Machine comptable. La. machine comptable faisant l'objet de l'invention comprend un chariot mobile porte- document, un totalisateur addition-soustrac- tion, un embrayage placé entre un moteur entraîneur et un arbre principal de la ma chine, un verrou maintenant normalement l'embrayage dans une position non enclenchée, un organe de libération permettant de libérer le verrou pour permettre l'accouplement, cet.
organe de libération étant actionné par un mécanisme de déclenchement susceptible d'être commandé par l'un ou l'autre de deux dispositifs de commande montés dans des po sitions de colonne prédéterminées du chariot mobile, le premier desdits dispositifs de com mande étant. effectif lorsque le totalisateur est en positif, un mécanisme de verrouillage bloquant l'organe de libération contre son fonctionnement sous l'action du mécanisme de déclenchement lorsque le totalisateur est E,ri négatif, l'organe de libération étant ce pendant susceptible d'être actionné lorsque le mécanisme de verrouillage est en position active par le deuxième desdits dispositifs de commande, un levier de libération étant sus ceptible d'être amené par pivotement,
sous l'action du dispositif de commande, sur le trajet d'un organe opératoire qui décale en suite ledit levier pour aCtiônner l'organe de libération. Cette machine est caractérisée en ce que le deuxième dispositif de commande est constitué de manière à faire pivoter le levier de libération plus loin que le premier dispositif de commande, de telle sorte qu'une coulisse soit déplacée par un levier pour actionner l'organe de libération, malgré que le mécanisme de verrouillage soit en position active, lors du déplacement du levier de libé ration par l'organe opératoire.
Une forme d'exécution de la machine fai sant l'objet de l'invention est. décrite ci-après, à titre d'exemple, en référence au dessin annexé.
Fi-. 1 est une élévation frontale d'une partie d'un mécanisme commandé par le cha riot mobile de la machine, pour déclencher des opérations automatiques de la machine.
Fig. 2 est une élévation latérale d'un mé canisme additionnel destiné à déclencher et à commander les opérations automatiques de la machine.
Fig. 3 est une vue, à plus grande échelle, d'un mécanisme palpeur pour un mécanisme de commande du solde négatif.
Fig. 4 est. une vLie en élévation latérale d'une partie d'un mécanisme d'entraînement du mécanisme palpeur de la fig. 3.
La machine représentée comprend un chariot mobile déplacable latéralement, avec une réglette 17 à curseurs montée de manière amovible sur la surface frontale d'une cré maillère d'échappement 20 quai y est fixée. La réglette 17 est. disposée de manière à suppor ter .de manière ajustable des curseurs ou bu tées de commande de fonctionnement 21 et 22 dans des positions de colonne prédétermi- nées sur sa longueur.
Les curseurs 21 et 22 présentent des épaulements d'arrêt de tabula- tion vers l'avant 18 et 19, respectivement, fai- sant saillie vers le bas, 18 étant muni d'un ergot de petit diamètre 23, tandis que l'épaulement 19 présente un ergot de grand diamètre '24.
Les ergots 23 et 24 sont destinés à coopé rer avec un nez arrondi 25 d'un levier de libération 26, ainsi qu'il sera exposé ultérieu rement, en vue de déclencher des cycles de fonctionnement automatique de la machine. On notera que le levier 26 présente une fente 28 qui coopère avec un pivot fixe 27, de faé on que ledit. levier puisse se déplacer et pivoter.
Un ressort 29 tend à actionner le levier 26 vers la droite (fig. 1) et dans le sens dextror- sum, .en vue de maintenir normalement le le vier dans sa position de droite, comme repré senté, et en contact provisoire avec une barre d'arrêt 30 supportée par le bâti de la machine.
Le levier de libération 26 porte un ergot 31 qui s'engage dans une fente pratiquée dans un prolongement. supérieur d'un levier. de commande 32 pivotant en 33 sur le bâti de la machine. Le levier de commande 32 présente un épaulement 34 qui coopère avec une arête plate 35 (fig. 1 et 2) pratiquée sur l'extré mité supérieure d'un crochet. 36, lequel pivote à son extrémité inférieure en 37 sur l'extré mité arrière d'iin levier 38 tournant à son tour en 39 sur le bâti de la machine.
