Caisse enregistreuse La présente invention concerne une caisse enre gistreuse comprenant un organe calculateur et un organe distributeur de pièces de monnaie, au moyen duquel la monnaie peut être calculée dans les ventes dans lesquelles la somme qui est remise dépasse le coût de l'article et le nombre correspondant de pièces est automatiquement éjecté à la suite du calcul de la monnaie.
Les caisses enregistreuses connues de ce genre sont équipées d'un totalisateur de solde dans lequel les articles qui constituent des ventes déterminées sont enregistrés de manière additive, tandis que le montant de la somme remise est introduit soustrac- tivement dans ledit totalisateur au moyen d'une tou che somme remise . Si cette somme est supérieure au total des articles vendus, le solde qui en résulte dans le totalisateur de solde est négatif et, au cours d'une opération ultérieure de total négatif réel con cernant le totalisateur de solde, des commutateurs électriques sont positionnés sur la valeur corres pondante qui existe sur les pignons totalisateurs.
Les positions de contact des commutateurs sont connec tées par des circuits électriques prédéterminés à des électro-aimants qui sont ainsi sélectivement mis sous tension pour déclencher les éjecteurs de pièces cor respondants, en vue d'éjecter les pièces de valeur nécessaire.
Dans un montage connu, les électro-aimants, lorsqu'ils sont mis sous tension, servent à déclencher les éjecteurs de pièces et par conséquent doivent avoir nécessairement une dimension importante et transmettre un courant relativement important.
La caisse enregistreuse faisant l'objet de l'inven tion ne nécessite l'emploi que de petits électro- aimants dont le fonctionnement n'exige qu'un cou rant faible.
Cette caisse enregistreuse, qui comprend un or gane calculateur et un organe distributeur de pièces, des commutateurs électriques pouvant être réglés suivant une valeur contenue dans l'organe\ calcula teur, des éjecteurs de pièces en raison d'un pour chacun des récipients d'un groupe de récipients à pièces et des électro-aimants pouvant être sélective ment excités au moyen des commutateurs et destinés à provoquer le fonctionnement d'entraineurs des éjecteurs de pièces, de façon que les pièces soient éjectées des récipients suivant ladite valeur,
est ca ractérisée en ce que les entraîneurs sont rendus potentiellement capables d'actionner les éjecteurs de pièces au moyen d'un dispositif fonctionnant à chaque opération du distributeur de pièces et qu'au moyen d'organes de contrôle associés chacun à chacun des électro-aimants et mis hors service lorsque lesdits électro-aimants sont excités tandis qu'ils sont mis en service quand ces derniers sont désexcités, lesdits entraîneurs pouvant être sélectivement mis en service ou hors service respectivement de façon que l'éjec tion des pièces correspondantes soit rendue possible ou empêchée suivant les cas.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la caisse enregistreuse faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe transversale d'un clavier de montants et d'un différentiel de montants destinés à l'enregistrement de montants dans divers totali sateurs ; la fig. 2 est une élévation latérale de commu tateurs de contrôle qui sont réglés par le mécanisme différentiel de montants ; la fig. 3 est une vue schématique du montage du clavier ; la fig. 4 est une vue de détail d'organes servant à la fermeture d'un interrupteur dans les circuits d'éjection de pièces contrôlés par le mécanisme de total ; la fig. 5 est une vue de détail d'un commutateur qui est fermé au cours du second cycle d'une opé ration de total ;
la fig. 6 est une vue de détail d'un mécanisme de déclenchement de l'embrayage d'un moteur et d'un couple de commutateurs qui sont mis en action pour fermer le circuit par l'intermédiaire de deux moteurs ; la fig. 7 est une vue en élévation de bout, du mécanisme distributeur de pièces ; la fig. 8 est une vue de détail du mécanisme distributeur de pièces en coupe transversale suivant l'axe 8-8 de la fig. 9, dans le sens des flèches ; la fig. 9 est une vue en élévation arrière du mé canisme de distribution de pièces ;
les fig. 10A et 10B constituent, à elles deux, un schéma de circuit représentant les circuits électriques de contrôle de la distribution de pièces ; la fig. 11 est une vue de détail d'un mécanisme de commutation qui est contrôlé par les pièces dans des goulottes à pièces lorsque celles-ci, dans l'une quelconque des goulottes, atteignent une position basse, ce qui provoque l'allumage d'une lampe d'avertissement ; la fig. 12 est une vue de détail du mécanisme de contrôle du différentiel de montants au cours des opérations de prise de total.
La caisse enregistreuse représentée est capable d'enregistrer des articles de vente soit multiples, soit uniques, et d'imprimer un sous-total. La caisse est également munie d'une commande pour l'introduc tion du montant de la somme remise par le client en paiement des denrées achetées, comme l'indique le sous-total qui a été établi dans les indicateurs. Une touche somme remise contrôle un totalisateur addition-soustraction qui soustrait le montant de la somme remise du solde qui y figure, ce qui fournit un solde négatif ou le montant de monnaie à rendre.
