Installation pour l'impression en relief. La présente invention a pour objet une installation pour l'impression en relief, com prenant une machine à emboutir destinée à imprimer en relief sur des clichés métalliques et un mécanisme de commande à distance dans lequel une bande de contrôle portant des indications correspondant aux opérations successives que doit effectuer la machine à emboutir coopère avec un mécanisme d'échap pement amenant successivement ces indica tions en position active, des moyens contrôlés par le mécanisme d'échappement provoquant un actionnement correspondant de la machine à emboutir.
Suivant l'invention, cette installation est caractérisée en ce que la machine à emboutir comprend des moyens de contrôle destinés à provoquer un mouvement relatif entre la bande de contrôle et le mécanisme d'échappe ment, d'une position active à la suivante, ceci seulement après que la machine à emboutir a achevé son fonctionnement dans ladite pre mière position.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'instal lation faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de ladite forme d'exécution de l'installation.
La fig. 2 est une élévation de l'extrémité de droite de la machine à emboutir que com prend cette installation.
La fig. 3 est une élévation de l'extrémité de gauche de la machine à emboutir. La fig. 4 est une vue en plan, à plus grande échelle qu'en fig. 1, de la machine à emboutir de l'installation.
La fig. 5 est une élévation de face de la dite machine à emboutir.
La fig. 6 est une élévation de l'extrémité de droite d'une partie de l'installation repré sentée sur la fig. 1, montrant la liaison entre un mécanisme de commande à distance et le clavier de la machine à emboutir.
La fig. 7 est une vue à grande échelle d'une partie de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue en élévation prise de l'extrémité de gauche de la fig. 1, la vue étant analogue à celle de la fig. 6 et représentant d'autres aspects de la liaison entre le méca nisme de commande à distance et les éléments de commande manuelle de la machine à em boutir.
La fig. 9 est une vue à grande échelle d'une partie de la fig. 8.
La fig. 10 est une vue en plan du chariot porte-cliché de la machine à emboutir.
La fig. 11 est une vue en bout du chariot représenté sur la fig. 10.
La fig. 12 est une vue en plan d'une. riante du chariot porte-cliché.
La fig. 13 est une vue en bout du chariot de<B>là</B> fig. 12.
Comme on le voit en fig. 1, l'installation représentée comprend une machine à emboutir 10 et un mécanisme de commande à distance <B>Il</B> destiné à cette machine. La machine à emboutir 10 comporte un bâti comprenant un socle 12 et deux éléments de bâti 13 et 14 s'étendant vers le haut et supportant le mécanisme d'emboutissage pro prement dit; comme on l'a déjà noté ci-dessus, cette machine est du même caractère général que celles déjà connues. Toutefois, les ma chines connues sont commandées manuelle ment (ayant un clavier sensiblement identi que à celui d'une machine à écrire du type courant, et étant dans l'ensemble commandées de la même manière).
Il y a lieu de remar quer, cependant, que les éléments d'embou tissage d'une machine à emboutir, par suite de la nature du travail qu'ils sont appelés à exécuter, ne sont pas actionnés par la force appliquée manuellement aux touches par l'opérateur, comme dans le cas d'une machine à écrire. L'enfoncement d'une touche quel conque ne fait qu'amorcer une opération d'emboutissage qui est exécutée par un dispo sitif de commande mécanique. On doit garder à l'esprit cette différence importante au cours de la description, étant donné qu'elle est à la base d'un certain nombre de caractéristiques qui font nécessairement partie d'un méca nisme de commande de ce type.
Tandis que la machine connue est commandée manuelle ment, celle que comprend l'installation repré sentée est commandée d'une manière complè tement automatique, en prévoyant toutefois la commande manuelle lorsque celle-ci est considérée comme nécessaire ou désirable.
Le mécanisme de commande à distance 11 fonctionne sous la commande d'une bande de contrôle, telle qu'une bande perforée, etc., pour actionner certains leviers qui sont re liés, par exemple par des câbles Bowden, aux diverses touches et autres commandes de la machine à emboutir. Il y a particulièrement lieu de noter que le mécanisme de commande à distance 11 est actionné périodiquement sous le contrôle d'un embrayage 110 à un tour.
On décrira sommairement ci-après le fonctionnement de cet embrayage, mais il y a lieu de noter que, par suite de limitations mé caniques de la vitesse de fonctionnement de la machine à emboutir, la vitesse cyclique de fonctionnement du mécanisme de commande à distance est limitée aux possibilités de la ma chine à emboutir et que l'actionnement clé l'embrayage 110 à un tour ne se produit que lorsque chaque opération de la machine à em boutir est complètement terminée et seulement à ce moment. Cette disposition empêche le dis positif de commande à distance de tenter d'amorcer des opérations successives préma turées de la machine à emboutir, ce qui se produirait si le mécanisme de commande était actionné à des vitesses dépassant celle à la quelle peut fonctionner la machine à emboutir.
La machine à emboutir est actionnée par un arbre horizontal 15 s'étendant vers l'ar rière et qui est entraîné par une roue dentée 15a, à partir de n'importe quelle source appropriée d'énergie, telle qu'un moteur élec trique non représenté, et qui est démultipliée pour entraîner d'autres éléments. Un arbre vertical central 16, qui porte un ensemble de poinc-ons-matrices 17 (fig. 2), est entraîné à partir de l'arbre 15 par un pignon conique 18. Entre le pignon 18 et l'ensemble de poin- -ons-ma.trices 17 est prévu un embrayage à. friction.
Un clavier 20 comporte des touches de commande 21. L'ensemble de poinçons-ma- trices 17 comporte des éléments d'emboutis sage supérieurs et inférieurs pour chaque ca ractère à emboutir. De tels éléments sont dis posés par paires et. supportés par l'ensemble 17 entraîné par frottement et. qui tourne pour disposer les éléments d'emboutissage désiré en position d'emboutissage. L'enfoncement d'une touche de caractère 21 interpose sélecti vement des éléments de butée, ce qui a pour résultat de placer deux éléments d'emboutis sage dans le poste d'emboutissage en regard de la partie de cliché à emboutir.
