l'invention  est caractérisée par le fait que les leviers culbuteurs  et les barres à touches sont     articulés    sur un axe  commun disposé transversalement à la machine,  chaque barre à touches agissant sur le levier culbu-         teur    correspondant par     l'intermédiaire    d'une     came-          poussoir    articulée selon un axe parallèle audit axe  commun, cette disposition permettant le     pliage    de  la machine pour l'amener en position     paquetée    dans  un     encombrement    minimum,

   par pivotement des  barres à touches d'environ 1800 autour dudit axe       commun    et escamotage des leviers culbuteurs et des  barres à caractères dans le châssis entre le segment  et ledit axe     commun.     



  Le dessin annexé représente, schématiquement et  à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma  chine à écrire portative selon l'invention.    La     fig.    1 en est une coupe     logitudinale.       La     fig.    2 est une vue latérale montrant la ma  chine en position     paquetée.     



  La     fig.    3 montre, à grande échelle, et en coupe       partielle,    la moitié arrière du châssis de la machine.  La     fig.    4 montre, à grande échelle, et en coupe  partielle, la moitié avant du châssis de la machine.  La     fig.    5 est une vue en plan du châssis de la  machine.    La     fig.    6 est une vue en plan du clavier.    La     fig.    7 est une     vue    latérale de la machine en  position     paquetée,    avec arrachement partiel pour  montrer la position occupée par les organes princi  paux.  



  Cette     machine    à     écrire        portative        comprend    un  châssis 1 portant un berceau 2 sur lequel est suscep  tible de coulisser un chariot 3 portant lui-même le       cylindre    4 de la machine     (fig.    3). Ce berceau 2 est      articulé selon un axe 5 disposé transversalement dans  le châssis 1. Ce montage du berceau 2 permet son  basculement     transversal    sous l'action d'un méca  nisme de motion pouvant être d'un type     quelconque     connu.

   Ce basculement transversal du     berceau    2 est       utile    pour passer de la frappe des caractères minus  cules à la frappe des caractères majuscules. Ce ber  ceau 2 porte donc des rails 6     constitués    par des fers       cornières.    Le chariot 3 est guidé sur les rails 6 par       interposition    de billes ou galets 7 entre les     rails    6 et  des fers cornières 8 faisant     partie    du chariot 3.

   Ce       chariot    3 est     continuellement    soumis à la traction  d'un     barillet    9     (fig.    5).     Le    chariot 3 est retenu en  position au moyen d'un mécanisme d'échappement  désigné dans son ensemble par le     chiffre    10     (fig.    3).  Dans     cette    forme d'exécution, cet échappement 10  est fixe par rapport au châssis 1. Dans le cas parti  culier, cet échappement 10 est fixé au segment 11       portant    les barres à caractères 12 de la machine.

    Des leviers 13 sont     articulés    en 14 aux deux     extré-          mités    du chariot 3. Ces leviers 13     portent    à l'une  de leurs     extrémités    une crémaillère 15     engrenant     avec un pignon 16 faisant partie du dispositif  d'échappement 10. Un     ressort    17 tend à maintenir  la crémaillère 15 constamment     engrenée    avec ledit  pignon 16, malgré les mouvements transversaux       impartis    au chariot 3 par le mécanisme de motion.  



  Les barres à caractères 12, qui sont articulées en  18 sur le segment 11, sont reliées     chacune    par une       tringle    19 à un levier culbuteur 20. Tous ces leviers  culbuteurs 20 sont portés par une traverse 21 du  châssis 1 dans laquelle est ménagée une série d'en  coches 22     (fig.    4 et 6) obtenues par fraisage. Cha  que     encoche    22 est d'une largeur     suffisante    pour  recevoir non seulement un levier 20, mais aussi       l'extrémité    d'une barre à touches     correspondante    23.