Au moment où l'on vide le solde total négatif de la caisse, certains circuits sont établis automatiquement de manière à déclencher des solénoïdes du méca nisme d'éjection de la monnaie pour établir un état propre à la délivrance des pièces appropriées qui constituent la monnaie à rendre au client. L'opéra tion d'établissement de la monnaie et de délivrance des pièces s'effectue au cours d'opérations de total négatif de la caisse. Par conséquent aucun calcul mental n'est nécessaire de la part de l'opérateur pour déterminer le montant des pièces qui sont dues au client.
La caisse enregistreuse représentée permet la délivrance automatique de pièces et non de billets. Elle est munie d'indicateurs sur lesquels le solde est indiqué au cours du fonctionnement de la caisse et où apparaît le montant de la monnaie due au client. L'opérateur peut lire les indicateurs et déterminer le montant des billets dus au client et établir en conséquence la monnaie sous forme de billets et la délivrer au moyen de billets se trouvant dans le tiroir-caisse. <I>Mécanisme différentiel de montants:</I> Le mécanisme différentiel de montants représenté en connexion avec une seule rangée de touches, est connu et on n'en donnera donc qu'une description très succincte.
L'enfoncement d'une touche de montant quel conque 15 (fig. 1 et 3) fait basculer un bras de remise à zéro 20 (fig. 1) dans le sens dextrorsum pour l'écarter de la course d'un cliquet 25 (voir éga lement fig. 12). L'abaissement de l'une quelconque des touches de montant 15 place l'extrémité de la touche sur le trajet de la partie arrondie de l'extré mité libre d'un levier coudé 29 qui pivote sur un entraîneur 31 mû par cames et supportant un verrou 35. Le cliquet 25 s'engage sur un goujon 28 du levier coudé 29.
L'entraîneur de montant 31 est en même temps déplacé dans le sens dextrorsum jusqu'à ce que la surface arrondie du levier coudé 29 entre en contact avec la tige de la touche abaissée 15. Ceci fait basculer dans le sens senestrorsum le levier coudé 29, de façon que le verrou 35 soit dégagé d'un segment d'entraînement 38 et à arrêter le mou vement dextrorsum de l'entraîneur 31. Celui-ci est ainsi positionné suivant la valeur de la touche de montant 15 abaissée.
Un galet 52, porté par un levier d'entraînement 41, entre ensuite en contact avec une surface re courbée 53 d'une barre 54 qui pivote sur un axe 55 porté par l'entraîneur 31 et amène une arête concave du bord supérieur de cette barre en contact avec le moyeu de l'entraîneur 31, de manière à amener l'extrémité arrière de la barre 54 dans une position correspondant à la valeur de la touche abaissée 15.
L'extrémité arrière de la barre 54 est fourchue de manière à venir en engagement avec un goujon 56 d'une biellette 57 dont l'extrémité supérieure pivote sur un segment 58 (voir également fig. 2) sup porté par un arbre 59 lui-même porté par des bâtis latéraux 19.
Chaque segment 58, dont la position est réglée par chaque rangée de touches correspondant à un ordre de valeurs, sert à contrôler un mécanisme approprié de sélection des indicateurs, pour indiquer à l'avant et à l'arrière de la caisse, la valeur des touches qui ont été abaissées. Chaque entraîneur 31 porte trois secteurs dentés 62, 63 et 64 qui coopèrent avec des groupes de totalisateurs pour provoquer l'enregistrement des valeurs des touches de montant abaissées dans le ou les totalisateurs sélectionnés d'une manière bien connue.
Indicateurs Le mécanisme d'indication de la caisse enregis treuse représenté est connu et on n'en donnera donc qu'une description brève.
Il existe deux groupes d'indicateurs 65 pour cha que rangée de touches de montant 15. Lorsqu'il est en position soulevée un groupe d'indicateurs est visible de l'avant de la caisse et l'autre groupe est visible de l'arrière. De même, deux groupes d'indi cateurs sont associés avec la rangée de touches de transaction. Ces indicateurs des transactions ne sont pas figurés, mais, sauf en ce qui concerne leurs indices, ils sont identiques aux indicateurs de la fig. 1 correspondant aux touches de montant. Par consé quent, tous ces indicateurs sont montés de manière similaire, mais un seul des groupes associés au cla vier de montant est figuré et sera décrit.
Le groupe d'indicateurs 65 est porté par un chariot 66 qui repose sur des saillies d'un curseur 67 monté à glis sement sur deux axes carrés 68 et 69. Le curseur 67 comporte des dents 70 qui engrènent avec des secteurs 71 fixés au secteur 58, lequel est positionné différentiellement par la barre 54 et la biellette 57 sous le contrôle du mécanisme différentiel établi par les touches de montant. De cette manière, le chariot 66 portant le groupe d'indicateurs 65 est mis en place différentiellement pour amener un indicateur désiré quelconque 65 du groupe avant et un indica teur du groupe arrière en coopération avec des or ganes de soulèvement d'indicateurs.
Après positionnement différentiel des chariots d'indicateurs 66 conformément aux touches qui ont été abaissées, les indicateurs sélectionnés sont rendus visibles par une cornière de soulèvement 72 com portant, à sa partie avant et à sa partie arrière, des saillies destinées à soulever les indicateurs sélection nés pour les rendre visibles. Les indicateurs soulevés peuvent donc être lus par le client et par le vendeur, à travers des ouvertures du coffre de la caisse. Cha cun des secteurs 58 comporte des dents 73 entre lesquelles pénètrent des organes d'alignement habi tuels 74 montés sur un arbre basculant 75.
