FR2490268A1 - Dispositif de blocage, notamment pour une serrure - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF DE BLOCAGE COMPREND UN ORGANE DE BLOCAGE 27 CONTRE LA FACE 38 DUQUEL UNE CONTRE-BUTEE 23 VIENT S'ARRETER LORSQU'ON TENTE DE DEVERROUILLER UNE SERRURE MUNIE DU PRESENT DISPOSITIF EN AGISSANT DIRECTEMENT SUR LES TENONS 13 DE VERROUILLAGE. CETTE CONTRE-BUTEE FAITE D'UNE PIECE OSCILLANTE 7 ARTICULEE SUR UNE PIECE PORTEUSE 9 ET FORMANT AVEC ELLE UN COULISSEAU 12 NORMALEMENT ATTAQUE PAR UN PIGNON 5 ACTIONNE PAR LE CYLINDRE 2 DE LA SERRURE, PAR L'INTERMEDIAIRE D'ENGRENAGES 4.

Description

La présente invention se rapporte a un dispositif de blocage pour un coulisseau appartenant de préférence à une serrure, à une porte ou å une fenêtre qui peut être déplacé en translation au moyen d'une roue entraînée, notamment d'une roue dentée menée et qui porte au moins un organe de verrouillage, chaque organe de verrouillage coopérant avec un organe de verrouillage complémentaire qui est fixe du moins lors du verrouillage. Dans le cas dune porte ou d'une fenêtre, les organes de verrouillages sont des tenons ou analogues qui coopèrent avec des gâches ou analogues, ces dernières se trouvant de préférence sur le châssis dormant tandis que les tenons ou analogués font partie de la ferrure montée sur le bSti ouvrant ou battant.En particulier lorsque plusieurs points de verrouillage sont prévus avec un certain écartement mutuel, le long du côte de fermeture d'un tel battant, ceci garantit à la fois une protection efficace contre l'effraction et une bonne application du battant contre son châssis dormant. Toutefois, d'un autre côté, ces verrouillages ne représentent pas un obstacle insurmontable pour les cambrioleurs. Ceci est particulièrement vrai lorsque le cambrioleur agit directement sur l'organe de verrouillage ou sur l'un des organes de verrouillage et pousse cet organe dans le sens du déverrouillage. Ainsi qu'on l'a déjà constaté, ceci est beaucoup plus prometteur de succès que l'action sur l'organe de l'actionnement avec lequel le verrouillage s'effectue.

En conséquence, il existe un besoin de créer un dispositif de blocage du genre cité au début du présent mémoire qui s'oppose à ce qu'on puisse repousser un dispositif de verrouillage sur une certaine distance, par l'arrière, en agissant sur l'organe de verrouillage ou sur les organes de verrouillage.

Suivant l'invention, pour résoudre ce problème, le dispositif de blocage défini plus haut est caractérisé en ce que le coulisseau est réalisé en deux parties et est composé d'une pièce porteuse uniquement mobile en translation et d'une pièce oscillante montée rotative sur la pièce porteuse et qui est accouplee pour ltentraînement avec la roue entraînez, le mou- vement de rotation de la pièce oscillante étant limité par une butee solidaire de la pince porteuse, contre laquelle peut s'appliquer respectivement l'une de deux contre-butées solidaires de la pièce oscillante, la première contre-butée coopérant avec un organe de blocage fixe lorsque la deuxième contre-butée est appuyée contre la butée solidaire de la pièce porteuse et que l'organe de verrouillage se trouve dans sa position de verrouillage et en ce que, dans le cas d'un mouvement de rotation de la roue entraînée dans le sens du mouvement de fermeture de ltorgane de verrouillage, la deuxième contre-butée pivote pour s'appfiquer contre la butée tandis que, dans le cas d'un mouvement de rotation en sens inverse, la première contre-butée pivote en direction de la butée.

