Macbine à calculer. La présente invention a pour objet une machine à calculer comprenant un registre de produit pourvu de roues chiffrées, des moyens indicateurs de la décimale du pro duit pour ce registre, ainsi que des moyens d'actionnement pour ce dernier.
Jusqu'à présent, la position de la virgule des décimales dans le produit d'une multipli cation a été déterminée le phis souvent en additionnant mentalement le nombre des emplacements de décimales à virgules du multiplicateur et du multiplicande, puis en indiquant la position de la virgule des dé cimales dans le produit en déplaçant une aiguille ou un indicateur de décimales le long du registre du produit pour pointer un cer tain nombre d'emplacements égaux à la somme ainsi déterminée. Ceci entraîne non seulement à une manipulation supplémen taire et à un effort mental de la part de l'opérateur, mais est la source d'erreurs fré quentes.
La machine à calculer suivant l'invention se caractérise par des moyens de réglage du multiplicande pour lesdits moyens d'action- nement, par des moyens de réglage de la dé cimale du multiplicande, par des moyens de réglage du multiplicateur pour commander cesdits moyens d'actionnement, par des moyens de réglage des décimales du multipli cateur et par des moyens commandés conjoin tement par les moyens de réglage des déci males du multiplicande et du multiplicateur et par les moyens de réglage du multiplica teur, par l'intermédiaire du mécanisme de.
dé placement du chariot, pour déterminer la po sition desdits moyens indicateurs des déci males du produit par rapport aux roues nu mériques, afin d'indiquer la position de la virgule des décimales dans un produit appa raissant dans le registre.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention, ainsi que des variantes de détails.
La fig. 1 en est une vue en plan, mon trant l'emplacement des divers dispositifs de commande y compris des touches des multi plicateurs à décimales.
La fig. 2 est une vue en coupe longitu clinale en supposant qu'on regarde la machine depuis le côté droit de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en coupe fragmen taire, montrant une barre formant came et sa relation par rapport à divers coulisseaux de réglage des décimales, la coupe étant faite par la ligne 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue en coupe fragmen taire, montrant un dispositif élastique qui maintient chacun des manchons des décimales dans l'une ou l'autre de leurs positions alter natives.
La fig. 5 est une vue en plan développé, avec une coupe partielle et une brisure.
La fig. 6 est une vue en coupe longitudi nale prise à partir du côté droit et montrant un groupe multiplicateur et le mécanisme de commande des décimales du multiplicateur.
La fig. 7 est une vue en coupe transver sale pratiquée à travers la section des tou ches du multiplicateur; la coupe étant faite par la ligne 7-7 de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue en coupe longitudi nale du groupe multiplicateur, montrant de quelle manière on peut procéder à la sélec tion d'une valeur de multiplicateur.
La fig. 9 est une vue en coupe de détail, montrant un mécanisme de commande auto matique. de la fin d'une opération de multi plication.
La fig. 10 est une vue de détail d'une liaison à mouvement perdu.
Les fig. 11 et 12 sont des vues montrant des détails de construction de certains des leviers représentés en fig. 6.
La fig. 13 est une vue en coupe- horizon tale faite à peu près à la hauteur de la ligne 13-13 de la fig. 9, La fig. 14 est une vue en coupe longitudi- tale, montrant la touche zéro du multiplica teur et un mécanisme de commande du dépla cement du chariot associé à elle.
La fig. 15 est une vue du dispositif com mandé par cette touche zéro du multiplica teur et d'un mécanisme de déplacement du chariot pour retarder le fonctionnement d'une barre :de réglage.
La fig. 16 est une vue prise en regardant la machine par le côté droit, certaines parties étant représentées en coupe, montrant un mécanisme permettant de vider l'accumula teur et les registres du compteur, ainsi qu'un mécanisme d'indication des décimales.
La fig. 17 est une vue en élévation laté rale d'une partie d'un mécanisme servant à commander le fonctionnement d'iuz embrayage principal.
La fig. 18 est une vue schématique, mon trant les divers éléments et mettant en évi dence leur relation par rapport aux moteurs d'entraînement.
La fig. 19 .est une vue en: coupe verticale, montrant un mécanisme d'abaissement<B>du</B> chariot. La fig. 20 est une vue fragmentaire, mon trant -un dispositif commandant le verrou à .mouvement perdu du mécanisme de déplace ment.
La fig. 21 est une vue en coupe verticale, montrant certains des mécanismes utilisés pour effectuer un .changement d'entraînement mécanique du chariot et de sa commande.
La fig. 22 est une vue en coupe transver- sale de la transmission de déplacement du chariot, cette vue montrant sa construction et son mode de liaison avec le chariot.
La fig. 23 est une vue en. coupe verticale d'une variante du mécanisme de commande du multiplicateur et du -dispositif pour le réglage automatique de da décimale du multiplicateur.
La fig. 24 est une vue en coupe faite par la ligne 24-24 de la fig. 23, montrant une variante de la touche de commande du mul tiplicateur.
La fig. 25 est une vue en plan de cette touche de commande du multiplicateur, telle qu'elle est représentée dans les fig. 23 et 24.
Mécanisme sélecteur <I>à réglage</I> manuel. La machine à calculer représentée est du type à commande par touches, dans lequel un dispositif est prévu pour déterminer tout d'abord sur un clavier un des facteurs du calcul à effectuer, puis faire fonctionner la. machine en manoeuvrant une barre ou touche de commande séparée d'une manière indiquée par le caractère et la valeur d'un autre fac teur intervenant dans .le calcul.
Le mécanisme de détermination du pre mier facteur du calcul peut être considéré comme comprenant une partie commandée à la main et tune partie commandée mécani quement, la première étant étudiée pour être amenée à une position de commande choisie en appuyant sur des touches convenables, tandis que la deuxième est étudiée pour être amenée en fonctionnement par des touches de commande et pour faire fonctionner les divers mécanismes de calcul sous la com mande du mécanisme actionné à la main.
Comme le montre la fig. 1, les diverses touches 100 servant à sélectionner les valeurs sont disposées selon une série de rangées comprenant chacune dix touches. Le nombre de ces rangées de touches, neuf dans l'exem ple représenté, dépend de l'amplitude du facteur qui doit intervenir dans le calcul effectué par la machine.
Chaque rangée de touches comprend un bâti 101 (fig. 2), dans lequel les tiges 103 des touches ont la même longueur, des ressorts de compression 102 étant montés sur elles pour maintenir norma lement toutes les touches 100 en position relevée.
Au-dessous des touches de valeur de cha cune des rangées est montée une barre 120 à réglage différentiel (fig. 2) suspendue à pivotement au bâti 101 au moyen -de deux biellettes parallèles 128 et 129. Cette barre 120 présente neuf encoches divergentes iden tiques 130, dont chacune se termine par une fente 131 proportionnée de manière à rece voir l'extrémité de la tige de touche corres pondante 103, de façon que la barre 120 soit placée par elle selon la position exactement requise.
Les tiges 103 des touches 100 sont équi distantes, et leur espacement est légèrement supérieur à celui des fentes successives 131, de sorte que chaque fente 131 est décalée d'une certaine quantité par rapport à sa tige de touche coopérante, ce décalage allant en augmentant depuis la fente située au bas de la barre 120 à celle située au haut. C'est ainsi qu'en appuyant sur une touche de valeur 100, on repousse la barre 120 vers la droite (en regardant la fig. 2) d'un nombre -de pas égal à la valeur qui est représentée par la touche ainsi abaissée.
Ce mouvement de chacune des barres 120 est utilisé pour donner une représentation mécanique -de la valeur sélectionnée pour commander de façon correspondante le méca nisme de calcul. Il est prévu, -à cet effet, un segment oscillant 132 relié par un tenon 163 à la barre 120 correspondante et articulé sur un arbre commun 137 s'étendant transversa lement à la machine et supportant des seg ments analogues associés avec les barres 120 des autres rangées de touches.
Un ressort de tension 164, disposé entre le segment 132- et un bouton convenablement supporté par. le bâti de la machine, maintient normalement ce segment et la barre 120 dans la position représentée dans la fig. 2, quand on lâche toutes les touches appartenant à la, rangée correspondante.
Chacun des segments 132 est muni à ses extrémités opposées de secteurs dentés 138 et 1.39 qui servent à transmettre le mouvement de la barre 120 formant différentiel respecti vement à un pignon 135 relié à un cadran de vérification, 140 monté pour pouvoir tour ner sur un arbre 141 et, par l'intermédiaire d'un pignon 151, à_ une came 146 qui prend sa position sous l'effet de ce mouvement pour donner une représentation mécanique de la valeur engendrée sur la rangée de touches associée.
Des marqueurs décimaux pivotants<B>113</B> (fig. 2 et 5) sont placés entre chaque rangée de touches. Chacun de ces marqueurs tou- rillonne à son extrémité avant dans une en coche pratiquée dans une baguette 1.04 for mant console fixée par des vis 105 à une traverse 108.
Près de son extrémité arrière, chaque marqueur 113 tourillonne dans une encoche pratiquée dans une deuxième ba guette 106 formant console fixée au sommet des divers bâtis porte-touches 101. Une pièce de doigt 114 est fixée à chaque marqueur 113 et traverse un couvercle 115, ce qui permet de faire pivoter le marqueur décimal pour exposer .l'un ou l'autre de ses côtés, les mar queurs étant représentés dans les différentes positions en fig. 5.
Un des côtés de ces mar queurs est coloré d'une teinte correspondant à la coloration du bâti supérieur 101, tandis que leur autre côté porte une couleur diffé rente, ce qui permet, en faisant tourner les marqueurs choisis, de régler le -clavier de toute manière désirée.
Hécanisme <I>de sélection à</I> réglage mécanique. Après que le réglage du mécanisme qui vient d'être décrit soit terminé et en manceu- vrant l'une des touches de commande du fonctionnement;
on peut mettre en marche la partie de la machine qui est actionnée méca niquement et qui fonctionne sous la com mande des cames 146 pour assurer l'intro duction d'une valeur, déterminée sur 7.e cla vier, .dans le registre accumulateur. Comme ce mécanisme actionné par un moteur est dé crit en détail dans le brevet suisse N 198766, on ne donnera ici qu'une brève description de son fonctionnement.
Chaque système de cames 146 comprend -an pignon 151 et cinq_ cames, dont l'une est figurée en 152 (fig. 2). Chacune de ces ca mes présente sur son pourtour deux parties hautes 160 et deux parties basses 161. Ces cames sont placées en quinconce, de faon qu'aucune partie haute ou partie basse d'une came ne se trouve dans l'alignement d'une partie haute ou partie basse d'une autre came.
Les diverses cames prévues sur chaque système 146 sont disposées de telle sorte que, quand on abaisse une touche de valeur 100, le pignon 151 engrenant avec le secteur 139 fasse tourner le système 146 jusqu'à une posi tion dans laquelle une des parties hautes d'une des cames se trouve dans le trajet d'un bec 1211 d'un bras appartenant à un groupe de cinq bras tâteurs 1210 d'in côté .du sys tème 146 ou dans le trajet d'un bec 1219 appartenant à l'un des bras d'un groupe de cinq bras tâteurs 1217 du côté opposé du système 146.
Quand on abaisse l'une des diverses tou ches de commande du fonctionnement, comme l'une des touches 2002 commandant la multi plication (fig. 1 et 7), un chien d'embrayage 394 (fig. 17) pivote sous l'action d'un méca nisme convenable pour assurer l'engagement d'un embrayage 430 à commande cyclique dont les détails sont également représentés dans le susdit brevet.
Lorsqu'on arme l'embrayage d'engagement 430, l'énergie fournie par un moteur d'en traînement 640 (fig. 18) est transmise par l'intermédiaire d'un train d'éléments compre nant -des pignons 645, 646, 647 et 362, ce der nier étant convenablement relié à un pignon 648 engrenant avec un pignon 430' par l'in- termédiaire de l'embrayage 430 et avec l'arbre de réglage 431.
Sur l'arbre 431 sont clavetées un certain nombre de paires de cames complémentaires identiques aux cames 1220 et 1221 (fig. 2). Chacune de ces paires de cames est pourvue d'un organe suiveur associé 1224 pivotant sur un axe transversal 1225 et pourvu d'un galet 1222 en prise avec la came 1220 et d'un se cond galet 1223 en prise avec la came 1221.
Lorsque l'arbre 431 tourne, les organes sui veurs 1224 pivotent dans le sens des aiguilles d'une montre et impriment, par l'intermé diaire de biellettes 1226, un mouvement de pivotement en sens inverse des aiguilles d'une montre à une série de leviers 1214 montés pi votants sur un arbre 1215. Un arbre 1213 est supporté par les leviers 1214 et porte des groupes de bras tâteurs 1210 pouvant pivoter sur lui et dont l'un. est placé à côté du système -de cames 146.
Lorsque le bras tâteur 1210 est déplacé vers la gauche par l'arbre 1213, cha cun des becs 1211 solidaires des bras tâteurs 1210 vient en prise avec .le pourtour de la came correspondante appartenant au système 146, ce qui oblige chaque bras tâteur 1210 à pivoter autour du point de contact entre son bec respectif et le pourtour de sa came asso ciée. Le reste du mouvement d'avancement de l'arbre 1213 sous l'action de l'organe suiveur 1224 assure l'avancement de l'extrémité infé rieure du bras tâteur 1210.
Ce mouvement se transmet par l'intermédiaire d'une biellette 1216 pour faire pivoter un second bras tâ- teur 1217 placé dans l'alignement de chacun des bras tâteurs 1210. Les bras 1217 pivotent dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'un arbre fixe 1218 jusqu'à ce que leurs becs 1219 viennent porter contre de pourtour de la came respective en un point à peu près diamétralement opposé à celui du bras tâteur associé 1210 contre lequel vient porter le bec 1211.
