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PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A POLYCOFUER.
L'invention se rapporte aux machines à polycopier permettant d'ob- tenir des épreuses à partir d"une feuille mère préparée en écriture renver- sée à l'encre à polycopier et montée sur le tambour d'un train de tirage, la feuille de copie humectée d'un solvant pour l'encre étant appliquée contre le tambour au moyen d'un rouleau presseur constituant avec le tambour ledit train de tirage; l'invention se rapporte plus particulièrement à une machine dans laquelle le dispositif servant à fixer une feuille mère amovible,, dis- positif qu'on dénommera ci-après "pince", est mobile dans le sens longitudi- nal du tambour. On trouvera une description d'une machine de ce genre dans le Brevet anglais n 562.502.
La présente invention se propose en premier lieu de réaliser une machine à polycopier capable de tirer de multiples impressions choisies à partir d'une feuille mère mobile, en même temps, si cela est désiré, qu'une impression à partir d'une feuille mère fixe, entre des emplacements fixes d'entrée et de sortie du travail, ces opérations s'effectuant dans des con- ditions meilleures de précision et d'économie de temps et de mouvement tant pour la machine que pour 1-'opérateur.
L'invention se propose aussi de réaliser des moyens perfection- nés pour assurer et commander le déplacement de la pince mobile dans les deux sens relativement au tambour.
La machine à polycopier suivant la présente invention comprend un tambour qui porte une pince fixe destinée à immobiliser un cache ou une feuille mère et une pince-feuille-mère mobile disposée dans le sens de la longueur du tambour et déplaçable dans ce même sens lorsque le tambour est au repos, la pince mobile étant située an arrière de la pince fixe en considérant le sens de rotation du tambour,de façon telle qu'une feuille
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mère fixée par la pince mobile puisse être démasquée dans une mesure varia- ble, en vue de l'impression, au-delà du bord d'une feuille mère (ou d'un cache) tenue par la pince fixe et superposée à elle,
tambour qui coopère avec un rouleau presseur et humecteur qu'on peut déplacer dans le sens de la longueur du tambour et indépendamment de ladite pince mobile de manière qu'il coïncide avec une zone quelconque de la feuille mère mobile et en fasse copie, cette zone étant comprise entre l'arête de la feuille mère (ou du cache) fixe et l'arête amont du rouleau presseur.
Un type d'appareil préféré est celui où l'organe formant à la fois rouleau presseur et humecteur a une longueur légèrement supérieure à celle du tambour, de façon qu'il puisse non seulement prendre un nombre quelconque d'impressions diverses d'une partie d'une feuille mère mobile, mais aussi venir occuper une autre position en vue de faire un décalque de la longueur complètement apparente de la feuille mère, jusqù'à concurrence de la moitié de la longueur du tambour, augmentée de la partie adjacente de la feuille fixe.
L'invention a également trait à un mécanisme permettant de dé- placer positivement la pince mobile dans les deux sens, ce mouvement étant commandé par un dispositif à échappement en vue d'obtenir une mise en place rapide de ladite pince par un déplacement pas à pas. Dans un mode d'exécu- tion préféré, la pince mobile est entraînée par un écrou et une vis mère montés à l'intérieur du tambour, dans l'axe de ce dernier, et agencés de manière qu'on puisse les rendre solidaire de la rotation de ce tambour pen- dant l'opération d'impression.
Il y a intérêt à motoriser l'entraînement aussi bien de la pince que du chariot presseur et humecteur, ces mouvements étant commandés séparément par des embrayages à un seul tour assurant soit un mouvement d'espacement simple soit un mouvement continu et réglé, dans les sens voulus, aussi bien de la pince que du chariot.
L'invention couvre aussi une construction et une disposition des mécanismes particuliers commandant les déplacements de la pince mobile et du chariot, ainsi qu'un dispositif pour embrayer ces mécanismes de com- mande en vue de leur actionnement simultané ou séparé, afin qu'on puisse amener la pince et le chariot dans les positions qu'ils doivent occuper re- lativement l'un à l'autre, cependant que le réglage complémentaire soit de la pince soit du chariot peut s'obtenir par actionnement séparé de l'un ou l'autre desdits mécanismes de commande.
Une autre particularité de l'invention se rapporte à un mécanis- me de sûreté servant à enclencher entre eux les mécanismes commandant res- pectivement le tambour, la pince et le chariot, afin qu'on ne puisse mettre le tambour en mouvement en même temps que la pince ou le chariot, ou inver- sement.
L'invention se rapporte également à un indicateur mobile destiné à montrer à l'opérateur la position de la pince mobile, et à un dispositif pour accoupler cet indicateur au mécanisme de commande de la pince lorsque celle-ci est en mouvement de manière que les positions relatives de l'indi- cateur et de la pince demeurent correctes.
D'autres particularités de l'invention se rapportent à des dispo- sitifs destinés à bloquer automatiquement le chariot (ou la pince) dans sa position extrême, ainsi qu'à des dispositifs de blocage prévus sur l'indi- cateur de position, dispositifs qui sont actionnés, dans les positions ex- trêmes dudit indicateur, de manière à bloquer ce dernier aussi bien que la pince mobile.
D'autres caractéristiques ont trait à une forme d'embrayage et à un dispositif de centralisation ou de fixation coopérant avec celui-ci et réglable en vue de faire varier la position de repos de l'élément mené de l'embrayage.
Les particularités susindiquées de l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, deviendront manifestes par la description qui suit d'un exemple particulier d'une machine qui incorpore les perfectionne-
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ments suivant l'invention et qu'on a représentés dans les dessins ci-annexés.
La fig. 1 est une élévation partielle du côté droit de la machi- ne.
La fige 2 est une élévation partielle du côté gauche de la machi- ne.
La fig. 3 est une vue en plan partielle montrant le bâti et l'a- gencement de la machine mais d'où est exclue la majeure partie du mécanisme d'actionnement et de réglage du tambour,du chariot combiné d'humectation et de pression et de la pince mobile, ces mécanismes étant représentés à échel- le agrandie aux fig. 4 et 5.
