Machine à calculer. La présente invention a pour objet une machine à calculer comportant un mécanisme d'ajustement ainsi qu'un mécanisme accumu lateur et permettant aux roues numériques de tourner à une vitesse élevée. Cette ma chine à calculer se caractérise en ce que les roues numériques du mécanisme accumula teur pour les différents dispositifs d'ordres sont interconnectées mécaniquement par des moyens de transmission, de sorte qu'à cha que ajustement d'une roue numérique appar tenant à un dispositif d'ordre arbitraire, la roue numérique appartenant au dispositif d'ordre suivant plus élevé est déplacée d'une valeur correspondant au changement de va leur dans le premier dispositif d'ordre, re portée au dispositif d'ordre plus élevé,
c'est- à-dire que la roue numérique de l'ordre plus élevé est déplacée, par exemple dans une ma chine fonctionnant d'après le principe du sys tème décimal, d'un dixième du chemin de dé placement pour la roue numérique de l'ordre mentionné en premier lieu. Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention, ainsi que des variantes de détails.
Fig. 1 est un plan de ladite machine, montrant un clavier, un chariot et diverses commandes; Fig. 2 est une élévation latérale, en coupe, représentant le clavier et une partie d'un mé canisme entraineur; Fig. 3 est une coupe suivant 3-3 de la fig. 2; Fig: 4 est un détail en coupe; Fig. 5 est une coupe suivant 5-5 de la fig. 2; Fig. 6 est une élévation en bout d'un groupe de cames de sélection;
Fig. 7 est une coupe suivant 7-7 de la fig. 6; Fig. 8 représente, schématiquement, la position des diverses cames dudit groupe pen dant une sélection du zéro, et la relation en- tre les cames et divers leviers de palpation de celles-ci;
Fig. 9 représente, schématiquement, la relation existant entre diverses surfaces sur le groupe de cames; Fig. 10 à 14, inclusivement, sont des cou pes à travers le groupe de sélection d'un seul ordre du clavier, chaque coupe représentant la disposition typique pour la sélection d'une valeur donnée; Fig. 15 est une coupe suivant 15-15 de la fig. 14, représentant assemblées les plaques des fig. 10 à 14;
Fig. 16 est une élévation de face du cha riot, avec arrachement; Fig. 17, 18 et 19 sont des coupes suivant 17-17, 18-18 et 19-19 respectivement, de la fig. 16; Fig. 20, 21, 22 et 24 sont des coupes à travers le chariot, représentant la construc tion des mécanismes de l'accumulateur et des compteurs, les coupes étant prises de manière à faire ressortir l'action réciproque et la rela tion entre certaines des parties;
Fig. 23 est un détail représentant un mé canisme utilisé avec l'enregistreur du comp teur de gauche; Fig. 25 est une élévation de face, partie en coupe, de deux cadrans, représentant la manière dont ils sont construits; Fig. 26 représente, en perspective et sé parées les unes des autres, les parties d'un cadran; Fig. 27 représente, en élévation latérale, une construction modifiée de cadran;
Fig. 28 est une coupe suivant 28-28 de la fig. 27; Fig. 29 est un plan d'une variante de came en limaçon; Fig. 30 est une élévation latérale, partie en coupe, d'un mécanisme pour effacer l'ac- cumulateur et les compteurs; Fig. 31 est une élévation d'arrière d'une partie de ce mécanisme; Fig. 32 est un plan d'ùn embrayage prin cipal;
Fig. 33 en est une élévation latérale; Fig. 34 est une élévation latérale, partie en coupe suivant 34-34 de la fig. 35, de cet embrayage; Fig. 35 est une coupe suivant 35-35 de la fig. 34, représentant des détails de la con struction de l'embrayage; Fig. 36 est une élévation latérale d'une unité de contrôle de renversement et du mé canisme la commandant; Fig. 37 représente certaines des parties utilisées pour la commande de cette unité;
Fig. 38 est une coupe longitudinale de cette même unité; Fig. 39 est une coupe suivant 39-39 de la fig. 38; Fig. 40 est une élévation latérale d'un fragment de mécanisme pour commander l'u nité de contrôle de renversement; Fig. 41 est une élévation latérale - d'un mécanisme commandant un embrayage de préparation; Fig. 42 est une élévation latérale d'un mécanisme commandant le fonctionnement de l'embrayage principal;
Fig. 43 est un détail d'un mécanisme d'en clenchement réciproque entre l'embrayage principal et la barre opérante principale re présentée sur la fig. 41; Fig. 44 est une élévation latérale de com mandes de circuits et d'un autre mécanisme associés avec l'embrayage principal et l'em brayage de préparation; Fig. 45 représente les diverses cames si tuées sur l'arbre de ce dernier embrayage; Fig. 46 représente, partie en élévation la térale, un mécanisme assurant la position cor recte du chariot plongeant;
Fig. 47 est une élévation de face des moyens de mise en position correcte pour ce chariot; Fig. 48 est une élévation latérale, partie en coupe, du mécanisme du chariot plongeant et d'un mécanisme utilisé en connexité avec le déplacement de ce chariot; Fig. 49 est un détail du mécanisme utilisé en connexité avec le mécanisme qui fait plon ger le chariot; Fig. 50 est un détail de l'embrayage de rétablissement et du mécanisme commandant cet embrayage; Fig. 51 est une coupe suivant 51-51 de la fig. 50;
Fig. 52 représente un mécanisme de mise en position correcte des arbres de quart et de demi-vitesse dans l'entraîneur; Fig. 53 représente, schématiquement, les diverses unités, en ce qui concerne leur rela tion avec leurs moyens de commande; Fig. 54 représente les supports pour les barres d'addition et de soustraction; Fig. 55 et 56 représentent un mécanisme actionné par les barres d'addition et de sous traction; Fig. 57 représente la commande inverse par les barres d'addition et de soustraction, aussi bien que l'enclenchement réciproque en tre ces barres;
Fig. 57A et 57B sont des détails repré sentant une unité et une construction utilisée en connexité avec la préparation manuelle de l'unité de commande inverse; Fig. 58 représente un mécanisme pour effacer le clavier par l'abaissement d'une touche d'effaçage, aussi bien que le méca nisme effaçant automatiquement ce clavier; Fig. 59 est une coupe verticale par l'unité de multiplicateur, représentant la façon dont peut se faire la sélection d'une valeur de mul tiplicateur;
Fig. 60 est une autre coupe verticale à travers l'unité de multiplicateur, représentant des détails de construction; Fig. 61 est un détail, en coupe, d'un mé canisme commandant une multiplication en connexité avec une unité de multiplicateur; Fig. 62 est une coupe suivant 62-62 de la fig. 61; Fig. 63 représente des détails de construc tion de certains leviers utilisés dans l'unité de commande de multiplicateur; Fig. 64 est une élévation latérale, en coupe, d'une partie d'un mécanisme pour ef fectuer un déplacement du chariot par force motrice;
Fig. 65 est une coupe suivant 65-65 de la fig. 64; Fig. 66 et 67 représentent des détails du mécanisme de commande pour le déplacement; Fig. 68 est une élévation latérale, en coupe, représentant un mécanisme utilisé en connexité avec une touche de tabulation et une touche d'espacement en arrière aussi bien qu'un mécanisme actionné par la touche de multiplicateur zéro;
Fig. 69 est un détail d'une partie d'un mécanisme commandé par les barres d'addi tion et de soustraction, aussi bien que la com mande d'un organe de commande de division par la touche de division et la relation avec le mécanisme de l'embrayage de rétablisse ment; Fig. 7 0 est un détail d'une partie du mécanisme représenté sur la fig. 69;
Fig. 71 est une élévation latérale du mé canisme de commande de division; Fig. 72 est un détail de la touche d'arrêt et du levier de commande du déplacement; Fig. 72A est un détail de la construction de la touche de commande du déplacement; Fig. 73 représente la façon dont est sup portée la touche de division; Fig. 74 est un détail représentant le mode de commande du mécanisme de palpation pour la division et du volet de division;
Fig. 75 représente une partie du méca nisme utilisé pour faire osciller le volet de division; Fig. 76 est un détail d'une pièce utilisée pour la commande de l'arbre commandant une partie du mécanisme de division; Fig. 7 7 représente, en élévation latérale, le mécanisme empêchant un déplacement du chariot pendant une division, aussi bien que certains mécanismes pour actionner un arbre commandant le mécanisme de division; Fig. 78 est un détail d'une pièce utilisée pour faire osciller ce dernier arbre;
Fig. 79 représente, en plan, une partie du mécanisme de division, particulièrement le moyen de transmettre d'un ordre inférieur à l'ordre immédiatement supérieur la valeur décimale de la valeur posée ou composée dans l'ordre inférieur;
Fig. 80 représente, en élévation latérale, la relation du mécanisme de palpation de di vision avec le mécanisme d'accumulateur et son mode de commande; Fig. 81 représente la façon de supporter une partie du mécanisme de division entre les plaques-entretoises de la machine; Fig. 82 représente, en perspective, une partie du mécanisme de palpation de division et son mode de commande;
Fig. 88 représente, en élévation latérale, la commande de la pièce de commande de la touche de division aussi bien qu'un méca nisme utilisé en connexité avec la commande de l'unité de déplacement; Fig. 84 comprend des vues représentant la construction de la pièce de commande de division;
Fig. 85 représente une variante du méca nisme de commande pour le volet, ainsi que du loqueteau de retardement pour empêcher le fonctionnement du volet jusqu'à ce qu'une certaine période, dans le fonctionnement, ait été atteinte; Fig. 86, 87 et 88 représentent une va riante du mécanisme pour empêcher un dé placement du chariot pendant des divisions, ainsi que pour faire osciller un arbre com mandant le mécanisme de palpation de di vision; Fig. 89 est une élévation latérale de la variante de mécanisme de division que l'on peut employer;
Fig. 90 est une vue en perspective de cette variante de mécanisme de division, re présentant la construction du volet et du mécanisme pour assurer un chicanage entre l'ordre contrôlant, l'ordre des dizaines et l'or dre des centaines; Fig. 91 à 95, inclusivement, sont des élé vations latérales de détails de la variante de mécanisme de division, représentant son. mode de construction.
Mécanisme <I>de sélection préparé à la main.</I> La machine représentée est du type à pré paration par touches, des moyens étant pré- vus pour composer d'abord un des facteurs d'un calcul sur un clavier et actionner ensuite la machine d'une manière indiquée par la nature et le montant d'un autre facteur du calcul.
Le mécanisme pour composer le premier facteur peut être considéré comme compre nant une partie actionnée à la main et une partie actionnée par force motrice, la partie actionnée à la main étant établie pour être amenée à une position de commande choisie par l'abaissement de touches, et la partie ac tionnée par force motrice étant établie pour être amenée en action immédiatement avant le fonctionnement du mécanisme calculateur et pour agir, sous le contrôle du mécanisme préparé à la main, pour amener les éléments du mécanisme calculateur à la position vou lue pour qu'ils fonctionnent pour entrer la valeur composée sur le clavier.
Par une telle division de la composition ou préparation du premier facteur dans la machine, le travail mécanique fait par les touches et, par suite, la résistance à leur abaissement sont considé rablement diminués. De plus, les touches peuvent être libérées et commencer à se rele ver dès que la partie, actionnée par force mo trice de la machine agit. Cela permet des opérations très rapides parce que les touches reviennent en position pendant le fonctionne ment du mécanisme calculateur et que leur retour n'est pas retardé jusqu'au moment où ce mécanisme a complètement fonctionné.
Puisque les touches n'ont pas à tenir le mé canisme calculateur à l'ajustement voulu pendant un calcul, le premier facteur d'un calcul subséquent peut être composé sur le clavier pendant que le premier calcul est en cours d'exécution par la machine, ce qui aug mente encore la vitesse de celle-ci.
La machine représentée est destinée à cal- -culer dans le système décimal et les touches sont disposées, comme montré sur la fig. 1, en une série de rangées de dix touches cha cune, le nombre des rangées dépendant de la grandeur des facteurs que la machine aura à traiter. La construction d'une rangée de touches est représentée sur les fig. 2 et 3. Chaque rangée de touches comprend le nombre usuel de touches de valeurs, 100, qui glissent dans un châssis<B>101</B> et sont normalement tenues relevées par des ressorts 102.
Les tiges de touches 103 sont assemblées dans le châssis 101 (fig. 3) en les y introduisant par en haut, la fente existante dans le dessus du châssis étant assez large pour donner passage à une saillie 104 de la tige de touche, mais la fente correspondante, dans le dessous du châssis, étant moins large, ce qui empêche la tige de tomber à travers et constitue pour ladite saillie un arrêt limitant la descente de la touche.
Une bande 105, assujettie en place par des vis 106 après introduction des tiges de touches, .bloque une partie de la fente supé rieure et empêche le retrait des tiges de tou ches. La bande 105 porte une garniture de caoutchouc 107, contre laquelle les saillies 104 butent lorsque les tiges 103 sont pous sées de bas en haut par leurs ressorts. Cela diminue le bruit ordinairement causé par le déclenchement des touches et leur retour à la position haute.
Chaque rangée de touches est montée en tre des pièces 108 et 109 qui s'étendent entre les flasques de la machine. Chaque extrémité du châssis 101 présente des fentes en<B>11.0</B> (fig. 5), de sorte qu'on peut faire varier la position de la rangée de touches, qui est assu jettie dans la position désirée par des vis 111.
Une fois les rangées de touches en po sition et une plaque-écran 112 en place, on met en position des marqueurs décimaux plats, 113, qui tourillonnent entre chaque rangée de touches et dont chacun est muni d'un petit bras -moleté, 114, qui s'étend à travers un couvercle 1.15 et au moyen duquel on peut faire tourner le marqueur pour lui faire présenter l'un ou l'autre de ses côtés, les marqueurs étant représentés, sur la fig. 5, dans deux positions différentes et, sur la fig. 2, dans une position occupée pendant qu'on les tourne. Un des côtés de ces mar queurs est d'une couleur correspondant à celle du dessus du châssis 101,
tandis que l'autre côté est d'une couleur contrastant avec celle de ce dessus, de sorte qu'en tournant les marqueurs, on peut préparer le clavier de toute manière désirée.
Dans chaque rangée, sous les touches de valeur "un" à "neuf", inclusivement, est dis posée une barre 120 suspendue au châssis 101 au moyen de deux bielles parallèles 128 et 129 et présentant neuf crans identiques 130 dont chacun présente, au fond, une fente des cendante 131 capable de recevoir l'extrémité d'une tige de touche 103. Les axes verticaux des tiges de touches sont espacés à égale dis- tancè les uns des autres.
Toutefois, cette distance est un peu supérieure à celle exis tant entre des fentes 131 successives, de sorte que chacune de ces fentes successives se trouvera éloignée d'une quantité différen tielle ou "pas", de plus que la précédente de la tige de touche coopérant avec elle. Cet espacement est proportionné de façon que l'abaissement d'une touche repousse la barre 120 vers l'arrière d'un nombre de "pas" égal à la valeur représentée par la touche abaissée.
On règle la position de chaque rangée de touches et la relation de la barre 120 par rapport à un balancier 132 au moyen d'une vis 133 (fig. 2) prenant contre une oreille 134 du châssis 101 et pouvant être bloquée par un écrou 135 portant contre la pièce 108. On peut ainsi retirer la rangée et la remettre en place sans déranger le réglage.
Les bords 136 de chaque cran sont con vexes, de sorte que la surface avec laquelle une tige de touche vient d'abord en contact est relativement beaucoup plus plate que celle avec laquelle cette tige vient finalement en contact juste avant de pénétrer dans la fente 131. Il en résulte un toucher plus éga lisé, la pression au commencement de la course étant plus forte et devenant un peu plus légère à mesure que la touche descend, au lieu d'avoir un toucher léger au début et un toucher final très dur juste avant l'entrée de la tige dans la fente. Cela fait plus que compenser la résistance supplémentaire of ferte par la compression progressive des res- sorts 102, ce qui diminue la fatigue de l'opé rateur et augmente la vitesse avec laquelle il peut manipuler le clavier.
Le mouvement de chaque barre 120 est utilisé pour composer une représentation mé canique de la valeur choisie, grâce à quoi le mécanisme calculateur peut être commandé en conséquence, comme ce sera décrit ci-après. Le balancier 132, monté sur un arbre com mun 137 supportant d'autres balanciers pa reils associés avec les autres rangées de tou ches, est purvu à ses extrémités opposées de secteurs dentés 138 et 139 transmettant respec tivement le mouvement de la barre 120,à un cadran 140 monté sur un arbre 141, en ligne avec des cadrans similaires associés avec les autres rangées de touches, de façon qu'on lise en ligne droite, sur les cadrans, la valeur composée sur tout le clavier, et à un groupe de cames 146 qui est mis en position,
par ce mouvement, pour former une représentation mécanique du nombre composé, -ce qui fait que le mécanisme calculateur peut être com mandé en conséquence, comme ce sera décrit plus loin.
Chaque groupe 146 se compose d'un pi gnon 151, de cinq cames de formes diffé rentes 152 à 156 (fig. 2, 6, 7,, 8 et 9), de quatre espaceurs 157 et d'un manchon 158. Pour faciliter la fabrication par estampage de ces cames à grandes faces, chacune d'elles est faite en deux pièces pareilles, comme on le voit sur la fig. 7. Les cames et les espa- ceurs sont enfilés alternativement sur le man chon sur lequel on place finalement le pi gnon 151 par-dessus lequel on rive ensuite l'extrémité du manchon.
Les cames et le pi gnon sont clavetés sur le manchon pour for mer un groupe d'un seul tenant et tous les groupes 146 sont montés pour tourner, dans chaque ordre de la machine, sur l'arbre com mun 159.
Chacune des cames présente sur sa péri phérie deux points hauts 160 et deux points bas 161. Les cames sont décalées autour du manchon, comme on le voit sur la fig. 6, et les espaceurs 157 offrent des dégagements convenables pour une palpation par des bras toucheurs coopérants qui palpent la face jux taposée de chaque came après avoir été mis en position par les touches 100.
Les groupes de cames 146 reçoivent leur mouvement des secteurs<B>139</B> des balanciers 132 au moyen des pignons 151 engrenant avec ces secteurs. Chaque balancier 132 et la barre 120 correspondante sont reliés à che ville et fente en 163, de sorte que le balan cier est tourné directement autour de l'arbre 137 lors de l'abaissement d'une touche quel conque de la rangée correspondant à ce ba lancier. Lors de la libération d'une touche abaissée, un ressort 164 (fig. 2) ramène le groupe 146 associé avec elle, ainsi que le cadran 140, à la position zéro.
Mécanisme accumulateur. D'après ce qui précède, il apparaît qu'un nombre compre nant plusieurs chiffres peut être enregistré sur les divers manchons 158 en faisant tour ner les pignons attachés à ces manchons pro portionnellement aux divers chiffres compo sant le nombre.
Cependant, pour effectuer un calcul mathématique quelconque tel qu'ad dition, soustraction, multiplication ou divi sion, un mécanisme doit être prévu pour faire avancer un élément enregistreur supérieur d'un "pas" supplémentaire chaque fois que l'élément immédiatement inférieur a fait un tour complet. C'est ce qui, dans une machine fonctionnant selon le système décimal, cons titue le "report des dizaines".
Dans la présente machine, qui fonctionne suivant le système décimal, le report des di zaines est accompli par un mécanisme accu mulateur monté dans un chariot 250 (fig. 2 et 16) dont le bâti principal comprend des flasques ou joues 251 reliés par une plaque de dessus 252 (fig. 17 et 20) pourvue d'ou vertures pour recevoir des oreilles 253, pré vues sur les joues 251, et assujettie par son extrémité antérieure, au moyen de vis 254, à ces joues (fig. 17).
L'extrémité antérieure de la plaque 252 présente des saillies s'adap tant à des encoches des plaques-entretoises 255 et offrant des prolongements 256 s'adap tant entre plaques 255 adjacentesffig. 22 et 24) et sous des oreilles 257 de celles-ci. Des vis 258 assujettissent les oreilles de certaines des plaques 255 à la plaque 252 (fig. 20). Des arbres avant et arrière 259 et 260, sur lesquels se déplace le chariot et dont les ex trémités tourillonnent dans les joues 251, ainsi que divers autres arbres ci-après dé crits, constituent des entretoises supplémen taires du bâti.
Les plaques 255, qui sont montées à inter valles réguliers entre les joues 251 (fig. 16, 20, 21, 22 et 24), présentent des oreilles 261 passant dans des fentes de la plaque de des sus 252 et sont supportées, à l'avant du cha riot, par un arbre transversal 262. Des pei gnes d'espacement 263 passent dans des fen tes de chaque plaque 255 et sont bloqués en place par des tiges 264, tandis que la plaque de dessus espace les plaques 255 adjacentes, comme cela a été décrit. Un peigne de re tenue 265, vissé à la plaque de dessus 252, espace les bords arrière des plaques 255 et, en prenant sous des oreilles 2650 de ces der nières, tient les oreilles 261 dans leurs fentes de la plaque de dessus.
Sur l'arbre 262 pivotent une série de pla ques 266 (fig. 22 et 48) dont une est adja cente à chaque plaque 255 et qui sont espa cées et entretoisées, près de leurs extrémités antérieures, par un peigne 26' (fig. 20) tenu en place par une tige 268. Les plaques 266 sont reliées, à leurs extrémités arrière, par une anse commune 269, qu'on appellera ici "anse plongeante", au moyen de laquelle un mouvement d'oscillation peut être imprimé simultanément à tout le corps de plaques 266 autour de l'arbre 262 (voir aussi fig. 48). Le mécanisme supporté par les plaques 255 sera appelé ci-après le "chariot plongeant".
Les unités de l'accumulateur sont assem blées sur un arbre 270 supporté par les pla ques 266, une des plaques 266 se trouvant entre chacune des unités adjacentes. Chaque unité est capable d'être actionnée par une des roues dentées de sélection (fig. 2, 15 et 48) avec lesquelles des roues intermédiaires 271, tournant sur un arbre 272 et entraînées avec les roues dentées 273 des différente unités d'accumulateur, peuvent être engre- nées par une descente du chariot plongeant, comme décrit plus loin. Des dégagements sont prévus sur les diverses plaques 255 pour per mettre les connexions nécessaires entre les ordres de l'accumulateur pour effectuer le report des dizaines.
Chaque unité d'accumulateur comprend (fig. 25 et 26) un croisillon 274 figé à un manchon 275, sur l'arbre 270, et portant une couronne 276 à denture intérieure, convena blement fixée à la partie 277 de chacun de ses bras. Un prolongement à angle droit, 278, de l'un desdits bras s'étend du croisillon vers la droite, un peu au delà de la face de droite d'un mince tambour 279 fixé au croisillon 274 et à la couronne 276, et sert d'arrêt de remise à zéro. Le tambour 279 porte les chif fres de "zéro" à "neuf", disposés. comme re présenté.
Du manchon 275 fait partie inté grante une roue dentée centrale 280 qui bute contre une plaque 255 et entre laquelle et le croisillon 274 sont interposés une came en limaçon 281 et un espaceur 282.
La came 281 (voir aussi fig. 22) présente une ouverture dans laquelle prend un prolon gement latéral 283 du croisillon 274 et elle tourne, par conséquent, avec celui-ci et le manchon 275.
Les fig. 27 et 28 représentent une va riante dans laquelle la came 281 est assu jettie sur un manchon 285 pour tourner au tour d'une partie décolletée d'une roue cen trale 286. Une saillie 287, s'étendant du croi sillon, prend dans une fente agrandie 288 de la came pour permettre à celle-ci un mou vement limité par rapport au croisillon. Un petit ressort 289 en fil métallique, s'étendant autour du manchon 285, entre la saillie 287 et un bouton 290 de la came, sollicite celle-ci vers la position représentée sur la fig. 27.
Cette construction présente l'avantage que, dans certaines circonstances, le ressort 289 peut permettre temporairement à la came de se mouvoir légèrement sans mouvoir le res tant de l'unité.
Immédiatement à la droite du mécanisme qu'on vient de décrire, une plaque 292 est figée à la roue dentée 278 qui reçoit son mou vement d'une roue 189 (fig. 14), au moyen de la roue intermédiaire 271, lorsque les pla ques 266 plongent. Ces éléments tournent sur un manchon 293 tournant lui-même sur un manchon 294. La plaque 292, qui présente une oreille percée 295 pour servir au réglage comme on le verra, est figée, à son tour, à une pièce 296 pourvue, à chacune de ses ex trémités, d'un axe 297 sur lequel est monté un pignon satellite 298 engrenant avec la couronne à denture intérieure 276 et avec une autre roue centrale 299, faisant partie intégrante du manchon 293.
Ainsi, la roue 273, la plaque 292, les satellites 298 et la couronne dentée 276 forment un train plané taire qui tourne autour de la roue centrale 299 et qui constitue le moyen par lequel le tambour 279, portant les chiffres, peut être mis en rotation par le mécanisme de mise en action de la machine, qui actionne la roue 271 comme décrit ci-après. A l'extrémité de droite du manchon 293 est assujetti un croi sillon 300 portant une couronne à denture intérieure 301 et pourvu, ainsi que cette der nière, de quatre oreilles 302. Le croisillon présente également quatre oreilles percées 803 pour servir au réglage, comme on le verra.
Pour le report des dizaines, le croisillon 274 et le tambour cadran 279 y associé re çoivent leur commande du croisillon 274 de l'ordre immédiatement inférieur, indépendam ment de tout mouvement de la roue dentée 278, de la manière suivante: Le manchon 294 est pourvu d'une pièce à deux bras 304 dont l'un des bras 305 est percé, tandis qu'à son autre bras 306 est assujetti un axe 307 auquel sont fixés des pignons satellites 308 et 309. Le pignon 808 engrène avec la cou ronne à denture intérieure 301 susmention née, tandis que le pignon 309 engrène avec la roue centrale 280 de l'ordre immédiatement inférieur.
Du manchon 294 fait partie inté grante un espaceur 310 qui tient le pignon 308 en ligne avec la couronne 301 et fait qu'il ne bute pas sur le croisillon 800, et l'ex trémité du manchon est rivée par-dessus la pièce 304. La partie centrale de cette der- nière présente un secteur denté 311 engre nant avec des dents 812 (fig. 24) formées sur un levier 813 pivotant sur l'arbre 272.
Le levier 813 présente un prolongement 814 en prise avec un levier 315 également monté sur l'arbre 272 (fig. 22) et portant un galet 816 dans le même plan que la came 281, et il est sollicité à droite, c'est-à-dire dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre, par un ressort 317 pour faire porter le galet 316 contre la came.
On notera ici que, dans ce qui va suivre, et pour plus de briè veté, lorsque cela ne sera pas de nature à créer confusion, on appellera rotation "à droite" une rotation dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre et rotation "à gauche", une rotation en sens inverse de ce mouvement. Dans l'ordre des unités, le manchon 298 peut être assujetti directement à la plaque 266 y adjacente à sa droite, puis qu'il n'y a pas d'ordre inférieur à partir du quel des dizaines devraient être reportées.
Cette disposition des diverses unités d'ac cumulateur permet des opérations simulta nées de chiffrage et de report des dizaines connues sous le nom d'opérations duplex.
Dans le fonctionnement, la roue dentée 273, actionnée par le mécanisme d'entraîne ment, fait tourner les pignons satellites 298 autour de l'arbre 270. Dans le cas où, comme dans l'ordre des unités, le manchon 298, avec sa roue centrale 299, est fixe, cette révolu tion des pignons 298, qui sont en prise avec la roue 299, les fait également tourner au tour des axes 297 et actionne ainsi la cou ronne dentée 276 dans le sens dans lequel la roue 273 est actionnée. Comme cette cou ronne est fixée au tambour 279, ce mouve ment amènera en face de la fenêtre 818 du couvercle du chariot un chiffre indicatif de la fraction de tour imprimée à la roue 273.
