CH194203A - Machine à fondre et composer les caractères mobiles d'imprimerie. - Google Patents

Machine à fondre et composer les caractères mobiles d'imprimerie.

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CH194203A
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  Machine à fondre et composer les caractères mobiles d'imprimerie.    La présente invention     a=    pour objet une  machine à fondre et composer les caractères  mobiles d'imprimerie, du genre     "Rototype",     et notamment du genre de celles décrites  dans les brevets suisses no 63142 et 105007.  



  Les machines     "Rototype"    connues sont  généralement pourvues d'un cadre porteur  des blocs de matrices coulissant sur le de  vant de la machine à l'aide d'une manivelle  et d'une vis. Pour le changement des carac  tères, l'opérateur est obligé de déverrouiller  le cadre et de tourner la manivelle jusqu'à  ce que le bloc désiré se trouve à. la. hauteur  du moule.  



  La machine, objet de l'invention, est ca  ractérisée en ce qu'elle comprend des blocs  de matrices disposés symétriquement par  rapport à un axe commun, des moyens     étant     prévus pour entraîner l'ensemble des blocs  autour de leur axe commun de symétrie en  vue de remplacer, par un bloc suivant, le  bloc coopérant avec le moule et animé d'un  mouvement de rotation autour de son propre    axe et de va-et-vient sur cet axe, la     machine     comprenant, en outre, un dispositif pour la  composition automatique des tableaux.  



  Dans une forme d'exécution préférée de  cette machine, on peut obtenir le changement  des     blocs    sans autre intervention de l'opéra  teur qu'un simple abaissement de deux tou  ches sur le     clavier.    II marque ainsi, par exem  ple par deux     cliquets    du tambour général  porteur des cliquets, que le changement des  caractères doit se produire au moment où     ces     cliquets, soulevés par le clavier, arrivent vis  à-vis de l'embrayage des moyens opérant le  changement des blocs. Celui-ci peut s'opérer       automatiquement.     



  Pendant la composition, le bloc qui se  trouve devant le moule est animé, comme il  est connu. de deux mouvements: d'un mou  vement de rotation et d'un mouvement de  va-et-vient. Dans ladite forme d'exécution,  l'action du cliquet mis en saillie par la- pre  mière touche     abaissée    arrête le mouvement de  va-et-vient de ce bloc quand     celui-ci    se trouve      à une     extrémité    de sa course, par exemple à  gauche. C'est seulement en cette position  qu'il peut être     déplacé,    par exemple d'un  quart de tour si les     blocs    sont au nombre de  quatre.  



  C'est     l'action    du     cliquet    mis en saillie par  la seconde touche qui provoque ce remplace  ment. Le bloc ainsi mis en place devant le  moule reprend immédiatement son mouve  ment de va-et-vient: la composition ne subit  aucun retard.  



  D'autre part, la composition des tableaux,  sur les machines du type rappelé, se fait jus  qu'ici à la main par colonnes séparées qu'on  assemble ensuite sur le marbre. Sur la     "Roto-          type"    cela peut se faire ainsi sans aucune  difficulté en composant colonne par colonne  à la justification voulue et les assemblant       ensuite.     



  Dans la machine selon     l'invention,    le dis  positif pour la composition automatique des  tableaux évite la manipulation et l'assem  blage manuel des colonnes, ce qui accélère  d'autant la composition.  



  En outre, dans ladite     forme    d'exécution  préférée de la machine, ce dispositif peut être       mis    en place très rapidement et enlevé avec  la     mémp,        rapidité    pour passer à la composi  tion normale sans     tableautage.    De plus, il  est possible d'employer dans     un    même ta:       bleau    différents types de caractères. Ce chan  gement de caractères s'opère de la manière la  plus simple grâce à la présence des     blocs    de  matrice pouvant tourner autour de leur axe    commun.