Comme décrit ci-avant, chacun des sys tèmes de cames 146 est disposé de telle sorte -que l'une seulement des paires associées de bras tâteurs 1210 et 1217 porte par ses becs respectifs contre les parties hautes et les parties basses d'une came pour une position quelconque des touches de valeur 100 dans la section de touches respectives. C'est ainsi qu'un des bras tâteurs 1210 pivote d'un angle considérable par rapport à son arbre de sup port 1213 d'un côté ou de l'autre d'une posi tion médiane suivant que son bec 1211 porte contre une partie haute 160 ou une partie basse 161 de sa came respective.
Tous les autres bras 1210 appartenant au système sont, du fait que leurs becs sont maintenus au même écartement par rapport à l'arbre 159 de support des cames, maintenus dans leurs positions médianes respectives, ce qui oblige leurs extrémités supérieures fendues à venir prendre à peu près :la position que montre la fig. 2.
Chacun des bras tâteurs 1210 est relié par une coulisse à encoche 1206 à un plateau 172 pivotant sir un manchon 169 tourillonné sur un arbre 170. Sur chaque plateau 172 est montée une série de pignons 174 et 173, le premier engrenant avec un pignon 189 monté sur le manchon 169.
On voit par ce qui précède que quatre de chaque groupe de cinq des plateaiLY sélec teurs 172 seront maintenus en position mé diane, à peu près comme le montre la fig. 2, tandis que le cinquième sera déplacé vers l'avant ou vers l'arrière jusqu'à ce que son pignon inférieur 173 engrène par exemple avec un pignon aligné 175 monté sur un arbre 166 ou avec un pignon aligné 176 monté sur un arbre 167.
Le pignon 175 appartient à un groupe de quatre pignons 177 (fig. 18) clavetés sur l'arbre 166 et disposés pour engrener avec des pignons montés sur quatre des plateaux sélecteurs 172. De même, le pignon 176 fait partie d'un groupe de cinq pignons 178 montés sur l'arbre 167 et destinés à engrener avec des pignons prévus sur les cinq plateaux sélecteurs 172.
Les trois pignons placés le phis vers la gauche, qui appartiennent à ce dernier groupe, sont clavetés sur l'arbre 167, tandis que les deux pignons 188 et 199 placés le plus vers la droite peuvent tourner libre ment sur l'arbre 167 et engrènent respective- ment - avec des pignons -195. .et .200 qui sont clavetés sur iul troisième arbre 168.
Les arbres 166, 167 et 168 sont reliés au moteur 640 (fig. 18) de la façon décrite ci- après, de sorte que l'arbre 166 tourne de 160 à chaque cycle opératoire de. la machine et que l'arbre 167 tourne de 90 à chaque cycle opératoire de la machine, tandis que d'arbre 168 ne tourne que de 30 à chaque cycle opé ratoire.
Les diamètres des. divers pignons appartenant aux .deux groupes de pignons 1.77 et 178 correspondant à chaque rangée du clavier sont calculés de telle sorte que, pour chaque cycle de la machine, le pignon<B>189</B> (fig. 2) tourne sous l'action d'un des pignons du groupe 177 et 178 d'un nombre de pas correspondant à la valeur de la touche<B>100</B> qui est abaissée pendant un cycle de la ma chine. Si aucune touche n'est abaissée, les plateaux sélecteurs 172 sont disposés de telle sorte qu'aucun des pignons des groupes 178 et 177 n'intervient pour entraîner les pi gnons 173.
Au début du cycle de fonctionnement de la machine et avant la rotation .des pignons 189, un pignon 1271 (fig. 2 et 19) avec le quel engrène un pignon 1273 appartenant au mécanisme du registre de l'accumulateur est abaissé sous la commande de l'arbre 431 grâce à lui. dispositif décrit ci-après, de ma nière à engrener avec les pignons 189 et à transmettre par là-même la rotation à un ca dran numéroté 194 du registre accumulateur qui est visible à travers des fenêtres 418 (fig. 1) du capot du chariot.
Le mécanisme portant les dizaines (non représenté) est conforme à celui qui est décrit en détail dans ,le brevet susmentionné.
Comme décrit ci-avant, les divers pignons montés sur les arbres 166, 167 et 168 sont disposés pour être entramés par le moteur 640 (fig. 18), et il est prévu à cet effet un embrayage principal à commande cyclique re présenté schématiquement en 428 (fig. 17 et 18) pour commander la rotation de ces arbres. Cet embrayage 428 est entraîné avec la commande 362 déjà décrite par l'intermé diaire d'un pignon 650 et d'un pignon 415 relié au côté entraîné de l'embrayage - 428.
Pendant chaque cycle opératoire de cet em brayage (la moitié d'un tour), un demi-tour est transmis à l'arbre 429, et ce mouvement angulaire est transmis à son tour par l'inter médiaire d'une transmission réversible (non représentée) et de pignons 458 et 484 à l'arbre 166. L'arbre 166 entraîne l'arbre 167 par l'in termédiaire de pignons 485, 486 et<B>487.</B> De même, l'arbre 168 est entraîné par l'arbre 167 par l'intermédiaire de pignons 488 et 489.
L'amorçage du fonctionnement de l'em brayage principal 428 est commandé par l'embrayage ajusteur 430, et il est prévu à cet effet une came 747 (fig. 17) clavetée sur l'arbre 431 et venant porter contre un galet 475 porté par un organe suiveur 746 monté pivotant sur un arbre 501 et sollicité de ve nir attaquer la came 747 par un ressort de tension 748.
Après que les divers bras tâteurs 1210 et 1217 ainsi que les plateaux sélecteurs 172 ont été placés sous la commande de la came complémentaire 1220 et 1221, la came 747 vient en prise avec l'organe suiveur 746 qu'elle fait pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui permet à son embout 615 de venir s'engager dans une en coche 616 pratiquée dans le chien 395 qui pivote sur un arbre 611 et est maintenu nor malement engagé contre l'embrayage princi pal 428 par l'intermédiaire d'un embiellage 610 et d'im ressort de tension 612.
Au mo ment où l'organe suiveur 746 oblige l'embout 615 à faire pivoter le chien 395 pour faire cesser son engagement avec l'embrayage 428, ce dernier accouple l'arbre 429 avec le pignon 415 constamment entraîné et assure ainsi l'actionnement des divers pignons de com mande 177 et 178.
Un dispositif convenable (non représenté) est prévu pour actionner un compteur ou un registre multiplicateur (fig. 1 et 2), de façon à enregistrer le nombre des cycles opératoires de l'embrayage principal pendant une opéra tion et à mettre ainsi en évidence le multipli cateur dans la multiplication.
Ce dispositif comprend en partie un train de pignons 1880, 1877 et 1879 dans chaque colonne du registre, le dernier pignon étant relié à un cadran nu méroté 194' par l'intermédiaire d'un méca nisme de dizaines (non représenté).
Abaissement <I>du</I> chariot.
Le chariot 250 est monté en vue d'un mou vement transversal par rapport au bâti de la machine et au mécanisme d'actionnement comprenant les pignons 189 par une paire d'arbres parallèles 259 et 260 qui sont con venablement fixés au chariot et qui peuvent coulisser dans des paliers ménagés dans des consoles respectives 257 et 258 s'étendant à partir du bâti de la machine. Pour permettre ce déplacement tranversal du chariot, le re gistre accumulateur susmentionné et les pi gnons 1271 et 1273 reliés à lui sont normale ment maintenus en position relevée, comme le montre la fig. 2.
Toutefois, au début d'un cycle opératoire de la machine et avant la rotation des pignons 189, les pignons 1271 sont abaissés pour engrener avec les pignons 189, afin de transmettre la rotation au regis tre accumulateur. A cet effet, le registre accumulateur et les pignons 1271 et 1273 sont montés -sur une série de plateaux 266 (fig. <B>19)</B> supportés à pivotement sur une tige transver sale 262 convenablement fixée au chariot 250.
Le dispositif pour abaisser les divers pla teaux 266 comprend des biellettes 566 coulis sant à .leurs extrémités supérieures sur des axes 567 et reliées à leurs extrémités infé rieures à des leviers 570 au moyen d'un axe de pivotement 572. Les leviers 570 sont pourvus de galets 573 montés sur eux pour pouvoir tourner et portant contre des cames 574 montées sur l'arbre de réglage 431. Ainsi, les biellettes 566 sont tirées positivement vers le bas par le fonctionnement de l'embrayage, malgré l'antagonisme d'un ressort de tension 569 attaché entre les biellettes 566 et des bou tons convenablement fixés au bâti de la ma chine.
Chaque biellette 566 est pourvue de galets 568 entre lesquels est guidé un étrier 269 convenablement fixé aux divers plateaux 266 pour permettre l'abaissement du regis tre accumulateur, quelle que soit la position du chariot 250 par rapport à la partie fixe du bâti.
Un dispositif convenable (non représenté) est prévu pour bloquer les biellettes 566 dans leur position la phis basse jusqu'à la fin d'un ou plusieurs cycles de la machine, comme cela est déterminé par le type de calcul en cours d'exécution. Pour empêcher le chariot de s'élever trop rapidement quand les biellettes 566 sont dégagées de ce dispositif de blocage, il est prévu une came 596. Cette came est en prise avec un bras suiveur 597 goupillé à un arbre pivotant 600 muni d'une série de bras 599 également goupillés à lui et reliés par des encoches 602 aux diverses biellettes 566.
La came 596 tourne sous l'action d'un embrayage de rappel représenté schématiquement en 700 (fig. 18 et 19), qui est engagé par le mouve ment du chien d'embrayage principal 395 (fig. 17) en position de débrayage par un dispositif convenable, comme celui qui est dé crit en détail dans le brevet susrappelé.
Mécanisme <I>de déplacement du chariot.</I> Comme représenté dans la fig. 22, les pi gnons 362 et 648, actionnés par le moteur, sont montés pour pouvoir tourner sur un arbre 1306, le pignon 648 étant monté sur une bride 1307 clavetée au moyeu du pignon 362. Sur le pignon 648 est fixé un disque de support incurvé 1309 auquel est soudée une couronne 1315 à denture intérieure. Cette couronne 1315 engrène avec trois pignons sa tellites équidistants 1316 (fig. 21 et 22) rivés à chacun des trois arbres 1317. Ces trois arbres traversent des trous pratiqués dans une roue à rochet 1303 et tourillonnent dans des plateaux 1318 et 1319.
Ces plateaux et la roue à rochet 1303 sont solidarisés par des goujons 1303a pour former un ensemble ri gide. Les pignons satellites 1316 engrènent également avec un pignon planétaire 1320 solidaire d'une des extrémités d'un manchon <B>1321</B> sur l'extrémité opposée duquel est cla- vetée une deuxième roue à. rochet<B>1305.,</B> Le manchon 1321 et la roue à rochet 1305 touril- lonnent sur l'arbre 1306.
Une denture 1322 est taillée sur chaque arbre 1317; elle engrène avec un deuxième pignon planétaire 1327, auquel est fixé un pignon 1324 engrenant avec un pignon 1326 monté pour pouvoir tourner sur un arbre 1331. Ce pignon 1326 est maintenu entre deux disques de friction 1330 et 1332 qui sont clavetés sur l'arbre 1331. Un ressort de compression 1337 est prévu pour appuyer les disques 1330 et 1332 contre le pignon 1326.
Entre le ressort de ,compression 1337 et le disque de friction 1332 se trouvent un disque 1335 claveté coulissant sur .l'arbre 1331, -un manchon 1333, un deuxième disque 1362 éga lement claveté coulissant sur l'arbre 1331 et supportant deux galets 1363 diamétralement opposés, une rondelle 1368, un manchon 1370, un disque d'entraînement 1366 claveté cou lissant sur l'arbre 1331, un manchon 1371, enfin une rondelle 1369.
Deux écroiLS de blo cage 1339 sont montés réglables sur l'extré mité filetée .de l'arbre 1331 pour régler la va leur du frottement appliquée entre le pignon 1326 et ses disques de friction 1330 et 1332.
L'arbre 1331, actionné par la transmission réversible par l'intermédiaire du pignon 1326, tourillonne dans un palier 1340 et dans un deuxième palier -1344 supporté par une con sole 1343. Un pignon conique 1341, fixé sur l'arbre 1331, engrène avec un deuxième pi gnon conique 1342 fixé sur l'extrémité infé rieure d'un arbre vertical 344.
Cet arbre tou- rillonne dans des paliers ménagés dans des consoles 358 et 1343, et son extrémité supé rieure est fixée à un plateau-moyeu 356 sur lequel sont montés des galets 357 capables de s'engager entre les dents d'une crémaillère 355 convenablement montée sur .le .chariot 250. De cette façon, lorsque l'organe 356 tourne sous l'action du mécanisme de trans mission planétaire, les galets 357 s'engagent entre les dents de la crémaillère 355 et dé placent le chariot 250 latéralement soit vers la gauche, soit vers la droite, suivant le sens de .la rotation de l'arbre 334.
L'arbre 1331 peut être entraîné sélective ment en rotation dans l'un ou l'autre sens pour assurer une translation dit chariot 250 soit vers la droite, soit vers la gauche, en empêchant l'une ou l'àütre des roues à ro chet 1303 et<B>1805</B> de tourner.
Si la roue à rochet 1303 est immobilisée, la rotation des pignons satellites 1316 autour du pignon pla nétaire 1320 sera empêchée, de sorte que ces pignons satellites tourneront fous pour trans mettre .la rotation à partir de da. couronne à denture interne 1315 entraînée par le pignon 362 par l'intermédiaire de leurs pignons soli daires 1322 au - pignon planétaire 132.7, de sorte que le pignon 1324 tournera dans un certain sens. Si, au contraire,
.c'est l'autre roue à rochet 1305 qui. est immobilisée, ce qui immobilise le pignon 1320 qui en est solidaire, la rotation de la couronne à denture interne 1315 fera avancer les pignons satellites 1316 par rapport .au pignon planétaire fixe 1320 avec lequel ils engrènent, .ce qui les fera tour ner sur leurs propres centres et les fera tour ner également .autour du pignon planétaire 1320, entraînant ainsi les pignons 1324 en sens opposé.
