FR2707322A1 - Serrure à cylindre et à engrenages de transmission du mouvement au pêne de celle-ci. - Google Patents

Abstract

Cette serrure comprend un cylindre (8) monté dans un passage (9) ménagé dans le coffre (1) et pourvu d'un panneton (10) d'entraînement d'une couronne dentée (12) coopérant avec un pignon (15) d'entraînement en translation d'un pêne (2) de la serrure. La couronne dentée (12) comprend une fente (14) pour l'engagement axial du corps du cylindre et pour l'entraînement en rotation de la couronne (12) par le panneton (10) par insertion de celui-ci avec jeu dans la fente (14). Le pignon (15) comporte dans un même plan des dents d'engrènement avec des dents (24) correspondantes dudit pignon et deux dents réceptrices (20) pour le panneton séparées par un espace libre. Les dents réceptrices (20) mises à part, les dents (24) du pignon sont toutes identiques et engrènent avec des dents complémentaires (18) de la couronne dentée (12) également identiques entre elles à l'exception des dents (19) situées de part et d'autre de la fente et coopérant avec les dents réceptrices (20) du pignon. La largeur des dents (24) du pignon (15) est supérieure à celle des dents (18) de la couronne dentée (12).

Description

La présente invention est relative aux serrures à cylindre du type dans lequel le panneton du cylindre de la serrure coopère avec une couronne dentée montée à rotation dans le coffre de la serrure et engrenant avec un pignon muni soit d'un second pignon de renvoi entraînant une tringle coulissante, liée au pêne de la serrure, soit de picots d'entraînement en translation du pêne par l'intermédiaire de doigts portés par celui-ci.

Dans un tel agencement connu, la couronne dentée comporte une fente radiale pour l'engagement dans celle-ci du cylindre ou barillet portant le panneton mobile qui du fait de son déplacement autour de l'axe du rotor du cylindre sous l'effet de la clé, fait tourner la couronne dentée sur elle-même.

Le mouvement de celle-ci est transmis au pignon d'entraînement en translation du pêne de la serrure à l'aide des moyens évoqués plus haut.

On a déjà réalisé la couronne dentée et le pignon précités de telle sorte que malgré la présence de la fente recevant le cylindre et dans laquelle s'engage le panneton de celui-ci, ces éléments coopèrent en permanence directement l'un avec l'autre, le panneton jouant le rôle d'une au moins des dents manquantes de la couronne dentée au droit de la fente de celle-ci.

Toutefois, dans ce cas, le montage de la couronne et du pignon et la forme des dents qu'ils comportent en particulier de part et d'autre de la fente où ces dents présentent une plus grande largeur et un profil approprié apte à engrener avec le panneton, est agencé de telle manière qu'en cas de rupture des goupilles du barillet, l'ensemble n'autorise une rotation relative de la couronne dentée par rapport au pignon, que sur une course limitée, avant blocage de la transmission.

En effet, grâce à un jeu laissé libre dans la fente pour le débattement du panneton, un effort axial sur le pêne ou sur sa tringle d'actionnement amène une des dents du second pignon en butée contre un des flans de la dent en regard de la couronne dentée et non plus entre deux dents successives de celle-ci, ce qui empêche l'entraînement de la couronne dentée et évite ainsi l'ouverture de la serrure.

Cependant, dans une telle solution mise au point par la Demanderesse, il est nécessaire qu'au droit de la fente de réception du panneton ménagé dans la couronne dentée, des dents plus larges de ladite couronne dentée soient disposées dans un plan décalé axialement par rapport au plan qui contient les autres dents.

Il en est de même pour le pignon engrénant avec la couronne dentée, de sorte que ces deux organes présentent deux plans d'engrènement décalés axialement auxquels il convient d'ajouter un troisième plan d'entraînement de la couronne dentée par le panneton, ce qui complique la construction de la couronne dentée et du pignon.

L'invention vise à remédier aux inconvénients précités des agencements connus et à créer une serrure à cylindre et à engrenages dont les éléments constituants soient d'une construction la plus simple possible.

