FR2690944A1

FR2690944A1 - Serrure à barillet.

Info

Publication number: FR2690944A1
Application number: FR9205532A
Authority: FR
Inventors: Houdoux Francis
Original assignee: BROGSER SA
Current assignee: BROGSER SA
Priority date: 1992-05-05
Filing date: 1992-05-05
Publication date: 1993-11-12
Anticipated expiration: 2012-05-05
Also published as: FR2690944B1

Abstract

La serrure à barillet selon l'invention comporte un dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure comportant un barillet susceptible d'être manoeuvré au moyen d'une clé, ledit barillet portant un panneton qui fait saillie radialement; une roue dentée de commande dans un trou central de laquelle est logé le barillet, le panneton étant logé avec jeu dans une fente radiale de ladite roue dentée de commande; une roue dentée d'entrée du mécanisme de serrure, qui est engrenée par la roue dentée de commande; le panneton (2) a une dimension dans le sens radial telle qu'il dépasse au-delà du cercle dans lequel s'inscrivent les extrémités avant des dents (10) de la roue dentée de commande (3); dans la zone de la périphérie de la roue dentée d'entrée (6) est ménagée, en correspondance avec la fente large (4) de la roue dentée de commande (3) dans laquelle est logé le panneton (2), une zone dépourvue de dents.

Description

Serrure a barillet
La présente invention concerne une serrure a barillet destinée à actionner un ou plusieurs pênes, en particulier une serrure a larder actionnant un pêne classique en conjugaison avec deux pênes portés par des tringles de transmission et fonctionnant dans un sens perpendiculaire à celui dans lequel fonctionne le pêne classique. Ce type connu de serrure est généralement doté d'un mécanisme démultiplicateur ayant pour but de transmettre la rotation du panneton du barillet de façon démultipliée, afin de vaincre plus facilement les résistances que rencontrent plusieurs pênes et en particulier des pênes portés par des tringles de transmission. Dans ce type de serrure le panneton du barillet effectue en général deux tours complets pour provoquer l'avance des pênes, ou deux tours en sens inverse pour provoquer leur retrait.

Diverses mesures ont été proposées jusqu'ici pour transmettre le mouvement du barillet par l'intermédiaire du panneton porté par celui-ci. En général le panneton est logé avec jeu dans une fente radiale d'une roue dentée comportant un évidement central dans lequel passe le barillet, afin d'entrainer ladite roue dentée lors de la rotation du rotor du barillet. Un problème est cependant posé par la transmission du mouvement de ladite roue dentée au mécanisme de serrure proprement dit, c'est-à-dire le système d'engrenages transmettant aux pênes le mouvement de ladite roue dentée. Ce système d'engrenages de la serrure proprement dite est parfaitement connu des spécialistes et n'a pas besoin d'être décrit ici.Pour simplifier les explications on considèrera tant dans la description que dans le dessin, que le système d'engrenages de la serrure proprement dite est représenté globalement par une première roue dentée dite plus loin roue dentée d'entrée, la roue dentée dans la partie centrale de laquelle passe le barillet et dans une fente radiale de laquelle est logé avec jeu le panneton du barillet, étant dénommée plus loin roue dentée de commande.

En effet la présence d'une fente radiale dans laquelle est logé le panneton du rotor du barillet empêche de prévoir des dents dans la partie de la périphérie de la roue dentée de commande qui correspond a cette fente radiale, ce qui rend donc impossible d'avoir recours pour l'entraînement de la roue dentée d'entrée à une série de dents réparties sur toute la périphérie de la roue dentée de commande. Comme dans le type de serrure considéré on a absolument besoin d'au moins un tour complet de la roue dentée de commande, et même le plus souvent de deux tours complets, pour faire fonctionner les pênes, cette absence de dents à cet endroit doit être compensée par des mesures particulières.

Dans certains dispositifs connus, on utilise deux petites roues dentées intermédiaires qui coopèrent chacune avec la roue dentee de commande et avec la roue dentée d'entrée, ces roues dentées intermédiaires étant disposées de façon telle que même lors du passage de la fente radiale dépourvue de dents devant l'une d'elle, l'autre engrène sur une autre partie munie de dents de la roue dentée de commande, en assurant ainsi la continuité de ltentrainement.