Après quoi, les éléments d'emboutissage mâle et femelle pénètrent de force les uns dans les autres, par des moyens bien connus dans la techni que, pour emboutir le cliché métallique entre eux. Lorsque l'emboutissage est achevé, les éléments d'emboutissage se séparent. et l'en semble desdits éléments recommence à tourner jusqu'à ce qu'une autre opération d'embou tissage soit amorcée par l'enfoncement d'une touche 21. Un chariot 25 pour des clichés en cours d'emboutissage est conçu pour être dé placé après l'emboutissage de chaque carac tère, d'une manière similaire à celle suivant laquelle se déplace le chariot d'une machine à écrire.
Une barre d'espacement, une touche de blocage de majuscules et une touche de tabu lateur fonctionnent de la même manière que dans une machine à écrire; les dispositifs grâce auxquels ces opérations sont accomplies sont tous bien connus dans la technique et n'ont pas besoin d'être décrits ici.
Dans des installations connues, le chariot porte-cliché était commandé manuellement, sauf en ce qui concerne l'espacement des ca ractères mentionné ci-dessus. Ainsi, le chariot était monté pour aller et venir en avant des éléments d'emboutissage, mais il exigeait l'in troduction manuelle du cliché à emboutir, le blocage manuel de ce dernier dans le chariot ainsi, que le rappel, l'interlignage et le dé chargement manuels du chariot. Dans l'instal lation représentée, des dispositifs permettent d'accomplir automatiquement ces opérations et certaines autres.
A son extrémité arrière, l'arbre de com mande principal 15 porte un engrenage droit 31 qui engrène avec un pignon de renvoi 32 supporté par un axe 33. Ce dernier est monté sur une équerre 34 supportée par des rondelles élastiques 35 et des goujons 36 sur le socle 12 de la machine (voir fig. 1, 3 et 4). Le pignon de renvoi 32 engrène avec un pignon droit plus grand 37 qui est claveté à un arbre 3g. L'extrémité arrière de cet arbre est montée dans l'équerre 34 et s'étend horizontalement vers l'avant jusqu'à l'avant de la machine. L'arbre 38 est constamment entraîné pendant que la machine à emboutir fonctionne et il constitue une source d'énergie pour diverses opérations de commande automatique que l'on va décrire ci-après.
A son extrémité avant, l'arbre 38 tourne dans deux paliers 40 et 40a portés par un support 41 de section en fixé par des goujons 42, 43 au socle 12 (fig. 3). Le rapport des engrenages 1.8, 31 et 37 est tel que l'arbre 16 qui supporte les élé ments d'emboutissage tourne considérable ment plus vite que l'arbre 38. Par suite, l'arbre 16 peut fonctionner sans gêner les opérations automatiques effectuées sous le contrôle de l'arbre 38. En conséquence, la vi tesse de ce dernier ne peut pas excéder celle des opérations d'emboutissage effectuées sous le contrôle de l'arbre 16.
Sur l'arbre 38 sont calés trois tambours d'embrayage 45, 46 et 47 pour l'aetionnement des divers éléments que l'on va mentionner ci-après. Il porte également, près de son extrémité arrière, une came 48, dont on va maintenant décrire le rôle. Chacun des tam bours d'embrayage 45, 46 et 47 est prévu pour entraîner un excentrique 51, 52 ou 53 qui lui est associé (fig. 4) par un dispositif d'embrayage à un tour qui peut être de n'im porte quel type bien connu, comme, par exem ple, du type à rouleau dans lequel la libéra tion d'un cliquet permet à un ressort d'ame ner un rouleau en position pour obliger un organe intérieur à tourner avec un tambour 45, 46 ou 47.
Des embrayages de ce type sont bien connus dans la technique et n'exigent, pas d'être décrits plus en détail. Lors de son utilisation, n'importe lequel des excentriques 51, 52 ou 53 peut être relié positivement à l'arbre 38 en libérant un cliquet 55 (fig. 5), un tel cliquet étant porté par un levier 56 commandé par touche et articulé sur un arbre 57 qui, à son tour, est monté, à. ses extrémités, dans les bras s'étendant vers le haut du sup port 41 de section en U. Le levier particulier 56 auquel on vient de faire allusion com mande l'éjection hors de la machine d'un cliché terminé. Deux autres leviers 58 et 59, commandés par touches, commandent respec tivement le retour du chariot et l'avance d'un cliché dans ce chariot.
On va maintenant Bé- erire le mécanisme au moyen duquel on effec tue ces opérations.
Si l'on se réfère à la fig. 5, on voit qu'un socle auxiliaire 61 est fixé, par les goujons 42 et au moyen de goujons supplémentaires 62 et 64, à l'élément de socle principal 12. Des entretoises 65, de préférence en caout chouc ou en matière élastique, réduisent au minimum la transmission des vibrations entre les diverses pièces. La plaque de base auxi liaire 61 est, par suite, montée derrière le clavier 20 et quelque peu au-dessus de celui-ci, comme on le verra en se référant à la fig. 6.
Sur la plaque de base auxiliaire 61 est monté un palier 71 destiné à un arbre oscillant 72, ce palier étant fixé par des goujons 73 à l'extrémité de gauche de la plaque de base ou socle auxiliaire 61, comme le verrait un opé- rateur placé en face de la machine et comme représenté sur la fig. 5. Sur l'arbre 72 sont calés un bras court 74 et un bras long 75 dirigés tous deux vers le haut. Le bras court 74 est relié à une biellette 76 qui est munie d'un tendeur à vis réglable 77 et d'un collier d'excentrique 78 qui entoure l'excentrique 5 3 entraîné par le tambour 47 par l'intermé diaire du mécanisme d'embrayage à un tour précédemment mentionné. L'extrémité supé rieure du bras long 75 est pourvue d'une biellette 81 fixée à ce dernier par une vis 82.
La biellette 81 est fixée sur une saillie 83 portée par un élément d'avance coulissant 84 qui affecte la forme d'une pièce de section en U s'ajustant dans l'évidement supérieur, éga lement de section en U, d'un élément d'avance fixe 86. Comme on le voit plus clairement sur la fig. 3, l'élément 86 est monté sur un rebord horizontal 87 d'un support 88 qui est pourvu, d'une paroi 89 s'étendant vers l'arrière et dis posée verticalement. La paroi 89 est fixée par des goujons 91 à l'élément de bâti vertical 13, comme représenté sur la fig. 3.