L'arbre 75 bascule dans le sens dextrorsum (fig. 1) de manière à dégager l'organe d'alignement 74 du secteur 58 avant mise en place différentielle des secteurs, puis après cette mise en place l'arbre 75 bascule dans le sens senestrorsum de manière à faire pénétrer l'organe d'alignement 74 entre les dents 73 pour aligner les secteurs 58 en des positions réglées d'une manière différentielle.
<I>Commande des</I> différentiels <I>de montants</I> <I>au cours d'opérations de total:</I> Les organes servant à commander le mouvement des différentiels de montant au cours des opérations de total sont bien connus et ne seront donc que brièvement décrits.
Chaque pignon totalisateur 79 (fig. 1 et 12) est muni d'une longue dent 80 qui vient en contact avec un levier coudé 81, lequel pivote sur un axe 82 et le fait basculer. Le levier 81 est en dehors du trajet de la longue dent 80 au cours des opérations d'addi tion. Au contraire, au cours des opérations de total, le levier coudé 81 est amené sur le trajet de la dent 80. Lorsque le levier de total est amené dans sa position de total, un arbre 83 bascule dans le sens senestrorsum. Un segment 84 fixé à l'arbre 83 en grène avec un segment 85 qui pivote sur l'axe 82 et est tourillonné sur le levier coudé 81.
Ainsi, lors que le segment 84 bascule dans le sens senestrorsum (fig. 12), le segment 85 et le levier coudé 81 bas culent dans le sens dextrorsum de manière à amener l'extrémité du levier coudé 81 sur le trajet de la dent 80.
Une biellette 86, sur laquelle pivote une biellette 87 au moyen d'un axe 88, pivote elle-même sur un bras du levier coudé 81. La biellette 87 pivote sur un bras 89 qui pivote lui-même sur un axe 90. Un ressort 91 maintient normalement une saillie 92 d'un bras 93 en contact avec un goujon 94 du bras 89.
Lorsque le levier coudé 81 est amené sur le trajet de la dent 80 du pignon totalisateur 79, les biellettes 86 et 87 sont redressées par le bras 85 qui comporte une extrémité inférieure fourchue, laquelle embrasse l'axe 88 d'où il résulte que lorsque la dent 80 est amenée au contact du levier coudé 81 au cours d'une opération de prise de total, ce dernier bascule dans le sens senestrorsum (fig. -12) et, par l'intermédiaire des biellettes à rotule 86 et 87, fait basculer le bras 89 dans le sens dextrorsum autour de l'axe 90 de manière à amener un rebord du bras 89 en contact avec une dent d'une série de dents 95 du cliquet de rappel 25.
Lorsque le rebord 92 pénètre dans une encoche 95, il arrête le mouvement du cliquet 25, lequel tourne dans le sens dextrorsum avec l'en traîneur 31, lorsque le pignon totalisateur 79 est rappelé à sa position de repos et que l'axe 28 est arrêté, faisant ainsi tourner le levier coudé 29 autour de son pivot, ce qui dégage le verrou 35 de l'en traîneur différentiel, bloquant ainsi l'entraîneur dif férentiel 31 dans une position correspondant au montant qui existe sur un pignon totalisateur 79.
Chacun des mécanismes différentiels dans le groupe des centimes et des décimes ferme un circuit aboutissant à un dispositif de change de monnaie pour l'entraînement de solénoïdes, de manière à contrôler l'éjection et la délivrance de pièces corres pondant au réglage différentiel desdits organes diffé rentiels de montant au cours des opérations de total négatif. <I>Commutateurs de sélection de</I> l'éjecteur <I>de pièces</I> Des contacts-commutateurs rotatifs sont con nectés aux secteurs indicateurs 58 des rangées des centimes et des décimes de manière à être position nés en conséquence.
Ces contacts-commutateurs ser vent à sélectionner celui des solénoïdes d'un groupe de solénoïdes du mécanisme de délivrance de mon naie qui doit être excité.
Sur chaque secteur 58 (fig. 2) se trouve une crémaillère 100 qui engrène avec un pignon 101 porté par un axe 102 d'une cornière 103, elle-même montée sur un bâti arrière 104 de la caisse enregis treuse. Un pignon 105, qui engrène avec le pignon <B>101,</B> est également monté sur la cornière <B>103.</B> Trois bras frotteurs 106, 107 et 108 (fia. 10A) sont con nectés au pignon 105 du groupe des décimes. Cinq bras frotteurs 109, 110, 111, 112 et 113 (fig. 10A) sont connectés au pignon 105 du groupe des cen times. Le bras frotteur 106 du groupe des décimes frotte sur des contacts fixes 115.
Le bras frotteur 107 frotte sur des contacts 116, 117 et 118 et le bras frotteur 108 frotte sur des contacts 119. Les trois contacts frotteurs 106, 107 et 108 sont mis en rotation par le mécanisme différentiel du groupe des décimes.