La fig. 4 est une vue en plan et à échelle agrandie du côté droit de la machine; elle montre des détails du mécanisme de commande du chariot., de la pince mobile et de l'indicateur.
La fig. 5 est une vue en plane à échelle agrandie, du côté gauche de la machine ; montre le mécanisme d'entraînement et de commande du tam- bour.
La fig. 6 est une coupe partielle suivant la ligne VI-VI de la fig. 3 et montre le tambour dans sa position de repos.
La fig. 7 est une vue en plan du chariot à rouleau presseur et humecteur.
La fige 7a est une élévation de face d'un dispositif de centra- lisation avec came réglable employé en combinaison avec les embrayages du chariot.
La fige 8 est une vue en bout de la figa 7.
La fig.9 est une vue de face du seul humecteur
La figa 10 est une élévation latérale d'une partie d'un mécanis- me à embrayage pour le changement de marche du chariot.
La figo 11 est une vue en élévation d'une partie du mécanisme de commande d'embrayage servant pour le simple espacement et le déplacement continu du chariot.
La figa 12 est une vue en plan partielle d'un mécanisme de dé- clenchement par butée des dispositifs de commande suivant les figso 10 et 11.
Les figso 13a à 13f sont une vue en pièces détachées d'une forme particulière de l'embrayage employé dans la machine.
La fige 14 est une élévation de face d'une partie de l'ensemble poulie et embrayage commandant la pince mobile et un indicateur de position.
La figo 15 est une coupe axiale de la fige 14.
Les figs. 16 et 17 sont respectivement une élévation et un plan d'un cliquet d'embrayage utilisé dans l'embrayage représenté aux figs. 13 à 15.
La fig. 18 montre schématiquement la façon dont sont accouplées les commandes à embrayage de la pince mobile et du chariot.
La figo 19 est une vue en plan partielle d'un mécanisme de sûre- té servant pour l'enclenchement des commandes à embrayage du tambour,de la pince mobile et du chariot.
La fig. 20 est une vue de l'arrière d'un indicateur de position de pince.
La fige 21 est une coupe verticale partielle de la fige 20.
On va désormais se référer aux dessins et plus particulièrement aux figs. 1, 2, 3 et 6.
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Dans la description, on dira que la pince et le chariot, vus de l'avant de la machine, se déplacent "en avant" lorsque ce déplacement est di- rigé vers la gauche, et inversement.
La machine comporte des éléments de bâti principaux 1 et 2 et des éléments de bâti intermédiaires 3 et 4 qui sont entretoisés et supportés par des éléments transversaux indiqués par exemple en 5, 6 et 7
Le tambour 8 est monté par l'intermédiaire de son arbre 9 dans des paliers principaux 10 aux deux bouts de ce dernier,, et la vis-mère 11 qui est située dans l'axe du tambour présente des extrémités lisses 12 et 13 qui s'étendent au-delà du tambour et dont l'une porte une came de placement 14 qui sera décrite de façon plus détaillée par la suite.
L'écrou que porte la vis-mère est indiqué dans son ensemble en 15 et porte, encastrée dans une dépression du tambour, une pince mobile indi- quée dans son ensemble en 16; elle est dessinée dans sa position extrême d'a- vancement, et sa longueur est à peu près la moitié de celle du tambour. Une pince fixe 17 occupe la moitié droite du tambour et se trouve derrière la pin- ce 16, c'est-à-dire en avant de celle-ci en considérant le sens de rotation du tambour 8, afin qu'une feuille mère tenue par la pince 17 puisse recou- vrir une feuille mère mobile tenue par la pince 16 de la façon bien connue.
Tel que le montre la fig. 3, le tambour a quitté sa position de repos repré- sentée à la fig. 6, et il est en partie arraché afin qu'on puisse voir la pin- ce et l'écrou.
Un rouleau presseur 18 et un humecteur 19 sont montés sur un cha- riot qu'on peut faire aller et venir d'une seule pièce le long du tambour ainsi qu'il sera dit avec plus de détails par la suite. Tel qu'on le voit sur la fig. 3, le chariot se trouve dans la position d'extrême recul, pour laquelle il dépasse à droite l'extrémité du tambour tandis que son extrémité gauche se trouve à peu près au niveau du centre du tambour.Par exemple, les dimensions peuvent être de 50 cm. pour la longueur du tambour et de 30 cm. pour la longueur totale du rouleau presseur.
Un couvercle à charnière 20 s'étend en travers de la machine au- dessus de l'humecteur et présente une fenêtre 21 à travers laquelle est vi- sible une échelle graduée 22 portée par le chariot de l'humecteur pour que l'opérateur puisse connaître la position du chariot. Une table d'alimenta- tion 23 présente un panneau transparent 24 à travers lequel on peut aperce- voir un plateau de sortie antérieur 25 ; elle est mortaisée en 26 en vue du réglage transversal d'un guide de placement 27 qui, en combinaison avec la butée arrière 28, détermine la position de présentation du travail. Un pan- neau transparent 29 s'étend en travers de la machine devant le tambour et, en combinaison avec la plaque 56, forme une guide pour la présentation des feuilles-mères.
La plaque 56 empêche aussi l'extrémité de la feuille-mère de venir en contact avec le rouleau d'humectation 60.
On va maintenant se référer plus particulièrement aux figs. 6 à 9 ; l'ensemble du chariot comportant le rouleau de pression et l'humecteur comprend un cadre principal moulé 30 mobile dans le sens transversal de la machine au moyen d'une vis-mère 31 et d'écrous 32; ce cadre est supporté en arrière par un galet 33 qui roule sur une barre transversale fixe (non figurée). Le chariot humecteur est supporté en avant par les galets 34 qui roulent sur une barre de guidage 35 à section carrée; les rouleaux 34 sont portés par une monture 36 et l'ensemble de l'humecteur représenté à la fig.
9 est monté de manière qu'il puisse légèrement pivoter sous l'action de la barre carrée 35, cependant qu'il est mobile longitudinalement d'une seu- le pièce avec le rouleau 18.
