DISPOSITIF DE SECURITE A VERROUILLAGE ET A CONDAMNATION AUTOMATIQUES DIFFEREES JUSQU'A LA COMPLETE FERMETURE DE LA PORTE
La présente invention concerne un dispositif de serrure de sécurité pour portes multi-pènes.dont le verrouillage et la condamnation sont opérés par l'arrivée du battant de la porte au fond de la feuillure de son huisserie, à la fin complète de sa course de fermeture. On connaît des serrures à verrouillage automatique : UK 2 253 239 A - DE 41
10 556 A1 - PCT WO 93/19270 - EUROPATENT 99292.
Les dispositifs existants posent parfois problème : leur verrouillage se déclenche généralement avant que la porte n'ait été complètement fermée, dès le contact de leur palpeur avec le montant de l'huisserie, provoquant la sortie prématurée des pênes ceux-ci n'étant pas encore parvenus en face de leurs gâches respectives. En outre, leur mécanisme est souvent complexe, donc coûteux et encombrant, ce qui nécessite de les monter dans des portes fabriquées tout spécialement dans ce but, avec les travaux de maçonnerie que cela implique, le tout à un prix souvent rédhibitoire.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Elle met en oeuvre un dispositif simple et bon marché.dont la. compacité permet de le loger dans un boîtier de même encombrement que celui des serrures non automatiques équipant une grande partie des portes de sécurité à pênes multiples existantes. Dès lors. il suffit de quelques minutes pour remplacer l'ancienne serrure, et bien sur, sans avoir eu à changer toute la porte, le tout à un coût mettant la haute sécurité à la portée du grand public.
En outre, le dispositif de la présente invention résout le problème de la précision du montage lors de l'installation, en y apportant la tolérance des quelques millimètres indispensables entre la porte et le montant de son huisserie, pour en assurer la fiabilité du fonctionnement. L'invention est décrite ci-après en détail.à l'aide de dessins représentant sché- matiquement quelques modes d'exécution à titre d'exemple.
Les Figures 1 et 1 bis doivent être lues ensemble.Elles représentent une serrure automatique pour profilé métallique en applique, en position verrouillée et déverrouillée.
La Figure 2 représente un modèle de serrure automatique à coffre étroit pour la . construction métallique, en position verrouillée.
La Figure 3 représente la même serrure, mais en position déverrouillée.
La Figure 4 représente vu d'en haut, le bord de la porte arrivant au terme de sa course de fermeture, le bord en biseau de son palpeur de proximité affleurant le mon-
tant de l'huisserie.
La Figure 5 représente le bord de la porte en progression vers la fin de sa course de fermeture, le petit pêne partiellement jailli en dehors de la serrure, venant buter contre le montant de l'huisserie. La Figure 6 représente le bord de la porte arrivé au terme de sa course de fermeture, le petit pêne entièrement sorti de la serrure et engagé dans sa gâche.
La Figure 7 représente le palpeur de proximité.vu de face et aussi d'en haut.
La Figure 8 représente les deux parties du fouillot avant leur assemblage.
La Figure 9 représente l'un des deux éléments de blocage de sécurité. La Figure 10 représente la têtière de la serrure.
La Figure 11 représente une serrure automatique en position verrouillée, dont la tringle de commande des pênes est munie d'une lumière pratiquée sur sa largeur.
La Figure 12 représente la même serrure mais en position déverrouillée.
La Figure 13 représente le dispositif de commande des pênes d'une serrure automatique en position fermée, les projetant aux quatre points cardinaux.
La Figure 14 représente la même serrure mais en position déverrouillée.
La Figure 15 représente la même serrure mais avec le détail de son système de sécurité interne en position verrouillée.
La Figure 16 représente les mêmes éléments mais dans leur position déver- rouillée.
L'examen des dessins permet de comprendre la philosophie de l'invention, telle qu'elle est décrite ci-après.
Pour que la sortie des pênes n'intervienne que lorsqu'ils sont parvenus face à leurs gâches respectives au terme de la course de fermeture de la porte, il faut que le mécanisme en soit précisément informé afin de déclencher le verrouillage automatique à cet instant seulement.
