Machine à calculer. L'invention a pour objet une machine à calculer, laquelle comprend un enregistreur dans lequel des valeurs sont introduites par la commande d'un entraîneur, des moyens autres que l'entraîneur pour remettre l'enre gistreur à zéro, une source de force motrice et des moyens pour régir l'application de cette force motrice aux moyens de remise à zéro.
On connaît déjà des machines à calculer comportant un mécanisme d'entraînement à commande par moteur, agencées pour effec tuer les opérations d'addition, de soustrac tion, de multiplication et de division, et qui sont munies de deux enregistreurs ou mécanismes compteurs servant à expo ser deux des facteurs produits par l'opé ration de la machine. Dans les problèmes de multiplication, un de ces enregistreurs ex pose le multiplicateur et l'autre expose le produit. A la fin d'une opération de calcul, les enregistreurs sont usuellement remis à zéro. Jusqu'à ce jour, ceci avait été effectué en faisant tourner manuellement des mani velles associées aux enregistreurs respectifs.
Une forme d'exécution d'une machine suivant l'invention peut avantageusement être d'un genre analogue, tout en possédant des moyens à commande par moteur pour remettre les en registreurs à zéro. Les moyens de remise à zéro peuvent par exemple être commandés à l'aide de touches, de sorte que, par une seule course manuelle, l'un ou chacun des enregis treurs puisse être remis à zéro.
On peut aussi prévoir des touches pour la commande de l'entraîneur, touches actionnées par une seule course manuelle pour déter miner la durée du fonctionnement de l'en traîneur et le sens de son mouvement, ou à a fois la durée et le sens.
Il est désirable dans une machine ainsi établie que les dispositifs de remise à zéro soient empêchés de fonctionner pendant le temps que l'entraîneur est en service, et que ce dernier soit empêché de fonctionner pen dant le -temps que les dispositifs de remise à zéro sont en service. On peut donc avanta geusement prévoir, entre les moyens de com mande de l'entraîneur et les moyens de com mande des dispositifs de remise à zéro, une liaison telle que l'entraîneur et les disposi tifs de remise à zéro ne puissent pas être mis en action en même temps.
Au dessin annexé est représentée, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine selon l'invention, du type à clavier.
La machine représentée est du genre de celle décrite dans le brevet suisse No 113767 du 9 janvier 1925, brevet auquel on se re portera pour une description de la machine complète. Il est cependant .évident que l'ap plication de la présente invention n'est pas li mitée à des machines de ce type.
La fig. 1 de ce dessin est un plan avec coupe horizontale partielle de la partie de droite de la machine, l'enveloppe étant enle vée pour représenter le mécanisme intérieur, et certaines parties de la machine étant par tiellement brisées pour réduire les dimen sions de la figure;
La fig. 2 est une coupe verticale suivant 2-2 (fig. 1) et montre l'accouplement de commande télescopique avec le dispositif de remise à zéro de l'enregistreur disposé sur le chariot longitudinalement déplaçable; La fig. 3 est une vue de côté de la ma chine, une boîte d'extrémité étant représentée en coupe pour montrer la construction inté rieure; La fig. 4 est une vue en bout de l'enregis treur du multiplicateur;
La fig. 5 est une coupe verticale de l'en registreur du multiplicateur suivant 5-5 (fig. 1), cette coupe étant prise du côté op posé de l'élévation de la fig. 4; La fig. 6 est une coupe verticale longi tudinale de la machine et montre les moyens pour déterminer la rotation et le sens de rota tion de l'entraîneur; La fig. 7 est une vue en bout du chariot; La fig. 8 est une coupe verticale du cha riot suivant 8-8 (fig. 1), en regardant dans le sens opposé à l'élévation de la fig. 7, cette figure montrant l'enregistreur du produit et son dispositif de remise à zéro;
La fig. 9 est une coupe verticale longi tudinale de la machine et montre les touches servant à prédéterminer le nombre de cycles de fonctionnement de l'entraîneur et la liai son entre ces touches et le mécanisme déter minant la rotation de l'entraîneur; La fig. 10 .est une coupe de l'embrayage de commande de l'entraîneur.
