Mécanisme de commande pour serrures<B>à</B> combinaison La présente invention concerne un mécanisme de commande pour serrures<B>à</B> combinaison, permettant <B>à</B> un opérateur relativement peu expérimenté de changer facilement la combinaison valable.
Le dessin représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution du mécanisme selon l'invention et une variante. Dans le dessin: la fig. <B>1</B> est une vue de face du mécanisme complet la fig. 2 est une vue en plan avec coupe de ce mécanisme; la fig. <B>3</B> est une vue par l'arrière, avec coupe, du mécanisme représenté<B>à</B> la fig. <B>1,</B> dans une position renversée; les fig. 4,<B>5</B> et<B>6</B> sont des coupes transversales<B>-</B> <B>à</B> plus grande échelle<B>-</B> respectivement par les lignes 4-4,<B>5-5,</B> et<B>6-6</B> de la fig. 2;
les fig. <B>7, 8</B> et<B>9</B> sont des vues en perspective de certaines des pièces comprises dans un ensemble de commande et montrant les pièces dans des positions progressivement avancées; la fig. <B>10</B> est une vue analogue<B>à</B> celle de la fig. <B>6,</B> mais montre la mise en position finale de certaines des pièces; la fig. <B>11</B> montre un autre stade de la séquence de fonctionnement; la fig. 12 est une vue de côté avec coupe partielle de la commande déplacée en position ouverte; la fig. <B>13</B> est une vue en perspective partielle de l'ensemble<B>à</B> came de rétablissement et de déblocage, observé de l'arrière;
la fig. 14 est une coupe partielle montrant les pièces déplacées dans les positions propres<B>à</B> permettre d'effectuer un rétablissement de la séquence de permutation; la fig. <B><I>15</I></B> est une vue en perspective de l'ensemble des roues dentées de code et du séparateur associé <B>à</B> cet ensemble; la fig. <B>16</B> est une vue analogue de la structure du séparateur utilisée en association avec les roues dentées folles et les ensembles de clés rotatives; la fig. <B>17</B> est une coupe partielle d'une variante du mécanisme et montre les pièces dans une position;
la fig. <B>18</B> est une vue correspondant<B>à</B> celle de la fig. <B>17</B> mais montre les pièces dans une position opposée; et la fig. <B>19</B> est une coupe transversale par la ligne <B>19-19</B> de la fig. <B>17.</B>
Aux fig. <B>1,</B> 2 et<B>3</B> une plaque frontalè'25 constitue avec une plaque<B>26,</B> généralement en forme d'U, un boîtier. Des extrémités aplaties de pistonnets <B>27</B> traversent la plaque frontale<B>25</B> et peuvent être directement attaquées par le doigt d'un opérateur.
Les parties du boîtier sont empêchées de se s .Parer par des rivets<B>28.</B> Un arbre de commande<B>29</B> s'étend au-delà de la plaque postérieure du boîtier, et peut être accouplé<B>à</B> un ensemble de man#uvre d'une commande d'allumage et de démarrage du moteur d'une automobile. Sur la face frontale de l'ensemble est monté, pour tourner, un bouton de commande<B>30</B> au moyen duquel les mécanismes situés dans le boîtier sont amenés<B>à</B> occuper les positions<B> </B> ouvertes<B> </B> et<B> </B> fermées<B> .</B>
Chacun des ensembles actionnés par les pistonnets comprend des ensembles de code, des ensembles compteurs ou de synchronisation, et des ensembles fous accouplés les uns avec les autres. Les différents ensembles peuvent être montés sur trois arbres, comme dans le cas des figures<B>1<I>à</I> 16</B> incluse, ou sur deux arbres comme dans le cas des figures<B>17 à 19</B> incluse. <B>A</B> certains égards, il est préférable d'utiliser trois arbres. Ce cas est représenté schématiquement aux fig.7, <B>8</B> et<B>9</B> dans lesquelles on n'a représenté que trois ensembles associés<B>à</B> chaque arbre dans le but de donner plus de clarté<B>à</B> la coopération des pièces.
Ainsi, dans les fig. <B>7 à 9,</B> la référence<B>32</B> indique l'arbre de code, la référence<B>33</B> l'arbre fou, et la référence 34 l'arbre de synchronisation ou de compteur. Chacun des ensembles montés sur l'arbre<B>32</B> peut tourner sur cet arbre, mais il ne peut pas se déplacer axialement, par rapport<B>à</B> l'arbre. Toutefois, l'arbre est axialement mobile par rapport aux parties restantes du mécanisme. Lorsqu'il est ainsi déplacé axialement, l'arbre<B>32</B> entraîne un coulisseau 46 (fig. <B>15)</B> et les ensembles de code avec lui.
