Machine à calculer. La présente invention a pour objet une machine à calculer permettant d'effectuer des opérations d'addition et de soustraction.
La machine faisant l'objet de l'invention comprend un jeu de roues totalisatrices co axiales munies de pignons d'entraînement. 1#.11e est caractérisée en ce qu'elle comprend, pour chaque pignon, un organe d'entraîne ment muni de parties de crémaillère opposées disposées de côtés opposés du pignon et sépa rées l'une de l'autre par une distance supé rieure au plus grand diamètre du pignon, ces parties de crémaillère étant susceptibles d'être déplacées longitudinalement selon des courses déterminées et l'organe d'entraînement étant sélectivement réglable,
de manière à amener l'une quelconque des parties de crémaillère en engrènement avec le pignon et à maintenir les deux parties de crémaillère à. distance du pignon, préalablement à un déplacement lon gitudinal de l'or pane .d'entraînement dans un sens, et des moyens pour commander et pour déplacer les organes d'entraînement, ces moyens comprenant un organe pivotant sus ceptible de venir en engagement. avec une came oscillante qui est montée sur une tige, laquelle est en relation de fonctionnement avec les organes d'entraînement, ladite came étant.
disposée entre des butées fixes et agen cée de manière à relever les organes d'entraî nement lorsqu'elle tourne dans un sens et à abaisser les organes d'entraînement lorsqu'elle tourne dans le sens opposé, actionnée par l'or- gane pivotant, celui-ci étant susceptible d'être actionné par un opérateur et agencé et dis posé de manière à venir à volonté en engage ment avec une partie .de la came oscillante, pour la faire tourner dans un sens, et avec une partie opposée de cette came pour la faire tourner dans le sens opposé.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution et une va riante de détail de la machine à calculer fai sant l'objet de la présente invention.
Les fig. 1 et. 2 sont respectivement des vues en plan et en élévation latérale droite de ladite forme d'exécution.
La fig. 3 est une vue en coupe selon 3-3 de la fig. 1.
Les fig. 4 et 5 sont des vues en coupe, respectivement selon 4-4 et selon 5-5 de la fig. 3.
Les fig. 6 et 8 sont des vues partielles en coupe, respectivement selon 6-6 et selon 8-8 de la fig. 5, la fig. 8 montrant certains organes d'un mécanisme de commande du to talisateur en position d'addition.
La fig. 7 est une vue en perspective de certains organes espacés les uns des autres du mécanisme de commande du totalisateur.
Les fig. 9 et 10 sont des vues quelque peu similaires à celle de la fig. 8, montrant res pectivement les organes du totalisateur en position de soustraction et en position de re mise à zéro. Les fig. 11 et 12 sont des vues similaires à celle de la fig. 10, certains éléments étant supprimés ou arrachés et les organes repré sentés occupant des positions successives sub séquentes à celles représentées à la fig. 10 pour une opération de remise à zéro.
La fig. 13 est -une vue en coupe selon 13-13 de la fig. 5, montrant les pièces en position de repos ou de départ.
La fig. 14 est une vue partielle similaire à celle de la fig. 13, montrant les organes de commande au début d'une opération d'addi tion sur un tambour du totalisateur.
La fig. 15 est une vue en coupe partielle selon 15-15 de la fig. 5, montrant. les or ganes de commande à la fin d'une opération d'addition avec report sur un tambour du totalisateur.
La fig. 16 est une vue partielle similaire à celle de la fi-. 15, montrant les organes de commande en position de repos.
La. fig. 17 est une vue en coupe partielle selon 17-17 de la fig. 15, montrant trois tambours du totalisateur avec certains de leurs organes de commande, l'un des tam bours étant représenté en coupe.
La fig. 18 est une vue en coupe partielle selon 18-18 de la fig. 17.
La fig. 19 est une vue en coupe partielle selon 19-19 de la fig. 3.
La fig. 20 est, une vue en coupe partielle selon 20-20 de la fig. 19.
La fi-. 21 est une vue en coupe partielle selon 21-21 de la fig. 3.
La fig. 22 est une vue en élévation, à plus grande échelle, avec coupe partielle d'un dé tail d'une touche numérique et de son res sort.
La fi-,. 23 est. une vue en coupe partielle selon 23-23 de la fig. 3, certains éléments étant arrachés, un curseur portant des butées de sélection étant représenté en positions (le départ. pour une opération d'addition ou de soustraction.
La fig. 24 est une vue partielle similaire à. celle de la fig. 23, montrant le curseur des butées de sélection en fin de course, par exemple après l'abaissement d'un nombre de touches numériques égal au nombre de tam bours du totalisateur.
La fig. 25 est une vue en coupe partielle selon 25-25 de la fi-. 23.
La fig. 26 est une élévation frontale par tielle, avec arrachement partiel montrant en coupe un mécanisme également représenté à la fig. 25.
La fig. 27 est une vue en perspective d'un chariot, d'une platine à ressorts et de l'une des barres d'un jeu de barres de guidage des crémaillères du totalisateur.
La fig. 28 est une vue partielle en pers pective du curseur des butées de sélection et d'un organe correspondant portant un cliquet de sûreté du curseur.
La fig. ?9 est une vue partielle en pers pective d'un mécanisme de verrouillage de cames de crochets de retenue en position de dégagement.
La fig. 30 est une vue correspondant à une partie de celle de la fil. 13, montrant une variante d'un mécanisme de report.
La fig. 31. est une vue correspondant à une partie de celle de la fig. 15, montrant également ladite variante.
La. fig. 3.2l est une vue correspondant à une partie de celle de la fig. 17, montrant aussi la variante représentée aux fig. 30 et 31.
La fig. <B>33</B> est -une vue partielle en pers pective montrant. certains des organes de la variante représentée aux fig. 30 à. 32 séparés les uns des autres.
On va décrire en premier lieu Lin méca nisme sélecteur de chiffre que comprend la dite forme d'exécution représentée de la ma chine. A travers un capot 1 d'un bottier 2 de la machine passent dix touches numériques de sélection<B>à,</B> 4,<B>5, 6, 7, 8, 9, 101, 11</B> et 12 qui correspondent aux chiffres de zéro à neuf. Chacune de ces touches présente une tige 15 qui coulisse dans le capot 1 et dans une fente pratiquée dans une cloison transversale 16.
Ainsi qu'on peut. le voir aux fig. 19 et 20, au- dessous du capot 1, chaque tige est munie d'un bras latéral 17 qui s'étend sur l'une ou sur l'autre de deux platines d'é\-alisation articulées 18. Ces platines sont munies de pattes 19 le long de leurs bords extérieurs, et ces pattes sont engagées dans des fentes pra tiquées dans des ailes relevées 20 des cloisons transversales 16. Les platines 18 sont évidées au centre en 21, et elles sont reliées entre elles par une articulation à coulissement. et clievaueliement en 22, de part et d'autre de la partie évidée.
Les extrémités de tous les bras latéraux 17 sont alignées en 25, sauf celle de la touche 12 portant. le chiffre 9 . L'extrémité de ce ])ras 17a. s'arrête au-dessus de l'une des pla tines 18. Les bords articulés l'un à l'autre des platines 18 sont normalement maintenus sou levés et appliqués contre les tranches infé rieures des bras 17 par des ressorts à. laine 28, dont les extrémités inférieures sont fixées à. la face supérieure de la cloison 16 par des rivets 29 (fig. 19).
Chaque touche peut être maintenue nor malement relevée par un ressort à lame 30 fixé par une extrémité à la cloison 16, tandis que l'autre extrémité est engagée dans une ericoehe 31 pratiquée dans la partie infé rieure de la tige 15.
Ainsi que le montre la fi < ,. 22, ces ressorts 30 ont une partie inter médiaire normalement rectiligne qui s'incurve lorsque la touche correspondante est abaissée sensiblement à la moitié de sa coure, ce qui permet à l'opérateur de sentir distinctement au toucher le point où chaque touehe est. en tièrement abaissée.
Les extrémités alignées \?5 des bras 17 sont placées au-dessus de plusieurs rangées (le butées de sélection 35. Chaque rangée com porte neuf butées, et le nombre des rangées est égal au nombre de chiffres que la machine et eapzible d'additionner.
Le dessin montre huit rangées, et les butées de sélection sont montée, < verticalement. dans un curseur 40 qui petit coulisser transversalement dans la rna- ehine. Ainsi que l'indiquent les fi,-. 3, 5, 13, 14 et 10, le curseur est monté à coulissement latéral sur une tige transversale 41 et sur le rebord inférieur 42 d'une paroi transversale 43 du bâti qui descend de la cloison 16.
Cha que butée de sélection 35 peut coulisser verti- calement dans le curseur entre deux positions, dans chacune desquelles elle est retenue élas- tiquement par l'extrémité en<B>V</B> d'un ressort à lame 46 qui s'engage dans l'une ou l'autre de deux encoches 45 pratiquées dans une des tranches latérales de la butée.
