<Desc/Clms Page number 1>
Récepteur pour installations de télécommande La présenta invention a pour objet un récepteur pour installations de télécommande dans lesquelles un ordre de commande est caractérisé par l'intervalle de temps qui s'écoule entre la réception de deux impulsions électriques à fréquence musicale.
On connaît de tels récepteurs qui comportent P un dispositif sensible à la fréquence de télécommande ; 2o un moteur synchrone entraînant un arbre portant, d'une part, des bras (ou des cames) pouvant agir sur les interrupteurs des circuits de commande et, d'autre part, une came permettant l'alimentation du moteur synchrone pendant la durée d'un tour complet de l'arbre de commande .- 3u un dispositif auxiliaire, actionné par le dispositif sensible à la fréquence de télécommande, provoquant, d'une part, le démarrage du moteur synchrone et, d'autre part,
la liaison temporaire entre les bras (ou les cames) de commande mus par le moteur synchrone et les interrupteurs de commande.
La première impulsion (impulsion de démarrage) provoque, par le fonctionnement du dispositif sensible à la fréquence de télécommande et l'actionne- ment consécutif du dispositif auxiliaire, le démarrage du moteur synchrone. La deuxième impulsion (impulsion d'exécution) provoque, de la même façon, l'exécution de la commande (enclenchement ou dé- clenchement) à condition, bien entendu, que cette impulsion soit reçue au moment où l'un des bras (ou l'une des cames) portés par l'arbre entraîné par le moteur synchrone se trouve dans une position bien déterminée.
L'invention concerne un récepteur de ce genre dans lequel le dispositif sensible à la fréquence de télécommande est constitué par un relais à lame vibrante à résonance électromécanique. Dans de tels récepteurs, le relais à lame vibrante était utilisé jusqu'à présent pour commander un contact grâce auquel un électro-aimant (ou un dispositif équivalent) était excité, ce qui provoquait l'actionnement du dispositif auxiliaire du récepteur.
Le récepteur selon la présente invention est caractérisé par le fait que ladite lame vibrante entraîne, dans un mouvement de rotation, un arbre sur lequel est calé le satellite d'un différentiel, dont un des planétaires est solidaire d'une roue à rochet sur laquelle agit un cliquet de blocage, tandis que l'autre planétaire est solidaire d'un arbre portant une palette qui provoque la libération d'un étrier commandant la fermeture temporaire du circuit du moteur synchrone et le déplacement temporaire d'un levier destiné à agir sur l'interrupteur d'un circuit de télécommande.
Ce récepteur peut être agencé de manière que le relais à lame vibrante et le dispositif auxiliaire soient désolidarisés lorsqu'une impulsion électrique de télécommande a provoqué un déplacement angulaire de l'étrier commandant la fermeture temporaire du circuit du moteur synchrone et le déplacement temporaire d'un levier pouvant agir sur l'interrupteur du circuit de télécommande.
<Desc/Clms Page number 2>
On peut avantageusement rendre le récepteur insensible aux impulsions de télécommande postérieures à la première impulsion reçue, si celle-ci n'est pas une impulsion de démarrage,
mais une impulsion d'exécution. On peut aussi le rendre insensible aux tensions perturbatrices dont la fréquence est, soit égale à celle pour laquelle le relais à lame vibrante est accordé, soit voisine de cette fréquence et qui peuvent prendre naissance, par exemple, à la suite d'un changement brusque dans les conditions d'exploitation du réseau (ouverture ou fermeture d'un disjoncteur, enclenchement ou déclenchement de condensateurs, etc.).
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente en perspective cette forme d'exécution.
La fig. 2 représente en perspective le relais à résonance électromécanique.
Sur la fig. 1, le relais à résonance sensible à la fréquence de télécommande a été représenté simplement par sa lame vibrante 51 dont l'extrémité libre comporte le cliquet 52 qui entraîne en rotation, lors de la vibration de la lame 51, la roue 53 calée sur l'arbre 54.
La lame 51 est accordée à la fréquence de télécommande. Ce relais à résonance comprend, en outre, comme cela est connu, un circuit comportant un enroulement d'excitation et un condensateur, accordé à la fréquence de télécommande, ainsi qu'un circuit magnétique. Ces divers éléments n'ont pas été représentés pour ne pas surcharger la figure. L'arbre 54 entraîne, par l'intermédiaire d'un cardan 55, un arbre 56. Le satellite 58 d'un différentiel 57 est calé sur l'arbre 56. Le planétaire 59 de ce différentiel, monté fou sur l'arbre 56, est solidaire d'une roue à rochet 60 qui peut être libérée ou bloquée suivant la position d'un cliquet 61.