L'essentiel de ce dispositif de blocage réside dans la réalisation du coulisseau en deux pièces et dans la coopéra- tion entre la pièce oscillante du coulisseau et l'organe deblocage fixe. Dans la position de déverrouillage de l'organe ou des organes de verrouillage, l'organe de blocage se trouve également dans une position inactive. Par conséquent, le coulisseau peut être poussé de la façon habituelle, ctest-à- dire être amené dans sa position de verrouillage. L'organe de blocage fixe s'oppose à une rotation de la pièce oscillante qui placerait cette partie dans la position de blocage ou dans une position appropriée pour le blocage, tant que Organe de verrouillage ou les organes de verrouillage n'ont pas été entièrement verrouillés.On obtient ce résultat par le fait que, pendant la translation des organes de verrouillage vers la position de verrouillage la premiere contre butée coulisse le long de- l'organe de blocage fixe et ne peut donc décrire qu'un mouvement de translation conjointement avec le coulisseau mais ne peut pas décrire de mouvement de rotation par rapport b la pièce porteuse du coulisseau. Ce mouvement de rotation est au contraire possible lorsque les organes de verrouillage sont entièrement verrouilles. L'organe de blocage fixe se trouve alors en effet en dehors de la trajectoire de mouvement de rotation de la piece oscillante et, par conséquent, également de celle de la première contre-butée.Toutefois, d'un autre c8té, la partie oscillante ne peut pas décrire un mouvement de rotation aussi grand qu'on le veut puisque ce dernier mouvement de rotation est terminé lorsque la deuxième contre-butée est en contact avec la butée du coulisseau ou de la pièce porteuse. En soi, la pièce oscillante tend déjà pendant le mouvement de translation du coulis seau dans le sens du verrouillage à décrire le mouvement de rotation en direction de la position de blocage mais, ainsi qu'on l'a déjà dit, elle en est empêchée par l'organe de blocage fixe jusqu'à la fin du mouvement de verrouillage. Le mouvement de rotation dans le sens du verrouillage provient d'un couple que la roue en traSnée exerce sur la pièce oscillante dès que l'on fait passer le coulisseau de la position de déverrouillage à la position de verrouillage.Pendant un mouvement de retour des organes de verrouillage à la position de déverrouillage, il s' exer un couple en sens inverse sur la pièce oscillante, de sorte que la première contre-butée est à nouveau ramenée en arrière au début du mouvement de retour du coulisseau jusqu'à ce que ce dernier ait atteint la butée de la partie porteuse.

De ce fait, le blocage et le blocage ne peuvent être réalisés que sur la base de l'actionnement du coulisseau par le dispositif d'actionnement de ce coulisseau.

Pendant les mouvements précités, la transmission de la force s'effectue constamment de la roue entraînée au coulisseau ou à la partie oscillante de ce dernier. Toutefois, lorsqu'on agit frauduleusement directement sur l'organe de verrouillage, ceci conduit a' une inversion de la transmission de la force c'est-à-dire que, maintenant la force est transmise de la pièce oscillante à la roue entraînée et, de là, au dispositif d'actionnement de cette roue. Toutefois, en raison de cette inversion de la transmission de la force, il ne se pro duit pas de retour de la pièce oscillante de sa position de blocage à la position de déblocage puisque, maintenant, il manque le couple de retour exercé sur la pièce oscillante.Par conséquent, l'organe de blocage fixe reste sur la trajectoire de translation de la premiere contre-butée déviée et, de ce fait, ce mouvement de déverrouillage est interdit, c'est-àdire que cette manoeuvre détermine le blocage du mouvement de retour des organes de verrouillage à la position de déverrouillage.

Suivant une forme préférée de réalisation de l'invention la pièce oscillante est réalisée sous la forme d'un levier à deux bras sur le premier bras duquel sont prévues les contre-butées, notamment venues de matière, et dont le deuxième bras est muni d'une crémaillère qui coopère avec la roue entrainée réalisée sous la forme d'un pignon et qui se prolonge jusque dans le premier bras de levier. La liaison entre la roue entraînée et le coulisseau ou la pièce oscillante de ce coulisseau par l'intermédiaire d'une denture offre une sécurité beaucoup plus grande que, par exemple une liaison purement à frottement. La crémaillère est réalisée sous la forme d'une crémaillère rectiligne mais, en cas de besoin, elle pourrait également présenter une forme légèrement différente, par exemple la forme dtun secteur denté. La seule condition essentielle est qu'on obtienne une bonne prise par denture dans toutes les positions de translation du coulisseau et que, lors du verrouillage des organes de verrouillage, le pignon exerce sur la partie oscillante, par exemple un couple agissant dans le sens des aiguilles drune montre tandis qu'il fait tourner la pièce oscillante dans le sens inverse de celui des aiguilles dtune montre lorsque les organes de verrouillage doivent être poussés vers leur position de déverrouillage. La longueur sur laquelle la denture se prolonge dans le premier bras de levier dépend de la configuration et des dimensions des éléments considérés. Dans l'exemple de réalisation, la crémaillère se prolonge à peu près jusqu'au milieu de la partie oscillante.