Sur le support 88, en plus de l'élément fixe 86 de section en<B>U,</B> est monté un magasin d'alimentation vertical 92 qui contient une pile d'ébauches P de clichés, en position pour être amenées à la machine à emboutir. Comme on le voit plus clairement sur la fig. 4, la di mension et la forme de ce magasin lui per mettent de recevoir librement de telles ébau ches et sa paroi terminale verticale de droite (comme on le voit sur les fig. 4 et 5) est suf fisamment écartée au-dessus des bords supé- rieurs de l'élément fixe 86, de section en U, pour que l'ébauche inférieure P puisse glisser hors de la pile par l'introduction d'éléments 84a faisant saillie, prévus sur les bords supé rieurs de l'élément d'alimentation coulissant 84.
Ces parties 84a font saillie au-dessus des parties de droite de l'élément 86 (fig. 5) d'une quantité suffisante pour venir en con tact avec l'ébauche inférieure P de la pile se trouvant dans le magasin. Lorsque l'élément d'alimentation 84 est entraîné vers la droite (fig. 5), les saillies 84a poussent l'ébauche P de cliché inférieure hors du magasin, la paroi de droite du magasin étant entaillée au-dessus des bords de l'élément 86 (comme mentionné ci-dessus) pour permettre de ne faire avancer qu'une seule ébauche de cliché.
Le chariot d'avance automatique 8.1 coin- porte im cliquet. d'avance 95 monté à pivote ment entre ses parois latérales, et un ressort de tension 96 est fixé à. la. partie arrière de ce cliquet pour rappeler son extrémité avant vers le haut. Lorsque la, venue en contact d'un embrayage à. un tour avec le tambour d'em brayage 47 oblige l'excentrique qui lui est associé à être entraîné par l'arbre 38, le bras de levier 75 fait glisser l'élément d'avance 84 pour faire sortir l'ébauche de cliché P, comme mentionné ci-dessus.
Les bords supérieurs des parois latérales de l'élément 86 de section en U constituent. des rails de support pour ]'ébauche de cliché en cours d'avancement, et un élément. retourné de section en U ou capot 97 est disposé au-dessus de ces rails, à. droite du magasin 9\?, comme on le voit sur la. fig. 5, pour guider les ébauches au fur et à mesure qu'elles avancent.
La rotation de l'excentrique 53 oblige le mécanisme d'avance que l'on vient de décrire à, faire avancer une ébauche P de cliché jus qu'à une position intermédiaire, située .à. mi- chemin entre le ma-Pasin et le poste d'embou- tissage, la pile d'ébauches contenue dans le magasin étant provisoirement supportée sui- les parties marginales surélevées 93 de l'élé ment d'avance automatique 84 situées à gau che ou en arrière des épaulements 84a, comme on le voit sur la fig. 5.
Au fur et à mesure que l'élément d'avance 84 recule vers la gau che (fig. 5), les parties marginales surélevées 93 se retirent de dessous la pile d'ébauches P et, en même temps, le cliquet 95 recule sous (et vers la gauche de) l'ébauche P1 qui vient juste d'être avancée jusqu'à la position inter médiaire, comme décrit ci-dessus. Le ressort 96 permet au cliquet de s'effacer jusqu'à ce qu'il se déclenche en arrivant à l'extrémité arrière de l'ébauche P1 où il remonte brus quement en position pour faire avancer cette ébauche plus loin vers la droite, lors du mou vement d'avance suivant de l'élément 84.
Le bras 74, qui est commandé par l'excen trique 53 et qui provoque le fonctionnement du mécanisme d'avance, comme on vient de le décrire, porte une rampe articulée 101 qui, comme on le voit sur la fig. 5, est normale ment rappelée en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre par un ressort 102, jusqu'à une position où elle vient buter contre un axe de butée 103. Une paire de contacts électriques 104 et 105 est montée sur le trajet de cette rampe, le contact supérieur 105 pré sentant une rampe 106 à son extrémité exté rieure ou de gauche, comme on le voit sur cette figure. Lorsque le bras 74 se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre, l'extrémité du contact 105 fait simplement osciller la rampe 101 vers la gauche, le ressort 102 n'ayant pas suffisamment de force pour fermer les contacts.
Toutefois, lors du retour vers la gauche, comme on le voit sur la fig. 5, l'axe de butée 103 oblige la rampe 101 à fer mer positivement les contacts. Cette opéra tion excite un circuit électrique relié à un solénoïde qui actionne l'embrayage f10 à un tour du mécanisme de commande à distance 11 pour faire avancer l'élément d'enregistre ment, tel qu'une bande perforée, comme men tionné ci-dessus, jusqu'à une nouvelle position pour permettre de déceler ultérieurement les perforations qui s'y trouvent, afin d'amorcer une antre opération de la machine à embou tir. Par suite, aucune nouvelle commande du mécanisme 11 ne s'amorce avant que le bras 74 ait sensiblement regagné sa position nor male de repos, située à gauche, comme on le voit sur la fig. 5.
Ce mode de fonctionnement est un exemple particulier de divers fonction nements qui restent à décrire et qui sont né cessités par le fait qu'un nouveau fonctionne ment de la machine à emboutir ne doit pas s'amorcer tant que celui en cours n'est pas sensiblement achevé. En d'autres termes, le mécanisme de commande à distance est obligé d'attendre la machine à emboutir, la nature massive et assez pesante des pièces travail- lantes de cette dernière imposant une telle limitation de sa vitesse de fonctionnement. Le fonctionnement de l'embrayage 110 à un tour qui entraîne le mécanisme de commande à dis tance par intermittences sera décrit plus com plètement ci-après.
Le chariot d'emboutissage 25 qui, comme on l'a mentionné précédemment, porte un cli ché P pendant les opérations d'emboutissage, est supporté pendant son déplacement hori zontal par un rail 112 fixé aux éléments de bâti verticaux 13 et 14 par des vis 113 et 114, comme on le voit sur les fig. 4 et 5. Ce rail comporte un rebord de support 115 le long duquel peuvent rouler des galets 116 et 117 montés sur le chariot 25. Un rebord 118, tourné vers le haut, fait partie du rail 112 et sert à maintenir les galets sur le rebord 115, comme on le voit plus clairement sur les vues en bout 2 et 3.