Le contact frotteur<B>109</B> du groupe des centimes frotte sur des contacts fixes 120 et 121. Le contact frotteur<B>110</B> passe sur des contacts fixes 122 et 123. Le contact frotteur 111 passe sur des contacts fixes 124, le contact frotteur 112 passe sur des contacts fixes 125, le contact frotteur 113 passe sur des con tacts fixes 126 et 127.
Pendant une opération, les contacts frotteurs 106, 107 et 108 viennent reposer sur un ou deux des contacts fixes 115, 116, 117, 118 ou 119 suivant la position sur laquelle s'est arrêté l'entraîneur des décimes 31 au cours d'une opération de prise de total. De même, dans le groupe des centimes, les frotteurs 109, 110, 111, 112 et 113 viennent en contact avec un ou deux des contacts 120, 121, 122, <B>123,</B> 124, 125, 126 et 127 respectivement, suivant la position sur laquelle s'est arrêté l'entraîneur 31 de centimes, au cours d'une opération de total.
On peut remarquer que les contacts frotteurs 106 à 113 sont également mis en place au cours des opérations d'enregistrement d'articles, mais les cir cuits sont commandés de telle manière qu'ils ne sont pas mis en action au cours de ces opérations d'en registrement et au cours de certaines opérations de total. Ils ne le deviennent qu'au cours d'une opération de total négatif et ceci est commandé de la manière décrite ci-après. <I>Mécanisme de délivrance de monnaie</I> La pièce à éjecter du mécanisme de délivrance de monnaie est contrôlée par l'excitation de solé noïdes 130 à 137 (fig. 10B).
Ces solénoïdes sont mis sous tension soit séparément, soit en combinaison sous la commande des commutateurs actionnés par le mécanisme différentiel des montants, dans les ran- fiées des décimes et des centimes, selon des combi naisons telles que le nombre minimum de pièces soit toujours délivré.
Le différentiel de la rangée de transactions règle également un bras frotteur 138 (fig. 10A), lequel est analogue aux bras 106 à<B>113</B> des rangées de montant. Quand la caisse fonctionne sans qu'aucune touche de la rangée des transactions soit abaissée, le bras frotteur 138 est arrêté à la position 1 et vient en contact avec un contact-commutateur 139 pour commander le fonctionnement des solénoïdes 130 à 137 de la manière qu'on décrira ci-après. Le but de ce'commutateur est de commander la caisse de façon que les pièces ne soient délivrées que pendant les opérations au cours desquelles le différentiel de trans action est arrêté à la position 1.
<I>Mécanisme d'éjection de pièces</I> Les pièces 150 représentées à la fig. 8 sont em pilées dans une goulotte ou récipient 151 pour pièces de deux centimes qui est l'une des goulottes pour pièces de différentes valeurs, supportées par l'en semble de réception des pièces. L'ensemble de ré ception des pièces traverse toute la caisse et on a prévu des goulottes 151 pour les pièces des valeurs désirées. Bien que la caisse décrite ait été conçue initialement pour la monnaie des Etats-Unis, il va de soi que rien n'est en principe modifié pour appli cation à une autre monnaie décimale, telle que les francs. Il suffit par exemple de prévoir des récipients pour les pièces courantes dans un pays considéré.
Les pièces 150 sont éjectées de la goulotte 151 par un organe éjecteur 153 maintenu en contact avec un galet 154 par un ressort 155 et qui pivote sur un axe 156 porté par un bras basculeur 157. Ce bras pivote sur un arbre 158 porté par un bâti 159 du mécanisme d'éjection de pièces. Un ressort 168 sollicite le bras 157 dans le sens senestrorsum (fig. 8) et l'amène en contact avec un goujon 160 porté par un bras 161 goupillé à l'arbre 158.
Tant qu'un solénoïde 131 est excité, il maintient un crochet 162 dans la position de la fig. 8. Ce crochet pivote sur un arbre 164 et il est sollicité dans le sens dextrorsum (fig. 8) par un ressort <B>165.</B> Au cours d'une opération, le bras 161 est basculé dans le sens senestrorsum de la manière décrite plus loin et écarte l'axe<B>160</B> du bras 157, permettant ainsi le basculement du bras 157 sous l'action du ressort 168 et permettant également le déplacement de l'éjecteur de pièces 153 qui est amené dans la gou- lotte pour éjecter deux pièces.
Au contraire, si le solénoïde 131 est désexcité, le crochet 162 bascule dans le sens dextrorsum au moment où le bras 157 commence à pivoter dans le sens senestrorsum et ainsi un goujon 163 du bras 157 vient en contact avec un épaulement 166 du crochet 162 et arrête le mouvement du bras 157 de manière à empêcher l'éjecteur de pièces 153 de se déplacer d'une quantité suffisante pour éjecter les pièces hors de la caisse.
Chaque fois que le bras 161 est rappelé dans le sens dextrorsum (fig. 8), le goujon 160 entre en con tact avec le bras 157, verrouillant positivement ce dernier dans le sens dextrorsum, ce qui fait que le goujon 163 entre en contact avec le crochet 162 en faisant basculer ce dernier dans le sens senestrorsum sur l'axe 164 jusqu'à la position représentée à la fig. 8.
