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" PROCEDE ET DISPOSITIFS POUR L'ENREGISTREMENT D'UNE LIGNE
COMPOSEE SUR UNE MACHINE A FONDRE ET A COMPOSER LES CARACTERES MOBILES".
Sur Les machines à fondre et à composer le* carac- tères mobiles, il est nécessaire de connaître quelle doit être l'épaisseur clos espaces avant que les caractères et en* paces dont se compose une ligne soient coulé@. Il est donc ndipenssable avant la fonte$ de composer la ligne entière- ment,, d'additionner les largeurs des lettres et déterminer la largeur clos espaces suivant le nombre, clos espaces conte. nues dans cette mime ligne et avivant l'importance de la marge à combler.
Pour obtenir ce résultat sur certaines machines, en enregistre la composition sur une bande de papir spécial en la perforant et enoiniquent à la fin de chaque ligne pat
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des perforation@ à part, la valeur des s spaoo s, qai est dé- terminée mécaniquement par un appareil additionnant les va-
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leurs (les lett.....8.
Cette bande ds papier ne peut itre atilieds que peur une seule composition et sa consommation jeuxnalière est con- sidérablo; ds plus, la font* cL< la composition ne peut ce faire qu'on commençant par la fin de 1'article. Cette fin doit en effet être présentée d'abord dans la machine à fondre, afin que, à chaque ligne.le moule soit tout d'aberd réglé à
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1 s oas rtars convenant h la largeur de. espaces ds la 1 igas considérée. Cette façon de procéder à l'inconvénient que la correction de la compétition ne peut être faite qu'après que
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l'enrogistremont de la composition sur la bande est terminé et l'article entièrement coulé sur la machine à fondre. Il en résulte an retard préjudio1abl. clans le@ cas urgente.
Zn outre* peux la mime raisons la band. de papier ne ployant pas passer directement du clavier sur la machine à fondzet il faut un ouvrier pour faire l'enregistremeht de la composition sur la bande et an autre pour surveiller la machine à fondre.
La présente Invention a pour but de .remédier à ces in-
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convénients. Elit permet d'tnregittrwr les lignes tans emploi à* band de papier, par conséquent d'tuit manière dotnemiquoq et d'effeotuer ltsnrsgiatremsnt et la fonte sur la mime naahi- ne et par la mime personne. De là suppression des frais sup-
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plénontsirss, et économie ds rrain-d'oeuTre.
De plan* les lignes étant o.ulée. aa fur et à mesure ds leur enregiotxi nti, a'est-à-dirs par le commencement de l'article* en peut dans les cas argent* commencer la cerrec tien avant que l'article soit entièrement composé.
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Le* dispositif permettant de réaliser ces avantages se compose, en principe, d'un tambour portant intérieurement des séries de cliquets auxquels on peut donner une pestitin déterminée à l'aide du clavier. En abaissant une touche sur le clavier de la machine, en met deux de ces cliquets en po sition d'aotion. Le tambour avance aussitôt d'une division et présente une secende série de cliquet* devant le clavier; l'abaissement d'une autre touche agit sur deux cliquet* cer respendants de la seconde série; le tambour avance et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une ligne entière soit ainsi enregistrée.
On marque ensuite la fin de la ligne en frappant sur une teu- ohe spéciale et on enregistre la seconde ligne. Le* avancements successifs du tambour amènent les premier* cliquet* mis en position d'action devant une série de leviers de commande reliés au mécanisme de fonte et.en agissant sur eux, détermi- nent l'arrêt de la matrice avec la lettre voulue devant le moule, la coulée et l'expulsion du caractère. A partir de ce moment, à chaque abaissement d'une touche du clavier, la lettre correspondant* est enregistrée sur le tambour, et en même temps une lettre de la première ligne, enregistrée précédemment, est coulée et penaude dans le composteur.
Le cliquet soulevé par la touche de fin de ligne provoque ensuite l'introduction de la ligne coulée et empesée dans la galée. De cette façon, la fonte des caractères s'effectue au fur et à mesure des abais- sements de touches, les caractères d'une ligne étant coulés pendant l'enregistrement d'une ligne suivante,',*
Dans les opérations qui précèdent, le clavier ne comman- de pas 1'avancement du tambour directement mais indirectement par 1'intermédiarie d'un mécanisme compteur des épaisseurs des lettres.
Le clavier agit d'abord sur le compteur qui enregistre
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la largeur de la lettre frappée sur le clavier et c'est- seu- lement au commencement de son mouvement que ce compteur agit à son tour sur le mécanisme d'avancement du tambeur
A chaque abaissement d'une touche, le olavier agit sur le compteur qai déplace en même tempe un index lisible indi- quant la longueur de la ligne enregistrée. A 1j'appreche de la fin de la ligne, cet index agit sur an tembre avertisseur afin que 1'epérateur puisse terminer sa ligne.
1'épaisseur des espaces peux chaque ligne enregistrée est déterminée par le compteur à l'aide d'un diviseur combiné avec lui. Chaque espace est comptée sur le compteur pour son épaisseur minima. A la fin de la ligne enregistrée, la marge restants à espacer est divisée autematiqueme par ce diviseur d'après le nombre des espaces et le résultat det transmis sur le réglear du moule peur laa espaces. Ainsi le moule reçoit en plus de son ouverture minima peur les espaces, un supplé- ment d'eavertare correspondant au résultat de la division de la marge par le nombre des espaces, ce qai donne à chaque espace la largeur exacte et permet d'obtenir des lignes exac tement justifiées.