Ce chariot 25 comporte une plaque 121 disposée verticalement, à laquelle sont fixés les galets 116 et 117 par des boulons 122 et des entretoises 123. Sur un bâti, qui com prend la plaque 121, se trouve monté horizon talement un chariot transversal ou chariot porte-cliché se présentant sous la forme d'une plaque 125. Ce chariot s'étend vers l'avant vers le clavier 20 de la machine à emboutir et porte un élément. de serrage ou porte-cliché horizontal 126, fixé à sa surface supérieure par des vis 127 (fig. 10).
L'élément porte-cliché représenté sur la fig. 10 comporte une mâchoire 128 en forme de U qui s'étend vers l'arrière à partir des plaques 125 et 126 et qui peut être placée en alignement avec les rails d'avance de l'élé- ment 86, rails le long desquels avance un cli ché P de la manière précédemment décrite. Comme on l'a représenté sur la fig. 11, la mâ choire 128 comprend des rebords tournés vers l'intérieur qui supportent les bords inférieurs d'un cliché.
Comme on l'a représenté sur la fig. 10, le cliché P comporte une encoche N, en forme de<B>V,</B> entaillée dans son bord avant et le dispositif porte-cliché 128 comporte un déclic coulissant 129 rappelé vers l'arrière pour venir en contact avec cette encoche par un ressort de tension 130. Ce ressort est fixé entre un axe 130a, porté par le déclic, et un axe 130b, porté par la mâchoire 128.
On a représenté sur les fig. 12 et 13 une variante du porte-cliché et, dans certains cas, on préfère cette forme, étant donné que le cliché P n'a pas besoin d'être encoché, comme on l'a représenté sur la fig. 10. La plaque support 126' est sensiblement identique à la plaque-support 126 représentée sur la fig. 10 et porte, à son extrémité avant, un élément 128', de section en U, sensiblement identique à l'élément 128 et destiné à recevoir un cliché provenant du mécanisme d'avance. Un cliquet 132, actionné par un ressort, pivote près du côté gauche de la plaque-support 126', comme on l'a représenté en 133, et est normalement rappelé dans le sens des aiguilles d'une mon tre, comme on le voit sur la fig. 12, par un ressort 134.
Ce eliquet présente une extrémité 132a, en forme de rampe, avec laquelle vient en contact une ébauche de cliché avançant à partir de la gauche et qui fait tourner le cli- quet en sens inverse des aiguilles d'une montre contre la tension du ressort 134, lorsque le cliché se trouve poussé dans le logement. Le cliquet 132 présente également une encoche 132b qui reçoit le eoin arrière du cliché, lors que ce dernier est complètement disposé à l'intérieur du chariot par le cliquet 95 porté par l'élément d'avance 84.
Un autre cliquet 135 est articulé près de l'extrémité de droite ou de sortie du chariot sur un axe d'articula tion 136 et est rappelé en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la fig. 12, par un ressort de tension <B>137.</B> Ce cliquet présente une extrémité arron- die 135a, prévue pour laisser le chemin libre lorsqu'un cliché achevé P se trouve po<B>us</B>sé hors de la mâchoire de support 128'. Par suite, un cliché P est maintenu dans la posi tion de travail pendant les opérations d'em boutissage par les deux cliquets 132 et 135 qui empêchent le déplacement du cliché dans le sens longitudinal.
Ultérieurement, lorsque le cliché a été complètement embouti et qu'un nouveau cliché avance dans le chariot, le cli ché P, par glissement vers la droite, fait tour ner le cliquet 135 contre la force de son res sort et est éjecté dans un élément de déchar gement, de section en<B>U,</B> par des moyens et d'une manière que l'on va décrire ci-après.
Le chariot 25 comporte un élément de bâti qui comprend la plaque porte-galets 121 men tionnée ci-dessus et qui supporte la plaque su périeure coulissante 125. Comme on vient de le décrire, à la plaque coulissante 125 est. fixé le dispositif 128 ou 128' servant à recevoir et à maintenir un cliché pendant que l'on y exé cute les opérations d'emboutissage. La plaque coulissante 125 comporte des crémaillères fixées à ses bords tournés vers le bas ou qui en font partie intégrante, lesquelles engrè nent avec des pignons, non représentés ici, mais portés par un arbre 141 (fig. 2). La ro tation de l'arbre 141 oblige la plaque 125 à se déplacer en arrière vers les éléments d'emboutissage ou à s'en écarter vers l'avant suivant les besoins.
L'excentrique 52, mentionné ci-dessus et représenté plus clairement sur la fig. 4, est prévu pour être entraîné par un embrayage à un tour dont fait partie le tambour 46. Lorsque l'on enfonce le levier de la touche 58 de rappel arrière du chariot (fig. 5 et 8), cet embrayage vient en prise et l'excentrique 5<B>2</B>, par l'intermédiaire de son collier et d'une biellette réglable 145, fait aller et venir un bras articulé 146, d'abord en sens inverse des aiguilles d'une montre, puis dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la fig. 5.
Le bras 146 est porté par un arbre oscillant 147 auquel il est rigidement relié. L'arbre 147 est monté dans deux paliers 148 fixés par des vis 149 au socle auxiliaire 61. U n autre bras 151 est rigidement fixé au bras 147 et est conçu pour venir en contact avec un galet 152 porté par une partie en saillie 153, s'étendant vers le bas, prévue sur le bâti du chariot pour le ramener à sa posi tion initiale, c'est-à-dire à gauche, comme on le voit sur la fig. 5. On utilise des dispositifs à, ressorts et un mécanisme d'espacement pour obliger le chariot à se déplacer par saccades vers la droite, au fur et à mesure que les ca ractères sont emboutis sur le cliché. Le bras 151 sert de dispositif de rappel en arrière du chariot.
Des dispositifs sont également asso ciés au chariot pour l'obliger à espacer vers l'arrière d'une ligne le chariot transversal 125 et le porte-cliché 126 chaque fois que le cha riot revient à sa position initiale par le dispo sitif de rappel en arrière que l'on vient de décrire. Par suite, le fonctionnement du rap pel en arrière du chariot, non seulement le ramène à sa position initiale où l'emboutis sage de la ligne peut être commencé, mais provoque également l'interlignage du cliché P vers les éléments d'emboutissage au fur et à mesure que des lignes successives y sont embouties.
