Machine comptable. La présente invention a pour objet une machine comptable pouvant, par exemple, être utilisée pour la comptabilité en position (crédit, débit, solde). Cette machine peut aussi être employée, par exemple, dans les banques, caisses d'épargne ou autres établissements de crédit, pour la tenue des comptes clients, lors des versements ou retraits. Elle comporte un totalisateur de solde permettant de calculer le nouveau solde à partir de l'ancien solde et d'au moins un enregistrement positif ou néga tif.
T-1 est généralement d'usage, lors de la passation des écritures,- de reprendre l'ancien solde du compte, d'ajouter ou de soustraire les dépôts ou les retraits (crédits ou débits), puis, dans une opération séparée, de tirer le nouveau solde qui est imprimé sur la carte de compte et sur -le livret du client (ou sur le relevé), le totalisateur de solde étant simulta nément remis à zéro pour une opération sui vante.
Ce processus nécessite une opération pour la reprise de l'ancien solde, une opéra- fion pour chacun des versements ou retraits, et enfin une opération pour la prise :du nou veau solde. S'il est nécessaire, comme on le fait généralement, d'accumuler en outre les nouveaux soldes pour un usage quelconque, il faut faire fonctionner la machine une fois de plus pour accumuler les montants de ces soldes.
D'autre part, si une transaction comprend plusieurs mouvements, c'est-à-dire plusieurs modifications du solde, il est désirable de déterminer et d'enregistrer la somme de ces mouvements, @de manière à obtenir immédiate ment le montant réel de plusieurs change ments de solde, ce qui n'est pas possible avec les machines actuellement connues.
La machine conforme à l'invention est ca ractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de verrouillage coopérant avec au moins une série d'organes de sélection, de manière à em pêcher la reprise de l'ancien solde avant au moins un enregistrement. Le dispositif de ver rouillage en question peut être établi de fa- çon à empêcher, lorsque plusieurs mouve ments de fonds doivent être enregistrés dans un cycle, la reprise de l'ancien solde avant que la somme de ces mouvements ait été tirée,
somme qui s'effectue sous forme d'une opéra tion de sous-total commandée par une touche motrice spéciaale. La machine peut en outre comporter des moyens déterminant, dans le cycle en question, le déclenchement automa tique de l'extraction du nouveau solde qui termine le cycle, dans une opération qui suit sans interruption la reprise de l'ancien solde.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, une forme d'exécution de la ma chine comptable faisant l'objet de l'inven tion, ainsi qu'une partie d'une variante.
Fig. 1 est une vue schématique du clavier de ladite forme d'exécution; Fig. 2 est une coupe de face d'un disposi tif pour le déplacement axial du totalisateur de solde pour l'addition ou la soustraction; Fig. 3 est une vue latérale montrant diffé rents groupes de totalisateurs ainsi qu'un mé canisme différentiel correspondant à une ran gée de touches de montants; Fig. 4 et 5 sont des vues latérales du tota lisateur de solde, la fi,-. 4 montrant sa con nexion à un mécanisme différentiel et la fi-. 5 ,sa connexion à un mécanisme de report;
Fig. 6 et 7 sont des vues latérales du to- talisateur de solde et d'un mécanisme fonc tionnant lors des renversements de solde ou soldes négatifs; Fig. 8A et 8B sont des coupes longitudi nales du totalisateur de solde et montrent sa connexion avec .le mécanisme de renversement de solde; Fig. 9 est une vue perspective du méca nisme de renversement de solde et de sa liai son avec un totalisateur de balance et une rangée de touches de transactions; Fig. 10 est une vue latérale d'un méca nisme commandé par la barre motrice, mon trant sa liaison avec le totalisateur de solde et avec l'enclenchement du moteur;
Fig. 11 est une vue analogue montrant la liaison dudit mécanisme avec celui qui est destiné à extraire automatiquement le nou veau solde; Fig. 12 est une vue latérale d'une rangée de touches de transactions, montrant les or ganes de liaison entre cette rangée et un mé canisme d'extraction automatique du nouveau solde et le mécanisme de renversement de sofIde; Fig. 13 est une vue latérale montrant un détail de fig. 12;
Fig. 14 est une vue latérale de ladite ran gée de touches de transactions, mais prise de puis la gauche de la machine et montrant les différentes connexions entre cette rangée et le mécanisme d'extraction automatique du nou veau solde; Fig. 15A et 15B constituent deux parties d'une vue perspective de la rangée de tou ches de transactions et de la rangée compor tant les touches motrices, ainsi que les diffé rentes connexions entre ces rangées et les au tres organes de la machine; Fig. 15a est une vue à plus grande échelle d'une portion de fi-. 15A;
Fig. 16, 17 et 18 sont des vues correspon dantes de face, avec coupe partielle; Fig. 19A et 19B montrent le diagramme des temps de fonctionnement des parties prin cipales de la machine; Fig. 20 est une vue en élévation par l'a vant, avec arrachement partiel du coffre, pour permettre de voir un mécanisme de sélection des totalisateurs; Fi-. 21 est une vue partielle en plan des pièces représentées en fi-. 20;
Fi-. 22 est une vue latérale de la rangée comprenant les touches motrices et des or ganes destinés à commuter les fonctions du totalisateur de solde; Fig. 23 est une vue, depuis la gauche, de cette même rangée avec les organes de déclen chement; Fig. 24 est. une vue latérale de la rangée comprenant les touches de transactions. des organes de verrouillage étant dans leur posi tion normale;
Fig. 25 à 28 sont des vues du même dis positif, mais dans des positions différentes, à savoir: fig. 25 lorsqu'une écriture simple a été enregistrée; fig. 26 lorsque plusieurs écri tures ont été enregistrées.; fig. 27 lorsque le sous-total a été tiré et fig. 28 au moment où l'ancien solde est repris;
Fig. 29 et 30 sont des vues perspectives du dispositif de verrouillage; Fig. 31 est une vue latérale de la rangée des touches motrices et des organes de ver rouillage correspondants; Fig. 32 est une vue de face du dispositif de verrouillage pour les touches de transac tions et les touches motrices;
Fig. 33 se rapporte à une variante et est une vue latérale d'une rangée de touches de transactions avec le dispositif de verrouillage; Fig. 34 est une vue de la rangée de tou ches motrices et du dispositif de verrouillage de cet-te variante.
<I>Description</I> générale. - La machine qui va être décrite comporte un mécanisme tota- lisa;Wur de solde d'un type communément em ployé et comportant des pignons pouvant tourner dans les deux sens. Cette machine comporte également des accumulateurs ou. to talisateurs individuels, pour totaliser séparé ment les versements, les retraits, les anciens soldes positifs, ,les anciens soldes négatifs, les nouveaux soldes positifs et les nouveaux soldes négatifs.
Elle comporte également deux groupes de totalisateurs spéciaux pour effec tuer la ventilation suivant diverses catégories données.
Lorsqu'un client effectue un dépôt ou un retrait, l'opérateur abaisse une touche corres pondante de transaction D ou R (fig. 1), com pose le montant de ce dépôt ou retrait sur le clavier à montants et actionne la machine au moyen d'une touche motrice. Ce montant se trouve enregistré sur le .côté convenable (po sitif ou négatif ) du totalisateur de solde, ainsi que dans un des totalisateurs spéciaux corres pondant à la touche de transaction enfoncée. Si une seule entrée est enregistrée, l'ancien solde peut être repris à ce moment.
Par con tre, si plusieurs dépôts et./ou retraits sont à passer successivement, l'opérateur extrait d'a bord un sous-total des sommes accumulées; en plus ou en moins,- dans le totalisateur de solde. Grâce à un dispositif de verrouillage, cette extraction est rendue possible par l'uti lisation d'une touche motrice spéciale, per mettant précisément de sous-totaliser le mon tant du totalisateur -de solde.
L'opérateur, dans ce cas, reprend ensuite, en le composant sur le clavier à montants, l'ancien solde, en utilisant une des touches de transactions ASP (ancien solde positif) ou ASN (ancien solde négatif) suivant le signe de l'ancien solde. Après avoir actionné à nouveau la touche motrice, l'ancien solde est enregistré sur le côté convenable du totalisateur de solde, ainsi que sur le totalisateur spécial ac cumulant les anciens soldes.
L'enfoncement de l'une des touches d'an cien solde (ASP ou ASN) a pour effet de déplacer également certaines pièces de la ma chine pour provoquer automatiquement une opératiton supplémentaire dans laquelle le nouveau solde est extrait, ce immédiatement après da reprise de l'ancien solde.
Au cours de l'extraction. du nouveau solde, le mécanisme de renversement de solde est déplacé automa tiquement, de façon que le nouveau solde ef fectif soit extrait du côté convenable (positif ou négatif) du totalisateur de solde. L'opé ration supplémentaire agit également automa tiquement sur une touche de nouveau solde qui a pour objet de sélectionner l'accumula teur des nouveaux soldes.
A la fin du second cycle d'opérations, la machine est automatiquement amenée à la po sition de repos, pour laquelle il est possible d'enregistrer de nouveaux dépôts ou retraits afférents à un autre compte.
<I>Clavier.</I> - Le clavier représenté schéma tiquement en fig. 1 .comprend un certain nom bre de rangées de touches à montants 150, deux rangées de touches 151 correspondant aux totalisateurs individuels et une rangée de touches de transaction 149 portant des indi cations convenables.. Dans cette rangée, les touches D et R correspondent respectivement aux dépôts et aux retraits;
les touches ASP et ASN correspondent aux anciens soldes po sitifs 'et négatifs respectivement. Deux ton- ches borgnes représentées en pointillé et mu nies respectivement du signe -i- et du signe - correspondent aux nouveaux soldes positifs NSP et aux nouveaux soldes négatifs NSN. Une touche motrice 24 est disposée à droite de cette dernière rangée 149 et coopère avec deux touches borgnes 20 et 22 utilisées pour déplacer axiadement le totalisateur de solde et pour permettre l'enregistrement algébrique des
montants. Cette rangée comprend une se conde touche motrice 424 servant à extraire le sous-total du totalisateur de solde, cette touche 424 pouvant coopérer avec deux tou ches borgnes 420 et 422 qui sélectionnent éga lement le côté "plus" ou le côté "moins" du totalisateur de solde. Un levier d'opération 141 est prévu pour commander les différentes fonctions nécessaires pour l'extraction des totaux des différents totalisateurs de la ran gée des transactions et des deux rangées de totalisateurs spéciaux.
En outre, trois leviers d'accouplement 142 sont aménagés dans ces différentes rangées, prévus pour les opérations de total, le but de ces leviers d'accouplement étant principalement de sélectionner un tota lisateur particulier lorsqu'on désire le re mettre à zéro. La présente invention ne vise d'ailleurs pas les détails de ces opérations d'extraction de total ou de remise à zéro des totalisateurs compris dans les trois rangées en question, de sorte que l'on ne décrira pas les organes d'accouplement entre ces leviers 142 et d'autres organes de la machine.
Les touches de totalisateurs 151 qui se trouvent dans les deux rangées à gauche de la rangée des touches de transactions commandent le totalisateur individuel correspondant, alors que les touches de transactions commandent non seulement leurs totalisateurs, mais égale ment l'appel du totalisateur de solde.
Il y a lieu de noter que le levier d'opéra tion 141 est utilisé pour l'extraction des to taux des totalisateurs de ces trois rangées, mais qu'il n'est pas utilisé lors de l'extraction d'un nouveau solde, car ce dernier est extrait du totalisateur de solde, le levier 141 se trou vant à la position Add.
<I>Mécanismes différentiels.</I> - On décrira un mécanisme différentiel attenant à une ran gée de touches de montants (fig. 3) et à une rangée de touches de transactions (fig. 14). Si l'on se réfère tout d'abord à la fig. 3, on voit que le mécanisme différentiel comprend deux bras 143 et 144 à mouvement complémentaire et actionnés au moyen d'un train planétaire destiné à positionner, suivant la touche 150 enfoncée, un organe ou segment 145 à dépla cement minimum. Ces différentes parties sont actionnées par un pignon approprié fixé sur un arbre 146 qui effectue un mouvement os cillatoire à chaque opération. Ce mécanisme est connu et le détail n'en sera pas donné ici.
On peut cependant noter que le mouvement des bras complémentaires 143 et 144 produit la rotation d'un pignon large 157 suivant un angle correspondant à la position de la touche 150 enfoncée. La. mise en position du seg ment 145 est transmise par des pignons ap propriés 147, 148, 152, 154, 155 et 156 et par une crémaillère 157' à des segments impri- mants correspondants, le pignon 147 étant en traîné par le segment 145 au moyen d'engre nages coniques.
Le mécanisme différentiel pour les touches de transactions est représenté en fig. 14. Il comprend en substance des bras 106 et 107 à mouvement complémentaire, ainsi qu'un seg ment 105 à déplacement minimum. Ce mé canisme sélectionne les différents totalisa teurs, de façon que le montant composé sur le clavier soit accumulé dans le totalisateur désiré, sélectionné par la touche de totalisa teur correspondante. Comme ces différents mécanismes ne font pas partie de l'invention, les différentes pièces n'en seront pas décrites ici.