    Le dessin annexé représente, partiellement  et à titre d'exemple, une forme d'exécution  de la machine faisant l'objet de l'invention.  La     fig.    1 est une vue en plan d'un cadre  porte-matrices de     cette    machine;       la,        fig.    2 est une vue en bout de la     fig.    1;  la fi-. 3 est une coupe transversale de  la     fig.    1;  les     fig.    4 et 5 sont des vues de détail;  la     fig.    6 est une vue par l'avant du dis  positif pour la composition des tableaux que  comporte ladite machine;    la     fig.    7 est une vue latérale de la     fig.    6;

    la     fig.    8 est une vue en plan de la     fig.    6;  la     fig.    9 est une vue de détail, et  la     fig.    10 est une     vue    en plan correspon  dant à la     fig.    9.  



  Pour certains organes non-visibles sur le  dessin, on se réfère aux brevets ci-dessus rap  pelés.  



  La machine représentée comporte quatre  blocs de matrices, montés entre deux disques  solidaires 198 logés dans     un    cadre     porte-          matrices    199. Au centre, entre les quatre  blocs 201, se trouve un axe carré 200, servant  d'appui aux blocs pendant la coulée des ca  ractères. Il maintient étalement les deux dis  ques 198 à     l'écartement    voulu.  



       'Vers    son extrémité droite, l'axe carré 200       porte    une douille 202 qui     maintient    à l'écar  tement deux disques     extérieurs    dont l'un. 203,  sert à l'avancement des blocs d'un quart de  tour, et l'autre, 213, au blocage des disques  198 et, par conséquent, du bloc des matrices  intéressé dans la position exacte devant le  moule.  



  Le cadre 199 est fait en deux parties:  l'une, inférieure, qui peut s'introduire entre  deux glissières 204 fixées sur le bâti de la  machine, l'autre, 199a, formant couvercle  pour les deux disques 198. Ce couvercle 199a  est fixé sur la partie inférieure par quatre  vis: les deux disques     cylindriques    198 tour  nent     sans    jeu entre la partie inférieure et  le couvercle. D'autre part, celui-ci possède  une poignée, à sa partie supérieure, afin que  l'ensemble puisse être facilement introduit       derrière    les glissières 204 et enlevé de derrière  ces glissières.  



  Une manivelle 205, reliée à' un arbre 48,  exécute un tour exact quand un cliquet, mis  en     ,saillie    par la seconde touche abaissée, agit  sur l'organe d'embrayage correspondant, par  exemple à la manière décrite dans le brevet  no 105007. Le maneton 206 de la manivelle  205 est engagé dans un coulisseau 206a se   déplaçant dans une coulisse 207a d'un     grand     levier 207. Le     mouvement    de     rotation    de la  manivelle 205 entraîne dans un mouvement  oscillant le levier 207.

        Pans la     fig.    2, les leviers 207, 209 et 211  sont dessinés dans leur position de repos,  mais dans la     fig.    1, le levier 211 est tourné  de 90   en avant afin que son axe 216 et un       cliquet    212 soient visibles.  



  Dans la première phase du mouvement  tournant de la manivelle 205, le levier 207  est poussé vers la droite par rapport à la       verticale,    dans le sens de la flèche. Il ren  contre un téton<B>2</B>08 d'un levier 209 monté  autour d'un axe ?10, ce qui a pour effet de  dégager un bec 209a, conique, de ce levier,  d'une entaille a, également conique, pratiquée  dans le disque 213.- En même temps, le levier  207 entraîne vers la droite, par son extrémité       fourchue,    un levier 211, placé entre les dis  ques<B>2</B>113 et 213, jusqu'à ce que le     cliquet    212  de ce levier, monté autour de l'axe 216, ait  atteint     tin    creux     b'    pratiqué dans le disque  203 et s'engage dedans.

   A ce moment, la ma  nivelle 205 a     décrit    un quart de tour et em  mené le levier 907 dans sa position extrême  à droite.  



  En continuant son mouvement tournant,  la manivelle 205 commence à pousser le le  vier ?07 à. gauche, vers sa position de départ.  Comme le cliquet 212 est engagé dans le  creux     b"    du disque 203, ce dernier, et avec  lui toute la partie mobile -du cadre -     c'est-à-          dire    les disques 198, l'axe central 200, les  quatre blocs de     matrice    201, avec leurs axes,  les quatre pignons 214 et tambours 215 - est  entraînée de 90   dans le sens marqué par une  flèche.  