Un res sort 46 attire le levier 38 dans le sens dex- trorsum en vue de maintenir normalement un carré 40, porté par ce dernier, en contact avec un épaulement d'une glissière 41 de dé clenchement de la machine qui peut coulisser grâce à deux fentes qu'elle comporte et qui coopèrent avec des ergots fixes 16 assujettis au bâti de la machine. Un seul de ces ergots et une seule de ces fentes sont représentés. La glissière 41 porte un ergot 42 qui s'engage dans une fente pratiquée dans l'extrémité su périeure d'un maneton 43 calé sur un court arbre 44 qui tourillonne dans le bâti de la machine.
Sur l'arbre 44 est également fixé un bras 45 qui porte un ergot 47 en prise avec une fente pratiquée dans le prolongement avant d'un bras 48 calé sur un court, axe 49 qui tourillonne dans le bâti de la machine. Un ressort relativement puissant 50 (fig. 2), dont une des extrémités est. reliée au bras 45, attire le bras dans le sens senestrorsum et, par l'intermédiaire du maneton 43, actionne la glissière 41 vers l'avant, de manière à. mainte nir normalement l'épaulement de la glissière en contact élastique avec le carré 40 qui, nor malement, s'oppose à un tel mouvement.
Lorsque le mouvement de la glissière 41 vers l'avant (fig. 2) est, arrêté par le carré 40, un bras de déclenchement 51, calé sur l'arbre 49, est maintenu sur le trajet d'un prolonge ment inférieur d'un bras de commande d'em brayage 52 monté fou sur un moyeu 53 porté par un disque 55, ledit moyeu étant calé sur un arbre à cames principal 54 qui tourillonne dans le bâti de la machine. Le bras 52 pré sente, à sa partie supérieure, une denture d'engrenage qui engrène avec des dents cor respondantes d'une partie 56 d'un chien d'embrayage 57 pivotant dans un palier 58 porté par le disque 55.
Un ressort 59, tendu entre le bras 52 et le disque 55, actionne le bras dans le sens dextrorsum, de manière à maintenir un prolongement de celui-ci. orienté vers le bas, en contact élastique avec le bras 51, comme représenté.
Lorsque le bras 52 et le chien 57 (fig. 2) sont maintenus en position non déclenchée (position représentée), une partie découpée en méplat 60 du chien se trouve dans une posi tion telle qu'il y a de la place pour permettre le passage de la périphérie d'un disque d'en traînement 61 monté fou sur l'arbre princi pal 54 et entraîné en rotation continue dans le sens dextrorsum par l'intermédiaire d'un train d'engrenages qui relie ce disque à la source principale d'énergie motrice, en l'oc currence un moteur électrique (non repré senté).
Dans certaines conditions, lorsque le cha riot mobile arrive à. des positions de colonne prédéterminées, un mécanisme soulève le cro chet 36 (fig. 1 et 2), ce qui fait. basculer le levier 38 dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 46, et dégage le carré 40 de l'épaulement. de la glissière 41.
Ceci libère la glissière 41 et les mécanismes associés et les livre à L'action du ressort 50 qui fait immédiatement. basculer le bras 48, l'arbre 49 et le bras de déclenchement 51 dans le sens dextrorsum et dégage l'extrémité inférieure du bras de déclenchement 51 du prolonge ment du bras de commande d'embrayage 52, de telle sorte que ce dernier est livré à l'ac tion du ressort 59.
Celui-ci fait immédiate ment basculer le bras 52 dans le sens dextror- sum, lequel fait pivoter le chien 57 dans le sens senestrorsum d'un même mouvement, en gageant le chien dans l'une d'une série d'en- eoches 62, uniformément espacées, pratiquées à la périphérie du disque 61 et dont le rôle est d'assurer une liaison mécanique entre le disque 61 et le disque 55.
Le disque 61, dont la rotation continuelle dans le sens dextror- sum est assurée par le moteur d'entraînement, entraîne immédiatement dans son mouvement le disque 55 et l'arbre à cames principal 54.