Totalisateurs. - La machine comprend trois groupes de totalisateurs (fig. 3) disposés parallèlement à l'axe principal 146. Ces groupes sont indiqués par I, II, III et deux d'entre eux comprennent chacun neuf totali sateurs correspondant respectivement aux tou ches 151 des deux rangées du clavier placées à gauche de ;la rangée des touches de tran sactions. Le troisième groupe comprend six totalisateurs correspondant aux touches de transactions 149. Cet aménagement est d'ailleurs connu.
Un totalisateur de solde est également prévu; il comporte un seul totalisateur com posé, pour chacune des rangées décimales, de deux pignons 57 et 59 à rotation opposée. Ce totalisateur de solde est indiqué par IV et est représenté plus en détail aux fig. 4, 5, 8,e- et 8B. Les pignons 57 et 59 (fig. 8A) à rotation opposée fonctionnent comme suit:
Le dépla cement angulaire du pignon large<B>157</B> (fig. 3 et 4) - déplacement dépendant de la position de la touche enfoncée dans la ran gée décimale correspondante - est transmis directement à un pignon 158 (fig. 4) et, de là, à un pignon 159. A ce stade de l'opération, le pignon 159 engrène avec un pignon 50, de sorte que la rotation se trouve également transmise à un tube 153 (fig. 8A) solidaire du pignon 50. Un balladeur 160, monté fou sur un arbre 130, petit être déplacé longitudi nalement le long du tube 153.
Ce balladeur comporte un prolongement supérieur faisant saillie dans une fente longitudinale pratiquée dans le tube 153 et pouvant, par un mouve ment longitudinal de .l'arbre 130, être amené dans lé plan, soit du pignon 57, soit du pi gnon 59. Lorsque le balladeur 160 est dé placé de cette façon (fig. 5), il est à même de faire tourner les roues correspondantes 57 et 59 de la même quantité que tournent le pignon 50 et .le tube 153.
La rotation en sens opposé des pignons 57 et 59 est obtenue au moyen d'un engrenage 51 monté sur un arbre 138 (fig. 5) et au moyen d'engrenages 52 et 54 (fig. 8A) reliés par un manchon 53. Lorsqu'une rotation est imprimée au pignon 59, elle est transmise par un tube 58 -et un pignon 49 à une roue dentée 54,à un manchon 53, au pignon 52 et enfin au pignon 51. La rotation de ce dernier est transmise à son tour à un pignon 48 figé à un tube 55 sur lequel le pignon de totalisateur 57 est monté.
On voit d'ailleurs, par la figure, que le pignon 51 est suffisamment large pour pouvoir engrener à la fois avec le pignon 52 et le pignon 48.
Chacun des pignons de totalisateur 57 et 59 comporte une longue dent 139 (fig. 5) qui se prolonge, de manière à pouvoir agir sur un doigt 132 faisant partie d'un ensemble 133 disposé immédiatement au-dessus des pignons de totalisateurs (fig. 5 et 8A). La longue dent 139 du pignon de celui des totalisateurs qui est actionné, déplace le doigt 132 chaque fois qu'elle passe par zéro.
Ce mouvement des doigts 132 a pour but d'opérer le report des dizaines, lequel est effectué au moyen de dis ques<B>161</B> et 162 et d'engrenages partiels 136 et 137 que .l'on voit en fig. 5. Le mécanisme de report n'est pas décrit en détail ici, car il ne fait pas partie direetemènt de l'invention.
Il y a lieu de noter, toutefois, que les doigts 132 (fig. 8A), coopérant avec les pignons des totalisateurs 57 et 59 de la rangée décimale supérieure, sont goupillés sur l'axe 134, de manière à imprimer à ce dernier une légère rotation, lorsque les pignons de la rangée su périeure passent par zéro.
<I>Solde</I> négatif. - La machine comporte un mécanisme effectuant automatiquement les renversements de solde. Autrement dit, lorsque le totalisateur de solde passe d'une va leur positivo à une valeur négative et vice versa; ce mécanisme a principalement pour ob jet d'ajouter automatiquement une unité dans la rangée décimale inférieure, lorsque le pi gnon de la rangée décimale supérieure passe de 0 à 9 ou de 9 à 0, cette adjonction d'unité ayant pour objet de corriger l'erreur créée, dans ce type. de totalisateur, chaque fois que ce dernier passe par zéro à un montant posi tif.
Le mécanisme de renversement de solde comprend également des organes destinés à ajouter. cette unité supplémentaire ou tempo raire seulement lorsqu'un renversement de solde effectif se produit et non pas lorsque le totalisateur passe de 9 à 0 lorsqu'il y a d6pas- sement de capacité dans le sens positif ou lorsqu'il passe de 9 à 0 après avoir renversé le solde au cours d'une opération précédente.
Le mécanisme en question est représenté en fig. 6, 7, 8B et 9. Si -l'on se réfère plus particulièrement à la fig. 9, on voit que cha que fois qu'un pignon de totalisateur 57 ou 59 de la rangée décimale supérieure passe par zéro, la longue dent entre en contact avec le doigt 132 goupillé sur l'axe 134 et fait tourner celui-ci légèrement dans le sens senes- trorsum. Un manchon 163 est monté à l'ex trémité de droite de ,l'arbre 134 et est relié à ce dernier au moyen d'un dispositif à baïonnette (voir également<B>fi-.</B> 8B)
grâce au quel le manchon 163 ne participe pas au dé placement axial de l'arbre 134, mais, par contre, à la rotation de ce dernier. Le man chon 163 est relié à un pignon 164 au moyen d'un ressort 165 suffisamment fort pour qu'une rotation partielle du manchon 163 puisse être communiquée au pignon 164 lors que ce dernier est à même de tourner. Le pi gnon 164 est lui-même monté fou sur l'arbre 134 et comporte un clabot 166 qui se trouve en face d'un clabot 167 prévu sur le man chon 163. Comme on le voit en fig. 6 et 8B, ces clabots sont normalement écartés l'un de l'autre.
Lorsque le doigt 132 (fi-. 9) reçoit une rotation de l'un des pignons 57 ou 59, la rotation correspondante est imprimée au manchon 163 qui, au moyen du ressort 165, fait tourner le pignon 164, si ce dernier n'est pas déjà retenu impérativement en position. Si le pignon 164 est retenu, .le ressort 165 est bandé et, lors du passage de la longue dent<B>139</B> en dehors du trajet du doigt 132, l'arbre 134 revient à sa position initiale sous l'effet du ressort 165. Un segment denté 168 (fig. 6 et 9), engrenant avec le pignon 164, est monté fou sur un arbre 169 et porte, en 172, un cliquet 173.
Un tube<B>171,</B> également monté fou sur l'arbre 169, porte une roue de retenue à quatre dents<B>170.</B> Quatre dents ra diales<B>176</B> et un pignon 180 à denture par tielle sont montés sur un tube 175. Les dents 170 se trouvent dans le même plan que le cli- quet <B>173,</B> lequel est maintenu normalement en contact avec une butée, au moyen d'un ressort 174 attaché, d'autre part, au segment 168. Les quatre dents radiales 176 sont équidistantes sur le tube 1.75, mais sont disposées alternati vement dans deux plans différents.
Un bras <B>181,</B> fixé sur l'arbre 130 (fig. 7 et 9), se trouve dans le plan de deux des dents 176 lorsque le totalisateur de balance est dans la position d'addition et dans le plan des autres dents 176 lorsque ledit totalisateur est dans la position de soustraction. Le dispositif dé crit ci-dessus fonctionne en substance comme suit: Lorsqu'il y a renversement de solde, l'axe 134 tourne dans le sens senestrorsum, comme on l'a vu, et fait tourner le pignon 164 dans le même sens et le segment denté 1.68 dans le sens contraire. Avec le segment 168 tour nent la roue 170, les dents 176 et le pignon à denture partielle 180.
Si le montant. accumulé sur le totalisateur de balance est positif au début de l'opération, le bras 181 se trouve en dehors du trajet de la dent 176 la plus rap prochée, de sorte que le segment denté 168 peut tourner en même temps que l'arbre 134. Cette rotation est communiquée à un manchon 182 (fig. 8B) et à un excentrique de report 183 qui, lui, additionne, par des moyens appro priés, une unité temporaire dans la première rangée décimale, celle des unités.
Lors du re tour de l'arbre 134 à sa position normale, grâce à des pièces du mécanisme de report de la rangée décimale supérieure, le segment 168 et le cliquet<B>173</B> retournent également à leur position initiale, le cliquet 173 agissant sur les dents de la roue<B>170</B> pour maintenir celle- ci, ainsi que la dent 176 et le pignon 180 dans la position qu'ils ont acquise. Ce dépla cement amène l'une des dents 176 située dans l'autre plan, dans une position telle que son mouvement est limité par le bras 181à moins que le bras et l'arbre 130 soient déplacés jus qu'à leur autre position pour l'opération sui vante .comportant un passage, par zéro,
du pignon de la rangée décimale supérieure.
Pendant le fonctionnement normal de la machine, lorsque le totalisateur de solde pré sente un montant positif et est renversé dans le sens négatif, le bras 181 n'empêche pas l'enregistrement de l'unité temporaire. De même, lorsque le totalisateur se trouve avoir accumulé un montant négatif et retourne par zéro à sa position positive, le bras<B>181</B> n'em pêche pas l'addition de l'unité temporaire, puisque les quatre dents 176 ont tourné de 90 à chaque passs,ge par zéro du totalisa teur.
Ainsi, aussi longtemps que la machine effectue des transactions dans lesquelles le to talisateur passe par zéro alternativement dans le sens positif ou dans le sens négatif, le bras 181 n'a aucune action de retenue, le totalisa teur étant amené alternativement, chaque fois qu'un renversement se produit, dans ses po sitions d'addition et de soustraction.
Toute fois, si la capacité du totalisateur vient à être dépassée dans l'un ou l'autre des sens, le bras <B>181</B> devient actif et empêche l'addition de l'unité temporaire par le fait qu'il se trouve sur le trajet de l'une des dents 176, retenant ainsi en place le pignon 164, jusqu'à ce que la longue dent 139 vienne agir sur le doigt 132 et que le ressort 165 fasse tourner l'arbre 134 et le doigt 132 dans leur position normale.
<I>Commande de la</I> sélection <I>des totalisa-</I> <I>teurs par le</I> renversement <I>de solde. -</I> On a représenté en fig. 9 un mécanisme qui a pour but de produire la sélection automatique de l'un des deux totalisateurs et ce au moyen du mécanisme même du renversement de solde. Le mécanisme fonctionne de telle façon que lorsque le totalisateur de solde est posi tif, l'une des touches de totalisateur soit sé lectionnée, tandis que lorsque le totalisateur est négatif, c'est l'autre touche qui est sé lectionnée.
Dans la forme d'exécution repré sentée, les touches en question sont les tou ches borgnes 20 et 22 correspondant au nou veau solde positif et au nouveau solde négatif respectivement. Ces touches .sont disposées dans la rangée des touches de transactions et sont utilisées pour sélectionner les totalisa teurs qui sont prévus pour accumuler séparé ment les nouveaux soldes positifs et les nou veaux soldes négatifs. Le mécanisme de ren versement de solde commande aussi les deux touches borgnes 420 et 422 qui coopèrent avec la touche motrice 424.
Suivant que l'état du solde est positif ou négatif, c'est la touche borgne -i-- 420 ou la touche borgne - 422 qui est couplée avec la touche motrice 424.
Comme on l'a, vu plus haut, chaque fois que le totalisateur de solde passe d'un mon tant positif à un montant négatif ou vice versa, le pignon 1$0 tourne de<B>90'.</B> Cepen dant, par suite de la denture partielle prévue sur ce pignon 180 (fig. 7 et 9), cette rotation de<B>90'</B> est transformée en une rotation de 60 d'un pignon 184 et, par là même, d'un disque 185 solidaire du premier par- un tube 186, l'ensemble des pinces 184 à 186 étant monté fou sur un arbre 187.
Le disque 185 comporte une rainure-came de forme triangu laire, disposée de façon telle qu'un galet 189 soit déplacé dans une direction ou dans l'au tre, à chaque rotation de<B>60'.</B> Ces mauve ments du galet 189 sont alternatifs, de sorte que chaque fois que le pignon 184 reçoit un mouvement, le galet 189 est déplacé dans le sens opposé à celui du dernier déplacement. On remarque que le galet 189 est monté à l'extrémité d'un levier coudé 190 relié par une biellette 191 à un bras 192 relié à un tube <B>193</B> portant deux bras 194, 494, articulés à des bielles 195 et 495.
Il est évident que cha que rotation de 60 du pignon 184 déplace les bielles 195 et 495 vers le haut ou vers le bas, suivant le mouvement précédent. La bielle 195 est reliée à un levier 196 (voir éga lement fig. 12) pivotant en 197 et relié à une targette 97 articulée, d'autre part, sur un autre bras 198. La targette 97, qui peut se dépla cer de haut en bas ou de bas en haut dans la rangée des touches de transactions, porte deux leviers fourchus 98 et 99 qu'un ressort com mun 199 tend à faire pivoter vers l'extérieur.
Ces leviers 98 et 99 ont leur extrémité confor mée de manière à pouvoir saisir des tenons 100 et 101 prévus sur les tiges des touches de nouveau solde, tenons qui, d'autre part, limi tent le pivotement desdits leviers. Le prolon gement le plus long de ces leviers est destiné à coopérer avec un goujon 96 (fig. 12) porté par un levier coudé 94 pivotant en 95. Le prolongement le plus court, constituant la fourche de ces. levier 98, 99, est aménagé de manière à être en contact avec le tenon<B>100,</B> respectivement 101, lorsque le prolongement le plus long coopère avec le goujon 96.