Ainsi que le montre par exemple la fig. 21, la première butée de sélection à gauche de la rangée a été abaissée, de sorte que le ressort 46 est engagé dans l'encoche 45 supérieure, tandis que les autres butées de sélection sont maintenues dans leur position supérieure par le ressort correspondant, engagé dans l'encoche 45 infé rieure.
Au-dessous du curseur 40 et sur le côté droit de la machine est placée une platine à came 47 (fig. 21) dont le bord gauche 48 est replié vers le bas pour former une rampe inclinée. Chaque fois que le curseur 40 est replacé dans sa position extrême de droite, toutes les butées de sélection 35 abaissées sont, relevées par la rampe et passent sur la. face supérieure de la platine 47. Au fur et à mesure que le curseur est. déplacé vers la gauche, les différentes rangées de butées de sélection passent successivement sous les extré mités alignées 25 des touches. Si l'on abaisse l'une ou l'autre de ces touches, elle abaisse à son tour la butée de sélection correspondante d'une des rangées.
Après chaque manoeuvre d'une touche numérique pour l'abaissement d'une butée de sélection, le curseur 40 se dé place pour présenter la rangée de butées sui vante sous la rangée des extrémités alignées des touches. On décrira ci-après le mécanisme intervenant à cet effet.
Sur les fig. 5 et 23 à 25, on voit qu'au curseur 40 est fixée une extrémité d'un ru ban 50, dont l'extrémité opposée est plus ou moins engagée sur le pourtour d'un secteur 51 solidaire d'un arbre vertical 52 portant, à. son extrémité inférieure un pignon 53. Ce pignon engrène avec une crémaillère 54 soli daire d'une platine coulissante 55 sollicitée d'arrière en avant par un ressort 56, dont une extrémité est accrochée à une patte des cendante 57 de la platine 55, tandis que son extrémité opposée est accrochée à l'extrémité 570 d'un levier 58 s'étendant en travers de la machine et articulé par son extrémité 581 dans une fente 59 pratiquée dans un flasque longitudinal intérieur de gauche 216.
Un ga let 580 monté sur le levier 58, et roulant sur la face intérieure d'un flasque longitudinal intérieur de droite 217, maintient le levier en place. La platine coulissante 55 présente une coulisse longitudinale 60 permettant le passage de l'arbre 52, et une autre coulisse parallèle 61 dans laquelle est engagée une broche 62 fixée au levier 58.
Le ressort 56 a tendance à faire pivoter le secteur 51 dans le sens du déplacement du curseur 40 vers la gauche de sa course recti ligne, c'est-à-dire vers la position que montre la. fig. 24. En ce point, le ruban 50 est sensi blement déroulé du secteur 51. La fig. 23 montre le curseur à l'autre extrémité de sa. course, dans laquelle la moitié environ du ruban 50 est enroulée sur le pourtour du sec teur 51, contre lequel ledit ruban est appliqué par un galet 65 monté sur un bras fixe 66 à une distance suffisante du pourtour du sec teur 51 pour que le passage du ruban soit possible.
Le ruban 50 possède un gradient de tension positif lorsqu'il est déroulé, c'est- à-dire que sa force augmente au fur et à me sure que le curseur 40 avance vers la gauche, alors que le ressort de traction 56 présente un gradient de tension négatif, sa traction décroissant au fur et à mesure que le curseur avance vers la gauche. La. combinaison des deux ressorts donne un gradient uniforme, c'est-à-dire que le curseur 40 avance vers la gauche sous l'action d'une poussée constante. La poussée, au début de la course, est donc la même qu'à la fin de la course.
Le long de son bord antéro-sapérieur, le curseur 40 pré sente un rebord 70 dans lequel sont prati quées des encoches 71 qui séparent des dents 72 orientées vers l'avant. Un dispositif est également prévu pour coopérer avec ces dents et ces encoches, et pour permettre le déplace ment intermittent .du curseur par l'action du ressort 56, en partant de la position que mon tre la fig. 23 vers la position indiquée dur la fig. 24, chaque déplacement intermittent étant suffisant pour retirer une rangée de butées de sélection du dessous des extrémités alignées 25 des touches et pour la remplacer par la rangée de butées suivantes.
Ce déplacement a lieu chaque fois qu*une touche numériqile est abaissée, entre les actions du mécanisme Tota lisateur. Le mécanisme réalisant. ces mouve ments est représenté sur les fig. 19 et 20.
A une patte 75 du flasque longitudinal de gauche 216 est articulée une extrémité d'un cliquet 77 muni à. l'autre extrémité d'un bec 78 dirigé vers le bas. Entre ses extrémités, ce cliquet @77 est coudé vers l'arrière (sur la fig. 20). Il est placé au-dessus d'un deuxième cliquet 79 articulé au premier en 80. Ce deuxième cliquet 79 présente à son extrémité un bec 81 dirigé vers le haut. Lorsque la pla tine d'égalisation 18 est abaissée par l'abais sement .de l'une des touches numériques, les deux cliquets 77 et 79 sont à leur tour abais sés, le bec 81 est dégagé de l'une des encoches 71, tandis que le bec 78 est engagé pour se placer devant l'une des dents 72.
Le curseur est ainsi libéré pour pouvoir exécuter une frac tion de course vers la gauche dès que le bec 81 est dégagé, et jusqu'au moment où l'une des dents 72 vient en contact avec le bec 78. Lorsque la platine d'égalisation 18 est ensuite relevée, le cliquet 71 est soulevé par l'action d'un ressort à lame 85, appliqué contre sa face inférieure et enfilé dans deux trous 86 et 87 pratiqués dans le flasque 216. Le bec 81 s'en gage alors dans l'encoche 71 suivante. Le cli- quet 79 continue de se relever et soulève éga lement l'articulation 80 jusqu'à. ce qu'un ga let 88 monté sur cette dernière soit arrêté par une butée 89.
Le bec 78 est alors dégagé du curseur, et il reste dans Bette position jusqu'à ce qu'il soit. abaissé par l'abaissement de l'une des touches numériques. Chaque fois que l'opérateur abaisse lune touche numérique, le curseur se déplace donc d'un pas et le nom bre de pas correspond au nombre de chiffres du nombre qui doit être additionné ou re tranché. A chaque manoeuvre d'une touche numérique, celle-ci abaisse la butée de sélec tion occupant la position correspondante dans la rangée de butées.
Dans le cas des fig. 13 et 14, par exemple, la butée N 4 est abaissée dans la rangée qui se trouvait en regard des touches dans la position qu'occupait le curseur lorsque la touche numérique correspondante a été abaissée. A chaque man#uvre du mé- eanisme totalisateur, le curseur est ramené vers sa position extrême de droite ou de dé part par un dispositif qui sera décrit plus loin.
La machine comporte un dispositif ernpê- diant le curseur de revenir accidentellement en position de départ sous l'effet d'une chute de la machine sur l'une de ses faces latérales ou de tout autre traiteryient brutal. Ce dispo sitif est constitué par un troisième cliquet. 95 (fig. 19 et 28) muni d'un bec 96 dirigé vers le bas, et destiné à s'engager dans l'une des encoches 71 pour coopérer avec la tranche de droite de l'une des dents 72.
Comme on peut mieux le voir sur la fig. 28, ce cliquet 95 est constitué par un élément coudé dont une branche 97 présente une patte de bout. 98 articulée sur un arbre 99 monté à ses extré- rirités dans une chape 100 et dans un rebord 101 qui fait. saillie vers le haut de la cloison transversale 16.
Sur l'arbre 99 peut égale- nient pivoter un étrier 102 prolongé par un bras<B>103</B> muni d'une patte 104 montante et coudée vers l'avant, avec laquelle peut coopé rer l'un des bras latéraux 105 du mécanisme actionnant le totalisateur lorsque ce nréca- rrisrne occupe sa position de repos.
Une extré mité d'un ressort 106 s'appuie sur la tranche supérieure du cliquet. 95, sa partie intermé diaire étant enroulée autour de l'amure 99 et son extrémité opposée étant appliquée latéra lement eontre une patte<B>107</B> qui s'étend cers le haut. à partir de l'une des branches de l'étrier 102. Lorsque le bras l03 occupe la position indiquée sur la fig. 28, le ressort 1.06 est tendu et maintient le cliquet 95 abaissé à l'arrière d'une .dent 72.
On peut voir, à la 28, qu'un prolongement (représenté en pointillé) de l'étrier 102 s'étend au-dessous de la branche 97, avec la surface inférieure de laquelle il est en contact, cette branche étant faite d'une pièce avec le cliquet 95. Lorsque l'étrier 102 est basculé par un ressort 108 après le déplaeement du bras latéral 105 loin du bras 103, la pression exercée vers le bas par le ressort 106 sur le cliquet 95 est relâ chée et, en même temps, le prolongement de l étrier 102 agit sur la surface inférieure du bras 97 et soulève le cliquet 95 de manière à permettre au curseur 40 de retourner en posi tion de départ.
