Machine comptable La présente invention se rapporte à une machine comptable.
En préparant les comptes de redevances téléphoniques mensuelles, par exemple, il est utile de séparer les totaux des divers types de tarifs suivant les genres de taxes, telles que taxes gouvernementales et locales, auxquelles ils peuvent être soumis.
Il peut arriver, par exemple, que les com munications téléphoniques à longue distance soient séparées en deux différentes classes de tarifs de taxe, une classe pour les communica tions s'élevant à une certaine valeur et la dé passant et l'autre classe pour les communica tions ayant une valeur inférieure à celle-ci. Les communications à tarif supérieur peuvent être soumises à une taxe de 25 % et les communi- cations à tarif inférieur peuvent
être soumises à une taxe de 15 0/0. Des cas analogues peu vent se présenter pour d'autres genres de comptes.
L'invention a pour objet une machine comptable comprenant des touches de mon tants, plusieurs totalisateurs, un chariot mobile pour un matériau d'enregistrement, des dispo sitifs de commande montés dans des positions <B>a</B> de colonnes déterminées sur le chariot mobile et un dispositif permettant de sélectionner les totalisateurs, caractérisée en ce que la sélection, respectivement la non-sélection, d'un totalisa- teur particulier, est effectuée sous la commande du dispositif sélectionnant les totalisateurs par l'intermédiaire des dispositifs de commande montés sur le chariot et de certaines touches de montants. abaissées, suivant la valeur parti- culière qu'elles représentent.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution partielle de la ma chine comptable.
La fig. 1 est une vue en élévation de côté, vue du côté droit de la rangée des montants de décimes, et un dispositif qui lui est associé pour commander la sélection automatique d'un totalisateur particulier.
La fig. 2 est une vue en élévation, de face, d'un dispositif commandé par le chariot mobile, dans des positions déterminées, disposées en colonnes, dudit chariot et agissant en coopéra tion avec le dispositif indiqué dans la fig. 1, pour commander la sélection automatique du totalisateur. La fig. 3 est une vue en plan d'une partie du dispositif de la fig. 1. La fig. 4 est une vue partielle d'une des plaques de commande destinées aux ordres de valeurs supérieures et le dispositif qui lui est associé, pour commander la sélection du tota lisateur.
La fig. 5 est une vue de détail d'une plaque de commande de la fonction non-addition , pour l'un des totalisateurs, et l'index tâteur correspondant.
La fig. 6 est une vue en élévation, côté gauche, du totalisateur commandé par le dis positif des fig. 1 à 5, et le dispositif de sélection et de mise en aeuvre qui lui est associé.
La machine comptable représentée est commandée par des touches de montants afin de sélectionner automatiquement un totalisa teur donné pour recevoir le montant représenté par ces touches.
Cette machine est analogue, à tous points de vue, à celle décrite dans le brevet suisse No 281791, auquel on pourra se reporter pour une description complète de la machine.
La machine représentée possède un clavier complet de touches de montants 10 (fig. 3), seules les parties correspondant aux rangées des centimes et des décimes étant figurées. Ces touches de montants, quand elles sont abais sées, commandent la mise en place de crémail lères d'entraînement 108 des valeurs correspon dantes (fig. 6) afin d'enregistrer les valeurs correspondant aux touches abaissées, dans les totalisateurs sélectionnés.
Les touches de mon tants 10, une fois abaissées, sont supportées par les faces de gauche de platines de com mande 11 correspondantes. Chaque touché porte une goupille 12 qui coopère avec des profils de came correspondants et des. pièces de verrouillage portées par des plaques de commande 13, des-détentes flexibles. 14 et des détentes de blocage 15, toutes montées de ma nière à pouvoir se déplacer horizontalement sur le côté droit des plaques de commande 11, comme l'indique la fig. 3.
