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Récepteur pour installation de télécommande La présente invention a pour objet un récep- teur pour installation de télécommande dans laquelle un ordre de commande est défini par un intervalle de temps déterminé séparant la réception de deux impulsions électriques à fréquence musicale.
De tels récepteurs connus comportent trois dispo- sitifs essentiels 1) Un dispositif sensible à la fréquence de télé- commande ;
2) Un moteur synchrone entraînant un arbre por- tant, d'une part, des bras (ou des cames) pouvant agir sur des interrupteurs de circuits de commande et, d'autre part, une came assurant l'alimentation du moteur synchrone pendant la durée d'un tour complet de l'-arbrc de commande;
3) Un dispositif auxiliaire ou ,un sélecteur de temps, actionné par le dispositif sensible à la fréquence de télécommande, provoquant, d'une part, le démarrage du moteur synchrone et, d'autre part, la liaison temporaire entre les bras (ou canes) de commande mus par le moteur synchrone et les interrupteurs de commande.
La première impulsion (de démarrage) provoque, par le fonctionnement du dispositif sensible à la fréquence de télécommande et l'actionnement consécutif du sélecteur de temps, le démarrage du moteur synchrone.
La deuxième impulsion (impulsion d'exécution) provoque, de la même façon, l'exécution de la commande (enclenchement ou déclenchement) à condition, bien entendu, due cette impulsion soit reçue au moment où l'un des bras (ou l'une des cames portées par l'arbre entraîné parie moteur synchrone) se trouve dans une position bien déterminée.
Le récepteur selon l'invention comprend un relais à lame vibrante, agencé de manière à être actionné par lesdites impulsions, un moteur synchrone pour l'entramement d'au moins un organe de commande, cet organe devenant actif sensiblement à l'instant où se produit la réception de la seconde des deux impul- sions,
au moins une bascule soumise à des moyens de rappel et susceptible d'assurer, pour une position angulaire déterminée de la bascule et dudit organe de commande, la coopération temporaire de cet organe avec un élément d'actionnement d'au moins un inter- rupteur de ladite installation ainsi que la fermeture temporaire du circuit d'alimentation du moteur,
et enfin des moyens maintenant fermé ce circuit dès que le moteur est entraîné en rotation.
Ce récepteur est caractérisé par le fait que la lame du relais est agencée de manière à entraîner angulairement, à chaque .impulsion reçue, -au travers d'un accouplement à friction et à l'encontre d'un dispositif de rappel, au moins une came de verrouillage de la bascule d'une position dans ,
laquelle la bascule est bloquée dans une autre position dans laquelle elle est libre de pivoter sous l'action de ses moyens de rappel pour réaliser ladite fermeture temporaire du circuit d'alimentation du moteur et pour conduire ledit élément d'actionnement dans la zone d'action dudit organe de commande,
et par le fait qu'il comprend un levier coopérant avec une seconde came entraînée par ledit moteur et agencée de manière que ce levier bloque ladite première came dans sa position de verrouillage de la bascule pendant ledit inter- valle de temps séparant les deux impulsions de télécommande,
le tout étant agencé de manière que l'ac- tionnement dudit interrupteur soit possible seulement lorsque l'écart séparant deux impulsions successives correspond audit intervalle de temps, la coopération temporaire dudit organe de commande et de l'élément d'actionnement de l'interrupteur de l'installa- tion étant rendue impossible,
lorsque cet écart est
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différent dudit intervalle de temps déterminé séparant la réception de ces impulsions, :par blocage de ladite première came et de la bascule.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique en perspective de cette forme d'exécution.
La fig. 2 montre des courbes de .fonctionnement de cette forme d'exécution.
Le récepteur représenté sur la fig. 1 comprend un relais à résonance sensible à la fréquence de télécommande dont seule la lame vibrante 51 a été représentée. L'extrémité libre de cette lame comporte un cliquet 52 qui entraîne en rotation, dans le sens de la flèche F, .lors de la vibration de la lame 51 une roue 53.
Celle-ci entraîne un arbre 54 au moyen d'un dis- positif à friction 50. La lame 51 est accordée à la fréquence de télécommande. Ce .relais à résonance comprend, en outre, comme cela est connu, un circuit comportant un enroulement d'excitation et un con- densateur, accordé à la fréquence de télécommande, ainsi qu'un circuit magnétique.
Ces divers éléments n'ont pas été représentés pour ne pas surcharger la figure. L'arbre 54 entraîne, par l'intermédiaire d'un réducteur mécanique schématisé par les roues 81, 82 et d'un cardan 55, un arbre 56. Une came 57 est calée sur l'arbre 56 soumis à l'action d'un ressort de rappel 63 qui tend à mettre l'ensemble calé sur les arbres 56 et 54 dans une position déterminée.