PoLw assurer ce déplacement sélectif du chariot, il est prévu un organe d'embrayage 1301 (fig. 21). Cet organe est pourvu de cieux chiens 1302 et 1304 faisant saillie par rapport à lui et dont le premier est étudié pour attaquer et immobiliser la roue à.rochet 1303 quand l'organe 1301 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la fig. 21),
tandis que l'autre chien 1304 est étudié pour attaquer et immobiliser la roue à rochet 1305 quand .l'organe 1301 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Si l'organe d'embrayage 1301 est maintenu dans une position neutre (comme représenté dans la fig. 21), c'est-à-dire dans une posi tion pour laquelle ni le chien 1302, ni le chien 1.304 ne sont engagés, le différentiel tourne fou et le mécanisme de déplacement n'est pas actionné.
Des moyens sont prévus pour que l'un ou l'autre des chiens 1302 et 1304 soit maintenu en prise avec sa roue à rochet respective pen dant approximativement les trois premiers quarts d'un cycle de déplacement pour assu rer positivement l'achèvement de n'importe quel déplacement amorcé, quel que soit le moment où l'organe de commande 1301 est sollicité vers sa position neutre après avoir été déplacé une première fois jusqu'à sa po sition de commande.
Sur le prolongement di rigé vers la gauche de l'organe 1301 de com mande de l'embrayage (fig. 21) se trouve une oreille 1354 faisant saillie latéralement pour être attaquée par la surface supérieure ou la surface inférieure d'inie saillie 1353 prévue sur un-verrou 1350 monté pivotant en 1351 et sollicité .de venir en prise avec l'oreille 1354 par un ressort 1352 (fig. 20 et 21).
Quand l'organe de commande 1301 pivote soit dans le sens des aiguilles d'une montre, soit en sens inverse à partir de sa position neutre qui est repré sentée, la saillie 1353, qui est maintenue nor malement dans 1a position représentée par l'oreille 1354, vient brusquement occuper sa position de verrouillage soit au-dessus, soit au-dessous de d'oreille 1354, sous l'action de la tension du ressort 1352 et.
bloque ainsi l'or gane 1301 pour l'empêcher de revenir à sa position neutre jusqu'à ce que le déplacement ait progressé des trois quarts environ de son cycle de dégagement. A ce moment, il est libéré par le verrou 1350.
Des moyens sont prévus pour appliquer ime tension supplémentaire au ressort 1352 pendant la première partie du cycle de dé placement, et on utilise à cet effet un organe de centrage 1364 (fig. 21) à l'extrémité gau che duquel est attachée l'extrémité supérieure du ressort 1352. Cet organe de centrage 1364 est supporté à pivotement par son extrémité de droite (non représentée) et est maintenu en prise avec les deux galets diamétralement opposés 1363 par le ressort 1352.
Quand l'ar bre 1331 commence à tourner au début d'un cycle de déplacement, l'un des galets 1363, porté par le disque qui est claveté sur l'arbre 1331, pousse l'organe de centrage 1364 vers le haut, ce qui a pour effet d'augmenter la tension du ressort 1352.
Des moyens sont également prévus pour soustraire le verrou 1350 à son engagement de blocage avec l'organe 1301 de commande de l'embrayage .lorsque se terminent les trois quarts environ d'un cycle de déplacement. Il est prévu à cet effet une came 1334 (fig. 20) présentant deux lobes .diamétralement opposés et montée à rotation sur le manchon 1333.
Cette came est actionnée par le disque 1335 claveté sur l'arbre 1331, afin de repousser un bec 1357 solidaire de l'extrémité inférieure du verrou 1350 à la fin des trois quarts envi ron d'un .cycle de déplacement.
Pour assurer le même temps de fonction nement cyclique de l'organe d'embrayage 1350 pour la rotation en sens inverse de l'arbre 1331, le disque 1335 est pourvu de deux épaulements 1360 séparés par 180 en viron, de façon qu'un ergot 1361 solidaire de la came 1334 se trouve, lorsque l'arbre 1331 tourne dans le sens des aiguilles d'une mon tre, attaqué par l'épaulement 1360 solidaire des côtés opposés du disque 1335 (fig. 20), mais seulement après que ce disque a par couru environ les trois huitièmes d'un tour, ce qui représente à peu près les trois quarts d'un cycle de déplacement.
Ainsi, bien que l'actionnement du mécanisme de déplacement du chariot se termine à peu près à la posi tion correspondant aux trois quarts du cycle, le train d'actionnement continue à tourner pendant le reste de son cycle sous l'action de l'organe de centrage 1364 qui est pressé par le ressort 1352 contre les galets 1363 du disque 7.362. En plus d'achever le cycle de déplacement, l'organe de centrage 1364 sert également à empêcher tout mouvement au- delà de la fin de ce cycle, de sorte que le chariot vient toujours au repos en position de fonctionnement.
L'organe d'embrayage 1301 est articulé en 1513 (fig. 21) sur une courte biellette 1511 pourvue de deux pattes opposées 1510. Une deuxième biellette 1374 est juxtaposée à la biellette 1511 et est pourvue de pattes 1510 de forme identique aux précédentes. Les biel lettes 1374 et 1511 sont solidarisées élastique- ment par un ressort de compression 1512 monté sur les quatre pattes 1510. La biellette 1.374,est articulée en 1375' sur un levier 1375 monté pour pouvoir pivoter sur un arbre fixe 1376.
Un dispositif est prévu pour ramener l'or- gane 1301 de commande .de l'embrayage à sa position neutre (représentée) quand il n'est pas immobilisé en position de commande de l'embrayage par le verrou 1350 ou par le système décrit ci-après. Celui-ci comprend un organe de centrage 1403 monté à pivotement en 1404 sur le bâti de la machine. Une patte 1403a s'étend latéralement à partir de l'or gane de centrage 1403 pour attaquer le levier 1375 au-dessus de l'arbre 1376, tandis qu'une patte réglable 1417, pourvue d'une partie<B>dé-</B> portée 1416 montée sur l'extrémité inférieure de l'organe de centrage 1403, attaque le levier <B>1.375</B> au-dessous de l'arbre 1376.
Un ressort de tension 1400 est attaché entre une oreille 1400a solidaire de l'organe de centrage et un bouton 1400b prévu sur le bâti de la machine pour solliciter l'organe dé centrage contre le levier 1375. De cette façon, l'organe de cen trage 1403 tend à maintenir le levier 13"r5 dans une position neutre, dans laquelle l'or gane 1301 de commande de l'embrayage est au repos et rappelle cet organe automatique ment dans cette position neutre dès la libé ration du verrou 1350, à condition que la biellette 1374 ne soit pas empêchée de se dé placer par un autre mécanisme de commande du déplacement.
<I>Ensemble</I> multiplicateur.
La machine représentée comprend -Lui mé canisme de commande automatique de multi plication comprenant une rangée de touches de multiplicateur à action automatique 2002 représentées dans la fig. 1 dans le voisinage du côté droit de la machine et sous la com mande desquelles l'opération .de multiplica tion peut être effectuée automatiquement.
Ces touches de multiplicateur 2002 sont pourvues de tiges 1876 montées coulissantes dans un bâti porte-touches 1877 (fig. 6, 7 et 8) et chacune porte une touche de déter mination de décimales 2000 décrite en détail ci-après. En raison de la proximité immédiate des touches 2000 et des touches 2002, ces dernières sont pourvues de couvre-touches concaves, tandis que les premières sont mu nies de couvre-touches convexes (comme le montre la fig. 7),
afin de permettre à l'opé rateur de distinguer les deux genres de tou ches par simple palpation.
Chacune des touches 2002 est maintenue normalement en position relevée par un res sort de compression 1878 s'étendant entre le rebord inférieur du bâti porte-touches 1877 et un épaulement solidaire de la tige 1876 de la touche.
La section comprenant les touches de mul tiplicateur englobe la barre usuelle 120 à ré glage différentiel (fig. 8) qui est actionnée par -les touches de multiplicateur des valeurs 2 - à 9 pour déplacer le segment. sélecteur .132 monté sur l'arbre 137:
La machine étant normalement -conditionnée pour une opéra tion à cycle unique, aucune commande de la sélection des multiplicateurs par la touche du 1 n'est nécessaire. Le segment sélecteur 132 est sensiblement analogue à l'organe -sembla ble que montre la fig. 2, sauf qu'il ne com porte pas de bras supérieur d'actionnement d'un cadran témoin.
Comme décrit à propos du mécanisme sé lecteur à commande manuelle, le segment pi votant 132 agit de même pour faire tourner une came séleetrice 146 semblable à celle qui a été décrite en détail en référence à la fig. 2.
Le dispositif multiplicateur comprend éga lement des organes d'exploration 1210 et 1217 (fig. 8) qui, comme décrit à propos du méca nisme sélecteur à commande mécanique, agis sent pour analyser la position de la came sé lectrice 146 dans des conditions telles que, quand Lm volet sélecteur 236 est libéré de .son engagement avec les plateaux 172 par l'arbre de réglage 431;
d'une faon qui n'est pas dé crite, le bras actif 1210 assure la mise en place les plateaux correspondants 172 de la manière usuelle. Les plateaux 172 pivotent sur l'arbre 170 et portent des pignons 2010 et 2011 montés pour pouvoir tourner sur eux et dont le premier engrène avec des pignons 2009 (fig. 8 et 18).
Les pignons 2009 sont jumelés pour cons tituer un ensemble rigide par un manchon 2012 supporté par l'arbre 170, ce manchon 2012 étant .actionné par l'arbre 168 de douzième vitesse par l'intermédiaire d'un train. d'engrenages (fig. 9 et 18) comprenant Lm pignon 2025 monté sur l'arbre 168, des pi gnons fous 2026 et 2027 et un pignon entraîné 2028 fixé au manchon 2012.
Comme l'arbre 168 tourne chaque fois que l'embrayage prin cipal est en prise, des pignons 2011 (fig, 8) sont entraînés par le pignon 2009.
Comme exposé à propos du mécanisme sé lecteur à commande mécanique précédemment décrit, n'importe lequel des plateaux 172 du groupe peut être déplacé sélectivement pour amener en prise le pignon 2011 porté par lui avec des pignons qui, dans ce cas, sont sup portés par des manchons montés rotatifs sur l'arbre 166 et 167. Le mouvement de ces pi gnons est. utilisé pour commander le nombre des cycles de fonctionnement de l'embrayage principal 428 et pour assurer ainsi une multi plication ou Lme addition multiple de n'im porte quel facteur introduit dans le clavier.
Le manchon entraîné monté à rotation sur l'arbre 166 tournant à mi-vitesse (fig. 9 et 13) porte des, pignons 2013, 2014, 2015 et 2016 réunis à lui pour former un ensemble, tandis que le manchon entraîné monté à rota tion sur l'arbre 167 tournant au quart de la vitesse porte des pignons 2017, 2018 et 2019 réunis pour former un ensemble. Ces pignons sont montés sur les arbres 166 et 167 pour plus de commodité et ne sont pas reliés à eux.
Un pignon 2020 est également- monté à rota tion sur l'arbre 167, mais il n'est pas relié au manchon qui porte les pignons <B>2017,'2018</B> et 2019. Le rapport de ces pignons 2013 à. 2019 inclus, relativement au pignon qui assure leur entraînement, est calculé pour leur permettre d'assurer des; rapports de sé lection s'étendant d'un multiplicateur 9 jusqu'à un multiplicateur 3 , tandis que le pignon 2020 constitue, comme décrit ci-après, en combinaison avec un autre mécanisme, le mécanisme de sélection du 2 .
On voit par ce qui précède que, suivant 1:a sélection qui a été opérée, l'Lm des pla teaux 172 est déplacé soit vers la droite, soit vers la gauche (en regardant la fig. 8), pour -venir en prise avec l'in, ou l'autre des pi- gnous 2013 à 2020. Les autres plateaux 172 demeurent dans leur position neutre repré sentée dans la fig. 8.
Une came unique 2021 (fig. 9 et 13) est fixée aux pignons 2013 à 2016 qui portent les manchons et est étudiée, comme décrit ci- après, pour faire pivoter un levier coudé 2022 capable d'exécuter un mouvement uni versel sur le bâti grâce à un goujon monté sans serrage et à un ressort 2029, afin de li bérer l'embrayage principal et d'arrêter la machine, comme décrit ci-après, après que la came 2021 a effectué un seul tour.
Ainsi, par exemple, le pignon 2014 qui assure sept actionnements de l'embrayage principal et qui commande la multiplication par la valeur 7 fait -Lui seul tour pendant que l'embrayage principal 428 (fig. 17 et 18) en fait sept. Comme la came 2021 est reliée au pignon 2014, elle effectue de même un seul tour et agit, à la fin de cette rotation, pour faire pivoter le ;levier coudé 2022.
Une double came 2023 (fig. 9 et 13) est englobée dans le même ensemble que les pi gnons 2017,<B>2018</B> et 2019 et agit au bout d'un demi-tour pour faire pivoter de même levier coudé 2022. C'est ainsi, par exemple, que le pignon 2018 agit effectivement pour commander la multiplication par la valeur 4 , l'embrayage principal effectuant quatre tours. Pendant les quatre rotations de l'em brayage principal, de pignon 2018 et da came 2023 ne font qu'un demi-tour. A la fin de ce demi-tour, la came 2023 agit pour faire pi voter le levier coudé 2022.
