CH235599A - Machine comptable. - Google Patents

Machine comptable.

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CH235599A
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Ormeco Organisation Me Anonyme
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Ormeco Organisation Mecanograp
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  • Devices For Checking Fares Or Tickets At Control Points (AREA)

Description


      machine    comptable.    La présente     invention    a pour objet une  machine comptable, dans laquelle des comp  teurs     peuvenlt    être ou non mis en prise avec       deux    crémaillères et dans     laquelle        l'imp-res-          sion        s'effectue    à l'aide de barres à caractères       animées    -d'un mouvement     alternatif        vertical;     cette machine est donc du genre dit     "Sund-          srtrand".     



  On     connaît,des        machines    de ce genre qui  comprennent deux .compteurs et des moyens  pour     amener        l'un    ou l'autre ,de ces compteurs  en     prise    avec la crémaillère     correspondante,     ou les     deux        compteurs    en prise     simultané-          ment    chacun     avec        l'une,des    crémaillères.  



       Les;        machines        @de    ce     ,genre    ne     permettent          cependant    pas     d.'effectuer        toutes    les opéra  tions     désirables    et, notamment, ne     permettent     pas     de    transférer une valeur -d'un compteur  dans d'autre compteur.  



  La     présente    invention a pour but de per  mettre aux machines comptables du type  indiqué d'effectuer un     plus    grand     nombre            .d'opérations,    tout en     présentant    un     fonction-          nement    plus aisé.  



  Conformément à     l'invention,    une     machine,,     comptable du     genre,    indiqué     ci-dessus    com  porte     trois    compteurs, des moyens pour ame  ner .soit un quelconque des     compteurs    en     prise     avec l'une quelconque des deux crémaillères,  soit simultanément deux     compteurs        quelcon-    ;

         quel    en prise     chacun    avec     l'une        des    crémail  lères, le     troisième        compteur        restant    alors en  position     d'attente.     



  Dans une forme     -d'exécution    avantageuse,  la     machine    comptable     comporte    également un  dispositif qui     assure    la sélection     automatique     du ou des     compteurs    qui doivent être utilisés  pour une     opération    donnée et un     mécanisme          permettant        d'effectuer    le transfert, d'un       cgmpteur,dans    un autre,     @de    la valeur enregis  trée ,dans le premier compteur.  



  Le     dessin        annexé        représente,    à     titre          d:'exemple,    une forme     d'exécution    de la ma  chine     ;selon        l'invention.              Les        fig.    1 à 7 sont -des schémas destinés  à faire comprendre les différentes     opérations     qui peuvent être effectuées par l'un quelcon  que     des,    compteurs ou par un     groupe    de deux  de ces     compteurs.     



  La     fig.    8 est une coupe     verticale    montrant  le     mécanisme    des     compteurs,    la     machine    étant  supposée au repos.  



  La     fig.    9     -est        une    vue -de     détail    de la fi-. 8,  vue dans le sens     .de    la flèche IX,     et    montre  le     mécanisme    de     commande    -de la sélection  de l'un ou l'autre des compteurs.  



       Les        fig.    10 et Il montrent en deux posi  tions     différentes    les organes -de commande  du     deuxième    compteur pour l'amener -de sa       position    de     repos    à sa position de travail.  



       Les        fig.    12 et 13     montrent    comment est       opérée    la mise en     service    ,du     troisième    comp  teur.  



       La        fig.    14     montre    deux compteurs     en    posi  tion -de travail simultané.  



  La     fig.    15     représente    un     mécanisme    prévu  pour     effectuer    l'opération  &  sous-total avec       transfert.     



  La     fig.    16 est une vue de détail de l'un       ries    organes,     cette    vue     étant    une coupe faite  suivant la ligne     XVI-XVI    de la     fig.    15.  



       Les        fig.    17 et 18 sont     des    vues .de     détails..     La     fig.    19 montre comment peut être  effectué le     sous-total    de tous les compteurs  à la suite l'un ,de l'autre.  



       La        fig.    20 montre la     disposition    des trois       compteurs        -dans    leur position de repos,     cette          vue    étant     représentée    suivant le plan verti  cal indiqué par la ligne     XX-XX    à la     fig.    21.  



  La     fig.    21 est     une        coupe    horizontale faite  suivant la ligne     XXI-XXI    de la     fig.    20.  La     fig.    2,2     est        une    vue partielle analogue  .à la     fig.    20,     cette    vue étant     faite    suivant la       ligne        XXII-XXII    de la     fig.    21.  



  La     fig.    23 est une coupe verticale faite       suivant    la     ligne        XXIII-XXIII    de la     fig.    21,       les    .différents organes     étant    en     position    de       repos.     



  La     fig.    24 est une vue     -de,détail    montrant  comment a lieu     la,    commande du cavalier de  report utilisé pour le "solde     créditeur".       La     fig.    25, qui est une vue     analogue    à     la          fig.    22, montre     comment    a lieu la chute de  la première crémaillère lorsque     cette    chute  est provoquée par     l'action    -du troisième comp  teur.  



  La     fig.    26 montre la. même opération dans  le cas où elle est commandée par le deuxième  compteur.  



  La     fig.    27 est une vue de détail montrant  comment est opéré le     passage    de la     position          soustraction    à la     position    addition pour le  troisième compteur.  



       La        fig.    28     est    une vue de détail.  



  La.     fig.    29 montre un     verrouillage    de la  barre d'appel en soustraction.  



  La     fig.    30 montre le     dispositif    de com  mande automatique d'un mécanisme prévu  pour effectuer le     sous-total    avec transfert.  



  La     fig.    31 est     une    vue de     face    -de ce mé  canisme,     cette    vue     étant    faite dans le sens  indiqué par .la flèche     XXXI    à la     fig.    30.  



  La     fig.   <B>32</B> est une vue schématique     illus-          trant    un exemple d'opérations     mécanographi-          ques    pouvant être réalisées sur la machine  comptable représentée et     décrite.     



  Comme le     schématisent        les        fig.    1 à 7, la  machine que l'on va, décrire permet d'effec  tuer différentes opérations élémentaires que  l'on peut combiner de la. manière exigée par  les opérations     comptables    à effectuer.  



  C'est ainsi que l'on peut     enregistrer        sépa-          r6ment    une valeur telle que     \?75        (fig.    1) dans  le     compteur    A (Ire ligne -de la     fig.    1), ou  dans le compteur     B    (,me ligne) ou encore       dans    le compteur C     (3me    ligne).

   Cette valeur  peut aussi être enregistrée simultanément  dans deux compteurs, par exemple dans le  compteur<I>A</I> et le     compteur        B    (Ire ligne de  la     fig.    2) ou dans le compteur A et le comp  teur C     (2me    ligne).  