Quand les pièces sont éjectées de la goulotte, elles tombent dans un canal 167 et roulent dans une coupelle (non figurée) de laquelle on peut les retirer facilement.
L'arbre<B>158</B> (fig. 7 et 8) est basculé par un bras 170 (fig. 7), lequel est relié par une biellette 171 à un disque 172 qui supporte un bras d'embrayage 173. Un organe d'embrayage 174 est fixé à un pignon 175 et le bras d'embrayage 173 est sollicité dans le sens senestrorsum vers l'organe d'embrayage 174 par un ressort 176. Le pignon 175 engrène avec un pignon 177 fixé à un second pignon 178 engrenant avec un pignon 179 de l'arbre 180 d'un moteur 181 (voir également fig. 10B).
Pendant la période appropriée du cycle de la caisse, comme on le décrira dans la suite, lorsqu'on considère les commutateurs dans leurs circuits, le moteur 181 est mis en service et l'organe d'embrayage 174 commence à tourner. Toutefois, au début du mouvement de rotation du moteur 181, le bras d'em brayage 173 est maintenu dégagé de l'organe d'em brayage 174 par une pièce à plusieurs bras 182 montée sur un axe 183 porté par le bâti 159. La pièce 182 est sollicitée dans le sens dextrorsum par un ressort 184. Un bras 185 de la pièce 182 limite le mouvement de la pièce 182 par contact du bras 185 avec un goujon 186 porté par le bâti 159 de la caisse.
Quand le bras 185 de la pièce 182 entre en contact avec le goujon<B>186,</B> une extrémité 187 de la pièce 182 entre en contact avec un doigt 188 du bras d'embrayage 173 et maintient ce dernier écarté de l'organe d'embrayage 174. Au moment approprié du cycle, un solénoïde 189 est excité de manière à retirer une armature 190 qui lui est associée et sur laquelle la pièce 182 pivote.
Par conséquent, lorsque le solénoïde 189 est excité, la pièce 182 bascule dans le sens senestrorsum (fig. 7), écartant ainsi l'extrémité 187 du contact avec le doigt 188 du bras d'embrayage 173 et permettant au ressort 176 d'ame ner le bras d'embrayage 173 en contact avec l'organe d'embrayage 174 de manière à embrayer le disque <B>172</B> avec le pignon d'entraînement 175. La rotation du disque 172 fait basculer, par l'intermédiaire de la biellette 171, l'arbre 158 tout d'abord dans le sens senestrorsum, puis dans le sens dextrorsum pour le ramener à la position normale, comme le montre la fig. 7.
Immédiatement après le début de la rotation du disque 172, le solénoïde 189 est de nouveau dés- excité, ce qui permet le basculement de la pièce 182 dans le sens dextrorsum sous l'action du ressort 184 et la mise en place de l'extrémité 187 sur le trajet du doigt 188 du bras d'embrayage 173. Ainsi, lors que le disque 172 arrive à la fin de son mouvement de rotation, le doigt 188 entre de nouveau en contact avec l'extrémité 187 de la pièce 182 et écarte le bras d'embrayage 173 de l'organe d'embrayage 174, ce qui arrête la rotation du disque 172.
Un goujon 191 sert de butée au mouvement dextrorsum du bras<B>173.</B>
L'excitation du moteur 181 est commandée par une série de commutateurs, si bien que le moteur fonctionne à l'instant approprié et au cours de l'opé ration de la caisse qui convient. Pour contrôler l'ins tant approprié du fonctionnement du moteur, on ferme le commutateur 138, 139 du différentiel de transaction (fig. 10A) seulement au cours des opé rations de total négatif. On doit également fermer un commutateur 200 (fig. 10A et 4) et ce commu tateur est fermé par un bras 201 fixé à un bras de came 202 qui pivote sur un arbre 203. Ce dernier bascule seulement au cours des opérations de total et ce à la manière connue. Lorsque le bras de came 201 a basculé, un goujon 204 qu'il porte ferme le commutateur constitué par des lames 205 et 206.
Un commutateur 210 est monté sur le moteur 181 (fig. 6 et 10A) et se ferme quand la caisse enregistreuse est enclenchée pour fonctionner de la manière habituelle.
Quand la caisse enregistreuse est actionnée, une biellette 211 (fi-. 6) bascule vers le haut d'une ma nière connue. Cette biellette 211 fait basculer un bras 212 qui pivote sur un goujon 213 de manière à écarter une arête 214 de la partie inférieure d'un goujon 215 porté par un bras de libération d'em brayage 216 monté sur un axe 217. Le bras 216 tend normalement à basculer dans le sens senestror- sum sous l'action d'un ressort 218 et l'extrémité libre du bras 216 entre normalement en contact avec un disque d'embrayage 219 et avec une came 220.
Quand la caisse est déclenchée et quand l'arête 214 est retirée du contact avec la partie inférieure du goujon 215, le ressort 218 fait basculer le bras 216 dans le sens senestrorsum (fig. 6) de .manière à reti rer l'extrémité libre du bras 216 du contact avec le disque<B>219</B> et la came 220, cette dernière entrant alors en rotation sous l'action d'un ressort (non fi guré) d'une manière connue.