On voit que, par cette disposition, la targette 97 est amenée dans sa position inférieure lorsque la bielle 195 .est soulevée et, dans ce cas, c'est le long prolongement du levier 98 qui est en contact avec le goujon 96, alors que le prolon gement court est en contact avec le tenon 100, de telle façon que, par la rotation dextrorsum du levier coudé 94, la touche borgne du nou veau solde positif NSP soit enfoncée.
Au con traire, lorsque la bielle 195 est mue vers le bas par le totalisateur de balance renversé, la tar gette 97 est soulevée, le long prolongement du levier 99 vient en contact avec le goujon 96 et .le prolongement court avec le tenon 101, de telle sorte que, lors du pivotement dextror- sum du levier coudé 94, c'est la touche borgne de solde négatif NSN qui se trouve cette fois abaissée.
La bielle 495, de son côté, est articulée à un levier 415 (fig. 11 et 15B) actionnant une targette 416 disposée dans la rangée des touches motrices. Cette targette porte deux leviers 417, 418 qui coopèrent l'un avec un goujon 419 de la touche borgne 420 et le gou jon 423 de .la touche 424 et l'autre avec le goujon 423 et un goujon 421. de la touche borgne 422, et ce de la manière expliquée en ce qui concerne les leviers 98, 99 et les tou ches borgnes NSP et NSN. Par suite, lors que la bielle 495 est soulevée par le disque 188, la targette 416 est abaissée et le levier 417 accouple la touche borgne 420 avec la touche motrice 424.
Au contraire, si la bielle 495 est abaissée, c'est la touche borgne 422 qui est couplée avec la touche motrice 424. Cette dernière est donc toujours couplée avec l'une ou l'autre des touches 420 ou 422, suivant que le totalisateur de solde est à l'état positif ou négatif.
<I>Sélection des</I> totalisateurs <I>individuels. .-</I> La machine comporte également, comme on l'a vu plus haut, des totalisateurs individuels disposés en groupes I, II et III (fig. 3) et sélectionnés respectivement par trois rangées de touches (151, 149) que l'on voit en fig. 1. Le mécanisme différentiel correspondant à chacune de ces rangées (fi-. 14 et 20) a pour objet de déplacer axialement le groupe de to- talisateurs, jusqu'à ce que les pignons du to talisateur sélectionné soient amenés en regard des crémaillères. ou des dispositifs analogues.
Le segment 105 (fig. 14), qui a été amené par voie différentielle à la position corres pondant à la touche enfoncée, est relié par un manchon court 308 (fig. 20) à un segment 290 en prise avec un pignon 291 fixé sur un man chon 292. Un autre segment 293, également fixé sur le manchon 292, engrène avec un pi gnon 294 fixé sur un tambour 295 monté fou sur l'arbre 34.
Comme on le voit en fi-. 20, ce tambour est muni d'une rainure hélicoïdale coopérant avec un galet 296 porté par un bras 297 solidaire, par l'intermédiaire d'un tube 298, d'une plaquette 300 (fig. 21) qui sup porte les arbres 130 et 305, de telle façon que, lors du déplacement de cette plaquette à droite ou à gauche, les arbres en question soient dé placés axialement. L'arbre 130 est rainuré et porte, comme on l'a vu, les balladeurs 160 qui relient les roues d'entraînement 50 au pignon du totalisateur 59, alors que l'arbre 305 com porte une rainure longitudinale 306 (voir également fig. 3)
et des échancrures 307 pré vues pour chaque rangée décimale. Cet ensem ble constitue un dispositif d'alignement tel que seul le balladeur 160 qui se trouve en face du pignon totalisateur puisse tourner li brement sous l'action de la roue 50. Grâce au mécanisme ci-dessus décrit, lorsque le segment 105 .est entraîné dans la position voulue, les segments 290 et 293 occupent une position correspondante et font tourner le tambour 295. Cette rotation déplace, à droite ou à gauche, la plaquette 300 ainsi que les arbres 130 et 305. De cette façon, les différents tota lisateurs montés sur le groupe sont convena blement sélectionnés suivant les touches en foncées.
<I>Sélection du côté</I> -E- <I>ou - du totalisateur</I> <I>de solde.</I> - On décrira maintenant le méca; nisme servant à sélectionner le côté approprié du totalisateur de solde pour les opérations d'addition et pour l'extraction du nouveau solde. Ce mécanisme est plus particulièrement représenté en fig. 2, 10, 11. 14 et 15. Comme on l'a dit plus haut, la rangée de touches de transactions comporte six touches qui com mandent la sélection du côté positif et du côté négatif du totalisateur de solde.
Cette com- mande est effectuée au moyen d'une targette 10 (fig. 14 et 1.5b) pivotant à la manière con nue sur deux bras. La targette 10 est munie d'arêtes inclinées dont trois correspondent aux versements ou dépôts D, au nouveau solde po sitif NSP et à l'ancien solde positif ASP. Les trois touches correspondantes sélectionnent le côté -i- du totalisateur de solde.
Les trois au tres arêtes inclinées correspondent aux re traits R, au nouveau solde négatif NSN et à l'ancien solde négatif ASN, les trois touches correspondantes sélectionnant le côté - du totalisateur de solde. L'enfoncement de l'une ou de l'autre des trois touches mentionnées en premier lieu déplace la targette 10 vers le haut, alors que la manipulation des trois tou ches du second groupe -déplace cette targette vers le bas.
Ces mouvements sont transmis par une biellette 11 (fig. 15A) à un bras 12 fixé à un m.ancbon 201 portant, d'autre part, un bras 13 (fig. 1fB). Une hiellette 14 relie ce dernier à un levier 15 pouvant déplacer soit vers le haut, soit vers le bas, une targette 16 portant des leviers.<B>17</B> et 18 reliés ensem ble par un ressort. Ces leviers sont analogues aux leviers 417 et 418 décrits ci-dessus et comportent chacun une partie fourchue se ter minant par un prolongement court et un pro longement long.
Ces derniers sont en contact avec un goujon 23 porté par la tige de la barre motrice 24, alors que les prolongements courts viennent en contact avec des goujons 19 ou 21 portés par les touches borgnes 20 et 22 -disposées de chaque côté de la barre motrice 24. Lorsque la targette 16 est dépla cée vers le haut par l'enfoncement de l'une des trois touches servant à sélectionner le côté -3-- du totalisateur de solde, le prolongement court du levier inférieur 17 coopère avec le goujon 19 de la touche borgne inférieure 20, alors que le long prolongement coopère avec le goujon 23 de la barre motrice 24.
De même, si l'on enfonce l'une des trois touches servant à. sélectionner le côté - du totalisateur de solde, la targette 16 est déplacée vers le bas (fig. 11) et, dans ce cas, c'est le levier supé rieur 18 qui est en contact avec les goujons 21 et 23 pour produire l'enfoncement de la tou che borgne 22.
Dans la rangée des touches motrices 24 et 424 est disposée une targette 206 portée par des axes 207 et 208 (fig. 10 et 15B) et com portant deux arêtes inclinées 209 et deux arêtes inclinées 210 qui sont normalement sur le trajet des goujons 19, 419, 21, 421, corres pondant aux quatre touches borgnes de la ran gée.
En examinant la fig. 10, on voit que lors que la touche borgne 20 ou 420 est eutrainée, le goujon 19 ou 419 agit sur l'arête 209 et dé place la targette 206 vers le bas, alors que, de façon analogue, l'enfoncement de la touche borgne 22 ou 422 déplace, grâce aux arêtes 210.. la targette 206 vers ,le haut. Un cliquet 211, pivotant en 212 (fig. 10), est maintenu engagé dans des crans de la targette 206 par un ressort 213, pour fixer la targette dans chacune de ses deux positions extrêmes. Un secteur 214, pivotant en 21.5, comporte un goujon 216 en prise avec une encoche prati quée dans .la targette 206.
Le secteur 214 en grène avec un secteur 217 solidaire d'un au tre secteur 218 en prise avec un pignon 219 fixé à une roue d'engrenage 220. Grâce à ces <B>p</B> ièom, le mouvement de la targette 206 fait tourner l'engrenage 220 ainsi qu'un pignon 221 (fig. 2) mont" sur l'arbre 60. Le pignon 221 comporte une denture conique 222 engre nant avec un pignon conique 223 tournant sur un axe 224 porté par un manchon 225 -entou rant l'arbre 60.
Un autre pignon 226, monté fou sur le manchon 225 est en prise avec un segment 227 fixé à un tube 22.8 relié de façon appropriée à un tambour 229: Ce dernier est relié par une bielle 230 au levier 141 qui détermine lé, fonction de la machine. Comme le levier 141 reste dans la position représentée (fig. 1) pendant les opérations envisagées directement ci-après, le tambour 229, le tube 228; le segment 227 et le pignon 226 restent stationnaires.
La rotation du pignon 221, due à l'enfon cement d'une des touches borgnes 20, 420 ou 22. 422, a pour effet de faire tourner le pignon 223 et le manchon 225 dans le même sens Il en résulte -une rotation correspon- dante d'un pignon 231 dans le sens contraire et, par suite, d'un tambour 232 dont une rai nure hélicoïdale déplace axialement un galet 233.
Ce galet étant porté par un bras 234 fixé sur l'arbre 140, la rotation du tambour 232 fait coulisser cet arbre axia.lement. L'ar bre 140 est fixé à un flasque 235 portant éga lement :les arbres 130 et 134 et l'on a vu que le déplacement latéral de cet arbre a pour ob jet de sélectionner le côté positif ou le côté négatif du totalisateur de solde, ainsi qu'on le voit en fia.
8A et 8B. Il résulte de ce qui précède que l'enfoncement des touches "Dé- pôt", "Nouveau solde positif" et "Ancien solde positif", suivi de l'enfoncement de l'une des touches motrices, amène le totalisateur de solde dans une position correspondant à. l'ad dition, alors que l'enfoncement d'une touche "Retrait", "Nouveau solde négatif" ou "An- cien solde négatif", place le totalisateur de solde en position de soustraction.
Embrayage <I>ou débrayage des totalisa-</I> <I>teurs.</I> - La machine comporte encore des or ganes pour embrayer ou débrayer les totali sateurs individuels, c'est-à-dire pour basculer les pignons totalisateurs vers l'axe central 146, autour de l'axe 236 (fia. 3). Le méca nisme en question comprend principalement une came 304 (fia. 20) fixée à l'arbre 34 et coopérant avec des galets 302 et 303 solidaires de l'arbre 236. Cet arbre 236 est fixé à un bâti de totalisateurs, de sorte que la rotation de la came 304 se transforme en un mouve ment d'oscillation du bras 301 et de ce bâti autour de l'arbre 236. Une vue latérale de ces différentes pièces est en substance la. même que ce qui est représenté en fia. 4 (pièces 25l à 254).
Le mouvement d'oscillation du bâti de totalisateurs a pour effet d'embrayer, avec les engrenages de commande 50 (fia. 3 et 8g), les pignons intermédiaires 237 qui tournent, par voie différentielle, comme on l'a vu plus haut, par l'intermédiaire des pignons 238 et 157, sous l'action d'une touche de mon tants. Pendant les opérations d'addition, les groupes de totalisateurs sont embrayés avant le retour des mécanismes différentiels à leur position initiale; ils sont dégagés à la fin de ce mouvement de retour.
Par contre, pour les opérations d'extraction du total, le totalisa teur sélectionné est embrayé au commencement de l'opération et est débrayé une fois que les mécanismes différentiels ont terminé la pre mière partie de leur mouvement. Pour le sous- total, le groupe .sélectionné est embrayé au début de l'opération et reste ainsi jusque peu avant la fin de l'opération. Enfin, pour les opérations dites de non-addition, le groupe reste débrayé pendant toute l'opération. Le mécanisme qui détermine ainsi les différents temps d'embrayage et de débrayage comporte quatre disques 239, 240, 241 et 242 et un tam bour 243 (fia. 16 et 17).
Avec ces disques coopère une croix de Malte coopérant égale ment avec un pignon large, dans le but de faire basculer les arbres 236 (fi-. 3) pour l'embrayage et le débrayage des totalisateurs des groupes I, II et III. Le déplacement axial de la croix de Malte, afin d'amener celle-ci en position active, est obtenu au moyen du levier d'opération 141 qui, on l'a vu plus haut (fia. 2), fait tourner le tambour 229. Les dé tails du mécanisme déterminant les temps d'embrayage des totalisateurs ne seront pas décrits ici, car ils ne font pas partie direc tement de l'invention.
On dira toutefois que le déplacement du levier d'opération 141 dans l'une de ses positions de total, fait tourner le pignon 226 et que par l'intermédiaire du tam bour 232 à rainure hélicoïdale, l'arbre 140 est déplacé longitudinalement, jusqu'à ce que les balladeurs 1.60 (fia. 8A) pour le totalisa teur de solde soient écartés du trajet du pi gnon additif 57 et du pignon soustractif 59 du totalisateur de solde. Ce dernier ne peut, par conséquent, être embrayé lorsque l'on extrait un total de l'un quelconque des tota lisateurs individuels des groupes I, II et III.
