<Desc/Clms Page number 1>
Poinçonneuse à perforer et à entailler.
La présente invention concerne un dispositif à perforer et à entailler notamment un dispositif destiné à perforer simulta- nément une série de positions index à proximité d'un bord d'une carte ou fiche d'enregistrement, ce dispositif étant en outre appelé à encocher certaines de ses perforations, c'est-à-dire de les transformer en encoches ou entailles. On fait usage actuelle- ment d'un système de cartes d'enregistrement dans lequel les fiches sont perforées sur leur périphérie, les perforations étant disposées par groupes numérotés, des désignations, rensei- gnements ou données étant codifiées et portées sur ces fiches en entaillant certaines de ces perforations. Ce système est connu sous la dénomination de "triage de séquence" ; est décrit dans le brevet américain 2.342.517 de D.A. Nevin.
Comme il res- sort de ce brevet, les données sont portées d'une manière simple et efficace sur des fiches qui, grâce à l'usage d'aiguilles
<Desc/Clms Page number 2>
sélectrices ou broches, peuvent 'être aisément triées conformément à des données qui leur sont communes.
On connait un certain nombre de dispositifs pour codifier des données et pour les porter sur une carte en entaillant les perforations de celle-ci. Toutefois, certains de ces dispositifs nécessitent l'emploi de cartes qui ont été perforées à la périphérie lors de leur fabrication, de sorte que les systèmes d'encochage faisant usage de tels dispositifs sont limités à l'emploi de cartes "standard" ou "pré-perforées".
En outre, certains de ces dispositifs doivent employer né- cessairement des cartes de dimensions particulières. D'autres en- core peuvent être adaptées & un fonctionnement avec cartes de format différent que si l'on fait usage de moyens de réglage spéciaux.
Partant de là, la présente invention vise particulièrement à établir un dispositif qui supprime la nécessité préalable d'em- ployer des cartes "standard" ou "pré-perforées", et qui peut donc fonctionner avec n'importe quelle série de cartes, de façon à permettre l'emploi de celles-ci dans le système de triage ou de classement indiqué ci-dessus ou analogue.
L'invention vise en outre à établir un dispositif appelé à agir sur des bords de cartes de différentes longueurs, sans nécessiter des réglages mécaniques. Outre, que le dispositif peut ainsi 'être adapté à agir sur les bords contigus de cartes de dimensions particulières, il en résulte la possibilité d'a- dapter ce dispositif en vue d'effectuer des opérations analogues sur des cartes de différents formats.
.L'invention vise en outre à établir des moyens pour prati- quer des perforations multiples dans une carte à proximité du bord de celle-ci et pour encocher ensuite certaines de ces per- forations conformément à un code. Ainsi, les données sont aisé- ment portées sur une carte et peuvent 'être rapidement triées sous cette forme.
<Desc/Clms Page number 3>
L'invention vise en outre à établir un dispositif destiné à poinçonner d'abord une carte en série et à l'encocher ensuite conformément à une combinaison ou composition complète, établie à l'aide du clavier, des données à porter sur la fiche. Ainsi, grâce au fait qu'un opérateur peut plus aisément déceler des erreurs dans une combinaison du clavier et qu'il peut éliminer canes-ci dans le dispositif en question avant qu'elles ne soient portées sur une carte, cette dispositif réduit le risque d'er- reurs et le gaspillage de cartes. Ainsi, l'adoption de la perfora. tion en série permet de réaliser une économie de temps. l'invention vise en outre à établir des moyens pour bloquer une "combinaison" dans le clavier, dans le but d'effectuer des opérations répétées avec une combinaison préalablement établie.
On conçoit que cette disposition présente un avantage lorsque des données identiques doivent 'être portées sur un nombre de cartes.
L'invention vise en outre à établir des moyens de désaffec- tation pour mettre sélectivement hors d'action une ou plusieurs parties quelconques des organes perforateurs et encocheurs.
Grâce à cette disposition, le fonctionnement de la machine n'af- fecte d'autres colonnes ou zones de la carte que celles que l'on désire utiliser, réduisant ainsi le risque d'erreurs.
L'invention vise en outre à établir un dispositif capable d'agir simultanément sur plusieurs cartes, ce qui représente une économie de temps notable lorsqu'on manipule un grand nombre de cartes et que les données à porter sont identiques pour certaines de ces fiches. les autres objectifs et les détails de la construction selon l'invention ressortiront de la description ci-après considérée en rapport avec les dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en plan générale de la machine, montrant les emplacements relatifs des divers mécanismes et la disposition préférée des touches; elle donne également une vue fragmentaire
<Desc/Clms Page number 4>
du clavier, de façon à indiquer la disposition des divers élément- de celui-ci.