Ces procédés et dispositifs peuvent être appliqués sur n'impertw quelle machine à fondre et à composer les carac- tères Il'bilas et ils sont décrits ci-après à titre d'exemple en application sur une machine dite: " LA ROTOTYPE -brevetée en France sens les N 446.430 et 431.390.
L'invention est représentée maie à titre d'exemple seulement sur le dessin annexé, dans lequel :
La fig.l est une vue de face d'une machine "Retetype" manie des neuves= dispositifs d'enregistrement et de justi- fication
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La fig.2 est une vue partielle du coté gauche de la machine avec vue ohématiqae de 1'enregistreur des espaces.
La fig.3 est une vue partielle da cité droit de la machine.
La fig. 4 montre en détail les cliquets d'enregistrement.
La fig. 5 est une coupe verticale du clavier avec vue de cité da diviseur.
La fig. 6 est une vae d'ensemble du clavier,, du cempteur, du diviseur, de la galée et du tambour d'enregistrement.
La fig.7 représente des détails de l'embrayage predui- sant le mouvement d'avancement du tambour.
La fig.8 est une vue en plan du compteur.
La fig.9 montre les détails du dispositif d'arrêt da cylindre du compteur par le clavier.
La fig.10 est une vue de côté des leviers intermédiaires entre le clavier et le compteur.
La fig.ll représente des détails de l'enregistreur des valeurs des espaces.
Les figs. 12 à 19 sont des vues de détail.
Comme en le voit sur ce dessin, sur une maohine "Hetetype 1 est fixé un support 2 portant plusieurs galets-guides 3 sar lesquels s'appuie un tambour 4. Ce tambour 4 porte intérieurement un certain nombre de cliqueta 5, fig.3,4 et 6, séparés l'un de l'autre par des rondelles 6 fig.3 et 4, et répartis régulièrement sur toute la circonférence intérieure par série de plusieurs cliqueta. Le nombre de séries est égal aa nombre maximum de lettres qae la plus ligne composée par la machine peut contenir et le nombre des cliqueta dans chaque série est déterminé par le nombre des combinaisons nécessaires pour obtenir les 120 positions des matrices devant le moule donnant 120 lettres.
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Dans l'exemple du dessin, le tambour porte 220 sériée de vingt- sept cliquets chacune. les cliqueté 5 et les rondelles 6 sont enfilés sur des axes 7 fixés entre les parois latérales du tambour 4 par des vis
8, fig.3, dont les testes faisant saillie à l'extérieur servent de moyens d'entraînement. es vis remplacent une couronne dentée ou un autre moyen d'entraînement pour déterminer le mouvement rotatif du tambour, sur sos galets-guides 3.
Les cliquets 5 peuvent toutner autour des axes 7 mais leur mouvement est limité par un second axe 9 ( fig.4) porté par les parois latérales du tambour de manière à assurer aux cliquets 5 deux positions déterminées; l'une I, position de repos, où les cliquets ne dépassent pas le rebord intérieur des deux couronnes formant le tambour, et l'autre II, position d'action, donnée par l'abaisse- ment d'une touche sur le clavier où. la pointe des cliqueté dépas se le rebord d'une certaine quantité et peut agir sur les le-
Tiers 62 et 63 du déolanohement de la fonte, fig. 6.
Pour qu'un cliquet 5 garde la position qui lui a été donnée, ces cliquets sont munis chacun d'un piston 5a poussé par un ressort 5b contre l'axo 7 qui présente sur toute sa longueur deux rainures 7a et
7b dans lesquelles le piston 5a vient s'engager. la clavier est celui décrit dans le brevet français
N 446.430 avec oette différence qu'il est fixé par un support
10, fig.2, sur le devant de la machine au lieu d'être à sa dreite. En appuyant sur une touche, on soulève et on fait avan cer une lame transversale 11 du clavier ( fig.5) qui agit par deux talons sur deux lames longitudinales 12 et les soulève également. La lame transversale 11 agit en morne temps sur un volai longitudinal 13 qui porte à son extrémité gauche un cli- quet 14.
Ce cliquet 14 sert d'appui à un levier 15 soumis à
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l'action d'un ressort 16, fig. 1 et 5. Le levier 15 est fixé sur le prolongement d'an volet transversal 17 qui passe par-dessus des lames longitudinales 12.
Quand en appuie sur une touche du clavier, deux des lames 12 sent soulevées légèrement comme il vient d'être dit, et dépassent les autres; elles représentent ainsi avec leurs en- coches 12a devant le volet 17 ( fig.6)En même temps le volet 13 est poussé par la lame 11 en avant; le cliquet 14 s'efface, le levier 15 perd son'appui et, attiré par le ressort 16, fait tourner le volet 17, qui accroche les deux lames 12 et les pre jette contre les cliquets 5 ( fig. 1 et 6). Ce mouvement se fait de droite à gauche en montant de 45 % sur l'horizontale et les lames 12 ainsi soulevées accrochent en de.sous de la pointe deux des cliqueta qai, dans cette partie du tambour, se trouvent dans la position de repos. Les cliqueta ainsi attaqaés par les lames 12 prennent la position II ( fig. 4 et 6) c'est-à- dire la position d'action.
On pourrait très bien soulever à la hauteur 'voulue les lames longitudinales 1 directement par l'action du doigt sar la touche pour atteindre les deux cliquets 5 du tambour 4,mais 1'effert à fournir serait trop grand et le clavier deviendrait trop dur. Le volet longitudinal 15, le cliquet 14, le levier 15 et son ressort 16 ainsi que le volet transversal 17 ne servent donc qu'à soulager les touches du clavier et à rendre le travail sur le clavier plus facile.
