EP0327460A1

EP0327460A1 - Interrupteur électrique à coupure automatique, en particulier interrupteur différentiel

Info

Publication number: EP0327460A1
Application number: EP89400294A
Authority: EP
Inventors: Georges Urbain
Original assignee: Legrand SA
Current assignee: Legrand SA
Priority date: 1988-02-03
Filing date: 1989-02-02
Publication date: 1989-08-09
Also published as: FR2626712B1; FR2626712A1

Abstract

Il s'agit d'un interrupteur électrique du genre comportant, entre une manette de commande (11) montée rotative et un support de contact (12), qui, lui aussi monté rotatif, porte au moins un contact (13), un mécanisme à déclenchement brusque (14), qui est sous le contrôle d'une came (25) coaxiale de la manette de commande (11) et montée librement rotative par rapport à celle-ci, avec, associés à cette came (25), des cliquets (26, 30) propres à son entraînement et à sa retenue. Suivant l'invention, un coulisseau (87) engrène par un doigt (88) avec la came (25) et un levier d accrochage (89), monté rotatif et apte à se crocheter sur le support du contact (12), présente une rampe (92) par laquelle il interfère avec le trajet d'un pion (93) solidaire du coulisseau (87), avec, prenant appui sur celui-ci, des moyens de pression de contact (124) aptes à agir en fermeture sur le support de contact (12). Application, notamment, aux interrupteurs différentiels.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les interrupteurs électriques à coupure automatique, c'est-à-dire les interrupteurs électriques dans lesquels, sur une intervention manuelle d'un opérateur, l'ouverture des contacts et leur fermeture se développent suivant un processus qui, une fois initié par un tel opérateur, échappe à l'action de celui-ci et ne dépend plus de lui, l'ouverture des contacts pouvant en outre intervenir systématiquement sur l'intervention d'un quelconque organe de détection, comme cela est par exemple le cas dans les interrupteurs différentiels, c'est-à-dire dans les interrupteurs comportant, comme organe de détection, un relais sensible à un éventuel courant différentiel.
De manière plus précise, la présente invention concerne les interrupteurs électriques du genre comportant, dans un boîtier, entre une manette de commande montée rotative par rapport audit boîtier et un support de contact qui, lui aussi monté rotatif par rapport audit boîtier, porte au moins un contact, un mécanisme à déclenchement brusque propre à provoquer le pivotement automatique dudit support de contact entre une position de fermeture, pour laquelle il applique, contre un contact fixe, le contact qu'il porte, communément dit contact mobile, et une position d'ouverture pour laquelle il maintient ce contact mobile écarté du contact fixe.
C'est ce mécanisme à déclenchement brusque qui assure la coupure automatique recherchée.
Le plus souvent, à ce jour, ce mécanisme à déclenchement brusque est un mécanisme à passage de point mort, un axe appartenant à l'un de ses constituants se trouvant brusquement écarté de l'alignement de deux autres lorsqu'il est contraint à atteindre et franchir cet alignement.
Les interrupteurs électriques à coupure automatique mettant en oeuvre un tel mécanisme à déclenchement brusque ont donné et donnent encore satisfaction, au moins à l'ouverture.
Ils peuvent cependant s'avérer parfois moins performants à la fermeture.
Dans le document GB-A-233.094, il est mis en oeuvre une came, qui, coaxiale de la manette de commande, est monteé librement rotative par rapport à celle-ci, avec des cliquets propres à son entraînement et à sa retenue.
Si le mécanisme correspondant constitue bien un mécanisme à déclenchement brusque à l'ouverture, il n'en est pas de même à la fermeture.
En effet, avec ce mécanisme, cette fermeture se fait progressivement.
La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition assurant un déclenchement brusque à la fermeture, en permettant ainsi de dominer de manière satisfaisante une telle fermeture, et conduisant en outre à d'autres avantages.
