machine comptable. La présente invention a pour objet une machine comptable, dans laquelle des comp teurs peuvenlt être ou non mis en prise avec deux crémaillères et dans laquelle l'imp-res- sion s'effectue à l'aide de barres à caractères animées -d'un mouvement alternatif vertical; cette machine est donc du genre dit "Sund- srtrand".
On connaît,des machines de ce genre qui comprennent deux .compteurs et des moyens pour amener l'un ou l'autre ,de ces compteurs en prise avec la crémaillère correspondante, ou les deux compteurs en prise simultané- ment chacun avec l'une,des crémaillères.
Les; machines @de ce ,genre ne permettent cependant pas d.'effectuer toutes les opéra tions désirables et, notamment, ne permettent pas de transférer une valeur -d'un compteur dans d'autre compteur.
La présente invention a pour but de per mettre aux machines comptables du type indiqué d'effectuer un plus grand nombre .d'opérations, tout en présentant un fonction- nement plus aisé.
Conformément à l'invention, une machine,, comptable du genre, indiqué ci-dessus com porte trois compteurs, des moyens pour ame ner .soit un quelconque des compteurs en prise avec l'une quelconque des deux crémaillères, soit simultanément deux compteurs quelcon- ;
quel en prise chacun avec l'une des crémail lères, le troisième compteur restant alors en position d'attente.
Dans une forme -d'exécution avantageuse, la machine comptable comporte également un dispositif qui assure la sélection automatique du ou des compteurs qui doivent être utilisés pour une opération donnée et un mécanisme permettant d'effectuer le transfert, d'un cgmpteur,dans un autre, @de la valeur enregis trée ,dans le premier compteur.
Le dessin annexé représente, à titre d:'exemple, une forme d'exécution de la ma chine ;selon l'invention. Les fig. 1 à 7 sont -des schémas destinés à faire comprendre les différentes opérations qui peuvent être effectuées par l'un quelcon que des, compteurs ou par un groupe de deux de ces compteurs.
La fig. 8 est une coupe verticale montrant le mécanisme des compteurs, la machine étant supposée au repos.
La fig. 9 -est une vue -de détail de la fi-. 8, vue dans le sens .de la flèche IX, et montre le mécanisme de commande -de la sélection de l'un ou l'autre des compteurs.
Les fig. 10 et Il montrent en deux posi tions différentes les organes -de commande du deuxième compteur pour l'amener -de sa position de repos à sa position de travail.
Les fig. 12 et 13 montrent comment est opérée la mise en service ,du troisième comp teur.
La fig. 14 montre deux compteurs en posi tion -de travail simultané.
La fig. 15 représente un mécanisme prévu pour effectuer l'opération & sous-total avec transfert.
La fig. 16 est une vue de détail de l'un ries organes, cette vue étant une coupe faite suivant la ligne XVI-XVI de la fig. 15.
Les fig. 17 et 18 sont des vues .de détails.. La fig. 19 montre comment peut être effectué le sous-total de tous les compteurs à la suite l'un ,de l'autre.
La fig. 20 montre la disposition des trois compteurs -dans leur position de repos, cette vue étant représentée suivant le plan verti cal indiqué par la ligne XX-XX à la fig. 21.
La fig. 21 est une coupe horizontale faite suivant la ligne XXI-XXI de la fig. 20. La fig. 2,2 est une vue partielle analogue .à la fig. 20, cette vue étant faite suivant la ligne XXII-XXII de la fig. 21.
La fig. 23 est une coupe verticale faite suivant la ligne XXIII-XXIII de la fig. 21, les .différents organes étant en position de repos.
La fig. 24 est une vue -de,détail montrant comment a lieu la, commande du cavalier de report utilisé pour le "solde créditeur". La fig. 25, qui est une vue analogue à la fig. 22, montre comment a lieu la chute de la première crémaillère lorsque cette chute est provoquée par l'action -du troisième comp teur.
La fig. 26 montre la. même opération dans le cas où elle est commandée par le deuxième compteur.
La fig. 27 est une vue de détail montrant comment est opéré le passage de la position soustraction à la position addition pour le troisième compteur.
La fig. 28 est une vue de détail.
La. fig. 29 montre un verrouillage de la barre d'appel en soustraction.
La fig. 30 montre le dispositif de com mande automatique d'un mécanisme prévu pour effectuer le sous-total avec transfert.
La fig. 31 est une vue de face -de ce mé canisme, cette vue étant faite dans le sens indiqué par .la flèche XXXI à la fig. 30.
La fig. <B>32</B> est une vue schématique illus- trant un exemple d'opérations mécanographi- ques pouvant être réalisées sur la machine comptable représentée et décrite.
Comme le schématisent les fig. 1 à 7, la machine que l'on va, décrire permet d'effec tuer différentes opérations élémentaires que l'on peut combiner de la. manière exigée par les opérations comptables à effectuer.
C'est ainsi que l'on peut enregistrer sépa- r6ment une valeur telle que \?75 (fig. 1) dans le compteur A (Ire ligne -de la fig. 1), ou dans le compteur B (,me ligne) ou encore dans le compteur C (3me ligne).
Cette valeur peut aussi être enregistrée simultanément dans deux compteurs, par exemple dans le compteur<I>A</I> et le compteur B (Ire ligne de la fig. 2) ou dans le compteur A et le comp teur C (2me ligne).
On peut, après enregistrement d'une ou plusieurs valeurs dans un des compteurs, obtenir un sous-total, cas représenté par la fig. 3.