Dans une autre solution connue on a recours sur la roue dentée d'entrée a deux dents de plus grande largeur que les dents normales de la roue dentée d'entrée, disposées de part et d'autre d'une zone évidée correspondant a la fente de la roue dentée de commande dans laquelle est logé avec jeu le panneton. Dans ladite solution connue, l'entraînement de la roue dentée d'entrée s'effectue a cet endroit par le panneton, qui remplit la fonction d'une dent, en entraînant une des dents de plus grande largeur de la roue dentée d'entrée, dans un sens, et l'autre, dans l'autre sens.Cette solution connue permet dans le cas où le barillet a été violé par per çage, technique de cambriolage courante, d'empecher qu'en poussant ou tirant en arrière le pêne, ou les pênes, par un moyen quelconque, celui-ci, ou ceux-ci, puissent, sans rencontrer d'obstacle, s'effacer hors de la gâche, ou des gaches, de façon suffisante pour permettre l'ouverture de la porte. Cette propriété est obtenue grace au fait que si un pêne, ou des pênes, sont poussés ou tirés en arrière d'une façon quelconque, autrement que par le fonctionnement normal du mécanisme, une dent de la roue dentée d'entrée vient s'appliquer non pas entre deux dents de la roue dentée de commande, mais contre le côté de la dent de la roue dentée de commande qui est située en face.Cette position respective anormale est due au jeu volontairement laissé entre les parois de la fente large de la roue dentée de commande, et le panneton. Cependant, dans cette solution connue citée, il est indispensable que les dents plus larges soient disposées dans un plan différent de celui des autres dents de ladite roue dentée d'entrée.

Pour éviter l'inconvénient que représente la surépaisseur causée par la disposition des dents dans deux plans distincts, on a proposé un dispositif comportant comme précédemment un panneton de barillet, logé avec jeu dans une fente radiale d'une roue dentée de commande, deux dents plus larges étant disposées dans la roue dentée d'entrée autour de la zone correspondant a la zone de la fente radiale de la roue dentée de commande, la solution se caractérisant par ltexistence, dans la roue dentée d'entrée dans le même plan, de deux dents complémentaires de forme arrondie coopérant avec des creux correspondants de la roue dentée de commande. Ces dents complémentaires sont indispensables pour la poursuite de l'entraînement après le passage de la zone du pêne et l'engrènement ultérieur des "petites" dents normales des deux roues.

L'invention a pour objet de créer une serrure à barillet du genre décrit, qui ait une faible épaisseur, dont les pênes ne puissent pas être manoeuvrés en sens inverse au cas où les goupilles ont été rendues inopérantes, par exemple du fait que le barillet a été percé et dont le mécanisme fonctionne de façon particulièrement aisée et confortable pour l'usager.

Le problème posé est résolu selon l'invention au moyen d'un dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure comportant un barillet susceptible d'être manoeuvré au moyen d'une clé, ledit barillet portant un panneton qui fait saillie radialement, une roue dentée de commande dans un trou central de laquelle est logé le barillet, le panneton étant logé avec jeu dans un fente radiale de ladite roue dentée de commande, une roue dentée d'entrée du mécanisme de serrure, qui est engrenée par la roue dentée de commande, caractérisé par le fait que le panneton a une dimension dans le sens radial telle qu'il dépasse au-dela du cercle dans lequel s'inscrivent les extrémités avant des dents de la roue dentée de commande, que dans la zone de la périphérie de la roue dentée d'entrée, est ménagée, en correspondance avec la fente large de la roue dentée de commande dans laquelle est logé le panneton, une zone dépourvue de dents qui forme un évidement, le fond de cet évidement étant en retrait par rapport au cercle imaginaire passant par les fonds des creux separant les dents normales de la roue dentée d'entrée d'une longueur au moins égale à celle dont le panneton dépasse radialement de la roue dentée de commande ledit évidement étant limité de chaque côté, dans le sens périphérique, par deux dents de plus grande largeur que les autres, des évidements complémentaires, a un faible jeu près, de ces deux dents étant ménagés dans la roue dentée de commande, l'épaisseur des deux dents étant plus faible que l'épaisseur de la roue dentée de commande et les évidements présentant un fond comportant un bord qui matérialise le bord de la fente de la roue dentée de commande.

