Machine à calculer. La présente invention se rapporte à une machine à calculer du type comportant un mécanisme à commande automatique disposé pour déplacer le chariot de la machine dans l'une ou l'autre de deux directions opposées.
Les mécanismes de déplacement automati ques des chariots employés jusqu'à présent dans des machines ià calculer comportaient une commande de direction de marche qui commandait le train d'engrenage ou autres éléments de transmission dé mouvement dis posés pour actionner le chariot, de façon à réaliser soit un actionnement direct, soit un actionnement indirect au moyen d'un organe intermédiaire à montage fou.
Le déplacement de ces éléments de trans mission plutôt encombrants a donné lieu à de sérieuses difficultés, notamment au point de vue de l'adaptation de ces mécanismes à la commande automatique par le mécanisme prévu pour effectuer automatiquement des opérations de division.
Or, la présente inven- tion envisage une disposition dans laquelle on prévoit le déplacement d'organes de com mande disposés pour amorcer l'actionnement du mécanisme de déplacement, au lieu du dé placement des éléments de transmission eux- mêmes. Il en résulte que l'organe prévu pour changer le sens de direction de marche auto matique du chariot peut être fait très léger, grâce à quoi il peut être aisément amené en position opérative ou être ramené au repos au commencement et :à la fin d'une opération de division automatique.
La machine @à calculer suivant l'invention se caractérise par une pièce intervenante dis posée pour être déplacée automatiquement en un point prédéterminé d'une opération de cal cul automatique et par un levier pour amener préalablement ladite pièce intervenante en position convenable pour engager l'un ou l'autre de deux mécanismes de transmission de mouvement à la. suite du mouvement auto matique communiqué à ladite pièce, lesdits mécanismes de transmission étant disposés respectivement pour déplacer le chariot dans des directions opposées.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cette machine, celle-ci étant du type décrit dans le brevet suisse 11â767, auquel on pourra se re porter pour une description des mécanismes non spécifiquement décrits ici.
Fig. 1 est une coupe longitudinale de la machine, en regardant vers la droite, repré sentant divers mécanismes de commande de la machine, entre autres celui régissant la commande motrice de celle-ci; Fig. 2 est une coupe longitudinale repré sentant la construction de barres plus et moins;
Fig. 3 est une coupe latérale représentant des mécanismes de commande du changement de marche et de la division; Fi-. 4 est un détail d'une portion d'un mécanisme de commande de la division; Fig. 5 est une coupe latérale représentant le mécanisme de déplacement automatique du chariot; Fig. 6, 6A et 7 montrent des détails de la commande d'un embrayage -de déplace ment; Fig. 8 .est une vue d'ensemble de moyens régissant l'effaçage et le déplacement;
Fig. 9 donne le détail d'un mécanisme d'enclenchement réciproque des touches d'ef- façage et de déplacement; Fig. 10 est une coupe longitudinale d'une unité de multiplicateur automatique, repré sentant les moyens régissant le déplacement automatique; Fig. 11 est une coupe représentant un mé canisme de blocage et de libération des tou ches du multiplicateur; Fig. 11A donne le détail d'un mécanisme de libération des touches du multiplicateur;
Fig. 12 est une coupe représentant un le vier de commande de division et le méca nisme y associé; Fig. 13 est une coupe représentant cer tains des dispositifs régissant la division; Fig. 14 à 17 sont .des détails de portions du mécanisme représenté- à la fig. 13; Fig. 18 est une élévation du mécanisme de déplacement automatique du chariot; Fig. 19 est un plan de détails de ce der nier mécanisme; Fig. 20 et 21 donnent des détails de ce même mécanisme;
Fi-. 22 et 23 sont des vues schématiques des divers mécanismes.
<I>Contrôle de la commande.</I> Dans la forme d'exécution représentée, le mécanisme de com mande comprend un moteur électrique qui est relié à l'arbre de commande 100 par un engrenage réducteur de vitesse approprié et est capable d'être relié d'une manière inter- ïnittente au mécanisme calculateur pour l'ac tionner.
Le moyen par lequel la commande est re liée au mécanisme calculateur comprend un embrayage 110 (fig. 1) dont l'organe menant est un rochet 111 fixé sur l'une des extré mités de l'arbre 100. Ce rochet 111 est en fermé dans une cage circulaire 112, qui cons titue l'organe mené de l'embrayage et dans laquelle pivote, en position pour prendre dans le rochet un cliquet d'entraînement 113 qui est normalement repoussé en prise avec ce rochet par un ressort 114, mais peut en être main tenu dégagé au moyen d'un mécanisme de contrôle d'embrayage.
Ce dernier mécanisme comprend un levier coudé 115 tourillonnant sur un axe 116, sur le bâti de la machine et portant, sur l'un de ses bras, un pied 117 ca pable, lorsque l'entraîneur est dans la posi Lion de cycle complet, de passer à travers une ouverture formée dans une position appro priée dans la cage 112 pour venir en prise avec la queue du cliquet 113 et l'amener à la position de débrayage.
Un ressort 118, tendu entre un bouton, sur la base de la machine, et le bras opposé du levier coudé 115, tend à amener le pied 117 à la position de débrayage, de sorte qu'en l'absence d'une intervention d'autres organes, l'entraîneur sera amené au repos, avec l'em brayage dégagé, lorsqu'il atteindra la posi tion de cycle complet, après un tour. Des moyens sont prévus pour actionner le levier coudé 115, afin d'embrayer l'entraîneur pour le nombre de tours requis pour l'accomplis sement d'un calcul désiré et une cheville <B>119</B> est prévue, à cet effet, sur l'extrémité anté rieure du levier 115.
Avec cette cheville s'en gage l'extrémité arrière, encochée, de la bielle de commande 121 qui est articulée, par son extrémité avant, à la plaque de commande l20 et normalement tenue par-dessus la che ville 119 par un ressort 122, tendu entre l'ar bre 123 et un point intermédiaire de ladite bielle. La plaque 120 est fixée sur l'arbre 123, tourillonnant dans la machine, et com prend une partie avant verticale 124, capable de coopérer avec la barre plus, et une partie arrière angulaire 125, capable de coopérer avec la barre moins.
Le fonctionnement de l'une ou l'autre de ces barres est capable d'imprimer une oscillation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à la plaque 120, comme cela sera décrit ci- après. Cela imprime une oscillation corres pondante, en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, au levier coudé 115 en permettant au cliquet 113 de prendre dans te rochet pour la période de temps pendant la quelle cet ajustement est maintenu. Le moyen par lequel les barres plus et moins remplis sent ce but sera décrit plus loin.
Changement <I>de marche.</I> A la cage d'em brayage 112 (fi-. 3) est fixé, pour tourner avec elle, un manchon 130 qui tourne dans une paroi intermédiaire de la machine et sur lequel tourillonnent deux roues dentées 131 et 132 adjacentes à ladite cage.
Sur leurs fa ces contiguës, ces roues sont pourvues de rebords annulaires 133, dont chacun pré sente deux sièges, disposés à l'opposé l'un de l'autre et de profondeur différente, destinés à recevoir une cheville 134 fixée dans un arbre de déplacement 135 et capable -de prendre dans lesdits sièges à travers des orifices dis posés à l'opposé l'un de l'autre dans le man chon 130. Un déplacement de la cheville 134 au moyen de l'arbre 135 rend alors l'une ou l'autre des deux roues dentées solidaire de la cage d'embrayage.
Dans le train de commande reliant l'une de ces roues à l'entraîneur se trouve une roue de renvoi intermédiaire, tandis que dans le train reliant l'autre roue dentée à cet en traîneur- il n'y en a pas, ce qui fait que les deux roues dentées actionnent l'entraîneur dans des directions opposées, comme c'est re présenté schématiquement à la fig. 23. Cette partie du mécanisme est complètement dé crite, par exemple, dans le brevet américain no 1682901 du 4 septembre 1928.
A la fig. 3, la cheville 134 est représentée en position pour actionner l'entraîneur dans le sens ad ditif, position dans laquelle elle est normale ment sollicitée par le ressort 226 supportant la barre moins. Il est prévu, pour déplacer l'arbre 135 afin d'amener la cheville en prise avec la roue dentée de commande négative 132, un moyen qui est fait élastique, de fa çon que son action puisse être supprimée par d'autres moyens agissant dans des opérations de division automatique, comme ce sera ex posé plus loin.
L'arbre 135 porte un collier fixe 140 qui est enfermé par un manchon coulissant 141 renfermant également un res sort 142 dont un des bouts porte contre le collier et l'autre contre une des extrémités du manchon, ce qui maintient ainsi ce der nier dans une position telle, par-dessus le collier, que son autre extrémité porte contre ce collier. La fourchette de déplacement re présentée dans le brevet suisse antérieur pré cité prend sur ce collier 141, comme c'est re présenté en 143, et son mouvement latéral tend à déplacer l'arbre 135 et sa cheville 134 pour amener celle-ci en prise avec l'une des deux roues 131, 132, sélectivement.
