Machine à composer et à fondre les lignes-Mocs typographiques. La présente invention a pour objet une machine à composer et à fondre les lignes- blocs typographiques, dans laquelle des ma trices et des espaces-bandes sont destinées à être composées en lignes, la ligne composée étant alors transférée sur la face d'un moule pour la fonte d'une ligne-bloc à partir d'un métal en fusion introduit par une pompe re liée à un récipient 'à métal,
le fonctionnement du piston de la pompe étant automatiquement arrêté pour empêcher la fonte lorsque la. ligne composée est trop courte ou contient un trop petit nombre d'espaces-bandes pour la justifi cation, machine dans laquelle un second éléva teur est destiné à élever les matrices à un méca nisme de distribution afin de les retourner à un magasin pour l'opération de fonte et dans la quelle un arrêt est situé dans la trajectoire descendante du second élévateur avant qu'il atteigne une position de réception des lignes et est destiné à débrayer un dispositif d'em brayage d'un arbre d'entraînement.
principal de la machine.
Dans certaines de ces machines, pendant l'opération de clichage, la ligne composée est mise en position à l'avant d'un moule et entre deux mâchoires de serrage; et le rôle des espaces-bandes en forme de coin est d'élargir ou justifier la ligne juste avant le clichage pour empêcher que le métal fondu qui doit être introduit dans le moule soit expulsé par les interstices susceptibles de subsister entre les éléments de la ligne ainsi mise en position.
Un mécanisme de sûreté est prévu pour empê cher l'opération de clichage dans le cas où la ligne composée serait trop courte ou contien drait un trop petit. nombre d'espaces-bandes pour être justifiée; par conséquent., dans de telles conditions, la ligne-bloc n'est pas for mée.
Il est possible que le fait qu'une ligne- bloc n'a pas été fondue ne soit pas observé par l'opérateur, et une telle inobservation devient plus sérieuse encore lorsque la machine fonc tionne sous la dépendance d'un appareil auto matique, tel que l'appareil de commande par ruban dit télécompositeur , étant .donné que, dans ce cas, l'opérateur ne s'apercevra pres que certainement du non-clichage d'une ligne qu'au bout d'un certain temps.
Divers dispositifs avertisseurs ont déjà été proposés pour attirer l'attention de l'opé rateur sur le défaut de clichage d'une ligne- bloc, mais ces dispositifs ne conviennent évi demment pas pour les machines fonctionnant automatiquement.
La machine selon l'invention est caractéri sée en ce qu'elle comprend un organe d'arrêt mobile disposé pour arrêter la descente du se cond élévateur de façon -à débrayer le dispo sitif .d'embrayage, ledit organe d'arrêt étant amené. dans une position ,d'inactivité par la mise en action de la pompe lors de l'opération de fonte.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine objet de l'invention. La fig. 1 en est une vue de côté.
La fig. 2 est une vue de face d'un méca nisme de transfert supérieur.
Les fig. 3 et 4 sont des vues de derrière d'un mécanisme de sûreté, illustrant diffé rentes positions de travail.
La fig: 5 est une vue de côté d'une partie du mécanisme de sûreté.
Dans une machine connue, les matrices sont libérées sélectivement d'un des magasins 1 par la manoeuvre .d'un clavier et sont com posées suivant une ligne dans l'ordre dans lequel leurs caractères doivent apparaître en impression. Des espaees-bandes 2, en forme de coin, sont emmagasinées dans un magasin dis tinct 3 (fig. 2), d'où elles sont aussi libérées par la manoeuvre du clavier.
Dès qu'une ligne a été complètement composée, elle est trans férée à un premier élévateur 4 (fig. 1), et cette ligne, désignée par x à la fig. 1, est alors mise en position entre deux mâchoires de ser rage, non représentées, qui la bloquent suivant sa longueur à. l'avant d'in moule à fente 5 porté par une roue rotative 6.
Par une série d'opérations se succédant à des instants pré déterminés, le moule est pressé contre la ligne et les espaces-bandes sont poissées vers le haut de manière à justifier ladite ligne, qui se trouve ainsi fortement serrée entré les mâ choires.
Ensuite, un pot de fusion 7, conte nant le métal fondu, reçoit -Lui mouvement vers l'avant pour pousser son orifice de dé charge 8 contre la face arrière du moule 5. Si la ligne est suffisamment longue et con tient un nombre suffisant d'espaces-bandes pour sa justification, un plongeur de pompe 9 peut effectuer son mouvement de descente, au cours duquel il refoule le métal fondu dans le moule et contre la ligne pour former la barre typographique.