  On peut, après enregistrement d'une ou  plusieurs valeurs dans un des     compteurs,     obtenir un     sous-total,    cas représenté par la       fig.    3.  



  On peut également, après avoir obtenu  ce     sous-total,    l'imprimer et le transférer dans  l'un ou l'autre des autres compteurs, ainsi  que montré     fig.    4. La     fig.    5 se rapporte aux           cas    -où l'on veut transférer la valeur du comp  teur B dans le compteur C ou inversement,  du compteur C au compteur B.     Ces    transferts  ne peuvent toutefois s'effectuer que lorsque  le compteur     récepteur    a été     remis    à zéro après  un     total.     



  La     fig.    6     illustre    les     opérations    "Total"  pouvant s'effectuer pour chacun     -des,        comp-          teurs    et la     fig.    7 se rapporte aux cas où l'on  établit les. soldes créditeurs ou     soldes-    néga  tifs.  



  Les opérations     qui        viennent        d'être        indi-          quées    et un     certain    nombre d'autres opéra  tions analogues peuvent être réalisées     grâce     aux mécanismes: qui vont     maintenant    être  décrits.  



  En se     reportant    à la     fig.    8, où l'on voit  le     mécanisme    -de la machine     comptable    en       position    de repos, on retrouve     certains    organes       connus    dans les     machines-    de     ce    genre, à sa  voir:

   en 1 l'une des barres à     caractères    com  portant à sa partie     supérieure    les caractères  2     qui    peuvent être amenés     en:    regard de la  ligne de frappe pour l'inscription des va  leurs -désirées sur la     feuille    de papier portée  par     le    cylindre 3.

       Pn    4 on voit un galet       porté    par     un,    bras 5     -déplacé        angulairement     par une manivelle non     représentée.        Cette     manivelle est, à la manière connue, utilisée  pour entraîner manuellement la machine,  celle-ci pouvant, d'autre part, être actionnée  par un moteur électrique.     Les    possibilités de  travail de la machine sont les mêmes dans le       cas    de la .commande manuelle -ou de la com  mande mécanique.  



  Les trois compteurs sont désignés par<B>-A,</B>  B et C; ces     compteurs    sont,     ainsi    qu'il     est     connu, montés ,sur des axes a, b et c suscep  tibles d'être déplacés dans des     glissières    hori  zontales 6 prévues sur les flasques de la boîte       renfermant        1-es        compteurs    et     leurs    dispositifs  de     reports.     



  En se reportant à la     fig.    20, on voit les  trois     compteurs   <I>A, B,</I> C dans leur position  occupée lorsque la     machine    est au     repos,    le  compteur A- (généralement utilisé comme       compteur    "cross")     étant    en. prise avec une       crémaillère    7     disposée        vers        l'arrière    4e la ma-         chine;

      les     compteurs    B et C sont en position       d'attente    et, de     ce    fait, ne sont pas en     prise     avec     l'une    ou     l'autre    de -deux crémaillères 7  et 8. Afin de repérer d'une façon plus précise  la     position        des    compteurs,     il    a été indiqué  sur le     dessin,    par la ligne     X-X,    la position  dans laquelle     lies    compteurs sont en     attente.     



  On sait que le passage d'un     compteur    -de  la position en attente- à la position en     prise     avec l'une ou l'autre     des    crémaillères 7 et 8  se fait, par exemple pour le     compteur    A, par  la translation     .d'un,        coulisseau    9 dont le     talon     10 est réuni par des     ergots    11 et 12 à un petit  plateau 13     tourillonnant    en 14.

   A l'un des  ergots 11 ou 12 est reliée une bielle 15 dont  l'extrémité 16     (fig.    8)     est    conformée de ma  nière à commander l'axe     @du    compteur     consi-          déré..On    comprend que la     translation    -du cou  lisseau 9 provoque le pivotement     @du        plateau     13 et, par     suite,    la     translation    de la bielle  15 pour amener le compteur en     prise    avec la       crémaillère    désirée.

   Chacun des compteurs A,  B, C,     -comporte    un,     équipage    tel que     celui    qui       vient        d'être    décrit; la commande du     ooulisrseau     9, 17 .ou 18 est assurée par une     came    20 cou  lissant sur un     support    21 sur     lequel    elle     est     guidée par     des    ergots 22, engagés dans des       boutonnières    22a.

   Le     support    21     est,    à la  am. .connue, .commandé par la manivelle  m ère  pour effectuer un     mouvement    d<B>e-</B> translation  dans     le        sensde    la flèche 23 ou en     sens        inverse.     La came 20 peut être déplacée sur le support  21,à l'encontre de l'action .d'un     ressort    24,  par l'action     d'une        bascule    25, pivotant en 26,       et    -dont un     bec    27     est        appliqué    sur un ergot  28.

       Cette    bascule 2,5 peut     être    déplacée     angu-          lairement    par la     rotation    d'un levier 29 au  tour d'un axe 30, le     levier    29     étant    relié à  la     pièce    25 par une bielle 31.

   Le     levier    29       est    relié     élashquemënt,    par un     ressort    32, au  prolongement 33 d'un levier 34     tourillonnant          également    en 30 et ,dont l'extrémité 35 consti  tue une rampe coopérant avec le .galet 4 pour       produire    la rotation du     ,levier    34 dans le sens  de la flèche 36.

   Le levier 29     est    complété par  un ,doigt 37 (voir également     fig.    9) en regard       dûquel    est disposée     l'extrémité    38     d'une        barre     39     reliée    4 un     coulisseau    42     -dont    le bec 43      peut     être    commandé par un     :doigt        45a    porté  par une     réglette    45.

   Cette réglette 45 existant  sur les     machines        comptables        sert    de réglette  ,de     ,tabulation    pour agir à un moment déter  miné sur des organes de la machine devant  être mis     en    fonctionnement à ce moment  précis.  



  La barre 39 est assemblée, d'une façon  réglable, à une traverse 44 montée coulis  sante sur le     bâti    de la     machine    et maintenue       en;        position    par un     ressort        44a.        L'action    -du  doigt     45a    sur le bec 43 a pour effet d'amener  l'un ou l'autre :des gradins 46 ou 47 en re  gard -du     doigt    37.  



  Lors .du     .déplacement    du .galet dans le sens  de la flèche 48, le levier 34 -est     -amené    à pivo  ter, ,dans le     sens    de la flèche 36, par     suite,du          cheminement    -du galet 4 sur la, partie<B>50</B>     #cIe     la rampe 35;     le    levier 29 est     entraîné    par la       traction    du ressort 32 jusqu'au moment où le  doigt 37     vient        rencontrer    le     gradin    38 ou 46  au 47, suivant la position de la barre 39.

