Dispositif de protection pour un moteur électrique. tionnement animé d'un mouvement de trans lation périodique de caractère oscillatoire ou de va-et-vient résultant, par exemple, de la production ou de la réception d'impulsions électriques par la machine, à intervalles de temps réguliers, par exemple à une minute d'intervalle.
Une forme de machine à moteur à laquelle la présente invention est facilement appli cable dans le but de protéger le moteur de cette machine est une machine enregistreuse de temps du type dans lequel une carte est insérée pour recevoir un enregistrement de temps qui est automatiquement effectué sur cette carte: Dans certains types de telles ma chines enregistreuses de temps, des impulsions fournies par une horloge mère ou par un autre dispositif de commande dans le temps provoquent l'excitation de moyens électro magnétiques pour actionner, de façon pério dique, un mécanisme de liaison servant à dé clencher des moyens d'embrayage.
Alter nativement, lesdits moyens d'embrayage sont actionnés par un moteur synchrone.
Dans la machine actionnée par impulsions, un moteur électrique qu'on appellera ci-des sous le moteur d'entraînement est associé avec les moyens électromagnétiques qui comman dent le mécanisme de déclenchement d'em brayage et,
dans ce type de machine enregis treuse de temps aussi bien que dans le type de machine enregistreuse de temps qui utilise un. moteur synchrone pour actionner les L'invention a pour objet un dispositif de protection pour un moteur électrique com mandé par un interrupteur coopérant avec un organe d'actionnement agencé de manière à être animé d'un mouvement de translation périodique, et avec un élément de commande capable de fonctionner de manière à fermer ledit interrupteur.
Elle a pour but de fournir (les moyens ageneés pour fonctionner automa tiquement de manière à mettre le moteur élec trique hors circuit en cas de circonstances anormales susceptibles de se produire et qui risquent de provoquer un blocage du moteur, le tout de manière à empêcher le moteur de brûler sous l'effet d'un courant excessif.
Le dispositif de protection faisant. l'objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il eom- prend des moyens servant à ouvrir l'interrup teur et des moyens d'asservissement suscep tibles de fonctionner sous l'effet du déplace- ment dudit élément de commande jusqu'en position de fermeture de l'interrupteur, pour établir alors une liaison d'entraînement entre ledit organe d'actionnement et lesdits moyens d'ouverture de l'interrupteur,
ces derniers étant susceptibles de fonctionner pour inter rompre le circuit du moteur après qu'un nom bre déterminé de déplacements a. été transmis par ladite liaison d'entraînement.
Le dispositif de protectIIon spécifié ci-des sus est. particulièrement bien adapté pour la protection d'un moteur électrique d'une ma chine à. moteur comprenant un organe d'ac- moyens d'embrayage, le moteur d'entraîne ment est. utilisé pour entraîner un ensemble à roues porte-caractères pour l'impression du temps sur une carte insérée dans la machine. lin tambour de commande dit tambour de programme qui est entraîné par le moteur d'entraînement est quelquefois utilisé pour commander les fonctionnements successifs de diverses parties de la machine.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif de protection faisant l'objet de l'invention, ce dispositif étant utilisé pour la protection du moteur d'entraînement d'une machine enre gistreuse de temps actionnée par impulsions du type spécifié ci-dessus.
La, fig. I. est une vue latérale de ladite ma chine, ses différentes parties étant repré sentées dans les positions respectives de repos qu'elles prennent lorsque la machine ne fonc tionne pas.
Les fig. 2 et 3 sont des vues en élévation partielles représentant ladite forme d'exé cution du dispositif dans des positions qu'elle est. susceptible de prendre au cours du fonc tionnement de la. machine, et la fig. 4 est une vile en élévation partielle de ladite forme d'exécution, vue selon la flèche r1 de la fig. 1.
Les différentes figures du dessin ne repré sentent que les parties de la, machine enre gistreuse de temps qui sont nécessaires à la compréhension de la présente invention.
La machine enregistreuse de temps par , bellement représentée à la fig.1 est du type connu auquel on a. déjà fait allusion ci-dessus et dans lequel, lorsque des moyens d'em brayage ont été engagés, un moteur d'entraîne ment 1 fait fonctionner un ensemble de roues porte-caractères comprenant une roue de mi nutes, une roue d'heures et une roue de jours, chacune de ces roues étant desmodromique- ment avancée à l'instant voulu par l'entraîne ment à partir dudit moteur.