<I>Barres plus et moins.</I> La machine repré sentée comprend des moyens manuels pour régir la rotation de l'entraîneur pour plu sieurs opérations dans un sens positif ou un sens négatif, au choix. Le moyen pour régir à la main la rotation dans le sens positif com prend une barre plus 200, supportée sur un châssis 201 (fig. 2), supporté lui-même sur l'une - des extrémités d'une paire de bielles parallèles 202 reliées ensemble, à leurs ex- trémités opposées, par une bielle 203 et pivo tant, en un point intermédiaire de leur lon gueur, sur la plaque 210.
Un ressort 204, tendu entre la plaque et l'extrémité inférieure de la bielle avant, tient relevée la barre plus. Le châssis 201 porte un galet 205 qui passe à travers une ouverture de la plaque 210 et sert àà actionner le mécanisme d'embrayage.
Le moyen pour régir la rotation négative de l'entraîneur comprend une barre moins (220) dont la tige glisse sur la plaque 210 au moyen d'une liaison à cheville et fente 221 (fig. 1). Cette tige de la barre moins porte une cheville 222 s'étendant par-dessus l'un des bras d'un levier coudé 223 pivotant sur le côté opposé (fig 2) de la plaque 210; en 224, et portant un galet 225 qui passe à travers l'ouverture de la plaque, en juxtapo sition avec le bras 12:5 de la plaque 120 qui commande l'embrayage.
Un abaissement de la barre moins repousse ce galet de haut en bas et vers l'arrière à l'encontre de l'action du ressort 226 qui, tendu entre la plaque in termédiaire 210 et l'extrémité inférieure du levier coudé 223, tient celle des extrémités du levier coudé qui porte le galet 225 dans sa position la plus élevée et le changement de marche dans la position additive.
De même, un abaissement de la barre plus meut son galet 205 de haut en bas et vers l'arrière, en raison de la façon dont elle est supportée sur les bielles parallèles 202. Le galet 20-5 passe à travers une ouverture de la plaque intermédiaire 210 et bute contre le bras vertical avant 124, de la -plaque de commande 120. Le galet 2,25 passe, de même, à travers une ouverture de cette plaque 210 et bute contre le bras angulaire arrière 125, de la plaque 120e. On voit qu'ainsi le fonctionne ment de- l'une ou l'autre barre a pour résul tat une oscillation, en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre, de la plaque de commande 120 et, par conséquent, un en gagement de l'embrayage de l'entraîneur.
Un enclenchement réciproque, pour empêcher un fonctionnement simultané des barres 200 et 220, est prévu sous la forme d'une barre à bascule 230 pivotant en un point intermé- diaire de sa longueur, sur la plaque inter médiaire 210. L'une des extrémités de cette barre se trouve sous le galet 205 du châssis de la barre plus, tandis que l'autre se trouve sous un prolongement du bras porte-galet du levier coudé 223. L'abaissement de l'une ou l'autre touche fait basculer la barre en con tact direct avec l'autre organe sous lequel elle s'étend, pour empêcher un fonctionne ment simultané de celui-ci.
Un abaissement de la barre moins actionne également le change ment de marche en produisant un mouve ment d'avant en arrière de la bielle 227 arti culée à l'extrémité inférieure du levier coudé 223. Un mouvement de cette bielle 227 vers l'arrière fait osciller une came en vis sans fin jouant dans une fente de l'arbre qui porte la fourchette de déplacement d'engrenage, comme c'est représenté dans le brevet suisse antérieur précité.
Le mécanisme de change ment de marche proprement dit a été, toute fois, modifié comme expliqué précédemment, pour permettre un renversement du sens de rotation de l'entraîneur sans effectuer un dé gagement de l'embrayage dans certaines con ditions.
<I>Touche</I> d'addition. Une touche spéciale 250 (fig. 10) est prévue pour commander les divers mécanismes dans l'accomplissement d'une addition. Elle est articulée en 251 à un levier 252 pivotant en 2,53 et supporté par un ressort 254. L'extrémité supérieure de la tige de touche présente un cran 2,55 capable de prendre sur la plaque de recouvrement, lors d'un abaissement de cette touche, pour rete nir temporairement celle-ci en position d'acti vité.
Un ressort 256, tendu entre l'extrémité inférieure de la tige de touche et un point fixe de la machine, tend à faire basculer la touche à la position de verrouillage.
L'extrémité arrière du levier 252 est fourchue et prend sur une cheville 2160 portée par une bielle 261 qui est actionnée par la machine et qui, quand elle est relevée en posi tion d'activité par l'abaissement de la touche 250, agit pour libérer les touches à la fin de chaque cycle de fonctionnement. Le fonction- nement de cette bielle pour la libération des touches abaissées est complètement exposé dans le brevet suisse antérieur susmentionné.
La touche 250 régit également les méca nismes de déplacement automatique du mul tiplicateur et du chariot, comme cela sera ex pliqué ci-après.
Entraîneur, accumulateur <I>et compteur.</I> Le tambour d'entraîneur .300, le compteur 375 et le chariot d'accumulateur 400 sont sensiblement identiques, comme construction et fonctionnement au mécanisme correspon dant décrit dans le brevet suisse antérieur précité auquel on pourra se reporter; on ne les décrira par conséquent pas spécifique ment ici.
Il suffira de dire que les sections de l'entraîneur sont capables d'un ajustement différentiel par les sections de touches y asso ciées pour effectuer l'entrée des nombres y posés dans l'accumulateur y associés, lors de la rotation de l'entraîneur, l'entrée étant ad ditive ou soustractive selon le sens de rota tion de l'entraîneur.
Il va sans dire que le terme accumulateur, tel qu'il est employé ici, s'applique à un mé canisme comprenant des roues numérales ca pables d'être actionnées dans des directions opposées pour l'addition et la soustraction, et n'est pas limité à une rangée de roues numé rales capables d'être actionnées dans un sens seulement. L'"entrée" d'un articule peut, par conséquent, être soit additive ou soustractive et le sens de rotation des roues numérales composant l'accumulateur sera commandé en conséquence.
La machine représentée comporte un mé canisme avertisseur pour signaler à l'opéra teur le moment où la capacité du mécanisme calculateur est dépassée dans une addition, une soustraction ou une multiplication. Tou tefois, ce mécanisme avertisseur est mis hors d'action au cours d'une division automatique et son mécanisme de commande est utilisé comme un contrôle du fonctionnement de la. machine dans cette opération.
Un timbre 450 (fig. 3 et 13), convenable ment monté sur le bâti, est disposé pour être frappé par un marteau 451 pivotant sur un montant, sur la base de la machine, et tenu dans une position neutre par un ressort 453. Une bielle de poussée verticale à épaulement 454, s'étendant à travers une oreille fendue prévue sur le bras de marteau, constitue le moyen actionnant ce dernier. Dans sa posi tion de non-division, la queue 633 du méca nisme de commande inverse de division, ci- après décrit, se trouve par-dessus l'extrémité supérieure de la bielle 454.
Cette queue 633 est articulée par son extrémité antérieure au levier de report en trop pivotant verticale ment 630, dont la crosse avant se trouve der rière les leviers de report 425 coopérant avec les trois derniers ordres de l'entraîneur.
La crosse est néanmoins assez espacée des leviers de report pour que leur mouvemeni n'ait point d'effet sur le levier 630 à moins que quelque pièce intervenant n'amène les deux sensiblement en contact. Le dernier le vier de report sur la gauche de l'accumula teur est pourvu d'une telle pièce intervenante, sous la forme d'une oreille 4251 d'un seul te nant avec lui, de sorte que le fonctionnement de ce levier de report fera basculer le levier 630, en déprimant la queue 633 pour faire al ler et venir-la bielle 454. Le marteau 451 est par cela actionné, indiquant qu'une quantité transférée a été perdue et que le nombre en registré indiqué est par conséquent incorrect.
A mesure que le chariot d'accumulateur est déplacé à gauche, deux ordres de report de plus de l'entraîneur entrent en jeu et le point de commande du mécanisme avertis seur est déplacé d'une façon correspondante. Finalement, au moment où le levier 42.5, por tant l'oreille 4251, dépasse le dernier ordre de report de l'entraîneur et devient ainsi in capable de recevoir des quantités transférées, une pièce intervenante, sous la forme d'une oreille 455 située sur l'extrémité de gauche de la crosse du levier 630,
prend la place de l'oreille 4251 et fait retentir l'avertisseur chaque fois que le levier de transfert qui se trouve en face du dernier ordre de report de l'entraîneur est actionné. Dans des opérations de division automati que, la queue 6i33 est éloignée de la bielle 454 et amenée à une position où elle se trouve par-dessus le pied .6'34, par un moyen ci-après décrit. Le mouvement des leviers de transfert 425 n'a, par conséquent, pas d'ef fet sur le mécanisme avertisseur au cours de cette opération.
<I>Mécanisme de déplacement du chariot.</I> Le chariot d'accumulateur 400 glisse sur une voie 500 sur laquelle est disposé un méca nisme pour déplacer, à la main ou automati quement, le chariot dans un sens ou . dans l'autre.
Le mécanisme pour déplacer le chariot à la main est complètement décrit dans le bre vet suisse no 105j276, auquel on pourra se re porter pour la description d'un moyen con venable de déplacement du chariot. On li mitera la présente description au moyen opé rant par force motrice pour ce mécanisme de déplacement du chariot qui peut être com mandé soit à la main, par des touches prévues à cet effet, soit automatiquement par les dis positifs de la machine qui agissent dans la multiplication et la division quand elles sont effectuées automatiquement par cette ma chine.