Outre les plaques de commande décrites ci-dessus, la rangée des montants envisagée comporte une plaque de commande spéciale <B>16 .</B> (fig. 1 et 3), montée de façon analogue pour le mouvement de glissement horizontal. Cette plaque 16 porte un goujon 17 sur lequel pivote un levier flottant 18 dont une arête 19 coopère avec la goupille 12 de la touche 10 correspondant aux 20. cents. Le levier 18 com- porte un bras coudé vers l'extérieur (fig. 3) dont un nez angulaire 20 coopère avec un gou jon 21 de la touche de montants des cinq cents.
La plaque 16 supporte deux goujons 22, entre lesquels s'étend un prolongement vers le bas en forme de pied 23, d'une jambe 24 fixée sur un arbre 25 tourillonné dans le bâti du clavier. Un bras 26, fixé également sur l'arbre 25, pré sente une arête angulaire coopérant .avec un goujon 27 porté par un maneton 28 solidaire d'un arbre 29 de blocage des touches, touril lonné dans le bâti du clavier.
De même, un maneton 30 est solidaire de l'arbre de blocage des touches 29 et porte un goujon 31 en prise avec l'extrémité supérieure fourchue d'un bras 32 fixé à un arbre 33 de rappel de machine d'un type connu, tourillonné dans le bâti de la machine.
Le déclenchement de la machine pour une opération manuelle ou automatique, cette der nière étant faite sous la commande du chariot mobile dans des positions prédéterminées dis posées en colonne, libère l'arbre 33 et le bras 32 (fig. 1), permettant leur mouvement dans le sens senestrorsum, sous l'influence de moyens de relaxation (non figurés).
Ce mouve ment du bras 32 transmet un mouvement dans le sens dextrorsum au maneton 30, à l'arbre 29 et au maneton 28, de manière à dégager le goujon 27 de l'arête du bras 26, à libérer le bras, l'arbre 25 et la jambe 24, permettant leur mouvement dans le sens senestrorsum, tandis que la plaque de commande 16 est ramenée vers l'arrière sous l'influence d'un ressort 34.
Un maneton 35 est aussi fixé à l'arbre 25 et se déplace avec lui dans le sens senestrorsum. Dans le pied du maneton pivote l'extrémité avant d'un curseur 36 ayant une rainure à son extrémité arrière, dans laquelle s'engage un goujon 37 fixé au bâti de la machine et qui permet au curseur de se déplacer. Celui-ci se déplace vers l'avant, de concert avec le ma- neton 35, sous l'influence du ressort 34 et d'un ressort 38, qui est tendu entre le, curseur et un goujon fixe.
Vers la fin du fonctionnement de la machine, l'arbre 33 (fig. 1) et le bras 32 sont ramenés dans le sens dextrorsum à la po sition normale (fig. 1) et à leur tour remettent dans la position normale les parties qui leur sont reliées qui comprennent l'arbre 25 et la plaque de commande 16. Ces parties sont ver rouillées dans leur position de rappel, sous l'influence d'un dispositif (non figuré) qui maintient l'arbre de rappel 33 dans la position normale.
Lorsqu'un -montant de 24 cents ou tout montant inférieur est composé avec les touches de montant 10 (fig. 1 et 3), la glissière de commande 16 peut reculer, comme on l'a dé crit précédemment, afin dé faire avancer le curseur 36 qui déplace un prolongement ar rière 39 du curseur en le dégageant de l'ac tion conjointe du dispositif qui commande la sélection automatique du totalisateur No 8, de sorte que, suivant ces conditions, ce totalisa teur demeure passif. Les goupilles 12 des tou ches de 30 cents à 90 cents, y compris les dé cimes de la rangée des montants, coopèrent avec des arêtes angulaires correspondantes en forme de cames 40, constituées par des ouver tures. dans la plaque 16.
L'arête 40 correspon dant à la goupille 12 de la touche de 90 cents est formée sur le bord arrière de la plaque 16, comme l'indique la fig. 1.