Ces derniers comprennent chacun une roue dentée<B>35</B> flxée <B>à</B> un disque<B>36</B> présen tant une encoche<B>37 à</B> sa périphérie.
L'arbre<B>33</B> supporte également des ensembles montés pour tourner par rapport<B>à</B> lui. Ces ensembles comprennent, dans chaque cas, un secteur denté<B>38.</B> Deux disques<B>39</B> et 40 sont immobilisés par rapport <B>à</B> ces roues dentées, et font partie de l'ensemble. Le premier disque<B>39</B> est muni d'une encoche 41 et le disque 40 présente une zone en retrait 42 s'étendant sur une partie importante de sa périphérie (fig. <B>6</B> et<B>10).</B>
L'arbre 34 porte des secteurs dentés 43 dont les dents engrènent avec les dents des secteurs dentés<B>38</B> qui engrènent avec les roues dentées<B>35.</B> Les secteurs dentés 43 sont fixés contre toute rotation et contre tout déplacement axial par rapport<B>à</B> l'arbre 34. En fait, si on le désire, au lieu de faire différents secteurs dentés 43 les secteurs dentés peuvent s'étendre sur toute la longueur de l'arbre 34, et même être d'une seule pièce avec-ce dernier. Lorsque le méca nisme est en fonctionnement, ils engrènent toujours avec les dents des secteurs<B>38</B> qui ainsi que les dis ques<B>39</B> et 40, ne peuvent pas être déplacés axialement par rapport<B>à</B> l'arbre<B>33.</B>
En considérant maintenant la fig. <B>7,</B> on voit que les trois ensembles représentés en association avec l'arbre de code<B>32</B> sont identifiés en groupes par les lettres<B>A,</B> B et<B>C.</B> La même identification s'applique aux ensembles associés<B>à</B> l'arbre fou<B>33</B> et<B>à</B> l'arbre de synchronisation 34. Elle s'applique également aux fig. <B>8</B> et<B>9.</B> Si, maintenant, au poste<B>A,</B> le secteur fou<B>38,,</B> <B>à</B> la %. <B>7,</B> tourne de deux dents, la roue dentée<B>35,</B> dont les dents engrènent avec le secteur<B>38,</B> tourne également de deux dents, ce qui a pour effet d'avancer l'entaille<B>37</B> du disque<B>36</B> sous le poste<B>A</B> d'un angle correspondant.
Au poste B de la fig. <B>7,</B> la première dent du secteur fou<B>38</B> est espacée de la dent corres pondante de la roue dentée 43, de la valeur d'une dent. Par conséquent, lorsque cette même condition existe initialement dans le poste ou groupement<B>A,</B> il s'ensuit que le premier mouvement du secteur denté<B>38</B> de l'angle correspondant<B>à</B> une dent a simplement pour effet d'amener la dent du secteur denté<B>38</B> en prise avec une dent du secteur denté 43. Par conséquent, ce dernier et l'arbre 34 ne sont avancés que d'une dent.
Si l'opération ci-dessus se répète au poste B comme<B>à</B> la fig. <B>8,</B> le secteur denté<B>38</B> de ce groupement est de nouveau avancé d'une dent jusqu'à ce qu'il en-rène avec la première dent du secteur adjacent 43. Par conséquent, pendant la poursuite du mouvement du secteur denté<B>38,</B> l'arbre de synchronisation 34 n'est avancé que de la valeur d'une dent seulement.