Comme on l'a représenté, le totalisateur comporte un jeu de tambours 120 (fig. 5 et 13) montés à rotation sur Lin arbre 121 dis posé transversalement dans la machine. On voit également que chacun de ces tambours 120 présente sur son pourtour deux jeux complets de chiffres allant de 0 à 9 (fig.17). A travers une fenêtre 125, pratiquée dans le dessus du boîtier 1, on peut voir à la fois un seul chiffre de chaque tambour. Chacun des tambours se compose de deux disques 126 et 127 montés sur des gradins circulaires 128 et 129 du moyeu d'un pignon 130 (fig. 17).
Les disques 126 et 127 présentent des nervures annulaires de renforcement 131, et le disque 126 présente un rebord périphérique et cylin drique 132 sur lequel sont inscrits les chif fres. En deux points diamétralement opposés, le disque 127 présente des dents 135 s'éten dant ra.dialement vers l'extérieur, et l'une de ces dents est disposée pour agir sur un autre mécanisme chaque fois que, pendant la rota tion du disque, les chiffres 0 et 9 passent successivement sous la fenêtre. Le nombre des tambours est égal au nombre des chiffres que la machine peut enregistrer et la forme d'exé cution représentée comprend neuf tambours.
Chaque tambour est bloqué en rotation, sauf au moment. où il doit tourner. Le dispo sitif de blocage de chaque tambour consiste en un doigt 140 porté par iui étrier 141 qui s'étend sur la totalité des tambours du totali sateur, et dont les branches latérales présen tent des coulisses par lesquelles elles sont montées sur des guides 142, coaxiaux avec l'arbre 121 du totalisateur. A l'extrémité de chaque doigt 140 sont. prévues des dents 143 destinées à engrener avec les dents du pi -non 130 correspondant. L'étrier 141 est sus pendu à une biellette 144 solidaire d'un arbre 145.
Chaque fois que cet arbre oscille en par tant de la position de la fig. 13 vers la posi tion de la fig. 14, les doigts 140 sont dégagés des dents de leurs pignons, de sorte que les tambours du totalisateur sont libérés et peu vent tourner.
Le mécanisme du totalisateur est actionné par la manoeuvre d'une barre oscillante 150 qui s'étend transversalement sur la machine, à proximité de son extrémité antérieure, et qui repose par ses extrémités sur les deux bras 105. Ces bras passent par deux fentes 155 pratiquées dans le dessus du boîtier, et leurs extrémités inférieures sont articulées sur un arbre transversal 156. Au-dessous du capot du boîtier, les bras 105 sont reliés entre eux par une entretoise 157 qui fait corps avec ces bras.
Les extrémités inférieures des bras 105 sont articulées, en un point 158 situé au dessous de l'arbre 156, aux extrémités anté rieures de deux bielles 159, aux extrémités postérieures desquelles sont fixées les extré mités antérieures de deux tiges 160 coulissant clans les branches latérales 161 et 162 de deux étriers 163. Des butées constituées par des écrous empêchent les tiges 160 de se dégager des étriers 163. Un ressort 164 entoure eha- cune des tiges 160. Son extrémité antérieure s'appuie contre une patte 165 de la bielle 159, tandis que l'extrémité opposée prend appui contre la branche 161.
Il en résulte une liai son élastique entre les extrémités inférieures des bras 105 et les étriers 163. Ceux-ci sont à leur tour reliés par un dispositif à pivot. et coulisse 167 à la partie intermédiaire de deux bras 170, dont les extrémités supérieures sont. articulées sur des tourillons 171, tandis que leurs extrémités inférieures sont articulées en 172 à deux bielles 173. Les extrémités anté rieures de ces bielles sont à leur tour articu lées en 174 aux branches latérales 175 (voir en particulier la fig. 27) d'un chariot. Ces branches latérales 175 reposent par leurs extrémités postérieures sur une tige transver sale 176 qui passe dans des coulisses 177.
Les branches 175 sont reliées entre elles par une platine transversale 178 avec laquelle elles font corps, et qui présente un prolongement antérieur central 179, dans un bord latéral duquel est. pratiquée une crémaillère 180. Ainsi que l'indiquent les fi-. 23 et 24, cette crémaillère 180 peut engrener avec un pi gnon 181 solidaire d'un arbre 182 portant également une roue 183 à encoches périphé riques. L'engrènement est maintenu par un galet 1830 coopérant avec le bord opposé du prolongement 179. La roue 183 fait partie d'un mécanisme amortisseur qui peut être utilisé, si on le désire, pour limiter la vitesse de fonctionnement des différents organes et pour éliminer l'effet nuisible des forces d'inertie.
Avec les encoches du pourtour de la roue 183 coopèrent deux doigts 184, 188 por tés par un balancier 185 articulé en 186. Ce balancier a un certain poids. La rotation de la roue 183 fait que les doigts 184, 188 s'en gagent alternativement dans les encoches pour faire osciller rapidement le balancier 185. L'inertie de ce balancier 185 intervient- ainsi pour limiter la vitesse de la manière désirée. L'oscillation du balancier produit également une vibration qui agit sur les différents or ganes de la machine pour les empêcher de rester coincés en position de départ.. Il en résulte une augmentation de la sensibilité qui se traduit par une réponse rapide des diffé rents mécanismes à la pression de commande.
La roue 183 et le balancier 185 sont de pré férence faits en une matière telle que de la fibre dure, ou qu'une composition à base de résine, pour éviter un fonctionnement bruyant. La largeur de l'extrémité antérieure du prolongement. 179 est réduite, et ses bords latéraux sont relevés polir former des rebords 190 et 191. A proximité du point de raccor dement de ce prolongement à. la platine 178, un rouleau 195 est monté à rotation sur un pivot 196 qui s'étend à. partir de la face supé rieure du prolongement 179. Le levier 58, qui a été mentionné dans la description du mécanisme du curseur, est appliqué contre le bord avant du rouleau 195 de la manière représentée sur la fig. 23, dans un but. qui sera décrit plus loin.
Les branches latérales 175 du chariot pré sentent des fentes longitudinales 200 prati- quées en regard l'une de l'autre, et dans les quelles sont engagées à coulissement les extré mités d'une platine ou barre à ressort 201. Sur cette platine à ressort sont montées plu sieurs barres de commande 202 du totalisa teur, qui sont orientées perpendiculairement à ladite platine à ressort. Une de ces barres de commande est prévue pour chaque tam bour du totalisateur. La fig. 27 montre tire seule de ces barres dans la position qu'elle occupe sur le chariot. Toutes ces barres sont identiques, et il :suffira donc de décrire l'agencement de l'une d'elles, en regard de cette flg. 27.
Chaque barre de commande pré sente une fente longitudinale 203 engagée sur la platine à ressort. 201. La largeur de cette l'ente 203 est augmentée vers l'extrémité pos térieure pour former, de la manière indiquée en 204, une coulisse servant au guidage de la barre par la tige transversale 176 que mon trent les fi--. 8 à 16. Le bord inférieur de la partie antérieure est. entaillé de la manière indiquée en 205, et l'entaille ainsi constituée resoit un ressort hélicoïdal 206, dont l'extré mité antérieure est accrochée dans un trou 207 de la barre, tandis que son extrémité pos térieure est accrochée dans un trou 208 de la platine 201.
Chacune des barres 202 est donc reliée élastiquement à la platine 201, et celle-ci est. reliée au chariot avec un certain jeu dans les fentes 200. Dans l'extrémité an térieure de chaque barre 202 est pratiquée une coulisse longitudinale 210, dans laquelle est engagé l'arbre de pivotement 156. Les deux extrémités de chaque barre 202 sont ainsi montées à coulissement. longitudinal sur l'arbre de pivotement 156 et sur la tige trans versale 1.76 respectivement.
Si l'opérateur fait pivoter la barre de ma- n#uvre 150 vers l'avant et vers le bas, ce que permettent. deux fentes en arc de cercle 215 pratiquées dans les deux flasques longitudi- naux intérieurs 216 et 217, fentes à travers lesquelles passe l'entretoise 157 des bras 105, les bielles 159 reculent, et le chariot. est. poussé < l'avant. en arrière par les ressorts 164. les étriers 163, les leviers 170 et les bielles 1.73.
La vitesse du déplacement du chariot est ré- filée par la vitesse de rotation. de la roue à encoches 183 qui ne contrarie cependant pas la vitesse de manoeuvre de la barre 150, la différence des vitesses étant absorbée par la compression des ressorts 164.