La machine à calculer représentée com prend un socle 22 muni de plaques lat6ra- les 23, 24 entre lesquelles sont disposés les dispositifs de sélection, de comptage et de commande. Ces dispositifs comprennent un enregistreur disposé sur un chariot longitudi nalement déplaçable, un entraîneur d'enre- gisteur qui, lorsqu'on le fait tourner dans l'un ou dans l'autre sens, agit de telle sorte que les valeurs y introduites actionnent l'en registreur, des touches introduisant les va leurs choisies dans l'entraîneur, des touches déterminant la durée et le sens de rotation de l'entraîneur, un enregistreur exposant les valeurs introduites dans l'entraîneur,
un en registreur exposant les calculs effectués ou en train d'être effectués, des dispositifs de remise à zéro associés aux enregistreurs, des moyens pour actionner les dispositifs de re mise à zéro et régir le fonctionnement de ces dispositifs et des moyens reliant entre eux les moyens de commande des dispositifs de re mise à zéro et les moyens de commande de l'entraîneur. La machine comprend tous les éléments nécessaires pour réaliser rapidement et exactement les opérations d'addition, de soustraction, de multiplication et de division avec le minimum de fatigue de la part de l'opérateur.
La machine est munie d'une pla- que-couvercle disposée entre les plaques laté rales et sur laquelle, de préférence vers la gauche, sont les rangées de touches qui for ment le clavier servant à introduire les va leurs dans l'entraîneur. Dans la fig. 1, on n'a représenté que quatre rangées de touches à chiffre 25, mais il va de soi que la machine peut contenir tout nombre convenable de rangées de touches, qu'elle en contiendra usuellement neuf et que chaque rangée con tiendra usuellement dix touches dont neuf, sont numérotées de 1 à 9 consécutivement, la dixième étant une touche de déverrouil lage dont l'abaissement a pour effet de dé- verrouiller la touche abaissée de la rangée.
La disposition des touches et leur liaison avec l'entraîneur sont décrites d'une façon détaillée dans le susdit brevet, et n'a pas été décrite en détail.
Dans la machine est monté pour tourner, entre la plaque latérale 23 et la plaque in termédiaire 26, un entraîneur rotatif<B>'27</B> (fig. 6) dans lequel les valeurs sont introdui tes par l'abaissement des touches. Un enregis treur de produit 28, en relation de travail par rapport à l'entraîneur 27, est disposé dans un. chariot longitudinalement déplaçable 29 monté sur un chemin de guidage 31 s'éten dant en travers de la machine.
La construction de cet entraîneur est dé crite dans ledit brevet suisse et dans les brevets des Etats-Unis No 1,476,198 et No 1,524,924; on peut aussi employer d'au tres formes d'entraîneurs. L'enregistreur de produit 28 (fi-. 8) com prend une série de molettes ou roues à chif fres 32 disposées côte à côte en alignement axial, l'espacement des diverses molettes étant le même que celui des unités dentées de l'entraîneur. A chaque molette 32 est as socié un pignon 33 qui engrène avec un pi gnon intermédiaire 34 actionné par les dents de l'entraîneur.
Le chariot 29 est déplaçable longitudinalement en vue d'amener diverses molettes 32 à des positions leur permettant de coopérer avec les divers éléments dentés de l'entraîneur pour permettre à l'entraîneur d'actionner l'enregistreur dans différents or dres de grandeur. Les pignons 3.3 sont fixés aux diverses molettes 32 et l'ensemble peut tourner sur un arbre 35, la rotation libre étant empêchée par un cliquet d'échappement 36 maintenu en prise avec le pignon 33 par un ressort 37 logé dans un arbre oscillant 38. Lorsqu'on désire remettre à zéro les molettes 32, on fait osciller l'arbre 38 à l'écart du cli- quet 36 pour supprimer la pression du res sort 37 sur le cliquet et rendre ce dernier libre d'osciller.