Embrayage <I>et débrayage du</I> totalisateur <I>de solde.</I> Le totalisateur de solde est natu rellement commandé par un mécanisme d'em brayage et ce mécanisme comporte en sub stance des disques 25, 26, 426 et un tambour 22 <B>9</B> (fia. Il, 15B et 17)
dont le but est de pro- duire l'engagement du totalisateur de solde avec les segments, pendant le retour de ces derniers, s'il s'agit d'une addition, alors que, comme dans le cas précédent, cet engagement se produit dès le début pour .l'extraction d'un total (le nouveau solde dans ce cas). Les dis ques 25, 26 et 426 et le tambour 29 sont so lidaires l'un de l'autre .et tournent avec un arbre 2 7 sur lequel ils sont fixés.
Cet arbre effectue une révolution entière à chaque opé ration de la machine et revient à sa position initiale un peu avant la fin de cette opération (fig. 19A). La rotation de cet arbre est dé rivée de l'arbre principal 28 au moyen de tout dispositif approprié.
Une croix de Malte 31 (fig. 11) coopère avec les disques 25, 26 et 426 et cette croix, comportant quatre dents, est reliée à un pi gnon 24.5 par un court manchon (fig. 17). La croix 31 -et le pignon 245 tournent sur un manchon à collerette 246 pouvant coulisser sur l'arbre 30 et relié rigidement à un bras 247 (fig. 11). A ce bras est fixé un flasque 61 solidaire d'un manchon 248 coulissant sur l'arbre 60. Un tenon 249 (fig.17), porte par le bâti de la machine, est engagé dans une ouver ture pratiquée dans le flasque 61 dont un ga let 61a est engagé dans une rainure hélicoïdale (fig. 16) d'un tambour 62 monté fou sur l'arbre 28.
On voit, d'après la construction décrite, que la rotation du tambour 62 pro duit le déplacement axial du flasque 61 sur l'arbre 60, la rotation du flasque étant empê chée par l'axe 249. Ce déplacement axial pro duit un autre déplacement axial du bras 247, du manchon 246, du pignon 245 et de la croix de Malte 31, de sorte que ces deux dernières pièces peuvent coopérer par voie de sélection avec les disques 25, 26 et 426, ainsi qu'avec les différentes portions du tambour 29.
Lors que les pièces en question sont dans la posi tion représentée en fig. 17, la croix de Malte 31 coopère avec le disque 426 et .le pignon 245 engrène avec les dents de gauche du tam bour 29. Cette position correspond au sous- total. La fig. 16 montre les pièces dans la po sition correspondant à l'addition.
Si l'on se réfère maintenant à la fig. 11, on voit que les pièces sont dans raie position telle que des dents 29b de la partie supérieure du tambour 29 font tourner le pignon 245 de 90 pour produire l'embrayage du totalisa teur de solde, lorsque les mécanismes diffé rentiels ont atteint leur position correspon dant à la touche enfoncée.
Un peu avant la fin de l'opération, les dents 29c de la partie inférieure du tambour 29 font tourner le pi gnon 245 de 90 pour débrayer le totalisa teur, une fois que les différentiels sont reve nus à la position initiale (fig. 11). Pendant ces deux rotations du pignon 245, des échancrures 25a et 25u pratiquées dans le disque 25 re çoivent l'une des dents de la croix de Malte 31, afin précisément de permettre la rotation du pignon 245. Entre temps, la rotation est empêchée par le fait que les. dents 31 sont en contact avec les parties pleines du disque 25.
Lorsqu'on désire tirer le nouveau solde du totalisateur de solde, le tambour 62 coulisse (par un. dispositif décrit plus loin), de façon telle que la croix de Malte 31 et le pignon 245 soient respectivement en face du disque 26 et sur le côté droit du tambour 29. Lorsque les pièces sont dans cette position, les dents 29a (fig. 11 et 17) font tourner. le pignon 245 au début de l'opération, de sorte que le totalisateur de solde est embrayé tout à fait au début. Lorsque les différentiels ont accom pli leur mouvement, les dents 9,9b impriment une nouvelle rotation de 90 au pignon 245 qui débraye le totalisateur.
Pendant ces deux mouvements du pignon 245, les échancrures 26a et 26b (fig. 11 et 15B) se trouvent en face des dents 31 pour permettre précisément la rotation du pignon 245. Lorsqu'on doit ti rer un sous-total du totalisateur de solde, le tambour 62 tourne de la manière décrite plus loin, de façon que la croix 31 vienne s'ali gner sur le disque 426.
Les échancrures 426a et 426b font tourner les pièces 31 et 245 de 90 au début et de<B>90'</B> vers la fin de l'opé ration, les parties pleines du disque 426 ver rouillant l'ensemble entre temps.
Un pignon large 250 (fig. 11) participe aux diverses rotations de 90 du pignon 245 et transmet ce mouvement par des engrenages appropriés à un arbre 251 (fig. 4). Les dif= férents organes de transmission disposés entre le pignon 245 et l'arbre 251 sont disposés de telle manière qu'à chaque rotation de 90 du pignon 245 corresponde une rotation de 180 de l'arbre 251.
D'après la fig. 4, on voit qu'une rotation de 180 de l'arbre 251 fait tourner d'autant un excentrique 252 et, par conséquent, osciller un bras 253 fixé sur un arbre 254 du totalisateur de solde. L'oscilla tion de ce bras produit l'embrayage des pi gnons 50 avec les pignons d'entraînement 159.
Déclenchement <I>de la</I> inachine. - Des moyens sont prévus pour assurer le déclenche ment de la machine dans des conditions dé terminées et ces moyens sont représentés par ticulièrement en fig. 10 et 15. Le mécanisme de déclenchement est commandé par la touche motrice 24 ou 424 et assure en même temps la fermeture du circuit électrique du moteur et l'accouplement avec l'arbre principal.
Une targette 35, aménagée dans la rangée des touches motrices, comporte deux arêtes in clinées 256 et 257<B>(fi-.</B> 15B) se trouvant res pectivement sur le trajet des goujons 23 et 423 des touches motrices. Lorsqu'on enfonce l'une d'elles, la targette 35 est déplacée vers le bas et une bielle 36 fait tourner un levier 37 qui tourne dans .le sens senestrorsum sur l'arbre 28. Le levier 37 est relié, par un res sort 38, à un autre levier 39 pivotant sur le même arbre, ces deux leviers étant en con tact l'un avec l'autre par une équerre 258.
Un talon 259 (fi-. 10) du levier 39 se trouve sur le trajet d'une butée 40a portée par un curseur 40 guidé par l'arbre 28 et articulé à son autre extrémité à un levier 41 fixé sur un arbre de déclenchement 42. L'arbre de dé clenchement 42 porte également un bras 44 dirigé vers l'arrière et qui se prolonge sur le trajet d'une butée 260 fixée latéralement sur un disque d'enclenchement 45. Un autre bras 46, fixé sur l'arbre 42, se termine par un gou jon<B>261</B> coopérant avec un cliquet de déclen chement 47 pivotant en 262.
Un ressort de torsion presse le cliquet 47 dans le sens dex- trorsum. Au moyen des pièces décrites, le mouvement dans le sens senestrorsum du le vier 37, résultant de l'enfoncement des tou- cher motrices, fait tourner le levier 39 dans le même sens, écartant ainsi le talon 259 de la butée 40a.
Le curseur 40 peut alors se dé placer vers la gauche sous l'action d'un ressort 43 attaché au levier 41 et fait tourner l'arbre de déclenchement 42 dans le sens senestror- sum. Le bras 44 est à son tour écarté de la butée 260 et le goujon 261 fait pivoter dans le sens senestrorsum le cliquet 47 qui s'écarte du disque de déclenchement 265. Ce disque peut tourner alors sous l'action d'un ressort 266 et un bossage approprié fait pivoter un levier<B>267 qui</B> ferme un contact 268. On ne décrira pas plus en détail le mécanisme de déclenchement qui est connu en lui-même.
Rappel <I>des</I> touches. - Le rappel des tou ches à la fin de l'opération (fig. 19) est ef fectué par un arbre 81 (fig. 12) qui peut tourner dans le sens senestrorsum. Cet. arbre reçoit sa. commande, par -des organes appro priés, du mouvement de l'arbre principal de la machine.
<I>Rappel des pièces de</I> déclenchement. <I>-</I> La machine comporte en outre un mécanisme pour réarmer le dispositif de déclenchement. En effet, lorsque la machine a terminé son cycle opératoire, il est nécessaire que l'arbre de déclenchement 42 (fig. 10) retourne à sa position initiale, de façon que le contact du circuit du moteur soit ouvert et. que la ma chine soit arrêtée. Les pièces prévues à cet ef fet sont représentées en fig. 14, 16 et 17 et comprennent en substance une came 88 (fig. 14) normalement dans le plan d'un galet 89a porté par un bras 89 fixé à l'arbre de dé clenchement 42.
La came 88 est fixée par une clavette 269 sur l'arbre principal 28 qui fait, à un moment donné, pivoter le bras 89 dans le sens senestrorsum, ce qui ramène l'arbre 42 et, en même temps, le levier 41 et le curseur 40 en position initiale. Ce mouvement du cur seur 40 vers l'arrière écarte la butée 40a (fig. 10) et l'épaulement 259, de sorte que les leviers 37 et 39 peuvent revenir à leur posi tion représentée en fig. 10. De même, le re tour de l'arbre 42 en position initiale ramène le bras 44 sur le trajet de la butée 260 et per met au cliquet 47 d'occuper sa position ac- tive pour bloquer le disque 265.
En même temps, le levier 267 est écarté des lames de contact 268.
<I>Dispositif produisant le cycle</I> automati- que <I>dît</I> nouveau <I>solde.</I> - On a dit que la machine effectuait automatiquement le cycle nécessaire pour l'extraction d'un nouveau solde, dès que l'ancien solde a été repris et enregistré, le nouveau solde étant en même temps transféré dans l'un des deux totalisa teurs servant à accumuler les nouveaux soldes positifs ou négatifs.
L'enregistrement de l'ancien solde est effectué par l'enfoncement des touches de montants appropriées de l'une des touches ASP ou ASN suivant que l'an cien solde est positif ou négatif et de la tou che motrice 24. L'ancien solde est alors enre gistré, pendant le premier cycle de l'opéra tion, sur le totalisateur de solde.
L'enfonce ment de l'une des touches ASP ou<I>ASN a</I> pour effet, ainsi qu'on le verra plus loin, de mettre la machine dans des conditions telles qu'au premier cycle succède automatique ment un second cycle, pendant lequel le nou veau solde est tiré pour être enregistré ou ac cumulé dans des totalisateurs prévus à cet ef fet.
A cet effet, divers dispositifs d'interver- rouillage sont prévus pour assurer l'extrac tion automatique du solde, à la fin du pre mier cycle. Ces dispositifs sont tels que la machine continue à fonctionner pour le second cycle et que le mécanisme déterminant les temps d'embrayage du totalisateur de balance soit convenablement positionné;
ils assurent, de plus, la sélection et l'actionnement de la touche borgne convenable correspondant au nouveau solde, ainsi que la sélection du côté convenable (positif ou négatif du totalisateur de solde. Enfin, il faut que le dispositif d'ar rêt fonctionne à la fin du second cycle. Tous ces différents dispositifs et mécanismes vont être décrits successivement.
Mécanisîne <I>empêchant le rappel des orga-</I> <I>nes de</I> déclenchement. - On décrira tout d'a bord le mécanisme qui empêche, à la fin du premier cycle, le réarmage ou rappel du dé- clenchenïent. Ce mécanisme, représenté en fig, 14, 16 et 18, comprend un tambour à rainure hélicoïdale 109, tournant sur un arbre 110 et pourvu d'une denture 108 engre nant avec des dents de l'organe différentiel 105.
Avec .le tambour 109 coopère un galet <B>1.11</B> monté sur un bras 112 porté par un man chon 270, lui-même monté sur l'arbre 113, de façon que ce bras 112 puisse coulisser sur l'arbre 113, lorsque le tambour 109 tourne. L'extrémité inférieure du bras 112 est four chue et est guidée par une rainure 272 d'un moyeu. 271 de la came 88.
On voit en fig. 14 que, lorsque l'une des deux touches ASP ou ASN est enfoncée, l'organe différentiel l05 est déplacé pour être arrêté par la tige de la touche enfoncée, le déplacement angulaire de l'organe 105 faisant tourner le tambour 109 et coulisser le bras 112, ainsi que la came 88 vers la gauche .en fig. 16 et 18, de sorte qu'à la fin du premier cycle de la machine, la came 88 se trouve d'abord hors du trajet du galet 89a. Il en résulte que le dispositif de déclenchement n'est pas réarmé à la fin du premier cycle.
Pendant le premier cycle de l'opération, la touche d'ancien solde est rappelée et l'une des deux touches de nouveau solde se trouve être automatiquement enfoncée pendant le deuxième cycle. L'organe différentiel 105 change, par conséquent, de position et se trouve arrêté par la touche de nouveau solde sélectionnée. Le tambour 109 tourne à nou veau -et, grâce aux pièces décrites plus haut, amène la came 88 à sa position normale de fig. 16 à 18, de sorte qu'à la fin -de l'opéra tion du deuxième cycle, l'arrêt de la machine se fait normalement.
<I>Cames de commande des cycles automati-</I> <I>ques. -Le</I> dispositif qui commande la succes sion automatique des deux cycles comprend principalement des cames 65 et 66 (fig. 11 à 13 et 16 à 18). Ces cames sont commandées par l'enfoncement de l'une des touches d'an cien. solde, mais sont actionnées par la com mande de la. machine.