    L'ensemble des leviers 20 et des barres à touches 23  est     articulé    sur un axe commun 24 disposé transver  salement à la machine à écrire. Chaque     barre    à  touches 23 agit sur le levier correspondant 20, par  l'intermédiaire d'une came-poussoir 25. Ces     cames-          poussoir    25 sont disposées dans la     partie    inférieure  des encoches 22 et toutes     articulées    sur le même axe  26 engagé dans le châssis 1 et disposé parallèlement  audit axe commun 24. Une tige 27 est engagée dans  deux bras 28 articulés sur l'axe 26 et enfilés trans  versalement dans deux encoches 22     situées    à proxi  mité des bords du châssis 1.

   Ces bras 28 sont accro  chés     par    leurs extrémités 29 à un     ressort    30 accroché  lui-même en 31 au châssis 1. Cette tige 27 est donc       soumise    à une traction transversale élastique qui se  transmet par     contact    à toute la série des     cames-          poussoir    25. Cette tige 27 assure donc une position  de repos des     cames-poussoir    25 . rigoureusement la  même pour toute la série desdites cames.

   Le point  de contact 32 entre une came-poussoir 25 et la  barre à touches correspondante 23 est choisi en  fonction de la distance     séparant    la touche 33 de  l'axe     commun    24, de manière que la     course    de  frappe soit égale pour toutes les touches 33. Ainsi,    le point de contact 32 d'une touche 33 située proche  de l'axe     commun    24 sera situé plus haut sur la came  25 que le point de contact 32' d'une touche 33 plus  éloignée de     l'axe        commun    24, par exemple une tou  che située au bas du clavier. Par contre, les points  de contact 34 de chaque came-poussoir 25 avec le  levier 20 correspondant sont tous situés au même  niveau.  



  Dans une variante, on pourrait obtenir une       course    de frappe égale pour toutes les touches 33 en  situant tous les points de contact 32 au même niveau,  les points de     contact    34 étant, eux, situés à des  niveaux choisis en fonction de l'éloignement des  touches 33 de l'axe commun 24. II est à noter que  le trou 35 d'articulation de chaque tringle 19 sur  le levier correspondant 20 est de forme allongée pour  permettre un déplacement transversal de l'axe d'arti  culation     correspondant    et faciliter, comme on le  verra plus loin, la     manoeuvre    d'escamotage des barres  à caractères 12 et des leviers 20.

   En variante, on  pourrait évidemment prévoir les trous 35 de forme  circulaire habituelle, les trous 36 d'articulation de  chaque tringle 19 sur la barre à caractères corres  pondante 12 étant, eux, prévus de forme allongée  pour permettre un déplacement transversal de cet  axe d'articulation.  



  Cette machine à écrire comprend un pont éléva  teur 37 et .un pont abaisseur 38 de l'ensemble des  leviers culbuteurs 20. Ces ponts sont     articulés    sur  ledit axe commun 24 par l'intermédiaire de flasques  39, respectivement 40, engagés dans des     encoches     22 de la traverse 21 du châssis 1, à proximité des       extrémités    de celle-ci. Le pont élévateur 37 passe  donc sous l'ensemble des leviers 20, alors que le  pont abaisseur 38 passe au-dessus desdits leviers 20.

    Ce pont élévateur 37 porte en outre une     pièce    41  destinée à constituer la butée de retour     des    barres  à caractères 12 en position de     service.    Cette pièce  41 est donc     rigidement    solidaire du pont élévateur  37 et coopère avec celui-ci pour l'amenée en position  de service des barres à     caractères    12 et des leviers  20, lors du développement de la machine.  



  Cette machine comprend en outre une plaque de  protection 42 disposée au-dessus du pont abaisseur  38 et articulée selon un axe 43 parallèle audit axe  commun 24,à proximité de celui-ci. En effet, cette  plaque de     protection    42 est     articulée    au moyen de  rivets 44 sur deux bras 45     articulés    eux-mêmes sur  ledit axe commun 24,à proximité de ses extrémités.  Les extrémités respectives 46 de ces bras 45 coulis  sent dans des glissières 47 situées contre les bords  latéraux opposés d'un bottier 48.