La remise à zéro des molet tes est effectuée en faisant tourner l'arbre 35, cet arbre comportant des moyens permet- tant de ramener les molettes à zéro. Dans l'arbre 35 sont logées une série de bielles 39 pressées par des ressorts et prévues à raison d'une bille pour chaque molette, ces billes faisant légèrement saillie sur la surface de l'arbre. Chaque molette 32 est munie sur son bord interne d'une dent ou saillie 41 qui, lorsque l'arbre 35 tourne, entre en prise avec la bille 39, ce qui fait tourner la molette avec l'arbre. L'arbre 35 est normalement maintenu à la position zéro par un cliquet 42 (fig. 7) engagé dans une entaille d'un disque 43 fixé à l'arbres 35.
Le cliquet 42' est maintenu dans l'entaille par le ressort 44 et est fixé à l'ar bre 38, de sorte que la rotation initiale de l'arbre 35 fait osciller le cliquet 42 et par conséquent l'arbre 38, pour dégager les res sorts 37 des cliquets d'échappement 36 et permettre ainsi la rotation des molettes par les billes saillantes 39 de l'arbre rotatif 35. La molette est munie, sur le côté opposé au pignon 33, d'une saillie qui est en contact avec l'extrémité interne du levier de trans fert 45 quand la molette atteint la position zéro, ce qui arrête la molette dans cette po sition et l'empêche d'aller trop loin par l'ef fet de la force vive.
L'emploi du levier de transfert pour arrêter la molette à la posi tion zéro est bien connu et il n'est pas néces saire d'en donner une description détaillée.
Les dispositions de remise à zéro sont ac tionnés par la rotation de l'arbre 35 et des moyens manoeuvrés par une touche sont pré vus pour faire tourner cet arbre comme on le verra plus loin. La machine est munie d'un second enregistreur 51 appelé "enregistreur de multiplicateur" servant à enregistrer le nombre effectif de rotations de l'entraîneur dans divers ordres de grandeur. L'enregis treur 51 (fig. 4 et 5) est disposé entre la, plaque latérale 24 et la plaque intermédiaire 26 et sa construction est analogue à celle de l'enregistreur de produit 28.
Cet enregistreur 51 comprend plusieurs molettes 52 alignées axialement, montées sur l'arbre 53 et munie de dispositifs de remise à zéro comprenant une série de billes 54 soumises à la pression de ressorts, ces billes étant logées dans l'ar- bre, faisant saillie sur cet arbre et coopérant avec des dents 55 prévues à raison d'une dent sur chaque molette. Chaque molette est mu nie d'un côté d'un pignon 56 qui engrène avec un pignon intermédiaire<B>57,</B> et elle est munie de l'autre côté d'une saillie agencée pour entrer en contact avec l'extrémité interne du levier de transfert 58 en vue d'arrêter la roue à chiffres à la position zéro.
Le pignon 56 est astreint à se mouvoir d'une dent à la fois par un cliquet 59 soumis à la pression d'un ressort, et des moyens sont prévus pour dégager le cliquet du pignon en vue de per mettre à ce dernier de tourner librement quand on désire le remettre à zéro. A l'arbre 53 est fixé un disque 61 présentant une en taille dans laquelle est disposée l'extrémité du levier 62. Ce levier est fixé à l'extrémitr d'un arbre 6,3 dont la section transversale est circulaire et qui présente une série d'entail les dans lesquelles sont engagées les extrémi tés arrière des cliquets 59.
En temps normal, l'arbre occupe la position de fig. 5. Quand l'arbre 53 tourne, l'arbre 63 oscille et fait osciller les cliquets 59 autour de leurs pivots en les dégageant ainsi des pignons 56. Quand l'arbre 53 atteint la position zéro, le levier 62 retombe dans l'entaille du disque 61 et ra mène l'arbre 63 à la position de fig. 5. Les dispositifs de remise à zéro associés à cet enregistreur sont mis en action par la rota tion de l'arbre 53, et des moyens, régis par la manoeuvre d'une touche sont prévus pour faire tourner cet arbre dans le sens propre à effectuer la remise à zéro des molettes.