On peut également, après avoir obtenu ce sous-total, l'imprimer et le transférer dans l'un ou l'autre des autres compteurs, ainsi que montré fig. 4. La fig. 5 se rapporte aux cas -où l'on veut transférer la valeur du comp teur B dans le compteur C ou inversement, du compteur C au compteur B. Ces transferts ne peuvent toutefois s'effectuer que lorsque le compteur récepteur a été remis à zéro après un total.
La fig. 6 illustre les opérations "Total" pouvant s'effectuer pour chacun -des, comp- teurs et la fig. 7 se rapporte aux cas où l'on établit les. soldes créditeurs ou soldes- néga tifs.
Les opérations qui viennent d'être indi- quées et un certain nombre d'autres opéra tions analogues peuvent être réalisées grâce aux mécanismes: qui vont maintenant être décrits.
En se reportant à la fig. 8, où l'on voit le mécanisme -de la machine comptable en position de repos, on retrouve certains organes connus dans les machines- de ce genre, à sa voir:
en 1 l'une des barres à caractères com portant à sa partie supérieure les caractères 2 qui peuvent être amenés en: regard de la ligne de frappe pour l'inscription des va leurs -désirées sur la feuille de papier portée par le cylindre 3.
Pn 4 on voit un galet porté par un, bras 5 -déplacé angulairement par une manivelle non représentée. Cette manivelle est, à la manière connue, utilisée pour entraîner manuellement la machine, celle-ci pouvant, d'autre part, être actionnée par un moteur électrique. Les possibilités de travail de la machine sont les mêmes dans le cas de la .commande manuelle -ou de la com mande mécanique.
Les trois compteurs sont désignés par<B>-A,</B> B et C; ces compteurs sont, ainsi qu'il est connu, montés ,sur des axes a, b et c suscep tibles d'être déplacés dans des glissières hori zontales 6 prévues sur les flasques de la boîte renfermant 1-es compteurs et leurs dispositifs de reports.
En se reportant à la fig. 20, on voit les trois compteurs <I>A, B,</I> C dans leur position occupée lorsque la machine est au repos, le compteur A- (généralement utilisé comme compteur "cross") étant en. prise avec une crémaillère 7 disposée vers l'arrière 4e la ma- chine;
les compteurs B et C sont en position d'attente et, de ce fait, ne sont pas en prise avec l'une ou l'autre de -deux crémaillères 7 et 8. Afin de repérer d'une façon plus précise la position des compteurs, il a été indiqué sur le dessin, par la ligne X-X, la position dans laquelle lies compteurs sont en attente.
On sait que le passage d'un compteur -de la position en attente- à la position en prise avec l'une ou l'autre des crémaillères 7 et 8 se fait, par exemple pour le compteur A, par la translation .d'un, coulisseau 9 dont le talon 10 est réuni par des ergots 11 et 12 à un petit plateau 13 tourillonnant en 14.
A l'un des ergots 11 ou 12 est reliée une bielle 15 dont l'extrémité 16 (fig. 8) est conformée de ma nière à commander l'axe @du compteur consi- déré..On comprend que la translation -du cou lisseau 9 provoque le pivotement @du plateau 13 et, par suite, la translation de la bielle 15 pour amener le compteur en prise avec la crémaillère désirée.
Chacun des compteurs A, B, C, -comporte un, équipage tel que celui qui vient d'être décrit; la commande du ooulisrseau 9, 17 .ou 18 est assurée par une came 20 cou lissant sur un support 21 sur lequel elle est guidée par des ergots 22, engagés dans des boutonnières 22a.
Le support 21 est, à la am. .connue, .commandé par la manivelle m ère pour effectuer un mouvement d<B>e-</B> translation dans le sensde la flèche 23 ou en sens inverse. La came 20 peut être déplacée sur le support 21,à l'encontre de l'action .d'un ressort 24, par l'action d'une bascule 25, pivotant en 26, et -dont un bec 27 est appliqué sur un ergot 28.
Cette bascule 2,5 peut être déplacée angu- lairement par la rotation d'un levier 29 au tour d'un axe 30, le levier 29 étant relié à la pièce 25 par une bielle 31.
Le levier 29 est relié élashquemënt, par un ressort 32, au prolongement 33 d'un levier 34 tourillonnant également en 30 et ,dont l'extrémité 35 consti tue une rampe coopérant avec le .galet 4 pour produire la rotation du ,levier 34 dans le sens de la flèche 36.
Le levier 29 est complété par un ,doigt 37 (voir également fig. 9) en regard dûquel est disposée l'extrémité 38 d'une barre 39 reliée 4 un coulisseau 42 -dont le bec 43 peut être commandé par un :doigt 45a porté par une réglette 45.
Cette réglette 45 existant sur les machines comptables sert de réglette ,de ,tabulation pour agir à un moment déter miné sur des organes de la machine devant être mis en fonctionnement à ce moment précis.
La barre 39 est assemblée, d'une façon réglable, à une traverse 44 montée coulis sante sur le bâti de la machine et maintenue en; position par un ressort 44a. L'action -du doigt 45a sur le bec 43 a pour effet d'amener l'un ou l'autre :des gradins 46 ou 47 en re gard -du doigt 37.