   Ce bottier 48 fait       partie    d'une enveloppe destinée à enfermer la ma  chine à écrire en position     paquetée.    Ce bottier 48  est     articulé    au châssis 1 par l'un de ses bords selon  un axe 49 parallèle à l'axe commun 24 et disposé  en dessous de     celui-ci.    Dans l'exemple représenté,  cet axe 49 est constitué par deux tourillons.

   Ce bot  tier 48 est destiné, d'une     part,    à     constituer    un cou  vercle de     fermeture    de la machine, recouvrant la      partie supérieure de celle-ci en position     paqu        etée    ;  d'autre     part,    à     former    un prolongement du châssis 1  sous les barres à touches 23, en position de service  de la machine. Dans cette position, ce boîtier 48  constitue simultanément une partie du socle de sup  port de la machine.  



  Le côté 50 du boîtier 48, situé à proximité de  l'axe d'articulation 49, est lui-même     articulé    par       rapport    au reste du boîtier 48 en 51. Ce côté 50  est destiné à former un organe de verrouillage du  boîtier 48 en position ouverte de     service.    A     cet    effet,  il est muni de becs d'accrochage 52 destinés à être  engagés contre un bord 53 du châssis 1. Cette posi  tion     d'accrochage    de la     pièce    50 est assurée au  moyen de ressorts à pincettes 54 engagés     autour    de  l'axe d'articulation 51 et tendant à ramener la     pièce     50 contre le reste du     boîtier    48.

    



  L'enveloppe de la machine comprend en outre  un carter 55 destiné à enfermer, en position     paque-          tée,    la zone du châssis 1 de la machine englobant le  dessous, la     partie    située derrière le cylindre 4 et les  extrémités de celui-ci     (fig.    1 et 2). Ce     carter    55 est  articulé en 56 par deux flans 57, sous le châssis 1.  Ainsi, en position retournée     ouverte,    ce carter 55  constitue, lui aussi, une partie du socle de     support     de la machine.

   Il est à noter que     ce    carter 55 est  lui-même constitué en deux     parties        articulées    l'une  à l'autre selon un axe 58, la seconde     partie    59 étant  destinée à venir fermer le châssis de la machine  derrière le cylindre 4.

   Cette     partie    59     porte    un dis  positif d'accrochage 60 destiné à coopérer avec un  cran 61 ménagé dans le bord frontal du boîtier 48,  pour retenir celui-ci en position de fermeture (voir       fig.    2).     Ce    dispositif     d'accrochage    60 est fixé     élasti-          quement    dans la partie 59 de l'enveloppe, de sorte  qu'il suffit de presser sur un bouton-poussoir 62  pour provoquer le dégagement du dispositif 60 hors  du cran 61 et libérer ainsi le     boîtier-couvercle    48.

    L'enveloppe dé la machine comprend en outre deux  flasques 63 destinés à recouvrir les côtés latéraux  du châssis 1 et un fond 64 destiné à fermer le des  sous dudit châssis.  



  Les bras 45, dont les extrémités 46 coulissent  dans les glissières 47 prévues sur les côtés latéraux  du boîtier 48, présentent une butée 65 destinée à  agir, lors de l'ouverture du couvercle 48,     contre    le  pont élévateur 37, pour provoquer son mouvement  d'élévation et ainsi la mise en position de service des  barres à caractères 12 et des leviers     basculateurs    20.  Cette butée 65 agit contre le bord 66 des flasques  correspondants 39     (fig.    1, 4 et 6).  



  Des moyens sont prévus pour la commande des  mouvements de la plaque de protection 42 lors de  l'ouverture et de la fermeture de la machine. Ces  moyens comprennent une came 67 solidaire des  flasques 40 du pont abaisseur 38 et dont le profil  vient en contact avec le bord 68 de la plaque de  protection 42. Cette machine comprend en outre  un organe de     déverrouillage    du boîtier 48 constitué  par une plaque 69 articulée au châssis 1 selon un    axe 70 parallèle audit axe commun 24. Cette plaque  69 présente une fente 71 s'étendant selon un arc de  cercle de rayon supérieur à la distance séparant cette  fente 71 de l'axe d'articulation 70. Le centre de  courbure de cet arc de cercle 71 a été indiqué en  72 sur la     fig.    4.