L'entraîneur 27 est normalement main tenu dans la position neutre et un moteur électrique 65 (fig. 1) est employé pour le faire tourner dans l'un ou l'autre sens. Ce moteur est relié à l'arbre de commande 616 par un engrenage réducteur comprenant des pignons 67, 68, 69 et 71, ce dernier pignon étant fixé audit arbre 66. Un embrayage à friction 72 est intercalé entre les pignons 68 et 69 pour éviter que le moteur 65 soit sou mis à une charge destructive dans le cas où la charge qui lui est imposée par le méca nisme de commande deviendrait trop grande. Des moyens, comprenant un élément d'em brayage 73 qu'on décrira plus loin, sont in tercalés entre l'arbre moteur 66 et l'arbre 74 relié à l'entraîneur.
Sur l'arbre 74 est monté à rainure et languette un pignon 75 pouvant être déplacé parallèlement à l'axe de l'arbre par une fourchette 76. Dans une de ses posi tions, le pignon 75 engrène avec le pignon 77; dans l'autre, il engrène avec le pignon 78 (fig. 6). Les pignons 77 et 78 engrènent entre eux et un pignon 77' engrène avec un pignon 79 engrenant à son tour avec un pi gnon 81 fixé à l'entraîneur 2.7. Le pignon 75 actionne ainsi l'entraîneur 2,7 soit par l'en tremise du train d'engrenages 75, 77, 77', 79 et 81 soit, en sens inverse, par l'entremise du train d'engrenages 75, 78, 77, 77', 79 et 81, soit, en sens inverse, par l'entremise l'axe de l'arbre 74, on peut faire tourner l'en traîneur à volonté dans un sens ou en sens inverse.
La fourchette de commande 76 est fixée à une tige 83 mobile suivant son axe, convenablement montée dans la machine et présentant à son extrémité opposée une fente dans laquelle est disposée l'extrémité en forme de came 84 d'un levier 8.5. En faisant pivoter le levier 85, on déplace la tige 83 suivant son axe et on inverse le sens de ro tation de l'entraîneur 27. Le sens de rotation de l'entraîneur est déterminé par la manoeu- vre des touches "plus" 86 et "moins" 87 dis posées à droite des rangées de touches à chif fre (fig. 6).
L'abaissement de la touche 86 a pour effet de faire tourner l'entraîneur dans un sens et l'abaissement de la touche 87 a pour effet de faire tourner l'entraîneur en sens inverse. Au-dessous des tiges des tou ches 86 et 81 est supporté un levier en forme de<B>T</B> 88 qui est relié au levier 85 par une biellette 89. Ces pièces sont normalement maintenues dans la position de fig. 6 par un ressort 91 assujetti au levier à<B>T</B> 88. Dans cette position, le moteur actionne l'entraîneur vers l'avant. L'abaissement de la touche "moins" 87 fait entrer la tige de cette tou che en contact avec le levier 88 et fait os ciller ce levier et, par suite, le levier 85, ce qui déplace le pignon inverseur 75, de sorte que le moteur actionne l'entraîneur en sens inverse.
Les touches 86 et 87 commandent aussi la liaison entre le moteur et l'entraîneur de façon que, lorsqu'on. abaisse l'une quelconque de ces touches, le moteur actionne l'entraî neur dans le sens voulu pendant tout le temps que la touche est maintenue abaissée. Au- dessous des touches 8,6 et 87 est montée dans la machine une plaque pivotante 93 (fig. 9) dont la forme est telle que l'abaissement de l'une ou l'autre des touches fait osciller la plaque dans le sens des aiguilles d'une mon tre. -Sur la plaque 93 pivote une barre de commande d'embrayage 94 qui est normale ment maintenue dans une position écartée ou de recul par un ressort 95.