Fig. 2 est une vue latérale du côté droit de la machine, montrant la disposition des divers mécanismes de commande etd'ac - tionnement.
Fig. 3 est une coupe transversale de la machine suivant la ligne 3-3 de la fig. 1, en regardant dans la direction de flèche, cette fig.,montrant la disposition de certains des mécanismes po inço nneurs.
Fig. 4 est une vue isométrique d'un groupe de glissières- code, montrant la manière dont celles-ci peuvent être disposées à l'aide de leurs touches respectives en vue de coopérer avec des leviers coudés correspondants.
Fig. 5 est une vue isométrique du mécanisme de commande de l'embrayage de double révolution, montrant la manière dont le mécanisme de déclenchement maintient l'embrayage en prise et empêche la coupure du circuit pendant 2 tours de l'arbre d'en- traînement.
Fig 5A est une vue isométrique du deuxième levier à barre transversale mobile.
Fig. 6 est une coupe fragmentaire suivant la ligne 6-6 de la fig. 2, montrant les positions relatives des divers bouts d'ar- bres et d'arbres transversaux.
Fig. 7 est une vue isométrique fragmentaire dumécanisme de décalage des cartes montrant les rapports mécaniques et fonction- nels existant entre la barre transversale mobile et la plaque d'arrêt des cartes.
Fig. 8 est un graphique indiquant les rapports de teps approximatifs entre les divers mécanismes pendant une période de fonctionnement prévue pour chaque carte.
Fig. 9 est une vue de face fragmentaire d'une carte-index du type pouvant 'être utilisé dans la machine selon l'invention ; montrant les bords de la carte qui ont subi l'action de la ma- chine.
<Desc/Clms Page number 5>
Fig. 10 est une vue fragmentaire d'une carte à index prépa- rée du type généralement employé dansla machine selon l'invention elle montre en outre les bords de la carte qui ont subi l'action de la machine.
Comme montré dans ces dessins, notamment dans les figs 1, 2, et 3, le dispositif comporte une plaque de base 10 à laquelle sont fixés rigidement les deux supports de clavier de gauche et de droite, respectivement 11 et 12 et les deux montants laté- raux de gauche et de droite respectivement 13 et 14. Un clavier 15, qui sera décrit en détail ci-après, est monté d'une manière convenable entre les supports 11 et 12 et est incliné sous un angle favorable en vue de son fonctionnement, un système de matrices 16 étant fixé par chacune de/ses extrémités aux montants latéraux 13 et 14.
En considérant notamment les figs 2, 3 et 6, on voit qu'un arbre bout d'embrayage 17 et un bout d'arbre de came 18 sont disposés à rotation dans le montant latéral 14 et qu'un arbre de mécanisme poinçonneur 19 et un arbre de mécanisme de décalage de cartes 20, tous deux passant transversalement d'un côté à l'autre de la machine, sont disposés d'une manière analogue dans les deux montants.
Comme il ressort clairement des figs 1 et 2, le clavier 15 comprend 12 colonnes dont chacune comporte onze touches 21 por- tant les indications de "un" à "neuf" qui représentent des va- leurs numériques, un "R" pour "Release" (Libération) et "L" pour "Locking" (Bloquage) . Il suffit de décrire une seule colonne, vu que les 12 colonnes précitées sont d'une construction identi- que.
Comme il a été exposé dans le brevet précité, quatre posi- tions de la carte à index peuvent 'être affectées de valeurs "7", "4", "2" et "1" et 'être utilisées individuellement ou en combi- naison pour l'enregistrement des données numériques. A cette fin, et comme montré dans les figs 1, 3 et 4, chaque colonne du clavier de la machine est munie d'un système de quatre glissiè- res-code 22, désignées ci-après par n 7, n 4, n 2 et n 1,
<Desc/Clms Page number 6>
montées à coulissement dans les deux sens entre un peigne avant 23 et un peigne-arrière 24, de façon à coopérer avec des leviers coudés 25. Une lame-ressort 26, solidaire du peigne 24, tend à maintenir toutes les glissières 22 dans leur position la plus avancée et sans effet par rapport aux leviers 25.
Chaque glis- sière est formée de façon à présenter onze taquets-cames 27 sur son bord supérieur, chacun de ces taquets présentant une surface-came 28, chaque glissière étant en outre munie à son bord inférieur d'un taquet de butée 29. La plupart des taquets 27 sont formés de façon à présenter une entaille 30, tandis que les autres en sont dépourvus.