    Dans     .ces        conditions,    on comprend que la came  20 sera     plus    ou moins abaissée, cette varia  tion  &  .course étant     utilisée    pour assurer la       sélection    de l'un ou     l'autre    des     coulisseaux    9,  17 et 18, de manière que l'un     @de        ceux-ci    soit  déplacé par l'action<B>de</B> la came 20.  



  On a vu que dans la position représentée  en     fig.    8, le compteur     A@    était en     prise    avec  la     crémaillère        7;dans        cette    position, le comp  teur A peut     enregistrer    toutes les valeurs que  l'on peut inscrire par l'action des barres à  caractères 1; ces valeurs seront donc totalisées       dans    ledit     compteur    A et ce total pourra     être     inscrit, à la     manière    connue, au moment       voulu.     



  Dans le     cas    où l'on désire enregistrer     dans     le compteur B une ou plusieurs valeurs suc  cessives, on amène celui-ci en prise avec la       crémaillère    opposée 8. En effet,     il    est connu  dans     ces    machines     d'utiliser    l'une des     crémail-          lères    pour     produire    la totalisation dans l'un  des compteurs et d'employer     l'autre    crémail  lère pour assurer la totalisation dans le comp  teur     suivant    les deux compteurs, lorsqu'ils  sont     utilisés    simultanément,

   ne     pouvant    pas  être en prise     sur    la même crémaillère.    L'amenée<B>du</B> compteur B en prise avec sa       crémaillère    de totalisation à un moment dé  terminé, est assurée par l'action du doigt     45a     précité qui, en agissant sur le bec 43, amène  le gradin 46 en regard du :doigt 37.  



  De     ce    fait, la. course du     levier    29, dans  le sens de la. flèche 36, sera     limite    par la  rencontre du doigt 37 avec le gradin 46; la  came 20 sera déplacée d'une     certaine        quan-          tité    et viendra de la.     position    occupée en     fig.    8  à. la     position    représentée en     fig.    10, où l'on  voit que le bec 51 est venu en regard de l'ex  trémité 52 du     coulisseau    17.

   Ce mouvement       de    descente de la     came    20 a été produit après  que le support 21 a. été déplacé dans le sens  de la flèche 23. Pendant la course retour de  ce support 21, le bec 51 repoussera le     cou-          lisseau    17, ce qui produira la     manoeuvre    du  petit plateau 53 et le déplacement du comp  teur B qui viendra en prise .avec la. crémail  lère 8 et .dont l'axe b sera, par suite, disposé  à gauche de la ligne     X-X,        ainsi    qu'on le  voit en     fig.    11.

   Dans le déplacement du sup  port 21     dans    le sens     die    la flèche 23, le cou  lisseau 9 est entraîné par l'ergot 58 et se  déplace dans le sens de la flèche 57, ce qui  ramène le :compteur A en position     d'attente,     ainsi qu'on le voit en     fig.    10 où l'axe a est  sur la ligne     X-X.        Le    recul du support 21  et, par suite, de la came 20 pour revenir à  sa position d'origine est sans     action    sur le  coulisseau 9     -du    fait, d'une part, de la. pré  sence de la. rampe 60 et, d'autre part, de  l'action du ressort 56.

   La came 20 comporte  un petit galet 61 qui, lors du mouvement de  recul du support 21, vient     s'encastrer    dans  un creux 62, prévu sur un     1Qvier    62a., en vue  d'assurer la stabilisation de la     came    20 à la  position où elle a été     amante.     



  Pendant la mise en position du     compteur     B, le compteur C est resté dans sa position       d'attente.    En effet, la,     came    20     comporte,    en  regard de l'extrémité 63 du coulisseau 18,  un creux 64 suffisamment     :lonig    pour     éviter     le déplacement du     coulisseau    18,     lors,du    recul  du support 21 entraînant la came 20.  



  Pour mettre le     compteur    C en position de       totalisation,    c'est-à-dire pour l'amener en           prise    avec la     .crémaillère    8, la barre 89 est  déplacée par la     réglette    45     @de        manière    que  le     gradin.    47 soit amené en regard du     dbigt     37;

       ,lors    ,du     pivotement    du levier 29 dans     1e     sens de la flèche 36, la pièce 25 sera donc  ,entraînée dune     quantité    plus importante que  lors de la     -mise    en position -du compteur B et,  de     ce    fait, la came 20 viendra :dans la position  représentée en     fig.    12.

   Dans cette position,  on remarque que le bec 51 a     dépassé        l'extré-          mité    52 -du     coulisseau    17 et que, en regard de       cette    extrémité, il est prévu un cran 65; le       creux    64 a également dépassé     l'extrémité    63  du     coulisseau    18;

   il s'ensuit que, pendant le       déplacement        @du    support 21 et de la came 20  dans le sens inverse de     celui    indiqué .par la  flèche 23, c'est-à-dire pour revenir en posi  tion d'origine, le     coulisseau    18 sera déplacé  et provoquera le     pivotemenM,du        petit    plateau  66,

   ce qui amènera le     compteur    C en     prise     avec la     crémaillère    8 ainsi que montré en       fig.    13 où l'on voit     l'axe    c disposé à gauche  de la     ligne        X-X.    Le     coulisseau    17 n'étant  plus poussé par la came 20 est     maintenu    en       position    de repos par     l'action    du ressort 67;

    dans ce mouvement, le compteur B     est    donc       immobilisé    à la position     d'attente,    l'axe b  étant sur la     ligne        X-X.     



       Dans        ce    qui précède, les     compteurs    ont  été     -déplacés    pour     être    amenés en position  ,;d'addition"; la     commande        ëk        ,leur    déplace  ment est la même dans le     cas    où ces comp  teurs     .doivent    être amenés en position de       "soustraction".    En effet, on ;

  sait que     cette     inversion a lieu par le     soulèvement,        dâas    le  sens de la     flèche    65a, -des talons     10,des        cou-          lisseaux,    soulèvement assurant le     :déplacement     relatif des ergots 11 et 12 dans des fentes  10a,     portées    par les talons 10, en     sorte    que  le sens de rotation des petits plateaux 13, 53  ou 66 est     inversé;

      il     s'ensuit    que pour le  même     sens    de     translation        dies        coulisseaux    9,  17 ou 18, le déplacement des compteurs     est          inversé.     



  Il est possible d'enregistrer simultané  ment une même valeur     @dàns    le compteur A  et dans l'un ou l'autre des compteurs B ou  C. La     fig.    14 montre la     position    des     organes       dans le     cas    où     l'enreg1s@rement    ,doit être     e±        fëc-          tué    simultanément en A et en B;

   la came 20  a été     déplacée    pour     venir    occuper la position       correspondant    à la     ,mise    en     prise    du compteur  B (butée     du,doigt    37 par le .gradin 46); on  a     vu    que     dans        cette    position le     coulisseau    17  était     repoussé    par le bec 51.