Sur le bras 146 est montée, de manière à pouvoir pivoter, un rampe 154 qui est rap pelée dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la fig. 5, pour venir buter contre un axe de butée 155 au moyen d'un ressort de tension 156. Une paire de con tacts électriques 157 et 158 sont fermés par la rampe 154 lorsque le bras 146 oscille vers la droite après un rappel en arrière du cha riot. La fermeture de ces contacts établit un circuit électrique de la même manière que les contacts 104 et 105 pour exciter le solénoïde mentionné ci-dessus qui enclenche l'embrayage à un seul tour 110 du mécanisme de com mande à distance 11.
Ainsi, lorsque le chariot 25 est ramené en arrière, le mécanisme de commande à distance est excité pour faire effectuer à la bande de commande un autre déplacement qui actionne le mécanisme pour commencer l'emboutissage de la ligne sui vante sur le cliché ou pour amorcer telle autre opération qui peut être indiquée par les perforations de commande pratiquées dans la bande.
Le dispositif permettant d'effectuer l'in terlignage du chariot porte-cliché 125 vers les éléments d'emboutissage, après chaque rappel arrière, comporte un bras articulé 161 qui commande un levier 162, lequel, à son tour, provoque la rotation de l'arbre 141 (fig. 2) par un mécanisme à cliquet et roue à rochet non représenté. Un plongeur à ressort 163 sert de butée pour limiter le mouvement de rappel arrière du chariot vers la gauche (fig. 5). Une came articulée 164 oblige le bras 161 à osciller vers le bas par la venue en contact d'un axe 165 monté sur ledit bras avec la rampe inférieure de la came.
Comme on l'a fait remarquer plus haut, le chariot se déplace par saccades vers la droite au fur et .à mesure qu'une ligne de caractères est emboutie sur le cliché qu'il porte. Un plongeur à ressort 166 sert. de butée d'amor tissement pour limiter le déplacement du cha riot vers la droite. Le plongeur 163, men tionné ci-dessus, ainsi que le plongeur 166, sont retenus de manière coulissante dans le support en forme de [J fixé au rail de gui dage 112 par tous moyens appropriés, les res sorts qui entourent les plongeurs absorbant les chocs provoqués par l'arrêt du chariot.
La bande qui commande le mécanisme à distance 11 est perforée de manière à repré senter les divers éléments d'un code. Les. élé ments du code sont prévus pour amorcer des opérations telles que l'avance du cliché, le passage des majuscules aux minuscules, le fonctionnement de toutes les touches de ca ractères, l'espacement des mots, le retour du chariot et l'interlignage. Les opérations de retour en arrière et d'interlignage du chariot sont combinées en une seule opération. Toute fois, il y a lieu de noter que, si on le désire, on peut prévoir un mécanisme distinct pour effectuer l'interlignage, indépendamment du retour du chariot.
A cet effet, on pourrait prévoir une touche supplémentaire et un mé canisme supplémentaire à embrayage, excen trique, biellette et levier, similaires aux pièces représentées en 58, 52 et 46, pour dé- placer le chariot vers les éléments d'embou tissage, indépendamment de son retour à la position initiale par le bras de levier 151.
La bande utilisée dans le dispositif de commande à distance 11 porte également des signes codés pour commander le fonctionne ment d'un mécanisme, afin d'enlever le cliché clé la machine à emboutir. On v a maintenant décrire ce mécanisme.
Le tambour d'embray age 45 est prévu pour être commandé par un embrayage à un tour non représenté qui est identique aux embrayages utilisés avec les tambours 46 et 47 décrits plus haut. Lorsque l'on enfonce le levier à touche 56 d'éjection du cliché, cet embrayage oblige l'excentrique 51 à tourner avec le tambour 45 pour effectuer un tour complet. Une biellette réglable 171 relie le collier qui entoure l'excentrique 51 à un bras 172 fixé à un arbre oscillant 173. L'arbre 173 tourne dans un support 174 fixé par des vis 175 au socle auxiliaire 61. A l'arbre 173 est fixé un bras plus long 176 qui remplit di verses fonctions. La partie supérieure du bras 176 est repliée en arrière vers le mécanisme (l'emboutissage pour constituer une partie horizontale 176a et une partie terminale libre 176b tournée vers le bas.
Cette construc tion est représentée plus clairement sur les fig. 2 et 4 Le bras 176 sert à faire passer le chariot transversal d'une position située vers les éléments d'emboutissage où la der nière ligne sur un cliché achevé a été em boutie à une position extérieure ou de pre mière ligne. Le levier sert également à éjecter un cliché terminé hors du chariot et à l'ame ner à un poste intermédiaire; il sert en outre à amener un cliché d'une position intermé- cliaire à une goulotte par laquelle le cliché peut tomber dans un tasseur. Lorsque l'on utilise un mécanisme à c@lindre pour égaliser la surface d'impression d'un cliché terminé, les dispositifs d'éjection servent à acheminer le cliché à un tel mécanisme.
Comme les bras 74 et 146, le bras 172 porte une came articulée 177 qui est norma lement rappelée par un ressort 178 pour venir buter contre un axe de butée 179. Cette came sert à fermer une paire de contacts 181, et 182 vers la fin d'un cycle de fonctionne ment du bras 176 mentionné plus haut. Comme dans le cas des contacts 104, 105, 157 et 158, la fermeture (les contacts 181 et 182 établit un circuit électrique pour exciter le solénoïde qui commande l'embrayage à un tour 110 du mécanisme de commande à dis tance. Dans une variante, le mécanisme de commande à distance ne doit être actionné pour chaque cycle successif que lorsque la machine à emboutir achève sensiblement son cycle opératoire, étant donné que la vitesse de la machine à emboutir est un facteur dé terminant.
La partie terminale 176b s'étendant vers le bas, du bras 176, est reliée à une biellette 183 fixée à un axe 183a qui fait saillie vers le bas à partir d'un élément coulissant 184 d'avancement du cliché. Cet élément est tout à fait identique, tant en construction qu'en fonctionnement, à l'élément d'avance 84 pré cédemment décrit, grâce auquel on fait passer les clichés provenant d'une pile clans le méca nisme d'emboutissage. L'élément 184 sert à extraire les clichés du chariot au poste d'em boutissage et à les amener d'abord à un poste intermédiaire et, ensuite, à un poste de dé chargement. Cet élément coulisse dans un élé ment de guidage 186 de section en U, qui est identique dans son ensemble à l'élément 86.