En abaissant l'une des touches de 30 cents à 90 cents, la goupille 12, en coopération avec la partie inférieure de l'arête-came 40, retient la plaque de commande 16 dans sa position avancée pendant le fonctionnement de la ma chine, d'où il résulte que le curseur 36 reste dans sa position arrière (fig. 1), afin de retenir son prolongement 39 sur le trajet du dispositif de commande du totalisateur No 8.
Ce totali sateur est ainsi automatiquement sélectionné, comme on va l'expliquer. On remarquera que l'ouverture qui existe dans la plaque de com mande 16 destinée à la goupille 12 de la tou che des 20 cents ne possède pas d'arête-came 40 et, par conséquent, l'abaissement de cette touche n'interfère pas avec le mouvement vers l'arrière de la plaque de commande 16. De même, la goupille 12 de la touche des 10 cents (fig. 1) n'interfère pas avec le mouvement vers l'arrière de la plaque de commande 16.
Quand on abaisse la touche des 20 cents (fig. 1 et 3), la goupille se déplace, venant presque en contact avec l'arête horizontale 19 du prolongement avant du levier 18. Néan moins, en abaissant seulement la touche des 20 cents, il n'y a pas d'interférence avec le mouvement vers l'arrière de la plaque de com mande 16.
En abaissant la touche des 5 cents dans la rangée des centimes, le goujon 21 de cette rangée est déplacé pour venir en prise avec l'arête angulaire 20 de l'extrémité arrière du levier 18 et, conune la goupille 12 de la touche abaissée des 20 cents empêche le mou vement de basculement du levier dans le sens dextrorsum, la plaque de commande 16 ne peut aller en arrière lors du déclenchement de la machine et effectue ainsi la sélection auto matique du totalisateur No 8 pour l'opération d'addition, comme on va maintenant l'expli quer.
On remarquera que, quand la touche des 5 cents est seule abaissée, le mouvement ar rière de la plaque de commande 16 reste pos sible puisque le levier 18 peut basculer dans le sens dextrorsum afin de permettre un tel mouvement. Il est nécessaire d'utiliser conjoin tement la touche des 5 cents et la touche des 20 cents, comme indiqué précédemment, afin d'empêcher le mouvement vers l'arrière de la plaque de commande 16 et d'aider à effectuer la sélection automatique-du totalisateur No 8 pour l'accumulation des sommes de 25 cents, ou 30 cents et davantage.
Chacune des plaques de commande 13 des rangées des unités et des rangées d'ordres supé rieurs (fig. 4) porte un goujon 42 qui coopère avec le doigt d'un prolongement vers le bas, en forme de pied, d'une jambe correspondante 43, analogue à la jambe 24, fixée à l'arbre 25. On remarquera que, dans ce cas il n'y a pas de goujon avant 42 coopérant avec le talon du pied pour retenir la plaque de commande 13 dans sa position avant, mais que la plaque est placée de manière à rester normalement dans sa position arrière sous l'influence d'un ressort analogue au ressort 34.
En abaissant l'une des touches d'ordre supérieur, la goupille 12 est amenée, en coopération avec l'ouverture cor respondante en forme de came de la plaque de commande correspondante 13, à faire avan- cer celle-ci, à amener le goujon 42 sur le trajet du doigt de la jambe 43 afin d'empêcher le mouvement, dans le sens senestrorsum, de la dite jambe et de l'arbre 25, maintenant ainsi la plaque 16 dans sa position avant.
Le prolongement 39 du curseur 36 (fig. 1 et 2) est destiné à coopérer avec l'extrémité de gauche d'un levier 44, ayant à son extrémité de droite une rainure dans laquelle s'engage un goujon 45 d'un bras 46, libre sur un goujon 47 fixé dans une cornière 49. La cornière 49 est fixée par des vis 50 (fig. 2) à des bornes 51 prolongeant vers le bas une équerre de soutien 52 qui, à son tour, est fixée au bâti principal de la machine.