C'est la mission des deux éléments : le palpeur de proximité 1 et le petit pêne 2 dont la coopération va prendre en charge le verrouillage automatique différé des pênes. Le palpeur de proximité 1 est montré vu de face et vu d'en haut à la Figure 7.
Il peut être découpé dans une tôle d'acier de par exemple 3 mm.d'épaisseur.Un premier pli à 90°va former la tête 3 laquelle comporte un bord 4, taillé en biseau de 45°. A l'autre extrémité, un repli 5 est formé également à 90° .Un trou 6 est pratiqué afin d'y river- un goujon de guidage. Le petit pêne 2 est constitué par un plat de par exemple 6 mm.d'épaisseur.ll est illustré dans toutes les Figures représentant le mécanisme du dispositif de l'invention.
Il a également comme fonction de maintenir la porte immobile en position de fermeture, comme le ferait dans une serrure à verrouillage manuel, le petit pêne à res-
sort traditionnel appelé "demi-tour" ou "bec de cane", avec la différence fondamentale qu'ici, dans le dispositf de l'invention, le petit pêne 2 est agencé pour rester toujours rentré à l'intérieur de la serrure quand la porte est ouverte - donc qu'il n'a pas besoin d'avoir un de ses bords taillé en biseau - et que c'est le petit pêne 2 qui commande le déclenchement du verrouillage des pênes ( et non pas le contraire, comme dans certains dispositifs existants )
On admet généralement que les portes à recouvrement doivent être montées en ménageant un intervalle d'environ 5 mm. entre leur bord et le montant de l'huisserie, dans leur position de fermeture.Or.si une légère différence ne saurait prêter à conséquence dans le cas d'une porte à verrouillage manuel traditionnel, il en va autrement avec une porte à verrouillage automatique, dont la précision du déclenchement exige le maintien rigoureux de cet intervalle, tel que prescrit dans les " Instructions de pose " du Fabricant et ce, malgré des installations ayant manqué de précision lors du montage, soit subi les mouvements de certaines constructions récentes qqui coincent portes et fenêtres pour avoir été montées " trop juste " et qui rendent le déclenchement du verrouillage automatique problématique, au mieux, prématuré. Le dispositif de l'invention ne connaît pas ces inconvénients. Le contact du palpeur de proximité 1 avec le montant de l'huisserie 7 ( Figures 4-5-6 ) dans la phase finale de la course de fermeture de la porte, ne déclenche pas le verrouillage automatique des pènes:il provoque seulement la sortie du petit pêne 2 de la serrure ( Figure 5 ) lequel vient buter contre le bord du montant $ et quel que soit l'importance de l'intervalle entre la porte et le montant 7,dans les limites de la tolérance* telle que définie ci-après.
Il est clair que cet intervalle ne saurait être inférieur à 3 mm.: le bord de la porte risquerait de toucher le montant de l'huisserie au moment de la fermeture.
L'intervalle entre la porte et le bord de son huisserie, ne saurait non plus être supérieur à 9 mm.: saillie maximale du palpeur de proximité 1 provoquée par l'ouverture de la porte = 12 mm. - les 3 mm. de rentrée dans la serrure lors de la fermeture de la porte du fait du contact de son bord en biseau 4 avec le montant de l'huisserie qui lui sont au minimum nécessaires pour provoquer la sortie du petit pêne 2 = 9 mm. C'est donc entre ces valeurs extrêmes : 3 et 9 mm. de l'intervalle entre la porte et le montant de l'huisserie que le dispositif de l'invention va assurer le verrouillage automatique différé des pênes.
La Figure 4 montre une porte en phase finale de fermeture, dont le bord 4 de la tête 3 du palpeur de proximité 1 , vient affleurer le montant de l'huisserie 7. A ce stade. il ne se passe encore rien. On distingue le petit pêne 2 qui reste maintenu à l'in¬ térieur de la serrure, malgré la pression permanente de son ressort, par la saillie à l'ex¬ térieur, de la tête 3 du palpeur de proximité 1.