Le mécanisme de déplacement du chariot d'accumulateur comprend une plaque 502 pi votant en 501 et présentant, dans son extré mité supérieure, une encoche 503 embrassant une cheville 504 qui est mue latéralement, pour déplacer le chariot, par une oscillation de la plaque d'un côté ou de l'autre de son pivot.
A cet effet, il est prévu une bielle 550 (fig. 5), capable de recevoir un mouvement de va-et-vient dans la direction appropriée sous l'action du moteur de commande. Cette bielle est établie pour imprimer un mouve ment rapidement accéléré au chariot sur à peu près la première moitié de son achemine ment, après quoi le moment acquis est suffi sant pour compléter le déplacement. La cons truction qui rend cela possible présente l'a vantage supplémentaire de permettre un mou- vement à blanc de la bielle dans le cas d'un blocage du chariot, ce qui empêche ainsi un enrayage.
La bielle 550 est supportée, de manière à pouvoir glisser, dans la machine par des liai sons à cheville et fente, 5151 et 552, avec des parties figes de celle-ci et présente en un en droit adjacent à la plaque 502, une partie évidée à travers laquelle passent la tige- pivot 501 et une cheville 55â figée à la pla que 502. Sur la bielle 550 pivotent en 554 des barres de déplacement à ressort 55.5, bu tant contre des côtés opposés de la cheville 553 et normalement maintenues verticales par des ressorts 556 qui, disposés entre elles et la bielle 550, les repoussent contre une oreille angulaire 5.57 de cette dernière.
L'extrémité de droite de la bielle 550 présente des encoches .560 et 5601 coopérant avec des cames périphériques 561 et 5611 commandées par des embrayages de déplace ment de chariot 562 et 5621, respectivement, pour faire aller et venir la bielle 550 à droite ou à gauche selon l'embrayage amené en ac tion. Les cames 561 et 5611 présentent des encoches 5501 et 5,502: (fig. 18), respective ment, qui se trouvent sous la bielle 550 lors que les embrayages sont dans la position de cycle complet, ce qui permet à l'une ou l'au tre came d'actionner la bielle 550 sans être gênée par l'autre.
A mesure que la bielle 550 est mise en mouvement à. droite ou à gauche par l'une des cames, l'un des ressorts 556 est légèrement comprimé en raison de l'inertie du chariot et du mécanisme de déplacement; mais, une fois que le chariot a démarré, ce ressort se détend en accélérant le chariot suffisamment pour lui faire faire un pas, ou acheminement complet, bien que la bielle ne se meuve que d'environ moitié de la distance d'un pas, Dans le cas où le chariot est bloqué, le res sort 556 est simplement comprimé davantage à mesure que la barre 555 se meut autour de son pivot 554 au cours du mouvement de la bielle 5,50, et aucun enrayage ne s'ensuit.
La construction et le fonctionnement des deux embrayages de déplacement étant sensi- blement identiques, on n'en décrira qu'un, sauf en ce qui touche leurs différences. La came 561, actionnée par l'embrayage 562, dé place le chariot à droite et cet embrayage peut être contrôlé par une touche<B>570,</B> tandis que la came 5611, actionnée par l'embrayage 5621, déplace le chariot à gauche et que cet embrayage peut être commandé par une tou che 5701.
Ces touches sont relativement dis posées non par rapport à la. direction réelle de déplacement du chariot, mais par rapport à la direction de déplacement suivant les or dres numériques, comme c'est indiqué par l'index usuel qui est associé avec le compteur et qui se meut en sens inverse du chariot. Le fonctionnement de la. touche de droite 5701 amène par conséquent le chariot dans une position d'ordre numérique inférieur, tandis que le fonctionnement de la touche de gauche 570 amène le chariot dans une position d'or dre numérique plus élevé.
Les deux embrayages sont du même type, â rochet et cliquet, que l'embrayage principal 110 et sont montés sur, et actionnés par, l'ar bre 563 relié par engrenage à l'arbre de com mande principal 100.
L'embrayage 5621 est commandé par un levier 5661, correspondant- au levier 115 qui commande l'embrayage principal 110. Ce le vier 5661 pivote en 567 et présente une ex trémité supérieure crochue, 5681, dans la quelle peut prendre une cheville 5691 portée par l'extrémité inférieure d'un levier à touche 5701 pivotant en<B>571</B> et relevé à sa position haute par un ressort 5731 tendu entre sa par tie antérieure et un arbre approprié à la ma chine. Les deux leviers de contrôle d'em brayage sont pourvus de queues 574 et 5741 pour le fonctionnement automatique, comme cela sera décrit ci-après, et sont pour vus de ressorts 5751 tendant à les amener à leur position de débrayage.
<I>Commande</I> automatique dît déplacement <I>du</I> chariot. Des moyens automatiques sont prévus pour mettre en prise l'embrayage de déplacement de chariot au moment voulu dans des opérations de multiplication automa- tique et de division automatique.
Un déplace ment automatique du chariot se produit tou jours à la fin d'une rotation additive de l'en traîneur dans une multiplication automatique, immédiatement après la dernière des addi tions successives dans chaque ordre numéri que et, dans une division automatique, il se produit là la fin de la rotation additive qui corrige le dépassement dans chaque ordre nu mérique. Le moyen d'engagement de l'em brayage de déplacement est, par conséquent, disposé pour être actionné avec l'entraîneur dans une rotation additive et commandé par le moyen de commande approprié du fonc tionnement de la machine.
Un doigt de dé clenchement 580 (fig. 3, 7 et 18) est par con séquent disposé sur l'extrémité, voisine du flasque, de l'arbre 581 qui s'étend à travers le manchon portant le tambour de transfert du compteur et est relié à une roue intermédiaire du train de commande de l'entraîneur, Si l'on regarde la machine du côté droit, on re marquera que l'entraîneur tourne en sens in verse du mouvement des aiguilles d'une mon tre pour une addition.
On voit ainsi que, dans une rotation additive de l'entraîneur, le doigt 580 tourne en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre, peu importe le sens de rotation du tambour du compteur, qui est indépendamment réversible.
Un coulisseau de déclenchement 582 est disposé pour aller et venir verticalement sous l'action du doigt 580 à mesure que l'entraî neur approche de la position de cycle complet (fig. 19 et 20), et pour osciller en pivotant, sous l'action de sa pièce de commande 596, pour venir sur le chemin, et hors du chemin, du doigt 580, au moyen d'une liaison à che ville et fente, 583, par l'intermédiaire de la quelle il est supporté sur le bâti de la ma chine. Un ressort 584, tendu entre le bâti de la machine et le bras inférieur du coulis- seau 582, tend à le faire osciller dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et à le mettre hors du chemin du doigt 580.
Un verrou 585, pivotant en 586. présente une ex trémité latéralement coudée 587, capable de prendre derrière une dent 588 du coulisseau 582 pour retenir celui-ci dans une position d'activité sur le chemin du doigt 580 jusqu'à ce que l'embrayage de déplacement soit ac tionné.
La queue du verrou coopère avec une came en deux parties 590 (fig. 5 et 7), dont une moitié est figée à la cage d'embrayage 562 et une moitié à la cage d'embrayage 5621, de sorte que la rotation de l'un ou l'au tre embrayage fera basculer le verrou dans le sens du mouvement des aiguilles .d'une mon tre en amenant son extrémité latéralement coudée 58'7 contre la face formant came 591 du coulisseau 582, ce qui repoussera celui-ci hors du chemin du doigt 580 pour empêcher un second fonctionnement de l'embrayage de déplacement, en relâchant le levier .566 ou 5661 à sa position de débrayage. Un ressort 592, tendu entre le bâti et le verrou 585, tend à retenir normalement celui-ci en position pour prendre derrière la dent 588.
Un arbre 595, tournant dans le flasque de la machine, porte un levier pendant 596, pré sentant une portion latéralement coudée 597, en contact avec le devant du coulisseau '582. L'extrémité inférieure 597 du levier 59H lorsqu'elle est mue vers l'arrière au moyen de l'arbre 595, fait osciller le coulisseau 582 à sa position effective, où il se trouve verrouillé. Cet arbre 595 oscillera aux moments voulus, dans des calculs automatiques ci-après -dé crits, pour amorcer le déplacement du cha riot.
Le coulisseau 582 porte une cheville 593 (fig. 18, 19 et 20) capable, lors d'un va-et- vient du coulisseau, d'actionner l'un ou l'au tre des leviers de commande d'embrayage 566 et 5661, selon la position de la pièce in tervenante 576 qui pivote en 5761 sur un col lier 5762 tournant sur un arbre 5763, de sorte qu'elle est capable d'un mouvement horizon tal pour choisir celui des embrayages qui doit fonctionner et d'un mouvement vertical pour actionner l'embrayage choisi.
Une tête en forme de<B>T</B> 5764, de la pièce intervenante 576 est capable, dans l'une de ses positions, de se trouver par-dessus la queue 5741 de l'un des leviers de commande d'embrayage et, dans son autre position, par-dessus la queue 574. La tête est également coudée, comme c'est représenté à la fig. 18, pour se trouver sous la cheville 593 dans l'une et l'autre posi tion. de la pièce intervenante.
