CH183500A - Machine à calculer. - Google Patents

Machine à calculer.

Info

Publication number
CH183500A
CH183500A CH183500DA CH183500A CH 183500 A CH183500 A CH 183500A CH 183500D A CH183500D A CH 183500DA CH 183500 A CH183500 A CH 183500A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
lever
shaft
clutch
wheel
movement
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Company Marchant Calcu Machine
Original Assignee
Marchant Calculating Machine
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Marchant Calculating Machine filed Critical Marchant Calculating Machine
Publication of CH183500A publication Critical patent/CH183500A/fr

Links

Landscapes

  • Transmission Devices (AREA)

Description


  Machine à calculer.    La présente invention a pour objet une  machine à calculer comportant un mécanisme  d'ajustement ainsi qu'un mécanisme accumu  lateur et permettant aux roues numériques  de tourner à une vitesse élevée. Cette ma  chine à calculer se caractérise en ce que les  roues numériques du mécanisme accumula  teur pour les différents dispositifs d'ordres  sont interconnectées mécaniquement par des  moyens de transmission, de sorte qu'à cha  que ajustement d'une roue     numérique    appar  tenant à un dispositif d'ordre arbitraire, la  roue numérique appartenant au dispositif  d'ordre suivant plus élevé est déplacée d'une  valeur correspondant au changement de va  leur dans le premier     dispositif    d'ordre, re  portée au dispositif d'ordre plus élevé,

       c'est-          à-dire    que la roue numérique de l'ordre plus  élevé est déplacée, par exemple dans une ma  chine     fonctionnant    d'après le principe du sys  tème décimal, d'un dixième du chemin de dé  placement pour la roue numérique de l'ordre  mentionné en premier lieu.    Les dessins annexés représentent, à titre  d'exemples, une forme d'exécution de la ma  chine faisant l'objet de l'invention, ainsi que  des variantes de détails.  



       Fig.    1 est un plan de ladite machine,  montrant un clavier, un chariot et diverses  commandes;       Fig.    2 est une élévation latérale, en coupe,  représentant le clavier et     une    partie d'un mé  canisme     entraineur;          Fig.    3 est une coupe suivant     3-3    de la       fig.    2;       Fig:    4 est un détail en coupe;       Fig.    5 est     une    coupe suivant 5-5 de la       fig.    2;       Fig.    6 est     une    élévation en bout d'un  groupe de cames de sélection;

         Fig.    7 est     une    coupe     suivant    7-7 de la       fig.    6;       Fig.    8 représente, schématiquement, la  position des diverses cames dudit groupe pen  dant une sélection du zéro, et la     relation    en-           tre    les     cames    et divers leviers de palpation  de celles-ci;

         Fig.    9 représente,     schématiquement,    la       relation        existant    entre diverses surfaces sur  le groupe de     cames;          Fig.    10 à 14, inclusivement, sont des cou  pes à travers le groupe de sélection d'un seul  ordre du clavier, chaque coupe représentant  la disposition     typique    pour la sélection d'une  valeur     donnée;          Fig.    15 est une coupe suivant 15-15 de  la     fig.    14, représentant     assemblées    les plaques  des     fig.    10 à 14;

         Fig.    16 est une     élévation    de face du cha  riot, avec arrachement;       Fig.    17, 18 et 19 sont des coupes suivant  17-17, 18-18 et 19-19 respectivement, de  la     fig.    16;       Fig.    20, 21, 22 et 24 sont des coupes à  travers le     chariot,        représentant    la construc  tion des     mécanismes    de     l'accumulateur    et des  compteurs, les coupes étant prises de manière  à faire     ressortir    l'action réciproque et la rela  tion     entre        certaines    des parties;

         Fig.    23 est     un        détail    représentant un mé  canisme utilisé avec     l'enregistreur    du comp  teur de gauche;  Fig. 25 est une élévation de face, partie  en coupe, de     deux        cadrans,    représentant la  manière dont ils sont construits;       Fig.    26 représente, en perspective et sé  parées les unes des autres, les     parties    d'un  cadran;       Fig.    27 représente, en élévation latérale,  une     construction    modifiée de cadran;

         Fig.    28 est une coupe suivant 28-28 de  la     fig.    27;       Fig.    29 est un plan d'une variante de  came en limaçon;       Fig.    30 est une     élévation    latérale, partie  en coupe, d'un mécanisme pour effacer     l'ac-          cumulateur    et les compteurs;       Fig.    31 est     une        élévation    d'arrière d'une  partie de ce     mécanisme;          Fig.    32 est un plan     d'ùn    embrayage prin  cipal;

         Fig.        33    en est une élévation latérale;         Fig.    34 est une élévation latérale, partie  en coupe     suivant    34-34 de la     fig.    35, de cet  embrayage;       Fig.    35 est une coupe suivant     35-35    de  la     fig.    34, représentant des détails de la con  struction de l'embrayage;       Fig.    36 est une     élévation    latérale d'une  unité de contrôle de renversement et du mé  canisme la commandant;       Fig.    37 représente certaines des parties  utilisées pour la commande de cette unité;

         Fig.    38 est une coupe longitudinale de  cette même unité;       Fig.    39 est une coupe suivant     39-39    de  la     fig.    38;       Fig.    40 est une élévation latérale d'un  fragment de mécanisme pour commander l'u  nité de contrôle de renversement;       Fig.    41 est une     élévation    latérale - d'un  mécanisme commandant un embrayage de  préparation;       Fig.    42 est une élévation latérale d'un  mécanisme     commandant    le     fonctionnement    de  l'embrayage principal;

         Fig.    43 est un détail d'un     mécanisme    d'en  clenchement réciproque entre l'embrayage  principal et la barre opérante principale re  présentée sur la     fig.    41;       Fig.    44 est une élévation latérale de com  mandes de circuits et d'un autre     mécanisme     associés avec l'embrayage     principal    et l'em  brayage de préparation;       Fig.    45 représente les diverses cames si  tuées sur l'arbre de ce dernier embrayage;       Fig.    46 représente, partie en     élévation    la  térale, un     mécanisme    assurant la position cor  recte du chariot plongeant;

         Fig.    47 est une élévation de face des  moyens de mise en     position    correcte pour ce  chariot;       Fig.    48 est une élévation latérale, partie  en coupe, du mécanisme du chariot plongeant  et d'un mécanisme utilisé en     connexité    avec  le déplacement de ce chariot;       Fig.    49 est un détail du mécanisme utilisé  en     connexité    avec le mécanisme qui fait plon  ger le chariot;           Fig.    50 est un détail de l'embrayage de  rétablissement et du mécanisme commandant  cet embrayage;       Fig.    51 est une coupe suivant 51-51 de  la     fig.    50;

         Fig.    52 représente un mécanisme de mise  en position correcte des arbres de quart et de  demi-vitesse dans l'entraîneur;       Fig.    53 représente, schématiquement, les  diverses unités, en ce qui concerne leur rela  tion avec leurs moyens de commande;       Fig.    54 représente les supports pour les  barres d'addition et de soustraction;       Fig.    55 et 56 représentent un mécanisme  actionné par les barres d'addition et de sous  traction;       Fig.    57 représente la commande inverse  par les barres d'addition et de soustraction,  aussi bien que l'enclenchement réciproque en  tre ces barres;

         Fig.        57A    et     57B    sont des détails repré  sentant une unité et une construction utilisée  en     connexité    avec la préparation manuelle de  l'unité de commande inverse;       Fig.    58 représente un mécanisme pour  effacer le     clavier    par l'abaissement d'une  touche     d'effaçage,    aussi     bien    que le méca  nisme effaçant automatiquement ce clavier;       Fig.    59 est une coupe verticale par l'unité  de multiplicateur, représentant la façon dont  peut se faire la     sélection    d'une valeur de mul  tiplicateur;

         Fig.    60 est une autre coupe verticale à  travers l'unité de multiplicateur, représentant  des détails de     construction;          Fig.    61 est un détail, en coupe, d'un mé  canisme commandant une multiplication en  connexité avec une unité de multiplicateur;       Fig.    62 est une coupe suivant 62-62 de  la     fig.    61;       Fig.    63 représente des détails de construc  tion de certains leviers utilisés dans l'unité  de commande de multiplicateur;       Fig.    64 est une élévation latérale, en  coupe, d'une partie d'un     mécanisme    pour ef  fectuer un déplacement du chariot par force  motrice;

           Fig.    65 est une coupe suivant 65-65 de  la     fig.    64;       Fig.    66 et 67 représentent des détails du  mécanisme de commande pour le déplacement;       Fig.    68 est une élévation latérale, en  coupe, représentant un mécanisme     utilisé    en  connexité avec une touche de     tabulation    et  une touche d'espacement en arrière aussi bien       qu'un    mécanisme actionné par la touche de  multiplicateur zéro;

         Fig.    69 est un détail d'une partie d'un  mécanisme     commandé    par les barres d'addi  tion et de     soustraction,    aussi bien que la com  mande d'un organe de commande de     division     par la touche de division et la relation avec  le mécanisme de l'embrayage de rétablisse  ment;       Fig.    7 0 est un détail d'une partie du  mécanisme représenté sur la     fig.    69;

         Fig.    71 est     une    élévation latérale du mé  canisme de commande de     division;          Fig.    72 est un     détail    de la touche d'arrêt  et du levier de commande du déplacement;       Fig.        72A    est un détail de la construction  de la touche de commande du déplacement;       Fig.    73 représente la façon dont est sup  portée la touche de division;       Fig.    74 est un détail représentant le mode  de commande du     mécanisme    de palpation  pour la     division    et du volet de division;

         Fig.    75 représente une partie du méca  nisme utilisé pour faire osciller le volet de  division;       Fig.    76 est un détail d'une pièce utilisée  pour la commande de l'arbre commandant  une partie du mécanisme de division;       Fig.    7 7 représente, en élévation latérale,  le mécanisme empêchant un déplacement du  chariot pendant une division, aussi bien que  certains mécanismes pour actionner un arbre  commandant le     mécanisme    de division;       Fig.    78 est un détail d'une pièce utilisée  pour faire osciller ce dernier arbre;

         Fig.    79 représente, en plan, une partie  du     mécanisme    de division, particulièrement le  moyen de transmettre d'un ordre inférieur à  l'ordre     immédiatement    supérieur la valeur      décimale de la valeur posée ou composée dans  l'ordre inférieur;

         Fig.    80 représente, en élévation latérale,  la     relation    du mécanisme de palpation de di  vision avec le mécanisme d'accumulateur et  son mode de     commande;          Fig.    81 représente la façon de supporter       une    partie du mécanisme de division entre  les plaques-entretoises de la     machine;          Fig.    82 représente, en     perspective,    une  partie du mécanisme de palpation de division  et son mode de commande;

         Fig.    88 représente, en élévation latérale,  la     commande    de la pièce de commande de la  touche de division aussi bien qu'un méca  nisme utilisé en     connexité    avec la commande  de l'unité de déplacement;       Fig.    84 comprend des vues     représentant     la construction de la pièce de     commande    de  division;

         Fig.    85 représente     une    variante du méca  nisme de commande pour le volet, ainsi que  du loqueteau de retardement pour empêcher  le     fonctionnement    du volet jusqu'à ce     qu'une     certaine période, dans le fonctionnement, ait  été     atteinte;          Fig.    86, 87 et 88 représentent une va  riante du mécanisme pour empêcher un dé  placement du chariot     pendant    des divisions,  ainsi que pour faire osciller un arbre com  mandant le mécanisme de palpation de di  vision;       Fig.    89 est une élévation latérale de la  variante de mécanisme de division que l'on  peut employer;

         Fig.    90 est une vue en     perspective    de  cette variante de mécanisme de division, re  présentant la     construction    du volet et du  mécanisme pour assurer un     chicanage    entre  l'ordre contrôlant, l'ordre des dizaines et l'or  dre des centaines;       Fig.    91 à 95, inclusivement, sont des élé  vations latérales de détails de la variante  de mécanisme de division, représentant son.  mode de construction.  



       Mécanisme   <I>de sélection préparé à la main.</I>  La     machine    représentée est du type à pré  paration par touches, des moyens étant pré-    vus pour composer d'abord un des facteurs  d'un calcul sur un clavier et     actionner    ensuite  la machine d'une manière     indiquée    par la  nature et le montant     d'un        autre    facteur du  calcul.  



  Le mécanisme pour composer le premier  facteur peut être considéré comme compre  nant une     partie    actionnée à la main et une  partie actionnée par force motrice, la partie       actionnée    à la main étant établie pour être  amenée à une position de     commande    choisie  par l'abaissement de touches, et la     partie    ac  tionnée par force motrice étant établie pour  être amenée en action immédiatement avant  le     fonctionnement    du mécanisme calculateur  et pour agir, sous le     contrôle    du mécanisme  préparé à la main, pour amener les éléments  du mécanisme calculateur à la position vou  lue pour qu'ils fonctionnent pour entrer la  valeur composée sur le clavier.

   Par une telle  division de la     composition    ou     préparation    du  premier facteur dans la machine, le travail  mécanique fait par les touches et, par suite,  la résistance à leur abaissement sont considé  rablement diminués. De plus, les touches  peuvent être libérées et commencer à se rele  ver dès que la     partie,    actionnée par force mo  trice de la machine agit. Cela permet des       opérations    très rapides parce que les touches       reviennent    en position     pendant    le fonctionne  ment du mécanisme     calculateur    et que leur  retour n'est pas retardé jusqu'au moment où  ce mécanisme a complètement fonctionné.

    Puisque les touches     n'ont    pas à tenir le mé  canisme calculateur à l'ajustement voulu  pendant un calcul, le     premier    facteur d'un  calcul subséquent peut être composé sur le  clavier pendant que le premier calcul est en  cours d'exécution par la machine,     ce    qui aug  mente encore la vitesse de celle-ci.  



  La     machine    représentée est     destinée    à     cal-          -culer    dans le système décimal et les touches  sont disposées, comme montré sur la     fig.    1,  en une série de rangées de dix touches cha  cune, le nombre des rangées dépendant de la  grandeur des facteurs que la machine aura  à traiter.      La construction d'une rangée de touches  est représentée sur les     fig.    2 et 3. Chaque  rangée de touches comprend le nombre usuel  de touches de valeurs, 100, qui glissent dans  un châssis<B>101</B> et sont normalement tenues  relevées par des ressorts 102.

   Les tiges de  touches 103 sont assemblées dans le châssis  101     (fig.    3) en les y introduisant par en  haut, la fente existante dans le dessus du  châssis étant assez large pour donner passage  à une saillie 104 de la     tige    de touche, mais  la fente correspondante, dans le dessous du  châssis, étant     moins    large, ce qui empêche  la tige de tomber à travers et constitue pour  ladite saillie un arrêt limitant la descente de  la touche.  



  Une bande 105,     assujettie    en place par  des vis 106 après introduction des tiges de  touches, .bloque une partie de la fente supé  rieure et empêche le retrait des tiges de tou  ches. La bande 105 porte une garniture de  caoutchouc 107, contre laquelle les saillies  104 butent lorsque les tiges 103 sont pous  sées de bas en haut par leurs ressorts. Cela  diminue le bruit ordinairement causé par le  déclenchement des touches et leur retour à  la position haute.  



  Chaque rangée de touches est montée en  tre des pièces 108 et 109 qui s'étendent entre  les flasques de la machine. Chaque extrémité  du châssis 101 présente des fentes en<B>11.0</B>       (fig.    5), de sorte qu'on peut faire varier la  position de la rangée de touches, qui est assu  jettie dans la position désirée par des vis  111.

   Une fois les rangées de touches en po  sition et une plaque-écran 112 en place, on  met en position des marqueurs décimaux  plats, 113, qui tourillonnent entre chaque  rangée de touches et dont chacun est muni  d'un petit bras -moleté, 114, qui s'étend à  travers un couvercle 1.15 et au moyen duquel  on peut faire tourner le marqueur pour lui  faire présenter l'un ou l'autre de ses côtés,  les marqueurs étant représentés, sur la     fig.    5,  dans deux     positions    différentes et, sur la       fig.    2, dans une position occupée pendant  qu'on les     tourne.    Un des côtés de ces mar  queurs est d'une couleur correspondant à    celle du dessus du châssis 101,

   tandis que  l'autre côté est     d'une    couleur contrastant avec  celle de ce dessus, de sorte qu'en tournant les  marqueurs, on peut préparer le     clavier    de  toute manière désirée.  



  Dans chaque rangée, sous les touches de  valeur "un" à "neuf", inclusivement, est dis  posée une barre 120 suspendue au châssis 101  au moyen de deux bielles parallèles 128 et  129 et présentant neuf crans identiques 130  dont chacun présente, au fond, une fente des  cendante 131     capable    de recevoir l'extrémité  d'une tige de touche 103. Les axes verticaux  des tiges de touches sont espacés à égale     dis-          tancè    les uns des autres.

   Toutefois, cette  distance est un peu supérieure à celle exis  tant entre des fentes 131 successives, de  sorte que chacune de ces fentes successives  se trouvera éloignée d'une     quantité    différen  tielle ou     "pas",    de plus que la précédente de  la tige de touche coopérant avec elle. Cet  espacement est proportionné de façon que  l'abaissement d'une touche repousse la barre  120 vers l'arrière d'un nombre de "pas" égal  à la valeur représentée par la touche abaissée.  



  On règle la position de chaque rangée de  touches et la relation de la barre 120 par  rapport à un balancier 132 au moyen d'une  vis 133     (fig.    2) prenant contre une oreille  134 du châssis 101 et pouvant être     bloquée     par un écrou 135 portant contre la pièce 108.  On peut ainsi     retirer    la rangée et la     remettre     en place sans déranger le réglage.  



  Les bords 136 de chaque cran sont con  vexes, de sorte que la surface avec laquelle  une tige de touche vient d'abord en contact  est relativement beaucoup plus plate que  celle avec laquelle cette tige vient finalement  en contact juste avant de pénétrer dans la  fente 131. Il en résulte un toucher plus éga  lisé, la pression au commencement de la  course étant plus forte et devenant un peu  plus légère à mesure que la touche descend,  au lieu d'avoir un toucher léger au début et  un toucher final très dur juste avant l'entrée  de la tige dans la fente. Cela fait plus que  compenser la résistance supplémentaire of  ferte par la compression progressive des res-      sorts 102, ce     qui        diminue    la fatigue de l'opé  rateur et augmente la vitesse avec laquelle il  peut manipuler le clavier.  



  Le mouvement de chaque barre 120 est  utilisé pour composer une représentation mé  canique de la valeur choisie, grâce à quoi le  mécanisme calculateur peut être commandé  en conséquence, comme ce sera décrit ci-après.  Le     balancier    132, monté sur un arbre com  mun 137 supportant d'autres balanciers pa  reils associés avec les autres rangées de tou  ches, est     purvu    à ses extrémités opposées de  secteurs dentés 138 et 139 transmettant respec  tivement le mouvement de la barre 120,à un  cadran 140 monté sur un arbre 141, en ligne  avec des cadrans similaires associés avec les  autres rangées de touches, de façon qu'on lise  en ligne droite, sur les cadrans, la valeur  composée sur tout le clavier, et à un groupe  de cames 146 qui est mis en     position,

      par ce  mouvement, pour former une représentation       mécanique    du nombre composé, -ce qui fait  que le     mécanisme        calculateur    peut être com  mandé en     conséquence,        comme    ce sera décrit  plus loin.  



  Chaque groupe 146 se compose d'un pi  gnon 151, de cinq cames de formes diffé  rentes 152 à 156     (fig.    2, 6,     7,,    8 et 9), de  quatre     espaceurs    157 et d'un manchon 158.  Pour     faciliter    la     fabrication    par estampage  de ces cames à grandes faces, chacune d'elles  est faite en deux pièces     pareilles,        comme    on  le voit sur la     fig.    7. Les cames et les     espa-          ceurs    sont enfilés alternativement sur le man  chon sur lequel on place finalement le pi  gnon 151 par-dessus lequel on rive ensuite  l'extrémité du manchon.

   Les cames et le pi  gnon sont clavetés sur le manchon pour for  mer un groupe     d'un    seul tenant et tous les  groupes 146 sont montés pour tourner, dans  chaque ordre de la     machine,    sur l'arbre com  mun 159.  



  Chacune des cames présente sur sa péri  phérie deux points     hauts    160 et deux     points     bas 161. Les cames sont décalées autour du  manchon, comme on le voit sur la     fig.    6, et  les     espaceurs    157 offrent des dégagements  convenables pour une palpation par des bras    toucheurs coopérants qui palpent la face jux  taposée de chaque came après     avoir    été mis  en position par les touches 100.  



  Les groupes de cames 146 reçoivent leur  mouvement des secteurs<B>139</B> des balanciers  132 au moyen des pignons 151 engrenant  avec ces secteurs. Chaque balancier 132 et  la barre 120 correspondante sont reliés à che  ville et fente en 163, de sorte que le balan  cier est tourné directement autour de l'arbre  137 lors de l'abaissement d'une touche quel  conque de la rangée correspondant à ce ba  lancier. Lors de la libération d'une touche  abaissée, un ressort 164     (fig.    2) ramène le  groupe 146 associé avec elle, ainsi que le       cadran    140, à la position zéro.  



       Mécanisme        accumulateur.    D'après ce qui  précède, il apparaît qu'un nombre compre  nant plusieurs chiffres peut être enregistré  sur les divers manchons 158 en faisant tour  ner les pignons     attachés    à ces manchons pro  portionnellement aux divers chiffres compo  sant le nombre.

   Cependant, pour effectuer  un calcul mathématique     quelconque    tel qu'ad  dition, soustraction,     multiplication    ou divi  sion, un mécanisme doit être prévu pour faire  avancer un élément enregistreur supérieur  d'un "pas"     supplémentaire    chaque fois que  l'élément immédiatement inférieur a fait un  tour     complet.    C'est ce qui, dans une machine       fonctionnant    selon le système décimal, cons  titue le "report des dizaines".  



  Dans la présente machine, qui fonctionne  suivant le système décimal, le report des di  zaines est accompli par un mécanisme accu  mulateur monté dans un chariot 250     (fig.    2  et 16) dont le bâti principal comprend des  flasques ou joues 251 reliés par une plaque  de dessus 252     (fig.    17 et 20) pourvue d'ou  vertures pour recevoir des oreilles 253, pré  vues sur les joues 251, et     assujettie    par son  extrémité antérieure, au moyen de vis 254,  à ces joues     (fig.    17).

   L'extrémité antérieure  de la plaque 252 présente des saillies s'adap  tant à des encoches des plaques-entretoises  255 et offrant des prolongements 256 s'adap  tant entre plaques 255     adjacentesffig.    22 et  24) et sous des oreilles 257 de celles-ci. Des      vis 258 assujettissent les oreilles de certaines  des plaques 255 à la plaque 252     (fig.    20).  Des arbres avant et arrière 259 et 260, sur  lesquels se déplace le chariot et dont les ex  trémités     tourillonnent    dans les joues 251,  ainsi que divers autres arbres ci-après dé  crits, constituent des entretoises supplémen  taires du bâti.  



  Les plaques 255, qui sont montées à inter  valles réguliers entre les joues 251     (fig.    16,  20, 21, 22 et 24), présentent des oreilles 261  passant dans des fentes de la plaque de des  sus 252 et sont supportées, à l'avant du cha  riot, par un arbre transversal 262. Des pei  gnes d'espacement 263 passent dans des fen  tes de chaque plaque 255 et sont bloqués en  place par des tiges 264, tandis que la plaque  de dessus espace les plaques 255 adjacentes,  comme cela a été décrit. Un peigne de re  tenue 265, vissé à la plaque de dessus 252,  espace les bords arrière des plaques 255 et,  en prenant sous des oreilles 2650 de ces der  nières, tient les oreilles 261 dans leurs fentes  de la plaque de dessus.  



  Sur l'arbre 262 pivotent une série de pla  ques 266     (fig.    22 et 48) dont une est adja  cente à chaque plaque 255 et qui sont espa  cées et entretoisées, près de leurs extrémités  antérieures, par un peigne 26'     (fig.    20) tenu  en place par une tige 268. Les plaques 266  sont reliées, à leurs extrémités arrière, par  une anse commune 269, qu'on appellera ici  "anse plongeante", au moyen de laquelle un  mouvement d'oscillation peut être imprimé  simultanément à tout le corps de plaques 266  autour de l'arbre 262 (voir aussi     fig.    48).  Le mécanisme supporté par les plaques 255  sera appelé ci-après le     "chariot        plongeant".     



  Les unités de l'accumulateur sont assem  blées sur un arbre 270 supporté par les pla  ques 266, une des plaques 266 se trouvant  entre chacune des unités adjacentes. Chaque  unité est capable d'être actionnée par une  des roues dentées de sélection     (fig.    2, 15 et  48) avec lesquelles des roues intermédiaires  271, tournant sur un arbre 272 et entraînées  avec les roues dentées 273 des différente  unités d'accumulateur, peuvent     être    engre-    nées par une descente du chariot plongeant,  comme décrit plus loin. Des dégagements sont       prévus    sur les diverses plaques 255 pour per  mettre les connexions nécessaires entre les  ordres de l'accumulateur pour effectuer le  report des     dizaines.     



  Chaque unité d'accumulateur comprend       (fig.    25 et 26) un croisillon 274     figé    à un  manchon 275, sur l'arbre 270, et portant une  couronne 276 à denture intérieure, convena  blement fixée à la partie 277 de chacun de  ses bras. Un prolongement à angle droit, 278,  de l'un desdits bras s'étend du croisillon vers  la droite, un peu au delà de la face de droite  d'un mince tambour 279 fixé au croisillon  274 et à la couronne 276, et sert d'arrêt de  remise à zéro. Le tambour 279 porte les chif  fres de "zéro" à "neuf", disposés. comme re  présenté.

   Du manchon 275 fait     partie    inté  grante une roue dentée centrale 280 qui bute  contre une plaque 255 et     entre    laquelle et le  croisillon 274 sont     interposés    une came en  limaçon 281 et un     espaceur    282.  



  La came 281 (voir aussi     fig.    22) présente  une ouverture dans laquelle prend un prolon  gement latéral 283 du croisillon 274 et elle  tourne, par conséquent, avec celui-ci et le  manchon 275.  



  Les     fig.    27 et 28 représentent une va  riante dans laquelle la came 281 est assu  jettie sur un manchon 285 pour tourner au  tour d'une partie décolletée d'une roue cen  trale 286. Une saillie 287,     s'étendant    du croi  sillon, prend dans une fente agrandie 288  de la came pour permettre à celle-ci un mou  vement limité par rapport au croisillon. Un  petit ressort 289 en fil métallique, s'étendant  autour du manchon 285,     entre    la saillie 287  et un bouton 290 de la came, sollicite celle-ci  vers la position représentée sur la     fig.    27.

    Cette construction présente l'avantage que,  dans certaines circonstances, le ressort 289  peut     permettre    temporairement à la came de  se mouvoir légèrement sans mouvoir le res  tant de l'unité.  



  Immédiatement à la droite du mécanisme  qu'on vient de décrire, une plaque 292 est      figée à la roue dentée 278 qui reçoit son mou  vement d'une roue 189     (fig.    14), au moyen  de la roue intermédiaire 271, lorsque les pla  ques 266 plongent. Ces éléments tournent sur  un manchon 293 tournant lui-même sur un  manchon 294. La plaque 292, qui présente  une oreille percée 295 pour servir au réglage  comme on le verra, est figée, à son tour, à  une pièce 296 pourvue, à chacune de ses ex  trémités, d'un axe 297 sur lequel est monté  un pignon satellite 298 engrenant avec la  couronne à     denture    intérieure 276 et avec  une autre roue centrale 299, faisant partie       intégrante    du manchon 293.

   Ainsi, la roue  273, la plaque 292, les satellites 298 et la  couronne dentée 276 forment un train plané  taire qui tourne autour de la roue centrale  299 et qui     constitue    le moyen par lequel le  tambour 279, portant les chiffres, peut être  mis en rotation par le mécanisme de mise  en action de la machine, qui actionne la roue  271 comme décrit ci-après. A     l'extrémité    de  droite du manchon 293 est     assujetti    un croi  sillon 300 portant une couronne à denture  intérieure 301 et pourvu,     ainsi    que cette der  nière, de quatre oreilles 302. Le croisillon  présente également quatre oreilles percées 803  pour servir au réglage, comme on le verra.  



  Pour le report des dizaines, le croisillon  274 et le tambour cadran 279 y associé re  çoivent leur     commande    du croisillon 274 de  l'ordre immédiatement     inférieur,    indépendam  ment de tout mouvement de la roue dentée  278, de la manière suivante: Le manchon  294 est pourvu     d'une    pièce à deux bras 304  dont     l'un    des bras 305 est percé, tandis qu'à  son autre bras 306 est     assujetti    un axe 307  auquel sont fixés des pignons satellites 308  et 309. Le pignon 808 engrène avec la cou  ronne à denture     intérieure    301 susmention  née, tandis que le pignon 309 engrène avec  la roue centrale 280 de l'ordre immédiatement  inférieur.

   Du manchon 294 fait partie inté  grante un     espaceur    310 qui tient le pignon  308 en ligne avec la couronne 301 et fait  qu'il ne bute pas sur le croisillon 800, et l'ex  trémité du     manchon    est rivée par-dessus la  pièce 304. La partie centrale de cette der-         nière    présente un secteur denté 311 engre  nant avec des dents 812     (fig.    24) formées  sur un levier 813 pivotant sur l'arbre 272.

    Le levier 813 présente un prolongement 814  en prise avec un levier 315 également monté  sur l'arbre 272     (fig.    22) et portant     un    galet  816 dans le même plan que la came 281, et  il est sollicité à droite, c'est-à-dire dans le  sens du mouvement des     aiguilles        d'une    mon  tre, par un ressort 317 pour faire porter le  galet 316 contre la came.

   On notera ici que,  dans ce     qui    va suivre, et pour plus de briè  veté, lorsque cela ne sera pas de nature à  créer confusion, on appellera     rotation    "à  droite" une rotation dans le sens du mouve  ment des     aiguilles        d'une    montre et rotation  "à gauche", une rotation en sens inverse de  ce mouvement. Dans l'ordre des unités, le  manchon 298 peut être     assujetti    directement  à la plaque 266 y adjacente à sa droite, puis  qu'il n'y a pas d'ordre inférieur à partir du  quel des dizaines devraient être reportées.  



  Cette disposition des diverses     unités    d'ac  cumulateur permet des opérations simulta  nées de chiffrage et de report des dizaines  connues sous le nom d'opérations duplex.  



  Dans le     fonctionnement,    la roue dentée  273, actionnée par le mécanisme d'entraîne  ment, fait tourner les pignons satellites 298  autour de l'arbre 270. Dans le     cas    où, comme  dans l'ordre des unités, le manchon 298, avec  sa roue centrale 299, est fixe, cette révolu  tion des pignons 298, qui sont en prise avec  la roue 299, les fait également tourner au  tour des axes 297 et actionne ainsi la cou  ronne dentée 276 dans le sens dans lequel la  roue 273 est actionnée. Comme cette cou  ronne est     fixée    au tambour 279, ce mouve  ment amènera en face de la fenêtre 818 du  couvercle du chariot un chiffre     indicatif    de  la fraction de tour imprimée à la roue 273.  