Chaque fois qu'une quantité donnée est ainsi entrée dans l'une des unités de l'accu mulateur, une dizaine de cette quantité sera entrée dans l'unité de l'ordre immédiatement plus élevé au moyen du mécanisme de report comprenant la roue centrale 280, et les satel lites 808, 309, qui feront tourner en sens in- verse du croisillon 274 la couronne à denture intérieure 301 fixée au manchon 298 de l'u nité immédiatement plus élevée ainsi que la roue centrale 299 fixée à ce manchon.
Si la roue 278 est immobile, ce mouvement de la roue 299 fait tourner la couronne dentée .\376 en sens inverse de cette dernière roue et, par conséquent, dans le même sens que le cadran de l'ordre inférieur transmettant le report. Si la roue 273 est en mouvement pour introduire un chiffrage, la couronne 276 se mouvra d'une quantité égale à la résultante de ce qui est produit par la rotation de la roue 299 et de ce qui est produit par la rota tion de la roue 273, le mouvement de cette couronne étant naturellement la résultante du mouvement de la roue centrale et du dépla cement des centres des satellites.
Ainsi, le mouvement de tout cadran d'un ordre plus élevé devient la résultante de l'entrée du chiffrage dans son propre ordre et du mou vement de report provenant de l'ordre immé diatement inférieur.
Les rapports d'engrenages sont naturelle ment tels que le mouvement reçu par le ca dran de l'un des ordres soit le dixième de celui du cadran de l'ordre inférieur. Une dis position typique pour donner ce résultat est la suivante: roue 280: dix dents; satellites 308 et 309: quinze dents; couronnes 276 et 301: quarante dents; roue centrale 299: seize dents, et satellites 298: douze dents. Avec cette disposition, un tour complet, à droite, du cadran d'un ordre inférieur, fait tourner la roue 280 de dix dents en faisant avancer la couronne<B>301</B> suivante à sa gauche de dix dents, soit un quart de tour, à gauche.
Cela fait avancer la roue 299, qui en fait partie intégrante, d'un quart de tour, soit quatre dents, à gauche, ce qui, à sont tour, fait avan cer la couronne 276 de l'ordre plus élevé de quatre dents, soit un dizième de tour, à droite. Ce mouvement de report imprimera à son tour un centième de tour au cadran im médiatement plus élevé que celui recevant le mouvement de report originel, un millième de tour au cadran immédiatement plus élevé en core, et ainsi de suite. Avec cette disposition d'engrenages, la roue centrale 299 ayant un nombre de dents égal aux quatre diziémes de celui de la cou ronne dentée 276, un tour complet de la roue 273 fera faire à cette couronne un tour quatre-dixièmes.
Par conséquent, si la roue 273 a quatorze dents, chaque avance d'une dent de cette roue fait faire à la couronne 276 un dizième de tour correspondant à une avance d'un chiffre du cadran. Pour que ce mouvement de report de di zaines puisse être convenablement transmis à toutes les unités de l'accumulateur, il est désirable que les roues dentées 273 ne se meuvent que selon les valeurs en cours d'in troduction dans l'accumulateur. A cette fin, pour empêcher un mouvement de ces roues sauf pendant cette introduction, il est prévu des cliquets 319 (fig. 20) fous sur un arbre 320 et tenus en prise chacun par un ressort avec la roue dentée 271 y associée dans cha que ordre.
Comme les roues 271 engrènent directement avec les roues dentées 189 de chaque unité d'accumulateur, chaque cliquet 319 agit donc comme moyen de retenue pour l'une desdites roues, de laquelle il est dégagé pendant l'entraînement ou période d'activité, comme on le verra.
On voit donc, par ce qui précède, que la rotation d'une roue numérique ou cadran, dans un ordre quelconque, fait que toutes les roues numériques des ordres plus élevés, ou à sa- gauche, tournent aussi d'une certaine quantité, successivement, dans un sens soit additif ou soustractif selon le sens de rota tion de la roue 273, tandis que dans tous les ordres d'une valeur inférieure, ou à la droite du dernier ordre dans lequel un chiffrage s'effectue, il n'est point entré de valeurs frac tionnaires.
En vertu de cette transmission continue entre les divers ordres, les cadrans sont avan cés de telle façon que les chiffres ne sont pas convenablement alignés aux fenêtres 318 et, pour remédier à cela et donner une indi- cation lisible du résultat, il est prévu des mé canismes qui tournent chaque cadran pour l'aligner convenablement avec lesdites fenê tres aussitôt après une mise en action.
Le mécanisme qui assure l'alignement des chiffres amenés par les cadrans en face des fenêtres 318 comprend la came en limaçon 281, précitée, qui coopère avec le levier 315 susmentionné (fig. 22). Sur cette figure, la came 281 et le levier 315 sont représentés dans une position on le galet 316 est en con tact avec le point le plus haut de cette came, point qui représente la position zéro du ca dran 279 y associé.
Le contour de cette came est proportionné de façon que chaque chiffre plus élevé, jusqu'à neuf, sur les cadrans, est représenté par une diminution successive de la grandeur de son rayon jusqu'à ce que le point le plus bas, sur la came, représente le chiffre "9" sur le cadran, les valeurs aug mentant, sur les cadrans aussi bien que sur les cames, dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que, pour l'addition, les cames et les cadrans sont tour nés à gauche et que, pour une soustraction, ils sont tournés à droite lorsqu'on regarde la machine du côté droit.
A mesure que le chariot descend à sa posi tion basse, un cran d'un prolongement 340 du levier 313 (fig. 24) prend sur un arbre 339 qui passe à travers les plaques 255. Cela fait osciller le levier 313 à droite et a pour résultat que la pièce 304 oseille à gauche pour faire avancer les roues dentées 309 et 308. Il en résulte que le report provenant de la droite, reçu par la roue 309 de la roue 280 de l'ordre immédiatement suivant à gau che, avec laquelle elle engrène, est entré dans l'ordre immédiatement plus élevé. Lorsque le chariot plongeant est dans sa position basse, le levier 315 est libéré par l'oreille 314 et il lui est permis de tomber à une position où le galet 316 évite juste la came 281.
Dans ces conditions, le manchon 294 et la pièce 304 (fig. 26) sont tenus dans des positions fixes et chaque cadran est, en général, avancé à une position partielle dépendant du chif frage qu'il a reçu et du report provenant de tous les ordres à sa droite. Par exemple, si la valeur résultante entrée est "2,375", le premier cadran se trouve entre le "2". et le "3", étant à<B>0,375</B> du chemin entre le "2" et le "3". Le cadran suivant se trouve à 0,75 du chemin du "3" au "4"; le suivant, à 0,5 du chemin du "7" au "8" et le cadran suivant est carrément à "5".
La relation de la face escarpée de la came 281 par rapport au pivot 272 du levier 315 est telle qu'à mesure que le cadran passe de "9" à "0" (comme lorsque le chariot plonge pendant l'enregistrement de "neufs") cette face de la came, en agissant sur le galet 316, tendra à amener 'le levier 315 à la position de fig. 22.
Maintenant, la descente de l'o- reillé 314 et le mouvement à gauche de la came 281 s'effectuent concurremment; mais la face escarpée de la came tend à mouvoir le levier 315 plus vite que l'oreille 314 pour rait le mouvoir et la face de came ne peut pas être faite moins abrupte et être encore capable de supporter convenablement le galet 316 lorsque les parties sont dans la position de fig. 22.
Il est donc nécessaire de parer à cela, et c'est le rôle de la came, montée d'une façon spéciale, représentée sur les fig. 27 et 28 et décrite ci-dessus. Avec cette construction, la résistance au mouvement de la came 281 bande le ressort 289 jusqu'à ce qu'il ait été permis au galet 316 de venir à sa position la plus basse, après quoi ledit ressort rappelle la came à sa position normale.
Si l'on fait usage de cames rigides, une résistance à leur mouvement tend à faire tourner les roues dentées 273 en antagonisme à la tension des ressorts 317 agissant par l'intermédiaire des cliquets 319 et des roues 271. Bien que ce mouvement soit ordinaire ment de moins d'une demi-dent, il est clair que tout excès de mouvement au delà de cela causerait une inexactitude dans le calcul.
Pour, une fois le calcul terminé et le chariot plongeant relevé, ramener chaque ca dran en arrière de la quantité fractionnaire dont il est en avant d'une indication juste, afin d'assurer une indication claire dans les fenêtres, il est permis à chaque levier 315 d'osciller à droite sous l'action du ressort 317, jusqu'à ce que le galet 316 porte contre la came 281 ce qui, avec la forme de came re présentée, a permis au levier 315 d'osciller à droite d'une quantité proportionnelle à l'indi cation donnée par le cadran auquel la came est attachée.
Cette oscillation du levier 315 fait osciller à gauche le manchon 294 y asso cié, ce qui fait avancer le bouton 307 d'une quantité proportionnelle à l'indication donnée par le cadran qui se trouve à sa droite, en faisant ainsi osciller la couronne dentée 301 d'une quantité correspondante et en ramenant par cela même en arrière le cadran suivant de gauche d'une quantité proportionnelle à l'indication du cadran immédiatement infé rieur, qui est la quantité dont le cadran se trouvait en avant d'une position juste.
La disposition est, par conséquent, telle que cha que petite quantité de report reçue d'un ordre inférieur sera retirée ou reprise à l'achève ment du calcul, à moins que cette quantité ne se monte à une position entière, auquel cas la partie haute de la came en limaçon, en se trouvant sous le galet, empêche cette reprise. Il en résulte que, quand le chariot plongeant est relevé, chaque cadran est commandé par la came en limaçon du cadran de l'ordre im médiatement inférieur, de sorte que le chiffre convenable sera carrément aligné à sa fenêtre.
Seul le cadran qui se trouve immédiate ment à la droite affecte le recul d'un cadran et la petite quantité de report dans un ca dran quelconque n'est pas reprise entièrement jusqu'à ce que celle qui se trouve immédiate ment à la droite soit enlevée. Ainsi, on obvie à l'obligation, pour le dernier cadran, de dis tinguer entre deux valeurs comme "29.998" et "30.001". Ainsi, avec "29.998", lorsque le chariot plongeant est ramené, le cadran du "2" n'est pas ramené avant que les cadrans qui se trouvent sur la droite l'aient été. En suite, le cadran du "2" n'est ramené en ar rière que de 0,9000 du chemin et non de 0,9998 du chemin, le 0,0998 d'un tour ayant été précédemment repris.
Si une valeur qui doit apparaître à la fin d'un calcul comporte une série de neufs, comme dans le nombre 29.998, susmentionné, ou si, comme cela se présente toujours dans le cas où un dépassement a été fait (c'est-à- dire lorsqu'une soustraction a été faite avec un nombre à soustraire plus grand que celui dont il doit être soustrait), les cadrans qui doivent faire apparaître les neufs se trouve ront sensiblement à zéro, sauf le cadran ex trême à la droite de cette série.
Au moment où ce cadran extrême est amené complète ment dans sa position "neuf" par l'enlève ment de toute petite quantité de report, de la manière précédemment décrite, il est per mis au galet de descendre au rayon le plus bas de la came, en faisant ainsi reculer le cadra. de l'ordre immédiatement suivant de presque un pas complet.
Si les cadrans d'or dres plus élevés Èe trouvaient déjà sensible ment à zéro, leur recul les ramènerait ainsi, chacun à son tour, à un neuf, ce qui permet trait au galet qui se trouve dans cet ordre de tomber de la partie haute de la came au rayon bas de celle-ci. Cette chute du galet ferait à son tour reculer d'un pas l'ordre im médiatement plus élevé, ce qui, si le cadran était sensiblement à zéro, aurait pour résultat une répétition du procédé.
Ainsi, si avec une série de cadrans se trouvant à zéro, le ca dran extrême de droite dans la ligne est re culé jusqu'à indiquer neuf, il en résulte une vague de reports dans laquelle chacun des cadrans se meut successivement de "zéro" à "neuf", chaque cadran ne commençant son mouvement de recul que lorsque le cadran suivant à sa droite à permis au galet de tom ber par-dessus l'arête du point haut de la came et de tomber assez bas pour amener en action l'ordre en question.
Si, en raison d'un jeu dans les engre nages, l'alignement des cadrans dans les fenêtres n'est pas aussi exact qu'on le désire, on peut assurer un alignement plus exact des tambours 279 derrière les fenêtres 318 en munissant les cames 281 d'une série de bosses 322 (fig. 29) dont une est interposée entre chaque portion de la came correspondant à une position numérique et la portion immé diatement adjacente, correspondant à la posi tion immédiatement plus haute ou plus basse.
Le chariot est supporté pour se déplacer transversalement dans un sens ou dans l'au tre par des arbres 259 et 260 glissant dans des coussinets 324 des flasques situés sur les côtés opposés de la machine (fig. 47). Des ressorts 325, enfilés sur les extrémités dé colletées de ces coussinets, constituent des amortisseurs limitant la traversée du chariot. Le chariot est libéré, pour une libre tra versée, par le dégagement d'un peigne 330 (fig. 18), monté sur un arbre 331, d'avec le mécanisme de déplacement comprenant des galets<B>332</B> montés sur une plaque 333 assu jettie sur un arbre 3â4 (fig. 18 et 65).
On fait osciller le peigne 330 autour de l'arbre 331 au moyen d'un levier 335 traversant le couvercle du chariot et portant une poignée 336. Le levier est tiré contre un arrêt 338 par un ressort<B>337</B> et, quand on l'abaisse, cela bande le ressort et fait basculer le peigne 330 à gauche en le dégageant des galets. Le levier 335 est relié au peigne au moyen d'une oreille portée par lui et prenant dans une fente du peigne. De cette façon, on peut libérer le chariot et l'amener à toute position latérale désirée. Son déplacement pas-à-pas est effectué par rotation de l'arbre 334 dont chaque demi-tour effectue un pas de déplace ment.
Ainsi, chaque galet 332 prend succes sivement dans les dents du peigne 330 pour faire avancer le chariot d'un ordre à la fois. La rotation de l'arbre 334 dans un sens ou dans l'autre pour un ou plusieurs pas et la commande des divers moyens agissants seront décrites plus loin.
Mécanisme <I>de</I> sélection <I>préparé par force</I> <I>motrice.</I> Après l'achèvement de la prépara tion du mécanisme décrit précédemment et lors de la manipulation des commandes agis santes, la partie actionnée par force motrice du mécanisme sélecteur est amenée en action préalablement au fonctionnement du méca nisme calculateur et agit, sous le contrôle des cames 146, pour amener les éléments de ce dernier à la position voulue pour le con ditionner pour effectuer l'entrée dans l'accu mulateur de la valeur composée sur le clavier.
Ce mécanisme comprend trois arbres 166, 167 et 168 (fig. 2 et 5), ci-après appelés ar bres de demi, de quart et de douzième de vi tesse, respectivement, et communs à tous les ordres de la machine. Les arbres sont reliés à la source d'énergie comme ce sera décrit plus loin, de façon que l'arbre 166 tourne de 180 pour chaque cycle de fonctionnement de la machine et que l'arbre 167 tourne de 90 pour chaque cycle, tandis que l'arbre 168 tourne de 30 pour chaque cycle.
Une série de manchons 169 (fig. 2, 10, 11, 12, 13 et 15), un pour chaque ordre décimal, sont fous sur un arbre commun 170 disposé entre les arbres 166, 167 et 168, et à chaque man chon sont clavetées plusieurs roues dentées espacées pour actionner les divers ordres du mécanisme enregistreur, comme ce sera décrit ci-après.
Des moyens sont prévus pour relier cha cun des manchons, 169, de façon que chacun d'eux puisse être actionné par l'arbre 166, l'arbre 167 ou l'arbre<B>168,</B> par rapport à la source d'énergie, à l'une quelconque de neuf allures différentes correspondant aux valeurs apparaissant sur les touches 100. Comme ce mécanisme se répète dans chaque ordre déci mal de la machine, on ne décrira ici qu'un de ces ordres.
Au manchon 169 (fig. 10) est clavetée une roue dentée 171 (voir aussi fig. 2, 5 et 15) et sur un espaceur monté sur ce man chon, côte à côte avec cette roue, peut oscil ler librement une plaque de sélection 172 sur laquelle peuvent tourner librement une roue dentée 173 et une roue dentée 174 engrenant avec les roues 171 et 173. Sur l'arbre 166 est clavetée, en alignement radial avec la roue<B>173,</B> une roue à douze dents 175, tandis qu'en alignement radial avec 173, sur son côté opposé, une roue 176 à vingt dents est clavetée à l'arbre 167.
Ainsi, si la plaque 172 oscille à droite sur la fig. 2, la roue 176 est amenée en prise avec la roue 173 et, alors, la rotation de<B>90'</B> de l'arbre 167, qui ,tue durant chaque cycle de fonctionne <I>s</I> 'effee ment de la machine, fera tourner de cinq dents la roue 7.71, tandis que si la plaque 172 oscille à gauche, la roue 175, lors de la rotation de 180 de l'arbre 166, fera tour ner de six dents la roue 171. Par ce moyen, une sélection d'un cinq ou d'un six peut être effectuée.
Au manchon 169 est également clavetée une seconde roue dentée 177 (fig. 5, 11 et 15) et sur l'espaceur porté par ce manchon, côte à côte avec cette roue, peut osciller libre ment une seconde plaque de sélection 178 portant une roue dentée 179 et une roue den tée 180 qui engrène avec les roues 177 et 179. Sur l'arbre 166 est clavetée, en aligne ment radial avec la roue 179, une roue à qua torze dents 181., et sur l'arbre 167 est cla- vetée, en alignement radial avec la roue 179, une roue à seize dents 182.
Ainsi, quand cette seconde plaque de sélection 178 oscille à droite sur la fig. 2, sa roue 179 engrène avec 182, et une rotation de 90 de l'arbre 167, dans chaque cycle, fera tourner la roue 177 de quatre dents, tandis que, lorsque la dite plaque 178 oscillera à gauche, la roue 179 engrènera avec la roue 181, et la rotation de 180 de l'arbre 166, dans chaque cycle, fera tourner de sept dents la roue 177. Par ce moyen, on peut effectuer une sélection d'un quatre ou d'un sept.
Au manchon 169 est encore clavetée une troisième roue dentée 183. (fig. 5, 12 et 15) et sur l'espaceur porté par ce manchon, côte à côte avec cette roue, peut osciller librement une troisième plaque de sélection 184 portant des roues dentées 185 et 186. A l'arbre 166 est clavetée, en alignement radial avec la roue 185, une roue à seize dents 187, et à l'arbre 167 est clavetée, en alignement radial avec la roue 185, une roue à douze dents 188.
Ainsi, lorsque la plaque 184 oscille à gauche, sur la fig. 2, sa roue 185 engrène avec la roue 187 et la rotation de 180 de l'arbre 166, dans chaque cycle, fera tourner de huit dents la roue 183, tandis que, lorsque la pla que 184 oscillera à droite, la roue 185 engrè nera avec la roue 188 et la rotation de 90 de l'arbre 167 fera tourner de trois dents la roue 183. Par ce moyen, on peut effectuer la sélection d'un huit ou d'un trois.
Au manchon 169 est clavetée aussi une large roue dentée 189 (fig. 5, 16, 14 et 15) et sur l'espaceur porté par ce manchon, sur le côté gauche de cette roue, peut osciller une quatrième plaque de sélection 190 por tant des roues dentées 191 et 192. A l'arbre 166 est clavetée, en alignement radial avec la roue 191, une roue à dix-huit dents 193, et à l'arbre 168 est clavetée, pour faire tour ner une roue 194 qui est folle sur l'arbre 167 et en alignement radial avec la roue 191, une roue de vingt-quatre dents 195.
Ainsi, si cette roue 191 oscille à gauche sur la fig. 2, elle engrène avec la roue 193, et une rotation de 180 de l'arbre 166, dans chaque cycle, fait tourner de neuf dents la roue 189, tan dis que, si la plaque 190 oscille à droite, la roue 191 engrènera avec la roue 194, et la rotation de 30 de l'arbre 168, dans chaque cycle, et la roue 195 feront avancer de deux dents la roue 189. Par ce moyen, on peut effectuer la sélection d'un neuf ou d'un deux. Sur le manchon 169 est montée, à la droite de la roue 189, une cinquième plaque de sélection 196 (fig. 14 et 15) capable d'os ciller sur lui et portant des roues dentées 197 et 198 engrenant ensemble.
La roue 198 est constamment en prise avec la roue 189, tan dis que la roue 197 peut engrener avec une roue de vingt-quatre dents 199, folle sur l'arbre 167, lorsque la plaque 196 oscille è, droite sur la fig. 14. Cette dernière roue est commandée par une roue à douze dents 200, clavetée sur l'arbre 168, de sorte que la roue 189 sera tournée d'une seule dent lors d'une rotation de 30 de la roue 200 quand la pla que 196 oscille ainsi.
Une sélection du zéro s'effectue en empê chant la roue 189 de tourner. Dans ce but, un cliquet 201 (fig. 2, 5 et 14) est monté sur un arbre 202 de telle façon que, lorsque la plaque 196 oscille à gauche, son bord vient en prise avec une queue 203 de ce cli- quet et le retient en prise avec la roue 189 lorsque l'arbre oscille, comme ce sera décrit.
L'arbre 202 s'étend en travers de la ma chine et un cliquet 201 est prévu sur lui dans chaque ordre. Cette arbre 202 reçoit un mouvement d'oscillation à gauche, dans une mesure limitée, du mécanisme faisant plon ger le chariot, mécanisme que l'on va décrire, et lorsque la machine s'arrête et que le eha- riot se relève, l'arbre 202 oscille à droite de sorte que la large rainure à clavettes exis tant dans l'arbre agit sur les clavettes plus étroites 204, formées sur les cliquets pour tenir ceux-ci contre la roue 189 pendant que la machine est au repos.
Dans le cas où quel que valeur autre qu'un zéro est choisie, l'os cillation initiale de l'arbre 202 libère ces cli- quets et, dès la rotation du manchon 169, chaque roue 189 fait osciller son cliquet hors du chemin. Toutefois, si un zéro est choisi dans un ordre, la plaque 196 y associée vient en prise avec la queue 203 du cliquet corres pondant, comme cela a été expliqué, et re tient le cliquet en prise avec la roue 189 même si l'arbre 202 a reçu un mouvement d'oscillation. Par cette disposition, lorsque la plaque de sélection 196 oscille à gauche,
sur la fig. 14, la roue 189 est bloquée et une sélection de zéro se fait.
Chaque plaque 172, 178, 184 et 190 pré sente une oreille 205 qui porte sur la plaque adjacente pour empêcher une des plaques d'être suspendue sur une plaque adjacente à mesure qu'elles oscillent l'une près de l'autre. La plaque 196 se trouve sur l'autre côté de la roue 189 et est espacée, de sorte que cette suspension ne peut se produire.
Une des cinq plaques de chaque ordre est mise en position durant une opération de sélection poux choisir une valeur ou un zéro, les qua tre plaques restantes de- l'ordre étant tenues en position d'inactivité. Les positions de va leurs sont des positions dans lesquelles les roues dentées portées par les plaques en grènent avec des roues dentées des arbres 166 ou 167, tandis que la position intermé diaire est celle dans laquelle aucune trans mission n'est effectuée.
Ainsi, si un "six" doit être choisi par exemple, la plaque<B>1.72</B> oscillera à gauche, sur la fig. 10, pour engre ner la roue 175, tandis que toutes les autres plaques seront mises dans les positions in- termédiaires où elles sont représentées sur les fig. 11 à 14 inclusivement.
Cette préparation simultanée des plaques de sélection est effectuée par un mécanisme, actionné par force motrice, qui palpe les cames 146 précitées. Ce mécanisme comprend un groupe de cinq. bras tâteurs 210 (fig. 2 et 59), un pour chacune des plaques 172, 178. 184, 190 et 196 auxquelles ils sont articulés en 205. Chaque bras est pourvu d'un nez de palpation ou "palpe" 211 capable d'être pressé contre la came y associée du groupe 146, avec laquelle il est en alignement radial.
Ces bras 210 pivotent sur un arbre commun 213 supporté par des bielles 214 articulées au bâti de la machine en 215 et chaque bras est relié par une bielle 216 à un second bras tâ- teur 217 qui, pivotant sur un arbre 218 sup porté dans le bâti, est pourvu d'une "palpe" 219 capable de faire contact avec la même came en un point situé approximativement à 180 du point en lequel cette came est tou chée par la palpe 211. Ce système de pal pation est actionné par plusieurs paires de _cames complémentaires 220,et 221 avec les quelles des galets 222 et 223 coopèrent pour.
faire osciller un levier 224 pivotant en 225 et relié par des bielles 226 et 227 avec l'ar bre 213.
A mesure que ces cames font osciller le levier 224, chaque jeu de palpes 211 et 219 sera mû vers celle des cames du groupe de cames 146 avec laquelle il est en alignement radial et, si une- palpe 211 rencontre un point bas 161, de l'une des cames, la palpe 219 cor respondante rencontrera le point haut opposé 160, ce qui fera osciller à gauche (sur la fig. 2) la plaque de sélection correspondante pour l'amener dans sa position avant. Si, d'autre part, la palpe 211 rencontre un point haut d'une des cames, la palpe 219 rencon trera le point bas opposé et la plaque de sé lection à laquelle le bras 210 est attaché sera mue à sa position arrière.
Si, dans le troisième cas, la palpe-211 ne rencontre qu'une partie intermédiaire et ne vient en prise ni avec un point haut ni avec un point bas d'une came, la palpe 219 fera de même et la plaque correspondante sera mise dans une position centrale ou neutre dans laquelle sa roue dentée n'engrènera pas avec les roues dentées tant de l'arbre 166 que de l'arbre 167.
Pour mettre chaque came exactement en position dans le groupe 146 avant cette opé ration de palpation, un cliquet 230 (fig. 59), monté sur l'arbre 218, est poussé par un res sort 231 contre une cheville 232 de la bielle 214. Lorsque celle-ci est mise en mouvement, le cliquet est libéré et prend dans la roue dentée 151 en alignant le groupe 146 dont cette roue fait partie et en en empêchant tout déplacement pendant la palpation.
Les cinq cames 152 à 156 constituant le groupe 146 ont leurs points hauts et bas res pectifs disposés autour de leurs périphéries, et sont décalées les unes par rapport aux au tres, de telle façon que si l'une des palpes 211, dans chaque ordre, rencontre soit u n point haut ou un point bas sur l'une des cinq cames, les quatre autres palpes 211, dans le même ordre, ne rencontreront ni un point haut ni un point bas des cames y associées. Ainsi, dans chaque opération de palpation., une seule des cinq plaques de sélection os cillera en avant ou en arrière, les quatre autres restant dans leur position intermé diaire, centrale ou neutre.
De cette façon, les roues dentées portées par chaque man chon 169 peuvent n'être engrenées que par un seul train avec l'une des roues dentées de l'arbre 166 ou de l'arbre 167 ou être, autre ment, bloquées par le cliquet 201. Par ce moyen, toute sélection de "zéro" à "neuf\' inclusivement est effectuée dans chaque ordre décimal sous le contrôle des touches 100.
1 Sur la fig. 8, les cinq cames 152 à 156 sont représentées en position pour préparer ou composer un zéro. Ces cames pourvoient respectivement à la composition de valeurs, comme il suit: came 152, valeurs 6 et 5; came 153, valeurs 7 et 4; came 154, valeurs 8 et 3; came 155, valeurs 9 et 2 et came 1.56, valeurs 0 et 1. Dans la composition représen tée, une valeur zéro sera composée sous le contrôle de la came 156, la palpe 211 venant au point bas 161 et la palpe 219 faisant con tact avec le point haut 160 pour amener la plaque de sélection 196, associée, à la position avant et tenir le-cliquet 201 en prise avec la roue dentée 189.