Suivant une autre forme de réalisation de l'invention, il est propos que les contre-butées soient formées par l'ex trèmité libre en fourche du premier bras de levier du levier oscillant et que la butée de la pièce porteuse se trouve constamment dans la région intermédiaire entre les deux contre-butees. Ceci signifie que l'anplitude de l'oscillation maximum dépend de l'épaisseur de la butée, mesurée dans la direction de l'oscillation, ainsi que de fécartement entre la première contre-butée et la deuxième contre-butée. En soi, un angle de rotation relativement petit, de quelques degrés de la piéce oscillante, suffit pour obtenir un blocage efficace.Ceci présente en outre l'avantage que, en présence d'une tentative d'effraction, la première contre-butée est principalement sollicitée à la compression et nrest que légèrement sollicitée à la flexion. Par ailleurs, dans le cas de l'actionnement normal du verrouillage, la position de dégagement du dispositif de blocage doit être toujours atteinte apres un mouvement de rotation très court de la premiere contre-butée, pour éviter un autoblocage.Pour tenir compte de la condition citée en dernier, la première contre-butée ne se trouve pas non plus en appui contre l'organe de blocage fixe dans sa position de blocage mais, dans cette position, elle est écartée de cet organe de blocage fixe d'une petite distance qui, d'une part, est suffisamment grande pour éviter l'autoblocage et, d'autre part, est également suffisamment petite pour que les organes de ver rouiflage se trouvent encore entièrement dans la région des organes de verrouillage fixes complémentaires pendant ce petit mouvement de retour possible.

Suivant une autre caractéristique de l'invention,l'organe de blocage fixe constitue en même temps un organe de guidage pour la pièce porteuse et ce n' est que dans la position de verrouillage de l'organe de verrouillage que la premiere contre-butée déborde au-delà de la partie porteuse, sur son côté longitudinal dirigé vers l'organe de blocage fixe, l'or- gane de blocage fixe se trouvant alors dans'la région de trans lation de la première contre-butée débordante en présence dtun mouvement de translation du coulisseau dans le sens du déverrouillage de l'organe de verrouillage.Dans la position déverrouillée des organes de verrouillages le bord de la première contre-butée qui est à l'opposé de la butée se trouve à peu près à l'affleurement du bord de la pièce porteuse qui se déplace le long de l'organe de blocage fixe. Au moment du passage à la position de verrouillage, ce bord extérieur de la premiere contre-butée se déplace donc le long de la surface de l'organe de blocage fixe qui se trouve en regard et, en raison du couple qui exerce constamment, la pièce oscillante tourne à ce moment, par exemple dans le sens des aiguilles d'une montre, dans lequel l'organe de blocage fixe dégage la première contre-butée, ce qui est le cas lorsque organe de verrouillage est avancé au moins largement au-delå de son organe de verrouillage complémentaire.Un léger mouvement additionnel des organes de verrouillage dans le sens du verrouillage a alors pour effet que la première contre-butée s'éloigne encore d'une petite distance de l'organe de blocage fixe dans le sens du mouvement de translation du coulisseau et parcourt ainsi la distance nécessaire pour éviter ltautoblocage.

Une autre variante de l'invention prévoit que, dans la position de déverrouillage de l'organe de verrouillage, le pignon est en prise avec les dents situées à l'extrémité libre du deuxième bras de levier et que, dans la position de verrouillage de l'organe de verrouillage, les axes de rotation du pignon et de la partie oscillante se trouvent à peu près sur une perpendiculaire à la direction de translation du coulisseau. Cette disposition relative du pignon par rapport à la crémaillère et par rapport à l'axe de rotation de la pièce oscillante, combinée au frottement qui se produit dans l'en- grenage assure la rotation automatique de la pièce oscillante dans le sens du verrouillage ou du déverrouillage.