La structure géométrique de l'ensemble constitué par la roue dentée de commande, la roue dentée d'entrée et le panneton débordant de la périphérie de la roue dentée de commande, permet, comme on le verra dans la description détaillée qui suit, a la fois - d'obtenir un mécanisme ayant une faible épaisseur, - d'empêcher une manoeuvre frauduleuse des pênes en sens inverse,
après rupture des goupilles du barillet, par exemple par perçage
de celui-ci, au-dela d'un certain jeu, en empêchant en tout cas
que le pêne, ou les pênes puissent sortir des gâches, grace au
blocage de l'une des dents de plus grande largeur par le panneton
débordant, - de permettre le passage à l'entraînement par les dents ordinaires
sans emploi de moyens complémentaires.

Ainsi la présente invention résoud ces problèmes par des moyens simples. En pratique, comme les pannetons sont standard, on aura plutôt recours, pour obtenir le débordement du panneton, à une diminution du diamètre de la roue dentée de commande, qu'à une augmentation de la dimension du panneton dans le sens radial de la roue dentée de commande. Bien entendu, ce qui importe c'est la dimension relative du panneton et de la roue dentée, la solution inverse étant cependant également possible, ou également une solution hybride faisant appel aux deux moyens.

L'invention est décrite en détail dans ce qui suit en relation avec le dessin dans lequel la figure 1 représente vu en plan de façon schématique un dispositif
connu la figure 2 représente vu en perspective de façon schématique, en
éclaté, un autre dispositif connu la figure 3 représente vu en plan de façon schématique, l'engrène
ment du dispositif selon l'invention, par les petites
dents de la roue dentée de commande et les petites dents
de la roue dentée d'entrée la figure 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f, représentent diverses positions
successives d'engrènement du dispositif selon l'inven
tion, le panneton étant tourné à chaque fois d'un cer
tain angle de rotation dans le sens des aiguilles d'une
montre, en regardant les figures la figure 5 représente la position du blocage du panneton contre
l'une des dents plus larges de la roue dentée d'entrée
dans le cas où l'on tente de ramener le pêne ou les
pênes en arrière, de manière frauduleuse, les goupilles
du barillet ayant été rendues inopérantes la figure 6 montre une situation de fonctionnement particulière qui
sera expliquée plus loin la figure 7 représente un dispositif d'indexation du mécanisme.

Sur la figure 1, qui représente un dispositif connu, on reconnaît le barillet 1, le panneton 2, la roue dentée de commande 3 munie de dents 5 sur toute sa périphérie sauf au niveau de sa fente large 4 dans laquelle est logé le panneton 2, la roue dentée d'entrée 6 et deux roues dentées intermédiaires 11, 12. On comprend que si l'une des roues dentées intermédiaires 11 ou 12 rencontre la zone de la fente large 4 de la roue dentée de commande 3, dépourvue de dents, l'autre roue dentée intermédiaire reste en prise, et réciproquement.Outre qu'elle est complexe, car il faut ajouter deux roues dentées intermédiaires dans le mécanisme, cette solution présente l'inconvénient d'être un mécanisme réversible, c'est-à-dire que l'on peut, sans rencontrer d'obstacle, faire reculer frauduleusement les pênes, ce mouvement de retrait des pênes se traduisant simplement par l'entraînement en sens inverse de la roue dentée de commande.