Le levier 44 (fig. 2) pivote en 48 à l'extrémité inférieure d'un doigt explora teur 53 dont la partie supérieure amincie tra verse une rainure de - guidage correspondante d'une plaque 54, fixée dans le bâti de la ma chine. Le doigt 53 pivote en 55 sur l'extrémité de droite d'un levier 56 qui pivote sur un gou jon 57 d'une plaque 63 solidaire de l'équerre de soutien 52. Le bras 46 porte un goujon 58 (fig. 1) autour duquel pivote l'extrémité infé rieure d'un doigt explorateur 59 de forme ana logue à celle du doigt 53 et placé juste à l'ar rière de celui-ci (fig.. 2).
Le doigt 59 possède une partie supérieure amincie 60 qui traverse une rainure de guidage correspondante dans la plaque 54. Le doigt 59 pivote près de son centre sur un levier 61 qui, à son tour, pivote autour d'un goujon 62 fixé à la plaque 63.
Les leviers 56 et 61 (fig. 2) présentent des doigts 64 se prolongeant vers le haut et en prise avec des rainures annulaires de guidage prati quées dans des goujons. correspondants (non figurés), fixés à la plaque 63. Le levier 56 comporte un doigt 65 se prolongeant vers le bas et qui est en prise avec une rainure de gui dage correspondante d'une plaque (non figu rée).
Des ressorts 66 tendus entre des crochets portés par les leviers 56 et 61 et des.'goujons fixes (non figurés), tirent ces leviers dans le sens senestrorsum (fig. 2) pour maintenir nor malement les surfaces inférieures de leurs pro longements de gauche en contact élastique avec l'extrémité supérieure d'une glissière d'en traînement 67 capable d'un mouvement de dé- placement vertical sur le bâti principal de gau che de la machine.
Au début du fonctionnement de la ma chine, la glissière 67 se déplace vers le bas de façon à livrer les leviers 56 et 61 à l'action des ressorts 66 qui les font tourner dans le sens senestrorsum, obligeant le prolongement vers le haut 60 du doigt 59 à venir explorer un prolongement inférieur 68 d'une plaque 69 de commande du fonctionnement; cette dernière est portée par une butée de chariot 70, régla ble sur une réglette de chariot 71, à son tour supportée par une barre d'échappement de chariot 72, fixée au bâti du chariot mobile (non figuré).
Le doigt d'exploration 53 (fig. 5) possède un prolongement analogue au prolongement 60 du doigt 59, qui vient tâter la surface infé rieure correspondante d'une plaque 110 de commande de non-addition , analogue à la plaque de commande 69, et qui est montée sur la butée 70, de façon à mettre le totalisateur No 8 en non-addition lorsque le prolongement 39 du curseur 36 (fig. 1) est écarté du trajet du levier 44, comme on le verra en détail par la suite.
Vers la fin du fonctionnement de la machine, un mouvement de retour vers le haut de la glissière 67 (fig. 2) ramène les leviers 56 et 61, dans le sens dextrorsum, à leur position normale, ce quia pour effet de ramener les doigts d'exploration 53 et 59 correspondants vers lé bas à leur position normale représentée.
Un prolongement extrême vers la gauche 73 (fig. 2 et 6) du levier 56, placé sous l'extré mité avant d'un levier 74, coopère avec celui- ci qui est monté libre sur un goujon 75 fixé au bâti de la machine. Un bras arrière du levier 74 porte un goujon 76 qui s'engage dans une rainure d'un bras 77, libre sur une tige 78 por tée par le bâti de la machine. Un ressort 79 tire le bras 77 dans le sens senestrorsum et ce dernier pousse à son tour le levier 74 dans le sens dextrorsum, de façon à maintenir norma lement son prolongement avant en contact élas tique avec le prolongement 73 du levier 56.