Le pignon 2020 prévu pour .la multiplication par la valeur 2 est relié à un organe triangulaire 2024 (fig. 9, 10 et 13) "coopérant avec un galet 2077 monté sur le bras dirigé vers de haut du levier coudé 2022. Cet organe 2024 est étudié pour pouvoir, quand le pignon 2020 est actionné, faire pivoter le levier coudé 2022 pendant le deuxième cycle de fonctionnement de l'embrayage principal.
En appuyant n'importe quelle touche de multiplicateur depuis 1 jusqu'à 9 inclus, on provoque l'engagement de l'embrayage 430 (fig. 17 et 18) en même temps qu'on 'net en route le moteur grâce à une transmission con venable (non représentée), telle que celle qui est décrite en détail dans le brevet sus- rappelé.
Le dispositif multiplicateur comprend une barre 2030 (fig. 6) occupant une position lui permettant d'être attaquée par la tige de n'importe quelle touche de mutiplicateur 2002 depuis la valeur 1 jusqu'à la valeur 9 incluse, et elle est montée pour pouvoir effectuer un mouvement parallèle grâce à des leviers pivotants 2044 articulés à ses extrémités.
Un ressort 2032 est tendu entre un prolongement du levier avant 2044 et le bâti. de la machine (non représenté) ; il fait pivoter ces leviers dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui, normalement, maintient la barre 2030 en position soulevée. Les leviers 2044 sont pourvus de prolongements 1900 entre desquels est articulée une biellette stabi lisatrice 1901. Cette biellette oscille avec la barre 2030 pour empêcher dans son articula tion tout jeu capable de produire un mouve ment s'écartant du parallélisme rigoureux lorsqu'on appuie sur les diverses touches -de multiplicateur qui viennent en contact avec la barre 2030 en des points espacés de sa lon gueur.
Le mécanisme assurant l'engagement de l'embrayage lorsqu'on abaisse une touche de multiplicateur quelconque de 1 à 9 com prend une biellette 2033 (fig. 6 et 12) qui pivote à son extrémité de droite sur une oreille solidaire de la barre 2030 et est sup portée dans le voisinage de son extrémité de gauche par une biellette 1907 qui pend au- dessous d'un. levier. 2034 faisant partie d'un système comprenant des leviers 2034,_2035 et 2036.
Comme représenté en détail dans les fig. 11 et 12, les leviers 2034 et 2035 pivo tent sur un axe commun 2037 supporté par la partie pendante du bâti des touches. Le levier 2036 pivote en 1906 sur de levier 2035. Les leviers 2034 et 2035 comprennent respec tivement des saillies 2038 et 2039 entre les quelles se trouve un ressort 2040 (fig. 6<B>)</B> dont la compression écarte les leviers. De même, le levier 2036 présente une saillie 2041 et le levier 2035 une saillie 2042. Un ressort 2043 est comprimé entre les saillies 2041 et 2042.
Une patte 2045 solidaire du levier 2035 limite Le mouvement du levier 2036, et une patte 2116 solidaire de ce même levier 2035 limite le mouvement du levier 2035 par rap port à :
lui. Le levier 2035 comprend égale ment une oreille 2046 qui est engagée sous la barre 2030 et qui est abaissée quand cette barre est elle-même abaissée par la manaeu- vre d'une touche de multiplicateur. Quand on appuie sur la touche de multiplicateur 0 (fig. 6; 14 et 15), le levier 2035 pivote vers le bas sous l'action d'un levier 2090 placé sous la tige de la touche du 0 ; -ce levier pivote en.2091 et porte un ergot 2093 sur- montant l'extrémité de gauche du levier 2035.
Le fonctionnement de l'embrayage 430 est placé sous la commande de la barre 2030 et du mécanisme assurant le verrouillage d'une touche de multiplicateur dans la position abaissée. A -cet effet,
L'embrayage 430 est attaqué en abaissant l'une des extrémités de la biellette 2033 au moyen de la barre 2030 et l'autre extrémité de cette biellette par le mécanisme de blocage des touches décrit ci- après. La biellette 2033 est placée sous une oreille 2048 solidaire d'im des bras d'un le vier 2047 qui pivote en 1909 et est sollicité en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son pivot par un ressort de ten sion 1956.
Le levier 2047 est pourvu d'un bras 1950 dirigé vers l'arrière et coupé d'une fente 1951, dans laquelle passe un ergot porté par un organe flottant 1952 supporté à une extré mité par ime biellette 1953 qui pivote libre ment sur un bouton 1954 porté par le bâti de la machine.
Quand la biellette 2033 est abaissée jus qu'à fond de course, elle permet au levier 2047 d'être tiré en sens inverse des aiguilles d'une montre par son ressort 1956, ce qui re lève l'organe de renvoi 1952Jusqu'à une po sition dans laquelle il peut être attaqué par une roue à rochet 1957 (fig. 6 et 18) constam ment actionnée par le moteur 640 toutes les fois que le circuit de ce moteur est fermé.
Le rochet 1957 repousse brutalement l'or gane de renvoi 1952 vers la gauche (en re gardant la fig. 6), de sorte que son extrémité opposée heurte un bouton 1958 solidaire d'un levier 1959. Celui-ci est claveté sur un arbre 501 auquel est également claveté .le chien 394 de l'embrayage 430 (fig. 17), de sorte que ce pivotement du levier a pour effet de libérer le chien par rapport à l'embrayage et de pro voquer son engagement automatique.
Quand la barre parallèle 2030 est abaissée par l'une quelconque des touches de multipli cateur 1 à 9 , le levier 2035 pourvu d'une oreille 2046 (fig. 6 et 11) placée au-dessous de la barre 2030 pivote également sous l'effet de ce mouvement et du ressort -de compres sion 2040, ce qui fait pivoter .légèrement le levier 2034 et oblige la patte 2062 à pénétrer dans une encoche 2092 de la barre 2055 de blocage des touches qui est montée coulis sante sur la face inférieure du bâti 1877,
ce qui déplace la barre vers la gauche jusqu'à ce qu'une fente ménagée dedans et enclavant la touche en cours d'abaissement bute contre -une patte 2015 (fig.. 8) solidaire de la tige de la touche en mouvement. Ceci a pour effet .d'arrêter tout mouvement plus accentué du levier 2034 et de soumettre le ressort 2040 à une compression supplémentaire. Ce mouve ment est suffisant pour entraîner une enco che 2057 hors du trajet de la patte 2061.
Au moment où la patte 2015 solidaire de la tou che en .cours d'abaissement est déplacée au- dessous de la barre de blocage 2055,1e ressort 2040 peut se détendre et fait pivoter le levier 2034, ce qui, amène simultanément la barre de blocage par-dessus la patte 2015 et abaisse l'extrémité de gauche de la biellette 2033 qui est reliée à elle par la biellette 1907.
Comme les deux extrémités de la biellette 2033 sont maintenant abaissées, le levier 2047 peut pi voter dans une mesure suffisante sous l'action de son ressort 1956 pour provoquer l'engage ment de l'embrayage. La barre -de blocage 2055 maintient abaissée la touche sur la quelle on a appuyé, et toutes les autres tou ches relevées, jusqu'à ce qu'elle s'efface vers la droite (en regardant les fig. 6 et 8).' Pour opérer, le dégagement .des touches.
de multiplicateur bloquées, il est nécessaire de prévoir un dispositif qui soit actionné lorsque agit soit l'arbre 431 de l'embrayage, soit le mécanisme de déplacement du chariot (fig. 22) pour ramener en arrière la barre de blocage 2055.
Comme l'opérateur peut abaisser une deuxième touche avant que la machine n'ait achevé l'opération qui a été amorcée par l'abaissement de la première touche et peut appuyer de haut en bas sur une troisième touche avant que la deuxième ne soit .dégagée, une adaptation spéeiale du dispositif de com mande de la barre de blocage aux exigences particulières imposées par cette opération est nécessaire.
Le rappel en arrière de la barre 2055 pour débloquer .les touches est assuré par un levier 2058 (fig. 6) monté sur un pivot 2059 et disposé pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre lorsque agit soit l'embrayage 430, soit le mécanisme de déplacement .du chariot.
Comme l'arbre 431 de cet embrayage (fig. 17) fait un demi-tour au début de l'opération de multiplication, une came 747 fixée sur lui fait pivoter, par un galet 745, un .levier 746 tourillonné pour pouvoir pivo ter sur un arbre 501 auquel est fixé un bras 2060 (fig. 6). Celui-ci attaque ainsi une oreille 2072 solidaire du levier 2058 pour faire pivoter les cames.
Pendant chaque opé ration de déplacement du chariot, et ainsi qu'il est indiqué ci-après, un levier 1396 (fig. 6) reçoit une impulsion en sens inverse des aiguilles d'une montre. Ce levier est pourvu -d'un bras 1394 capable d'attaquer une deuxième oreille 1399 solidaire du levier 2058.
Dans le voisinage de l'extrémité supé rieure du levier 2058 se trouve un prolonge ment 2054 pivotant sur lui et présentant une partie latérale venant en prise avec une en coche de la barre de blocage 2055. Un ressort 2058a, comprimé entre le levier 2058 et le prolongement 2054, maintient normalement ce dernier contre une butée 2058b solidaire du levier, de sorte que ce dernier et son pro longement se. meuvent ordinairement en bloc. Toutefois, si le levier 2058 "reçoit, un coup excessif, l'extrémité supérieure de la fente de la barre de blocage 2055 est amenée contre la tige de la touche, de sorte que le ressort 2058a fléchit.
Un ressort 1960 sollicite norma lement le levier 2058 dans le sens des aiguilles d'une montre et empêche la barre de blocage 2055 de venir occuper sa position de ver rouillage.
Un dispositif est également prévu pour empêcher le blocage d'une touche en position abaissée au cas où elle est maintenue vers le bas jusqu'après que le mécanisme de dégage ment décrit ci-dessus ait fonctionné. Le levier 2036 (fig. 6 et 11) qui pivote sur le levier 2035 au point marqué 1906 est muni d'une oreille 2061 disposée pour s'engager dans une encoche 2057 de la barre 2055 au moment@où cette dernière est déplacée vers la .droite par le levier 2058 et a empêché la barre de re venir en position de blocage de la touche, tant que l'on maintient la touche abaissée.
On se rappelle que le levier 2035 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son pivot 2037, grâce à un mouvement descen dant de la barre parallèle 2030 et que -son mouvement est transmis par ,l'intermédiaire du ressort 2043 au levier 2036.
On remarquera que si l'opérateur abaisse une touche de multiplication verrouillée 2002, l'abaissement se produit au moment même où une encoche 2057 est déplacée vers la droite de la très légère distance supplémentaire qui est nécessaire pour assurer son engagement par l'oreille 2061.
Pour empêcher celle,ci de s'engager dans l'encoche 2057 et d'entraver le fonctionnement de la barre 2055, il est prévu un cliquet 2069 (fig. 6) qui pivote sur une partie pendante de la barre paral lèle 2030, la queue de ce cliquet étant pressée contre la tête du pivot 1908 par im. ressort 2070 comprimé entre le cliquet et la partie pendante de la barre parallèle.
Le cliquet 2069 se meut légèrement vers le haut, puis vers le bas, avec la barre paral lèle 2030 et nient en prise avec une oreille 2078 solidaire du levier 2036 pour faire pivo ter ce levier -autour -de son pivot sur le levier 2035 en comprimant le ressort 2043 et en empêchant l'engagement de l'oreille 2061 dans l'encoche 2057 de la barre de blocage 2055. De cette façon, cette barre peut se déplacer librement vers la gauche (en regardant la fig. 6) pour verrouiller la touche dans sa po sition abaissée.
Le cliquet 2069 doit dégager le levier 2036. avant l'intervention suivante du levier 2058 de libération des touches, afin d'empêcher la même touche de pivoter au cas<B>où</B> elle est maintenue abaissée par l'opérateur, cette action de dégagement étant assurée par un levier 2079 (fig. 6)
monté pour pouvoir pi voter sur un .arbre 1152 et muni près de son. extrémité supérieure d'un ergot 2095 capable de venir porter contre les bords d'un prolon gement pointu 2096 du cliquet 2069 ou .de faire pivoter ce cliquet et le levier de déga gement 2036 à l'écart.
Le levier 2079 (voir également la fig. 14) est commandé par le mécanisme d'abaissement du chariot par l'intermédiaire d'une bielle 2097 pivotant sur l'extrémité inférieure du levier 2079 et reliée à une biellette 1713 (fig. 14 et 19) par l'intermédiaire d'un bras de support 2098 articulé sur le bâti.
On voit par la fig. 19 que la biellette 1713 pivote en 598 sur -un bras 1714 goupillé sur l'arbre 600 sur lequel est également goupillé le bras 597 du galet qui suit le profil de la came. L'embrayage 431 effectue, par l'inter médiaire des cames 574, un dégagement du levier 2036 à l'écart des cliquets 2069 avant le rappel de la barre de blocage 2055 qui est effectué par .la came 747 (fig. 17).
L'oreille 2061 .du levier 2036 est donc libre d'empê cher un retour de la barre de blocage 2055 pendant le début du, fonctionnement de l'em brayage 431 sous l'action -l'une touche -dont on désire assurer le dégagement.
Quand une touche est en cours d'abaissement par l'opéra teur pendant un @cyele -de fonctionnement de l'embrayage 431 amorcé par une autre touche, elle n'est pas libre de s'abaisser tant que le levier 2079 de libération du cliquet n'a pas pivoté sous l'action de la came 596 l'abaisse ment du chariot et un peu avant la .fin du rappel<B>de</B> la barre de blocage 2055 par la came d'ouverture de l'embrayage principal.
Le levier 2036 est ainsi retenu par le .cliquet 2069, de sorte que la barre de blocage 2055 peut être déplacée vers la gauche et peut blo quer la touche en position abaissée.
Après que le chien 395 -de l'embrayage principal a pivoté pour déterminer l'engage ment de .l'embrayage principal 428, il est maintenu en position de pivotement par un verrou 632 (fig. 17) supporté -à pivotement par tm arbre 626 et sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort 633.