Un tampon numecteur absorbant 37 serré dans une pince 38 en for- me de peigne est disposé de façon amovible entre les plaques d'extrémité 39 et 40 du chariot; il est alimenté en liquide d'humectation (solvant) au mo- yen d'un tube pulvérisateur 41 présentant des perforations 42 dirigées vers le bas et relié parun tube flexible 43 à une pompe 44 (voir fig.2). Un le-
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vier d'amorçage de pompe 45 est relié par une timonerie 46, 47 en vue de débiter du solvant au début ou en cas de fonctionnement discontinu.
Pen- dant la rotation du tambour le pompage s'effectue automatiquement au moyen d'une came 48 calée sur l'arbre du tambour et actionnant, par l'intermé- diaire du levier coudé 49 terminé en came (voir figo2) et de la timonerie 50, 51, 52, le levier coudé 47 de la pompe, levier dont l'extrémité infé- rieure est mobile dans une mortaise 53 de la biellette 46. Le tambour ab- sorbant règle la quantité de solvant absorbée, et l'excès de solvant est évacué par une gouttière 54 (voir fig.6) d'où part un tube souple 55 (voir fig. 2).
L'humectation de la feuille de copie est assurée par un rou- leau d'application 60 qui occupe toute la largeur de la machine et qui est entraîne à partir d'une roue dentée 59 solidaire du tambour par l'intermé- diaire d'un pignon inverseur qui engrène avec une roue à denture cylindri- que 61. Le rouleau 60 coopère avec un rouleau d'appui oscillant 62 de même longueur pour former un train de rouleaux alimenteurs qui apporte la feuille humectés au train d'impression constitué par le tambour 8 et le rouleau 18.
Le rouleau 62 est monté dans des paliers prévus dans des leviers coudés 63 articulés de part et d'autre dans le bâti de la machine (voir figs. 1 et 2) de manière qu'on puisse l'approcher ou l'éloigner du rouleau 60. Dans la po- si,tion de repos du tambour les rouleaux sont séparés par un espace représen- té à la fig. 6 et)) lorsque le tambour quitte sa position de repos, les le- viers coudés 63 sont amenés par effet de came à fermer ledit espace.
Ce ré- sultat s'obtient au moyen d'une came 64, d'un galet 65 porté par un levier 66 calé sur l'arbre à section carrée 35, agissant par l'intermédiaire des leviers coudés 67, 67a et des bielles 68, de manière à soulever le rouleau 62 pour que la feuille humectée soit saisie entre les rouleaux alimenteurs, En même temps que ladite feuille est saisie, le levier 66 fait tourner l'ar- bre carré porte-humecteur 35 d'un angle suffisant pour amener le tampon humecteur en contact avec le rouleau presseur 60. Le rouleau 62 et le tam- pon sont remis en place par la came 64 avant la fin de chaque tour du tam- bour.
Le mouvement du levier 66, obtenu à partir du tambour par l'in- termédiaire de la came 64, sert aussi pour actionnerpar l'intermédiaire d'un levier coudé 67a, un mécanisme de sûreté pour l'enclenchement des com- mandes du tambour., de la pince et du chariot, mécanisme qui sera décrit de façon plus détaillée dans ce qui suit.
Un mécanisme est prévu pour ouvrir la pince mobile 16 en vue de recevoir la feuille mère, et cela, uniquement dans la position de repos du tambour, c'est-à-dire celle que montre la fig. 6; ce mécanisme comprend un . arbre 70 monté dans le tambour coaxialement à lui; cet arbre porte une série de goits 71 qui sont.échelonnés et qui, dans la position extrême d'avance - ment de la pince 16, se trouvent immédiatement au-dessous et dans l'aligne- ment d'une série de broches plongeuses 72 semblablement espacées et action- nant la lame de pince 73.
L'arbre 70 s'étend au-delà de l'extrémité gauche du tambour et il porte une came de frappe 74 qui, dans la position de re- pos du tambour,se trouve au voisinage d'un levier coudé constituant l'or- gane extrême d'une timonerie semblable à celle qui a été décrite précédem- ment pour l'actionnement automatique de la pompe et tournant autour des mêmes centres fixes 58 et 78, grâce à, quoi on peut ouvrir la pince 16 au moyen d'une manette 76 située du côté gauche de la machine. On voit sur la fig. 2 la première biellette reliant la manette 76 à la timonerie d'actionne- ment de la pince. Après qu'on a inséré la feuille mère entre le panneau 29 et la périphérie du tambour 8 dans la lame ouverte 73 de la pince on lâche la manette, et la lame est ramenée par un ressort pour saisir le bord de la- dite feuille mère.
Un mécanisme exactement analogue à celui qui vient d'être décrit actionne, par l'intermédiaire d'une manette 81, d'une biellette 82, d'un le- vier coudé 84 et d'une timonerie pivotant autour des centres 58, 78, une came de frappe 83 servant à ouvrir la pince fixe dont la construction est sembla- ble à celle de la pince mobile. En conséquence, on s'est abstenu de repré-
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senter en détail au dessin cette pince fixe et son mécanisme d'actionnement.
Ici encore,le mécanisme pour l'ouverture de la pince fixe est agencé pour que cette ouverture ne soit possible que dans la position de repos du tam- bour, mais comme la pince est dans une position fixe les doigts releveurs sont toujours dans l'alignement des broches.
Le mécanisme d'entraînement et de commande du tambour est repré- senté aux figs. 2 et 5. Le moteur 90 fait tourner l'arbre du tambour par l'intermédiaire de poulies 100, 101 1029 103 et de roues de fibres à denture cylindrique 104 et 105, cette dernière étant embrayée avec le tambour en vue d'un seul ou de plusieurs tours consécutifs, et cela, au moyen du mécanisme ci-après.
Une roue à rochet 106 solidaire de la roue dentée 105, qui est libre sur l'arbre du tambour, peut s'engager avec un cliquet 107 élastique- ment chargé et articulé sur la came 121, folle sur l'arbre du tambour. Ce cliquet est normalement maintenu hors de prise avec la roue à rochet par un- levier coudé 108 librement articulé sur le bâti principal en 109 et reposant sur un loquet articulé 110 relié par une bielle 111 et des bras 112, 118 à une commande par câble souple '13 (voir figa 1) située sur le côté droit de la machine, l'attache du câble étant omise afin de ne pas surcharger le des- sin.