   Cette fente 71 présente de plus un  prolongement 73 à son extrémité supérieure, prolon  gement dirigé en dehors dudit arc de cercle. Un  goujon 74,     solidaire    du pont abaisseur 38, est engagé  dans cette fente 71. Le tout est disposé de manière  que     ce    goujon 74 se trouve dans le prolongement 73  de la fente 71 en position de     service    de la machine.  Toute pression exercée de haut en bas sur le pont  abaisseur 38 et notamment sur les pattes 75 que  portent les     flasques    40 de ce pont abaisseur 38,.

    provoque l'entraînement vers le bas, par le goujon  74 de l'organe de déverrouillage 69 jusqu'à ce que  son extrémité inférieure 76 en forme de talon vienne  repousser le côté     articulé    50 du boîtier 48 en heur  tant des pièces de butée 77 fixées dans la     pièce    50,  ces     pièces    de butée 77 traversant des ouvertures 78  du fond 64. Au moment où le talon 76 arrive au  niveau du fond 64, la trajectoire arquée du goujon  74, trajectoire centrée sur l'axe 24, entre en coïnci  dence avec l'arc de     cercle    selon lequel est tracée la  fente 71. De ce fait, le goujon 74 ne se trouve plus  dans le prolongement 73 de la fente 71, mais entre  dans la     partie    principale de cette fente 71.

   Ainsi, la  course d'abaissement complet du pont abaisseur 38  pour l'escamotage des leviers     basculateurs    20 et des  barres à caractères 12 peut se poursuivre malgré le  blocage de la plaque de déverrouillage 69 contre le  fond 64, par déplacement du goujon 74 dans la  partie arquée de la fente 71     (fig.    4).  



  Le pont d'échappement 79     (fig.    4) de     cette     machine est articulé par des pattes 80 sur ledit axe  commun 24 d'articulation des barres à touches 23  et des leviers 20. Ce pont d'échappement 79 est  donc soulevé lors de chaque frappe d'un caractère  par le levier correspondant 20.

   Ce pont d'échappe  ment 79 porte     dans    sa partie centrale une pièce 81  à laquelle est articulée, en 82, une tige 83     recourbée     en 84     (fig.    3) à son     extrémité,    pour     commander    de  la     façon        habituelle    le dispositif d'échappement 10  de la machine à écrire et ainsi les déplacements  axiaux du chariot 3 portant le cylindre 4.  



  Ce chariot 3 porte en outre un mécanisme d'in  terligne 85 de construction habituelle     (fig.    3). Toute  fois, le levier de commande     utilisé    habituellement  pour     ce    genre de mécanisme d'interligne a été  supprimé et remplacé par un bouton-poussoir 86,  dans le but de diminuer l'encombreront de l'organe  de     manoeuvre    du mécanisme     d'interligne.     



  Lorsqu'on désire mettre en position de service  la machine à écrire décrite ci-dessus, alors qu'elle  se trouve en position     paquetée    d'encombrement mini  mum telle que représentée à la fia. 2, on presse tout  d'abord sur le bouton-poussoir 62 pour débloquer le       boitier-couvercle    48 et     faire    pivoter celui-ci de     180      autour de l'axe d'articulation 49. Au     cours    de     ce         mouvement de pivotement du boîtier-couvercle 48,  les bras 45 sont entraînés en     rotation    grâce aux  glissières 47. Ainsi, l'axe d'articulation 43 de la  plaque de protection 42 est ramené au-devant de  l'axe commun 24.

   De ce fait, le bord 87 de la pla  que de protection 42 fait basculer les barres à tou  ches 23 pour les amener en position de service. La  première partie du déplacement angulaire de 1800  des barres à touches 23 est donc provoquée par cette  poussée du bord 87 sur lesdites barres 23, la fin  du mouvement angulaire des barres 23 se faisant  sous l'effet de la gravité.  