Sur la figure 2, qui représente un autre dispositif connu, on reconnaît le barillet 1 (représenté de façon fragmentaire et schématique) zone le panneton 2 ; la roue dentée de commande 3 compor- tant deux niveaux fonctionnels, un premier niveau 3" muni de dents sur la périphérie, a l'exception de la zone de la fente 4 dans laquelle est logé le panneton 2, et un second niveau fonctionnel 3' ne comportant pas de dents, présentant de part t d'autre de la fente 4 du niveau 3' des évidements radiaux 7 et 7' ; la roue dentée d'entrée 6 qui comporte deux niveaux 6' et 6", le premier niveau 6' étant muni de dents sur la périphérie, a l'exception de la zone 8 de la périphérie correspondant a la fente 4 dans laquelle est logé le panneton 2, le deuxième niveau 6" ne comportant pas de dents a l'ex- ception de deux dents 9 de grande largeur situées de part et d'autre de la zone 8 de la périphérie, et susceptibles de coopérer avec les deux évidements radiaux 7 et 7' et avec le panneton 2 qui joue le rôle d'une dent. Cette solution connue permet grâce au jeu laissé au panneton 2 dans la fente 4, que dans le cas où l'on tente de ramener les pênes en arrière de façon frauduleuse une des dents de la roue dentée d'entrée 6 se bloque contre un côté d'une dent correspondante de la roue dentée de commande 3.Cependant l'épaisseur du mécanisme réalisé selon cette solution est plus élevée a cause des deux niveaux 3' et 3" et respectivement 6' et 6" des roues dentées respectives 3 et 6.

La figure 3 représente une forme de réalisation de l'in vention, de façon schématique. On reconnaît le barbille't 1 zone le pan- neton 2 ; la roue dentée de commande 3, dans laquelle sont logés le barillet 1 et le panneton 2, et qui est munie de dents normales sur une partie de sa périphérie, les extrémités avant de ces dents normales s'inscrivant dans un cercle imaginaire C1 représenté en pointillé au-delà duquel le panneton. 2 dépasse nettement, dans la forme de réalisation représentée d'approximativement la moitié de la dimension radiale des dents normales l une fente radiale large 4 de la roue dentée de commande 3 dans laquelle est logé le panneton 2 des évidements radiaux 12 et 12' situés de part et d'autre de la fente radiale 4, réalisés sur une partie prépondérante de l'épaisseur de la roue dentée de commande, en laissant ainsi des fonds pleins 9 et 9' des évidements 12 et 12' qui d'un côté font corps avec la première dent, et de l'autre matérialisent les bords de la fente radiale 4 ; la roue dentée d'entrée 6 qui comporte des dents normales 13 qui ont approximativement la même forme que les dents de la roue dentée de commande 3 et, dans la zone pér-iphérique de la roue dentée d'entrée 6, correspondant lors de l'engrènement, aux évidements 12 et 12', à la fente 4 et au panneton 2, deux dents de forme particulière 15 et 16 entourant un évidement périphérique 14 dont le fond 14' est en retrait vers le centre de la roue dentée d'entrée 6 par rapport au cercle C2 passant par les fonds des creux séparant les dents de la roue dentée d'entrée 6, d'une longueur au moins égale à celle dont le panneton dépasse radialement de la roue dentée de commande, l'évidement périphérique 14 étant limité de chaque côté, dans le sens périphérique, par les deux dents référencées 15 et 16, de plus grande largeur que les autres dents 13.

L'épaisseur de la roue dentée d'entrée est telle que les dents 15 et 16 peuvent coopérer avec les évidements 12 et 12' sans interférer avec les fonds pleins 9 et 9'.

La description des organes étant faite, on va maintenant décrire le fonctionnement. Les figures 3, 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f montrent differents stades de fonctionnement.

Sur la figure 3, est représenté l'engrènement "normal" de la roue dentée de commande 3 et de la roue dentée d'entrée 6. Dans l'exemple choisi la roue dentée de commande 3 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre comme indiqué par la flèche F1.

Sur la figure 4a, la dernière petite dent 10d de la roue dentée de commande, avant la fente 4, pousse contre la dernière petite dent 13d de la roue dentée d'entrée 6 pendant que la dent large 16 s 'insère dans le creux 12 correspondant de la roue dentée de commande 3.

Sur la figure 4b le panneton 2 débordant s'applique par son flanc droit, en regardant la figure, contre le flanc gauche de la dent large 16.

Sur la figure 4c le panneton 2 poursuit sa poussée contre le flanc gauche de la dent large 16.