Elle a donc objet une serrure à cylindre à engrenages comprenant un cylindre monté dans un passage ménagé dans le coffre de la serrure et pourvu d'un panneton d'entraînement d'une couronne dentée montée à rotation dans le coffre autour du passage pour le cylindre et coopérant avec un pignon d'entraînement en translation d'au moins un pêne dormant de la serrure, la couronne dentée comprenant une fente pour l'engagement axial du corps du cylindre et pour l'entraînement en rotation de la couronne par le panneton par insertion de celui-ci avec jeu dans la fente, ledit pignon comportant dans un même plan des dents d'engrènement avec des dents correspondantes dudit pignon et deux dents réceptrices pour le panne ton séparées par un espace libre dont la largeur est sensiblement égale à celle de la fente de la couronne dentée, caractérisée en ce que les dents réceptrices mises à part, les dents dudit pignon sont toutes identiques et engrènent avec des dents complémentaires de la couronne dentée également identiques entre elles à l'exception des dents situées de part et d'autre de la fente et coopérant avec les dents réceptrices dudit pignon.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels
- la Fig.l est une vue en élévation du mécanisme de la serrure suivant l'invention;
- la Fig.2 est une vue latérale partielle en coupe de la Fig.l, le coffre de la serrure étant coupé; et
- les Fig.3, 4 et 5 sont des vues schématiques des constituants essentiels du mécanisme à engrenage de la serrure suivant l'invention.

La serrure représentée à la Fig.l est une serrure à engrenages comportant un coffre 1 dans lequel est monté déplaçable en translation un pêne dormant 2 pourvu à son extrémité intérieure au coffre d'une lumière rectiligne de guidage 3 dans laquelle est engagée une broche de guidage fixe 4 portée par le coffre 1.

Dans le pêne dormant 2 est en outre ménagée une découpe 5 définissant trois doigts 6 disposés à intervalles réguliers.

La serrure comporte un mécanisme d'entraînement du pêne comprenant un cylindre à clé 8 monté dans un passage 9 du coffre de la serrure et comportant un panneton 10 solidaire en rotation d'un rotor à clé 11.

Le panneton 10 est en prise avec une couronne dentée 12 montée à rotation dans le coffre 1 autour du rotor 11 du cylindre 8 à l'emplacement d'un passage 13 ménagé pour le panneton dans le cylindre 8.

La couronne dentée 12 comporte une interruption ou fente 14 destinée à permettre l'engagement et le retrait axial du cylindre 8 par rapport au reste de la serrure.

Cette couronne engrène avec un pignon 15 d'entraînement du pêne dormant 2, monté à rotation dans le coffre 1.

Le pignon 15 monté à rotation dans le coffre 1 comporte des picots 15a engagés dans la découpe 5 et coopérant avec les doigts 6 de celle-ci pour assurer l'entraînement du pêne 2 lors de la rotation du pignon 15 entraîné par la rotation du rotor 11 du cylindre 8 par l'intermédiaire de la couronne dentée 12.

Le panneton 10 du cylindre 8 est monté dans la fente 14 de la couronne dentée 12 avec un certain jeu et il assure l'entraînement de cette couronne en venant en contact avec les bords 16 de la fente 14 dont la distance mutuelle est égale à la largeur de la partie rectiligne du cylindre 8, pour permettre son introduction dans le coffre 1.

Ainsi qu'on le voit clairement à la Fig.3, la couronne dentée 12 comporte une bague 17 dans laquelle est ménagée la fente 14 dont les bords 16 constituent les parois d'entraînement de la couronne 12 par le panneton 10.

La bague 17 porte des dents 18 régulièrement espacées et identiques entre elles à l'exception de deux dents 19 situées de part et d'autre de la fente 14 qui présentent un profil adapté à celui d'une partie du pignon 15 qui va maintenant être décrit en référence à la Fig.4.