Donc, le va-et- vient du coulisseau 582 abaissera la tête 5764 de la pièce intervenante et la queue, située sous elle, de l'un des leviers de commande d'embrayage, selon l'ajustement horizontal de la pièce intervenante. L'un ou l'autre des embrayages sera ainsi engagé pour un cycle de fonctionnement, en déplaçant le chariot d'un pas à droite ou à gauche.
Le moyen pour effectuer l'ajustement ho rizontal de la pièce intervenante 576, afin de commander le sens de ce déplacement auto matique, comprend un levier maneeuvrable à la main 577, pivotant sur le bâti en 5771 et présentant une partie arrière adjacente à l'extrémité antérieure, recourbée vers le bas 5765 de la pièce 576 et située à la droite de cette extrémité. Le levier de commutation de déplacement automatique 577- est mobile ho rizontalement entre des arrêts 5772, et un ressort 5773, disposé entre l'arrière du levier et un point du bâti, tend à le maintenir dans l'une ou l'autre de ses positions ajustées.
Un ressort 5766, tendu entre la queue de la pièce intervenante 576 et une pièce 870, tend à amener la tête de la première à sa position par-dessus la queue 574 et, lorsque la tirette du levier de commutation 577' est à gauche, il est libre d'agir ainsi. Un déplace ment automatique amorcé pendant que cet ajustement est maintenu, déprimera la queue 574 en actionnant la pièce intervenante<B>576</B> et en mettant en prise l'embrayage 562, ce qui déplacera le chariot d'un pas à droite.
Toutefois, lorsque le levier de commuta tion 577 est amené à droite, la tête de la pièce intervenante 576 est amenée au-dessus de la queue 5741. Un déplacement automati que amorcé pendant que cet ajustement est maintenu, abaissera la queue 5741 en action nant le levier 5761 et en mettant en prise l'embrayage 56-21, ce qui déplacera le chariot d'un pas à gauche. On notera que l'ajustement directionnel du levier de commutation correspond à la di rection de déplacement d'ordre numérique in diqué par l'indicateur du compteur, comme dans le cas des touches de -déplacement, et non à la direction de .déplacement du chariot.
<I>Division</I> aedomatique. Une division auto matique est accomplie, dans la présente ma chine, par l'entrée des facteurs de la manière usuelle, le placement du chariot et le dépla cement du levier de division pour l'amener à sa position avant; après cela, les opérations suivantes s'ensuivent tout à fait automatique ment et le quotient est exactement enregistré dans le mécanisme compteur.
Le déplacement du levier de division met en route l'entraî neur dans le sens soustractif, et il agit pour soustraire du dividende le multiple décimal choisi du diviseur, en enregistrant le nombre de soustractions dans le compteur, de la ma nière usuelle, jusqu'à ce qu'un dépassement se produise.
Le fait qu'un dépassement se pré sente, actionne des dispositifs qui effectuent un renversement de la commande -de l'entraîneur sans dégager l'embrayage de commande de celui-ci. Le cycle suivant immédiatement après le cycle de dépassement corrige donc le dépassement et un dispositif actif dans ce cy cle agit pour dégager l'embrayage d'entraîneur dans la position de cycle complet et pour mettre en prise l'embrayage de déplacement de chariot pour un seul cycle. Le mécanisme de commande de déplacement de chariot, en approchant de la fin de son cycle de fonc tionnement actionne des dispositifs pour re mettre en prise l'embrayage d'entraîneur et commander de nouveau celui-ci dans le sens soustractif.
Ce tour de fonctionnement se ré pète successivement dans des ordres numéri ques consécutifs jusqu'à ce que le chariot ar rive à bout de course; alors, un dispositif de commande spécial intervient pôur empêcher une mise en prise de l'embrayage de déplace ment de chariot et tout le mécanisme est, par conséquent, amené au repos avec tous les dis positifs de commande rétablis à leur position normale. Le levier de division automatique 600 (fig. 12) pivote en<B>601</B> sur la paroi latérale de la machine et un mouvement d'oscillation vers le devant de la machine est imprimé à son extrémité supérieure pour amorcer une opération de division.
Par ce mouvement, il meut vers l'arrière de la. machine le coulis- seau de division principal 610 et le coulisseau de division supplémentaire 620, à l'encontre de la force d'un ressort 602, tendu entre la base de la machine et le coulisseau 610. La courte liaison -à cheville et fente 603 relie le coulisseau 62.0 au levier de division, de sorte que ce coulisseau suit le mouvement dudit le vier dans les deux sens. Toutefois, le coulis- seau principal 610 est relié au levier de di vision par une liaison à cheville et fente plus longue 604.
Cette liaison à cheville et fente, plus lon gue 604, est disposée de façon que le coulis- seau de division principal sera poussé en ar rière par un mouvement de bascule du levier de division en avant, mais ne sera pas ra mené par un retour de ce dernier à une posi tion d'inactivité. Une paire de cliquets de blocage 605 et 606 pivotent côte à côte sur le flasque de la machine, en 607.
Les têtes de ces deux cliquets coopèrent avec une enco che 611 existant dans une partie élargie du coulisseau de division principal., encoche dans laquelle elles sont repoussées par leurs res sorts. individuels 608 et 609 comprimés entre la partie antérieure des cliquets respectifs et un prolongement du flasque. Par ce moyen, le coulisseau de division principal 610 est verrouillé dans la position arrière, à laquelle il est repoussé par un mouvement du levier de division 600 jusqu'à ce que les deux cliquets 605 et 606, soient concurremment relevés.
En un endroit adjacent à son extrémité arrière, le coulisseau de division principal 610 présente un coude 612 qui coopère avec une encoche de l'arbre 6-15 pour déplacer celui-ci latéralement lors d'un mouvement du coulisseau. Le déplacement de cet arbre ac tionne la fourchette de déplacement 616, fixée en un point adjacent à son extrémité opposée, qui commande l'engagement de l'embrayage de remise en marche 617 dont on va décrire le rôle.
A distance de son extrémité arrière, le coulisseau<B>610</B> porte une cheville 613, s'éten dant latéralement, dont l'extrémité éloignée se trouve directement en avant d'une partie verticale 227a (fig. 2), de la bielle qui com mande le changement de marche de l'en traîneur. Le mouvement du coulisseau 610 vers l'arrière sert alors à mouvoir la bielle 227 et amène la commande du changement de marche en position pour causer une rotation soustractive de l'entraîneur.
Concurremment, le levier coudé 22e3 (fig. 2), attaché à l'extrémité avant de la bielle 227, bascule et le bras supérieur, por tant le galet 225, descend, le galet étant mû de haut en bas et vers l'arrière de la machine, de la même manière que lorsque le levier coudé est actionné par la barre moins. Dans ce mouvement, il fait osciller la plaque de contrôle 120 pour amener en prise l'em brayage d'entraîneur principal 110.
Ce méca nisme est bloqué dans cette position pour la durée de l'opération de division par les cli- quets de verrouillage tenant le coulisseau de division principal dans sa position arrière. L'entraîneur, étant ainsi mis en mouvement, tourne continuellement en soustrayant le di viseur, ou son multiple décimal, du -dividende posé dans le chariot d'accumulateur, à chaque rotation successive, jusqu'à ce qu'un dépas sement se présente.
Dans une opération de dé passement, il se produit, comme on le sait, une opération de report d'emprunt qui a pour résultat que toutes les roues numérales effec tives situées à la gauche de celles actionnées passent de zéro à neuf.
Le mouvement du mécanisme de report familier de la machine dans cette opération est utilisé pour commander le renversement de l'entraîneur, afin d'effectuer une correc tion du dépassement. Le mécanisme de re port comprend des leviers de report 425 (fig. l'3) normalement verrouillés dans leur position avant, comme représenté, mais capa- bles d'être déclenchés et élastiquement ver rouillés dans leur position arrière par une oreille 426 située sur la roue numérique, dans un transit direct entre zéro et neuf.
Directe ment derrière le levier de report 42.5 des roues numériques coopérant avec l'avant dernier or dre de report de l'entraîneur vers la gauche, se trouve un levier 630 pivotant sur le bâti de la machine en 631. Le pivot 631 permet un mouvement du levier 6-30 dans un plan verti cal lorsqu'un levier de report 425 est déclen ché.
Une queue fourchue 633, articulée pour se mouvoir dans un plan horizontal, en 632, à l'extrémité du levier, est capable d'être mise en mouvement sur son pivot par un moyen, sous la commande du coulisseau de division principal, que l'on va décrire en con nexité avec le moyen pour terminer une course de correction additive et, dans sa po sition de division automatique, se trouve par-dessus le pied 634 d'un levier vertical 635 pivotant -en 636 sur un second levier 637 qui pivote également sur le bâti en 631.
Au levier 637 est articulée, en 638, une bielle pendante 639 (fig. 3), dont l'extrémité infé rieure est en prise avec l'un des bras d'un le vier coudé 640 pivotant, sur un montant 641., sur le bâti de la. machine. Le, bras supé rieur du levier coudé 640 travaille contre un collier 642 monté sur l'arbre 135, de telle ma nière qu'une oscillation du levier coudé, pro duite par une pression .descendante sur la bielle 639, déplace l'arbre 135, de façon qù il amène sa cheville 134 en prise avec la roue dentée 131 qui sert à actionner l'entraîneur dans le sens positif ou additif.