Toutes les autres palpes sont en prise avec des points intermédiaires des cames et mettent les quatre autres pla ques dans la position neutre. ' Il est à noter que les points hauts 160 correspondent au cercle extérieur, sur la fig. 9, et les points bas 161 au cercle inté rieur, tandis que le cercle intermédiaire cor respond au corps de came. Lorsque les palpes 211 et 219 sont amenées à venir en prise avec une came, la distance à laquelle elles sont finalement espacées est toujours la même, donnée qu'elle est par les positions relatives des palpes par rapport au centre de la came, ou arbre 159, qui commande la position des plaques de sélection.
Ainsi, ou bien les pal pes sont en prise avec les surfaces représen tées par les cercles intérieur et extérieur, sur la fig. 9, correspondant à des distances A et B, ce qui fait que la plaque associée est mise à une position de composition de valeur, ou bien les deux palpes sont en prise avec la sur face représentée par le cercle intermédiaire, ce qui est une position neutre de la plaque. Les distances<I>A, B</I> et C sont égales mais sont différemment disposées par rapport au centre de l'arbre 159. C'est de cette diffé rence que résulte le mouvement sélectif im pératif de chaque plaque de sélection à l'une des positions qu'elle peut occuper.
Pour bloquer les plaques de sélection dans les positions relatives sus-décrites, il est prévu un volet d'enclenchement 236 (fig. 2 et 46) qui, s'étendant en travers de tous les ordres, dans la machine, pivote sur le bâti de celle-ci en 237 et prend dans l'un de trois crans 238 de chaque plaque de sélection pour empêcher tout mouvement de celle-ci dans un sens ou dans l'autre.
<I>Mécanisme d'effacement de</I> l'accumula- teur. On peut voir, d'après ce qui précède que, si les couronnes dentées 301 sont blo quées ou immobilisées pendant que des sec- teurs 313 oscillent, les dents 312 agissent alors pour faire osciller les bras 304 et faire tourner les pignons satellites<B>308</B> et<B>309</B> en entraînant les pignons 308 sur les dents des couronnes immobilisées 301 (fig. 26).
Si les roues dentées 271 sont, alors, soustraites à l'action. de freinage des cliquets 319, la rota tion des pignons 309 ainsi produite peut, puisque les roues dentées 273 sont libres de tourner, actionner les roues dentées 280 pour faire tourner en arrière les croisillons 274 et les cadrans 279 y attachés vers la position dans laquelle leurs zéros s'alignent avec les fenêtres<B>318.</B> Si un arrêt est placé sur le che min des oreilles 278, portées par ces cadrans, pour empêcher ceux-ci d'être mus au delà de la position zéro,
les cliquets de freinage 319 peuvent être rétablis en position d'activité et les couronnes dentées<B>301</B> peuvent être dé bloquées en laissant les cadrans 279 alignés en position zéro.
La remise à zéro de l'accumulateur se fait au moyen du mécanisme suivant: sur un arbre 320 (fig. 21), supporté dans les pla ques 266, sont clavetés des leviers oscillants 350. L'arbre 320 reçoit un mouvement d'os cillation du mécanisme d'effacement automa tique, qu'on va décrire, et le mouvement d'os cillation des leviers 350 est transmis aux cli- quets 319 dont chacun présente une saillie latérale<B>351</B> sur laquelle le levier associé 350 peut agir pour libérer les roues dentées 271.
Le levier 350 agit aussi pour bloquer les couronnes dentées 301 et placer des arrêts zéro pour les cadrans et à cet effet, il est pourvu d'un prolongement 352 prenant dans une fente d'un levier 353 monté sur l'arbre 272 de sorte que, lors d'une oscillation à droite du levier 350, le levier 353 est poussé à gau che et que des saillies latérales 354 prévues sur celui-ci sont placées dans une position d'arrêt des cadrans.
Les saillies 354 ont, chacune, une largeur suffisante pour s'enga ger avec les saillies 278 (fig. 25 et 21) de chaque cadran aussi bien qu'avec l'une des quatre saillies 302 prévues sur le croisillon 300 et la couronne dentée 301 et empêcher celle-ci de dépasser la position zéro durant l'effaçage de l'accumulateur. Un rebondisse ment des cadrans est empêché par un butoir élastique 355 qui, prévu sur chaque levier 353, coopère avec le côté de la saillie 278 qui, est opposé à celui sur lequel agit la sail lie 354.
Les cadrans sont ramenés à la position zéro par un mécanisme comprenant des sail lies latérales 356, sur chaque levier 313 (fig. 24), sur lesquelles des prolongements 357 des cliquets 319 agissent pour faire os ciller à gauche le levier 313, sur l'arbre 272. en antagonisme au ressort 317.
Les dents 312, prévues sur les leviers 313, agissent pour faire osciller les bras 304 et faire tourner les satellites 308 et 309 en entraînant les pre miers sur les dents des couronnes 301-immo- bilisées. Puisque les roues dentées<B>271</B> sont libres de tourner, la rotation des satellites 308 et 309 actionne les roues dentées 280 pour faire tourner en arrière les croisillons 274 et les cadrans 279 y attachés, à la posi tion où les zéros s'alignent avec les fenêtres 318.
L'arbre 320 reçoit ensuite un mouvement d'oscillation à gauche pour retirer les saillies 355 et 354 du chemin des oreilles 278. Le croisillon 300 permet aux cliquets 319 de se placer de nouveau entre les dents des roues 271 et de permettre aux secteurs 313 d'être rappelés par les ressorts 317 jusqu'à ce que l'engagement du galet 316 avec la came<B>281</B> bloque à nouveau le mouvement du secteur 313 par engagement de l'oreille 314 de celui-ci avec le levier 315. A cet effet, un levier 358 (fig. 18), calé sur l'arbre 320, est tiré à gauche par un ressort 359, de sorte que quand l'arbre 320 oscille pour effa cer les cadrans, le ressort se trouve bandé.
Au moment où le mécanisme d'effaçage, à décrire, est libéré, ce ressort ramène l'arbre 320 à la position de fig. 18 en laissant tous les zéros des cadrans alignés avecles fenêtres.
<I>Commande générale des</I> calculs. La force motrice pour les diverses opérations de la machine est fournie, sous le contrôle des di verses touches de commande de celle-ci, par l'intermédiaire de l'embrayage principal 428, de l'embrayage de préparation 430, de l'em brayage d'effaçage d'accumulateur 360, de l'embrayage de rétablissement 700, de l'em brayage d'effaçage de compteur, que l'on va décrire, et de l'unité de déplacement que l'on va également décrire.
Ces unités reçoivent leur commande d'un moteur 640 (fig. 53) qui est monté dans le bâti et dont la vitesse est réglée par un dispositif régulateur com prenant un bouton moleté 641 permettant à l'opérateur de faire varier, de l'extérieur, la vitesse du moteur. Un accouplement flexible 642 relie l'arbre 643 du moteur à un dis positif de débrayage en cas de surcharge, constitué par un embrayage à friction régla ble 644. Toute disposition connue d'em brayage de ce genre peut être employée.
Un pignon 645, commandé par l'embrayage 644, actionne l'embrayage principal 428 par l'in termédiaire d'une transmission comprenant une roue dentée 646 portant une roue dentée 647 en prise avec une roue dentée 362 qui engrène, d'autre part, avec une roue de ren voi 650 engrenant à son tour avec une roue dentée 415 de l'embrayage principal et l'ac tionnant. L'embrayage principal 428, lors qu'il est en prise, produit une commande des arbres de demi, quart et douzième de vitesse (fig. 2 et 32) sous le contrôle de l'unité de renversement qui détermine l'application ini tiale de puissance soit à une roue dentée 459 ou à une roue 458.
Ainsi, comme cela appa raîtra dans la description de l'unité de ren versement, les roues 459 et 458 sont comman dées par l'unité de renversement pour faire tourner les arbres de moitié, quart et dou zième de vitesse dans une direction choisie.
La roue dentée de l'embrayage de pré paration 430 est commandée par une roue dentée 648 montée sur le même arbre que la roue dentée 362 du train de l'embrayage principal. Cette roue 362 commande aussi une roue dentée 361 montée sur un arbre 595 sur lequel sont placés l'embrayage de réta blissement 700 et les embrayages d'efface ment 360 et 1911. L'arbre 595 tourne toutes les fois que le moteur fonctionne. Construction <I>des embrayages.</I> La cons truction des embrayages principal et de pré paration est sensiblement la même, sauf que tandis que le côté mené de l'embrayage prin cipal 428 (fig. 32 à 35) est claveté à un manchon tournant sur un arbre immobile 429, le côté mené de l'embrayage de préparation. 430 est calé directement à son arbre 431.
Avec cette différence présente à la mémoire, on peut comprendre la construction de l'em brayage 430 d'après la description suivante de la construction de l'embrayage principal.
Le côté menant de l'embrayage comprend une couronne dentée 415 montée sur un re bord latéral annulaire 416 d'un disque 417 et reliée à la source d'énergie par un mécanisme de transmission (voir aussi fig. 53). L'élé ment mené comprend un disque de coince ment 418 claveté à un manchon 419. Le re bord 416 du disque 417 présente trois ouver tures qui sont également espacées autour de sa périphérie et dans lesquelles se trouvent des rouleaux 420, et le disque 418 présente trois méplats 421 immédiatement adjacents aux trois rouleaux. Chaque rouleau flotte entre le méplat adjacent 421 et la périphérie interne de la couronne dentée 415 et roule librement lorsque l'embrayage ne transmet pas de puissance.
Lorsque l'embrayage n'est pas en prise et que la source d'énergie est en action, la couronne 415 tourne, mais les disques 418 et 417 sont empêchés de tourner par un. chien d'embrayage 395 (fig. 34) muni d'un, nez 422 capable de pénétrer dans l'une des en coches 423 du disque 417 et dans l'une des encoches 424 du disque 418, des encoches étant employées pour éviter un rebondisse ment.
Dans des machines du genre considéré ici, la vitesse de fonctionnement est importante et il est désirable que l'embrayage se mette en prise et transmette la puissance dès que le chien<B>395</B> fonctionne pour libérer les dis ques 417 et 418. Il existe une friction entre le rebord 416 du disque 417 et la couronne 415, de sorte que les rouleaux 420 se coin cent instantanément et que la pleine puis- sauce est transmise par l'embrayage.
Sur les fig. 34 et 35, le rebord 416 est représenté pourvu de trois logements 425 qui sont égale ment espacés autour de lui et dans lesquels se trouvent des godets métalliques 426 pres sés contre la couronne 415 par des ressorts 427. La friction des godets 426 à l'intérieur de la couronne 415 fait que les rouleaux se coincent rapidement et effectivement lorsque les disques 417 et 418 sont libérés.
Il est à noter que l'embrayage décrit a un cycle normal consistant en un demi-tour, de sorte que si le chien 395 est soulevé, même pour un instant, puis libéré, l'embrayage et les éléments qu'il commande feront un demi-tour avant que le nez 422 puise prendre de nou veau dans les encoches 423 et 424 pour ouvrir l'embrayage, arrêter le mécanisme et le blo quer.
Lorsque l'embrayage se met en prise de la manière décrite, le disque 417 parcourt une certaine distance angulaire en avant du côté mené de l'embrayage. Quand l'em brayage doit être dégagé, il faut, par consé quent, que ce disque 417 soit arrêté par le nez 422 du- chien 395 avant que ce nez prenne dans le côté mené. Le mouvement des parties et l'action des godets à ressorts'font avancer le côté mené à partir de cette position, l'a vance rompant immédiatement l'effet de coincement des rouleaux 420 et débrayant le côté mené.
Toutefois, le côté mené est ainsi avancé d'une faible distance angulaire et per met au nez 422 de tomber dans l'encoche 424 du disque mené 418, l'encoche empêchant le côté mené de rebondir et le bloquant d'une manière définie dans sa position de cycle complet.
Sur la fig. 45, on a représenté, sur l'arbre 431 de l'embrayage de préparation, une came 432 propre à assurer la bonne position de ce dernier, qui est fonctionnellement semblable à celle employée conjointement avec l'em brayage principal, mais non représentée. Comme on le voit sur la fig. 44, cette came comprend deux poches 433 dans lesquelles un galet 434 s'engage pour mettre très exac tement la came en position. Ce galet est porté par un bras 435 pivotant en 436 et tiré par un ressort 437 s'étendant entre le bras et une partie 438 du bâti.
La came 432 reçoit un mouvement d'oscillation à chaque fonction nement cyclique de l'embrayage. de prépara tion, en antagonisme au ressort 437. Quand l'embrayage a terminé son cycle, le galet 434 prend dans l'une ou l'autre des poches 433 de la came et assure que tout l'embrayage est ramené à la même position cyclique définie, aussi bien qu'il aide au débrayage.
L'embrayage représenté en fig. 32 à 35 est facile à monter avant la mise en place du disque 418 sur l'arbre. On assemble la couronne 415 et le disque 417, avec les res sorts 427 en place. On met alors en position les rouleaux 420, après quoi on assujettit ensemble les parties constitutives en passant un disque 439 par-dessus les têtes de che villes 440, puis en le faisant glisser à la posi tion où il apparaît sur la fig. 33, position dans laquelle on le retient en passant l'arbre à travers l'ensemble.
<I>Dispositif</I> assurant <I>la position correcte du</I> <I>chariot.</I> Le mouvement plongeant du cha riot d'accumulateur, comprenant l'oscillation des plaques 266 autour de l'arbre 262 pour amener les roues dentées 271 en prise avec les roues dentées 189, a été mentionné précé demment. Pour être sûr que le chariot, en plongeant, engrènera avec les roues dentées 189 et sera convenablement aligné, il est prévu un moyen représenté sur les fig. 46 et 47, et comprenant une pièce fixe 540 assu jettie aux plaques 523 et s'élevant pour glis ser entre les plaques adjacèntes 266.
Cette . pièce présente une section en<B>V,</B> de sorte que le chariot est guidé de haut en bas et est maintenu dans la position correcte à mesure qu'il est descendu en place par le mécanisme précédemment décrit.
Pour situer le chariot latéralement avant qu'il plonge, comme c'est particulièrement nécessaire dans des opérations de division, il est prévu un autre moyen comprenant une pièce en forme de<B>U</B> 541 (fig. 46 et 47), folle sur un arbre 542 et présentant un prolonge ment en forme de V 543, qui @ péut être mue de bas en haut pour glisser entre des plaques 266 adjacentes et assurer la position correcte du chariot avant qu'il commence à descendre.
La commande et le mouvement voulu de cette pièce sont assurés en disposant une bielle 544 entre le volet 236 et la pièce 541, comme on le voit sur la fig. 46. Ainsi, lors d'un mouvement descendant du volet pour libérer le mécanisme de sélection, la pièce 541 oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que le prolongement 543 est mû de bas en haut pour s'engager entre les plaques 266 et assurer la position correcte du chariot. Au moment où le volet 236 est, après cela, amené en position de blo cage et où le chariot commence à plonger, la pièce 541 commence à descendre pour gui der les plaques 266à mesure qu'elles sont abaissées en position.
De cette manière, le chariot est facilement ajusté latéralement de façon qu'il se produise un bon engrènement des roues dentées. <I>Volet de</I> sélection. L'embrayage de pré paration 430 agit pour actionner le volet 236 (fig. 2 et 46), sus-décrit, et débloquer ainsi le mécanisme de sélection, pour permettre au système de palpation de fonctionner, et re- bloquer ce mécanisme après que ce système à fonctionné.
Le réglage, dans le temps, de la libération et du verrouillage des plaques de sélection est tel qu'au commencement du fonctionne ment, sur un seul cycle, de l'embrayage 430, toutes les plaques de sélection sont libérées pour permettre la préparation, ou composi tion, par le système de palpation comprenant les bras toucheurs 210 et 217, comme cela a été décrit ci-dessus. Au moment où la pré paration est accomplie, en raison de la rota tion de l'arbre 431 et des cames 526 et 527 qu'il porte, le volet 236 est immédiatement mis en position pour verrouiller les plaques dans la position choisie, jusqu'au commence ment du fonctionnement suivant de l'em brayage, sur un seul cycle.
Le volet 236 est mû en position, pour prendre dans l'un des trois crans 238 des plaques 172, par des bielles 528 (fig. 2 et 46) qui s'étendent des extrémités opposées de ce volet à des leviers oscillants 529 pivotant sur l'arbre 225 et portant des galets 530 et 531 qui sont en prise avec les cames 526 et 527 respectivement, et effectuent le mouve ment requis du volet 236 aux temps cycli ques corrects, puisque ce volet fonctionne tant avant qu'après le fonctionnement du sys tème de palpation. Une des paires de came 526, 527 est montée sur l'arbre 431 aux ex trémités du volet (fig. 45).
Puisque l'em brayage de préparation commande la rotation de l'arbre 431, la fréquence de fonctionne ment voulue est assurée, les cames 526 et 527 étant convenablement établies à cet effet. Le volet de sélection agit également pour blo quer une valeur choisie de multiplicateur, comme on le verra ci-après.
<I>Palpation de sélection.</I> Le fonctionnement du système de palpation qui, comme cela a été décrit précédemment, comprend (fig. 2) les bras tâteurs 210 et 217 et les plaques de sélection 172 mises en position par ces bras selon la palpation des cames du groupe 146 par les palpes 211 et 219, respectivement, des bras tâteurs est effectué par les cames 220 et 221 montées sur l'arbre 431.
L'embrayage de préparation 430, aussi tôt libéré, fait faire un demi-tour à l'arbre 431 et libère le volet 236 pour les plaques de sélection 172. Les cames 220 et 221 (fig. 2 et 45) actionnent alors le levier 224, par l'intermédiaire des galets 222 et 223, pour mouvoir les bielles 226 et 227 afin d'ac tionner les bras tâteurs pour palper les cames du groupe 146 et mettre les plaques de sélec tion dans une des trois positions possibles selon la préparation desdites cames.
Après que le volet 236 a été ramené à sa position de blocage par les cames 526 et 527, les ca mes 220 et 221 mettent en mouvement le levier 224 et le mécanisme coopérant avec lui pour retirer les tâteurs du contact avec les cames du groupe 146. Les plaques de sélection sont ainsi empêchées de se déplacer jusqu'au commencement d'un autre cycle de l'embrayage de préparation.
Mouvement<I>plongeant du chariot.</I> Après qu'une sélection a été faite des valeurs à en trer dans la machine, et que le système de palpation a fonctionné, ce qui implique la libération précédemment décrite, par l'em brayage 430, des plaques de sélection par le volet 236, la palpation, dans chaque ordre de la machine, des cames du groupe 146 par les palpes 211 et 219 des bras tâteurs 210 et 217 et le mouvement des plaques de sélec tion, dans chaque ordre, pour mettre en po sition les diverses roues dentées, suivi. par le blocage des plaques de sélection, l'entrée des valeurs dans l'accumulateur est effectuée de manière que les valeurs peuvent apparaître sur les cadrans 279, en alignement avec les fenêtres 318.
Comme cela a été décrit précédemment, l'accumulateur comprend (fig. 16, 22 et 48) une série de plaques 266 reliées par l'anse commune 269 et supportées pour un mouve ment plongeant par l'arbre 262. Après sélec tion, les plaques 266 oscillent autour de l'ar bre 262 pour amener, dans chaque ordre, la roue 271 en prise avec la roue intermédiaire 189 (fig. l5) clavetée au manchon 169, comme le sont les roues 171, 177 et 183.
Le groupe de roues 171, 177, 183 et 189, clavetées qu'elles sont à un manchon commun 169, dans chaque ordre, sont mises en rotation, comme un tout, à une certaine vitesse et sur une certaine distance angulaire selon la va leur choisie, comme cela a été décrit en con nexité avec les fig. 2, 5 et 10 à 15 inclusive ment. Le mouvement plongeant du chariot a également pour résultat de soustraire les roues 271 à l'action de freinage des cliquets 319, chaque cliquet étant descendu en prise avec l'arbre 565 (fig. 5 et 48), ce qui fait que les cliquets oscillent dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour libérer les roues 271.
L'engrènement de la roue 271 avec la roue 189, dans chaque ordre, a pour résultat de placer dans l'accumulateur, par rotation de la roue 189, la valeur choisie. Pour assu rer le mouvement plongeant du chariot au moment cyclique correct, des moyens action- nés par l'embrayage de préparation sont pré vus pour faire plonger le chariot et permet tre ainsi le transfert de la valeur choisie.
Pour faire plonger le chariot à partir de la position dans laquelle il apparaît sur les fig. 2, 20, 21, 22, 24 et 48, afin d'amener chaque roue 271 en prise avec la roue 189 correspondante et élever ensuite le chariot pour achever le calcul, il est prévu deux biel les verticales 566 (fig. 48) glissant sur des chevilles 567 sur les côtés opposés de la ma chine. Chaque bielle est pourvue de galets 568 en prise avec l'anse 269 et est tirée de bas en haut par un ressort 569. Les bielles 566 sont articulées à des leviers 570 et 571 par des axes excentriques 572, de manière à permettre un réglage de l'engrènement entre les roues<B>271</B> et 189.
Les leviers 570 et 571 pivotent en 225 et portent des galets 573 en prise avec des cames 574 montées sur l'arbre 431, de sorte que les bielles 566 sont impéra tivement tirées de haut en bas par la rota tion de l'embrayage de préparation.
Pour verrouiller le chariot dans sa posi tion haute quand l'accumulateur n'est pas en action et pendant des opérations de déplace ment ou d'effaçage, ainsi que pour le ver rouiller dans sa position basse pendant l'en grènement des roues 271 et 189, il est prévu un levier coudé 575, pivotant en 576 et pré sentant, à son extrémité supérieure, un nez 577 pouvant agir sur le bord inférieur de prolongements latéraux 578 des leviers 570 et 571. Les leviers 575 sont sollicités vers les prolongements 578 par un ressort 579 et agissent normalement pour maintenir le cha riot dans sa position haute.
Pour dégager les leviers 575 et permettre la descente du chariot au commencement du fonctionnement de l'embrayage de prépara tion, aussi bien que pour bloquer le chariot dans sa position basse, un levier 580 est assu jetti à un arbre 581 (fig. 36), en position pour être engagé par un prolongement 582 d'une plaque oscillante 552, de sorte que l'os cillation de celle-ci par des cames de renver sement 550 et 551 fait également osciller l'arbre 581 auquel sont fixés des bras 583 et 584 (fig. 48 et 49).
Le bras 583 est relié à cheville et fente, en 585, au levier 575 de sorte que, quand les bras 583, 584 oscillent ainsi, les bielles 566 ne sont pas tenues par les nez 577, et les cames 574 peuvent alors abaisser le chariot. Au moment où celui-ci atteint sa position basse, les cames 550 et 551, en faisant osciller la plaque 552 et le bras 580, permettent aux ressorts 579 de tirer les leviers 575 en sens inverse du mou vement des aiguilles d'une montre pour ra mener les nez 577 en prise avec les prolon gements 578.
L'oscillation de l'arbre 202 pour dégager les cliquets 201 des roues 189 est effectuée à temps avec le mouvement plongeant du cha riot, de sorte que la libération de ces roues est convenablement coordonnée avec la des cente du chariot et l'engrènement des roues 271 avec les roues 189. A l'arbre 202 sont clavetés, des deux côtés de la machine, des leviers pendants 586 (fig. 48) dans des fen tes desquels sont reçues des chevilles 587.
Le levier 570, situé sur le côté droit de la ma chine en regardant du devant de celle-ci, pré sente un prolongement 588 qui porte une des chevilles 587, tandis que le levier 571, situé du côté gauche, présente un prolongement 589 portant l'autre cheville 587, Comme on le voit sur la fig. 48, les prolongements 588 et 589 ont des formes différentes à cause de la nécessité de les faire passer dans et autour de certaines autres parties qui, autrement, gêneraient.
Lorsque l'embrayage de préparation fait tourner la came 574 pour faire osciller les levier 570 et 571, les cliquets 201 sont ainsi libérés sauf dans ceux des ordres dans les quels un zéro a été composé, comme cela a été expliqué précédemment.
Pour libérer le levier 575 à la fin du fonctionnement de l'embrayage principal, un levier 591 (fig. 49), suspendu sur un arbre 590, présente à l'une de ses extrémités un prolongement 592 portant contre le bras 584 précité, assujetti sur l'arbre 581, et présente, d'autre part, une partie en prise avec une came 593 clavetée sur un manchon 594 qui tourne sur un arbre 595 et qui est actionné par un embrayage distinct, ne fonctionnant qu'une fois les opérations terminées et ap pelé "embrayage de rétablissement".
Lorsque le chien 395 est mû pour arrê ter et libérer l'embrayage principal 428 et ouvrir le circuit du moteur, comme ce sera décrit plus loin, l'embrayage de rétablisse ment entre en action et la came 593 est mise en rotation. Cela fait osciller le levier 591 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour mouvoir le bras 584, ce qui fait osciller les leviers 575, pour libérer le chariot, au moyen des bras 583 reliés en 585 à ces leviers.
Le manchon 594 porte une autre came 596 (fig. 48) qui est employée pour empêcher le chariot de se relever trop rapidement et con tre laquelle porte un levier 597 qui, pivotant sur un arbre 598, porte aussi contre un levier 599 claveté à un arbre 600 auquel est égale ment claveté un levier 601 relié à cheville et fente, en 602, à l'une des bielles 566, de sorte que l'allure de relèvement du chariot sous la traction des ressorts 569 n'est pas plus grande que celle permise par la came 596.
<I>E f f</I> açage automatique. Pour effacer le mécanisme accumulateur, il est nécessaire de faire osciller l'arbre 320 de la quantité re quise, comme cela a été expliqué précédem ment. Puisque cet arbre tourne dans le cha riot et se meut latéralement avec lui dans des opérations de déplacement, et puisqu'il est désirable de transmettre la puissance du mo teur, pour faire osciller l'arbre, dans toute position latérale du chariot, il est prévu une transmission de commande extensible, par la quelle une transmission peut être effectuée en tout temps entre le moteur et l'arbre 320,
La puissance pour l'opération d'effaçage est transmise par l'intermédiaire d'un em brayage à un seul tour 360 (fig, 30 et 31) actionné par le moteur au moyen de la roue dentée 361 (voir aussi fig. 53) qui engrène avec la roue 362 du train d'engrenage de l'embrayage principal. Une came 363, cla- vetée sur un manchon faisant partie inté- grante du côté mené de cet embrayage, est capable d'imprimer un mouvement d'oscilla tion dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à un levier 364 pivotant en 365 et tenu contre la came par un ressort 366, et de faire mouvoir ainsi.
à droite, sur la fig. 30, une bielle rigide de section en U 367 reliée à l'extrémité supérieure du levier 364 et articulée, par son extrémité de gauche, à un levier 368 fixé à un manchon 369 monté à languette et rainure sur l'arbre coulissant 259 qui tourillonne dans le chariot et est déplaçable latéralement avec lui. Cet arbre oscille, par conséquent, en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre par suite du fonctionnement de l'embrayage 360, peu importe la position du chariot au mo ment considéré.
Comme on le voit sur la fig. 17, ce mou vement oscillant de l'arbre 259 est transmis à l'arbre 320 au moyen de leviers 370 fixés aux extrémités opposées de l'arbre 259 et por tant des galets 871 coopérant avec des sur faces-cames de leviers 372 fixés aux extré mités opposées de l'arbre 320 de sorte que ce dernier oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, sur ladite figure, lorsque l'arbre 259 oscille en sens inverse de ce mouvement.