   Pour agir en  même temps sur le coulisseau 9 du     compteur     A, il est     prévu    d'interposer entre l'ergot 58,  porté par la support 21, et le     coulisseau    9  une     cale    68 solidarisant ledit ergot 58' du       coulisseau    9 de manière que, lors -du     recul    .du  support 21, ce     coulisseau    9 soit     repoussé.    Il  s'ensuit que le compteur A passera de la po  sition     d'attente    à la position     ",d'ad-dihon"    en  même temps que le compteur B.

   Afin d'assu  rer     l'amenée    en prise -du     compteur    A avec la       crémaillère    7 pendant que le compteur B  vient en prise avec la .crémaillère 8, il est  prévu d'articuler la bielle 15 du compteur A  sur l'ergot 12 alors due la bielle 15 du comp  teur B est     articulée        aum    l'ergot 11.  



       Ainsi    qu'on le conçoit,     il        est    également  possible d'enregistrer simultanément en addi  tion, ou en soustraction la     même    valeur dans  le     compteur    A et dans le     compteur    C. Pour       cela    la réglette 45 aura provoqué le coulis  sement de     d.a    barre 39 pour     amener    le     gradin     47     en        regard,dudoigt    37.

   De ce fait, la came  20     sera,    amenée dans la position représentée  à la     fig.    13 et, comme précédemment, la     câle     68 :sera     intercalée    entre l'ergot 58 et le     cou-          lisseau    9.  



  La cale 68 est prévue à l'extrémité d'une  pièce 70 coulissant en 71 sur le     coulisseau    9  et     articulée    en 72 à     l'extrémité    d'un     levier     73 pivotant en 74.

   Ce levier 73 peut être dé  placé     angulairement    par l'action de la ré  glette 45, ainsi qu'il est     connu,        @de        manière     que la pièce     coulissante    70 soit     soulevée    pour  amener la     cale    68 au     contact    .de l'ergot 58;       cette        cale,    est     -ramenée    à la position     bassie,    au  début de l'opération suivante, si la réglette  45 n'agit plus.  



  Pour chacun des trois compteurs<I>A, B, C;</I>  il est possible     d'effectuer    le     "sous--bta1".    On  sait que par     "sous-total"    on     entend    l'opéra  tion     qui        consiste    -à     inscrire    sur la     feuille    de      papier la valeur     totalisée    par le     compteur     considéré et à conserver,     enregistrée    dans ce  compteur,     la    valeur qui vient     d'être    inscrite,

         c'est-à-dire    à     ne    pas effectuer la     remise    à  zéro du compteur.     Cette        opération    est schéma  tisée par la     fig.    3.

   Pour la     réaliser,    il faut,  ainsi qu'il     est    connu,     manoeuvrer    deux fois       consécutives    la manivelle pour lui faire exé  cuter deux courses     totales,

      la première de       ces    courses étant appelée "coup à blanc" et       étant        destinée    à     ramener    en     position        d'attente     les     compteurs    autres que     celui    utilisé et en  même     temps    à produire le réarmement des  cavaliers de     report;

      la deuxième course ou  "course active" assure la mise en position des       barres    à caractères., l'entraînement des     cré-          maillères    et,     pare        suite,    du     -compteur    en prise  avec l'une d'elles     :et        l'impression    de la valeur.  



  En plus de     l'opération    ,de     "sous-total",     sans     tranfert,    il est possible d'opérer, pour       l'un-ou    l'autre des     trois    compteurs,     la        sous-          total    avec transfert de la valeur -enregistrée  dans un     compteur    dans un des     autres    comp  teurs;

   par exemple, il sera possible     .d-e    trans  férer dans le     compteur    B la valeur     totalisée     dans le     compteur    A ou bien dans le compteur  A la valeur totalisée dans le compteur C ou  inversement. La fi-. 4 schématise ces     diffé-          rentes        opérations.        En:    se     reportant    à la     fig.    15,  on voit comment est réalisé le mécanisme     per-          mettant,d'effectuer    ces transferts.  



  Le clavier habituel     4)e    la machine est com  plété par une série de trois touches 75, 76     .et     77. La touche 75 est prévue pour     mettre    le       mécanisme    en     position,    de transfert d'une va  leur du.     compteur   <I>B</I> ou C au compteur<I>A,</I> la  touche 76 correspond au compteur B et la  touche 77 au compteur C.

   En supposant que  l'on     veuille    transférer dans le     compteur    B la  valeur     totalisée    dans le     compteur    A, l'opéra  teur     enfonce    la touche 76 ,dont     l'extrémité          vient    rencontrer     l'extrémité    d'un levier 78 pi  votant en 79 et     relié    par son autre extrémité  à un bras 80 pivotant en 81. Sur     ce    bras est  monté     coulissante    une réglette 82 munie -de       saillies    83, 84, 85.

   La liaison entre le levier  78 et le bras 80 a lieu d'une manière élasti  que et peut être réalisée     ainsi    que montré en         fig.    15 à, 17, c'est-à-dire comporter un     ressort;     86 attaché, .d'une part, à la règle 82 et, d'autre  part, à un doigt. 8 7 porté par un     coulisseau     88 engagé dans une fente 89 du levier 78.

    Grâce à     cette    disposition, il est donc possible,  par     pivotement    du levier 78 en 79,     -de    faire  coulisser la règle 82 sur le bras 80 et, en  outre, il est permis au levier 78 de continuer  son     déplacement    angulaire     ,lorsque    la règle 82  est immobilisée dans sa course de translation.  Le bras 80 comporte un prolongement 90 dis  posé en regard du chemin parcouru par un  galet 91 entraîné par la manivelle lorsque  celle-ci est déplacée.

   Sur chacun des coulis  seaux 9, 17 et 18 est prévue une     butée    9a,       17a    et 18a en     regard     &  laquelle peuvent  être     amenées,    par translation, les saillies 83,  84 et 85 qui sont     normalement    maintenues  dans la position représentée en     fig.   <B>15</B> par  l'action -d'un     ressort    92     dont,    l'action est légè  rement prépondérante. sur celle du ressort 86.  Le fonctionnement est le. suivant: en abais  sant la touche 76, on bande le ressort 86     -du     fait que la. règle 82 est immobilisée par la  rencontre de sa ,saillie 83 avec l'ergot 18a.

   Le       levier    78 est verrouillé par la     touche    76 dans  sa     position    abaissée. La manivelle est alors  actionnée, le galet 91, en rencontrant le pro  longement 90, entraîne le bras 80 qui     pivote     en 81 et vient dans la. position indiquée en       traits        mixtes    à la     fig.    17.