De manière plus précise, elle a pour objet un interrupteur électrique à coupure automatique du genre comportant, dans un boîtier, entre une manette de commande montée rotative par rapport audit boîtier et un support de contact, qui, lui aussi monté rotatif par rapport audit boîtier, porte au moins un contact, un mécanisme à déclenchement brusque propre à provoquer le pivotement automatique dudit support de contact entre une position de fermeture, pour laquelle il applique contre un contact fixe le contact qu'il porte, communément dit contact mobile, et une position d'ouverture pour laquelle il maintient ce contact mobile écarté du contact fixe, ledit mécanisme à déclenchement brusque étant sous le contrôle d'une came qui, coaxiale de la manette de commande, est montée librement rotative par rapport à celle-ci, avec, associés à ladite came, d'une part, un premier cliquet, dit ci-après cliquet mobile, qui, monté rotatif sur la manette de commande, est apte à coopérer avec un premier cran de la came, pour l'entraînement, dans un sens, de celle-ci, et, d'autre part, un deuxième cliquet, dit ci-après cliquet fixe, qui, monté rotatif par rapport au boîtier, est apte à coopérer avec un deuxième cran de la came, pour la retenue de celle-ci dans le sens opposé au précédent, cet interrupteur électrique étant d'une manière générale caractérisé en ce que, le mécanisme à déclenchement brusque comportant un coulisseau monté mobile en translation par rapport au boîtier, ledit coulisseau engrène par un doigt avec la came, et ledit mécanisme à déclenchement brusque comporte en outre un levier d'accrochage qui, monté rotatif par rapport au boîtier présente, d'une part, un cran par lequel il est apte à se crocheter sur un cran du support de contact, pour la retenue de celui-ci, et, d'autre part, une rampe par laquelle, pour son pivotement, et ainsi la libération dudit support de contact, il interfère avec le trajet d'un pion solidaire du coulisseau, et des moyens élastiques de pression de contact aptes à agir en fermeture sur le support de contact.
Ainsi, l'ensemble des constituants du mécanisme à déclenchement brusque mis en oeuvre suivant l'invention s'organisent autour d'une came, et non autour de trois axes à aligner.
Lors du basculement en position de fermeture de la manette de commande, le coulisseau, entraîné par la came, alors même que le support de contact se trouve retenu par le levier d'accrochage, bande progressivement les moyens élastiques de pression de contact portant sur ce support de contact, en sorte que, lorsque, sur son trajet, il provoque l'escamotage du levier d'accrochage retenant jusque-là ce support de contact, ces moyens élastiques de pression de contact, ainsi libérés, se détendent brusquement et assurent alors la fermeture brusque recherchée.
Grâce à une telle disposition, les conditions suivant lesquelles s'effectue cette fermeture brusque peuvent être parfaitement contrôlées et dominées.
En outre, avec la came mise en oeuvre suivant l'invention, il est également plus aisé d'organiser à son gré, autour d'une telle came, les divers constituants à mettre en oeuvre, ce qui est avantageusement favorable à un montage par simple empilage de ceux-ci, au bénéfice des coûts de montage correspondants.
Enfin, aisément réalisables en matière synthétique, ces constituants, qui sont en nombre, concourent avantageusement à l'isolation de l'ensemble.
Certes, il est connu, par le document DE-B-1 .210.069, la mise en oeuvre d'un coulisseau pour assurer le basculement brusque d'un contact.
Mais, dans ce document, l'intervention de ce coulisseau résulte directement de l'action exercée sur la manette de commande correspondante, et il n'y a ni un quelconque engrènement du coulisseau avec une quelconque came, ni la coopération de ce coulisseau avec un levier d'accrochage susceptible de retenir, et de libérer en temps opportun, le support du contact à commander.
Il s'agit donc, dans ce document DE-B-1.210.069, d'un mécanisme de nature très différente de celui de l'interrupteur électrique de l'invention.
Il en est de même pour le document DE-C-656.585.
Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :

la figure 1 est, avec des arrachements locaux, et l'omission de certains constituants, une vue en perspective, de principe, d'un interrupteur électrique à coupure automatique suivant l'invention ;
la figure 2 est, à échelle différente, et avec des arrachements locaux, une vue partielle, en élévation, suivant la flèche II de la figure 1, de ceux des constituants de cet interrupteur électrique qui sont concernés par le mécanisme à déclenchement brusque mis en oeuvre dans celui-ci, pour la position d'ouverture de ces constituants, et abstraction faite des moyens élastiques qui leur sont associés ;
la figure 3 est une vue partielle en élévation analogue à celle de la figure 2, mais avec les moyens élastiques associés aux constituants en cause ;
les figures 4 et 5 sont, à échelle inférieure, des vues partielles en élévation, qui, également analogues à celle de la figure 2, illustrent, chacune respectivement, deux positions successives de ces constituants, entre leur position d'ouverture et leur position de fermeture ;
la figure 6 est, à l'échelle des figures 4 et 5, une vue partielle en élévation pour cette position de fermeture.

Tel qu'illustré sur ces figures, l'interrupteur électrique à coupure automatique suivant l'invention est du genre comportant, dans un boîtier 10, entre une manette de commande 11 montée rotative par rapport audit boîtier 10 et un support de contact 12 qui, lui aussi monté rotatif par rapport audit boîtier 10, porte au moins un contact 13, un mécanisme à déclenchement brusque 14 propre à provoquer le pivotement automatique dudit support de contact 12 entre une position de fermeture, figure 4, pour laquelle il applique, contre un contact fixe 15, le contact 13 qu'il porte, dit ci-après contact mobile, et une position d'ouverture, figures 1 à 3, pour laquelle il maintient ce contact mobile 13 écarté dudit contact fixe 15, et réciproquement.