  Chaque fois qu'une quantité donnée est  ainsi entrée dans     l'une    des     unités    de l'accu  mulateur, une     dizaine    de cette quantité sera  entrée dans l'unité de l'ordre     immédiatement     plus élevé au moyen du mécanisme de report  comprenant la roue centrale 280, et les satel  lites 808, 309, qui feront tourner en sens in-      verse du croisillon 274 la couronne à     denture     intérieure 301 fixée au manchon 298 de l'u  nité immédiatement plus élevée ainsi que la  roue centrale 299     fixée    à ce manchon.

   Si  la roue 278 est immobile, ce mouvement de  la roue 299 fait tourner la couronne dentée       .\376    en sens inverse de cette     dernière    roue et,  par conséquent, dans le même sens que le  cadran de l'ordre inférieur transmettant le  report. Si la roue 273 est en mouvement pour  introduire un chiffrage, la couronne 276 se  mouvra d'une quantité égale à la résultante  de ce qui est produit par la rotation de la  roue 299 et de ce qui est produit par la rota  tion de la roue 273, le mouvement de cette  couronne étant naturellement la résultante du  mouvement de la roue centrale et du dépla  cement des centres des satellites.

   Ainsi, le  mouvement de tout cadran d'un ordre plus  élevé devient la résultante de l'entrée du  chiffrage dans son propre ordre et du mou  vement de report provenant de l'ordre immé  diatement inférieur.  



  Les rapports d'engrenages sont naturelle  ment tels que le mouvement reçu par le ca  dran de l'un des ordres soit le dixième de  celui du cadran de l'ordre inférieur. Une dis  position typique pour     donner    ce résultat est  la suivante: roue 280: dix dents; satellites  308 et 309: quinze dents; couronnes 276 et  301: quarante dents; roue centrale 299: seize  dents, et satellites 298: douze dents. Avec  cette disposition, un tour complet, à droite,  du cadran d'un ordre inférieur, fait tourner  la roue 280 de dix dents en faisant avancer  la couronne<B>301</B> suivante à sa gauche de dix  dents, soit un quart de tour, à gauche.

   Cela  fait avancer la roue 299, qui en fait partie  intégrante, d'un quart de tour, soit quatre  dents, à gauche, ce qui, à sont tour, fait avan  cer la couronne 276 de l'ordre plus élevé de  quatre dents, soit un     dizième    de tour, à  droite. Ce mouvement de report imprimera à  son tour un centième de tour au cadran im  médiatement plus élevé que celui recevant le  mouvement de report originel, un millième de  tour au cadran immédiatement plus élevé en  core, et ainsi de suite.    Avec cette disposition d'engrenages, la  roue centrale 299 ayant un nombre de dents  égal aux quatre     diziémes    de celui de la cou  ronne dentée 276, un tour complet de la roue  273 fera faire à cette couronne un tour  quatre-dixièmes.

   Par conséquent, si la roue  273 a quatorze dents, chaque avance d'une  dent de cette roue fait faire à la couronne  276 un     dizième    de tour correspondant à une  avance d'un chiffre du cadran.    Pour que ce mouvement de report de di  zaines puisse être convenablement transmis  à toutes les unités de l'accumulateur, il est  désirable que les roues dentées 273 ne se  meuvent que selon les valeurs en cours d'in  troduction dans l'accumulateur. A cette     fin,     pour empêcher un mouvement de ces roues  sauf pendant cette introduction, il est prévu  des cliquets 319     (fig.    20) fous sur un arbre  320 et tenus en prise chacun par un ressort  avec la roue dentée 271 y associée dans cha  que ordre.

   Comme les roues 271     engrènent     directement avec les roues dentées 189 de  chaque unité d'accumulateur, chaque cliquet  319 agit donc comme moyen de retenue pour  l'une desdites roues, de laquelle il est dégagé  pendant l'entraînement ou période d'activité,  comme on le verra.  



  On voit donc, par ce qui précède, que la  rotation d'une roue     numérique    ou cadran,  dans un ordre quelconque, fait que toutes les  roues numériques des ordres plus élevés, ou  à sa- gauche, tournent aussi d'une certaine       quantité,    successivement, dans un sens soit  additif ou soustractif selon le sens de rota  tion de la roue 273, tandis que dans tous les  ordres d'une valeur     inférieure,    ou à la droite  du dernier ordre dans lequel un chiffrage  s'effectue, il n'est point entré de valeurs frac  tionnaires.  



  En vertu de cette transmission     continue     entre les divers ordres, les     cadrans    sont avan  cés de telle façon que les chiffres ne sont  pas     convenablement    alignés aux fenêtres 318  et, pour remédier à cela et     donner    une     indi-          cation    lisible du résultat, il est prévu des mé  canismes qui tournent chaque cadran pour      l'aligner convenablement avec lesdites fenê  tres aussitôt après     une    mise en action.  



  Le mécanisme qui assure l'alignement des  chiffres amenés par les cadrans en face des  fenêtres 318 comprend la came en limaçon  281, précitée, qui coopère avec le levier 315  susmentionné     (fig.    22). Sur cette figure, la  came 281 et le levier 315 sont représentés  dans     une    position on le galet 316 est en con  tact avec le point le plus haut de cette came,  point     qui    représente la position zéro du ca  dran 279 y associé.

   Le contour de cette came  est     proportionné    de façon que chaque chiffre  plus élevé, jusqu'à neuf, sur les cadrans, est  représenté par une diminution successive de  la grandeur de son rayon jusqu'à ce que le       point    le plus bas, sur la came, représente le       chiffre    "9" sur le cadran, les valeurs aug  mentant, sur les cadrans aussi bien que sur  les cames, dans le sens du mouvement des  aiguilles d'une montre, de sorte que, pour  l'addition, les cames et les cadrans sont tour  nés à gauche et que, pour une soustraction,  ils sont tournés à droite     lorsqu'on    regarde la  machine du côté droit.  



  A mesure que le chariot descend à sa posi  tion basse, un cran d'un prolongement 340  du levier 313     (fig.    24) prend sur un arbre  339 qui passe à travers les plaques 255. Cela  fait osciller le levier 313 à     droite    et a pour  résultat que la pièce 304 oseille à gauche  pour faire avancer les roues dentées 309 et  308. Il en résulte que le report provenant  de la droite, reçu par la roue 309 de la roue  280 de l'ordre immédiatement suivant à gau  che, avec laquelle elle engrène, est entré dans  l'ordre     immédiatement    plus élevé. Lorsque le  chariot plongeant est dans sa position basse,  le levier 315 est libéré par l'oreille 314 et il  lui est permis de tomber à une position où  le galet 316 évite juste la     came    281.

   Dans  ces     conditions,    le manchon 294 et la pièce  304     (fig.    26) sont tenus dans des positions       fixes    et chaque cadran est, en général, avancé  à une     position    partielle dépendant du chif  frage qu'il a reçu et du report provenant de  tous les ordres à sa droite. Par exemple, si  la valeur résultante entrée est     "2,375",    le    premier cadran se trouve entre le     "2".    et le  "3", étant à<B>0,375</B> du chemin entre le "2"  et le "3". Le cadran suivant se trouve à  0,75 du chemin du "3" au "4"; le suivant,  à 0,5 du chemin du "7" au "8" et le cadran  suivant est carrément à "5".  



  La relation de la face escarpée de la came  281 par rapport au pivot 272 du levier 315  est telle qu'à mesure que le cadran passe de  "9" à "0" (comme lorsque le chariot plonge  pendant l'enregistrement de     "neufs")    cette  face de la came, en agissant sur le galet 316,  tendra à amener 'le levier 315 à la position  de     fig.    22.

   Maintenant, la descente de     l'o-          reillé    314 et le mouvement à gauche de la  came 281 s'effectuent     concurremment;    mais  la face escarpée de la came tend à mouvoir  le levier 315 plus vite que l'oreille 314 pour  rait le mouvoir et la face de came ne peut  pas être faite moins abrupte et être encore  capable de supporter     convenablement    le galet  316 lorsque les parties sont dans la position  de     fig.    22.  



  Il est donc nécessaire de parer à cela, et  c'est le rôle de la came, montée d'une façon  spéciale, représentée sur les     fig.    27 et 28 et  décrite ci-dessus. Avec cette construction, la  résistance au mouvement de la came 281       bande    le ressort 289 jusqu'à ce     qu'il    ait été  permis au galet 316 de venir à sa position  la plus basse, après quoi ledit ressort rappelle  la came à sa position     normale.     



  Si l'on fait usage de cames rigides, une  résistance à leur mouvement tend à faire  tourner les roues dentées 273 en antagonisme  à la tension des ressorts 317 agissant par  l'intermédiaire des     cliquets    319 et des roues  271. Bien que ce mouvement soit ordinaire  ment de moins d'une demi-dent, il est clair  que tout excès de mouvement au delà de cela  causerait une inexactitude dans le calcul.  



  Pour, une fois le calcul     terminé    et le  chariot plongeant relevé, ramener chaque ca  dran en arrière de la quantité fractionnaire  dont il est en avant d'une     indication    juste,  afin d'assurer une indication     claire    dans les  fenêtres, il est permis à chaque levier 315       d'osciller    à droite sous l'action du     ressort    317,      jusqu'à ce que le galet 316 porte contre la  came 281 ce qui, avec la forme de came re  présentée, a permis au levier 315 d'osciller à  droite d'une quantité proportionnelle à l'indi  cation donnée par le cadran auquel la came  est attachée.

   Cette oscillation du levier 315  fait osciller à gauche le manchon 294 y asso  cié, ce qui fait avancer le     bouton    307 d'une  quantité proportionnelle à l'indication donnée  par le cadran qui se trouve à sa droite, en  faisant ainsi osciller la couronne dentée 301  d'une quantité correspondante et en ramenant  par cela même en arrière le cadran suivant  de gauche d'une quantité proportionnelle à  l'indication du cadran immédiatement infé  rieur, qui est la quantité dont le cadran se  trouvait en avant d'une position juste.

   La  disposition est, par conséquent, telle que cha  que petite quantité de report reçue d'un ordre  inférieur sera retirée ou reprise à l'achève  ment du     calcul,    à moins que cette quantité  ne se monte à une position entière, auquel cas  la partie haute de la came en limaçon, en se  trouvant sous le galet, empêche cette reprise.  Il en résulte que, quand le chariot plongeant  est relevé, chaque cadran est commandé par  la came en limaçon du cadran de l'ordre im  médiatement inférieur, de sorte que le chiffre  convenable sera carrément aligné à sa fenêtre.  



  Seul le cadran qui se trouve immédiate  ment à la droite affecte le recul d'un cadran  et la petite quantité de     report    dans un ca  dran quelconque n'est pas reprise entièrement  jusqu'à ce que celle qui se trouve immédiate  ment à la droite soit enlevée. Ainsi, on obvie  à l'obligation, pour le dernier cadran, de dis  tinguer entre deux valeurs comme "29.998"  et     "30.001".    Ainsi, avec     "29.998",    lorsque  le chariot plongeant est ramené, le cadran du  "2" n'est pas ramené avant que les cadrans  qui se trouvent sur la droite l'aient été. En  suite, le cadran du "2" n'est ramené en ar  rière que de 0,9000 du chemin et non de  0,9998 du chemin, le 0,0998 d'un tour ayant  été précédemment repris.  



  Si une valeur qui doit apparaître à la fin  d'un calcul comporte une     série    de neufs,       comme    dans le nombre 29.998, susmentionné,    ou si, comme cela se présente toujours dans  le cas où un dépassement a été fait     (c'est-à-          dire    lorsqu'une soustraction a été faite avec  un nombre à soustraire plus grand que celui  dont il doit être soustrait), les cadrans qui  doivent faire apparaître les neufs se trouve  ront sensiblement à zéro, sauf le cadran ex  trême à la droite de cette série.

   Au moment  où ce cadran extrême est amené complète  ment dans sa position "neuf" par l'enlève  ment de toute petite quantité de report, de  la manière précédemment décrite, il est per  mis au galet de descendre au rayon le plus  bas de la came, en faisant ainsi reculer le  cadra. de l'ordre immédiatement suivant de  presque un pas complet.

   Si les cadrans d'or  dres plus élevés     Èe    trouvaient déjà sensible  ment à zéro, leur recul les ramènerait ainsi,  chacun à son tour, à un neuf, ce qui permet  trait au galet qui se trouve dans cet ordre  de tomber de la partie haute de la came au  rayon bas de celle-ci.     Cette    chute du galet  ferait à son tour reculer d'un pas l'ordre im  médiatement plus élevé, ce qui, si le cadran  était sensiblement à zéro, aurait     pour    résultat  une     répétition    du procédé.

   Ainsi, si avec une  série de cadrans se trouvant à zéro, le ca  dran     extrême    de droite dans la ligne est re  culé jusqu'à indiquer neuf, il en résulte une  vague de reports dans laquelle chacun des  cadrans se meut successivement de "zéro" à       "neuf",    chaque cadran ne commençant son  mouvement de recul que lorsque le cadran  suivant à sa droite à     permis    au galet de tom  ber par-dessus l'arête du point haut de la  came et de tomber assez bas pour amener en  action l'ordre en question.  



  Si, en raison d'un jeu dans les engre  nages, l'alignement des cadrans dans les  fenêtres n'est pas aussi exact qu'on le désire,  on peut assurer un     alignement    plus exact des  tambours 279 derrière les     fenêtres    318 en       munissant    les cames 281 d'une     série    de bosses  322     (fig.    29) dont une est     interposée    entre  chaque portion de la came correspondant à  une position numérique et la portion immé  diatement adjacente, correspondant à la posi  tion immédiatement plus haute ou plus basse.

        Le chariot est supporté pour se déplacer  transversalement dans un sens ou dans l'au  tre par des arbres 259 et 260 glissant dans  des coussinets 324 des flasques situés sur les  côtés opposés de la machine     (fig.    47). Des  ressorts 325, enfilés sur les     extrémités    dé  colletées de ces coussinets, constituent des  amortisseurs limitant la traversée du chariot.    Le chariot est libéré, pour une libre tra  versée, par le dégagement d'un     peigne    330       (fig.    18), monté sur un arbre 331, d'avec le  mécanisme de déplacement comprenant des  galets<B>332</B> montés sur une plaque 333 assu  jettie sur un arbre     3â4        (fig.    18 et 65).

   On  fait osciller le peigne 330 autour de l'arbre  331 au moyen d'un levier 335 traversant le  couvercle du chariot et portant une poignée  336. Le levier est tiré     contre    un arrêt 338  par un ressort<B>337</B> et, quand on l'abaisse, cela  bande le ressort et fait basculer le peigne  330 à gauche en le dégageant des galets. Le  levier 335 est relié au peigne au moyen d'une  oreille portée par lui et prenant dans une  fente du peigne. De     cette    façon, on peut  libérer le chariot et l'amener à toute position  latérale désirée. Son déplacement pas-à-pas  est effectué par rotation de l'arbre 334 dont  chaque demi-tour effectue un pas de déplace  ment.

   Ainsi, chaque galet 332 prend succes  sivement dans les dents du     peigne    330 pour  faire avancer le chariot d'un ordre à la fois.  La rotation de l'arbre 334 dans un sens ou  dans l'autre pour un ou plusieurs pas et la       commande    des divers moyens agissants seront  décrites plus loin.

           Mécanisme   <I>de</I>     sélection   <I>préparé par force</I>  <I>motrice.</I> Après l'achèvement de la prépara  tion du mécanisme décrit précédemment et  lors de la manipulation des commandes agis  santes, la partie actionnée par force motrice  du mécanisme sélecteur est amenée en action  préalablement au     fonctionnement    du méca  nisme calculateur et agit, sous le contrôle  des cames 146, pour amener les éléments de  ce dernier à la     position    voulue pour le con  ditionner pour effectuer l'entrée dans l'accu  mulateur de la valeur composée sur le clavier.

      Ce mécanisme comprend trois arbres 166,  167 et 168     (fig.    2 et 5), ci-après appelés ar  bres de demi, de quart et de douzième de vi  tesse, respectivement, et     communs    à tous les  ordres de la machine. Les arbres sont reliés  à la source d'énergie     comme    ce sera décrit  plus loin, de façon que l'arbre 166 tourne de  180   pour chaque cycle de fonctionnement  de la machine et que l'arbre 167 tourne de  90   pour chaque cycle, tandis que l'arbre  168 tourne de 30   pour chaque cycle.

   Une  série de manchons 169     (fig.    2, 10, 11, 12, 13  et 15), un pour chaque ordre décimal, sont  fous sur un arbre commun 170 disposé entre  les arbres 166, 167 et 168, et à chaque man  chon sont clavetées plusieurs roues dentées  espacées pour actionner les divers ordres du  mécanisme enregistreur, comme ce sera décrit  ci-après.  



  Des moyens sont prévus pour relier cha  cun des manchons, 169, de façon que chacun  d'eux puisse être actionné par l'arbre 166,  l'arbre 167 ou l'arbre<B>168,</B> par rapport à la       source    d'énergie, à l'une quelconque de neuf  allures différentes correspondant aux valeurs  apparaissant sur les touches 100.     Comme    ce  mécanisme se répète dans chaque ordre déci  mal de la machine, on ne décrira ici     qu'un    de  ces ordres.  



  Au manchon 169     (fig.    10) est clavetée  une roue dentée 171 (voir aussi     fig.    2, 5 et  15) et sur un     espaceur    monté     sur    ce man  chon, côte à côte avec     cette    roue, peut oscil  ler librement une plaque de     sélection    172 sur  laquelle peuvent tourner librement une roue  dentée 173 et une roue dentée 174 engrenant  avec les roues 171 et 173. Sur l'arbre 166  est clavetée, en alignement radial avec la  roue<B>173,</B> une roue à douze dents 175, tandis  qu'en     alignement    radial avec 173, sur son  côté opposé, une roue 176 à     vingt    dents est  clavetée à l'arbre 167.

   Ainsi, si la plaque  172 oscille à droite sur la     fig.    2, la roue 176  est amenée en prise avec la roue 173 et,  alors, la rotation de<B>90'</B> de l'arbre 167, qui  ,tue durant chaque cycle de fonctionne  <I>s</I> 'effee  ment de la     machine,    fera     tourner    de     cinq     dents la roue     7.71,    tandis que si la plaque      172 oscille à gauche, la roue 175, lors de la  rotation de 180   de l'arbre 166, fera tour  ner de six dents la roue 171. Par ce moyen,  une sélection d'un cinq ou d'un six peut être  effectuée.  



  Au manchon 169 est également     clavetée     une seconde roue dentée 177     (fig.    5, 11 et  15) et sur     l'espaceur    porté par ce manchon,  côte à côte avec cette roue, peut osciller libre  ment une seconde plaque de sélection 178  portant une roue dentée 179 et une roue den  tée 180 qui engrène avec les roues 177 et  179. Sur l'arbre 166 est clavetée, en aligne  ment radial avec la roue 179, une roue à qua  torze dents 181., et sur l'arbre 167 est     cla-          vetée,    en alignement radial avec la roue 179,  une roue à seize dents 182.

   Ainsi,     quand     cette seconde plaque de sélection 178 oscille  à droite sur la     fig.    2, sa roue 179 engrène  avec 182, et une rotation de 90   de l'arbre  167, dans chaque cycle, fera tourner la roue  177 de quatre dents, tandis que, lorsque la  dite plaque 178 oscillera à gauche, la roue  179 engrènera avec la roue 181, et la rotation  de 180   de l'arbre 166, dans chaque cycle,  fera tourner de sept dents la roue 177. Par  ce moyen, on peut effectuer une sélection  d'un quatre ou d'un sept.  



  Au manchon 169 est encore clavetée une  troisième roue dentée 183.     (fig.    5, 12 et 15)  et sur     l'espaceur    porté par ce manchon, côte  à côte avec     cette    roue, peut osciller librement  une troisième plaque de sélection 184 portant  des roues dentées 185 et 186. A l'arbre 166  est clavetée, en alignement radial avec la  roue 185, une roue à seize dents 187, et à  l'arbre 167 est clavetée, en alignement radial  avec la roue 185, une roue à douze dents 188.

    Ainsi, lorsque la plaque 184 oscille à gauche,  sur la     fig.    2, sa roue 185 engrène avec la  roue 187 et la rotation de 180   de l'arbre  166, dans chaque cycle, fera tourner de huit  dents la roue 183, tandis que, lorsque la pla  que 184 oscillera à droite, la roue 185 engrè  nera avec la roue 188 et la rotation de 90    de l'arbre 167 fera tourner de     trois    dents la  roue 183. Par ce moyen, on peut effectuer  la sélection d'un huit ou d'un trois.

      Au     manchon    169 est clavetée aussi une  large roue dentée 189     (fig.    5, 16, 14 et 15)  et sur     l'espaceur    porté par ce manchon, sur  le côté gauche de cette roue, peut osciller  une quatrième plaque de sélection 190 por  tant des roues dentées 191 et 192. A l'arbre  166 est clavetée, en alignement radial avec  la roue 191, une roue à dix-huit dents 193,  et à l'arbre 168 est clavetée, pour faire tour  ner une roue 194     qui    est folle sur l'arbre 167  et en alignement radial avec la roue 191, une  roue de vingt-quatre dents 195.

   Ainsi, si  cette roue 191 oscille à gauche sur la     fig.    2,  elle engrène avec la roue 193, et une rotation  de 180   de l'arbre 166, dans chaque cycle,  fait     tourner    de neuf dents la roue 189, tan  dis que, si la plaque 190 oscille à droite, la  roue 191 engrènera avec la roue 194, et la  rotation de 30   de l'arbre 168, dans chaque  cycle, et la roue 195 feront avancer de deux  dents la roue 189. Par ce moyen, on peut  effectuer la sélection d'un neuf ou d'un deux.    Sur le manchon 169 est montée, à la  droite de la roue 189, une cinquième plaque  de sélection 196     (fig.    14 et 15) capable d'os  ciller sur lui et portant des roues dentées 197  et 198 engrenant ensemble.

   La roue 198 est  constamment en prise avec la roue 189, tan  dis que la roue 197 peut engrener avec une  roue de vingt-quatre dents 199, folle sur  l'arbre 167, lorsque la plaque 196 oscille     è,     droite sur la     fig.    14. Cette dernière roue est       commandée    par une roue à douze dents 200,  clavetée sur l'arbre 168, de sorte que la roue  189 sera tournée d'une seule dent lors d'une  rotation de 30   de la roue 200 quand la pla  que 196 oscille ainsi.  



  Une sélection du zéro s'effectue en empê  chant la roue 189 de tourner. Dans ce but,  un cliquet 201     (fig.    2, 5 et 14) est monté  sur un arbre 202 de telle façon que, lorsque  la plaque 196 oscille à gauche, son bord  vient en prise avec une queue 203 de ce     cli-          quet    et le retient en prise avec la roue 189  lorsque l'arbre oscille, comme ce sera décrit.  



  L'arbre 202 s'étend en travers de la ma  chine et un cliquet 201 est prévu sur lui      dans chaque ordre. Cette arbre 202 reçoit un  mouvement     d'oscillation    à gauche, dans une  mesure     limitée,    du mécanisme faisant plon  ger le chariot, mécanisme que l'on va décrire,  et lorsque la     machine    s'arrête et que le     eha-          riot    se relève, l'arbre 202 oscille à droite de  sorte que la large rainure à clavettes exis  tant dans l'arbre agit sur les clavettes plus  étroites 204, formées sur les cliquets pour  tenir ceux-ci contre la roue 189 pendant que  la     machine    est au repos.

   Dans le cas où quel  que valeur autre qu'un zéro est choisie, l'os  cillation initiale de l'arbre 202 libère ces     cli-          quets    et, dès la rotation du manchon 169,  chaque roue 189 fait osciller son cliquet hors  du     chemin.    Toutefois, si un zéro est choisi  dans un ordre, la plaque 196 y associée vient  en prise avec la queue 203 du cliquet corres  pondant,     comme    cela a été expliqué, et re  tient le     cliquet    en prise avec la roue 189  même si l'arbre 202 a reçu un mouvement       d'oscillation.    Par cette disposition, lorsque la  plaque de     sélection    196     oscille    à gauche,

   sur  la     fig.    14, la roue 189 est bloquée et une       sélection    de zéro se fait.  



  Chaque plaque 172, 178, 184 et 190 pré  sente une oreille 205 qui porte sur la plaque  adjacente pour empêcher une des plaques  d'être suspendue sur une plaque adjacente à  mesure qu'elles oscillent l'une près de l'autre.  La plaque 196 se     trouve    sur l'autre côté de  la roue 189 et est espacée, de sorte que     cette          suspension    ne peut se produire.

   Une des  cinq plaques de chaque ordre est mise en  position durant une opération de sélection       poux    choisir une valeur ou un zéro, les qua  tre plaques restantes de- l'ordre étant tenues  en position     d'inactivité.    Les     positions    de va  leurs sont des     positions    dans lesquelles les  roues dentées portées par les plaques en  grènent avec des roues dentées des arbres  166 ou 167, tandis que la position intermé  diaire est celle dans laquelle aucune trans  mission n'est effectuée.

   Ainsi, si un     "six"     doit être choisi par exemple, la plaque<B>1.72</B>  oscillera à gauche, sur la     fig.    10, pour engre  ner la roue 175,     tandis    que toutes les autres  plaques seront mises dans les positions in-         termédiaires    où elles sont représentées sur les       fig.    11 à 14     inclusivement.     



       Cette    préparation simultanée des plaques  de sélection est effectuée par un mécanisme,       actionné    par force motrice, qui     palpe    les  cames 146 précitées. Ce     mécanisme    comprend  un groupe de     cinq.    bras tâteurs 210     (fig.    2 et  59),     un    pour chacune des plaques 172, 178.  184, 190 et 196 auxquelles ils sont articulés  en 205. Chaque bras est     pourvu    d'un nez  de     palpation    ou "palpe" 211 capable d'être  pressé contre la came y associée du groupe  146, avec laquelle il est en alignement radial.

    Ces bras 210 pivotent sur un arbre commun  213 supporté par des bielles 214 articulées au  bâti de la     machine    en 215 et chaque bras est  relié par une bielle 216 à un second bras     tâ-          teur    217 qui, pivotant sur un arbre 218 sup  porté dans le bâti, est pourvu d'une     "palpe"     219 capable de faire contact avec la même  came en un point situé     approximativement    à  180   du point en lequel cette came est tou  chée par la palpe 211. Ce système de pal  pation est actionné par plusieurs paires de       _cames    complémentaires     220,et    221 avec les  quelles des galets 222 et 223 coopèrent pour.

    faire osciller un levier 224 pivotant en 225  et relié par des bielles 226 et 227 avec l'ar  bre 213.  



  A mesure que ces cames font osciller le  levier 224, chaque jeu de palpes 211 et 219  sera mû vers celle des cames du groupe de  cames 146 avec laquelle il est en alignement  radial et, si une- palpe 211 rencontre un point  bas 161, de l'une des cames, la palpe 219 cor  respondante     rencontrera    le point haut opposé  160, ce qui fera osciller à gauche (sur la       fig.    2) la plaque de sélection correspondante  pour l'amener dans sa position avant. Si,  d'autre part, la palpe 211 rencontre     un    point  haut d'une des cames, la palpe 219 rencon  trera le point bas opposé et la plaque de sé  lection à laquelle le bras 210 est attaché sera  mue à sa position arrière.  



  Si, dans le troisième cas, la     palpe-211    ne       rencontre    qu'une partie intermédiaire et ne  vient en prise ni avec un     point    haut ni avec  un point bas d'une came, la palpe 219 fera      de même et la plaque correspondante sera  mise dans une position centrale ou neutre  dans laquelle sa roue dentée n'engrènera pas  avec les roues dentées tant de l'arbre 166  que de l'arbre 167.  



  Pour mettre chaque came exactement en  position dans le groupe 146 avant cette opé  ration de palpation, un     cliquet    230     (fig.    59),  monté sur l'arbre 218, est poussé par un res  sort 231 contre une cheville 232 de la bielle  214. Lorsque celle-ci est mise en mouvement,  le     cliquet    est libéré et prend dans la roue  dentée 151 en alignant le groupe 146 dont  cette roue fait partie et en en empêchant tout  déplacement pendant la palpation.  



  Les cinq cames 152 à 156 constituant le  groupe 146 ont leurs points hauts et bas res  pectifs disposés autour de leurs périphéries,  et sont décalées les unes par rapport aux au  tres, de telle façon que si l'une des palpes  211, dans chaque ordre, rencontre soit u n  point haut ou un point bas sur l'une des cinq  cames, les quatre autres palpes 211, dans le  même ordre, ne rencontreront ni un point       haut    ni un point bas des cames y associées.  Ainsi, dans chaque opération de palpation.,  une seule des cinq plaques de sélection os  cillera en avant ou en     arrière,    les quatre  autres restant dans leur position intermé  diaire, centrale ou neutre.

   De cette façon,  les roues dentées portées par chaque man  chon 169 peuvent n'être engrenées que par  un seul train avec l'une des roues dentées de  l'arbre 166 ou de l'arbre 167 ou être, autre  ment, bloquées par le cliquet 201. Par ce  moyen, toute sélection de "zéro" à     "neuf\'     inclusivement est effectuée dans chaque ordre  décimal sous le contrôle des touches 100.  



  1 Sur la     fig.    8, les     cinq    cames 152 à 156  sont représentées en position pour préparer  ou composer un zéro. Ces cames pourvoient  respectivement à la composition de valeurs,  comme il suit: came 152, valeurs 6 et 5;  came 153, valeurs 7 et 4; came 154, valeurs  8 et 3; came 155, valeurs 9 et 2 et     came        1.56,     valeurs 0 et 1. Dans la composition représen  tée, une valeur zéro sera composée sous le  contrôle de la came 156, la palpe 211 venant    au point bas 161 et la palpe 219 faisant con  tact avec le point haut 160 pour amener la  plaque de sélection 196, associée, à la position  avant et tenir     le-cliquet    201 en prise avec la  roue dentée 189.

   Toutes les autres palpes  sont en prise avec des points intermédiaires  des cames et mettent les quatre autres pla  ques dans la position neutre. '  Il est à noter que les points hauts 160  correspondent au cercle     extérieur,    sur la       fig.    9, et les points bas 161 au cercle inté  rieur, tandis que le cercle intermédiaire cor  respond au corps de came. Lorsque les palpes  211 et 219 sont amenées à venir en prise avec  une came, la distance à laquelle elles sont  finalement espacées est toujours la même,  donnée qu'elle est par les positions relatives  des palpes par rapport au centre de la came,  ou arbre 159, qui commande la position des  plaques de sélection.

   Ainsi, ou bien les pal  pes sont en prise avec les surfaces représen  tées par les cercles intérieur et extérieur, sur  la     fig.    9, correspondant à des distances A et  B, ce qui fait que la plaque associée est mise  à une position de composition de valeur, ou  bien les deux palpes sont en prise avec la sur  face représentée par le cercle     intermédiaire,     ce qui est une position neutre de la plaque.  Les distances<I>A, B</I> et C sont égales mais  sont différemment disposées par rapport au  centre de l'arbre 159. C'est de cette diffé  rence que résulte le mouvement sélectif im  pératif de chaque plaque de sélection à l'une  des positions qu'elle peut occuper.