Dans ce type de machine enregistreuse de temps, un tambour rotatif de programme (non représenté) est également avancé par le moteur d'entraînement 1, conjointement avec l'avance de la roue porte-caractères des mi nutes, et ce tambour de programme est muni d'organes d'actionnement qui coopèrent avec un mécanisme pour. provoquer diverses opé rations de programme de la machine, à diffé rents moments et selon qu'on le désire. Un enregistrement. automatique de temps sur une carte est effectué en insérant une carte sur la distance voulue dans un réceptacle 2 destiné à recevoir les cartes et en exerçant une légère pression vers le bas sur la carte.
Cette pres sion a pour effet d'assurer que la, carte insérée fasse fonctionner un mécanisme qui provoquer le déclenchement d'un marteau d'impression pour effectuer une opération d'impression. D'autres moyens d'embrayage sont, alors engagés et le marteau est ramené dans une position de verrouillage au moyen d'un mécanisme entraîné par moteur. Pendant.
que la machine enregistreuse de temps fonc tionne, des impulsions qui lui sont fournies toutes les minutes à partir d'une horloge mère ou d'un antre dispositif de commande dans le temps assurent l'excitation d'un solénoïde (non représenté), de sorte qu'un plongeur (non représenté) actionné par ce solénoïde fait basculer un levier 3 autour de son point de pivotement 4, de manière que l'extrémité inférieure de ce levier soit déplacée (vers la droite à la fig. 1), cette extrémité entraînant avec elle un bras de verrouillage 5. Le dé placement du plongeur du solénoïde et, par conséquent celui du levier 3, est limité par une butée réglable (non représentée).
Le bras de verrouillage 5 passe dans une fente 6 mé nagée dans un organe de verrouillage 7; lors qu'il se déplace vers la droite, il glisse dans cette fente et il est ensuite basculé dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre par un ressort 8, de manière à venir en prise avec la partie de l'organe 7 limitant la fente 6 vers le haut. Un cran de verrouillage 9 que présente le bras de verrouillge 5 est alors placé derrière ladite partie limitant. la fente 6 et le fond de ce cran est en contact avec cette partie. Aucun déplacement. n'est imparti à l'organe de verrouillage 7 par ce glissement vers l'avant du bras de verrouillage 5.
L'impulsion qui excite l'élément de com mande constitué par le solénoïde mentionné ci-dessus est de courte durée, par exemple d'environ deux secondes, et immédiatement après la fin de cette impulsion, le solénoïde cesse d'être excité, après quoi le ressort 8 sollicite le bras de verrouillage 5 de se dé placer vers l'arrière (c'est-à-dire vers la gauche de la fig.1), de sorte que l'organe de verrouillage 7 qui est alors en prise avec le bras de verrouillage 5 au moyen du cran de verrouillage 9, est forcé de pivoter dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre autour de sa goupille de pivotement 10 et contre l'action opposée à ce pivotement d'un ressort de traction 11.
En conséquence, la partie inférieure de l'organe de verrouillage 7 est déplacée de manière à permettre à un cli- quet 12 soumis à l'action d'un ressort de venir en prise avec une roue de rochet 13, ce cli quet 12 étant monté de manière à pouvoir pi voter sur un disque de came sensiblement. cir culaire 14, de sorte que la mise en prise du cliquet 12 avec la roue de rochet 13 a pour effet de relier la, came 14 à ladite roue de rochet.
L'extrémité supérieure de l'organe de ver rouillage 7 actionne une paire de lames de contact 15 et 16 formant un interrupteur, de manière à provoquer la fermeture du circuit du moteur d'entraînement 1. Ce circuit est constitué de manière qu'après fermeture de contacts 15a et 16a portés respectivement par les lames 15 et 16, le moteur 1 fonctionne et fait tourner un arbre 17 sur lequel est fixée la roue de rochet 13, ceci par l'intermédiaire d'engrenages (non représentés). La came 14 est montée librement et concentriquement sur le même arbre 17, mais du fait que le cliquet 12 est. alors en prise avec cette came 14, celle-ci est. également entraînée en rotation lorsque le moteur 1 fait tourner l'arbre 17.