Lors .du .déplacement du .galet dans le sens de la flèche 48, le levier 34 -est -amené à pivo ter, ,dans le sens de la flèche 36, par suite,du cheminement -du galet 4 sur la, partie<B>50</B> #cIe la rampe 35; le levier 29 est entraîné par la traction du ressort 32 jusqu'au moment où le doigt 37 vient rencontrer le gradin 38 ou 46 au 47, suivant la position de la barre 39.
Dans .ces conditions, on comprend que la came 20 sera plus ou moins abaissée, cette varia tion & .course étant utilisée pour assurer la sélection de l'un ou l'autre des coulisseaux 9, 17 et 18, de manière que l'un @de ceux-ci soit déplacé par l'action<B>de</B> la came 20.
On a vu que dans la position représentée en fig. 8, le compteur A@ était en prise avec la crémaillère 7;dans cette position, le comp teur A peut enregistrer toutes les valeurs que l'on peut inscrire par l'action des barres à caractères 1; ces valeurs seront donc totalisées dans ledit compteur A et ce total pourra être inscrit, à la manière connue, au moment voulu.
Dans le cas où l'on désire enregistrer dans le compteur B une ou plusieurs valeurs suc cessives, on amène celui-ci en prise avec la crémaillère opposée 8. En effet, il est connu dans ces machines d'utiliser l'une des crémail- lères pour produire la totalisation dans l'un des compteurs et d'employer l'autre crémail lère pour assurer la totalisation dans le comp teur suivant les deux compteurs, lorsqu'ils sont utilisés simultanément,
ne pouvant pas être en prise sur la même crémaillère. L'amenée<B>du</B> compteur B en prise avec sa crémaillère de totalisation à un moment dé terminé, est assurée par l'action du doigt 45a précité qui, en agissant sur le bec 43, amène le gradin 46 en regard du :doigt 37.
De ce fait, la. course du levier 29, dans le sens de la. flèche 36, sera limite par la rencontre du doigt 37 avec le gradin 46; la came 20 sera déplacée d'une certaine quan- tité et viendra de la. position occupée en fig. 8 à. la position représentée en fig. 10, où l'on voit que le bec 51 est venu en regard de l'ex trémité 52 du coulisseau 17.
Ce mouvement de descente de la came 20 a été produit après que le support 21 a. été déplacé dans le sens de la flèche 23. Pendant la course retour de ce support 21, le bec 51 repoussera le cou- lisseau 17, ce qui produira la manoeuvre du petit plateau 53 et le déplacement du comp teur B qui viendra en prise .avec la. crémail lère 8 et .dont l'axe b sera, par suite, disposé à gauche de la ligne X-X, ainsi qu'on le voit en fig. 11.
Dans le déplacement du sup port 21 dans le sens die la flèche 23, le cou lisseau 9 est entraîné par l'ergot 58 et se déplace dans le sens de la flèche 57, ce qui ramène le :compteur A en position d'attente, ainsi qu'on le voit en fig. 10 où l'axe a est sur la ligne X-X. Le recul du support 21 et, par suite, de la came 20 pour revenir à sa position d'origine est sans action sur le coulisseau 9 -du fait, d'une part, de la. pré sence de la. rampe 60 et, d'autre part, de l'action du ressort 56.
La came 20 comporte un petit galet 61 qui, lors du mouvement de recul du support 21, vient s'encastrer dans un creux 62, prévu sur un 1Qvier 62a., en vue d'assurer la stabilisation de la came 20 à la position où elle a été amante.
Pendant la mise en position du compteur B, le compteur C est resté dans sa position d'attente. En effet, la, came 20 comporte, en regard de l'extrémité 63 du coulisseau 18, un creux 64 suffisamment :lonig pour éviter le déplacement du coulisseau 18, lors,du recul du support 21 entraînant la came 20.
Pour mettre le compteur C en position de totalisation, c'est-à-dire pour l'amener en prise avec la .crémaillère 8, la barre 89 est déplacée par la réglette 45 @de manière que le gradin. 47 soit amené en regard du dbigt 37;
,lors ,du pivotement du levier 29 dans 1e sens de la flèche 36, la pièce 25 sera donc ,entraînée dune quantité plus importante que lors de la -mise en position -du compteur B et, de ce fait, la came 20 viendra :dans la position représentée en fig. 12.
Dans cette position, on remarque que le bec 51 a dépassé l'extré- mité 52 -du coulisseau 17 et que, en regard de cette extrémité, il est prévu un cran 65; le creux 64 a également dépassé l'extrémité 63 du coulisseau 18;
il s'ensuit que, pendant le déplacement @du support 21 et de la came 20 dans le sens inverse de celui indiqué .par la flèche 23, c'est-à-dire pour revenir en posi tion d'origine, le coulisseau 18 sera déplacé et provoquera le pivotemenM,du petit plateau 66,
ce qui amènera le compteur C en prise avec la crémaillère 8 ainsi que montré en fig. 13 où l'on voit l'axe c disposé à gauche de la ligne X-X. Le coulisseau 17 n'étant plus poussé par la came 20 est maintenu en position de repos par l'action du ressort 67;
dans ce mouvement, le compteur B est donc immobilisé à la position d'attente, l'axe b étant sur la ligne X-X.
Dans ce qui précède, les compteurs ont été -déplacés pour être amenés en position ,;d'addition"; la commande ëk ,leur déplace ment est la même dans le cas où ces comp teurs .doivent être amenés en position de "soustraction". En effet, on ;
sait que cette inversion a lieu par le soulèvement, dâas le sens de la flèche 65a, -des talons 10,des cou- lisseaux, soulèvement assurant le :déplacement relatif des ergots 11 et 12 dans des fentes 10a, portées par les talons 10, en sorte que le sens de rotation des petits plateaux 13, 53 ou 66 est inversé;
il s'ensuit que pour le même sens de translation dies coulisseaux 9, 17 ou 18, le déplacement des compteurs est inversé.