Les ressorts 206 exercent également une traction ayant tendance à entraîner chacune des barres 202 vers l'arrière. Cependant, sui vant la position transversale du curseur por tant les butées de sélection, certaines de ces barres ne peuvent suivre ce mouvement. Ceci provient du fait qu'elles peuvent être retenues par des crochets 220 (fig. 3, 13 et 14), dont un est prévu pour chaque barre 202, et arti culé sur un arbre 221 maintenu dans des chapes 222 et 223 fixées sur les faces inté rieures des flasques 216 et 217, de la manière indiquée sur la fig. 4.
Le bec de chacun des crochets 220 peut être maintenu en position escamotée par une bride antérieure 224 pré vue au bord antéro-inférieur du curseur por tant les butées de sélection, de la manière in diquée sur la fig. 14. Cette bride 224 retient les crochets correspondant aux barres de com mande 202 actionnant les tambours du totali sateur par l'intermédiaire des barres de tota lisation, et dont le nombre correspond au nombre de chiffres ou au nombre des ma noeuvres d'une touche numérique entre chaque fonctionnement du totalisateur.
Par exemple, si le nombre à additionner ou à retrancher se compose de trois chiffres, ce qui correspond à trois abaissements de touches numériques entre deux commandes du totalisateur, les trois crochets en partant de l'extrémité de droite de la rangée sont maintenus en position escamotée par la bride 224. Au moment de la manoeuvre de la barre 150, tous les autres crochets sont abaissés, et le bec 225 de chacun d'eux est placé devant un talon de retenue 226 de la barre de commande 202 correspon dante, de sorte que celle-ci ne peut reculer lorsque l'opérateur abaisse la barre de ma- naeuvr e 150.
Les barres 202 non retenues sont entraî nées vers l'arrière par le recul du chariot jusqu'à ce qu'un .deuxième talon 227 vienne heurter la butée de sélection qui a été abais- sec par la touche numérique correspondante. Comme représenté aux fig. 13 et 1-1, la butée Cie sélection correspondant au chiffre 4 est abaissée, de sorte qu'elle arrête le talon<B>227</B> de la barre de commande 20'2 correspondante entraînée par le chariot.
On voit que le bord postérieur du curseur présente une bride des cendante 230 formant une butée correspon clant à rabaissement de la touche portant le chiffre 9 . C'est. l'extrême limite du déplace ment de chacune des barres 20?, et. il n'est donc pas nécessaire de prévoir une butée de sélection mobile pour cette touche. En consé quence, ainsi que le montre la fig. 20, cette touche ne s'étend que de manière à pouvoir arriver en contact avec l'une des platines d'égalisation 18, de la manière indiquée en 17a.
La machine comporte un dispositif pour soulever les crochets 220 au-dessus de la bride 221 lorsque la barre de manceuvre 150 est abaissée, afin que ces crochets ne contrarient pas le déplacement transversal du. curseur portant les butées de sélection. Ce soulève ment est effectué par les moyens décrits ci- après. Sur la face intérieure de chacun des flasques 216 et 217, deux cames 235 sont ai¯ti- culées en 236.
Chacune de ces cames pré sente un talon 237 contre lequel s'applique Fentretoise <B>157</B> de la barre de mana uvre lors que celle-ci occupe sa position arrière dressée, telle que la montre la fig. 13 par exemple. Les cames 235 sont elles-mêmes entretoisées par une traverse 238 approximativement pro filée en ill, présentant une bride longitudinale 239 incurvée glissant sur une rampe 240 pré vue sur une queue 211 de chacun des crochets 220.
Cette rampe 210 est maintenue en con tact avec. la bride 239 par un ressort 2-13 prévu pour chaque crochet, ressort dont une extrémité est. accrochée à ce crochet en 2-1-1, tandis que son extrémité opposée est accro chée à une bride 212 de la traverse 238. La rampe 2q0 est profilée de façon que les queues 211 soient. poussées vers l'avant et vers le bas lorsque la barre de manoeuvre 150 occupe sa position de repos, dans laquelle la bride 239 est en contact avec la partie supérieure de la rampe \?40, de sorte que l'extrémité de cha cun des crochets est alors soulevée et occupe la position que montrent les fig. 3 et 13.
Si l'opérateur abaisse la barre de manoeuvre, les cames 23:5 s'inclinent. de la manière indiquée sur la fig. 11. Chacun des crochets non sou levés au-dessus de la bride 221 du curseur peut alors descendre usqu'à ce que son bec \?\'5 soit placé derrière le talon 226 de la barre de commande 202 correspondante. Seules les barres de commande 202 déga-ées des cro- ehets 220 <RTI
ID="0008.0056"> glissant sur la bride 221 peuvent alors exécuter un mouvement de recul en ré ponse à l'abaissement de la barre de nianaeu- v re 150. Ces barres de commande ne peuvent exécuter ce mouvement que jusqu'au point déterminé par la lattée de sélection abaissée par l'actionnenient dune touche numérique. Si cette touche porte le chiffre 9 , le mou vement de recul est limité par la bride<B>230</B> du curseur.
Ce mouvement des barres de com mande intervient alom < pour actionner les tambours correspondants du totalisateur, pour les faire tourner dans le sens de l'addi tion ou de la soustraction ou pour les remet tre à zéro, l'ensemble de la machine étant ainsi ramené au point. de départ pour l'opéra tion suivante.
Chacune des barres 202 est. agencée pour actionner, dans des conditions contrôlées appropriées, une barre de totalisation 250 qui est placée directemen à. côté d'elle. Cette barre est montée à coulissement sur l'arbre 221, qui passe dans une coulisse 251 prati quée dans l'extrémité antérieure de la barre 250. L'extrémité postérieure de la barre 250 présente une coulisse similaire '5? dans la quelle passe une seconde tige de guidage 253.
Cette ti-e de guidage ?53 peut. toutefois se déplacer alternativement dans des coulisses verticales de guidage 2531 (fig. 3) pratiquées dans les flasques 216 et 217, de façon à faire engrener soit une crémaillère postéro-sapé- rieure <B>255</B> à dents dirigées vers le bas, soit une crémaillère postéro-inférieure 256 à dents dirigées vers le haut, avec le pignon corres pondant 130 d'lin tambour du totalisateur,
ou encore de façon à occuper une position inter- médiaire dans laquelle aucune des crémail lères n'engrène avec le pignon. La fig. 9 mon tre la crémaillère supérieure en prise avec le pignon, tandis que les fig. 8, 14 et 15 mon trent ce dernier en prise avec la crémaillère inférieure. Dans la position que montrent les fi-. 13 et 16, aucune des crémaillères n'en grène avec le pignon. On voit donc que l'espa cement entre les crémaillères est. un peu su périeur au plus grand diamètre du pignon.
Pour que la tige de guidage 253 puisse être réglée, c'est-à-dire amenée dans l'une ou l'autre des trois positions en hauteur, ses deux extrémités sont. solidaires de deux cames 260. dont. l'une est clairement représentée sur la fig. 7. Chaque came 260 repose entre deux plots de butée fixes 261, 26 _, diamétralement. opposés par rapport à la tige 253 et soli daires des flasques 216 et 217. Chacune des cames 260 présente à sa périphérie taie rampe incurvée haute 265 et une rampe incurvée basse 266, diamétralement opposées. Entre ces deux rampes sont prévues des encoches <B>267</B> ayant une hauteur intermédiaire.
Les plots 261. et 262 sont alignés avec les coulisses 2:;31. Ils sont espacés l'un de l'autre de faon que l'un soit engagé sur la rampe haute alors que l'autre est en contact. avec la rampe basse, de sorte que la tige de guidage 253 est maintenue tantôt. dans sa position supérieure, tantôt. dans sa position inférieure.
La machine comporte un dispositif pour faire pivoter les cames 260 autour de l'axe de la tige 253. C'est ce pivotement des cames qui fait coulisser la tige 253 verticalement dans ::es coulisses de guidage pour l'amener en po sition supérieure, inférieure ou intermédiaire.
En position supérieure, la crémaillère infé rieure de chacune des barres de totalisation est amenée en prise avec le pignon correspon- da.nt.. Dans la position intermédiaire, toutes les crémaillères sont. dégagées de leurs Pi- Qnons; clans la position inférieure, les crémail lères supérieures engrènent. avec les pignons correspondants.
Le dispositif qui fait pivoter les cames pour leur faire occuper ces trois positions dif- férentes comporte un cliquet 270, représenté séparément sur la fig. 7, et placé sur la droite du flasque 217. L'extrémité postérieure de ce cliquet est articulée sur un tourillon 310 en gagé dans un trou 272 du cliquet. Dans ce dernier est également pratiquée une coulisse longitudinale 273, dans laquelle est engagé im doigt 274 fixé à l'extrémité inférieure d'un levier coudé 275, qui est également arti culé en 276 sur un tourillon. 2710 qui est porté par le flasque 217 (voir fig. 5 et 10).