Cette transmission est actionnée à partir d'une barre-poussoir 114 par l'intermédiaire d'une plaque en U élastiquement rappelée 115 mortaisée en 116 en vue de se mouvoir sur des vis 117. Un abaissement du poussoir 114 a pour effet de tirer le loquet vers le gauche, ce qui permet au cliquet d'en- trer en prise avec la roue à rochet et d'entraîner le tambour. Avant que la révolution soit complètement terminée, un galet 120 porté par un levier cou- dé subit le contact d'une came 121 (voir fige 5) solidaire du tambour et qui provoque le dégagement du cliquet.
Cela étant, le complément de rotation du tambour permet à un galet 123, que porte un levier élastiquement rappelé 124 articulé sur le côté du bâti en 125, de s'engager par détente dans une dé- pression que forme une came 122 solidaire du tambour, empêchant ainsi ce dernier de continuer à tourner. Dans cette position, un crochet librement articulé 126 tombe sur un ergot 127 solidaire du tambour,et l'action com- binée de ce crochet et du système came-galet immobilise le tambour dans sa position de repos.
Un dispositif flexible d'accouplement et de placement est prévu pour accoupler le tambour 8 avec la vis-mère 11 lorsque le tambour tourne pendant l'impression et pour permettre une rotation relative de la vis-mère lorsque celle-ci est entraînée. L'accouplement comprend un anneau 140 soli- daire de l'arbre du tambour et portant un bras 139 articulé par une vis excentrique 141, bras sur lequel agit un ressort 142 pour engager un galet 143 dans le creux d'une came en coeur 14 solidaire de l'arbre 12 de la vis- mère. Lorsque celle-ci seule tourne la came en coeur se dégage du galet 143, et à la fin de chaque révolution celui-ci est en place dans le creux de la came.
Les figs. 1, 2 et 4 montrent comment sont actionnés la pince mo- bile et le chariot portant le rouleau de pression et l'humecteur. L'arbre mené 150 s'étend en travers de la machine et porte une poulie 151 qui fait 'tourner les poulies 152 et 153 dans le sens des aiguilles d'une montre, ces poulies étant solidaires des organes meneurs d'embrayages à tour unique qui commandent respectivement l'entraînement en sens inverse du chariot et de la pince. La poulie 151 porte une roue à cylindrique 154 engrenant avec une roue à denture cylindrique 155 solidaire d'une poulie 156 qui entraîne en sens inverse des aiguilles d'une montre une poulie 157 de même centre que la poulie 152 et une poulie 158 de même centre que la poulie 153.
Ces pou- lies portent les organes d'entraînement d'autres embrayages à un seul tour qui commandent la translation vers l'avant respectivement du chariot et de la pince. Une poulie 159 sert à renvoyer le mouvement de la poulie 156.
Pour commander le mouvement de.la pince et du chariot on peut employer diverses formes d'échappement, mais il est préférable d'utiliser le même genre d'embrayage pour commander les mouvements de l'un et l'autre aussi bien en avant qu'en arrière. Une forme de choix d'un tel embrayage
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est représentée en pièces détachées aux figs. 13a à 13f. cependant que les figs. 14 et 15 montrent en élévation de bout et en coupe une variante d'embrayage assemblée avec la poulie. Les figs. 16 et 17 sont des vues du cliquet d'embrayage en élévation et en plan.
L'ensemble embrayage-poulie représenté aux figso 14 et 15 est celui qui sert à commander l'entraînement vers l'avant de la pince mobile dans ses déplacements transversaux aussi bien continus qu'intermittents, mais les détails de l'embrayage lui-même sont les mêmes que ceux des embrayages employés pour le mouvement de recul du chariot et de la pince., sauf que l'embrayage suivant les figs. 14 et 15 comprend une boite formant pignon conique coopérant avec un satellite pour actionner un indicateur de position qu'on décrira par la suite.
La première des figures 13a à 13f représente la boîte de l'em- brayage, la fig. 13b l'ensemble du cliquet, la figo 13c l'organe mené,la figure 13d l'organe meneur, la fige 13e le couvercle de la boite et la fig. 13f une partie de l'arbre.
Suivant les figs. 13 et 14 à 17 la poulie 158, solidaire de l'organe meneur 160, est montée folle sur l'extrémitél3 de l'arbre de la vis-mère. L'organe mené 161 est calé sur l'arbre au moyen d'une languette 162a qui s'encastre dans une rainure 162. Normalement, la boite d'embraya- ge 163 suivant la fig. 13a, 163a suivant la fig. 15, n'est en prise ni avec l'organe meneur ni avec l'organe mené. Elle porte un cliquet 163 articulé sur elle par un pivot 165 autour duquel elle est sollicitée vers l'intérieur par un ressort 166 relié d'une part audit cliquet et d'autre part à la boîte d'embrayage.
Ce cliquet est divisé en deux moitiés par un plan vertical (voir fig. 17) moitiés dont l'une présente une dent 167 et une encoche 168 et l'autre une dent 169 et une encoche 170;, ces encoches étant décalées en sens opposés par rapport aux dents 167 et 168. L'organe mené présente une dent 171 située dans le même plan que l'encoche 170 et coopérant avec elle. L'organe meneur 160 présente deux dents 172 et 173 situées dans le même plan que l'encoche 168 et coopérant avec elle. Le cliquet et les dents d'entraînement des organes meneur et mené sont enfer- més entre la boite d'embrayage 163 ou 163a et la plaque de couverture 174 (figa 13e) ou 174a (fig. 15).
Dans la position déclenchée de l'embrayage le bec du cliquet est en contact avec le bras d'un levier 180 (voir fig.11), ce qui a pour effet de mettre le cliquet, contrairement à l'action du ressort 1669 lors de prise avec les organes aussi bien meneur que mené de l'embrayage. Le le- vier 180 étant dégagé9 le ressort 166 fait tourner le cliquet autour du pivot 165, amenant ainsi les encoches respectives en prise avec les dents des organes meneur et mené, ce qui a pour résultat de faire tourner l'ar- bre de la vis-mère. Lorsqu'on laisse revenir le levier 180 le bec du cli- quet reprend contact avec l'extrémité du levier 180 en un point donné de sa révolution en cours et se dégage ainsi des organes meneur et mené.