  Le bloc des matrices qui se trouvait pré  cédemment devant le moule est donc rem  placé par le bloc suivant, à 90   du précédent.  La manivelle 205, continuant son mouvement  de rotation vers la position du départ, ra  mène le levier 207 dans la position dessinée  sur la     fig.    2, et     s'arrête.     



  En quittant sa position extrême à droite  pour revenir vers la gauche, le levier 207  quitte le téton 208 :du levier 209 qui, sous  l'action d'un ressort non figuré sur le dessin,       approche    le bec 209a du pourtour du disque  ?13 qui se trouve justement en rotation. Ce  bec exerce une certaine pression sur le disque    213 qui, loin d'être     nuisible    au fonctionne  ment, a pour effet de diminuer la force vive  engendrée par le rapide mouvement de l'en  semble.  



  A la. fin du mouvement du levier 2(l7 vers  la gauche, l'entaille suivante a se présente  devant le bec 209a du levier 209 qui, poussé  par son ressort, s'y engage     immédiatement     et assure ainsi la position exacte du nouveau  bloc par rapport au moule.  



  Ce mouvement de rotation d'un quart de  tour se fait rapidement et engendre, du fait  du poids de l'ensemble, une force vive assez  importante qui, à l'arrêt de     ce,    mouvement,  se traduirait par un choc. Pour éviter ce  choc, la machine est pourvue de deux leviers  <B>17</B> et 218 montés chacun à une extrémité       22     d'un axe 219     (fig.    2 et 3).  



  Le levier 217 est placé entre le levier 209  et le cadre 199; quand le levier 209 est poussé  par le levier 207 dans le sens de la flèche,  il agit par un téton 208a sur le levier 217 et  le déplace d'un certain angle.  



  Solidaire de l'axe 219 et du levier 218,  il éloigne donc l'extrémité de ce dernier du  pourtour d'un disque 220. Celui-ci est figé  par des vis sur le disque gauche 198 et tourne  en conséquence avec toute la partie mobile.  Le disque 220 porte, sur sa     circonférence,     quatre encoches dans     lesquelles    le levier 218  peut s'engager. Ces encoches sont semblables  aux encoches b     pratiquées    dans le disque 203;  le levier 218 y pénètre avant l'arrêt complet  de la rotation. Les leviers 217 et 218 sont  sollicités vers le centre, par un ressort non  figuré: l'extrémité du levier 218 s'engage  donc dans l'une .des encoches allongées du  disque 220 aussitôt qu'elle se présente.  



  Les     emplacements    et la fixation du disque  ?20, du levier 218 et de son axe 219 ont été       choisis    de manière à absorber le plus efficace  ment le choc qui se produit à l'arrêt du mou  vement et l'ensemble fonctionne parfaite  ment.  



  Le cadre 199 porte quatre blocs de ma  trices 201 dont deux seulement sont repré  sentés en     fig.    1. Chacun des blocs 201 tourne  avec son tambour 215 et son pignon 214 dans      des paliers pratiqués sur les disques 198; ils  peuvent se déplacer horizontalement sur les  arbres 221 sous l'action d'un levier 222 qui  imprime au bloc en regard un mouvement  de     va-et-vient.     



  C'est donc seulement le bloc qui se trouve  devant le moule qui reçoit les deux mouve  ments. Les trois autres     blocs    sont immobi  lisés dans une position déterminée par ner  vure 223 du cadre 199 qui pénètre dans leur  collier, c'est-à-dire vers leur extrémité droite  et les empêche de se déplacer horizontale  ment.  



  Le changement d'un bloc s'obtient de la  façon suivante: .  Le changement est enregistré sur deux  cliquets du tambour 4 (voir     fig.    6 du brevet  no     105007);    le premier agit sur l'arrêt du  mouvement de     va-et-vient;    cet arrêt se pro  duit au moment où le bloc 201 se trouve dans  sa position extrême à gauche, comme montré       fig.    1. Le levier 222 reste donc également  arrêté dans la même position. Ceci se produit  pour un     certain    avancement du tambour.  A l'avancement suivant, le cliquet correspon  dant à la deuxième touche abaissée agit sur  l'embrayage de la manivelle 205.