Un culbu teur 18, en forme de levier coudé, est monté pour pivoter sur la goupille 10 et présente un bras 19 qui est. agencé de manière à glisser sur la périphérie de la came 14, de sorte que lorsque celle-ci tourne, une extrémité 19a, de ce bras est dégagée d'un creux 21 ménagé à la périphérie de la came 14, et les contacts 15a et 16a sont maintenus fermés pendant un tour de ladite came par la pression exercée sur eux par un autre bras 20 du culbuteur 18.
Deux cames excentriques 22 et 23 sont fixées côte à côte contre la face externe de la came concentrique 14. Ces deux cames 22 et 23 coopèrent respectivement avec des culbu teurs 24 et 25 qui sont tous deux montés pour pivoter autour d'une goupille 26.
Le culbuteur 24 porte à son extrémité un axe 27 qui est agencé de manière à coopérer avec une fente 28 ménagée dans l'extrémité d'un levier 29, de façon à actionner ce levier au cours de la rotation des cames 14, 22 et 23. L'extrémité supérieure du levier 29 est montée pour pi voter autour d'une goupille fixe 30 et sur ce levier est monté un axe de dégagement 31 qui, au cours du fonctionnement du levier 29, se déplace vers le bas jusqu'en contact avec le bras de verrouillage 5, de manière à dégager le cran de verrouillage 9 de ce bras 5 de la partie de l'organe de verrouillage 7 limitant la fente 6 vers le haut.
Le ressort 11 ramène alors l'organe de verrouillage 7 jusque dans sa position normale et le bras de verrouillage 5 est déplacé vers la gauche, jusqu'à ce qu'une saillie 32 ménagée sur ce bras vienne buter contre une butée fixe 33. Le plongeur du solénoïde est également ramené dans sa posi tion normale au moyen du bras de liaison 3.
Jusqu'ici, on a décrit comment, dans la machine enregistreuse de temps représentée, une impulsion de minute provoque, en exci tant un solénoïde, l'engagement d'un em brayage de construction connue et fait ainsi fonctionner le moteur d'entraînement 1. L'ef fet du fonctionnement de ce moteur est de faire tourner un ensemble de roues porte- caractères au moyen d'un mécanisme qu'il n'est pas nécessaire de décrire ici de façon détaillée. Le moteur d'entraînement 1 fait également périodiquement avancer un méca nisme enregistreur d'une minute et remet en place un mécanisme d'impression de cartes.
Le moteur 1 s'arrête ensuite de lui-même après que les contacts 15a et 1.6a ont été ouverts. Plusieurs autres organes de verrouillage ou équivalents sont disposés à côté des bras de l'organe de verrouillage 7 et du culbuteur 18 qui est susceptible d'être sollicité de ma nière à venir appuyer contre la lame de con tact 15 et à faire fléchir cette lame. Chacun de ces autres organes est actionné par des cames ou d'une autre faon, selon une suite désirée et conformément. à la. fonction de la partie ou de l'ensemble de la machine enre gistreuse de temps avec lequel l'organe consi déré coopère.
D'après la. brève description précédente de parties d'une machine enregistreuse de temps de type connu, on reconnaîtra facilement que le bras de verrouillage 5 monté de façon à pouvoir aller et venir constitue un organe d'ac- tionnement animé d'un mouvement de trans lation périodique comme mentionné ci-dessus.
Cette machine enregistreuse de temps cons titue un exemple typique d'une machine à moteur dans laquelle, en fonctionnement nor mal, un enclenchement du moteur d'entraîne ment peut coïncider dans le temps avec, le début. de quelque autre opération qui est. sou vent en conflit avec cet enclenchement, ou d'une machine dans laquelle, pour quelque autre raison, le moteur d'entraînement s'ar rête du fait. que des contacts commandant un circuit son maintenus fermés au lieu de se déplacer jusque dans une position d'ouverture du circuit.
Dans la machine enregistreuse de temps connue dont il est question, le moteur d'en traînement 1 fonctionne normalement lorsque l'une ou l'autre de deux causes de mise en marche se présente. La première de ces causes se présente, de façon déjà succinctement dé crite ci-dessus, au cours de la réception d'une impulsion de une minute à partir d'une hor loge mère ou d'un autre dispositif de com mande dans le temps. L'autre cause de mise en marche se présente lorsqu'on fait fonction ner la. machine enregistreuse de temps par insertion d'une carte dans le but d'effectuer un enregistrement de temps sur cette carte.