La touche d'effaçage d'accumulateur 373 (fig. -1), commandant l'embrayage 360, est montée au-dessus des touches de commande, qui seront décrites, à_ portée de commande de l'opérateur. Une goujon de bâti 374 (fig. 30), prenant dans une fente de la tige 875 de la touche 373, limite son mouvement des cendant, tandis que l'extrémité inférieure de cette tige èst reliée à un levier 376 qui oscille par une de ses extrémités sur un goujon 377,
tandis que son autre extrémité porte une che ville 378 engagée dans l'extrémité fourchue d'un levier d'embrayage 379 tourillonnant sur un arbre 380 et relié à un chien d'em brayage 881, également supporté par cet arbre, comme on le voit sur la fig. 31.
Le chien 881 est normalement tenu en position pour immobiliser l'embrayage 360, et la touche 373 est tenue relevée par un res- sort 882. Ainsi, l'embrayage 860 n'agit pas pour transmettre de la puissance du moteur tant que le chien n'a pas été mû vers l'ar rière pour causer la mise en prise de l'em brayage. La construction de ce type d'em brayage est bien connue.
Lors du mouvement du chien en arrière et de la mise en prise, qui en résulte, de l'embrayage 360, la came 363 du côté mené de ce dernier fait osciller le levier 364, ce qui a pour résultat d'effacer l'accumulateur.
<I>Mise en position correcte des arbres de</I> <I>demi et de quart de vitesse.</I> Les arbres de demi et de quart de vitesse 166 et 167 sont mis en position correcte de façon que les roues dentées de chaque arbre se trouvent dans l'une de plusieurs positions de repos prédéterminées (fig. 52). A cette fin, des cames 650 et 651 sont prévues respectivement sur les arbres 166 et 167, la came 650 pré sentant deux creux et la came 651 quatre creux à cause de la différence dans la rota tion cyclique des arbres.
Ces cames sont pré vues à l'extrémité des arbres respectifs qui est adjacente à la face extérieure du flasque de gauche du bâti, flasque sur lequel pivotent des paires de bras 652- et 653 en prise res pectivement avec lesdites cames. Les bras de chaque paire sont tirés l'un vers (autre par un ressort 654 de façon que des galets 655, prévus sûr eux, portent sur la périphé rie de la came. Le dispositif assurant la po sition correcte de l'arbre 167 fonctionne à chaque fois que cet arbre est mis en rotation.
Toutefois, le dispositif assurant la position correcte de l'arbre 166 est de préférence em pêché de fonctionner durant un fonctionne ment multicyclique, pour réduire le bruit. Ainsi, les bras 653 présentent des saillies 656 entre lesquelles des saillies 657, existant sur un levier coudé 658, peuvent être ame nées en position pour tenir écartés les bras 653. Un ressort 659 tire, dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, le levier coudé dont le mouvement est limité par une saillie d'un bras 660 goupillé à un arbre 661 sur le côté gauche de la machine.
Cet arbre s'étend du flasque de gauche de la machine, à travers celle-ci, jusqu'à un point adjacent au chien 395 actionnant l'em brayage principal, point en lequel un autre bras 662 est goupillé à l'arbre. Ce bras 662 présente un nez 663 avec lequel est en prise une saillie 620 du chien 395. Chaque fois que ce chien oscille dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, pour ouvrir l'embrayage, le bras 662 est libéré et oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre sous l'action du ressort 659. Cela amène la saillie latérale 657 entre les saillies 656 des bras 653.
Ainsi, chaque fois que l'embrayage est tenu ouvert pour plus d'un seul tour, les bras 653 sont tenus écar tés et le dispositif assurant la position cor recte sur l'arbre de demi-vitesse ne fonc tionne pas. Cela réduit beaucoup le bruit puisque la mise en position correcte de l'ar bre, aux fonctionnements multicycliques à grande vitesse, est inutile, et, dans le fonc tionnement réel, produit un certain bruit.
Lorsque le chien 395 est libéré et libre de venir en contact avec l'embrayage princi pal et de l'arrêter, la saillie 620 de ce chien vient en prise avec le nez 663 et repousse le levier coudé 658 en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre pour enlever d'entre les bras 653 la saillie 657 avant que le chien vienne en contact avec l'embrayage. Embrayage <I>de</I> rétablissement. L'em brayage de rétablissement 700 est employé pour effectuer la libération de la bielle 566 (fig. 48) et pour contrôler l'allure du relève ment du chariot aussi bien que certaines au tres fonctions ci-après décrites en connexité avec des opérations de multiplication et de division.
Cet embrayage est commandé con jointement par le chariot plongeant et par le chien 395 de telle façon que, chaque fois que le chariot est dans sa position basse et que le chien 395 est engagé à fond dans l'en coche de l'embrayage principal, l'embrayage de rétablissement s'ouvre et complète un cy cle de fonctionnement.
L'abaissement du chariot crée une tension de ressort tendant à éloigner de l'embrayage de rétablissement le chien de libération d'em brayage et à permettre la mise en prise de. cet embrayage; mais, comme ce chien est nor malement retenu par'une pièce<B>701</B> (fig. 50), le ressort est empêché d'agir jusqu'à l'achève ment du cycle de l'embrayage principal.
Le relèvement du chariot est amorcé et contrôlé par l'embrayage de rétablissement et ce mou vement du chariot est utilisé pour renverser la tension de ressort sur le chien de libéra tion de l'embrayage de rétablissement, de manière à tendre à le ramener à sa place, de sorte que, au moment où le cycle de l'em brayage de rétablissement est fini, le chien de libération d'embrayage est poussé par res sort dans l'encoche de cycle complet de la boîte d'embrayage, ce qui amène l'embrayage de rétablissement au repos à l'achèvement d'un cycle de fonctionnement.
L'embrayage de rétablissement 700, qui est monté sur l'arbre 595 (fig. 50 et 53) et actionné par celui-ci, est commandé directe ment par un nez 702 prévu sur un chien de libération d'embrayage affectant la forme d'un levier coudé 405 librement supporté sur l'arbre 600 (voir aussi fig. 48). Pour com mander le chien 405, il est prévu une pièce en forme de M, 703, dont l'un des pieds peut tourner sur l'arbre 600 et qui présente une oreille 704 supportant un ressort 705 com primé entre elle et le bras gauche du levier coudé 405.
Un bras 722, claveté à l'arbre 600 et re cevant ainsi un mouvement d'oscillation lors du mouvement plongeant du chariot, est élas- tiquement relié à la pièce 703 par une bielle composée 723 représentée sur les fig. 50 et 51 et comprenant une première bielle 706 assujettie, par une cheville 709, au bras 722 et une autre bielle 711 assujettie par une cheville 712 à la pièce 703, les autres extré mités des bielles étant fendues en<B>713</B> pour recevoir soit la cheville 709 ou la cheville 712.
Chaque bielle présente une ouverture dans laquelle s'étendent deux tenons 714, 71 à qui sont de longueurs différentes de sorte qu'un support en colonne est offert à un res sort 716 enfilé sur les tenons adjacents dans chaque bielle, ce qui fait que, quand la bielle composée s'allonge, le ressort se trouve com primé. De même, lorsque la longueur totale de la bielle composée se trouve réduite, le ressort est également comprimé, de sorte que ce ressort tend à maintenir la bielle à une longueur donnée et constante pendant qu'il est continuellement supporté par les tenons se recouvrant.
Au moment où l'embrayage de prépara tion tourne, le chien 395 de l'embrayage prin cipal est retiré du contact avec ce dernier et un prolongement 409 de ce chien est retiré de dessous un loqueteau 701 pivotant sur le bâti, ce qui permet ainsi au ressort 717 de faire osciller ce loqueteau en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Une oreille 718 de ce loqueteau est ainsi amenée sous une face 719 de la pièce 703 pour em pêcher la descente du chariot, qui suit immé diatement, de faire osciller le chien 405.
Le pied de la pièce 703 est pourvu d'un patin 720 s'étendant par-dessus l'une des extrémi tés d'un levier coudé 721 qui tourne sur l'ar bre 611 et dont l'autre bout est pourvu d'un galet 707 portant contre une came 708 mon tée sur l'arbre 431 de l'embrayage de pré paration. Lors de la rotation de ce dernier, le levier coudé 721. oscille et le patin 720 est soulevé pour faire osciller légèrement la pièce 703 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 600.
Ce sou lèvement de la pièce 703 non seulement as sure que l'oreille 718 du loqueteau 701 pren dra convenablement sous la face 719 lors de la mise en prise de l'embrayage, mais pour voit à l'état de choses, se présentant dans certaines opérations de division, où le fonc tionnement de l'embrayage de préparation ne cause pas l'engagement de l'embrayage prin cipal. Dans ces conditions, il n'est pas per mis au loqueteau 701 d'osciller et la came 708 sert à retarder le fonctionnement de l'embrayage de rétablissement jusqu'à la fin du cycle de l'embrayage de préparation.
La raison de ce retardement apparaîtra dans la description du mécânisme de division ci- après. A mesure que l'embrayage de préparation 430 continue à tourner, le chariot plongeant est abaissé et l'arbre 600 oscille à gauche sous l'action des bras 601 (voir aussi fig. 48) y clavetés et reliés aux bielles 566. Le bras 722 (fig. 50), claveté à l'arbre 600, est ainsi abaissé et, puisque la pièce 703 est tenue par le loqueteau 701, la bielle composée 723 s'allonge et son ressort 716 se trouve com primé.
Les parties restent dans cette position jusqu'à ce qu'il soit permis au chien 395 de prendre à nouveau dans les encoches des dis ques de l'embrayage principal, sur quoi le prolongement 409 rencontre un prolongement latéral 718a du loqueteau 701 que cela fait osciller dans le sens du mouvement des ai guilles d'une montre en retirant son oreille 718 de dessous la face 719 de la pièce 703. Il est alors permis au ressort 716 de se dé tendre, ce qui raccourcit la bielle composée 723 et fait osciller la pièce 703 en sens in verse du mouvement des aiguilles d'une mon tre pour mouvoir d'une manière correspon dante le chien 405 de l'embrayage de réta blissement en raison de son contact avec une oreille 724 de cette pièce 703.
Le fonctionnement de l'embrayage de ré tablissement, ainsi amorcé, fait que le chariot se relève, comme décrit ci-dessus, en faisant osciller, par suite de sa connexion avec lui, le bras 722 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre. Le mouvement de ce bras est transmis directement, par l'intermé diaire de la bielle composée 723, pour faire osciller la pièce 703 et comprimer le ressort 716 jusqu'à ce que le nez 702 du chien 40,5 puisse pénétrer à nouveau dans l'ouverture de la boîte de l'embrayage de rétablissement pour ouvrir celui-ci, sur quoi les mécanismes sont amenés au repos dans la position repré sentée sur la fig. 50.
<I>Unité de</I> renversement <I>principale.</I> Pour renverser le sens de commande des éléments menés par l'embrayage principal, en particu lier le sens de rotation des arbres de demi, quart et douzième de vitesse, aussi bien. que la commande de l'entraîneur du compteur, i1 est prévu une unité de renversement de com mande, réglable de préférence.
Cette unité de renversement 450 (fig. 36 à 40 inclusive ment) est montée sur l'arbre fige 429 de sup port de l'embrayage principal et reçoit sa commande (fig. 32, 35, 36 et 38) de ce der nier par un manchon 419 (fig. 35) qui, monté sur l'arbre 429, est claveté à l'élément mené de l'embrayage et présente des saillies 451. prenant dans des fentes 452 de l'extrémité d'un manchon 453 de l'unité de renverse ment (fig. 38).
L'unité 450 comprend un plateau d'em brayage 454 faisant partie intégrante du manchon 453 (fig. 38) qui tourne sur l'arbre fige 429. Des disques menants encochés 455 et 456 sont montés de façon à pouvoir tour ner sur le manchon 453 sur des côtés oppo sés du plateau 454, et au disque 455 sont assujetties des roues dentées 457 et 458, tan dis qu'au disque 456 est figée une roue den tée 459.
La transmission de commande entre le plateau 454, mis en rotation par l'embrayage principal, et l'une ou l'autre des roues 457 et 458 ou, autrement, la roue dentée 459, est assurée en effectuant une connexion entre le plateau et l'un ou l'autre des disques 455 et 456. Le plateau d'embrayage 454 possède trois bras 460, 461 et 462. Sur des côtés op posés du bras 460 pivotent un chien à deux bras 463 et une pièce 464. Le chien présente à ses extrémités (fig. 36 et 37) des pattes radiales 465 et 466 disposées pour coopérer, respectivement, avec des encoches 467 et 468 des disques 455 et 456 (fig. 39).
Lorsque la patte 466 est en prise avec l'encoche 468 du disque 455, une connexion de commande est établie entre le plateau 454 et le disque 455, tandis que si la patte 465 est engagée dans l'encoche 467 du disque 456, une connexion de commande est établie entre le plateau 454 et ce dernier.
L'engagement du chien 463 avec les en coches 467 et 468 est assuré par une unité de commande de renversement 469 (fig. 36) capable d'agir sur un levier 470, et par suite sur le chien 463 (fig. 36 et 37). Le levier 470 pivote sur le bras 461 du plateau 454 et est relié au chien 463 par une bielle 471. L'autre bras du chien 463 est en prise avec un cliquet 472 (fig. 36) pivotant sur le bras 462 du plateau 454, et sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 473 placé entre ledit plateau et l'une des extrémités du cliquet.
La queue 474 du cliquet recouvre par-dessus l'extré mité du chien 463 lorsque l'unité est dans la position de fig. 36, avec la patte 465 dans l'encoche 467. Lorsque l'unité occupe la po sition opposée et que la patte 466 est dans l'encoche 468, la queue 474 bute contre la face 475 du chien pour bloquer celui-ci, la tension du ressort 473 étant suffisante pour amener le chien à l'une des deux positions d'engagement avec les disques.
Puisque l'unité de renversement 450 tourne avec l'embrayage principal, un demi- tour constitue un cycle et l'unité s'arrête tou jours avec le levier 470 sur l'unité de com mande 469. Les bras de ce levier sont formés pour coopérer avec des plaques 480 et 481 occupant des plans différents (fig. 40) de l'unité 469, ces bras portant des oreilles 483 (fig. 37), qui en font partie intégrante, pour coopérer avec les plaques 480, 481.
L'unité décrite assure une connexion en tre l'embrayage principal et les arbres de demi, quart et douzième de vitesse (fig. 53) de la manière suivante. Si les roues dentées 457 et 458 sont menées par le plateau 454, le mouvement sera transmis pour actionner l'arbre de demi-vitesse 166 directement par la roue dentée 484, engrenant avec la roue 458 dans le rapport de un à un avec elle. L'arbre de quart de vitesse 167 reçoit sa com mande de la roue 485, montée sur l'arbre 166, avec une réduction de deux à un, par une roue intermédiaire 486 et une roue den tée 487, montée sur l'arbre 167.
L'arbre de douzième de vitesse 168 est actionné avec une réduction de trois à un par une roue 488 montée sur l'arbre 167 et donnant le mouve ment à une roue 489 montée sur cet arbre 168.
Lorsque la roue 459 est menée par le plateau 454, les arbres de douzième, quart et demi-vitesse sont actionnés dans le sens op posé. Au lieu que les roues 457 et 458 dé rivent directement leur commande de l'em brayage principal, il est fait usage d'un train d'engrenage comprenant une roue inter médiaire 490 en prise avec la roue 459. Ce train comprend, outre les roues 459 et 490, une roue dentée 491 et une roue 492 toutes deux figées à un manchon commun 493 et actionnant la, roue 458 en faisant ainsi tour ner la roue 457 dans le sens opposé.
<I>Commande et fonctionnement de</I> l'unité <I>de renversement</I> principale. On fait des opé- rations de soustraction en renversant le sens de rotation des arbres de demi, quart et dou zième de vitesse. Des moyens sont, par con séquent, prévus (fig. 36) qui peuvent condi tionner la commande principale pour un fonc tionnement inverse, automatiquement, par le fonctionnement de l'embrayage de prépara tion 430. Ces moyens comprennent l'unité de renversement précédemment décrite.
Un levier pendulaire 545 (fig. 36), capa ble d'être actionné par divers moyens de com mande ci-après décrits, pour faire fonction ner l'unité de renversement et changer son ajustement, pivote sur un axe 546, et une barre 547 de commande de l'unité de renver sement, articulée à ce levier, est supportée par une bielle 548 dont l'extrémité fourchue peut glisser autour de l'arbre 501 du chien de l'embrayage de-préparation.
La barre 547 présente une extrémité relevée 549, se trou vant sous l'unité de commande de renverse ment 469 qui pivote sur l'arbre 386, de sorte que chaque fois que l'arbre 431 est mis en rotation par l'embrayage de préparation 430 et que les cames 550 et 551 font osciller la plaque 552, la table 553 de celle-ci vient en prise avec la barre 547 et la soulève pour amener le dessus de son extrémité relevée 549 en contact avec l'une ou l'autre des traverses 554 et 555 (fig. 36) de l'unité de commande de renversement 469.
Cette unité 469 comprend une partie 556 présentant une fente radiale 557 à travers laquelle passe un arbre 558 et un cliquet à ressort 559 pivote sur ladite partie pour re- tenir, de façon à en permettre la libération. l'unité de commande 469 . avec le cliquet sur l'un ou l'autre côté de l'arbre 558 après qu'elle a été ajustée ou préparée par le mou vement de la barre 547. Comme on le voit sur la fig. 36, le ressort 560 agit normale ment pour tenir la barre 547 dans sa position arrière, de façon qu'elle soit soulevée par les cames 550 et 551, lors de la rotation de l'em brayage de préparation 430 et de l'arbre 431, pour venir en prise avec la traverse 555.
L'embrayage de renversement est alors con ditionné par l'unité de commande 469 pour commander le mécanisme calculateur dans le sens de l'addition.
Si le levier pendulaire 545 est mû pour tirer la barre 547 en avant, par une des com mandes ci-après décrites, telle que la barre de soustraction par exemple, l'extrémité 549 de la barre 547 vient se placer sous la traverse 554 de sorte que, quand les cames 550 et 551 sont mises en rotation, l'unité 469 condi tionne l'unité de renversement 450 pour com mander le mécanisme calculateur dans le sens soustractif. Le cliquet 559 retient l'u nité 469 en position entre des fonctionne ments de l'embrayage de préparation.
<I>Embrayage de</I> préparation. La présente machine emploie un embrayage de prépara tion et un mécanisme mené par lui pour ef fectuer diverses opérations se rattachant au commencement d'un calcul sous la puissance du moteur. De cette façon, l'opérateur n'a pas à fournir la force requise par ces opé rations en manipulant une touche de com mande. Cela améliore la précision de l'opé rateur et accélère l'opération puisque l'opé rateur n'est pas aussi fatigué qu'avec une machine exigeant une forte pression pour la manipulation de ses touches.
Le fonctionnement de l'embrayage de pré paration 430 est sous le contrôle de l'opé rateur, en particulier par l'intermédiaire de diverses touches de commande qu'on décrira. La commande de l'embrayage 430 est telle que, dès qu'on abaisse une de ces touches, l'embrayage est mis en prise, le chien 394 (fig. 41) étant soulevé pour libérer l'em- brayage, mettre le moteur en marche et per mettre à l'arbre 431 d'être actionné. Toute fois, normalement, le chien 394, qui est fou sur l'arbre 501 (fig. 44), est tenu en prise avec l'embrayage par un ressort 502.
Pour permettre la mise en action de l'em brayage 430 par l'un quelconque des méca nismes de commande ci-après décrits, il est prévu une barre 503 qui peut être actionnée, directement ou indirectement, par tous ces mécanismes. Cette barre est supportée sur le côté droit de la plaque 524 (voir aussi fig. 45) au moyen de levier 504 et 505 pivotant sur cette plaque en 506 et 507 et articulés à la barre en 508 et 509, et elle est normalement tenue dans sa position relevée par un ressort 510 tendu entre l'extrémité inférieure du le vier 504 et un axe 822.
Pour que l'abaissement de la barre 503 puisse soulever le chien 394, un levier coudé 512, articulé au levier 505 en 513, est pourvu d'un bras encoché 514 qui vient par-dessus un prolongement latéral 515 dudit chien lors que le levier coudé est dans la position dans laquelle il est normalement tenu par un res sort 516 tendu entre l'autre bras du levier coudé et la barre 503.
Pour limiter le fonctionnement de l'em brayage de préparation 430 à un seul cycle, puisque c'est tout ce qu'il faut pour faire fonctionner les mécanismes actionnés par lui, des moyens sont prévus pour rappeler le chien 394 afin de dégager l'embrayage après un demi-tour de celui-ci et de l'arbre 431, quand bien même la touche de commande amorçant le fonctionnement de cet embrayage serait tenue abaissée. Ces moyens ont pour but de libérer le chien 394 du bras 514 de façon que le ressort 502 puisse amener ce chien en contact avec l'embrayage 430, parti culièrement avec l'une des encoches 423 et 424.
Le mécanisme qui effectue cette opéra tion comprend une came 517 (fig. 42), mon tée sur l'arbre 431 (fig. 45) et qui agit sur un galet 518 porté par un levier oscillant 519 goupillé à l'arbre 501. Un levier coudé 520 (fig. 41), également goupillé à l'arbre 501, présente une saillie latérale 521 qui peut agir sur le bras 514 et faire osciller le levier coudé 512, en antagonisme au ressort 516, autour de l'axe 513, pour libérer la saillie latérale 515 du chien 394.
Dès que<B>lé</B> chien 394, par suite de l'a baissement de la barre 503, a été soulevé par l'action du bras 514, l'embrayage 430 se met immédiatement en prise et l'arbre 431 se met à tourner. La came 517 tourne alors et amène la saillie 521 en prise avec le bras 514 pour libérer le chien 394 qui, sous l'action du res sort 502, est tiré pour arrêter l'embrayage 430 et l'arbre 431 à la fin d'un demi-tour. Le ressort 522, tendu entre le levier coudé 520 et le bâti, tend à faire tourner l'arbre 501 à droite et tient le galet 518 contre la came 517.
L'embrayage de préparation, sous le con trôle des touches de commande de la ma chine, actionne le système de sélection et de blocage par force motrice, précédemment dé crit, et effectue le mouvement plongeant du chariot. L'embrayage principal, pour la com mande de l'entraineur, est également actionné par l'embrayage de préparation, ces deux em brayages se commandant réciproquement de telle sorte qu'un autre fonctionnement de l'embrayage de préparation ne peut être amorcé pendant le fonctionnement de l'em brayage principal.
Dans ce but, l'embrayage de préparation commande le fonctionnement de l'arbre 431. qui (fig. 45) s'étend entre la plaque de gau che 523 et la plaque centrale 524, en traver sant cette dernière: Sur cet arbre sont mon tés successivement, de gauche à droite, les premières cames du mécanisme qui fait plon ger le chariot, le premier jeu de cames du volet de sélection, les diverses cames de pré paration de sélection, dont trois jeux sont usuellement employés, la came assurant la position correcte des arbres, un autre jeu de cames du volet de sélection, les secondes cames du mécanisme faisant plonger le cha riot, la plaque centrale et, de l'autre côté de celle-ci, les cames de renversement princi pales,
l'embrayage de préparation propre- ment dit, la came de conditionnement de l'embrayage de rétablissement et la came de mise en marche de l'embrayage principal, à l'extrémité de l'arbre.
<I>Libération de</I> l'embrayage principal. L'em brayage principal est mis en prise, et son fonctionnement amorcé, par l'embrayage de préparation. Ainsi, lorsqu'on appuie sur l'une quelconque des touches de commande du fonctionnement et que l'embrayage de préparation est mis en action, comme décrit précédemment, l'embrayage principal est mis automatiquement en prise lors du fonction nement de l'embrayage de préparation et peut être tenu en prise pour un ou plusieurs cycles de fonctionnement,
selon l'opération appelée par la touche sur laquelle on a appuyé.
La construction de l'embrayage principal a été décrite; il est du type à rouleaux repré senté sur les fig. 32 à 35. Cet embrayage 428 est figé à un manchon capable de tour ner sur l'arbre fixe 429 situé entre les pla ques 524 et 610 du bâti (fig. 53). Il est contrôlé par le chien 395 (fig. 42) monté sur un axe 611 et sollicité en prise avec l'em brayage principal par un ressort 612.
Ainsi qu'on l'a déjà dit, le levier oscillant 519, goupillé à l'arbre 501, porte un galet 518 en prise avec la came 517 portée par l'arbre 431 de l'embrayage de préparation (fig. 42). Ce levier oscillant porte une pièce 612a pivotant dessus et sollicitée dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, par rapport audit levier, par un ressort 613, le mouvement entre le levier et la pièce étant limité par une cheville 614 portée par le levier et jouant dans une encoche de la pièce 612a. Cette dernière présente un nez 615 qui peut prendre dans une encoche 616 du chien 395 par accrochage, pour empêcher le dégagement de ces deux par ties.
La poussée de la pièce 612a contre le chien sert à soulever celui-ci vers la fin du demi-tour de l'arbre 431, le chien oscillant dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et la mise en prise de l'em brayage principal 428 s'ensuit. La continua- tion de la rotation de la came 517 permet le retour du levier 519 à la position de fig. 42 et permet au chien 395 de venir en contact avec l'embrayage, et de l'arrêter, lorsqu'il n'en est point empêché par les moyens de retenue, ci-après décrits, qui peuvent l'immo biliser pour plusieurs cycles dans la position où il est dégagé de l'embrayage.
L'articula tion de la pièce 612a au levier 519 permet à l'embrayage 430 de fonctionner sans ouvrir l'embrayage 428 dans certaines phases de l'opération de division, comme ce sera décrit ci-après.
Commande <I>de</I> l'embrayage principal. Pour assurer une bonne mise en prise de l'em brayage principal, des moyens de retenue temporaire sont prévus pour immobiliser son chien dans la position où celui-ci en est dé gagé pendant la première partie du premier cycle de son fonctionnement. Dans ce but, un levier coudé 625 (fig. 42), pivotant sur l'arbre 626 et sollicité par un ressort 627 vers une saillie latérale 620 du chien 395, présente une encoche 628 qui,
en prenant sur la saillie 620, retient le chien 395 dans la position où il est dégagé de l'embrayage lors du tout premier mouvement de ce chien par l'embrayage de préparation. Pendant le pre mier tour de l'embrayage principal, le bras 629 oscille autour de l'arbre 611 sous l'ac tion de la came 630 montée sur l'arbre 429 de cet embrayage, de sorte que la cheville 631 de ce bras fait osciller le levier coudé 625 et l'arbre 626 et libère le chien 395.
Toutefois, il est prévu, pour tenir éven tuellement le chien 395 dégagé de l'em brayage pour tout nombre choisi de cycles, un bras 632 (fig. 42) et un levier coudé 633 goupillé à l'arbre 626 et sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 634. Lorsque la machine est au repos et la barre 503 dans sa position élevée, le bras 632 est tenu par une saillie 622 de la barre 503. Le mouvement descendant de la barre 503 est accompagné par un mouve ment de celle-ci vers la droite et permet au bras 632 d'osciller dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, de sorte que l'arbre 626 est tourné par le ressort 634.
Le levier coudé 633 présente une encoche à l'une des faces de laquelle est adjacent un galet 635 qui peut agir sur la saillie latérale<B>69,0</B> du chien 395 et tenir celui-ci dégagé de l'em brayage. Le galet 635 permet au chien 395 de s'échapper aisément et rapidement lorsque la fin du fonctionnement de l'embrayage a été déterminée, et il tient le chien légèrement plus bas que ne le fait l'encoche 628 de sorte que, une fois le levier 625 libéré, il ne peut revenir en prise avec le chien et celui-ci est ainsi laissé libre de tomber en place dès que le levier coudé 633 est libéré.