Ces cames assument plusieurs fonctions précises mais, d'une ma nière générale, elles sont montées folles (fig. 12, 13 et 17) sur l'arbre 60 et sont re liées de manière à tourner toujours ensemble. Un pignon large 67 (fig. 12, 16 et 17) est solidaire de cet ensemble et engrène avec un pignon 68 (fig. 11, 12 et 16) relié par un manchon 69 à un pignon 70 engrenant avec une roue dentée 71 goupillée sur l'arbre prin cipal 28. Grâce à ce train d'engrenage, les cames 65 et 66 effectuent une révolution com plète pendant chaque cycle d'opération.
Ainsi qu'on le voit en fig. 17, la came 66 est soli daire d'une came 74 coopérant avec un galet 75a porté par un bras 75 (voir également fi-. 10) pouvant coulisser sur l'arbre 30. L'extrémité arrière de ce bras 75 est bifur- quéo et est en prise avec une tige 274. Un court manchon 275 (fig. 17) est prévu sur le bras 75, de manière à faciliter le déplacement axial de ce bras sur l'arbre 30.
Un segment 76 formant came (fig. 10 et 17), prévu sur l'arbre 60, est en contact avec le galet 75a, et un ressort 73 est intercalé entre l'ensemble de cames précité et un collier 72 d'un roule ment à billes coopérant avec le moyeu d'un pignon fixé sur l'arbre. Le ressort 73 a pour objet d'exercer constamment une pression sur l'ensemble des cames et de pousser cet ensem ble vers la gauche (fig. 17), de façon que le disque 74 et le galet 75a soient toujours maintenus en contact avec le pourtour du seg ment 76 qui, à son tour, est maintenu contre un collier 77 goupillé sur l'arbre.
On voit, d'après la. fig. 17, que le mouvement de rota tion du segment 76 déplace, contre l'action du ressort de pression 73, le galet 75a et l'en semble des cames vers la droite. Ce déplace ment à droite ou à gauche de l'ensemble des cames n'affecte nullement la rotation, car le pignon 67 est assez large pour rester en prise avec l'ensemble, quelle que soit la position occupée par ce dernier.
Le segment-came 76 tourne directement. lorsqu'on utilise l'une des touches d'ancien solde et ce de la manière représentée en fig. 10, 14 et 16. Si l'une de ces touches est enfoncée, une targette 84 et une bielle 82 (fig. 15A) sont déplacées vers le bas, un le vier coudé 80 pivote, ainsi qu'un étrier 78 (fig. 14) tournant sur l'arbre 60. L'étrier transmet le mouvement au segment. 76 qui tourne à son tour et déplace latéralement le galet 75a et, par suite, l'ensemble des cames (fig. 16).
Lorsque cet ensemble est déplacé vers la droite, un levier coudé 9(1 (fig. 12) pivotant sur .l'arbre 34 et sollicité par un ressort dans le sens senestrorsum., tombe dans une rainure 66>> (fig. 16 et 17) pratiquée dans le moyeu de la came 66, retenant ainsi l'ensemble dans sa position extrême droite contre l'action du res sort 73. Ce mouvement a lieu naturellement avant le fonctionnement de la machine.
L'en semble reste ainsi à droite jusque vers la fin du second cycle, lorsque le levier 90 est rap pelé de la manière décrite plus loin. Le res sort 73 ramène alors l'ensemble à sa position initiale, ce qui est possible, car la touche d'ancien solde préalablement enfoncée a été rappelée à la fin du premier cycle, permet tant au segment-came 76 et à la targette 84 de revenir en position normale, grâce à un ressort semblable au ressort 276 (fig. 14).
La came 65 (fi-. 12) comporte une rai nure concentrique 65a et une petite rainure de liaison 65â, alors que la came 66 (fig. 13) comporte deux rainures concentriques 66a et 66e reliées par un chemin 66d. Un curseur 64, articulé à un bras 63 lui-même fixé à un étrier 92 monté sur l'arbre 28, est guidé par l'arbre 34. Ce curseur porte de chaque côté un galet 64a et 64b (fig. 12 et 13). Ainsi qu'on le voit en fig. 17, lorsque l'ensemble des cames se trouve en position normale, le galet 64a est engagé dans la rainure 65a, de sorte que, pendant les opérations d'addition, le curseur 64 ne reçoit aucun mouvement.
Par contre, pendant l'opération à deux cycles, lorsque l'ensemble de cames est déplacé vers la droite, la came 66 est déplacée de façon à ve nir s'engager avec le galet 641). Si l'on se ré fère maintenant à la fig. 13, le curseur 64 reste, pendant la marche de la machine, à sa position normale pendant la plus grande par tie du premier cycle, c'est-à-dire pendant l'en registrement de l'ancien solde, mais un peu vers la fin @de ce cycle, la portion 66d de la rainure déplace le curseur 64 vers la droite, ce qui fait pivoter le bras 63 et l'étrier 92.
<I>Commutation du totalisateur de solde de</I> l'addition <I>sur total.</I> - Un dispositif sert à modifier les temps: d'embrayage et de dé brayage du totalisateur de solde, c'est-à-dire à. commuter la fonction addition en fonction total. Le totalisateur de solde doit donc être embrayé tout à fait au début du second cycle et débrayé lorsque les crémaillères ont terminé leur premier mouvement.
Le tambour 62 (fig. 11, 16 et 17) qui sert à déplacer agia- lement le mécanisme d'embrayage et de dé brayage, comme on l'a vu plus, haut est, à cet effet, relié par un manchon 277 à un train d'engrenages coniques 401, 402, 403, le sa tellite 402 étant monté fou sur un axe 404 porté par un moyeu 405 (fig. 15B) du bras 63. Le pignon conique 403 est solidaire d'un bras 406 relié par une bielle 407 à un coulis- seau 408 (fig. 15B) disposé dans la rangée des touches motrices et coopérant avec le gou jon 423 de la touche motrice 424.
Normale ment, c'est-à-dire lorsque cette touche n'est pas enfoncée, le coulisseau 408 est maintenu vers le bas, de sorte que le pignon conique 403 est lui-même maintenu dans une position fige pendant la reprise de l'ancien solde et l'ex traction du nouveau solde. Toutefois, lorsque, vers la fin du premier .cycle, le curseur 64 est déplacé vers la droite (fig. 13), le tam bour 62 tourne par suite de la fixité du pi gnon conique et commute le mécanisme dé terminant les temps de l'addition en total pour le second cycle.
Dans le cas où l'on doit tirer le sous-total de plusieurs mouvements, on utilise la touche 424 qui agit sur le coulis- seau 408, de manière à faire tourner le pignon 403 d'un certain angle. L'axe 404 étant fixe, cette rotation est communiquée, par le satel lite 402, au pignon 401 et par suite au tam bour 62. La rainure-came 62a est conformée de façon que le bras 61 déplace l'ensemble 31 et 245 (fig. 11) d'un pas vers la gauche, pour l'amener en prise avec le disque 426 qui commande, on l'a vu, la fonction sous- total du totalisateur de balance.
Abaissement <I>automatique des touches de</I> nouveau <I>solde.</I> - Une fois que l'ancien solde est enregistré au cours du premier cycle, il est également nécessaire de faire en sorte que l'une des touches borgnes de nouveau solde soit enfoncée ou entraînée, de façon que le montant-extrait du totalisateur de solde pen dant le deuxième cycle soit réaccumulé. Si l'on se réfère aux fig. 12 et 15B, on voit qu'un bras 278, relié par l'étrier 92 au bras 63,
est articulé ù une bie11ette 93a elle-même reliée à un levier 93b (fig. 12) pivotant en 197. Une biellette 93e relie enfin le levier 93b au levier coudé 94 dont la branche supérieure porte le galet 96 qui se trouve dans le plan des leviers 98 et 99. Par cette chaîne mécanique, lorsque le curseur 64 est déplacé vers la droite, pen dant la dernière partie du premier cycle, le levier coudé 94 tourne dans le sens dextrorsum autour de son axe 95 et entraîne l'une des touches de nouveau solde 20 au 22.
La sélec tion de l'une de celle de ces deux touches qui doit être abaissée dépend naturellement de l'état positif ou négatif dans lequel se trouve le totalisateur de solde lorsque l'ancien solde a été enregistré. Cette sélection se fait au moyen du mécanisme de renversement de solde exposé plus haut.
La sélection du côté positif ou négatif du totalisateur de solde pour l'extraction du nouveau solde dépend de celle des touches qui a été enfoncée dans la rangée de transaction. Cette sélection est réalisée; on l'a vu, au moyen du goujon 100 ou 101 de la touche enfoncée, lequel vient agir sur une targette 10 (fig. 14 et 15A) pour déplacer cette der nière vers le haut ou vers le bas et agir ainsi soit sur le ,levier 17, soit sur le levier 18, en coopération avec le goujon . 23 sur la touche motrice.
Lorsque cette dernière est enfoncée, celle des touches 20 ou 22 qui est sélectionnée déplace la targette 206 ainsi que les organes de transmission au totalisateur de solde, pour amener le côté approprié dans le plan des or ganes différentiels pour l'opération qui doit suivre.
Lorsque l'une des touches de nouveau solde est ainsi enfoncée automatiquement et que le levier 17 ou 18 est relié à la touche motrice, le côté positif du totalisateur de solde est relié aux différentiels, si la touche de nou veau solde positif a été enfoncée, alors que c'est le côté négatif qui est relié aux différen tiels si .c'est la touche de nouveau solde néga tif qui a été enfoncée.
Si l'on se réfère maintenant à la fig. 11, on voit qu'un levier coudé 115, pivotant en 116, est relié par une partie fourchue au gou jon 23 porté par la touche motrice 24. La branche sensiblement horizontale de ce levier est reliée par une biellette<B>117</B> à l'étrier 92, de sorte que lorsque ce dernier tourne légère ment vers la droite, à la fin du premier cycle, il déplace la biellette 117 vers la droite et amène un goujon 117a sur le trajet d'un doigt 118 prévu sur le moyeu d'un engrenage 279 (fig. 11 et 18).
Cet engrenage tourne sur l'ar bre 110 et est en prise avec une roue dentée 280 goupillée sur l'arbre 27. Comme expli qué plus haut, l'arbre 27 fait un tour complet à chaque opération de la machine (fi-. 19), et étant donné que cet arbre commence à tour ner au début du deuxième cycle, le doigt 118 agit immédiatement sur le goujon 117a, ce qui, par l'intermédiaire de la bielle<B>117,</B> fait pivoter le levier 115 dans le sens dextrorsum; la touche motrice 24 se trouve ainsi entraînée.
Au .cours de la rotation subséquente de l'en grenage 279, le doigt 118 finit par s'écarter du tenon 117a, mais comme la touche motrice a été enfoncée complètement et que la ma chine a commencé son deuxième cycle, la dite touche reste en position, grâce à la tar gette de verrouillage, comme dans le cas d'une addition.
Il y a lieu d'ajouter que, vers la fin du premier cycle opératoire, la touche motrice 24 est rappelée lorsque l'arbre de rappel 81 fonc tionne et que la targette 35, la bielle 36 et le levier 37 retournent à leur position supé rieure, grâce à un ressort analogue au ressort 276 (fig. 14). Le rappel de ces éléments n'est naturellement pas suivi par le levier 39 (fig. 10), car la butée 40a n'a pas été dépla cée de la position où elle se trouve au-dessous du talon 259. Le mouvement de retour des pièces 35, 36 et 37 est, au contraire, effectué par le ressort 38.
Par l'enfoncement automa tique de la touche motrice, au commencement du second cycle, la machine se trouve complè tement préparée pour l'extraction du nouveau solde et comme l'une des deux touches borgnes de nouveau solde NSP ou NSN se trouve enfoncée, l'opération donne également lieu au transfert de ce nouveau solde dans un totali sateur approprié.
L'extraction du sous-total du totalisateur de solde s'effectue différemment de ce qui vient d'être dit pour le total et 'a ce sujet on peut ajouter que le curseur 64 reste couplé (fi-. 12) à la came 65, comme dans une ad dition. Dans ce cas, aucune des touches NSP ou NSN n'est entraînée, de sorte que le sous- total n'est pas transféré dans les totalisateurs accumulant les nouveaux soldes.
<I>Rappel des</I> pièces <I>à la fin du second cycle.</I> Comme on l'a vu plus haut, le train de cames retourne à. sa position normale pendant la der nière partie du second cycle et ce comme suit: Lorsque l'une des touches de nouveau solde (NSP ou NSN) est entraînée à la fin du premier cycle, la targette 122 est déplacée vers le haut (fig. 14 et 15A), d'où résulte un mouvement correspondant vers le haut des bielles 123 et 124. L'extrémité antérieure de la bielle 124 présente une encoche suscepti ble de venir en prise avec un goujon 127a porté par l'extrémité inférieure d'un bras<B>127</B> fixé sur l'arbre de rappel 81.
Pendant la der nière partie du second cycle, lorsque tous les calculs de solde ont été effectués, l'arbre de rappel 81 tourne à nouveau et déplace ainsi la bielle 124 vers la droite (fig. 12 et 15A). L'arbre 56 tourne alors, dans le sens senes- trorsum en entraînant ainsi le bras 126.