      Pour bloquer les plaques de sélection  dans les positions relatives     sus-décrites,    il est  prévu un volet d'enclenchement 236     (fig.    2  et 46)     qui,        s'étendant    en     travers    de tous les  ordres, dans la machine, pivote sur le bâti  de celle-ci en 237 et prend dans l'un de trois  crans 238 de chaque plaque de sélection pour  empêcher tout mouvement de celle-ci dans un  sens ou dans l'autre.  



  <I>Mécanisme d'effacement de</I>     l'accumula-          teur.    On peut voir, d'après ce qui précède  que, si les couronnes dentées 301 sont blo  quées ou immobilisées pendant que des sec-           teurs    313 oscillent, les dents 312 agissent  alors pour faire osciller les bras 304 et faire  tourner les pignons satellites<B>308</B> et<B>309</B> en  entraînant les pignons 308 sur les dents des  couronnes immobilisées 301     (fig.    26).

   Si les  roues dentées 271 sont, alors, soustraites à       l'action.    de freinage des cliquets 319, la rota  tion des pignons 309     ainsi    produite peut,  puisque les roues dentées 273 sont libres de  tourner,     actionner    les roues dentées 280 pour  faire tourner en arrière les croisillons 274 et  les cadrans 279 y attachés vers la position  dans laquelle leurs zéros s'alignent avec les  fenêtres<B>318.</B> Si un arrêt est placé sur le che  min des oreilles 278, portées par ces cadrans,  pour empêcher ceux-ci d'être mus au delà de  la position zéro,

   les     cliquets    de freinage 319  peuvent être     rétablis    en position     d'activité    et  les     couronnes    dentées<B>301</B> peuvent être dé  bloquées en laissant les cadrans 279 alignés  en position zéro.  



  La     remise    à zéro de l'accumulateur se fait  au moyen du mécanisme suivant: sur un  arbre 320     (fig.    21), supporté dans les pla  ques 266, sont clavetés des     leviers    oscillants  350. L'arbre 320 reçoit un mouvement d'os  cillation du     mécanisme    d'effacement automa  tique, qu'on va décrire, et le mouvement d'os  cillation des leviers 350 est     transmis    aux     cli-          quets    319 dont chacun présente une saillie  latérale<B>351</B> sur laquelle le levier associé 350  peut agir pour libérer les roues dentées 271.  



  Le levier 350 agit aussi pour bloquer les  couronnes dentées 301 et placer des arrêts zéro  pour les cadrans et à cet effet, il est pourvu  d'un     prolongement    352 prenant dans une  fente d'un levier 353 monté sur l'arbre 272  de sorte que, lors d'une oscillation à droite  du levier 350, le levier 353 est poussé à gau  che et que des saillies latérales 354 prévues  sur celui-ci sont placées dans une position  d'arrêt des cadrans.

   Les saillies 354 ont,  chacune, une largeur suffisante pour s'enga  ger avec les saillies 278     (fig.    25 et 21) de  chaque     cadran    aussi bien qu'avec l'une des  quatre saillies 302 prévues sur le croisillon  300 et la     couronne    dentée 301 et empêcher  celle-ci de dépasser la position zéro durant         l'effaçage    de l'accumulateur. Un rebondisse  ment des cadrans est empêché par un butoir  élastique 355 qui, prévu sur chaque     levier     353, coopère avec le côté de la     saillie    278 qui,  est opposé à celui sur lequel agit la sail  lie 354.  



  Les cadrans sont ramenés à la position  zéro par un mécanisme comprenant des sail  lies latérales 356, sur chaque levier 313       (fig.    24), sur lesquelles des prolongements  357 des     cliquets    319 agissent pour faire os  ciller à gauche le levier 313, sur l'arbre 272.  en antagonisme au ressort 317.

   Les dents  312, prévues sur les leviers 313, agissent pour  faire osciller les bras 304 et faire tourner  les satellites 308 et 309 en entraînant les pre  miers sur les dents des     couronnes        301-immo-          bilisées.    Puisque les roues dentées<B>271</B> sont  libres de tourner, la rotation des satellites  308 et 309     actionne    les roues dentées 280  pour faire tourner en arrière les croisillons  274 et les cadrans 279 y attachés, à la posi  tion où les zéros s'alignent avec les fenêtres  318.  



  L'arbre 320 reçoit ensuite un mouvement       d'oscillation    à gauche pour retirer les saillies  355 et 354 du     chemin    des     oreilles    278. Le  croisillon 300 permet     aux    cliquets 319 de  se placer de nouveau entre les dents des  roues 271 et de permettre aux secteurs 313  d'être rappelés par les ressorts 317     jusqu'à     ce que l'engagement du galet 316 avec la  came<B>281</B> bloque à nouveau le mouvement  du secteur 313 par engagement de l'oreille  314 de celui-ci avec le levier 315. A cet  effet, un levier 358     (fig.    18), calé sur l'arbre  320, est tiré à gauche par un ressort 359, de  sorte que quand l'arbre 320 oscille pour effa  cer les cadrans, le ressort se trouve bandé.

    Au moment où le mécanisme     d'effaçage,    à  décrire, est libéré, ce ressort ramène l'arbre  320 à la position de     fig.    18 en laissant tous  les zéros des cadrans alignés     avecles    fenêtres.  



  <I>Commande générale des</I>     calculs.    La force  motrice pour les diverses opérations de la  machine est fournie, sous le     contrôle    des di  verses touches de     commande    de celle-ci, par  l'intermédiaire de l'embrayage principal 428,      de l'embrayage de préparation 430, de l'em  brayage     d'effaçage    d'accumulateur 360, de  l'embrayage de rétablissement 700, de l'em  brayage     d'effaçage    de compteur, que l'on va  décrire, et de l'unité de déplacement que l'on  va également décrire.

   Ces     unités    reçoivent  leur commande d'un moteur 640     (fig.    53)  qui est monté dans le bâti et dont la vitesse  est réglée par un dispositif régulateur com  prenant un bouton moleté 641 permettant à  l'opérateur de faire varier, de l'extérieur, la  vitesse du moteur. Un accouplement flexible  642 relie l'arbre 643 du moteur à un dis  positif de débrayage en cas de surcharge,  constitué par un embrayage à friction régla  ble 644. Toute disposition connue d'em  brayage de ce genre peut être employée.

   Un  pignon 645, commandé par l'embrayage 644,  actionne l'embrayage principal 428 par l'in  termédiaire d'une transmission comprenant  une roue dentée 646 portant une roue dentée  647 en prise avec une roue dentée 362 qui  engrène, d'autre part, avec une roue de ren  voi 650 engrenant à son tour avec une roue  dentée 415 de l'embrayage principal et l'ac  tionnant. L'embrayage principal 428, lors  qu'il est en prise, produit une commande des  arbres de demi, quart et douzième de vitesse       (fig.    2 et 32) sous le contrôle de l'unité de  renversement qui détermine l'application ini  tiale de puissance soit à une roue dentée 459  ou à une roue 458.

   Ainsi, comme cela appa  raîtra dans la description de l'unité de ren  versement, les roues 459 et 458 sont comman  dées par l'unité de renversement pour faire  tourner les arbres de moitié, quart et dou  zième de vitesse dans une direction choisie.  



  La roue dentée de l'embrayage de pré  paration 430 est commandée par une roue  dentée 648 montée sur le même arbre que la  roue dentée 362 du train de l'embrayage  principal. Cette roue 362 commande aussi  une roue dentée 361 montée sur un arbre 595  sur lequel sont placés l'embrayage de réta  blissement 700 et les embrayages d'efface  ment 360 et 1911. L'arbre 595 tourne toutes  les fois que le moteur fonctionne.         Construction   <I>des embrayages.</I> La cons  truction des embrayages principal et de pré  paration est sensiblement la même, sauf que  tandis que le côté mené de l'embrayage prin  cipal 428     (fig.    32 à 35) est claveté à un  manchon tournant sur un arbre immobile 429,  le côté mené de l'embrayage de préparation.  430 est calé directement à son arbre 431.

    Avec cette différence présente à la mémoire,  on peut comprendre la construction de l'em  brayage 430 d'après la description suivante  de la     construction    de l'embrayage principal.  



  Le côté menant de l'embrayage comprend  une couronne dentée 415 montée sur un re  bord latéral     annulaire    416 d'un disque 417 et  reliée à la source d'énergie par un mécanisme  de     transmission    (voir aussi     fig.    53). L'élé  ment mené comprend un disque de coince  ment 418 claveté à un manchon 419. Le re  bord 416 du disque 417 présente trois ouver  tures qui sont également espacées autour de  sa périphérie et dans lesquelles se trouvent  des rouleaux 420, et le disque 418 présente  trois méplats 421 immédiatement adjacents  aux trois rouleaux. Chaque rouleau flotte  entre le méplat adjacent 421 et la périphérie  interne de la couronne dentée 415 et roule  librement lorsque l'embrayage ne transmet  pas de puissance.  



  Lorsque l'embrayage n'est pas en prise  et que la source d'énergie est en action, la       couronne    415 tourne, mais les disques 418 et  417 sont empêchés de tourner par un. chien  d'embrayage 395     (fig.    34) muni     d'un,    nez  422 capable de pénétrer dans l'une des en  coches 423 du disque 417 et dans l'une des  encoches 424 du disque 418, des encoches  étant employées pour éviter un rebondisse  ment.  



  Dans des machines du genre considéré ici,  la vitesse de     fonctionnement    est importante  et il est désirable que l'embrayage se mette  en prise et     transmette    la puissance dès que  le chien<B>395</B> fonctionne pour libérer les dis  ques 417 et 418.     Il    existe une friction entre  le rebord 416 du disque 417 et la couronne  415, de sorte que les rouleaux 420 se coin  cent     instantanément    et que la pleine puis-      sauce est transmise par l'embrayage.

   Sur les       fig.    34 et 35, le rebord 416 est représenté  pourvu de trois logements 425 qui sont égale  ment espacés autour de lui et dans lesquels  se trouvent des     godets    métalliques 426 pres  sés contre la couronne 415 par des ressorts  427. La friction des godets 426 à l'intérieur  de la couronne 415 fait que les rouleaux se       coincent    rapidement et effectivement lorsque  les disques 417 et 418     sont    libérés.  



  Il est à noter que l'embrayage décrit a  un cycle normal consistant en un demi-tour,  de     sorte    que si le chien 395 est soulevé, même  pour un instant, puis libéré, l'embrayage et les  éléments qu'il commande feront un demi-tour  avant que le nez 422 puise prendre de nou  veau dans les encoches 423 et 424 pour ouvrir  l'embrayage, arrêter le mécanisme et le blo  quer.  



  Lorsque l'embrayage se met en prise de  la manière décrite, le disque 417 parcourt  une certaine distance angulaire en avant du  côté mené de l'embrayage.     Quand    l'em  brayage doit être dégagé, il faut, par consé  quent, que ce disque 417 soit arrêté par le  nez 422 du- chien 395 avant que ce nez     prenne     dans le côté mené. Le mouvement des parties  et l'action des godets à     ressorts'font    avancer  le côté mené à partir de cette position, l'a  vance rompant     immédiatement    l'effet de  coincement des rouleaux 420 et débrayant le  côté mené.

   Toutefois, le côté mené est ainsi  avancé d'une faible distance angulaire et per  met au nez 422 de tomber dans l'encoche 424  du disque mené 418, l'encoche empêchant le  côté mené de rebondir et le bloquant d'une  manière définie dans sa position de cycle  complet.  



  Sur la     fig.    45, on a représenté, sur l'arbre  431 de l'embrayage de préparation, une came  432 propre à assurer la bonne position de ce  dernier, qui est     fonctionnellement    semblable  à celle employée     conjointement    avec l'em  brayage     principal,    mais non représentée.  Comme on le voit sur la     fig.    44, cette came  comprend deux poches 433 dans lesquelles  un galet 434 s'engage pour mettre très exac  tement la came en     position.    Ce galet est porté    par un bras 435 pivotant en 436 et tiré par  un ressort 437 s'étendant entre le bras et une  partie 438 du bâti.

   La came 432 reçoit un  mouvement d'oscillation à chaque fonction  nement cyclique de l'embrayage. de prépara  tion, en antagonisme au ressort 437. Quand  l'embrayage a terminé son cycle, le galet 434  prend dans l'une ou l'autre des poches 433  de la came et assure que tout l'embrayage est  ramené à la même position cyclique définie,  aussi bien qu'il aide au débrayage.  



  L'embrayage représenté en     fig.    32 à 35  est facile à monter avant la mise en place  du disque 418 sur l'arbre. On assemble la  couronne 415 et le disque 417, avec les res  sorts 427 en place. On met alors en position  les rouleaux 420, après quoi on assujettit  ensemble les parties constitutives en passant  un disque 439 par-dessus les têtes de che  villes 440, puis en le faisant glisser à la posi  tion où il apparaît sur la     fig.        33,        position     dans laquelle on le retient en passant l'arbre  à travers l'ensemble.  



  <I>Dispositif</I>     assurant   <I>la position correcte du</I>  <I>chariot.</I> Le mouvement plongeant du cha  riot     d'accumulateur,    comprenant l'oscillation  des plaques 266 autour de l'arbre 262 pour  amener les roues dentées 271 en prise avec  les roues dentées 189, a été     mentionné    précé  demment. Pour être sûr que le chariot, en  plongeant, engrènera avec les roues dentées  189 et sera     convenablement    aligné, il est  prévu un moyen représenté sur les     fig.    46 et  47, et     comprenant    une pièce     fixe    540 assu  jettie aux plaques 523 et s'élevant pour glis  ser entre les plaques     adjacèntes    266.

   Cette .  pièce présente une section en<B>V,</B> de sorte que  le chariot est guidé de haut en bas et est  maintenu dans la position correcte à mesure  qu'il est descendu en place par le mécanisme  précédemment décrit.  



  Pour     situer    le chariot latéralement avant  qu'il plonge, comme c'est particulièrement  nécessaire dans des opérations de division, il  est prévu un autre moyen comprenant une  pièce en forme de<B>U</B> 541     (fig.    46 et 47), folle  sur un arbre 542 et présentant un prolonge  ment en forme de V 543,     qui        @        péut    être mue      de bas en haut pour glisser entre des plaques  266 adjacentes et assurer la     position        correcte     du chariot avant qu'il commence à descendre.

    La commande et le mouvement voulu de cette  pièce sont assurés en disposant une bielle  544 entre le volet 236 et la pièce 541, comme  on le voit sur la     fig.    46. Ainsi, lors d'un  mouvement descendant du volet pour libérer  le mécanisme de sélection, la pièce 541 oscille  dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre, de sorte que le prolongement  543 est mû de bas en haut pour s'engager  entre les plaques 266 et assurer la     position     correcte du chariot. Au moment où le volet  236 est, après cela, amené en position de blo  cage et où le chariot commence à plonger,  la pièce 541 commence à descendre pour gui  der les plaques 266à mesure qu'elles sont  abaissées en position.

   De cette manière, le  chariot est facilement ajusté latéralement de  façon qu'il se produise un bon engrènement  des roues dentées.    <I>Volet de</I>     sélection.    L'embrayage de pré  paration 430 agit pour     actionner    le volet 236       (fig.    2 et 46), sus-décrit, et débloquer ainsi  le mécanisme de sélection, pour permettre au  système de palpation de     fonctionner,    et     re-          bloquer    ce mécanisme après que ce système à  fonctionné.

      Le réglage, dans le temps, de la libération  et du verrouillage des plaques de sélection  est tel qu'au     commencement    du fonctionne  ment, sur un seul cycle, de l'embrayage 430,  toutes les plaques de sélection sont libérées  pour permettre la préparation, ou composi  tion, par le système de     palpation    comprenant  les bras toucheurs 210 et 217, comme cela a  été     décrit    ci-dessus. Au moment où la pré  paration est accomplie, en raison de la rota  tion de l'arbre 431 et des cames 526 et 527  qu'il porte, le volet 236 est immédiatement  mis en position pour verrouiller les plaques  dans la position choisie, jusqu'au commence  ment du fonctionnement suivant de l'em  brayage, sur un seul cycle.  



  Le volet 236 est mû en position, pour  prendre dans l'un des trois crans 238 des    plaques 172, par des bielles 528     (fig.    2 et  46) qui s'étendent des extrémités opposées de  ce volet à des leviers oscillants 529 pivotant  sur l'arbre 225 et portant des galets 530 et  531 qui sont en prise avec les cames 526 et  527 respectivement, et effectuent le mouve  ment requis du volet 236 aux temps cycli  ques corrects, puisque ce volet fonctionne  tant avant qu'après le fonctionnement du sys  tème de palpation. Une des paires de came  526, 527 est montée sur l'arbre 431 aux ex  trémités du volet     (fig.    45).

   Puisque l'em  brayage de     préparation    commande la rotation  de l'arbre 431, la fréquence de fonctionne  ment voulue est assurée, les cames 526 et  527 étant convenablement établies à cet effet.  Le volet de sélection agit également pour blo  quer une valeur choisie de multiplicateur,  comme on le verra ci-après.  



  <I>Palpation de sélection.</I> Le     fonctionnement     du système de palpation qui, comme cela a  été décrit précédemment, comprend     (fig.    2)  les bras tâteurs 210 et 217 et les plaques de  sélection 172 mises en position par ces bras  selon la palpation des cames du groupe 146  par les palpes 211 et 219, respectivement,  des bras tâteurs est effectué par les cames  220 et 221 montées sur l'arbre 431.  



  L'embrayage de préparation 430, aussi  tôt libéré, fait faire un demi-tour à l'arbre  431 et libère le volet 236 pour les plaques  de sélection 172. Les cames 220 et 221       (fig.    2 et 45)     actionnent    alors le levier 224,  par l'intermédiaire des galets 222 et 223,  pour mouvoir les bielles 226 et 227 afin d'ac  tionner les bras tâteurs pour palper les cames  du groupe 146 et mettre les plaques de sélec  tion dans une des trois positions possibles  selon la     préparation    desdites cames.

   Après  que le volet 236 a été ramené à sa position  de     blocage    par les cames 526 et 527, les ca  mes 220 et 221 mettent en mouvement le  levier 224 et le mécanisme coopérant avec  lui pour retirer les tâteurs du contact avec  les cames du groupe 146. Les plaques de  sélection sont ainsi empêchées de se déplacer  jusqu'au commencement d'un autre cycle de  l'embrayage de préparation.

        Mouvement<I>plongeant du chariot.</I> Après  qu'une sélection a été faite des valeurs à en  trer dans la machine, et que le système de  palpation a fonctionné, ce qui implique la  libération     précédemment    décrite, par l'em  brayage 430, des plaques de sélection par le  volet 236, la     palpation,    dans chaque ordre  de la     machine,    des cames du groupe 146 par  les palpes 211 et 219 des bras tâteurs 210 et  217 et le mouvement des plaques de sélec  tion, dans chaque ordre, pour mettre en po  sition les diverses roues dentées, suivi. par le  blocage des plaques de sélection, l'entrée des  valeurs dans l'accumulateur est effectuée de  manière que les valeurs peuvent apparaître  sur les cadrans 279, en alignement avec les  fenêtres 318.  



  Comme cela a été décrit précédemment,  l'accumulateur comprend     (fig.    16, 22 et 48)  une série de plaques 266 reliées par l'anse  commune 269 et supportées pour un mouve  ment plongeant par l'arbre 262. Après sélec  tion, les     plaques    266 oscillent autour de l'ar  bre 262 pour amener, dans chaque ordre, la  roue 271 en prise avec la roue intermédiaire  189     (fig.    l5) clavetée au manchon 169, comme  le sont les roues 171, 177 et 183.

   Le groupe  de roues 171, 177, 183 et 189, clavetées  qu'elles sont à un manchon     commun    169,  dans chaque ordre, sont mises en rotation,  comme un tout, à une certaine vitesse et sur  une certaine distance angulaire selon la va  leur choisie, comme cela a été décrit en con  nexité avec les     fig.    2, 5 et 10 à 15 inclusive  ment. Le mouvement plongeant du chariot a  également pour résultat de soustraire les  roues 271 à l'action de freinage des cliquets  319, chaque cliquet étant descendu en prise  avec l'arbre 565     (fig.    5 et 48), ce qui fait  que les cliquets oscillent dans le sens du  mouvement des aiguilles d'une montre pour  libérer les roues 271.  



  L'engrènement de la roue 271 avec la  roue 189, dans chaque ordre, a pour résultat  de placer dans l'accumulateur, par     rotation     de la roue 189, la valeur choisie. Pour assu  rer le mouvement plongeant du chariot au  moment cyclique correct, des moyens action-    nés par l'embrayage de préparation sont pré  vus pour faire plonger le chariot et permet  tre ainsi le transfert de la valeur choisie.  



  Pour faire plonger le chariot à partir de  la position dans laquelle il apparaît sur les       fig.    2, 20, 21, 22, 24 et 48, afin d'amener  chaque roue 271 en prise avec la roue 189  correspondante et élever ensuite le chariot  pour achever le calcul, il est     prévu    deux biel  les verticales 566     (fig.    48) glissant sur des  chevilles 567 sur les côtés opposés de la ma  chine. Chaque bielle est pourvue de galets  568 en prise avec l'anse 269 et est tirée de  bas en haut par un ressort 569. Les bielles  566 sont     articulées    à des leviers 570 et 571  par des axes excentriques 572, de manière à  permettre un réglage de l'engrènement entre  les roues<B>271</B> et 189.

   Les     leviers    570 et 571  pivotent en 225 et portent des galets 573 en  prise avec des cames 574 montées sur l'arbre  431, de sorte que les bielles 566 sont impéra  tivement tirées de haut en bas par la rota  tion de l'embrayage de préparation.  



  Pour verrouiller le chariot dans sa posi  tion haute quand l'accumulateur n'est pas en  action et pendant des opérations de déplace  ment ou     d'effaçage,    ainsi que pour le ver  rouiller dans sa position basse pendant l'en  grènement des roues 271 et 189, il est prévu  un levier coudé 575, pivotant en 576 et pré  sentant, à son extrémité supérieure, un nez  577 pouvant agir sur le bord inférieur de  prolongements latéraux 578 des leviers 570  et 571. Les leviers 575 sont sollicités vers  les prolongements 578 par un ressort 579 et  agissent normalement pour maintenir le cha  riot dans sa position haute.  



  Pour dégager les leviers 575 et permettre  la descente du chariot au commencement du       fonctionnement    de l'embrayage de prépara  tion, aussi     bien    que pour bloquer le chariot  dans sa position basse, un levier 580 est assu  jetti à un arbre 581     (fig.    36), en position  pour être engagé par un prolongement 582  d'une plaque oscillante 552, de sorte que l'os  cillation de celle-ci par des cames de renver  sement 550 et 551 fait également osciller  l'arbre 581 auquel sont fixés des bras 583      et 584     (fig.    48 et 49).

   Le bras 583 est relié  à cheville et fente, en 585, au levier 575 de  sorte que, quand les bras 583, 584 oscillent  ainsi, les bielles 566 ne sont pas tenues par  les nez 577, et les cames 574 peuvent alors  abaisser le chariot. Au moment où celui-ci       atteint    sa position basse, les cames 550 et  551, en faisant osciller la plaque 552 et le  bras 580, permettent aux ressorts 579 de  tirer les leviers 575 en sens inverse du mou  vement des aiguilles d'une montre pour ra  mener les nez 577 en prise avec les prolon  gements 578.  



  L'oscillation de l'arbre 202 pour dégager  les     cliquets    201 des roues 189 est effectuée à  temps avec le mouvement plongeant du cha  riot, de sorte que la libération de ces roues  est convenablement coordonnée avec la des  cente du chariot et l'engrènement des roues  271 avec les roues 189. A l'arbre 202 sont  clavetés, des deux côtés de la machine, des  leviers pendants 586     (fig.    48) dans des fen  tes desquels sont reçues des chevilles 587.

   Le  levier 570, situé sur le côté droit de la ma  chine en regardant du devant de celle-ci, pré  sente un prolongement 588 qui porte une des  chevilles 587, tandis que le levier 571, situé  du côté gauche, présente un prolongement  589 portant l'autre cheville 587, Comme on  le voit sur la     fig.    48, les prolongements 588  et 589 ont des formes différentes à cause de  la nécessité de les faire passer dans et autour  de certaines autres parties qui, autrement,  gêneraient.  



  Lorsque l'embrayage de préparation fait  tourner la came 574 pour faire osciller les  levier 570 et 571, les cliquets 201 sont ainsi  libérés sauf dans ceux des ordres dans les  quels un zéro a été composé, comme cela a  été expliqué précédemment.  



  Pour libérer le levier 575 à la fin du  fonctionnement de l'embrayage principal, un  levier 591     (fig.    49), suspendu sur un arbre  590, présente à l'une de ses     extrémités    un  prolongement 592 portant contre le bras 584  précité, assujetti sur l'arbre 581, et présente,  d'autre part, une partie en prise avec une  came 593     clavetée    sur un manchon 594 qui    tourne sur un arbre 595 et     qui    est actionné  par un embrayage distinct, ne fonctionnant  qu'une fois les opérations terminées et ap  pelé "embrayage de rétablissement".  



  Lorsque le chien 395 est mû pour arrê  ter et libérer l'embrayage principal 428 et  ouvrir le circuit du moteur, comme ce sera  décrit plus loin, l'embrayage de rétablisse  ment entre en action et la came 593 est     mise     en rotation. Cela fait osciller le levier 591  dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une     montre    pour mouvoir le bras 584, ce  qui fait osciller les     leviers    575, pour libérer  le chariot, au moyen des bras 583 reliés en  585 à ces leviers.  



  Le     manchon    594 porte une autre came 596       (fig.    48) qui est employée pour empêcher le  chariot de se relever trop rapidement et con  tre laquelle porte un levier 597 qui, pivotant  sur un arbre 598, porte aussi contre un levier  599 claveté à un arbre 600 auquel est égale  ment claveté un levier 601 relié à cheville et  fente, en 602, à l'une des bielles 566, de  sorte que l'allure de relèvement du chariot  sous la traction des ressorts 569 n'est pas  plus grande que celle permise par la came  596.  



  <I>E f f</I>     açage        automatique.    Pour effacer le  mécanisme accumulateur, il est nécessaire de  faire osciller l'arbre 320 de la quantité re  quise, comme cela a été expliqué précédem  ment. Puisque cet arbre tourne dans le cha  riot et se meut latéralement avec lui dans des  opérations de déplacement, et puisqu'il est  désirable de transmettre la puissance du mo  teur, pour faire osciller l'arbre, dans toute  position latérale du chariot, il est prévu une  transmission de commande extensible, par la  quelle une transmission peut être effectuée en  tout temps entre le moteur et l'arbre 320,

    La puissance pour     l'opération        d'effaçage     est transmise par l'intermédiaire d'un em  brayage à un seul tour 360     (fig,    30 et 31)  actionné par le moteur au moyen de la roue  dentée 361 (voir aussi     fig.    53) qui engrène  avec la roue 362 du train d'engrenage de  l'embrayage     principal.    Une came 363,     cla-          vetée    sur un manchon faisant partie inté-           grante    du côté mené de cet embrayage, est  capable d'imprimer un mouvement d'oscilla  tion dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre à un levier 364 pivotant en  365 et tenu contre la came par un ressort 366,  et de faire mouvoir ainsi.

   à droite, sur la       fig.    30, une bielle rigide de section en     U    367  reliée à l'extrémité supérieure du levier 364  et articulée, par son extrémité de gauche, à  un levier 368 fixé à un manchon 369 monté  à     languette    et rainure sur l'arbre coulissant  259 qui     tourillonne    dans le chariot et est       déplaçable    latéralement avec lui. Cet arbre  oscille, par conséquent, en sens inverse     du     mouvement des     aiguilles    d'une montre par  suite du fonctionnement de l'embrayage 360,  peu importe la     position    du chariot au mo  ment considéré.  



  Comme on le voit sur la     fig.    17, ce mou  vement oscillant de l'arbre 259 est transmis  à l'arbre 320 au moyen de leviers 370 fixés  aux extrémités opposées de l'arbre 259 et por  tant des galets 871 coopérant avec des sur  faces-cames de leviers 372 fixés aux extré  mités opposées de l'arbre 320 de sorte que  ce dernier oscille dans le sens du mouvement  des     aiguilles    d'une montre, sur     ladite    figure,  lorsque l'arbre 259 oscille en sens     inverse    de  ce mouvement.  



  La touche     d'effaçage    d'accumulateur 373       (fig.    -1), commandant l'embrayage 360, est  montée au-dessus des touches de commande,  qui seront décrites, à_ portée de commande de  l'opérateur. Une goujon de bâti 374     (fig.     30), prenant dans une fente de la tige 875  de la touche 373, limite son mouvement des  cendant, tandis que l'extrémité inférieure de  cette tige     èst    reliée à un levier 376 qui oscille  par une de ses     extrémités    sur un goujon 377,

    tandis que son autre extrémité porte une che  ville 378 engagée dans     l'extrémité    fourchue  d'un levier d'embrayage 379     tourillonnant     sur un arbre 380 et relié à un chien d'em  brayage 881, également supporté par cet  arbre,     comme    on le voit sur la     fig.    31.  



  Le chien 881 est normalement tenu en  position pour     immobiliser    l'embrayage 360,  et la touche 373 est tenue relevée par un res-    sort 882.     Ainsi,    l'embrayage 860 n'agit pas  pour     transmettre    de la     puissance    du moteur  tant que le chien n'a pas été mû vers l'ar  rière pour causer la mise en prise de l'em  brayage. La construction de ce     type    d'em  brayage est bien connue.  



  Lors du mouvement du chien en arrière  et de la mise en prise, qui en résulte, de  l'embrayage 360, la came 363 du côté mené  de ce dernier fait     osciller    le levier 364, ce  qui a pour résultat d'effacer l'accumulateur.  



  <I>Mise en position correcte des arbres de</I>  <I>demi et de quart de vitesse.</I> Les arbres de  demi et de quart de     vitesse    166 et 167 sont  mis en position correcte de façon que les  roues dentées de chaque arbre se trouvent  dans l'une de plusieurs positions de repos       prédéterminées        (fig.    52). A     cette        fin,    des  cames 650 et 651 sont prévues     respectivement     sur les arbres 166 et 167, la came 650 pré  sentant deux creux et la came 651 quatre  creux à cause de la différence dans la rota  tion cyclique des arbres.

   Ces cames sont pré  vues à l'extrémité des arbres respectifs qui  est adjacente à la face extérieure du flasque  de gauche du bâti, flasque sur lequel pivotent  des     paires    de bras 652- et 653 en prise res  pectivement avec lesdites cames. Les bras  de chaque paire sont     tirés    l'un vers (autre  par un ressort 654 de façon que des galets  655, prévus sûr eux, portent sur la périphé  rie de la came. Le dispositif assurant la po  sition correcte de l'arbre 167 fonctionne à  chaque fois     que    cet arbre est mis en rotation.

    Toutefois, le     dispositif    assurant la position  correcte de l'arbre 166 est de préférence em  pêché de fonctionner durant un fonctionne  ment     multicyclique,    pour réduire le bruit.       Ainsi,    les bras 653     présentent    des saillies  656 entre lesquelles des saillies 657, existant  sur un levier coudé 658,     peuvent    être ame  nées en position pour     tenir    écartés les bras  653. Un ressort 659 tire, dans le sens du  mouvement des aiguilles d'une montre, le  levier coudé dont le mouvement est limité par  une saillie d'un bras 660 goupillé à un arbre  661 sur le côté gauche de la machine.