Les dents 18 et 19 de la couronne dentée se trouvent dans un même plan.

Le pignon 15 représenté schématiquement sur cette figure comporte deux dents réceptrices 20 comprenant chacune un côté rectiligne 21 destiné à venir en prise avec un côté rectiligne 22 de la dent 19 correspondante de la couronne dentée 12 située à proximité de la fente 14, et un côté arrondi 23 destiné à coopérer avec le panneton 10.

Les dents réceptrices 20 mises à part, le pignon 15 comporte des dents 24 toutes identiques entre elles et engrènant avec les dents identiques 18, de la couronne dentée 12.

Les dents 24 et les dents réceptrices 20 du pignon 15 sont toutes dans un même plan.

On remarquera que dans le présent mode de réalisation, les dents 18 de la couronne dentée 12 sont des dents étroites alors que les dents 24 du pignon 15 destinées à coopérer avec les dents 18 de la couronne sont des dents larges.

Bien entendu, les intervalles entre les dents 18 de la couronne dentée 12, sont adaptées pour recevoir les dents 24 du pignon 15 et réciproquement.

On voit que grâce à l'agencement qui vient d'être décrit, l'engrènement entre la couronne dentée 12 et le pignon 15 d'entraînement en translation du pêne dormant 2, est assuré en permanence dans un seul et même plan. Seul l'entraînement de la couronne dentée 12 par le panneton 10 du rotor Il est assuré dans un plan décalé axialement par rapport au plan d'engrènement.

Les dents 19 de la couronne dentée qui se trouvent de part et d'autre de la fente 14 ménagée dans celles-ci, se trouvent donc également dans le même plan que les autres dents 18 de la couronne.

La distance entre chaque dent 19 et la dent 18 voisine est égale à la distance entre les dents 18 d'engrènement normal avec les dents 24 du pignon 15.

De façon avantageuse, la largeur des dents 18 de la couronne dentée 12 est égale à environ 50 % de la largeur des dents 24 du pignon 15.

Grâce à l'agencement qui vient d'être décrit, la couronne dentée 12 et le pignon 15 d'entraînement du pêne dormant en translation sont d'une construction simplifiée par rapport aux pièces correspondantes des dispositifs connus.

L'engrènement suivant un seul plan de la couronne dentée 12 avec le pignon 15 permet de supprimer l'un des étages d'engrènement des dispositifs connus.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Serrure à cylindre à engrenages comprenant un cylindre (8) monté dans un passage (9) ménagé dans le coffre (1) de la serrure et pourvu d'un panneton (10) d'entraînement d'une couronne dentée (12) montée à rotation dans le coffre (1) autour du passage pour le cylindre (8) et coopérant avec un pignon (15) d'entraînement en translation d'au moins un pêne dormant (2) de la serrure, la couronne dentée (12) comprenant une fente (14) pour l'engagement axial du corps du cylindre et pour l'entraînement en rotation de la couronne (12) par le panneton (10) par insertion de celui-ci avec jeu dans la fente (14), ledit pignon (15) comportant dans un même plan des dents d'engrènement avec des dents (24) correspondantes dudit pignon et deux dents réceptrices (20) pour le panneton séparées par un espace libre dont la largeur est sensiblement égale à celle de la fente (14) de la couronne dentée (12), caractérisé en ce que les dents réceptrices (20) mises à part, les dents (24) dudit pignon sont toutes identiques et engrènent avec des dents complémentaires (18) de la couronne dentée (12) également identiques entre elles à l'exception des dents (19) situées de part et d'autre de la fente et coopérant avec les dents réceptrices (20) dudit pignon.

2. Serrure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la largeur des dents (24) dudit pignon (15) est supérieure à celle des dents (18) de la couronne dentée (12) avec lesquelles elles engrènent.

3. Serrure suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la largeur des dents (18) identiques entre elles de la couronne dentée (12) qui engrènent avec les dents (24) identiques entre elles du pignon (15) est égale à environ 50% de la largeur de ces dernières.