Il est possible d'enregistrer simultané ment une même valeur @dàns le compteur A et dans l'un ou l'autre des compteurs B ou C. La fig. 14 montre la position des organes dans le cas où l'enreg1s@rement ,doit être e± fëc- tué simultanément en A et en B;
la came 20 a été déplacée pour venir occuper la position correspondant à la ,mise en prise du compteur B (butée du,doigt 37 par le .gradin 46); on a vu que dans cette position le coulisseau 17 était repoussé par le bec 51.
Pour agir en même temps sur le coulisseau 9 du compteur A, il est prévu d'interposer entre l'ergot 58, porté par la support 21, et le coulisseau 9 une cale 68 solidarisant ledit ergot 58' du coulisseau 9 de manière que, lors -du recul .du support 21, ce coulisseau 9 soit repoussé. Il s'ensuit que le compteur A passera de la po sition d'attente à la position ",d'ad-dihon" en même temps que le compteur B.
Afin d'assu rer l'amenée en prise -du compteur A avec la crémaillère 7 pendant que le compteur B vient en prise avec la .crémaillère 8, il est prévu d'articuler la bielle 15 du compteur A sur l'ergot 12 alors due la bielle 15 du comp teur B est articulée aum l'ergot 11.
Ainsi qu'on le conçoit, il est également possible d'enregistrer simultanément en addi tion, ou en soustraction la même valeur dans le compteur A et dans le compteur C. Pour cela la réglette 45 aura provoqué le coulis sement de d.a barre 39 pour amener le gradin 47 en regard,dudoigt 37.
De ce fait, la came 20 sera, amenée dans la position représentée à la fig. 13 et, comme précédemment, la câle 68 :sera intercalée entre l'ergot 58 et le cou- lisseau 9.
La cale 68 est prévue à l'extrémité d'une pièce 70 coulissant en 71 sur le coulisseau 9 et articulée en 72 à l'extrémité d'un levier 73 pivotant en 74.
Ce levier 73 peut être dé placé angulairement par l'action de la ré glette 45, ainsi qu'il est connu, @de manière que la pièce coulissante 70 soit soulevée pour amener la cale 68 au contact .de l'ergot 58; cette cale, est -ramenée à la position bassie, au début de l'opération suivante, si la réglette 45 n'agit plus.
Pour chacun des trois compteurs<I>A, B, C;</I> il est possible d'effectuer le "sous--bta1". On sait que par "sous-total" on entend l'opéra tion qui consiste -à inscrire sur la feuille de papier la valeur totalisée par le compteur considéré et à conserver, enregistrée dans ce compteur, la valeur qui vient d'être inscrite,
c'est-à-dire à ne pas effectuer la remise à zéro du compteur. Cette opération est schéma tisée par la fig. 3.
Pour la réaliser, il faut, ainsi qu'il est connu, manoeuvrer deux fois consécutives la manivelle pour lui faire exé cuter deux courses totales,
la première de ces courses étant appelée "coup à blanc" et étant destinée à ramener en position d'attente les compteurs autres que celui utilisé et en même temps à produire le réarmement des cavaliers de report;
la deuxième course ou "course active" assure la mise en position des barres à caractères., l'entraînement des cré- maillères et, pare suite, du -compteur en prise avec l'une d'elles :et l'impression de la valeur.
En plus de l'opération ,de "sous-total", sans tranfert, il est possible d'opérer, pour l'un-ou l'autre des trois compteurs, la sous- total avec transfert de la valeur -enregistrée dans un compteur dans un des autres comp teurs;
par exemple, il sera possible .d-e trans férer dans le compteur B la valeur totalisée dans le compteur A ou bien dans le compteur A la valeur totalisée dans le compteur C ou inversement. La fi-. 4 schématise ces diffé- rentes opérations. En: se reportant à la fig. 15, on voit comment est réalisé le mécanisme per- mettant,d'effectuer ces transferts.
Le clavier habituel 4)e la machine est com plété par une série de trois touches 75, 76 .et 77. La touche 75 est prévue pour mettre le mécanisme en position, de transfert d'une va leur du. compteur <I>B</I> ou C au compteur<I>A,</I> la touche 76 correspond au compteur B et la touche 77 au compteur C.
En supposant que l'on veuille transférer dans le compteur B la valeur totalisée dans le compteur A, l'opéra teur enfonce la touche 76 ,dont l'extrémité vient rencontrer l'extrémité d'un levier 78 pi votant en 79 et relié par son autre extrémité à un bras 80 pivotant en 81. Sur ce bras est monté coulissante une réglette 82 munie -de saillies 83, 84, 85.
La liaison entre le levier 78 et le bras 80 a lieu d'une manière élasti que et peut être réalisée ainsi que montré en fig. 15 à, 17, c'est-à-dire comporter un ressort; 86 attaché, .d'une part, à la règle 82 et, d'autre part, à un doigt. 8 7 porté par un coulisseau 88 engagé dans une fente 89 du levier 78.