   La mani  velle 205, par son     maneton    206, entraîne le       levier    207 qui dégage le bec 209a du levier  209 du -disque 213. Le levier 211, par son  cliquet 212, tourne le disque 203 d'un quart  de tour en avant et avec lui les blocs de ma  trices. '  Le bloc 201 qui se trouvait devant le  moule descend donc d'un quart de tour plus  bas et est remplacé par le second bloc, ou  par le troisième ou le quatrième     s'il    le faut.  Naturellement, chaque nouveau changement  doit être enregistré à l'avance sur les cliquets  par action sur le clavier. Le mouvement de  rotation n'a pas été arrêté pendant le chan  gement; le bloc partant s'est dégagé d'em  prise avec le pignon moteur du mouvement  et le pignon suivant s'est engagé avec ce pi  gnon moteur aussi facilement.  



  Le mouvement de va-et-vient reste à être  mis en marche. A cet effet, le disque 203    porte sur sa face extérieure quatre saillies e       (fig.    1 et 2) écartées l'une de l'autre de<B>90'.</B>  Sur le chemin de ces saillies se trouve un le  vier d'embrayage qui, repoussé à la fin du  mouvement de rotation du disque 203, ac  couple le mouvement du levier 222 et remet  ainsi le mouvement longitudinal du bloc 201  en marche. La composition peut donc être  poursuivie immédiatement, sans perte de  temps.  



  La machine représentée comporte en outre  un dispositif pour la composition automatique  des tableaux.  



  Comme .dans la machine     Rototype,    le  composteur reçoit les caractères coulés, expul  sés du moule l'un après l'autre, jusqu'à ce  que la ligne soit entièrement terminée. Les  caractères 224     (fig.    6 à 8) sont maintenus  dans le composteur, d'une part, par deux     cli-          quets    inférieurs 225 logés dans le composteur   et, d'autre part, par une tête mobile 226 qui  joue le rôle de cliquet supérieur; à fin de  ligne, cette tête entraîne la ligne coulée vers  la     galée    et revient à sa position primitive.

    Elle est mise en mouvement par l'intermé  diaire d'un levier 227 commandé par une  came qui, à la fin de chaque ligne, est mise  en rotation par l'action d'un     cliquet    5 du  tambour 4 (voir fi-. 6 du brevet suisse  no 105007).  



  Chacune des lignes coulées jouit de sa  justification propre; l'élément qui transmet       au!    moule la mesure des espaces de 1a ligne  correspondante est éclipsé en fin de ligne et  remplacé par un autre, analogue, mais trans  mettant la mesure des espaces correspondant  à la ligne suivante. Dans cette machine, si  on désire composer des lignes divisées en plu  sieurs colonnes et donner à chaque colonne  une longueur exacte, on considère chaque par  tie de la .ligne, c'est-à-dire chaque     élément     de colonne, comme une ligne indépendante  ayant sa justification propre et on la com  pose en conséquence.  



  De même que la     "Rototype"    décrite aux  brevets sus-indiqués, la machine décrite pos  sède un compteur des épaisseurs des lettres  et un compteur des espaces; à la fin de cha-      que ligne tapée sur le clavier et enregistrée  sur le tambour 4, l'abaissement d'une touche  détermine automatiquement la justification;  celle-ci consiste dans le mesurage, dans la  ligne composée, du vide restant à combler  par les espaces et dans la division de ce vide  par le nombre d'espaces contenus dans la  ligne et enregistré sur le compteur des es  paces. Le résultat de cette opération automa  tique est transmis sur les éléments qui règlent  l'ouverture du moule pour la fonte des espa  ces pendant la coulée de la ligne correspon  dante.  



  Une tige centrale 81 (voir     fig.    1 du brevet  suisse no 105007) qui, à la fin de la ligne  composée, par son approche vers la tige du  compteur, mesure le vide à combler dans cette  même ligne, est remplacée par autant de tiges  que le tableau doit comporter de colonnes.  



  Pour quatre colonnes, par exemple, un  petit chariot 229 porte quatre trous dans les  quels on fixe quatre tiges 98a-984 de lon  gueurs différentes. Le chariot est mis à la  place de la tige simple utilisée pour la com  position de lignes non-divisées. Les longueurs  des quatre tiges sont réglées suivant la lar  geur des colonnes à composer.