   Dans cette position,  la     ,saillie    83 n'est plus     retenue    par l'ergot  18a; la. réglette 82, sollicitée par le     ressort     86, est donc déplacée vers le haut et amène  la saillie 84 en regard :de l'ergot 17a ainsi  que montré sur la fi-. 18.     Ce    déplacement  -de la saillie 84 pour venir en regard de l'ergot  17a est déterminé par la course du levier 78,  course elle-même     déterminée    par l'action .de  la touche 76. Au retour de la     manivelle,    le  galet 91 cesse d'agir sur le prolongement 90;  le bras 80 est rappelé à sa position d'origine  par     l'action    d'un     ressort    93.

   Dans ce mouve  ment; il entraîne avec lui le     coulisseau    17,       ce    qui     assure    la mise en position -du     compteur     B.     L'enfoncement    de<B>la</B> touche 76 a. eu lieu  après le     "coup    à blanc" en     sorte    que, lors de  la descente des crémaillères (au début du re-      tourde la manivelle pendant la course active),  le     compteur    B     enregistre    la     valeur        déterminée     par     l'action    du compteur A.  



  Si l'on     voulait    transférer la valeur enre  gistrée du     compteur    A :dans le .compteur C,  il faudrait agir sur la huche 77;     celle-ci     communiquerait au levier 78 une course moins       importante    que     celle    produite par la touche  76 et, au lieu que ce soit la saillie 84     qui     vienne en regard de l'ergot 17a, ce     serait    la  saillie 83     qui    viendrait en regard -de l'ergot  18a.

       Ce        serait,donc    le     coulisseau    18 qui     serait     déplacé     lors    du     retour        -du    bras 80 et, par  suite, le     compteur    C viendrait en     prise    avec  la     crémaillère        désirée    pour enregistrer, lors  de la     descente    de celle-ci, la valeur résultant       -de    l'action -du     compteur    A.  



       Le    transfert .de l'un :des compteurs B ou  C dans le compteur A est également possible;  l'amenée     an        prise    -du     compteur    A avec la cré  maillère désirée étant assurée par l'abaisse  ment -de la touche 75 qui     provoque        l'action     de la :saillie 85 sur l'ergot 9a porté par le       coulisseau    9. On remarque que la disposition  des saillies 83, 84 et 85 est telle qu'un seul  :des coulisseaux 9, 17 et 18 peut être entraîné  par le retour à sa position     @d'@origine        ,clu    bras  80.

   Il     est    avantageux de prévoir pour chacune  -des touches 75, 76 et 77 une même     :longueur     de course et pour assurer la mise en place  correcte des saillies 83, 84 ou 85 en regard  des ergots     correspondants,    l'extrémité du       levier    78 sera donc     conformé    ainsi que mon  tré en 78a en     fig.    15.  



  Il peut se     produire    que la disposition des  organes, au voisinage du     coulisseau    9, ne per  mette pas la     présence    de l'ergot 9a; dans ce       cas,        celui-ci    sera prévu .sur la     pièce    70, le       fonctionnement    restant le même .que celui dé  crit ci-dessus.  



  Il est également possible de transférer la  valeur enregistrée     d;u        -compteur    B au     .comp-          teur    C, ou     inversement        @du    compteur C au  compteur B, mais pour cela il est     nécessaire     que le     compteur    dans lequel sera effectué le       transfert    soit, avant     celui-ci,    amené à zéro  (cas de     l'opération        schématisée    par la     fig.    5).

      Il est également possible d'effectuer le       "sous-total"    de     tous    les compteurs à la     .suite     l'un de l'autre et     cela    sans     inscription        inter-          médiaire.    Pour cela, il     est    prévu de compléter  une boîte     d'automaticité    95,     existant    sur la       machine        (fig.    8), par un     prolongement    96  dont     l'extrémité    vient en regard d'un bec 97,  prévu sur un     levier    98,

   pivotant en 99 et  -comportant une rampe 100 coopérant avec un  doigt 101     porté    par une pièce 102     existant    sur  la machine pour assurer la translation du  support 21     (fig.    15). Le     fonctionnement    -de       ce        mécanisme    a lieu de la façon     suivante:    le       -chien        :

  de    la     boîte        d'automaticité    est déplacé  par l'action     ,die    la     réglette    45 en sorte que le  prolongement 96     quitte    le     bec    97; la pièce 98       (fig.    19),     ;sollicitée    par l'action     @de    son res  sort 103, pivote en 99 et     provoque    le pivote  ment de la pièce 102; assurant la translation,  dans le     sens    de la flèche 23, du support 21.

    Le déplacement     du        coulisseau    42 par la ré  glette 45 a     également    eu pour effet l'amenée  ,du     ,gradin    46 en regard du     :doigt    37,

   ce     qui     a déterminé l'abaissement -de     Ja        came    20 pour  assurer     la        mase    en     prise    -du compteur B avec  la     crémaillère        considérée.    Ces opérations sont       produites    par un premier coup de manivelle  dit     "coup    à blanc     dl'appel".    Le     pivotement        :

  de     la     pièce    102 a pour     ef        fet,        ainsi    qu'il     est    connu,       d'assurer        l'immobilisation    des -crémaillères;

    pendant     ce,        temps,    le chariot est déplacé et  amené à la colonne     suivante    dans     laquelle.    on  veut effectuer le     "sous-total".    Pendant le  retour de la manivelle à sa position     @de    dé  part, le .galet 105     (fig.    19), en revenant à     ,sa     position     d'origine,    soulève Je levier 98 et ra  mène son bec 97 en regard -du prolongement  96,     lui-même    revenu à sa position d'origine  par     l'action    ,d'un     ressort    non représenté.  



  L'opérateur     effectue    alors un .deuxième  coup de     manivelle        (course,    active) et provo  que, lors de la montée des crémaillères; le       sous-total    -dans le     compteur    B.  



  Le     ,,sous-total"    peut être également effec  tué dans le compteur C qui s     era    mis en posi  tion par la     rencontre    du     doigt    37 et     @du        ;gradin     47, le     processus    étant le même que pour le       comuteur    B.

        <B>il</B> y a lieu -de noter que le     sous-total    de  tous les     compteurs    à la.     suite    l'un     -de    l'autre  peut être également obtenu en enregistrant  entre deux     opérations        consécutives    la valeur  zéro, cette façon de faire     présentant    l'incon  vénient d'obliger     l'opérateur    là .donner un coup  de manivelle inutile pour inscrire la valeur  zéro qui, on le     sain,    est sans action sur les  compteurs.  



  Il     .est    possible     -l'effectuer    le total pour  chacun des     compteurs        -A,        B   <I>et</I> C,     cette        opéra-          tioro..    étant la même que dans le cas du     "sous-          total",    mais assurant de plus la.

   remise à zéro  du compteur     considéré.        Cette        opération.    est  rendue     possible        après    enfoncement d'une  touche "Total" prévue dans le clavier et dont       l'action    provoque la séparation des     compteurs     et     dies    crémaillères. après l'impression de la  valeur     enregistrée,    cela ayant lieu au début  de la     course    de retour de la manivelle.    Il est également possible d'effectuer le  "solde créditeur" ou "solde négatif" pour cha  cun des     trois    -compteurs.