Le résultat final de l'une ou de l'autre de ces causes de mise en marche est de provoquer le déplacement d'un ou de plusieurs organes d'un jeu d'organes de verrouillage de commande montés pour pivoter et, comprenant l'organe de verrouillage 7, de manière à amener les deux lames de contact 15 et 16 en contact l'une avec l'autre et à. fermer le circuit du moteur, le ou les organes de verrouillage ainsi déplacés restant pressé contre les lames de contact 15 et 16 et les maintenant en position de fermeture pendant un cycle complet de fonctionnement de la machine enregistreuse de temps, ce cycle s'étendant généralement sur une période de temps juste supérieure à une seconde et en tout cas pas supérieure à deux ou trois secondes.
Normalement, à, la fin du cycle de fonctionnement de la. machine enregistreuse, le ou les organes de verrouil lage ainsi déplacé retourne dans sa position de repos et ouvre ainsi le circuit du moteur. La. présente invention fournit un dispositif de protection destiné à être utilisé pour protéger le moteur d'un dispositif du genre de la ma chine enregistreuse de temps décrite.
Ce dis positif est constitué par un verrouillage ou coupe-circuit mécanique au moyen duquel le ou lesdits organes de verrouillage est ou sont placés sous la dépendance de la partie allant et venant périodiquement, nommément du bras de verrouillage 5 qui, ainsi qu'on l'a déjà décrit, va et vient à une minute d'inter valle, actionné éleetromagnétiquement. :lu voisinage de l'extrémité du bras de verrouil lage 5 opposée à celle coopérant avec- les ver rous est montée une goupille 34 sur laquelle pivote une tige de déclenchement 35. Cette tige constitue une partie de moyens de liaison et elle est disposée de façon divergente par rapport au bras de verrouillage 5, c'est-à-dire de manière à former un<B>V</B> avec ce bras.
La tige de déclenchement 35 est reliée au bras de verrouillage 5 par un ressort 36 travail lant à la traction, de sorte que cette tige est élastiquement sollicitée et tend à se déplacer en s'éloignant du bras de verrouillage 5, de manière à amener son extrémité externe en prise dans une fente 37 (fi-. 4) ménagée dans une extrémité pliée à angle droit vers le bas d'un bras 38 d'un levier à plusieurs bras 39 qui est. monté de faon à pouvoir pivoter et qui constitue des moyens de retenue.
Ce levier à plusieurs bras 39 est monté sur une goupille 40 et comprend un second bras 41 qui pré sente une extrémité pliée à angle droit vers la gauche (fig.4) qui est destinée à bloquer tous les organes de verrouillage utilisés, y compris l'organe de verrouillage 7, par rap port au culbuteur 18. Le levier 39 présente un troisième bras 42 qui présente également une extrémité pliée à angle droit vers la gauche (fig. 4) qui porte normalement contre iin bras 43 (fig. 2) d'un levier coudé 44 qui constitue une première partie de moyens d'ouverture de l'interrupteur.
Le levier coudé 44 est monté sur une goupille 45 et son bras 43 qui est en contact avec le troisième bras 4\? du levier 39 porte une face de butée 46. Comme représenté, cette face est en grande partie rectiligne, mais elle pourrait avanta geusement constituer une came arquée ou en forme de secteur de centre de courbure coïn cidant sensiblement avec. l'axe de la goupille 45 sur laquelle est monté le levier 44. La face (le butée 46 du levier 44 coopère avec une saillie repliée 47 que présente une barre de commande 48, qui est suspendue à une gou pille 49 autour .de laquelle cette barre peut pivoter.
La barre 48 constitue une seconde partie des mayens d'ouverture de l'interrup teur. Un prolongement 50 du bras 43 du levier coudé 44 repose normalement contre la saillie 47 de la barre de commande 48, comme représenté à la fig.1. Cette barre 48 présente également un ergot terminal 51 qui est agencé de manière à porter contre la lame de contact 16 clans le but de séparer les lames de contact 15 et 16 l'une de l'autre.
La face de butée 46 du levier coudé 44 empêche les lames de con tact 15 et 16 qui sont maintenues fermées par l'organe de verrouillage 7 et par d'autres or ganes de verrouillage d'être séparées l'une de l'autre par la barre de commande 48, ceci du fait que cette face de butée coopère avec la saillie repliée 47 de la barre de commande 48. Ladite face de butée 46 empêche ainsi une ouverture du circuit du moteur de se produire sous l'effet de la force exercée sur la barre de commande 48 par un ressort 52 relié à cette barre. L'autre bras 53 du levier coudé 44 est terminé par une saillie 54 qui est agencée pour coopérer d'une façon qu'on décrira plus loin avec un cran ou avec l'un ou l'autre d'un jeu de crans tels, par exemple, que des crans 55 et 56 que présente la tige de déclenche ment 35.