Un élément de section en U ou capot 191 en porte-à-faux est prévu pour maintenir les plaques en alignement et pour les guider jus qu'au poste de déchargement, comme repré senté sur la fig. 5. L'élément d'avance 181 porte un levier 192 pourvu à l'arrière d'un. crochet; ee levier est articulé en 193 et est rappelé dans le sens (les aiguilles d'une mon tre, comme on le voit. sur la fig. 5, par un ressort de tension 191, de manière que le cro chet 195 prévu sur l'extrémité arrière ou gauche du levier passe sous (et s'engage der rière) l'extrémité arrière d'un cliché embouti placé dans le chariot.
Lorsque le bras 176 se déplace vers la droite, comme on le voit sur la. fig. 5, le crochet. 195 extrait un cliché embouti hors de la, niàelioire 128 ou 128' qui le maintient dans le chariot. Ceci s'effectue contre l'opposition du déclic 129 (fig. 10) ou bien de l'organe de retenue 135 (fig. 12) qui sert à maintenir le cliché dans le chariot et en alignement convenable pendant les opéra tions d'emboutissage. Le crochet 195 amène le cliché terminé jusqu'à un poste intermé diaire situé environ à mi-chemin entre la po sition initiale ou position de gauche du chariot et une goulotte d'éjection 197 qui amène le cliché au mécanisme de tassage que l'on va décrire ci-après.
Avant que le crochet 195 puisse venir en contact avec un cliché ou l'enlever hors du chariot, le chariot transversal 125 doit être extrait vers l'extérieur, à partir des éléments d'emboutissage, jusqu'à sa position initiale ou de première ligne, de manière que le cliché soit en alignement avec l'élément en U 186 sur lequel il est éjecté. Des dispositifs sont prévus pour effectuer ce déplacement du chariot transversal ou porte-cliché 125 qui dé place le dispositif recevant le cliché et qui maintient ce dernier pendant l'emboutissage.
Le dispositif à ressort porté par le cha riot 25 non représenté ici tend constamment à tirer le chariot porte-cliché 125 vers l'exté rieur, mais un mécanisme à cliquet et roue à rochet, associé à l'arbre 141 qui permet d'effectuer l'interlignage du chariot 125 vers les éléments d'emboutissage au fur et à me sure que chaque ligne est emboutie, sert à maintenir le chariot porte-cliché contre le recul provoqué par un tel dispositif à ressort. Le dispositif pour libérer ce mécanisme à cli- quet et roue à rochet comprend une biellette 201 (fig. 5) qui est fendue longitudinalement, comme représenté en 201a, et qui s'engage, de manière à pouvoir coulisser, sur un axe 202 porté par le bras 176.
A son extrémité de gauche, la biellette fendue 201 porte un axe 203 auquel est fixée à pivotement une tête faisant saillie 204. Lorsque le chariot porte- cliché 25 se déplace vers la droite, comme on le voit sur la fig. 5, au cours des opérations d'emboutissage, la biellette fendue 201 glisse simplement sur l'axe 202. Toutefois, lorsqu'un cliché est terminé et doit être éjecté, le dé- placement du bras 176 vers la gauche (fig. 5) se produit pendant que le chariot est dans sa position située à droite.
Ceci amène l'axe 202 en contact. avec l'extrémité gauche de la fente 201a et déplace ainsi la tige 204 vers la gau che, en comprimant un ressort 204b, inter posé entre une bague 204c, prévue sur la tige 204, et un élément de bâti 204a dans lequel cette dernière est montée à coulissement.
Lorsque le bras 176 oscille vers la gau che, comme on le voit sur la fig. 5 et comme on vient de le décrire, un épanouissement conique 204e, prévu sur la tige 204, frappe un galet 205a prévu sur la surface inférieure d'un levier 205 et soulève ce dernier qui sert à libérer le mécanisme à cliquet et roue à ro chet qui immobilise le chariot porte-cliché 125 par rapport aux éléments d'emboutissage.
Par la libération de ce mécanisme à cliquet et roue à rochet, le dispositif à ressort (porté par le chariot) mentionné ci-dessus ramène le chariot porte-cliché 125 à. sa position exté rieure ou de première ligne et, étant donné que le bras 176 oseille alors vers la droite, le cliché qui a été embouti est espacé le long des bords supérieurs de l'élément en<B>U</B> 186 qui lui servent de rails sur lesquels il glisse et sous l'élément de capot 191 qui retient et guide le cliché le long de ces rails. Le cliché est ensuite acheminé au poste intermédiaire placé entre le chariot et la goulotte 197.
L'élément d'avance 184 du cliché porte, en plus du levier 192 -à crochet, un autre levier à crochet 211 qui est. articulé en 212 et rap pelé en sens inverse des aiguilles d'une mon tre par Lin ressort 213. L'extrémité avant ou de droite du levier 211, comme on le voit sur la fig. 5, sert de poussoir pour prendre un cliché au poste intermédiaire et l'amener à la goulotte de déchargement 197, lorsque le bras 176 se déplace pour passer de sa position extrême de gauche à sa position normale de droite, comme on le voit sur la fig. 5. On re marquera, en se référant à la fig. 2, que la goulotte et l'extrémité de guidage 186 sont disposées de telle sorte que lorsqu'un cliché tombe, son bord arrière est toujours tourné vers le bas.
Les parois latérales 215, 216 de la goulotte 197 convergent vers le fond de la goulotte, la paroi avant ou de gauche, comme on le voit sur la fig. 2, étant repliée vers la gauche pour recouvrir les clichés préalable ment tassés lorsqu'ils sont poussés à l'exté rieur de la goulotte vers l'avant, le long d'une table de réception 218. Comme mentionné ci dessus, on peut, si on le désire, interposer un dispositif à cylindres destiné aux clichés, non représenté, entre le poste intermédiaire et la goulotte 197.