Lorsque le disque 55 et l'arbre à cames principal 54 arrivent vers la fin d'un tour complet dans le sens dextrorsiun, une came de rappel (non représentée), calée sur l'arbre 54, entre en contact avec un galet fixé sur un prolongement 63 du bras 48 et ramène ce bras dans le sens senestrorsum contre l'action du ressort 50, ce qui amène le bras de déclen chement 51 sur le trajet du bras de commande 52 et., simultanément., ramène la glissière 41 de déclenchement de la machine vers l'arrière, position dans laquelle son épaulement se trouve de nouveau en contact avec le carré 40,
qui retient la glissière et les pièces con nexes dans leur position d'origine, celle qui est. représentée en fig. 2. Le bras de déclen- ehement 51 empêche tout mouvement ulté rieur, clans le sens dextrorsum, du bras 52, et la continuation de la rotation du disque 55 oblige alors le chien 57 à être ramené, dans le sens dextrorsum, à sa position dégagée, comme représenté, en vue de dégager le disque 55 du disque d'entraînement 61 et de mettre fin au fonctionnement de la machine, qui exige nor malement un tour complet non interrompu,
dans le sens dextrorsum de l'arbre principal 54, sauf dans le cas d'opérations en solde né gatif qui exigent deux révolutions.
En se référant à la fig. 1, on voit que le levier de libération 26 porte un ergot 68, sur lequel pivote un crochet 69, actionné dans le sens senestrorsum par un ressort 70, afin que normalement un ergot 71 porté par le crochet soit en contact. élastique avec un épaulement pratiqué sur l'arête supérieure du levier de libération 26. Un prolongement 72 du crochet 69, orienté vers le bas, est destiné à coopérer avec un épaulement 73 d'un levier de coin- mande de tabulation 74, dont seule l'extrémité de droite est représentée ici.
Ce levier est monté d'une manière analogue à celle du le vier de libération 26 grâce à une ouverture qui s'engage sur un pivot. fixe. Un ressort (non représenté) tire le levier 74 dans le sens dextrorsiun et vers la gauche afin de main tenir normalement le levier dans sa position d'origine, représentée ici en traits pleins, po sition dans laquelle un épaulement supérieur de droite 77, découpé dans sa surface infé rieure, vient -en prise avec un carré fixe 75.
Lorsque le levier 74 est dans sa position d'ori gine ou de repos, représentée ici, l'épaulement 73 est maintenu de manière à ne pas pouvoir coopérer avec le prolongement inférieur 72 du crochet 69. Le chariot mobile est libéré en vue de son mouvement de tabulation par un mouvement du levier 74 dans le sens senes- trorsitm, mouvement qui est obtenu par un déplacement -d'un levier de commande de ta bulation 200 (fig. 1)
dans le sens dextror- sum. De ce fait, un cliquet de levage 201, monté sur le levier 200, vient placer une saillie inférieure en contact avec une saillie 202 du levier 74, faisant basculer ce dernier vers le haut et dans le sens senestrorsum contre l'action de son ressort.
Le mouvement de montée du levier 74 dégage l'épaulement 77 du carré 75 et 1e levier est alors immédia tement déplacé vers la droite par un ressort en vue d'amener un épaulement inférieur de gauche 76 de celui-ci à prendre contact avec le carré 75, ce qui maintient le levier 74 dans sa position active représentée en trait mixte. Lorsque le chariot mobile arrive dans une position de colonne pour laquelle l'un des ergots 23 ou 24 entre en contact avec le nez 25, le levier de libération 26 est basculé dans le sens senestrorsum contre l'action de son ressort 29, ce qui amène le prolongement 72 sur le trajet de l'épaulement 73.
En même temps que l'enfoncement du levier 26, le téton d'arrêt de tabulation 18 ou 19 entre en contact avec un bras de butée 203, relié mé caniquement au levier 74 d'une manière con nue, et fait basculer le bras de butée et le le vier 74 vers la gauche en vue de terminer le mouvement de tabulation du chariot mobile et d'amener l'épaulement. 73, en coopération avec le prolongement. 72,à déplacer le crochet 69 et le levier de libération 26 vers la gauche d'un même mouvement contre l'action du res sort 29. Ce mouvement du levier de libération 26 fait que l'ergot 31, en coopération avec la.
fente pratiquée dans le levier de commande 32, fait basculer le levier de commande 32 dans le sens senestrorsum sur son pivot 33 et l'épaulement 34, en coopération avec la sur face 35, soulève alors le crochet 36, ce qui rend opérant. le mécanisme d'embrayage et provoque un fonctionnement automatique de la machine.
Le mouvement vers la gauche du levier 71 fait passer l'épaulement inférieur 76 du le vier au-delà du carré 75, et. le levier est alors amené par son ressort dans le sens dextror- sum jusqu'à ce que l'épaulement supérieur 77 entre en contact avec le carré, ce qui ramène le levier à sa position normale, représentée en traits pleins à la fig. 1.