S'agissant, dans la forme de réalisation représentée, d'un interrupteur électrique bipolaire, il y a, associés chacun respectivement à deux contacts fixes 15, deux contacts mobiles 13.
De ce fait, le support de contact 12, dans cette forme de réalisation, est dédoublé en deux pièces distinctes.
Mais, celles-ci étant en pratique solidaires l'une de l'autre, elles seront considérées ci-après comme constituant une seule et même pièce, en étant alors indistinctement désignées par la seule et même référence 12.
Ainsi, dans ce qui suit, cette référence 12 désigne indifféremment tantôt une seule des pièces en cause, et tantôt l'ensemble de celles-ci.
Il en sera de même, ci-après, pour certains au moins des autres constituants de l'interrupteur électrique suivant l'invention.
Il va de soi, d'ailleurs, que, en variante, le support de contact 12, et il en est de même pour tel ou tel autre des constituants qui vont suivre, peut être formé d'une seule et même pièce.
Quoi qu'il en soit, chacun des couples de contact que forment un contact fixe 15 et le contact mobile 13 correspondant est interposé, indépendamment de l'autre, entre une borne d'entrée 16A et une borne de sortie 16B, figure 1.
Dans la forme de réalisation représentée, chacune des bornes d'entrée 16A et de sortie 16B ainsi mises en oeuvre comporte, d'une part, une languette 17, qui, pour une borne d'entrée 16A, est en continuité avec le contact fixe 15 correspondant et qui, pour une borne de sortie 16B, est reliée électriquement avec le contact mobile 13 correspondant, par exemple par une tresse, non visible sur les figures, sur laquelle est, par exemple, positionné le tore de mesure associé, et, d'autre part, pour le serrage d'un conducteur électrique sur cette languette 17, un étrier 18 à vis de serrage 19.
Pour alléger la figure 1, seule l'une des bornes d'entrée 16A a l'ensemble de ses constituants représentés sur cette figure 1 ; pour l'autre borne d'entrée 16A, et pour les bornes de sortie 16B, il y manque tel ou tel de ces constituants.
Ces dispositions sont bien connues par elles-mêmes, et ne faisant pas partie en soi de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.
De même, connu en soi, et relevant de l'homme de l'art, le boîtier 10, qui n'a été que schématisé, par son contour, sur la figure 1, ne sera pas décrit en détail ici.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, il est associé, à ce boîtier 10, au moins un flasque 20 qui, outre la manette de commande 11 et le support de contact 12, porte l'ensemble des constituants du mécanisme à déclenchement brusque 14, et qui est adapté à être rapporté dans le boîtier 10 et à y être convenablement assujetti.
En pratique, deux flasques 20 sont prévus, en étant chacun respectivement disposés de part et d'autre de l'ensemble des constituants concernés.
Seul l'un de ces flasques 20 est visible sur les figures.
Relevant de l'homme de l'art, ces flasques 20 ne seront pas non plus décrits dans tous leurs détails ici.
Seuls en seront occasionnellement mentionnés les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention.
C' est ainsi, par exemple, que l'axe 22 autour duquel est montée rotative la manette de commande 11 est en prise avec l'alésage d'un bossage cylindrique 23 prévu en saillie à cet effet sur l'un d'eux.
En pratique, le mécanisme à déclenchement brusque 14 est sous le contrôle d'une came 25 qui, coaxiale de la manette de commande 11, est montée librement rotative par rapport à celle-ci, avec, associés à ladite came 25, d'une part, un premier cliquet 26, dit ici cliquet mobile, qui, monté rotatif sur la manette de commande 11, est apte, par un bec 27, à coopérer avec un premier cran 28 de la came 25, pour l'entraînement de celle-ci, dans un sens, suivant la flèche F1 de la figure 2, et, d'autre part, un deuxième cliquet 30, dit ici cliquet fixe, qui, monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, est apte, par un cran 31, à coopérer avec un deuxième cran 32 de la came 25, pour la retenue de celle-ci dans le sens opposé au précédent.
La came 25 s'étend, globalement, en totalité dans le contour hors tout de la manette de commande 11.
Son premier cran 28 est formé à la faveur d'un bec saillant 34, et, de même, son deuxième cran 32, qui est disposé en position globalement diamétralement opposée par rapport au précédent, est formé à la faveur d'un bec saillant 35.
Mais, pour des raisons qui apparaîtront ci-après, ce deuxième cran 32 est en continuité avec l'un des flancs d'un dièdre rentrant 36 affectant en creux la tranche de cette came 25.