Comme il ressort clairement de la fig. 4, la glissière n 1 comporte des entailles 30 dans tous les taquets 27, sauf ceux qui correspondent aux touches "Libéra- tion", "1", "3", "5" et "8"; la glissière n 2 présente des entailles 30 dans tous les taquets 27, sauf ceux qui correspon- dent aux touches "Libération", "2", "3", "6" et "9"; la glissiè- re n 4 présente des entailles 30 dans tous les taquets 27, sauf ceux qui correspondent aux touches "Libération", "4", "5" et "6"; tandis que la glissière n 7 présente des entailles 30 dans tous les taquets 27, sauf ceux qui correspondent aux tou- ches "Libération", "7", "8" et "9".
Toutes les touches 21 sont d'une construction identique et, Comme montré dans les figs 3 et 4, présentent des parties en équerre ou becs 31 qui possèdent une largeur suffisante pour agir sur les surfaces-cames 28 des quatres glissières-code 22 correspondantes. Un ressort hélicoïdal 32 est prévu pour mainte- nir normalement les touches 21 dans leur position relevée et inactive et pour les solliciter vers la position de repos après chaque actionnement. On conçoit que, grâce à l'action de came qui s'exerce entre les parties 31 et les surfaces 28, l'action- nement de n'importe quelle touche 21 aura d'abord pour effet de refouler vers l'arrière toutes les quatre glissières-code 22 Correspondantes.
Il est en outre évident que lorsqu'un bec 31
<Desc/Clms Page number 7>
rencontre des entailles 30 dans toutes les quatre glissières cor- respondantes, toutes ces glissières seront ramenées à la position normalement inactive par le ressort 26, bloquant ainsi la touche dans sa position enfoncée. Toutefois, lorsque le bec 31 rencontre des taquets 27 dépourvus d'entailles 30, les glissières 22 corres- pondant à ces taquets seront maintenues dans une position active à l'arrière, contre l'antagonisme du ressort 26, tandis que les glissières pourvues d'entailles à cet endroit seront rappelées, en assurant le bloc!age de la touche enfoncée.
Plus exactement et en se reportant notamment à la fig. 4, l'enfoncement de la touche "neuf" a pour effet de maintenir les glissières-code n 2 et n 7 dans leurs positions actives posté- rieures, les autres glissières étant ramenées au repos, en blo- quant la touche 9. Lorsqu'on actionne la touche "deux", la glis- sière-code n 2 est maintenue dans sa position avant. Il est inutile de décrire davantage les opérations des touches numériques car il ressort de ce qui précède que les touches restantes ren- dent actives les glissières-code individuellement ou en combinai- son d'une manière identique à celle décrite plus haut. lorsqu'on actionne la touche "L", le bec 31 de cette touche rencontre qua- tre entailles 30 et se verrouille dans celles-ci.
Un doigt 33, se lidaire de la clj "L" et qui s'étend au-dessous du plan des glissières-code 22, est prévu pour coopérer avec un mécanisme de retrait des glissières, de façon à rendre ce mécanisme inactif, permettant ainsi des opérations répétées avec une combinaison de touches particulière. Les détails de fonctionnement concernant la touche "L" seront donnés dans la suite lors de la description du mécanisme de retrait des glissières.
L'actionnement de la touche "R" est appelé à déplacer vers l'arrière toutes les quatre glissières-code de la colonne cor- respondante, en libérant toutes les touches précédemment action- nées et donc bloquées dans la position enfoncée, de cette colonne y compris la touche "L". Ainsi, l'opérateur peut actionner la
<Desc/Clms Page number 8>
touche "R" tant pour effacer une combinaison erronée que pour éliminer des données bloquées, en rendant la touche "L" inactive.
Comme montré dans les figs 3, 4 et 6, un arbre 34 monté conve- nablement dans l'extrémité arrière du clavier 15, porte librement des leviers coudés 25 dont le nombre correspond à celui des glissi res 22 et qui sont maintenus dans une position exacte par rapport à celles-ci par un peigne 35.
A l'extrémité de gauche de l'arbre 34 est en outre monté li- brement un levier coudé indépendant 36 qui, contrairement aux leviers 25, n'est pas appelé à coopérer avec une glissière ou n'im- porte quel autre organe de commande. Le levier 36 sert à assurer le poinçonnage de la perforation de "levée" ou de "manipulation" dans toutes les cartes et ne sert pas à porter des données sur celles-ci. La manière dont ce poinçonnage s'effectue est identique à celle dont s'opère la perforation simultanée du bord de toutes les cartes, ce qui sera expliqué dans la suite. Par conséquent, il ne sera plus fait mention ici du levier coudé indépendant 36 comme tel.