Si le levier coudé 633 n'a pas été amené en position pour prendre sur la saillie laté rale 620, le chien 395 peut alors se mouvoir pour venir en prise avec l'embrayage et l'ar rêter au bout d'un seul cycle de fonctionne ment. Le levier 633 est empêché de venir en prise avec le chien 395 sauf lorsque des fonc tionnements multicycliques de l'embrayage principal sont appelés à se produire. Comme on le verra, particulièrement pendant des opé rations de multiplication et de division, un levier 2050 (fig. 60) est suspendu à un arbre 2004 et sollicité par un ressort de manière à venir par-dessus un levier 2051, claveté sur l'arbre 626.
Sauf lorsque des fonctionne ments multicycliques de l'embrayage princi pal sont appelés à se produire, un patin 2053 du levier 2050 vient par-dessus la queue du levier 2051 et empêche l'oscillation de l'arbre 626 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que le levier 633 est empêché de venir en prise avec la saillie 620 du chien 395. Toutefois, s'il est permis au levier coudé 633 d'osciller, il prend sur la saillie 620 et retient le chien dégagé de l'em brayage de sorte que d'autres tours de celui- ci peuvent se produire comme cela a été pré déterminé.
L'embrayage principal reste ainsi en prise aussi longtemps que le contrôle de son fonc tionnement agit, après quoi le ressort 510 rappelle la barre 503 et tire à gauche le bras 632. L'arbre 626 est ainsi tourné et le levier coudé 633 oscille pour lâcher la saillie 620 du chien 395, lequel vient alors en .contact avec l'embrayage, l'arrête et l'ouvre.
<I>Unité de</I> multiplicateur automatique. La machine comprend une unité de multiplica teur automatique 2001 (fig. 59 et 60), sous le contrôle de laquelle des multiplications automatiques, positives et négatives, peuvent être effectuées. Cette unité comprend une rangée de touches 2002 (fig. 1, 59 et 60) qui est tout à fait semblable à celle employée pour poser ou préparer un facteur d'un cal cul et décrite en connexité avec fig. 2.
La rangée de touches 2002 est adjacente au côté droit de la machine (fig. 1), mais le mécanisme qu'elle contrôle est adjacent au clavier et placé entre celui-ci et les touches de division, de soustraction et d'addition. La rangée de touches 2002 (fig. 59) comprend la barre usuelle 120, capable d'être mise dif- férentiellement en position et qui agit, indi rectement, pour mouvoir une pièce oscillante 132 montée sur l'arbre 137.
Dans ce but, un levier 2003 est goupillé à un arbre 2004 qui s'étend à la gauche de la section 2002. La barre 1,20 est en prise avec une cheville 2005 de ce levier. A l'autre bout de l'arbre 2004 est assujetti un autre levier 2006 dont l'ex trémité fourchue reçoit une cheville 2007 portée par le balancier 132 susmentionné. Comme cela a été exposé en connexité avec le mécanisme de sélection préparé à la main, le balancier 132 agit également pour faire tourner un groupe de cames de sélection 146 tel que celui décrit en connexité avec les fg. 2, 6, 7, 8 et 9.
*L'unité de multiplicateur comprend des bras 210 et 217 tels que ceux susmentionnés, qui palpent ledit groupe de cames 146 et, lorsque le volet de sélection 236 est libéré, mettent en position des plaques 172, 178, 184 et 190 qui, dans le présent cas, coopèrent avec des roues dentées menées 2009 (fig. 59) ac tionnant une roue intermédiaire 2010 qui, à son tour, actionne une roue 2011.
Les roues 2009 sont clavetées à un manchon 2012 sup porté par l'arbre 170 qui, à son tour, est mené par l'arbre de douzième de vitesse 168 (fig. 53 et 61) par l'intermédiaire d'un train d'engrenage comprenant une roue dentée 2025, sur l'arbre 168, une roue intermédiaire 2026 et une roue intermédiaire 2027 action nant une roue 2028 montée sur le manchon 2012. Puisque l'arbre 168 est mis en rota tion chaque fois que l'embrayage principal est libre, c'est-à-dire en prise, les roues 201.1 sont par cela même actionnées.
Comme cela a été exposé à propos du mécanisme de sélec tion préparé par force motrice, une quelcon que des plaques du groupe peut être mue pour engrener la roue dentée portée par elle avec des roues qui, dans ce cas, sont portées par des manchons tournant sur les arbres de demi ou quart de vitesse 166 ou 167.
Le mou vement de ces roues est utilisé pour contrôler le nombre de fois que l'embrayage principal sera actionné et effectuer par cela même une multiplication positive ou négative dans tou tes les opérations où la valeur du multipli cateur est "deux" ou supérieure à "deux". Comme on le verra, la rotation du manchon mené est utilisée pour dégager l'embrayage principal après que le nombre prédéterminé de fonctionnements de celui-ci se sont pro duits.
Le manchon mené monté sur l'arbre de demi-vitesse 166 porte des roues dentées 2013, 2014, 2015 et 2016 (fig. 62) y reliées._ Le manchon monté sur l'arbre de quart reliées._ vitesse 167 porte des roues dentées 2017, 2018 et 2019 reliées ensemble et supportées de manière à pouvoir tourner sur cet arbre. Les roues portées par l'arbre de demi-vitesse ne sont pas reliées à celui-ci, cet arbre leur of frant seulement un support commode. Une roue dentée 2020 est également montée sur l'arbre de quart de vitesse mais n'est pas reliée au manchon portant les roues 2017 2018 et 2019.
Comme exemple des roues den tées dont on peut faire usage, les roues 2013 à 2016 inclusivement ont respectivement douze, quatorze, seize et dix-huit dents, tan dis que les roues 2017 à 2020 ont vingt, seize, douze et douze dents, respectivement. Le rap port de ces roues aux roues les actionnant est tel que les roues 2013 à 2019 inclusivement assurent respectivement des rapports de sé- lection allant d'un multiplicateur "neuf" à un multiplicateur "trois", tandis que la roue 2020, comme on le verra, assure, en combi naison avec un autre mécanisme, la sélection du "deux".
Suivant la sélection qui a été faite, l'une des plaques reçoit un mouvement d'oscilla tion soit à droite ou à gauche, sur la fig. 59, pour engrener l'une des roues du groupe 2013 à 2020 inclusivement. Les trois autres plaques restent dans la position de fig. 59 dans laquelle les roues 2011 ne sont en prise avec aucune des roues du groupe 2013 à 2020.
Une unique came 2021 (fig. 61 et 62) est assujettie au manchon portant les roues 2013 à 2016 et, comme on le verra, est capable de faire osciller un levier coudé 2022 pivotant sur le bâti en 2029 de manière à ouvrir l'em brayage principal et à arrêter la machine., comme décrit ci-après, après que la came 2021 a fait un seul tour dans un sens ou dans l'autre. Ainsi, par exemple, la roue 2014 qui est celle assurant sept fonctionne ments de l'embrayage principal, et d'où ré sulte une multiplication, positive ou négative, par "sept", fait un tour pendant que l'em brayage principal en fait sept.
Puisque la came 2021 est reliée au groupe de roues den tées comprenant la roue 2014, elle fera de même un tour et, à la fin de ce tour, agira pour faire osciller le levier coudé 2022. Une double came 2023 est comprise dans le même groupe que les roues 2017, 2018 et 2019 et agit, lors d'un demi-tour dans un sens ou dans l'autre, pour faire osciller le même levier coudé 2022. Ainsi la roue 2018 agit pour contrôler la multiplication, positive ou négative, par "quatre", l'embrayage prin cipal faisant quatre tours.
Pendant ces qua tre tours de cet embrayage, la roue 2018 et la came 2023 ne font qu'un demi-tour dont le sens dépend de la multiplication positive ou négative. A la fin de ce demi-tour, la came 2023 agit pour faire osciller le levier coudé 2022. La roue 2020, assurant la mul tiplication par "deux", est reliée à une pièce triangulaire 2024 qui, coopérant avec un galet 2077 prévu sur l'un des bras du levier coudé 2022, est capable, lorsque la roue 2020 est actionnée, de faire osciller le levier coude, 2022 pendant le second cycle de fonctionne ment de l'embrayage principal.
Un abaissement de l'une quelconque des touches de valeurs de "un"- à "neuf" inclu sivement agit pour libérer l'embrayage de préparation, c'est-à-dire pour lui permettre de se mettre en prise, et celui-ci, à son tour, amorce le fonctionnement de l'embrayage principal.
La rangée de touches de multipli cateur comprend, en plus. du mécanisme re présenté sur la fig. 2, une barre 2030 (fig. 60) avec laquelle sont en prise les tiges des touches "un" à "neuf" inclusivement et qui est montée pour un mouvement parallèle par une bielle 2044 et par un levier coudé 2031, ce dernier étant sollicité dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre par un ressort<B>2032.</B> Une bielle 2033 s'étend entre une oreille de la barre 2030 et un levier 2034 inclus dans un système de leviers 2034, 2035 et 2036, comme on le voit sur la fig. 63. Ces trois leviers pivotent sur un axe commun 2037 fixé dans une oreille du châssis des touches.
Les leviers 2034 et 2035 présentent des saillies 2038 et 2039 entre lesquelles un ressort 2040 est comprimé pour écarter les leviers. De même, le levier 2036 présente une saillie 2041, tandis que le levier 2035 présente une autre saillie 2042 entre laquelle et la saillie 2041 est comprimé un ressort 2043. Le levier 2035 porte une saillie 2045 qui limite le mouvement du levier 2036 et une saillie 2116 limitant le mouvement du levier 2034 par rapport à lui. Le levier 2035 porte aussi une cheville 2046 qui se trouve sous la barre 2030 et qui est forcée de haut en bas lorsque celle-ci est abaissée lors de la descente d'une quelconque des tiges des tou ches "un" à "neuf", inclusivement.
L'abais sement de la touche "zéro" fait également osciller le levier 2035 de haut en bas au moyen d'un levier 2090 qui se trouve sous cette touche et porte une cheville 2093 s'éten dant par-dessus l'extrémité du levier 2035. Il est désirable que l'embrayage de pré paration se mette en prise lors d'un abaisse ment complet d'une touche quelconque de "un" à "neuf" et, pour empêcher que le fonc tionnement commence avant qu'une de ces touches ait été complètement abaissée, le dé clenchement final est placé sous le contrôle du mécanisme de verrouillage des touches.
Toutefois, ce dernier mécanisme fonctionne aussi quand on abaisse la touche "zéro" pour un déplacement du chariot et que le fonc tionnement de l'embrayage de préparation ne doit pas être amorcé. Pour cette raison, le déclenchement est effectué conjointement par la barre 2030 et par le mécanisme de verrouillage des touches de la façon suivante.
On rappellera, en se reportant à la fig. 69, que l'engagement de l'embrayage de prépa ration peut être effectué par une oscillation d'un levier 818 relié à l'arbre 817 de façon que son oreille 819 passe sous le prolonge ment supérieur de la pièce 820. Comme on le voit sur la fig. 60, sur l'arbre 817 est égale ment calé un levier 2047 dont une oreille 2048 se trouve sous le levier 2033, de sorte qu'une descente suffisante du levier 2033 fera osciller le. levier 2047 et l'arbre<B>817,</B> ainsi que la bielle 818, pour libérer la pièce 820 et mettre l'embrayage de préparation en route.
Les extrémités opposées de la bielle 2033 peuvent être abaissées par différents moyens, comme on le verra; mais les rapports des bras de levier sont tels que l'abaissement de l'une ou de l'autre des extrémités, seule, ne fera pas osciller l'arbre 817 suffisamment pour faire fonctionner l'embrayage de pré paration. Toutefois, dès que les deux extré mités ont été complètement abaissées, l'oscil lation supplémentaire de l'arbre 817 aura libéré la pièce 820 pour faire fonctionner cet embrayage.
Au moment où l'on abaisse une touche de multiplicateur d'une valeur quelconque de "un" à "neuf", la barre 2030 se trouve abais sée et abaisse l'extrémité de droite de la bielle 2033. Le levier 2035 dont la cheville 2046 se trouve sous la barre 2030 oscille aussi par suite de ce mouvement et comprime le ressort 9040 en faisant osciller légèrement le levier 2034 et en obligeant l'oreille 2062 à mouvoir vers la gauche la barre de verrouil lage 2055 jusqu'à ce qu'elle bute contre l'o reille 2015 de la touche en mouvement, ce qui arrête le mouvement du levier 2034 et comprime davantage le ressort 2040.
Au moment où l'oreille 2015 descend au-dessous de la barre de verrouillage 2055, il est per mis au ressort 2040 de se détendre en faisant osciller le levier 2034 pour amener simultané ment la barre de verrouillage par-dessus l'oreille 2015 et abaisser l'extrémité gauche de la bielle 2033. Les deux extrémités de cette bielle étant maintenant abaissées, l'ar bre<B>817</B> aura oscillé suffisamment pour cau ser l'engagement de l'embrayage de prépa ration.
La barre de verrouillage 2055 maintient la touche abaissée dans sa position basse et tient relevées toutes les autres touches jusqu'à ce qu'elle soit retirée. Des moyens sont prévus pour retirer impérativement cette barre de façon à assurer un bon fonctionnement, même si l'opérateur appuie sur une autre touche, et pour la tenir retirée jusqu'à ce que l'opé rateur ait libéré la première touche, de sorte qu'une touche ne peut pas être laissée ver rouillée dans sa position basse après que la machine s'est arrêtée.
A cette fin, il est pérvu un levier 2058 (fig. 60) pivotant sur le châssis des touches en 2059. A mesure que l'arbre 431 de l'em brayage de préparation tourne au commen cement d'une opération de multiplication, sa came 517 fait osciller l'arbre 501, ce qui amène le bras 2060 contre l'extrémité infé rieure de ce levier 2058 ou, à mesure que la bielle 1396 (fig. 68) est animée d'un mouve ment alternatif au cours d'une opération de déplacement du chariot commencée à la main,
son oreille 1399 est amenée contre l'extrémité inférieure dudit levier 2058. L'extrémité su périeure de ce dernier (fig. 60) est en prise avec une butée prévue sur la barre 2055 de sorte que, lorsque le levier oscille sous l'ac tion de l'un ou l'autre de ces moyens, cette barre est mue impérativement â droite pour libérer la touche précédemment abaissée et permettre l'abaissement de toute autre tou che.
Au moment où cela se fait, le volet 236 (fig. 59) a bloqué la sélection faite par la première touche et l'abaissement d'une se conde touche n'a point d'effet jusqu'à ce que la première opération soit terminée.
Si l'opérateur continue à appuyer sur la première touche au moment où la barre 2055 (fig. 60) est ramenée à droite, cette barre se trouvera verrouillée dans sa position extrême de droite jusqu'à ce que la pression sur la touche soit relâchée. C'est le rôle du levier 2036 (voir aussi fig. 63).
Le léger mouve ment initial de la barre 2055 vers la gauche, au moment où l'abaissement d'une touche commence, est suffisant pour amener son en coche 2057 hors d'alignement avec l'oreille 2061 du levier 2036, de sorte que l'oreille passe le long du dessous lisse de la barre pendant la continuation de son mouvement vers la gauche, et le ressort 2043 est com primé par la dépression de la touche.
Toute fois, si la touche est tenue abaissée au mo ment où la barre 2055 est rappelée à droite, le ressort 2043 se détendra pour amener l'o reille 2061 dans l'encoche 2057 et tiendra ainsi la barre 2055 dans sa position extrême de droite jusqu'à ce qu'ori libère la touche, ce qui permet à l'oreille 2045 du levier 2035 de faire osciller le levier 2036 de manière à enlever de l'encoche 2057 son oreille 2061.
Dans ces conditions, le mécanisme de rappel de la barre 2055 surmonte la résistance du ressort 2040 et fait osciller le levier 2035 pour relever l'extrémité gauche de la bielle 2033, de sorte que l'embrayage de prépara tion ne peut être mis en prise une seconde fois par la touche tenue abaissée.
Lorsqu'on abaisse une touche de multipli cateur, la barre 120 (fig. 59) se meut vers la droite, avec ce résultat que le levier 2050 (fig. 60), qui pend de l'arbre 2004, oscille par engagement de la barre avec l'oreille 2052. Toutefois, le mouvement de ce levier produit par la touche "un" est insuffisant pour retirer le patin 2053 d'au-dessus du levier 2051 de façon à permettre au ressort 634 de faire osciller le levier 633 et son galet 635 pour bloquer le chien 395 de l'embrayage principal.
Mais, quand on abaisse la touche "deux" ou une touche de valeur plus élevée, la barre 120 est mue sur une plus grande distance et le levier 2050 oscille de façon que le levier 2051 se trouve libéré et le galet 635 du levier 633 immobilise le chien 395 jusqu'après que le nombre désiré de fonction nements multicycliques ont eu lieu, comme c'est déterminé par la touche abaissée.
Pour arrêter la machine après un nom bre prédéterminé de fonctionnement multi- eycliques, les cames 2021, 2023 et 2024 et le- levier coudé 2022 sont employés.
Comme on le voit sur la fig. 61, la came 2021 présente une rampe en 2070 de sorte que, au com mencement de la rotation, dans un sens ou dans l'autre, de cette came, l'extrémité 2071 du levier coudé pivotant 2022 est mue de côté et suit le long de la face externe de la came jusqu'à ce que le point haut de celle-ci ait été passé; alors ladite extrémité est rame née en relation de coopération avec la face périphérique de la came par un ressort 2122 à l'intérieur duquel se trouve une lame plate 2123 qui lui sert de guide et sert aussi à assu rer la position correcte du levier 2022. Au moment où la came approche de la fin de son tour, le levier coudé reçoit un mouvement d'oscillation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
Cela fait oscil ler le levier 2072, dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, sur son pivot, et fait osciller en sens inverse le levier 2117. Ce dernier pivote en 942 sur le bâti et est relié à cheville et fente à un levier 2118 goupillé sur un arbre 2119 portant aussi (fig. 42) un levier coudé<B>2073,</B> qui, lorsque cet arbre tourne à droite, agit sur une saillie 2075 du levier 633 et fait osciller celui-ci pour libérer le loqueteau 620 du chien de l'embrayage principal.
La face interne de la came 2023 est pour vue de rampes similaires, comme on le voit en pointillé en 2076 (fig. 61), de sorte que le galet 2077 du levier coudé 2022 passe d'abord autour de la face extérieure de cette came, puis sur la face périphérique de cette dernière pour passer par-dessus le point haut de celle-ci, peu importe que la came tourne dans un sens ou dans l'autre.
Lorsqu'une sélection du "deux" est faite et que la came 2024 est mise en rotation par la roue dentée 2020, le galet 2077 suit la périphérie de cette came triangulaire sous la traction du ressort 2122 et fait osciller le levier 2072 et l'arbre 2119 en passant par-dessus le point haut de ladite came. L'une ou l'autre de ces opéra tions libère le loqueteau du chien d'em brayage et arrête la machine.
Pour empêcher la rotation des roues 2017, 2018 et 2019 lorsqu'une sélection est faite sur quelqu'une des roues 2013, 2014, 2015, 2016 ou 2020, il est prévu un cliquet 2080 (fig. 59) tenu par un ressort 2081 en prise avec une des roues du groupe 2017 à 2019. Toutefois, lorsqu'une sélection est faite dans ce groupe, la saillie 2082 du cliquet est ren contrée par une des plaques de sélection et est repoussée, en antagonisme au ressort 2081, pour permettre à ces roues de tourner librement. Un cliquet similaire est prévu pour la roue 2020 de façon que lorsqu'une sélection est faite avec une quelconque des roues dentées du groupe<B>2013</B> à 2016, ou 2017 à 2019, la roue 2020 soit tenue.
Un autre cliquet 2083 est associé avec le groupe de roues 2013 à 2016 et tenu en prise avec lui par un ressort 2084. Ce cliquet, lors d'une sélection faite dans ce groupe de roues, os cille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre du fait de l'engagement d'une des plaques de sélection avec sa saillie 2085 pour permettre la rotation dudit groupe de roues dentées reliées.
Des opérations de multiplication positive ou négative s'obtiennent par la manipulation d'un levier 2100 (fig. 1 et 57). Ce levier est monté sur un arbre 869 et est relié, par une bielle 2101,à une bielle 2102 supportée sur un axe 2103 et à une bielle composée, à res sort 2104 qui, similaire à celle employée pour la commande de l'embrayage de rétablisse ment et représentée sur les fig. 50 et 51, est supportée sur un axe 2105. Les bielles 2102 et 2104 coopèrent pour maintenir le levier 2101, d'une façon définie, soit dans sa posi tion de gauche ou dans sa position de droite.
De l'arbre 869 pendent également une paire de bras 2106 (fig. 57B) reliés ensemble par un ressort 2107 travaillant à la tension. Cha cun. de ces bras présente une oreille 2108 située sur le chemin du levier 2100 (fig. 57A). Le ressort 2107 est tendu entre deux oreilles 2109 dont une est portée par chaque bras et qui s'étendent de chaque côté du levier 871 goupillé à l'arbre 869.
Lorsqu'on manoeuvre le levier 2100 pour l'amener, par exemple, de la position "plus", dans laquelle il est repré senté sur la fig. 57,à une position vers l'ar rière de la machine, la bielle 2104 est com primée et, à mesure que le levier continue son chemin, cette bielle se détend et force impé rativement la bielle 2102 dans son autre po sition.
Le mouvement du levier 2100 met également en mouvement les bras 2106 et, par l'intermédiaire des oreilles de ceux-ci, tire le levier 871 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour mettre le levier pendulaire 545 en position de manière à causer après cela une opération négative par un ajustement convenable de l'unité de renversement lors du fonctionnement de l'em brayage de préparation.
Une dépression de la touche zéro agit pour faire osciller la pièce 2090 (fig. 60) assujettie à un. arbre 2091 pour amorcer le fonctionnement du mécanisme de déplace ment, comme décrit plus loin. Bien que le mouvement de cette pièce force le levier 2035 à se mouvoir et produise, par cela même quel que mouvement du levier 2047, la barre 2030 n'est point déprimée et le mouvement du le vier 2047 n'est point assez grand pour faire osciller l'arbre 501 suffisamment pour faire fonctionner l'embrayage de préparation et l'embrayage principal.
Le mouvement du le vier 2035 amène la saillie 2062 dans l'en coche 2092 de la barre de -section en<B>U</B> 2055 pour mouvoir celle-ci et bloquer les touches de valeurs lorsque la touche zéro est abaissée. Lorsqu'on abaisse une touche de valeur, le levier 2035 est mis en mouvement et la che ville 2093 est libre de le suivre. Toutefois, le déplacement est retardé jusqu'à la fin du cycle de l'embrayage principal, lorsqu'il s'ef fectue automatiquement, comme on l'expli- quera.
<I>Division.</I> La machine effectue automati quement des divisions. Dans de telles opéra tions, on compose le dividende sur l'accumu lateur, on compose le diviseur sur le clavier et on abaisse la touche de division automa tique. La machine fait alors automatique ment la division et enregistre le quotient dans le compteur 1801, le chariot étant automati quement déplacé après enregistrement de cha que chiffre du quotient, successivement. L'o pération consiste à soustraire successivement le diviseur de ceux des chiffres du dividende qui sont enregistrés dans des ordres du cha riot alignés avec le mécanisme d'entraîne ment, et qu'on peut appeler le "dividende effectif".
A mesure que le chariot est auto matiquement déplacé à gauche, des chiffres de dividende supplémentaires sont successive ment amenés en ligne avec le mécanisme d'entraînement, jusqu'à ce que le chariot at teigne sa limite vers la gauche.
Pour effectuer une telle opération, il est nécessaire de déplacer le chariot lorsque les soustractions susmentionnées ont réduit le dividende effectif à une valeur inférieure à celle du diviseur. . Des machines antérieures ont fait cela en utilisant l'enregistrement de dépassements de neufs en travers de l'ac cumulateur pour amorcer, d'abord, un cycle d'addition correctif puis un déplacement du chariot. Toutefois, la présente machine offre un mécanisme pour comparer mécaniquement le dividende et le diviseur et utiliser l'indi cation de leur grandeur relative, ainsi assu rée, pour choisir l'opération convenable qui s'ensuit.
Tous les dépassements qui n'ont jus qu'ici été nécessaires que pour des buts de contrôle peuvent être théoriquement éliminés par l'usage d'un tel mécanisme; mais, en pra tique, il n'est pas praticable d'assujettir les commandes à un ajustement aussi précis, et certains dépassements se produisent. Ils sont, toutefois, convenablement corrigés par le mé canisme prévu.
Mécanisme <I>commandé par le clavier.</I> Il est rappelé que, d'après la description du mé canisme de l'accumulateur, quand le chariot plonge pour amener l'accumulateur en posi tion pour que le mécanisme d'entraînement ou de mise en action le fasse fonctionner, les chiffres enregistrés peuvent se trouver hors d'alignement avec les fenêtres puisque cha que élément d'accumulateur prend une posi tion n'indiquant pas seulement la valeur en registrée sur lui-même, mais est également mû en avant pour indiquer telles très petites parties d'une unité additionnelle qui lui ont été transmises des ordres inférieurs par le mécanisme de report entraîné.
Il est, par conséquent, nécessaire de prévoir un méca nisme pour former une représentation simi laire de la valeur du diviseur dans les ordres décimaux choisis pour effectuer le contrôle de l'opération.
Des leviers 900 (fig. 80 et 82) portant des "palpes" 901 sont capables d'être proportion- nément mis en position, sous le contrôle du mécanisme de sélection préparé à la main d'une pluralité d'ordres de clavier, de manière à former une représentation mécanique de la valeur vraie, plutôt que de la valeur déci male, composée dans cet ordre et à la droite de celui-ci. Selon la disposition représentée, il est inutile de transmettre des petits accrois sements partiels à chaque levier 900 à partir d'ordres de clavier au-dessous de l'ordre im médiatement adjacent et rien n'est donc re présenté pour cela.
Chaque levier de palpation 900 pivote en 902 sur un levier coudé 903 et est sollicité en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 904 tendu entre lui et le levier 903. Le levier 900 porte une oreille d'arrêt 905 qui vient par-dessus, et est en prise avec le levier coudé pour limiter le mouvement du levier 900, et il possède une queue de blocage 906 qui peut être mise en position pour permettre à un volet 907 d'os ciller en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et d'empêcher une nou velle mise en action ou entraînement, ou pour empêcher ce volet d'osciller et laisser ainsi la machine continuer à fonctionner., comme on le verra.
Les leviers coudés 903 pivotent, dans cha que ordre, entre des plaques d'entretoisement adjacentes 142 (fig. 81) et comprennent un pont 913. Sur un prolongement 914 de cha que pont est figé un petit manchon 91.5 dans lequel se trouve un bonhomme 916 qui est poussé vers la gauche par un ressort 917 l'en tourant, pour faire porter sa tête 918 contre l'extrémité du manchon. Le bonhomme de chaque ordre passe à travers un trou de cha que plaque 142, dans le levier coudé 903 de l'ordre immédiatement plus élevé pour sup porter tant le levier coudé sur lequel il est monté que le levier coudé correspondant dans l'ordre immédiatement supérieur.
Cette cons truction, par contraste avec l'usage d'un arbre continu plein., non seulement permet un en lèvement facile des parties mais, comme on le verra, permet à certaines pièces d'osciller en travers de la ligne centrale des bonhom- mes 916 (fig. 81).
Le levier coudé 903 et le levier 900 peu vent osciller ensemble autour du pivot offert par les bonhommes 916 sous l'action d'un levier 917a fou sur l'arbre 137 et portant une cheville 918a prenant dans une fente ouverte 919 du levier 903. Sur le levier 917a pivote (fig. 80 et 82) un second levier 921 présen tant une partie coudée 922 capable de porter contre l'extrémité d'un prolongement 923 d'un balancier de sélection d'ordre plus élevé, adjacent 132. Une autre partie déportée 924, sur le bras opposé du levier 922, est capable de porter contre un prolongement 925 (fig. 79) d'un balancier 132 d'ordre inférieur, ad jacent.