Un bras jumelé 80, adjacent au bras 77 et libre sur la tige 78, porte un goujon 82 qui est main tenu normalement engagé dans un creux formé sur le bras 77, par un ressort 81 tendu entre ces bras, afin de constituer une liaison flexible entre eux. Le bras 80 présente un doigt de commande 83 s'étendant vers l'avant (fig. 6), qui coopère avec des arêtes de commande se trouvant à l'extrémité arrière d'un curseur 84 dont une rainure de guidage est en prise avec une saignée annulaire pratiquée sur un goujon 114 fixé dans le bâti de la machine, afin de supporter le curseur dans ses déplacements.
L'extrémité avant du curseur 84 pivote à la partie supérieure d'un prolongement d'un levier 85 déplaçant le curseur, libre sur une tige 86 qui est portée par le bâti de la machine. Un prolongement vers le bas du levier 85 porte un goujon 87 qui s'engage dans une rainure pra tiquée dans un prolongement en forme de cro chet d'une glissière de commande 88, montée de façon à pouvoir se déplacer horizontale ment, par l'intermédiaire de rainures droites, en coopération avec des goujons 89 fixes dans le bâti de la machine, un seul desdits goujons et une seule desdites rainures étant figurés.
Un ressort 90 tire la glissière 88 vers l'avant afin de lui permettre à son tour de dé placer le levier 85 dans le sens senestrorsum, pour maintenir normalement un doigt 91 s'étendant vers l'arrière, en contact élastique avec une tige 92 supportée par des bras ana logues pivotant à leur tour autour de la tige 86.
La tige 92 tourne tout d'abord dans le sens dextrorsum, puis retourne à la position normale, en permettant au levier 85 d'être en- trainé par le ressort 90, ce qui repousse le cur seur 84, de façon que les arêtes de commande explorent le doigt 83 qui a été mis en place précédemment, afin de mettre en position le curseur et le levier 85 en conséquence, dans un but qu'on va maintenant expliquer.
Le doigt 91 (fig. 6) du levier 85 coopère avec la queue 93 d'un crochet 94 pivotant en 95 sur un curseur 96 enclenchant le totalisa teur. Un ressort 97, tendu entre le crochet 94 et le curseur 96, tire le crochet dans le sens senestrorsum pour maintenir normalement un goujon d'arrêt 98 en prise avec l'arête supé rieure du curseur 96 afin de déterminer la posi tion normale du crochet 94. Le curseur 96 comporte une rainure près de son extrémité avant, qui est en prise avec une rainure annu laire correspondante d'une tige 99 portée par le bâti de la machine.
L'extrémité arrière du curseur 96 pivote autour d'un goujon 100 d'un maneton 101 pivoté sur un arbre 102 à l'ex trémité de gauche du bâti du totalisateur. Aux extrémités opposées de l'arbre 102 sont éga lement fixées des cames 103 d'embrayage des totailsateurs et dont les rainures-cames coopèrent avec des galets correspondants 104 portés par les extrémités opposées d'un arbre de totalisateur. Cet arbre est supporté par les bras latéraux d'un étrier basculant 105 pivo tant autour de goujons 106 fixés dans le bâti du totalisateur.
L'arbre de totalisateur supporte de la même façon une série de pignons numé riques 107, englobant le totalisateur NI, 8, dont les dents sont disposées de façon à engrener avec les dents de crémaillères d'entraînement correspondantes 108, susceptibles de se dépla cer horizontalement dans la machine et pou vant être placées, par la commande des "tou ches de montants 10 abaissées, dans les opé rations d'addition et soustraction, pour intro duire les valeurs desdites touches dans les pi gnons correspondants 107 du totalisateur.
Le totalisateur est équipé du dispositif habituel de report des dizaines pour reporter les chiffres des dizaines d'un ordre inférieur à un ordre supérieur dans les opérations d'addition et pour reporter les chiffres des dizaines d'un ordre supérieur à un ordre inférieur dans les opé rations de soustraction.