Après chaque abaissement d'une touche du clavier, le tambour 4 avance d'une division pour présenter une nouvelle série de cliquets 5 en face des lames 12; les deux cliquets 5 mis en position d'aotion représentant chaque fois la lettre qui est marquée sur la touche abaissée et ainsi la lettre se trouve
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de enregistrée sur le tambour et par suite/1'avancemet de celui- ci chaque lettre l'ane après l'autre s'y trouve enregistrée jusqu' à la fin de la ligne.
Par l'avancement du tambour, il faat entendre son meu- vement rotatif auteur de son centre. Etant donné que ce tam- bour ne possède aucun axe au oentre, ce mouvement se fait dans le sens de la flèche entre les galets-guides 3.
L'avancement du tamboar ne se fait pas directement par l'action du clavier. Le clavier agit d'abord sur le compteur qui enregistre la largear de la lettre frappée sur le clavier, et c'est- seulement au commencement de son mouveme nt que ce compteur agit sur le dispositif d'avancement du tambour. Si deno la lettre n'a pas été enregistrée sur le cempteur, le tambour n'avance pas; en obtient ainsi par cette aotion indi- reote sur le dispositif d'avancement du tambour, la garantie que la ligne coulée en caactères aura exactement la même longueur que la ligne enregistrée sur le compteur, car suaune lettre ne peut être enregistrée sur le tambour sans être enregistrée sur le compteur et inversement.
Le cempteur 18 ( fig.l et 6) est fixé sur le clavier 19 et reçoit les impulsions nécessaires à son embrayage des lames longitudinales 12 du clavier ( f ig. 6 et 9.) Une des deux lames soulevées agit chaque fois sur un des treize leviers 20 logée dans une botte 21, qui est fixée sur le clavier.
Dans la fig.9 un seul de ces treize leviers est dessiné, la fig.10 les montre vue de cité.
Le levier 20 soulevé, repousse vers la gauche, fig.9, un verrou 23 qui maintient un levier d'arrêt 22 abaissé. L'appa- reil comporte treize leviers 22 et chacun est muhi d'un ressert plat 22a qui tend à le soulever et à mettre son extrémité libre
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dans le chemin d'un cylindre 24. Ce cylindre 24 se compose de a treize disques dent chacun comporte une encoche 24 sur sa péri- phérie. Ces encoches sont décalées d'un treizième de circnfé renae, ce qui permet d'arrêter le cylindre à l'aide des leviers 22, dans treize positions différentes.
L'axe 25 portant le cy lindre 24 perte à. son extrémité gauche un disque 26 en acier trempé dont le rebord extérieur est divisé en treize parties formant autant de bossages de différentes épaisseurs. Chaque épais seur est égale à la différence de la largeur des lettres placées sur une des treize matrices dont se compose le bloc de matrices, voir brevet 431.390, et une mesure fixe qui est dans le présent cas de 7 m/m ( fig. 6 et 8 ).
A l'autre extrémité de l'axe 25 est fixé un pignon 27 qui reçoit son mouvement par l'intermédiaire de pignons 28 et 29 fixés sur l'axe 30 et actionnés par un pignon 32, solidaire 'une poulie 31.L'axe 30 est logé dans un tube à rotule 30a qui est maintenu dans des cadres 33 et 33a de manière à pouvoir s'abais- ser du cité du pignen 28 jusqu'à ce que le dit pignon quitte l'emprise avec le pignon 27. Au moment de la pénétration de l'extrémité du levier 22 dans une des encoches 24a du tambour 24, l'autre extrémité du levier 22 vient appuyer centre un volet 34 qui agit sur le cliquet d'embrayage 35 du mouvement du compteur, fig. 8 et 9.
Ce cliquet 35 en se soulevant libère une clavette mobile 36, fig.12 et 13, qui pénètre dans une encoche 37a, d'une bague 37 calée sur un arbre 38 et tournant solidairement avec la poulie 31. Cette clavette mobile 36 est logée dans une came 39 qui est folle sur l'arbre 38 ; en pénétrant dans la bague 37 elle relie ces deux pièces ensemble et oblige la came 39 à faire un tour sur son arbre 38.
Après un tour de la came 39 la clavette mobile 36 est repoussée de nouveau dans la came 39 par le cliquet
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35 et la oame s'arrête. Elle ne fait qu'un tour à chaque embra- yage et N'arrête après avoir commandé les mouvements néeessai- res à l'enregistrement d'une lettre.
Dans la première phase du mouvement de rotation, la came 39 appuyant sur le levier 40 abaisse le tube à totale 30 dans lequel est logé l'axe 30, fig.6,7 et 14. Le pignon 28 porte par cet axe est écarté du pignon 27 et continue de tour-
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ne r .,ntlnn, ;'..f. à vide sans agir sur le pignon 27 et par l'intermédiaire du cylindre 24 sur le levier 22. Aussi, le levier 22 peut être repoussé facilement dans sa position primitive par le volet 34 raadre libre le cylindre 24 et être arrêté de nouveau par le verrou 23 dans sa position de repos hors des encoches du tant. bour 24, fig. 9. La remise du levier 22 dans sa position primitive se fait par l'intermédiaire d'un levier 41 fixé sur l'axe du volet 34 fig.8.