Ce retour du le vier 74 dégage l'épaulement 73 du prolonge ment 72, après quoi le ressort 29 ramène le levier 26 de libération et les pièces connex*s vers la droite jusqu'à leurs positions nor- males, représentées ici.
Un dispositif permet. de rendre inactif le mécanisme automatique de déclenchement de la machine lorsqu'un totalisateur sélectionné est. à l'état négatif, dispositif dont le but est. clé signaler cette situation à l'attention de l'opérateur. Ce dispositif est commandé par la roue de l'ordr e le plus élevé d'un totalisa- teur lorsque celle-ci avance d'un cran à partir du zéro dans le sens de la soustraction, et fait basculer la surface 35 (,fi-. 2) pratiquée sur le crochet 36 jusqu'à. ce que celle-ci ait quitté le trajet de l'épaulement 31, de sorte que la manoeuvre des leviers 26 et 32 n'a pas pour effet de déplacer le crochet.
36 vers le haut.
L'extrémité supérieure du crochet 36 (fig. 2) présente une fente verticale en prise avec un ergot 78, porté par un prolongement orienté vers le haut, d'une bielle 79, dont un prolongement, inférieur présente un ergot 80 qui pénètre dans une fente horizontale pra tiquée à l'extrémité arrière d'une barre 81 montée de manière à pouvoir coulisser dans le sens horizontal grâce à des fentes parallèles en prise avec des goujons fixes 82. Une seule de ces fentes et un seul de ces goujons sont représentés ici.
L'extrémité arrière de la bielle 79 est articulée sur un pivot 83 de l'extrémité avant d'une coulisse 84 montée en vue de pou voir se déplacer horizontalement. par la co opération de fentes et d'ergots 85 fixés au bâti 86 .des totalisateurs. Sur l'extrémité avant de la coulisse 84 est. fixé un ergot 87 (fig. 2) qui coopère avec un prolongement su périeur, en forme de pied, d'un levier 88 pi votant en 89.
Le levier 88 est. aetionné par une came 91 calée sur l'arbre principal 54 qui, au début. d'un fonctionnement de la ma chine, fait basculer le levier 88 dans le sens dextrorsum en vue de faire déplacer la cou lisse 84 vers l'arrière contre l'action d'un res sort 92, ce qui amène Lin carré 93, fixé à l'extrémité arrière de la coulisse, au-delà de l'extrémité d'un doigt de blocage 94 qui peut pivoter sur l'ergot arrière<B>85.</B> Le doigt 94 présente un prolongement,
montant 95 dont l'extrémité est en forme de fourchette où vient s'engager un ergot 96 fixé à l'extrémité inférieure d'un maneton 97 calé sur un arbre de commande en solde négatif 98 provenant d'un totalisateur plus élevé qui comprend plusieurs roues totalisatrices 99 d'ordres dé eimaux (fig. 3).
Seule la roue de totalisation 99 de l'ordre le plus élevé est représentée à la fig. 3, et cette roue est décrite à titre d'exemple repré sentatif de toutes les roues de totalisateur.
Chaque roue 99 est calée sur un moyeu 101 tournant fou sur un arbre de totalisateur 100, qui est. supporté de manière basculable clans le bâti de totalisateur 86. Chacune des roues de totalisateur 99 présente deux séries clé dix dents chacune, qui peuvent s'engager avec des séries correspondantes de dents de crémaillères décimales non représentées, afin que des valeurs puissent être introduites dans le totalisateur et puissent en être retirées. Sur le moyeu 101, en relation fixe par rapport à la roue 99, se trouve une came de déclenche ment de report 102 présentant des dents de déclenchement diamétralement opposées, qui coopèrent avec des becs de report addition et soustraction, correspondants.
Dans tous les ordres décimaux, à l'excep tion du plus élevé, les dents de déclenchement diamétralement opposées des cames 102 co opèrent avec les becs de report addition et soustraction dans les opérations d'addition et de soustraction, en vue d'effectuer les reports de dizaines, à la manière habituelle.
Les dents de déclenchement coopèrent aussi avec des becs de report d'addition dans les opérations clé total et de sous-total en vue d'arrêter les dents de totalisation en position de zéro pour oue les entraîneurs de montants et les sec teurs d'impression correspondants soient mis dans des positions correspondant aux valeurs présentes sur les roues. La roue 99 de l'ordre le plus élevé, représentée à la fi-.