La Figure 5 montre ces mêmes éléments dans la phase suivante : la porte a
poursuivi sa couse de fermeture.L'angle du montant de l'huisserie 7, a progressivement impulsé à l'intérieur de la serrure la tête 3 du palpeur de proximité 1,par son contact avec son bord en biseau 4.Après les 3 premiers millimètres de course de rentrée à l'intérieur de la serrure, le palpeur de proximité 1 est sorti de sa position de blocage du petit pêne 2, comme décrit ci-après, lequel va aussitôt jaillir en-dehors de la serrure sous la pression permanente de son ressort et venir buter contre le bord du montant de l'huisserie.A ce stade, il ne se passe toujours rien : le petit pêne n'est pas encore parvenu en face de sa gâche 8 et n'a pas pu sortir suffisamment de la serrure pour libérer le verrouillage automatique des pênes. A la Figure 6, la porte est parvenue au terme de sa course de fermeture.
Le petit pêne 2 s'est retrouvé en face de sa gâche 8 et s'y est précipité sous la pression permanente de son ressort.Ce faisant.il a quitté sa position de blocage des pênes dans leur position déverrouillée, lequels ont simultanément pu regagner leur position de verrouillage.s'étant trouvés eux aussi, face à leurs gâches respectives. Le verrouillage automatique a été réalisé par la fermeture complète de la porte.
L'Homme de métier aura remarqué, notamment à la Figure 4, que le petit pêne 2 doit se mouvoir dans le boîtier de la serrure, sur un plan le plus proche possible de celui de la face extérieure de la porte, afin d'être assuré de buter, dès sa sortie de la serrure, contre le bord 9 du montant 7 de l'huisserie. La description va maintenant montrer comment le dispositif . de l'inyention peut s'appliquer à quatre différents modèles de serrure à verrouillage et /ou condamnation manuels existant sur le Marché - la liste n'étant pas exhaustive - pour les remplacer par une serrure à verrouillage et condamnation automatiques différés.
La Figure 1 représente une serrure incluse dans un profilé métallique, appliqué sur la face intérieure et sur toute la hauteur de la porte, du type " 5 points " en vogue dans certains pays, notamment en France.
Les Figures 2 & 3 représentent une serrure à coffre étroit pour la construction métallique et plus particulièrement pour portes construites à l'aide d'éléments normalisés en acier ou en aluminium. Les Figures 11 & 12 représentent une serrure munie d'une variante du dispositif de l'invention.
Les Figures 13-14-15-16 représentent une serrure commandant des pênes extérieurs situés sur les quatre bords de la porte, aux quatre points cardinaux.
Ces différents modèles de serrure ont en commun d'avoir une ou plusieurs trin- gles 10,en saillie en dehors de leur boîtier.pour transmettre aux pênes situés sur le pourtour de la porte, les mouvements générés par leur mécanisme.Les différents modesde liaison et d'activation de ces pênes sont bien connus des Hommes de métier et ne font pas partie du dispositif de l'invention, laquelle se limite au mécanisme de la ser-
rure centrale.telle que représentée dans les dessins.
Les Figures 1 & 1 bis doivent être lues ensemble.La Figure 1 représente le mécanisme du dispositif en position verrouillée et la Figure 1 bis, en position déver- rouillée.On y distingue le palpeur de proximité 1 ,1e petit pêne 2 ainsi que la tringle de commande des pênes 10, dépassant en haut et en bas du boîtier de la serrure.
Les serrures du dispositif de l'invention sont actionnées manuellement par pression de l'usager sur l'une des poignées-béquille situées de chaque côté de la porte, pour l'ouverture et automatiquement, à l'aide de l'énergie accumulée lors de l'ouverture par le ou les ressorts prévus dans ce but. La pression sur l'une des poignées-béquille entraîne la rotation d'un fouillot 11 sur un axe 12, percé de part en part d'un trou carré dans lequel est inséré la tige reliant les poignées-béquille situées sur chaque face de la porte.