L'ensemble est représenté en position de repos. Lorsque la came 57 fait :un demi-tour dans le sens de la flèche Fl , une partie 58 de la came 57 fait pivoter un levier 64 autour d'un axe 71. Des butées 60 et 61 arrêtent le mouvement de la came 57, de façon que la partie 58 ne puisse s'échapper du levier 64. Lorsque le levier 64 est écarté de sa position, un bec 62 solidaire du levier 64 et mobile autour d'un axe 80 libère un levier 70 mobile autour d'un axe 65.
Lorsque la roue 53 n'est plus actionnée par le cliquet 52 porté par la lame 51, le ressort 63 rappelle la came 57 dans sa position de repos ; la partie 58 de la came 57 libère le levier 64 qui est rappelé à son tour par un ressort 79 dans sa position de repos. Une partie 59 de la came 57 verrouille le levier 64 dans cette position. Le bec 62, poussé par l'extrémité du levier 70, s'efface en pivotant autour de l'axe 80, et évite ainsi un frottement important entre le bec 62 et l'extrémité de ce levier.
Un moteur synchrone 1 fait tourner, par l'intermédiaire de .rouages démultiplicateurs 2, un arbre 3 dans le sens de la flèche Fl lorsqu'il est mis sous tension par la fermeture de contacts 29-29' respectivement portés par des lames élastiques 27 et 28. La lame 27 est reliée à l'une des bornes du moteur; la lame 2.8 est reliée au conducteur A d'un réseau de distribution sur lequel peuvent être superposées des tensions de télécommande à fréquence musicale.
Le conducteur B est relié directement à l'autre borne du moteur. Le circuit accordé du relais à lame vi- brante à résonance électromécanique est également branché aux bornes desdits conducteurs A et B.
Sur l'arbre 3 sont montées des cames 30 et 31, ainsi qu'un certain nombre de plateaux circulaires, tels que 32, portant des bras, tels que 33, pouvant entraîner des leviers, tels que 34, qui ouvrent ou ferment des interrupteurs de télécommande. La came 30 comporte sur sa périphérie un certain nombre d'encoches et de dents. Cette came commande, par l'intermédiaire d'un doigt 4, un levier 5 pivotant autour d'un arbre 6.
Le levier 5 est soumis à l'action d'un ressort 7 qui repousse constamment le doigt 4 contre la came 30.
20 désigne un étrier ou une bascule pouvant pivoter autour d'un axe 21 et qui est sollicité dans le sens inverse de la flèche F.= par un ressort 22 quand il n'est pas soumis à l'action du ressort 7. Sous l'action de ce ressort 7, l'étrier 20 agit, dans la position représenté sur la figure, contre un talon 70' du levier 70 par l'intermédiaire d'une tige 20' qui lui est solidaire.
Lorsque le levier 70 est déverrouillé par le dégagement du bec 62 entraîné par le levier 64, l'étrier 20 pivote autour de l'axe 21 dans le sens de la flèche F. sous l'action du ressort 7, à condition qu'au même instant le ,ressort 7 soit bandé, ce qui se produit chaque fois que le doigt 4 est sur le sommet d'une dent de la came 30.
En effet, dans ce cas, le ressort 7, fixé, d'une part, à un axe 77 solidaire du levier 5 et, d'autre part, à un axe 72 solidaire d'un levier 73, est en extension et tire le levier 73 dans le sens de la flèche Fs . L'axe 75, porté par le levier 73, pousse à l'intérieur d'une fourchette 76, une pièce 74 qui agit sur l'étrier 20.
Quand l'étrier 20 pivote dans le sens de la flèche F. , il ferme les contacts 29-29' par l'intermédiaire d'un doigt 23 en matériau isolant. Ces contacts seront ensuite maintenus fermés par la pression exercée sur eux par une pièce 8, en matériau isolant, portée par un levier 24, pivotant autour d'un axe 25. Le levier 24 porte, en effet, un doigt 26 qui se trouve dans un creux de la came 31 lorsque le moteur synchrone 1 est arrêté. Lorsque celui-ci est alimenté par la fermeture des contacts 29-29', il entraîne l'arbre 3, et la came 31, en tournant, repousse le doigt 26, ce qui applique la pièce 8 contre lesdits contacts.
Ce n'est qu'à la fin du tour complet de la came 31 que le doigt 26 retombe dans le creux de ladite came, ouvrant ainsi les contacts 29-29' et provoquant l'arrêt du moteur synchrone 1.
Le bras 33, qui est entraîné par le plateau 32, passe en regard de l'extrémité du levier 34 pouvant pivoter .autour de l'axe 21. Si, au moment où le bras 33 passe à proximité du levier 34, l'étrier 20 pivote dans le sens de la flèche F. , sa partie inférieure entraîne le levier 34 de façon que son extrémité vienne sur la trajectoire du bras 33.