Grâce à cette disposition, il est donc possible, par pivotement du levier 78 en 79, -de faire coulisser la règle 82 sur le bras 80 et, en outre, il est permis au levier 78 de continuer son déplacement angulaire ,lorsque la règle 82 est immobilisée dans sa course de translation. Le bras 80 comporte un prolongement 90 dis posé en regard du chemin parcouru par un galet 91 entraîné par la manivelle lorsque celle-ci est déplacée.
Sur chacun des coulis seaux 9, 17 et 18 est prévue une butée 9a, 17a et 18a en regard & laquelle peuvent être amenées, par translation, les saillies 83, 84 et 85 qui sont normalement maintenues dans la position représentée en fig. <B>15</B> par l'action -d'un ressort 92 dont, l'action est légè rement prépondérante. sur celle du ressort 86. Le fonctionnement est le. suivant: en abais sant la touche 76, on bande le ressort 86 -du fait que la. règle 82 est immobilisée par la rencontre de sa ,saillie 83 avec l'ergot 18a.
Le levier 78 est verrouillé par la touche 76 dans sa position abaissée. La manivelle est alors actionnée, le galet 91, en rencontrant le pro longement 90, entraîne le bras 80 qui pivote en 81 et vient dans la. position indiquée en traits mixtes à la fig. 17.
Dans cette position, la ,saillie 83 n'est plus retenue par l'ergot 18a; la. réglette 82, sollicitée par le ressort 86, est donc déplacée vers le haut et amène la saillie 84 en regard :de l'ergot 17a ainsi que montré sur la fi-. 18. Ce déplacement -de la saillie 84 pour venir en regard de l'ergot 17a est déterminé par la course du levier 78, course elle-même déterminée par l'action .de la touche 76. Au retour de la manivelle, le galet 91 cesse d'agir sur le prolongement 90; le bras 80 est rappelé à sa position d'origine par l'action d'un ressort 93.
Dans ce mouve ment; il entraîne avec lui le coulisseau 17, ce qui assure la mise en position -du compteur B. L'enfoncement de<B>la</B> touche 76 a. eu lieu après le "coup à blanc" en sorte que, lors de la descente des crémaillères (au début du re- tourde la manivelle pendant la course active), le compteur B enregistre la valeur déterminée par l'action du compteur A.
Si l'on voulait transférer la valeur enre gistrée du compteur A :dans le .compteur C, il faudrait agir sur la huche 77; celle-ci communiquerait au levier 78 une course moins importante que celle produite par la touche 76 et, au lieu que ce soit la saillie 84 qui vienne en regard de l'ergot 17a, ce serait la saillie 83 qui viendrait en regard -de l'ergot 18a.
Ce serait,donc le coulisseau 18 qui serait déplacé lors du retour -du bras 80 et, par suite, le compteur C viendrait en prise avec la crémaillère désirée pour enregistrer, lors de la descente de celle-ci, la valeur résultant -de l'action -du compteur A.
Le transfert .de l'un :des compteurs B ou C dans le compteur A est également possible; l'amenée an prise -du compteur A avec la cré maillère désirée étant assurée par l'abaisse ment -de la touche 75 qui provoque l'action de la :saillie 85 sur l'ergot 9a porté par le coulisseau 9. On remarque que la disposition des saillies 83, 84 et 85 est telle qu'un seul :des coulisseaux 9, 17 et 18 peut être entraîné par le retour à sa position @d'@origine ,clu bras 80.
Il est avantageux de prévoir pour chacune -des touches 75, 76 et 77 une même :longueur de course et pour assurer la mise en place correcte des saillies 83, 84 ou 85 en regard des ergots correspondants, l'extrémité du levier 78 sera donc conformé ainsi que mon tré en 78a en fig. 15.
Il peut se produire que la disposition des organes, au voisinage du coulisseau 9, ne per mette pas la présence de l'ergot 9a; dans ce cas, celui-ci sera prévu .sur la pièce 70, le fonctionnement restant le même .que celui dé crit ci-dessus.
Il est également possible de transférer la valeur enregistrée d;u -compteur B au .comp- teur C, ou inversement @du compteur C au compteur B, mais pour cela il est nécessaire que le compteur dans lequel sera effectué le transfert soit, avant celui-ci, amené à zéro (cas de l'opération schématisée par la fig. 5).
Il est également possible d'effectuer le "sous-total" de tous les compteurs à la .suite l'un de l'autre et cela sans inscription inter- médiaire. Pour cela, il est prévu de compléter une boîte d'automaticité 95, existant sur la machine (fig. 8), par un prolongement 96 dont l'extrémité vient en regard d'un bec 97, prévu sur un levier 98,
pivotant en 99 et -comportant une rampe 100 coopérant avec un doigt 101 porté par une pièce 102 existant sur la machine pour assurer la translation du support 21 (fig. 15). Le fonctionnement -de ce mécanisme a lieu de la façon suivante: le -chien :
de la boîte d'automaticité est déplacé par l'action ,die la réglette 45 en sorte que le prolongement 96 quitte le bec 97; la pièce 98 (fig. 19), ;sollicitée par l'action @de son res sort 103, pivote en 99 et provoque le pivote ment de la pièce 102; assurant la translation, dans le sens de la flèche 23, du support 21.