Chacun des leviers 25 présente un bras inférieur et un bras antérieur, la disposition étant telle que, lorsque la machine est en service, le fait de déplacer vers l'arrière une des glissiè- res précitées c'est-à-dire l'enfoncement d'une touche a pour résul- tat de faire basculer le bras inférieur du levier 25 correspondant dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (sens anti- horlogique) , avec élévation du bras postérieur jusqu'à la position active.
Le système de matrice 16 (figs 2 et 3) , qui occupe toute la largeur du dispositif, est établi en quatre pièces et est fixé convenablement, comme un tout complet, aux montants latéraux de gauche et de droite 13 et 14. Les deux jeux de matrices, à savoir, le jeu avant 39 et le jeu arrière 40 présentent des fentes, ces dernières étant alignées avec les leviers 25 précités. Une barre supérieure 41, fixée au jeu de matrices avant 39, présente des
<Desc/Clms Page number 9>
orifices de guidage 42 destinés à recevoir et à guider les poin- çons 43.
Une plaque de retenue 44, également fixée à la barre 41 et qui obture partiellement les trous de guidage 42, sert à retenir les poinçons 43 dans ces trous, comme il sera décrit plus loin.
De mme, une barre supérieure 45 fixée au jeu de matrices arrière 40 délimite les matrices pour les poinçons 43. Dans ce mode d'exécution particulier, le jeu de matrices avant 39 et le jeu de matrices arrière 40 sont de préférence fixés l'un à l'autre à leurs extrémités par des is mécaniques 46. La disposition des organes qui constituent le jeu de matrices 16 est telle qu'ils déterminent une chambre 47 destinée à recevoir les bords infé- rieurs d'une ou de plusieurs cartes appelées à être traitées dans la machine. On n'a pas représenté ici les organes nécessaires pour limiter le déplacement transversal de la carte ou des cartes afin d'assurer une exécution propre de la perforation et de l'ence chage ou entaillage.
Il va de soi que l'on peut prévoir une butée appropriée à cet effet sur le jeu de matrices/ou l'enveloppe, éga- lement non-représentée, de la machine.
Comme montré dans la fig. 3, les parties antérieures des poinçons 43ont formées convenablement pour glisser librement dans les trous de guidage 42, chacun de ces poinçons présentant une t'été 48 et un épaulèment 49. Comme il ressort de cette figure, une opération de poinçonnage consiste à faire avancer les poin- çons 43 à travers une carte et à les rappeler ensuite. les têtes 48 sont prévues pour 'être attaquées par les organes d'actionnement des poinçons, comme il sera décrit plus loin, de façon à pouvoir imprimer un mouvement de retour à ces poinçons. Ce mouvement de retour est limité, les poinçons étant retenus dans leurs orifices de guidage 42 par la rencontre entre l'épaulement 49 et la plaque de retenue 44.
Comme il ressort clairement de la fig. 6, l'arbre d'embrayage 17 est disposé dans le montant latéral de droite et est commandé par un moteurélectrique 50 auquel il est accouplé par un engrenage
<Desc/Clms Page number 10>
réducteur convenable 51. Un transformateur 52 a été prévu afin de permettre l'adaptation du dispositif à divers voltages. Comme montré dans la fig. 2, un disque denté d'embrayage 53 est calé sur l'arbre 17 qui traverse le montant de droite 14. Un plateau d'embrayage 54 est monté fou sur l'arbre 17 immédiatement contre lala face intérieure du disque 53. Sur ce plateau est monté à pivotement un cliquet 55 présentant un talon 56 et coopérait avec le disque 53.
Un ressort 57, tendu entre le plateau d'em- brayage 54 et le cliquet 55, sollicite ce dernier dans le sens anti-horlogique, de façon à le mettre en prise avec le disque d'embrayage 53. Toutefois, ce cliquet est normalement maintenu dans la position dégagée de la fig. 2 par un bras antérieur 58 faisant partie d'un levier à barre transversale 59 et à trois bras, formé de la manière indiquée dans la fig. 5 et monté à pivotement en 60 sur le montant 14.