Le fou illot 11 est muni de trois goujons : le goujon 13 inséré dans une lumière pratiquée dans le petit pêne 2, le goujon 14 inséré dans une lumière pratiquée dans la tringle 10 et le goujon 15 inséré dans une lumière pratiquée dans la tringle 16.
Les lumières dans lesquelles sont insérés les goujons 13 et 15 sont taillées le " plus juste " possible.de sorte que le moindre mouvement du fouillot 11 entraîne instantanément celui du petit pêne 2 comme celui de la tringle 16.
Il en va autrement du goujon 14 et de la lumière de la tringle de commande des pênes 10 dans laquelle il est inséré.
Là.bien au contraire et comme montré à la Figure 1 bis, où le fouillot 11 et son goujon 14 ont impulsé la tringle de commande des pênes 10 au sommet de sa course de déverrouillage, lorsque sous l'action du ressort 17,1e fouillot 11 et le petit pêne 2 vont entamer leur course de verrouillage.il ne faut surtout pas que le goujon 14 inséré dans la lumière 18 de la tringle de commande des pênes 10,1a fasse bouger, tant que le petit pêne 2 n'a pas été impulsé vers sa gâche 8,ce qui explique la forme oblongue de la lumière 18, dont le bord 19 sera à une distance suffisante du goujon 14, lui permettant de se mouvoir à l'intérieur de la lumière 18 avant de venir au contact de son bord 19 et là seulement, d'impulser la tringle 10 et ses pênes en position verrouillée. Le verrouillage des pênes ne doit se déclencher qu'après une certaine amplitude de la course du petit pêne 2, quand il est déjà en face de sa gâche.ce qui implique que la porte est bien arrivée au terme de sa course de fermeture.
La hauteur de la lumière pratiquée dans la tringle 10 doit être établie avec une certaine précision afin d'assurer une bonne synchronisation de la sortie du petit pêne 2 et du verrouillage automatique des pênes.
A titre d'exemple seulement, la distance entre l'axe 12 et le centre du goujon 13 pourrait être +/- de 21 ,5 mm. et celle entre l'axe 12 et le centre du goujon 14 pourrait être de +/- de 33 mm. Si on adopte une rotation des poignées-béquille d'une
amplitude de par exemple 50°, la course du goujon 13 entraînera celle du petit pêne 2 de +/- 18 mm. alors que la corde de l'arc du parcours du goujon 14 sera de +/- 28 mm. dont on pourra déduire les 20 mm. de course nécessaires pour la sortie des pênes. 28 - 20 = 8 + 7 mm. de ^ du goujon 14 = 15 mm. de hauteur totale de la lu- mière pratiquée dans la tringle de commande des pênes 10.
Le rapport entre la course de ces deux goujons 13 et 14 étant de 28:18= 1 ,555 et la distance entre le bord 19 de la lumière et le bord du goujon 14 étant de 8 mm., quand lors de la course de verrouillage, le goujon 14 aura parcouru ces 8 mm.et aura atteint le bord 19 de la lumière de la tringle 10 pour commencer la sortie des pênes, le petit pêne 2,sera déjà sorti de: 8:1,555= 5,15 mm. soit l'intervalle normal entre la porte et le montant de son huisserie.
Si cet intervalle n'était que de 3 mm., le petit pêne viendrait buter contre le bord 9 du montant de l'huisserie ( Figures 4 & 5 ) quelques fractions de seconde plus tôt, et le verrouillage des pênes ne se produirait que lorsque le petit pêne 2 serait déjà engagé dans sa gâche, la porte étant alors arrivée au terme de sa fermeture.
Si au contraire, l'intervalle était supérieur à la norme.par exemple de 7 mm., le petit pêne 2 serait sorti de ces 7 mm. Jusqu'à buter contre le bord 9 du montant de l'huisserie, permettant une course du goujon 14 de : 7 x 1 ,555 = 10,88 mm., dont il faut déduire les 8 mm.de course " neutralisée " à l'intérieur de la lumière de la trin- gie de commande des pênes 10, soit 10,88-8=2,88 mm.