Toutefois, le secteur<B>38</B> au poste B, du fait qu'il engrène avec les dents de la roue dentée<B>35</B> de ce poste fait avancer la roue dentée<B>35</B> de deux dents, et déplace de façon correspondante l'encoche<B>37</B> de son disque<B>36.</B> Pendant ce déplacement des pièces, les ensembles sur les arbres<B>32</B> et<B>33</B> au poste<B>C</B> restent immobiles ou que ces arbres peuvent tourner librement par rapport <B>à</B> ces ensembles. Avec le déplacement de l'ensemble au poste B,<B>à</B> la fig. <B>8,</B> l'encoche<B>37</B> du disque<B>36</B> au poste B vient en regard de l'encoche<B>37</B> du disque<B>36,</B> au poste<B>A.</B>
Si l'opération ci-dessus se répète dans le groupe ment<B>C,</B> les roues<B>38</B> et<B>35</B> de ce groupement sont avancées d'un angle correspondant<B>à</B> deux dents. Lorsqu'elles sont ainsi avancées, l'encoche<B>37</B> du disque<B>36</B> du groupement<B>C</B> vient en regard des autres encoches des groupements<B>A</B> et B. Simultanément, la roue dentée de synchronisation 43, au poste<B>C,</B> est avancée d'une dent comme précédemment indiqué. Lorsque le mouvement final de l'arbre 34 se produit, par suite du déplacement du secteur denté<B>38</B> au poste<B>C,</B> les encoches<B>37</B> des différents disques<B>36</B> sont toutes en alignement et en regard des parties d'un coulisseau qu'on décrira ci-après. Dans ces conditions, le coulisseau peut être déplacé.
Avant cet alignement, un mouvement du coulisseau était empêché par suite de l'obstruction causée par le manque d'alignement.
Un mécanisme faisant avancer les divers ensembles sur les arbres<B>32</B> et<B>33</B> (fig. <B>6)</B> comprent un coulisseau de levage en forme d'une plaque 44<B>à</B> l'arrière de la plaque frontale<B>25,</B> et<B>à</B> distance des cloisons 45,<I>45 a,</I> s'étendant longitudinalement. En contact avec la face postérieure de la cloison 45 est disposée une plaque 46 de boîtier dont une face est entaillée (fig. <B>15)</B> pour que les ensembles de roue dentée et de disque<B>35, 36</B> montés sur l'arbre de code, puissent la traverser. Les parties d'extrémités de la plaque 46 sont rabattues vers le bas, comme indiqué en 47, et les extrémités de l'arbre<B>32</B> sont ainsi correctement supportées.
Les clés<B>27 à</B> tige s'étendent<B>à</B> travers les entailles ménagées<B>à</B> la fois dans la plaque frontale<B>25,</B> le coulisseau 44 et la cloison 45. Le coulisseau 44 présente une ouverture relativement grande, pour chacune de ces clés, de sorte que ces dernières peuvent coulisser transversalement au coulisseau 44. Une partie cen trale 48 de chaque clé est réduite et est entourée par un ressort 49 (fig. <B>6).</B> L'extrémité externe de ce dernier s'appuie contre l'épaulement de la clé définissant cette réduction, tandis que l'extrémité interne du ressort s'appuie contre la cloison 45. Par conséquent, chaque clé<B>27</B> est sollicitée constamment en position en saillie. L'extrémité interne de chaque clé présente un doigt<B>50</B> (fig. 2) relevé vers le haut.
L'épaulement définissant le doigt<B>50</B> se trouve au voisinage d'une encoche ménagée dans une clé tournante<B>51.</B> Une de ces clés est prévue pour chacun des ensembles 38-40 de l'arbre fou. Toutes les clés<B>51</B> sont montées pour tourner sur un arbre commun<B>52.</B> Elles sont maintenues dans les positions voulues, par engagement dans les entailles ménagées dans une plaque<B>53,</B> en forme générale d'un<B>S</B> (fig. <B>16).</B> Chaque clé<B>51</B> est normalement maintenue dans une position de retrait telle qu'un prolongement vers l'extérieur de cette clé vienne en contact avec la face interne de la cloison 45 qui agit ainsi comme butée.<B>A</B> cet effet, la clé présente une partie en saillie 54, au-dessous de son arbre de mon tage<B>52,
à</B> laquelle s'attache un ressort<B>55</B> dont l'extré mité opposée est fixée<B>à</B> la base de la plaque<B>53.</B> La face supérieure de cette plaque présente aussi des entailles<B>56 à</B> travers lesquelles s'étendent les ensem bles 38-40 montés sur l'arbre<B>33.</B> Chaque clé<B>51</B> est munie d'une dent<B>56'</B> engagée dans l'entaille 41 du disque<B>39.</B>
Lorsqu'une<B>clé 27</B> est poussée vers l'intéfieur, elle comprime le ressort 49 dans l'état représenté<B>à</B> la fig. <B>10.</B> Simultanément, il fait tourner la clé<B>51</B> autour de l'arbre<B>52 à</B> l'encontre de la résistance du ressort<B>55</B> ce qui a pour effet de faire tourner-, par la dent 56':
un ensemble fou donné, autour de son arbre<B>33,</B> de la position représentée<B>à</B> la fig. <B>6 à</B> celle représentée<B>à</B> la fig. <B>10.</B> Cette rotation implique une avance de deux dents du secteur denté<B>38</B> et une avance correspon dante des dents d'une roue dentée<B>35,</B> engrenant avec cette dernière, et entraînant avec elle le disque encoché <B>36.</B> Le secteur de synchronisation 43 avance d'une dent, étant donné que ses dents n'étaient pas initialement en contact avec les dents du secteur denté<B>38</B> jusqu'à ce qu'il ait tourné d'une dent.