   On sait que par  "solde créditeur" on entend la     soustraction          d'une    valeur supérieure à la valeur enregis  trée     dans    le     compteur,    le résultat     algébrique          obtenu    étant indiqué par la     présence    à droite  de     celui-oi    du     signe        moins.     



  Le     dispositif        permettant    d'effectuer le       "solde        créditeur"    est représenté -en     regard    des       fig.    20 à 28.

   On sait que dans les machines  comptables -du     type    qui vient d'être décrit,  le report des dizaines est effectué par des       cavaliers    de     r    port 110     ,disposés    parallèlement  à chacune     des,        crémaillères    et actionnés par  une dent 111 disposée en saillie sur chacune  des roues du     compteur.    L'action -de cette dent  111 sur le cavalier .de report agit sur la cré  maillère du rang décimal suivant et la fait       avancer    d'une unité.

   Toutes les crémaillères       comportent    un     talon    112 qui, en venant ren  contrer le pied de report     113,    assure l'immo  bilisation de la crémaillère à la position zéro.  Pour la     -crémaillère    du plu petit rang déci  mal     :db    la machine, le talon est constitué par  un ergot 114 en saillie sur le côté de la cré  maillère et le pied de     report    est conformé    pour coopérer avec cet ergot et retenir     1a        cré-          mailière.     



       Le    pied de report est constitué par la  partie recourbée 115a d'un levier 115, pivo  tant en 116 et soumis à     l'action    d'un ressort  117. Ce levier 115 comporte une boutonnière  118 dans laquelle est engagé un ergot 119  porté par un levier     1\30    articulé en 121     sur     l'extrémité d'un levier 122 pivotant en 123       (.fig.    21 et 22).

   Le levier 122 est accouplé  par     une    entretoise 127 à un levier     122a    ana  logue ,au levier 122, ce levier     122a    étant dis  posé au voisinage de la. dernière crémaillère  de la machine ainsi que montré sur la vue en  plan de la     fig.    21. A son extrémité 121a  (fi-. 23), ce levier est articulé,     d'une    part,  à un levier 128 et, -d'autre part, à un chien  124 maintenu accroché contre une barre 125  pari'     action    d'un     ressort    126     (fig.    23).

   A son  extrémité inférieure, le levier 128 est     articulé     en 129 à un chien 130 en prise avec une  barre<B>131</B> et sollicité par un ressort 132. En  129 est également articulée l'extrémité     -d'un     levier     1.33    tourillonnant en 134 et relié par  son     extrémité    inférieure à une barre de jonc  tion 135 (le levier 133     -cst    jumelé au levier  147 par l'entretoise 148). Le mécanisme ci  dessus décrit (cavalier     die    report, chien et  barre de     jonction)    est connu.  



  Le troisième compteur C est     également     muni d'un équipage comprenant un cavalier  de     report    110c et un. chien 1.36, normalement  accroché à une barre 137 et soumis à l'action  d'un ressort     138.    Ce chien 136 est articulé en  139 à l'extrémité d'un levier 140,     pivotant    en       1.41    et dont l'extrémité inférieure comporte  un ergot 142 engagé dans une     boutonnière     143 -d'une     barre    144 assurant la jonction avec  l'équipage     carrespondant    prévu pour la     tré-          maillère    8.

       Le    levier 140 est jumelé au levier  145 disposé au voisinage ,de la première cré  maillère, par une entretoise 146.     Le        levier     145 est monté pivotant en 149 et son extré  mité     145a    prend appui contre un -bec<B>150</B>  prévu à. l'extrémité du levier 120.     Le    levier  120     comporta    un     évidement    151 contre le fond  duquel     prend    appui un ergot 152 porté par le      levier 1.47 pivotant en 153.

   Le     fonctionnement     de ce dispositif a lieu de la façon suivante:  Lorsque la dent en saillie 111 prévue sur  la roue du compteur C vient rencontrer le bec  (lu chien 136, celui-ci est abaissé à l'encontre  du     ressort    138; il est décroché de la barre  137 ainsi que montré     fig.    24; n'étant plus  retenu, le levier 140 pivote en 141;

   dans     ce     mouvement angulaire, le levier 145 est en  traîné par     l'entretoise    146 et vient de la posi  tion     indiquée        fig.    22 à la position représentée       fig.    25 où l'on voit que l'extrémité     145a    a  repoussé le levier 120,     pivotant    en 121.     P'ar     ce mouvement angulaire, le     levier    120 en  traîne le levier 115 qui pivote en 116;

   le bec  115a de     .ce    ,levier quitte l'ergot 114 et la cré  maillère 7, sollicitée par son ressort, est dé  placée vers le bas, ainsi qu'il est connu, de  la valeur d'une     unité.     



  La rencontre     ,d@e    la  & nt en     saillie    111      & ü     compteur B avec le chien 130 a     également     pour effet     d'agir    sur de levier 120 et cela par  l'intermédiaire de l'ergot 152 engagé dans  l'évidement 151, le     pivotement    du levier 120       (fig.    26) provoque, ainsi qu'on l'a vu, le     bas-          culement    du chien de report 115 et la libéra  tion de la crémaillère 7.

   Pendant     ca    mouve  ment, le levier 145 est     resté        immobilisé    par  suite -du verrouillage -du levier 140 par son  chien 136. Le dispositif -de report décrit pour  la crémaillère 7 est réalisé     d'une    façon symé  trique pour la crémaillère 8,     ainsi    qu'on le  voit en     particulier    en     fig.    23.     Le    levier 140  et son levier symétrique 140b sont, ainsi qu'il  est connu, .reliés à la     barre    de     jonction    144;

         cette    barre 144 peut occuper     dieux    positions,  l'une représentée à la     fig.    23 et correspondant  à la     position        "soustraction"    et l'autre repré  sentée à la     fig.    2 7 et correspondant ,à la po  sition     "addition";        l'immobilisation    de cette  barre dans l'une ou l'autre de ces positions  est assurée par     l'action    d'un levier cranté 155  soumis à     ,l'action    d'un ressort et dont l'un ou  l'autre des crans -est engagé sur un ergot  porté par la barre 144;

       cet    ergot est par exem  ple l'ergot 156, assurant la     liaison    entre la       barre    144 et un levier 157 pivotant en 158.  Ce levier 157 est     articulé    en 159 à un second    levier 160, pivotant en<B>161</B> et relié par un  ergot 162 à une barre 163     articulée    en 164  sur les     flasques    portant     ;les        compteurs.     