A la fin d'un tour complet un lèvier coudé élastiquement chargé 181 (voir fig. 11) s'engage dans une encoche-came 183 de la boîte d'embrayage 163.
Cette dernière est ainsi immobilisée dans sa position dégagée.
La plaque de couverture 174a (voir figs. 14 et 15) forme une came 185 qui fait partie d'un mécanisme de simple espacement qu'on va dé- crire de façon plus détaillée dans ce qui suito
Le mécanisme de commande d'embrayage du chariot est indiqué dans son ensemble par le numéro de référence 200 sur la fig. 1 tandis que celui de la pince mobile l'est par le numéro de référence 300; les élé- ments principaux de ces ensembles de commande d'embrayage sont semblables dans les deux cas et ne diffèrent que sous deux rapports ainsi qu'il sera indiqué de façon détaillée par la suite.
On ne va décrire en détail que l'un de ces mécanismes de com- mande d'embrayage, celui qui sert pour le retour du chariot mobile et que la figo 10 montre en élévation à échelle agrandie. Sur un pivot fixe 99 que porte l'élément de droite du bâti de la machine s'articule une plaque tri- angulaire 186 qui porte le bras 180 qui en est solidaire. Sur ce même pi- vot est monté le levier coudé 181 qu'un ressort 187 sollicite dans le sens
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des aiguilles d'une montre. La plaque 186 est sollicitée en sens inverse des guilles d'une montre par un ressort 188 et porte aux extrémités de sa base deux ergots 189 et 190. Un levier à redans 191 s'articule en 192 sur un le- vier 193 qui à son tour s'articule sur un pivot 194 solidaire du bâti. Sur ce même pivot 194 s'articule un levier coudé 195 qui porte un ergot 196 (voir figs. 10 et 12).
Ce levier est actionné par le moyen d'un câble de transmission 197 ancré à l'un de ses bouts à une barre 201 solidaire du bâ- ti. L'autre bout du câble de transmission est relié à un'mécanisme d'arrêt qui sera plus amplement décrit par la suite. Le levier 193 est actionné au moyen d'une transmission à câble flexible 198 dont l'un des bouts est ancré sur une barre fixe 199 et dont l'autre bout est relié à l'un des poussoirs de commande que comporte un tableau de contrôle monté sur le côté droit de la machine et indiqué dans son ensemble par le numéro de référence 250 sur la fig. 1.
L'abaissement du poussoir correspondant a pour effet de déplacer le levier à redans 191 vers la gauche contrairement à l'action d'un ressort de tension 202 et d'engager l'un des crans dudit levier sur l'ergot 190 de la plaque 186, ce qui e pour effet de le faire tourner dans le sens des ai- guilles d'une montre pour dégager le levier 180 du bec du cliquet 164, cette position du mécanisme étant celle que montre la fig. 10. Cette opération met l'embrayage en prise ainsi qu'il a déjà été dit plus haut; en même temps;, un crochet de blocage 205 librement articulé en 206 vient coiffer l'ergot 189 et immobilise la plaque 186 dans la position enclenchée de l'embrayage.
Tant que le crochet 205 est bloqué la vis-mère du chariot tourne dans le sens des aiguilles d'une montre considérant la fig. 1 et, à la condition que le pas de la vis soit à droite, l'ensemble du chariot se déplace vers la droi- te, c'est-à-dire recule, et ce déplacement se continue invariablement, qu'on ait ou non cessé d'appuyer sur le bouton.
C'est pourquoi sont prévus, à l'extrémité de la course de re- tour du chariot, des moyens pour débrayer automatiquement celui-ci et le mettre à l'arrêt. Ce mécanisme d'arrêt automatique comprend une butée élas- tique 210 fixée à l'intérieur du bâti principal et reliée à l'autre extré- mité du câble de transmission 197.
En conséquence de la dépression de la bu- tée élastique droite par le chariot sur le point d'atteindre la fin de sa course la transmission à câble est amenée à agir sur le levier coudé 195 qui soulève le levier à redans 191 contrairement à l'action du ressort 208 au moyen de l'ergot 196, libérant ainsi la plaque 186 et mettant l'embrayage hors de prise tout en dégageant le crochet 205 de l'ergot 189 au moyen de l'ergot 207 que porte le crochet,, qui tombe alors dans la position représen- tée en traits pointillés.
En vue d'assurer aussi bien l'espacement intermittent que le dé- placement continu de la pince et du chariot on peut prévoir un dispositif de commande supplémentaire de l'embrayage pour commander soit l'avancement soit le recul soit les deux. Dans la machine décrite l'espacement inter- mittent et le déplacement continu sont prévus pour l'avancement de la pin- ce et du chariot, le recul intermittent étant considéré comme peu impor- tant dans la plupart des utilisations de la machine.
Les figs. 11 et 12 montrent les éléments principaux assurant les mouvements d'avancement continu et intermittent du chariot ; éléments sont montés immédiatement en arrière, considérant la fig. l, du mécanisme représenté à la fig. 10, car les deux embrayages sont coaxiaux avec l'ar- bre de la vis-mère.
L'embrayage est semblable à celui que montrent les figs. 14 et 15, sauf que la boite d'embrayage n'est pas façonnée en pignon conique sur sa face. Comme on le voit sur la fig. 11, les pièces 181, 186 sont montées, ici, encore, sur le pivot 99; elles sont semblables aux pièces que montre la fig. 10 sauf qu'elles sont inversées, comme l'est d'ailleurs l'embraya- ge, eu égard à ce que la poulie est entraînée dans le sens contraire des ai- guilles d'une montre. La direction de la tension élastique de ces pièces est de même inversée comme le montrent les ressorts 211, 212.