<B>Il</B> est nécessaire que chacun des ensembles associés soit retenu en position déplacée. Dans ce but (fig. <B>5)</B> un loquet<B>57</B> pivoté en<B>58</B> est soumis<B>à</B> l'action d'un ressort<B>59</B> qui pousse son extrémité interne au contact d'une surface de retenue entourant les dents des secteurs dentés 43. Bien qu'on puisse utiliser une série de loquets, on a constaté qu'avec un agencement convenable des pièces, un seul disque d'arrêt peut servir pour retenir tous les éléments du mécanisme, malgré le fait que les ressorts<B>55</B> de chaque groupement rappellent, en position de retrait, les clés tournantes reliées<B>à</B> ces ressorts.
On doit aussi prévoir des moyens pour empêcher un déplacement angulaire des roues folles et des pièces reliées<B>à.</B> ces dernières, au-delà du point voulu, en réponse<B>à</B> une avance de la clé fonctionnant comme son élément de man#uvre. Ce déplacement angulaire en excès est possible lorsqu'un opérateur agit violera- ent sur la clé, et imprime ainsi un mouvement rapide<B>à</B> la roue folle adjacente. La structure d'arrêt voulue<B>à</B> ce sujet est fournie par la partie d'extrémité externe<B>50</B> s'étendant obliquement de la clé<B>27</B> et de la paroi d'extrémité de l'évidement ou partie en retrait 42 ménagé dans le disque 40 de l'ensemble fou.
Comme on peut le voir<B>à</B> la fig. <B>10,</B> ces éléments viennent en prise pour empêcher la rotation dans le sens sinis- trorsum, d'un ensemble fou, de se poursuivre lorsque la clé a été complètement enfoncée.
Aux fig. 2 et<B>3</B> un coulisseau comprend un corps plat<B>61,</B> présentant des entailles avec des saillies<B>62</B> s'étendant dans ces entailles. La largeur de ces becs est telle qu'ils peuvent être reçus dans les entailles<B>37</B> des ensembles de code. Le corps<B>61</B> présente une fenêtre<B>63</B> dans laquelle est engagé un goujon 64 qui est monté sur la cloison 45. Au voisinage de son extrémité externe ou de droite le coulisseau<B>61</B> présente un doigt<B>65,</B> au-delà du dernier ensemble monté sur l'arbre<B>32.
A</B> son extrémité opposée, le coulisseau présente une partie<B>66,</B> s'étendant vers le bas, qui (fig. <B>11</B> et 12) s'étend<B>à</B> travers une ouverture ménagée dans la cloison 45<I>a.</I> Une extrémité d'un ressort<B>67</B> est attachée<B>à</B> la partie<B>66,</B> et l'extrémité opposée de ce ressort est attachée au bâti. Ainsi, ce ressort tend constamment<B>à</B> tirer le coulisseau dans une position dans laquelle ses becs<B>62</B> sont écartés des ensembles de code.