Les deux bras du levier 921 sont pro portionnés de telle sorte, et leurs points de portée sur les deux balanciers sont situés de telle façon, qu'un mouvement du balancier d'ordre inférieur ne transmettra au levier 917a qu'un mouvement dix fois moindre que celui que lui transmet un mouvement corres pondant du balancier de l'ordre supérieur.
Par cette disposition, le levier 900, avec sa "palpe" 901, peut être soulevé autour des bonhommes-pivots 916 d'un nombre de "pas" correspondant à la préparation ou mise en position du balancier 132, d'ordre supérieur, adjacent, plus une fraction additionnelle d'un "pas" décimalement proportionnée à la pré paration du balancier d'ordre inférieur ad jacent.
Pour éviter une charge excessive de la rangée de touches, puisque les touches font mouvoir directement les balanciers 132, il n'est pas désirable de faire mouvoir les le viers 921 par l'abaissement de touches, et puisqu'il est également nécessaire de. main tenir les palpes hors de portée d'une inter férence possible avec des éléments du cha riot, sauf pendant certaines parties de l'opé ration de division,
il est prévu un mécanisme pour maintenir normalement tous les leviers 921 soulevés au delà des points les plus éloi gnés atteints par les prolongements 923 et 925 des balanciers 132 pour maintenir tous les leviers 900 abaissés suffisamment pour éviter la possibilité d'un contact avec des parties quelconques du chariot.
Cela est accompli par un mécanisme com prenant plusieurs leviers 930 librement cla- vetés sur un arbre 931 (fig. 80 et 82) et qui sont pourvus de doigts 932 et 933 capables de coopérer avec les prolongements latéraux 934 des leviers 917a. Lorsque la machine ne fonctionne pas pour une division, et, dans une division, jusqu'à ce que l'embrayage de préparation ait commandé son cycle, les doigts 932 sont retenus en prise avec ces pro longements et tiennent les leviers 917a dans la position de fig. 80.
Cela porte les leviers 921 suffisamment loin des prolongements 923 et 925 des balanciers 132 et soulève les le viers coudés 903 de façon que les leviers 900 sont pressés contre la tige transversale<B>935</B> et oscillent en antagonisme à la tension des ressorts 904 pour abaisser suffisamment les "palpes" 901.
Les palpes 901 associées avec des ordres inférieurs à l'ordre le plus élevé dans lequel un chiffre du diviseur a été composé sont bloquées hors de fonctionnement et il ne leur est pas permis de s'élever au delà de la po sition dans laquelle elles sont tenues par le mécanisme de blocage.
Avec chacun des le viers 930 est relié, par un manchon distinct 936 (fig. 80 et 82), un bras 937 présentant une aile 938 capable de coopérer avec une oreille 939 du balancier 132 de l'ordre plus élevé adjacent de sorte que, si ce balancier 132 est avancé hors de la position zéro, dans laquelle il est représenté sur la fig. 80, l'o reille viendra par-dessus l'aile et empêchera le bras 937 d'osciller avec l'arbre, le clave- tage lâche lui permettant d'être retenu de cette manière.
Si l'un des leviers 930 est ainsi bloqué, tous ceux qui se trouvent à sa droite seront semblablement bloqués même si des zéros sont composés dans -leur ordre, puisque des oreilles 940 de chaque levier 930 s'étendent par-dessus chaque bras 937 à la droite, comme on le voit sur la fig. 82 et tous les manchons 936 à la droite d'un manchon bloqué sont empêchés d'osciller de cette manière.
D'après ce qui précède, on peut voir que lorsqu'un diviseur est composé sur le clavier et que l'arbre 931 oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, les parties décrites prendront les positions sui vantes <B>10</B> Le prolongement 923 du balancier 132 sur lequel le chiffre de gauche, ou chiffre le plus élevé, du diviseur est composé fera que la palpe 901 de l'ordre immédiatement plus élevé sera mise en position une fraction d'un "pas" au-dessus de sa position zéro, selon le chiffre composé dans cet ordre de clavier seul; 20 Les palpes 901 de tous les ordres plus élevés prendront une position zéro;
30 Le prolongement 923 du balancier pré cédemment mentionné et le prolongement 923 du balancier immédiatement inférieur feront, conjointement, que la palpe 901 associée avec l'ordre dans lequel le chiffre de gauche du diviseur est composé sera mise en position de façon à représenter mécaniquement la va- leur réelle des deux chiffres dans leur rela tion décimale, propre, de dix à un; 40 Les palpes 901 de tous les ordres infé rieurs seront bloquées hors de fonctionnement.
<I>Volet de contrôle de division.</I> La mise en position des "palpes" 901 (fig. 80) à la gau che du chiffre le plus élevé du diviseur et dans l'ordre significatif le plus élevé, lors qu'un diviseur est composé sur le clavier et que l'arbre 931 oscille, effectue le contrôle de l'opération de division. Lorsque les palpes susmentionnées sont mises en position, celle qui est dans l'ordre significatif le plus élevé et la suivante à sa gauche peuvent contrôler le mouvement du volet 907.
Celui-ci peut osciller autour de chevilles 942 (fig. 74 et 80) et s'étend transversalement à la machine avec un doigt 943 s'étendant vers l'arrière dans chaque ordre, entre les leviers coudés 903, et coopérant avec les queues de blocage 906. Avant que l'arbre 931 oscille, le volet est tenu écarté des queues de blocage et hors d'une position de contrôle. Pendant une courte période après que l'arbre 931 a oscillé, le volet est tenu avant d'être libéré.
Lorsqu'il est libéré, il est tiré en sens inverse du mou vement des aiguilles d'une montre par un res sort 944 jusqu'à ce qu'il vienne en prise avec une des queues 906; ou, s'il n'en rencontre aucune, il oscille à la position représentée sur la fig. 80, dans laquelle il agit pour arrêter, ou empêcher, le fonctionnement de l'em brayage principal et empêcher que l'accumu lateur soit actionné. Toutefois, tant que le volet est en prise avec une seule queue 906 et est empêché par cela même de prendre la position de fig. 80, l'embrayage principal fonctionne.
Chacun des doigts 943 qui coopèrent avec les queues 906 est légèrement plus court que le doigt qui se trouve dans l'ordre immédia tement suivant à gauche. Une queue de blo cage 906 dans un des ordres peut donc libé rer le volet, mais celui-ci ne peut qu'osciller légèrement avant de venir en prise avec la queue qui se trouve dans l'ordre immédiate ment inférieur. La queue, dans chaque ordre, peut alors empêcher le volet d'osciller com- plètement et permettre ainsi à l'embrayage principal de continuer à fonctionner.
On va décrire la coopération des palpes 901 dans l'ordre situé à la gauche du premier ordre de valeur, et dans ce dernier, avec le mécanisme de l'accumulateur.
Le volet 907 contrôle le fonctionnement de l'embrayage principal. Un levier 2117, pivotant coaxialement avec le volet, présente une oreille s'étendant sur le chemin de celui- ci et est (fig. 74) relié à cheville et fente à un levier 2118 assujetti sur un arbre 2119.
L'oscillation de ce dernier agit pour faire os ciller le levier coudé 2073, porté par lui (fig. 42 et 60) dont un des bras est capable de faire contact avec une oreille 2075 du levier 633 fixé à l'arbre 626 et de faire oscil ler ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre pour libérer le chien 395 de l'embrayage principal de la retenue du loqueteau de multicycle 635, ce qui arrête l'entraîneur.
Un second bras du levier coudé 2073 est capable de venir en contact avec une oreille 945 de la pièce inter- positive 612a et de faire osciller celle-ci en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre pour empêcher le prolongement 615 de s'engager dans le crochet 616 du chien 395. Cela empêche l'engagement de l'embrayage principal par l'embrayage de préparation à moins que le volet 907 ne soit retenu par une queue de blocage 906.
Sur les fig. 89 à 95, on a représenté une variante de la construction de volet décrite précédemment. Ce mécanisme fonctionne à peu près comme celui décrit ci-dessus et lui ressemble beaucoup comme construction.
Toutefois, dans cette variante, le volet, au lieu d'être d'une seule pièce ayant des doigts diminuant successivement de longueur de gauche à droite transversalement à la ma chine, est composé de plusieurs éléments dis tincts montés sur un arbre 1030 (fig. 90) et actionnés de manière que les queues de blo cage, en fonctionnement dans trois ordres, unités, dizaines et centaines, prennent des positions chicanées les unes pay rapport aux autres. Dans cette disposition,
le volet est consti tué par plusieurs éléments 951 clavetés à l'arbre 1030 qui s'étend en travers de la ma chine et porte un de ces éléments dans cha que ordre décimal. Le chicanage est obtenu en faisant avancer les leviers 900 dans les ordres d'unités et de dizaines, tandis que les leviers 900 dans l'ordre des centaines et les ordres plus élevés sont immobiles. Comme on le voit sur la fig. 92, le levier de palpation 900 est supporté par une cheville 952 du levier coudé 903 qui, à son tour, est assu jetti par une cheville 953 sur le levier 954 oscillant sur l'arbre 137.
Un ressort 955, tendu entre le levier 954 et une queue du levier coudé 903, sollicite celui-ci dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon tre autour de la cheville 953, tandis qu'un ressort 955A sollicite le levier 954 dans le sens inverse autour de l'arbre 137. Le levier 954 porte une cheville 956 engagée sur l'ex trémité fourchue d'un bras 957 (fig. 91) d'une pièce en<B>U</B> qui présente un autre bras 958 et est supportée sur un arbre 959. On se rappellera que, lorsqu'il est permis à l'ar bre 931 d'osciller, les ailes de blocage 938 oscillent de bas en haut pour venir en prise avec le prolongement 939 des balanciers de sélection.
Si une valeur n'est pas composée dans un ordre, l'aile oseille à la position de fig. 80, tandis que si une valeur est composée dans un ordre, toutes les ailes à sa droite sont tenues abaissées, comme cela a été expli qué à propos des leviers 930 et des bras 937 portant les ailes 938.
Toutefois, dans le pre mier ordre où une valeur est composée, l'aile est tenue basse par le prolongement 939 du balancier de sélection et une oreille 960 du levier 958 passe sur un épaulement 961 du bras 937, comme sur la fig. 91, au lieu de tomber dans l'encoche 962, comme sur la fig. 93.
Sur la fig. 90, on voit que le bras 957 présente une oreille 963 située sur le chemin du levier 958 de l'ordre immédiatement plus élevé. Cette oreille occupe une position telle, par rapport à la hauteur de l'épaulement 961, que même si le levier 958 de l'ordre plus élevé est libéré par son épaulement 961, son oreille 960 ne peut tomber qu'à mi-chemin dans l'encoche 962 avant que le bras 958 ren contre l'oreille 963 et bloque toute continua tion de mouvement. Le troisième levier 958 à la gauche du premier bloqué peut, toute fois, se mouvoir davantage et amener son oreille 960 contre le fond de l'encoche 962 en même temps qu'il est bloqué par l'oreille 963.
Ainsi, les leviers 958 bloqués seront tous tenus dans la position de fig. 91, le pre mier levier libre, à la gauche, prendra une position à mi-chemin entre cette position et celle de fig. 93 et les autres leviers à gauche prendront la position de fig. 93.
<B>Il</B> en résulte un désaxage relatif des pi vots 953 des leviers coudés<B>903,</B> tel que celui représenté sur la fig. 89, celui associé avec l'ordre le plus à gauche dans lequel un chif fre est composé prenant la position désignée par "A", celui associé avec l'ordre immédia tement plus élevé, la position désignée par "B" et tous les ordres plus élevés, la position désignée par "C".
Puisque les leviers de pal pation 900 sont portés sur les leviers coudés 903, cette mise en position déporte les queues de blocage de l'ordre du chiffre le plus élevé et de l'ordre immédiatement supérieur pour permettre au premier de se mouvoir libre ment pour venir dans le chemin et hors du chemin des éléments de volet pendant des divisions, la nécessité de ce mouvement ayant été expliquée précédemment. L'oscillation de l'arbre 931 amène aussi les crochets 964 des leviers 930 à la position de fig. 95 pour em pêcher un déplacement de ce mécanisme pen dant l'opération.
<I>Amorçage d'une opération de</I> division. Le fonctionnement de la machine pour effectuer une division est amorcé par l'abaissement d'une touche de division 970. Cette touche, quand elle est abaissée, est bloquée dans sa position basse et cause un engagement du chien 394 de l'embrayage de préparation, un conditionnement de l'unité de renversement pour assurer une mise en action négative de l'entraîneur principal, une inclusion des roues dentées 189 dans celui-ci et une oscillation de l'arbre 931.
La touche de division 970 est montée sur une tige de touche 971 supportée par des biel les parallèles 972 et 973 (fig. 73) sur une plaque de bâti, dans l'unité de contrôle. La tige de touche 971 porte un galet 974 qui se trouve devant la pièce de contrôle de divi sion 975 (fig. 69, 71 et 83) pivotant sur un arbre 976 et sollicitée dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre par un fort ressort 977.
Lorsqu'on abaisse la touche 970, le galet 974 passe sous la face 978 de la pièce 975 et le ressort 977 fait osciller celle-ci dans le sens du mouvement des aiguil les d'une montre jusqu'à ce que son galet supérieur 979 vienne en contact avec la barre 503 (voir aussi fig. 41) et abaisse cette barre pour faire osciller le chien 394, comme cela a été expliqué. Au début de l'abaissement de la touche, un prolongement 980 (fig. 73) de la bielle 973 est amené dans une encoche 981 d'un loqueteau 982 et y est tenu par un ressort 983, attaché au bras 984 faisant par tie intégrante de 982, jusqu'à ce qu'on appuie sur la touche d'arrêt 985 ou jusqu'à ce que le dernier ordre ait été atteint, comme on le verra.
L'unité de renversement principale, pré cédemment expliquée en connexité avec fig. 36 à 40, est également conditionnée, lors d'un abaissement de la touche 970, pour assurer un fonctionnement négatif de l'entraîneur principal. Un levier coudé 986 (fig. 71) pi vote sur une cheville 987. Lorsque la pièce 975 est libérée et oscille dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre, le galet 979 est amené en prise avec le bras inférieur du levier coudé 986 pour faire osciller ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
Ce levier coudé 986 présente un prolongement 988 qui s'étend par-dessus une oreille 989 (fig. 36) du levier pendulaire 545 et l'oscillation de 986 fait ainsi osciller 545 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour conditionner l'unité de renversement pour un fonctionne- ment négatif, si elle n'est pas déjà ainsi pré parée, comme expliqué précédemment.
L'oscillation de l'arbre 931 (fig. 80) et des leviers 930 et 987 qu'il porte est effec tuée sous le contrôle du mécanisme représenté en particulier sur les fig. 74 à 78. Une pièce 990 est clavetée sur l'arbre 931 (fig. 76 et 77), tandis qu'une autre pièce 991 (fig. 77 et 78) est folle sur celui-ci. Un loqueteau 992, pivotant sur le bâti en 993, est tiré par un ressort 994 en prise avec une oreille 995 de la pièce 990 de manière à empêcher une ro tation à gauche prématurée de l'arbre 931 au quel cette pièce est clavetée.
Ces pièces pré sentent aussi des prolongements .997 et 998, respectivement, pour coopérer avec une pièce en T 999 supportée sur un levier oscillant 1000 (fig. 74) porté par un arbre 1001 et pourvu d'une cheville 1002 engagée dans une fente 1003 du levier 552 (voir aussi fig. 85). Lors de la rotation des cames de renverse ment principales 550 et 551 (voir aussi fig. 36 et 45), montées sur l'arbre de l'embrayage de préparation, la pièce en T 999 oscille de haut en bas, puis de bas en haut. Selon la position de cette pièce, elle peut venir en prise soit avec le prolongement 997 de la pièce 990 ou 998 de la pièce 991.
La pièce en<B>T</B> est mise en position par la pièce de contrôle de division 975 qui porte une cheville 1005 (voir fig. 71 et 85) engagée dans une fente de l'extrémité d'un levier os cillant 1006 qui pivote en 994a sur le bâti. La pièce en<B>T</B> 999 porte une saillie 1007 qui est engagée dans une fente-came 1008 du levier 1006. Lorsque la pièce 975 oscille à gauche, la pièce en<B>T</B> se trouve par-dessus le prolongement 997, tandis que lorsque cette pièce oscille à droite pour commencer une division, la pièce en<B>T</B> se trouve par-dessus le prolongement 998. Lorsqu'il en est ainsi, la rotation des cames 550 et 551 condition nant le renversement agit pour amener la pièce en<B>T</B> en prise avec le prolongement 998 et faire tourner en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre la pièce 991.
Ce mouvement de la pièce 991, qui est folle sur l'arbre 931, fait d'abord appuyer son oreille 1010 contre le loqueteau 992 en éloi gnant celui-ci de l'oreille 995 et en libérant l'arbre 931 pour qu'il tourne en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. A mesure que le mouvement continue, la face 1009 (fig. 78) de la pièce 991 appuie sur le côté opposé de l'oreille 995, ce qui fait oscil ler en sens inverse du mouvement des aiguil les d'une montre la pièce 990 et l'arbre 931.
Les leviers 917a, 921 et 900 sont alors libé rés pour prendre les positions déterminées par la valeur choisie, comme décrit précédem ment, et il est permis aux leviers 930 et<B>937</B> de prendre diverses positions dictées par la préparation du clavier. La rotation de l'arbre 931 à gauche, en libérant le mécanisme de palpation, agit pour bloquer le chariot contre un déplacement la téral (fig. 77).
La pièce 990 est pourvue d'un prolongement 1012 contre lequel un ressort 1013 tire un levier 1014 qui occupe une posi tion adjacente au côté droit du bâti et pré sente un prolongement 1015 qui est encoché pour prendre sur une plaque d'entretoisement 266 du chariot et empêcher ce dernier de se déplacer jusqu'à ce que le prolongement 1012 ait de nouveau oscillé dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre, de façon que le prolongement 1015 prenne la position représentée en traits continus sur la fig. 77.
Donc, lorsque le mécanisme de palpation est libéré, le chariot ne peut pas être déplacé tant que ledit mécanisme n'est pas revenu à sa position d'inactivité. Le volet 907 est éga lement libéré par l'oscillation de l'arbre 931, un levier 1016 étant fixé à l'extrémité de cet arbre, comme on le voit sur la fig. 75.
Lors que cet arbre oscille, un galet 1017 d'un le vier 1018 est écarté du volet 907, mais, pour assurer que les diverses palpes et les parties y associées auront suffisamment le temps d'arriver aux positions dictées par la pré paration du clavier, ce volet, bien que libéré lors de la rotation de- l'arbre 931, est tem porairement tenu par d'autres moyens jusque vers la fin du cycle de l'embrayage de pré paration et après que les roues dentées 271 et 189 ont été amenées en prise par le mouve ment plongeant du chariot.
Sur un axe 1020, prévu sur le bâti des plaques de contrôle, est monté un loqueteau de retardement 1021 (fig. 71 et 74) sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 1022.
Lorsque les plaques 214 montées sur l'arbre 213 (fig. 2 et 71), s'étendant à travers tous les ordres, oscillent en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre lors du fonctionne- ment initial de l'embrayage de préparation, comme cela a été dit à propos de la sélection, l'extrémité du loqueteau 1021 est libérée par le mouvement de l'arbre 213 et ce loqueteau est alors tiré par le ressort 1022 pour placer son nez 1023 derrière une partie déportée 1024 d'un levier oscillant 2118 fixé sur un arbre 2119.
Cela empêche le levier 2118 d'os ciller dans le sens du mouvement des aiguil les d'une montre et .empêche le volet 907 d'entrer en action lors de l'oscillation de l'ar bre 931.
A la fin du cycle de l'embrayage de pré paration, après que le chariot a été abaissé par le mécanisme qui le fait plonger (fig. 48) et que les roues dentées 271 et 189 sont en prise, les plaques 214 oscillent dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et l'arbre 213 revient pour agir sur le loqueteau 1021 et le forcer en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre pour libérer le volet 907 qui est alors tiré, par le ressort 944, pour amener un de ses doigts 943 en prise avec l'anse de blocage 906 de celui des ordres du clavier qui est en contrôle.
Vers la fin du cycle de l'embrayage de préparation (en supposant que le volet 907 a été retenu par une queue de blocage 906), la came 517 (fig. 42) fait osciller le levier 519 en amenant le prolongement 615 de la pièce interpositive 612a en prise avec le crochet 616 du chien 395 de l'embrayage principal et en faisant osciller ce chien pour causer une transmission de puissance par l'intermédiaire de l'embrayage principal. Le loqueteau de multicycle 635 (voir aussi fig. 60) vient alors en prise avec le chien 395,
le levier 2050 ayant oscillé, pour lui permettre de le faire, sous l'action du bras 1025 figé à l'arbre 976 et recevant un mouvement d'oscillation dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre lors de l'abaissement de la touche de division (fig. 71) d'un bras 1026 également fixé à cet arbre et de la bielle 1027 ainsi que du levier 973 reliant ce bras à la tige de la touche de division.
Le fonctionnement de l'entraîneur est alors amorcé et continue jusqu'à ce que les queues de blocage 906 soient mises en mou vement pour libérer le volet 907, ou jusqu'à ce qu'on manoeuvre la touche d'arrêt spéciale, ci-après décrite.
Dans la variante représentée sur la fig. 85, l'arbre 1030 du volet oscille sous l'action d'un galet 1031 monté sur un bras 1032 de la pièce 990 (fig. 85, 86 et 87). A l'arbre 1030 est claveté un levier 1033 avec un pro longement duquel peut venir en prise une en coche 1034 de l'extrémité d'un levier 1035 qui joue le rôle de loqueteau de retardement et qui est pivoté sur la plaque de contrôle de gauche autour d'un axe 1036. L'autre bout du levier 1035 porte une cheville<B>1037</B> en gagée dans une fente d'un levier 1038 et il est sollicité dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par un ressort 1039.
Le levier 1038 est monté sur la bielle de ver rouillage de sélection 214 et, lorsque celle-ci oscille, la fente du levier 1038 permet au ressort 1039 de tirer le levier 1035 en prise avec le levier 1033 pour retenir celui-ci dans la position dans laquelle il empêche l'arbre 1030 d'osciller et le volet de venir en prise avec les extrémités des queues 906. Chaque fois que la pièce 990 oscille sous l'action de la pièce en<B>T</B> 999, de manière à bloquer hors d'action les leviers 930 et 937, le galet 1031 fait osciller le volet, pour le mettre égale ment hors d'action, en agissant sur le levier 1033.
Mécanisme <I>et</I> fonctionnement <I>contrôlés</I> <I>par</I> l'accumulateur. Les queues de blocage 906 peuvent être mues pour libérer le volet 907 au moment voulu par des éléments de l'accumulateur précédemment décrit.
Il est rappelé que, lorsque le chariot plonge pour amener ses roues dentées 271 (fig. 2) en prise avec les roues 189 de l'ac cumulateur pour l'actionner, les chiffres en registrés sur les tambours cadrans peuvent ne pas se trouver en ligne avec les fenêtres 318 puisque chaque élément d'accumulateur prend une position intermédiaire n'indiquant pas@seulement la valeur enregistrée sur lui mais est avancé de la petite fraction d'une valeur additionnelle qui lui a été transmise des ordres inférieurs par le mécanisme de report entraîné.
Donc, le cadran, dans le premier ordre de la valeur composée dans l'accumulateur, comprend non seulement sa propre valeur d'ordre, mais la valeur déci male de toutes les valeurs inférieures com posées dans l'accumulateur.
Il est rappelé aussi que la came en lima çon 281 (fig. 22) se meut avec le cadran et que le levier 315 porte un galet 316 qui peut être appuyé contre la périphérie de la came de façon que la position de chaque levier sera une représentation de la position de va leur du cadran y associé. Cette construction est utilisée pour contrôler la libération du volet 907, aux phases convenables d'opéra tions de division.
Sur chaque levier 315 pivote, pour un mouvement limité, un levier 1040 (fig. 80) dont un nez peut venir en prise avec la palpe 901, dans l'ordre aligné du clavier, si cette palpe se trouve dans une position zéro ou dans une position quelconque représentant une valeur. Alors, avec les cinq premiers ordres de valeurs se lisant "00024", les nez des deux premiers leviers 1040 se trouveront pratiquement à une position de lame zéro, le troisième se trouvera à une position corres pondant à une position 0,24 sur la came 281, le quatrième à une position correspondant à une position 2, 4 sur la came et le dernier à une position 4, 0.
Si les cinq premiers ordres à partir de la gauche, sur le clavier, sont composés "00008"<B>-</B>et si l'arbre<B>931</B> reçoit un mouve ment d'oscillation, les trois premières palpes 901 prendront leur position effective la plus basse qui, en pratique, équivaudrait à peu près à un enregistrement 0, 5. La quatrième palpe 901 sera mise en position à un enregis trement 0, 8 par le mécanisme décrit plus haut et la cinquième sera mise en position à un enregistrement 8, 0.
Tous les autres le viers à droite resteront hors de relation de blocage avec le volet, comme exposé précé demment.
A mesure que l'arbre 931 oscille, les nez des leviers 1040, dans les trois premiers or dres dans le chariot, seront pressés contre les palpes 901 et feront osciller les leviers 900 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que leurs queues 906 seront sans effet pour bloquer le volet. Toute fois, dans le quatrième ordre, la queue du levier se trouvera à une valeur 2, 4.
Puisque c'est une valeur plus grande que le 0, 8 re présenté par la palpe 901 coopérante et oppo sée, elle ne fera pas contact avec cette palpe, la queue de blocage dans cet ordre, appelé l'ordre "des dizaines", retiendra le volet et les roues dentées 189 actionneront négative ment les roues 271 pour soustraire "8" de "24".
Pendant le premier cycle de soustraction, dans l'exemple ci-dessus, le reste, dans l'ac cumulateur, sera réduit à "16", le cadran, dans le cinquième ordre, étant actionné en arrière de "4", en passant par "0" à "6". Puisque son enregistrement 4, 0 était, en pre mier lieu, moindre que l'enregistrement 8, 0 sur l'ordre de clavier aligné, l'oscillation ori ginelle de l'arbre 931 a pressé la palpe 901 de cet ordre contre le nez du levier 1040 ali gné, de sorte que la queue de blocage 906 a été mue hors du chemin du volet 907, en lais sant celui-ci retenu par la queue de blocage de l'ordre immédiatement plus élevé, seule.
A mesure que ce cadran passe de "0" à "9", dans ce premier cycle, la conformation de la came 281 permet au ressort 904 de soulever la palpe 901 assez haut pour amener la queue de blocage 906 sur le chemin. du volet 907; mais cela n'est qu'un état temporaire parce que, à mesure que le cadran progresse à sa position 6, 0 finale, la came 281 soulève à nouveau la queue de blocage hors du chemin du volet. On doit cependant noter que le raccourcissement progressif des doigts 943 du volet 907 permet aux queues de blocage, à la droite de celle qui tient le volet, de tom ber en position de maintien à un moment quelconque avant la libération complète du volet.
Bien que la position du levier 315 dans le quatrième ordre de l'accumulateur soit passé d'un enregistrement 2, 4 à un enregistrement 1, 6 au cours du premier cycle, sa palpe ali gnée est en position à 0, 8 et, par suite, n'est pas mue hors de relation de blocage avec le volet. Il s'ensuit donc un second cycle df, soustraction.
Pendant ce second cycle, la position du levier 315 dans ce quatrième ordre du cha riot passe d'un enregistrement 1, 6 à un en registrement 0, 8, égalant la position d'enre gistrement 0, 8 de la palpe alignée mais ce pendant insuffisant pour faire osciller le le vier 900 afin d'enlever sa queue de blocage du chemin du volet 907.