Ce déplace ment est produit positivement par un moyen dérivant sa commande de l'entraîneur et com mandé par les roues numérales dans une opé ration de dépassement.
Dans cette opération, il est nécessaire de régler, dans .le temps, le fonctionnement du levier 630, de façon qu'il soit actionné un peu avant que l'entraîneur atteigne sa posi tion de cycle complet, point en lequel le ren versement se produit. A cet effet, l'extrémité antérieure du levier 630 est construite sous la forme d'un<B>T</B> (fig. 5) dont la traverse se trouve derrière les trois leviers 425 coopérant avec les trois derniers ordres de l'entraîneur.
Ces trois derniers ordres sont simplement des ordres de report n'ayant aucun mécanisme différentiel, bien que l'ordre le plus bas des trois puisse être pourvu, si c'est désirable, d'un mécanisme différentiel sans modifier l'autre structure.
Le dernier levier de report 425, vers la gauche de l'accumulateur est pourvu d'une oreille 4251 lui permettant de faire osciller le levier 630 à partir de l'une quelconque de ses trois positions possibles adjacentes à la traverse de celui-ci; mais les leviers 425 res tants ne sont point pourvus d'une telle oreille et n'oscillent pas assez loin pour actionner le levier 630, à moins que l'espace qui les sé pare ne soit rempli par une pièce interve nante. -Une telle pièce intervenante 6301 est prévue en un endroit adjacent au troisième ordre, en partant du plus élevé, de l'entraî neur; elle est articulée au levier 630 en 6302 et présente dans son extrémité inférieure une encoche dans laquelle se trouve l'extrémité antérieure d'une queue 633.
Lorsque la queue est mue à sa position de division automatique, au-dessus du pied 634, son extrémité avant amène la pièce intervenante 6301 en position d'activité, de sorte que son oreille 6303 vient entre la traverse du levier 630 et celui des le viers de transfert 425 qui se trouve en face.
Puisque les dents de transfert 427 sont décalées les unes par rapport aux autres au tour de la périphérie du tambour, le levier 425 qui se trouve en face de l'oreille 6303 sera, dans une opération de dépassement, re poussé de quelques degrés avant que l'en traîneur arrive à la position de cycle complet, ce qui laissera un temps suffisant pour que le mécanisme de changement de marche, ou de renversement susdécrit fonctionne de la fa çon suivante: Le levier de report 425 de l'ordre numé rique contrôlant oscille vers l'arrière, en en traînant avec lui le levier 630 et en abais sant sa queue 633.
Cela abaisse le pied 634 du levier. vertical 635,. en faisant osciller ce levier à l'encontre du ressort 635a, pour faire descendre une cheville 645 glissant dans un logement que lui offre l'extrémité supérieure du levier 637 et disposé pour être retenue dans l'une ou l'autre de ses deux position ajustées par une bille repoussée par un res sort et indiquée en 646. Ces fonctionnements ont lien juste avant que l'entraîneur atteigne sa position de cycle complet et ont pour ré sultat de faire saillir l'extrémité de la che ville 645 dans une position où une face jouant le rôle de came 647, spécialement formée sur une plaque 648 figée sur l'extrémité gauche de l'arbre d'entraîneur, viendra en prise avec elle.
Cet engagement, s'effectuant pendant que l'entraîneur est. encore commandé dans le sens négatif, actionne le mécanisme com prenant le levier 637, la bielle 639, le levier coudé 640 et l'arbre 135 pour sortir positive ment la cheville 134 de son siège dans la roue 132 et la faire pénétrer dans son siège sur la. roue 13.1, juste au moment où l'entraîneur atteint la position de cycle complet et à l'en contre de la force du ressort 142 qui, dans ce fonctionnement, est comprimé, ce qui rend inutile une libération de la bielle 227 qui. normalement, commande la position de la che ville 134 et commande également l'em brayage d'entraîneur principal.
Ainsi, le sen, de marche de l'entraîneur est renversé sans dégagement de l'embrayage principal et cet entraîneur commence un cycle additif.
La pression sur le jeu de bielles et de le viers susmentionné est immédiatement relâ chée lors du renversement de l'entraîneur: mais une remise en place de la cheville 134 dans le siège de la roue 132, sous la pression du ressort 1.42, est empêchée par le déplace ment du siège et un renversement dans la po sition de demi-cycle est empêché par un lobe jouant le rôle de came 649, de la plaque 648, qui maintient la bielle 639 déprimée en ce point du cycle. A la fin d'un seul cycle de rotation additive, l'entraîneur est arrêté dans la position de cycle complet par le dégage ment de l'embrayage principal et il est per mis au ressort 142 de replacer la cheville 134 dans son siège de la roue 132.
Le dégagement de l'embrayage à la fin de la rotation additive corrective est accompli sous la commande d'un levier 650 monté sur double pivot, pour un mouvement universel limité, en 651. Un ressort 652, tendu entre la partie supérieure du levier et une partie fixe du bâti, sollicite le levier vers sa posi tion d'activité; mais ce levier est normale ment maintenu en position d'inactivité par une bielle 658 dont une des extrémités, 654, bute contre la queue du levier 650 sur le côté opposé au ressort, tandis que sur son autre extrémité est formée une face 655 jouant le rôle de came (fig. 4).
Lorsque le coulisseau de division principal 610 est .en position d'inactivité, un bras 614, qui en descend, se trouve sur le chemin de la bielle .653 et l'em pêche d'être repoussée à gauche, à la fig. 3, par la force du ressort 652, ce qui maintient ainsi le levier 650 dans sa position d'inacti vité.
Toutefois, quand le coulisseau de divi sion principal 610 est mû vers l'arrière à sa position d'activité, le bras descendant 614 est retiré du chemin de la bielle 653 et il est per- mis au ressort 652 d'amener le levier 650 en position d'activité. Le bras supérieur de ce levier se trouve dans la fourchette de la queue fourchue 633, dont il a été question précé demment, et cette queue est amenée à sa po sition d'activité en même temps que le levier.
Dans cette position d'activité, l'extrémité du levier 650 se trouve sur le chemin d'une came 656 (fig. 14) portée par l'un des segments d'entraîneur. L'extrémité de la came qui ap proche du levier durant une rotation soustrac tive de l'entraîneur porte un biseau latéral 657 qui agit pour mouvoir de côté le levier 650 sans le déclencher; mais l'extrémité qui approche du levier dans une rotation additive de l'entraîneur porte une face jouant le rôle de came 658, qui agit pour faire osciller le le vier 650 autour de son pivot vertical, en sou levant sa queue 659.
Cette queue se trouve sous, et agit ainsi pour soulever, l'une des extrémités (fig. 3), d'un système de double levier 660, pivotant convenablement dans la machine, dont l'autre extrémité (fig. 5) se trouve dans cette ouverture de l'extrémité ar- rière de la bielle de commande 121, de l'em brayage d'entraîneur. La levée exercée sur l'une des extrémités du système de double le vier 660 produit une levée correspondante à l'autre extrémité, ce qui soulève la bielle 121 de la cheville 119 du levier coudé 115.
Se trouvant ainsi libéré, ce dernier vient immé diatement en contact avec la cage d'em brayage 112, sous l'action du ressort 118, et au moment oii l'embrayage atteint la position de cycle complet, le pied 117 pénètre dans l'ouverture de la cage et dégage l'embrayage, ce qui bloque l'entraîneur dans la position de cycle complet. Durant la rotation additive qui vient juste de se terminer, une came 648a (fig. 15), formée sur la plaque 6.18, agit pour rétablir la cheville 645 dans sa po sition normale d'inactivité.
Des moyens sont prévus pour engager automatiquement l'embrayage de déplace ment de chariot voulu lors du dégagement de, l'embrayage d'entraîneur principal. Puisque, dans une division automatique, le sens de dé placement du chariot doit toujours être Je droite à. gauche, des moyens sont prévus sous la dépendance du coulisseau de division prin cipal 610, pour amener la pièce intervenante sélectrice 576 au-dessus de la queue de levier d'embrayage 5741, peu importe l'ajustement du levier de commutation de déplacement 577.
Comme cela a été exposé précédemment, la mise en position du coulisseau de division principal 610 déplace l'arbre 615, afin d'a mener la fourchette de déplacement 616 en position pour mettre en prise l'embrayage de remise en route 617. La fourchette de d6pla- cem.ent présente une partie pendante 6161 ad jacente au côté gauche d'une partie montante 5767 de la pièce intervenante 576.
Ainsi, lors d'une mise en position du coulisseau de di vision principal, l'extrémité arrière de la pièce 576 sera amenée rà. sa position de droite, au-dessus de la queue de levier d'embrayage 5741 et chaque va-et-vient subséquent du coulisseau de déclenchement 582 produira un engagement de l'embrayage 5621, ce qui dé placera le chariot d'un pas à gauche. Des moyens sont prévus pour assurer une mise en prise automatique de cet embrayage de déplacement de chariot lors d'un dégagement de l'embrayage d'entraîneur principal.