Le petit pêne 2 serait face à sa gâche, la porte serait donc arrivée au terme de sa course de fermeture, et les pênes ne seraient sortis que de 2,88 mm.sur les 7 mm. de leur parcours avant d'atteindre leurs gâches respectives, évitant ainsi tout risque de collision avec le bord du montant de l'huisserie 3. Une fois encore, ces dimensions ne sont indiquées qu'à titre d'exemple. Des dimensions différentes pourrait également convenir, après essais et vérification.
Le bon fonctionnement du dispositif de l'invention, requiert qu'à l'inverse de certains dispositifs existants, l'énergie accumulée lors de l'ouverture/déverrouillage.par la mise sous tension d'un ou de plusieurs ressorts, s'exerce lors du verrouillage, non pas directement sur la tringle de commande des pênes 10, mais en premier lieu sur le petit pêne 2 ou sur le fouillot 11 ou encore sur la tringle 16,ces trois éléments étant mus simultanément lors du verrouillage automatique des pènes.ll faudrait même, pour le cas où l'énergie accumulée lors de l'ouverture/déverrouillage serait constituée - même partiellement - par la force de la pesanteur de l'ensemble des tringles à course verti- cale commandant les pênes étages sur la hauteur de la porte, neutraliser cette force par l'adjonction d'un ressort compensateur soigneusement équilibré.( Figure 3 ) ou par un contre-poids de même force.
L'énergie accumulée pour le verrouillage automatique peut être constituée par
la mise sous tension d'un ressort 17 actionnant le fouillot 11 et le petit pêne 2, comme décrit ci-dessus, lors de l'ouverture/déverrouillage.Elle peut également provenir de la tension d'un ou plusieurs ressorts de rappel en rotation à lame spirale disposés dans l'axe 12 du fouillot 11.( Ces derniers n'étant pas illustrés dans les dessins ) Ou encore par la tension d'un ressort cylindrique de traction agissant sur la tringle 16 ( Figure 2 ) A noter qu'un seul de ces ressorts peut suffire si sa force est suffisante, sinon plusieurs d'entr'eux peuvent être utilisés.Les différents ressorts cylindriques de traction pourront être remplacés par des ressorts de compression ou encore par des vérins pneumatiques, hydrauliques ou électriques.(non illustrés dans les dessins) Afin d'éviter toute intrusion, les serrures équipées du dispositif de l'invention sont munies d'un système de sécurité intérieur, lequel maintient les poignées-béquille immobilisées dans leur position verrouillée.
Ce système se compose de la tringle 16 décrite ci-dessus, munie d'un cran 20 dans lequel est inséré l'extrémité 21 d'un verrou 22 à course horizontale sous la pres- sion permanente d'un ressort 23.Ce verrou 22 est muni d'un bord 24, taillé en biseau à 45° coopérant avec le galet 25 d'un élément de sécurité multi-directionnel 26, muni d'un repli 27,d'un bord inférieur 28 et d'un bord vertical Si- Avant de presser sur l'une des poignées-béquille pour ouvrir/déverrouiller, il est donc nécessaire de les libérer de leur blocage. On aura remarqué que le bord 28 de I' élément 26 à course verticale, est disposé juste à fleur d'un cylindre de sûreté.
Une rotation de la clé va amener son paneton 30 au contact du bord 28, puis poursuivant sa rotation, le paneton 30 va lever l'élément 26 au sommet de sa course, sa rotation étant limitée par son contact avec le bord vertical 31.Le repli 27 de l'élément 26 s'est simultanément soulevé, permettant la rentrée en position déverrouillée d'un pêne éventuel 32 commandé par la tringle lO.Simultanément toujours, le galet 25 venant au contact du bord en biseau 24 a contraint le verrou 22 a extraire son extrémité 21 du cran 20 de la tringle 16.