Le mouvement du plongeur de pompe 9 est effectué par un ressort de traction robuste 10 sous la commande d'une came 11 portée par l'arbre à cames principal 12 actionné par un embrayage. Le ressort 10 est assujetti au bâti de la machine par son extrémité infé rieure et à un levier 13 par son extrémité su- périeure,
et une liaison est établie par l'inter- 2 médiaire d'un arbre oscillant 14 entre ce le vier 13 et un levier 15 portant. un galet 16 destiné à rouler sur la périphérie de la came 11.
La forme de la came 11 est telle que le levier 15 se trouve maintenu ,dans sa position relevée ou d'inactivité jusqu'au moment où un clichage doit. avoir lieu. A ce moment, -une dé clivité très brusque de la came permet au res sort 10, agissant par l'intermédiaire des le viers 13 et 15, de lancer le plongeur vers le bas en vue du clichage.
En temps normal, toutefois, le levier de pompe 15 est verrouillé par une butée, non représentée, dont l'effacement est commandé par la poussée exercée sur les mâchoires de serrage pendant la justification de la ligne. Si la ligne est convenablement justifiée, la bu tée s'efface pour permettre le clichage; au contraire, si la ligne n'a pas été convenable ment justifiée, la butée empêche le mouve ment du plongeur.
Après<B>*</B> l'opération de clichage, la roue 6 tourne jusqu'à la position d'éjection de la barre. Entre temps, le premier élévateur 4, transportant la ligne de matrices et d'espaces bandes, est soulevé jusqu'à son niveau le plus élevé, où il est arrêté pour une structure sur plombante fixe 17 du bâti de la machine dans une position alignée en bout d'un canal de transfert supérieur 18. A peu près au moment où le premier élévateur 4 arrive au niveau de transfert supérieur, un second élévateur 1.9 descendant d'un niveau plus élevé atteint.
une position de repos sur le sommet du canal de transfert supérieur et effectue ainsi la mise en position d'une barre dentée horizon tale 20 qu'il comprend en alignement longi tudinal avec les combinaisons de dents des matrices. Dans sa course vers le bas, le se cond élévateur fait pivoter un loquet 21 qui déclenche un chariot de transfert. 22, actionné par une bielle 24, en vue d'une course de tra vail dudit chariot vers la droite en regardant la fig. 2.
Pendant cette course, un doigt infé rieur 23 du chariot pousse la ligne vers la droite à l'intérieur du canal. de transfert su périeur 18 où le second élévateur est en attente pour recevoir les matrices. Les espaces- bandes, dépourvues de portions dentées, pas sent au-dessous de la barre 20 du second élé vateur et sont supportées par des rails dis posés dans le canal de transfert au lieu de l'être par la barre 20.
Aussitôt que le second élévateur commence son mouvement d'éléva tion pour amener les matrices au mécanisme distributeur, désigné de façon générale par D (fig. 1), un cliquet d'espaces-bandes 25, porté par un levier 26, commence une course qui le fait. passer d'abord vers la gauche au-dessazs des extrémités supérieures des espaces-bandes, puis vers la droite, cet organe transférant alors les espaces-bandes au magasin 3 destiné à les recevoir.
Le cliquet 25 des espaces-bandes travaille conjointement avec le chariot de transfert 22, mais en sens inverse de ce chariot, et les opé rations décrites ci-dessus ont lieu en deux stades, le premier ayant pour effet de trans férer la ligne composée du premier élévateur au canal de transfert supérieur, mouvement pendant lequel le cliquet des espaces-bandes n'effectue qu'une course partielle, et le se- Gond, qui a lieu lorsque le second élévateur est hors du chemin,
permettant audit cliquet d'effectuer une course complète pour recueil lir les espaces-bandes et les ramener au ma gasin 3.
Il convient d'observer que le loquet 21 constitue tan autre dispositif de sûreté dont le rôle est d'empêcher le mouvement du cha riot de transfert supérieur 22 lorsque le se cond élévateur n'effectue pas sa descente com plète ou que la barre 20 n'a pas été convena blement mise en position dans le canal inter médiaire 18. De plus, dans l'un et l'autre de ces cas, tune caractéristique de sûreté de la machine réside dans le fait que l'embrayage de commande principal est automatiquement débrayé pour arrêter la rotation de l'arbre à cames principal 12.