Comme indiqué précédemment pour le support de contact 12, la came 25 ainsi constituée est en pratique dédoublée en deux pièces, qui, engagées à rotation sur le même axe 22 que la manette de commande 11, sont chacune respectivement accolées aux deux flancs de celle-ci.
Le cliquet mobile 26 et le cliquet fixe 30 sont globalement disposés en positions globalement opposées l'un par rapport à l'autre de part et d'autre de la came 25, et donc de part et d'autre de la manette de commande 11.
Le cliquet mobile 26, qui est constitué par une pièce unique, se présente sous la forme générale d'une chape, en présentant, d'une part, deux bras 37, par lesquels il est articulé, par un axe 38, sur un bossage 39 prévu radialement en saillie à cet effet sur la manette de commande 11, et dont les extrémités, pour coopération avec les deux pièces constitutives de la came 25, forment chacune un bec 27, et, d'autre part, reliant ces bras 37 à leur base, une traverse 40.
Pour des raisons qui apparaîtront ci-après, cette traverse 40 présente, du côté de la manette de commande 11, en saillie en direction de celle-ci, un doigt 41, et, du côté opposé, un bossage 42.
En pratique, le cliquet mobile 26 ainsi constitué et la manette de commande 11 ont en commun des moyens élastiques de rappel, qui, prenant appui sur un flasque 20, sollicitent, conjointement, la manette de commande 11 en direction de sa position d'ouverture et le cliquet mobile 26 en direction de la came 25.
Dans la forme de réalisation représentée, et ainsi qu' il est visible sur la seule figure 3, ces moyens élastiques de rappel sont constitués par un ressort de torsion 43, dont la partie centrale de torsion 44 est engagée sur un bossage cylindrique 45 de la manette de commande 11, et dont une, 46, des branches, porte sur un pion 47 prévu en saillie à cet effet sur un flasque 20 tandis que l'autre, 48, porte sur le doigt 41 du cliquet mobile 26.
Comme le cliquet mobile 26, le cliquet fixe 30 est constitué par une pièce unique.
Dans la forme de réalisation représentée, il se présente sous la forme d'un cadre, qui, par l'une, 49, de ses traverses, est engagé à rotation sur un axe 50 fixe par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, cet axe 50 étant par exemple en prise à cet effet avec un bossage cylindrique 51 d'un de ces flasques 20, et dont les deux montants 52 présentent, chacun respectivement, le cran 31 propre à coopérer avec le deuxième cran 32 des pièces constitutives de la came 25.
Pour la sollicitation en pivotement du cliquet fixe 30 ainsi constitué, dans le sens pour lequel, suivant la flèche F2 de la figure 2, il est apte à venir en prise, par son cran 31, avec le cran 32 de la came 25, cette came 25 présente une rampe 53 dont le trajet interfère avec un bras 54 prévu à cet effet sur ce cliquet fixe 30.
Dans la forme de réalisation représentée, la rampe 53 de la came 25 est formée par celui des flancs de son dièdre rentrant 36 qui est opposé à son cran 32, et le bras 54 du cliquet fixe 30 s'étend à compter de sa traverse 49, sensiblement perpendiculairement à ses montants 52.
Au cliquet fixe 30 sont associés des moyens élastiques de rappel qui le sollicitent en pivotement dans le sens opposé au précédent, c'est-à-dire dans le sens opposé à celui pour lequel il est apte à venir en prise avec le cran 32 correspondant de la came 25.
Dans la forme de réalisation représentée, et ainsi qu'il est visible sur la seule figure 3, ces moyens élastiques de rappel comportent un ressort de torsion 55, dont la partie centrale de torsion 56 est engagée sur un prolongement de moindre diamètre 57 du bossage cylindrique 51 correspondant du flasque 20 concerné et dont une, 58, des branches prend appui sur un pion 59 prévu en saillie à cet effet sur ce flasque 20 tandis que l'autre, 60, porte sur un ergot 61 également prévu latéralement en saillie à cet effet sur celui des montants 52 de ce cliquet fixe 30 qui est proche de ce flasque 20.
Au cliquet fixe 30 est associé un levier de verrouillage 62, qui, monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, est apte, par un becquet 63, à maintenir ledit cliquet fixe 30 en prise avec le cran 32 correspondant de la came 25, en portant, alors, simplement par son extrémité libre, et tel que représenté à la figure 4, sur la traverse 64 de ce cliquet fixe 30 opposée à celle, 49, à partir de laquelle s'étend son bras 54.