Après l'embrayage de la came 39 an bossage 39a de la came visible dans la fig.7 vient soulever le levier 47 fig.8, qui remet le volet 34 dans sa position primi- tive ainsi que le levier 22.
Connaissant maintenant comment le compteur est mis en action par le clavier, il sera facile de comprendre le mé- canisme devancement du tambour 4. La came 39 du-compteur 18 porte sur son corps cylindrique du cité droit un creux demi- rond dans lequel est engagé an galet 42 fixé à une extrémité du levier 43 ( fig.7 et 8). Aussitôt qae la came 39 a été embrayée par l'action du clavier et commence son mouvement le galet 42 sort du creux de la came et le levier 43 basculant sgit par une tringle 44, sur le cliquet d'embrayage 45 de l'appareil d'avancement du tambour 4, fixé à droite du clavier, fig.7 et 8.
Cet appareil se compose d'un support à doubles
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montants 46 entre lesquels se trouve logée une poulie à gorge 47 qui est fixée sur un axe 48 et reçoit son mouvement de l'arbre 58 de la machine. En dehors du support 46, est fixée sur le même arbre 48 une bague d'accouplement 51 pourvue de orans pour une clavette mobile 49 qui est logée dans une came 50. La came 50 est fixée sur un arbre 53 qui est disposé dans le; prolongement de l'arbre 48 dans un support extérieur 54. Sur l'autre extrémité de l'arbre 53 est fixée une vis sans fin 52 en prise avec une roue dentée 55 fixée sur un arbre 66 avec un pignon à chaîne 57 ( fig.1,3 et 8 ).
Quand la tringle 44 appuie sur l'extrémité du cliquet 45, le côté opposé se soulève et libère la clavette mobile 49 logée dans la came 50 et poussée par an ressort contre la ba- gue d'accouplement 51. Cette clavette s'engage dans un cran de celle-ci et entraîne la came dans le mouvement de rotation et avec elle la vis sans fin 52 ( fig.8 et 3). Pendant ce temps, le mouvement de la came 39 du compteur 18 se termine et le galet 42 se loge de nouveau dans le creux de la came 39 et libère par .on extrémité accouplée à la tringle 44 le cliquet 45 qui se met dans le chemin de la clavette mobile 49, la repous se par la rampe dans l'intérieur de la came 50 et débraye ainsi la oame 50 d'avec la bague 51. La oame 50 s'arrête et la bague 51 continue à tourner.
L'avance du tambour peut être obtenu également à vide sans intermédiaire du clavier ni du compteur, au moyen d'un levier à main 152, fig. 5 et 7, qui, lorsqu'on le soulève, abaisse la tige 44 et produit l'embrayage.
La vis sans fin 52 en faisant avec la came 50 un tour, fait avancer le pignon 55 d'une dent; cet avancement est transmis par une chaîne 55a ( fig.3 et 1) à un pignon 59 fixé
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sur un arbre 60 qui porte son son extrémité tournée vers le tambour 4 un pignon 61 dont les dents s'engagent entre les vis 8 à %êtes cylindriques qui fixent les axes 7 portant les cliquets 5.
A chaque tout de la came 50 le tambour avance d'une division et amène ainsi une autre série de cliquets 5 en face des lames longitudinales 12 du clavier.
On remarque que le manohon d'accouplement permet de tourner le tambour à la main en arrière eu avant.
D'autre part, un levier à bascule 153 permet d'effa- car les erreurs de composition, en remettant la dernière série de cliquets en position de repos.
Lorsque la première série de cliquets 2 mis en posi- tion, c'est-à-dire représentant le commencement de la ligne enregistrée, arrive à droite de la machine et commence à agir sur les leviers de transmission 62 et 63, disposés en deux séries dans un support 64, fixé sur le support du clavier 19 ( fig.6 et 3), à chaque avanoement du tambour 4, les deux cli- quets 5 représentant une lettre quelconque font pivoter un levier correspondant de la série 62 et un levier correspondant de la série 63 et leurs extrémités postérieures , munies de
65 et 66 (fig.6).
La série 62 de s leviers becs appuient sur l'extrémité de leviers intermédiares/trans- metteurs est destinée à commander par les leviers 66, fig.3, l'appareil 67 qui choisit la matrice en arrêtant le bloc de matrices de manière que la matrioe portant la lettre voulue soit devant le moule; l'autre série 63 transmet le mouvement par les leviers 65 à l'appareil 68 qui choisit la lettre sur la matrice choisie en arrêtant la rotation de cette matrice quand la dite lettre se présente devant l'ouverture du moule.
Les appareils 67 et 68 ainsi que leur fonctionnement sont décrits dans le brevet 446.430. La mise en marche de l'arbre principal et celle du moule le sont églament
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Les cliqueta 5 sont remis ensuite dans leur position de repos par an volet 69 ( fig.l et 6) qui est actionné par la came 50 et un levier 70 à chaque avancement du tambour; il rabat les cliquts 5 qui arrivent ainsi en face des lames longitudinales 12 du clavier en position de repos, prêts à êts mis de nouveau en position d'action.
Le levier 70 sert également à réarmer le volet 17, qui est relié par un levier 71 fig.5, et une tringle 72 avec un levier 74 fixé sur l'axe 73 du levier 70 ( fig.5).