  Au cours de ce même mouvement d'ouverture  du     boîtier-couvercle    48, le côté 50     s'écarte    en tour  nant autour de l'axe 51, les becs 52 glissent le long  du fond 64 et viennent s'accrocher contre le bord 53  du châssis et ceci     grâce    à l'action des     ressorts    54  qui appuient le côté 50 contre le fond 64, les butées  65 repoussant les flasques 39 du pont élévateur 37  par leur bord 66. Ainsi, les barres à caractères 12  sont soulevées par la pièce de butée 41 pour être  amenées dans leur position de service, les leviers 20  étant amenés en position de service par le pont élé  vateur 37.

   Simultanément à ce mouvement du pont  élévateur 37, le pont abaisseur 38 est relevé et la  came 67 qui en est solidaire provoque à son tour  une élévation de la plaque de protection 42 déga  geant     l'espace    au-dessus des barres à caractères 12  pendant leur mouvement d'amenée en position de  service. Le mouvement d'élévation du pont abaisseur  38 provoque l'entraînement par le goujon 74 de la  plaque de déverrouillage 69. Après avoir     retourné    le       carter    55 pour qu'il     constitue    une partie du socle  de la machine,     celle-ci    se trouve en position de ser  vice.

   Les ponts élévateur 37 et abaisseur 38 sont  maintenus en position de service à une     distance     suffisante des leviers 20 pour que, lors de la frappe,  ceux-ci ne viennent pas     heurter    lesdits ponts 37 et  38. La     pièce    de butée 41 est revêtue d'une gaine 88  en matière souple destinée à absorber les chocs de  retour des barres à caractères 12 contre elle.    L'utilisation d'une telle machine à écrire en posi  tion de service est semblable à celle des machines  à écrire     portatives    de construction habituelle.

   Il y a  lieu de noter que le clavier que forment les touches  33 de     cette    machine a la disposition étagée et les  dimensions des claviers classiques de machines à  écrire     (fig.    1 et 6).    Lorsqu'on désire     paqueter    la machine pour  l'amener en position d'encombrement     minimum,    on  ramène tout d'abord le chariot 3 en position     centrale     sur le châssis 1, puis on exerce une pression de haut  en bas sur les pattes 75 des     flasques    40 du pont  abaisseur 38.

   Il en résulte donc un escamotage des  leviers 20, du pont élévateur 37 et de la pièce de  butée 41 relâchant, elle aussi, les barres à caractères  12 qui     viennent    s'escamoter avec les leviers 20 entre  le segment 11 de la machine et l'axe commun 24.    Au cours du mouvement d'abaissement du pont 38,  le talon 76 de la plaque de déverrouillage 69 vient  appuyer sur les     butées    77, ce qui déverrouille le  côté 50 du boîtier 48.

   Celui-ci peut alors être rabattu  de     18011,    le mouvement correspondant des bras 45  laissant retomber la plaque de protection 42 sur la  partie centrale du châssis 1, les barres à touches 23  venant se rabattre     contre        cette    plaque de protection  42 à environ 180  de leur position de     service        (fig.    7).  Il suffit ensuite de renverser le carter 55 pour qu'il  vienne     recouvrir    la     partie    du châssis située sous  et derrière le chariot 3.

   Le boîtier-couvercle 48 peut  alors être rabattu entièrement au-dessus de la ma  chine, jusqu'à ce que le dispositif d'accrochage 60  vienne s'engager dans le cran 61 dudit     boîtier-cou-          vercle    et maintenir ainsi l'enveloppe de la machine  en position fermée     (fig.    2).  



  On voit par     ce    qui précède et en se référant au  dessin, que l'encombrement de la machine en posi  tion     paquetée    est inférieur à la moitié de l'encom  brement de la machine en position de     service.    A  titre de renseignement, on peut signaler qu'une ma  chine     réalisée    selon le type décrit ci-dessus en regard  du     dessin    annexé, prend, sous la forme     paquetée,     l'allure d'une boîte     parallélipipédique    dont les dimen  sions externes sont: 250 X 143,2 X 31,5 mm.