Sur l'extrémité supérieure du verrou 632 est monté un galet 634 qui porte contre le pro longement de gauche du chien - 395 de l'em brayage 428, de sorte que, quand ce chien pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, le galet 634 roule sous ce chien pour le main tenir en position pivotée, malgré l'action du ressort 612.
Pour arrêter la machine après un nombre prédéterminé -l'opérations multicycliques, on -utilise les cames 2021, 2023 et 2024 ainsi que le levier coudé 2022 (fig. 9 et 10).
Comme le montre la fig. 9, la face de droite de la came 2021 présente tune partie latérale 2070, de sorte qu'au début d'une rotation de la came 2021 dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens inverse,
le bout 2071 du levier coudé 2022 à pivotement universel est dé placé latéralement et glisse le long de la face externe de la came jusqu'à ce que son faite ait été franchi et que le levier coudé soit ra mené en relation de coopération avec le-pour- tour de la came par le ressort 2122 qui ren ferme un goujon 2123 qui lui sert de guide et en même temps d'organe de centrage du levier 2022. Au moment où la came s'appro che de la fin de sa rotation, le levier coudé pivote en sens inverse des aiguilles d'une mon tre.
Ceci a pour effet de faire pivoter le le vier 2072 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de son pivot et de faire pivo ter en même temps le levier 2117 en sens inverse. Ce levier est goupillé sur .l'arbre 626 qui (comme le montre la fig. 17) est l'arbre sur lequel est goupillé le verrou 632 .du chien de l'embrayage principal 426. De cette façon, ce mouvement en sens inverse des aiguilles d'une montre du levier 2117 fait également pivoter le verrou 632 dans ce même sens, ce qui dégage le chien 395.
La face interne de la came 2023 (fig. 9) est pourvue de faces d'attaque similaires, de sorte qu'un galet 2077 porté par le levier coudé 2022 chevauche tout d'abord la face externe de cette came, puis le pourtour de la came pour franchir son faite.
Quand une sélection du chiffre 2 est effectuée, la came 2024 tourne sous l'action du pignon 2020, et le galet 2077 suit le pour tour de la came triangulaire 2024 sous la traction exercée par le ressort 2122, ce qui fait pivoter les leviers 2072, 2117 et l'arbre 626 au moment du franchissement du faite de la came 2024.
L'effet-réactif qui se produit dans l'en grenage d'entraînement provoque ordinaire ment ce déclenchement pendant le deuxième cycle, mais une liaison à mouvement perdu est prévue entre la came 2024 et son pignon 2020, comme représenté en 2024a (fig. 10) pour l'assurer.
Pour effectuer un déplacement automa tique du chariot 250 vers la gauche après chaque opération de multiplication, le méca nisme suivant est prévu, comme représenté dans la fig: 19: Le levier 570 portant le ga let 573 qui suit le profil de la came 574 est muni (comme représenté) d'une équerre 1385 supportée par lui et présentant tune oreille 1.386. Cette oreille est disposée pour se placer normalement par-dessus un épaulement 1390 solidaire d'un levier flottant 1377 qui pivote en 1379 (fig. 15) sur le levier 1380 de com mande du déplacement.
Le levier 1377 est taré à son extrémité de gauche (en regardant la fig. 15) pour obliger l'épaulement 1390 solidaire de l'extrémité de droite de porter vers le haut contre l'oreille 1386.
Quand l'arbre de réglage 431 tourne au début d'une opération de multiplication pour provoquer l'engrènement dit registre de l'accumulateur avec .le pignon 189, le levier 570 pivote dans le sens des aiguilles dune montre, ce qui oblige l'oreille 1386 à se dé placer vers la droite en franchissant l'épaule ment 1390 et permet au levier 1377 de venir occuper par pivotement une position dans la quelle l'épaulement 1390 se trouve dans l'ali gnement du bord de gauche de l'oreille 1386.
Lorsqu'on arrive près de la fin d'une opé ration de multiplication et que les biellettes 566 sont soulevées par les ressorts 569 (fig. 19) sous la commande de la came de ré tablissëment 596, l'oreille 1386 solidaire de l'équerre 1385 du levier 570 attaque l'épaule ment 1390 prévu sur le levier 1377 et oblige ainsi ce levier à faire pivoter le levier 1380 en sens inverse des aiguilles d'une montre. Un chien 1383, pivotant sur l'extrémité supé rieure du levier 1380, présente deux épaule ments disposés à l'opposé :l'un de l'autre et so lidaires de son extrémité de droite.
(en regar dant la fig. 14).
Dans la machine à calculer représentée, le chien 1383 est maintenu à tout moment dans la position représentée en fig. 14 par tm levier dont une partie est représentée par 1214. L'épaulement supérieur du chien occupe une position lui permettant .de venir attaquer une oreille 1384 solidaire de la biellette 1374 (fig. 21). Il en résulte que, quand le levier 1380 pivote, le chien 1383 attaque et .déplace la biellette 1374 vers la gauche en provoquant ainsi un déplacement du chariot 250 vers la gauche.
Pour que le déplacement soit limité à un seul arrêt, le levier 1377 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre lorsque le mouve ment de déplacement -est près de s'achever. Un levier 1387 (fig. 15) pivote sur un axe 1388 et possède une patte 1389 placée au-des sous de l'extrémité de gauche de la biellette 1377.
L'extrémité inférieure du levier 1387 est disposée pour être attaquée par un pla- teau-came 1367 pourvu de deux lobes diamé tralement opposés et montés à rotation sur le manchon 1371 prévu sur l'arbre 1331. Le plateau 1367 est muni d'un ergot 1368 qui fait saillie par rapport à lui et qui est engagé dans une encoche pratiquée ,dans le plateau 1366 claveté sur l'arbre 1331.
Pour ïssürer le même @ temps. de fonction nement cyclique du levier 1387 .au cas où le mécanisme .de déplacement du chariot est ré glé pour aller vers la droite au lieu d'aller vers . la gauche, selon une disposition préférée, l'encoche pratiquée dans le plateau 136.6 s'étend sur presque la moitié du pour tour de ce plateau.
De cette manière, lors que le déplacement du chariot arrive presque à sa fin, et quel que soit le sens de rotation de l'arbre 1331; l'un des lobes du, plateau- came 1367 attaque le levier 1387 et le fait pivoter pour soustraire le levier 1377 à la re tenue de l'oreille 1386 prévue sur le levier 570 :et permettre ainsi .à l'organe de centrage 1403 d'amener le mécanisme de commande du déplacement à sa position neutre.
L'abaissement de la touche de multiplica teur .correspondant au zéro a pour effet de faire pivoter l'organe 2090 .(fig. 6) qui est fixé sur l'arbre 2091 pour amorcer le fonc tionnement du mécanisme de déplacement, comme il est décrit ci-après:
Ce mouvement a également pour, effet d'abaisser le levier 2035 et de provoquer un certain déplacement de la biellette 2033, mais la barre parallèle de commande 2030 n'est pas abaissée, et la biel- lette 2033 n'est pas déplacée dans une mesure propre à faire agir l'embrayage.
Le mouve ment du levier 2035 a cependant pour effet d'amener le talon 2062 dans ,l'encoche 2092 de la barre 2055 de blocage-des touches pour actionner cette barre<B>-</B>et verrouiller par là- même le reste des touches de multiplicateur quand on appuie .sur la touche du zéro.
Le levier 2090 pivote vers le bas sous l'action de l'abaissement de la touche zéro du .multiplicateur, et malgré la résistance d'un ressort 1140 (fig. 14), un talon 1142 prévu sur lui-attaque un ergot 1143 prévu à -une extrémité d'une biellette allongée 1144 qui pivote à son extrémité opposée sur un levier 1145.
Celui-ci est goupillé sur un arbre 1157 sur lequel est également goupillé un bras 1158 relié par une coulisse ajourée 1158' à l'extrémité supérieure du levier 1380 qui pivote sur l'arbre 1376: Il en résulte que, quand on appuie sur la touche du zéro, l'arbre 1157 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui fait que le chien 1383 déplace la biellette 1374 vers la gauche (en regardant la fig. 21) et assure ainsi un dé placement du chariot 250 vers la gauche.
L'abaissement de la touche du zéro a éga lement pour effet de mettre au repos les tou ches de multiplicateur. Si la touche du zéro était maintenue abaissée jusqu'à ce que la barre de blocage 2055 retourne à sa position de verrouillage, elle pourrait être verrouillée en permanence en position abaissée, par suite de l'engagement de la patte 2015 sous la barre de blocage.
Pour éviter ceci, le levier 1146 (fig. 14) est supporté à pivotement sur un bouton 1149 solidaire du bâti et est muni à son extrémité de droite d'une oreille apte à s'engager dans -une encoche 1147 pratiquée dans le bord inférieur de la barre de blocage 2055 sous l'action d'in ressort 1150 tendu entre le levier 1146 et un bouton 1150' con venablement supporté par le bâti de la ma chine.
Une oreille 1148 solidaire du levier 2090 maintient normalement le levier 1146 hors de prise avec la barre de blocage, ce qui ne lui permet -de venir en prise avec lui- que quand on appuie sur la touche du zéro qui abaisse le .levier 2090. Ainsi, au moment où l'on appuie sur la touche du zéro, le levier 1146 vient en prise avec l'encoche 1147, ce qui empêche la barre de blocage de venir occuper sa position .de verrouillage. Au con traire, lorsqu'on lâche la touche du zéro, le levier 1146 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre pour soustraire la barre de blo cage à cette contrainte.
Si l'on abaisse la touche du zéro, tandis que la machine exécute une multiplication amorcée .par une autre touche de multiplica teur, elle doit être verrouillée en position inférieure jusqu'à ce que se soit produit le déplacement du chariot qu'elle doit amorcer.
La biellette 2097 (fig. 14) qui est déplacée vers la gauche par l'abaissement du chariot est disposée pour attaquer une oreille 2099 prévue sur le levier 1146 pour empêcher le verrou de s'engager dans l'encoche 1147 dans de pareilles circonstances, de sorte. que la barre de blocage 2055 peut donc verrouiller la touche du zéro en position abaissée jusqu'à ce qu'elle soit rappelée en arrière par suite du déplacement du chariot lors du pivotement du levier 2058 sous l'action du bras 1394 so lidaire -de l'organe 1396 (voir la fig. 6).
Ceci se produit tout à fait à l'extrémité du dépla cement qui fait suite à une multiplication, de sorte qu'un .deuxième déplacement s'ensuit, si une touche de zéro a été bloquée en position abaissée. Pour que le déplacement du chariot amorcé par la touche du zéro soit limité à un seul arrêt, la biellette 1144 est soulevée pour soustraire son ergot 1143 à son engage ment avec le talon 1142 du levier 2090, ce qui permet au mécanisme de déplacement de regagner sa position neutre.
Ceci s'accomplit grâce à un levier 1355 (fig. 15) qui est solli cité de venir en prise avec les deux galets diamétralement opposés 1363 qui sont montés sur le plateau 1362 (fig. 21) assujetti à l'ar bre 1331 de déclenchement du déplacement. Le levier 1355 pivote sur un axe 1351 et est articulé à une biellette 1391 maintenue nor malement dans une position lui permettant de heurter une oreille 1149 solidaire du levier 1396 (fig. 6).
Ainsi donc, vers le milieu d'un cycle de déplacement, le levier 1396 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre et oblige l'oreille 1149 à attaquer le côté droit de la biellette flottante 1150 pour déplacer cette biellette vers la gauche et faire pivoter le le vier 1151 qui est articulé sur un arbre 1152. Ce levier est sollicité en sens inverse des aiguilles d'une montre par im ressort 1159 et est pourvu d'un bras pendant qui pivote sur la biellette flottante 1150, de sorte que son pivotement sous l'effet de cette dernière s'opère dans le sens des aiguilles d'une montre.
Une oreille 1153 voisine de l'extrémité de gauche du levier 1151 (voir également la fig. 14) se trouve au-dessous de la biellette 1144 pour l'attaquer et la @ soulever jusqu'à une position pour laquelle son ergot 1143 franchit le talon 1142, comme indiqué cl- avant.
Ainsi que le montre la fig. 15, un levier 139<B>2</B> pivotant sur un arbre 225 est sollicité de venir porter contre une oreille 1377' soli daire du levier flottant 1377 par un ressort 1382 tendu entre le levier 1392 et une pièce 553.
Une biellette 1403 est articulée sur le levier 1392 et supporte à coulissement la biellette 1391, de sorte que quand le levier flottant 1377 se trouve dans la position re présentée dans la fig. 15 et que l'épaulement 1390 prévu sur lui se trouve au-dessous de l'oreille 1386 solidaire du levier 570 (fig. 19), la biellette 1391 occupe une position lui per mettant de heurter l'oreille 1393 du levier 1396 (fig. 6).
Etant donné que la touche de multiplicateur du zéro n'amorce pas un cycle d'embrayage principal, les plateaux du cha riot (fig. 19) ne sont pas abaissés, -de sorte que l'oreille 1386 n'est pas déplacée vers l'ar rière pour permettre au levier 1377,de pivoter en sens- inverse des aiguilles d'une montre pour amener son épaulement 1390 en face de l'oreille 1386.
Il en résulte que le levier 1392 est maintenu pour placer la biellette 1391, de façon qu'elle attaque et fasse pivoter le le vier 1396 pendant le demi-cyèle suivant le mécanisme de déplacement. Toutefois, chaque fois que le chariot est abaissé pour dégager l'oreille 1386 d'une position surmontant l'épaulement 1390 du levier 1377, ce dernier pivote vers le haut et permet le pivotement -du levier 1302 dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action du ressort 1382 pour écarter la biellette 1391 de la position dans laquelle elle peut heurter l'oreille 1393 du levier 1396.