   Cet  arbre s'étend du flasque de gauche de la      machine, à travers celle-ci, jusqu'à un point  adjacent au chien 395     actionnant    l'em  brayage principal, point en lequel un autre  bras 662 est goupillé à l'arbre. Ce bras 662  présente un nez 663 avec lequel est en prise  une saillie 620 du     chien    395. Chaque fois  que ce chien oscille dans le sens du mouve  ment des aiguilles d'une montre, pour ouvrir  l'embrayage, le bras 662 est libéré et oscille  en sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre sous l'action du ressort 659.  Cela amène la saillie latérale 657 entre les  saillies 656 des bras 653.

   Ainsi, chaque fois  que l'embrayage est tenu ouvert pour plus  d'un seul tour, les bras 653 sont tenus écar  tés et le dispositif assurant la position cor  recte sur l'arbre de demi-vitesse ne fonc  tionne pas. Cela réduit beaucoup le bruit  puisque la mise en position correcte de l'ar  bre, aux fonctionnements     multicycliques    à  grande vitesse, est inutile, et, dans le fonc  tionnement réel, produit un certain bruit.  



  Lorsque le chien 395 est libéré et libre  de venir en contact avec l'embrayage princi  pal et de l'arrêter, la saillie 620 de ce chien  vient en prise avec le nez 663 et repousse le  levier coudé 658 en sens inverse du mouve  ment des aiguilles d'une montre pour enlever  d'entre les bras 653 la saillie 657 avant que  le chien vienne en contact avec l'embrayage.         Embrayage   <I>de</I>     rétablissement.    L'em  brayage de rétablissement 700 est employé  pour effectuer la libération de la bielle 566       (fig.    48) et pour contrôler l'allure du relève  ment du chariot aussi bien que certaines au  tres fonctions ci-après décrites en     connexité     avec des opérations de multiplication et de  division.

   Cet embrayage est     commandé    con  jointement par le chariot plongeant et par  le chien 395 de telle façon que, chaque fois  que le chariot est dans sa position basse et  que le chien 395 est engagé à fond dans l'en  coche de l'embrayage principal, l'embrayage  de rétablissement s'ouvre et complète un cy  cle de fonctionnement.  



  L'abaissement du chariot crée une tension  de ressort tendant à éloigner de l'embrayage    de rétablissement le chien de libération d'em  brayage et à     permettre    la mise en prise de.  cet embrayage; mais, comme ce chien est nor  malement retenu     par'une    pièce<B>701</B>     (fig.    50),  le ressort est empêché d'agir jusqu'à l'achève  ment du cycle de l'embrayage principal.

   Le  relèvement du chariot est amorcé et contrôlé  par l'embrayage de rétablissement et ce mou  vement du chariot est utilisé pour renverser  la tension de ressort sur le chien de libéra  tion de l'embrayage de rétablissement, de  manière à tendre à le ramener à sa place,  de sorte que, au moment où le cycle de l'em  brayage de rétablissement est     fini,    le chien  de libération d'embrayage est poussé par res  sort dans l'encoche de cycle complet de la  boîte d'embrayage, ce qui amène l'embrayage  de rétablissement au repos à l'achèvement  d'un cycle de fonctionnement.  



  L'embrayage de rétablissement 700, qui  est monté sur l'arbre 595     (fig.    50 et 53) et  actionné par celui-ci, est commandé directe  ment par un nez 702 prévu sur un chien de  libération d'embrayage affectant la forme  d'un levier coudé 405 librement supporté sur  l'arbre 600 (voir aussi     fig.    48). Pour com  mander le chien 405, il est prévu une pièce  en forme de M, 703, dont l'un des pieds peut  tourner sur l'arbre 600 et qui présente une  oreille 704 supportant un ressort 705 com  primé entre elle et le bras gauche du levier  coudé 405.  



  Un bras 722, claveté à l'arbre 600 et re  cevant     ainsi    un mouvement d'oscillation lors  du mouvement plongeant du chariot, est     élas-          tiquement    relié à la pièce 703 par une bielle  composée 723 représentée sur les     fig.    50 et  51 et comprenant une     première    bielle 706  assujettie, par une cheville 709, au bras 722  et une autre bielle 711     assujettie    par une  cheville 712 à la pièce 703, les autres extré  mités des bielles étant fendues en<B>713</B> pour  recevoir soit la cheville 709 ou la cheville  712.

   Chaque bielle présente une ouverture  dans laquelle     s'étendent    deux tenons 714, 71 à  qui sont de longueurs différentes de sorte  qu'un support en colonne est offert à un res  sort 716 enfilé sur les tenons adjacents dans      chaque bielle, ce qui fait que, quand la bielle  composée s'allonge, le ressort se trouve com  primé. De même, lorsque la longueur totale  de la bielle composée se trouve réduite, le  ressort est également comprimé, de sorte que  ce ressort tend à maintenir la bielle à une  longueur donnée et constante pendant qu'il  est continuellement supporté par les tenons  se recouvrant.  



  Au moment où l'embrayage de prépara  tion tourne, le chien 395 de l'embrayage prin  cipal est retiré du contact avec ce dernier  et un prolongement 409 de ce chien est retiré  de dessous un loqueteau 701 pivotant sur le  bâti, ce qui permet ainsi au ressort 717 de  faire osciller ce loqueteau en sens inverse du  mouvement des     aiguilles        d'une    montre. Une  oreille 718 de ce loqueteau est     ainsi    amenée  sous une face 719 de la pièce 703 pour em  pêcher la descente du chariot, qui suit immé  diatement, de faire osciller le chien 405.

   Le  pied de la pièce 703 est pourvu d'un patin  720 s'étendant par-dessus l'une des extrémi  tés d'un levier coudé 721 qui tourne sur l'ar  bre 611 et dont l'autre bout est pourvu d'un  galet 707 portant contre une came 708 mon  tée sur l'arbre 431 de l'embrayage de pré  paration. Lors de la rotation de ce dernier,  le levier coudé 721. oscille et le     patin    720 est  soulevé pour faire osciller légèrement la pièce  703 dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre autour de l'arbre 600.

   Ce sou  lèvement de la pièce 703 non seulement as  sure que l'oreille 718 du loqueteau 701 pren  dra convenablement sous la face 719 lors de  la mise en prise de l'embrayage, mais pour  voit à l'état de choses, se présentant dans  certaines     opérations    de     division,    où le fonc  tionnement de l'embrayage de préparation ne  cause pas l'engagement de l'embrayage prin  cipal. Dans ces     conditions,    il n'est pas per  mis au loqueteau 701     d'osciller    et la came  708 sert à retarder le fonctionnement de  l'embrayage de rétablissement jusqu'à la fin  du cycle de l'embrayage de préparation.

   La  raison de ce retardement apparaîtra dans la  description du     mécânisme    de     division        ci-          après.       A mesure que l'embrayage de préparation  430 continue à tourner, le chariot plongeant  est abaissé et l'arbre 600 oscille à gauche  sous l'action des bras 601 (voir aussi     fig.    48)  y clavetés et reliés aux bielles 566. Le bras  722     (fig.    50), claveté à l'arbre 600, est ainsi  abaissé et, puisque la pièce 703 est tenue  par le loqueteau 701, la bielle composée 723  s'allonge et son ressort 716 se trouve com  primé.  



  Les parties restent dans cette position  jusqu'à ce qu'il soit permis au chien 395 de  prendre à nouveau dans les encoches des dis  ques de l'embrayage principal, sur quoi le  prolongement 409 rencontre un prolongement  latéral 718a du loqueteau 701 que cela fait  osciller dans le sens du mouvement des ai  guilles d'une montre en retirant son oreille  718 de dessous la face 719 de la pièce 703.  Il est alors permis au ressort 716 de se dé  tendre, ce qui raccourcit la bielle composée  723 et fait osciller la pièce 703 en sens in  verse du mouvement des aiguilles d'une mon  tre pour mouvoir     d'une    manière correspon  dante le     chien    405 de l'embrayage de réta  blissement en raison de son contact avec une  oreille 724 de     cette    pièce 703.  



  Le fonctionnement de l'embrayage de ré  tablissement, ainsi amorcé, fait que le chariot  se relève, comme     décrit    ci-dessus, en faisant  osciller, par suite de sa     connexion    avec lui,  le bras 722 dans le sens du mouvement des  aiguilles d'une montre. Le mouvement de ce  bras est transmis directement, par l'intermé  diaire de la bielle composée 723, pour faire  osciller la pièce 703 et comprimer le ressort  716 jusqu'à ce que le nez 702 du chien 40,5  puisse     pénétrer    à nouveau dans l'ouverture  de la boîte de l'embrayage de rétablissement  pour ouvrir celui-ci, sur quoi les mécanismes  sont amenés au repos dans la     position    repré  sentée sur la     fig.    50.  



  <I>Unité de</I>     renversement   <I>principale.</I> Pour  renverser le sens de commande des éléments  menés par l'embrayage principal, en particu  lier le sens de rotation des arbres de demi,  quart et douzième de vitesse,     aussi        bien.    que  la commande de l'entraîneur du compteur, i1      est prévu une unité de renversement de com  mande, réglable de préférence.

       Cette    unité de  renversement 450     (fig.    36 à 40 inclusive  ment) est montée sur l'arbre fige 429 de sup  port de l'embrayage principal et reçoit sa  commande     (fig.    32, 35, 36 et 38) de ce der  nier par un manchon 419     (fig.    35) qui, monté  sur l'arbre 429, est claveté à l'élément mené  de l'embrayage et présente des saillies 451.  prenant dans des fentes 452 de l'extrémité  d'un manchon 453 de l'unité de renverse  ment     (fig.    38).  



  L'unité 450 comprend un plateau d'em  brayage 454 faisant partie intégrante du  manchon 453     (fig.    38) qui tourne sur l'arbre  fige 429. Des disques menants encochés 455  et 456 sont montés de façon à pouvoir tour  ner sur le manchon 453 sur des côtés oppo  sés du plateau 454, et au disque 455 sont  assujetties des roues dentées 457 et 458, tan  dis qu'au disque 456 est figée une roue den  tée 459.  



  La transmission de commande entre le  plateau 454, mis en rotation par l'embrayage  principal, et l'une ou l'autre des roues 457  et 458 ou, autrement, la roue dentée 459, est  assurée en effectuant une     connexion    entre le  plateau et l'un ou l'autre des disques 455 et  456. Le plateau d'embrayage 454 possède  trois bras 460, 461 et 462. Sur des côtés op  posés du bras 460 pivotent un chien à deux  bras 463 et une pièce 464. Le chien présente  à ses extrémités     (fig.    36 et 37) des pattes  radiales 465 et 466 disposées pour coopérer,  respectivement, avec des encoches 467 et 468  des disques 455 et 456     (fig.    39).

   Lorsque la  patte 466 est en prise avec l'encoche 468 du  disque 455, une connexion de commande est  établie entre le plateau 454 et le disque 455,  tandis que si la patte 465 est engagée dans  l'encoche 467 du disque 456, une connexion  de commande est établie entre le plateau 454  et ce dernier.  



  L'engagement du chien 463 avec les en  coches 467 et 468 est assuré par une unité  de commande de renversement 469     (fig.    36)  capable d'agir sur un levier 470, et par suite  sur le chien 463     (fig.    36 et 37). Le levier    470 pivote sur le bras 461 du plateau 454 et  est relié au chien 463 par une bielle 471.  L'autre bras du chien 463 est en prise avec  un     cliquet    472     (fig.    36) pivotant sur le bras  462 du plateau 454, et sollicité dans le sens  du mouvement des aiguilles d'une montre  par un ressort 473 placé entre ledit plateau  et l'une des extrémités du cliquet.

   La queue  474 du     cliquet    recouvre par-dessus l'extré  mité du chien 463 lorsque l'unité est dans la  position de     fig.    36, avec la patte 465 dans  l'encoche 467. Lorsque l'unité occupe la po  sition opposée et que la     patte    466 est dans  l'encoche 468, la queue 474 bute contre la  face 475 du chien pour bloquer celui-ci, la  tension du ressort 473 étant suffisante pour  amener le chien à     l'une    des deux positions  d'engagement avec les disques.  



  Puisque l'unité de renversement 450  tourne avec l'embrayage principal, un     demi-          tour    constitue un cycle et l'unité s'arrête tou  jours avec le levier 470 sur l'unité de com  mande 469. Les bras de ce levier sont formés  pour coopérer avec des plaques 480 et 481       occupant    des plans différents     (fig.    40) de  l'unité 469, ces bras portant des oreilles 483       (fig.    37), qui en font partie intégrante, pour  coopérer avec les plaques 480, 481.  



  L'unité décrite assure une     connexion    en  tre l'embrayage principal et les arbres de  demi, quart et douzième de vitesse     (fig.    53)  de la manière suivante. Si les roues dentées  457 et 458 sont menées par le plateau 454,  le mouvement sera transmis pour actionner  l'arbre de     demi-vitesse    166 directement par  la roue dentée 484,     engrenant    avec la roue  458 dans le rapport de un à un avec elle.  L'arbre de quart de vitesse 167 reçoit sa com  mande de la roue 485, montée sur l'arbre  166, avec une réduction de deux à un, par  une roue intermédiaire 486 et une roue den  tée 487, montée sur l'arbre 167.

   L'arbre de  douzième de vitesse 168 est actionné avec  une réduction de trois à un par une roue 488  montée sur l'arbre 167 et     donnant    le mouve  ment à une roue 489 montée sur cet arbre 168.  



  Lorsque la roue 459 est menée par le  plateau 454, les arbres de douzième, quart et           demi-vitesse    sont actionnés dans le sens op  posé. Au lieu que les roues 457 et 458 dé  rivent directement leur commande de l'em  brayage principal, il est fait usage     d'un     train d'engrenage comprenant une roue inter  médiaire 490 en prise avec la roue 459. Ce  train comprend, outre les roues 459 et 490,  une roue dentée 491 et une roue 492 toutes  deux     figées    à un manchon commun 493 et  actionnant la, roue 458 en faisant ainsi tour  ner la roue 457 dans le sens opposé.  



  <I>Commande et fonctionnement de</I>     l'unité     <I>de renversement</I>     principale.    On fait des     opé-          rations    de soustraction en renversant le sens  de rotation des arbres de demi, quart et dou  zième de     vitesse.    Des moyens sont, par con  séquent, prévus     (fig.    36)     qui    peuvent condi  tionner la commande     principale    pour un fonc  tionnement inverse, automatiquement, par le  fonctionnement de l'embrayage de prépara  tion 430. Ces moyens comprennent l'unité  de renversement     précédemment    décrite.  



  Un levier     pendulaire    545     (fig.    36), capa  ble d'être actionné par divers moyens de com  mande ci-après décrits, pour faire fonction  ner l'unité de renversement et changer son  ajustement, pivote sur un axe 546, et une  barre 547 de     commande    de     l'unité    de renver  sement, articulée à ce levier, est supportée  par une bielle 548 dont l'extrémité fourchue  peut glisser autour de l'arbre 501 du chien  de l'embrayage de-préparation.

   La barre 547  présente une     extrémité    relevée 549, se trou  vant sous l'unité de     commande    de renverse  ment 469 qui pivote sur l'arbre 386, de sorte  que chaque fois que l'arbre 431 est mis en  rotation par l'embrayage de préparation 430  et que les cames 550 et 551 font osciller la  plaque 552, la table 553 de celle-ci vient en  prise avec la barre 547 et la soulève pour  amener le dessus de son extrémité relevée 549  en contact avec l'une ou l'autre des traverses  554 et 555     (fig.    36) de l'unité de commande  de     renversement    469.  



       Cette    unité 469 comprend une partie 556  présentant une fente radiale 557 à travers  laquelle passe un arbre 558 et un cliquet à  ressort 559 pivote sur ladite partie pour re-    tenir, de façon à en     permettre    la libération.  l'unité de commande 469 . avec le     cliquet    sur  l'un ou l'autre côté de l'arbre 558 après  qu'elle a été ajustée ou préparée par le mou  vement de la barre 547. Comme on le voit  sur la     fig.    36, le ressort 560 agit normale  ment pour tenir la barre 547 dans sa position  arrière, de façon qu'elle soit soulevée par les  cames 550 et 551, lors de la rotation de l'em  brayage de préparation 430 et de l'arbre 431,  pour venir en prise avec la traverse 555.

    L'embrayage de renversement est alors con  ditionné par l'unité de commande 469 pour       commander    le mécanisme calculateur dans le  sens de     l'addition.     



  Si le levier pendulaire 545 est mû pour  tirer la barre 547 en avant, par une des com  mandes ci-après décrites, telle que la barre de  soustraction par exemple,     l'extrémité    549 de  la barre 547 vient se placer sous la traverse  554 de sorte que, quand les cames 550 et 551  sont mises en rotation, l'unité 469 condi  tionne l'unité de renversement 450 pour com  mander le mécanisme calculateur dans le  sens soustractif. Le cliquet 559 retient l'u  nité 469 en position entre des fonctionne  ments de l'embrayage de préparation.  



  <I>Embrayage de</I>     préparation.    La présente  machine emploie un embrayage de prépara  tion et un mécanisme mené par     lui    pour ef  fectuer diverses opérations se rattachant au       commencement    d'un calcul sous la puissance  du moteur. De cette façon, l'opérateur n'a  pas à fournir la force     requise    par ces opé  rations en manipulant une touche de com  mande. Cela améliore la précision de l'opé  rateur et accélère     l'opération    puisque l'opé  rateur n'est pas aussi fatigué qu'avec une  machine exigeant     une    forte pression pour la  manipulation de ses touches.  



  Le     fonctionnement    de l'embrayage de pré  paration 430 est sous le contrôle de l'opé  rateur, en particulier par l'intermédiaire de  diverses touches de commande qu'on décrira.  La     commande    de l'embrayage 430 est telle  que, dès qu'on abaisse une de ces touches,  l'embrayage est mis en prise, le chien 394       (fig.    41) étant soulevé pour libérer l'em-           brayage,    mettre le moteur en marche et per  mettre à l'arbre 431 d'être actionné. Toute  fois, normalement, le chien 394, qui est fou  sur l'arbre 501     (fig.    44), est tenu en prise  avec l'embrayage par un ressort 502.  



  Pour permettre la mise en action de l'em  brayage 430 par l'un quelconque des méca  nismes de commande ci-après décrits, il est  prévu une barre 503 qui peut être actionnée,  directement ou indirectement, par tous ces  mécanismes. Cette barre est supportée sur le  côté droit de la plaque 524 (voir aussi     fig.    45)  au moyen de levier 504 et 505 pivotant sur  cette plaque en 506 et 507 et articulés à la  barre en 508 et 509, et elle est normalement  tenue dans sa position relevée par un ressort  510 tendu entre l'extrémité inférieure du le  vier 504 et un axe 822.

      Pour que l'abaissement de la barre 503  puisse soulever le chien 394, un levier coudé  512, articulé au levier 505 en 513, est pourvu  d'un bras encoché 514     qui    vient par-dessus  un prolongement latéral 515 dudit chien lors  que le levier coudé est dans la position dans  laquelle il est normalement tenu par un res  sort 516 tendu entre l'autre bras du levier  coudé et la barre 503.  



  Pour limiter le fonctionnement de l'em  brayage de préparation 430 à un seul cycle,  puisque c'est tout ce qu'il faut pour faire  fonctionner les mécanismes     actionnés    par lui,  des moyens sont prévus pour rappeler le  chien 394 afin de dégager l'embrayage après  un demi-tour de celui-ci et de l'arbre 431,  quand bien même la touche de commande  amorçant le     fonctionnement    de cet embrayage  serait tenue abaissée. Ces moyens ont pour  but de libérer le chien 394 du bras 514 de  façon que le ressort 502 puisse amener ce  chien en contact avec l'embrayage 430, parti  culièrement avec l'une des encoches 423 et 424.  



  Le mécanisme qui effectue cette opéra  tion comprend une came 517     (fig.    42), mon  tée sur l'arbre 431     (fig.    45) et qui agit sur  un galet 518     porté    par un levier oscillant 519  goupillé à l'arbre 501. Un levier coudé 520       (fig.    41), également goupillé à l'arbre 501,    présente une saillie latérale 521 qui peut agir  sur le bras 514 et faire osciller le levier coudé  512, en antagonisme au ressort 516, autour  de l'axe 513, pour libérer la saillie latérale  515 du chien 394.  



  Dès que<B>lé</B> chien 394, par suite de l'a  baissement de la barre 503, a été soulevé par  l'action du bras 514, l'embrayage 430 se met  immédiatement en prise et l'arbre 431 se met  à tourner. La came 517 tourne alors et amène  la saillie 521 en prise avec le bras 514 pour  libérer le chien 394 qui, sous l'action du res  sort 502, est tiré pour arrêter l'embrayage  430 et l'arbre 431 à la fin d'un demi-tour.  Le ressort 522, tendu entre le     levier    coudé  520 et le bâti, tend à faire     tourner    l'arbre  501 à droite et tient le galet 518 contre la  came 517.  



  L'embrayage de préparation, sous le con  trôle des touches de commande de la ma  chine,     actionne    le système de sélection et de  blocage par force motrice, précédemment dé  crit, et effectue le mouvement plongeant du  chariot. L'embrayage principal, pour la com  mande de     l'entraineur,    est également actionné  par l'embrayage de préparation, ces deux em  brayages se     commandant    réciproquement de  telle sorte qu'un autre fonctionnement de  l'embrayage de préparation ne peut être  amorcé pendant le fonctionnement de l'em  brayage principal.  



  Dans ce but, l'embrayage de     préparation     commande le fonctionnement de l'arbre 431.  qui     (fig.    45) s'étend entre la plaque de gau  che 523 et la plaque centrale 524, en traver  sant cette dernière: Sur cet arbre sont mon  tés successivement, de gauche à droite, les  premières cames du mécanisme qui fait plon  ger le chariot, le premier jeu de cames du  volet de sélection, les diverses cames de pré  paration de sélection, dont trois jeux sont       usuellement    employés, la came assurant la  position correcte des arbres, un autre jeu de  cames du volet de sélection, les secondes  cames du mécanisme faisant plonger le cha  riot, la plaque centrale et, de l'autre côté de  celle-ci, les cames de     renversement    princi  pales,

   l'embrayage de préparation propre-      ment dit, la came de     conditionnement    de  l'embrayage de rétablissement et la came de  mise en marche de l'embrayage principal, à       l'extrémité    de l'arbre.  



  <I>Libération de</I>     l'embrayage        principal.    L'em  brayage principal est mis en prise, et son  fonctionnement amorcé, par l'embrayage de  préparation. Ainsi,     lorsqu'on    appuie sur  l'une quelconque des touches de     commande     du     fonctionnement    et que l'embrayage de  préparation est mis en     action,    comme décrit  précédemment, l'embrayage principal est mis       automatiquement    en prise lors du fonction  nement de l'embrayage de     préparation    et peut  être tenu en prise pour un ou plusieurs cycles  de     fonctionnement,

      selon l'opération appelée  par la touche sur laquelle on a appuyé.  



  La     construction    de l'embrayage principal  a été décrite; il est du     type    à rouleaux repré  senté sur les     fig.    32 à 35. Cet embrayage  428 est figé à un manchon capable de tour  ner sur l'arbre     fixe    429 situé entre les pla  ques 524 et 610 du bâti     (fig.    53). Il est  contrôlé par le chien 395     (fig.    42) monté sur  un axe 611 et sollicité en prise avec l'em  brayage principal par un ressort 612.  



  Ainsi qu'on l'a déjà dit, le levier oscillant  519, goupillé à l'arbre 501, porte un galet  518 en prise avec la came 517 portée par  l'arbre 431 de l'embrayage de préparation       (fig.    42). Ce levier oscillant porte une pièce       612a    pivotant dessus et sollicitée dans le sens  du mouvement des     aiguilles    d'une montre,  par rapport audit levier, par un ressort 613,  le mouvement entre le levier et la pièce étant  limité par une     cheville    614 portée par le  levier et jouant dans une encoche de la  pièce 612a. Cette dernière présente un nez  615 qui peut prendre dans une encoche  616 du chien 395 par accrochage, pour  empêcher le dégagement de ces deux par  ties.

   La poussée de la pièce 612a contre le  chien     sert    à soulever celui-ci vers la fin du  demi-tour de l'arbre 431, le     chien    oscillant  dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre et la     mise    en prise de l'em  brayage principal 428 s'ensuit. La continua-         tion    de la rotation de la came 517 permet le  retour du levier 519 à la position de     fig.    42  et permet au chien 395 de venir en contact  avec l'embrayage, et de l'arrêter, lorsqu'il       n'en    est point empêché par les moyens de  retenue, ci-après décrits, qui peuvent l'immo  biliser pour plusieurs cycles dans la position  où il est dégagé de l'embrayage.

   L'articula  tion de la pièce 612a au levier 519 permet à  l'embrayage 430 de fonctionner sans ouvrir  l'embrayage 428 dans     certaines    phases de  l'opération de division,     comme    ce sera décrit  ci-après.  



       Commande   <I>de</I>     l'embrayage        principal.    Pour  assurer une     bonne    mise en prise de l'em  brayage principal, des moyens de retenue  temporaire sont prévus pour     immobiliser    son  chien dans la position où     celui-ci    en est dé  gagé pendant la première     partie    du premier  cycle de son     fonctionnement.    Dans ce but,  un levier coudé 625     (fig.    42), pivotant sur  l'arbre 626 et sollicité par un ressort 627  vers une saillie latérale 620 du chien 395,  présente une encoche 628     qui,

      en     prenant    sur  la saillie 620, retient le chien 395 dans la  position où il est dégagé de l'embrayage lors  du tout premier mouvement de ce chien par  l'embrayage de préparation. Pendant le pre  mier tour de l'embrayage     principal,    le bras  629 oscille autour de l'arbre 611 sous l'ac  tion de la came 630 montée sur l'arbre 429 de  cet embrayage, de sorte que la     cheville    631  de ce bras fait osciller le levier coudé 625  et l'arbre 626 et libère le     chien    395.  



  Toutefois, il est prévu, pour tenir éven  tuellement le chien 395 dégagé de l'em  brayage pour tout     nombre    choisi de cycles,  un bras 632     (fig.    42) et un levier coudé 633  goupillé à l'arbre 626 et sollicité dans le sens  du mouvement des aiguilles     d'une    montre par  un ressort 634. Lorsque la     machine    est au  repos et la barre 503 dans sa position élevée,  le bras 632 est tenu par une saillie 622 de  la barre 503. Le mouvement descendant de  la barre 503 est accompagné par un mouve  ment de celle-ci vers la droite et permet au  bras 632 d'osciller dans le sens du mouve  ment des aiguilles d'une montre, de sorte que      l'arbre 626 est tourné par le ressort 634.

   Le  levier coudé 633 présente une encoche à l'une  des faces de laquelle est adjacent un galet  635 qui peut agir sur la saillie latérale<B>69,0</B>  du chien 395 et tenir celui-ci dégagé de l'em  brayage. Le galet 635 permet au chien 395  de s'échapper aisément et rapidement lorsque  la fin du fonctionnement de l'embrayage a  été déterminée, et il tient le chien légèrement  plus bas que ne le fait l'encoche 628 de sorte  que, une fois le levier 625 libéré, il ne peut  revenir en prise avec le chien et celui-ci est  ainsi laissé libre de tomber en place dès que  le levier coudé 633 est libéré.  



  Si le levier coudé 633 n'a pas été amené  en position pour prendre sur la saillie laté  rale 620, le chien 395 peut alors se mouvoir  pour venir en prise avec l'embrayage et l'ar  rêter au bout d'un seul cycle de fonctionne  ment. Le levier 633 est empêché de venir en  prise avec le chien 395 sauf lorsque des fonc  tionnements     multicycliques    de l'embrayage  principal sont appelés à se produire. Comme  on le verra, particulièrement pendant des opé  rations de multiplication et de division, un  levier 2050     (fig.    60) est suspendu à un arbre  2004 et sollicité par un ressort de manière à  venir par-dessus un levier 2051, claveté sur  l'arbre 626.

   Sauf lorsque des fonctionne  ments     multicycliques    de l'embrayage princi  pal sont appelés à se produire, un     patin    2053  du levier 2050 vient par-dessus la queue du  levier 2051 et empêche l'oscillation de l'arbre  626 dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre, de sorte que le levier 633 est  empêché de venir en prise avec la saillie 620  du chien 395. Toutefois, s'il est permis au  levier coudé 633 d'osciller, il prend sur la  saillie 620 et retient le chien dégagé de l'em  brayage de     sorte    que d'autres tours de     celui-          ci    peuvent se produire comme cela a été pré  déterminé.  



  L'embrayage principal reste ainsi en prise  aussi longtemps que le contrôle de son fonc  tionnement agit, après quoi le ressort 510  rappelle la barre 503 et tire à gauche le bras  632. L'arbre 626 est ainsi     tourné    et le levier  coudé 633 oscille pour lâcher la saillie 620    du chien 395, lequel vient alors en .contact  avec l'embrayage, l'arrête et l'ouvre.  



  <I>Unité de</I>     multiplicateur        automatique.    La  machine comprend une     unité    de multiplica  teur automatique 2001     (fig.    59 et 60), sous  le contrôle de laquelle des     multiplications     automatiques, positives et négatives, peuvent  être effectuées. Cette unité comprend une  rangée de touches 2002     (fig.    1, 59 et 60) qui  est tout à fait semblable à celle employée  pour poser ou préparer     un    facteur d'un cal  cul et décrite en     connexité    avec     fig.    2.  



  La rangée de touches 2002 est adjacente  au côté droit de la machine     (fig.    1), mais le  mécanisme qu'elle contrôle est adjacent au  clavier et placé entre celui-ci et les touches  de division, de     soustraction    et     d'addition.    La  rangée de touches 2002     (fig.    59) comprend  la barre usuelle 120, capable d'être mise     dif-          férentiellement    en     position    et qui     agit,    indi  rectement, pour mouvoir une pièce oscillante  132 montée sur l'arbre 137.

   Dans ce but, un  levier 2003 est     goupillé    à     un    arbre 2004 qui  s'étend à la gauche de la     section    2002. La  barre 1,20 est en prise avec une cheville 2005  de ce levier. A l'autre bout de l'arbre 2004  est assujetti     un    autre levier 2006 dont l'ex  trémité fourchue reçoit une cheville 2007  portée par le balancier 132 susmentionné.       Comme    cela a été exposé en     connexité    avec  le     mécanisme    de sélection préparé à la main,  le balancier 132 agit également pour faire  tourner un groupe de cames de sélection 146  tel que celui décrit en     connexité    avec les  fg. 2, 6, 7, 8 et 9.  



  *L'unité de multiplicateur comprend des  bras 210 et 217 tels que ceux susmentionnés,  qui palpent ledit groupe de cames 146 et,  lorsque le volet de sélection 236 est libéré,       mettent    en     position    des plaques 172, 178, 184  et 190 qui, dans le présent cas, coopèrent avec  des roues dentées menées 2009     (fig.    59) ac  tionnant une roue     intermédiaire    2010 qui, à  son tour,     actionne    une roue 2011.