Un autre bras 61 du levier
59 se dirige vers l'avant et présente sur son extrémité anté- rieure deux crans 62 et 63 destinés à recevoir un doigt 64 d'un bras inférieur 65 d'un autre levier à barre transversale, formé de la manière indiquée dans la fige 5A, et qui est monté à cali- fourchon sur le montant latéral 14, de façon à osciller autour d'un pivot 67. Le bras 65 présente une barre transversale 66 mu- nie d'un bras inférieur 78. Un ressort 68 relié à la barre 66 et au bras 58, sollicite le système à barre transversale 65-66-78 dans le sens des aiguilles d'une montre (sens horlogique), la disposition étant telle que, lorsque la machine est arrêtée, le doigt 64 du bras inférieur 65 est engagé dans le cran 62 du bras
61.
Le levier à barre transversale 69, présentant une extrémité
70 en forme de crochet, est également monté à califourchon sur le montant latéral 14. Il oscille autour du pivot 67 et est situé au-dessous du levier 66 auquel il est relié élastiquement par un ressort 71. A la barre transversale du levier 69 est fixé un contact élactrique 72 en métal élastique, prévu pour coopérer
<Desc/Clms Page number 11>
avec une paire de contacts 73 prévus sur le montant 14 et fai- sant partie du circuit du moteur. Dans la position de repos, les contacts 72 et 73 sont ouverts.
Toutefois, lorsque le second levier à barre transversale peut pivoter dans le sens horlogique sous l'influence du ressort 68, sa barre transversale 66 vient agir sur le levier 69, fer- mant ainsi les contacts 72 et 73, avec mise en marche du moteur 50 et rotation du disque d'embrayage 53. Le moteur 50 continue à tourner tant que le circuit n'est pas coupé. Le levier 69 présente un troisième bras 74 (fig. 2) orienté vers le haut et relié à une tringle 75 orientée vers l'avant. Cette tringle est déplacée vers l'avant lorsqu'il s'agit de mettre la machine en marche, ce déplacement ayant pour effet de faire pivoter le bras 61 du levier 59 dans un sens anti-horlogique. Ce dernier mouve- ment permet au doigt 64 du bras inférieur 65 de se déplacer sous l'influence du ressort 68, pour s'engager dans le second cran 63 du bras 61.
Comme indiqué plus haut, le bras 58 du levier à barre transversale 59 maintient normalement le cliquet 55 dégagé.
On aperçoit que le pivotement anti-horlogique du levier 59 a pour effet non seulement le démarrage du moteur 50 et la rota- tion du disque d'embrayage 53, mais agit encore en outre de façon à permettre au cliquet 55 de s'engager dans les dents du disque d'embrayage 53, de sorte que le plateau d'embrayage 54 sur lequel ce cliquet est monté est amené à tourner avec le disque. Le sens de la rotation du disque 53 et du plateau 54 est anti-horlogique, en considérant la fig. 2, de sorte que le plateau sera dégagé du disque après le retour du bras 58 à la position de repos, vu que l'extrémité avant de ce bras engagera à nouveau le talon 56 du cliquet.
Le plateau 54 présente sur sa périphérie extérieure un doigt-came 76, destiné à coopérer avec une barre 77 montée entre le bras 78 et le bras inférieur 65 du deuxième levier à barre transversale* Lorsque la machine est arrêtée, et en con- sidérant la fig. 2, la barre 77estsituée juste au-dessous et à la
<Desc/Clms Page number 12>
droite de la came 76 et, lorsque le second levier à barre trans- versale 65-66-78 se déplace dans le sens horlogique en vue de démarrer la machine, cette barre se déplace vers l'avant, jusqu'à un endroit situé juste au-dessous de la came 76. Vers la fin de chaque cycle du plateau d'embrayage 54, la came 76 entre en contact avec la barre 77, faisant ainsi pivoter le second levier à barre transversale vers l'arrière dans le sens anti-horlogique.
Grâce à l'action du ressort 71, le levier 69 est sollicité de façon à pivoter également dans le sens anti-horlogique, ce qui aura pour effet de couper le circuit du moteur et de ramener le bras 58 au repos sous l'action du ressort 68. Toutefois, comme le mode d'exécution de l'objet de l'invention décrit ici est appelé à fonctionner en deux cycles complets, le mécanisme -de déclenchement mentionné plus haut constitue un moyen permettant de maintenir le levier à barre transversale 59 dans sa position anti-horlogique après le premier cycle. De cette façon, le bras 58 est empêché de revenir au repos, et un second cycle commence immédiatement. En outre,, et comme montré clairement dans la fig.