La rotation de cette came 220 fait basculer un bras 221 portant un galet 222 qui, en oscillant dans le sens senestrorsum, vient en contact avec la came 220, cette oscillation se faisant autour d'un axe 223 sur lequel est monté le bras 221. Le bras 221 est connecté par un étrier à un bras 224 articulé à une biellette 225, laquelle est également reliée à un bras d'entraînement de commutation 226 qui pivote sur un axe 227.
Le bras d'entraînement de commutation 226 est fourchu de manière à être engagé avec un goujon 228 porté par un bras 229 qui pivote sur un axe 230. Le bras 229 est muni d'un bloc 231 en matériau isolant, avec lequel une lame de commutateur 232 est normalement en prise. Cette dernière est montée à pivot sur un axe 233 et sollicitée par un ressort 234 dans le sens senestrorsum. Quand le bras 226 bascule dans ce sens, lors du mouvement de libéra tion du bras d'embrayage 216, le bras 229 est abaissé, ce qui permet au ressort 234 d'amener la lame de commutateur 232 au contact d'un organe commuta teur 235.
Ceci a pour effet d'exciter un moteur d'en traînement (non figuré) de la caisse et simultanément d'abaisser un goujon 236 du bras 229 normalement en contact avec une lame de commutateur 237 du commutateur 210, permettant ainsi à la lame 237 de venir en contact avec une seconde lame 238 pour fermer le commutateur 210.
Un autre commutateur, appelé ici commutateur pas de pièce , est prévu dans le circuit du moteur 181 de façon que, si l'une quelconque des goulottes vient à se vider au cours du fonctionnement de la caisse, un micro-interrupteur 240 s'ouvre et coupe le circuit du moteur 181. Ce micro-interrupteur 240 est représenté à la fig. 7 et vu schématiquement à la fig. 10B.
Pour contrôler le micro-interrupteur 240, un bras palpeur 245 est disposé dans chaque goulotte à piè ces. L'extrémité supérieure du ressort 155 (fig. 8) est fixée au bras palpeur 245 de la goulotte corres pondante 151 et le ressort <B>155</B> maintient l'extrémité inférieure du bras palpeur 245 en contact avec l'em pilement de pièces. Chaque bras palpeur 245 est monté sur une tige 246 (voir également fig. 9) et chacun d'eux est muni d'un doigt 247 dirigé vers le haut et entrant en contact avec un étrier 248. Ce dernier entre en contact avec une lame 249 (fig. 7) du commutateur 240 qui pivote sur un axe 250.
Ainsi, lorsqu'il n'y a plus de pièces 150 dans une goulotte quelconque, le ressort 155 fait basculer le palpeur correspondant 245 et son doigt 247 de ma nière à faire pivoter l'étrier 248 et ce dernier dé clenche à son tour la lame de commutateur 249 de manière à ouvrir le micro-interrupteur 240, ouvrant ainsi le circuit du moteur 181. Par conséquent, le moteur 181 ne peut être déclenché tant que des pièces n'ont pas été de nouveau placées dans la gou- lotte vide.
Le micro-interrupteur 240 est également déclen ché lorsqu'on retire un plateau 152 (fig. 8) de la caisse. Ce plateau ou bac à monnaie est normalement verrouillé en place par un cliquet 255 (fig. 7) qui pivote sur un goujon 256 porté par le bâti de la caisse. Le cliquet 255 entre en contact avec un gou jon 257 du plateau à pièces ; il est muni d'un bras 258 qui s'étend vers le bas, lequel porte un goujon 259 normalement en contact avec un bras de came 260 fixé à la tige 246. Un bras 261 qui repose nor malement sur la lame de commutateur 249 est éga lement fixé à la tige 246.
Pour enlever le plateau 152, il est nécessaire d'abaisser la pièce 255 pour en libérer le goujon 257. Quand le verrou 255 est abaissé, son goujon 259 entre en contact avec le bras 260, fait basculer la tige 246 et le bras 261 pour déclencher le bras com- mutateur 249, ouvrant ainsi le commutateur. Le bras 261 est maintenu en position déplacée lorsque le goujon pénètre dans une encoche 262 du bras 260, maintenant ainsi le bras de verrouillage 255 en po sition abaissée.
Quand le commutateur 138-139, le commutateur 200, le commutateur 210 et le commutateur 240 sont fermés, le circuit part d'une source de courant 265, traverse le commutateur 138-139, une ligne 266, les commutateurs 200, 210, une ligne 267, une ligne 268 jusqu'à une ligne 269 et jusqu'à une borne du moteur 181. De l'autre côté, une ligne 270 connecte un circuit 271 qui passe par le commutateur pas de pièce 240 et une ligne 272 et aboutit à l'autre pôle de la source de courant. Ceci provoque la rota tion du moteur 181 et simultanément excite un re dresseur 275.
Après le début de la rotation du moteur 181, le solénoïde 189 (fig. 7) est excité à l'instant approprié du cycle de la caisse, pour libérer le bras d'em brayage 173 de la manière décrite précédemment. Le circuit qui traverse le solénoïde 189 (fig. 10B) est contrôlé par un commutateur 280 (fig. 5 et l 0A). Le commutateur 280 est un commutateur normale ment ouvert et il est monté sur une cornière 281 vers l'arrière de la caisse.