Le tourillon 310 est porté par un curseur 301 dont il sera question plus loin. A l'extrémité supérieure de ce levier coudé est accrochée une extrémité d'un ressort hélicoïdal 277, dont l'extrémité opposée est accrochée à un tourillon fixe 278. Ce ressort a tendance à maintenir l'extrémité supérieure du levier coudé 275 appliquée contre un talon de butée 279 prévu au bord antérieur d'un levier 280, dont l'extrémité inférieure est également arti culée sur le tourillon 2710 du flasque 217. Ce levier 280 fait saillie vers le haut à travers une fente 289 pratiquée dans le dessus du boîtier, et son extrémité supérieure est munie d'un bouton de manceuvre 290. La fente 289 est normalement recouverte par une plaquette 291 qui se déplace avec 1e levier 280.
Celui-ci peut occuper trois positions: une position antérieure indiquée sur la fi-. 10 et dans la quelle le talon de butée 279 est écarté du bord antérieur du levier coudé 275, une position intermédiaire représentée sur les fig. 3 et 7 et dans laquelle le levier coudé 275 est en con tact avec le talon de butée 279, et une troi sième position postérieure dans laquelle le ta lon de butée 279 est toujours en contact. avec le levier coudé 275, celui-ci étant incliné vers l'arrière et le tourillon 274 occupant sa posi tion supérieure, de sorte que le cliquet 270 est soulevé vers la position que montre la fig. 9.
Le levier coudé 275 n'occupe que deux positions angulaires, dans l'une desquelles l'extrémité antérieure du cliquet 270 est sou levée de la manière indiquée sur la fig. 9, tandis qu'elle est, abaissée de la manière indi quée sur les fig. 3, 8 et 10 lorsque le levier est placé dans l'autre position. Les opérations d'addition s'effectuent comme suit Si le bouton 290 est. placé sur la position intermédiaire, les organes occupent la posi tion dans laquelle la machine fonctionne pour additionner. Dans cette position des organes, le levier coudé 275 maintient abaissée l'extré mité antérieure du cliquet.
L'opérateur abaisse les touches numériques correspondant aux chiffres du nombre à additionner; en par tant du premier chiffre de gauche.<B>Il</B> abaisse la, barre de manoeuvre 150 et la laisse revenir à sa position dressée initiale. Ce rabattement. de la barre de man#uvre 150 fait reculer le chariot par l'intermédiaire des organes qui ont été décrits précédemment.
Après un fai ble mouvement à vide du chariot, jusqu'à l'établissement du contact avec la platine à ressort 201, ladite platine est entraînée vers l'arrière et entraîne à. son tour, par l'intermé diaire des ressorts 206, toutes les barres de guidage qui sont. déverrouillées par la bride 22-1 du curseur à butées de sélection, main tenant les crochets de verrouillage soulevés autant que le permettent les butées de sélec tion escamotées par l'abaissement des touches numériques correspondantes.
Le mouvement de recul des barres de commande 202 libérées agit, par l'intermédiaire d'un doigt 295, sur la barre de totalisation 250 correspondante, ce doigt venant. buter contre un épaulement 2990 de la barre de commande (voir fig. 11) pour faire reculer la barre de totalisation. A ce moment, la tige de guidage 253 occupe sa position intermédiaire, de sorte que les barres de totalisation reculent sans engrener avec les pignons des tambours du totalisateur.
II y a. lieu de noter que le chariot, parcourt la to talité de sa course chaque fois que la barre de manoeuvre est complètement abaissée, tandis que la course de chacune des barres de gui dage 202 et de la barre de totalisation corres pondante 250 est fonction de la butée de sé lection que touche le talon de la barre 202. La longueur de la course des crémaillères est. ainsi limitée à une. amplitude correspondant au chiffre de la touche numérique qui la com mande. Le mouvement de recul du chariot continue jusqu'à ce que l'extrémité anté rieure de la coulisse 177 heurte la tige trans versale 176. Celle-ci est ensuite entraînée sur le reste de la course.
L'extrémité de droite de cette tige transversale 176 est engagée dans un trou 300 d'un curseur 301, représenté séparément sur la fig. 7, et qui présente, à ses extrémités, .des coulisses espacées 302 et 303 dans lesquelles sont. engagés des doigts fixes 301 et. 305 s'étendant vers l'extérieur à partir du flasque 217 (fig. <B>5),</B> de sorte que ce curseur peut exécuter un mouvement de va-et-vient horizontal de faible amplitude. Il porte sur sa face intérieure le tourillon 310 qui est engagé dans le trou<B>272</B> du cliquet 270. II en résulte que le cliquet est entraîné vers l'arrière dans la dernière partie du recul du chariot.
Dans l'extrémité antérieure du cliquet sont pratiquées deux fentes incurvées ct opposées 311 et 312 respectivement. desti nées à recevoir des doigts espacés 313 et 31-1 s'étendant à partir de la face extérieure de la came 260 de droite.
Si le cliquet est. abaissé, c'est-à-dire s'il occupe la, position d'addition, comme on l'a supposé, le doigt 311 est engagé dans la fente 312. Pendant le recul du cliquet, la came 260 tourne pour passer de la position indiquée sur la fig. 3 à la position que montre la fig. 8. Les cames 260 tournent donc dans le sens in verse de celui des aiguilles d'une montre.
Ltant donné qu'elles tournent entre les plots fixes 261 et 262, elles sont soulevées et sou lèvent également. la tige de guidage 253. Les extrémités postérieures des barres de totali sation sont donc à, leur tour soulevées et la crémaillère inférieure de chaque barre de to talisation est amenée en prise avec le pignon correspondant, de la. manière indiquée sur la fig. 8.
Il y a. lieu de noter que toutes les barres à crémaillères déplacées occupent des posi tions de recul déterminées par les touches nu mériques préalablement abaissées pour la commande des barres de totalisation corres pondantes, de sorte que la distance vers l'avant à partir du point de l'extrémité posté rieure de chacune des crémaillères où elle en grène avec son pignon est fonction de la tou- elle numérique commandant chacune de ces barres. Le recul du curseur 301 est transmis par une bielle 320 (fig. 3) à un arbre 1-15 de blocage du totalisateur, de sorte que cet.
arbre pivote dans le sens approprié pour dégager tous les dol ts de blocage 140 des pignons <B>1.30</B> qui sont ainsi libérés et peuvent. tourner. Dès due la barre -de manoeuvre 150 est rappelée vers sa position de départ, les bielles 159 sont entraînées vers l'avant. Deux ressorts 3-5 sont accrochés par leurs extrémités posté rieures aux extrémités antérieures des bran ches 175 du chariot, dans des trous<B>326,</B> tan dis que leurs extrémités antérieures sont accrochées en des points fixes 327 du bâti de la machine.
Ces ressorts interviennent ï:o,- pour rappeler le chariot. La platine à ressort ?01, entraînée en arrière par le chariot, vient buter contre l'extrémité antérieure des fentes 203 de chacune des barres de guidage qui ont été entraînées vers l'arrière sur une distance quelconque et les rappelle toutes vers la po sition < le départ. Par l'intermédiaire de res sorts 296, qui sont accrochés à des doigts 329 (les barres de guidage et aux doigts 295 des barres de totalisation, les barres à crémail lères qui ont été entraînées vers l'arrière pen dant l'abaissement de la barre de manceucre <B>150</B> sont également rappelées vers la, position de départ.
Elles font, en même temps, tour ner les pignons correspondants du totalisa teur d'un angle tel que les chiffres des tam bours du totalisateur correspondant aux tou e lies numériques abaissées sont amenés en re- gard de la fenêtre d'observation. Le mouve ment clé retour du chariot produit également, lui mouvement de retour similaire du curseur :;01, qui produit à. son tour un mouvement correspondant du cliquet, agissant sur le doigt inférieur 311 pour faire tourner les cames clans le sens des aiguilles d'une montre vers la. position de départ, tandis que la tige de gui dage 253 est. abaissée en position de repos.
Le retour du curseur provoque également le re tour des doigts de blocage 140 qui reviennent en prise avec les pignons du totalisateur et les maintiennent dans les positions dans les quelles ils ont été amenés sous l'action des crémaillères. Le retour de la barre de ma- noeuvre 150 intervient également pour faire revenir le curseur des butées de sélection vers sa fin de course vers la droite, et pour ra mener en position de départ les butées de sélection précédemment abaissées. Le rappel du curseur des butées de sélection sera dé crit plus loin.
Le report dans le totalisateur s'effectue de la manière suivante: Il est évident que, chaque fois qu'un tam bour du totalisateur tourne pour passer de 9 à 0 en regard de la fenêtre d'observa tion, il est nécessaire de faire avancer d'un chiffre le tambour de gauche adjacent. Le dis positif destiné à cet effet sera décrit ci-après.