Celui-ci entraîne alors le levier 34 qui continue à pivoter autour de l'arbre 21 d'un angle suffisant pour que son talon 34' provo-
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que la manceuvre d'un interrupteur (non représenté) d'un circuit de commande.
Un levier coudé 11 est entraîné par le levier 5 pair l'intermédiaire d'un axe 12 qui repose contre une partie du levier 5 et dont le contact avec le levier 5 est maintenu au moyen d'un ressort 13. Un dispositif comportant une vis 14 et un ressort 15 permet de régler la position d'un bec 11' du levier 11 autour de l'axe 12.
Le fonctionnement du récepteur décrit est le suivant: Les différents organes du récepteur sont représentés d'ans la position qu'ils occupent lorsque le récepteur est au repos. Celui-ci est prêt à recevoir une première impulsion (impulsion de démarrage). La partie 59 de la came 57 maintient le levier 64 dans la position représentée sur la fig. 1. Le bec 62 bloque la pièce 70 qui tend à tourner vers l'avant de la figure autour de l'axe 65 quand .le doigt 4 du levier 5 est sur le sommet d'une dent de la came 30.
La tige 20' de l'étrier 20 est appliquée contre le talon 70' du levier 70 sous l'action du ressort 7 et par l'intermédiaire des leviers 73 et 74. Lorsque la première impulsion à .la fréquence musicale de télécommande est appliquée sur les conducteurs A, B, la lame 51 du relais à résonance électromécanique se met alors à vibrer, et par son cliquet 52, fait tourner la roue 53 dans le sens de la flèche F. Ce mouvement de rotation est transmis par l'arbre 54 et le cardan 55, à l'arbre 56. Le ressort 63 se tend.
La partie 59 de la came 57 liblre le levier 64 et permet sa rotation autour de l'axe 71. La -partie 58 de la came 57, après un demi-tour, repousse le levier 64, de sorte que le bec 62 libère le levier 70. Ce dernier étant ainsi libéré, pivote autour de l'axe 65 par suite de la pression qu'exerce sur le talon 70' l'étrier 20 tiré tsar le ressort 7.
L'étrier 20 tourne autour de son axe 21 dans le sens de la flèche F2. Le mouvement de l'étrier 20 produit deux effets 1) Au démarrage, par son doigt 23, il provoque la fermeture des contacts 29-29' et alimente, par la tension du réseau, le moteur synchrone 1.
2) Il amène l'extrémité du levier 34 dans la trajectoire du bras 33.
Grâce aux dispositions qui viennent d'être décrites, l'effort demandé nu relais à lame vibrante est faible, puisqu'il ne consiste qu'à dégager le bec 62 du levier 70.
Par suite du mouvement de rotation de la came 30, le doigt 4 du levier 5 tombe dans la première encoche de cette came. Le :levier 5 tourne alors dans le sens de la flèche F-1 autour de son .axe 6 et l'étrier 20, qui n'est plus sollicité par le ressort 7, est rappelé par le ressort 2.2 et tourne en sens inverse de la flèche F.; , de sorte que l'extrémité supérieure de la tige 20' dudit étrier s'engage dans le talon 70' du levier 70.
Le levier 70 est rappelé dans sa position de repos par un -ressort 35 à plus faible couple de rappel que le conuple créé par le ressort 7 sur la pièce 70 quand le doigt 4 est sur le sommet d'une dent de la came 30.
Le levier coudé 11 pivote de façon telle que le bec 11' vienne dans la trajectoire d'une partie saillante 78 de la came 57. Enfin, le levier 34 n'étant plus poussé par l'étrier 20, son extrémité s'éloigne de la trajectoire du bras 33. Quand l'impulsion cesse, le ressort 63 rappelle la came 57 dans sa position de repos, et le levier 64 est rappelé -à son tour dans cette position par le ressort 79.
La deuxième impulsion à la fréquence de télécommande est appliquée sur les conducteurs A, B (impulsions d'exécution) au moment où le doigt 4 du levier 5 est sur le sommet d'une des dents de la came 30; le même processus que celui précédem- ment décrit se renouvelle. En particulier, l'étrier 20 amène l'extrémité du levier 34 dans la trajectoire du bras 33.
Si l'intervalle de temps qui sépare les deux impulsions de télécommande correspond au temps nécessaire pour que le bras 33 du plateau 32, entraîné par le moteur synchrone 1, vienne en regard de l'extrémité du levier 34, entraîné par la partie inférieure de l'étrier 20 quia pivoté dans le sens de la flèche F2, le levier 34 pivote autour de l'arbre 21 suffisamment pour que son talon 34' provoque la manaeuvre d'un interrupteur d'un circuit de commande.