   Les roues  2009 sont clavetées à un manchon 2012 sup  porté par l'arbre 170 qui, à son tour, est  mené par l'arbre de douzième de vitesse 168       (fig.    53 et 61) par l'intermédiaire d'un train      d'engrenage comprenant une roue dentée  2025, sur l'arbre 168, une roue intermédiaire  2026 et une roue intermédiaire 2027 action  nant une roue 2028 montée sur le manchon  2012.     Puisque    l'arbre 168 est mis en rota  tion chaque fois que l'embrayage principal  est libre, c'est-à-dire en prise, les roues 201.1  sont par cela même actionnées.

   Comme cela  a été exposé à propos du mécanisme de sélec  tion préparé par force motrice, une quelcon  que des plaques du groupe peut être mue  pour engrener la roue dentée portée par elle  avec des roues qui, dans ce cas, sont portées  par des manchons tournant sur les arbres de  demi ou     quart    de vitesse 166 ou 167.

   Le mou  vement de ces roues est utilisé pour contrôler  le nombre de fois que l'embrayage principal  sera actionné et effectuer par cela même une       multiplication    positive ou négative dans tou  tes les opérations où la valeur du multipli  cateur est     "deux"    ou supérieure à     "deux".     Comme on le verra, la rotation du manchon  mené est     utilisée    pour dégager l'embrayage  principal après que le     nombre    prédéterminé  de     fonctionnements    de celui-ci se sont pro  duits.  



  Le manchon mené monté sur l'arbre de  demi-vitesse 166 porte des roues dentées  2013, 2014, 2015 et 2016     (fig.    62) y reliées._  Le     manchon    monté sur l'arbre de quart reliées._  vitesse 167     porte    des roues dentées 2017, 2018  et 2019 reliées ensemble et supportées de  manière à pouvoir tourner sur cet arbre. Les  roues portées par l'arbre de demi-vitesse ne  sont pas reliées à celui-ci, cet arbre leur of  frant seulement un     support    commode. Une  roue dentée 2020 est également montée sur  l'arbre de quart de vitesse mais n'est pas  reliée au manchon portant les roues 2017  2018 et 2019.

   Comme exemple des roues den  tées dont on peut faire usage, les roues 2013  à 2016 inclusivement ont respectivement  douze, quatorze, seize et dix-huit dents, tan  dis que les roues 2017 à 2020 ont vingt, seize,  douze et douze dents, respectivement. Le rap  port de ces roues aux roues les actionnant est  tel que les roues 2013 à 2019 inclusivement  assurent respectivement des rapports de sé-         lection    allant d'un     multiplicateur    "neuf" à  un multiplicateur     "trois",    tandis que la roue  2020, comme on le verra, assure, en combi  naison avec un autre     mécanisme,    la     sélection     du     "deux".     



  Suivant la sélection qui a été faite, l'une  des plaques reçoit un mouvement d'oscilla  tion soit à droite ou à gauche, sur la     fig.    59,  pour engrener l'une des roues du groupe  2013 à 2020 inclusivement. Les trois autres  plaques restent dans la position de     fig.    59  dans laquelle les roues 2011 ne sont en prise  avec aucune des roues du groupe 2013 à  2020.  



  Une     unique    came 2021     (fig.    61 et 62) est       assujettie    au manchon portant les roues 2013  à 2016 et, comme on le verra, est capable de  faire     osciller    un levier coudé 2022 pivotant  sur le bâti en 2029 de manière à ouvrir l'em  brayage principal et à arrêter la machine.,  comme     décrit    ci-après, après que la came  2021 a fait un seul tour dans un sens ou  dans l'autre. Ainsi, par exemple, la roue  2014 qui est celle assurant sept fonctionne  ments de l'embrayage     principal,    et d'où ré  sulte une multiplication,     positive    ou négative,  par "sept", fait un tour pendant que l'em  brayage principal en fait sept.

   Puisque la  came 2021 est reliée au groupe de roues den  tées comprenant la roue 2014, elle fera de  même un tour et, à la fin de ce tour, agira  pour faire osciller le levier coudé 2022.    Une double came 2023 est comprise dans  le même groupe que les roues 2017, 2018 et  2019 et agit, lors d'un demi-tour dans un  sens ou dans l'autre, pour faire osciller le  même levier coudé 2022. Ainsi la roue 2018  agit pour contrôler la     multiplication,    positive  ou     négative,    par     "quatre",    l'embrayage prin  cipal faisant quatre tours.

   Pendant ces qua  tre tours de cet embrayage, la roue 2018 et  la came 2023 ne font     qu'un    demi-tour dont  le sens dépend de la multiplication     positive     ou     négative.    A la     fin    de ce demi-tour, la  came 2023 agit pour faire osciller le levier  coudé 2022. La roue 2020, assurant la mul  tiplication par     "deux",    est reliée à une pièce      triangulaire 2024 qui,     coopérant    avec un  galet 2077 prévu sur l'un des bras du levier  coudé 2022, est capable, lorsque la roue 2020  est actionnée, de faire osciller le levier     coude,     2022 pendant le second cycle de fonctionne  ment de l'embrayage principal.  



  Un abaissement de l'une quelconque des  touches de valeurs de     "un"-    à "neuf" inclu  sivement agit pour libérer l'embrayage de  préparation, c'est-à-dire pour lui permettre  de se mettre en prise, et celui-ci, à son tour,  amorce le fonctionnement de l'embrayage  principal.

   La rangée de touches de multipli  cateur comprend, en plus. du     mécanisme    re  présenté sur la     fig.    2, une barre 2030     (fig.     60) avec laquelle sont en prise les tiges des  touches "un" à "neuf" inclusivement et qui  est montée pour un mouvement parallèle par  une bielle 2044 et par un levier coudé 2031,  ce dernier étant sollicité dans le sens du mou  vement des aiguilles d'une montre par un  ressort<B>2032.</B> Une bielle 2033 s'étend entre  une oreille de la barre 2030 et un levier 2034  inclus dans un système de leviers 2034, 2035  et 2036, comme on le voit sur la     fig.    63. Ces  trois leviers pivotent sur un axe commun  2037 fixé dans une oreille du châssis des  touches.

   Les leviers 2034 et 2035 présentent  des saillies 2038 et 2039 entre lesquelles un  ressort 2040 est comprimé pour écarter les  leviers. De même, le levier 2036 présente  une saillie 2041, tandis que le levier 2035  présente une autre saillie 2042 entre laquelle  et la saillie 2041 est comprimé un ressort  2043. Le levier 2035 porte une saillie 2045  qui limite le mouvement du levier 2036 et  une saillie 2116 limitant le mouvement du  levier 2034 par rapport à lui. Le levier 2035  porte aussi une cheville 2046 qui se trouve  sous la     barre    2030 et qui est forcée de haut  en bas lorsque celle-ci est abaissée lors de la       descente    d'une quelconque des tiges des tou  ches "un" à     "neuf",    inclusivement.

   L'abais  sement de la touche "zéro" fait également  osciller le levier 2035 de haut en bas au  moyen d'un levier 2090 qui se trouve sous  cette touche et porte une cheville 2093 s'éten  dant par-dessus     l'extrémité    du levier 2035.    Il est désirable que l'embrayage de pré  paration se     mette    en prise lors d'un abaisse  ment complet d'une touche quelconque de       "un"    à "neuf" et, pour empêcher que le fonc  tionnement commence avant qu'une de ces  touches ait été complètement abaissée, le dé  clenchement final est placé sous le contrôle  du     mécanisme    de verrouillage des touches.

    Toutefois, ce dernier mécanisme fonctionne  aussi quand on abaisse la touche "zéro" pour  un déplacement du chariot et que le fonc  tionnement de l'embrayage de préparation  ne doit pas être amorcé. Pour cette raison,  le     déclenchement    est effectué conjointement  par la barre 2030 et par le mécanisme de  verrouillage des touches de la façon suivante.  



  On rappellera, en se reportant à la     fig.    69,  que l'engagement de l'embrayage de prépa  ration peut être effectué par une oscillation  d'un levier 818 relié à l'arbre 817 de façon  que son oreille 819 passe sous le prolonge  ment supérieur de la pièce 820. Comme on le  voit sur la     fig.    60, sur l'arbre 817 est égale  ment calé un levier 2047 dont une oreille  2048 se trouve sous le levier 2033, de sorte  qu'une descente suffisante du levier 2033  fera osciller le. levier 2047 et l'arbre<B>817,</B>  ainsi que la bielle 818, pour libérer la pièce  820 et mettre l'embrayage de préparation  en route.  



  Les     extrémités    opposées de la bielle 2033  peuvent être abaissées par différents moyens,  comme on le verra; mais les rapports des  bras de levier sont tels que l'abaissement de  l'une ou de l'autre des extrémités, seule, ne  fera pas     osciller    l'arbre 817 suffisamment  pour faire fonctionner l'embrayage de pré  paration. Toutefois, dès que les deux extré  mités ont été complètement abaissées, l'oscil  lation supplémentaire de l'arbre 817 aura  libéré la pièce 820 pour faire fonctionner cet  embrayage.  



  Au moment où l'on abaisse une touche de  multiplicateur d'une valeur quelconque de  "un" à "neuf", la     barre    2030 se trouve abais  sée et abaisse     l'extrémité    de droite de la  bielle 2033. Le levier 2035 dont la cheville  2046 se trouve sous la barre 2030 oscille      aussi par suite de ce mouvement et comprime  le ressort 9040 en faisant     osciller    légèrement  le levier 2034 et en obligeant l'oreille 2062 à  mouvoir vers la gauche la barre de verrouil  lage 2055 jusqu'à ce qu'elle bute contre l'o  reille 2015 de la touche en mouvement, ce  qui arrête le mouvement du levier 2034 et       comprime    davantage le ressort 2040.

   Au  moment où l'oreille 2015 descend au-dessous  de la barre de verrouillage 2055, il est per  mis au ressort 2040 de se détendre en faisant  osciller le levier 2034 pour amener simultané  ment la     barre    de verrouillage par-dessus  l'oreille 2015 et abaisser     l'extrémité    gauche  de la bielle 2033. Les deux     extrémités    de  cette bielle étant     maintenant    abaissées, l'ar  bre<B>817</B> aura oscillé     suffisamment    pour cau  ser l'engagement de l'embrayage de prépa  ration.  



  La barre de verrouillage 2055 maintient la  touche abaissée dans sa     position    basse et tient  relevées toutes les autres touches     jusqu'à    ce  qu'elle soit retirée. Des moyens sont prévus  pour retirer     impérativement    cette barre de  façon à assurer un bon fonctionnement, même  si l'opérateur appuie sur une autre touche,  et pour la tenir     retirée    jusqu'à ce que l'opé  rateur ait libéré la première touche, de sorte       qu'une    touche ne peut pas être laissée ver  rouillée dans sa position basse après que la  machine s'est arrêtée.  



  A cette     fin,    il est     pérvu    un levier 2058       (fig.    60)     pivotant    sur le châssis des touches  en 2059. A mesure que l'arbre 431 de l'em  brayage de préparation tourne au commen  cement d'une opération de multiplication, sa  came 517 fait osciller l'arbre 501, ce     qui     amène le bras 2060 contre l'extrémité infé  rieure de ce levier 2058 ou, à mesure que la  bielle     1396        (fig.    68) est animée d'un mouve  ment     alternatif    au     cours        d'une        opération    de  déplacement du chariot commencée à la main,

    son     oreille    1399 est amenée contre     l'extrémité     inférieure dudit levier 2058.     L'extrémité    su  périeure de ce dernier     (fig.    60) est en prise  avec une butée     prévue    sur la barre 2055 de  sorte que, lorsque le levier     oscille    sous l'ac  tion de l'un ou l'autre de ces moyens, cette    barre est mue     impérativement    â droite pour  libérer la     touche        précédemment    abaissée et  permettre l'abaissement de toute autre tou  che.

   Au moment où     cela    se fait, le volet 236       (fig.    59) a bloqué la sélection faite par la  première touche et l'abaissement     d'une    se  conde touche n'a point d'effet jusqu'à ce que  la première opération soit     terminée.     



  Si l'opérateur continue à appuyer sur la  première touche au moment où la barre 2055       (fig.    60) est ramenée à droite, cette barre se  trouvera     verrouillée        dans    sa position extrême  de droite jusqu'à ce que la pression sur la  touche soit relâchée. C'est le rôle du     levier     2036 (voir aussi     fig.    63).

   Le léger mouve  ment     initial    de la barre 2055 vers la gauche,  au moment où l'abaissement d'une touche  commence, est suffisant pour amener son en  coche 2057 hors d'alignement avec l'oreille  2061 du levier 2036, de sorte que l'oreille  passe le long du dessous lisse de la barre       pendant    la     continuation    de son mouvement  vers la gauche, et le ressort 2043 est com  primé par la dépression de la touche.

   Toute  fois, si la touche est tenue abaissée au mo  ment où la barre 2055 est rappelée à droite,  le ressort 2043 se détendra pour amener l'o  reille 2061 dans l'encoche 2057 et tiendra  ainsi la barre 2055 dans sa position     extrême     de droite jusqu'à ce     qu'ori    libère la touche,  ce qui permet à l'oreille 2045 du levier 2035  de faire osciller le levier 2036 de manière  à enlever de l'encoche 2057 son oreille 2061.

    Dans ces conditions, le mécanisme de rappel  de la barre 2055 surmonte la résistance du  ressort 2040 et fait     osciller    le levier     2035     pour relever     l'extrémité    gauche de la bielle       2033,    de sorte que l'embrayage de prépara  tion ne peut être     mis    en prise une seconde  fois par la touche tenue abaissée.  



  Lorsqu'on     abaisse    une touche de multipli  cateur, la barre 120     (fig.    59) se meut vers la  droite, avec ce résultat que le levier 2050       (fig.    60), qui pend de l'arbre 2004, oscille  par engagement de la barre avec     l'oreille     2052. Toutefois, le mouvement de ce levier       produit    par la touche "un" est insuffisant  pour retirer le patin 2053 d'au-dessus du      levier 2051 de façon à permettre au ressort  634 de faire osciller le levier 633 et son galet  635 pour bloquer le chien 395 de l'embrayage  principal.

   Mais, quand on abaisse la touche       "deux"    ou une touche de valeur plus élevée,  la barre 120 est mue sur une plus grande  distance et le levier 2050 oscille de façon que  le levier 2051 se trouve libéré et le galet  635 du levier 633 immobilise le chien 395       jusqu'après    que le nombre désiré de fonction  nements     multicycliques    ont eu lieu, comme  c'est déterminé par la touche abaissée.  



  Pour arrêter la machine après un nom  bre prédéterminé de     fonctionnement        multi-          eycliques,    les cames 2021, 2023 et 2024 et     le-          levier    coudé 2022 sont employés.

   Comme on  le voit sur la     fig.    61, la came 2021 présente  une rampe en 2070 de sorte que, au com  mencement de la rotation, dans un sens ou  dans l'autre, de cette came, l'extrémité 2071  du levier coudé pivotant 2022 est mue de  côté et suit le long de la face externe de la  came jusqu'à ce que le point haut de celle-ci  ait été passé; alors ladite extrémité est rame  née en relation de coopération avec la face  périphérique de la came par un ressort 2122  à l'intérieur duquel se trouve une lame plate  2123 qui lui sert de guide et sert aussi à assu  rer la position correcte du levier 2022. Au  moment où la came approche de la fin de son  tour, le levier coudé reçoit un mouvement  d'oscillation en sens inverse du mouvement  des aiguilles d'une montre.

   Cela fait oscil  ler le levier 2072, dans le sens du mouve  ment des aiguilles d'une montre, sur son  pivot, et fait osciller en sens inverse le levier  2117. Ce dernier pivote en 942 sur le bâti  et est relié à cheville et fente à un levier  2118 goupillé sur un arbre 2119 portant aussi       (fig.    42) un levier coudé<B>2073,</B> qui, lorsque  cet arbre tourne à droite, agit sur une saillie  2075 du levier 633 et fait osciller celui-ci  pour libérer le loqueteau 620 du chien de  l'embrayage principal.  



  La face interne de la came 2023 est pour  vue de rampes similaires, comme on le voit  en pointillé en 2076     (fig.    61), de sorte que  le galet 2077 du levier coudé 2022 passe    d'abord autour de la face extérieure de cette  came, puis sur la face périphérique de cette  dernière pour passer par-dessus le     point    haut  de celle-ci, peu importe que la came tourne  dans un sens ou dans l'autre.

   Lorsqu'une  sélection du     "deux"    est faite et que la     came     2024 est mise en     rotation    par la roue dentée  2020, le galet 2077 suit la périphérie de cette  came triangulaire sous la traction du ressort  2122 et fait osciller le levier 2072 et l'arbre  2119 en passant par-dessus le     point    haut de  ladite came. L'une ou l'autre de ces opéra  tions libère le loqueteau du chien d'em  brayage et arrête la machine.  



  Pour empêcher la rotation des roues 2017,  2018 et 2019 lorsqu'une sélection est faite  sur quelqu'une des roues 2013, 2014, 2015,  2016 ou 2020, il est     prévu    un cliquet 2080       (fig.    59) tenu par un ressort 2081 en prise  avec une des roues du groupe 2017 à 2019.  Toutefois, lorsqu'une sélection est faite dans  ce groupe, la     saillie    2082 du cliquet est ren  contrée par une des plaques de sélection et  est repoussée, en antagonisme au ressort  2081, pour permettre à ces roues de tourner  librement. Un     cliquet    similaire est prévu  pour la roue 2020 de façon que lorsqu'une  sélection est faite avec une quelconque des  roues dentées du groupe<B>2013</B> à 2016, ou  2017 à 2019, la roue 2020 soit tenue.

   Un  autre cliquet 2083 est associé avec le groupe  de roues 2013 à 2016 et tenu en prise avec  lui par un ressort 2084. Ce cliquet, lors d'une  sélection faite dans ce groupe de roues, os  cille dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre du fait de     l'engagement    d'une  des plaques de sélection avec sa saillie 2085  pour permettre la     rotation    dudit groupe de  roues dentées reliées.  



  Des opérations de     multiplication        positive     ou négative s'obtiennent par la manipulation  d'un levier 2100     (fig.    1 et 57). Ce levier est  monté sur un arbre 869 et est relié, par une  bielle 2101,à une bielle 2102 supportée sur  un axe 2103 et à une bielle composée, à res  sort 2104 qui, similaire à celle employée pour  la commande de l'embrayage de rétablisse  ment et représentée sur les     fig.    50 et 51, est      supportée sur un axe 2105. Les bielles 2102  et 2104 coopèrent pour     maintenir    le levier  2101,     d'une    façon définie, soit dans sa posi  tion de gauche ou dans sa position de droite.

    De l'arbre 869 pendent également     une    paire  de bras 2106     (fig.    57B) reliés ensemble par  un ressort 2107     travaillant    à la tension. Cha  cun. de ces bras présente     une    oreille 2108  située sur le chemin du levier 2100     (fig.        57A).     Le ressort 2107 est tendu entre deux oreilles  2109 dont une est portée par chaque bras et  qui     s'étendent    de chaque côté du levier 871  goupillé à l'arbre 869.

   Lorsqu'on     manoeuvre     le levier 2100 pour l'amener, par exemple, de  la position     "plus",    dans laquelle il est repré  senté sur la     fig.    57,à une     position    vers l'ar  rière de la machine, la bielle 2104 est com  primée et, à mesure que le levier     continue    son  chemin,     cette    bielle se détend et force impé  rativement la bielle 2102 dans son autre po  sition.

   Le mouvement du levier 2100 met  également en mouvement les bras 2106 et,  par l'intermédiaire des     oreilles    de ceux-ci,  tire le levier 871 dans le sens du mouvement  des aiguilles d'une montre pour mettre le  levier pendulaire 545 en     position    de manière  à causer après cela une     opération    négative  par un ajustement convenable de l'unité de  renversement lors du     fonctionnement    de l'em  brayage de     préparation.     



  Une dépression de la touche zéro agit  pour faire osciller la pièce 2090     (fig.    60)  assujettie à un. arbre 2091 pour amorcer le  fonctionnement du mécanisme de déplace  ment, comme décrit plus     loin.    Bien que le  mouvement de     cette    pièce force le     levier    2035  à se mouvoir et produise, par cela même quel  que mouvement du levier 2047, la     barre    2030  n'est point déprimée et le mouvement du le  vier 2047 n'est point assez grand pour faire  osciller l'arbre 501 suffisamment pour faire  fonctionner l'embrayage de préparation et  l'embrayage principal.

   Le mouvement du le  vier 2035 amène la saillie 2062 dans l'en  coche 2092 de la barre de -section en<B>U</B> 2055  pour mouvoir celle-ci et bloquer les touches  de valeurs lorsque la touche zéro est abaissée.  Lorsqu'on abaisse une touche de valeur, le    levier 2035 est mis en mouvement et la che  ville 2093 est libre de le suivre. Toutefois,  le déplacement est retardé jusqu'à la fin du  cycle de l'embrayage principal, lorsqu'il s'ef  fectue automatiquement, comme on     l'expli-          quera.     



  <I>Division.</I> La machine effectue automati  quement des     divisions.    Dans de telles opéra  tions, on compose le     dividende    sur l'accumu  lateur, on compose le diviseur sur le clavier  et on abaisse la touche de division automa  tique. La machine fait alors automatique  ment la division et enregistre le     quotient    dans  le compteur 1801, le chariot étant automati  quement déplacé après enregistrement de cha  que chiffre du quotient, successivement. L'o  pération consiste à soustraire successivement  le diviseur de ceux des chiffres du dividende  qui sont     enregistrés    dans des ordres du cha  riot alignés avec le mécanisme d'entraîne  ment, et qu'on peut appeler le     "dividende     effectif".

   A mesure que le chariot est auto  matiquement déplacé à gauche, des     chiffres     de dividende supplémentaires sont successive  ment amenés en ligne avec le mécanisme  d'entraînement, jusqu'à ce que le chariot at  teigne sa limite vers la gauche.  



  Pour effectuer une telle     opération,    il est  nécessaire de déplacer le chariot lorsque les  soustractions susmentionnées ont réduit le  dividende effectif à une valeur inférieure à  celle du diviseur. . Des machines antérieures  ont fait cela en utilisant l'enregistrement de  dépassements de neufs en travers de l'ac  cumulateur pour amorcer, d'abord, un cycle       d'addition    correctif puis un déplacement du  chariot. Toutefois, la présente     machine    offre  un mécanisme pour comparer mécaniquement  le dividende et le diviseur et utiliser l'indi  cation de leur grandeur     relative,    ainsi assu  rée, pour choisir l'opération convenable qui  s'ensuit.

   Tous les     dépassements    qui     n'ont    jus  qu'ici été nécessaires que pour des buts de  contrôle peuvent être théoriquement éliminés  par l'usage d'un tel mécanisme; mais, en pra  tique, il n'est pas praticable d'assujettir les  commandes à un ajustement aussi précis, et  certains dépassements se produisent. Ils sont,      toutefois,     convenablement    corrigés par le mé  canisme prévu.  



       Mécanisme   <I>commandé par le clavier.</I> Il  est rappelé que, d'après la description du mé  canisme de l'accumulateur, quand le chariot  plonge pour amener l'accumulateur en posi  tion pour que le mécanisme d'entraînement  ou de mise en action le fasse fonctionner, les  chiffres enregistrés peuvent se trouver hors  d'alignement avec les fenêtres puisque cha  que élément d'accumulateur prend une posi  tion n'indiquant pas seulement la valeur en  registrée sur lui-même, mais est également  mû en avant pour indiquer telles très petites  parties d'une unité additionnelle qui lui ont  été transmises des ordres inférieurs par le  mécanisme de report entraîné.

   Il est, par  conséquent, nécessaire de prévoir un méca  nisme pour former une     représentation    simi  laire de la valeur du diviseur dans les ordres  décimaux choisis pour effectuer le contrôle  de l'opération.  



  Des leviers 900     (fig.    80 et 82) portant des  "palpes" 901 sont capables d'être     proportion-          nément    mis en position, sous le contrôle du       mécanisme    de sélection préparé à la main  d'une pluralité d'ordres de clavier, de manière  à former une représentation mécanique de la  valeur vraie, plutôt que de la valeur déci  male, composée dans cet ordre et à la droite  de celui-ci. Selon la     disposition    représentée,  il est inutile de transmettre des petits accrois  sements partiels à chaque levier 900 à partir  d'ordres de clavier au-dessous de l'ordre im  médiatement adjacent et rien n'est donc re  présenté pour cela.  



  Chaque levier de palpation 900 pivote en  902 sur un     levier    coudé 903 et est sollicité  en sens contraire du mouvement des aiguilles  d'une montre par un ressort 904 tendu entre  lui et le levier 903. Le levier 900 porte une  oreille d'arrêt 905 qui vient par-dessus, et est  en prise avec le levier coudé pour limiter le  mouvement du levier 900, et il possède une  queue de blocage 906 qui peut être mise en  position pour permettre à un volet 907 d'os  ciller en sens inverse du mouvement des    aiguilles d'une montre et d'empêcher une nou  velle mise en action ou entraînement, ou pour  empêcher ce volet d'osciller et laisser ainsi  la machine continuer à fonctionner., comme  on le verra.  



  Les leviers coudés 903 pivotent, dans cha  que ordre, entre des plaques     d'entretoisement     adjacentes 142     (fig.    81) et comprennent un  pont 913. Sur un prolongement 914 de cha  que pont est figé un petit manchon 91.5 dans  lequel se trouve un bonhomme 916 qui est  poussé vers la gauche par un ressort 917 l'en  tourant, pour faire porter sa tête 918 contre  l'extrémité du     manchon.    Le bonhomme de  chaque ordre passe à travers un trou de cha  que plaque 142, dans le levier coudé 903 de  l'ordre immédiatement plus élevé pour sup  porter tant le levier coudé sur lequel il est  monté que le levier coudé correspondant dans  l'ordre immédiatement supérieur.

   Cette cons  truction, par contraste avec l'usage d'un arbre  continu     plein.,    non seulement permet un en  lèvement facile des parties mais, comme on  le verra, permet à certaines pièces d'osciller  en travers de la ligne centrale des     bonhom-          mes    916     (fig.    81).  



  Le levier coudé 903 et le     levier    900 peu  vent osciller ensemble autour du pivot offert  par les bonhommes 916 sous l'action d'un  levier 917a fou sur l'arbre 137 et portant une  cheville 918a prenant dans une fente ouverte  919 du levier 903. Sur le levier 917a pivote       (fig.    80 et 82) un second levier 921 présen  tant une partie coudée 922 capable de porter  contre l'extrémité d'un prolongement 923  d'un balancier de sélection d'ordre plus élevé,  adjacent 132. Une autre partie déportée 924,  sur le bras opposé du levier 922, est capable  de porter contre un prolongement 925     (fig.     79) d'un     balancier    132 d'ordre inférieur, ad  jacent.

   Les deux bras du levier 921 sont pro  portionnés de telle sorte, et leurs points de  portée sur les deux balanciers sont situés de  telle façon, qu'un mouvement du balancier  d'ordre inférieur ne     transmettra    au levier  917a qu'un mouvement     dix    fois moindre que  celui que lui transmet un mouvement corres  pondant du balancier de l'ordre supérieur.

        Par cette     disposition,    le levier 900, avec sa  "palpe" 901, peut être soulevé autour des       bonhommes-pivots    916     d'un    nombre de "pas"  correspondant à la préparation ou mise en  position du balancier 132, d'ordre supérieur,  adjacent, plus une fraction additionnelle d'un  "pas"     décimalement        proportionnée    à la pré  paration du balancier d'ordre inférieur ad  jacent.  



  Pour éviter une charge excessive de la  rangée de touches, puisque les touches font  mouvoir directement les balanciers 132, il  n'est pas désirable de faire mouvoir les le  viers 921 par l'abaissement de touches, et  puisqu'il est également nécessaire de. main  tenir les palpes hors de portée d'une inter  férence possible avec des éléments du cha  riot, sauf     pendant    certaines parties de l'opé  ration de division,

   il est prévu un mécanisme  pour maintenir normalement tous les leviers  921 soulevés au delà des     points    les plus éloi  gnés atteints par les     prolongements    923 et  925 des balanciers 132 pour     maintenir    tous  les leviers 900 abaissés     suffisamment    pour  éviter la     possibilité    d'un contact avec des  parties quelconques du chariot.  



  Cela est accompli par un mécanisme com  prenant plusieurs leviers 930 librement     cla-          vetés    sur un arbre 931     (fig.    80 et 82) et qui  sont pourvus de doigts 932 et 933 capables  de coopérer avec les prolongements latéraux  934 des leviers 917a. Lorsque la     machine    ne  fonctionne pas pour une division, et, dans  une division, jusqu'à ce que l'embrayage de  préparation ait     commandé    son cycle, les  doigts 932 sont retenus en prise avec ces pro  longements et tiennent les leviers 917a dans  la position de     fig.    80.

   Cela porte les leviers  921     suffisamment    loin des prolongements 923  et 925 des     balanciers    132 et soulève les le  viers coudés 903 de façon que les leviers 900  sont pressés     contre    la tige transversale<B>935</B>  et oscillent en     antagonisme    à la tension des  ressorts 904 pour abaisser suffisamment les  "palpes" 901.  



  Les palpes 901 associées avec des ordres  inférieurs à l'ordre le plus élevé dans lequel  un chiffre du diviseur a été composé sont    bloquées hors de fonctionnement et il ne leur  est pas permis de s'élever au delà de la po  sition dans laquelle elles sont tenues par le  mécanisme de blocage.

   Avec chacun des le  viers 930 est relié, par un manchon distinct  936     (fig.    80 et 82), un bras 937 présentant  une aile 938 capable de coopérer avec une  oreille 939 du balancier 132 de l'ordre plus  élevé adjacent de sorte que, si ce     balancier     132 est avancé hors de la     position    zéro, dans  laquelle il est représenté sur la     fig.    80, l'o  reille viendra par-dessus l'aile et empêchera  le bras 937 d'osciller avec l'arbre, le     clave-          tage    lâche lui     permettant    d'être retenu de  cette manière.

      Si l'un des leviers 930 est ainsi bloqué,  tous ceux qui se trouvent à sa droite seront  semblablement bloqués même si des zéros  sont composés dans -leur ordre, puisque des  oreilles 940 de chaque levier 930 s'étendent  par-dessus chaque bras 937 à la droite,     comme     on le voit sur la     fig.    82 et tous les manchons  936 à la droite d'un manchon bloqué sont  empêchés d'osciller de cette     manière.     



  D'après ce qui précède, on peut voir que  lorsqu'un diviseur est composé sur le clavier  et que l'arbre 931 oscille en sens     inverse    du  mouvement des aiguilles d'une montre, les  parties décrites prendront les positions sui  vantes  <B>10</B> Le prolongement 923 du balancier 132  sur lequel le chiffre de gauche, ou chiffre  le plus élevé, du     diviseur    est composé fera  que la palpe 901 de l'ordre immédiatement  plus élevé sera mise en position une fraction  d'un "pas" au-dessus de sa position zéro,  selon le chiffre composé dans cet ordre de  clavier seul;  20 Les palpes 901 de tous les ordres plus  élevés     prendront    une position zéro;

    30 Le prolongement 923 du balancier pré  cédemment mentionné et le prolongement 923  du balancier     immédiatement    inférieur feront,       conjointement,    que la palpe 901 associée avec  l'ordre dans lequel le chiffre de gauche du  diviseur est composé sera     mise    en position  de façon à représenter mécaniquement la va-      leur réelle des deux     chiffres    dans leur rela  tion décimale, propre, de dix à un;  40 Les palpes 901 de tous les ordres infé  rieurs seront bloquées hors de fonctionnement.