Ainsi qu'on l'a précédemment remarqué, chacun des tambours du totalisateur présente deux dents diamétralement opposées 135. Dès que les chiffres d'un tambour du totalisateur passent de 9 à 0 en regard de la fenêtre d'observation, l'une de ces dents<B>135</B> agit sur une came 330 d'un levier de report 331 arti culé sur un arbre transversal 33? (fig. 13 à 1.6). Chaque levier 331 présente une fente verticale 333 engagée sur un doigt 331 d'uni levier coudé 335 articulé sur la tige 253.
Un crochet 336 prévu à une extrémité de ce le vier coudé est destiné à s'engager devant un talon 337 partant d'une face latérale de la barre de totalisation 250 suivante à la gauche du tambour du totalisateur, dont. la dent.<B>135</B> est en contact avec la came 330. Le crochet engagé devant le talon détermine normale ment la fin de course vers l'avant de chaque barre de totalisation. Un crochet est prévu pour chacune des barres de totalisation. Le passage de la dent 135 sur la came fait pivo ter le levier 331 correspondant de la position représentée en traits pleins sur les fig. 13 et 14 vers la position indiquée sur les fig. 15 et 16.
Il en résulte que le crochet. 336 est. dégagé du talon 337, ce qui permet au ressort 296 de tirer la barre de totalisation vers l'avant jusqu'à ce que son doigt 295 vienne buter con tre l'épaulement 2990 de la barre de guidage, ce qui est tout juste suffisant pour faire tour ner d'un chiffre le tambour correspondant du totalisateur. L'extrémité inférieure de chaque levier 331 porte un doit de verrouillage 340 glissant sur la face supérieure d'un ressort à lame 341 présentant une bosse centrale 342.
Ce ressort fait office de verrou pour retenir Plastiquement le levier 331 dans chacune des positions angulaires qu'il peut occuper, posi tions qui sont indiquées respectivement en traits pleins et en pointillés sur la fig. 16. L'extrémité inférieure de chaque levier 331 est également prolongée vers\ le bas par un bec 342Q engagé sur la trajectoire d'un doigt 343 solidaire de la platine à ressort 201.
Lors de la manceuvre suivante de la barre 150, le recul de la barre de guidage amorce immédiatement le recul de la barre de totali sation libérée, et ce, sans aucun jeu, à la fin du. mouvement d'avancement de la barre de totalisation arrêtée dans sa position de repos par son crochet 336. Le levier 330 est é--ale- ment ramené en position de départ et amène le crochet 336 en position de travail, lorsque le doit 343 de la platine à ressort fait recu ler l'extrémité inférieure du levier 330.
Les fiz. 30 à 33 représentent une variante du mécanisme de report dans le totalisateur. Dans cette variante, le levier 331 des fiz 13 à, 16 est remplacé par un levier de report 331Q. Celui-ci est articulé sur l'arbre 332 et présente un épaulement 451 normale- ment a.npliaué contre un talon latéral 452 d'un clinuet 453 articulé en 454 à un levier cniidé 4,0.
Ce levier coudé 450 est, monté sur la tige 253 mobile verticalement et présente, dans sa tranche supérieure, une fente 455 -ui- dée à coulissement sur l'arbre 332'. La. posi tion de repos des orma.nes est indiquée sur la fis. 30.
Le cliquet 453 est maintenu dans sa position de repos par un ressort 456, dont une extrémité est accrochée dans un trou 457 du levier 450.
tandis que l'extrémité opposée est accrochée dans un trou 458 du cliquet, ce trou nccnnant une position aneulaire telle nue l'épaulement 451 du levier de report soit appliqué contre le talon 452 du cliquet pour maintenir celui-ci dans une position telle qu'un épaulement 461 d'une barre de totali sation suivante 250a à la gauche du levier de report 331a puisse heurter un bec 460 du cli- quet 453 lorsque les barres
de totalisation sont rappelées vers l'avant. La barre de tota lisation 250Q ne comporte aucun talon<B>337,</B> parce qu'il n'est pas nécessaire dans cette va riante. Chaque fois qu'une cane 330Q du le vier de report 331a est. repoussée par une dent 135 du tambour correspondant et dé place ce levier 331Q vers l'avant, de la manière indiquée sur la fig. 31, l'épaulement 451 du levier de report se relève et.
fait basculer le cliquet 453 dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre, de soi-te que son bec 460 est, escamoté de la position arrêtant l'épaulement 461 de la barre de totalisation suivante à gauche, ce qui permet, le rappel de cette barre d'un pas correspondant à une unité sur le tambour correspondant. On ob tient ainsi le report désiré. Le recul du eha- riot au cours de l'opération suivante de la machine ramène ces organes à la position de repos, de la, manière décrite en regard des fie. 13 à 16.
Cette variante du mécanisme de report présente, par rapport. au mécanisme des fig. 13 à 16, l'avantage que ledit méca nisme occupe une position élevée, de sorte qu'il est plus accessible pour l'inspection et pour la réparation après l'enlèvement du cou- verele de la machine.
Les opérations de soustraction s'effectuent comme suit Si l'opérateur désire effectuer une sous traction, il doit tout d'abord rézler les tam bours du totalisateur en fonction du nombre supérieur, qu'il inscrit. en partant du premier chiffre à gauche. Il abaisse ensaiite la barre de maneeuvre 150 pour la libérer immédiate ment.
Il fait ainsi apparaître le nombre supé rieur en regard de la fenêtre d'observation. Il pousse le bouton 290 à la dernière position arrière que montre la fig. 9 et inscrit. le nom bre inférieur en abaissant les touches numé riques correspondantes, toujours en partant du premier chiffre à gauche. Il abaisse de nouveau la barre de manoeuvre 150 pour la libérer immédiatement..
Pendant la. première partie de l'abaisse ment de la barre de manoeuvre 150, le chariot recule de la manière précédemment décrite. L'extrémité antérieure -du cliquet 270 est alors relevée dans la position que montre la fig. 9. Lorsque le curseur 301 est déplacé c11 arrière, le doigt supérieur 313 de la came est engagé dans la fente supérieure 311 du cli quet. La fin du mouvement. d'abaissement de la barre de manoeuvre, qui déplace également le curseur 301, fait alors tourner la came 260 dans le sens des aiguilles d'une montre et abaisse la tige 253.
Toutes les barres de to talisation descendent, de sorte que leurs cré- niaillères supérieures 255 engrènent avec les pignons du totalisateur. Lorsque la barre de manceuvre 150 remonte, ces crémaillères, dont le recul a été déterminé par les butées de sé lection abaissées par les touches numériques manoeuvrées par l'opérateur, font tourner les tambours correspondants du totalisateur dans le sens de la soustraction. Chaque fois qu'un tambour passe de 0 à 9 , le mécanisme de report intervient comme pour une addition,
mais dan b le sens opposé par suite du mouve ment opposé des crémaillères par rapport aux pignons.
L'opération de remise à zéro s'effectue comme suit: Avant toute opération d'addition, il est, bien entendu, nécessaire de ramener à zéro tous les tambours du totalisateur. La machine comporte un dispositif permettant la remise à zéro par la manoeuv ré de la barre 150. A cet effet, l'opérateur pousse le bouton 290 vers la position antérieure extrême que mon tre la fi-. 10. Dans cette position des organes, le levier coudé 275 est. incliné vers l'avant, de sorte que le cliquet 270 est placé dans la position q11'11 occupe pour l'addition, le doigt inférieur 314 étant engagé dans la fente infé rieure 312 du cliquet.
Le levier 280 est relié par une bielle<B>350</B> à une platine 351 articulée cri 352 au flasque 217 de droite. Ainsi que le montre le mieux la fig. 13 (en pointillé), cette platine 351 présente une encoche allon- riée 353 :dans sa tranche supérieure. Une extrémité de cette encoche forme une rampe inclinée 354, tandis que l'extrémité opposée forme un épaulement 355. Au-delà de l'épau- lement 355 est prévue une rampe 357. Sur les rampes 354 et 357 se déplacent respective ment des galets 358 et 359 (voir fig. 7 et 10) qui sont montés sur des leviers en ciseaux 360 et 361.
Ces leviers en ciseaux 360 et 361 pré sentent, à leurs extrémités supérieures, une coulisse 362 engagée sur un tourillon fixe 363 s'étendant à partir du flasque 217. Les leviers en ciseaux peuvent donc exécuter un mouve ment d'élévation et d'abaissement à l'endroit des coulisses 362, en pivotant. autour de l'axe des galets 358 et 359 et en pivotant égale- nient autour du tourillon 363. Le pivot. 352 placé entre les bords intérieurs encochés des leviers en ciseaux 360 et 361 intervient pour limiter le rapprochement entre ces leviers en ciseaux.