Si l'on abaisse '.la touche du zéro tandis que la machine effectue un calcul amorcé par un abaissement précédent d'une touche de multiplicateur, l'opération .de déplacement peut être retardée jusqu'à l'achèvement de l'opération précédemment amorcée.
En d'au tres termes, le chiffrage doit être suivi tout d'abord d'un déplacement représentant un seul pas et automatiquement amorcé, puis d'un autre déplacement d!un seul pas amorcé par la touche du zéro. Aii cours de ce fonc tionnement, le mécanisme fonctionne de la manière suivante Si l'on suppose qu'on a abaissé une touche de multiplicateur portant un 9 , au moment où le chariot est soulevé à la fin de l'opéra tion de multiplication qui s'ensuit, le méca nisme de déplacement est automatiquement mis en route, comme décrit ci-avant, par le heurt de l'oreille 1386 (fig. 19) contre l'épau lement 1390 du levier 1377.
Au moment où cette opération est amorcée, l'organe 1380 pi vote en entraînant la biellette 1144 (fig. 14) vers la gauche et en permettant à l'ergot 1413 prévu sur elle de ' s'échapper du sommet du talon 1142 jusqu'à un.e position adjacente à son extrémité -de gauche.
Si l'on suppose que la touche de multiplicateur du zéro est verrouillée en position abaissée, le talon 1142 empêche la biellette 1144 de retourner vers la droite quand, pendant le premier pas de déplacement du chariot, l'épaulement 1390 (fig. 15) est dégagé de l'oreille 1386 par le pivotement du levier 1387, un deuxième pas de déplacement du chariot se produit alors.
La touche de multiplicateur zéro n'est pas relâchée pendant le premier pas du déplace ment du chariot, parce que, au moment où le levier 1355 (fig.15) pivote, l'épaulement 1390 de la biellette 1377 se trouve en contact avec l'oreille 1386 et que le levier 1392 pivote, par conséquent, dans une mesure suffisante dans le sens des aiguilles d'une montre pour sou lever l'organe 1391 jusqu'à -une position dans laquelle ils agissent sur le levier 1396 (fig. 6),
de sorte que le levier 2058 de libération de la touche n'est pas déplacé par le levier 1396 pour faire mouvoir la barre de blocage 2055.
Pendant le second pas du déplacement du chariot, les organes occupent cependant la position représentée dans la fig. 15, de sorte que quand l'organe 1355 pivote, la biellette 1391 attaque l'oreille 1393 du levier 1396 et fait pivoter ce levier, ce qui libère la touche de multiplicateur zéro.
Accumulateur <I>et</I> compteur. Mécanisme <I>d'indication des décimales.</I> Des dispositifs commandés en coopération par le mécanisme de -détermination des déci males du multiplicande décrit ci-avant et le mécanisme de détermination des décimales du multiplicateur décrit ci-après sont prévus pour indiquer automatiquement la virgule des décimales d'un produit apparaissant dans le registre accumulateur ou indicateur des pro duits ainsi que pour indiquer la virgule des décimales du multiplicateur qui apparaît. dans le registre compteur.
Le mécanisme indicateur des décimales du produit comprend un arbre 300 (fig. 5) cla- veté coulissant dans -des paliers ménagés dans des flasques d'extrémités 302 du chariot 250 directement au-dessous d'un certain nom bre .de fenêtres 301 par lesquelles on peut apercevoir les décimales et qui sont prati quées dans le capot du chariot. Chacune des fenêtres 301 est située à mi-distance entre deux fenêtres adjacentes 418 du registre accumulateur.
L'arbre 300 est normalement maintenu dans sa position la plus à droite par un ressort de compression 294 interposé entre la plaque de support de droite 255 du cha riot 250 et un collet 298 convenablement fixé à l'arbre 300, et il est muni de plusieurs man ehons 303 à raison d'un à côté de chacune des fenêtres 301. Ces manchons 303 sont cla- v etés coulissants sur l'arbre 300 et la moitié de droite de chacun d'eux est peinte en une cou leur harmonisée avec la couleur du capot du chariot, tandis que sa moitié de gauche est.
peinte en une autre couleur.
Normalement, les divers manchons 303 sont placés, comme décrit ci-après, dans leur position la plus à gauche par rapport au capot du chariot, de sorte que la moitié de droite -de chaque manchon est visible à tra vers la fenêtre 301 .correspondante. Toute fois, n'importe lequel des manchons 303 peut être déplacé vers la droite par rapport au chariot,
afin de faire apparaître sa moitié de gauche colorée de façon différente par la fe nêtre correspondante et d'indiquer .ainsi la position de la virgule. Des moyens sont prévus pour maintenir chaque manchon 30.3 de façon élastique dans l'une ou l'autre des deux positions différentes.
Comme le montre la fig. 4, chaque man chon 303 présente deux encoches espacées 304 pratiquées sur sa face de dessous et dis posées pour être attaquées par une bille 305 mobile dans un orifice pratiqué dans un pla- teau-came 307 coupé d'un certain nombre d'encoches (fig. 3) s'enchevêtrant avec des en coches correspondantes pratiquées dans les diverses plaques de support 255 du chariot 250.
Une lame de ressort 306 est convenable ment fixée à la face de dessous du plateau- came 307 pour amener les billes 305 en prise avec l'une ou l'autre des encoches 304 prati quées dans les manchons 303.
Chacun des marqueurs de décimales 113 du clavier décrit ci-dessus (fig. 5) se ter mine par une extrémité déportée ou coudée 309 qui pénètre dans une rainure pratiquée dans chacun d'une série de coulisseaux 311 de détermination des décimales (voir également la fig. 2). L'un de ces coulisseaux 311 est prévu pour chaque marqueur 113, et tous sont clavetés coulissants sur un arbre 312 qui tourillonne dans des paliers ménagés dans les plaques fixées à la face inférieure du capot fixe 147.
Chaque coulisseau 311 est pourvu d'un bec 314 faisant saillie vers le haut par rapport à lui et disposé pour attaquer des oreilles 308 prévues sur des talons des man chons 303 dans certaines conditions, comme décrit ci-après.
L'arbre 312 est maintenu normalement dans la position dans laquelle il est représenté par la fig. 2, c'est-à-dire dans la position pour laquelle tous les becs 314 des coulisseaux 311 sont maintenus hors du trajet de mouvement pendant le déplacement du chariot des di verses oreilles 308 solidaires des manchons 303. Toutefois, comme décrit ci-après, lors qu'on règle l'indicateur des décimales du multiplicateur, l'arbre 312 pivote légèrement dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui a pour effet d'amener les becs 314 dans le trajet de mouvement des oreilles 308.
On remarquera, en se reportant à la fig. 5, que tous .les marqueurs 113 qui ont pu être amenés par pivotement dans une position propre à indiquer la place .des décimales du multiplicateur, comme par exemple le deuxième marqueur à partir de la droite, auront déplacé le coulisseau 311 vers la gau che et à quelque distance de l'oreille corres pondante 3.08 du manchon 303 vers la gauche du marqueur 113 qui a pivoté. Tous les autres marqueurs 113 placeront leurs coulis seaux 311 légèrement vers la droite des oreilles correspondantes.
De cette façon, quand l'un des coulisseaux 311 est placé à gauche de l'oreille 308 -du manchon correspondant 303 (suivant la position occupée par le chariot à ce moment) et que l'arbre 312 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre lors de la dé termination de la décimale du multiplicateur, le déplacement automatique ultérieur du cha riot 250 vers la gauche permet, comme décrit ci-avant, au bec 314 du coulisseau actif 311 de venir attaquer l'oreille correspondante 308 et ,d'empêcher son manchon 303 de se dépla cer vers la gauche avec le chariot.
Ce man chon 303 prend donc sa position la plus à droite par rapport au chariot, c'est-à-dire la position dans laquelle il fait apparaître une indication de la virgule des décimales. En suite, mais avant que le déplacement égal à un seul pas du chariot n'ait pris fin, les sail lies 316 formant cames (fig. 2 et 3), soli daires du plateau-came 307, attaquent les becs 314 et les repoussent en ramenant l'arbre 312 à sa position initiale représentée dans la fig. 2.
Par conséquent, les becs 314 solidaires de toutes les colonnes inactives pivotent à l'écart des oreilles 308 avant que le chariot ne se soit déplacé .assez loin latéralement pour les amener en contact avec les oreilles 308 des manchons correspondants 303.
La virgule des décimales du multiplicateur qui apparaît sur le registre compteur 1874 est également indiquée automatiquement par le mécanisme, et il est prévu à cet effet un arbre 318 (fig. 2 et 5) claveté coulissant dans des paliers ménagés dans les flasques termi naux 302 et dans des pattes déportées 255a des plaques 255 de support du chariot. Un ressort de compression 319 est interposé entre la plaque 255 placée le plus à droite et un collier 320 goupillé sur l'arbre 318, afin de maintenir normalement cet arbre dans sa posi tion de droite.
Un certain nombre de manchons 321 sont clavetés coulissants sur l'arbre 318; ils por tent des indicateurs 322 dont la moitié de droite de chacun est peinte en une couleur harmonisée à la couleur du capot du chariot, tandis que sa moitié de gauche est peinte en une couleur qui contraste avec celle du ca pot.
Chaque manchon 321 est équipé d'un ressort de compression 324 monté dans une creusure pratiquée à l'intérieur et interposé entre la patte adjacente 255a d'une plaque de support 255 et l'extrémité de la creusure pratiquée dans le manchon, afin de solliciter celui-ci vers la droite contre un collet 325, position dans laquelle la moitié de droite de l'indicateur respectif 322 se trouve dans l'ali gnement d'une fenêtre 323 d'indication des décimales placée à mi-chemin entre chaque fenêtre 1874 du cadran compteur, afin d'in diquer l'emplacement de la virgule. Toutefois,
chaque manchon 321 est normalement empê ché -de se déplacer vers la droite par une tige 326 (fig. 2) qui attaque l'extrémité de droite -du manchon respectif 321 pour le maintenir dans la position représentée dans la fig. 5. Chaque tige 326 est montée coulissante dans un palier ménagé dans une patte 327 fixée à une plaque de support adjacente 255 et pivote à son extrémité inférieure sur un levier coudé 328 qui lui-même pivote sur une tige 329 sup portée par les diverses plaques 255.
Une deuxième tige - 330 est articulée sur chaque levier coudé 328 et est montée coulissante dans un palier ménagé dans une patte 332 également supportée par une plaque adja cente 255.
Un bras unique 333 (fig. 2 et 5) pourvu d'un bec 334 formant came est claveté sur l'arbre 312 dans l'alignement de la colonne du clavier placée près de la colonne du cla vier la plus à droite de la machine.
Lorsque l'arbre 312 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre, le bec- 334 formant came atta que, pendant le mouvement du chariot vers la gauche, une partie -déflectrice 331 soli daire de la tige 330 de la colonne suivante -du chariot vers la droite pour repousser cette tige 330 vers la droite (en regardant la fig. 2), ce qui a pour effet de faire pivoter le levier coudé 328 et de soustraire l'extrémité supé rieure de la tige 326 à l'engagement du man chon correspondant 321, malgré l'antago nisme d'un ressort de tension 490 placé entre le levier coudé 328 et un goujon fixé à une plaque de support adjacente.
Le ressort de compression respectif 324 intervient alors pour déplacer le manchon 321 vers la droite et permettre à l'indicateur 322 de faire appa raître une indication de la virgule des déci males du multiplicateur enregistré dans le re gistre compteur.
Mécanisme<I>de</I> détermination <I>des</I> décimales. Le dispositif qui fait pivoter l'arbre 312 (fig. 2) pour régler correctement l'emplace ment de la virgule dans facciunulateur et le compteur pendant un calcul de multiplication comprend les touches 2000 du multiplicateur de décimales (fig. 1, 6, 7 et 8).
L'abaissement de l'une quelconque de ces touches de déci males a pour conséquence une multiplication d'un facteur déterminé sur le clavier par le nombre indiqué sur la touche abaissée, de la même manière que par les touches 2002; il a également pour conséquence de commander le pivotement de l'arbre 312 pour indiquer cor rectement l'emplacement de la virgule dans le multiplicateur et le produit sur les regis tres correspondants.
C'est ainsi, par exemple, que si l'on veut multiplier un certain multiplicande par le multiplicateur 37,52 , l'opérateur doit tout d'abord appuyer sur les touches de multipli cateur 3 et 7 , puis appuyer sur la tou che décimale 0,5 . L'abaissement de cette dernière touche commande l'indication de la virgule dans les registres du multiplicateur et du produit. L'opérateur peut ensuite abaisser soit la touche f , soit la touche ,2 indiquée par 2002 ou 2000 pour assurer la multiplication par le dernier facteur du multiplicateur, comme indiqué ci-après.
Si l'on examine en particulier la fig. 7, on voit que les touches de multiplicateur 2000 sont juxtaposées aux touches correspondantes 2002 et que les tiges 336 de ces touches sont coupées de fentes inclinées 337 guidées par des goujons 338 saillant par rapport à la tige 1876 de la touche de multiplicateur adja cente. Un ressort 339 est interposé entre le goujon 338 le plus bas de chaque tige de touche 1876 et une patte 340 solidaire de la tige 336 de la touche de décimales correspon dante, afin de maintenir normalement la touche 2000 dans la position que montre la fig. 7.
Ainsi donc, quand une touche de mul tiplicateur 2002 est abaissée malgré l'action du ressort de compression 1878 pour effec tuer une multiplication, .la touche correspon dante 2000 est abaissée, mais sans être dé placée transversalement.
Par contre, quand une touche 2000 est abaissée, comme le ressort 339 est plus faible que le ressort 1878, il est tout d'abord comprimé, de sorte que la tige 336 de la touche se déplace transversale ment sous le guidage des goujons 338 jusqu'à la position dessinée en traits mixtes dans la fig. 7, c'est-à-dire la position dans laquelle les goujons 338 sont engagés dans les extré mités supérieures -des fentes 337.