En pratique, ce levier de verrouillage 62 est engagé à rotation sur un axe fixe 65 en prise avec un bossage cylindrique 66 d'un des flasques 20, et il lui est associé des moyens élastiques de rappel qui sollicitent en permanence son becquet 63 en direction de la traverse 64 du cliquet fixe 30.
Dans la forme de réalisation représentée, et ainsi qu'il est visible sur la seule figure 3, ces moyens élastiques de rappel sont constitués par un ressort de torsion 67 dont la partie centrale de torsion 68 est engagée sur le bossage cylindrique 66 correspondant du flasque 20 concerné, et dont une, 69, des branches prend appui sur un pion 70 prévu en saillie à cet effet sur ce flasque 20 tandis que l'autre, 71, porte sur un ergot 72 également prévu latéralement en saillie à cet effet sur le levier de verrouillage 62.
Au levier de verrouillage 62 est en outre associé un levier de déverrouillage 73, qui, monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, en étant, en pratique, engagé en rotation, à cet effet, sur l'axe 22 de la manette de commande 11, comporte, d'une part, en bout d'un doigt 74, un bossage 75, par lequel il interfère avec le trajet d'un bossage 76 que comporte, radialement en saillie, pour lui, la manette de commande 11, et, d'autre part, un ergot 77 par lequel, après contournement du levier de verrouillage 62, il est apte à agir sur ce levier de verrouillage 62.
Dans la forme de réalisation représentée, et pour des raisons qui, ne ressortant pas de la présente invention, ne seront pas développées ici, ce levier de déverrouillage 73 se prolonge par un bras 78 de l'autre côté de l'axe 22 de la manette de commande 11.
S'agissant, en pratique, d'un interrupteur différentiel, c'est-à-dire d'un interrupteur comportant un relais 79 sensible à un courant différentiel, le percuteur 80 de ce relais sensible 79 est apte à agir sur le levier de verrouillage 62 par l'intermédiaire d'un levier de réarmement 81 monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10.
Dans la forme de réalisation représentée, ce levier de réarmement 81 est engagé à rotation sur l'axe 65 du levier de verrouillage 62, celui-ci formant une chape entre les bras de laquelle il s'étend, et il comporte, d'une part, un bras rigide 82, par lequel il est apte à agir sur le percuteur 80 du relais sensible 79, et par l'intermédiaire duquel ledit percuteur 80 est apte à agir sur ledit levier de verrouillage 62, et, d'autre part, un bras élastiquement déformable 83 sur lequel porte le cliquet fixe 30.
En pratique, ce bras élastiquement déformable 83 comporte, lui-même, une partie rigide, en U, 84, dont est solidaire le bras rigide 82, et un ressort en forme de crosse 85, qui, par sa base, est en prise avec la partie rigide 84, et qui, par son extrémité libre, porte sur la traverse 64 du cliquet fixe 30.
A l'extrémité du levier de verrouillage 62, il est prévu, pour l'action du percuteur 80 du relais sensible 79, une vis 86 permettant d'ajuster la course de fonctionnement correspondante.
Le mécanisme à déclenchement brusque 14 comporte, encore, un coulisseau 87, qui, monté mobile en translation par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, engrène, par un doigt 88, avec la came 25, un levier d'accrochage 89, qui, monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, présente, d'une part, un cran 90, par lequel il est apte à se crocheter sur un cran 91 du support de contact 12, pour la retenue de celui-ci, et, d'autre part, une rampe 92, par laquelle, pour son pivotement, et ainsi la libération dudit support de contact 12, il interfère avec le trajet d'un pion 93 solidaire du coulisseau 87, et, tel qu'explicité ultérieurement, des moyens élastiques de pression de contact aptes à agir en fermeture sur le support de contact 12 en prenant en pratique appui sur ledit coulisseau 87.
Dans la forme de réalisation représentée, le coulisseau 87, qui, comme le support de contact 12 et la came 25, est dédoublé en deux pièces disposées chacune respectivement de part et d'autre de la manette de commande 11, alors que le levier d'accrochage 89 forme une pièce unique, comporte, globalement, deux branches en équerre, à savoir, une branche 94, qui porte son doigt 88, et une branche 95 en bout de laquelle il présente transversalement en saillie un doigt 96 par lequel il est apte à agir sur le contact mobile 13 correspondant pour l'entraînement en ouverture de celui-ci, tandis que le pion 93 qu'il porte s'étend sensiblement dans sa zone de coude, à l'intersection de ses branches 94 et 95.
Au coulisseau 87 ainsi constitué sont associés des moyens élastiques de rappel le sollicitant en permanence en ouverture.