Comme le levier 90 est, à ce moment, dans la rainure 66u (fig. 17), le galet 90a se trouve en contact avec le bras 126, de sorte que la rotation de ce dernier soulève la partie anté rieure du levier 90 et le dégage de la rainure, ce qui permet au train de cames de coulisser vers la gauche sous l'action du ressort 73. Ce déplacement met la rainure 65d (fig. 12) de la came 65 en prise avec le galet 64a, de sorte que, pendant le reste de la rotation, le curseur 64 est ramené à sa, position originale, représentée en fig. 12.
Le retour du curseur 64 ramène le levier coudé 94 à sa position initiale et permet ainsi au ressort 199 et au levier 98 ou 99 de rap peler celle des touches de nouveau solde qui a été enfoncée. Le rappel du curseur 64 pro duit également le mouvement de retour du tambour 62 (fig. 11, 16 et 17) qui, on l'a vu, agit sur le mécanisme déterminant les temps d'embrayage, mécanisme qui se trouve ainsi ramené à sa position d'addition.
Comme on l'a vu plus haut, le mécanisme différentiel monté dans la rangée de touches de transaction (fig. 14) a ramené la came 88 à sa position initiale, dans le plan du galet 89a, de sorte qu'à la fin du second cycle, ce mécanisme effectue une rotation qui a pour effet d'écarter la butée 40a (fig. 10) du talon 259 et le bras 46 du cliquet 47; par contre, le bras: 44, qui a été amené sur le trajet de la butée 260, vient bloquer la machine.
Lors que la, butée 40a est écartée du talon 259, le ressort 38 déplace le levier 39 pour l'amener à la position représentée en fig. 10, dans la quelle il retient l'arbre de rappel 42 dans sa position de marche à vide lorsque la came 88 est, à la fin de l'opération, dégagée du ga let 89a.
Verrouillage <I>et déverrouillage des touches</I> <I>de transactions et des touches motrices. -</I> Afin d'obliger l'opérateur à manipuler la ma chine en suivant un ordre déterminé .d'opéra tions, la machine comporte un dispositif de verrouillage permettant de verrouiller et de déverrouiller, au moment convenable, les tou ches de transactions 149 et les touches mo trices. 24 et 4-24.
Dans la rangée des touches 149 est aména gée une targette 300 (fig. 15A, 15a et 24) pouvant glisser sur des ergots 303, 304 grâce à. des fentes de guidage 301, 302 et qu'un ressort 305 tend à maintenir dans sa position inférieure. Sur un bâti- fige pivote, en 306, un cliquet 307 dont un bec 309 peut s'enga ger, sous l'action d'un ressort 308, dans des crans 310, 311 de la targette 300 de manière à retenir cette dernière dans différentes posi tions, contre l'action du ressort 305. Une branche 312 du cliquet 307 se trouve sur le trajet d'un galet 313 porté par un bras 314 fixé à l'arbre 95 supporté par le bâti des touches.
Pendant les extractions de solde, ce bras 314 effectue un mouvement oscillatoire pendant l'entraînement automatique de l'une des touches borgnes NSP ou NSN et ce mou vement a pour effet de dégager le bec 309 du cran 310 ou 311 et de permettre ainsi à la targette 300 de revenir en position initiale. La targette 300 est couplée., au moyen d'un ressort 316 tendu entre des goupilles 315 et 318,à une autre targette 319 qui peut être verrouillée par un cliquet 321 pivotant en 306 comme le cliquet 307.
Sous l'action d'un ressort 322, un bec 323 du cliquet 321 vient s'engager dans des crans 324, 325, de la tar gette 319. Le cliquet 321 peut, à son tour, être dégagé de ces crans par l'action d'une branche 326 d'un levier 328 pivotant sur la targette 300, la branche 326 soulevant un gou jon, 329 du cliquet 321 au cours d'un second mouvement oscillant communiqué audit bras, ainsi qu'on le verra plus loin, pendant l'enre gistrement d'un autre montant.
L'autre bran che du levier 328 comporte deux becs 332 montés élastiquement sur la targette 300 et destinés à coopérer avec des goujons 390 por tés par les touches, lorsque celles-ci sont en foncées, pour faire pivoter cette branche hors de sa position de repos.
La targette 319 porte, en outre, un levier 335 dont une branche s'étend sur le trajet d'un galet 523 monté à l'extrémité d'un bras 338 d'un étrier 339 supporté par un axe 391. L'autre bras 340 (fig. 31) de l'étrier 339 se trouve dans le plan des touches motrices et présente une lumière 341 (fig. 31) en prise avec un goujon 423 porté par la tige de la touche sous-total 424.
De cette manière, lors qu'on enfance cette touche, le levier 335 pi vote dans le sens senestrorsum et vient soule ver, par son autre branche, contre l'action du ressort 322, le goujon 329 du cliquet 321 et 1i- bérer la targette 319. En position de repos, le levier 335 est en contact, sous l'action d'un ressort 343, avec un goujon fixe 344 (fig. 25).
Le verrouillage et le déverrouillage de la ou des touches motrices 24 et 424 est effectué au moyen d'une targette 345 (fig. 31) guidée par des ergots 207 et 208 et susceptible de suivre les déplacements de la, targette 300. En effet, le levier 328 est articulé, en 350 (fig. 24),à une bielle 353 reliée à un bras 351 solidaire d'un manchon 352 porté par l'axe 391. Un autre bras 354 (fig. 31), porté par le manchon 352, est articulé à une bielle 355 portant un galet 356 engagé dans un évi dement<B>357</B> de la targette 345. En position normale, le galet 356 (fig. 31) se trouve dans une encoche 358 de cet évidement.
Un autre manchon 359, porté par l'axe 391 (voir égale ment fig. 32), porte deux bras 360 et<B>361</B> pourvus de goujons 362, 363 en prise chacun avec une lumière 364, 365 des bielles 353, 355, de manière à transformer le mouvement de rotation du levier 328 en un mouvement. de va-et-vient de la targette 345, lorsque le galet 356, écarté à un moment donné de l'encoche 358, coopère avec une arête inclinée 366 de l'évidement 357.
Le dispositif de verrouillage décrit ci- dessus fonctionne en substance comme suit: En position normale (fig. 15, 24, 29, 30, 31, 32), des arêtes de blocage 367 de la targette 300, ainsi que des fentes radiales 369 de la targette 319, comportent en outre chacune, respectivement, des arêtes inclinées 3 71 et <B>373.</B> qui sont sur le trajet des goujons 390 des touches<I>R et D</I> commandant l'enregistre ment des dépôts et des retraits. L'opération de sous-total n'est pas possible, en position de repos, car une arête de blocage 375 de la tar gette 300 se trouve sur le trajet du goujon 523, lequel est relié par les bras 338 et 340 au goujon 423 de la touche sous-total 424.
Le cliquet 307 (fig. 29) est à ce moment dégagé de la targette 300, tandis que le bec 323 du cliquet 321 est engagé dans le cran 325 de la targette 31.9 (fig. 24). De son côté, la touche motrice 24 ne peut pas être enfon- cée, car la targette 345 (fig. <B>31)</B> présente une arête de blocage 376 au-dessous du goujon 23.
Il résulte de ce qui précède, qu'en posi tion normale, seules les touches<I>R et D</I> peu vent être employées pour l'enregistrement de dépôts ou de retraits, modifiant l'état du solde.
Enregistrement <I>d'une transaction</I> simple. Quand on enfonce la touche D ou R, la tar gette 300 est déplacée d'un pas vers le haut, contre l'action du ressort 305, et reste ver rouillée dans cette position par le bec 309 du cliquet 307 qui s'est engagé dans le cran 310.
Dans ce mouvement, les arêtes inclinées 377 sont amenées au-dessous des goujons 85 des touches d'ancien solde ASP et ASN, tandis que l'arête de blocage<B>375</B> est écartée du tra jet du goujon 523 (fig. <B>25).</B> La targette 319 est également déplacée d'un pas, mais dans le sens contraire, par suite de la disposition des arêtes inclinées 373, de sorte que les arêtes de blocage 379 sont amenées au-dessous des gou jons 85 des touches d'ancien solde (fig. 26).
D'autre part, la targette 3011, grâce à la chaîne mécanique 328, 350, 353, 351, 352, 354, 355 et 356 (fig. 26 et 31), déplace vers le haut la targette 345 de la rangée des tou ches motrices car, à. cet instant, le galet 356 reste dans la portion 358 de l'évidement 357. L'arête de blocage 382 est alors ramenée au dessous du goujon 423 de la touche sous-total .424, tandis que l'arête 376 est écartée du gou jon 23 de la touche motrice 24.
Par conséquent, lorsque l'une des touches D ou 1i est enfoncée, toutes les autres touches sont verrouillées, sauf la touche motrice 24.
Au cours de l'opération, la touche de tran- sa.ction <I>R ou D</I> enfoncée est rappelée, mais la targette 319 revient, sous l'action d'un ressort, à sa position normale dans laquelle. elle est retenue par le cliquet 321. Ce mouvement de retour est d'ailleurs possible, car la branche 326. du levier 328 - qui se trouve alors au- dessous du goujon 329 du cliquet 321 - em pêche le bec 323 (le s'engager dans le cran 324.
Comme la targette 319 est revenue à sa position primitive, ses arêtes de blocage 379 sont écartées des goujons des touches d'ancien solde ASP <I>ou</I> ASN.
Celui des becs 332 qui est en prise avec le goujon de la touche<I>R ou D</I> enfoncée, s'ef- fa-ce. élastiquement, lorsque la touche -est rap pelée, pendant le passage du goujon et l'é querre 383 revient immédiatement en contact avec le prolongement 330. du levier 328. La targette 345 de la rangée des touches motrices reste dans sa nouvelle position, la touche de sous-total 424 verrouillée et la touche motrice 24 libérée.
Par conséquent, après l'enregistrement d'un dépôt ou retrait isolé; la. seule opération possible est, .soit un nouvel enregistrement, soit la reprise de l'ancien solde (fig. 27).
<I>Reprise d'ancien solde après l'enregistre-</I> <I>ment d'une transaction isolée.</I> - Si un seul mouvement (dépôt ou retrait) a été enregistré, il est possible, on vient de le voir, de repren dre l'ancien solde. On enfonce à cet effet l'une des touches ASP ou ASN pour déplacer la targette 300 d'un nouveau pas vers le haut et, dans cette position, cette targette est main tenue par le bec 309 engagé dans le cran<B>311.</B> 11 ce moment, les arêtes de blocage 385 se trouvent au-dessous des goujons 390 des tou ches D et R. Si la targette 319 est restée sta tionnaire,
la targette 345 de la rangée des touches motrices a., par contre, participé au mouvement de la targette 300, le goujon 356 (fig. 31) restant dans la portion 358 de l'évi dement 357. L'arête de blocage 382 est assez longue pour que ce mouvement de la targette 345 ne déverrouille par la touche 424. Seule la touche motrice 24 est libérée, comme pré cédemment. Par conséquent, après l'enfonce ment d'une touche d'ancien solde, seule la touche motrice 24 'peut être manipulée.
Pendant le fonctionnement automatique qui suit immédiatement, le bras 314 oscille automatiquement, comme on l'a vu précédem ment, pour actionner l'une des touches borgnes de nouveau solde. Pendant ce mouve ment, le goujon 313 du bras 314 vient agir sur la partie 312 du cliquet 307 dont le bec 309 est alors- écarté du cran 311, laissant la targette 300 revenir, ainsi que la targette 345. la position normale.
Enregistrement <I>de dépôts ou</I> retraits additionnels. <I>-</I> Lorsqu'un premier mouve ment a été enregistré, les touches de transac tion D et R sont libérées et peuvent être ma nipulées. Si l'une de ces touches D ou R est enfoncée à nouveau, la targette 300 n'est pas déplacée, tandis que la targette 319 (qui est revenue en position initiale) est décalée d'un pas comme dans le cas d'un premier enregis trement.
Les becs 332 étant sur le trajet des goujons 390, le .levier 328 (fig. 25) bascule à l'enfoncement d'une touche D ou R, dans le sens degtrorsum et la branche 326 libère le goujon 329 du cliquet 321, de sorte que le bec 323 de ce cliquet peut s'engager dans le cran 324.
Dans cette nouvelle position de la tar gette 319, l'arête de blocage 379 verrouille les touches d'ancien solde ASP et ASN. Le pivo tement dans le sens degtTorsum du levier 328 est transmis, on l'a vu, par les bras 360, 361 et les bielles 353, 355 à la targette 345 de la rangée des touches motrices (fig. 31), mais le galet 356 est d'abord écarté de la portion 358 et vient se placer dans le fond 387 de l'évide ment 357, de sorte que la targette 345 ne se déplace pas immédiatement. Si donc une des touches D ou R est enfoncée pour un second enregistrement,
la touche sous-total 424 est maintenue provisoirement bloquée et seule la touche motrice 24 peut être manipulée.
Pendant le mouvement de déclenchement, le levier 328 (fig. 25) est rappelé partielle ment sous l'action d'un ressort (non-repré- senté) et la targette 345 (fig. 31) revient à ce moment, sous l'action de son ressort -388,à la position normale dans laquelle le galet 356 de la bielle 355 se-place dans la portion 389 de l'évidement 357. La touche sous-total 424 est libérée alors que la touche motrice 24 est verrouillée (fig. 31).