3, ne présente aucun dispositif de report dans un ordre plus élevé, mais les dents de déclenchement dia métralement opposées de sa came 102 coopè rent avec le bec de report d'addition corres pondant dans les opérations clé total ou de sous-total en vue de placer la roue 99 de l'or dre le plus élevé en position de zéro dans ces opérations. Sur un prolongement de gauche du moyeu 101 est disposée, de manière à y pouvoir pivoter, une came palpeuse 103 pour les soldes négatifs, présentant. des dents d'ar rêt diamétralement opposées 104, qui coopè rent avec l'extrémité 105 d'un doigt palpeur 106 calé sur l'arbre de solde négatif 98.
En raison de certaines situations qui peu vent se présenter, comme expliqué plus loin, il est nécessaire que la cane palpeuse 103 soit montée de manière élastique, afin de pouvoir se déplacer par rapport à la roue de totalisa teur -99 et à la came de déclenchement 102. Ce résultat est obtenu au moyen d'un ergot 107 fixé à la came 103 et présentant un méplat dans une encoche 108 découpée dans la périphérie de la came de déclenchement 102.
Un ressort 109, tendu entre l'ergot 107 et un ergot 110 fixé à la roue 99, actionne la came palpeuse 103 dans le sens dextrorsum en vue de maintenir normalement l'ergot 107 en contact avec la paroi descendante de l'encoche 108, de sorte que la came 103 soit libre de céder dans le sens senestrorsum, mais soit normalement maintenue dans sa position normale ou de re pos, représentée à la fig. 3.
Sur l'arbre de solde négatif 98 (fig. 4) est fixé un bras 112 :dont l'extrémité présente une fente dans laquelle s'engage un ergot 113 fixé à une plaque 114 qui pivote en 115 sur le bâti de la machine. Un ressort 116 actionne la plaque 114 dans le sens senestrorsum, de manière à maintenir normalement une arête arrière de la plaque en contact élastique avec une butée 117 fixée au bâti. Une corde à piano 118 relie de manière pivotante la pla que 114 à un levier de commande correspon dant (non représenté) qui est actionné par une came de toute manière appropriée.
La came 91 (fig. 2) fait d'abord basculer le levier 88 .dans le sens dextrorsLun pour dé placer la coulisse 84 vers l'arrière et amener le carré 93 sous l'extrémité du doigt 94 et si multanément faire que l'arête 35 du crochet 36 s'efface du trajet de l'épaulement 34 du levier 32 (voir aussi fig. 1).
Une fois que la coulisse 84 a été amenée à sa position arrière, la corde 118 est actionnée en vue de faire basculer la plaque 114 :dans le sens dextrorsum, de telle sorte que l'ergot 113, en coopération avec la fente pratiquée dans l'extrémité avant. du bras 112, fasse bas- cul$r le bras, l'arbre de solde négatif 98, le doigt palpeur 106 et le -maneton 97 (fig. 2 et 3) dans le- sens dextrorsum d'un même mouvement et que l'extrémité<B>105 dit</B> doigt 106 se trouve amenée hors du parcours des dents d'arrêt 104 de la came 103.
Le mouvement dans le sens dextromum du maneton 97 fait basculer le doigt. 94 dans le serfs senestrorsum depuis la position de fig. 2 jusqu'à venir se placer sur le trajet du carré 93, qui se trouve alors maintenu dans sa posi tion arrière.
Tandis que le doigt 106 est dans sa position soulevée, atteinte par mouvement dans le sens dextrorsum, le totalisateur se trouve actionné et, pendant ce fonctionne ment, la roue de totalisation de l'ordre le plus élevé 99 (fig. 3) est mue d'un cran en sens inverse à partir de sa position de zéro, comme représenté ici, jusqu'à atteindre la position de 9 , indiquant ainsi que le totalisateur est en négatif, la dent 104 étant amenée sur le trajet de l'extrémité 105 du doigt 106.
Vers la fin du fonctionnement de la ma chine, la came 91 (fig. 2) laisse le ressort 92 ramener la coulisse 84 et le levier 88 vers l'avant et dans le sens senestrorsum, respecti vement, jusqu'à ce que le mouvement de la coulisse vers l'avant soit arrêté par le fait que le carré 93 entre en contact avec l'extrémité dit doigt 94. Pratiquement, en même temps que le mouvement de retour de la coulisse 84, le ressort 116 ramène la plaque 114 dans le sens senestrorsum et la plaque, à son tour, ra mène simultanément le bras 112, l'arbre 98, le doigt 106 et le maneton 97 dans le même sens.