Sur la figure 4d le panneton pousse par son extrémité, et non plus par son flanc, sur le flanc gauche de la dent large 16.

Sur la figure 4e la partie d'eXxtremite du panneton 2 a sa courbe placée tangentiellement contre la courbe du flanc gauche de la dent large 16 (tangente T commune aux deux formes courbes).

Sur la figure 4f la partie d'extrémité du panneton 2 a glissé contre la courbe de la dent large 16, en n'entraînant pas la roue dentée d'entrée 6 au cours de cette phase de rotation, ce qui a permis à sa première dent normale 10p située après l'evide- ment 12' de venir s'appliquer contre le flanc gauche de 1' autre dent large 15. Après quoi, de façon non représentée, la première dent normale 10p vient s'insérer, en poussant la dent large 15 sur le flanc gauche de celle-ci, dans le creux séparant la dent large 15 de la première dent normale 13p (sur la figure 4g) de la roue dentée d'entrée 6 et l'engrènement peut se poursuivre alors au moyen des petites dents normales 10 et 13 des deux roues dentées 3 et 6.

La figure 5 représente le panneton 2 en situation de blocage par son extrémité contre le flanc gauche de la dent large 16.

Cette situation a été causée par 1 'entraînement frauduleux des pênes, qui provoquent la rotation en sens inverse (flèche H) de la roue dentée d'entrée 6 qui devient motrice et entraîne la roue dentée de commande 3 jusqu'a ce que, le panneton 2, n'étant pas entraîné du fait du jeu de la fente large 4, fasse fonction de butée par son extrémité pour le flanc gauche de la dent large 16 et empêche toute continuation du mouvement de la roue dentée d'entrée 6 malgré l'effet d'entraînement de l'autre dent large 15 sur la petite dent 10p de la roue dentée de commande 3.

On aura remarqué que les petites dents 10p et 10d de la roue dentée de commande 3 présentent chacune un flanc légèrement dissymétrique du côté des évidements respectifs 12 et 12'. Sur la figure 6 on a représenté en pointillé la forme qu'auraient des petites dents 10p et 10d parfaitement symétriques. Cette forme symétrique permet d'ailleurs un fonctionnement parfait dans la plupart des cas. La forme dissymétrique représentée en trait plein et en hachures constitue un perfectionnement pour un cas, extrêmement rare en pratique mais dont on ne peut pas exclure absolument l'éventualité.

Ce cas est celui de l'emballement, par inertie par exemple, de la roue dentée d'entrée. Dans ce cas la roue dentée d'entrée pourrait lors du passage du panneton 2 entre les deux grosses dents 15 et 16, tourner plus vite périphériquement que la roue dentée de commande et sa première petite dent 13p arriverait. sans la présence de l'angle A représenté en trait plein et en hachure, à passer devant le flanc incliné (représenté en pointillé) ce qui bloquerait ltengrenement ou au minimum provoquerait une "dureté" au passage de ces deux dents 13p et 10p. Avec la forme perfectionnée de la dent 10p cette éventualité est exclue grâce a la présence de sa partie représentée en hachure qui empêche la dent 13p de glisser devant la dent 10p.

La dent 10p peut alors glisser le long du flanc droit, en regardant la figure, de la dent 13p, venir contre le flanc gauche de la dent 15, l'engrènement se poursuivant ensuite entre les petites dents 13 et 10 de la roue dentée d'entrée et de la roue dentée de commande.

Le même principe est appliqué de façon symétrique, pour le cas du fonctionnement en sens inverse, aux dents 10d et 13d.