Les lames de contact 15 et 16 sont respec tivement fixées à des barres de montage 57 et 58 qui sont elles-mêmes fixées à un support 59. Les extrémités supérieures des barres 57 et 58 portent des vis terminales 57c, et 58a res pectivement, au moyen desquelles les lames 15 et 16 sont électriquement reliées au circuit du moteur d'entraînement 1.
On va maintenant décrire le fonctionne ment du verrouillage ou coupe-circuit méca nique. Dans des conditions normales, un dé placement d'au moins un des organes de ver rouillage, tel que l'organe de verrouillage 7, effectué de toute façon désirée vers sa posi tion de fermeture de l'interrupteur provoque un déplacement du levier à plusieurs bras 39 et, du fait de la position de blocage du bras 41 de ce levier, ce déplacement soulève l'extré mité du bras 42 du levier 39 et l'éloigne du bras 43 du levier coudé 44, la saillie 54 du bras 53 dudit levier 44 étant également sou levée et légèrement éloignée de l'extrémité de la tige clé déclenchement 35 présentant les crans 55 et 56.
Cette tige 35 est déplacée vers les lames de contact 15 et 16 et vers les or ganes de verrouillage par le bras de verrouil lage 5 qui est déplacé une fois par minute. Normalement, l'organe de verrouillage dé placé, tel que l'organe 7, est ramené dans sa position normale après chaque cycle de la machine, chacun de ces cycles s'étendant sur une période juste supérieure à une seconde, ainsi qu'on l'a déjà fait remarquer, de sorte que lorsque la tige de déclenchement 35 est dé placée avec le bras de verrouillage 5 à inter valles d'une minute, elle ne vient pas en prise avec la saillie 54 du bras 53 du levier coudé 44.
Cependant, au cas où un ou plusieurs des organes de verrouillage ne serait pas revenu dans sa position normale après un cycle de la machine et où le moteur resterait .donc excité, le levier à plusieurs bras 39 ayant basculé au tour de sa goupille de pivotement 40 resterait bloqué dans cette position du fait que son bras 41 de blocage des organes de verrouillage serait retenu par l'organe de verrouillage qui n'est pas revenu dans sa. position normale.
Le levier coudé 44 est ainsi libéré du bras 42 du levier 39 et permet à l'extrémité externe pré sentant. des crans de la tige de déclenchement 35 ,de se déplacer sous l'action du ressort 36 et de manière à amener le cran extrême 55 de cette tige sur le parcours de la.
saillie 54 du bras 53 du levier coudé 44. Lorsque le bras de verrouillage 5 se déplace à nouveau dans la direction des organes de verrouillage sons l'effet de l'impulsion suivante ou de l'intro duction d'une carte, le fait que la saillie 54 du levier coudé 44 est en prise avec le cran 55 de la tige de déclenchement 35 a pour effet de faire tourner le levier coudé 44 d'un angle au moins égal à celui que sous-tend la face de butée 46 que présente ce levier (fig. 2).
Si des conditions normales n'ont pas été rétablies entre temps, et si au moins un des organes de verrouillage reste dans sa position de ferme ture du circuit, le déplacement suivant à une minute d'intervalle du bras de verrouillage 5 provoque la mise en prise du cran extrême interne 56 de la. tige de déclenchement 35 avec la saillie 54 du levier coudé 44, ce qui a pour effet de faire tourner ce levier encore davantage de sorte que, cette fois-ci, sa face 46 libère la barre .de commande 48 (fig. 3). Il s'ensuit que cette barre sollicitée par le res sort 52 fonctionne de manière à séparer l'une de l'autre les lames 15 et 16 de l'interrupteur et à interrompre ainsi le circuit du moteur.
On se rendra compte qu'en utilisant un plus grand nombre de crans ménagés dans la. tige de déclenchement 35, on peut obtenir que phis de deux déplacements à une minute d'inter valle .du bras de verrouillage 5 soient néces sairement effectués avant que le levier coudé 44 ne libère la barre de commande 48 pour interrompre le circuit du moteur.