Si le totalisateur n'est pas à l'état négatif, celle qui convient parmi les dents de la série 104 demeure hors du trajet de l'extrémité 105 du doigt 106 et, de ce fait, le doigt -et les pièces connexes demeurent libres de revenir complètement à leur position normale repré sentée ici. De ce fait, le maneton 97 fait tour ner le doigt 94 dans le sens dextrorsum jus qu'à ce qu'il s'efface dit trajet du carré 93, ce qui permet à la coulisse 84 de revenir en avant sous l'influence du ressort 92, pour ra mener l'arête 35 dit crochet 36 sur le trajet de l'épaulement 34.
Si le totalisateur est. à l'état négatif, la dent 104 est en position tur le trajet de l'extrémité 105 et, en consé quence, le retour dans le sens senestrorsum du doigt 106, de l'arbre 98 et du maneton 97, se trouve empêché, tandis que le doigt 94 est retenu, sur ,le trajet du carré 93. Il en résulte que la coulisse 84 est retenue à sa. position arrière, maintenant ainsi l'arête 35 hors du trajet de l'épaulement 34.
Dans ces condi tions, l'ergot de petit diamètre 23 (fig. 1) de la butée 21, coopérant avec le nez 25, fait bas culer le levier de libération 26 dans le sens senestrorsum et amène le prolongement 72 sur le trajet de l'épaulement 73, sur quoi l'achè vement du mouvement de tabulation du cha riot mobile déplace les leviers 74 et 26 vers la gauche et fait basculer le levier de com mande 32 dans le sens senestrorsum, de la manière expliquée précédemment. Cependant, étant donné que l'arête 35 du crochet 36 est sortie du trajet de l'épaulement.
34 dit levier de commande 32, le mouvement senestrorsuni du levier n'a aucun effet sur le crochet et, en conséquence, dans ce cas, il n'@- a pas de fonc tionnement automatique de la machine, si le totalisateur est en solde négatif.
Dans certaines entreprises commerciales dans lesquelles la machine représentée et dé crite peut être utilisée, il est désirable que les fonctionnements automatiques de la ma chine puissent être provoqués par le chariot mobile dans des positions de colonnes prédé terminées, que le totalisateur sélectionné soit négatif ou positif.
Ce résultat est. obtenu grâce à- l'ergot de grand diamètre 24 de la butée 22 (fig. 1) qui, en coopération avec le nez 25, fait basculer le levier de libération 26 d'une quantité plats grande dans le sens senes- trorsum que l'ergot 23, et. ce mouvement plus grand du levier n'a. pas seulement.
pour effet d'amener le prolongement -i 2 sur le trajet de l'épaulement 73, mais, encore et simultané ment, de mettre la machine en état d'être mise en marche automatiquement sous l'in fluence du chariot mobile, eomtne expliqué plats en détail dans ce q111 suit-: Le levier de libération 26 présente, à son extrémité de droite, un ergot 130 engagé dans un chemin de came pratiqué dans un prolon gement, vers la gauche, d'un levier coudé<B>131</B> pivotant en 132 sur le bâti clé la machine.
Un prolongement vers le bas du levier 131 porte un ergot 133 engagé dans une fente verticale pratiquée clans une plaque 134 coulissant. sur un prolongement de droite du levier de com mande 32, grâce à ,des fentes parallèles 135 pratiquées dans cette plaque 134 et coopérant avec des boutons correspondants 136 fixés au levier (le commande 32.
Le mouvement com plet du levier de libération 26 dans le sens senestrorsum, sous l'influence de l'ergot de grand diamètre 24, oblige l'ergot. 1.30, en co opération avec la fente du levier 131, à faire basculer ce dernier de toute la distance qu'il est capable de parcourir dans le sens dextror- sum, ee qui ramène l'ergot 133, en coopéra tion avec la fente de la plaque 134, à déplacer celle-ci vers la gauche, de Tacon qu'un épaule- ment 137, saillant vers le haut,
vienne se pla cer sous l'arête 35 du crochet. 36. Cette arête, on l'a vu précédemment., est maintenue hors du trajet vertical de l'épaulement 137. Le mouvement du levier de libération 26 dans le sens senestrorsum amène le prolongement 72 du crochet 69 sur le trajet de l'épaulement 73, sur quoi la fin du mouvement de tabulation du chariot mobile déplace les leviers 26 et 74 vers la gauche.