Dans la forme de réalisation représentée, et ainsi qu'il est visible sur la seule figure 3, ces moyens elastiques de rappel sont constitués par un ressort de torsion 97 dont la partie centrale de torsion 98 est engagée sur un bossage cylindrique 99 d'un des flasques 20, et dont une, 100, des branches, prend appui sur le bossage cylindrique 101 de ce flasque 20 autour duquel pivote la manette de commande 11 tandis que l'autre, 102, porte sur un épaulement 103 prévu, latéralement, en oblique, à cet effet, sur le flanc interne de la branche 95 du coulisseau 87.
Pour coopération avec le doigt 88 de ce coulisseau 87, la came 25 présente, angulairement à mi-distance entre ses crans 28 et 32, un évidement 104, et, par exemple, et tel que représenté, une échancrure, qui s'étend sensiblement radialement, et dans laquelle est engagé ledit doigt 88.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, ce doigt 88 traverse de part en part le coulisseau 87, et, tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 1 et 2, il participe ainsi au guidage en coulissement de celui-ci, en étant à cet effet en prise avec une rainure 105 du flasque 20 proche.
Il en est de même pour le doigt 96, celui-ci étant en prise avec une rainure 106 solidaire du flasque 20 proche.
Le levier d'accrochage 89, qui forme une pièce unique, se présente, dans la forme de réalisation représentée, sous la forme d'une chape, qui, par sa zone médiane, intermédiaire entre son cran 90 et sa rampe 92, est engagée à rotation sur un axe fixe 107 en prise avec un bossage cylindrique 108 du flasque 20, et en bout de chacune des deux branches de laquelle est prévu un tel cran 90, pour coopération, chacune respectivement, avec les deux pièces constitutives du support de contact 12.
Au levier d'accrochage 89 ainsi constitué sont associés des moyens élastiques de rappel qui le sollicitent en permanence en direction du cran 91 correspondant de ce support de contact 12.
Dans la forme de réalisation représentée, et ainsi qu'il est visible sur la seule figure 3, ces moyens élastiques de rappel sont constitués par un ressort de torsion 109, dont la partie centrale de torsion 110 est engagée sur un bossage cylindrique 108 du levier d accrochage 89 et dont une, 111, des branches, prend appui sur un pion 112 prévu en saillie à cet effet sur le flasque 20 proche tandis que l'autre, 113, porte sur un ergot 114 également prévu latéralement en saillie à cet effet sur le levier d'accrochage 89, du côté de sa rampe 92.
Le support de contact 12 est engagé à rotation sur un axe fixe 115 en prise avec un bossage cylindrique 116 d'un au moins des flasques 20.
Les contacts mobiles 13, qui l'encadrent, y sont rapportés latéralement, par exemple par sertissage.
Dans la forme de réalisation représentée, le support de contact 12 est apte, par un appendice 117, à coopérer avec le bossage 42 du cliquet mobile 26, d'abord en poussée, pour l'échappement de ce cliquet mobile 26 par rapport au cran 28 de la manette de commande 11, puis en appui, pour la retenue en position de fermeture de celle-ci.
En outre, dans cette forme de réalisation, il engrène, par un bras 118 muni à cet effet d'un doigt 119, avec un indicateur de position 120, qui, monté rotatif par rapport aux flasques 20, et donc par rapport au boîtier 10, en étant engagé à cet effet en rotation sur un axe fixe 121 porté par le flasque 20, présente, radialement, en creux, une échancrure 122 avec laquelle est en prise ledit doigt 119, et qui est ainsi susceptible d'occuper, à niveau avec la paroi de façade du boîtier 10, l'une ou l'autre de deux positions distinctes, l'une d'ouverture, figures 1 à 3, l'autre de fermeture, figure 6.
Enfin, et ainsi qu'il est visible sur la seule figure 3, les moyens élastiques de pression de contact interposés entre le coulisseau 87 et le support de contact 12 sont constitués, dans la forme de réalisation représentée, par un ressort de torsion 124 dont la partie centrale de torsion 125 est engagée sur le bossage cylindrique 116 du flasque 20 concerné, et dont une, 126, des branches porte sur un bossage 127 prévu latéralement à cet effet en saillie sur le flanc externe de la branche 95 du coulisseau 87 tandis que l'autre, 128, porte sur un ergot 129 également prévu latéralement en saillie à cet effet sur le support de contact 12.
En pratique, il y a ainsi deux ressorts de torsion 124, à raison d'un par pièce constitutive du support de contact 12 et par pièce constitutive du coulisseau 87.
En position d'ouverture, figures 1 à 3, la manette de commande 11 est basculée d'un premier côté, le côté gauche sur ces figures, et elle se trouve élastiquement maintenue dans cette position de basculement par le ressort 43 constituant ses moyens élastiques de rappel, ce ressort 43 agissant sur elle par l'intermédiaire du cliquet mobile 26 qui lui est attelé.