Un le vier 670 (fig. 5), pivotant en 671 sur une pièce rigide descendant de la voie de chariot, pré sente une partie arrière angulaire 672, située par-dessus la bielle 121 et un nez se trouvant par-dessus le cliquet de verrouillage 605 et le nez 674 d'un levier 673 fixé sur l'arbre 595.
Lorsque la bielle 121 est soulevée pour ar rêter l'entraîneur à la fin de la rotation ad ditive corrective, le cliquet 670 reçoit un mouvement d'oscillation dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre et son nez abaisse le levier 673 (fig. 10), ce qui fait osciller l'arbre 595 pour déclencher le méca nisme de commande du déplacement automa tique du chariot, comme cela a été exposé précédemment.
Vers la fin du cycle de fonctionnement de l'embrayage 5621, de déplacement du chariot, une came 680, rigidement solidaire d'une came 5611 actionnée par cet embrayage .fait osciller le bras correspondant 681 pour re mettre en prise l'embrayage principal. Ce bras tourne sur un arbre 682 sur l'extrémité opposée duquel est figé un bras 683 se trou vant sous une cheville 684 du levier 115, de commande de l'embrayage d'entraîneur. Le mouvement du bras 681 est normalement sans effet;
mais la mise en position du coulisseau de division principal 610 actionne la four chette d'embrayage 616, ce qui amène l'or gane d'embrayage 617, claveté à un collier 6171, fixé à l'arbre 682, en prise avec ane face d'embrayage complémentaire 6172, fixée au bras 681, et l'embrayage à l'arbre, de sorte que, quand ce bras reçoit un mouvement d'oscillation de la came 680, le levier 115 re cevra un mouvement d'oscillation pour re mettre en prise l'embrayage d'entraîneur. Le levier 115 est ensuite verrouillé par le ren gagement de sa cheville 119 dans l'extrémité encochée de la bielle 121. Ce tour d'opérations se répète dans chaque ordre numérique jus qu'à ce que le chariot soit arrivé à fin de mouvement.
Des moyens sont prévus pour terminer 7e calcul .à la fin d'un tour d'opérations si le chariot est à fin de mouvement. Le cliquet 690 (fig. 5), pivotant en 691, possède un nez situé par-dessus les deux verrous 605 et 606, qu'il déclenche concurremment, en libérant complètement le coulisseau de division prin cipal 610, de façon que celui-ci peut être rap pelé à sa position d'inactivité par son ressort 602 pour terminer un calcul. Une bielle 69-2 relie la queue du levier 690 avec une des ex trémités d'un doigt 693 pivotant en 694 et situé pour passer à travers une ouverture de la voie de chariot et venir en contact avec le dessous du chariot, direction dans laquelle il est sollicité par un ressort 695.
L'ouverture est située de telle façon que le chariot la cou vre et bloque la montée du doigt, sauf lors que ce chariot est à fin de mouvement. L'ex trémité inférieure du doigt porte aussi lin verrou pivotant 696 qui passe à travers une fente d'une plaque<B>697</B> descendant du dessous de la voie de chariot et est sollicité en posi tion de verrouillage, contre l'extrémité infé rieure de ladite fente, par un ressort 698 tendu entre une partie intermédiaire du ver rou et la plaque descendante 697.
Le nez du verrou se trouve par-dessus la bielle 121 et est, par conséquent, soulevé à la fin de chaque rotation additive corrective lorsque l'embrayage d'entraîneur est dégage. Si le chariot n'est pas à fin de mouvement, le doigt 693 est incapable de s'élever sous l'ac tion du ressort 695 et le verrou retombe sim plement, sans effet. Mais, si le chariot. est à fin de mouvement, le ressort fait passer le doigt à travers l'ouverture et déplace concur remment la bielle 692 à droite, ce qui fait osciller le levier 690 et abaisse les queues des verrous 605 et 606 qui se trouvent dessous, en. libérant par cela même complètement le cou- lisseau de division principal 610 qui revient à sa. position d'inactivité, ce qui termina le calcul.
Le coulisseau 582, de déclenchement du déplacement de chariot, est comme d'habi tude amené à sa position d'activité par le le vier<B>670;</B> mais il est rappelé à sa position d'inactivité (fig. 7), avant d'être actionné, par l'action de la face jouant le rôle de came 621, du coulisseau de division supplémentaire 620 qui abaisse la cheville 622 du verrou 585, ce qui abaisse ce levier et repousse positive ment le coulisseau 582 .à sa position d'inacti vité.
Des moyens actionnés à la main sont pré vus pour terminer un calcul avant son achè vement. Le calcul peut .être terminé, à la fin de son tour d'opération dans un ordre numé rique quelconque, par un retour ù la main du levier de division 600 à sa position d'inacti- vité à un moment quelconque au cours du tour d'opération.
Cela amène le coulisseau de division supplémentaire 620 (fig. 12) à sa position avant et une face jouant le rôle de came 623, formée dessus, agit sur une oreille 624 formée sur le verrou 606 pour dégager celui-ci de l'encoche 611 du coulisseau de di vision principal. Toutefois, ce dernier est maintenu dans sa position d'activité par le verrou 605 jusqu'à la fin du tour d'opéra tions; alors, il est déclenché par l'oscillation du levier 670 qui se trouve au-dessus et dont la queue se trouve au-dessus de la -bielle 121.
Le déclenchement du verrou 605 com plète la libération du coulisseau de division principal 610, ce qui lui permet de revenir à sa position d'inactivité et termine le cal cul.
Le second verrou 605 peut encore être li béré par des moyens actionnés à la main sous la commande de la touche d'effaçage du mul tiplicateur pour terminer le calcul à la fin d'un cycle quelconque de l'entraîneur et avant achèvement d'un tour .d'opérations.
La tige de la touche d'effaçage du multi plicateur est pourvue d'une cheville 6051 si tuée par-dessus d'une -des extrémités d'un le vier 6052 pivotant sur la paroi latérale de la machine en 6053. L'autre extrémité de ce le vier présente une partie latéralement coudée, 6054, située dans une large encoche du ver rou 605.
L'abaissement de la touche d'effa- çage du multiplicateur fait osciller le levier 6052, ce qui soulève le verrou 605 et, pourvu que le verrou 606 ait été libéré par le retour du levier 600, cette action complètera 1a li bération du coulisseau 610, ce qui terminera le calcul.
Toutefois, on ne fait usage de ce dernier moyen de libération pour le verrou 605 que lorsqu'on a fait une fausse manceuvre sur la machine comme, par exemple, lors qu'on a tiré le levier de division avant qu'au cun facteur n'ait été posé dans la machine, auquel cas elle fonctionnerait continuelle ment dans le sens soustractif et il n'existe= rait pas d'autre moyen de l'arrêter.
Multiplication <I>automatique.</I> La machine à calculer représentée dans celui des deux brevets suisses antérieurs, dont il a été ques tion en premier lieu, est pourvue d'un coulis- seau de déclenchement pour déclencher ou re lever l'extrémité arrière de la bielle 121, afin de libérer le levier de commande d'embrayage 115 à la fin d'un nombre prédéterminé, choisi de rotations de l'entraîneur. Un mou vement du coulisseau de déclenchement 7 00 sert à relever l'extrémité arrière de la bielle 121 et ce coulisseau est mû par une cheville 71-1 portée par la barre coulissante 710 qui est placée dans des positions angulaires va riables,
selon le nombre prédéterminé de rota tions de l'entraîneur par le levier 720 qui est pourvu d'une cheville 721 prenant dans une fente 712 de ladite barre 710. Cette dernière est, comme c'est dit dans le brevet antérieur, reliée à une crémaillère qui est empêchée de se mouvoir par un ressort et qui est mise en mouvement pas-à-pas par un pignon actionné par l'embrayage d'entraîneur. La barre cou lissante 710, qui porte la cheville 711 est, par conséquent, mue d'un pas pour chaque tour ou rotation de l'entraîneur et, en plaçant ladite barre dans diverses positions, il faudra un nombre différent de pas de mouvement avant que la cheville 711 vienne en prise avec la face en gradins du coulisseau 700.
La rota tion suivante de l'entraîneur, après cet enga gement fait que la cheville 711 fait mouvoir le coulisseau 700 et, par cela même, dégage la bielle 121 du levier 115.
Normalement, la barre coulissante 710 est dans sa position basse, dans laquelle elle est normalement tenue par le ressort 722 relié au levier<B>720</B> qui, à son tour, est relié à la dite barre 710. Lorsque cette dernière est dans sa position basse, ou abaissée, normale, la -cheville 711 est à la position zéro, c'est- à-dire un poste au-dessous de la position nu méro un; c'est dans cette position zéro qu'elle est représentée à la fig. 10.
Lorsque la che ville 711. est dans cette position, elle peut osciller d'un seul pas de mouvement, en mou vant le coulisseau 700 sur moins d'un pas complet, comme cela a été exposé dans celui des deux brevets suisses antérieurs précités, dont il a été question en premier lieu, ce qui empêche ainsi le fonctionnement du verrou du coulisseau de déclenchement.
L'unité est pourvue d'une série de touches 730 allant comme valeur de 1 à 9 et servant à mettre en position la cheville 711 pour com mander automatiquement le nombre de tours ou révolutions de l'entraîneur. Un abaisse ment de la touche de la valeur 8, par exem ple, placera la cheville 711 devant le huitième gradin du coulisseau 700, de sorte qu'au huitième tour de l'entraîneur, la bielle 121 sera soulevée et la cage d'embrayage arrêtée.