L'addition des épaisseurs des lettres enregistrées sur le tambour 4 s'opère de la façon suivante :la came 39 du compteur 18 présente sur sa partie cylindrique une rainure dans laquelle est engagé un galet fixé sur un levier 75. La came à chaque tour imprime à ce levier 75 un mouvement de droite à gau ohe et retour fig. 6 . Ce levier 75 est engagé dans une tige 76 qai obéit à la commande du levier et agit sur deux vis de serrage 77 et 78 au moyen de leviers 82 et 83; une des vis 77 est logée dans un petit cadre 33a et l'antre 78 dans une pièce 79 fixée sur une douille 80 coulissant sur une tige centrale 81. Celle-ci oenstitae, comme on va le voir, une barre de mesare de longueur de ligne.
Les vis 77 et 78 sont à pas inverses; en conséquence en les tournant du même coté 1'une se desserre et l'autre serre la tige oentrale 81.
La tige centrale 81 a une longueur suffisante pour pouvoir se déplacer de droite à gauche d'une distance égale à celle de la ligne la plas longue et rester encore suffisamment engagée à droite dans les parties qui la guident. A cet effet, cette tige est guidée à droite dans un tube 84 fixé dans les deux cadres 33 et 33a et portant à son extrémité gauche un support 85
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qui guide la pièce 79. ( fig.6).
Sur le cadre 33d est fixé le petit cadre 33 portant la vis de serrage 77 ( fig.6). Entre ces deux Pièces est dis- posé an levier 86, fig.14, dont l'extrémité la plus près du cen tre c'est-à-dire de la tige centrale 81 est exactement calibrée à une épaisseur supérieure à celle de la plus large lettre qu'on peut couler sur la machine. Cette extrémité vient s'intercaler entre le petit cadre 33 qui ne possède qu'un trou de passage pour la tage centrale et entre la douille 80 qui traverser le cadre 33d.
La douille 80 avec la pièce 79 portant la vis à pas à gauche 78 sont pousser contre le levier calibre 86 par un res- sort 87. Le levier calibré 86 est relié par une bielle 88 à un levier 89 fixé sur l'extrémité d'un axe 90 portant à son autre bout le levier 40; ce levier 40, comme en l'a vu a pour premier rôle d'agir sur le tube à rotule 30a pour éoarter le pignon 28 du pignon 27. Par le mouvement qui lui est imprimé par la came 39 dans la première phase de son mouvement, il agit sur l'axe 90 et sur le levier 89 qui repousse le levier calibré 86 et l'éloi- gne de la tige centrale 81.
La douille 80 perd alors son point d'appui et sous l'action du ressort 87 elle s'approche du petit wadre d'une distance égale à l'épaisseur du levier calibré.
Elle porte en dehors du cadre 33d un éorou 91 placé devant 79.
Entre cet éoreu 91 et le cadre 33d passe le disque 26 en acier trempé qut, comme il a été dit plus haut, porte sur sa circenfé .rance treize bossages de différentes épaisseurs, chaque bossage ayant 7 m/m moins l'épaisseur d'une lettre. Si donc un de oes bossages s'interpose entre le cadre 33d et 1'écreu 91 la quantité dont la douille se déplace est égale à l'épaisseur de la lettre correspondante. Au moment de l'avancement de la douille 80 la vis 78 est serrée sur la tige centrale 81 ; oelle-oi accomplit donc
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le même déplacement de droite à gauche que la douille 80 et se déplace en conséquence de l'épaisseur de la lettre frappée sur le clavier et enregistrée sur le tambour 4.
Comme le disque 26 est commandé par les lames longi- tudinales du clavier et présente chaque fois le bossage corres- pondant à la lettre frappée entre l'écrou 91 et le oadre 33d la tige centrale se déplace à chaque fois de la valeur des le%+ tres frappées sur le clavier, la somme des déplacements de la tige centrale indique exactement à la fin de la ligne composée la langueur totale de cette ligne. Si la totalités des lettres et des espaces est inférieure à la longueur réelle L de la ligne l'extrémité gauche de la tige centrale indique la marge à espacer et il sera expliqué plus loin comment cette indiaatin sera utilisée pour obtenir la valeur des espaces afin que¯toutes les lignes soit exactement justifiées.
Cette opération se fait à l'aide d'un réducteur 92 décrit ci-après.
La tige 76, dans sa position de repos, maintient le levier 82 de la vis de serrage 77 basculé à gauche c'est-à-dire dans la position de desserrage où le passage de la tige centrale à travers da petit oadre est po ssible. Le levier 83 de la seconde vis 78 par contre, attiré par le ressort 93 vers la gauche main. tient la vis 78 serrée sur la tige centrale de sorte que la tige centrale est réunie à la douille 80 et l'accompagne quand celle*. ci est libérée par le levier 86 et se déplace vers le petit cadre; pour permettre ce mouvement la tige de commande 76 présente un évidement 76a où est engagée l'extrémité du levier 83 avec elle, évidement dans lequel le levier 83 peut jouer librement vers la gauche.
Lorsque la came 39 agit sur le levier 75 celu-ci se déplace vers la droite entraînant la tige de commande 76. La
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tige 76 libère d'abord le levier 82 qui, sous l'action de son ressort 94, serre la vis 77 aux la tige centrale et la maintient à la position qui lui a été donnée précédemment. Puis l'extrémité gauche de 1'évi- dement 76a vient heurter l'extrémité du levier 83, le fait basculer à droite et;desserre la vis 78 qui maintenait la douille 80 accouplée avec la tige oentrale 81.