L'usager peut tourner la clé en sens inverse pour la retirer du cylindre de sûreté, après avoir pressé sur l'une des poignées-béquille et ouvert la porte. L'ouverture de la porte permet instantanément au palpeur de proximité 1 de sortir entièrement de la serrure sous la pression permanente de son ressort 33.Son repli 5 vient alors s'engager dans le cran 20 de la tringle 16 ( précédemment occupé par l'extrémité 21 du verrou 22.) : le mécanisme du dispositif de l'invention va ainsi être maintenu dans son état déverrouillé, malgré la pression du ou des ressorts tendant à le faire revenir en position de verrouillage.
Lorsque l'usager aura refermé la porte, la tête 3 du palpeur de proximité 1 va ise retrouver impulsée à l'intérieur de la serrure par le contact de son bord en biseau 4 avec le montant de l'huisserie, ce qui va extraire son repli 5 de sa position de blocage dans le cran 20 de la tringle 16.Celle-ci libérée, va reprendre sa position de
verrouillage au bas de sa course et son cran 20 va se retrouver face à l'extrémité 21 du verrou 2 qui va y être impulsé par l'action de son ressort 23. Le dispositif est automatiquement verrouillé et condamné. Les Figures 2 et 3 représentent le dispositif de l'invention adapté à une serrure à coffre étroit pour la construction métallique, en position verrouillée ainsi qu'en position déverrouillée.On y distingue la tringle de commande des pênes 10 avec le bord 19 de la lumière oblongue 18, le palpeur de proximité 1 ,1e fouillot 11 ainsi que la tringle 16.lci,le ressort de rappel pour le verrouillage automatique est fixé au bas de la tringle 16 pour une raison d'encombrement.Le verrou intérieur 22 n'y est pas illustré afin de ne pas nuire à la bonne lisibilité, mais fait partie intégrante du dispositif. A noter ( Figure 3), la présence d'un ressort compensateur de la pesanteur affectant la tringle de commande des pênes 10, pour neutraliser l'effet de son poids, comme expliqué ci-dessus.
La Figure 8 représente, vus séparément, le fouillot 11 et son axe 12. Dans toutes les Figures représentant les éléments du mécanisme vus de face.on aura pu constater que le trou central pratiqué dans le fouillot 11 n'est pas tout à fait rond et qu'il com- pαrte.cαmme ici, un bord plat 34, tout comme d'ailleurs, l'axe cylindrique 12 comporte un bord plat 35.L'axe 12 cylindrique est inséré dans le trou central de même forme, mais légèrement plus grand, pratiqué à cette fin dans le fouillot 11, lequel peut être découpé dans une tôle de par exemple 4 mm.d'épaisseur.La présence du bord rectiligne 34 dans le trou du fouillot 11 tout comme celle de la face plate 35 sur l'axe cylindrique 12, est d'abord motivée pour que la rotation de l'axe 12 sous l'effet de la pression sur l'une ou l'autre des poignées-béquille entraîne simultanément celle du fouillot 11. Mais on aurait pu fabriquer ces deux éléments d'un seul bloc, par moulage par exemple.Or les insérer l'un dans l'autre permet de créer là un point de " rupture " en cas de tentative d'effraction.
Si les poignées-béquille sont effectivement bloquées en position de verrouillage pour s'opposer à toute intrusion, l'emploi par exemple, lors d'une tentative d'effraction, d'un long tube d'acier épais inséré dans la poignée-béquille conférera au cambrioleur une force tellement décuplée, que certains éléments du mécanisme de la serrure pourraient " lâcher " et permettre l'effraction.Avec le système de sécurité à point de rupture organisé du dispositif de l'invention, ce risque est écarté.En effet, si l'importance de la face plate 35 est établie en fonction de la dureté du matériau employé pour la fabrication de l'axe 12, en métal tendre par exemple et des essais permettront de s' en assurer, une force excédant une limite fixée à l'avance qui serait appliquée à la poignée-béquille .provoquerait une déformation de l'axe 12, l'entraînant jusqu'à " tourner fou " dans l'orifice du fouillot 11 qui lui, resterait immobilisé et la serrure inviolée.