Ceux-ci se déplacent en superposition et leurs extrémités inférieures présentent des talons opposés 365 et 366 placés dans un plan commun et dans le plan d'un coude 367, en saillie vers le haut, d'un levier 368 articulé en 369 au curseur 301. Ce levier 368 porte un galet.<B>370</B> destiné à coopérer avec une rampe inclinée 371 prévue à l'extrémité pos térieure de la branche latérale 175 de droite du chariot. Cette même branche latérale pré sente une rampe opposée 372 en avant de là rampe 371.
Lorsque le bouton 290 occupe la position de remise à zéro, la platine 351 est placée dans la position que montre la fig. 10, le galet 358 étant alors placé sur le fond de l'encoche allongée 353, tandis que le galet 359 repose sur la rampe 357. Dans cette posi tion des organes, l'extrémité inférieure du le vier 360 des ciseaux est placée directement au dessus du coude 367 et empêche le soulève ment de l'extrémité postérieure du levier 368 par la rampe 371 agissant sur le galet 370, au-delà de la course limitée nécessaire pour amener l'extrémité inférieure de la coulisse des ciseaux contre la broche 363, de la ma nière indiquée sur la fig. 11.
Cette extrémité du levier 360 est suffisamment soulevée, tou tefois, pour se placer au-dessus de l'extrémité inférieure de l'autre levier 361. Etant donné que le levier 368 ne peut. pas être relevé, le recul du chariot fait également. reculer ce le vier ainsi que le curseur 301, tandis que l'au- tre levier 361 pivote pour occuper la position que montre la fig. 11. Le recul du curseur 301 déplace le cliquet 270 comme pour l'addi tion, de sorte que les cames 260 tournent clans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre pour relever toutes les barres de tota lisation 250, de façon que leurs crémaillères inférieures viennent en prise avec les pignons du totalisateur.
Ce recul escamote également les verrous 140, mais seulement après un fai ble recul du chariot. Le réglage du bouton 290 sur la position de remise à zéro fait. égale ment avancer une barre coulissante<B>372)</B> (fig. 3 et 29) présentant une encoche 373 en gagée sur un doigt 3730 du levier 280, de sorte qu'un talon antérieur 37.1 vient se pla cer sir un épaulement 215 de la came 235. Ceci empêche la rotation de cette came et maintient. les crochets 220 relevés, de sorte que toutes les barres de guidage peuvent re culer avec le chariot au lieu d'être amenées à proximité de la fin de cette course, comme pour l'addition.
Le recul prolongé du chariot fait alors tourner tous les pignons jusqu'à ce que chacun soit. arrêté par le fait qu'une des dents 135 vient en contact avec une butée 375 (fig. 5 et. 13). Cette butée 375 est arti culée en<B>376</B> au flasque 217 et comporte une branche 377 à fente dirigée vers le bas et en gagée sur un doigt 378 s'étendant à partir de la face intérieure de la platine 351 et sur le quel est articulée la bielle 350. Lorsque cette platine 351 est initialement déplacée par le bouton 290 amené à la position de remise à zéro, la butée 375 est abaissée à la position indiquée en pointillé sur la fig. 13. Elle est alors placée sur le chemin des dents 135.
Le chariot peut achever sa course de recul, tan dis que les barres 250 sont arrêtées, du fait de l'arrêt de leurs tambours de totalisation, dans la position qu'ils peuvent alors occuper. Le complément de course du chariot a sim plement pour effet. de tendre les ressorts 206 qui agissent indépendamment pour chacune des barres de guidage. Lorsque les extrémités inférieures des leviers en ciseaux sont suffi samment écartées pour permettre au coude 367 de se relever entre ces leviers, la branche latérale 175 est libérée pour pouvoir reculer indépendamment du curseur et pour pouvoir achever sa course de recul jusqu'au point où le galet 370, en descendant. la rampe 372 de la branche latérale 175, reprend la position que montre la fig. 12.
A la position extrême postérieure du chariot, au retour de la barre de manoeuvre 150, les barres de totalisation sont immédiatement dégagées des pignons, et le mouvement de remise à zéro des tambours est achevé. L'abaissement du coude 367 pen dant la descente du galet 371 sur la rampe 372 permet au levier 361 de reprendre sa po sition initiale près du levier 360, avec son extrémité inférieure directement. au-dessus du coude 367.
Lorsque le chariot est rappelé vers l'avant par le soulèvement de la barre de ma- naeuvre 150, étant donné que le coude 367 ne peut se soulever au-delà du jeu permis par le doigt 363, le curseur 301 est immédiatement accouplé au chariot qui pousse le cliquet 270 en avant et fait tourner les cames 260 dans le sens des aiguilles d'une montre, pour les ramener en position de départ. Pendant le mouvement de retour, les barres de totalisa tion sont donc dégagées des pignons.
Un dispositif est prévu pour le blocage du bouton 290 dans les positions de remise à zéro et de soustraction. Ainsi que le montrent les fig. 3, 10 et. 11, ce dispositif comporte deux leviers 380 et 381 montés sur le tourillon 278. Le levier 380 s'étend vers l'arrière du levier 280 et présente deux épaulements espacés 382 et 383 entre lesquels est ménagée une rampe concave 381. Un talon 385 du levier 280 est destiné à coopérer tantôt avec l'un des épau lements 383 ou 382, tantôt avec la rampe 384. Lorsque le levier 280 occupe la position anté rieure de remise à zéro indiquée sur la fi-. 10, le talon 385 est appliqué contre l'épaule ment. 383.
Le levier 381 porte à son extré- n nité un cliquet 390 présentant une rampe incurvée 391 qui peut coopérer avec une rampe inclinée 392 du curseur 301 lorsque ce lui-ci s'en rapproche en partant de la. position que montre la fig. 12. Dans cette position des organes, un talon 393 du cliquet est. appliqué contre une butée 394 du levier 381, et le cli- guet 390 est normalement maintenu dans cette position angulaire par un ressort à lame 395.
Etant donné que le cliquet ne peut pas pivo ter dans le sens des aiguilles d'une montre en partant de la position de la fig. 12, la rampe inclinée 392 du curseur soulève le levier 381 qui fait pivoter le levier 380 pour le dégager du talon 385. Le levier 280 est ainsi déver rouillé dans la position de remise à zéro, et le ressort 351a. (fig. 3, 7 et 10), agissant par l'intermédiaire de la platine 351, ramène le bras 280 à sa position normale d'addition. Lorsque le levier 280 occupe la position de soustraction, le talon 385 est appliqué contre l'épaulement 382. Dans ce cas encore, le rap pel du curseur soulève le levier 380 pour dé verrouiller le levier 280.
Lorsque le curseur <B>3</B> 01 se déplace dans la direction opposée, à partir de la position indiquée sur la fig. 11 vers la position de la fig. 12, le cliquet 390 peut céder et permet ainsi au curseur de pas ser sans soulever le levier de blocage 380. Mais ce levier de blocage peut être déver rouillé à volonté par l'opérateur qui appuie simplement sur un bouton 397 sortant du boîtier et dont l'extrémité inférieure repose sur un prolongement postérieur 398 du levier 381. ' .
Lorsque le levier 280 occupe la position irterinédiaire pour l'addition ou la position pour la soustraction, la. platine 351 est orien tée de faon que les galets 358 et 359 des le viers en ciseaux soient placés sur les rampes surélevées de la platine 351, leurs extrémités inférieures étant ainsi écartées l'une de l'au tre de la manière indiquée sur la fig. 3. Dans cette position, elles ne s'opposent pas au sou lèvement du coude 367, de sorte que le cur seur 301 n'est accouplé au chariot que lorsque celui-ci arrive à proximité de la fin de sa course vers l'arrière et vient coopérer avec la tige 176.
Le mécanisme de rappel du curseur des butées clé sélection est le suivant Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, le mouvement de relèvement de la barre (le ma- naeuvre 150 rappelle normalement. le curseur vers la position d'extrême droite de sa course, à la fin d'une opération de sélection, c'est- à-dire au moment où le curseur 40 des butées de sélection a parcouru au moins une partie de sa course vers la gauche de la machine. Cette action a lieu à la fin d'une opération normale d'addition ou de soustraction, mais certaines dérogations à ce mode .de fonction nement sont possibles.
Le mécanisme de rap pel comporte un levier d'arrêt 400 (fig. 23 et 24) articulé en 401 au levier 58, entre les extrémités de celui-ci, et qui est superposé au prolongement antérieur 179 du chariot. Ce levier d'arrêt 400 est muni d'un bras de com mande 402 orienté vers l'avant et de part et d'autre duquel sont engagées les branches descendantes 403 (fig. 26) d'un curseur de commande 404. Ce curseur peut coulisser le long d'une tige 405 et est élastiquement blo qué dans l'une de trois positions axiales au moyen d'un verrou à bille 406 qui peut s'en gager dans l'une de trois gorges périphéri ques 407, 408 et 409 de la tige 405.