Le curseur 96 est actionné de manière à embrayer et à débrayer le totalisateur et les entraîneurs au moment propice, suivant le genre d'opération effectuée, à l'aide d'une tige d'embrayage 109 (fig. 6) qui coopère avec un épaulement 112 du curseur et avec des arêtes formées sur le crochet 94. La tige 109 effectue quatre mouvements distincts pour embrayer et débrayer le totalisateur pour différents genres d'opérations, deux de ces mouvements s'effec tuant vers l'avant ou la droite, en fig. 6, et deux autres mouvements s'effectuant vers l'ar rière ou la gauche, avec une courte période de repos entre chaque mouvement.
Le fonction- nement du crochet 94, de concert avec celui de la tige 109 d'embrayage, détermine les temps auxquels les roues du totalisateur seront em brayées avec les entraîneurs de montants 108 et débrayées de ces entraîneurs suivant le genre d'opération effectuée.
Comme expliqué précédemment, en abais sant la touche de montant 10 des 20 cents et celle des 5 cents, le mouvement vers l'arrière de la plaque 16 se trouve bloqué, de sorte que le prolongement 39 du curseur 36 demeure sur le trajet du levier 44 (fig. 1 et 2).
Si, à ce mo ment, -1e chariot mobile est dans une position de colonne dans laquelle le prolongement 68 de la plaque<B>-</B>de commande 69 empêche le mouvement- vers le haut du doigt 59, de façon à retenir le bras 46 dans sa position normale, comme le représente la fig. 2, au début du mouvement vers le bas de la glissière 67, le levier 56 peut se déplacer de concert avec lui, sous l'in luence du ressort 66 et relève ainsi le doigt 53 qui fait basculer alors le levier 44 dans le sens dextrorsum sur son pivot 45, jus qu'à ce qu'il vienne en contact avec le prolon gement 39 du curseur 36.
Cette manoeuvre place le doigt 53 et le levier 56 dans une posi tion telle que le prolongement de gauche 73 du levier 56 (fig. 2 et 6) dispose le levier 74, le bras 77, le bras & d'arrêt 80 et le doigt 83 dans la position d'addition, comme l'indiquent les lignes entrait mixte. Après que le doigt 83 a ainsi été placé dans la position convenable, le fonctionnement de la tige 92 permet à la glis- sièré 88 et au levier 85 de faire reculer le cur seur 84 jusqu'à ce que l'arête de commande du curseur vienne en contact avec le doigt d'ar rêt 83,
de manière à mettre en position d'addi tion le curseur, le levier 85 et le doigt 91, comme le montrent les lignes en trait mixte. Le positionnement mentionné précédemment du doigt 91 permet à son extrémité de venir en prise avec la queue 93 et de basculer le cro chet 94 de sa position normale indiquée en trait plein en fig. 6, à.
sa position d'addition indiquée en trait mixte. Cette manoeuvre sé lectionne et prépare le totalisateur No 8 pour l'opération d'addition et, immédiatement après, le début du mouvement vers l'avant de la barre 109 de débrayage et d'embrayage du totalisa teur permet à cette barre de coopérer avec une arête 111 du crochet 94 pour faire avancer le curseur 96 de manière à engrener les pignons 107 du totalisateur No 8 avec les entraîneurs de montants 108, une fois que ceux-ci ont ter miné leur mouvement initial, pendant lequel ils sont mis en place par les touches de montants abaissées de la manière habituelle bien con nue.
Le mouvement de retour des entraineurs 108 fait tourner les pignons 107 du totalisa teur No 8, ce qui enregistre les valeurs des touches de montants abaissées. Après que les entraîneurs de montants 108 ont terminé leur mouvement de retour, la barre<B>109</B> se déplace dans la direction de retour en agissant sur l'épaulement 112 du curseur 96 afin de rame ner ledit curseur dans sa position normale, dé brayant ainsi les pignons 107 des entraîneurs 108.
Quand on abaisse les touches de 30 à 90 cents, dans la rangée des décimes (fig. 1 et 3), on empêche le mouvement vers l'arrière de la plaque de commande 16, de la manière indi quée précédemment, afin de permettre au tota lisateur No 8 d'être sélectionné automatique ment pour les opérations d'addition, pour re cevoir les montants représentés par les touches de 30 à 90 cents.