Le déplacement du coulisseau 42 par la ré glette 45 a également eu pour effet l'amenée ,du ,gradin 46 en regard du :doigt 37,
ce qui a déterminé l'abaissement -de Ja came 20 pour assurer la mase en prise -du compteur B avec la crémaillère considérée. Ces opérations sont produites par un premier coup de manivelle dit "coup à blanc dl'appel". Le pivotement :
de la pièce 102 a pour ef fet, ainsi qu'il est connu, d'assurer l'immobilisation des -crémaillères;
pendant ce, temps, le chariot est déplacé et amené à la colonne suivante dans laquelle. on veut effectuer le "sous-total". Pendant le retour de la manivelle à sa position @de dé part, le .galet 105 (fig. 19), en revenant à ,sa position d'origine, soulève Je levier 98 et ra mène son bec 97 en regard -du prolongement 96, lui-même revenu à sa position d'origine par l'action ,d'un ressort non représenté.
L'opérateur effectue alors un .deuxième coup de manivelle (course, active) et provo que, lors de la montée des crémaillères; le sous-total -dans le compteur B.
Le ,,sous-total" peut être également effec tué dans le compteur C qui s era mis en posi tion par la rencontre du doigt 37 et @du ;gradin 47, le processus étant le même que pour le comuteur B.
<B>il</B> y a lieu -de noter que le sous-total de tous les compteurs à la. suite l'un -de l'autre peut être également obtenu en enregistrant entre deux opérations consécutives la valeur zéro, cette façon de faire présentant l'incon vénient d'obliger l'opérateur là .donner un coup de manivelle inutile pour inscrire la valeur zéro qui, on le sain, est sans action sur les compteurs.
Il .est possible -l'effectuer le total pour chacun des compteurs -A, B <I>et</I> C, cette opéra- tioro.. étant la même que dans le cas du "sous- total", mais assurant de plus la.
remise à zéro du compteur considéré. Cette opération. est rendue possible après enfoncement d'une touche "Total" prévue dans le clavier et dont l'action provoque la séparation des compteurs et dies crémaillères. après l'impression de la valeur enregistrée, cela ayant lieu au début de la course de retour de la manivelle. Il est également possible d'effectuer le "solde créditeur" ou "solde négatif" pour cha cun des trois -compteurs.
On sait que par "solde créditeur" on entend la soustraction d'une valeur supérieure à la valeur enregis trée dans le compteur, le résultat algébrique obtenu étant indiqué par la présence à droite de celui-oi du signe moins.
Le dispositif permettant d'effectuer le "solde créditeur" est représenté -en regard des fig. 20 à 28.
On sait que dans les machines comptables -du type qui vient d'être décrit, le report des dizaines est effectué par des cavaliers de r port 110 ,disposés parallèlement à chacune des, crémaillères et actionnés par une dent 111 disposée en saillie sur chacune des roues du compteur. L'action -de cette dent 111 sur le cavalier .de report agit sur la cré maillère du rang décimal suivant et la fait avancer d'une unité.
Toutes les crémaillères comportent un talon 112 qui, en venant ren contrer le pied de report 113, assure l'immo bilisation de la crémaillère à la position zéro. Pour la -crémaillère du plu petit rang déci mal :db la machine, le talon est constitué par un ergot 114 en saillie sur le côté de la cré maillère et le pied de report est conformé pour coopérer avec cet ergot et retenir 1a cré- mailière.
Le pied de report est constitué par la partie recourbée 115a d'un levier 115, pivo tant en 116 et soumis à l'action d'un ressort 117. Ce levier 115 comporte une boutonnière 118 dans laquelle est engagé un ergot 119 porté par un levier 1\30 articulé en 121 sur l'extrémité d'un levier 122 pivotant en 123 (.fig. 21 et 22).
Le levier 122 est accouplé par une entretoise 127 à un levier 122a ana logue ,au levier 122, ce levier 122a étant dis posé au voisinage de la. dernière crémaillère de la machine ainsi que montré sur la vue en plan de la fig. 21. A son extrémité 121a (fi-. 23), ce levier est articulé, d'une part, à un levier 128 et, -d'autre part, à un chien 124 maintenu accroché contre une barre 125 pari' action d'un ressort 126 (fig. 23).
A son extrémité inférieure, le levier 128 est articulé en 129 à un chien 130 en prise avec une barre<B>131</B> et sollicité par un ressort 132. En 129 est également articulée l'extrémité -d'un levier 1.33 tourillonnant en 134 et relié par son extrémité inférieure à une barre de jonc tion 135 (le levier 133 -cst jumelé au levier 147 par l'entretoise 148). Le mécanisme ci dessus décrit (cavalier die report, chien et barre de jonction) est connu.
Le troisième compteur C est également muni d'un équipage comprenant un cavalier de report 110c et un. chien 1.36, normalement accroché à une barre 137 et soumis à l'action d'un ressort 138. Ce chien 136 est articulé en 139 à l'extrémité d'un levier 140, pivotant en 1.41 et dont l'extrémité inférieure comporte un ergot 142 engagé dans une boutonnière 143 -d'une barre 144 assurant la jonction avec l'équipage carrespondant prévu pour la tré- maillère 8.
Le levier 140 est jumelé au levier 145 disposé au voisinage ,de la première cré maillère, par une entretoise 146. Le levier 145 est monté pivotant en 149 et son extré mité 145a prend appui contre un -bec<B>150</B> prévu à. l'extrémité du levier 120. Le levier 120 comporta un évidement 151 contre le fond duquel prend appui un ergot 152 porté par le levier 1.47 pivotant en 153.