L'autre planétaire 62 du différentiel 57 est calé sur un arbre 64. Ce planétaire est soumis à l'action d'un ressort 63 qui tend à le ramener dans une position déterminée. Sur l'arbre 64 est calée une palette 65, représentée sur la figure dans sa position de repos. Lorsque cette palette fait un demi-tour dans le sens de la flèche F, elle vient frapper la tige 66 fixée sur un bras 67, mobile autour de l'arbre 68.
Une butée (non représentée) arrête le mouvement de la palette 65, de façon qu'elle ne puisse pas s'échapper de la tige 66. Lorsque cette tige est frappée par la palette 65, elle se dégage de l'encoche 69 du levier 70, libérant celui-ci. Le levier 70 est monté sur un arbre 71.
Le moteur synchrone 1 fait tourner, par l'intermédiaire de rouages démultiplicateurs 2, l'arbre 3 dans le sens de la flèche Fl, lorsqu'il est mis sous tension par la fermeture des contacts 29-29' respectivement portés, par les lames élastiques 27 et 28. La lame 27 est reliée à l'un des pôles du moteur ; la lame 28 est reliée au conducteur A du réseau de distribution sur lequel peuvent être superposées des ten- sions de télécommande à fréquence musicale. Le conducteur B est relié directement à l'autre pôle du moteur.
Le circuit accordé du relais à lame vibrante à résonance électromécanique est également branché aux bornes desdits conducteurs A et B.
Sur l'arbre 3 sont montées les cames 30 et 31, ainsi qu'un certain nombre de plateaux circulaires, tels que 32, portant des bras, tels que 33, pouvant entraîner des leviers, tels que 34, qui ouvrent ou ferment les interrupteurs de télécommande.
La came 30 comporte sur sa périphérie un certain nombre d'encoches et de dents. Cette came com- mande, par l'intermédiaire du doigt 4, le levier 5 pivotant autour de l'arbre 6. Le levier 5 est soumis à l'action du ressort 7 qui repousse constamment le doigt 4 contre la came 30.
20 est un étrier pouvant pivoter autour d'un arbre 21 et qui est sollicité dans le sens de la flèche F2 par un ressort 22. Sous l'action de ce ressort, l'étrier 20 s'applique, dans la position représentée sur la figure, contre le talon 70' du levier 70.
Lorsque le levier 70 est déverrouillé, par le dégagement de la tige 66, de l'encoche 69 dudit levier, l'étrier 20 pivote dans le sens de la flèche F2 sous l'action du ressort 22, à condition qu'au même instant l'extrémité gauche du levier 5 soit en retrait par rapport au ressort 22, ce qui se produit chaque fois que le doigt 4 est sur le sommet d'une dent de la came 30.
Quand l'étrier 20 pivote dans le sens de la flèche F2, il ferme les contacts 29-29' par l'intermédiaire de son doigt 23 en matériau isolant. Ces contacts seront ensuite maintenus fermés par la pression exercée sur eux par la pièce 8, en matériau isolant, portée par le levier 24, pivotant autour de l'arbre 25. Le levier 24 porte, en effet, un doigt 26 qui se trouve dans le creux de la came 31 lorsque le moteur synchrone 1 est arrêté. Lorsque celui-ci est alimenté par la fermeture des contacts 29-29', il entraîne l'arbre 3, et la came 31, en tournant, repousse le doigt 26, ce qui applique la pièce 8 contre lesdits contacts.
Ce n'est qu'à la fin du tour complet de la came 31 que le doigt 26 retombe dans le creux de ladite came, ouvrant ainsi les contacts 29-29' et provoquant l'arrêt du moteur synchrone 1.
Le bras 33, quand il est entraîné par le plateau 32, passe en regard de l'extrémité du levier 34 pouvant pivoter autour de l'arbre 21. Si, au moment où le bras 33 passe à proximité du levier 34, l'étrier 20 pivote dans le sens de la flèche F2, sa partie inférieure entraîne le levier 34 de façon que son extrémité vienne sur la trajectoire du bras 33. Celui-ci entraîne alors le levier 34 qui continue à pivoter autour de l'arbre 21 d'un angle suffisant pour que son talon 34' provoque la manoeuvre d'un interrupteur (non représenté) d'un circuit de commande. Cette disposition connue - ou d'autres dispositions équivalentes - ne font pas partie de l'invention.
C'est pourquoi elles ne sont pas expliquées en détail.