Le mouvement de la tige 76 se poursuivant, le levier 83 vient buter contre la paroi de la pièce 79, celle-ci est en- traînée avec la douille 80 vers la droite en comprimant le ressort 93; à fin de course, le levier calibré 86 s'engage contre son extrémité gauche et le petit cadre et la maintient dans cette position malgré la pression du ressort 93, jusqu'au mouvement suivante La tige de oom- mande 76 arrivée à l'extrémité de sa course, à droite, revient vers la gauche toujours sous l'action du levier 75. Elle abandonne tout d'abord l'extrémité du levier 83 qui, sous l'action du ressort 93, serre la vis 78 qui relie de nouveau la tige centrale 81 avec la douille 80.
A fin de course à gauche, la tige 76 vient pousser le levier 82 et opè- re ainsi le desserrage de la vis 77, ce qui rend la tige centrale libre de se déplacer au mouvement suivant. Comme la oame 39 ne gait qu'un tour à chaque fois, la tige 76 s'arrête et ses deux mouvements d'aller et venue qui viennent d'être décrits, se répètent ensuite à chaque abaissement d'une touche.
Gur le disque 26 un bossage est réservé aux espaces; l'avancement de la tige centrale oontre ce bossage équivaut à a plus minoe espace employée dans le corps à caractères à composer. Ainsi chaque espace enregistrée est marquée pour son minimum de largeur par le compteur, et elle reçoit le supplément nécessaire lors de la jus- tification de la ligne suivant la marge restant à espacer et le nombre des espaces oontenues dans la ligne.
Ce supplément est déterminé automatiquement par un simple mou- vement d'un levier qu'on libère à la fin de l'enregistrement d'une ligne.
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La tige oentrale est munie à son extrémité gauche d'un doigt 95, fig.6, qui indique aux une réglette graduée 96 l'avancement de la ligne enregistrée sur le tambour 4. A 1'apparcohe de la fin de la ligne, elle agit sur le timbre 97 pour avertir l'opé- rateur. Entre cette tige et la tige 98 du rédacteur 92, reste à la fin de l'enregistrement d'une ligne un intervalle plus ou moins grand qui représente la marge à espaoer,, c'est-à-dire la valeur totale à répartir régulièrement sur le nombre des es paoes. Chaque espace doit donc recevoir en plus de son épaisseur minima une épaisseur supplémentaire;
l'épaisseur totale doit être transmise sur le moule et régler son ouverture à cette épais- seur à chaque coulée d'une espace.
Le réducteur 92, fig.l, se compose d'un support verti- cal 99 relié avec le compteur par le moyen de trois axes 100, 100a et 100b fig.5, et fixé également sur le olavier. Il est traversé, à sa partie supérieure, par un support horizontal 101, fig.6, sur lequel glisse un chariot 102 portant un autre support 103 sur lequel se déplace parallèlement au support 99 un coulis- seau 104 ; celui-ci porte une règle en acier trempé 105, fig.15 et 16, fixée verticalement, Le coulisseau 104 est muni à sa partie supérieure d'une crémaillère 104a dans laquelle est engagé un pignon 106 fixé sur un axe 107 qui tourne librement dans le sup- port 99, et dans un montant 108.
Sur l'extrémité de l'axe 107 opposée au pignon 106 est fixé un disque 109 pourvu à sa périphérie de dents d'arrêt dans lesquelles est engagé un oliquet de retenue 110; le disque 109 est actionné par un levier 111 muni à son extrémité d'un cliquet d'avancement 112 ( fig.5). Le levier 111 est porté par le montant 108 et il est relié par une bielle 113 à un levier d'espaoes 114, portant la barre d'espacement 115, fig.2.
En appuyant sur cette
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barre 115, le cliquet d'avancement 112 fait tourner le disque 109 d'une dent et le cliquet d'arrêt 110 le maintient dans cette position. Ce mouvement est transmis par le pignon 106 à la cré maillère du ooulisseau 104 portant la règle 105 qui se déplace ainsi horizontalement à chaque espace tapée sur le olavier, en avançant vers l'opérateur et se place en face d'une dent d'an levier diviseur 116 fig.15 et 16 qui correspond au nombre (les espaces frappées.
A la seconde espace la règle 105 est placée en face d'une dent qui correspond à la moitié de la lengeu du levier diviseur 116, à la troisième espace la règle 105 avance en face de la dent qui correspond à un tiers ( 1/3) de la longueur totale du levier diviseur, à la quatrième espace @@ règle 105 se trouve en face d'un quart de la longueur et ainsi de suite.En conséquence si à la fin de l'enregistrement d'une ligne, on pousse l'extrémité du levier diviseur 116 vers la droite, il pousse (le- vant lui le piston 117 avec son prolongement 98 qui s'approche de la tige centrale d'une distance égale à la marge qui manque dans la ligne et qui doit être remplie par les espaces.
Si la ligne ne contient que deux espaoes,, la règle 105 étant en face de la dent: du milieu du levier 116 est poussée de la moitié de la course de son extrémité et pousse la glissière 103 qui la porte, de la même quantité à droite, c'est-à-dire que la totalité de la marge à espacer sera divisée en deux parties, une pour chaque espace. Si la ligne contient dix espaces, la règle 105 se trouve en face de la dixième dent du levier 116, le chariot 103 est poussé d'un dixième de la longueur totale à, espaoer, et sa posi- tion indique exactement le supplément d'ouverture à donner au moule pour couler les dix espaces appartenant à cette ligne.
La transmission de oes dimensions respectives sur le moule s'opère de la façon suivante:
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Le ooulisseau 102 portant la glissière horizontale 103 ayant été poussé à droite, l'intervalle existant entre son bossage 102a et la vis de réglage 118, est réduit d'autant; dans cet intervalle est logée l'extrémité d'un disque d'épaisseur Mixa progressive 119.