Ainbi qu'il a été expliqué, le second élé vateur 19 sert à transporter les matrices com posées du canal de transfert supérieur 18 au mécanisme distributeur D de la, machine.
La position normale du second élévateur est sa position supérieure, ou de livraison de ligne, représentée en traits pleins à la fig. 1, mais au moment où les matrices passent du pre mier élévateur dans le canal de transfert su périeur, le second élévateur a été amené à sa position de réception de ligne dans laquelle il repose sur le canal de transfert. Une co lonne de guidage verticale 27 facilite l'appli cation correcte du second élévateur sur ledit canal.
Le second élévateur est supporté à par tir d'an arbre 28- par un levier pivotant 29 et ses mouvements lui sont communiqués à par tir d'une came rotative 30 portée par l'arbre 12, par l'intermédiaire d'un galet suiveur de came 31 et d'une tringlerie 32.
Les pièces décrites jusqu'ici sont connues et ont été décrites pour avoir une vue d'en semble de la machine.
Il ressort de ce qui précède que, dans cer taines circonstances, le plongeur de pompe est mis hors d'action, auquel cas aucune ligne- bloc n'est clichée.
Les stades suivants de la distribution des matrices et des espaces- bandes se succèdent néanmoins automatique ment,. de sorte que si le manque de clichage n'est pas observé, la ligne se trouve perdue et doit être de nouveau composée et fondue lors qu'on constate qu'elle manque. De plus, si la machine fonctionne automatiquement sous la commande d'un appareil à ruban, la perte de la ligne-bloc ne s'observe que quelque temps plus tard.
De plus, il est possible que le ruban de commande ait été préparé à partir d'un poste situé à distance et qu'il n'existe pas dé copie écrite du texte qui permettrait de re composer et refondre la ligne manquante. Dans ce cas, on est obligé e rechercher cette ligne sur le long ruban de commande perforé.
Il faut immobiliser dans le premier éléva- teur 4, au niveau de transfert supérieur, toute ligne composée n'ayant pas été clichée, et ce en empêchant la descente complète du second élévateur 19.
Ainsi qu'il a été déjà expliqué, aucun transfert de ligne à partir du premier élévateur n'a lieu tant que le loquet déclen cheur 21 n'a pas été actionné par la descente complète du second élévateur, et si le trans fert n'a pas lieu, l'embrayage, par l'intermé diaire duquel l'arbre à cames principal 12 est actionné, est débrayé automatiquement, ce qui empêche toute nouvelle opération de la ma chine.
De plais, dans ces conditions, le ruban de commande cesse d'être entraîné aussitôt que la. ligne en cours de composition est terminée.
L'arrêt de la machine s'observe rapide ment et on en détermine immédiatement la cause. La machine peut. alors être remise en état de fonctionnement et il suffit à cet effet de ramener le ruban en .arrière jusqu'à la ligne qui n'a pas été clichée, de permettre au ruban de recomposer cette ligne et de remplir ladite ligne à la main à l'aide des espaces bandes et blancs nécessaires de façon que, après justification, la longueur de la ligne soit suffisante pour effacer la butée de pompe.
Le ruban devra être ramené en arrière de la distance de trois lignes entières qui cor respondent à la ligne composée, à la ligne en position d'attente, c'est-à-dire attendant. le re tour du premier élévateur pour être reçus par lui et, finalement, à la ligne manquante.
On se référera maintenant à la structure du présent dispositif de sûreté, représenté spécialement dans les fig. 3 à 5 dans lesquelles 35 désigne un organe d'arrêt monté pour pi voter autour d'un point 35a voisin de son extrémité inférieure sur une équerre de sup port 36 fixée au bâti I' de la machine. L'ex trématé supérieure de l'organe d'arrêt est placée sur le trajet du levier 29 supportant le second élévateur (fig. 3), afin d'empêcher sa. descente complète.
Toutefois, si le clichage a eu lieu, ce qui est mis en évidence par le mou vement du levier de commande de pompe 13 vers le bas, l'extrémité supérieure de l'organe 35 a été déplacée et se trouve à l'écart du tra jet du levier 29.