L'intervalle de temps qui sépare l'impulsion de démarrage de la première impulsion d'exécution est différent de l'intervalle de temps entre deux impulsions d'exécution successives et des multiples de cet intervalle de temps. Ce procédé de télécommande connu permet de réaliser des récepteurs qui sont insensibles aux impulsions postérieures à la première impulsion reçue si celle-ci n'est pas une impulsion de démarrage,
mais une impulsion d'exécution.
Dans ce cas, la première impulsion reçue fait fonctionner le récepteur comme cela a déjà été expliqué. Mais, la deuxième impulsion sera reçue quand le doigt 4 du levier 5 se trouve dans une encoche de la came 30. Dans cette position, comme il a été dit précédemment, le levier 70, ainsi que l'étrier 20 et le levier 34 reviennent dans leur position de repos, et le levier 11 pivote de façon que le bec 11' se trouve maintenant sur la trajectoire de la partie saillante 78 de la came 57.
La deuxième impulsion reçue dans ces conditions est alors sans effet, car la rotation de l'ambre 56 est aussitôt bloquée par le bec 11' du levier 11 sur lequel vient buter l'appendice 78 de la came 57, et l'étrier 20 ne peut être déverrouillé. La roue 53 peut, néanmoins, continuer à tourner, grâce au dispositif à friction 50 qui, le couple à transmettre étant trop élevé, patine et ne transmet plus le mouvement à l'arbre 54.
De, ce fait, aucune manoeuvre in- tempestïve de télécommande ne risque .de se produire.
On sait que, dans une telle installation de télécommande, les impulsions à la fréquence de télécom- mande sont émises pendant une durée de l'ordre d'une seconde et à un niveau supérieur à un niveau déterminé.
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Pour que le sélecteur de temps soit actionné, il est, en effet, nécessaire que le relais reçoive une certaine quantité d'énergie fournie par l'installation émettrice. Le seuil de fonctionnement du récepteur dépend, pour un niveau donné, de la fréquence de télécommande et du .temps d'application de cette fréquence de télécommande ;
de même, le seuil de non- fonctionnement du récepteur, c'est-à-dire le niveau minimum pour lequel le sélecteur de temps n'est pas actionné par le réducteur entraîné par la lame vibrante, dépend des mêmes variables. Si on porte en abscisses le temps d'application t des impulsions à la fréquence de télécommande, .et en ordonnées le niveau d'émission, ou plus .précisément,
le rapport U de la tension à la fréquence de télécommande à .la tensio:n du réseau, on obtient une courbe (I) de fonctionnement du relais ayant l'allure indiquée sur la fig. 2.
Afin de rendre, d'une part, les seuils de fonctionnement et de non-fonctionnement du récepteur pratiquement indépendants du temps d'application de la fréquence de télécommande, et d'autre part, d'élever sensiblement le seuil de non-fonctionnement sans que le seuil de fonctionnement soit lui-même modifié,
un couple magnétique variable avec la position angu- laire est exercé sur la partie mobile du dispositif excité par le sélecteur de fréquence, par :exemple, sur l'une des roues 82 du réducteur entraîné par la lame vibrante 51. Cette disposition a pour effet a) d'augmenter le couple initial du réducteur; b) de modifier la variation du couple résistant exercé sur le réducteur en fonction de sa position angu- laire.
Dans l'exemple représenté, une pièce magnétique 83 montée sur la roue 82 du réducteur entraîné par la lame vibrante coopère avec un aimant 84 fixé sur le bâti du réducteur, de façon qu'en position de repos,
il existe entre ces deux pièces un entrefer. Celui- ci peut être réglé jusqu'à ce que le seuil de nonfonctionnement soit supérieur à une valeur déterminée et que la variation du seuil de fonctionnement du récepteur en fonction du temps d'application de la fréquence de télécommande soit faible au-delà d'une limite inférieure du temps d'application de cette fré- quence de télécommande aux bornes du récepteur.
L'application de ce couple magnétique supplé- mentaire qui s'exerce principalement au démarrage quand -l'entrefer séparant les deux pièces est minimum, pour devenir rapidement négligeable quand l'entrefer croît, se traduit effectivement sur la nou- valle courbe (II)
par un relèvement de l'asymptote horizontale du seuil de non fonctionnement et par un aplatissement de la courbe dans les limites de fonctionnement habituelles autour de la seconde. On voit que, par rapport à la courbe (I), le récepteur est à la fois moins sensible aux impulsions de faible niveau et que son seuil de fonctionnement est, dans ces nouvelles conditions, approximativement indépen- dant, en particulier dans la zone hachurée,
de la durée d'application des impulsions aux bornes du récepteur, cette zone hachurée encadre la durée d'émïssion et tient compte des différents paramètres pouvant affecter la durée d'application des impulsions au récepteur.