De même, quand on abaisse l'une des touches des rangées de montants de valeur supérieure à la rangée des décimes, ces touches font avancer la plaque de commande correspondante 13 (fig. 3 et 4) d'où il résulte que le goujon 42 de la plaque se déplace de concert avec la jambe correspondante 43, pour empêcher le mouvement de l'arbre 25 dans le sens senestrorsum, et permet ainsi au totalisa teur Np 8 d'être automatiquement sélectionné et préparé pour recevoir, pour une opération d'addition, les montants de valeurs supérieures.
Comme expliqué précédemment, lorsque la plaque de commande 16 (fig. 1) est libre de reculer sous l'influence du ressort 34 au mo ment du déclenchement de la machine pour une opération, le mouvement résultant, dans le sens senestrorsum, de l'arbre 25, fait avancer le curseur 36, pour déloger son prolongement 39 du trajet du levier 44.
En conséquence, le levier 44, le doigt 53 et le levier 56 sont libres de se déplacer jusqu'au bout de leur course, respec tivement vers le haut et dans le sens senestror- sum sous l'influence du ressort 66, durant le mouvement initial de descente de la glissière 67, jusqu'à ce que le prolongement vers le haut du doigt 53 vienne en contact avec la pla que de commande 110 montée sur le tabulateur 70 (fig. 5), de façon à mettre lesdites pièces dans la position de non-addition .
Cette mise en place du levier 56 met, par l'intermé diaire du levier 74 (fig. 6), les bras 77 et 80 et le doigt 83 dans la position non-addition qui est la position la plus élevée du doigt 83, comme l'indiquent les lignes en trait mixte de la fig. 6, pour permettre au curseur 84 de reculer complètement lors de la manoeuvre de la tige 92. Ce mouvement complet du curseur 84 et du doigt 91 permet au doigt, en coopé ration avec la queue 93, de faire basculer le crochet 94 dans sa position extrême dans le sens dextrorsum, position dans laquelle l'ex trémité arrière du curseur est hors du trajet de la barre 109.
En conséquence, la manoeuvre de cette barre ne transmet aucun mouvement d'enclenchement au curseur 96, d'où il résulte que le totalisateur No 8 n'additionne pas: Une plaque de commande 69 (fig. 2) com portant un prolongement 68 de moins grande longueur, permet au doigt 59 d'effectuer un mouvement suffisamment développé vers le haut au début de la manaeuvre de la glissière 67 et du levier 61, pour faire basculér le bras 46 d'une distance suffisante, dans le sens se- nestrorsum,
pour augmenter la distance effec tive entre l'extrémité de gauche du levier 44 et le prolongement 39 de sorte que le levier est libre d'effectuer un déplacement supplémen taire dans le sens dextrorsum, afin de mettre le doigt correspondant 53 et le levier 56 dans la position non-addition et non dans la position addition , et de permettre au tota lisateur No 8 de ne pas additionner.
Le tabulateur 70 porte aussi une plaque de commande de sélection (non figurée) qui sélectionne automatiquement un totalisateur No 9, pour recevoir tous les montants enre gistrés dans la position de colonne particulière considérée, à laquelle cette butée est associée. Ainsi, ce totalisateur No 9 enregistrera le total général de tous les montants de 25 cents et davantage, plus tous les montants inférieurs à 25 cents.
Pour vérifier le total de tous les montants inférieurs à 25 cents, il suffit de soustraire le montant du totalisateur No 8 de celui du tota lisateur No 9, ce qui peut être fait soit mentale ment, soit par une série d'opérations automati ques de la machine d'une manière connue. Les différentes classes de redevances télé phoniques sont toutes imprimées, l'une au- dessous de l'autre, dans la même position de colonne. Malgré ce mode d'impression en une seule colonne, il est évident que la machine ventile automatiquement les redevances sui vant leur valeur.