Ce mouvement du levier de libération 26, par l'intermédiaire de l'ergot 31, fait basculer le levier de commande 32 < .ans le sens senestrorsum, et. l'épaulement 137, en coopérant avec la surface 35, soulève le crochet. 36, de la manière exposée précé demment, en vue de déclencher le fonctionne ment automatique de la machine.
En d'autres termes, lorsque le totalisateur est. à l'état négatif, l'arête 35 du crochet 36 est maintenue hors de portée de l'épaulement 34 du levier de commande 32. Cependant, cette arête demeure à la portée du fonction nement vertical de l'épaulement 137 et le mouvement complet de déplacement vers la gauche de la plaque 134, sous l'influence de l'ergot de grand diamètre 24, amène l'épaule ment. 137 à coopérer avec l'arête 35 pour dé- elencher un fonctionnement automatique' de la machine.
Lorsque le totalisateur n'est pas en néga tif, l'un quelconque des deux ergots 23 ou 24 va déclencher un fonctionnement automatique de la machine, sous l'influence du chariot mobile et dans une position de colonne pré déterminée de ce dernier. Dans de telles opé rations, l'ergot de grand diamètre 24 amène l'épaulement 137 sur le trajet de l'arête 35, comme dans les opérations solde négatif. Mais ce mouvement n'a alors aucune signification particulière, étant donné que l'arête 35 est aussi ;sur le trajet de l'épaulement 34 qui, dans ce cas, intervient pour soulever le cro chet 36 et déclencher un fonctionnement auto- tnatique de la machine.
Dans les opérations en solde négatif, l'ergot de petit diamètre 23 (fig. 1) est inopérant en ce qui concerne le déclenchement automatique de la machine. Cependant, si l'on a. besoin d'un tel fonction nement automatique, on peut l'obtenir en dis posant un des ergots de grand diamètre 24 dans une colonne donnée du chariot mobile.
La raison du montage élastique de la came palpeuse 103 (fig. 3) est que, dans certaines conditions dans les opérations d'addition, il est possible que le report d'un chiffre de dizaines vers l'ordre phis élevé soit retardé d'une durée suffisante pour permettre au doigt 106 d'être ramené, dans le sens senes- trorsitm, à sa position normale représentée ici, avant qu'un tel report n'ait lieu, et ceci est particulièrement. vrai lorsque le report se transmet sur plusieurs ordres inférieurs jus qu'à l'ordre supérieur.
Par exemple, en sup posant que la roue de l'ordre le plus élevé 99 soit en position de 8 et que toutes les roues inférieures soient en position de 9 , l'intro duction d'un chiffre dans l'ordre des unités va provoquer un long report qui se propage successivement à travers tous les ordres inter médiaires jusqu'à l'ordre le phis élevé inclus.
Dans ce cas, il y a un décalage ou retard suf- fisant dans le mouvement de report de la roue de l'ordre le plus élevé pour permettre au doigt 106 d'être ramené dans le sens senes- trorsum jusqu'à sa position normale, repré sentée à la fig. 3, avant que ce mouvement ne se produise.
Dans .ces conditions, l'extrémité 105 du doigt est sur le trajet de la dent 104 et s'oppose - normalement au mouvement de report de la roue 99 de la position de 8 à la position de 9 dans le sens additif, c'est- à-dire le sens dextrorsum. Cependant, le mon tage élastique de la came 103 permet à la roue 99 de se mouvoir indépendamment de celle-ci d'une quantité équivalente à. -Lui inter valle de dents ou à une unité, de la position de 8 à la position de 9 .
Dans l'opération qui suit immédiatement, le mouvement dex- trorsiun du doigt 106 efface l'extrémité 105 du trajet de la dent 104 pour permettre à la came 103 d'être ramenée par le ressort 109, dans le sens dextrorsum, à sa position nor male représentée à la fig. 3.
Dans la forme d'exécution représentée, le mécanisme destiné à commander les fonction nements automatiques de la machine lorsque le totalisateur choisi est en négatif, n'a été représenté qu'en fonction d'un seul totalisa teur. Il va de soi que cette caractéristique n'est pas limitée à l'un ou l'autre des totali sateurs, mais peut être incorporée à autant de totalisateurs qu'on le désire.