Pour obtenir l'arrêt de la rotation du panneton en un point facilement repérable par l'utilisateur on a généralement recours à ce que l'on appelle l'indexation de la serrure. Cette indexation est généralement obtenue au moyen d'un plat pratiqué sur une partie de l'épaisseur de la roue dentée suivante 10 du mécanisme plat dans lequel se loge avec poussée une des branches d'un ressort hélicoîdal en fil, monté sur un pilier de support disposé parallèlement aux piliers des roues dentées du mécanisme, parallèles entre eux, l'autre branche dudit ressort étant appuyée sur une pièce de support solidaire du coffre de la serrure.Pour améliorer encore la douceur et la précision du fonctionnement du mécanisme selon l'invention on prévoit selon l'invention de réaliser le plat dans le pignon 6' solidaire de la roue dentée d'entrée 6 et disposé audessus de celle-ci sur le dessin. Ce pignon transmet le mouvement au reste du mécanisme. Une des branches 9 du ressort d'indexation s'appuie avec poussée sur le plat 8 et son autre branche s'appuie sur l'axe de la roue dentée suivante 10 du mécanisme, l'enroulement du ressort étant enfilé sur un pilier 11 solidaire du coffre de la serrure. L'indexation sur ce pignon 6', en prise directe avec la roue dentée de commande 3, du fait que le pignon 6' est solidaire de la roue dentée d'entrée 6, procure une précision beaucoup plus grande que l'indexation connue qui s'effectue sur la roue dentée suivante du mécanisme. Cette indexation selon l'invention améliore sensiblement le confort de fonctionnement, ce qui est un des buts de l'invention.

Claims

Revendications

1. Dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure comportant un barillet susceptible d'être manoeuvré au moyen d'une clé, ledit barillet portant un panneton qui fait saillie radialement une roue dentée de commande dans un trou central de laquelle est logé le barillet, le panneton étant loge avec jeu dans une fente radiale de ladite roue dentée de commande , une roue dentée d'entrée du mécanisme de serrure, qui est engrenée par la roue dentee de commande, caractérise par le fait que le panneton (2) a une dimension dans le sens radial telle qu'il dépasse au-delà du cercle dans lequel s'inscrivent les extrémités avant des dents (10) de la roue dentée de commande (3), que dans la zone de la périphérie de la roue dentée d'entrée (6) est ménagée, en correspondance avec la fente large (4) de la roue dentée de commande (3) dans laquelle est logé le panneton (2), une zone dépourvue de dents qui forme un évidement (14), le fond (14') de cet évidement (14) étant en retrait par rapport au cercle imaginaire (C2) passant par les fonds des creux séparant les dents (13) de la roue dentée d'entrée (6) d'une longueur au moins égale à celle dont le panneton dépasse radialement de la roue dentée de commande (3) ledit évidement étant limité de chaque côté, dans le sens périphérique, par deux dents référencées respectivement (15) et (16), de plus grande largeur que les autres, des évidements (12) et (12') complémentaires a un faible jeu près de ces deux dents (15) et (16) etant ménagées dans la roue dentée de commande (3), l'épaisseur (e) des deux dents (15) et (16) étant plus faible que l'épaisseur de la roue dentée de commande (3) et les évidements (12) et (12') présentant chacun un fond (9) comportaant un bord, ces bords matérialisant les bords de la fente (4) de la roue dentée de command,e (3).

2. Dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les deux dents de plus grande largeur (15) et (16) ont une forme ogivale, la pointe de la forme ogivale constituant la pointe des dents (15) et (16) de plus grande largeur.

3. Dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le rapport des dimensions du panneton (2) et des dents (15) et (16) est choisi tel que le panneton vient en butée contre le flanc d'une des dents, (15) ou (16) lorsque la roue dentée d'entrée (6) est entraînée à l'envers par l'intermédiaire du pêne, ou des pênes, des tringles portant les pênes, et du mécanisme de serrure, sans utilisation du barillet.

4. Dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les dents 10p et 13d présentent à leur sommet une partie élargie, formant un angle A, sur leur flanc orienté vers, respectivement les évidements 12 et 12'.

5. Dispositif d'entraînement de mécanisme de serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'un plat d'indexation 8 est ménagé dans l'épaisseur du petit pignon 6' solidaire de la roue dentée d'entrée 6 et disposé audessus de celle-ci, afin de recevoir úne branche 9 d'un ressort hèlicoîdal d'indexation en fil qui est monté sur un pilier 11 solidaire du coffre de serrure et dont l'autre branche s'appuie sur le pilier portant la roue dent suivante 10 du mécanisme de serrure.