   Sous  un volume aussi faible, cette machine à écrire peut  donc être -aisément introduite dans une serviette       porte-documents,    par exemple, ou même dans une  poche de     manteau.    Il est à noter, à propos de l'exem  ple numérique indiqué ci-dessus en dernier lieu, que,  malgré l'épaisseur de 31,5 mm de la machine en  position     paquetée,    le diamètre du     cylindre    de     celle-ci     peut-être maintenu à 25     mm,    ce qui est une dimen  sion de cylindre très courante dans les machines à  écrire portatives.

Claims (1)

1. REVENDICATION Machine à écrire portative, comprenant un châs sis (1) portant un berceau (2) sur lequel est suscep tible de coulisser le chariot (3) portant le cylindre (4), ce châssis (1) portant un segment (11) sur le quel sont articulées les barres à caractères (12) re liées chacune par une tringle (19) à un levier culbu teur (20) actionné lui-même par une barre à touches (23) correspondante, caractérisée en ce que les leviers culbuteurs (20) et les barres à touches (23) sont articulés sur un axe commun (24) disposé trans versalement à la machine, chaque barre à touches (23) agissant sur le levier culbuteur (20) correspon dant par l'intermédiaire d'une came-poussoir (25)

   articulée selon un axe (26) parallèle audit axe com mun (24), cette disposition permettant le pliage de la machine, pour l'amener en position paquetée dans un encombrement minimum, par pivotement des barres à touches (23) d'environ 180,, autour dudit axe commun (24) et escamotage des leviers culbu teurs (20) et des barres à caractères (12) dans le châssis (1) entre le segment (11) et ledit axe com mun (24). SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Machine à écrire selon la revendication, carac térisée en ce qu'au moins l'un des trous (35, 36) d'articulation de chaque tringle (19), d'une part sur la barre à caractères (12), d'autre part sur le levier culbuteur (20) correspondant, est de forme allongée pour permettre un déplacement transversal de l'axe d'articulation correspondant et faciliter la manoeuvre d'esçamotage des barres à caractères (12) et des leviers culbuteurs (20). 2.

   Machine à écrire selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce qu'elle com prend un pont élévateur (37) et un pont abaisseur (38) de l'ensemble des leviers culbuteurs (20), ces ponts (37, 38) étant articulés sur ledit axe commun (24), le pont élévateur (37) passant sous lesdits le viers culbuteurs (20) et le pont abaisseur (38) pas sant au-dessus desdits leviers (20), le pont élévateur (37) portant une pièce (41) destinée à constituer la butée de retour des barres à caractères (12) en posi tion de service, cette pièce (41) coopérant avec le pont élévateur (37) pour l'amenée en position de service des barres à caractères (12) et des leviers culbuteurs (20)

   lors de la mise en service de la machine. 3. Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend une plaque de protection (42) disposée au-dessus du pont abaisseur (38) et articulée selon un axe (43) parallèle audit axe commun (24), à proximité de celui-ci, des moyens (67, 68) comman dant l'élévation et l'abaissement de cette plaque de protection (42) lors du pliage, respectivement de la mise en service de la machine, pour permettre l'esca motage, respectivement la mise en position de ser vice des barres à caractères (12). 4.

   Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend une enveloppe (48, 50, 55, 57, 59, 63, 64) destinée à enfermer la machine en position paquetée, cette enveloppe comprenant un boîtier (48) articulé au châssis (1) par l'un de ses bords selon un axe (49) parallèle audit axe commun (24) et disposé en dessous de celui-ci, ce boîtier (48) étant destiné d'une part à constituer un couvercle de fermeture de la machine recouvrant la partie supérieure de celle-ci en position paquetée, d'autre part à former un prolongement du châssis (1)

   sous les barres à touches (23), en position de service de la machine, en constituant simultanément une partie du socle de support de la machine. 5. Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le côté (50) du boîtier (48) situé à proximité de l'axe (49) d'articulation dudit boîtier (48) sur le châssis (1) est lui-même articulé (51) par rapport au reste du boîtier (48) pour former un organe de verrouillage de celui-ci en position de service. 6.