Dans la position de repos, la partie la plus mince du disque 119 se trouve entre le bossage 102a et la vis 118; le disque 119 peut juste passer en tournant entre ces deux pièces; mais quand le ohariot 103 et avec lui le ohariot 102 qui le porte, ont été poussés à droite et ont diminué la largeur de cet intervalle, le disque 119 en tournant s'arrête quand ses deux flancs rencontrent la vis 118 d'un coté et le bossage 102a de l'autre. Ce disque constitue dono un coin appliqué sur une sur- face circulaire qui s'enfonce plus ou mains suivant l'intervalle resté libre. Le disque 119 reçoit son mouvement d'une crémaillère 120 fig.5, montée sur le support 101; elle engrène avec un pignon 121 fixé sur l'extrémité d'un arbre 122 sur lequel est calé le disque 119.
A la fin de l'enregistrement de chaque ligne, l'opérateur libère un levier 123 qui est maintenu par un cliquet 124 dans la position indiquée fig.5. Ce levier 123 maintient par un bossage 123a un deuxième levier 125 dans la position représentée, mais aussitôt le levier 123 libéré il permet au levier 125 tiré par un fort ressort 132 de s'approcher de la crémaillère 120. Pendant ce parcours à vide, le levier 123 relié par une bielle 126 à un levier 127 lâche le coin 128 qui, poussé par un .ressort 129, se déplaoe à, droite, fig. 5. En glissant dans ce sens sa rampe tire sur un écrou 130 fixé sur une tige 131 qui traverse le coin et qui est engagée dans le levier diviseur 116.
Ce levier est donc attiré par le ressort 129 vers la tige centrale 81 et;son extrémité en forme de bec s'approche du piston 117 de la tige
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centrale, avant que l'extrémité du levier 125 ait atteint la crémaillère 120. Comme le levier diviseur 116 en avançant vers la tige centrale 81 a poussé la glissière 103 à droite, la dis- tance entre le bossage 102a et la vi s 118 est ainsi réglée à l'épaisseur des espaces et cela avant que la crémaillère ait été atteinte par le levier 125.
Le levier 125 attiré par son ressert puo la erémail lère 120 devant lui. La crémaillère 120 fait tourner le pignon 121 et le disque 119 qui n'arrête aussitôt qu'il ne peut plus passer entre le bossage 102a et la vis 118. Par l'arrêt du dis- que 119 la crémaillère est arrêtée également ; la traction du ressort 132 a pour effet de maintenir le disque 119 entre le bossage 102e et la vis 118. Le mouvement de la crémaillère 120, dont l'étendue est ainsi déterminée, est transmis par son au- tre extrémité 120a sur les organes du moule qui est mis de cette manière à l'ouverture voulue.
Il est évident que la position ainsidonnée au moule pour la première ligne doit être effacée avant que la seconde ligne commence à être coulée, mais elle doit être maintenue pendant l'enregistrement de deux ou de plusieurs lignes si ces lignes ne contienna qu'un petit nombre de caractères, et si le commencement de la ligne enregistrée sur le tambour n'arrive pas aux leviers transmetteurs 62 et 63 avant l'enregistrement de la seconde ligne.
Il arrive parfois, en effet, qu'en compo- sant des lignes de petite longueur, deux ou trois lignes se trouvent enregistrées avant que la première ne commence à agir sur le mécanisme de la f onte. Il est donc nécessaire de conserver pour chaque ligne les largeurs des espaces déterminées par 1'ap- pareil diviseur jusqu'à ce que ces lignes soient coulées à leur tour, et après la coulée de chaque ligne, d'effacer la position
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qui a été donnée pour cette même ligne et de donner aux organes la po@@@@@ voulue pour la ligne suivante. Ce résultat peut être obtenu à l'aide d'un appareil 133 qui est représenté schématique- ment fig. 2 et fig.ll. Sur l'axe 135 d'un disque 134 sont montés librement un certain nombre de bras 136.
Un levier d'arrêt 138 maintient le premier bras 136 en face du diviseur dans une posi- tion horizontale. Chaque bras est muni d'un piston 138, fig.11 poussé par un ressort 139, la course étant limitée par une vis d'arrêt 141. A la fin de l'enregistrement de la ligne quand on a libéré le levier 125 qui a poussé la crémaillère 120 et qui s'arrête suivant la marge à espacer et suivant le nombre d'es- paces contenues dans la ligne, cette crémaillère étant reliée à un coin 142 pousse ce coin de la même quantité en avant. La pente du coin 142 correspond la pente du disque 119 Le dit coin fait rentrer le piston 138, l'étendue de ce mouvement étant égale à la largeur à donner à l'ouverture du moule pour la fonte des espaces.
Avant le retour de la crémaillère, un drein 143, fig.19, qui était maintenu par le levier d'arrêt 137 relié par une tringle 145 à un levier 144 est lâché, s'applique fortement sur le piston 138 et le maintient dans la position qui lui a été donnée par le coin 142.
Le levier d'arrêt 137, en lâchant le frein 143, s'ef- faoe du chemin et laisse descendre sons l'effet de son propre poids, le premier bras qui prend la position verticale dans la- quelle son piston 138 agit sur le moule pour régler son ouverture (position I, fig.2). Il reste dans cette position tant que la première ligne composée n'est pas entièrement coulée. Le second bras II vient en attendant, à la fin de l'enregistrement de la seconde ligne, se ranger derrière le bras I et souvent aussi le bras III.