   Elles sont  telles que l'extrémité libre de la première tige  98a est, avant composition, placée, par rap  port à la tige centrale du compteur, à une  distance correspondant à la largeur de la  première     colonne,    l'extrémité de la seconde  tige à une distance correspondant à la lar  geur des deux premières colonnes,     etc....    ;  l'extrémité de la dernière tige 984 est placée  à une distance correspondant à la largeur  totale des quatre colonnes, c'est-à-dire à la  largeur totale du tableau.  



  Le chariot 229 peut être déplacé dans  une     glist.ière    280 afin que la tige appropriée  se trouve face à la tige centrale du compteur.  Ce déplacement peut se faire soit à la main,  soit automatiquement. Dans la forme d'exécu  tion représentée, on a prévu un déplacement  à la main. Une bille<B>231,</B> poussée par un       ressort    contre la paroi du chariot 229, assure  la position de celui-ci. A fin -de colonne, le  chariot     est    poussé d'une position à la sui-    vante et, à fin de ligne, il est     ramené    à sa  position primitive. On pourrait également  disposer ces tiges 98 sur un barillet qu'on  ferait tourner pour passer d'une position à  l'autre.  



  -Sous une règle flexible du compteur, on  emprisonne une bande de papier sur laquelle  sont     marquées    les largeurs des colonnes, de  sorte que l'index     fixé    sur la tige centrale,  se déplaçant à chaque lettre tapée sur le cla  vier, indique l'approche de la fin de la pre  mière colonne. L'opérateur appuie alors sur  la touche de fin de ligne comme dans la- com  position ordinaire.  



       Le    vide à combler dans cette première co  lonne est mesuré par l'intermédiaire de la       tige    98a du chariot 229; la mesure des es  paces pour     cette    première colonne est en  voyée au moule par l'élément de transmission  correspondant. L'opérateur a, au préalable,  rabattu le levier de commande du retour au  zéro du compteur de la largeur des caractères  frappés, de sorte qu'en appuyant sur la tou  che de fin de ligne ce compteur n'est pas  ramené en arrière.  



  L'opérateur, avant de déplacer la     tige-98a     qui a servi pour la justification     .de    la pre  mière colonne, en approche la tige centrale  pour l'addition des épaisseurs des caractères,  afin qu'elle indique la longueur totale     com.-          posée.    Il pousse ensuite le chariot 229 de  manière que la seconde     tige    98b se trouve  devant cette tige     centrale    du compteur.  



  Il compose la seconde colonne, appuie sur  la touche de fin de ligne, déplace la tige  centrale vers la seconde tige     98b,    fait avan  cer la troisième tige, compose la troisième  colonne, etc.  



  Après la justification de la quatrième  colonne, l'opérateur tire le chariot 229 avec  ses quatre tiges à sa position du départ et  commence aussitôt la composition de la se  conde ligne.  



  Il est nécessaire, après la fonte de chaque  tronçon de ligne (colonne), que la tête 226  fasse à vide son mouvement d'entraînement  des lettres, c'est-à-dire :,ans. enlever ces lettres  du composteur, de sorte que les     lettres        .d'une         colonne s'ajoutent à     celles    de la     précédente     jusqu'à ce que la ligne soit complète. Quand  la ligne est     complète,    elle doit être poussée  vers la     galée    par la tête 226, et cela auto  matiquement, quel que soit le nombre des       colonnes    qui la composent.  



  A cet effet, le support du composteur  reçoit une paire de pignons 232 et 233 mon  tés sur     un    axe commun 233a, qui porte d'ail  leurs à son autre extrémité un     bouton    234  pour sa rotation à la main. Cet axe, et     les     pièces qu'il porte, est monté dans un palier  235 fixé sur l'arrière du     support    du com  posteur, de manière à pouvoir être détaché  ou remis en place très rapidement..

   Dans le  palier 235 est en outre ménagée une boîte à  ressort 23-6     dans    laquelle est abrité un pis  ton 237 pénétrant entre les dents du pignon  233 et qui maintient- celui-ci dans la position  qui lui a été donnée soit à la main au début  de la composition, soit mécaniquement pour  la suite du fonctionnement.  