  En se reportant à la fige. 23, on     constate     que le pivotement du levier 140 est sans ac  tion sur la     barre    144. En     effet,    l'ergot 142  du     levier    140 peut :coulisser librement dans  la boutonnière 143 lorsque le     levier    140     n'est     plus     retenu    par     le    chien 136.

       Aucantraire,    si  la barre 144 avait été amenée en     position          "addition",        ainsi    que montré en     fig.    27, l'er  got 142, en prenant appui contre le bord de  la boutonnière 143, aurait déplacé la barre  144 pour l'amener de la     position    représentée  en     fig.    27 à     celle    représentée en     fig.    23,

    c'est-à-dire pour la ramener en position     "sous-          traction".        Le        pivotement    du     levier    140b  (coopérant avec le crémaillère 8) a pour effet  de produire les mouvements     inverses    de ceux  qui     viennent    d'être -décrits. Lorsque la barre  144 est en     position    de     "soustraction",    la barre  163 est en     position    abaissée,     indiquée    en par  ticulier en traits     mixtes    à la     fig.    28.

   Dans       cette    position, le bord 165 de     ladite-barre     163 est effacé en dessous -du     ,chemin    parcouru  par     un    taquet 166 porté par un     .support    167       tourillonnant    en 168     (fig.    28).

       Ce    levier 167  est normalement     maintenu        dans    la     position     représentée en     fig.    28 par la rencontre d'un  doigt 169 et d'une butée<B>170</B> (voir     fig.    29)  prévue en bout     d'un    levier 171 pivotant en  30 lors     @de    la     manoeuvre    de la manivelle.

   Lors  que la -butée 170 est -dégagée     (la        -chemin    par  couru par le doigt 169, le levier 167 pivote  dans le sens de la flèche     171a    et provoque  la commande de la     pièce   <B>172</B> assurant à la  manière connue le     fonctionnement    de la ma  chine en     "soustraction".    Si la barre 163 est  dans la     position    haute,     .repré¯sentée    en     traits     pleins     à,    la     fi,g.    28, le taquet 166     vient    .ren  contrer la butée 165 et, de     ce    fait,

   empêche  le     pivotement    du levier 167, en sorte que la  barre 172 ne     peut    être déplacée et la machine  reste en position     "addition".     



  Afin de permettre la     ,sélection    du comp  teur     -désiré,    il est prévu de     retarder    le mou  vement du levier 167 pendant un     certain     temps permettant au     oompteur    de se déplacer      et de venir à sa. nouvelle position (position -en  prise -ou position d'attente). Dans ce but, la.  butée.<B>170</B> a une langueur déterminée pour  immobiliser le levier 167 pendant le temps  désiré.

   Le déplacement     ,angulaire    du levier  171 est assuré par la     manoeuvre    .du levier 34  qui, dans     ce    but,     comporte    une petite patte  174 prévue pour     soulever    le levier 171.  



  Le déverrouillage du doigt 169 est opéré       .lorsque    le galet 4     franchit    le ressaut 175  prévu sur la. rampe 35 du levier 34.  



  Le coulissement de la.     règle    82 sur le bras  80 pour     sélectionner    le compteur dans lequel  sera opéré le transfert de la valeur     enregis-          trcie,dans    un autre compteur peut être obtenu  automatiquement sans avoir à agir sur l'une  des touches 75, 76 ou 77.  



  Dans ce but, ou dispose sur une     réglette     180 (existant sur la machine et servant de  support aux curseurs     :die    retour     automatique)     des coulisseaux 181     réglables    en position par  leur     vis,    182     (fib.    30 et 31).  



  <B>C'lm</B> coulisseaux comportent une rampe 183  destinée à coopérer avec un galet 184 porté  par une     barre    185 coulissante dans un palier  186 fixé au     bâti        @de    la machine. A son extré  mité inférieure, la barre<B>185</B> est articulée à  un     levier    187 pivotant en 188 sur le flasque  de la. boîte renfermant les compteurs. L'extré  mité 189 de ce     levier    est .disposée pour     a.bir     sur un doigt 190 porté par .la règle 82.  



       On,compren:d    que lors du cheminement de  la rampe dans le sens de la flèche 191 la  barre 185 sera abaissée et provoquera le sou  lèvement de la. barre 82. Dans ces     conditions,     il suffit de     :disposer    le     coulisseau    181 à     l'en-          droib    désiré sur la réglette 180     (.e-'est    à cet  endroit que se fera l'appel     "coup    à blanc" cor  respondant à une colonne déterminée de la  feuille où sont inscrites les     opérations)

      pour  que     celui-ci    soit     entraîné    avec la réglette  d'une     quantité    convenable pour abaisser plus  au moins la     barre    185 de manière que la  course :de la règle 82 amène, ainsi     qu'on    l'a  vu, l'une ou l'autre des saillies 83, 84 ou 85  en regard de     l'ergot    9a, 17a au     18a    désiré.  



       La        position    indiquée en traits mixtes en  183a     (fig.    31) montre le     coulisseau    .dans la    position où il sera amené pour produire la  mise en position. de transfert d'une valeur  dans     le    compteur C.  



  En se     reportant        îi    la     fib.    32, on voit un  exemple     d'opérations        mécanographiques    que  l'on peut réaliser avec la machine comptable  représentée et     décrite.     



  Cette fin. 32     représente    un journal obtenu  par copie au carbone lors de la passation des  écritures sur des     comptes-courants    dans, une       maison    de     textiles.    Le     circuit    des compteurs  est schématisé par les flèches au bas de la figure.  



  Les comptes sont tenus en trois soldes  le premier donne la     situation    du client en  affaires concernant le tissage;  le deuxième     :donne    la situation du client  en affaires concernant la laine:  le troisième donne la situation du client  pour le tout.  



  Les comptes ne sont pas représentés sur  le     schéma    (ils sont disposés comme le jour  nal     e.t    comprennent .les colonnes III à IX).  



  Ils sont changés à chaque ligne, ce qui       explique.    qu'il n'y     ait    aucun rapport entre les  différentes lignes portées sur le journal.  



  Le compteur     -l    effectue le décompte du  solde textile qu'il fournit en     saus-total.     



  Le compteur     ?3    effectue le solde du compte  laine qu'il fournit en total au profit du pre  mier     compteur.    Ainsi     1c,    premier     eompteûr     peut fournir le     :.ol:de    général en total.  



  lie compteur C     enregistre    le solde général  et l'ancien solde     -énéral.    La     différence    des  totaux de ces deux colonnes doit donner le  total     -de    tous les     mouvements    passés en tex  tiles et laine (colonnes V et VI).  



  Ce mode de totalisation est     pratiqué    afin  (le contrôler l'exactitude des différentes re  prises     d'anciens    soldes     effectuées    au cours  du travail.  



  En effet, l'ancien solde     général    (colonne     X)     est égal au total des valeurs     portées    dans les       colonne=s    I et     Tl;    ou a     é-alement    Total des  valeurs des colonnes     j',    V et VI = valeur  colonne IX.  