La roue entraînée fait avantageusement partie atun mé- canisme contenu dans un coffre de serrure. L'organe de blocage fixe peut également être fixe à ce coffre. Par ailleurs on peut utiliser le coffre de la serrure pour le montage coulissant du coulisseau. Une autre forme de réalisation de l'invention prévoit que le mécanisme peut être entraîné au moyen d'un panneton porté par le cylindre qui se monte dans le coffre de la serrure. De cette façon, l'actionnement normal des organes de verrouillage n'est possible que pour celui qui posséde une clé correspondant à ce cylindre de serrure.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le mécanisme forme en même temps un entraînement pour un pene de serrure. En conséquence, par exemple dans le cas d'une porte ou d'une fenêtre on peut effectuer le verrouillage non seulement par l'intermédiaire des organes de verrouillage mais également par l'intermédiaire du pène de serrure.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, la piece porteuse du coulisseau est au moins en deux pièces, plus particulièrement en trois pièces et est composée d'une pièce centrale montée dans un bottier, notamment dans le coffre de la serrure ainsi qu'un ou deux poussoirs accouplés aux extrémités de cette pièce centrale et qui portent l'organe de verrouillage ou les organesrde verrouillage. Finalement, il est encore très avantageux que les poussoirs soient guidés å cou- lissement entre une têtière et forment éventuellement un sousensemble de montage avec cette têtière.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la description qui va suivre. Aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple,
- la Fig. 1 représente un dispositif de blocage monté dans un coffre de serrure, dans la position déverrouillée de l'organe ou des organes de verrouillage ;
- la Fig. 2 est une vue analogue à la Fig. 1 dans la position de verrouillage
- la Fig. 3 est une vue analogue à la Fig. 2 prise au début du mouvement de retour des organes de verrouillage
- la Fig. 4 est une vue analogue à la Fig. 2 dans le cas de l'application d'une force à l'organe de verrouillage ou aux organes de verrouillage.

Une roue dentée 3 est entratnée par l'intermédiaire d'un panneton de serrure non représenté appartenant à un cylindre de serrure 2 monté dans le coffre de serrure 1. Cette roue appartient à un mécanisme 4 qui comprend également un pignon 5.

Les dents de ce pignon engrènent avec celles dtune crémaillère 6. Cette dernière est prévue sur une pièce oscillante 7, notamment formée sur cette pièce. Cette pièce 7 peut tourner sur une pièce porteuse 9 autour d'un axe 8 et dans le sens de la double flèche 10. La pièce oscillante 7 et la pièce porteuse 9 forment ensemble un coulis seau 12 qui peut se déplacer alternativement dans le sens de la double flèche 11. Sur la pièce porteuse 9 sont prévus de préférence plusieurs organes de verrouillage 13 disposés dans des positions décalées dans le sens de la translation de cet élément et qui coopèrent avec des organes de verrouillage complémentaires non représentés, notamment des gâches. Dans le cas d'une porte ou d'une fen9- tre, ces gâches se trouvent de préférence sur un châssis dormant.Par ailleurs, la pièce porteuse est avantageusement en trois pièces, ces trois pièces pouvant être rigidement solidaires l'une de l'autre ou, de préférence, accouplées entre elles par emboitement. La pièce porteuse est composée d'une pièce centrale 14, qui est montée coulissante dans le coffre 1 de la serrure ou dans un autre boîtier et des deux poussoirs 15, 16, reliés à ses extrémités et qui portent les organes de verrouillage 13. Ces organes peuvent être guidés en translation contre une têtière 17.

A l'aide du mécanisme 4, on peut en outre actionner un pEne 18 de la serrure dans le sens de la double flèche 28, ce pêne pouvant à cet effet porter à son extrémité intérieure une crémaillère qui coopère,par exemple, avec le pignon 21 du mécanisme 4.

La pièce porteuse est munie d'une butée 22 qui coopère sélectivement avec l'une ou l'autre de deux contre-butées. La première contre-butée est désignée par la référence 23 et la deuxième par la référence 24. Les deux contre-butées sont formées par l'extrémité libre en forme de fourche du premier bras de levier 25 de la pie ce oscillante 7 réalisée sous la forme d'un levier à deux bras. Le deuxième bras de levier de cette pièce oscillante est désigné par 26 et ctest sur ce deuxième bras que la crémaillère 6 est prévue, notamment formée. En conséquence, la pièce oscillante 7 ne peut décrire par rapport à la partie porteuse 9 qu'un mouvement de rotation relativement limité qui est déterminé par ltépaisseur de la butée 22 et par l'écartement des contre-butées 23 et 24.Le coulisseau 12 peut coulisser le long d'un organe de blocage fixe 27 qui est fixé au coffre 1 de la serrure dans le cas d'une serrure.