La table de réception 218 sur laquelle les clichés emboutis sont déposés est supportée par une console 221 fixée par l'un des gou jons 64 et par un autre goujon 222 au socle auxiliaire 61. Des parois latérales 225 et 226 sont prévues le long des bords de la table, comme on le voit plus clairement sur les fig. 4 et 5, pour maintenir les clichés en ali gnement au fur et à mesure qu'ils avancent le long de la table à l'aide d'un poussoir 227 qui est monté de manière à pouvoir coulisser sur l'extrémité arrière de la table 218 et entre lesdites parois 225 et 226.
Le poussoir 227 est actionné par un long levier 231, articulé en 232 au bâti de la ma chine à emboutir; il est animé d'un mouve ment de va-et-vient par la came 48 qui, comme on l'a mentionné précédemment, est fixée à l'arbre 38 (fig. 1 et 4). Un galet 234, monté sur le levier 231, est en contact avec la came 48. Une biellette 235 relie l'extrémité de droite du levier 231 au poussoir ou organe coulissant 227. Un ressort de tension 236 (fig. 4) est fixé entre le poussoir 227 et un axe 238 faisant saillie de la table 218. Ce ressort tend à rappeler le poussoir en arrière et à maintenir en contact le galet de came 234 et la came 48.
Le mécanisme de tassage que l'on vient. de décrire fonctionne comme suit Un cliché embouti tombe dans la goulotte 197 par déplacement de l'organe d'avance automatique 184 et du levier 211 vers la posi tion extrême de droite, comme on le voit sur les fig. 4 et 5. Le poussoir 227 est disposé de manière à recevoir le cliché nouvellement em- bouti sur son bord supérieur, comme on l'a. représenté en P3 (fig. 2), mais, étant donné que le poussoir recule vers l'arrière ou vers la droite, comme on le voit sur la fig. 2, le cliché tombe en avant de la tête du poussoir.
Ulté rieurement, lorsque le poussoir se déplace vers l'avant, le cliché qui vient d'être reçu se trouve poussé dans la pile P4 et la pile se dé place vers l'avant d'une distance égale à l'épaisseur d'un cliché. Grâce à ce dispositif, les clichés provenant de la machine à embou tir sont empilés dans le même ordre qu'ils sont emboutis.<B>Il</B> est évident que l'ordre dans lequel les clichés sont emboutis par la ma chine est identique à l'ordre dans lequel ont été préparés les signes codés sur la bande qui commande le mécanisme 11 servant à action ner la machine à emboutir.
On peut placer un bloc 240 (fig. 2) entre les parois latérales de l'organe de guidage du tasseur pour maintenir les clichés dans la position verti cale, un tel bloc pouvant glisser le long du- dit organe de guidage au fur et à mesure que les clichés s'y trouvent tassés.
On va maintenant décrire sommairement le dispositif qui relie la machine à emboutir au mécanisme de commande à distance et qui permet de commander la. machine à emboutir à partir dudit. mécanisme de commande à distance.
En se référant aux fig. 6 à 9, il y a lieu de remarquer que le mécanisme de commande à. distance 11 comporte un arbre rotatif 301 et un mécanisme d'embrayage à. un tour, dé signé dans son ensemble par 110, qui s'en clenche chaque fois que l'on excite un solé noïde â03. Lorsque l'embrayage .à un tour est. enclenché, une bande de contrôle (non repré sentée) avance d'un cran jusqu'à un dispo sitif tâteur tel que des contacts électriques, qui décèle la présence d'une ou de plusieurs perforations pratiquées dans la bande de con trôle.
Suivant les perforations décelées, un groupe de barres 305 déplaçables Longitudi nalement sont sélectivement déplacées pour placer des encoches pratiquées dans leurs bords inférieurs au-dessus de certains leviers de commande choisis 306 qui sont articulés sur un arbre 307. Le mécanisme d'enclenche ment 308 qui, normalement, maintient abais sés les leviers 306, est libéré et l'un des le viers choisis 306 peut se relever sous l'action d'um ressort 309, grâce à une combinaison d'encoches pratiquées dans les diverses barres 305. En se relevant, le levier 306, qui est muni d'un câble Bowden 311, tire ce câble dont l'autre extrémité est fixée, par exemple, à une touche de caractère 21, comme on l'a représenté sur la fig. 7.
Il n'y a qu'un seul levier 306 pour chaque touche de caractère 21 du clavier. De plus, certains leviers 306 ne commandent pas de touche de caractère, mais assurent d'autres fonctions. Par exemple, on prévoit un levier 306 pour commander par un dispositif électrique la barre d'espacement 321. Dans ce cas, deux contacts électriques 322, 323 se ferment lorsqu'on laisse se rele ver la barre 306 servant à commander la barre d'espacement 321, et la fermeture de ces contacts établit un circuit électrique ser vant à exciter un solénoïde qui actionne la barre d'espacement par tout dispositif de liaison approprié, comme par exemple un câble Bowden 325.
D'une manière similaire, la touche de blocage des majuscules, qui exige pour fonctionner une énergie plus grande que celle qui peut être fournie par l'un des ressorts 309 et le levier 306 avec son câble Bowden, est commandée par un solénoïde par fermeture de deux contacts similaires aux contacts 322 et 323 représentés sur la fig. 9.
On prévoit des leviers de commande sup plémentaires 306 pour commander les tou ches 56, 58 et 59 qui commandent un em brayage à un tour par exemple, pour faire avancer un cliché dans le chariot, pour ra mener en arrière et assurer l'interlignage du chariot, puis décharger les clichés terminés, comme décrit plus haut. Chacun de ces leviers est commandé par un câble Bowden 331 fixé à un levier 306 approprié. La gaine d'un tel câble 331 peut être fixée à une plaque 332 fixée au socle auxiliaire 61, comme on l'a représenté sur la fig. 8. Il est bien entendu que l'embrayage à un tour 110 qui entraîne l'arbre 301 est en clenché par le solénoïde 303 chaque fois que toute opération de la machine à emboutir a été ou est sur le point d'être achevée.
On peut uti liser un dispositif mécanique tel qu'une liai son par câble Bowden (non représentée) avec un cliquet d'enclenchement 340 (fig. 9) en plus du solénoïde 303 pour enclencher l'em brayage. Le solénoïde commande le même cliquet. Les leviers de commande 306 sont ramenés à leur position enclenchée abaissée après chaque fonctionnement de l'embrayage 110.