    <I>Volet de contrôle de division.</I> La mise en       position    des "palpes" 901     (fig.    80) à la gau  che du chiffre le plus élevé du diviseur et  dans l'ordre significatif le plus élevé, lors  qu'un diviseur est composé sur le clavier et  que l'arbre 931 oscille,     effectue    le contrôle  de l'opération de division. Lorsque les palpes  susmentionnées sont mises en position, celle  qui est dans l'ordre significatif le plus élevé  et la suivante à sa gauche peuvent contrôler  le mouvement du volet 907.

   Celui-ci peut  osciller autour de     chevilles    942     (fig.    74 et  80) et s'étend transversalement à la machine  avec un doigt 943 s'étendant vers l'arrière  dans chaque ordre, entre les leviers coudés  903, et coopérant avec les queues de blocage  906. Avant que l'arbre 931 oscille, le volet  est tenu écarté des queues de blocage et hors  d'une position de contrôle. Pendant une  courte période après que l'arbre 931 a oscillé,  le volet est tenu avant d'être libéré.

   Lorsqu'il  est libéré, il est tiré en sens inverse du mou  vement des aiguilles d'une montre par un res  sort 944 jusqu'à ce qu'il vienne en prise avec  une des queues 906; ou, s'il n'en     rencontre     aucune, il oscille à la position représentée sur  la     fig.    80, dans laquelle il agit pour arrêter,  ou empêcher, le fonctionnement de l'em  brayage principal et empêcher que l'accumu  lateur soit actionné. Toutefois, tant que le  volet est en prise avec une seule queue 906  et est empêché par cela même de prendre la  position de     fig.    80, l'embrayage principal  fonctionne.  



  Chacun des doigts 943 qui coopèrent avec  les queues 906 est légèrement plus court que  le doigt qui se trouve dans l'ordre immédia  tement suivant à gauche. Une queue de blo  cage 906 dans un des ordres peut donc libé  rer le volet, mais celui-ci ne peut qu'osciller  légèrement avant de venir en prise avec la  queue qui se trouve dans l'ordre immédiate  ment inférieur. La queue, dans chaque ordre,  peut alors empêcher le volet d'osciller com-         plètement    et     permettre    ainsi à l'embrayage  principal de     continuer    à     fonctionner.     



  On va décrire la     coopération    des palpes  901 dans l'ordre     situé    à la gauche du premier  ordre de valeur, et dans ce dernier, avec le  mécanisme de l'accumulateur.  



  Le volet 907 contrôle le fonctionnement  de l'embrayage     principal.    Un levier 2117,  pivotant     coaxialement    avec le volet, présente  une oreille s'étendant sur le     chemin    de     celui-          ci    et est     (fig.    74) relié à cheville et fente à  un levier 2118     assujetti    sur un arbre 2119.

         L'oscillation    de ce dernier agit pour faire os  ciller le levier coudé 2073, porté par lui       (fig.    42 et 60) dont     un    des bras est capable  de faire contact avec une oreille 2075 du  levier 633     fixé    à l'arbre 626 et de faire oscil  ler ce dernier en sens inverse du mouvement  des     aiguilles    d'une montre pour libérer le  chien 395 de l'embrayage principal de la  retenue du loqueteau de     multicycle    635, ce  qui arrête l'entraîneur.

   Un second bras du  levier coudé 2073 est capable de venir en  contact avec une oreille 945 de la pièce     inter-          positive    612a et de faire osciller celle-ci en  sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre pour empêcher le prolongement  615 de s'engager dans le crochet 616 du  chien 395. Cela empêche l'engagement de  l'embrayage principal par l'embrayage de  préparation à moins que le volet 907 ne soit  retenu par une queue de blocage 906.  



  Sur les     fig.    89 à 95, on a représenté une  variante de la construction de volet décrite       précédemment.    Ce mécanisme     fonctionne    à  peu près comme celui décrit ci-dessus et  lui ressemble beaucoup comme construction.

    Toutefois, dans     cette    variante, le volet, au  lieu d'être d'une seule pièce ayant des doigts  diminuant successivement de longueur de  gauche à droite transversalement à la ma  chine, est composé de plusieurs éléments dis  tincts montés sur un arbre 1030     (fig.    90) et  actionnés de manière que les queues de blo  cage, en     fonctionnement    dans trois ordres,  unités, dizaines et centaines,     prennent    des  positions chicanées les unes     pay    rapport aux       autres.         Dans cette     disposition,

      le volet est consti  tué par plusieurs éléments 951 clavetés à  l'arbre 1030 qui s'étend en travers de la ma  chine et porte un de ces éléments dans cha  que ordre décimal. Le     chicanage    est obtenu  en faisant avancer les     leviers    900 dans les  ordres d'unités et de dizaines, tandis que les  leviers 900 dans l'ordre des centaines et les  ordres plus élevés sont immobiles. Comme  on le voit sur la     fig.    92, le levier de palpation  900 est supporté par une cheville 952 du  levier coudé 903 qui, à son tour, est assu  jetti par une cheville 953 sur le levier 954  oscillant sur l'arbre 137.

   Un ressort 955,  tendu entre le levier 954 et une queue du       levier    coudé 903, sollicite celui-ci dans le  sens du mouvement des aiguilles d'une mon  tre autour de la cheville 953, tandis qu'un  ressort     955A    sollicite le levier 954 dans le  sens inverse autour de l'arbre 137. Le levier  954 porte une     cheville    956 engagée sur l'ex  trémité fourchue d'un bras 957     (fig.    91)  d'une pièce en<B>U</B> qui présente un autre bras  958 et est supportée sur     un    arbre 959. On  se rappellera que, lorsqu'il est permis à l'ar  bre 931 d'osciller, les ailes de blocage     938     oscillent de bas en haut pour venir en prise  avec le prolongement 939 des balanciers de  sélection.

   Si     une    valeur n'est pas composée  dans un ordre,     l'aile        oseille    à la position de       fig.    80, tandis que si une valeur est composée  dans un ordre, toutes les     ailes    à sa droite  sont tenues abaissées, comme cela a été expli  qué à propos des leviers 930 et des bras 937  portant les ailes 938.

   Toutefois, dans le pre  mier ordre où une valeur est composée, l'aile  est tenue basse par le prolongement 939 du  balancier de     sélection    et une oreille 960 du       levier    958 passe sur un épaulement 961 du  bras 937, comme sur la     fig.    91, au lieu de  tomber dans l'encoche 962,     comme    sur la       fig.    93.  



  Sur la     fig.    90, on voit que le bras 957  présente une oreille 963 située sur le chemin  du levier 958 de l'ordre immédiatement plus  élevé.     Cette    oreille occupe une position telle,  par rapport à la hauteur de l'épaulement 961,  que même si le levier 958 de l'ordre plus    élevé est libéré par son épaulement 961, son  oreille 960 ne peut tomber qu'à     mi-chemin     dans l'encoche 962 avant que le bras 958 ren  contre     l'oreille    963 et bloque toute continua  tion de mouvement. Le troisième levier 958  à la gauche du premier bloqué peut, toute  fois, se mouvoir davantage et amener son  oreille 960 contre le fond de l'encoche 962  en même temps qu'il est     bloqué    par l'oreille  963.

   Ainsi, les leviers 958 bloqués seront  tous tenus dans la position de     fig.    91, le pre  mier levier libre, à la gauche, prendra une  position à     mi-chemin    entre     cette    position et  celle de     fig.    93 et les autres leviers à gauche       prendront    la position de     fig.    93.  



  <B>Il</B> en résulte un     désaxage    relatif des pi  vots 953 des leviers coudés<B>903,</B> tel que celui  représenté sur la     fig.    89, celui associé avec  l'ordre le plus à gauche dans lequel un chif  fre est composé     prenant    la position désignée  par "A", celui associé avec l'ordre immédia  tement plus élevé, la position désignée par  "B" et tous les ordres plus élevés, la     position     désignée par "C".

   Puisque les leviers de pal  pation 900 sont portés sur les leviers coudés  903,     cette    mise en position déporte les queues  de blocage de l'ordre du chiffre le plus élevé  et de l'ordre immédiatement supérieur pour       permettre    au     premier    de se mouvoir libre  ment pour venir dans le chemin et hors du  chemin des éléments de volet pendant des  divisions, la nécessité de ce mouvement ayant  été expliquée précédemment. L'oscillation de  l'arbre 931 amène aussi les crochets 964 des  leviers 930 à la position de     fig.    95 pour em  pêcher un     déplacement    de ce mécanisme pen  dant l'opération.  



  <I>Amorçage d'une opération de</I>     division.    Le       fonctionnement    de la     machine    pour effectuer  une division est amorcé par l'abaissement       d'une    touche de     division    970. Cette touche,  quand elle est abaissée, est bloquée dans sa  position basse et cause un engagement du  chien 394 de l'embrayage de préparation, un  conditionnement de l'unité de renversement  pour assurer une mise en action négative de       l'entraîneur        principal,    une     inclusion    des roues      dentées 189 dans celui-ci et une oscillation  de l'arbre 931.  



  La touche de division 970 est montée sur  une tige de touche 971 supportée par des biel  les parallèles 972 et 973     (fig.    73) sur une  plaque de bâti, dans l'unité de contrôle. La  tige de touche 971 porte     un    galet 974 qui se  trouve devant la pièce de contrôle de divi  sion 975     (fig.    69, 71 et 83) pivotant sur un  arbre 976 et sollicitée dans le sens du mou  vement des aiguilles d'une montre par un  fort ressort 977.

   Lorsqu'on abaisse la touche  970, le galet 974 passe sous la face 978 de  la pièce 975 et le ressort 977 fait osciller  celle-ci dans le sens du mouvement des aiguil  les d'une montre jusqu'à ce que son galet  supérieur 979 vienne en contact avec la barre  503 (voir aussi     fig.    41) et abaisse cette barre  pour faire osciller le chien 394, comme cela  a été expliqué. Au début de l'abaissement  de la touche, un prolongement 980     (fig.    73)  de la     bielle    973 est amené dans une encoche  981 d'un loqueteau 982 et y est tenu par un  ressort 983, attaché au bras 984 faisant par  tie intégrante de 982, jusqu'à ce qu'on appuie  sur la touche d'arrêt 985 ou jusqu'à ce que  le dernier ordre ait été atteint, comme on le  verra.  



  L'unité de renversement principale, pré  cédemment expliquée en connexité avec     fig.    36  à 40, est également conditionnée, lors d'un  abaissement de la touche 970, pour assurer  un fonctionnement négatif de l'entraîneur  principal. Un levier coudé 986     (fig.    71) pi  vote sur une     cheville    987. Lorsque la pièce  975 est libérée et oscille dans le sens du mou  vement des aiguilles d'une montre, le galet  979 est amené en prise avec le bras     inférieur     du levier coudé 986 pour faire osciller ce  dernier en sens inverse du mouvement des  aiguilles d'une montre.

   Ce levier coudé 986  présente un prolongement 988 qui s'étend  par-dessus une oreille 989     (fig.    36) du levier  pendulaire 545 et l'oscillation de 986 fait       ainsi    osciller 545 dans le sens du mouvement  des aiguilles d'une montre pour conditionner  l'unité de renversement pour un fonctionne-    ment négatif, si elle n'est pas déjà ainsi pré  parée, comme expliqué précédemment.  



  L'oscillation de l'arbre 931     (fig.    80) et  des leviers 930 et 987 qu'il porte est effec  tuée sous le contrôle du mécanisme représenté  en particulier sur les     fig.    74 à 78. Une pièce  990 est clavetée sur l'arbre 931     (fig.    76 et  77), tandis     qu'une    autre pièce 991     (fig.    77 et  78) est folle sur celui-ci. Un loqueteau 992,  pivotant sur le bâti en 993, est tiré par un  ressort 994 en prise avec une oreille 995 de  la pièce 990 de manière à empêcher une ro  tation à gauche prématurée de l'arbre 931 au  quel cette pièce est clavetée.

   Ces pièces pré  sentent aussi des prolongements .997 et 998,  respectivement, pour coopérer avec une pièce  en T 999 supportée sur un levier oscillant  1000     (fig.    74) porté par un arbre 1001 et  pourvu d'une cheville 1002 engagée dans une  fente 1003 du levier 552 (voir aussi     fig.    85).  Lors de la rotation des cames de renverse  ment principales 550 et 551 (voir aussi     fig.     36 et 45), montées sur l'arbre de l'embrayage  de préparation, la pièce en T 999 oscille de  haut en bas, puis de bas en haut. Selon la  position de cette pièce, elle peut venir en  prise soit avec le prolongement 997 de la  pièce 990 ou 998 de la pièce 991.  



  La pièce en<B>T</B> est mise en position par la  pièce de contrôle de division 975 qui porte  une cheville 1005 (voir     fig.    71 et 85) engagée  dans une fente de l'extrémité d'un levier os  cillant 1006 qui pivote en 994a sur le bâti.  La pièce en<B>T</B> 999 porte une saillie 1007 qui  est engagée dans une fente-came 1008 du  levier 1006. Lorsque la pièce 975 oscille à  gauche, la pièce en<B>T</B> se trouve par-dessus  le prolongement 997, tandis que lorsque cette  pièce oscille à droite pour commencer une  division, la pièce en<B>T</B> se trouve par-dessus  le prolongement 998. Lorsqu'il en est ainsi,  la rotation des cames 550 et 551 condition  nant le renversement agit pour amener la  pièce en<B>T</B> en prise avec le prolongement 998  et faire tourner en sens inverse du mouve  ment des aiguilles d'une montre la pièce 991.

    Ce mouvement de la pièce 991, qui est folle  sur l'arbre 931, fait d'abord appuyer son      oreille 1010     contre    le loqueteau 992 en éloi  gnant celui-ci de l'oreille 995 et en libérant  l'arbre 931 pour qu'il tourne en sens inverse  du mouvement des aiguilles d'une montre. A  mesure que le mouvement     continue,    la face  1009     (fig.    78) de la pièce 991 appuie sur le  côté opposé de     l'oreille    995, ce qui fait oscil  ler en sens inverse du mouvement des aiguil  les d'une montre la pièce 990 et l'arbre 931.

    Les leviers 917a, 921 et 900 sont alors libé  rés pour prendre les positions déterminées par  la valeur choisie,     comme    décrit précédem  ment, et il est permis aux leviers 930 et<B>937</B>  de prendre diverses positions dictées par la  préparation du clavier.    La rotation de l'arbre 931 à gauche, en  libérant le     mécanisme    de palpation, agit pour  bloquer le chariot contre un déplacement la  téral     (fig.    77).

   La     pièce    990 est     pourvue    d'un  prolongement 1012 contre lequel un ressort  1013 tire un levier 1014 qui occupe une posi  tion     adjacente    au côté droit du bâti et pré  sente un prolongement 1015 qui est encoché  pour prendre sur une plaque d'entretoisement  266 du     chariot    et empêcher ce dernier de se  déplacer jusqu'à ce que le prolongement 1012  ait de nouveau oscillé dans le sens du mou  vement des     aiguilles    d'une montre, de façon  que le prolongement 1015     prenne    la position  représentée en traits     continus    sur la     fig.    77.

    Donc, lorsque le mécanisme de palpation est  libéré, le chariot ne peut pas     être    déplacé  tant que ledit mécanisme n'est pas revenu à  sa position d'inactivité. Le volet 907 est éga  lement libéré par     l'oscillation    de l'arbre 931,  un levier 1016 étant     fixé    à     l'extrémité    de cet  arbre, comme on le voit sur la     fig.    75.

   Lors  que cet arbre oscille, un galet 1017 d'un le  vier 1018 est écarté du volet 907, mais, pour  assurer que les diverses palpes et les parties  y associées auront     suffisamment    le temps  d'arriver aux     positions    dictées par la pré  paration du clavier, ce volet, bien que libéré  lors de la rotation de- l'arbre 931, est tem  porairement tenu par d'autres moyens jusque  vers la fin du cycle de l'embrayage de pré  paration et après que les roues dentées 271 et    189 ont été amenées en prise par le mouve  ment plongeant du chariot.  



  Sur     un    axe 1020,     prévu    sur le bâti des  plaques de contrôle, est monté un loqueteau  de retardement 1021     (fig.    71 et 74) sollicité  dans le sens du mouvement des     aiguilles     d'une montre par un ressort 1022.

   Lorsque  les plaques 214 montées sur l'arbre 213     (fig.    2  et 71), s'étendant à travers tous les ordres,  oscillent en     sens    inverse du     mouvement    des  aiguilles     d'une    montre lors du     fonctionne-          ment    initial de l'embrayage de préparation,  comme cela a été dit à propos de la sélection,  l'extrémité du loqueteau 1021 est libérée par  le mouvement de l'arbre 213 et ce     loqueteau     est alors tiré par le ressort 1022 pour placer  son nez 1023 derrière une partie déportée  1024 d'un     levier    oscillant 2118     fixé    sur un  arbre 2119.

   Cela empêche le levier 2118 d'os  ciller dans le sens du mouvement des aiguil  les d'une montre et .empêche le volet 907  d'entrer en action lors de     l'oscillation    de l'ar  bre 931.  



  A la fin du cycle de l'embrayage de pré  paration, après que le chariot a été abaissé  par le mécanisme qui le fait plonger     (fig.    48)  et que les roues dentées 271 et 189 sont en  prise, les plaques 214 oscillent dans le sens  du mouvement des     aiguilles    d'une montre et  l'arbre 213 revient pour     agir    sur le loqueteau  1021 et le forcer en sens inverse du mouve  ment des aiguilles d'une montre pour     libérer     le volet 907     qui    est alors tiré, par le ressort  944, pour amener un de ses doigts 943 en  prise avec l'anse de blocage 906 de celui des  ordres du     clavier    qui est en contrôle.  



  Vers la fin du cycle de l'embrayage de  préparation (en supposant que le volet 907 a  été retenu par une queue de blocage 906), la  came 517     (fig.    42) fait osciller le levier 519  en amenant le prolongement 615 de la pièce       interpositive    612a en prise avec le crochet  616 du chien 395 de l'embrayage     principal     et en faisant     osciller    ce chien pour     causer    une       transmission    de puissance par l'intermédiaire  de l'embrayage     principal.    Le loqueteau de       multicycle    635 (voir aussi     fig.    60)     vient    alors  en prise avec le chien 395,

   le levier 2050      ayant oscillé, pour lui permettre de le faire,  sous l'action du bras 1025 figé à l'arbre 976  et recevant un mouvement d'oscillation dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre lors de l'abaissement de la touche de  division     (fig.    71) d'un bras 1026 également  fixé à cet arbre et de la bielle 1027 ainsi que  du levier 973 reliant ce bras à la tige de la  touche de division.  



  Le     fonctionnement    de l'entraîneur est  alors amorcé et continue jusqu'à ce que les  queues de blocage 906 soient mises en mou  vement pour libérer le volet 907, ou jusqu'à  ce qu'on     manoeuvre    la touche d'arrêt spéciale,  ci-après décrite.  



  Dans la     variante    représentée sur la     fig.    85,  l'arbre 1030 du volet oscille sous l'action  d'un galet 1031 monté sur un bras 1032 de  la pièce 990     (fig.    85, 86 et 87). A l'arbre  1030 est claveté un levier 1033 avec un pro  longement duquel peut venir en prise une en  coche 1034 de l'extrémité d'un levier 1035  qui joue le rôle de loqueteau de retardement  et qui est pivoté sur la plaque de contrôle de  gauche autour d'un axe 1036. L'autre bout  du levier 1035 porte une cheville<B>1037</B> en  gagée dans une fente d'un levier 1038 et il  est sollicité dans le sens du mouvement des  aiguilles d'une montre par un ressort 1039.

    Le levier 1038 est monté sur la bielle de ver  rouillage de sélection 214 et, lorsque celle-ci  oscille, la fente du levier 1038 permet au       ressort    1039 de tirer le levier 1035 en prise  avec le levier 1033 pour retenir celui-ci dans  la position dans laquelle il empêche l'arbre       1030    d'osciller et le volet de venir en prise  avec les extrémités des queues 906. Chaque  fois que la pièce 990     oscille    sous l'action de  la pièce en<B>T</B> 999, de manière à     bloquer    hors  d'action les leviers 930 et 937, le galet 1031  fait osciller le volet, pour le     mettre    égale  ment hors d'action, en agissant sur le levier  1033.  



       Mécanisme   <I>et</I>     fonctionnement   <I>contrôlés</I>  <I>par</I>     l'accumulateur.    Les queues de blocage  906 peuvent être mues pour libérer le volet  907 au moment voulu par des éléments de  l'accumulateur précédemment décrit.

      Il est rappelé que, lorsque le chariot  plonge pour amener ses roues dentées 271       (fig.    2) en prise avec les roues 189 de l'ac  cumulateur pour     l'actionner,    les chiffres en  registrés sur les tambours cadrans peuvent  ne pas se trouver en ligne avec les fenêtres  318 puisque chaque élément     d'accumulateur     prend une position intermédiaire n'indiquant       pas@seulement    la valeur enregistrée sur lui  mais est avancé de la petite fraction d'une  valeur additionnelle qui lui a été transmise  des ordres inférieurs par le mécanisme de  report entraîné.

   Donc, le cadran, dans le  premier ordre de la valeur composée dans  l'accumulateur, comprend non seulement sa  propre valeur d'ordre, mais la valeur déci  male de toutes les valeurs inférieures com  posées dans l'accumulateur.  



  Il est rappelé aussi que la came en lima  çon 281     (fig.    22) se meut avec le cadran et  que le levier 315     porte    un galet 316 qui peut  être appuyé contre la périphérie de la came  de façon que la     position    de chaque levier  sera une     représentation    de la position de va  leur du cadran y associé. Cette     construction     est utilisée pour contrôler la     libération    du  volet 907, aux phases     convenables    d'opéra  tions de division.  



  Sur chaque levier 315 pivote, pour un  mouvement limité, un levier 1040     (fig.    80)  dont un nez peut venir en prise avec la palpe  901, dans l'ordre aligné du clavier, si cette  palpe se trouve dans une position zéro ou  dans une position quelconque représentant  une valeur. Alors, avec les     cinq    premiers  ordres de valeurs se lisant "00024", les nez  des deux premiers leviers 1040 se trouveront  pratiquement à une position de lame zéro, le  troisième se trouvera à une position corres  pondant à une position 0,24 sur la came 281,  le quatrième à une position correspondant à  une position 2, 4 sur la came et le dernier à       une    position 4, 0.  



  Si les cinq premiers ordres à partir de  la gauche, sur le clavier, sont composés  "00008"<B>-</B>et si l'arbre<B>931</B> reçoit     un    mouve  ment d'oscillation, les trois premières palpes  901     prendront    leur position effective la plus      basse qui, en pratique, équivaudrait à peu  près à un     enregistrement    0, 5. La quatrième  palpe 901 sera     mise    en     position    à un enregis  trement 0, 8 par le mécanisme décrit plus  haut et la cinquième sera     mise    en     position    à  un enregistrement 8, 0.

   Tous les autres le  viers à droite resteront hors de relation de  blocage avec le volet,     comme    exposé précé  demment.  



  A mesure que l'arbre 931 oscille, les nez  des     leviers    1040, dans les trois premiers or  dres     dans    le chariot, seront pressés contre  les palpes 901 et feront osciller les leviers  900 dans le sens du mouvement des aiguilles       d'une    montre, de     sorte    que leurs queues 906  seront     sans    effet pour bloquer le volet. Toute  fois, dans le quatrième ordre, la queue du       levier    se trouvera à une valeur 2, 4.

   Puisque  c'est une valeur plus grande que le 0, 8 re  présenté par la palpe 901 coopérante et oppo  sée, elle ne fera pas contact avec cette palpe,  la queue de blocage dans cet ordre, appelé  l'ordre "des dizaines", retiendra le volet et  les roues dentées 189     actionneront    négative  ment les roues 271 pour soustraire "8" de  "24".  



  Pendant le premier cycle de soustraction,  dans l'exemple ci-dessus, le reste, dans l'ac  cumulateur, sera réduit à "16", le cadran,  dans le cinquième ordre, étant actionné en  arrière de "4", en passant par "0" à "6".  Puisque son enregistrement 4, 0 était, en pre  mier lieu, moindre que     l'enregistrement    8, 0  sur l'ordre de clavier aligné, l'oscillation ori  ginelle de l'arbre 931 a pressé la palpe 901  de cet ordre contre le nez du levier 1040 ali  gné, de     sorte    que la queue de blocage 906 a  été mue hors du     chemin    du volet 907, en lais  sant celui-ci retenu par la queue de     blocage     de l'ordre immédiatement plus élevé, seule.

    A mesure que ce cadran passe de "0" à "9",  dans ce premier cycle, la     conformation    de la  came 281 permet au ressort 904 de soulever  la palpe 901 assez haut pour amener la queue  de blocage 906 sur le     chemin.    du volet 907;  mais cela n'est     qu'un    état temporaire parce  que, à mesure que le cadran progresse à sa  position 6, 0 finale, la came 281 soulève à    nouveau la queue de blocage hors du chemin  du volet. On doit cependant noter que le  raccourcissement progressif des doigts 943  du volet 907 permet aux queues de blocage,  à la droite de celle qui tient le volet, de tom  ber en position de     maintien    à un moment  quelconque avant la libération complète du  volet.  



  Bien que la position du levier 315 dans le  quatrième ordre de l'accumulateur soit passé  d'un enregistrement 2, 4 à un enregistrement  1, 6 au cours du     premier    cycle, sa palpe ali  gnée est en position à 0, 8 et, par suite, n'est  pas mue hors de relation de blocage avec le  volet.     Il    s'ensuit donc un     second    cycle     df,          soustraction.     



  Pendant ce second cycle, la position du  levier 315 dans ce quatrième ordre du cha  riot passe d'un enregistrement 1, 6 à un en  registrement 0, 8, égalant la     position    d'enre  gistrement 0, 8 de la palpe alignée mais ce  pendant insuffisant     pour    faire osciller le le  vier 900 afin d'enlever sa queue de blocage  du     chemin    du volet 907.  



  Le levier 315 dans le cinquième ordre du  chariot est mû, pendant ce second cycle de  soustraction, d'un enregistrement 6, 0, en des  cendant, à un     enregistrement    0, 0 pour re  monter à un enregistrement 9, 0 et redescen  dre à un enregistrement 8, 0. Le mouvement  ascendant permet à la queue de blocage 906  y associée de venir sur le chemin     d'un    doigt  943, du volet 907 et le mouvement descen  dant subséquent est insuffisant pour la re  tirer de cette position, de sorte qu'à la fin  du cycle tant la     quatrième    que la cinquième  queues de blocage 906 se trouvent sur le  chemin 907 et il s'ensuit un autre cycle de  soustraction.  



  Pendant la toute première partie du troi  sième cycle de soustraction, le mouvement  descendant du     cinquième    levier 315 dans le  chariot sera suffisant pour retirer la queue  de blocage 906 y associée du chemin du volet  907 en laissant celui-ci tenu par la quatrième  queue de blocage seule.  



  Les     enregistrements    sur la quatrième  palpe et le levier de     chariot    coopérant avec      elle étaient égaux à la fin du second cycle,  de sorte qu'un nouvel abaissement du levier  de chariot pendant le troisième cycle com  mence immédiatement à faire osciller le le  vier 900.

   Un petit mouvement de ce levier  suffit pour retirer sa queue de' blocage du  chemin du volet 907 qui, ainsi libéré, est tiré  en sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre par le ressort 944, ce qui fait  osciller l'arbre 2119     (fig.    71) dans le sens  du mouvement des aiguilles d'une montre et  fait par cela même osciller le levier coudé  2073     (fig.    42) pour écarter le loqueteau     mul-          ticyclique    635 du chien 395 de l'embrayage  principal et arrêter ainsi le fonctionnement  de l'entraîneur.  



  Afin d'assurer le mouvement voulu des  queues de blocage de "l'ordre des dizaines",  il est prévu, pour le levier 315, un bout  constitué par le levier 1040 pivotant sur lui.  Lorsqu'il coopère avec une palpe dans un  enregistrement quelconque de "deux" à       "neuf",    le levier 1040 prend la position re  présentée en pointillée sur la     fig.    89. Toute  fois, à mesure que le levier 315 passe d'un  enregistrement "un" à un enregistrement  "zéro", la queue 1041 du levier 1040 est  pressée contre la tige transversale 268, de  sorte que ce levier oscille en sens inverse du  mouvement des aiguilles d'une montre sur le  levier 315 et que son bout décrit un arc en  viron trois fois aussi long qu'entre d'autres  positions.

   Lorsqu'il fonctionne comme un le  vier de contrôle "d'ordre de dizaines", le<B>dé-</B>  brayage est toujours entre "un" et "zéro" et  le levier 1040 est amené en jeu pour un tel  contrôle.  



  L'oscillation du chien 395 par son ressort  612 amorce le fonctionnement de l'embrayage  de rétablissement 700, de la manière décrite  précédemment. Certaines fonctions addition  nelles sont accomplies sous le contrôle de cet  embrayage dans des opérations de division.  



  Pendant le cycle de l'embrayage de réta  blissement, .le chariot plongeant est relevé et  la bielle 846     (fig.    69) est mue à gauche par  la     came    849, ce qui fait osciller le levier 847       (fig.    70) en sens inverse du mouvement des    aiguilles d'une montre sur son pivot 976.  Cela fait osciller la pièce de contrôle de divi  sion en sens inverse du mouvement des ai  guilles d'une montre par une disposition sem  blable à celle décrite en connexité avec le  rétablissement de la pièce de contrôle 820 et  comprenant un levier coudé 1042, pivotant  sur le levier 847     (fig.    69 et 70) et présentant  une extrémité encochée capable de prendre  sur un prolongement latéral 1043 de la pièce  975.

   Un second levier coudé 1044, fou sur  l'arbre 976, présente dans l'un de ses bras  une fente     embrassant    une cheville 1046 du  levier coudé 1042. Un ressort 1045, tendu  entre l'autre bras de 1044 et le bâti, tient le  levier coudé 1042 en position pour qu'il s'en  gage avec le prolongement 1043 pendant la  première partie du mouvement de la came  849, mais fait osciller ce levier 1042 de ma  nière qu'il évite ce prolongement lorsque la  pièce 975 est dans la position de     fig.    69  quand la.

   came     fonctionne.    Ce mouvement de  la pièce 975 porte sa cheville 1005     (fig.    74)  à droite, ce qui fait osciller le levier 1006 et,  par l'intermédiaire de l'oreille 1007, la pièce  999, de sorte que la tête en T de     cette    der  nière vient par-dessus l'oreille 997 de la pièce  990 (voir aussi     fig.    77) clavetée à l'arbre 931.  



  La pièce de contrôle de division 975 est  retenue dans sa position de gauche par le  levier 1050     (fig.    71) qui est sollicité par un  ressort 1051 à prendre sur un prolongement  1052 de 975. La pièce 975 reste enclenchée  dans cette position pendant le reste de la  division dans cet ordre.  



  Le retour de la pièce 975 agit pour pré  parer l'unité de renversement pour une mise  en action positive et libérer l'embrayage de  préparation pour un autre cycle de fonction  nement. La pièce 975 porte une bielle 1054  présentant une encoche 1055 qui, au premier       mouvëment    de cette pièce en avant est tirée  en prise- avec un prolongement 1056 d'un  levier coudé 1057     (fig.    71) par un ressort  1058.