Une biellette 282, qui fait partie d'un mécanisme de rappel de levier de total connu, est mise en action au cours d'une opération de total afin qu'un galet 283 porté par un axe 284 de la biellette 282 déclenche une lame de commu tateur 285 de manière à fermer le commutateur 280. L'extrémité inférieure de la biellette 282 est sup portée par un bras 286 monté à pivot sur un arbre 287.
Quand le levier de total est rappelé par la biellette 282, au cours du second cycle d'une opération de total et que le commutateur 280 (fig. 10A) est fermé, un circuit se ferme à travers le solénoïde 189 de la manière suivante : à partir du côté positif du redres seur 275, une ligne 290 est connectée à une ligne <B>291,</B> laquelle est connectée à un côté du commu tateur 280. L'autre côté du commutateur 280 est relié par une ligne 292 à une ligne 293 et au solé noïde 189. L'autre extrémité de ce dernier est con nectée par une ligne 294 à un commutateur 295, lequel est normalement fermé, à une ligne 296 et au côté négatif du redresseur 275.
Du fait que le com mutateur 295 est normalement fermé, lorsque le commutateur 280 est fermé au cours du second cycle d'une opération, alors que le levier de total est rappelé, le solénoïde 189 est excité et déclenche le bras d'embrayage 173 et permet au mécanisme de change de monnaie d'effectuer un cycle de fonc tionnement.
Immédiatement après l'excitation du solénoïde 189 pour déclencher le bras d'embrayage 173, la biellette 282 du levier de total (fig. 5) est rappelée dans sa position normale, ouvrant ainsi le commu tateur 280 et désexcitant le solénoïde 189, si bien que la pièce 182 se trouve en position propre à débrayer le mécanisme distributeur de monnaie du moteur 181, à la fin de l'opération de la caisse.
On rappellera qu'un commutateur pas de monnaie 240 est prévu dans le circuit du moteur 181. Quand la dernière pièce est éjectée de la glis sière, le micro-interrupteur 240 s'ouvre de la manière décrite précédemment. Ceci coupe le courant du mo teur et il pourrait se trouver que le disque d'em brayage (fig. 7) et l'arbre 158 ne soient pas rappelés dans la position de repos.
Pour assurer le rappel approprié de ces pièces dans leur position de repos, si de telles conditions se produisent, un commutateur de commande de solénoïde 300 (fig. 10B) est prévu et se trouve être fermé par l'excitation d'un solé noïde 301, maintenant ainsi fermé un circuit qui passe par le moteur 181 de la manière suivante la ligne 270 est connectée au commutateur 300 par une ligne 302 et l'autre côté du commutateur 300 est connecté à une ligne 303, laquelle est en déri vation sur le commutateur 240.
Simultanément à la fermeture du commutateur 300, un circuit de maintien s'établit par la fermeture d'un commutateur 305. Ce circuit part de la ligne 291, traverse le commutateur 305 et revient à la ligne 292. Vers la fin du fonctionnement de la caisse, lorsque le commutateur 280 est ouvert, le solénoïde 301 est de nouveau désexcité, ce qui permet la fer meture du commutateur 295 et l'ouverture des com mutateurs 300 et 305, rappelant ainsi les circuits dans leur position normale.
Quand la quantité de pièces d'une goulotte de vient faible, une lampe 310 (fig. 10A) s'allume. Cette lampe se trouve dans un circuit passant par le com mutateur 138-139, traversant une ligne 311, la lampe 310, la ligne 312 et aboutissant à un com mutateur 313 (voir également fig. 11). Le commu tateur 313 est connecté à la ligne 303 et à la source de courant à travers la ligne 272.
Le commutateur 313 est fermé par basculement de l'étrier 248 (fig. 8 et 11). Comme indiqué ci- dessus, l'étrier 248 est basculé par un bras palpeur 245, lequel est muni d'une encoche 314 à son extré mité inférieure. Quand l'encoche 314 passe au-dessus des pièces qui restent dans la goulotte, l'étrier 248 bascule de manière à faire pivoter un bras de came 315 fixé au bras gauche de l'étrier 248. Quand le bras de came 315 bascule dans le sens senestrorsum (fig. 11), il abaisse un bras commutateur 316 et ferme le commutateur 313, provoquant l'allumage de la lampe 310.
Les solénoïdes 130 à 137 sont excités suivant les positions des bras frotteurs 106 à 113 respec tivement.
On décrira maintenant, à titre d'exemple, un circuit d'excitation de l'un des solénoïdes, par exem ple 133, pour l'éjection des centimes. Quand on doit extraire un centime, le bras frotteur<B>113</B> est placé sur le contact 1 <B>127</B> (fig. 10A) sous la commande du secteur correspondant 58 (fig. 2). Lorsque le redresseur 275 (fig. 1013) est ainsi excité, le circuit passe du côté négatif du redresseur 275 à travers la ligne 320 jusqu'à la ligne 321 d'un côté du solénoïde 133, puis à travers une ligne 322, à travers le contact 1 et le bras frotteur 113, une ligne 323 jusqu'à une ligne 324 et la ligne 290 du côté positif du redresseur 275.