Comme on l'a mentionné ci-dessus, la ma chine à emboutir comporte un mécanisme pour ramener à sa position initiale soulevée n'importe quelle touche 21 qui a été enfoncée, après fonctionnement des éléments d'embou tissage, lorsque l'enfoncement de cette tou che a été achevé ou sensiblement achevé. On a représenté en 350 (fig. 7) une partie de ce mécanisme de rappel et on l'utilise pour con trôler l'embrayage 110 et amorcer une nou velle progression de la bande après chaque opération d'emboutissage, de manière à pré senter de nouveaux signes de commande au mécanisme de commande<B>pour</B> l'opération suivante.
Ce mécanisme de rappel à la posi tion initiale comprend un levier oscillant 351, commandé par une biellette 352 (fig. 7) à l'aide d'un mécanisme non représenté. La par tie en forme de moyeu 353 du bras 351 est percée et taraudée pour recevoir un doigt 354 qui peut être vissé dans la partie en forme de moyeu et immobilisé en position par un contre-écrou 355. Le doigt 354 présente un prolongement 356 qui est prévu pour fermer deux contacts électriques 357 (fig. 6). La fer meture de ces contacts excite le solénoïde 303 pour enclencher l'embrayage 110 de la ma nière décrite ci-dessus.
Quoique le fonctionnement, de l'installa tion représentée soit évident d'après la des cription qui précède, on va. toutefois le résu mer sommairement comme suit: On fait avancer une bande de commande (non repré sentée) dans le mécanisme de commande à distance 11, et son premier élément de code provoque le fonctionnement du dispositif d'alimentation 84 en clichés, pour amener un cliché P provenant de la pile jusqu'au poste Pl situé entre la pile et le chariot qui se trouve en position d'emboutissage.
Lors de la mise en marche de l'installation, une seconde opération est nécessaire pour amener le cliché P du poste intermédiaire P1 dans le chariot, où il est retenu par des mâchoires de ser rage appropriées 128 ou 128' qui peuvent être soit du type représenté sur les fig. 10 et 11, soit de celui représenté sur les fig. 12 et 13. Dès qu'un cliché a été amené au chariot, une seule opération d'amenée des clichés suffit ensuite pour le remplacer, la canalisation d'alimentation étant maintenue pleine jusqu'à ce que la réserve de clichés soit épuisée.
Lorsqu'un cliché a été mis en place dans le chariot, ce chariot est d'abord disposé de telle manière qu'il présente la partie du cli ché où le premier caractère de la première ligne doit être embouti à l'endroit de la po sition d'emboutissage de l'ensemble des élé ments d'emboutissage. Si, comme c'est habi tuellement le cas, le premier caractère est une majuscule, on actionne d'abord le mécanisme de blocage des majuscules de la machine à emboutir. Le nouveau cycle a été amorcé par fermeture des contacts 104 et 105 après achèvement de l'avance d'un cliché dans le chariot.
L'opération de blocage des majus cules en elle-même sert donc à amorcer un nouveau cycle de l'arbre 301 du mécanisme (le commande â distance par l'intermédiaire de l'embrayage à un tour 110, pour amener le premier élément de code de caractère porté par la bande au mécanisme tâteur. Lorsque ceci se produit, un levier de commande 306 du mécanisme tâteur et de commande se sou lève pour tirer son câble Bowden et pour actionner, par suite, la touche de caractère appropriée 21 du clavier de la machine à em boutir. Comme on l'a décrit ci-dessus, on uti lise le mécanisme de rappel des touches de la machine à emboutir pour enclencher l'em- bray age à un tour 110 du mécanisme de com mande après que chaque caractère a. été em bouti.
Par suite, l'emboutissage d'un seul ca ractère amorce le déplacement de la bande de commande pour le caractère suivant, et. ce processus se poursuit quelle que soit, l'opéra tion à commander dans la machine à, embou tir. Tout fonctionnement de la machine à em boutir se termine par l'amorçage d'un autre déplacement de la bande dans le mécanisme de commande à. distance. Ainsi, l'emboutis sage d'une ligne de caractères sur un cliché se poursuit automatiquement jusqu'à ce que l'extrémité d'une ligne soit atteinte.
Dès qu'une ligne complète a été emboutie, le levier de touche 58 est commandé de la même manière que le levier de touche 59 au moyen d'un câble Bowden 331 relié à un le vier 306. Le fonctionnement du levier de tou che 58 sert à obliger le chariot à revenir à. sa position initiale, et le chariot porte-cliché 125 est également déplacé d'une ligne vers les éléments d'emboutissage, comme on l'a précé demment décrit. Ensuite, la seconde ligne est. emboutie, et ce processus se répète pour la troisième et, si on le désire, pour la qua trième ligne et les suivantes.
Lorsqu'un cliché est complètement. em bouti, le levier de touche 56 est, actionné par son câble Bowden 331 par un levier 306 pour enclencher l'embrayage à. un tour qui com mande l'excentrique 51 et le levier 176 d'éjec tion des clichés et de rappel en arrière du chariot. Ce levier, par la came 204e, libère d'abord le chariot porte-cliché 125 qui recule immédiatement à. sa. position extérieure ou position de première ligne et, ensuite, le mé canisme 184 éjecte le cliché terminé hors du chariot, au moyen du er ochet 195 jusqu'à la position intermédiaire décrite ci-dessus. Ulté rieurement, au fur et à mesure que d'autres clichés sont achevés, les clichés se trouvant.
au poste intermédiaire sont amenés plus loin par le levier 211, tombent dans la goulotte 197 et sont reçus par le mécanisme tasseur prévu sur la table 218.
Comme on l'a mentionné ci-dessus, il peut être désirable de faire passer un cliché à tra vers un mécanisme d'égalisation, tel qu'une paire de cylindres, pour égaliser la hauteur des caractères d'impression emboutis sur le cliché et pour enlever les irrégularités de sur- face. On peut prévoir, si on le désire, Lin mé canisme à cylindres au poste intermédiaire, de manière que les clichés provenant du mé eanisme d'emboutissage soient acheminés di s rectement aux cylindres par le crochet d'avance automatique 195.