L'arbre<B>29, à</B> une extrémité, porte un bouton<B>30</B> (fig. 4). Comme précédemment mentionné,<B>à</B> son extrémité opposée, il est susceptible d'être accouplé <B>à</B> un ensemble<B>à</B> déplacer, et auquel le présent méca nisme est appliqué dans le but d'empêcher un mouve ment injustifié.<B>Il</B> supporte, au voisinage de la face interne de la plaque<B>25,</B> une came de blocage<B>68</B> et, <B>à</B> l'arrière de la cloison 45, une came de rappel<B>69.</B> Cette dernière est munie de bras<B>70</B> s'étendant dans le sens axial de l'arbre, et espacés (fig. <B>11</B> et 12)
qui peuvent être déplacés pour attaquer les extrémités<B>71</B> d'un ressort<B>72</B> disposé autour de l'arbre<B>29.</B> Les extrémités<B>71</B> du ressort ne peuvent pas se déplacer au-delà de positions déterminées, grâce<B>à</B> des barres<B>73</B> qui s'étendent vers l'arrière<B>à</B> partir d'un disque<B>73'</B> fixé<B>à</B> la face de la cloison 45, et elles sont empêchées de se déplacer par rapport<B>à</B> cette dernière.<B>A</B> son tour, en arrière de cet ensemble, l'arbre<B>29</B> supporte un coulisseau de levage 74 et une came de rétabli5se- ment <B>75.</B>
La came de rétablissement<B>75</B> s'étend au voisinage de l'arbre de synchronisation ou de compteur 34. Cet arbre agit également, comme décrit ci-après, pour réta blir la configuration primitive du mécanisme dès qu'un déblocage a été effectué. La came<B>75</B> présente des parties d'extrémités<B>76</B> et<B>77</B> (fig. <B>13)</B> et une partie intermédiaire en saillie<B>78.</B> Elle porte un goujon<B>79</B> dont la fonction sera décrite ci-après. La partie adjacente de l'arbre 34 est d'une seule pièce avec une partie<B>80</B> présentant des bords sensiblement en forme de V qui coopèrent avec les parties<B>76</B> et<B>77.</B> L'arbre 34 est mis en rotation dans le sens dextrorsum en observant la fig. <B>13.</B>
Le bord d'extrémité de gauche (en observant les fig. 2 et<B>3)</B> du coulisseau<B>61</B> se tient au voisinage de la saillie<B>78</B> de la came<B>75.</B> Comme<B>déjà</B> mentionné, le doigt<B>65</B> du coulisseau<B>à</B> son extrémité opposée s'étend au-delà de l'ensemble de code final. Ainsi disposé, il se trouve au-dessus de l'arbre<B>32.</B> Il est<B>à</B> l'intérieur de la partie d'extrémité prolongée 47 du<B>-</B> boîtier auxiliaire 46. Au-delà de cette partie, comme repré senté<B>à</B> la fig. 14, l'arbre<B>32</B> porte une bague<B>81</B> qui ne peut pas se déplacer axialement par rapport<B>à</B> cet arbre.
Au-delà de cette bague, l'arbre<B>32</B> porte une came<B>82</B> ayant la forme d'un double tronc de cône dont chaque partie est reliée<B>à</B> l'autre par sa grande base. Un guide<B>83,</B> porté par une partie du bâti, sert de palier pour l'extrémité adjacente de l'arbre<B>32.</B> Ce guide supporte également un ressort de serrage 84, qui coopère avec la came<B>82</B> pour retenir l'arbre<B>32,</B> soit dans la position normale représentée aux fig. <B>1,</B> 2 et<B>3,</B> soit dans une position intérieure, comme repré senté<B>à</B> la fig. 14. Lorsqu'il est amené dans cette dernière position, les encoches<B>37</B> des disques<B>36</B> reçoivent les doigts<B>62</B> du coulisseau<B>61</B> sans que ce dernier ait été déplacé.
La plaque 44 au voisinage de la face postérieure de la plaque<B>25</B> fonctionne comme coulisseau de blocage. Comme représenté, en particulier aux fig. <B>1</B> et 2, elle s'arrête<B>à</B> peu de distance de l'arbre<B>29,</B> et comprend un bord arqué<B>85.</B> Elle présente une fenêtre de guidage<B>86 à</B> travers laquelle s'étend un goujon<B>87.</B> Ce goujon forme l'élément de base supportant l'extré mité antérieure du ressort<B>59. A</B> son extrémité opposée, le coulisseau 44 se termine par une partie<B>88</B> coudée <B>à</B> angle droit qui recouvre l'extrémité de plus grand diamètre<B>89</B> de l'arbre<B>32.</B> Cette plaque présente une fenêtre<B>89'</B> ménageant un espace suffisant pour le passage des clés<B>27</B> par rapport auxquelles elle peut être latéralement déplacée.
Ainsi, lorsque l'extrémité de gauche (en observant la<B>fi-. 1)</B> du coulisseau de blocage 44 se trouve au voisinage de la came de blocage<B>68</B> et lorsque le bouton<B>30</B> est tourné dans le sens dextrorsum, la zone du bord périphérique de cette came se trouve au voisinage du bord courbé<B>85</B> du coulisseau, ce qui empêche ce dernier de se déplacer vers la gauche.