A la barre de commande 94 est associé un levier de com mande 96 dont le rôle est d'embrayer et de débrayer l'élément d'embrayage 73. La barre 94 présente à son extrémité avant une en taille 97 dans laquelle s'engage une goupille 98 du levier 96. Le levier 96 est normale ment maintenu dans la position de recul par un ressort 99. L'abaissement de l'une ou l'au tre des touches 86 et 87 fait avancer la barre d'embrayage 94, ce qui a pour effet de faire osciller le levier d'embrayage 96 en antago nisme à l'action du ressort 99 et de mainte nir ce levier dans cette position.
L'embrayage comprend un rochet 101 (fig. 10) fixé .à l'arbre moteur 66 et un boî tier 102 fixé à l'arbre récepteur 74. Sur le boîtier pivote un cliquet 103 destiné à coo pérer avec le rochet 101 pour produire la ro tation simultanée du rochet et du boîtier. Le cliquet porte à son extrémité une saillie 104 placée au-dessus d'une ouverture du boîtü-i-. et lorsque cette saillie 104 est poussée vers l'intérieur, ledit cliquet se dégage du rochet. Le levier d'embrayage 96 porte à son extré mité une dent 105 agencée pour pénétrer dans l'ouverture du boîtier et pour faire mouvoir le cliquet de façon à le dégager du rochet.
Quand on abaisse l'une quelconque des tou ches 86 ou 87, l'extrémité 105 du levier d'embrayage 96 sort de l'ouverture de boî tier en permettant au ressort 106 d'engager le cliquet dans la denture du rochet, ce qui embraie l'embrayage. L'abandon de l'une quelconque des touches 86 ou 87, ou le dé verrouillage du levier d'embrayage 96 par le dégagement de sa partie crochue 97 d'avec la goupille 98, ont pour effet que la saillie 105 du levier d'embrayage pénétrant dans l'ouverture du boîtier lors de la rotation du- dit boîtier, débraie l'embrayage et arrête le boîtier.
Le train d'engrenages prévu entre le boîtier et l'entraîneur est tel que l'arrêt du boîtier par le levier d'embrayage 96 arrête l'entraîneur dans la position neutre quel que soit le sens de rotation de l'entraîneur. On obtient ainsi des moyens actionnés par l'a baissement de l'une quelconque des touches 86 ou 87 pour commencer la rotation de l'en traîneur, déterminer son sens de rotation, dé- termineur la durée de cette rotation et l'arrê ter à la position neutre.
Le levier d'embrayage 96 est aussi com mandé par une série de touches de multipli cation, l'abaissement de l'une quelconque de ces touches ayant pour effet de faire tourner l'entraîneur d'un nombre de tours correspon dant à la valeur de la touche. A droite de la machine se trouve une rangée de dix touches 112, la première étant la touche de déver rouillage et les neuf autres étant numéro tées consécutivement de 1 à 9. L'abaissement de l'une quelconque de ces touches, par exem ple la touche 5, oblige le moteur à faire tour ner l'entraîneur de cinq tours et arrête l'en traîneur à la position neutre. Le mécanisme prévu pour effectuer cette action automatique de l'entraîneur est déjà décrit d'une façon détaillée dans le premier brevet précité.
Avec les tiges des touches 112 coopère un coulis- seau 113 qui est mû vers l'avant lorsqu'on abaisse une touche, les tiges des touches étant munies à cet effet de cames 114. L'ex trémité antérieure du coulisseau<B>113</B> est en contact avec un levier 115 dont l'extrémité inférieure est en contact avec une goupille 116 de la barre de commande d'embrayage 94. L'abaissement d'une quelconque des touches 112, à l'exception de la touche de déverrouil lage, fait osciller le levier 115, ce qui fait mouvoir la barre de commande d'embrayage 94 et le levier d'embrayage 96 pour d6ver- rouiller le boîtier de l'embrayage et embrayer l'embrayage.
On voit par conséquent que la machine peut être actionnée en abaissant l'une ou l'autre des touches 86 ou 87 ou l'une quelconque des touches à chiffre 112. Lorsqu'on abaisse une des touches 112, on embraie l'embrayage et on fait tourner l'en traîneur d'un nombre de fois égal au chiffre de la touche; après quoi, le mécanisme au tomatique décrit dans le premier brevet pré cité soulève la barre de commande d'em brayage 94, dégage cette barre du levier d'em brayage 96 et permet au ressort 99 de rap peler la saillie 105 dudit levier contre le boî tier pour arrêter celui-ci et débrayer l'em brayage.