La Figure 9 montre un exemple du détail d'exécution de l'élément 26 vu de face et de profil.On y distingue les goujons de guidage 36 & 37, 1e galet 25,1e repli 27 ainsi que le bord 28.
La Figure 10 montre la partie supérieure de la têtière 38. On y remarque le pal- peur de proximité 1 ainsi que le petit pêne 2 décentré, comme décrit ci-dessus, vers la face extérieure de la porte.
Les Figures 11 et 12 représentent le dispositif de l'invention appliqué à une serrure, vue en position verrouillée (Fig.11 ) et déverrouillée (Fig.12).
Cette serrure, comme toutes les autres de la présente description, comporte une tringle de commande des pênes 10 . munie d'une lumière oblongue 8 ιnon pas en hauteur, mais cette fois, en largeur. Le fouillot 11 comporte à son extrémité son goujon 14 • inséré dans la lumière 4.8 et un goujon 13 inséré dans une lumière 40 pratiquée verticalement dans le petit pêne 2. Ici également, le début de la course de verrouillage (Fig.12) voit la rotation du fouillot 11 entraîner la sortie simultanée du petit pêne 2, et le goujon 14,inséré dans la lumière AZ , s'y mouvoir librement sans entraîner, dans un premier temps, la tringle de commande des pênes 10 vers sa position verrouillée.
La forme du fouillot 11 nécessite l'intervention d'une équerre plate 41 servant de liaison entre le petit pêne 2 et la tringle 16.
Tous les autres éléments du dispositif de l'invention décrits ci-dessus, font partie de ce mode d'exécution, l'élément 26 n'y étant pas illustré, afin de ne pas nuire à la bonne lisibilité du dessin.
Pour être complet, on peut mentionner un mode d'exécution légèrement différent ( non illustré dans les dessins ) dans lequel le goujon 13 est supprimé, le goujon 14, inséré à la fois dans la lumière -18 et 'a lumière 40, permettrait comme dans les autres modes d'exécution du dispositif de l'invention, d'abord la sortie du petit pêne 2, et dans une phase ultérieure, l'impulsion de la tringle de commande des pênes 10 vers sa position verrouillée.
Les Figures 13-14-15 & 16 doivent être lues ensemble car elles concernent une seule et même serrure présentée dans des vues différentes. Le mécanisme de cette serrure est conçu avec application du dispositif de l'invention à un mode d'exécution pour porte multipènes répartis aux quatre points cardinaux, sur les quatre chants de la porte.
Pour la bonne intelligibilité de la description et de la lisibilité des dessins, le mécanisme de la serrure est réparti sur deux figures : Au-delà d'une ligne imaginaire A-A' passant par l'axe du fouillot et celui du cylindre de sûreté.avec à la Figure 13 les organes de commande des pênes quatre direction, en position verrouillée et à la Figure 14, les mêmes éléments en position déverrouillée. Les Figures 15 et 16 montrent le mécanisme situé en deçà de cette ligne A-A', dans les positions verrouillée et déverrouillée.
La Figure 13 montre le fouillot 11 en position verrouillée, ayant pivoté sur son axe 12, muni de son goujon 13 pour la commande du petit pêne 2 ainsi que de son goujon 15 pour la commande de la tringle 16,comme montré en détail dans la Figure 15.
On remarquera également le goujon 14 du fouillot 11 , inséré au sommet de la lumière oblongue -18 pratiquée dans la tringle 42 de commande du pêne supérieur.