Le coulisseau de levage 74 présente une entaille<B>90</B> <B>(fi-. 11)</B> et peut tourner par rapport<B>à</B> l'arbre<B>29.</B> <B>Il</B> présente un rayon supérieur<B>à</B> celui de la saillie<B>78</B> de la came<B>75.</B> Lorsqu'on fait tourner cette dernière dans le sens dextrorsum, le goujon<B>79</B> porté par la came vient en contact avec le bord latéral de l'entaille <B>90</B> et, par suite, il fait tourner le coulisseau 74. Initiale ment, cette rotation a pour résultat de déplacer, par la saillie<B>78,</B> le coulisseau<B>61.</B> La rotation, en se pour suivant, a pour effet d'amener le coulisseau de levage 74 sous la face interne du coulisseau<B>61</B> et de le sou lever comme représenté<B>à</B> la fig. 12.
Le ressort<B>67</B> ramène immédiatement le coulisseau<B>61</B> après que la saillie<B>78</B> de la came<B>75</B> et que le coulisseau de levage 74 ont dégagé le bord du coulisseau<B>61,</B> en dégageant ainsi les becs<B>62</B> du coulisseau<B>61</B> des entailles<B>37</B> ménagées dans les disques<B>36</B> fixés aux roues dentées de code<B>35.</B> En continuant la rotation de l'arbre<B>29</B> dans le sens dextrorsum, la came<B>75</B> vient au contact de la partie<B>80</B> pour faire tourner l'arbre 34. Etant donné que les dents des roues 43 de ce dernier engrènent avec les dents des roues<B>38,</B> il s'ensuit que les ensembles fous sont ramenés dans leur position initiale, et qu'ils ramènent<B>à</B> leur tour les ensembles de code dans leur position initiale.
Si l'arbre<B>29</B> continue<B>à</B> tourner dans ce sens, la partie<B>70,</B> s'étendant dans le sens axial, de la came de rappel<B>69,</B> attaque une des extrémités<B>71</B> du ressort <B>72,</B> comme représenté<B>à</B> la figure 12. Par conséquent, les pièces, en continuant<B>à</B> tourner, provoquent le serrage du ressort<B>72,</B> jusqu'à ce que les extrémités<B>71</B> se touchent. Par conséquent, lorsque le bouton de l'arbre<B>29</B> est libéré, cette partie d'extrémité du ressort ramène l'arbre<B>29</B> dans la position représentée<B>à</B> la fig. 12.
Une telle action est particulièrement avanta geuse lorsque la zone finale de la rotation dans le sens dextrorsum sert<B>à</B> exciter le relais de démarrage d'un véhicule<B>à</B> moteur, et lorque l'excitation de ce relais doit être immédiatement coupée, lorsque le moteur du véhicule commence<B>à</B> tourner.
L'arbre<B>29</B> peut alors être mis en rotation dans le sens sinistrorsum. Après qu'il a ainsi tourné d'un cer tain angle, le goujon<B>79</B> porté par la came<B>75</B> vient en contact avec le flanc opposé de l'entaille<B>90</B> du coulisseau de levage 74, et commence<B>à</B> le faire tourner dans un sens analogue. Ce mouvement des pièces peut cesser maintenant lors du fonctionnement nor mal du mécanisme.
Toutefois, en supposant qu'on désire, par exemple, couper l'allumage d'un véhicule <B>à</B> moteur, ce qui nécessite une rotation supplémentaire de l'arbre<B>29</B> dans le sens sinistrorsum, le bras<B>79</B> se trouve sous le coulisseau<B>61</B> en ce sens qu'il est bien en avant de l'entaille<B>90.</B> Toutefois, avec un mouve ment de recul continu du coulisseau de levage 74,
il est ramené dans une position comme celle représentée <B>à</B> la fig. <B>11.</B> La saillie<B>78</B> de la came<B>75</B> occupe cette position du fait que la seconde partie<B>70</B> de la came de rappel<B>69</B> s'étendant dans le sens axial vient au contact de la seconde branche<B>71</B> du ressort<B>72</B> qui sert ainsi<B>à</B> mettre la came<B>75</B> en position correcte lors du relâchement du mouvement de torsion ou de rotation de l'arbre<B>29.</B>
En supposant qu'on désire établir une nouvelle permutation dans le mécanisme, un opérateur peut facilement le réaliser sans être expérimenté. Pour<B>y</B> parvenir, il actionne les clés<B>27</B> suivant la permutation existant alors. Ceci assure un alignement des becs<B>62</B> du coulisseau<B>61</B> avec les entailles<B>37</B> des disques<B>36,</B> comme représenté<B>à</B> la fig. <B>10.</B> Toutefois, il ne fait pas tourner l'arbre<B>29</B> dans le sens dextrorsum. Au contraire, il appuie contre l'extrémité<B>89</B> de l'arbre<B>32,</B> en exerçant une pression contre l'extrémité adjacente décalée<B>88</B> du coulisseau de blocage 44.