  En retournant cette équation, on obtient  valeur colonne IX moins     valeur    colonne X  = valeurs colonnes V plus VI, donc si les      valeurs des colonnes I, II ou X sont erro  nées, la     différence        des    valeurs des colonnes  IX moins     X    n'est plus -égale à la somme ides  valeurs des     colonnes    V plus     VI.    En pratique,  les totaux V et VI sont connus -d'avance par  le     service        "factures";    -ce     qui    permet le con  trôle.  



  Ce travail ne peut     être    exécuté qu'avec  une machine du     genre    de celle     représentée     et décrite, .car il nécessite trois totalisateurs  fonctionnant en "Cross", c'est-à-dire travail  lant     automatiquement    en addition, en sous  traction et donnant à chaque ligne des     ,sous-          totaux    ou des totaux     positifs    ou négatifs en  chiffres clairs.

   On sait en effet que     ,lors    d'une  soustraction<I>A - B,</I> .si<I>B</I>     est        phis    grand que  A, le résultat est 'donné par     les        compléments     à neuf de chacun     des        chiffres    ,du reste et     que,     dans     ces    conditions, pour avoir le résultat .dé  finitif, il faut     inscrire        à,

      nouveau cette valeur  complémentaire en     soustraction.    C'est     cette          opération    supplémentaire qui est automati  quement réalisée par le mécanisme du solde  créditeur ou solde     négatif.     



  De plus, le réglage     nécessite    obligatoire  ment le dispositif de transferts entre les  compteurs (colonnes VIII et     IX).        o     Le compteur A travaille en addition dans  la colonne I en addition ou en soustraction       dans    la colonne V, en sous-total     -clans    la co  lonne     VII    et en     Total    dans la colonne IX.  



  Le compteur B travaille en     additiôn    dans  la colonne II, en     addition    ou en soustraction  dans la colonne VI, en total dans la colonne  VIII.  



  Si le     compteur    A ne donnait pas le solde  créditeur, l'exemple de l'avoir 72 n'aurait pu  être passé.  



  Si le compteur B n'avait pas le solde cré  diteur, il n'aurait pas été possible de passer  l'avoir 73.  



  L'avoir 74 montre le -cas où     les    deux comp  teurs<I>A</I> et<I>B</I> donnent des soldes     négatifs    pour  bien montrer que     ,dans    les deux exemples pré  cédents, ce n'est pas le même     compteur    qui a  été employé     tantôt    en     textiles,    tantôt en laine.  



  Le     compteur    C, dans l'exemple, donne un  total général positif (333.00 dans la colonne X    et     correspondant    à la     différence        des    valeurs  -des colonnes     IX    :et X); si la majorité des       écritures    avait été dans     les    avoirs, il aurait  fourni le solde .général     créditeur    en clair.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine comptable, dans laquelle des compteurs peuvent être amenés. à volonté en prisa avec deux crémaillères et dans laquelle l'impression s'effectue à l'aide de barres à caractères animées d'un mouvement alternatif vertical, caractérisée par le fait qu'elle -com porte trois compteurs, des moyens pour ame ner soit un quelconque des compteurs en prise avec S'une quelconque-des deux crémail lères, soit simultanément deux compteurs quelconques en prise chacun avéc l'une dès crémaillères,
    le troisième compteur restant alors en position d'attente. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Machine comptable selon la revendica tion, caractérisée par le fait que le déplace ment & chacun des compteurs est commandé par un coulisseau. 2.
    Machine comptable selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractémisée par le fait que les moyens qui permettent d'amener un compteur soit en prise, soit hors de prise avec l'une des: crémaillères compor tent une came de positionnement munie de trois portées, chaque portée étant susceptible ,d'agir sur le coulisseau correspondant. 3.
    Machine comptable selon la revendica tion et les sous-revendications 1 et 2, carac- térisée par le fait que la canne .de position nement peut se déplacer longitudinalement. 4.
    Machine comptable selon la revendica tion et les sous-revendications 1 et 2, carac- térisée par le fait que le dispositif qui per met d'amener simultanément deux compteurs en prise chacun avec une crémaillère com porte une cale qu'un levier peut amener entre la came de positionnement et le coulisseau qui correspond à l'un âcs compteurs consi dérés. 5.
    Machine comptable selon là revendica tion, caractérisée par le fait due des moyens automatiques permettent la sélection soit d'un, soit de doux compteurs qui doivent être amenés en prise .avec l'une des deux crémail lères.
    6. Machine comptable selon la revendica tion et les sous-revendications 1, 2 et 5, ca ractérisée par le fait que les moyens auto matiques -de sélection comprennent une ré glette de sélection qui déplace une barre mu nie de gradins, chaque gradin pouvant être ainsi amené devant un ergot solidaire d'un mécanisme agissant sur la came de positionne ment dont le déplacement est variable suivant le gradin amené en regaxd de l'ergot. 7..
    Machine comptable selon la revendica tion et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que des moyens permettent de -reporter dans un compteur la valeur enregis trée dans l'un .des .deux autres compteurs, ces moyens comportant une barre munie de trois saillies, un mécanisme commandé à partir du clavier permettant d'amener ,l'une de ces sail lies en face d'un ergot porté par le coulisseau qui commande le compteur qui doit recevoir le transfert. 8. Machine comptable selon la.
    revendica tion et les ,sous-@revendications 1 et 7, caracté- risée par le fait que le mécanisme commandé à partir -du clavier comporte un levier du premier .genre que trois touches du clavier peuvent déplacer d'une valeur différente selon la touche mise en jeu, qui est celle qui corres- pond au compteur devant recevoir le trans fert, ce levier provoquant le .déplacement de la barre munie .de trois saillies. 9.
    Machine comptable selon la revendica tion et les sous-revendications 1 et 7, carac térisée par le fait que les saillies @de la barre sont à des distances différentes de l'ergot cor- respondant, de sorte que .deux saillies ne peu vent être .amenées simultanément en regard de deux ergots. 10.
    Ma.ehine comptable selon la revendica tion et les sous-.reveudicatians 1 et 7, caracté risée par le fait que le mouvement de la barre munie de trois saillies comporte un pivote ment et une translation, la. course de retour du pivotement repoussant l'ergot en face @du- quel une saillie a été amenée et mettant pair suite le compteur correspondant en prise avec la. crémaillère pour recevoir le transfert..
    11. Machine comptable selon la. revendica tion et les sous-revendications 1 et 7, carac térisée par le fait qu'une came entraînée par le chariot dans ses déplacements et coopé rant avec un .système -de leviers coulissant et pivotant permet de déplacer automatiquement la barre munie .de trois saillies en .lieu et place du mécanisme commandé à, partir du clavier.
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