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Le mécanisme commandant la translation continue comprend un le- vier à redans 213 articulé sur le levier 215 qui lui-même s'articule sur le pivot 194. La commande à la main s'effectue à partir du tableau de contrôle 250 au moyen de l'un des boutons poussoirs par l'intermédiaire d'une trans- mission à câble souple ainsi qu'on l'a décrit précédemment à propos de là commande de recul représentée à la fig. 10, l'encoche 216 du levier 213 ti- rant la. plaque 186 en sens contraire: des aiguilles d'une montre et mettant ainsi l'embrayage en prisée Toutefois, dans ce cas, l'embrayage n'est pas verrouillé dans la position "en prise", et le chariot est arrêté à la fin d'une révolution en cours des-qu'on cesse d'appuyer sur le poussoir.
En vue d'obtenir un espacement intermittent, un second levier à redans 219 plus long que le levier 213, est articulé en 218 sur un le- vier 221 et présente une encoche 222 coopérant avec un ergot 190. L'embra- yage est commandé par un autre bouton poussoir par l'intermédiaire d'une transmission à câble souple dont l'extrémité 223 est ancrée en 2240 On met l'embrayage en prise au moyen des leviers 221, 219 et 180 tout comme il a été dit dans ce qui précède. Toutefois, afin que l'embrayage ne donne qu'une seule révolution, il est mis positivement hors de prise au moyen d'une ca- me 185 et d'un levier de déclenchement 225.
Ce dernier s'articule sur le pivot 99; il est relié à l'extrémité du levier 219 par une biellette 226 de manière que lorsque l'embrayage se trouve en prise pour la translation in- termittente du chariot l'extrémité du levier 225 se trouve placé dans le chemin de la came 185. L'embrayage se trouve ainsi mis hors de prise aussi bien lorsque le bouton poussoir correspondant demeure abaissé que lorsqu'on l'a relâché.
Le mécanisme à butée automatique pour le débrayage à la fin de la translation vers l'avant est semblable à celui qu'on a décrit à propos de la translation vers l'arrière en se référant à la fige 10, sauf que le levier coudé 227 soulève ensemble les deux leviers 213 et 219 au moyen de l'ergot 228 lorsqu'il est actionné à partir de la butée gauche 229 (voir fig. 2) par l'intermédiaire de la transmisssion à câble 230. Le mécanisme est représenté dans cette-position à la fig. 11, le chariot ayant atteint sa position extrême d'avancement.
Afin d'obtenir une mise en place rapide de la pince mobile et du chariot on a prévu, des moyens pour accoupler les commandes d'embrayage de manière à assurer un déplacement continu de la pince mobile et du cha- riot soit dans le même sens soit en sens opposé, en combinaison à volonté avec un déplacement intermittent ou continu.
.Le tableau 250 pour la commande des embrayages comprend six boutons-poussoirs qu'on supposera être désignés respectivement par A, B, C, D, E et Fo S'ils sont prévus à ce chiffre c'est parce que, dans la machine décrite, les commandes d'embrayage sont agencées pour assurer trois modes de déplacements différents aussi bien de la pince mobile que du chariot.
On a indiqué schématiquement à la figo 18 une façon possible de réaliser cet accouplement des diverses commandes d'embrayage; suivant la figure, huit bras de poussée portant respectivement les numéros 261 à 268 sont mon- tés sur un pivot fixe 260; 264 et 266 désignent des bras d'accouplement, tandis que chacun des six autres est relié par une -transmission à câble flexible à l'embrayage qui lui correspond.
On supposera que le bras 261 actionne l'embrayage commandant le déplacement continu du chariot vers l'avant ; le bras 262 actionne l'embrayage commandant le déplacement conti- nu de la pince mobile vers l'avant; le bras 263 commande l'espacement in- termittent du chariot vers l'avant; le bras 265 actionne l'embrayage com- mandant l'espacement intermittent de la pince vers l'avant, le bras 267 ac- tionne l'embrayage commandant le déplacement continu du chariot vers l'ar- rière ; le bras 268 actionne l'embrayage commandant le recul continu de la pince.
D'après la description précédente relative aux commandes d'em- brayage il apparaît manifestement qu'aussi bien pour la pince que pour le chariot on dispose d'un mouvement d'avancement soit continu soit intermit- tent, tandis que dans le sens inverse le chariot se déplace de façon con-
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tinue jusque ce qu'il atteigne sa position de recul maximum, qui corres- pond de préférence à la position initiale d'impression. D'autre part, le mouvement continu de recul de la pince se poursuit aussi longtemps que la commande d'embrayage correspondante demeure actionnée, et il cesse aussitôt qu'on relâche la commande.
Dans un tel agencement des commandes d'embrayage il convient d'enclencher ces commandes ainsi qu'on l'a représenté schématiquement à la fig. 18, suivant laquelle une barre d'enclenchement 270 fait pont en- tre les bras 261 et 262, une autre barre d'enclenchement fait pont entre les bras 263, 264 et 265, une troisième barre fait de même pont entre les bras 265, 266 et 267 et enfin une barre d'enclenchement 273 fait pont en- tre les bras 267 et 268.
Pour les besoins de la description on supposera que le bouton- poussoir A est relié à la barre d'enclenchement 270 ; il s'ensuit qu'un abaissement de ce bouton actionne les embrayages de manière qu'aussi bien le chariot que la pince principale se déplacent vers l'avant d'un mouvement continu jusqu'à ce qu'on abandonne le bouton.
Le bouton B est relié à la barre d'enclenchement 273; un abais- sement de ce bouton a pour effet à la fois d'actionner les commandes d'em- brayage produisant le recul complet du chariot dans sa position initiale d'impression et le recul continu de la pince, soit partiellement si l'on abandonne le poussoir soit complètement si l'on maintient le bouton abais- se.
Le bouton-poussoir C est relié à la barre d'enclenchement 272 ; un abaissement de ce bouton a pour effet à la fois d'actionner les embra- yages produisant un recul complet du chariot et un déplacement de la pince d'un pas vers l'avant. Tout abaissement ultérieur de ce même bouton dépla- ce la pince d'un nouveau pas vers l'avant tout en laissant le chariot dans sa position extrême de recul.