Les tiges 7,31 (fig. 11) des touches 730 sont montées sur la plaque 732 et sont nor malement tenues relevées par des ressorts 733 attachés aux extrémités inférieures des tiges de touches. Des moyens sont prévus pour te nir dans leur position basse les touches abais sées (fig. 10). Chaque tige de touche 731 est pourvue, à son extrémité inférieure, d'un crochet 734 qui peut s'engager sous un cro chet complémentaire 735, prévu sur le coulis- seau de retenue de touche 736. Ce dernier est monté sur la plaque 732 et est normalement tenu en avant par le ressort 737.
Lorsqu'on abaisse une touche, le coulisseau est mû en arrière puis revient en avant sous l'in fluence du ressort pour amener le crochet 7'35 par-dessus le crochet 734 de la touche, ce qui retient ainsi celle-ci abaissée. Le coulisseau 736 ne possède pas de crochet associé avec la touche numéro 1 de sorte que cette touche n'est pas tenue abaissée.
Le fonctionnement de la machine est si rapide que quand on abaisse la touche numéro 1, l'opération est presque immédiatement terminée et que, s'il était prévu un crochet de retenue pour cette touche et qu'on ne cesse pas d'appuyer sur celle-ci aussitôt après l'avoir abaissée, la touche ne serait pas libérée à la fin de l'opération de calcul parce que cette opération serait termi née et que les moyens de libération de la tou che auraient été actionnés avant qu'on cesse d'appuyer sur cette dernière.
La touche 738 qui se trouve à l'extrémité antérieure de la, rangée de touches 7.30 est une touche d'effa.- çage et son rôle consiste à mouvoir le coulis- seau 7.3:6 pour libérer toutes celles des tou ches 730 qui peuvent être tenues abaissées.
De plus, chaque touche est pourvue de moyens pour actionner tout mécanisme diffé rentiel convenable, afin de situer différen- tiellement en position la cheville 711 et cau ser la mise en prise de l'embrayage d'entraî neur: Un tel mécanisme est représenté et dé crit dans celui des deux brevets suisses anté rieurs qui a été cité en premier lieu.
<I>Commande du</I> déplacement <I>du chariot</I> <I>dans la</I> multiplication automatique. Le cou- lisseau 700 est après cela mîi en arrière par la cheville 711, afin d'actionner des dispositifs pour terminer le calcul. C'est en ce point du fonctionnement qu'il est désirable d'amorcer l'action de l'embrayage de déplacement. Il est prévu pour cela une pièce 760 pivotant sur le coulisseau 700 en 761 et butant, à son extrémité arrière, sur une partie latéralement coudée 762, d'un levier 763 descendant de l'arbre 59.5.
Le mouvement du coulisseau 700 en arrière imprime alors une oscillation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre à l'arbre 595, ce qui fait os ciller le levier 596, porté par son extrémité opposée, et amène le coulisseau 582 en posi tion d'activité par rapport à la dent 580. Au moment où l'entraîneur arrive à fin de mou vement, cette dent 580 vient en contact avec l'extrémité supérieure du coulisseau 582, ce qui fait descendre le coulisseau et sa cheville 59.3 pour relever le bras de commande d'em brayage de déplacement choisi et mettre cet embrayage en prise.
A mesure que l'em brayage démarre, la came 590 fait osciller le verrou 585., ce qui repousse le coulisseau 5.82 de dessous la dent arrêtée 580 et relâche le bras ou levier de commande d'embrayage 566, de sorte que l'embrayage de déclenche ment sera dégagé et arrêté dans la position de cycle complet à la fin d'un seul tour.
Des moyens pouvant être mis en action par les moyens de déplacement du chariot sont prévus pour relâcher les moyens de ver rouillage des touches de multiplicateur (fig. <B>il</B> et lia).
La bielle 550, de déplacement du chariot, est pourvue d'une paire d'oreilles estampées, jouant le rôle de cames 5501 et 5502, entre lesquelles est disposé un levier de libération 7361, pivotant sur la plaque<B>732,</B> dont l'ex trémité inférieure se trouve directement en avant d'un bouton 7362, porté par le coulis- seau de verrouillage de touches 736. Un mou vement de la bielle 550, pour déplacer le cha riot dans un sens ou dans l'autre, fait ainsi osciller le levier 7361, ce qui libère le méca nisme de verrouillage des touches du multi plicateur.
Des moyens sont prévus, sous la dépen dance de la touche d'addition 250, pour mettre hors d'action cette commande d'em brayage lorsqu'on abaisse ladite touche. Cette touche 250 est maintenue abaissée durant Ses opérations d'addition et de soustraction vé ritables et agit pour libérer ce qui a été com posé sur le clavier et pour limiter la rotation de l'entraîneur à un seul cycle dans un sens ou dans l'autre, à moins qu'on n'abaisse une touche de multiplicateur. A cet effet, une bielle 257 est attachée au levier 252 et pos sède un pied 258 s'étendant sous une cheville 721 du mécanisme d'ajustement .à chevilles du multiplicateur.
Un abaissement de la tou ché 250 soulève légèrement cette bielle, ce qui amène une cheville 711 en coopération avec le gradin "un" du coulisseau 700, de sorte que celui-ci sera mis en mouvement, au cours du premier tour ou rotation de l'entrai- nëur, pour produire un dégagement de l'em brayage d'entraîneur. La fonction de libéra tion du clavier a été décrite précédemment. Pour empêcher un fonctionnement indésirable du déplacement automatique du chariot lors que cela se produit, il est prévu une seconde bielle 259, reliant l'extrémité arrière du le vier 252 à une partie intermédiaire de la pièce 760.
Le soulèvement de l'extrémité arrière du levier 252, résultant de l'abaissement de la touche 250, soulève ainsi l'extrémité arrière de la pièce 760 de sorte que, quand elle se meut en arrière avec le coulisseau 700, elle dépasse l'extrémité latéralement coudée 762 du levier 763 et n'actionne pas l'embrayage de déplacement.
Le mouvement du coulisseau 700 arrête l'entraîneur en écartant la bielle 121 du le vier coudé 115 comme c'est exposé dans celui des deux brevets suisses antérieurs, précités, dont il a été question en premier lieu. Dans une division automatique, un mouvement d'é cart similaire de la bielle 121 est accompli par le jeu de leviers 660; mais le mouvement de la bielle 121 est suffisamment plus grand, dans l'opération de division, pour effectuer une oscillation du levier 670 commandant le déplacement du chariot.
Bien que le mouve ment du levier 670, dans une multiplication automatique, ne soit ordinairement pas assez grand pour faire fonctionner le mécanisme de déplacement automatique du chariot, il est désirable d'empêcher toute possibilité qu'il agisse ainsi pendant que la touche 2e50 est abaissée, et des moyens sont prévus à cet effet.
Le nez 674 (fig. 10) glisse, par une liai son à cheville et fente, sur le levier 673, de façon à se trouver, dans sa position étendue, sous le levier 670 en permettant au méca nisme de déplacement de chariot d'être ac tionné par celui-ci; mais, dans sa position re tirée, il évite ledit levier en empêchant que ledit mécanisme soit actionné par lui. Un bras fourchu du levier coudé 675 vient en prise avec un bouton 676 prévu sur le nez 674 ct l'autre bras dudit levier coudé est également fourchu et vient en prise avec un bouton 677 prévu sur la bielle 760.
Le nez 674 est par conséquent amené à sa position retirée par un abaissement de la, touche 250, ce qui empêche toute possibilité que le mécanisme de dépla cement du chariot soit actionné pendant qu'elle est abaissée.
Puisque le mécanisme de déplacement du chariot est mis hors d'action durant l'abaisse ment de la touche 250, il est nécessaire (le prévoir un autre moyen pour libérer les tou ches de multiplicateur dont on peut faire usage pour effectuer des additions répétées pendant que la. touche 250 est abaissée. La bielle 760, que l'abaissement de la touche 250 fait osciller pour mettre hors d'action la commande du déplacement du chariot par le multiplicateur, présente une extrémité antP- rieure crochue 7364, capable de prendre sur un bouton 7363 portée par la came de ver rouillage 736, des touches du multiplicateur.
Lorsque l'on abaisse la touche 250, ce qui met hors d'action la commande du déplace ment du chariot et rend par conséquent ineffectifs les moyens normaux de libération des touches du multiplicateur, le crochet 7364 prend sur le bouton 7363 et entraîne le coulisseau de retenue de touches, ou barres de verrouillage<B>736</B> en arrière avec le coulis- seau 700, ce qui libère le mécanisme de ver rouillage des touches du multiplicateur.
Dans certaines applications mentionnées précédemment, il est désirable de faire usage des touches du multiplicateur sans la carac téristique de déplacement automatique et sans perdre le nombre posé dans le clavier. A cet effet, il est prévu une touche spéciale de non déplacement 770. Celle-ci glisse et pi vote, par une liaison à fente et bouton<B>7</B>701, sur le bâti et est pourvue d'une encoche 7702 et d'un ressort 7703 pour la tenir abaissée.