Ceci a d'abord pour résultat d'amener le coulisseau dans une position dans laquelle il pénètre dans l'en taille de la came<B>68</B> pour empêcher la rotation de cette came ou du bouton de commande<B>30,</B> dans le sens dextrorsum. Deuxièmement, il en résulte un déplacement dans le sens axial, vers l'intérieur, de l'arbre<B>32,</B> tel que le ressort 84 franchit la crête de la came<B>82</B> en éliminant ainsi l'effet d'arrêt initial<B>à</B> ce moment, et en rétablissant une seconde action d'arrêt comme sur la fig. 14.
Tout l'ensemble montré dans la fig. <B>15</B> se déplace, au cours de ce mouvement, avec l'arbre en raison de la bague<B>81.</B> Les encoches<B>37</B> étant en alignement avec les becs<B>62</B> du coulisseau, ce dernier pénètre dans les encoches, comme représenté égale ment<B>à</B> la fig. 14, ce qui empêche chaque ensemble de code d'être mis en rotation.
Toutefois, on doit se rappeler que, pendant le déplacement axial de l'arbre<B>32</B> et des ensembles de code montés sur ce dernier, les dents des roues dentées<B>35</B> s'écartent des dents des roues adjacentes<B>38</B> des ensembles fous. Malgré cela, ces ensembles fous, ainsi que le ou les secteurs de synchronisation 43 de l'arbre 34, restent fixes. L'arbre<B>29</B> est alors tourné dans le sens sinistrorsum, en observant les fig. <B>1, 11</B> et 12.
Par conséquent, la saillie<B>77 de</B> la came<B>75</B> coopère avec la partie<B>80</B> fixée<B>à</B> l'arbre 34.<B>A</B> cause de la position angulaire du bord suiveur par rapport <B>à</B> l'axe de l'arbre 34 le mouvement de la saillie<B>77</B> fait tourner cet arbre, pour faire tourner de façon correspondante les roues<B>38</B> qui, en même temps que les disques adjacents<B>39</B> et 40, sont amenées dans la position qu'on pourrait appeler position zéro.
Au cours de cette rotation de l'arbre<B>29,</B> la came de blocage<B>68</B> a été de même tournée dans le sens sinistrorsum. Sa partie<B>68'</B> (fig. <B>1)</B> est venue au contact de la partie adjacente du coulisseau de blocage, -race a quoi ce dernier est déplacé de la position représentée<B>à</B> la fig. 14 <B>à</B> celle représentée aux fig. 2 et<B>3.</B> En conséquence, la partie<B>88</B> du coulisseau est alors<B>à</B> l'écart de la partie<B>89</B> de l'arbre<B>32.
3</B> L'arbre<B>29</B> se trouvant alors dans la position qu'il est amené<B>à</B> occuper<B>à</B> la fig. <B>1,</B> l'opérateur actionne les clés<B>27,</B> conformément<B>à</B> une séquence choisie fournissant une nouvelle permutation voulue. Cette opération a pour résultat d'amener les ensembles fous <B>à</B> occuper des positions correspondantes les unes par rapport aux autres. Ces ensembles sont retenus dans ces positions par engrènement de leurs dents avec les dents des secteurs de synchronisation 43 avec lesquels le loquet<B>57</B> coopère.
Les ensembles de code ne tournent pas du fait que les dents de la roue dentée <B>35</B> n'engrènent pas encore avec les dents des secteurs dentés<B>38.</B> En faisant tourner le bouton<B>30</B> pour faire avancer le coulisseau<B>61</B> comme précédemment décrit, il est évident que le coulisseau sert<B>à</B> déplacer dans le sens axial l'arbre<B>32</B> et les ensembles de code associés <B>à</B> ce dernier, de façon que les dents des roues dentées<B>3 5</B> et des roues dentées adjacentes<B>38</B> engrènent de nou veau, ce qui est effectué par le doigt<B>65</B> du coulisseau<B>61</B> qui appuie contre la partie 47, rabattue vers le bas, de la plaque 46 du boîtier, qui déplace la bague<B>81</B> et l'arbre<B>32,</B> dans le sens axial.