En combinaison avec la première contre-butée 23, cet organe de blocage forme le composant essentiel du dispositif de blocage 28. Le mode d'action du dispositif de blocage est le suivant : si, par exemple, au moyen drune clé engagée dans le cylindre de serrure 4 on fait tourner le panneton de ce cylindre dans le sens de la flèche 29, ceci détermine une rotation du pignon 5 dans le sens de la flèche 30 (Fig.2). Dans la position de déverrouillage des organes de verrouillage 13, le coulisseau 12 se trouve à cet instant dans sa position supérieure sur le dessin. L'extrémité inférieure de la crémaillère 6 coopère alors avec le pignon 5. La première contre-butée 23 se trouve entre la butée 22 et l'organe de blocage fixe 27, de sorte que la partie oscillante 7 ne peut pas tourner.Toutefois, dans le sens de rotation cité 30t le pignon entraîné 5 exerce un couple sur la pièce oscillante 7 dans le sens de la flèche 31. Pendant que le coulisseau 12 se déplace avec les organes de verrouillage 13 vers le bas, c'est-à-dire dans le sens du verrouillage 32, la première contre-butée qui est soumise au couple 31 glisse le long de la surface 33 de l'organe de blocage 27. Cette surface 33 libère la première contre-butée 23 et, avec celle-ci, l'ensemble de la pièce oscillante 7 lorsque les organes de verrouillage 13 sont parvenus à leur po sition inférieure, c=(est-à-dire à leur position de verrouilla- ge dans laquelle ils sont au moins largement engagés dans leurs gaches ou analogues. Cette position est représentée sur la Fig.

2. On voit sur cette Fig. 2 que, maintenant, la première contrebutée 23 déborde vers la droite au-delà du bord 34 de la pièce porteuse 9 et que, au contraire, la deuxième contre-butée 24 est appuyée contre la butée 22.

Si, en partant de la position de tous les éléments représentée sur la Fig. 2, on tourne la clé précitée dans le sens inverse, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 35 (Fig.3), en raison du frottement interne de l'engrenage et de la disposition mutuelle des éléments correspondants qui est représentée sur le dessin, la piece oscillante 7 est soumise à un couple dans le sens de la fleche 36.En conséquence, cette pièce est ramenée à sa position de départ représentée sur la Fig.2 et, de ce fait, l'organe de blocage fixe 27 ne se trouve plus sur le trajet de translation de la première contre-butée 23. il en résulte que, en faisant tourner le pignon 5 dans un sens ou dans l'autre, on peut verrouiller ou déverrouiller les organes de verrouillage 13 de la meAme façon qu'il est connu de le faire avec de tels organes de verrouillage dans d'autres dispositifs de verrouillage.

Alors que, sur la Fig,2, on a représenté la situation obtenue après une double rotation de 3600 de la clé, situation dans laquelle les organes de verrouillage 13 ont atteint leur position de verrouillage finale, la Fig.3 montre les conditions qui se présentent au début du déverrouillage effectué a' l'aide de la clé ou organe équivalent, dans laquelle la position de blocage de la première contre-butée 23 est déjà supprimée.La Fig.4 montre une position dans laquelle le retour des organes de verrouillage situés dans la position de verrouillage ne s'effectue pas par l'intermédiaire d'une clé ou organe analogue, c'est-à-dire ne s'effectue pas sous l'action d'une rotation du pignon 5 mais dans laquelle on agit de façon non autorisée sur l'organe de verrouillage 13 ou sur l'un des organes de verrouillage 13 dans le sens de la fleche 37. En raison du jeu et également en raison d'une certaine course excedentaire du coulisseau 12 dans le sens de la flèche 32, on peut certes obtenir ici une certaine rotation des éléments du mécanisme mais cette rotation se termine dès que la contrebutée 23 a rencontré la face inférieure 38 de l'organe de blocage fixe 27. Par suite, les organes de verrouillage 13 peuvent certes se déplacer dans le sens de la flèche 37 d'une distance insignifiante mais qui ne suffit en aucun cas pour les dégager de leurs organes de verrouillage complémentaires.