   Lors du retour de la pièce 975, le  levier coudé 1057 oscille dans le sens du  mouvement des     aiguilles    d'une montre, de  sorte que son prolongement 1058a appuie sur      la barre 503,     comme    on le voit sur la     fig.    41,  pour mettre en route un second cycle de l'em  brayage de     préparation.    Le levier coudé 1057  porte aussi un galet 1059 qui, lors d'une ro  tation de ce levier dans le sens du mouve  ment des aiguilles     d'une    montre, vient en  prise avec le levier pendulaire 545     (fig..36)

       et fait osciller la bielle 547 pour préparer       l'unité    de renversement pour un fonctionne  ment positif de     l'entraîneur    par l'embrayage       principal.    Le mouvement de la bielle 846       (fig.    69) par la came 849 fait aussi osciller  le volet 907 de     façon    qu'il puisse être     reblo-          qué    par les queues de blocage si un dépasse  ment a rendu la valeur     enregistrée    par l'ac  cumulateur plus grande que celle composée  sur le clavier.

   Dans ce but, la bielle 846 pré  sente un prolongement 1060 capable de faire  osciller un bras 1061 goupillé à l'arbre 2119  et de faire ainsi osciller le volet 907     (fig.    74)  par     l'intermédiaire    des leviers 2117 et 2118.  Toutefois, si le volet n'est pas bloqué par les  queues de blocage,     il    oscille en     arrière    dès  que la came 849 le lui permet, à la fin du  cycle de l'embrayage de rétablissement.  



  Au moment où le cycle de l'embrayage  de rétablissement se     termine,    le volet 907 est  libéré, à     moins    qu'il ne soit tenu par les  queues de blocage, et est libre d'osciller en  avant sous la traction des ressorts 944. Si  le volet passe jusqu'au bout, comme dans  l'exemple précédent où il n'y avait pas de  dépassement, le levier 2073 oscille et la pièce       interpositive        612a        (fig.    42) est mue par la  montée     initiale    de la came 517, de     sorte     qu'elle passera, en l'évitant, sous le chien  395 et que l'embrayage     principal    ne fonc  tionnera pas.

   Toutefois, si le volet est blo  qué, cet embrayage fonctionnera. La mise  en action de l'embrayage     principal,    com  mandé par le dégagement du chien 395, dé  pend du fait     qu'il    s'est produit ou     rie    s'est  pas produit un dépassement parce que, si un  dépassement a eu lieu,     il    est     nécessaire    qu'un  fonctionnement positif     s'ensuive.     



  La     petite    montée     initiale    de la came 517,       d'ouverture    de l'embrayage principal     (fig.    42),  ou bien accroche le     prolongement    615 de la    pièce     interpositive        612a    dans le crochet 616  du chien 395, ou bien fait passer ce prolon  gement sous le crochet de façon que le fonc  tionnement du chien ne peut avoir lieu.

   A  mesure que le cycle de l'embrayage de pré  paration se poursuit, le levier 552     (fig.    74 et  85)     non    seulement prépare l'unité de renver  sement pour une rotation positive, mais fait  aussi     osciller    le levier 1000, ce qui abaisse la  pièce en T 999 qui vient en prise avec l'oreille  997 et fait osciller l'arbre 931 pour rétablir  les palpes 901 à la position dans laquelle  elles sont représentées sur la     fig.    82, position  dans laquelle elles sont abaissées hors de  contact avec les     éléments    du chariot. L'arbre  931 est tenu dans cette position par le loque  teau 992.

   L'oscillation de la pièce 990 amène  également son bras 1012     (fig.    77)     contre    le  levier 1014, ce qui soulève son prolongement"  1015 hors de relation de blocage avec le cha  riot, de manière à permettre une     opération    de  déplacement.  



  En tout     cas,    il est nécessaire que la mise  en action positive, corrective, si elle est amor  cée, soit limitée à un     seul    cycle de fonction  nement.     Pendant    le cycle de l'embrayage de       préparation,    l'arbre 501     (fig.    41) oscille du  fait que la came 517     (fig.    42) fait     osciller     le levier coudé 520     (fig.    41) qui est     goupillé     à cet arbre et dont un des bras présente un  prolongement latéral 521     qui,    en appuyant  sur l'une des extrémités d'un levier 1062       (fig.    71), fou sur l'arbre 976,

   fait     osciller     ce levier pour amener un     prolongement    1063  de son autre bras contre la bielle 1054, ce  qui soulève     l'extrémité    encochée - 1055 de  celle-ci et libère le levier coudé 1057 que son  ressort 1064 fait alors osciller en sens     inverse     du mouvement des aiguilles d'une     montre.     Cela     soulève    de la barre 503     (fig.    41) l'oreille       1058a    du levier coudé 1057     (fig.    71)

   en per  mettant au ressort 510 de relever     cette    barre  et d'amener son     oreille    622 contre le bras 63<B>2</B>       (fig.    42) goupillé à l'arbre 626,. de manière  à     faire        osciller    ce dernier et à retirer le lo  queteau de     multicycle    635 de sa relation de  retenue avec le chien 395. Ce chien arrête  donc le     fonctionnement    de l'embrayage prin-           cipal    après un seul cycle de fonctionnement  et un second fonctionnement de l'embrayage  de rétablissement procède de la manière  usuelle.  



  Si un tel cycle correctif n'est pas amorcé,  l'embrayage de rétablissement sera automati  quement engagé vers la fin du cycle de l'em  brayage de préparation. Puisque, dans un  tel fonctionnement, le chien 395 de l'em  brayage principal n'est pas retiré de la po  sition qu'il occupe sur la     fig.    50, son prolon  gement 409 empêche tout engagement du  loqueteau 701 sous la pièce en<B>M</B> 703, com  mandant l'embrayage de rétablissement et, à  mesure que le chariot plonge, l'engagement  de cet embrayage n'est empêché que par l'en  gagement du levier coudé 721 avec le pro  longement 720 de la pièce en M.

   Au mo  ment où le cycle de l'embrayage de prépara  tion tire à sa fin, la came 708 permet au  levier 721 de se retirer de dessus le prolon  gement 720 et, puisque le loqueteau 701 est  déjà tenu dégagé par le prolongement 409 du  chien 395, la bielle sous tension 723 fait que  l'embrayage de rétablissement se met immé  diatement en prise.  



  Le fonctionnement de l'embrayage de ré  tablissement fait que le chariot plongeant se  relève et     il    amorce un déplacement automati  que du chariot par l'intermédiaire d'un mé  canisme décrit ci-après.  



  Avant de décrire ce mécanisme, il peut  être bon de donner un exemple de la sorte  de problème de division dans laquelle un       dépassement    se produirait et serait corrigé,  puisque le problème considéré ci-dessus n'a  pas eu pour résultat un dépassement. En  supposant un dividende de 0002402 et un di  viseur de 0000801, le dividende sera, à la fin  du second cycle de soustraction, réduit à  0000800.

   Conformément à la description pré  cédente, la comparaison de valeur ne sera  effectuée que dans les     quatrième    et cinquième  ordres et ne sera pas affectée par l'enregis  trement d'un "un" dans le septième ordre du  clavier, puisque ce chiffre apparaît à la  droite d'un chiffre significatif et est ainsi    rendu sans effet par le mécanisme de blocage  comprenant les palpes 901     (fig.    82).  



  Le mécanisme comparateur qui est en con  trôle réel sera, par conséquent, ajusté exacte  ment comme il l'était dans le problème pré  cédent, et     un    troisième cycle de soustraction  sera amorcé de la même façon. Puisque le  diviseur "801" est plus grand que le divi  dende     "800",    ce troisième cycle de soustraction  produira, toutefois, un dépassement et néces  sitera un cycle de fonctionnement correctif  de l'entraîneur     principal    dans le sens positif.  



  On rappellera que le volet 907 est libéré  à la fin du cycle de l'embrayage de rétablis  sement. A ce moment, le chariot plongeant  est dans sa position supérieure et, si un dé  passement a eu lieu, tous les cadrans à la  gauche du premier     chiffre    significatif auront  un "neuf" en face de la fenêtre correspon  dante du couvercle du chariot.

   Les leviers  315     (fig.    80) peuvent, par conséquent, s'éle  ver dans ces ordres jusqu'à ce que les galets  316 fassent contact avec les points les plus  bas des cames 281, ce qui permet à toutes  les queues de     blocage    906 y associées de  venir, sous l'action des ressorts 904, sur le  chemin du volet 907, les palpes 901 étant  disposées sous un angle tel, par rapport aux  leviers 1040 (comme c'est représenté sur la       fig.    80 par les lignes radiales a et b) qu'il  n'y a pas de     différence    dans la mise en po  sition des queues de blocage, que le chariot  plongeant soit abaissé ou qu'il soit relevé au  moment de la palpation.  



  Dans ces conditions, le volet 907 sera re  tenu par la queue de blocage qui se trouve  le plus à gauche et le bras de droite du levier  coudé 2073     (fig.    42) sera tenu hors du che  min de l'oreille 945 de la pièce     interpositive     612a, ce qui permettra au prolongement 615  de celle-ci d'effectuer l'engagement de l'em  brayage principal pour un cycle correctif,  comme décrit ci-dessus. A la fin du cycle  de l'embrayage principal, l'embrayage de ré  tablissement est mis en prise de la façon  usuelle sus-décrite, et un déplacement auto  matique du chariot est amorcé par le méca  nisme décrit ci-après.

             Déplacement   <I>du chariot dans</I>     une   <I>division.</I>  Le mécanisme     pour    amorcer un déplacement       automatique    du chariot dans une multiplica  tion a été décrit ci-dessus; il fonctionne sen  siblement de la même façon dans une divi  sion.

   Pendant le second cycle de fonctionne  ment de l'embrayage de rétablissement, dans  chaque position du chariot, le mouvement en  sens inverse de celui des     aiguilles    d'une mon  tre du levier 570     (fig.    48) amène son oreille  1386     "contre        l'extrémité    de la bielle 1377  (voir aussi     fig.    83), ce qui fait mouvoir cette  bielle à gauche pour amorcer le fonctionne  ment du mécanisme de déplacement du cha  riot, comme décrit ci-dessus.

      Le premier cycle de fonctionnement de  l'embrayage de     rétablissement,    dans chaque  position du chariot, n'amorce pas un fonction  nement du mécanisme de déplacement du cha  riot     parce    que, à     ce    moment, la     pièce    de con  trôle de division 975 a oscillé dans le sens  du mouvement des aiguilles d'une montre à  partir de la     position    où elle est représentée  sur la     fig.    83, et son galet 1065 a soulevé  l'extrémité gauche de la bielle 1377, ce qui a  fait descendre     l'extrémité    droite de celle-ci  au-dessous du     chemin    de     l'oreille    1386.

   Toute  fois, plus tard dans le premier cycle de l'em  brayage de rétablissement, la pièce 975 os  cille en sens contraire du mouvement des       aiguilles    d'une     montre    et est enclenchée dans  la     position    de     fig.    83, comme décrit ci-dessus,  ce qui retire le galet 1065 de dessous la bielle  1377 et permet au ressort 1382 de faire os  ciller celle-ci jusqu'à ce qu'elle bute contre  le dessous de     l'oreille    1386.

   Le mouvement  plongeant subséquent du- chariot par l'em  brayage de rétablissement,     préparatoirement     à un cycle correctif possible, fait ensuite  mouvoir l'oreille 1386 à droite, ce qui permet  à la bielle 1377     d'osciller    encore davantage et       d'être    ainsi amenée sur le chemin du mouve  ment de     l'oreille    1386 vers la gauche pendant  le cycle de     fonctionnement    suivant de l'em  brayage de rétablissement. Le chariot est  ainsi mû d'un pas à gauche, ce qui amène un  autre chiffre dans le     "dividende    effectif".

      Le fonctionnement du mécanisme de dé  placement, ainsi amorcé, est     automatiquement          limité    à un seul cycle et le     mécanisme    de       division    est     automatiquement    remis en route  à la fin de ce cycle. A peu près au milieu  du cycle de déplacement du chariot, la     came          flottante        1334        (fig.    83) fait osciller le levier  1356 comme cela a été décrit en     connexité     avec le mécanisme de déplacement propre  ment dit.

   Sur un des bras du levier coudé  1387, pivotant sur l'arbre 1388, peut agir un  prolongement latéral 1066 du levier 1356,  tandis que son autre bras présente un pro  longement 1389 se trouvant tant sous la  bielle 1377 que sous un     prolongement    du  levier 1050.

       L'oscillation    du levier 1387 dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre fait donc osciller la bielle 1377 pour  abaisser son extrémité de droite et l'écarter  de l'oreille     1386,.    en     permettant    ainsi au le  vier 1410 de dégager la     transmission    de force  de déplacement à la fin du cycle, ainsi que  de soulever le levier 1050 (voir aussi     fig.    71)  en     libérant    la pièce 975 que son ressort     97î     fait alors osciller,

   ce qui remet en route un       fonctionnement    soustractif dans la nouvelle       position    du chariot dès que le levier 1410  s'est établi dans la     position    de     fig.    83, de  façon à retirer le levier 1416, y relié par la  bielle 1418, de dessous l'oreille 1420 de la  bielle 505 (voir aussi     fig.    41).  



       Fin   <I>de</I>     fonctionnement.    Ce tour de fonc  tionnement se répète dans chaque position  successive du chariot jusqu'à ce que celui-ci  atteigne sa position la plus à gauche; alors,  un nouveau fonctionnement du mécanisme de  déplacement du chariot est empêché et la  machine s'arrête. A mesure que le chariot  vient dans sa position la plus à gauche, une  saillie 1570     (fig.    17 et 73) du flasque de  droite 251 du chariot vient en contact avec  le dessous de     l'extrémité    1571 d'un levier  1572, ce qui fait     osciller        celui-ci    en antago  nisme à la tension du ressort 1573.

   Un autre  bras 1574 du levier 1572 porte une cheville  1575 engagée dans une fente 1576     (fig.    83)  d'un chien 1383, de sorte que cette oscillation  du levier 1572 soulève le chien 1383, en le      dégageant de l'oreille 1384 de la bielle 1874  et en     interrompant    par cela même la con  nexion par laquelle le mouvement de     l'oreille     1386 est ordinairement transmis à la bielle  1374 pour mettre en route le déplacement.  Puisque la remise en route du mécanisme de  division dépend de la     libération    du levier  1050 par le mécanisme de déplacement, une  telle mise hors d'action du mécanisme de  déplacement fait que la machine s'arrête à  la fin du tour de fonctionnements dans la  dernière position du chariot.  



  Pendant des opérations de division, avec  le chariot dans sa position extrême de gau  che, la touche de division est libérée et il lui  est     permis    de se relever. Un troisième bras  du levier 1572     (fig.    73) se trouve sous une  saillie latérale 1067 de     l'extrémité    supérieure  d'un levier coudé 1068 articulé en 1069 au  loqueteau 982 de la touche de division. Lors  que le chariot fait osciller le levier 1572, le  levier coudé 1068 peut osciller sous l'action  du ressort 1070 pour accrocher son autre bras  autour de la saillie latérale 1056 du levier  coudé 1057     (fig.    71).

   Ce dernier, on le rap  pelle, reçoit un mouvement     d'oscillation    de la  bielle 1054 au cours du premier cycle de  l'embrayage de rétablissement dans chaque  ordre, dans le but d'amorcer un cycle de  l'embrayage de préparation. Si l'extrémité  du levier coudé 1068     (fig.    73) est accrochée  autour de la saillie 1056 pendant cette oscil  lation, le levier coudé 1057 sera tiré à gau  che, ce qui fera osciller le loqueteau 1050 en  sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre et libérera la saillie latérale  1052 de la pièce 975, en     permettant    à la  touche de division 970 d'être relevée par son  ressort, puisque la pièce 975     (fig.    71) est,  concurremment, retirée d'au-dessus du galet  974 de cette touche.

   La machine est ainsi  complètement conditionnée pour des opéra  tions d'un genre quelconque.  



       Interruption   <I>d'opérations de division.</I> Une  division peut être terminée à la fin d'opéra  tions dans une position quelconque du cha  riot par une seule dépression de la touche  d'arrêt 985     (fig.    1 et 72) en laissant le chif-         fre    de quotient, dans cet ordre; exactement  enregistré, ou bien elle peut être terminée  d'un coup par deux dépressions successives  de la même touche, ce qui laisse un chiffre  de quotient peut-être inexact dans le comp  teur.

   Ce mode de     fonctionnement    a     été    ima  giné pour tirer profit de l'action     instinctive     de l'opérateur qui frappera tout naturelle  ment sur la touche d'arrêt une seconde fois  si la machine- ne s'arrête pas aussitôt qu'il  le désirait lorsqu'il a frappé la touche une  première fois.  



  La touche d'arrêt 985     (fig.    72) est sup  portée à coulisse sur des chevilles,     dans    le  bâti, et est normalement tenue relevée par  un ressort 1075 tendu entre une oreille de la  touche et une cheville supérieure plantée sur  le bâti. Une oreille 1076 de la touche se  trouve par-dessus un des bras d'un levier  coudé 1077 qui est fou sur un arbre 1078 et  dont l'autre bras est articulé à une bielle  1079     (fig.    73) supportée, de manière à pou  voir être déviée, par un ressort 1080.  



  Une bielle 1081, articulée à la bielle  1079, présente à son autre bout une fente  où est engagée une cheville 1082 d'un bras  1083 goupillé à l'arbre 976, de sorte que la  dépression de la touche de division 970, en  faisant osciller ce dernier, permettra au res  sort 1080 de soulever légèrement la bielle  1079 de façon que l'oreille 1084 de celle-ci  viendra contre la queue 1085 du loqueteau  982 qui descend contre elle à mesure que ce  loquet oseille pour venir en prise avec la sail  lie 980 du levier 973.  



  A mesure que la bielle- 1079 est mue à  droite pendant la première dépression de la  touche d'arrêt 985, le ressort 983 l'emporte  sur le ressort 1080 et la queue 1085 du lo  queteau dévie la bielle de sorte que sa pointe  1086 passe au-dessous de la cheville 1087 du  bâti. A mesure que le mouvement de la bielle  1079     continue,    l'oreille 1084 de celle-ci ren  contre la queue<B>1085</B> du loqueteau 982, ce  qui fait osciller celui-ci en sens inverse du  mouvement des     aiguilles    d'une montre pour  libérer la saillie 980 et permet à la touche  de division 970 de s'élever légèrement jus-      qu'à ce que son galet 974 rencontre le des  sous de la pièce 975 (voir aussi     fig.    71).

    Toutefois, l'extrémité de droite de la bielle  1079, en raison de sa     déviation    par la queue  1085 du loqueteau, passe sous l'oreille 1086a  et manque celle-ci qui, durant le fonctionne  ment, est dans la position indiquée en poin  tillé sur la     fig.    73.  



  La     libération    du loqueteau 982     (fig.    73)  permet à la touche 970 de se relever dès que  la pièce 975 a été amenée à la position de       fig.    71. Cela se produit pendant le cycle de       fonctionnement    immédiatement suivant de  l'embrayage de rétablissement, et le galet  974, situé sur la tige de la touche 970, est  amené en relation de blocage avec la pièce  975, ce qui empêche un mouvement agissant  de celle-ci lors de sa     libération    du     levier     1050 par le     fonctionnement    du mécanisme de  déplacement.

   Toutefois, lorsqu'elle est ainsi  libérée du     levier    1050, la pièce 975 se meut  légèrement à droite contre le galet 974, ce qui  empêche ainsi un rengagement du levier.  L'opération de division est ainsi interrompue  à la fin du premier déplacement consécutif  à une dépression de la touche d'arrêt.  



  Un second abaissement de la touche d'ar  rêt après que le loqueteau 982 a été déclen  ché fait également mouvoir la bielle 1079 à  droite. Cependant, cette fois, cette bielle  n'est pas     déviée    par la queue 1085 du loque  teau puisque ce dernier est tenu dans la po  sition de déclenchement en raison de la lé  gère     oscillation    du levier 973 au moment de  son déclenchement. La pointe 1086 passe, par  conséquent, au-dessus de la     cheville    1087 et  l'extrémité droite de la bielle 1079 est ame  née contre l'oreille 1086a du bras 1088 gou  pillé à l'arbre 626, ce qui fait osciller     celui-          ci    en sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre.  



  Comme on le voit sur la     fig.    60, le loque  teau de     multicyele    633 est également fixé à  l'arbre 626, de sorte que le mouvement de  cet arbre par la bielle 1079 libère le chien  395 de l'embrayage principal, arrête immé  diatement le fonctionnement de l'entraîneur  et amorce le fonctionnement de l'embrayage    de rétablissement. Le fonctionnement se ter  mine ensuite comme dans le cas où l'on  n'avait abaissé qu'une fois la touche d'arrêt,  un cycle     positif    de fonctionnement de l'en  traîneur intervenant dans des cas appropriés.  



       Fonctions   <I>diverses de da touche d'arrêt,.</I>  On peut également faire usage de la touche  d'arrêt pour remettre en position la barre  503     (fig.    41) dans des cas où elle a été libé  rée par la dépression d'une touche opérante  pendant, par exemple, l'expédition de la ma  chine et lorsqu'un cahotement subséquent a  déplacé la bielle 514 pour faire reculer le  chien 394 de l'embrayage de préparation en       contact    avec celui-ci avant l'application de  force motrice.    Un     levier    1090     (fig.    72), relié par un  manchon au levier coudé 1077, porte une che  ville à large tête 1091 engagée dans une  fente d'une bielle 1092 articulée à l'extrémité  inférieure de la pièce de contrôle 820.

   La  fente de la bielle 1092 permet à la pièce<B>820</B>  d'osciller, dans sa position normale, sans in  terférence avec la     cheville    1091; mais l'oscil  lation du levier 1090, par une dépression de  la touche d'arrêt     985,.    rétablira cette pièce  820, si elle a été libérée, à la position de       fig.    72, où elle peut être     renclenchée    par  l'oreille 819     (fig.    69).  



  On peut effectuer le     renclenchement    de  la pièce 975 dans des conditions     similaires    en  poussant l'oreille 1093     (fig.    71 et 84) à droite  au moyen d'un outil. Cela fait d'abord     oscil=          ler    le petit levier 1094 en sens inverse du  mouvement des     aiguilles    d'une montre autour  de son pivot 1095 sur la     partie        inférieure    de  la pièce 975 et amène une oreille supérieure  1096 de ce     levier    contre le levier 1062, ce  qui le soulève et soulève ainsi la bielle 1054  pour empêcher une oscillation du levier coudé  1057 par un mouvement de la pièce 975.

    L'oreille 1093 rencontre ensuite une oreille  1097 de la pièce 975 et une     continuation    du  mouvement de     l'outil    à droite fait reculer la  pièce 975 vers la position où elle est repré  sentée sur la     fig.    71, position dans laquelle  elle peut être tenue par le levier 1050 jus-      qu'à la libération de la touche 970 par un  abaissement de la touche 985. A mesure que  la touche 970 se relève, son galet 974 se meut  d'abord en avant de la pièce 975, puis sou  lève l'oreille 1098     (fig.    71) du levier 1050  pour libérer cette pièce de ce dernier en la  laissant retenue par le galet 974 seul et prête  à fonctionner lors de l'abaissement de la  touche.  



  Puisqu'un abaissement de la barre d'ad  dition ou de soustraction dans les condi  tions susmentionnées met aussi le levier 1425       (fig.    72) à la position de non déplacement,  un bras 1100, faisant partie intégrante du  levier 1090, est pourvu d'une oreille 1101 se  trouvant sous la queue du loqueteau de non  déplacement 1446, de sorte que le levier 1425  peut également être libéré par un abaisse  ment de la touche d'arrêt 985. Une disposi  tion similaire est représentée en ce qui con  cerne la disposition modifiée de contrôle de  non déplacement représentée sur la     fig        72A     pour libérer le loqueteau de non déplacement  dans les conditions précédentes, ou lorsque  la touche 985 a été abaissée par inadvertance.  



  <I>Mécanismes</I>     compteurs   <I>à double</I>     compteur.     Des     mécanismes    compteurs sont     prévus    dans  la     partie    supérieure du chariot     (fig.    1, 16,  17, 18 et 19) de façon que le nombre d'opé  rations accomplies en addition et soustrac  tion puissent être enregistrées, le mécanisme  servant aussi d'enregistreur de multiplicateur  dans des opérations de multiplication et d'en  registreur de quotient dans des opérations de  division. Les mécanismes compteurs com  prennent deux compteurs 1800 et 1801     (fig.1)     situés respectivement sur les côtés gauche et  droit du chariot.

   Chaque compteur com  prend une série de cadrans reliés par un  mécanisme de report de dizaines du même  type général que celui de l'autre enregistreur  et un mécanisme de contrôle est prévu pour  chaque compteur, de façon, que les     deux    mé  canismes compteurs puissent être utilisés, res  pectivement, pour enregistrer un multiplica  teur dans l'enregistreur 1801 et accumuler  des multiplicateurs dans l'enregistreur 1800  pour indiquer le quotient dans 1801 tout en    accumulant des quotients dans 1800, pour  indiquer le multiplicateur dans 1801, tandis  que les compléments des multiplicateurs sont  accumulés dans 1800 et, en usage général,  pour un enregistrement positif dans l'enregis  treur 1801, tandis que des enregistrements  complémentaires sont assurés dans l'enregis  treur 1800.  



  <I>Mécanisme de</I>     déplacement.    Des moyens  sont prévus, dans la machine, pour déplacer  le chariot 250 à droite ou à gauche. Les com  mandes pour ce déplacement     comprennent    un  déplacement automatique d'un pas du cha  riot à gauche après chaque opération de mul  tiplication ou de     division    automatique jus  qu'à ce que la dernière     position    du chariot  soit atteinte; un déplacement d'un pas à  droite, amorcé par un abaissement de la tou  che d'espacement en arrière 1405     (fig.    1 et  68) ; un déplacement d'un pas à gauche,  amorcé par un abaissement de la touche de  multiplicateur zéro     (fig.    1, 60 et 68);

   un dé  placement du chariot à l'ordre déterminé par  la position d'un mécanisme préparé ou mis en  position par un bouton 1499     (fig.    1), lors       d'un.    abaissement de la touche de tabulateur  1500     (fig.    1); un levier 1440     (fig.    1 et 72)  contrôlant le déplacement ou le non déplace  ment du chariot dans les opérations automa  tiques de multiplication et de division, aussi  bien que des moyens pour     mettre    hors d'ac  tion le déplacement pendant des opérations  d'addition ou de multiplication multiples       (fig.    72).

   Ces diverses     commandes    seront dé  crites après qu'on aura décrit le mécanisme  actionné par force motrice pour faire tourner  l'arbre 334 afin de mouvoir le peigne 330  pour faire glisser le chariot     (fig.    65).  



  Le mouvement du chariot par le méca  nisme actionné par force motrice est sous le  contrôle immédiat d'une pièce 1300     (fig.    64  et 68) supportée sur un arbre 1301 et  reliée, par la bielle 1374, à un levier  1375 qui     oscille    dans un sens ou dans l'autre  autour de l'arbre 1376 pour mouvoir de même  la pièce 1300. Lorsque celle-ci est mue dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre, sa saillie 1302     (fig.    64 et 68) est      mise en prise avec la roue     dentée    1303, ce  qui fait tourner l'arbre 334     (fig.    65) pour  déplacer le chariot à droite.

   Lorsque la pièce  <B>1300</B> est mue dans l'autre sens,     elle    met la       pointe    1304 en prise avec la roue en étoile  1305, ce     qui    fait tourner l'arbre 334 pour  faire glisser le chariot à gauche. L'engage  ment de la roue dentée 1303 ou de la roue  en étoile 1305 a pour résultat la rotation de  l'arbre 334 par force motrice dérivée du mé  canisme     suivant.     



  Une roue dentée 362     (fig.    65) actionnée  par une roue intermédiaire 647 (voir aussi       fig.    53) est assujettie à un arbre 1306 qui se  trouve entre les flasques central et de droite  du bâti.     Z-ne    roue dentée 648,     actionnant     également     '-mbrayage    de     préparation        (fig.     53), est     Agalement    assujettie à l'arbre<B>1306</B>  par une pièce 1307     (fig.    65),

   les roues den  tées étant séparées par un     espaceur.    La pièce  1307 est     assujettie    par rivetage par-dessus  l'extrémité d'un manchon 1308 sur lequel la  roue 648 est fixée,     comme    l'est un croisil  lon 1309. La pièce 1307, le croisillon 1309  et la roue 648 sont montés et assujettis sur  le manchon 1308. La pièce 1307 et le croi  sillon 1309 possèdent des oreilles 1311 enga  gées dans des. fentes de la roue 648.  



  Une couronne à denture     intérieure    1315  est soudée au croisillon 1309. Cette couronne       engrène    avec des pignons satellites 1316 (voir  aussi     fig.    64) rivés à l'un des bouts d'arbres  1317 aux autres extrémités desquels sont       fixées    des roues dentées 1322 et qui s'éten  dent à travers des     coussinets        prévus    dans la  roue dentée 1303, leurs     pignons    1316 engre  nant, d'autre part, avec une roue centrale  1320 formée sur un bout du manchon 1321  auquel la roue en étoile 1305 est clavetée,  l'arbre 1306 étant tourné pour recevoir le  manchon 1321.

   Les roues 1322 engrènent  avec une roue centrale 1327 à laquelle est  assujettie la roue dentée 1324.  



  La roue 648     tourne    toujours lorsque le  moteur tourne, de sorte que la couronne den  tée 1315, les     satellites    1316 et les roues 1322  y associées     tournent    à blanc. Cependant, si  la roue 1303 est tenue par la saillie 1302,    la révolution des satellites 1316 et 1322 est  empêchée et ils     servent    à faire tourner la  roue centrale 1327 et la roue 1324 y associée  pour faire tourner la roue dentée 1326 avec  laquelle 1324 est en prise.

   Toutefois, si la  roue en étoile 1305 est tenue par la venue  en prise de la pointe 1304 avec elle, la roue  centrale 1320 est tenue immobile et les satel  lites 1316 et 1322 seront animés d'un mou  vement tant de révolution que de rotation  avec la couronne 1315, ce qui fait que la roue  1324 sera actionnée dans le sens opposé et le  sens de rotation de la roue     1$26    est renversé.  Ce renversement du sens de rotation de la  roue 1326 est utilisé pour effectuer un dé  placement du chariot     dans    un sens ou dans  l'autre.  



  La roue dentée 1326 tourne sur un arbre  creux 1331 entre une came 1332 et un     espa-          ceur    1330 y     fixé    et calé sur l'arbre. Un  manchon 1333 tourne également sur l'arbre  creux et supporte une came 1334,     tandis     qu'un disque de     calage    de cette came 1335  est claveté à l'arbre 1331. Un ressort 1337  est comprimé entre une rondelle 1338 et des  écrous 1339     vissés    sur l'arbre fileté 1336 qui  est lui-même vissé dans l'arbre creux 1331.

    Cette construction assure le support de la  roue 1326 sur l'arbre creux et un entraîne  ment à friction effectué par la came 1332  et     l'espaceur    1330 qui sont clavetés à l'arbre  1331 et pressés contre la roue 1326 par le  ressort 1337 portant contre la rondelle 1338,  le disque 1335, la came 1334, le manchon  1333 et     l'espaceur    1330.  