5, le bras 74 orienté vers le haut, du levier à barre transversa- le 59, présente un bec 86 qui. lorsque ce levier occupe sa position anti-horlogique, est appelé à coopérer avec un rouleau 79 soli- daire du levier 69. Grâce à cette disposition, le mouvement vers l'arrière du deuxième levier à barre transversale 65-66-78, pro- voqué par l'action conjointe du doigt-came 76 et de la barre 77, a uniquement pour effet de tendre le ressort 71, sans interrompre le circuit du moteur.
Un pignon moteur 80 fixé au plateau d'embrayage 54 est des- tiné à entraîner un pignon fou 81 qui commande à son tour un pignon 82 calé sur l'arbre de came précité 18..Le rapport entre les pignons 82 et 80 est de un à deux, de sorte que l'arbre à came 80 effectue une révolution pour deux révolutions de l'arbre d'embrayage 17.
<Desc/Clms Page number 13>
A la droite du clavier 15 (figs 1 et 2) se trouve une touche de déclenchement 83 présentant un bras inférieur 84 monté à coulissement sur le support de droite 12 du cadre de la machine à l'aide d'une liaison à cheville et à boutonnière 85. L'extrémité inférieure du bras 84 est articulée à un bras orienté vers l'a- vant d'un levier coudé 87, dont l'autre bras est relié à la trin- gle précitée 75. Un organe 88 en L, relié d'une façon réglable à la tringle 75, porte sur son bras supérieur un galet 89 desti- né à coopérer avec une came de déclenchement 90 calée sur l'arbre cane 18.
En considérant ce qui précède, et en se référant notamment aux fig. 2 et 5, on conçoit que l'actionnement de la touche de déclenchement 83 aura pour effet de faire pivoter le levier à barre transversale 59 dans le sens anti-horlogique en vue de dé- marrer le moteur 50 et de permettre au cliquet 55 de s'engager dans le disque d'embrayage 53, amorçant ainsi un premier cycle de fonctionnement de la machine. On aperçoit en outre que le galet 89, lequel s'appuie normalement sur une partie à faible relief de la came de déclenchement 90, s'engage désormais sur une partie à fort relief de cette came, maintenant ainsi le le- ' vier à barre transversale 59 dans sa position anti-horlogique.
Comme il a été exposé plus haut, l'arbre à came 18, auquel la came de déclenchement 90 est clavetée, exécute un tour pour chaque deux tours de l'arbre d'embrayage 17. Par conséquent, le levier à barre transversale 59 sera maintenu dans sa position anti-horlogique bien au-delà du moment auquel s'amorce le second cycle de la machine.
Vers la fin de ce second cycle, le galet 89 s'engage à nouveau sur la partie à faible relief 91 de la came, permettant ainsi la libération du cliquet 55 et la coupure du circuit du moteur en vue de l'arrêt de la machine (fig. 8).
La machine comporte un mécanisme de commande de poinçons destiné à refouler les poinçons 43 à travers une carte d'enregis-
<Desc/Clms Page number 14>
trement et à les retirer de celle-ci. Comme montré dans les figs.
2 et 3, ce mécanisme comprend deux leviers coudés de gauche et de droite, respectivement 92 et 93, situés à l'extérieur des montants latéraux 13 et 14 et fixés aux extrémités de l'arbre de commande de poinçons 19 supporté dans ces montants. Une auge renversée 94 disposée transversalement est fixée par ses extré- mités aux bras supérieurs 95 et 96 des leviers 92 et 93. Entre ces bras est montée une barre transversale 97, à laquelle est fixé un peigne 98 et une plaque à fentes 100. les découpages des plaques 98 et 100 correspondent en nombre et en largeur aux glissières-code 22, sont alignés verticalement les uns avec les autres et sont situés de façon à se trouver directement au-des- sus des leviers coudés 25 précités.
Des organes intermédiaires ou tampons 102, munis de bras postérieurs 103 et d'épaulements de butée 104, sont montés coulissants dans le peigne 98 et la plaque à fentes 100. Comme montré clairement dans la fig. 3, des ressorts 105 relient élastiquement les bras postérieurs 103 au peigne 98, sollicitant ainsi les tampons 102 vers leur posi- tion la plus basse, déterminée par les épaulements 104, appelés à rencontrer la plaque 98. Sur la face inférieure de l'auge transversale 94 est montée un peigne 101 en U, dans lequel est fixé un arbre 106 portant librement des leviers de réglage 107 en un nombre égal à celui des tampons 102, ces leviers étant disposés dans le peigne ICI de façon à pouvoir agir sur les tampons.