Après .l'enregistrement d'un second mon tant, on peut, soit tirer le sous-total -en uti lisant la touche 424, soit enregistrer d'autres mouvements (fig. 26). Les touchas de reprise d'ancien solde sont également bloquées.
Pendant l'enregistrement d'autres mon tants (.dépôts ou retraits), les targettes 300 et 319 restent stationnaires et seule la targette 345 est animée d'un mouvement de va-et-vient lorsque les touches sont enfoncées et rappe lées, mouvement qui verrouille et déverrouille alternativement la touche sous-total 424 et la touche motrice 24, la touche motrice 24 étant seule libérée lorsque la touche<I>D</I> ou R est enfoncée.
<I>Opération de sous-total.</I> - Lorsque toutes les opérations d'enregistrement ont été termi nées, on peut en faire la somme et, à. cet ef fet, on utilise la touche 424 qui, par l'inter inédiaire des pièces 340 (fig. 31), 339, 338, et 523, fait pivoter, dans le sens senestror- sum, le levier 335 (fig. 27) qui soulève, d'autre part, le goujon 329 du cliquet <B>321</B> pour écarter le bec 323 du cliquet 321 du cran 324.
Sous l'action du ressort 316, la targette 319 se déplace de deux pas vers le haut jus qu'à -ce que la goupille 318 soit en contact avec l'extrémité supérieure de la. lumière 317 (fi-. 28). Par ce mouvement, les arêtes de blocage 392 sont amenées sur le trajet des goujons 390 pour bloquer les touches D et R, tandis que les arêtes de blocage 379 sont éloi gnées des goujons 85 des touches d'ancien solde. L'extraction du sous-total n'affecte pas la targette 345, de sorte que la touche mo trice 24 reste verrouillée.
Lorsque l'opération de sous-toiul est ter minée (fig. 28), on ne peut plus procéder à de nouveaux enregistrements, la seule opéra tion possible étant obligatoirement la reprise de l'ancien solde.
Reprise <I>de l'ancien solde.</I> - Quand on en fonce l'une des deux touches ASP ou 1S:4'. la targette 300 est déplacée d'un second pas vers le haut et se trouve verrouillée par le bec 3(l9 ra le cran 311. Les arêtes de blocage 385 sont à. ce moment amenées au-dessous des goujons 390 des touches D et R. La targette 345 de la rangée des touches motrices est, alors que le galet 356 se trouve dans la portion 389, également déplacée vers le haut (fig. 31). I1 en résulte que la barre motrice 24 est libérée, tandis que la touche sous-total 424 est: ver rouillée.
Pendant l'opération suivante (extraction automatique du nouveau solde), le bras 314 bascule pour libérer la targette 300 qui re vient, ainsi que la targette 319, à la position initiale.
Les pièces qui coopèrent avec les touches motrices reviennent également à la. position normale, car lorsque les lumières 348 et 349 t_fig. 31.) sont en contact, par leur extrémité supérieure, avec les ergots 207 et 208, le galet 356 se trouve vis-à-vis de la portion 358 de l'évidement<B>357;</B> il tombe dans cette position grâce au ressort du levier 328, par l'intermé diaire des pièces 350, 353, 362, 360, 339, 361, 363 et 355. Il s'ensuit qu'après le cycle com plet des opérations, toutes les touches sont verrouillées, sauf les touches D et R.
<I>Fonctionnement.</I> Enregistrement <I>d'une transaction</I> simple. 1?n cycle ou jeu d'écriture commence par l'en registrement d'un ou de plusieurs mouve ments, c'est-à-dire que l'on commence par en foncer les touches de montants et les touches D et R qui, seules, sont déverrouillées. Les touches motrices 424 et 24 sont bloquées par les arêtes 375 et 376 (fig. 28 et 31) respecti vement. La première opération est donc obli gatoirement l'enregistrement d'un dépôt ou d'un retrait.
Lorsque l'une de ces touches D ou R est enfoncée, les targettes 300 et 319 se déplacent l'une vers le haut, l'autre vers le bas respecti vement, ce qui, d'une part, libère les touches d'ancien solde (arêtes 367 de la targette 30(l), mais, d'autre part, verrouille ces mêmes tou ches (arêtes 379 de la targette 319, fi-. 26). Le déplacement de la targette 300 est trans mis à la targette 345 qui verrouille, par son arête 382, la touche de sous-total 424 et qui libère, l'arête 376 étant écartée, la touche motrice 24.
L'enfoncement d'une touche D ou R dé place également la targette 10 (fig. 15A) vers le haut ou vers le bas de manière à produire l'engagement de l'un ou de l'autre des leviers 17 ou 18 (fig. 11) avec l'une des touches borgnes de la rangée des touches motrices, de sorte que l'enfoncement de la barre motrice 24 produit le déplacement de la targette 206 (fig. 10) vers le haut ou vers le bas, pour sé lectionner le côté convenable, positif ou né gatif, du totalisateur de solde. L'enfoncement de la touche motrice 24 déplace également la targette 35 qui produit le déclenchement de la machine (pièces 42, 46, 47).
Etant donné qu'à ce moment le mécanisme déterminant les temps d'embrayage du totalisateur de solde (fig. 11) et dans la position normale d'addi tion, le totalisateur de solde est embrayé avec les différentiels une fois que ces derniers ont effectué leur mouvement "aller" et en sont débrayés après le mouvement "retour". Pen dant cette opération, les cames de commande du cycle automatique restent au repos, car le galet 64a (fig. 12) se trouve dans la par tie concentrique 65a de la rainure de la came 65.
Vers la fin du cycle, la came 88 (fig. 14) vient en contact avec le galet 89a pour faire tourner le bras. 89 et l'arbre de déclenchement 42 et écarter par suite la butée 40a (fig. 10) de l'épaulement 259 qui peut revenir à sa position initiale.
Quand, à la fin de cette opération, la touche D ou R est rappelée, le cliquet 307 (fig. 25) maintient la targette 300 dans sa po sition acquise, tandis que la targette 319 re vient à sa position normale (le cliquet 321 ne pouvant se cranter, grâce à la branche 326 du levier 328).
Dans cette position (fig. 25), les deux targettes 300 et 319 permettent l'en foncement aussi bien des touches de transac tion D ou .B que des touches d'ancien solde ASP ou ASN. On peut donc, à cette phase de l'opération, soit reprendre l'ancien solde, soit procéder à de nouveaux enregistrements.
Enregistrement <I>de</I> transactions multiples. Si, après le premier enregistrement, d'autres dépôts ou retraits doivent être enregistrés, on enfonce à nouveau les touches D ou R. La targette 300 reste stationnaire, alors que la targette 319 est à nouveau déplacée d'un pas vers le bas comme dans le premier cas (fig. 26) et est retenue, dans cette position, par le cliquet 321.
Les surfaces de blocage 379 verrouillent alors les touches d'ancien solde, tandis que l'arête 375 de la targette 300 libère (par l'intermédiaire des pièces 523, 338, 3-40, 423) la touche sous-total 424 qui, toute fois, reste provisoirement bloquée par l'arête 382 de la targette 345, laquelle est mainte nue dans sa position supérieure par le galet 356 (fig. 31) engagé dans la portion 387 de l'évidement 357. 13 ce moment, la seule touche libre est la touche motrice 24. Si celle-ci est.
enfoncée, la machine est déclenchée pour une opération d'addition, au cours de laquelle le montant composé sur le clavier est enregistré, positivement ou négativement, dans le totali sateur de solde.
Lorsqu'à la fin de cette opération la tou che motrice 24 est rappelée, la targette 345 revient à sa position normale (fig. 31) dans laquelle la touche sous-total est libérée et la touche motrice 24 bloquée. Si l'on enregistre à ce moment d'autres mouvements positifs ou négatifs, l'enfoncement des touches D ou R déplace la targette 345, de manière à libérer au contraire la touche motrice 24 et à blo quer la touche sous-total 424. On peut donc enregistrer autant de transactions que l'on veut et seule la touche motrice 24 peut être utilisée.
Somme <I>de</I> plusieurs <I>enregistrements. -</I> Lorsque plusieurs enregistrements positifs et/ou négatifs ont été portés sur un compte donné, on peut en faire la somme, par exem ple par une opération de sous-total, en utili sant la touche 424: Suivant que le totalisateur de solde est à l'état positif ou négatif, cette touche est couplée, par la targette 416 (fig. 15B), soit avec la touche borgne 420 (-i-), soit la touche 422 (-) pour sélectionner (targette 206) le côté -i- ou - du totalisateur de solde.
De plus, lorsqu'on enfonce la touche motrice 424, la targette 408 déplace le tam bour 62 ainsi que le disque 426 et les pignons 31 et 245 pour commuter le totalisateur de solde sur la fonction sous-total. La machine est alors déclenchée et la somme des différents enregistrements est imprimée sur les docu ments.
Le galet 523 porté par le bras 338 (fig. 27) relié à la touche motrice 424, a pour effet de rappeler le levier 335 et le cliquet 321 et de permettre à la targette 319 de prendre la position de fig. 28 dans laquelle les touches de reprise d'ancien solde (ASP et ASN) sont libérées, tandis que les arêtes de blocage 392 verrouillent les touches D et R. I1 est donc obligatoire, après le sous-total, de reprendre l'ancien solde.
<I>Reprise de</I> l'ancien <I>solde</I> suivie <I>de</I> l'ex- lraction automatique dis iaou peau <I>solde et dis</I> transfert <I>du</I> nouveau <I>solde</I> dans <I>un totalisa-</I> <I>teur approprié.</I> - Lorsque l'opérateur a en registré un dépôt ou un retrait ou lorsqu'il a tiré le sous-total de plusieurs enregistrements,
il doit obligatoirement reprendre l'ancien solde en utilisant l'une des touches ASP ou ASN et la barre motrice 24. En enfonçant l'une de ces deux touches, la targette 300 est déplacée d'un nouveau pas vers le haut et est retenue par le cliquet 307 engagé dans le cran 311. La targette 345 (fig. 31) est entraînée de façon que l'arête 382 verrouille la touche de sous-total 424 et que l'arête 376 libère la tou che motrice 24.
L'enfoncement de l'une des touches d'an cien solde déplace également la targette 10 vers le haut ou vers le bas (fig. 15A), pour sélectionner le côté convenable, positif ou né gatif, du totalisateur de solde, dans lequel on enregistre l'ancien solde. Simultanément, la targette 84 est déplacée vers le bas et fait tourner le segment 76 (fig. 18) qui déplace à son tour, vers la droite (fi-. 15 et 17), le mé canisme de commande du cycle automatique, ceci ayant pour effet d'embrayer le disque 66 avec le galet 64b (fig. 13).
Au cours de l'opé ration proprement dite, l'ancien solde est en icgistré positivement ou négativement dans le totalisateur de solde, comme dans les opéra tions d'addition normale, mais comme le seg- nient différentiel 105 (fig. 14) se trouve ar- rété par l'une des touches d'ancien solde, le tambour 109 produit le déplacement de la came 88, de façon que l'arbre de déclenche ment 42 ne soit pas rappelé à la fin du cycle. A la fin de ce premier cycle, seul l'arbre de rappel 81 fonctionne et rappelle la touche en foncée.
Vers la fin du premier cycle, la rainure 66d (fig. 13) déplace le curseur 64 vers la droite et fait coulisser le dispositif (31, 245) déterminant les temps d'embrayage, par la ro tation du pignon 401 et du tambour 62 (fig. 1l, 15B et 17). Le déplacement du cur seur 64 soulève également la bielle 93a (fig. 12) qui, on l'a vu, entraîne celle des touches borgnes de nouveau solde, qui est sé lectionnée automatiquement par le mécanisme de renversement de solde (fig. 9).
L'enfon cement automatique de la touche borgne de nouveau solde déplace la targette 1.0 vers le haut ou vers le bas (fig. 15A), pour la sélec tion, en vue du deuxième cycle, du côté ap proprié du totalisateur de solde. Le déplace ment du curseur 64 amène également le gou jon 1.17a (fig. 11) sur le trajet du doigt<B>118</B> pour préparer l'actionnement automatique de la touche motrice 24, au début du second cy cle. Cet enfoncement automatique commande, par l'intermédiaire de la targette 206, l'em brayage du côté -I- ou - du totalisateur de solde comme dans les opérations normales d'addition.
Lorsque la touche borgne de nou veau solde est actionnée, le levier coudé 94 (fig. 12) entraîne également le bras 314 (fig. 24) qui vient par son goujon<B>313</B> libérer le cliquet 307, de façon que les targettes 300 et 319 puissent reprendre leur position nor male dans laquelle seules les touches D et R sont libérées. La targette 345 de la rangée de touches motrices ne peut initialement parti ciper à ce mouvement de retour, car le goujon 23 (fig. 31) se trouve dans le prolongement 376, de sorte que le galet 356 de la bielle 355 est soulevé de la portion 389 de l'évidement 357 et tombe dans la portion 358.
Dans la première partie du second cycle, le nouveau solde est extrait pendant le mou vement "aller" des différentiels et, durant la dernière partie de ce cycle, le montant cor respondant est transféré dans l'accumulateur sélectionné par la touche borgne enfoncée au tomatiquement. Cet accumulateur de nouveau solde (fig. 20 et 21) est embrayé et débrayé avec les différentiels aux temps correspon- dants à l'addition, le mécanisme à temps étant commandé par le levier 141 (fig. 17) qui. reste à la position d'addition pendant toute la suite d'opérations.