  L'arbre     creux    1331 est supporté dans un  coussinet 1340     prévu    dans la plaque de con  trôle de gauche 524 de la     machine.    Un pi  gnon d'angle 1341,     fixé    au bout de cet arbre,  engrène avec un pignon d'angle 1342 monté  sur l'extrémité inférieure de l'arbre vertical  334 qui est supporté dans une pièce en<B>Z</B> 1343  assujettie à la plaque de base de la machine  et     portant    un manchon 1344     qui    y est rivé  et qui supporte une des extrémités de l'ar  bre creux 1331.  



  Lorsque la bielle 1374 commence à se  mouvoir soit à droite ou à gauche, l'oreille      1354 se retire du levier d'arrêt 1350     (fig.    64)  (lui oscille alors autour de l'arbre 1351 sous  la traction du ressort 1352 et amène sa sail  lie 1353 soit au-dessus ou au-dessous de  l'oreille 1354 de la pièce 1300, ce qui fait  que celle-ci se trouve bloquée et une rotation  de l'ensemble commence une fois la bielle  1374 mise en mouvement.  



  Lors de la rotation de l'arbre 1331, le  levier 1350 est mû par la came 1334 pour  libérer l'oreille 1354 environ à la moitié du  cycle. Un bras 1356 (voir aussi     fig.    66) est  assujetti à un manchon 1345 goupillé à l'ar  bre 1351. Ce bras présente un nez 1357 en  prise avec la périphérie de la came 1334, de  sorte que quand celle-ci tourne, le bras 1356  est mû en sens contraire du mouvement des  aiguilles d'une montre pour agir sur l'oreille  1358 du levier 1.350 et faire osciller celui-ci  pour libérer l'oreille 1354.  



  Il est à noter que la came 1334 présente  deux montées abruptes opposées sur lesquel  les le nez 1357 passe. Lors d'une rotation à  droite de la came, à partir de la position re  présentée sur la     fig.    66, le nez 1357 passe  sur l'une de ces montées     environ    au milieu  du cycle, tandis que si une rotation inverse  de cette came a lieu, le bras 1356 est mû  sur une distance suffisante pour libérer l'o  reille 1354 tôt dans le cycle. Pour assurer  le même temps cyclique de fonctionnement  du levier 1350, la came 1334 est folle sur  l'arbre et est entraînée par le disque de ca  lage 1335. Comme on le voit sur la     fig.        64.,     ce disque présente, sur des côtés opposés,  deux encoches 1360.

   Lors d'une rotation du  disque 1335 à partir de la position de     fig.    64,  le galet 1361 de la came est immédiatement  saisi et la came est mise en rotation. Toute  fois, lors de la rotation de la     came    à gauche,  le galet 1361 n'est saisi par l'encoche qui se  trouve du côté opposé qu'après que le disque  a fait presque un demi-tour, de façon que  l'oscillation du bras 1356 et le dégagement  de l'oreille 1.354 se produisent au temps cy  clique correct.  



  Le disque 1335 porte deux galets 1363  contre lesquels un bras d'un levier coudé    1364 porte sous la traction d'un ressort  1364A, de manière à assurer la position cor  recte de l'unité aussi bien que de l'arbre 334  faisant avancer le chariot.  



  Un levier 1365, également monté sur l'ar  bre 1351 (voir aussi     fig.    67), est tiré, par  un ressort 1366, de façon que sa queue 1367  vienne contre la périphérie de la came 1332.  Celle-ci sert à amener la pointe 1368 du le  vier en prise avec     l'oreille    1354 et à l'en dé  gager, cette pointe se trouvant soit au-dessus  ou au-dessous de l'oreille selon le sens du  mouvement de la pièce 1300.

   Le levier 1365  est mû de dehors en dedans pour tenir l'o  reille 1354 juste avant que la saillie 1353  soit retirée et assure ainsi que -e fonctionne  ment de l'embrayage     continue,'        \,.    Ce     levier     1365 est mû dans l'autre sens     juste    avant la       fin    de chaque cycle de déplacement indivi  duel, de façon que la pièce 1300 puisse être  mise en mouvement pour dégager l'unité à  la fin du déplacement, à moins que le dépla  cement appelé à se produire soit un déplace  ment de plusieurs ordres, auquel cas la pièce  1300 sera empêchée d'être dégagée jusqu'à  ce que la saillie 1353     revienne    en prise avec  l'oreille 1354.  



  Dans des opérations de division et de  multiplication automatiques, sauf lorsque le  chariot est dans la position extrême de gau  che, la bielle 1374 est mue à gauche     (fig.    68)  pour engager la     pointe    1304 dans la roue en  étoile 1305 afin d'assurer un déplacement,  automatique du chariot d'un pas à gauche:  après l'opération terminée. Le fonctionne  ment de la bielle 1374 dans une division sera  décrit plus loin, tandis que la construction  du mécanisme associé avec la bielle et son  mouvement dans des opérations de multipli  cation automatiques sont exposés ici.  



  La bielle 1374 s'étend entre la pièce<B>1300</B>  et le     levier    1375 pivotant sur l'arbre 1376.  Le levier 1377, présentant une extrémité rele  vée 1378, est     assujetti    par une cheville 1379  à un levier 1380 qui pivote sur un arbre  1381, tandis que le ressort 1382 est prévu  entre une     oreille    du levier 1380 et le levier      1377 pour tirer ce dernier en sens inverse  du mouvement des     aiguilles        d'une    montre.  Le levier 1380 porte aussi un chien 1383 sur  lequel est formé un épaulement pour coopé  rer avec une saillie 1384 de la bielle 1374.

         L'extrémité    de droite du levier 1377 présente  un nez 1385 qui, normalement, se     trouve    con  tre le dessous d'une oreille 1386 du levier  570. Quand ce dernier oscille     dans    le sens  du mouvement des aiguilles d'une montre,  l'oreille 1386 est mue à droite     (fig.    48, 68  et 83) et le ressort 1382 tire le levier 1377  de sorte que son nez vient à la gauche de  ladite oreille. Ce mouvement du levier 1377  en sens inverse de celui des aiguilles d'une  montre est limité par son prolongement 1390  qui     vient    porter sous l'arbre 1388     (fig.    83).

    Lors du     fonctionnement    suivant de l'em  brayage de rétablissement, et du relèvement  du chariot, le levier 570     oscille    en sens in  verse du mouvement des aiguilles d'une mon  tre et l'oreille 1386 pousse le levier 1377 à  gauche     (fig.    48, 68 et 83), de sorte que le       chien    1383 agit pour tirer la bielle 1374 à  gauche, engager ainsi la pointe 1304 dans la  roue en étoile 1305 et     mettre    en route un  déplacement du chariot à gauche.  



  Pour assurer que le déplacement est li  mité à un seul pas, le levier 1377 reçoit un  mouvement d'oscillation dans le sens du mou  vement des aiguilles     d'une    montre et est dé  gagé de     l'oreille    1386, le ressort 1382 étant  mis sous tension. Il est rappelé que, pendant  le cycle de déplacement, la came 1334 agit  pour mouvoir le levier 1356 en sens inverse  du mouvement des aiguilles d'une montre  afin de dégager le levier 1350 de l'oreille  1354. Le mouvement de 1356 fait également  osciller le levier coudé 1387 autour de l'ar  bre<B>1388</B>     (fig.    83), de sorte que le prolonge  ment 1389, qui se trouve sous le levier 1377,  fait osciller ce dernier dans le sens du mou  vement des aiguilles d'une montre pour reti  rer son nez 1385 de l'oreille 1386.

   La pièce  1300 est ainsi libérée de la retenue de cette  oreille et peut être     mise    en position correcte,  comme expliqué à propos du circuit de con  trôle du moteur de déplacement.    Le déplacement     sus-décrit    se produit après  chaque opération de multiplication, sauf lors  que le chariot atteint le dernier ordre.  



  Puisque, pendant le déplacement, l'em  brayage de préparation, l'embrayage princi  pal et l'embrayage de rétablissement ne fonc  tionnent pas, le circuit allant au moteur est  ouvert en tant que ce qui concerne ces     em-          brayagés.    Le mécanisme de déplacement com  prend     (fig.    83) des moyens pour fermer le  circuit indépendamment de ceux-ci, comme  cela a été dit à propos de     fig.    30. L'oscilla  tion du levier 1375 autour de l'arbre 1376  agit pour mouvoir la bielle 401     (fig.    30 et  83) afin de fermer les contacts 391 dans le  circuit du moteur.

   Le levier 1410 pend d'une  cheville 1411, dans une position adjacente  au levier 1375, et son     extrémité    est reliée à  une bielle 1412 par une cheville 1419     qui    est  engagée dans une fente de     cette    bielle, de  sorte que la pièce 402 peut être mue sans  mouvoir le levier 1410. Les bielles 1412 et  401 sont reliées par les vis 1413 qui     passent     à travers des fentes de chacune des bielles,  de façon à permettre de régler la longueur  totale de ces bielles.

      Lorsque le levier 1375 est mû en sens       inverse    du mouvement des     aiguilles    d'une  montre, il pousse contre une oreille 1413a du  levier 1410 pour faire osciller celui-ci dans  le sens du mouvement des     aiguilles    d'une  montre et tirer les bielles 1412 et 401 à- gau  che     (fig.    83), ce qui fait que la pièce 402 est  mue dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre pour permettre aux contacts  391     d'entrer    en prise et fermer le circuit du  moteur.

   Lorsque le levier 1375 est mû dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre, il agit sur     l'extrémité    inférieure, dé  portée, du levier 1410 et fait osciller celui-ci  également dans le sens du mouvement des  aiguilles d'une montre, ce     qui    ferme     comme          précédemment    les contacts 391. Des doigts  1415, s'étendant du     levier    1410 de chaque  côté du levier 1375; servent de guides.  



  Le mouvement du levier 1410 ferme ainsi  le circuit lors d'un fonctionnement de n'im-      porte lequel des moyens commandant le dé  placement.  



  Un abaissement de la touche zéro dans la  rangée du multiplicateur agit également pour  amorcer un déplacement du chariot d'un pas  à gauche et mettre hors d'action les autres  touches de commande de déplacement aussi  bien que les touches de multiplicateur. A  l'arbre 2091     (fig.    60) est goupillé un levier  1460 qui, lorsqu'on abaisse la touche zéro du  multiplicateur, oscille dans le sens du mou  vement des aiguilles d'une montre et fait os  ciller la pièce 2090 pour mouvoir la barre  d'enclenchement 2055 afin de bloquer dans  leur position haute les autres touches de mul  tiplicateur. Le levier 1460     (fig.    68) se trouve  par-dessus une oreille 1463 d'un levier 1464  tiré dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre, par un ressort 1465, autour  d'une cheville 1466 le supportant.

   Ce levier  possède une oreille 1467 à laquelle est reliée  une bielle 1468 articulée en 1469 à une autre  bielle 1470. Lorsque le levier 1460 oscille  dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre, le levier 1464 oscille dans le  sens opposé, de sorte que la cheville 1469 est  mue à gauche     (fig.    68) et fait osciller l'arbre  1485 en sens inverse du mouvement des     ai-          cailles    d'une d'une montre par     l'intermédiaire    du  bras fourchu 1482 qui, goupillé à cet arbre,  embrasse la cheville 1469. Sur l'arbre 1485  se trouvent deux pièces en<B>V</B> 1480 et 1481,  adjacentes l'une à l'autre, dont chacune est  pourvue de deux oreilles 1486 se faisant face.

         1-Tu    ressort 1490 est comprimé entre les qua  tre oreilles de sorte qu'un mouvement d'os  cillation dans l'un ou l'autre sens peut-être  transmis de l'une des pièces en V à l'autre  par l'intermédiaire du ressort. La pièce 1480  est goupillée à l'arbre 1485 et peut osciller  sous l'effet du mouvement du bras 1482, en  faisant ainsi osciller la pièce 1481 qui est  libre sur l'arbre 1485 et dont une queue est  articulée à la bielle 1488 qui est ainsi pous  sée à droite     (fig.    68) pour mouvoir, égale  ment à droite, la cheville 1487 se trouvant  dans une encoche de cette bielle.

   Il en ré  sulte un mouvement à droite de la bielle 1473    et une     oscillation,    en sens     inverse    du mouve  ment des aiguilles d'une montre, du levier  1875 que cette bielle embrasse dans son en  coche 1474. La bielle 1478 est supportée,  avec l'encoche 1474 en prise avec l'extrémité  du     levier   <B>1375,</B> par une bielle 1476 reliée à la  pièce 1026, comme on le verra dans le mé  canisme de division (voir     fig.    73), et par la  pièce 1509 supportée sur l'arbre 1478. Une  oscillation du levier 1375 en sens inverse du  mouvement des aiguilles d'une montre agit  pour tirer la bielle 1374 à gauche     (fig.    68)  et donner lieu à un déplacement d'un pas du  chariot.  



  Il est rappelé que la position normale du  levier 1377 est celle où son nez 1385 se  trouve sous l'oreille 1386. Puisque la touche  de multiplicateur zéro ne fait pas commencer  un cycle de fonctionnement de l'embrayage  principal, le chariot ne plonge pas et, par  conséquent, l'embrayage de rétablissement  n'est pas actionné, de sorte que l'oreille 1386  n'est pas mue pour libérer le levier 1377.

   En  conséquence, lorsque le     levier   <B>1356</B> oscille  sous l'action de la came 1334, à peu près au  milieu du cycle de l'embrayage de déplace  ment, le bras 1391 est mû à gauche     (fig.    68)  pour     rencontrer    la cheville 1393     afin    de libé  rer la touche zéro et mettre le levier 1375  hors d'action afin que l'opération de déplace  ment cesse après un seul pas. Le bras 1391  est supporté sur un bras 1392 qui, monté sur  l'arbre 1351, est relié au levier 1356     (fig.    83)  par un manchon 1845     (fig.    68) de sorte que,  chaque fois que le levier 1856 oscille, le bras  1392 oscille aussi.

   Une bielle 1403 relie le  levier 1377 au bras 1391, de façon que cha  que fois que le levier 1377 est dans la posi  tion de     fig.    68, le bras 1391 peut porter con  tre la cheville 1393. Toutefois, si l'oreille  1386     oscille    lors d'un mouvement plongeant  du chariot, la bielle 1403, lors d'un mouve  ment ascendant du levier 1377, met le bras  1891 en mouvement de sorte que si, subsé  quemment, le levier 1356 oscille, la cheville  1393 n'est pas rencontrée.

   Cependant, pen  dant l'opération de déplacement occasionnée  par la touche zéro, le levier 1377 reste dans      la     position    de     fig.    68, et le bras 1391 est dans  la     position    dans laquelle     il    peut     venir    en  prise avec la cheville 1393 lors d'une oscilla  tion du levier 1356. La     cheville    1393 est  portée par un des bras de la pièce à deux  bras 1394 supportée sur l'arbre 1395 et tirée  à droite     (fig.    68) par le ressort 1404.

   La  bielle 1396 est reliée à l'autre bras de la  pièce 1394 et est supportée, à son     extrémité     gauche, par un levier coudé 1397 supporté  sur l'arbre 1398.     Cette    bielle présente une  oreille 1399 qui est     coopérativement    adja  cente au levier<I>2058</I>     (fig.    60). Lors d'un       abaissement    de la. touche zéro, la barre 2055  glisse vers la gauche     (fig.    60) pour     empee-          cher    un abaissement d'une autre touche de       multiplicateur    aussi bien que pour maintenir  abaissée la touche zéro.

   Toutefois, quand le  bras 1391 vient en prise avec la cheville  1393, l'oreille 1399 est mue à gauche et le  levier 2058, qui oscille en sens inverse du  mouvement des aiguilles d'une montre lors  d'un abaissement de la touche zéro, est mû  dans le sens du mouvement des aiguilles  d'une montre pour mouvoir la barre 2055 à  droite     (fig.    60), afin de libérer la touche  zéro.

   En même temps, le levier 1397 oscille  en sens inverse du mouvement des aiguilles  d'une montre, de sorte que sa cheville 1484  agit sur le dessous de la bielle 1483 et fait  osciller celle-ci en sens     inverse    du mouve  ment des aiguilles d'une montre pour déga  ger de la cheville 1487 l'encoche de     cette     bielle, ce qui fait que le ressort 1400     (fig.    83)  peut mettre en position correcte le levier 1375  et la pièce 1300 vers la fin du cycle de l'em  brayage de préparation, après que les leviers  1350 et 1365 ont     libéré        l'oreille    1354 de la  pièce 1300.

   L'oscillation du levier 1375 fait  également osciller le levier 1410 pour ouvrir  et fermer le circuit du moteur, comme cela  a été dit     précédemment.     



  Si on abaisse la touche "zéro"     pendant     que la machine effectue une opération amor  cée par un abaissement précédent d'une tou  che de     multiplicateur,    l'opération de dépla  cement doit être différée jusqu'à la fin de  l'opération précédemment commencée. En    d'autres termes, le chiffrage doit être suivi,  d'abord, par un déplacement d'un pas, amorcé  automatiquement, puis par un autre déplace  ment d'un pas, amorcé par la touche "zéro".

    Dans ces conditions, la machine     fonctionne     comme     il    suit:  On supposera, par exemple, qu'une tou  che "neuf" du multiplicateur a été abaissée,  que le cycle de l'embrayage de préparation  pour libérer cette touche et engager l'em  brayage     principal    a été terminé et que la  machine est occupée à     effectuer    les cycles  successifs de     "neuf"        ainsi    amorcés. La libé  ration de la pièce de contrôle 820     (fig.    69)  a permis à l'arbre 822 d'osciller, ce qui  a abaissé la barre 503     (fig.    41) et fait  osciller de haut en bas la pièce ou cadre  505.

   L'oreille 1420 de     cette    dernière a ainsi  été amenée en contact avec le côté droit du  levier 1416 (voir aussi     fig.    83), ce qui em  pêche un mouvement de ce levier dans le  sens de celui des     aiguilles    d'une montre et  empêche un mouvement dans ce même sens  du levier 1410 auquel le levier 1416 est re  lié par la bielle 1418. Ce blocage du levier  1410     bloque    le levier principal 1375 de com  mande du déplacement.

      La touche zéro est reliée à ce levier 1375  par l'intermédiaire     (fig.    60) du levier 2090,  de l'arbre 2091     (fig.    68), du levier 1460,  du levier 1464, de la bielle 1468, du bras  1482, de l'arbre 1485, du dispositif à res  sort 1480, 1490, 1481, de la bielle 1483 et  de la bielle 1473, cette dernière étant direc  tement en prise avec     l'extrémité    inférieure  du levier 1375. Puisque ce dernier est blo  qué au moment où l'on abaisse<B>là,</B> touche, le,  ressort 1490 se trouvera     comprimé,    la tou  che étant enclenchée dans sa     position    basse,  comme décrit ci-dessus.  



  Quand le chiffrage est terminé, le fonc  tionnement de l'embrayage de rétablisse  ment commence, ce     qui    ramène la pièce 820       (fig.    69) à gauche et retire l'oreille 1420       (fig.    83) du     chemin    du levier 1416. Cela  non seulement permet au ressort     comprimé     1490     (fig.    68) de se détendre pour amorcer      une opération de déplacement, mais assure  impérativement cette opération puisque, à  mesure que le chariot se relève, l'oreille 1386       (fig.    83) se trouve amenée contre l'extrémité  droite du levier 1377 comme au cours ordi  naire d'un amorçage d'une opération de dé  placement automatique du chariot.  



  Toutefois, l'opération de déplacement ne  sera pas, dans ce cas, terminée à la fin d'un  mouvement d'un pas du chariot. Il est rap  pelé que le mécanisme terminant le déplace  ment comprend un bras 1356     (fig.    83) que la  came 1334 peut faire osciller, et un bras 1392       (fig.    68) relié à ce bras 1356 par un man  chon 1345.

   Le bras 1356 est capable de  terminer un déplacement automatiquement  amorcé en faisant osciller le levier 1387 pour  soulever l'extrémité gauche du levier 1377 et  dégager de l'oreille 1386 l'extrémité droite de  celui-ci, pendant que le bras 1392 est capable  de terminer un déplacement automatiquement  amorcé en faisant mouvoir la bielle 1396 à  gauche pour faire osciller     Ja    bielle 1397 et  soulever le bras 1483 à l'écart de la cheville  1487. Cependant, ces moyens sont reliés en  tre eux par la bielle 1403     (fig.    68) de sorte  que, lorsque l'extrémité droite du levier 1377  est dans sa position haute, le bras 1392 ne  peut actionner la bielle 1396.  



  Donc, vers le milieu du premier cycle de  déplacement, les bras 1356 et 1392 reçoivent  simultanément un mouvement d'oscillation de  la came 1334. Puisque l'extrémité droite du  levier 1377 est dans sa position haute, le  bras<B>1391</B> est tenu élevé par la bielle 1403 et  passe par-dessus la     cheville    1393 sans mou  voir la bielle 1396. Malgré que la même ac  tion de came abaisse l'extrémité droite du  levier 1377, ce qui le dégage de l'oreille 1386,  le levier 1375 reste tenu -par la bielle 1473  et, ainsi, ne peut être mis en position correcte  pour terminer le déplacement. Il s'ensuit donc  un autre cycle de fonctionnement du méca  nisme de déplacement.  



       Cette    fois, le bras 1391 a été abaissé en  ligne avec la cheville 1393 par l'abaissement  de l'extrémité de droite du levier 1377, pen  dant le cycle précédent, de sorte que, à me-    sure que le bras 1392 oscille pendant le se  cond cycle, la bielle 1396 sera mue à gauche,  ce qui fera osciller le levier 2058 pour libé  rer la touche "zéro" abaissée et soulever de  la cheville 1487 la bielle 1483 pour permettre  une mise en position correcte du levier 1375  et la     terminaison    de l'opération de déplace  ment, que la touche soit     tenue,-ou        non,    abais  sée à la     main.     



  La touche d'espacement en arrière 1405  est employée pour assurer un déplacement  du chariot d'un pas à droite. Cette touche  est montée sur une     tige    de touche 1406 qui  est tenue relevée,     comme    sur la     fig.    68, par  le ressort 1407. La     tige    de touche est reliée  par la cheville 1409 aux bielles 1470 et 1408  qui sont tirées de bas en haut par un ressort  relié au bâti.

   Lorsque l'on abaisse .la touche  1405, la cheville 1469 est mue à droite; ce  qui fait que la pièce en<B>V</B> 1480 est mue dans  le sens du mouvement des aiguilles d'une  montre pour mouvoir la bielle 1481 et les  bielles 1483, 1473, y associées, vers la gau  che     (fig.    68), en faisant osciller le levier  1375 dans le sens du mouvement des aiguil  les d'une montre et en engageant l'oreille  1302 de la pièce 1300 dans la roue dentée  1303 pour commencer un déplacement d'un  pas à droite, le mécanisme fonctionnant  comme cela a été décrit en connexité avec  l'abaissement de la touche zéro, sauf que le  déplacement se fait vers la droite     aû    lieu de  se faire vers la gauche.  



  Lorsque la bielle 1396 oscille à gauche       (fig.    68), la bielle 1483 est soulevée en anta  gonisme au ressort 1487a et les ressorts 1490  et 1407 sont alors libres de relever la tige  de touche et de ramener les pièces en V 1480  et 1481 à la position dans laquelle elles sont  représentées sur la     fig.    68.  



  Bien que les machines du     typ        rotatif    aient  certains avantages évidents sur d'autres ty  pes, la plupart des machines rotatives con  nues jusqu'ici actionnaient leurs mécanismes  enregistreurs d'une manière intermittente, ce  qui, aux grandes vitesses, donnait lieu à des  surcroîts de mouvement de ceux-ci. Pour      essayer d'empêcher ces erreurs, on a alors       incorporé    des mécanismes d'encliquetage  bruyants.  



  La machine représentée et décrite obvie à  ces     inconvénients    en maintenant le mécanisme  enregistreur constamment en prise avec ses       entraîneurs        pendant    tout le fonctionnement  de ceux-ci.     Puisque    tant les entraîneurs que  le mécanisme     enregistreur    sont arrêtés avant  la     rupture    de leur engagement, des disposi  tifs     auxiliaires    destinés à empêcher un sur  croît de mouvement sont     inutiles    et on évite  le bruit     inhérent    au     fonctionnement    de tels  dispositifs.

   En même temps, la vitesse de  la     machine    peut être beaucoup plus grande  que celle d'une     machine    dépendant, pour son  exactitude, du bon     fonctionnement    de disposi  tifs auxiliaires de ce genre.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Machine à calculer, à mécanisme d'ajuste ment et à mécanisme accumulateur, permet tant aux roues numériques de tourner à une vitesse élevée, caractérisée en ce que les roues numériques du mécanisme accumulateur pour les différents dispositifs d'ordres sont inter connectées mécaniquement par des moyens de transmission, de sorte qu'à chaque ajustement d'une roue numérique appartenant à un dis positif d'ordre arbitraire, la roue numérique appartenant au dispositif d'ordre suivant plus élevé est déplacée d'une valeur correspondant au changement de valeur dans le premier dis positif d'ordre,
    reportée au dispositif d'ordre plus élevé. SOUS-REVENDICATIONS 1 Machine à calculer suivant la revendica tion, à dispositifs pour la division auto matique comprenant des organes compara- teurs au moyen desquels la valeur du di vidende peut être comparée avec celle du diviseur, caractérisée en ce que les organes comparateurs (901) pour les différents ordres sont interconnectés par des moyens de transmission de valeur établis de façon que lors de l'ajustement d'un organe com parateur à l'aide du membre d'ajustement (100) correspondant à un ordre, l'organe comparateur appartenant à l'ordre suivant plus élevé est déplacé d'une valeur corres pondant au changement de valeur dans le premier ordre,
    reporté à l'ordre plus élevé. 2 Machine à calculer suivant la revendica tion, caractérisée en ce que les moyens de transmission sont constitués par une roue dentée. 3 Machine à calculer suivant la revendica tion, caractérisée en ce que les moyens de transmission sont constitués par un en grenage différentiel à opération continue, comprenant une roue centrale (299) et des roues satellites (298),
    de façon qu'une roue numérique appartenant à un certain ordre tourne à une vitesse fractionnaire par rapport à la vitesse de la roue numé rique suivante plus basse pendant l'ajus tement de cette dernière roue ou d'une roue appartenant à un ordre arbitraire de valeur inférieure.
    4 Machine à calculer suivant la revendica tion et les sous-revendications 1 et 3, dans laquelle les roues numériques sont mon tées à l'intérieur d'un chariot déplaçable, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens commandés par lesdits organes comparateurs et disposés pour amorcer des opérations consécutives consistant en un fonctionnement positif du mécanisme en traîneur,
    en un fonctionnement du méca nisme de déplacement du chariot et en un fonctionnement négatif dudit mécanisme entraîneur, ainsi que des moyens, com mandés également par les organes com- parateurs, permettant d'éliminer le fonc tionnement positif du mécanisme entraî neur de cette suite de fonctionnements. 5 Machine à calculer suivant la revendica tion et la sous-revendication 1,
    caractéri sée en ce que les organes comparateurs sont disposés pour coopérer avec des moyens susceptibles d'être commandés par les membres d'ajustement et établis de façon que seul l'organe comparateur qui est adjoint au membre d'ajustement pour l'ordre le plus élevé en effectuant une opération d'ajustement, est opératif, tan dis que tous les autres organes compara- teurs actionnés sont inopératifs. 6.
    Machine à calculer suivant la revendica tion, caractérisée en ce que les membres d'ajustement (100) sont disposés, par suite de leur actionnement; pour ajuster un mécanisme de sélection (146, 172) dis posé pour choisir un des différents rap ports d'engrenage pour le mécanisme de commande de l'unité d'ajustement. 7 Machine à calculer suivant la revendica tion et la sous-revendication 6, caractéri sée en ce que le mécanisme de commande de l'unité d'ajustement comprend trois ar bres (166, 167, 168) commandés diffé remment qui, suivant la position du mé canisme de sélection, sont amenés en liai son motrice avec les roues numériques de l'unité d'ajustement.
    8 Machine à calculer suivant la revendica tion, caractérisée en ce que le mécanisme accumulateur est pourvu d'un dispositif d'alignement (281, 816) qui est disposé. par suite du relâchement des roues numé riques (279), pour ramener les roues nu mériques aux positions de chiffre qui sont nécessaires pour l'opération de calcul en question, de façon à aligner les chiffres les uns par rapport aux autres pour assu rer une lecture correcte de ceux-ci.
    9 Machine à calculer suivant la revendica tion, caractérisée par un moyen d'arrêt susceptible d'être actionné à la main et disposé, par suite d'une seule manoeuvre, pour mettre en action un mécanisme qui est capable d'arrêter le fonctionnement de la machine à calculer après une opération de division complète, et par suite de deux manoeuvres consécutives,
    pour actionner un autre mécanisme au moyen duquel la machine est arrêtée immédiatement après la conclusion d'un cycle momentané d'une opération de division. 10 Machine à calculer suivant la revendica tion et la sous-revendication 9, caractéri sée en ce que le moyen d'arrêt est consti tué par une touche d'arrêt (985).
    11 Machine à calculer suivant la revendica tion, comportant des moyens pour la mul tiplication automatique, caractérisée par une série de touches suceptibles d'être abaissées et d'être maintenues abaissées par un dispositif d'arrêt qui est capable d'être ajusté après la mise en fonction-de la machine et qui est disposé, par suite de l'abaissement d'une seconde touche, pour être actionné, au cours d'une opéra tion de multiplication, en vue de la re tenue de la touche mentionnée en dernier lieu en position d'abaissement jusqu'à ce que l'opération qui demande l'abaissement de cette seconde touche a été commencée.
CH183500D 1933-12-18 1934-12-15 Machine à calculer. CH183500A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US183500XA 1933-12-18 1933-12-18

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH183500A true CH183500A (fr) 1936-04-15

Family

ID=21787481

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH183500D CH183500A (fr) 1933-12-18 1934-12-15 Machine à calculer.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH183500A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CH183500A (fr) Machine à calculer.
CH198454A (fr) Machine de comptabilité.
CH272864A (fr) Machine à calculer.
CH173800A (fr) Machine à calculer.
CH307038A (fr) Machine à calculer.
CH105276A (fr) Machine à calculer.
CH197909A (fr) Machine comptable.
CH152002A (fr) Machine à calculer.
CH113767A (fr) Machine à calculer.
CH127316A (fr) Machine à calculer.
CH279945A (fr) Machine à calculer.
BE565921A (fr)
CH102062A (fr) Appareil pour l&#39;enregistrement automatique des indications de cartes porte-indications.
CH274898A (fr) Machine comptable.
CH194589A (fr) Appareil automatique à introduction de pièces de monnaie pour la distribution d&#39;objets, notamment de tickets.
CH272865A (fr) Machine comptable.
CH262592A (fr) Machine comptable.
CH152000A (fr) Machine à calculer.
CH329436A (fr) Machine comptable
CH189263A (fr) Appareil automatique à rendre la monnaie.
CH129333A (fr) Machine à calculer.
DE551806C (de) Rechenmaschine
CH276459A (fr) Machine comptable.
CH295128A (fr) Dispositif calculateur.
CH136693A (fr) Machine à calculer.