Conjointement, sous la sollicitation, pour l'essentiel, du ressort 97 constituant ses moyens élastiques de rappel, et, dans une certaine mesure, du ressort 124 constituant les moyens élastiques de pression de contact, le coulisseau 87 est en position reculée d'ouverture, et la came 25 avec laquelle il engrène par son doigt 88 se trouve alors circulairement en appui, par son cran 28, contre le bec 27 du cliquet mobile 26.
En prise, par son cran 90, avec le cran 91 du support de contact 12, le levier d'accrochage 89, maintenu dans la position correspondante par le ressort 109 constituant ses moyens élastiques de rappel, maintient en position d'ouverture ce support de contact 12.
Les contacts mobiles 13 sont donc alors ainsi maintenus écartés des contacts fixes 15.
Corollairement, sous la sollicitation du ressort 55 constituant ses moyens élastiques de rappel, le cliquet fixe 30 se trouve hors service, son cran 31 étant à distance du cran 32 de la came 25, cependant que l'extrémité de son bras 54 est au voisinage immédiat de la base de la rampe 53 de celle-ci et que sa traverse 64 s'étend à la racine du becquet 63 du levier de verrouillage 62.
Sous la sollicitation du ressort 67 constituant ses moyens élastiques de rappel, le levier de verrouillage 62, quant à lui, se trouve en appui contre l'ergot 77 du levier de déverrouillage 73, et, celui-ci étant conjointement en appui, par son bossage 75, contre le bossage 76 de la manette de commande 11, sous la sollicitation du même ressort 67, la vis 86 portée par le levier de verrouillage 62 se trouve écartée du bras 82 du levier de réarmement 81, cependant que, celui-ci, sous la sollicitation du ressort 55 constituant les moyens élastiques de rappel du cliquet fixe 30, et par l'intermédiaire de ce dernier, se trouve appliqué contre le percuteur 80 du relais sensible 79.
Si, à partir de cette position d'ouverture la manette de commande 11 est basculée, de gauche à droite, suivant la flèche F1 de la figure 2, le cliquet mobile 26 qu'elle porte entraîne avec elle, dans le même sens, la came 25, du fait que, par son bec 27, il engrène alors avec le cran 28 de celle-ci.
Il en résulte un déplacement du coulisseau 87 de la droite vers la gauche, suivant la flèche F3 des figures 2 et 3, en sorte que le ressort 124 constituant les moyens elastiques de pression de contact, en appui contre l'ergot 129 du support de contact 12 toujours retenu en position d'ouverture par le levier d'accrochage 89, se trouve progressivement bandé.
Lorsque, dans son trajet, le pion 93 du coulisseau 87 vient porter sur la rampe 92 du levier d'accrochage 89, tel que représenté à la figure 4, il en provoque progressivement le basculement à l'encontre du ressort 109 constituant ses moyens élastiques de rappel, suivant la flèche F4 de cette figure 4.
Corollairement, au cours de son entraînement par le cliquet mobile 26, la came 25 provoque, par sa rampe 53, un pivotement, suivant la flèche F2 des figures 2 et 4, du cliquet fixe 30, cette rampe 53 venant porter contre l'extrémité du bras 54 de ce cliquet fixe 30, et, du fait de son obliquité, contraignant alors ce bras 54, et donc le cliquet fixe 30, à la suivre.
Ce pivotement du cliquet fixe 30 conduit progressivement son cran 31 à s'engager sur le trajet du cran 32 de la came 25.
Il le conduit également à suivre, par sa traverse 64, le becquet 63 du levier de verrouillage 62, jusqu'à libérer celui-ci, tel que représenté à la figure 5.
Ainsi libéré, et sous la sollicitation du ressort 67 constituant ses moyens élastiques de rappel, le levier de verrouillage 62 pivote autour de l'axe 65, suivant la flèche F5 de la figure 5, ce qui le conduit à porter, par la vis 86 qu'il porte, sur le bras 82 du levier de réarmement 81, lui-même en appui sur le percuteur 80 du relais sensible 79.
Le pivotement de la manette de commande 11 étant poursuivi, suivant la flèche F1 de la figure 5, le cran 90 du levier d'accrochage 89 échappe au cran 91 du support de contact 12.
Le support de contact 12 étant ainsi libéré, le ressort 124 constituant les moyens élastiques de pression de contact se détend brusquement, en provoquant la rotation de ce support de contact 12 autour de son axe 115, suivant la flèche F6 de la figure 6, ce qui conduit, d'une part, chaque contact mobile 13 à s'appliquer contre le contact fixe 15 correspondant, et, d'autre part, l'indicateur de position 120 à pivoter de l'une à l'autre de ses positions, en signalant ainsi la fermeture dès lors effectuée.