La machine contient deux enregistreurs, l'enregistreur de produit étant composé de la série de molettes 32 et étant monté sur le chariot longitudinalement déplaçable 29, tandis que l'enregistreur de multiplicateur, comprenant la série de molettes 52, est monté sur le bâti de la machine. Pendant le fonc tionnement de la machine, des nombres s'ac cumulent dans ces enregistreurs et, à la fin d'une opération de calcul, ces enregistreurs doivent être remis à zéro. I1 est donc prévu des moyens, mis en action par une seule com mande manuelle, pour remettre à zéro l'un quelconque ou chacun de ces deux enregis treurs. Avec l'arbre moteur 66 (fig. 1) coo pèrent deux embrayages 120 et 121.
Ces em brayages sont tous deux de la même construc tion et l'un d'eux est représenté fig. 3. Cha cun d'eux comprend un rochet 12.2 fixé à l'arbre moteur 66 et un boîtier ou organe ré cepteur 123. Sur l'organe récepteur pivote un cliquet 124 muni d'une dent 125 destinée à coopérer avec le rochet 122. Ce cliquet est poussée vers le rochet 122 par un ressort 126, mais est normalement maintenu à l'é cart dudit rochet par un levier de commande d'embrayage 127. Le levier 127 porte à son extrémité une saillie 128 qui pénètre dans une ouverture du boîtier 123 et agit sur une saillie 129 prévue à l'extrémité du cliquet 124 de façon à maintenir le cliquet dégagé du rochet.
La saillie<B>128</B> a aussi pour rôle d'arrêter le boîtier ou organe récepteur 128 à la position zéro. Une roue à chaîne 131 fixée au boîtier 12,3 de l'embrayage 121 est reliée par une chaîne sans fin 132 à une roue à chaîne 133 fixée à l'extrémité saillante de l'arbre 53 de l'enregistreur de multiplica teur 51. Au boîtier 12,3 de l'embrayage 120 est fixée une roue à chaîne 134 reliée par une chaîne sans fin 135à une roue à chaîne 136 qui est fixée à un moyeu 137 supporté dans la plaque latérale 24 (fig. 2).
Dans le moyeu 137 est monté à rainure et languette pour tourner avec ce moyeu un arbre creux 138 qui est à son tour monté à rainure et languette sur l'arbre saillant 35 de l'enregis treur de produit. L'arbre 35 coulisse dans l'arbre creux 138, de sorte que le chariot 29 peut être déplacé longitudinalement sans in terrompre la liaison d'entraînement entre l'arbre 35 et la roue à chaîne 136. Quand l'un quelconque. des embrayages 120 et 12.1 est en prise, les arbres des enregistreurs Te çoivent un mouvement de rotation pour rame ner les molettes à zéro, et ces embrayages peuvent être embrayés soit séparément, soit en même temps pour effectuer la remise à zéro simultanée des deux enregistreurs.
Chaque embrayage 120 et 121 est muni de son propre levier de commande d'em brayage. L'embrayage 120 est muni du levier de commande d'embrayage 127' et l'em brayage 121 est muni du levier de commande d'embrayage 12-7. Ces leviers sont normale ment maintenus en contact avec les boîtiers des embrayages par des ressorts 141; et cha que levier est muni d'une touche ou autre or gane à commande manuelle permettant de dégager le levier du boîtier correspondant. Les leviers 12.7 et 127' sont reliés à des touches 142 et 143 dont les tiges traversent la boîte 144 qui enveloppe les embrayages et leurs moyens de commande.