<Desc/Clms Page number 3>
Le levier coudé 11 est entraîné par le levier 5 qui pénètre dans une fourchette 11', à la partie inférieure du levier 11. Ce levier 11 peut osciller autour d'une tige à épaulement 12 placée à la partie supérieure de l'étrier 20. Le levier 11 est muni d'un doigt 13 qui peut entraîner une palette 14 oscillant autour d'un arbre 15. La palette 14 est munie d'un doigt 16 qui s'appuie sur le cliquet 61. Le fonctionnement du récepteur représenté au dessin est le suivant Les différents organes du récepteur sont représentés dans la position qu'ils occupent lorsque le récepteur est au repos. Celui-ci est prêt à recevoir la première impulsion (impulsion de démarrage).
Le cliquet 61 bloque la roue à rochets 60. La tige 66 est engagée dans l'encoche 69 du levier 70. Le doigt 4 du levier 5 est sur le sommet d'une dent de la came 30 et le ressort 22 applique l'étrier 20 contre le talon 70' du levier 70. Lorsque la première impulsion à la fréquence de télécommande est appliquée sur les conducteurs A, B, la lame 51 du relais à résonance électromécanique se met alors à vibrer et, par son cliquet 52, fait tourner la roue 53 dans le sens de la flèche F. Ce mouvement de rotation est transmis par l'arbre 54 et le cardan 55, à l'arbre 56 qui entraîne le satellite 58 du différentiel 57.
Le planétaire 59 étant bloqué par l'engagement du cliquet 61 sur la roue à rochet 60, le satellite 58 entraîne l'autre planétaire 62, ce qui provoque la rotation, dans le sens de la flèche F, de la palette 65. Le ressort 63 se tend. La palette 65, après un demi-tour, repousse la tige 66 qui se dégage de l'encoche 69 du levier 70. Ce dernier, étant ainsi libéré, pivote autour de l'arbre 71, par suite de la pression qu'exerce sur son talon 70' l'étrier 20 poussé par le ressort 22.. L'étrier 20 tourne autour de son arbre 21 dans le sens de la flèche F2, jusqu'à ce que le ressort 22 vienne buter contre l'extrémité du levier 5.
Le mouvement de l'étrier 20 produit trois effets : 1 Il fait pivoter le levier coudé 11 autour de sa fourchette 11' qui pénètre dans le levier 5. Le doigt 13 du levier coudé 11 vient vers l'avant de la figure entraînant la palette 14 qui pivote autour de l'arbre 15.
Le doigt 16, porté par la palette 14, se déplace vers l'arrière de la figure. Le cliquet 61, par sa propre élasticité, suit le doigt 16 et dégage la roue à rochet 60, de sorte que le planétaire 59 est libéré. Sous l'action du ressort 63, le planétaire 62 tourne alors en sens inverse de la flèche F' ramenant la palette 65 à sa position de départ. Le fonctionnement du relais à résonance n'a plus d'action sur les autres organes du récepteur.
2o Au démarrage, l'étrier 20, par son doigt 23, provoque la fermeture des contacts 29-29' et alimente par la tension du réseau le moteur synchrone 1. 3,1 L'étrier 20 amène l'extrémité du levier 34 dans la trajectoire du bras 33.
Grâce aux dispositions qui viennent d'être décrites, l'effort demandé au relais à lame vibrante est très faible puisqu'il ne consiste qu'à dégager la tige 66 de l'encoche 69 du levier 70.
Par suite du mouvement de rotation de la came 30, le doigt 4 du levier 5 tombe dans la première encoche de cette came. Le levier 5 et le ressort 22 tournent dans le sens de la flèche F3 et l'étrier 20, rappelé par un ressort non représenté sur la figure, suit le ressort 22, tournant en sens inverse de la flèche F2, de sorte que l'extrémité supérieure dudit étrier s'engage contre le talon 70' du levier 70. Le levier coudé 11 pivote de façon telle que son doigt 13 se déplace vers l'avant de la figure et le cliquet 61 reste dégagé de la roue à rochet 60. Enfin, le levier 34 n'étant plus poussé par l'étrier 20, son extrémité s'éloigne de la trajectoire du bras 33.
La deuxième impulsion à la fréquence de télécommande est appliquée sur les conducteurs A, B (impulsions d'exécution) au moment où le doigt 4 du levier 5 est sur le sommet d'une des dents de la came 30; le même processus que celui précédemment décrit se renouvelle. En particulier, l'étrier 20 amène l'extrémité du levier 34 dans la trajectoire du bras 33.
Si l'intervalle de temps qui sépare les deux impulsions de télécommande correspond au temps nécessaire pour que le bras 33 du plateau 32, entraîné par le moteur synchrone 1, vienne en regard de l'extrémité du levier 34, entraîné par la partie inférieure de l'étrier 20 quia pivoté dans le sens de la flèche F2, le levier 34 pivote autour de l'arbre 21 pour que son talon 34' provoque la man#uvre d'un interrupteur d'un circuit de commande.