L'extrémité inférieure de la tige de touche se trouve directement au-dessus de l'extrémité antérieure crochue 7364, de la bielle 760, de sorte qu'un abaissement de la touche soulève l'extrémité arrière de la bielle, en mett:iut hors d'action le mécanisme de commande au tomatique pour le -déplacement .du chariot dans une multiplication, et abaisse l'extrémité avant de la bielle, ce qui permet la libération des touches de multiplicateur d'addition. La liaison de la bielle 259 avec le levier 260 est faite à fente pour permettre ce mouvement.
<I>Commande de la force -motrice et</I> enclen- chement. <I>réciproques.</I> Des moyens sont prévus pour commander le circuit du moteur de com mande, afin de n'en effectuer la fermeture que quand l'un des divers dispositifs de com mande de la machine est en fonction. Une paire de contacts 800 (fig. 1) constitués par des lames de ressort normalement écartées, sont connectés en série dans le circuit du mo teur et sont montés dans un bloc isolant con venable fixé à un arbre<B>801</B> tournant dans le bâti. Une oscillation de l'arbre 801 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre est capable d'amener la lame de contact voisine contre une butée 802 pour effectuer une fermeture du contact.
Un des moyens de faire osciller l'arbre comprend un levier 803., figé à l'une des extrémités de celui-ci et re lié par une bielle de poussée 804, dont une extrémité épaulée est retenue dans une fente du levier 803, et une tige 805 à un levier 806 figé à un arbre 807 qui tourillonne dans le bâti. Le levier 806 se trouve directement derrière le levier coudé 115, de commande d'embrayage, de sorte qu'une oscillation de ce levier coudé pour amener en prise l'em brayage d'entraîneur fera osciller le levier 806 vers l'arrière en effectuant la fermeture du circuit du moteur par l'intermédiaire du jeu de bielles et leviers qui vient d'être dé crit.
Un second moyen pour actionner les con tacts comprend un levier 810 (fig. 8 et 18<B>)</B> pivotant sur le bâti en 811 et supporté par un ressort 812. L'une des extrémités de ce levier présente une partie angulaire perforée 813 qui reçoit une extrémité à angle de l'arbre 801, tandis que l'autre extrémité est pourvu, d'un pied 814, situé sous un bras 815 fixé sur une des extrémités d'un arbre 820.
Ce dernier supporte quatre pièces dont une quelconque peut effectuer son oscillation: le levier coizdP d'embrayage d'effaçage de l'accumulateur, le levier coudé d'embrayage d'effaçage lu compteur, et les leviers 830 et 8801 de com mande de force motrice pour l'embrayage de déplacement.
Chacune de ces pièces touril- lonne sur l'arbre 820 et porte une saillie 831 s'étendant dans une rainure plus large de l'arbre, de sorte qu'une oscillation d'une quel conque desdites pièces effectuera une oscilla tion de l'arbre sans actionner les autres piè ces tourillonnant sur lui. Une oscillation de l'arbre 820 par ce moyen abaisse le bras<B>81.5</B> et le pied 814, ce qui fait osciller l'arbre<B>8074</B> dans la direction voulue pour effectuer la fer meture du contact.
Le bras 815, lorsqu'il est dans sa position basse, se trouve par-dessus une cheville 816 située sur l'extrémité d'un bras 817 figé à, l'extrémité de l'arbre 807 qui est opposée au levier 806. Par conséquent, lorsque le bras 815 est abaissé, il bloque l'oscillation de l'ar bre 807 et empêche que le levier coudé 1.15, d'embrayage d'entraîneur, soit actionné. In versement, lorsque le levier coudé 115 reçoit un mouvement d'oscillation pour mettre l'em brayage en prise, l'arbre 807 oscille, ce qui amène la cheville 816 en contact avec le des sous du bras 815 et bloque l'oscillation de l'arbre 820.
Cela effectue un enclenchement réciproque entre les touches d'effaçage et de déplacement et l'embrayage d'entraîneur principal, de sorte que ni les unes ni l'autre ne peuvent être actionnés pendant que le ou les autres sont en action. Le levier 830 pos sède un bras se trouvant directement derrière la cheville 569 de la queue de la touche d'em brayage de déplacement 570.
Il reçoit ainsi un mouvement d'oscillation lors de l'abaisse ment de cette touche et est maintenu dans sa. position ajustée par un prolongement 832 du bras 810 qui se trouve sous les queues des deux leviers de commande de l'embrayage de déplacement et maintient aussi le circuit fermé durant l'opération de déplacement, dans des opérations de multiplication auto matique.
Toutefois, dans des opérations de di vision automatique, les contacts sont mainte nus fermés pendant tout le calcul par l'ex trémité formant came 619 (fig. 8) du coulis- seau de division principal 610 qui porte sur le pied 814 du levier 810 et le maintient abaissé pendant toute l'opération.
Pour empêcher l'engagement de l'em brayage principal pendant que fonctionne l'un ou l'autre embrayage de déplacement, il est prévu un dispositif de blocage comprenant un bras 860 pivotant en 861 sur le levier 585 et supporté par un ressort 862. Le levier 585 est déprimé pendant tout le fonctionne ment de l'un ou l'autre embrayage de dépla cement par le fait que la came 590 amène l'o reille 863 du bras 860 contre un bouton carré 864 porté par le bras 815, ce qui bloque ce bras dans sa position basse contre le bouton 816 pour bloquer l'embrayage d'entraîneur.
Durant une division, la remise en route de l'embrayage d'entraîneur doit se faire un peut avant que l'embrayage. de déplacement arrive à fin de mouvement; ainsi, une plaque 865 (fig. 12) est située sur le coulisseau de division principal 610, de manière à porter contre le bras 860 lorsque le coulisseau oc cupe une position active, ce qui repousse l'o reille 863 en arrière -du bouton carré 864 et met hors d'action le dispositif de blocage.
Un enclenchement réciproque, prévu pour empêcher le fonctionnement de l'un ou l'autre levier de commande d'embrayage de dépla@-e- ment pendant que l'autre embrayage de dé placement fonctionne, comprend une plaque 870 (fig. 6 et 6a) pivotant. en 871 et pourvue d'épaulements 872 et<B>873,</B> situés sous les queues 574 et 5741 des leviers de commande respectivement. La queue 574 présente une surface formant came qui, lorsque le levier est actionné, porte contre l'épaulement 872, ce qui amène la plaque<B>870</B> à une position où son épaulement 873 se trouve sous l'extrémité de la queue 5741, en empêchant son fonction nement.
Inversement, le fonctionnement du levier 5661 place une partie de sa queue 57-11 derrière l'épaulement<B>873,</B> en empêchant un mouvement pivotant de la plaque 870 et en bloquant la descente de la queue 574 pour em pêcher le fonctionnement de son embrayage.
Un enclenchement réciproque est prévu entre les touches d'effagage - et les touches zéro du multiplicateur, ou de -commande du, déplacement automatique du chariot, pour permettre un fonctionnement simultané des deux touches d'effaçage, mais pour bloquer les touches de déplacement par le fonctionne ment de l'une ou l'autre touche d'effaçage et, inversement, pour bloquer les deux touches d'effaçage lors de la manoeuvre de l'une ou l'autre touche de déplacement.
Une plaque de blocage 850 pivote au- dessous des quatre touches, entre le flasque du bâti et une plaque fixe et présente des bords 851 qui se trouvent sous des surfaces jouant le rôle de cames 852, des touches d'ef- façage 450 et 475 et un bord 853 adjacent à des bords 854 des touches de déplacement. Un ressort 855 tend à tenir la plaque dans la position verticale, comme représenté à la fig. 8.
Un abaissement de l'une ou l'autre des touches d'effaçage 450 ou 475 fera osciller la plaque 850, ce qui amènera le bord 853 sous le corps des touches<B>570</B> et 5701, en empê chant ainsi un abaissement des touches de dé placement, tandis qu'un abaissement de l'une ou l'autre touche de déplacement empêchera une oscillation de la plaque 850 et empêchera ainsi un abaissement des deux touches d'ef- façage.
Une série de bras. de blocage 840, fixés sur l'arbre 841, peuvent être actionnés, par l'intermédiaire d'un bras 842, par une came 843 montée sur l'arbre de l'entraîneur pour bloquer la sélection du tambour pendant qu'il est hors de la position de cycle complet. Des moyens sont également prévus pour actionner ce moyen de blocage chaque fois qu'une barre agissante ou touche de multiplicateur est abaissée. Une bielle 844 relie un prolonge ment de l'un des bras 840 à une pièce 845 pivotant en 846.
Un prolongement descendant 847 (fig. 1 et 9) de la pièce 845 porte un bou ton 848 par-dessus lequel se trouve l'extr%- mité arrière, encochée, d'une bielle 849 reliée par son extrémité antérieure à la plaque de commande 120. Un abaissement d'une barre agissante ou d'une touche de multiplicateur fait osciller cette plaque, comme cela a été ex pliqué précédemment, ce qui fait osciller la pièce 845 et amène les bras 840 à la position de blocage.
Un prolongement 856 de la plaque de blocage 850 se trouve directement derrière la pièce 845, de sorte qu'une oscillation de cette dernière fait également osciller la plaque 850, ce qui empêche le fonctionnement des deux touches de déplacement.