Si le secteur des centimes 58 a été placé sur 5 , le solénoïde 136 est alors excité pour provoquer l'éjection d'un demi-décime de la manière suivante. Partant du côté négatif du redresseur 275, le circuit passe par la ligne 320, le solénoïde 136, une ligne 344, le contact 5 124, le frotteur 111, une ligne 345, la position zéro du contact 117, le frotteur 107, une ligne 346, la ligne 324, la ligne 290 et aboutit au côté plus du redresseur 275.
Si le secteur 58 des centimes a été placé sur 4 , les solénoïdes 131 et 132 doivent alors être excités pour provoquer l'éjection de quatre centimes de la manière suivante. Le circuit passe du côté négatif du redresseur 275, traverse la ligne 320, le solénoïde 131, la ligne 347, le contact 4 125, le frotteur 112, la ligne 323, la ligne 324, la ligne 290 et aboutit au côté positif du redresseur 275. Simultanément, un circuit s'établit à partir du côté négatif du redresseur 275 à travers la ligne 320, le solénoïde 132, la ligne 348, le contact 4 126, le frotteur 113, la ligne 323, la ligne 324, la ligne 290 jusqu'au côté positif du redresseur 275.
On voit ainsi que pour le réglage 4 , des cir cuits électriques complets traversant le redresseur 275 s'établiront seulement à travers les frotteurs 112 et 113, provoquant l'excitation des seuls solénoïdes 131 et<B>132.</B> En se référant aux schémas des circuits, on voit que, en dépit de ce que les frotteurs 109, 110 et 111 ont également été placés à cet instant sur la position 4 , ils ne disposent d'aucun circuit fermé.
D'après les exemples qui précèdent, on peut suivre sur le schéma des circuits les opérations cor respondant à un réglage quelconque du secteur 58 des centimes et également à un réglage quelconque du secteur 58 des décimes.
Il est ainsi clair que les divers solénoïdes 130 à 137 sont excités conformément au réglage des différentiels de montant dans la rangée des centimes et dans la rangée des décimes, suivant la position sur laquelle ils sont placés au cours de l'opération de total.
En se référant à la fig. 8, on voit que chacun des crochets 162 est normalement maintenu en posi tion rétractée par le goujon 163 du bras 157. Si, lorsque le bras 157 bascule dans le sens senestrorsum (fig. 8) de la manière décrite précédemment, le so lénoïde 131 est excité, le crochet 162 ne peut alors basculer dans le sens dextrorsum et, par conséquent, le goujon 163 passe librement au-delà du bec 166, si bien que le bras 157 déclenche l'organe d'éjection de pièces 153 pour éjecter des pièces de la gou- lotte 151.
Si le solénoïde 131 n'est pas excité à l'instant de basculement du bras 157 dans le sens senestrorsum, le crochet 162 suit alors le goujon 163 dans le sens dextrorsum sous la poussée du ressort 165 et son bec 166 s'accroche au goujon 163, empêchant ainsi tout mouvement ultérieur du bras 157, si bien que l'organe d'éjection de pièces 153 n'est pas en mesure d'éjecter une pièce quelconque de la goulotte 151.
Comme on l'a mentionné précédemment, le pla teau à pièces 152 peut être enlevé de la caisse et est normalement maintenu en place par un cliquet de verrouillage 255 de la manière décrite précédem ment. Un plongeur 330 (fia. 8) contribue également à maintenir en place le plateau à pièces. Ce plon geur pénètre dans une ouverture de l'arrière du pla teau à pièces. Le plongeur 330 est sollicité en contact avec le plateau à pièces par un ressort 331. Un gou jon 332 est fixé audit plongeur et un bras 333 goupillé à la tige 246 entre en contact avec ce gou jon.
Lorsque le bras de verrouillage 255 bascule de manière à le libérer du goujon 257 du plateau à pièces et lorsque le bras 260 bascule de la manière décrite précédemment, la tige 246 bascule de façon que le bras 333 rétracte le plongeur 330 et l'écarte du plateau à pièces.
Comme décrit précédemment, les bras palpeurs 245 sont maintenus en contact avec la pile de pièces grâce à des ressorts 155. Au cours du fonctionne ment de la caisse, il est souhaitable de relâcher la tension des bras palpeurs 245 sur la pile de pièces 150, de façon que les pièces puissent librement être reçues dans la goulotte au cours du fonctionnement de la caisse après éjection de pièces. Pour soulager cette tension, un bras 340 (fig. 8) est goupillé à l'arbre<B>158.</B> Sur le bras 340 pivote une biellette 341 dont l'extrémité supérieure pivote sur un bras 342. Le bras 342 est muni d'un rebord 343 qui peut être amené en contact avec l'étrier 248 au cours du fonc tionnement de la caisse.
Quand l'arbre 158 bascule dans le sens senes- trorsum (fig. 8), la biellette 341 est soulevée et le rebord 343 est amené en contact avec l'étrier 248, faisant légèrement basculer ce dernier dans le sens senestrorsum. L'étrier 248 fait basculer lui-même légèrement tous les bras palpeurs 245 dans le sens senestrorsum de manière à supprimer la tension de l'extrémité inférieure des bras palpeurs 245 sur la pile de pièces 150 de la goulotte 151.