Le bouton D est relié à la barre d'enclenchement 271, et un abaissement de ce bouton actionne simultanément les embrayages servant à avancer d'un pas l'un le chariot et l'autre la pince.
Le bouton E actionne. uniquement le bras 263, et son abaisse- ment agit sur l'embrayage de façon que le chariot soit avancé d'un espace.
Le poussoir F n'est relié qu'au bras d'actionnement 265; l'a- baissement de ce poussoir met en prise l'embrayage correspondant pour faire avancer la pince d'un espace.
Les mouvements normalement nécessaires du chariot et de la pince peuvent être commandés par l'actionnement des quatre poussoirs A à D. Les poussoirs E et F assurent une possibilité d'actionnement supplé- mentaire sous forme du déplacement du chariot et de la pince chacun d'un pas en avant.
Il importe que le déplacement du tambour ne se produise que si le chariot et la pince mobile sont à l'arrêt, et inversement. On par- vient à ce résultat au moyen d'un mécanisme de sûreté qui enclenche les mouvements du tambour, du chariot et de la pince et qu'on voit en éléva- tion à la fig. 1 et en plan partiel à la fige 19.
La barre de poussée 114 qui actionne l'embrayage du tambour est rappelée élastiquement au moyen d'un levier coudé 180 articulé sur le bâti et présentant une extrémité fourchue 281 qui coopère avec un er- got 282 fixé à l'une des branches d'une plaque en U 115 tandis que l'au- tre extrémité du levier coudé est attachée à un ressort 283 ancré sur le bâti. Un ergot 284 situé à l'autre extrémité du levier coudé s'engage dans une mortaise 285 d'une barre de poussée 286 à laquelle est fixée une plaque masque 287 (voir fig. 19) dans laquelle sont pratiquées six fenêtres circulaires 288 concentriques avec les têtes des boutons-poussoirs mais de diamètre plus grand. La plaque 287 est guidée dans son mouvement vers l'avant par des mortaises 289 qui coopèrent avec des vis de guidage
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290.
Un crochet 291 articulé sur le bâti en 292 est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort 293 et est relié avec jeu par une tringle crochue 294 à une cheville 296 que porte un levier 67a qui est actionné par le levier 66 et la came de tambour 64 ainsi qu'il a été dit précédemment.
L'extrémité supérieure de la barre de poussée 286 est mortaisée en vue de coulisser sur l'ergot 296 porté par le bras 67a-et est sollicitée vers la gauche par un ressort 296 ancré sur le bras 67a et sur la barre de poussée 286.
Dans la position de repos de la machine le crochet 291 est hors de prise ainsi que le montre la fige 1.
Lorsque, le moteur étant en rotation, on appuie sur la barre de poussée 1149 l'embrayage du tambour entre en prise ainsi qu'il a été dit.
Au début du mouvement du tambour la came 64 et le bras 66 interviennent pour masquer les poussoirs, cette action s'effectuant par l'intermédiaire du bras 67a et de la barre de poussée 286. La position masquée dans laquelle on ne peut abaisser les boutons est représentée en traits mixtes sur la fige 19.
La plaque 287 est rappelée par la came de tambour lorsque la révolution est sur le point de se terminer.,
Si par accident on abaisse la barre de poussée 114 alors que le moteur ne tourne pas, l'embrayage du tambour entre en prise, mais en même temps le crochet 291 vient coiffer l'ergot 281 et les boutons-poussoirs sont masqués comme auparavant. Si l'on met ensuite le moteur en circuit le tam- bour démarre aussitôt et, en terminant un tour coupler il remet en place le mécanisme de sûreté.
Si l'on abaisse le bouton commandant le recul à fond du chariot alors que la machine est au repos;, la tête dudit bouton demeure abaissée du fait que la commande d'embrayage, ainsi qu'il a été dit, se trouve bloquée par le crochet 205 (voir fig. 10) jusqu'à ce que le chariot ait fini de re- culer. Il s'ensuit que le bouton abaissé empêche tout déplacement horizontal de la plaque masque 287 et bloque ainsi la barre de poussée 1149 empêchant ainsi le tambour de tourner. On peut supprimer le blocage en reculant à fond le chariot.
Dans le cas des boutons-poussoirs qui commandent d'autres modes de mouvement de la pince et du chariot et qui, au lieu de se bloquer dans leur position abaissée sont rappelés par un ressort dès qu'on les abandonne, le blocage ci-dessus de la commande d'embrayage du tambour fonctionnera car, lorsque l'un d'eux est abaissé, il n'est pas possible d'actionner la pla- que masque ni par conséquent le mécanisme de commande de l'embrayage du tam- bour.
De préférence, la machine comprend un indicateur de position des- tiné à montrer à l'opérateur la position de la pince mobile; les figs. 20 et 21 représentent schématiquement une forme particulière d'un tel indicateur.
Une réplique du texte figurant sur la feuille-mère et qui peut en être réellement une copie est montée sur le panneau antérieur d'un châs- sis 305, sous les yeux de l'opérateur, au moyen d'une pince à ressort qui comprend une barre horizontale 303 portant une série de rouleaux espacés 302, cette barre étant montée en vue de tourner à ses extrémités et étant appliquée par des ressorts 304 contre le bord supérieur de la réplique 3010
Une barre horizontale indicatrice 306, de préférence en matière transparente., est montée à ses extrémités sur des supports qui traversent des mortaises verticales 307, 308 du panneau 305 et qui portent des écrous 309, 310 montés sur des vis sans fin 311 et 312 qui sont reliées par des ren- vois d'angle 313 à un arbre horizontal 314.
Une rotation de l'arbre 314 qui est en position fixe par rapport au déplacement de la pince mobile déplace la barre indicatrice 306 dans le sens vertical et donne par conséquent une indication de la position de la mince mobile. L'arbre 314 porte une roue den-
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tée cylindrique 315 reliée par un pignon 316 au porte-satellites 317 d'un train différentiel, les pignons satellites coniques du porte-satellites 317 qui engrènent de chaque côté de celui-ci avec une roue dentée 318 (voir figo 15) solidaire de la boîte d'embrayage correspondante commandant le dé- placement de la pince mobile vers l'avant et l'arrière. Lorsque l'un ou l'autre des organes 318 est actionné la barre indicatrice 306 se trouve déplacée verticalement dans l'un ou l'autre sens.