  A la partie inférieure du support 148 du  composteur est.     logée    une tige 238 portant  un cliquet à chaque extrémité. Le     cliquet     gauche 239 est engagé entre les dents .du pi  gnon 233; quand la tige 23,8 est poussée vers  la gauche, par le levier 227 sous l'action  d'une came, ce cliquet pousse le pignon 233       d'une    dent et d'une seule.

   Le mouvement -du  levier 227 étant propre à     transporter    la ligne  coulée est très ample, mais la tige 2.38 est  poussée de la stricte quantité     nécessaire,    grâce  au second     cliquet    240 qui émerge suffisam  ment pour être accroché par le levier 227  mais dont l'extrémité gauche, abaissée par  un     ressort    non représenté, rencontre une pe  tite rampe 242 du .support qui la soulève, ce       qui    fait échapper son extrémité droite de  l'emprise du levier après une course néces  saire et suffisante de la tige 238.  



  Un levier à deux bras 243 est monté  oscillant sur le     support    148; son extrémité  gauche, formant un bec 243a, est engagée  entre les dents du pignon 232; par l'avance  du pignon 233, claveté également sur l'axe  233a, le     brais    droit de ce levier, reposant sur  la tête 226, est abaissé.. -    Au-dessus du levier 243     est    suspendu un  doigt 244     sollicité    par un     ressort    245. Tant  que le levier 243 reste dans sa position de  repos, ces organes sont dans la     position    mon  trée     fig.    6.

   Quand le pignon 233 est poussé  d'une dent par le cliquet 239, le bras droit  du levier 243     s'abaisse,    ce qui     abaisse    la tête  226. Le doigt 244, attiré vers la gauche par  le ressort 245, sort d'une encoche du levier  243 dans laquelle il était engagé et empêche  le bras droit du levier 243 de remonter à sa       position    primitive.  



  L'extrémité .droite de la     tête    226, montée  à pivot, est soulevée et, lors de son entraîne  ment par le levier 227, elle passe par-dessus  les lettres coulées, .sans les entraîner. Ce le  vier fait donc son mouvement vers la gauche  à vide, et ceci chaque fois qu'une partie de  la ligne (élément de colonne) est     terminée.     Ainsi, le ou les éléments de colonnes coulés  restent dans le composteur jusqu'au dernier.  



  Pour chaque     partie    de la     ligne    (colonne),  le pignon 232     tourne    d'une dent; pour la fin  de la ligne (après la dernière colonne), le  bec du levier 243 ne rencontre aucune dent  à     cause    d'une discontinuité     @du    pignon 232;  malgré l'avance du pignon 232, le levier 243  ne change alors pas de     position;    la tête 226  n'est pas déplacée non plus et,     restant    enga  gée derrière les     lettres    224 qui .se trouvent  dans le composteur,     entraîne    celles-ci vers la  gauche lors du mouvement du levier 227.  