Le levier 315 dans le cinquième ordre du chariot est mû, pendant ce second cycle de soustraction, d'un enregistrement 6, 0, en des cendant, à un enregistrement 0, 0 pour re monter à un enregistrement 9, 0 et redescen dre à un enregistrement 8, 0. Le mouvement ascendant permet à la queue de blocage 906 y associée de venir sur le chemin d'un doigt 943, du volet 907 et le mouvement descen dant subséquent est insuffisant pour la re tirer de cette position, de sorte qu'à la fin du cycle tant la quatrième que la cinquième queues de blocage 906 se trouvent sur le chemin 907 et il s'ensuit un autre cycle de soustraction.
Pendant la toute première partie du troi sième cycle de soustraction, le mouvement descendant du cinquième levier 315 dans le chariot sera suffisant pour retirer la queue de blocage 906 y associée du chemin du volet 907 en laissant celui-ci tenu par la quatrième queue de blocage seule.
Les enregistrements sur la quatrième palpe et le levier de chariot coopérant avec elle étaient égaux à la fin du second cycle, de sorte qu'un nouvel abaissement du levier de chariot pendant le troisième cycle com mence immédiatement à faire osciller le le vier 900.
Un petit mouvement de ce levier suffit pour retirer sa queue de' blocage du chemin du volet 907 qui, ainsi libéré, est tiré en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre par le ressort 944, ce qui fait osciller l'arbre 2119 (fig. 71) dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et fait par cela même osciller le levier coudé 2073 (fig. 42) pour écarter le loqueteau mul- ticyclique 635 du chien 395 de l'embrayage principal et arrêter ainsi le fonctionnement de l'entraîneur.
Afin d'assurer le mouvement voulu des queues de blocage de "l'ordre des dizaines", il est prévu, pour le levier 315, un bout constitué par le levier 1040 pivotant sur lui. Lorsqu'il coopère avec une palpe dans un enregistrement quelconque de "deux" à "neuf", le levier 1040 prend la position re présentée en pointillée sur la fig. 89. Toute fois, à mesure que le levier 315 passe d'un enregistrement "un" à un enregistrement "zéro", la queue 1041 du levier 1040 est pressée contre la tige transversale 268, de sorte que ce levier oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre sur le levier 315 et que son bout décrit un arc en viron trois fois aussi long qu'entre d'autres positions.
Lorsqu'il fonctionne comme un le vier de contrôle "d'ordre de dizaines", le<B>dé-</B> brayage est toujours entre "un" et "zéro" et le levier 1040 est amené en jeu pour un tel contrôle.
L'oscillation du chien 395 par son ressort 612 amorce le fonctionnement de l'embrayage de rétablissement 700, de la manière décrite précédemment. Certaines fonctions addition nelles sont accomplies sous le contrôle de cet embrayage dans des opérations de division.
Pendant le cycle de l'embrayage de réta blissement, .le chariot plongeant est relevé et la bielle 846 (fig. 69) est mue à gauche par la came 849, ce qui fait osciller le levier 847 (fig. 70) en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre sur son pivot 976. Cela fait osciller la pièce de contrôle de divi sion en sens inverse du mouvement des ai guilles d'une montre par une disposition sem blable à celle décrite en connexité avec le rétablissement de la pièce de contrôle 820 et comprenant un levier coudé 1042, pivotant sur le levier 847 (fig. 69 et 70) et présentant une extrémité encochée capable de prendre sur un prolongement latéral 1043 de la pièce 975.
Un second levier coudé 1044, fou sur l'arbre 976, présente dans l'un de ses bras une fente embrassant une cheville 1046 du levier coudé 1042. Un ressort 1045, tendu entre l'autre bras de 1044 et le bâti, tient le levier coudé 1042 en position pour qu'il s'en gage avec le prolongement 1043 pendant la première partie du mouvement de la came 849, mais fait osciller ce levier 1042 de ma nière qu'il évite ce prolongement lorsque la pièce 975 est dans la position de fig. 69 quand la.
came fonctionne. Ce mouvement de la pièce 975 porte sa cheville 1005 (fig. 74) à droite, ce qui fait osciller le levier 1006 et, par l'intermédiaire de l'oreille 1007, la pièce 999, de sorte que la tête en T de cette der nière vient par-dessus l'oreille 997 de la pièce 990 (voir aussi fig. 77) clavetée à l'arbre 931.
La pièce de contrôle de division 975 est retenue dans sa position de gauche par le levier 1050 (fig. 71) qui est sollicité par un ressort 1051 à prendre sur un prolongement 1052 de 975. La pièce 975 reste enclenchée dans cette position pendant le reste de la division dans cet ordre.
Le retour de la pièce 975 agit pour pré parer l'unité de renversement pour une mise en action positive et libérer l'embrayage de préparation pour un autre cycle de fonction nement. La pièce 975 porte une bielle 1054 présentant une encoche 1055 qui, au premier mouvëment de cette pièce en avant est tirée en prise- avec un prolongement 1056 d'un levier coudé 1057 (fig. 71) par un ressort 1058.
Lors du retour de la pièce 975, le levier coudé 1057 oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que son prolongement 1058a appuie sur la barre 503, comme on le voit sur la fig. 41, pour mettre en route un second cycle de l'em brayage de préparation. Le levier coudé 1057 porte aussi un galet 1059 qui, lors d'une ro tation de ce levier dans le sens du mouve ment des aiguilles d'une montre, vient en prise avec le levier pendulaire 545 (fig..36)
et fait osciller la bielle 547 pour préparer l'unité de renversement pour un fonctionne ment positif de l'entraîneur par l'embrayage principal. Le mouvement de la bielle 846 (fig. 69) par la came 849 fait aussi osciller le volet 907 de façon qu'il puisse être reblo- qué par les queues de blocage si un dépasse ment a rendu la valeur enregistrée par l'ac cumulateur plus grande que celle composée sur le clavier.
Dans ce but, la bielle 846 pré sente un prolongement 1060 capable de faire osciller un bras 1061 goupillé à l'arbre 2119 et de faire ainsi osciller le volet 907 (fig. 74) par l'intermédiaire des leviers 2117 et 2118. Toutefois, si le volet n'est pas bloqué par les queues de blocage, il oscille en arrière dès que la came 849 le lui permet, à la fin du cycle de l'embrayage de rétablissement.
Au moment où le cycle de l'embrayage de rétablissement se termine, le volet 907 est libéré, à moins qu'il ne soit tenu par les queues de blocage, et est libre d'osciller en avant sous la traction des ressorts 944. Si le volet passe jusqu'au bout, comme dans l'exemple précédent où il n'y avait pas de dépassement, le levier 2073 oscille et la pièce interpositive 612a (fig. 42) est mue par la montée initiale de la came 517, de sorte qu'elle passera, en l'évitant, sous le chien 395 et que l'embrayage principal ne fonc tionnera pas.
Toutefois, si le volet est blo qué, cet embrayage fonctionnera. La mise en action de l'embrayage principal, com mandé par le dégagement du chien 395, dé pend du fait qu'il s'est produit ou rie s'est pas produit un dépassement parce que, si un dépassement a eu lieu, il est nécessaire qu'un fonctionnement positif s'ensuive.
La petite montée initiale de la came 517, d'ouverture de l'embrayage principal (fig. 42), ou bien accroche le prolongement 615 de la pièce interpositive 612a dans le crochet 616 du chien 395, ou bien fait passer ce prolon gement sous le crochet de façon que le fonc tionnement du chien ne peut avoir lieu.
A mesure que le cycle de l'embrayage de pré paration se poursuit, le levier 552 (fig. 74 et 85) non seulement prépare l'unité de renver sement pour une rotation positive, mais fait aussi osciller le levier 1000, ce qui abaisse la pièce en T 999 qui vient en prise avec l'oreille 997 et fait osciller l'arbre 931 pour rétablir les palpes 901 à la position dans laquelle elles sont représentées sur la fig. 82, position dans laquelle elles sont abaissées hors de contact avec les éléments du chariot. L'arbre 931 est tenu dans cette position par le loque teau 992.
L'oscillation de la pièce 990 amène également son bras 1012 (fig. 77) contre le levier 1014, ce qui soulève son prolongement" 1015 hors de relation de blocage avec le cha riot, de manière à permettre une opération de déplacement.
En tout cas, il est nécessaire que la mise en action positive, corrective, si elle est amor cée, soit limitée à un seul cycle de fonction nement. Pendant le cycle de l'embrayage de préparation, l'arbre 501 (fig. 41) oscille du fait que la came 517 (fig. 42) fait osciller le levier coudé 520 (fig. 41) qui est goupillé à cet arbre et dont un des bras présente un prolongement latéral 521 qui, en appuyant sur l'une des extrémités d'un levier 1062 (fig. 71), fou sur l'arbre 976,
fait osciller ce levier pour amener un prolongement 1063 de son autre bras contre la bielle 1054, ce qui soulève l'extrémité encochée - 1055 de celle-ci et libère le levier coudé 1057 que son ressort 1064 fait alors osciller en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Cela soulève de la barre 503 (fig. 41) l'oreille 1058a du levier coudé 1057 (fig. 71)
en per mettant au ressort 510 de relever cette barre et d'amener son oreille 622 contre le bras 63<B>2</B> (fig. 42) goupillé à l'arbre 626,. de manière à faire osciller ce dernier et à retirer le lo queteau de multicycle 635 de sa relation de retenue avec le chien 395. Ce chien arrête donc le fonctionnement de l'embrayage prin- cipal après un seul cycle de fonctionnement et un second fonctionnement de l'embrayage de rétablissement procède de la manière usuelle.
Si un tel cycle correctif n'est pas amorcé, l'embrayage de rétablissement sera automati quement engagé vers la fin du cycle de l'em brayage de préparation. Puisque, dans un tel fonctionnement, le chien 395 de l'em brayage principal n'est pas retiré de la po sition qu'il occupe sur la fig. 50, son prolon gement 409 empêche tout engagement du loqueteau 701 sous la pièce en<B>M</B> 703, com mandant l'embrayage de rétablissement et, à mesure que le chariot plonge, l'engagement de cet embrayage n'est empêché que par l'en gagement du levier coudé 721 avec le pro longement 720 de la pièce en M.
Au mo ment où le cycle de l'embrayage de prépara tion tire à sa fin, la came 708 permet au levier 721 de se retirer de dessus le prolon gement 720 et, puisque le loqueteau 701 est déjà tenu dégagé par le prolongement 409 du chien 395, la bielle sous tension 723 fait que l'embrayage de rétablissement se met immé diatement en prise.
Le fonctionnement de l'embrayage de ré tablissement fait que le chariot plongeant se relève et il amorce un déplacement automati que du chariot par l'intermédiaire d'un mé canisme décrit ci-après.
Avant de décrire ce mécanisme, il peut être bon de donner un exemple de la sorte de problème de division dans laquelle un dépassement se produirait et serait corrigé, puisque le problème considéré ci-dessus n'a pas eu pour résultat un dépassement. En supposant un dividende de 0002402 et un di viseur de 0000801, le dividende sera, à la fin du second cycle de soustraction, réduit à 0000800.
Conformément à la description pré cédente, la comparaison de valeur ne sera effectuée que dans les quatrième et cinquième ordres et ne sera pas affectée par l'enregis trement d'un "un" dans le septième ordre du clavier, puisque ce chiffre apparaît à la droite d'un chiffre significatif et est ainsi rendu sans effet par le mécanisme de blocage comprenant les palpes 901 (fig. 82).
Le mécanisme comparateur qui est en con trôle réel sera, par conséquent, ajusté exacte ment comme il l'était dans le problème pré cédent, et un troisième cycle de soustraction sera amorcé de la même façon. Puisque le diviseur "801" est plus grand que le divi dende "800", ce troisième cycle de soustraction produira, toutefois, un dépassement et néces sitera un cycle de fonctionnement correctif de l'entraîneur principal dans le sens positif.
On rappellera que le volet 907 est libéré à la fin du cycle de l'embrayage de rétablis sement. A ce moment, le chariot plongeant est dans sa position supérieure et, si un dé passement a eu lieu, tous les cadrans à la gauche du premier chiffre significatif auront un "neuf" en face de la fenêtre correspon dante du couvercle du chariot.
Les leviers 315 (fig. 80) peuvent, par conséquent, s'éle ver dans ces ordres jusqu'à ce que les galets 316 fassent contact avec les points les plus bas des cames 281, ce qui permet à toutes les queues de blocage 906 y associées de venir, sous l'action des ressorts 904, sur le chemin du volet 907, les palpes 901 étant disposées sous un angle tel, par rapport aux leviers 1040 (comme c'est représenté sur la fig. 80 par les lignes radiales a et b) qu'il n'y a pas de différence dans la mise en po sition des queues de blocage, que le chariot plongeant soit abaissé ou qu'il soit relevé au moment de la palpation.
Dans ces conditions, le volet 907 sera re tenu par la queue de blocage qui se trouve le plus à gauche et le bras de droite du levier coudé 2073 (fig. 42) sera tenu hors du che min de l'oreille 945 de la pièce interpositive 612a, ce qui permettra au prolongement 615 de celle-ci d'effectuer l'engagement de l'em brayage principal pour un cycle correctif, comme décrit ci-dessus. A la fin du cycle de l'embrayage principal, l'embrayage de ré tablissement est mis en prise de la façon usuelle sus-décrite, et un déplacement auto matique du chariot est amorcé par le méca nisme décrit ci-après.
Déplacement <I>du chariot dans</I> une <I>division.</I> Le mécanisme pour amorcer un déplacement automatique du chariot dans une multiplica tion a été décrit ci-dessus; il fonctionne sen siblement de la même façon dans une divi sion.
Pendant le second cycle de fonctionne ment de l'embrayage de rétablissement, dans chaque position du chariot, le mouvement en sens inverse de celui des aiguilles d'une mon tre du levier 570 (fig. 48) amène son oreille 1386 "contre l'extrémité de la bielle 1377 (voir aussi fig. 83), ce qui fait mouvoir cette bielle à gauche pour amorcer le fonctionne ment du mécanisme de déplacement du cha riot, comme décrit ci-dessus.
Le premier cycle de fonctionnement de l'embrayage de rétablissement, dans chaque position du chariot, n'amorce pas un fonction nement du mécanisme de déplacement du cha riot parce que, à ce moment, la pièce de con trôle de division 975 a oscillé dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre à partir de la position où elle est représentée sur la fig. 83, et son galet 1065 a soulevé l'extrémité gauche de la bielle 1377, ce qui a fait descendre l'extrémité droite de celle-ci au-dessous du chemin de l'oreille 1386.
Toute fois, plus tard dans le premier cycle de l'em brayage de rétablissement, la pièce 975 os cille en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre et est enclenchée dans la position de fig. 83, comme décrit ci-dessus, ce qui retire le galet 1065 de dessous la bielle 1377 et permet au ressort 1382 de faire os ciller celle-ci jusqu'à ce qu'elle bute contre le dessous de l'oreille 1386.
Le mouvement plongeant subséquent du- chariot par l'em brayage de rétablissement, préparatoirement à un cycle correctif possible, fait ensuite mouvoir l'oreille 1386 à droite, ce qui permet à la bielle 1377 d'osciller encore davantage et d'être ainsi amenée sur le chemin du mouve ment de l'oreille 1386 vers la gauche pendant le cycle de fonctionnement suivant de l'em brayage de rétablissement. Le chariot est ainsi mû d'un pas à gauche, ce qui amène un autre chiffre dans le "dividende effectif".
Le fonctionnement du mécanisme de dé placement, ainsi amorcé, est automatiquement limité à un seul cycle et le mécanisme de division est automatiquement remis en route à la fin de ce cycle. A peu près au milieu du cycle de déplacement du chariot, la came flottante 1334 (fig. 83) fait osciller le levier 1356 comme cela a été décrit en connexité avec le mécanisme de déplacement propre ment dit.
Sur un des bras du levier coudé 1387, pivotant sur l'arbre 1388, peut agir un prolongement latéral 1066 du levier 1356, tandis que son autre bras présente un pro longement 1389 se trouvant tant sous la bielle 1377 que sous un prolongement du levier 1050.
L'oscillation du levier 1387 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre fait donc osciller la bielle 1377 pour abaisser son extrémité de droite et l'écarter de l'oreille 1386,. en permettant ainsi au le vier 1410 de dégager la transmission de force de déplacement à la fin du cycle, ainsi que de soulever le levier 1050 (voir aussi fig. 71) en libérant la pièce 975 que son ressort 97î fait alors osciller,
ce qui remet en route un fonctionnement soustractif dans la nouvelle position du chariot dès que le levier 1410 s'est établi dans la position de fig. 83, de façon à retirer le levier 1416, y relié par la bielle 1418, de dessous l'oreille 1420 de la bielle 505 (voir aussi fig. 41).
Fin <I>de</I> fonctionnement. Ce tour de fonc tionnement se répète dans chaque position successive du chariot jusqu'à ce que celui-ci atteigne sa position la plus à gauche; alors, un nouveau fonctionnement du mécanisme de déplacement du chariot est empêché et la machine s'arrête. A mesure que le chariot vient dans sa position la plus à gauche, une saillie 1570 (fig. 17 et 73) du flasque de droite 251 du chariot vient en contact avec le dessous de l'extrémité 1571 d'un levier 1572, ce qui fait osciller celui-ci en antago nisme à la tension du ressort 1573.
Un autre bras 1574 du levier 1572 porte une cheville 1575 engagée dans une fente 1576 (fig. 83) d'un chien 1383, de sorte que cette oscillation du levier 1572 soulève le chien 1383, en le dégageant de l'oreille 1384 de la bielle 1874 et en interrompant par cela même la con nexion par laquelle le mouvement de l'oreille 1386 est ordinairement transmis à la bielle 1374 pour mettre en route le déplacement. Puisque la remise en route du mécanisme de division dépend de la libération du levier 1050 par le mécanisme de déplacement, une telle mise hors d'action du mécanisme de déplacement fait que la machine s'arrête à la fin du tour de fonctionnements dans la dernière position du chariot.
Pendant des opérations de division, avec le chariot dans sa position extrême de gau che, la touche de division est libérée et il lui est permis de se relever. Un troisième bras du levier 1572 (fig. 73) se trouve sous une saillie latérale 1067 de l'extrémité supérieure d'un levier coudé 1068 articulé en 1069 au loqueteau 982 de la touche de division. Lors que le chariot fait osciller le levier 1572, le levier coudé 1068 peut osciller sous l'action du ressort 1070 pour accrocher son autre bras autour de la saillie latérale 1056 du levier coudé 1057 (fig. 71).
Ce dernier, on le rap pelle, reçoit un mouvement d'oscillation de la bielle 1054 au cours du premier cycle de l'embrayage de rétablissement dans chaque ordre, dans le but d'amorcer un cycle de l'embrayage de préparation. Si l'extrémité du levier coudé 1068 (fig. 73) est accrochée autour de la saillie 1056 pendant cette oscil lation, le levier coudé 1057 sera tiré à gau che, ce qui fera osciller le loqueteau 1050 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et libérera la saillie latérale 1052 de la pièce 975, en permettant à la touche de division 970 d'être relevée par son ressort, puisque la pièce 975 (fig. 71) est, concurremment, retirée d'au-dessus du galet 974 de cette touche.
La machine est ainsi complètement conditionnée pour des opéra tions d'un genre quelconque.
Interruption <I>d'opérations de division.</I> Une division peut être terminée à la fin d'opéra tions dans une position quelconque du cha riot par une seule dépression de la touche d'arrêt 985 (fig. 1 et 72) en laissant le chif- fre de quotient, dans cet ordre; exactement enregistré, ou bien elle peut être terminée d'un coup par deux dépressions successives de la même touche, ce qui laisse un chiffre de quotient peut-être inexact dans le comp teur.
Ce mode de fonctionnement a été ima giné pour tirer profit de l'action instinctive de l'opérateur qui frappera tout naturelle ment sur la touche d'arrêt une seconde fois si la machine- ne s'arrête pas aussitôt qu'il le désirait lorsqu'il a frappé la touche une première fois.
La touche d'arrêt 985 (fig. 72) est sup portée à coulisse sur des chevilles, dans le bâti, et est normalement tenue relevée par un ressort 1075 tendu entre une oreille de la touche et une cheville supérieure plantée sur le bâti. Une oreille 1076 de la touche se trouve par-dessus un des bras d'un levier coudé 1077 qui est fou sur un arbre 1078 et dont l'autre bras est articulé à une bielle 1079 (fig. 73) supportée, de manière à pou voir être déviée, par un ressort 1080.
Une bielle 1081, articulée à la bielle 1079, présente à son autre bout une fente où est engagée une cheville 1082 d'un bras 1083 goupillé à l'arbre 976, de sorte que la dépression de la touche de division 970, en faisant osciller ce dernier, permettra au res sort 1080 de soulever légèrement la bielle 1079 de façon que l'oreille 1084 de celle-ci viendra contre la queue 1085 du loqueteau 982 qui descend contre elle à mesure que ce loquet oseille pour venir en prise avec la sail lie 980 du levier 973.
A mesure que la bielle- 1079 est mue à droite pendant la première dépression de la touche d'arrêt 985, le ressort 983 l'emporte sur le ressort 1080 et la queue 1085 du lo queteau dévie la bielle de sorte que sa pointe 1086 passe au-dessous de la cheville 1087 du bâti. A mesure que le mouvement de la bielle 1079 continue, l'oreille 1084 de celle-ci ren contre la queue<B>1085</B> du loqueteau 982, ce qui fait osciller celui-ci en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre pour libérer la saillie 980 et permet à la touche de division 970 de s'élever légèrement jus- qu'à ce que son galet 974 rencontre le des sous de la pièce 975 (voir aussi fig. 71).
Toutefois, l'extrémité de droite de la bielle 1079, en raison de sa déviation par la queue 1085 du loqueteau, passe sous l'oreille 1086a et manque celle-ci qui, durant le fonctionne ment, est dans la position indiquée en poin tillé sur la fig. 73.
La libération du loqueteau 982 (fig. 73) permet à la touche 970 de se relever dès que la pièce 975 a été amenée à la position de fig. 71. Cela se produit pendant le cycle de fonctionnement immédiatement suivant de l'embrayage de rétablissement, et le galet 974, situé sur la tige de la touche 970, est amené en relation de blocage avec la pièce 975, ce qui empêche un mouvement agissant de celle-ci lors de sa libération du levier 1050 par le fonctionnement du mécanisme de déplacement.
Toutefois, lorsqu'elle est ainsi libérée du levier 1050, la pièce 975 se meut légèrement à droite contre le galet 974, ce qui empêche ainsi un rengagement du levier. L'opération de division est ainsi interrompue à la fin du premier déplacement consécutif à une dépression de la touche d'arrêt.
Un second abaissement de la touche d'ar rêt après que le loqueteau 982 a été déclen ché fait également mouvoir la bielle 1079 à droite. Cependant, cette fois, cette bielle n'est pas déviée par la queue 1085 du loque teau puisque ce dernier est tenu dans la po sition de déclenchement en raison de la lé gère oscillation du levier 973 au moment de son déclenchement. La pointe 1086 passe, par conséquent, au-dessus de la cheville 1087 et l'extrémité droite de la bielle 1079 est ame née contre l'oreille 1086a du bras 1088 gou pillé à l'arbre 626, ce qui fait osciller celui- ci en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
Comme on le voit sur la fig. 60, le loque teau de multicyele 633 est également fixé à l'arbre 626, de sorte que le mouvement de cet arbre par la bielle 1079 libère le chien 395 de l'embrayage principal, arrête immé diatement le fonctionnement de l'entraîneur et amorce le fonctionnement de l'embrayage de rétablissement. Le fonctionnement se ter mine ensuite comme dans le cas où l'on n'avait abaissé qu'une fois la touche d'arrêt, un cycle positif de fonctionnement de l'en traîneur intervenant dans des cas appropriés.
Fonctions <I>diverses de da touche d'arrêt,.</I> On peut également faire usage de la touche d'arrêt pour remettre en position la barre 503 (fig. 41) dans des cas où elle a été libé rée par la dépression d'une touche opérante pendant, par exemple, l'expédition de la ma chine et lorsqu'un cahotement subséquent a déplacé la bielle 514 pour faire reculer le chien 394 de l'embrayage de préparation en contact avec celui-ci avant l'application de force motrice. Un levier 1090 (fig. 72), relié par un manchon au levier coudé 1077, porte une che ville à large tête 1091 engagée dans une fente d'une bielle 1092 articulée à l'extrémité inférieure de la pièce de contrôle 820.
La fente de la bielle 1092 permet à la pièce<B>820</B> d'osciller, dans sa position normale, sans in terférence avec la cheville 1091; mais l'oscil lation du levier 1090, par une dépression de la touche d'arrêt 985,. rétablira cette pièce 820, si elle a été libérée, à la position de fig. 72, où elle peut être renclenchée par l'oreille 819 (fig. 69).
On peut effectuer le renclenchement de la pièce 975 dans des conditions similaires en poussant l'oreille 1093 (fig. 71 et 84) à droite au moyen d'un outil. Cela fait d'abord oscil= ler le petit levier 1094 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour de son pivot 1095 sur la partie inférieure de la pièce 975 et amène une oreille supérieure 1096 de ce levier contre le levier 1062, ce qui le soulève et soulève ainsi la bielle 1054 pour empêcher une oscillation du levier coudé 1057 par un mouvement de la pièce 975.
L'oreille 1093 rencontre ensuite une oreille 1097 de la pièce 975 et une continuation du mouvement de l'outil à droite fait reculer la pièce 975 vers la position où elle est repré sentée sur la fig. 71, position dans laquelle elle peut être tenue par le levier 1050 jus- qu'à la libération de la touche 970 par un abaissement de la touche 985. A mesure que la touche 970 se relève, son galet 974 se meut d'abord en avant de la pièce 975, puis sou lève l'oreille 1098 (fig. 71) du levier 1050 pour libérer cette pièce de ce dernier en la laissant retenue par le galet 974 seul et prête à fonctionner lors de l'abaissement de la touche.
Puisqu'un abaissement de la barre d'ad dition ou de soustraction dans les condi tions susmentionnées met aussi le levier 1425 (fig. 72) à la position de non déplacement, un bras 1100, faisant partie intégrante du levier 1090, est pourvu d'une oreille 1101 se trouvant sous la queue du loqueteau de non déplacement 1446, de sorte que le levier 1425 peut également être libéré par un abaisse ment de la touche d'arrêt 985. Une disposi tion similaire est représentée en ce qui con cerne la disposition modifiée de contrôle de non déplacement représentée sur la fig 72A pour libérer le loqueteau de non déplacement dans les conditions précédentes, ou lorsque la touche 985 a été abaissée par inadvertance.
<I>Mécanismes</I> compteurs <I>à double</I> compteur. Des mécanismes compteurs sont prévus dans la partie supérieure du chariot (fig. 1, 16, 17, 18 et 19) de façon que le nombre d'opé rations accomplies en addition et soustrac tion puissent être enregistrées, le mécanisme servant aussi d'enregistreur de multiplicateur dans des opérations de multiplication et d'en registreur de quotient dans des opérations de division. Les mécanismes compteurs com prennent deux compteurs 1800 et 1801 (fig.1) situés respectivement sur les côtés gauche et droit du chariot.
Chaque compteur com prend une série de cadrans reliés par un mécanisme de report de dizaines du même type général que celui de l'autre enregistreur et un mécanisme de contrôle est prévu pour chaque compteur, de façon, que les deux mé canismes compteurs puissent être utilisés, res pectivement, pour enregistrer un multiplica teur dans l'enregistreur 1801 et accumuler des multiplicateurs dans l'enregistreur 1800 pour indiquer le quotient dans 1801 tout en accumulant des quotients dans 1800, pour indiquer le multiplicateur dans 1801, tandis que les compléments des multiplicateurs sont accumulés dans 1800 et, en usage général, pour un enregistrement positif dans l'enregis treur 1801, tandis que des enregistrements complémentaires sont assurés dans l'enregis treur 1800.