Les touches 142 et 143 sont placées l'une près de l'autre et près des touches 112, 86 et 87, de sorte qu'elles peu vent facilement être manoeuvrées par l'opé rateur à l'aide de la même main et sans ef- fort. Ceci diminue considérablement la fa tigue à laquelle l'opérateur de la machine était soumis. Les tiges des touches 142 et 143 pivotent sur un axe 145 fixé à la plaque la térale 24 et leurs extrémités internes sont re liées par des joints coulissants aux leviers d'embrayage 127 et 12-7', respectivement.
L'abaissement de l'une quelconque des tou ches 142 et 143 a pour effet de déverrouiller le boîtier correspondant, d'embrayer l'em brayage correspondant et, par conséquent, de faire tourner l'arbre de remise à zéro de l'en registreur correspondant. Lorsqu'on aban donne la touche, la saillie 128 du levier de commande d'embrayage arrête le boîtier et par conséquent l'enregistreur à la position zéro. Quand on le désire, les deux touches 142 et 143 peuvent être abaissées simultané ment, ce qui effectue la remise à zéro simul tanée des deux enregistreurs.
Des moyens- prévus pour empêcher la pos sibilité d'embrayer l'un quelconque des em brayages 120 ou 121 pendant que l'embrayage 73 est en prise, et d'embrayer l'embrayage 73 pendant que l'un quelconque des embraya ges 120 ou 121 est en prise. Les leviers de commande .127 et 127' des embrayages sont supportés par un arbre 146 tourillonnant dans la plaque latérale 24; Chaque levier de commande d'embrayage est muni d'un moyeu entourant l'arbre, et chaque moyeu présente une fente périphérique 147 dans laquelle est engagée une goupille 148 s'étendant radia- lement depuis l'arbre 146.
La fente 147 est plus longue que le diamètre de la goupille afin que les leviers d'embrayage 127, 127' puissent normalement recevoir un mouvement d'oscillation sans faire tourner l'arbre. Dans le bâti de la machine tourillonne au-dessous de l'arbre moteur 66 un arbre, transversal 151 à l'une des extrémités duquel est fixé un doigt 152 qui est situé à l'arrière et sur le trajet de l'extrémité du levier de commande d'embrayage 96. A l'autre extrémité de l'ar bre 151 est fixé un doigt 153 qui est situé di rectement au-dessous et au contact d'un doigt 1.54 fixé à l'extrémité de l'arbre 14,6.
Quand le levier d'embrayage 96 reçoit un mouve ment d'oscillation pour débrayer le boîtier de l'embrayage 73 et embrayer cet embrayage, l'extrémité du levier 9,6 entre en contact avec le doigt 152 et fait osciller l'arbre 1,51, dont le doigt 153, agissant sur le doigt 1,54 de l'arbre 146, fait osciller cet arbre. Quand les leviers d'embrayages 127 et 127' sont en prise avec les boîtiers correspondants, la goupille 148 fixée à l'arbre 146 est espacée de l'extré mité de la fente, de sorte que l'arbre 146 peut osciller. Par contre, si l'uns des leviers 127 et 127' est dégagé du boîtier correspondant, l'ex trémité de la fente du moyeu est en contact avec la goupille 148, ,de sorte que l'arbre 146 ne peut pas tourner.
Il s'ensuit que le doigt 152 est empêché de se mouvoir et que, par conséquent, le levier de commande d'em brayage 96 ne peut pas être amené à l'écart du boîtier de l'embrayage 73. De même, quand le levier d'embrayage 96 est hors de contact du boîtier de l'embrayage 73, la gou pille 148 est en contact avec l'extrémité de la fente 147, de sorte que ni l'un ni l'autre des leviers de commande d'embrayage 127 et 127' ne peut pivoter à l'écart des boîtiers des embrayages corespondants 120 et 121.
Par conséquent, l'entraîneur ne peut pas être mis en action quand l'un quelconque ou chacun des dispositifs de remise à zéro est en action; inversement, aucun des dispositifs de remise à, zéro ne peut être mis en action quand l'en traîneur est en action. Ceci empêche la pos sibilité d'introduction d'erreurs dans la ma chine par la commande inopportune soit de l'entraîneur, soit des dispositif de remise à zéro.