   Machine à écrire selon la revendication et- les sous-revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'enveloppe (48, 50, 55, 57, 59, 63, 64) comprend un carter (55, 57, 59) destiné à enfermer en position paquetée la zone du châssis (1) de la machine englo bant le dessous, la partie située derrière le cylindre (4) et les extrémités de celui-ci, ce carter (55, 57, 59) étant articulé (56) par deux flans (57) sous le châssis (1), de sorte qu'en position retournée ouverte ce carter (55, 57, 59)

   constitue une partie du socle de support de la machine. 7. Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend deux bras (45) articulés sur ledit axe commun (24) à proximité de ses extrémités, les extré mités respectives (46) de ces bras (45) coulissant dans des glissières (47) situées contre les bords laté raux opposés dudit boîtier (48) formant couvercle de fermeture, ces bras (45) présentant une butée (65) destinée à agir lors de l'ouverture du couvercle (48) contre le pont élévateur (37)

   pour provoquer son mouvement d'élévation et ainsi la mise en position de service des barres à caractères (12) et des le viers (20). 8. Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ces bras (45) portent l'axe d'articulation (43) de la plaque de protection (42), les moyens de commande des mouvements de cette plaque (42) comprenant au moins une came (67) solidaire du pont abaisseur (38) et dont le profil vient en contact avec ladite plaque de protection (42, 68). 9.

   Machine à écrire selon la revendication et les sous-revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un organe de déverrouillage du boîtier (48) constitué par une plaque (69) articulée au châssis (1) selon un axe (70) parallèle audit axe commun (24), cette plaque (69) présentant une fente (71, 73) s'étendant selon un arc de cercle de rayon supérieur à la distance séparant cette ,fente (71, 73) de l'axe d'articulation (70) de cette plaque (69), cette fente (71, 73) présentant un prolongement (73) à son extrémité supérieure, dirigé en dehors dudit arc de cercle, un goujon (74) solidaire du pont abaisseur (38)

   étant engagé dans cette fente (71, 73), le tout disposé de manière que ce goujon (74) se trouve dans le prolongement (73) de la fente (71, 73) en position de service de la machine, toute pression exercée de haut en bas sur le pont abaisseur (38) provoquant l'entraînement vers le bas de l'organe de déverrouillage (69) jusqu'à ce que son extrémité inférieure (76) vienne repousser le côté articulé (50) du boîtier (48) pour le déverrouiller et permettre la fermeture du boîtier (48), la course d'abaissement complet du pont abaisseur (38) pour l'escamotage des leviers culbuteurs (20) et des barres à caractères (12)

   se poursuivant malgré le blocage de la plaque de déverrouillage (69) par déplacement du goujon (74) dans la partie arquée de la fente (71, 73). 10. Machine à écrire selon la revendication, dans laquelle le chariot (3) est soumis à un mécanisme de motion permettant de le déplacer transversalement selon que l'on frappe des caractères majuscules ou minuscules, ce chariot (3) étant solidaire d'une cré maillère (15) engrenant avec un pignon (16) faisant partie d'un dispositif d'échappement (10) comman dant les déplacements axiaux du chariot (3), ceux-ci étant commandés à partir d'un pont d'échappement (79) après la frappe d'un caractère, caractérisée en ce que le dispositif d'échappement (10)

   est fixe par rapport au châssis (1), la crémaillère (15) étant por tée par des leviers (13) articulés aux extrémités du chariot (3) et soumise à l'action d'un ressort (17) de manière à rester constamment engrenée avec ledit pignon (16) malgré les mouvements transversaux impartis au chariot (3) par le mécanisme de motion. 11.

   Machine selon la revendication et la sous- ,revendication 10, caractérisée en ce que le pont d'échappement (79) est articulé audit axe commun (24) d'articulation des barres à touches (23) et des leviers culbuteurs (20), le dispositif d'échappement (10) étant porté par le segment (11) de la machine. 12. Machine selon la revendication et les sous- revendications 1 à 11, comprenant un mécanisme d'interligne (85), caractérisée en ce que celui-ci est commandé par un bouton-poussoir (86).