Si, pendant l'enregistrement de la quattième ligne,
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la première est coulée, et sa fonte terminée, il est néces- saire d'enlever le bras 1 lui ,% agi sur le moule pendant la coulée de la première lige de la postin I, et le rempla- cer par celui qui se trouve dans la positio II et qui appartient à la deuxième ligne enregistrée. Ce changement s'opère par un levier à deux bras 147 tournt autour de l'axe 135. Il est représenté fig. 2, en position de repos. Il est actionne par un pignon monté sur son moyeu qui n'est pas marqué sur le dessin.
Ce pignon reçoit son mouvement du composteur 148 qui, à la fin de chaque ligne coulée, en la transportant de la manière connue dans la galée fait faire un demi-tour au pignon et au levier 17 dans le sens de la flèche* Le levier 147 porte un oliquet 146 tandis que les bras 136 sont munis de goupilles à ressort correspon- dantes 149, Les goupilles parcourent une gorge circulaire 150 du disque 134, fig.Il, et cette gorge présente une rampe qui fait slier la goupille quand le bras 136 est en position II Par suite, quand le levier 147 fait son demi-tour le cliquet 146 engagé derrière la goupille 149 du bras 136, occupant la position 1, entraîne ce dernier jusqu'à la position du doigt 147a d'où il tombe de lui-même et vient se placer derrière le'bras place horizontalement ,
La goupille 149 du bras cu- pant la position II est acochée par le doigt 147a et est poussée dans la position 1 ; puis le doigt 147a revient en ar- rière à sa position initiale de reposa.L'autre extrémité du levier 147 muie du cliquet 146 vient derrière la goupille 149 du bras qui se trouve maintenant dans la position 1 et reste dans cette position jusque ce que la seconde ligne sot ou lée et envoyée dans la galée 151 et ainsi de suite.
D'après ce qui précède, on voit clairement qu'on
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peut enregistrer la valeur des espaces pour plusieurs lignes sans qu'il soit-; nécessaire de s'en occuper autrement étant donné que le départ de chaque ligne coulée détermine le rempla cernent du bras portant la valeur des espaces pour la ligne sui vante ,
Afin de pouvoir composer plusieurs caractères dans la mime ligne, le compteur 18, fig.l, comporte quatre oylin- dres 24 appartenant chacun à un caractère différent. On peut mettre à volonté l'un ou l'autre de ces cylindres dans la po- sition de travail et additionner ainsi les épaisseurs des dif- férents contenus dans la même ligne .
Le fonctionnement d'ensemble est le suivant : par l'abaissement d'une touche du olavier 19 deux ou plusieurs cliquets 5 du tambour 4 sont mis en posi- tion de travail et représentent la lettre portée par la %ou- ohe du clavier. En même temps un disque 26 du compteur 18 est arrêté dans son mouvement de rotation et présente celui de ses bossages correspondant à l'épaisseur de la lettre frappée entre le cadre 33d et la douille mobile 80, formant ensemble une espèce de pinoe.
Avec la douille se déplace en même temps la tige centrale 81 du compteur'; qui lui est relié par la vis de serrage 78, l'étendue du déplacement étant égale à l'épaisseur d'une lettre ,
A la fin de ce mouvement, l'autre vis 77 retient la tige oentrale dans cette nouvelle position tandis que la douille mobile 80 est ramenée en arrière dans la position de repos et relié à nouveau à l'aide de la vis 78 avec la tige centrale 81, Cette opération se renouvelle à chaque lettre frappée sur le clavier et l'avancement tttal de la tige centra le représente la longueur de la ligne enregistrée ou autrement
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dit la totalité des épaisseurs des lettres contenues dans la ligne enregistrée.
A chaque opération, le compteur agit sur l'em- brayage de la came 50 et de la vis sans fin 52 qui font avancer le tambour d'une division et placent une autre sé- rie de cliquets 5 devant les lames 12 du clavier 19, Chaque série de oliquets 5 ayant reçu ainsi une position dont 1'wemble présente les lettres d'une ligne composée sur le clavier, ces cliqueta s'avancent vexe les leviers transmetteurs 62 et 63 qui agissent sur les ppareils de commande de l'arbre principal de la machine et du moule.
Le timbre 97 touché par la tige centrale 81 avertit 1'é pérateur de l'approche de la fin de la ligner A ce moment, le il termine sa ligne, soit en complétant/dernier mot, soit en le divisant; il libère ensuite le levier 123 qui laisse s'approcher l'extrémité du levier diviseur 116 de la tige centrale de la valeur de la marge à combler par les espaces.
Dans ce mouvement le chariot 102 du diviseur 92 est avancé contre le disque-coin 119; celui-ci en tournant relève la valeur des espaces. Cotte valeur est transmise par la aré maillère 120 et le coin 142 sur l'enregistreur d'espaces 133, fig.2, qui la transmet au moule pendant toute la durée de la fonte de la ligne à laquelle ces espaces appartiennent,
A la fin de l'enregistrement d'une ligne, et après avoir libéré le levier 123 et l'avoir remis dans sa position primitive, l'opérateur frappe sur la touche du clavier qui marque la fin de la ligne enregistrée sur le tambour 4, ce qui fait partir la ligne coulée vers la galée 151. Ces opé- rations se renouvelent à chaque nouvelle ligne; à partir du moment ou la première ligne à commencé à agir sur le méca-
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