Le fonctionnement de ce dispositif a lieu de la façon suivante: Lorsque la dent en saillie 111 prévue sur la roue du compteur C vient rencontrer le bec (lu chien 136, celui-ci est abaissé à l'encontre du ressort 138; il est décroché de la barre 137 ainsi que montré fig. 24; n'étant plus retenu, le levier 140 pivote en 141;
dans ce mouvement angulaire, le levier 145 est en traîné par l'entretoise 146 et vient de la posi tion indiquée fig. 22 à la position représentée fig. 25 où l'on voit que l'extrémité 145a a repoussé le levier 120, pivotant en 121. P'ar ce mouvement angulaire, le levier 120 en traîne le levier 115 qui pivote en 116;
le bec 115a de .ce ,levier quitte l'ergot 114 et la cré maillère 7, sollicitée par son ressort, est dé placée vers le bas, ainsi qu'il est connu, de la valeur d'une unité.
La rencontre ,d@e la & nt en saillie 111 & ü compteur B avec le chien 130 a également pour effet d'agir sur de levier 120 et cela par l'intermédiaire de l'ergot 152 engagé dans l'évidement 151, le pivotement du levier 120 (fig. 26) provoque, ainsi qu'on l'a vu, le bas- culement du chien de report 115 et la libéra tion de la crémaillère 7.
Pendant ca mouve ment, le levier 145 est resté immobilisé par suite -du verrouillage -du levier 140 par son chien 136. Le dispositif -de report décrit pour la crémaillère 7 est réalisé d'une façon symé trique pour la crémaillère 8, ainsi qu'on le voit en particulier en fig. 23. Le levier 140 et son levier symétrique 140b sont, ainsi qu'il est connu, .reliés à la barre de jonction 144;
cette barre 144 peut occuper dieux positions, l'une représentée à la fig. 23 et correspondant à la position "soustraction" et l'autre repré sentée à la fig. 2 7 et correspondant ,à la po sition "addition"; l'immobilisation de cette barre dans l'une ou l'autre de ces positions est assurée par l'action d'un levier cranté 155 soumis à ,l'action d'un ressort et dont l'un ou l'autre des crans -est engagé sur un ergot porté par la barre 144;
cet ergot est par exem ple l'ergot 156, assurant la liaison entre la barre 144 et un levier 157 pivotant en 158. Ce levier 157 est articulé en 159 à un second levier 160, pivotant en<B>161</B> et relié par un ergot 162 à une barre 163 articulée en 164 sur les flasques portant ;les compteurs.
En se reportant à la fige. 23, on constate que le pivotement du levier 140 est sans ac tion sur la barre 144. En effet, l'ergot 142 du levier 140 peut :coulisser librement dans la boutonnière 143 lorsque le levier 140 n'est plus retenu par le chien 136.
Aucantraire, si la barre 144 avait été amenée en position "addition", ainsi que montré en fig. 27, l'er got 142, en prenant appui contre le bord de la boutonnière 143, aurait déplacé la barre 144 pour l'amener de la position représentée en fig. 27 à celle représentée en fig. 23,
c'est-à-dire pour la ramener en position "sous- traction". Le pivotement du levier 140b (coopérant avec le crémaillère 8) a pour effet de produire les mouvements inverses de ceux qui viennent d'être -décrits. Lorsque la barre 144 est en position de "soustraction", la barre 163 est en position abaissée, indiquée en par ticulier en traits mixtes à la fig. 28.
Dans cette position, le bord 165 de ladite-barre 163 est effacé en dessous -du ,chemin parcouru par un taquet 166 porté par un .support 167 tourillonnant en 168 (fig. 28).
Ce levier 167 est normalement maintenu dans la position représentée en fig. 28 par la rencontre d'un doigt 169 et d'une butée<B>170</B> (voir fig. 29) prévue en bout d'un levier 171 pivotant en 30 lors @de la manoeuvre de la manivelle.
Lors que la -butée 170 est -dégagée (la -chemin par couru par le doigt 169, le levier 167 pivote dans le sens de la flèche 171a et provoque la commande de la pièce <B>172</B> assurant à la manière connue le fonctionnement de la ma chine en "soustraction". Si la barre 163 est dans la position haute, .repré¯sentée en traits pleins à, la fi,g. 28, le taquet 166 vient .ren contrer la butée 165 et, de ce fait,
empêche le pivotement du levier 167, en sorte que la barre 172 ne peut être déplacée et la machine reste en position "addition".
Afin de permettre la ,sélection du comp teur -désiré, il est prévu de retarder le mou vement du levier 167 pendant un certain temps permettant au oompteur de se déplacer et de venir à sa. nouvelle position (position -en prise -ou position d'attente). Dans ce but, la. butée.<B>170</B> a une langueur déterminée pour immobiliser le levier 167 pendant le temps désiré.
Le déplacement ,angulaire du levier 171 est assuré par la manoeuvre .du levier 34 qui, dans ce but, comporte une petite patte 174 prévue pour soulever le levier 171.
Le déverrouillage du doigt 169 est opéré .lorsque le galet 4 franchit le ressaut 175 prévu sur la. rampe 35 du levier 34.
Le coulissement de la. règle 82 sur le bras 80 pour sélectionner le compteur dans lequel sera opéré le transfert de la valeur enregis- trcie,dans un autre compteur peut être obtenu automatiquement sans avoir à agir sur l'une des touches 75, 76 ou 77.
Dans ce but, ou dispose sur une réglette 180 (existant sur la machine et servant de support aux curseurs :die retour automatique) des coulisseaux 181 réglables en position par leur vis, 182 (fib. 30 et 31).