Un nouvel abaissement de la touche 2000 assure l'abais sement de la touche 2002 et de sa tige<B>1876</B> pour amorcer une opération de midtiplica- tion de la manière usuelle.
Une saillie 340 est prévue sur chaque tige de touche 336. Quand on appuie sur l'une quelconque des touches 2000, cette saillie 340 est déplacée transversalement jusqu'à une position pour laquelle l'abaissement de la touche en s'accentuant l'oblige à attaquer et à repousser une oreille inclinée 341 solidaire d'une barre 342 (fig. 6, 7 et 15) vers l'ar rière. Cette barre 342 présente une série de fentes allongées 343 qui sont guidées sur des goujons 344 s'étendant à partir de pattes 345 rabattues vers le haut et solidaires du bâti 1877 des touches de multiplication.
Un embout 346 (fig. 6) pivote sur un pro longement de la barre 342 vers la droite autour d'un axe 347; il est sollicité en sens inverse des aiguilles d'une montre par un res sort de compression 348 placé entre cette barre 342 et l'embout 346 en vue de son en gagement avec 'm ergot 349 monté sur l'extrémité inférieure d'un bras 350 claveté. sur l'arbre 312 supportant le coulisseau des décimales.
Quand toutes les touches 2000 sont hors de la portée de la. barre 342, un ressort de tension 353, s'étendant entre l'extrémité de gauche de cette barre et une partie (non re présentée) du bâti .de la machine, maintient la barre 342 dans sa position la plus à gauche qui est représentée dans la fig. 6, c'est-à-dire dans la position pour laquelle un bras 351 de l'embout 346 attaque un ergot fixe 352, afin 'de soustraire cet embout à l'action du ressort de compression 348 et hors de la por tée de l'ergot 349.
Au moment où la barre 342 est repoussée vers l'arrière par suite de l'abaissement d'une touche 2000, un épaule ment 354 solidaire de l'embout 346 est dé placé jusqu'à une position située en arrière de l'ergot 349, de sorte que le ressort 348 intervient pour soulever cet épaulement en arrière de l'ergot.
Quand on abaisse la touche 2000 jusqu'à fond de course, la saillie 340 .de la tige de touche 336 passe au-dessous de .l'oreille cor respondante 341 de .la barre 342, ce qui per met au ressort 353 de rappeler cette barre jusqu'à ce qu'elle soit retenue par d'autres moyens, comme décrit ci-après.
Pendant ce rappel, l'embout 346 fait pivoter le bras 350 et l'arbre 312 dans le sens des aiguilles d'une montre pour mettre en place les coulisseaux 311 de réglage des décimales (fig. 5) dans le trajet de mouvement des oreilles 308 du man chon 303 et pour placer le bras 333 dans une position propre à refouler l'une des tiges 330 (fig. 2) afin de faire apparaître une virgule dans le registre compteur.
Vers la fin de ce rappel, le bras 351 de l'embout 346 attaque l'ergot 352 (fig. 6) pour faire pivoter cet organe et soustraire par là-même l'épauler ment 354 à l'engagement de l'ergot 349, ce oui permet à l'arbre 312 d'être ensuite re poussé jusqu'à sa position initiale pendant le déplacement du chariot sous l'action du pla- teau-came 307, comme décrit ci-avant.
L'ergot 349 traverse le bras 350 et est en prise avec un cliquet 356 (fig. 8) qui pivote sur la section 1877 du bâti qui englobe les touches de multiplicateur grâce à un axe 357 et qui est sollicité vers le haut par un ressort 358 tendu entre ce cliquet et un bouton 359 convenablement fixé au bâti de la machine.
Le cliquet 356 présente deux encoches espa cées dans l'une ou l'autre .desquelles peut s'engager l'ergot 349 pour maintenir élasti- quement le bras 350 et l'arbre 312 dans l'une ou l'autre des deux positions susindiquées.
Un dispositif est prévu pour empêcher .la barre 342 (fig. 6 et 15) de se mouvoir vers la gauche pour amener l'arbre 312. par pivo tement en position active lorsqu'on appuie sur l'une des touches de multiplicateur de décimales 2000 jusqu'à ce que la barre de blocage 2055 ait été déplacée vers la droite, comme décrit précédemment, afin de libérer la touche de multiplicateur 2002 qui a été abaissée.
Cette disposition est nécessaire dans la machine décrite, de manière que l'arbre 312 n'ait aucune chance de pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre dès qu'on appuie sur une touche 2000 et tandis que la machine exécute une opération de multiplica tion amorcée par une touche 2002.
Sur le bord inférieur -de la barre 342 se trouve une patte 360 (fig. 15) .disposée pour être attaquée par une oreille 361 solidaire d'un bras 362 supporté à pivotement par le goujon arrière 344, qui est monté ou implanté dans une patte 345 dirigée vers l'arrière et solidaire de la section 1877 du bâti.
Un res sort de compression 366 est interposé entre une oreille pendante 364 solidaire du bâti 362 et une patte 365 -de cette section de bâti 1877, afin de solliciter le bras 362 dans le sens des aiguilles d'une montre et de provoquer l'en gagement de l'oreille 361 avec le bord de gauche de la patte 360 de la barre 342 quand celle-ci est repoussée vers l'arrière par l'abais sement d'une touche 2000.
Cette barre 342 doit donc pouvoir être déplacée vers la gau che, mais seulement d'une faible distance, jusqu'au moment où la barre de blocage 2055 est déplacée vers la droite par le levier 2058 (fig. 6). A ce moment, la barre 2055 attaque l'oreille 364 (fig. 15) et fait pivoter le bras 362 en sens inverse des aiguilles d'une mon- tre tout en libérant la barre 342 en vue de son mouvement vers la gauche par le ressort 353 (fig. 6).
Au cas où la touche de multiplicateur 2000 des décimales zéro est abaissée pendant que la machine exécute une opération de mul- tiplication, l'arbre 312 ne doit pas pivoter, tant que la multiplication n'est pas achevée et que le déplacement automatique suivant cette multiplication n'a - pas au moins été amorcé- En même temps,
l'arbre 312 doit pi voter dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à venir occuper sa position active avant que le déplacement amorcé par la touche zéro n'ait progressé d'une notable quantité, et comme la barre 2055 n'est pas déplacée vers la droite pour dégager la touche de mul tiplicateur zéro assez tôt au cours du dépla cement amorcé par cette touche, il est néces saire de prévoir un dispositif supplémentaire qui dégage la barre 342 du verrou 362 plus tôt au cours du déplacement.
Pour assurer ce réglage correct dans le temps du fonction nement de l'arbre 312, le rappel de la barre 342 vers la gauche (en regardant les fig. 6 et 15) par le ressort 353 est commandé conjoin tement par la touche de multiplicateur zéro et par le mécanisme qui conditionne le déga gement de cette touche.
*Une biellette 367 (fig. 15) pivote autour d'in axe 368 sur la biellette 1403 qui, comme indiqué ci-avant, est commandée par le levier 1392 et la biellette flottante 1377 pour ame ner la biellette 1391 dans la position de pivo tement du levier 1396 (voir également la fig. 6) après qu'un déplacement automatique est sensiblement achevé, de sorte que le fonc tionnement ultérieur du mécanisme de dépla cement libère la touche de multiplicateur zéro.
L'autre extrémité de la biellette 367 présente une fente allongée 369 qui enclave un ergot 370 solidaire du levier 2090 qui pivote vers le bas par suite de l'abaissement de ladite touche ou .de la touche de multiplicateur des décimales zéro pour déclencher un déplace ment du chariot égal à un pas ou provoquer ensuite un deuxième déplacement si la touche est abaissée pendant le fonctionnement amorcé par une autre touche.
Un ergot 372 est monté sur la biellette 367 près de son extrémité de droite (en regardant la fig.15) et est engagé dans une fente allongée 373 prati quée dans une deuxième biellette 374 qui pi vote à son extrémité supérieure sur le bras 362 autour d'un axe 375.
Ordinairement, quand on appuie sur une touche de multiplicateur de décimales autre que la touche de multiplicateur de décimales zéro, la fente allongée 373 pratiquée dans la biellette 374 permet au bras 362 de pivoter sous l'action de la barre de blocage 2055 pour libérer la barre 342 sans abaisser la biellette 367.
Toutefois si, pendant une opération de multiplication amorcée par l'une des touches 2002, la touche de multiplicateur de déci males zéro (fig. 15) est abaissée, le levier 2090 fait pivoter l'extrémité de gauche de la biellette 367 vers le bas, mais, à ce moment, l'oreille 1386 (fig. 15 et 19) est en prise avec le bord de droite de l'épaulement 1390 du le vier flottant 1377 pour permettre au ressort 1382 de maintenir la biellette 1403 et, par conséquent,
l'extrémité de droite de la biel- lette 367 vers le haut dans une position pour laquelle l'ergot 372 prévu sir la biellette 367 n'a pas d'effet pour maintenir abaissée la biellette 374, de sorte que l'oreille 361 du bras 362 demeure en prise de verrouillage avec la patte 360 solidaire du bras 342.
Au moment où le déplacement amorcé automatiquement du chariot qui fait suite à la multiplication est sensiblement achevé et où le deuxième déplacement provoqué par l'abaissement de la touche de multiplicateur commence, l'un des lobes .du plateau-càme 1367 attaque et fait pivoter le .levier 1387 pour obliger .la patte 1389 prévue sur lui à faire pivoter le levier flottant 1377 dans le sens des aiguilles d'une montre en astrei gnant le levier 1392 à abaisser la biellette 1403 et, par conséquent, l'extrémité de droite de la biellette 367.
La biellette 374 est donc tirée vers le bas pour dégager l'oreille 361 solidaire du bras 362 de la patte 360 et per mettre à la barre 342 de faire pivoter l'arbre 312 (fig. 2 et 6) dans le sens -des aiguilles d'une montre jusqu'à sa position active dans un délai permettant le réglage des indica teurs de décimales pendant lé déplacement occasionné par l'abaissement de la touche de multiplicateur zéro.
Un dispositif est prévu pour empêcher qu'un deuxième mouvement de poussée ne soit appliqué à la barre 342 par une touche de multiplicateur de décimales 2000 après que la barre a. déjà été repoussée pendant une opé ration de multiplication quelconque. Il est prévu à cet effet un certain nombre d'organes d'enclenchement 376 (fi-.
6 et 7) à raison d'im à côté de chaque touche de multiplica- teur de décimales. Chaque organe d'enclen chement 376 est coupé d'une fente allongée 377 pratiquée dans son extrémité inférieure et qui enclave deux boutons 378 formant épaulements solidaires d'une barre d'enclen chement 379.
Un certain nombre de pattes 380 pendent sous la barre 379 et peuvent cou lisser dans des fentes 381 pratiquées dans le rebord inférieur de la section 1877 du bâti afin de guider la barre 379 dans le sens Ion- gitudinal. Les extrémités supérieures des organes d'enclenchement 376 sont guidées dans des fentes ménagées dans -une baguette de- guidage 382 convenablement assujettie à la face de dessous du rebord supérieur du bâti 1877.
Chacun des organes 376 est solli cité vers la droite (en regardant la fig. 6) par rapport à la barre 379 par un ressort à boudin - 383 dont les spires sont enroulées autour -d'un bouton 384 s'étendant à partir de l'organe 376 et dont les extrémités sont inter posées entre un ergot 385 solidaire de l'or gane 376 et un des boutons 378 supporté par la barre 379.
Un bouton 389 formant épaulement est monté sur la barre 379 et traverse une fente allongée 390 pratiquée dans la barre 342. Quand celle-ci est repoussée vers la droite, par suite de l'abaissement d'une des touches de multiplicateur de décimales 2000, le bouton 389 vient en prise avec l'extrémité de la fente 390 pour tirer également la barre 379 vers la droite à partir de la position représentée dans la fig. 6 jusqu'à une position dans laquelle tous les organes d'enclenchement 376, sauf celui qui est voisin de la touche de multipli cateur de décimales abaissée, se trouvent aux extrémités de droite (en regardant la fig. 7)
des saillies 340 des tiges 336 des touches .de multiplicateur de décimales.
Un ressort 387 (fig. 6) est monté sur l'extrémité arrière de la section 1877 du bâti des touches du multiplicateur et est destiné à venir attaquer l'une ou l'autre de deux dé tentes espacées 388 ménagées dans la barre 379 pour maintenir celle-ci dans l'une ou l'autre de ses deux positions de réglage.
Au moment où la barre -d'enclenchement 379 est déplacée vers la droite par la barre 342, lorsqu'on abaisse une touche 2000 de multiplicateur de décimales, l'organe d'en clenchement 376 qui est voisin de la touche en cours d'abaissement heurte la face de gauche de la saillie 340 de cette touche (en regardant la fig. 6) et oblige ainsi le ressort respectif 383 à céder.
Quand on permet à la touche de multiplicateur abaissée d'être ramenée en arrière par son ressort 339 (fig. 7), l'organe d'enclenchement 376 vient occuper sa position enclenchée sous l'action du ressort 383. Pen dant le reste de .l'opération de multiplication, la barre 379 est maintenue vers l'arrière par le ressort 387, et les divers organes d'enclen chement 376 empêchent l'une quelconque des touches 2000 de multiplicateur de décimales de repousser à nouveau la barre 342 vers l'ar rière.
Toutefois, les touches 2000 ont encore la possibilité d'être abaissées, mais, pendant ce mouvement, les faces externes des saillies 340 (fig. 7) coulissent simplement le long des faces adjacentes de l'organe d'enclenchement 376 et ne provoquent ainsi qu'un simple abais sement des touches de multiplicateur corres pondantes 2002. La barre 379 est ramenée à sa position de gauche quand les indicateurs de décimales sont vidés, comme décrit ci-après.