  Dans la forme d'exécution représentée, le  pignon 232 a douze dents et chaque qua  trième dent est manquante. Pour composer  des lignes de trois colonnes, chaque troisième  dent manquerait, pour des, lignes de deux co  lonnes, chaque     deuxi'#me    dent. Pour cinq co  lonnes, on emploierait un pignon de dix dents  (nombre divisible par cinq). Le pignon 233,  à qui ne manque aucune dent, et avançant à  chaque impulsion -du cliquet 239, reste tou  jours le même.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine à fondre et composer les carac- tère3 mobiles d'imprimerie, du genre Roto- type, caractérisée en ce qu'elle comprend des blocs de matrices disposés symétriquement par rapport à un axe commun, des moyens Atant prévus pour entraîner l'ensemble des blocs autour de leur axe commun de symétrie en vue -de remplacer, par un bloc suivant, le bloc coopérant avec le moule et animé d'un mouvement de rotation autour de son propre axe et de va-et-vient sur cet axe, la machine comprenant, en outre, un dispositif pour la composition automatique des tableaux.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Machine selon la revendication, dans la quelle l'enregistrement se fait par mise en position d'action de cliquets disposés par série sur un tambour et qui provo quent la fonte et la composition des ca ractères désirés, caractérisée en ce qu'un cliquet de chaque série sur le tambour provoque l'arrêt du mouvement de va-et- vient du bloc coopérant avec le moule et qu'un autre cliquet provoque la rotation de l'ensemble des blocs autour de leur axe commun de symétrie suivant un angle propre à. remplacer ledit bloc par le suivant.
    Machine selon la revendication, caracté risée en ce que la fin du mouvement de rotation de l'ensemble des blocs pour le remplacement du bloc coopérant avec le moule par un bloc suivant, provoque l'em- hrayage du mouvement de va-et-vient de celui-ci. 3 Machine selon la revendication, caracté risée en ce que les blocs sont enfilés sur des axes reposant à leurs extrémités sur deux disques entrecroisés par l'axe central de symétrie pour l'ensemble des blocs, ledit axe central présentant une section carrée et servant d'appui pendant la cou lée pour le bloc coopérant avec le moule, cet axe central portant en outre deux autres disques dont l'un sert pour la ro tation de l'ensemble des blocs et l'autre pour le maintien de cet ensemble en po sition exacte devant le moule.
    4 il & achine selon la revendication et la sous- revendication 3, caractérisée en ce que les moyens prévus pour entraîner l'ensemble des blocs comprennent un levier, pourvu à son extrémité d'un cliquet s'engageant dans un creux du disque servant pour la rotation de l'ensemble des blocs, ce levier tournant sous l'action d'un autre levier commandé par une manivelle, autour de l'axe commun de symétrie et entraînant l'ensemble des blocs d'un angle propre à remplacer un des blocs par le suivant.
    5 Machine selon la revendication, caracté risée en ce qu'un levier de blocage est engagé dans une entaille d'un disque por tant les axes des blocs et est dégagé auto matiquement avant chaque mouvement de l'ensemble des blocs. 6 Machine selon la revendication, caracté risée en ce qu'un levier est engagé un peu avant la fin du mouvement des blocs, dans une encoche d'un disque solidaire des- dits blocs afin d'absorber leur force vive.
    7 Machine selon la revendication, en vue de la composition des tableaux à colon nes, caractérisée en ce qu'un organe éva cuateur des caractères du composteur vers la palée est mis hors d'action à fin de fonte de chaque élément de colonne d'une ligne sauf du dernier de cette ligne, de sorte qu'une seule touche du clavier suf fit pour commander pour lesdits éléments autres que le dernier, leur seule justifi cation et pour le dernier élément de la ligne sa justification et l'évacuation de la ligne entière vers la palée. 8 Machine selon la revendication et la sous- revendication 7,
    caractérisée en ce que ledit organe est sous l'influence d'un pi gnon dont la denture présente des discon tinuités régulièrement réparties et tour nant de l'intervalle d'une dent à fin de fonte de chaque élément de colonne, le passage d'une dent assurant la mise hors d'action dudit organe et le passage d'une discontinuité permettant au contraire l'évacuation des caractères du composteur vers la palée. 9 Machine selon la revendication et les sous revendications 7 et 8, caractérisée en ce que le mouvement dudit organe évacua teur provoque la rotation du pignon à denture discontinue.
    10 Machine selon la revendication et les sous- revendications 7, 8 et 9, caractérisée en ce que le pignon à denture discontinue est solidaire coaxialement d'un pignon analogue mais à denture continue tour nant d'une dent à chaque mouvement de va-et-vient de l'organe évacuateur des caractères.
    11 Machine selon la revendication et les sous- revendications 7 et 8, caractérisée en ce que l'organe évacuateur présente une tête montée à rotation et est en contact avec une branche d'un levier dont l'autre branche repose sur le pignon à denture discontinue. 12 Machine selon la revendication et la sous- revendication 7, caractérisée en ce que la tige du compteur de la largeur des ca ractères n'est pas remise à zéro après la justification de chaque tronçon de ligne, un chariot portant autant de tiges qu'il y a de colonnes pouvant être déplacé de manière à amener ces tiges vis-à-vis de celle du compteur,
    les longueurs de ces tiges étant telles que l'extrémité de la première est, avant composition, placée, par rapport à la tige centrale du comp teur, à une distance correspondant à la largeur de la première colonne, l'extré mité de la seconde tige à une distance correspondant à la largeur des deux pre mières colonnes et ainsi de suite.
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