<I>Mécanisme de</I> déplacement. Des moyens sont prévus, dans la machine, pour déplacer le chariot 250 à droite ou à gauche. Les com mandes pour ce déplacement comprennent un déplacement automatique d'un pas du cha riot à gauche après chaque opération de mul tiplication ou de division automatique jus qu'à ce que la dernière position du chariot soit atteinte; un déplacement d'un pas à droite, amorcé par un abaissement de la tou che d'espacement en arrière 1405 (fig. 1 et 68) ; un déplacement d'un pas à gauche, amorcé par un abaissement de la touche de multiplicateur zéro (fig. 1, 60 et 68);
un dé placement du chariot à l'ordre déterminé par la position d'un mécanisme préparé ou mis en position par un bouton 1499 (fig. 1), lors d'un. abaissement de la touche de tabulateur 1500 (fig. 1); un levier 1440 (fig. 1 et 72) contrôlant le déplacement ou le non déplace ment du chariot dans les opérations automa tiques de multiplication et de division, aussi bien que des moyens pour mettre hors d'ac tion le déplacement pendant des opérations d'addition ou de multiplication multiples (fig. 72).
Ces diverses commandes seront dé crites après qu'on aura décrit le mécanisme actionné par force motrice pour faire tourner l'arbre 334 afin de mouvoir le peigne 330 pour faire glisser le chariot (fig. 65).
Le mouvement du chariot par le méca nisme actionné par force motrice est sous le contrôle immédiat d'une pièce 1300 (fig. 64 et 68) supportée sur un arbre 1301 et reliée, par la bielle 1374, à un levier 1375 qui oscille dans un sens ou dans l'autre autour de l'arbre 1376 pour mouvoir de même la pièce 1300. Lorsque celle-ci est mue dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, sa saillie 1302 (fig. 64 et 68) est mise en prise avec la roue dentée 1303, ce qui fait tourner l'arbre 334 (fig. 65) pour déplacer le chariot à droite.
Lorsque la pièce <B>1300</B> est mue dans l'autre sens, elle met la pointe 1304 en prise avec la roue en étoile 1305, ce qui fait tourner l'arbre 334 pour faire glisser le chariot à gauche. L'engage ment de la roue dentée 1303 ou de la roue en étoile 1305 a pour résultat la rotation de l'arbre 334 par force motrice dérivée du mé canisme suivant.
Une roue dentée 362 (fig. 65) actionnée par une roue intermédiaire 647 (voir aussi fig. 53) est assujettie à un arbre 1306 qui se trouve entre les flasques central et de droite du bâti. Z-ne roue dentée 648, actionnant également '-mbrayage de préparation (fig. 53), est Agalement assujettie à l'arbre<B>1306</B> par une pièce 1307 (fig. 65),
les roues den tées étant séparées par un espaceur. La pièce 1307 est assujettie par rivetage par-dessus l'extrémité d'un manchon 1308 sur lequel la roue 648 est fixée, comme l'est un croisil lon 1309. La pièce 1307, le croisillon 1309 et la roue 648 sont montés et assujettis sur le manchon 1308. La pièce 1307 et le croi sillon 1309 possèdent des oreilles 1311 enga gées dans des. fentes de la roue 648.
Une couronne à denture intérieure 1315 est soudée au croisillon 1309. Cette couronne engrène avec des pignons satellites 1316 (voir aussi fig. 64) rivés à l'un des bouts d'arbres 1317 aux autres extrémités desquels sont fixées des roues dentées 1322 et qui s'éten dent à travers des coussinets prévus dans la roue dentée 1303, leurs pignons 1316 engre nant, d'autre part, avec une roue centrale 1320 formée sur un bout du manchon 1321 auquel la roue en étoile 1305 est clavetée, l'arbre 1306 étant tourné pour recevoir le manchon 1321.
Les roues 1322 engrènent avec une roue centrale 1327 à laquelle est assujettie la roue dentée 1324.
La roue 648 tourne toujours lorsque le moteur tourne, de sorte que la couronne den tée 1315, les satellites 1316 et les roues 1322 y associées tournent à blanc. Cependant, si la roue 1303 est tenue par la saillie 1302, la révolution des satellites 1316 et 1322 est empêchée et ils servent à faire tourner la roue centrale 1327 et la roue 1324 y associée pour faire tourner la roue dentée 1326 avec laquelle 1324 est en prise.
Toutefois, si la roue en étoile 1305 est tenue par la venue en prise de la pointe 1304 avec elle, la roue centrale 1320 est tenue immobile et les satel lites 1316 et 1322 seront animés d'un mou vement tant de révolution que de rotation avec la couronne 1315, ce qui fait que la roue 1324 sera actionnée dans le sens opposé et le sens de rotation de la roue 1$26 est renversé. Ce renversement du sens de rotation de la roue 1326 est utilisé pour effectuer un dé placement du chariot dans un sens ou dans l'autre.
La roue dentée 1326 tourne sur un arbre creux 1331 entre une came 1332 et un espa- ceur 1330 y fixé et calé sur l'arbre. Un manchon 1333 tourne également sur l'arbre creux et supporte une came 1334, tandis qu'un disque de calage de cette came 1335 est claveté à l'arbre 1331. Un ressort 1337 est comprimé entre une rondelle 1338 et des écrous 1339 vissés sur l'arbre fileté 1336 qui est lui-même vissé dans l'arbre creux 1331.
Cette construction assure le support de la roue 1326 sur l'arbre creux et un entraîne ment à friction effectué par la came 1332 et l'espaceur 1330 qui sont clavetés à l'arbre 1331 et pressés contre la roue 1326 par le ressort 1337 portant contre la rondelle 1338, le disque 1335, la came 1334, le manchon 1333 et l'espaceur 1330.
L'arbre creux 1331 est supporté dans un coussinet 1340 prévu dans la plaque de con trôle de gauche 524 de la machine. Un pi gnon d'angle 1341, fixé au bout de cet arbre, engrène avec un pignon d'angle 1342 monté sur l'extrémité inférieure de l'arbre vertical 334 qui est supporté dans une pièce en<B>Z</B> 1343 assujettie à la plaque de base de la machine et portant un manchon 1344 qui y est rivé et qui supporte une des extrémités de l'ar bre creux 1331.
Lorsque la bielle 1374 commence à se mouvoir soit à droite ou à gauche, l'oreille 1354 se retire du levier d'arrêt 1350 (fig. 64) (lui oscille alors autour de l'arbre 1351 sous la traction du ressort 1352 et amène sa sail lie 1353 soit au-dessus ou au-dessous de l'oreille 1354 de la pièce 1300, ce qui fait que celle-ci se trouve bloquée et une rotation de l'ensemble commence une fois la bielle 1374 mise en mouvement.
Lors de la rotation de l'arbre 1331, le levier 1350 est mû par la came 1334 pour libérer l'oreille 1354 environ à la moitié du cycle. Un bras 1356 (voir aussi fig. 66) est assujetti à un manchon 1345 goupillé à l'ar bre 1351. Ce bras présente un nez 1357 en prise avec la périphérie de la came 1334, de sorte que quand celle-ci tourne, le bras 1356 est mû en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre pour agir sur l'oreille 1358 du levier 1.350 et faire osciller celui-ci pour libérer l'oreille 1354.
Il est à noter que la came 1334 présente deux montées abruptes opposées sur lesquel les le nez 1357 passe. Lors d'une rotation à droite de la came, à partir de la position re présentée sur la fig. 66, le nez 1357 passe sur l'une de ces montées environ au milieu du cycle, tandis que si une rotation inverse de cette came a lieu, le bras 1356 est mû sur une distance suffisante pour libérer l'o reille 1354 tôt dans le cycle. Pour assurer le même temps cyclique de fonctionnement du levier 1350, la came 1334 est folle sur l'arbre et est entraînée par le disque de ca lage 1335. Comme on le voit sur la fig. 64., ce disque présente, sur des côtés opposés, deux encoches 1360.
Lors d'une rotation du disque 1335 à partir de la position de fig. 64, le galet 1361 de la came est immédiatement saisi et la came est mise en rotation. Toute fois, lors de la rotation de la came à gauche, le galet 1361 n'est saisi par l'encoche qui se trouve du côté opposé qu'après que le disque a fait presque un demi-tour, de façon que l'oscillation du bras 1356 et le dégagement de l'oreille 1.354 se produisent au temps cy clique correct.
Le disque 1335 porte deux galets 1363 contre lesquels un bras d'un levier coudé 1364 porte sous la traction d'un ressort 1364A, de manière à assurer la position cor recte de l'unité aussi bien que de l'arbre 334 faisant avancer le chariot.
Un levier 1365, également monté sur l'ar bre 1351 (voir aussi fig. 67), est tiré, par un ressort 1366, de façon que sa queue 1367 vienne contre la périphérie de la came 1332. Celle-ci sert à amener la pointe 1368 du le vier en prise avec l'oreille 1354 et à l'en dé gager, cette pointe se trouvant soit au-dessus ou au-dessous de l'oreille selon le sens du mouvement de la pièce 1300.
Le levier 1365 est mû de dehors en dedans pour tenir l'o reille 1354 juste avant que la saillie 1353 soit retirée et assure ainsi que -e fonctionne ment de l'embrayage continue,' \,. Ce levier 1365 est mû dans l'autre sens juste avant la fin de chaque cycle de déplacement indivi duel, de façon que la pièce 1300 puisse être mise en mouvement pour dégager l'unité à la fin du déplacement, à moins que le dépla cement appelé à se produire soit un déplace ment de plusieurs ordres, auquel cas la pièce 1300 sera empêchée d'être dégagée jusqu'à ce que la saillie 1353 revienne en prise avec l'oreille 1354.
Dans des opérations de division et de multiplication automatiques, sauf lorsque le chariot est dans la position extrême de gau che, la bielle 1374 est mue à gauche (fig. 68) pour engager la pointe 1304 dans la roue en étoile 1305 afin d'assurer un déplacement, automatique du chariot d'un pas à gauche: après l'opération terminée. Le fonctionne ment de la bielle 1374 dans une division sera décrit plus loin, tandis que la construction du mécanisme associé avec la bielle et son mouvement dans des opérations de multipli cation automatiques sont exposés ici.
La bielle 1374 s'étend entre la pièce<B>1300</B> et le levier 1375 pivotant sur l'arbre 1376. Le levier 1377, présentant une extrémité rele vée 1378, est assujetti par une cheville 1379 à un levier 1380 qui pivote sur un arbre 1381, tandis que le ressort 1382 est prévu entre une oreille du levier 1380 et le levier 1377 pour tirer ce dernier en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Le levier 1380 porte aussi un chien 1383 sur lequel est formé un épaulement pour coopé rer avec une saillie 1384 de la bielle 1374.
L'extrémité de droite du levier 1377 présente un nez 1385 qui, normalement, se trouve con tre le dessous d'une oreille 1386 du levier 570. Quand ce dernier oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, l'oreille 1386 est mue à droite (fig. 48, 68 et 83) et le ressort 1382 tire le levier 1377 de sorte que son nez vient à la gauche de ladite oreille. Ce mouvement du levier 1377 en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre est limité par son prolongement 1390 qui vient porter sous l'arbre 1388 (fig. 83).
Lors du fonctionnement suivant de l'em brayage de rétablissement, et du relèvement du chariot, le levier 570 oscille en sens in verse du mouvement des aiguilles d'une mon tre et l'oreille 1386 pousse le levier 1377 à gauche (fig. 48, 68 et 83), de sorte que le chien 1383 agit pour tirer la bielle 1374 à gauche, engager ainsi la pointe 1304 dans la roue en étoile 1305 et mettre en route un déplacement du chariot à gauche.
Pour assurer que le déplacement est li mité à un seul pas, le levier 1377 reçoit un mouvement d'oscillation dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre et est dé gagé de l'oreille 1386, le ressort 1382 étant mis sous tension. Il est rappelé que, pendant le cycle de déplacement, la came 1334 agit pour mouvoir le levier 1356 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre afin de dégager le levier 1350 de l'oreille 1354. Le mouvement de 1356 fait également osciller le levier coudé 1387 autour de l'ar bre<B>1388</B> (fig. 83), de sorte que le prolonge ment 1389, qui se trouve sous le levier 1377, fait osciller ce dernier dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre pour reti rer son nez 1385 de l'oreille 1386.
La pièce 1300 est ainsi libérée de la retenue de cette oreille et peut être mise en position correcte, comme expliqué à propos du circuit de con trôle du moteur de déplacement. Le déplacement sus-décrit se produit après chaque opération de multiplication, sauf lors que le chariot atteint le dernier ordre.
Puisque, pendant le déplacement, l'em brayage de préparation, l'embrayage princi pal et l'embrayage de rétablissement ne fonc tionnent pas, le circuit allant au moteur est ouvert en tant que ce qui concerne ces em- brayagés. Le mécanisme de déplacement com prend (fig. 83) des moyens pour fermer le circuit indépendamment de ceux-ci, comme cela a été dit à propos de fig. 30. L'oscilla tion du levier 1375 autour de l'arbre 1376 agit pour mouvoir la bielle 401 (fig. 30 et 83) afin de fermer les contacts 391 dans le circuit du moteur.
Le levier 1410 pend d'une cheville 1411, dans une position adjacente au levier 1375, et son extrémité est reliée à une bielle 1412 par une cheville 1419 qui est engagée dans une fente de cette bielle, de sorte que la pièce 402 peut être mue sans mouvoir le levier 1410. Les bielles 1412 et 401 sont reliées par les vis 1413 qui passent à travers des fentes de chacune des bielles, de façon à permettre de régler la longueur totale de ces bielles.
Lorsque le levier 1375 est mû en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, il pousse contre une oreille 1413a du levier 1410 pour faire osciller celui-ci dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et tirer les bielles 1412 et 401 à- gau che (fig. 83), ce qui fait que la pièce 402 est mue dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour permettre aux contacts 391 d'entrer en prise et fermer le circuit du moteur.
Lorsque le levier 1375 est mû dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, il agit sur l'extrémité inférieure, dé portée, du levier 1410 et fait osciller celui-ci également dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, ce qui ferme comme précédemment les contacts 391. Des doigts 1415, s'étendant du levier 1410 de chaque côté du levier 1375; servent de guides.
Le mouvement du levier 1410 ferme ainsi le circuit lors d'un fonctionnement de n'im- porte lequel des moyens commandant le dé placement.
Un abaissement de la touche zéro dans la rangée du multiplicateur agit également pour amorcer un déplacement du chariot d'un pas à gauche et mettre hors d'action les autres touches de commande de déplacement aussi bien que les touches de multiplicateur. A l'arbre 2091 (fig. 60) est goupillé un levier 1460 qui, lorsqu'on abaisse la touche zéro du multiplicateur, oscille dans le sens du mou vement des aiguilles d'une montre et fait os ciller la pièce 2090 pour mouvoir la barre d'enclenchement 2055 afin de bloquer dans leur position haute les autres touches de mul tiplicateur. Le levier 1460 (fig. 68) se trouve par-dessus une oreille 1463 d'un levier 1464 tiré dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, par un ressort 1465, autour d'une cheville 1466 le supportant.
Ce levier possède une oreille 1467 à laquelle est reliée une bielle 1468 articulée en 1469 à une autre bielle 1470. Lorsque le levier 1460 oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, le levier 1464 oscille dans le sens opposé, de sorte que la cheville 1469 est mue à gauche (fig. 68) et fait osciller l'arbre 1485 en sens inverse du mouvement des ai- cailles d'une d'une montre par l'intermédiaire du bras fourchu 1482 qui, goupillé à cet arbre, embrasse la cheville 1469. Sur l'arbre 1485 se trouvent deux pièces en<B>V</B> 1480 et 1481, adjacentes l'une à l'autre, dont chacune est pourvue de deux oreilles 1486 se faisant face.
1-Tu ressort 1490 est comprimé entre les qua tre oreilles de sorte qu'un mouvement d'os cillation dans l'un ou l'autre sens peut-être transmis de l'une des pièces en V à l'autre par l'intermédiaire du ressort. La pièce 1480 est goupillée à l'arbre 1485 et peut osciller sous l'effet du mouvement du bras 1482, en faisant ainsi osciller la pièce 1481 qui est libre sur l'arbre 1485 et dont une queue est articulée à la bielle 1488 qui est ainsi pous sée à droite (fig. 68) pour mouvoir, égale ment à droite, la cheville 1487 se trouvant dans une encoche de cette bielle.
Il en ré sulte un mouvement à droite de la bielle 1473 et une oscillation, en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre, du levier 1875 que cette bielle embrasse dans son en coche 1474. La bielle 1478 est supportée, avec l'encoche 1474 en prise avec l'extrémité du levier <B>1375,</B> par une bielle 1476 reliée à la pièce 1026, comme on le verra dans le mé canisme de division (voir fig. 73), et par la pièce 1509 supportée sur l'arbre 1478. Une oscillation du levier 1375 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre agit pour tirer la bielle 1374 à gauche (fig. 68) et donner lieu à un déplacement d'un pas du chariot.
Il est rappelé que la position normale du levier 1377 est celle où son nez 1385 se trouve sous l'oreille 1386. Puisque la touche de multiplicateur zéro ne fait pas commencer un cycle de fonctionnement de l'embrayage principal, le chariot ne plonge pas et, par conséquent, l'embrayage de rétablissement n'est pas actionné, de sorte que l'oreille 1386 n'est pas mue pour libérer le levier 1377.
En conséquence, lorsque le levier <B>1356</B> oscille sous l'action de la came 1334, à peu près au milieu du cycle de l'embrayage de déplace ment, le bras 1391 est mû à gauche (fig. 68) pour rencontrer la cheville 1393 afin de libé rer la touche zéro et mettre le levier 1375 hors d'action afin que l'opération de déplace ment cesse après un seul pas. Le bras 1391 est supporté sur un bras 1392 qui, monté sur l'arbre 1351, est relié au levier 1356 (fig. 83) par un manchon 1845 (fig. 68) de sorte que, chaque fois que le levier 1856 oscille, le bras 1392 oscille aussi.
Une bielle 1403 relie le levier 1377 au bras 1391, de façon que cha que fois que le levier 1377 est dans la posi tion de fig. 68, le bras 1391 peut porter con tre la cheville 1393. Toutefois, si l'oreille 1386 oscille lors d'un mouvement plongeant du chariot, la bielle 1403, lors d'un mouve ment ascendant du levier 1377, met le bras 1891 en mouvement de sorte que si, subsé quemment, le levier 1356 oscille, la cheville 1393 n'est pas rencontrée.
Cependant, pen dant l'opération de déplacement occasionnée par la touche zéro, le levier 1377 reste dans la position de fig. 68, et le bras 1391 est dans la position dans laquelle il peut venir en prise avec la cheville 1393 lors d'une oscilla tion du levier 1356. La cheville 1393 est portée par un des bras de la pièce à deux bras 1394 supportée sur l'arbre 1395 et tirée à droite (fig. 68) par le ressort 1404.
La bielle 1396 est reliée à l'autre bras de la pièce 1394 et est supportée, à son extrémité gauche, par un levier coudé 1397 supporté sur l'arbre 1398. Cette bielle présente une oreille 1399 qui est coopérativement adja cente au levier<I>2058</I> (fig. 60). Lors d'un abaissement de la. touche zéro, la barre 2055 glisse vers la gauche (fig. 60) pour empee- cher un abaissement d'une autre touche de multiplicateur aussi bien que pour maintenir abaissée la touche zéro.
Toutefois, quand le bras 1391 vient en prise avec la cheville 1393, l'oreille 1399 est mue à gauche et le levier 2058, qui oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre lors d'un abaissement de la touche zéro, est mû dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour mouvoir la barre 2055 à droite (fig. 60), afin de libérer la touche zéro.
En même temps, le levier 1397 oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, de sorte que sa cheville 1484 agit sur le dessous de la bielle 1483 et fait osciller celle-ci en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre pour déga ger de la cheville 1487 l'encoche de cette bielle, ce qui fait que le ressort 1400 (fig. 83) peut mettre en position correcte le levier 1375 et la pièce 1300 vers la fin du cycle de l'em brayage de préparation, après que les leviers 1350 et 1365 ont libéré l'oreille 1354 de la pièce 1300.
L'oscillation du levier 1375 fait également osciller le levier 1410 pour ouvrir et fermer le circuit du moteur, comme cela a été dit précédemment.
Si on abaisse la touche "zéro" pendant que la machine effectue une opération amor cée par un abaissement précédent d'une tou che de multiplicateur, l'opération de dépla cement doit être différée jusqu'à la fin de l'opération précédemment commencée. En d'autres termes, le chiffrage doit être suivi, d'abord, par un déplacement d'un pas, amorcé automatiquement, puis par un autre déplace ment d'un pas, amorcé par la touche "zéro".
Dans ces conditions, la machine fonctionne comme il suit: On supposera, par exemple, qu'une tou che "neuf" du multiplicateur a été abaissée, que le cycle de l'embrayage de préparation pour libérer cette touche et engager l'em brayage principal a été terminé et que la machine est occupée à effectuer les cycles successifs de "neuf" ainsi amorcés. La libé ration de la pièce de contrôle 820 (fig. 69) a permis à l'arbre 822 d'osciller, ce qui a abaissé la barre 503 (fig. 41) et fait osciller de haut en bas la pièce ou cadre 505.
L'oreille 1420 de cette dernière a ainsi été amenée en contact avec le côté droit du levier 1416 (voir aussi fig. 83), ce qui em pêche un mouvement de ce levier dans le sens de celui des aiguilles d'une montre et empêche un mouvement dans ce même sens du levier 1410 auquel le levier 1416 est re lié par la bielle 1418. Ce blocage du levier 1410 bloque le levier principal 1375 de com mande du déplacement.
La touche zéro est reliée à ce levier 1375 par l'intermédiaire (fig. 60) du levier 2090, de l'arbre 2091 (fig. 68), du levier 1460, du levier 1464, de la bielle 1468, du bras 1482, de l'arbre 1485, du dispositif à res sort 1480, 1490, 1481, de la bielle 1483 et de la bielle 1473, cette dernière étant direc tement en prise avec l'extrémité inférieure du levier 1375. Puisque ce dernier est blo qué au moment où l'on abaisse<B>là,</B> touche, le, ressort 1490 se trouvera comprimé, la tou che étant enclenchée dans sa position basse, comme décrit ci-dessus.
Quand le chiffrage est terminé, le fonc tionnement de l'embrayage de rétablisse ment commence, ce qui ramène la pièce 820 (fig. 69) à gauche et retire l'oreille 1420 (fig. 83) du chemin du levier 1416. Cela non seulement permet au ressort comprimé 1490 (fig. 68) de se détendre pour amorcer une opération de déplacement, mais assure impérativement cette opération puisque, à mesure que le chariot se relève, l'oreille 1386 (fig. 83) se trouve amenée contre l'extrémité droite du levier 1377 comme au cours ordi naire d'un amorçage d'une opération de dé placement automatique du chariot.
Toutefois, l'opération de déplacement ne sera pas, dans ce cas, terminée à la fin d'un mouvement d'un pas du chariot. Il est rap pelé que le mécanisme terminant le déplace ment comprend un bras 1356 (fig. 83) que la came 1334 peut faire osciller, et un bras 1392 (fig. 68) relié à ce bras 1356 par un man chon 1345.
Le bras 1356 est capable de terminer un déplacement automatiquement amorcé en faisant osciller le levier 1387 pour soulever l'extrémité gauche du levier 1377 et dégager de l'oreille 1386 l'extrémité droite de celui-ci, pendant que le bras 1392 est capable de terminer un déplacement automatiquement amorcé en faisant mouvoir la bielle 1396 à gauche pour faire osciller Ja bielle 1397 et soulever le bras 1483 à l'écart de la cheville 1487. Cependant, ces moyens sont reliés en tre eux par la bielle 1403 (fig. 68) de sorte que, lorsque l'extrémité droite du levier 1377 est dans sa position haute, le bras 1392 ne peut actionner la bielle 1396.
Donc, vers le milieu du premier cycle de déplacement, les bras 1356 et 1392 reçoivent simultanément un mouvement d'oscillation de la came 1334. Puisque l'extrémité droite du levier 1377 est dans sa position haute, le bras<B>1391</B> est tenu élevé par la bielle 1403 et passe par-dessus la cheville 1393 sans mou voir la bielle 1396. Malgré que la même ac tion de came abaisse l'extrémité droite du levier 1377, ce qui le dégage de l'oreille 1386, le levier 1375 reste tenu -par la bielle 1473 et, ainsi, ne peut être mis en position correcte pour terminer le déplacement. Il s'ensuit donc un autre cycle de fonctionnement du méca nisme de déplacement.
Cette fois, le bras 1391 a été abaissé en ligne avec la cheville 1393 par l'abaissement de l'extrémité de droite du levier 1377, pen dant le cycle précédent, de sorte que, à me- sure que le bras 1392 oscille pendant le se cond cycle, la bielle 1396 sera mue à gauche, ce qui fera osciller le levier 2058 pour libé rer la touche "zéro" abaissée et soulever de la cheville 1487 la bielle 1483 pour permettre une mise en position correcte du levier 1375 et la terminaison de l'opération de déplace ment, que la touche soit tenue,-ou non, abais sée à la main.
La touche d'espacement en arrière 1405 est employée pour assurer un déplacement du chariot d'un pas à droite. Cette touche est montée sur une tige de touche 1406 qui est tenue relevée, comme sur la fig. 68, par le ressort 1407. La tige de touche est reliée par la cheville 1409 aux bielles 1470 et 1408 qui sont tirées de bas en haut par un ressort relié au bâti.
Lorsque l'on abaisse .la touche 1405, la cheville 1469 est mue à droite; ce qui fait que la pièce en<B>V</B> 1480 est mue dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour mouvoir la bielle 1481 et les bielles 1483, 1473, y associées, vers la gau che (fig. 68), en faisant osciller le levier 1375 dans le sens du mouvement des aiguil les d'une montre et en engageant l'oreille 1302 de la pièce 1300 dans la roue dentée 1303 pour commencer un déplacement d'un pas à droite, le mécanisme fonctionnant comme cela a été décrit en connexité avec l'abaissement de la touche zéro, sauf que le déplacement se fait vers la droite aû lieu de se faire vers la gauche.
Lorsque la bielle 1396 oscille à gauche (fig. 68), la bielle 1483 est soulevée en anta gonisme au ressort 1487a et les ressorts 1490 et 1407 sont alors libres de relever la tige de touche et de ramener les pièces en V 1480 et 1481 à la position dans laquelle elles sont représentées sur la fig. 68.
Bien que les machines du typ rotatif aient certains avantages évidents sur d'autres ty pes, la plupart des machines rotatives con nues jusqu'ici actionnaient leurs mécanismes enregistreurs d'une manière intermittente, ce qui, aux grandes vitesses, donnait lieu à des surcroîts de mouvement de ceux-ci. Pour essayer d'empêcher ces erreurs, on a alors incorporé des mécanismes d'encliquetage bruyants.
La machine représentée et décrite obvie à ces inconvénients en maintenant le mécanisme enregistreur constamment en prise avec ses entraîneurs pendant tout le fonctionnement de ceux-ci. Puisque tant les entraîneurs que le mécanisme enregistreur sont arrêtés avant la rupture de leur engagement, des disposi tifs auxiliaires destinés à empêcher un sur croît de mouvement sont inutiles et on évite le bruit inhérent au fonctionnement de tels dispositifs.
En même temps, la vitesse de la machine peut être beaucoup plus grande que celle d'une machine dépendant, pour son exactitude, du bon fonctionnement de disposi tifs auxiliaires de ce genre.