Bien que, dans la plupart des cas, il suf fise d'introduire une simple virgule de déci males dans le résultat d'une multiplication qui apparaît dans le registre du produit, la. pré sente machine est capable d'introduire- deux ou plusieurs virgules de décimales dans le re gistre du produit, afin de faire face à cer tains types de calcul dans lesquels cette intro duction de virgules de décimales multiples est désirable.
Un type -de problème qu'on rencon tre communément et dans lequel il peut être désirable d'introduire automatiquement plus d'une virgule de décimales à la fois dans le re gistre du produit est le problème du calcul des inventaires ou opérations analogues dans lesquels deus multiplicandes différents (prix de revient et prix de vente d'un article) sont multipliés simultanément par le même multi plicateur,
c'est-à-dire par la quantité des arti cles en magasin. Dans cette hypothèse, le prix .de revient serait introduit, par exem ple, .dans la partie gauche du clavier et le prix de vente dans sa partie droite, tandis que les marqueurs 113 .des virgules des déci males appropriées pour chacun de ces deux facteurs seraient actionnés de la manière usuelle. On introduit alors la quantité , qui peut comprendre des montants fractionnaires, dans les touches 2002 de multiplicateur et l'on met au point comme à l'ordinaire la vir gule des décimales du multiplicateur en appuyant sur la touche de décimales appro priée 2000.
Le prix de revient total appa- rait alors dans la partie gauche du registre du produit et le prix de vente total dans la partie droite de ce registre. L'emplacement de la virgule des décimales des deux résultats est, bien entendu, déterminé par deux des manchons 303 d'indication des décimales du produit de la manière décrite ci-avant.
Mécanisme <I>de remise à zéro des</I> indicateurs <I>de décimales et du registre.</I>
Comme décrit en détail dans le brevet suisse signalé ci-avant, des dispositifs de remise à zéro placés sous la commande des touches 373 et 1910 (fig. 1) sont prévus pour vider les registres 418 de l'accumulateur ou du produit et les registres 1874 du multipli cateur ou compteur. Les mêmes touches 373 et 1910 sont utilisées, de préférence, pour vider ou remettre à zéro les indicateurs des décimales pour les deux registres respectifs.
Comme .le montre la fig. 16, l'arbre 320' de remise à zéro du registre accumulateur porte un bras 372' fixé à 111i et.attaqué par un galet 371' supporté par un deuxième bras 370' fixé à l'arbre 259 de support .du chariot (fig. 2, 6 et 16). Un bras 368 claveté coulis sant sur l'arbre 259 est relié par une biellette 476 à un levier 471- de galet suiveur de came qui pivote sur un arbre 478 et qui porte 1.1n galet 479 monté sur lui et attaquant le pour tour d'une came 480 de dégagement de l'accu mulateur.
Cette came est commandée par un embrayage (non représenté), lui-même com mandé par les touches de remise à zéro 373 (fig. 1) et agit par sa rotation pour faire pi voter le bras 471 tout d'abord dans le sens des aiguilles ,d'une montre, puis en sens inverse. Ce mouvement de pivotement est transmis par la biellette 476 et le bras 368 à l'arbre 259, puis .aux bras 370' et 372',
à l'arbre 320' .de remise à zéro de l'accumula- teur pour assurer la remise à zéro du registre de l'accumulateur. Le bras 3"r0' présente une patte déflectrice inclinée 484 (fig. 5 et 16) s'étendant vers le haut et destinée, lorsque le bras 370' pivote, à attaquer l'extrémité de l'arbre 300 et à la repousser vers la gauche (en regardant la fig. 5) tout en comprimant le ressort 294.
Dans le voisinage de chacun des manchons de décimales 303 se trouve un collier 485 goupillé sur l'arbre 300 et destiné, lorsque cet arbre est poussé vers la gauche par la patte déflectrice 484, à attaquer et dé placer vers la gauche n'importe quel coulis- seau 303 qui a été précédemment déplacé vers la droite par rapport au chariot 250, ce q111 annule toutes les indications décimales qui sont visibles dans les fenêtres 301 correspon dant aux décimales du registre accumulateur.
L'arbre 1921 de vidage ou remise à zéro du registre compteur est pourvu d'lm bras 1920 (fig. 16) fixé à lui et attaqué par un galet 1919' supporté par un deuxième bras 1919 fixé à l'arbre 260 de support du chariot supérieur. Sur cet arbre 260 est claveté cou- lissant un bras 1917 articulé par le moyen d'une biellette 1918 au bras 1916 d'un galet suivant le pourtour de la came, ce bras 1916 pouvant pivoter sur l'arbre 478.
Un galet 1914, monté sur l'extrémité inférieure du le vier 1916, attaque la périphérie d'une came 1915 de vidage du compteur qui est actionnée par un embrayage convenable soles la com mande de la touche 1910 -de remise à zéro (fig. 1). Ainsi donc, la rotation de la came 1915 détermine un mouvement de pivotement de l'arbre 260 et fait pivoter, par l'intermé diaire des bras 1919 et 1920, .l'arbre 1921 de vidage du compteur, afin de remettre à zéro le registre compteur.
Avec le galet 1919' se trouve également en prise un levier 486 qui pivote en 487 sur le flasque 302 .d'extrémité du chariot et qui est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre pour venir en prise avec le galet 1919' par un ressort 489 tendu entre le levier 486 et un ergot se dressant au- dessus d11. flasque 302.
Le levier 486 présente une patte déflectrice inclinée 488 qui, quand le .levier 486 pivote sous l'action du bras 1919, vient attaquer .et repousser vers la gauche l'arbre 318 (fig. 5 et 16), ce qui oblige les colliers 325 à refouler tout manchon 321 libéré contre les pattes 255a jusqu'à ce que la tige correspondante 326 (fig. 2) puisse s'en clencher en position de verrouillage avec le manchon sous l'action d'un ressort 490 tendu entre le levier coudé 328 et un ergot fixé à l'un des plateaux 255 du chariot.
Le pivotement de l'arbre 259 du chariot pour ramener à zéro le registre accumulateur et les indicateurs de décimales a donc égale ment pour effet de déplacer la barre 379 (fig. 6) jusqu'à sa position ide gauche qui est représentée. A cet effet, un bras 491 est cla- veté coulissant sur l'arbre 259.
Des organes de guidage convenables (non représentés) sont prévus pour empêcher le mouvement du levier 491 -en même temps qu'un déplacement longitudinal de l'arbre 259, et un ergot 492 est monté sur son extrémité inférieure; il est engagé dans une fente pratiquée -dans un le vier 493 qui pivote sur un bouton 494.
Un ergot 495 faisant saillie par rapport à l'extré mité inférieure du levier 493 est prévu pour que, lorsque l'arbre 259 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action de la came 480 (fig. 16) sous la commande de la touche 375 de remise à zéro (fig. 1), cet ergot 495 attaque l'extrémité de droite de la barre 379 et la déplace vers la gauche. De cette ma nière, les divers organes d'enclenchement 376 sont soustraits à leur engagement avec les touches respectives 2000.
Au besoin, le levier 486 (fig. 16) peut être supprimé, et une patte déflectrice (non représentée) peut être fixée au bras 372' dans une position telle qu'elle puisse .attaquer et repousser l'arbre 318 vers la gauche (en re gardant la fig. 5). Ainsi la remise à zéro à la fois du mécanisme indicateur .des décimales de l'accumulateur et du mécanisme indicateur des décimales du compteur peut s'effectuer lorsque le registre accumulateur est vidé sous la commande de la touche 373 (fig. 1).
A titre de variante, in prolongement (non représenté) - peut être prévu sur la barre 379 (fig. 6) et peut occuper un emplacement tel qu'il soit attaqué par un levier convenable claveté coulissant sur l'arbre 260 de support du chariot supérieur (fig. 2 et 16), de façon que la barre 379 soit ramenée à sa position représentée dans la fig. 5 lorsque le registre du compteur ou le registre de l'accumulateur est remis à zéro.
Variante <I>de</I> la <I>commande du</I> multiplicateur. Dans les fig. 23 et 24 est représentée une variante d'exécution du mécanisme de déter mination des décimales du multiplicateur. Dans cette disposition, la multiplication est opérée en maintenant l'embrayage principal 428 en prise pendant im nombre désiré de cycles comptés par l'opérateur, puis en action nant la commande manuelle pour provoquer le dégagement de l'embrayage.
Etant donné que les détails du mécanisme commandé par l'embrayage 430 pour amener en prise l'embrayage principal 428 sont en principe les mêmes que ceux qui sont repré sentés dans la fig. 17, il suffit de se reporter à cette figure ainsi qu'à la description y re lative pour comprendre le fonctionnement de ces deux embrayages.
Une touche de multiplicateur 701 est pré vue pour commander la multiplication et pour effectuer sélectivement le pivotement de l'arbre 312, afin d'introduire une indication de la virgule des décimales dans le registre accumulateur et le registre compteur, de la même manière que décrit en regard des fig. 5 et 6. La tige 701' de la touche 701 est munie d'une étroite fente supérieure 703 et U'iuie large fente inférieure 704.
La première de ces fentes enclave un bouton 702 formant épaulement monté sur une console 705 (fig.23) convenablement assujettie à la face de dessous du capot 706 du clavier. La fente 704 est mobile le long d'un deuxième bouton 707 formant épaulement également assujetti à la console 705, et la touche est normalement amenée par pivotement dans une position extrême par un déplacement en sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon que le bord de gauche de la fente 704 (fig. 24)
soit engagé contre le bouton 707 par l'action d'iui ressort 708 tendis entre une oreille 709 de la tige 701' de la touche et une patte 710 qui pend au-dessous du capot 706 .du clavier. Ce ressort 708 tend également à maintenir la touche 701 dans sa position soulevée telle qu'elle est représentée.
En abaissant la touche 701, on provoque le choc du bord avant de la tige de touche 701' contre une barre 503 articulée à un bâti 505 par im axe 507 et également articulée à im levier 504 par un axe 509. Le bâti 505 et le levier 504 forment par leur ensemble un parallélogramme et pivotent respectivement sur le bâti de la machine en 510 et 506.
Un ressort 511 est tendu entre l'extrémité posté rieure du levier 504 et une partie du bâti de la machine, afin de maintenir normale ment la barre 503 dans la position supérieure qui est représentée. Une biellette 512 est arti culée sur le bâti 505 par un axe 513; elle est.
coupée à son extrémité inférieure d'une enco che 514 qui, grâce à im ressort 515 tendu entre le bras le phis court de la biellette 512 et la barre 503, maintient normalement la biellette 512 de façon que son encoehë 514 en- clave une oreille 516 solidaire du chien d'em brayage 394.
Au moment où la barre 503 pivote vers la droite et vers le bas par suite de l'abaisse ment de la touche 701, ce qui oblige la biel- lette 512 à déplacer le chien 394 pour 1e<B>dé-</B> gager de l'embrayage 430, une oreille 517 pré vue sur la barre 503 est écartée d'un bras 518 goupillé sur l'arbre 626 pour permettre au ressort de tension 633 (fig. 17) de faire pivo ter le verrou 632 de l'embrayage principal décrit ci-avant, afin de l'amener en position de verrouillage du chien 395 pour maintenir ce chien hors de son engagement de dé brayage par rapport à l'embrayage principal 428 quand ce chien a pivoté sous l'action de l'embrayage 430.
En outre, la biellette 512 s'écarte par pivotement de son engagement avec le chien 394 sous l'action d'un disposi tif (non représenté) grâce auquel l'arbre de réglage peut venir au repos à la fin de son premier cycle. La machine continue donc à fonctionner jusqu'à ce que l'opérateur per mette à la touche 701 .de se relever. Au mo ment où la barre 503 s'élève, l'oreille 517 attaque le bras 518 et fait pivoter le verrou 632 à l'écart de sa position d'engagement avec le chien 395 de l'embrayage principal, ce qui permet au ressort de tension 612 (fig. 17) de provoquer le dégagement de l'embrayage principal 428 par ce chien 395.
On remarquera en examinant la fig. 24 que la touche de multiplicateur 701 est munie d'une partie concave 712 placée directement au-dessus de la tige de touche 701' et d'une partie convexe 713 décalée par rapport à cette tige de touche. En heurtant la partie concave 712 par suite de l'abaissement d'-an doigt, le ressort 708 assure le guidage du bord gauche de la fente évasée 704 le long du bouton 707 et permet ainsi à la tige de touche 701' de heurter la barre 503 tout en échappant au contact du bras dirigé vers l'avant d'un le vier coudé 714 pivotant sur le bâti autour d'un axe 715 voisin de la barre 503.
Toute fois, lorsque la partie convexe 713 est heurtée par une force dirigée vers le bas, la touche prend appui sur l'axe 702, malgré l'action du ressort 708, et oblige ainsi le bord de droite de la fente 704 à venir .en prise avec le bouton 707. Quand la tige de touche<B>701'</B> se trouve dans cette position, elle occupe en fait une position .lui permettant de heurter à la fois la barre 503 et le bras formant le pro longement du levier coudé 714 et de faire pivoter ces deux organes pendant sa. course descendante.
Le levier coudé 714 est relié par une biellette 716 (fig. 23) à un bras 717 fixé à l'arbre 312, afin d'amener par pivotement cet arbre en engagement effectif pour le but décrit ci-avant en regard des fig. 2, 5 et 6.
Le déplacement ultérieur du chariot qui est effectué soit manuellement, soit mécani quement à partir du moteur, provoque alors la mise en place des indicateurs de décimales de la manière décrite à propos de la forme d'exécution préférée de l'invention.
Si désiré, des indices convenables comme ceux qui sont représentés dans la fig. 25 peu vent être appliqués aux parties convexe et concave de la touche 701 pour faciliter la dé termination de celle des parties de la touche qui doit être heurtée pendant une opération de multiplication comportant des décimales.