L'intervalle de temps qui sépare l'impulsion de démarrage de la première impulsion d'exécution est différent de l'intervalle de temps entre deux impulsions d'exécution successives et des multiples de cet intervalle de temps. Ce procédé de télécommande connu permet de réaliser des récepteurs qui soient insensibles aux impulsions postérieures à la première impulsion reçue si celle-ci n'est pas une impulsion de démarrage mais une impulsion d'exécution.
Le récepteur précédemment décrit est insensible aux impulsions postérieures à la première impulsion reçue, si celle-ci n'est pas une impulsion de démarrage. En effet, la première impulsion reçue fait fonctionner le récepteur comme cela a déjà été expliqué. Mais la deuxième impulsion sera reçue quand le doigt 4 du levier 5 se trouve encore dans une encoche de la came 30.
Dans cette position, le levier 5 a amené vers l'avant de la figure le doigt 13 du levier coudé 11 quia pivoté autour de la tige à épaulement 12 qui se trouve à la, partie supérieure de l'étrier 20. Celui-ci est immobile car il est poussé par le ressort 22 contre le talon 70' du levier 70.
Ainsi qu'on l'a déjà expliqué, chaque fois que le doigt 13 est déplacé vers l'avant de la figure, le cliquet 61 ne
<Desc/Clms Page number 4>
bloque plus la roue à rochet 60, de sorte que la deuxième impulsion, qui fait entrer en oscillation la lame vibrante 52 et tourner les arbres 54 et 56, ne produit aucun mouvement de rotation du planétaire 62 du différentiel 57 (et, par conséquent, de la palette 65) puisque le planétaire 59 est libre.
La fig. 2 représente le relais à résonance du récepteur de télécommande qui est réalisé de manière à rendre ledit récepteur insensible aux tensions perturbatrices dont la fréquence est, soit égale à celle pour laquelle le relais à résonance est accordé, soit voisine de cette fréquence et qui peuvent prendre naissance, par exemple,
à la suite d'un. changement brusque dans les conditions d'exploitation du réseau (ouverture ou fermeture d'un disjoncteur, enclenchement ou déclenchement de condensateurs, etc.). Bien que ces tensions perturbatrices. soient amorties, leurs premières oscillations peuvent avoir une forte amplitude et faire fonctionner ainsi le relais à résonance pendant un temps suffisant pour que ce dernier provoque une commande à distance intempestive.
Sur cette figure, où les références 51 à 54 ont la même signification que sur la fig. 1, 41 représente une deuxième lame vibrante accordée à une fréquence différant de 10 Herz, par exemple, de la fréquence de télécommande. L'extrémité libre de cette lame vibrante est munie d'un cliquet 42 qui entraîne en rotation la roue 43 montée folle sur l'arbre 54, lors de la vibration de la lame 41.
Les deux lames 41 et 51 sont soumises. à l'influence d'un même circuit magnétique qui comporte, comme cela est connu, une bobine d'excitation branchée en série avec un condensateur, la bobine d'excitation et le condensateur constituant un circuit à résonance accordé à la fréquence du courant de télécommande.
Sur la roue 43 est fixée une extrémité d'un res- sort à spires 44 dont l'autre extrémité est reliée à un point fixe du bâti du récepteur. Lorsque la roue 43 n'est pas entraînée par la vibration de la lame 41, le ressort 44, étant détendu, n'exerce aucun couple de freinage sur l'arbre 54.
Lors d'une émission à la fréquence du courant de télécommande, la lame vibrante 51 entre en résonance et, par son cliquet 52, provoque la rotation de la roue 53 qui entraîne l'arbre 54. Par contre, la lame 41 vibre très faiblement, de sorte qu'elle est pratiquement sans action sur la roue 43.
Par contre, si une tension perturbatrice, de fréquence égale ou voisine de la fréquence de télécommande et dont les premières oscillations sont de grande amplitude, est appliquée aux bornes du circuit accordé du relais à résonance, les deux lames 41 et 51 se mettent à vibrer et entraînent respectivement les roues 43 et 53. Dès que la roue 43 a tourné d'un certain, angle, le diamètre intérieur du ressort 44 a diminué de telle sorte que ce dernier bloque l'arbre 54.
La rotation de l'arbre 64 est arrêtée et la palette 65 ne peut atteindre la tige 66, de sorte que la tension perturbatrice ne peut provoquer aucune manoauvre intempestive de télécommande. Lorsque la tension perturbatrice a disparu, le ressort 63 ramène le planétaire 62 et la palette 65, qui lui est solidaire, en position de repos.