Bien que le dispositif de blocage suivant l'invention ait été décrit dans le présent mémoire à propos d'une serrure et en combinaison avec une fenêtre ou une porte, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle peut également ê- tre appliquée d'une façon tout à fait aussi avantageuse pour le blocage des mécanismes de commande des fenêtres et autres dispositifs analogues dans lesquels le mouvement de verrouillage d'un ou plusieurs organes de verrouillage est produit par l'intermédiaire d1un pignon ou d'un autre élément rotatif.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de blocage pour un coulisseau appartenant de préférence à une serrure ou à une porte ou une fené- tre, qui peut être déplacé en translation au moyen d'une roue entraînée, notamment dtune roue dentée entraînée et qui porte au moins un organe de verrouillage, chaque organe de verrouillage coopérant avec un organe de verrouillage complémentaire qui est fixe du moins lors du verrouillage, ce dispositif é- tant caractérisé en ce que le coulisseau (12) est réalisé en deux parties et est composé d'une pièce porteuse (9) uniquement mobile en translation et d'une pièce oscillante (7) montée rotative sur la pièce porteuse et qui est accouplée pour l'entraînement avec la roue entraînée (5), le mouvement de rotation de la pièce oscillante étant limité par une butée (22) solidaire de la piéce porteuse, contre laquelle peut s'appliquer respectivement l'une de deux contre-butées (23, 24) solidaires de la piece oscillante (7), la première contre-butée (23) coopérant avec un organe de blocage fixe (27) lorsque la deuxième contre-butée (24) est appuyée contre la butée (22) solidaire de la pièce porteuse (9) et que l'organe de verrouillage (13) se trouve dans sa position de verrouillage et en ce que, dans le cas d'un mouvement de rotation de la roue entrainée (5) dans le sens du mouvement de fermeture (32) de l'organe de verrouillage (13), la deuxième contre-butée (24) pivote pour s'appliquer contre la butée (22) tandis que, dans le cas d'un mouvement de rotation en sens inverse, la premier re contre-butée (23) pivote en direction de la butée (22).

2 - Dispositif de blocage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce oscillante (7) est réalisée sous la forme d' un levier à deux bras sur. le premier bras de levier (25) duquel sont montées, notamment formees, les contrebutées (23, 24)et dont le deuxième bras (26) est muni d'une crémaillère (6) qui coopère avec la roue entratnée, réalisée sous la forme d'un pignon (5), et qui se prolonge jusque-dans le premier bras de levier.

3 - Dispositif de blocage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les contre-butées (23, 24) sont formées par l'extrémité libre en fourche du premier bras de levier (25) de la piece oscillante (7) et la butée (22) solidaire de la piece porteuse (9) se trouve constamment dans l'intervalle entre les deux contre-butées.

4 - Dispositif de blocage suivant l'une quelconque des revendications 1 a' 3, 3, caractérisé en ce que l'organe de blo- cage fixe (27) constitue en même temps un organe de guidage pour la pièce porteuse (9) et la première contre-butée (23) déborde de la pièce porteuse (9) uniquement dans la position de verrouillage de l'organe de verrouillage (13 > , au niveau de son cité longitudinal (24) dirigé vers l'organe de blocage fixe (27), cet organe de blocage fixe se trouvant alors sur le trajet de translation de ladite première contre-butée débordante (23) lors d'un mouvement de translation du coulisseau (12) dans le sens du mouvement de déverrouillage de Itorgane de verrouillage (13).

5 - Dispositif de blocage suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que, dans la position de déverrouillage de l'organe de verrouillage (13), le pignon (S) est en prise avec les dents situées à l'extrémité libre du deuxieme bras de levier (26) de la pièce oscillante (7) et en ce que, dans la position de verrouillage de l'organe de verrouillage (13), les axes de rotation du pignon (5) et de la pièce oscillante (7) se trouvent à peu. près sur une perpendiculaire à la direction de la translation (11) du coulisseau (12 > .

6 - Dispositif de blocage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la roue entraînée (5) fait partie d'un mécanisme (4) contenu dans un coffre de serrure (1).

7 - Dispositif de blocage suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme (4) peut être entrainé au moyen du panneton d'un cylindre de serrure (2) monté dans ie coffre (1) de cette serrure

8 - Dispositif de blocage suivant ltune des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que le mécanisme (4) forme en même temps un dispositif d1entrainement pour un pêne de serrure (18).

9 - Dispositif de blocage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la pièce porteuse (9) est au moins en deux parties mais peut être notamment en trois parties et composée d'une pièce centrale (14) montée dans un boîtier notamment dans un coffre de serrure (1) et d'un ou de deux poussoirs (15, 16) qui porte ou portent l'or- gane ou les organes de verrouillage (13) et qui est accouplé ou sont accouplés aux extrémités de la partie centrale

10 - Dispositif de blocage suivant la revendication 9, caractérisé en ce que les poussoirs (15, 16) sont guidés en translation le long d'une têtière (17).