<B>C'lm</B> coulisseaux comportent une rampe 183 destinée à coopérer avec un galet 184 porté par une barre 185 coulissante dans un palier 186 fixé au bâti @de la machine. A son extré mité inférieure, la barre<B>185</B> est articulée à un levier 187 pivotant en 188 sur le flasque de la. boîte renfermant les compteurs. L'extré mité 189 de ce levier est .disposée pour a.bir sur un doigt 190 porté par .la règle 82.
On,compren:d que lors du cheminement de la rampe dans le sens de la flèche 191 la barre 185 sera abaissée et provoquera le sou lèvement de la. barre 82. Dans ces conditions, il suffit de :disposer le coulisseau 181 à l'en- droib désiré sur la réglette 180 (.e-'est à cet endroit que se fera l'appel "coup à blanc" cor respondant à une colonne déterminée de la feuille où sont inscrites les opérations)
pour que celui-ci soit entraîné avec la réglette d'une quantité convenable pour abaisser plus au moins la barre 185 de manière que la course :de la règle 82 amène, ainsi qu'on l'a vu, l'une ou l'autre des saillies 83, 84 ou 85 en regard de l'ergot 9a, 17a au 18a désiré.
La position indiquée en traits mixtes en 183a (fig. 31) montre le coulisseau .dans la position où il sera amené pour produire la mise en position. de transfert d'une valeur dans le compteur C.
En se reportant îi la fib. 32, on voit un exemple d'opérations mécanographiques que l'on peut réaliser avec la machine comptable représentée et décrite.
Cette fin. 32 représente un journal obtenu par copie au carbone lors de la passation des écritures sur des comptes-courants dans, une maison de textiles. Le circuit des compteurs est schématisé par les flèches au bas de la figure.
Les comptes sont tenus en trois soldes le premier donne la situation du client en affaires concernant le tissage; le deuxième :donne la situation du client en affaires concernant la laine: le troisième donne la situation du client pour le tout.
Les comptes ne sont pas représentés sur le schéma (ils sont disposés comme le jour nal e.t comprennent .les colonnes III à IX).
Ils sont changés à chaque ligne, ce qui explique. qu'il n'y ait aucun rapport entre les différentes lignes portées sur le journal.
Le compteur -l effectue le décompte du solde textile qu'il fournit en saus-total.
Le compteur ?3 effectue le solde du compte laine qu'il fournit en total au profit du pre mier compteur. Ainsi 1c, premier eompteûr peut fournir le :.ol:de général en total.
lie compteur C enregistre le solde général et l'ancien solde -énéral. La différence des totaux de ces deux colonnes doit donner le total -de tous les mouvements passés en tex tiles et laine (colonnes V et VI).
Ce mode de totalisation est pratiqué afin (le contrôler l'exactitude des différentes re prises d'anciens soldes effectuées au cours du travail.
En effet, l'ancien solde général (colonne X) est égal au total des valeurs portées dans les colonne=s I et Tl; ou a é-alement Total des valeurs des colonnes j', V et VI = valeur colonne IX.
En retournant cette équation, on obtient valeur colonne IX moins valeur colonne X = valeurs colonnes V plus VI, donc si les valeurs des colonnes I, II ou X sont erro nées, la différence des valeurs des colonnes IX moins X n'est plus -égale à la somme ides valeurs des colonnes V plus VI. En pratique, les totaux V et VI sont connus -d'avance par le service "factures"; -ce qui permet le con trôle.
Ce travail ne peut être exécuté qu'avec une machine du genre de celle représentée et décrite, .car il nécessite trois totalisateurs fonctionnant en "Cross", c'est-à-dire travail lant automatiquement en addition, en sous traction et donnant à chaque ligne des ,sous- totaux ou des totaux positifs ou négatifs en chiffres clairs.
On sait en effet que ,lors d'une soustraction<I>A - B,</I> .si<I>B</I> est phis grand que A, le résultat est 'donné par les compléments à neuf de chacun des chiffres ,du reste et que, dans ces conditions, pour avoir le résultat .dé finitif, il faut inscrire à,
nouveau cette valeur complémentaire en soustraction. C'est cette opération supplémentaire qui est automati quement réalisée par le mécanisme du solde créditeur ou solde négatif.
De plus, le réglage nécessite obligatoire ment le dispositif de transferts entre les compteurs (colonnes VIII et IX). o Le compteur A travaille en addition dans la colonne I en addition ou en soustraction dans la colonne V, en sous-total -clans la co lonne VII et en Total dans la colonne IX.
Le compteur B travaille en additiôn dans la colonne II, en addition ou en soustraction dans la colonne VI, en total dans la colonne VIII.
Si le compteur A ne donnait pas le solde créditeur, l'exemple de l'avoir 72 n'aurait pu être passé.
Si le compteur B n'avait pas le solde cré diteur, il n'aurait pas été possible de passer l'avoir 73.
L'avoir 74 montre le -cas où les deux comp teurs<I>A</I> et<I>B</I> donnent des soldes négatifs pour bien montrer que ,dans les deux exemples pré cédents, ce n'est pas le même compteur qui a été employé tantôt en textiles, tantôt en laine.
Le compteur C, dans l'exemple, donne un total général positif (333.00 dans la colonne X et correspondant à la différence des valeurs -des colonnes IX :et X); si la majorité des écritures avait été dans les avoirs, il aurait fourni le solde .général créditeur en clair.