Si on le désire, les extrémités des dents<B>35</B> peuvent être réduites afin d'obtenir un guidage correct de façon qu'elles pénètrent dans les espaces prévus entre les dents des roues den tées<B>38</B> pendant le déplacement axial de l'arbre<B>32.</B> La nouvelle permutation est alors incorporée dans le mécanisme et toutes les pièces de ce dernier sont ramenées en position normale. On comprend que la permutation peut mettre en jeu toute séquence voulue du fonctionnement des clés ainsi qu'une mise au repos de certains d'entre eux ou un fonctionnement simultané de certaines de ces mêmes clés.
En résumé, on utilise trois arbres pour monter la ou les roues de synchronisation 43, les ensembles fous comprenant les secteurs dentés<B>38</B> et les ensembles de code comprenant les roues dentées<B>35.</B> On peut simplifier quelque peu la structure en utilisant simple ment deux arbres comme représenté par les figures<B>17,</B> <B>18</B> et<B>19.</B> Dans ces figures, des arbres<B>90</B> et<B>91</B> sont supportés par un bâti non représenté. L'arbre<B>90</B> est fixe. Les ensembles montés sur cet arbre sont suscepti bles de tourner par rapport<B>à</B> lui. Egalement, un groupe de ces ensembles est déplaçable dans le sens axial, le long de cet arbre. Le second arbre<B>91</B> supporte trois secteurs dentés de synchronisation<B>92.</B>
Les dents des secteurs dentés<B>92</B> engrènent avec les dents des roues dentées folles<B>93</B> faisant partie des ensembles fous qui peuvent tourner sur l'arbre<B>90.</B> Ces ensembles ne peuvent pas se déplacer dans le sens axial par rapport<B>à</B> cet arbre. Chacun des ensembles fous de roues dentées comprend aussi des disques 94 et<B>95</B> fixes par rapport aux roues dentées folles<B>93.</B> Ces disques présentent chacun une encoche<B>96</B> et une entaille<B>97.</B> Egalement, une seconde roue dentée<B>98</B> est fixe par rapport<B>à</B> chacune des roues dentées folles<B>93.</B> L'arbre<B>90</B> supporte de plus des ensembles de roue dentée de code. Ces ensembles sont dépla- çables dans le sens axial par rapport<B>à</B> l'arbre.
Ces ensembles de roues dentées de code compren nent des disques<B>99</B> entre lesquels est ménagée une gorge<B>100.</B> Ces disques<B>99</B> présentent des entailles<B>101</B> qui reçoivent des becs 102 d'un coulisseau de blocage <B>103',</B> lorsque ces entailles sont en alignement avec ces becs. La partie de l'ensemble de disques<B>99,</B> au voisinage de l'ensemble de roues dentées folles, est évidée et présente une série annulaire de dents<B>103</B> sur sa face intérieure.
Ces dents engrènent normale ment avec les dents des roues dentées<B>98.</B> Une barre de déplacement 104 est supportée pour pouvoir cou<B>'</B> lisser, et porte des fourches<B>106</B> dont les bras sont engagés dans les gorges<B>100.</B> Lorsque la barre de déplacement 104 est déplacée dans une position, les pièces sont accouplées de façon que les ensembles fous et de code se déplacent en synchronisme. Lorsque cette barre est déplacée dans une position opposée extrême (au moyen du bouton<B>89),</B> les ensembles de roue dentée de code sont déplacés axialement et sont désaccouplés des ensembles fous.
Les trois fig. <B>17, 18</B> et<B>19</B> sont quelque peu schéma tiques afin de ne pas les compliquer inutilement. Des éléments de man#uvre <B>107</B> correspondent aux clés précédentes. De même, on prévoit un bouton ma- n#uvrable <B>à</B> la main et un arbre de commande accou <B>plé à</B> ce dernier. Cet arbre supporte un ensemble de pièces correspondant, au moins de façon générale, aux mécanismes ci-dessus.
Lorsque les ensembles de roues dentées de code ne sont plus accouplés avec les ensembles fous, les becs 102 du coulisseau pénètrent dans les entailles<B>101.</B> Dans ces conditions, les ensembles de code sont maintenus fixes. Toutefois, les dents des ensembles fous engrènent avec les dents des roues dentées de synchronisation. Par conséquent les pièces peuvent être actionnées pour éliminer d'abord la permutation qui a été précédemment prévue. Ensuite, on peut établir une nouvelle permutation. Ensuite, les ensem bles de code sont de nouveau accouplés aux ensembles fous. Le mécanisme de serrure peut alors être actionné par la nouvelle séquence de permutation.