L'enfoncement de l'une ou de l'autre des touches borgnes de nouveau solde a pour effet de soulever la targette 122 (fig. 14 et 15A) et d'accoupler la bielle-124 avec le levier 127, de façon qu'au moment du fonctionnement de l'arbre de rappel 81, le levier 90 (fig. 12) pi vote et ramène, vers la gauche (fig. 17), le mécanisme de commande du cycle automa tique; dans cette position, la rainure 654 (fig. 12) coopère avec le galet 64a pour ra mener le curseur 64 vers la gauche pendant le reste de l'opération.
Ce mouvement du cur seur 64 ramène le dispositif de commande des temps d'embrayage à sa position d'addition et permet également le rappel de la. touche borgne enfoncée pour le nouveau solde. D'au tre part, le goujon 117a (fig. 11) revient à sa position normale.
Pendant le second cycle, le segment-diffé- rentiel 105 (fig. 14) est déplacé de sa position correspondant aux touches d'ancien solde à celle qui correspond aux touches nouveau solde et. ce déplacement fait tourner le tam bour 109 pour ramener la came 88 dans le plan du galet 89a, dans le but d'arrêter la machine à la fin du cycle. Lorsque la touche motrice 24 a été rappelée, la targette 345 re vient à sa position normale et présente l'arête 376 en dessous du goujon 23 de cette touche. A la fin du cycle, toutes les touches sont donc verrouillées sauf les touches de transactions D et R. Variante.
Les fig. 33 et 34 représentent une variante de réalisation du dispositif de verrouillage ré ciproque entre les différentes rangées-de tou ches. Ainsi qu'on le voit en fig. 33, la rangée des touches de transactions 149 comporte une targette 500 guidée par des lumières 501, 502 sur des goujons figes 303 et 304.
La targette comporte plusieurs arêtes inclinées 505, 506, 507 et 508 ainsi que diverses arêtes de-blo- cage 509, 510, 511 et 519, 'arêtes et fentes coopérant avec les touches d'ancien solde: A sa partie supérieure, la targette 500 com porte, coopérant avec les touches D et R, des fentes radiales 513, 514, des arêtes inclinées <B>515</B> et des surfaces de blocage 517, 518.
Un levier 520, pivotant en 519 sur la targette 500 est pourvu d'arêtes incurvées 521 qui se trouvent sur le trajet des goujons 390 portés par les touches de transactions D et 17. Lors que ce levier 520 est à sa position normale (fig. 33), un bec crochu 522 retient un levier 503 qui a tendance à pivoter en 524 sous l'ac tion d'un ressort 525. Lorsque ce levier 503 est libéré du bec 522 il vient en contact., sous l'action du ressort 525, avec un ergot 527 de la targette 500 et entraîne cette dernière hors de sa position de repos. On remarquera que la targette 500 n'est sollicitée directement par aucun ressort.
Elle est maintenue dans ces différentes positions par un cliquet 530 qu'un ressort 529 tend à maintenir engagé dans des crans 531 de la targette 500. Le goujon 423 de la touche sous-total 424 est engagé dans une lumière 538 (fig. 34) d'un bras 533 relié par un manchon 534 à un bras 532 (fig. 33) se terminant par un galet 523 pouvant agir sur une arête de blo cage 536 de la targette 500. Le galet 523 peut, d'autre part, agir sur unë.partie incur vée 537 de la targette 500 et déplacer celle ci d'un pas, par exemple.
Le goujon 423 de la touche sous-total 424 (fig. 34) peut être bloqué par une arête 539 d'une targette 544 aménagée dans. la rangée des touches motrices. De son côté, le goujon 23 de la touche mo trice 24 peut être verrouillé par une arête 545 de cette targette.
L'arbre 391, portant le manchon 534, sup= parte un deuxième manchon 546 solidaire de deux bras 547 et 548 dont le premier se. ter mine par une arête pouvant coopérer avec les goujons 390 des touches<I>D</I> et<I>B.</I> Lorsque l'une de ces touches est enfoncée, le bras 547 pivote dans le sens dextrorsum en entraînant le bras 548 (fig. 34) qui, par un galet 550, agit sur une arête inclinée 551 de la targette 544. Celle-ci est déplacée vers le bas contre l'ac tion d'un ressort 549.
Quand on enfonce l'une des touches an cien solde A.SP ou ASN, la targette 544 est également déplacée par l'intermédiaire d'un bras 552, d'un étrier 553 tournant sur l'arbre 81 (fig. 33), d'un autre bras 554 (fig. 34) de l'étrier 553 et coopérant, par un galet 555, avec une arête 556 de la targette 544. La tar gette 500 retourne à sa position initiale au moment où un bras 557 pivotant en 95 vient, par un galet 558, agir sur une arête 559 (fig. 33).
Pendant la succession des opérations d'un jeu d'écritures, la targette 5(l0 peut occuper différentes positions et pour faciliter leur examen, durant les cycles, les positions rela tives des goujons 390 et 85 ainsi que des ga lets 523 et 558 sont indiquées en fig. 33 par des chiffres entourés d'un petit cercle.
Position normale. La position normale est indiquée par le chiffre 1 (fil-. 33, 34). Les fentes radiales 513 et 514 sont au-dessous des goujons 390, tandis que les surfaces de blo cage 509 et 510 verrouillent les goujons 85 des touches d'ancien solde. La touche sous- total 424 est verrouillée, car l'arête 536 de la targette 500 est sur le trajet du galet 523. La touche motrice 24 est provisoirement blo quée par l'arête 545 (fig. 34).
Par conséquent, en position normale, les seules touches libres sont les touches D et R permettant l'enregistrement d'un dépôt ou d'un retrait.
Enregistrement d'un <I>dépôt ou retrait sim-</I> <I>ple.</I> - Lorsque l'une des touches<I>D</I> ou R est enfoncée pour la première fois, la targette 500 ne se déplace pas immédiatement puisque les goujons 390 sont vis-à-vis des fentes ra diales 513 et 514. Ces goujons 390 agissent par contre sur le levier 520 qui pivote dans le sens senestrorsum pour libérer le levier 503 dont l'arête 526 vient en contact avec l'er got 527 de la targette 500.
Ce n'est que lors que la touche D ou R est rappelée, que le le vier 520 suit ce mouvement grâce au ressort 560 et le bec 522 vient toucher l'arête 561 du levier 503, de sorte que lorsque le goujon 390 sort de la fente radiale 513 ou 514, la tar gette 500 peut se déplacer sous l'action du ressort 525, jusqu'à ce que levier 503 soit ar rêté par l'ergot. 303. A ce moment, la targette 500 occupe la position marquée du chiffre 9.
Il convient de dire qu'au moment de l'en foncement de la touche<I>D</I> ou<I>R,</I> le goujon cor respondant. 390 a également fait pivoter le bras 547 dans le sens dextrorsum, ainsi que le bras 548 pour déplacer vers le bas, contre l'action du ressort 549, la targette 544 de la rangée des touches motrices. Ce mouvement verrouille la touche sous-total 424 et libère la touche motrice 24. Après l'opération propre ment dite, la touche motrice ?4 est de nou veau bloquée, car le ressort. 549 ramène la. targette 544 à sa position primitive.
Pour la nouvelle position marquée \? l'arête 536 de la targette 5(10 bloque encore le galet 523 et par suite la touche sous-total 424. Dans cette position, les arêtes inclinées 5l5 se trouvent au-dessous des touches de tran sactions<I>D,</I><B>fi',</B> et les arêtes 5(15, 506 au-dessous des touches d'ancien solde ASP. ASN.
Après le premier enregistrement, il est donc possible, soit de faire un deuxième en registrement, soit de reprendre l'ancien solde.
<I>Reprise d'ancien, solde après un</I> enregis- trenzeizt <I>simple. -</I> Si, après un premier enre gistrement, on doit reprendre l'ancien solde, la targette 51111, grâce à l'enfoncement de l'une des touches _4SP ou ASN vient prendre la posïtion marquée 3.
Simultanément, le bras 552 (fig. 33) oscille dans le sens senestror- sum, rotation qui est communiquée, on l'a vu, au bras 554 (fil-. 34) agissant sur la tar gette 544 qui se trouve déplacée vers le bas pour bloquer la touche sous-total 424 et li bérer la touche motrice 9-4. Egalement par l'enfoncement de la touche ASP ou ASN, le bec 522 glisse sur l'arête 561 du levier 503 pour reprendre sa position d'accrochage (fig. 33).
Lorsque la touche ASP ou ASN est rap pelée, la targette 500 revient de la position 3 à. la position 2, puis par l'action du bras 557 sur l'arête 559 (fig. 33), pendant l'actionne- ment des touches borgnes NSP et ?VSN), la targette 500 étant rappelée, vers la fin de l'o pération par suite de la forme de l'arête 559, de la position 2 à la position 1.
Les. touches ASP ou ASN une fois rappe lées, la targette 544 revient également à sa position normale, de sorte que toutes les pièces sont réarmées.
Enregistrement <I>multiple de dépôts ou re-</I> <I>traits.</I> - Si un deuxième dépôt ou retrait est enregistré, la targette 500 (qui a été ame née à la position 2 à la fin, du premier enregis trement) est déplacée jusqu'à la position mar quée 3 du fait que les surfaces inclinées 515 se trouvent au-dessous des goujons 390. La tar gette reste dans cette position jusqu'à ce que le sous-total soit extrait. En effet, pour cette position le galet 523 n'est plus verrouillé par l'arête 536 mais, par contre, les touches d'an cien solde sont verrouillées par les arêtes 511 et 512.
Si la touche sous-total 424 est blo quée au moment où la touche D ou R est en foncée, ce blocage est levé au cours de l'enre gistrement proprement dit, puisque la tar gette 544 effectue un mouvement de va-et- vient lorsque la touche D ou R est enfoncée ou rappelée pour verrouiller et déverrouiller alternativement les touches 24 et 424.
<I>Sous-total</I> d'enregistrements <I>multiples. -</I> Lorsque tous les dépôts ou retraits ont été enregistrés, on peut en prendre la somme. Quand on enfonce la touche 424, les bras 533 et 532 pivotent dans le sens dextrorsum et, la targette 500 étant dans la position marquée 3, le galet 523 agit sur l'arête 537. Cette action du galet 523 déplace la targette 500 dans la position marquée 4 dans laquelle les touches D et R sont bloquées par les arêtes 517 et<B>518,</B> alors que les fentes inclinées 507 et 508 sont au-dessous des. touches de reprise d'ancien solde.
La targette 544 reste station naire et la touche 24 reste bloquée pendant le sous-total.
Après cette opération, il n'est plus possi ble d'enregistrer un montant, la seule opéra tion permise étant la reprise de l'ancien solde.
<I>Reprise de l'ancien solde.</I> - Par l'enfon cement de l'une des touches ASP ou ASN, la targette 500 est déplacée temporairement d'un nouveau pas grâce aux arêtes inclinées 507 et 508. La targette 544, grâce aux pièces 552 à 556, libère la barre motrice 24.
Pendant l'opération ainsi déclenchée par la barre motrice, le rappel de la touche d'an cien solde ramène temporairement la targette 500 à la position marquée 4 pour revenir à la position normale marquée 1, sous l'action du bras 557 qui fonctionne, comme on vibnt de le rappeler, au moment du fonctionnement auto matique de la touche borgne de nouveau solde. A ce moment, le galet 558 agit immédiate ment sur l'arête 559 pour ramener la targette 500 de la position 4 à la position 1.
Au moment du rappel de la touche d'an cien solde, la, targette 544 revient aussi à sa position normale et, en passant à la position 3, le bec 522 reprend sa position d'accrochage avec le levier 503, de sorte qu'à la fin de l'opération toutes les pièces ont repris leur po sition initiale.
On peut également rappeler le levier 503 à la position représentée en fig. 33, au moyen d'un levier 603 pivotant sur l'ergot 303 et re lié au bras 557 -par une bielle 602, un levier 601 et un bras 600. Lorsque le levier<B>557</B> bas cule dans le sens senestrorsum, les pièces pré citées font tourner le levier 603 dans le sens dextrorsum et un galet porté par ce levier agit sur le levier 503 qui, lui, est ramené dans le sens senestrorsum jusqu'à ce qu'il soit ef fectivement accroché par le bec 522 du le vier 520.
Les fig. 19A et 19B représentent le dia= gramme des temps de fonctionnement des mécanismes principaux de la machine repré sentée comme forme d'exécution de l'inven tion. Les divisions horizontales de 0 à 360 correspondent à une révolution de l'arbre 27 ou de l'arbre 28. Les divisions verticales re présentent le déplacement des organes pour les fonctions spécifiées sur les diagrammes.
Par exemple, la courbe supérieure, en escalier, de fig. 19A, montre que, pendant la première révolution de l'arbre 27, les organes différen tiels 143, 145 (fig: 3) effectuent leur mouve ment de fermeture, c'est-à-dire la mise en po- .- sition suivant la touche enfoncée, entre 35 et 115 de la révolution, que l'embrayage du ou des totalisateurs sélectionnés se fait entre 115 et 145 : que le mouvement d'ouverture des différentiels, c'est-à-dire l'addition pro prement dite, s'effectue entre 145 et \225 ;
que le report des dizaines a lieu entre 225 et 305<B>'...</B>et ainsi de suite.