Les leviers 107 présentent des épaulements 110 et 111 qui permettent de les placer dans une position active ou inactive par rapport aux tampons 102. On prévoit en outre des ressorts détente 112 destinés à coopérer avec les épaulements 110 et 111, pour maintenir les leviers de réglage dans l'une de ces positions, à savoir active ou inactive. Comme on le voit, lors du fonction- nement de la machine, les leviers 107 peuvent étre manipulés de façon à rendre les tampons 102 actifs ou inactifs à volonté, commandant ainsi l'action des poinçons correspondants 43. De
<Desc/Clms Page number 15>
cette façon, l'opérateur peut déterminer à la main les colonnes dans lesquelles le poinçonnage doit avoir lieu, cela en mettant hors cause toutes les autres colonnes.
Une bielle horizontale 114 est articulée au bras inférieur d'un levier coudé 92 (figs 3 et. 6). l'extrémité avant de cette bielle est reliée par une cheville 115 à un levier 116 monté fou sur un arbre transversal 117 fixé dans les montants latéraux 13 et 14. Un levier réglable 118 est fixé sur l'extrémité de gauche de l'arbre 117 et est relié d'autre part à l'aide du pivot 115 au levier 116. Une deuxième bielle horizontale 120, prévue sur le côté droit de la machine, est articulée au bras inférieur du levier coudé 93 (fig. 2). 'extrémité avant de cette bielle est reliée par un pivot 121 au bras inférieur 122 d'un levier coudé 123 monté fou sur l'arbre 117.
En outre, un deuxième le- vier 124,fixé d'une manière réglable sur l'extrémité de droite de l'arbre 117, est également relié par la cheville 121 au bras 122. Le bras postérieur du levier coudé 123 est muni d'une fente oblongue 125 dans laquelle est engagée une cheville 126 solidai- re du plateau d'embrayage 54 précité. La disposition qui vient d'être décrite, notamment la prévision des leviers réglables 118 et 124, constitue un dispositif judicieux et efficace pour le réglage des intervalles dans le mécanisme d'actionnement de poin- çons.
Comme exposé plus haut, la plaque d'embrayage 54 achève deuxs révolutions avant d'être débrayée. Du fait que la cheville 126 se déplace dans la boutonnière 125 et en raison de la dispo- sition des organes décrits ci-dessus, l'arbre 19 oscille deux fois. En considérant la fig. 3, on voit qu'une oscillation de l'arbre 19 fait pivoter les leviers coudés 92 et 93 qui portent les leviers de réglage ou de mise au point 107 et les tampons 102. On aperçoit en outre que lorsqu'un tampon 102 occupe sa position élevée entre un levier de réglage correspondant 107
<Desc/Clms Page number 16>
et un poinçon 43, la rotation horlogique des leviers 92 et 93 a pour effet de refouler ce poinçon au-delà du bord tranchant pré- senté par le jeu de matrices 40 et la barre 45.
La rotation anti-horlogique suivante a alors pour effet qu'une aile 127 de l'auge 94 attaque la tête 48 du poinçon 43 de façon à retirer celui-ci.
Une came de décalage 128, prévue à l'intérieur du montant 14, est calée sur l'arbre 18 précité (figs. 3, 6 et 7). Sur la périphérie/de cette came roule un galet 129 porté par un bras 130 d'un levier supérieur 131 calé sur un arbre 132, ainsi qu'un galet 133 solidaire d'un bras 134 d'un levier inférieur 135 calé sur un arbre 136. Les extrémitésavant des leviers 131 et 135 sont articulées en 137 et 138 à une tringle verticale 139 munie d'une cheville 140. Le côté gauche de la machine comporte un ensemble d'organes analogues à celui qui vient d'être décrit, et consti- tué par un bras supérieur 141 calé sur l'arbre 132, un bras inférieur 142 calé sur l'arbre 136 et une bielle verticale 143 articulée à chacun de ces bras et comportant une cheville 144.
Un bras 145 est fixé à l'extrémité de gauche de l'arbre 20 du mécanisme de décalage. Ce bras présente une boutonnière 146 destinée à recevoir la cheville 144. L'arbre 20 porte sur son extrémité de droite un bras 147 pourvu d'une boutonnière 148 destinée à recevoir la chenille 140. Une barre transversale 149, destinée à coopérer de la manière qui sera décrite dans la suite, avec les leviers coudés 25, est fixée entre les extrémités li- bres des bras 145 et 147. Des bras 150 et 151 orientés vers l'a- vant sont également fixés à l'arbre 20, une barre 152 étant re- liée à pivotement entre ces bras. A cette barre est fixée une plaque d'arrêt de cartes 153 munie, à son bord supérieur, de dents 154 qui correspondent aux entailles des jeux de matrices 39 et 40.