L'organe d'arrêt 35 est maintenu dans sa position de verrouillage normale et commandé dans son mouvement vers la position de dé- verrouillage par un levier 37 qui est. monté pour tourner autour du même axe-pivot 35a. L'extrémité inférieure de ce levier 37 est au contact du levier de commande de pompe 13 et le contour du bord de cette extrémité qui est au contact du levier 13 comprend une par tie en creux 37a et -une partie en relief 37b.
L'extrémité supérieure du levier 37 porte une vis réglable 38 qui la relie à l'organe d'ar rêt 35.
L'organe d'arrêt 35 porte un loquet 39 monté de façon pivotante et dvspo@é horizon talement, ce loquet présentant à l'une de ses extrémités un nez formant crochet 39a. et por tant à son autre extrémité une vis verticale 40 destinée à se comporter comme un élément déclencheur. Lin ressort de traction 41, fixé à l'équerre 36 au-dessous du loquet 39, est relié à une goupille 42 faisant saillie sur l'extré mité à crochet dudit loquet. Le ressort 41 est.
destiné à maintenir la goupille 42 appuyée sur le bord supérieur de l'équerre 36 et. à agir de manière à maintenir l'organe d'arrêt 35 dans la position d'obstitiction représentée à la fig. 3. Dans cette position de l'organe d'arrêt, le levier 13 actionnant la pompe est. engagé dans la portion en creiLY 37a du levier 37.
Pendant le clichage, le levier 13 se ment verticalement vers le bas (fig. 4) et vient. en contact avec la partie en relief 37b du levier 37, faisant ainsi pivoter l'organe d'arrêt 35 à l'écart du trajet vertical du levier 29 du se cond élévateur. Lorsque l'organe d'arrêt effec tue ce mouvement de pivotement., le crochet 39a du loquet 39 vient s'engager derrière le bord supérieur du côté fixé à l'équerre 36 et maintient ainsi temporairement l'organe d'ar rêt à, l'écart de la position de travail ou d'obs truction.
Au moment où le levier 29 atteint. sa po sition la plus basse (voir la ligne en traits mixtes de la fig. 4), il entre en contact. avec la vis 40, fait pivoter le levier 39 autour de son axe pour le dégager de l'équerre 36 et per met au ressort 41 de faire mouvoir l'organe d'arrêt 35 pour l'amener contre le côté du le vier 29.
La façon dont l'organe d'arrêt. 35 est ainsi dégagé est illustrée par les lignes de traits mixtes de la fig. 4_. Aussitôt que le le vier 29 s'élève pour amener le second éléva teur au distributeur D, le ressort 41 rappelle complètement. l'organe d'arrêt. 35 à sa position de travail normale, comme indiqué à la fig. 3.
Cette position est la position de travail nor male des pièces, Si le clichage n'a pas lieu, le levier 13 de commande de la pompe n'agit pas de manière à effacer l'organe d'arrêt 35 du trajet du le vier 29 et, par conséquent, le second élévateur s'arrête à la position indiquée par les lignes de traits discontinus de la fig. 1, de sorte que le loquet 21.
verrouille le chariot de transfert supérieur 22 en l'empêchant ainsi de fonction ner, et provoque le débrayage automatique de l'embrayage de commande de l'arbre à cames principal 12, en empêchant ainsi le fonction nement de la machine.
La vis 40 est réglable pour permettre de régler l'instant où s'effectue le dégagement du loquet 39, et l'on peut. aussi régler la vis 38 pour amener l'extrémité supérieure de l'or gane d'arrêt 35 à une position correcte par rapport au chemin suivi par le levier 29 du second élévateur.
Dans une variante, le dispositif de sûreté pourrait être combiné avec un dispositif d'avertissement destiné à attirer l'attention sur le fait que la machine a été arrêtée. De même, il pourrait être combiné avec un inter rupteur de commande établi pour arrêter l'en traînement du ruban, de l'appareil de com mande automatique instantanément., au lieu que ce soit à l'achèvement de la ligne en train d'être composée, comme c'est le cas dans la forme d'exécution décrite.
Le chariot de transfert supérieur est. ver rouillé par un loquet qui n'est dégagé que lorsque le premier élévateur atteint sa position la plus haute. Le dispositif de sûreté pourrait être établi de manière à faire obstacle au mouvement complet d'élévation du premier élé vateur dans les conditions décrites et qu'on pourrait de cette façon atteindre le résultat. final désiré.