L'agencement est de pré- férence tel que la barre indicatrice 306 se trouve dans sa position la plus haute lorsque la pince mobile occupe sa position d'impression initiale.
Dans la description précédente on a exposé le fonctionnement de butées prévues dans le bâti de la machine et destinées à arrêter le chariot mobile dans ses positions extrêmes. Bien qu'on puisse prévoir dans le bâ- ti de la machine des butées de fin de course semblables pour mettre hors de prise les embrayages commandant la pince mobile, on a jugé plus expédient d'incorporer les butées de fin de course affectées à la pince mobile à l'in- dicateur de position décrit ci-dessus et représenté aux figs. 20 et 21.
Ce dispositif comprend des butées à ressort 320 et 321 montées sur des supports fixes 322,323 au sommet et à la base du châssis 305, ces butées étant re- liées à des câbles de transmission 324, 325 respectivement reliés à un dis- positif de commande d'embrayage pour le déplacement de la pince mobile vers l'avant et vers l'arrière, Ces dispositif de commande d'embrayage fonction- nent sensiblement de la même manière que ceux du chariot, qu'on a décrite ci-dessus et qui sont représentés aux figs, 10,11 et 12. Il s'ensuit que l'actionnement des butées 320 et 321 de l'indicateur par l'écrou 310 met hors de prise les embrayages correspondants et arrête à la fois la pince mobile et l'indicateur.
Pour les besoins d'un contrôle de la production il est souvent nécessaire d'imprimer une série de fiches comprenant chacune un en-tête con- tenu dans une feuille-mère fixe en même temps qu'un article particulier fi- gurant sur une feuille-mère mobile, et d'effectuer un tirage supplémentaire comprenant ce même en-tête figurant sur la feuille-mère-fixe plus la totali- té du texte figurant sur la feuille-mère mobile. On va maintenant décrire le fonctionnement de la machine en vue de cette opération, la longueur de la feuille-mère mobile étant la moitié de celle du tambour.
La feuille-mère fixe et la feuille-mère mobile sont présentées entre le panneau 29 et le guide 56 à leurs pinces respectives, le tambour étant en position de repos et les pinces correspondantes ayant été amenées dans les positions appropriées. En actionnant les mécanismes d'ouverture des pinces on saisit entre celles-ci les feuilles-mères mobile et fixe, en position pour s'enrouler autour du tambour.
La pince mobile et le chariot étant à fond de course vers l'a- vant, on prend une impression qui comprend l'entête figurant sur la feuille- mère fixe et tous les articles que porte la feuille-mère-mobile. On place ensuite la pince mobile et le chariot à fond de course vers l'arrière, qui correspond à la position d'impression initiale, dans laquelle le rouleau presseur est réglé pour couvrir le premier article exposé au-delà du bord de la feuille-mère fixe. On prend alors une suite d'impressions, la feuille- mère mobile étant exposée pas à pas au-delà du bord de la feuille-mère fixe.
Ces opérations s'effectuent à partir d'une position d'entrée fixe et d'une position de sortie fixe déterminées par le guide 27 et la butée 28.
Le réglage du dispositif presseur et humecteur destiné à tenir compte de variations possibles dans la largeur des plages exposées de la feuille-mère mobile s'effectue à partir du tableau de commande au moyen des boutons-poussoirs appropriés décrits précédemment, ces boutons produisant la combinaison de mouvements de la pince mobile et du chariot nécessaire pour amener ceux-ci en position pour les diverses impressions au prix d'un mini- mum de déplacements de la machine et de l'opérateur.
Les fiches imprimées passent du train d'impression sur un pla- teau incliné 331 (voir fig. 6) et descendent pour passer au-dessus d'un rou- leau d'évacuation 332, entraîné à friction par la commande à courroie et
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poulie du tambour du côté gauche de la machine. Les fiches passent entre le rouleau 332 et une série de billes espacées 333 qui reposent sur lui, et elles sont évacuées sur le plateau de sortie avant et empilées dans l'ordre où elles ont été imprimées.
Un dispositif coopérant avec les embrayages pour assurer la fi- xation convenable de l'arbre à vis sans fin du chariot dans la position'de repos est montré aux figso 7a et 8, la fig. 7a étant partie d'une élévation de face.La vissans fin 35a porte une came 31a fixée dessus.La position de repos de la came 31a et en conséquence de l'arbre 35a et de l'élément d'embrayage mené 161 (figo 15) est réglable au moyen du bras 31c portant le galet de came 31b et pivote sur la vis excentrée 31d. Le réglage de la vis 31d règle en conséquence la position relative de l'élément d'embrayage 161 par rapport à la boite d'embrayage 163 et au cliquet 164 (fig. 15).Ce dis- positif est similaire au réglage muni de la vis excentrée 141 (fig.5) pour la vis sans fin de la pince.
REVENDICATIONS.
1.Une machine à polycopier qui comprend un tambour portant une pince fixe servant à retenir un cache ou une feuille mère et une pince mo- bile située dans le sens de la longueur du tambour et pouvant être déplacée dans ce même sens lorsque le tambour est au repos, la pince mobile se trou- vant en arrière de la pince fixe en considérant le sens de rotation du tam- bour de façon qu'une feuille-mère retenue par la pince mobile puisse être démasquée, en vue de l'impression, d'une quantité variable au-delà du bord d'une feuille-mère ou d'un cache retenue par la pince fixe,
et un ensemble composé d'un rouleau de pression et d'un humecteur qu'on peut déplacer dans le sens transversal du rouleau indépendamment de ladite pince mobile de ma- nière à coïncider avec une zone quelconque de la feuille-mère mobile et à en tirer une épreuves cette zone étant délimitée par le bord de la feuille- mère (ou du cache) fixe et le bord d'attaque du rouleau de pression.