Comme montré dans la fig. 3, cette plaque est montée coulissante dans une fente de la chambre à cartes 47 ; ellelimite la distance dont le bord d'une carte peut être inséré dans cette chambre.
<Desc/Clms Page number 17>
Le mécanisme de décalage fonctionne de telle manière que dans la position de départ de la machine, les bras 145 et 147 occupent la position de la fig. 3, de sorte que la barre 149 agit sur tous les bras postérieurs des leviers 25, de façon à soulever et rendre actifs tous les tampons 102. En outre, la plaque 153 vient occuper simultanément sa position la plus basse dans la chambre à cartes 47.
Ces positions sont maintenues pen- dant un demi cycle de l'arbre à came 18, c'est-à-dire aussi long- temps que le galet inférieur 133 est engagé sur la partie à fort relief de la came 128. lorsque le galet supérieur 129 s'en- gage sur la partie à fort relief pendant la seconde moitié du cycle de la came 128, les bras 145 et 147 sont amenés à faire pivoter dans le sens anti-horlogique en abaissant la barre 149 et en soulevant la plaque d'arrêt de cartes 153 jusqu'à sa position la plus élevée dans la chambre à cartes 47.
En considérant notamment la fig. 2, on voit une cheville de came 155 fixée dans la paroi du pignon 82 et située de façon à coopérer avec le bras supérieur d'un levier 157 monté à pivo- tement en 158 sur le montant latéral 14. Au bras inférieur de ce levier est reliée une bielle 160 dont l'extrémité avant est réu- nie librement à une barre transversale de retrait 161. De même des leviers triangulaires 162 et 163 (figs 2, 3 et 6) sont adap- tés sur la barre 161 à proximité immédiate des faces inférieures des montants latéraux de gauche et de droite, respectivement 13 et 14, et sont montés sur un arbre transversal 164. A proximité immédiate des faces intérieures des leviers 162 et 163 se trou- vent des leviers 166 et 167 montés d'une façon réglable sur l'arbre 164 et reliés aux leviers 162 et 163 par des chevilles 165.
Cette disposition permet à la fois une transmission uniforme du mouvement par les divers organes, ainsi que les réglages à apporter à cette transmission. On prévoir des ressorts 168 des- tinée à solliciter les leviers 162 et 163 vers leurs positions anti-horlogiques extrêmes. Comme montré clairement dans les figs 3 et 6, on prévoit des plaques de retrait 169 pour chaque colonne
<Desc/Clms Page number 18>
du clavier, ces plaques étant destinées à coopérer avec les qua- tre glissières-code de la colonne. Les extrémités avant des pla- ques 169 sont constituées en vue de retenir des ressorts 170 dont les extrémités opposées sont reliées à des organes 171 en forme de crochets, répartis convenablement sur l'arbre 164.
Cette disposition maintient les extrémités de butée 172 des plaques de retrait 169 dans la position relevée et active de la fig. 3. En fonctionnement, la cheville de came 155 coopère avec le bras supérieur du levier 157 vers la fin d'un cycle de l'arbre à came 18 ou vers la fin d'un second cycle de la machine (fig. 8). Ainsi, le bras inférieur est tourné dans un sens anti-horlogique et, par l'intermédiaire de la bielle 160 et de la barre transversale 161, toutes les plaques de retrait 169 se voient communiquer un léger mouvement vers l'arrière contre l'antagonisme des ressorts 168, en vue d'engager les taquets 29 des glissières-code 22, libérant ainsi toutes les touches numériques actionnées précédemment . Toutefois, les touches "L" 173 permettent de rendre inactifs les organes de retrait décrits ci-dessus.
Comme il ressort clairement de la fig. 4, chacune des touches "L" présente un doigt 33 qui descend jusqu'au des- sous des glissières 22 et est destiné à coopérer avec la plaque de retrait 169 qui lui est associée. On voit donc que l'actionne- mentdune clé "L" 173 a pour effetd'abaisser la plaque de retrait correspondante 169 jusqu'à une position inactive, dans laquelle elle ne peut pas agir sur les épaulements 29 des glissières 22 correspondantes. les touches "R" 175 (figs 3 et 4) sont destinées à libérer toutes les combinaisons de touches dans les colonnes correspondan- tes, y compris les touches "L" 173.
L'actionnement de l'une des touches "R" 175 a pour effet de déplacer vers l'arrière les qua- tre glissières 22 correspondantes, permettant ainsi au ressort 32 d'élever toutes les touches 21 précédemment enfoncées, pour les placer dans une position inactive.