Une ma nette 410, passant vers l'extérieur à travers une fente 411 de la paroi antérieure du boî tier, est accouplée au curseur 404 et peut ser vir à placer ce curseur sur l'une des trois po sitions. L'extrémité antérieure du levier 400 présente un épaulement 412, tandis qu'un deuxième épaulement .113 est prévu à une dis tance très inférieure de l'articulation 401. Entre ces deux épaulements est pratiquée une encoche 414.
Lorsque le levier d'arrêt occupe sa position médiane que montre la fig. 23, le rebord latéral du chariot vient toucher l'épau lement 413 pendant le recul et pousse l'extré mité de droite du levier 58 vers l'arrière sur une distance suffisante pour qu'un verrou 420 articulé en 62 puisse pivoter vers l'exté rieur sous l'action d'un ressort de torsion 421, à partir de la position de la fig. 23 vers la position de la fig. 24, dans laquelle un épau lement 421 du verrou s'engage derrière une butée 422 de la platine coulissante 55.
Pen dant l'élévation consécutive de la barre de manoeuvre 150 qui rappelle le chariot, le ga let 195 du chariot coopérant avec le levier 5 pousse la platine 55 vers l'avant, en faisant tourner le secteur 51 dans le sens des aiguil- les d'une montre pour enrouler le ruban 50. Le curseur de sélection revient ainsi à la po sition de départ que montre la fié. 23. Un peu avant cette position, une butée fixe -125 coopère avec un talon 426 .du verrou 420, de sorte que celui-ci est dégagé de la. butée 422. I1 libère ainsi le curseur qui peut se déplacer -,;ers la gauche après abaissement d'une ou < le plusieurs touches numériques.
Si l'opérateur découvre qu'il a commis une erreur en abaissant l'une des touches numéri ques, il peut. ramener les butées de sélection en position de repos sans transmettre un mouve ment aux tambours du totalisateur. A cet effet, il déplace la manette 410 vers la gauche pour la placer siir l'inscription Erreur et amène ainsi l'épaulement :112 en regard du rebord <B>191</B> du chariot. S'il abaisse ensuite un peu la.
barre de manoeuvre 150, le levier 58 amorce son mouvement. de pivotement très rapide ment., et il atteint la position de la fié. 24 avant une descente de la barre de manceuvre 150 suffisante pour libérer les barres de com mande du totalisateur. L'opérateur laisse en suite revenir la barre de manoeuvre 150 vers sa position dressée. Le retour du chariot vers la position de départ rappelle le curseur des butées de sélection en position de repos, et toutes les butées de sélection abaissées sont relevées par la platine 47.
Dans certains cas, l'opérateur peut désirer répéter la même suite de chiffres pour des opérations successives de totalisation. Dans ce cas, il est inutile de faire revenir le curseur entre les totalisations successives et il est, au contraire, possible de totaliser sans déranger le réglage précédent des butées ,de sélection ou la position du curseur. A cet effet, ]'opérateur déplace la. manette 410 vers la droite pour la placer à la position Répétition , dans la quelle le levier 400 est déplacé vers la droite à la position extrême indiquée en traits mixtes sur la fié. 24.
Dans cette position, le recul du chariot, déclenché par l'abaissement de la barre de manceuvre 150, fait pénétrer le re bord<B>190</B> dans l'encoche 414 du levier 400. Il en résulte que la barre 150 ne peut déplacer ce levier, de sorte que le levier 58 n'est pas amené à la position de la fié. 24.
Lorsque l'opérateur actionne la. barre de nianoeuvre <B>150,</B> le curseur reste donc dans la position précédente, et une manceuv re répétée de la barre 150 a pour effet d'additionner ou de soustraire plusieurs fois le même nombre re présenté par les butées de sélection abaissées, suivant que le bouton 290 est réglé pour l'ad dition ou pour la soustraction.
Le fonctionnement de la machine repré sentée et. décrite est. le suivant: Il ressort de la. description précédente de la machine que, si le bouton 290 est. placé sur la position Addition , l'opérateur peut abais ser les touches numériques dans l'ordre des chiffres du nombre à additionner.
Il en ré sulte que les butées de sélection sont action nées d'une manière eorrespondante, tandis que le curseur est déplacé vers la gauche jus qu'en un point dépendant du nombre de tou ches abaissées. L'abaissement de la barre de manoeuvre 150, suivi d'un retour de cette barre, produit un mouvement de rotation de chacun des tambours du totalisateur d'un angle dépendant de la touche numérique abaissée pour l'ordre numérique correspon dant.
A chaque retour de la barre de manceu- vre 150, le curseur des butées de sélection re vient en position de départ dans laquelle il est prêt pour la nouvelle série de chiffres à ajouter à la première. Cette nouvelle série est ensuite enregistrée dans la machine à l'aide des touches numériques, et dans un ordre allant de gauche à droite. Ce nouveau nombre est additionné au premier par un abaissement et un retour de la barre 150, après quoi la machine est prête à. recevoir la série de chiffres d'un autre nombre à addi tionner. L'opérateur répète ces opérations jusqu'à la fin des additions désirées.
Le total apparaît alors sur les tambours du totalisa teur à travers la fenêtre d'observation.
Après la série d'additions, la machine peut être remise à zéro. A cet effet, l'opérateur avance complètement le bouton 290, après quoi il abaisse et laisse revenir la barre de manceuvre 150. Tous les tambours du totalisa teur sont ainsi ramenés à la. position dans la- quelle tous les 0 apparaissent dans la fenê tre d'observation.
Si l'opérateur désire effectuer une sous traction, il inscrit d'abord le nombre supé rieur sur les tambours du totalisateur par une opération d'addition, les chiffres du nombre étant. introduits dans la machine par l'abaissement des touches numériques corres pondantes et par une manaeuvre de la barre 150. L'opérateur place ensuite le bouton 290 sur la position postérieure Soustraction , et il introduit. le nombre inférieur dans la ma chine en abaissant les touches numériques clans l'ordre des chiffres de ce nombre.
Il abaisse et laisse revenir la barre de manoeu- re 150. Les tambours du totalisateur indi quent alors le reste. La machine peut être en suite remise à zéro de la même manière que précédemment.
Lri dispositif est prévu pour permettre à lit barre de manoeuvre 150 d'exécuter une (-ourse complète pour chaque opération d'ad dition, de soustraction ou de remise à zéro, tout en ne lui permettant d'exécuter qu'une course réduite après une erreur, et si l'opéra teur désire effacer un nombre déjà introduit dans la machine par l'intermédiaire des bu tées de sélection, avant d'effectuer -une addi tion ou une soustraction. Ce dispositif est re présenté sur la fig. 6.
L'extrémité inférieure (lit bras 170 est munie d'un cliquet 430 main tenu normalement par un ressort 431 dans la position indiquée en traits pleins sur la l'ig-. 6. Ce cliquet est agencé pour se déplacer sur la tranche supérieure d'une platine 432 clans la partie intermédiaire de laquelle sont taillées plusieurs dents 433, tandis que ses extrémités 434 et 435 sont lisses et. incurvées. Le bras 170 peut.
être déplacé vers l'arrière, en partant de sa position avant indiquée sur la fig. 6, jusqu'à ce que le cliquet 430 se rap proche d'un premier sommet 436 des dents, après quoi l'opérateur le laisse revenir libre ment. L'amplitude de ce mouvement est suf- risante pour permettre le retour du curseur (les buttées de sélection qui efface ainsi l'er reur commise lors de l'abaissement des tou ches numériques, mais elle est insuffisante pour produire un déplacement des barres de totalisation et pour actionner les tambours du totalisateur. Cependant, si le bras 170 est.
déplacé au-delà du premier sommet 436, le cliquet 430 s'engage derrière la dent, corres pondante et empêche ït retour du bras 170. Ceci est indiqué par la position médiane en traits mixtes sur la fig. 6. Le mouvement de retour du bras 1.70 ne peut alors avoir lieu tant. que ce bras n'a pas été déplacé au-delà du dernier sommet 437 de la rangée de dents. Dans ce dernier cas, le bras peut revenir à la. position de départ parce que le cliquet 430 pivote dans le sens opposé et d'un angle suffi sant pour glisser sur le sommet des dents.
La machine peut être faite assez petite et ramassée pour que l'opérateur puisse facile ment régler le bouton 290 et abaisser les tou ches numériques avec les doigts (le L'une ou l'autre des mains, pour abaisser ensuite la barre de manaeuvre 150 par une pression de la paume de la même main, les ressorts 325 et 164 rappelant la barre 150 vers sa position de départ dès que l'opérateur cesse d'exercer une pression sur cette barre. II suffit donc d'une seule main pour actionner la machine, l'autre main restant libre pour un autre usage.