Cette tringle 42 comporte à son extrémité inférieure un goujon 43 inséré dans une des quatre lumières équidistantes pratiquées dans platine 44 et pivotant sur un axe central 45. Ainsi chaque rotation du fouillot 11.dans un sens pour verrouiller, dans l'autre pour déverrouiller, entraînera la tringle 42 vers le haut de sa course en position de verrouillage et vers le bas en position déverrouillée, provoquant les rotations simultanées de la platine 44, laquelle à son tour impulsera la tringle de commande du pêne inférieur
46, la tringle de commande 47 du pêne situé sur le bord des paumelles de la porte, ainsi que la tringle 48 commandant le pêne latéral incorporé à la serrure ( montré à la Figure 15 ).Chacune des tringles 42-46-47 & 48 comporte à son extrémité un goujon 43 inséré dans la lumière correspondante de la platine 44, la rectitude de la course de ces quatre tringles étant assurée par leur goujon inséré dans une lumière 49 pratiquée d'une part, dans le boîtier de la serrure et d'autre part, par leur autre extrémité 50 coulissant dans une ouverture adhoc 51 , pratiquée à la périphérie du boîtier de la serrure. Les extrémités 50 des tringles 42,46 & 47 pourront avantageusement être munies d'un système de liaison correspondant à celui équipant les tringles intérieures des portes de sécurité existantes, afin de pouvoir remplacer aisément leur serrure ordinaire par une serrure équipée du dispositif de la présente invention.
Dans un autre mode d'exécution du dispositif de l'invention - non illustré dans les dessins - la platine 44 peut être directement mue par le fouillot 11 , en munissant par exemple, leurs bords rapprochés et arrondis, de dents d'engrenage.Les quatre lumières de la platine 44 seront alors remplacées aux mêmes endroits par quatre goujons lequels seront insérés dans les lumières oblongues pratiquées dans les tringles 42-46- 47 & 48 aux lieux et places des goujons 43, pour assurer le verrouillage différé des différents pênes selon le dispositif de l'invention.
A noter dans le dispositif de l'invention, la possibilité de certaines interversions, notamment concernant la coopération d'éléments munis de goujons insérés dans des lumières pratiquées dans d'autres éléments. L'élément muni du goujon peut à sa place recevoir la lumière et vice et versa. On aura remarqué que le mécanisme du dispositif conserve ici le cylindre de sûreté à roue dentée équipant beaucoup de portes de sécurité, afin d'éviter au client la dépense d'un nouveau cylindre de sûreté à paneton traditionnel.
La Figure 14 montre le même mécanisme, mais dans sa position déverrouillée.
La Figure 15 représente la seconde partie du mécanisme dont une première partie a été décrite ci-dessus et montrée à la Figure 13. On y reconnaît le fouillot 11 pivotant sur son axe 12, son goujon 14 montré en action à la Figure 13, son goujon 13 inséré dans la lumière pratiquée dans le petit pêne 2, ainsi que son goujon 15 inséré dans la lumière pratiquée dans la tringle 16.
On distingue la têtière 38, le verrou 22 avec son ressort 23, ainsi que l'élément 26 dont le repli 27 s'oppose efficacement à tout enfoncement du pêne incorporé au boîtier de la serrure, en cas de tentative d'effraction violente.
L'élément 26 à mouvement de translation verticale est montré avec son galet 25 à fleur du bord oblique 24 du verrou 22 à mouvement de translation horizontale. On notera aussi le palpeur de proximité 1 , en pression contre le bord 9 de l'huisserie.
En cas de présence d'un cylindre de sûreté à roue dentée, on pourra installer une version légèrement modifiée du mécanisme du dispositif de l'invention.
A la place du paneton d'un cylindre de sûreté traditionnel, comme montré dans les Figures 1 et 1 bis, pour débloquer le système de sécurité intérieur du dispositif, on pourra utiliser un entraîneur 52 pivotant sur un axe 53 et muni de quelques dents venant s'engrener sur la roue dentée du cylindre de sûreté existant.On notera un butoir 54 pour limiter au nécessaire la rotation de l'entraîneur 52 dont l'extrémité 55 sera avantageusement munie d'un galet 56 situé à . fleur du bord 28 de l'élément 26.
Le fonctionnement de tous ces éléments a été décrit ci-dessus, notamment aux Figures 1 et 1 bis.
La Figure 16 représente les mêmes éléments du mécanisme de la Figure 15, mais dans leur position déverrouillée.Leur mode de fonctionnement a été décrit en détail ci- dessus, notamment à la Figure 1 bis.