Le pivotement de la manette de commande 11 étant poursuivi, le support de contact 12 vient, très peu après, agir en poussée, par son appendice 117, sur le bossage 42 du cliquet mobile 26, et, celui-ci pivotant dès lors autour de son axe 38, suivant la flèche F7 de la figure 6, son bec 27 échappe au cran 28 de la came 25.
Cette came 25 étant ainsi libérée, elle est l'objet, sous la sollicitation du ressort 43 constituant ses moyens élastiques de rappel, ceux-ci intervenant par l'intermédiaire du cliquet mobile 26, d'un mouvement rétrograde autour de l'axe 22, suivant la flèche F8 de la figure 6, ce qui la conduit à venir en prise, par son cran 32, avec le cran 31 du cliquet fixe 30, cependant que, celui-ci, sous la sollicitation du ressort 55 constituant ses moyens élastiques de rappel, vient en butée, par sa traverse 64 contre le becquet 63 du levier de verrouillage 62.
Par l'"accrochage" ainsi réalisé entre la traverse 64 du cliquet 30 et le becquet 63 du levier de verrouillage 62, le cliquet fixe 30 se trouve maintenu en position de fermeture, à l'encontre du ressort 55 constituant ses moyens élastiques de rappel, et, par l'"accrochage" réalisé entre son cran 31 et le cran 32 de la came 25, il maintient lui-même cette came 25, et donc le coulisseau 87, qui, du fait du mouvement rétrograde de la came 25, a légèrement reculé, en position de fermeture.
Le mouvement de pivotement de la manette de commande 11 étant poursuivi, le bossage 42 du cliquet mobile 26 qu'elle entraîne franchit, par effacement élastique de ce cliquet mobile 26, l'appendice 117 du support de contact 12, en sorte que lorsque, au terme de son mouvement de pivotement, la manette de commande 11 est abandonnée, elle demeure dans la position de fermeture qui est alors la sienne, par appui de ce bossage 42 du cliquet mobile 26 contre cet appendice 117 du support de contact 12, tel qu' il est représenté à la figure 6.
Si, à partir de la position de fermeture ainsi obtenue, il est appliqué, à la manette de commande 11, suivant la flèche F9 de la figure 6, un mouvement de basculement, de la droite vers la gauche, inverse du précédent, et suffisamment accentué pour que, par effacement élastique, le bossage 42 du cliquet mobile 26 échappe à l'appendice 117 du support de contact 12, la manette de commande 11, ainsi libérée, revient d'elle-même en position d'ouverture, sous la sollicitation du ressort 43 constituant ses moyens élastiques de rappel.
Lors de son mouvement de pivotement correspondant, elle vient, par son bossage 76 interférer avec le bossage 75 du levier de déverrouillage 73, et celui-ci se trouve dès lors entraîné en rotation avec elle autour de l'axe 22.
Agissant, par son ergot 77, sur le levier de verrouillage 62, le levier de déverrouillage 73 provoque la cassure de l'accrochage précédemment établi entre le becquet 63 de ce levier de verrouillage 62 et la traverse 64 du cliquet fixe 30, en sorte que, celui-ci revenant en position d'ouverture sous la sollicitation du ressort 55 constituant ses moyens élastiques de rappel, par pivotement, suivant la flèche F10 de la figure 6, autour de l'axe 50, il libère la came 25 et donc le coulisseau 87 qui engrène avec elle.
Sous la sollicitation du ressort 97 constituant ses moyens élastiques de rappel, le coulisseau 87, ainsi libéré, revient brusquement en position reculée d'ouverture, ce qui, d'une part, par son doigt 96, ramène également brusquement en position d'ouverture le contact mobile 13, et donc le support de contact 12 portant celui-ci, avec, en bout de course, un nouveau crochetage de ce support de contact 12 sur le levier d'accrochage 89, celui-ci étant sollicité en conséquence par le ressort 109 constituant ses moyens élastiques de rappel dès lors que le pion 93 du coulisseau 87 a abandonné sa rampe 92, et ce qui, d'autre part, par son doigt 88, provoque également le retour en position d'ouverture de la came 25, avec, en bout de course, un nouveau crochetage, sur celle-ci, du cliquet mobile 26.
Dans le cas où, pour la position de fermeture précédente, un courant différentiel suffisant vient à traverser le relais sensible 79, c'est le percuteur 80 de ce relais sensible 79 qui, par l'intermédiaire du bras rigide 82 du levier de réarmement 81, provoque le pivotement du levier de verrouillage 62 conduisant à la cassure de l'accrochage entre le becquet 63 de ce levier de verrouillage 62 et la traverse 64 du cliquet fixe 30, avec, ensuite, le développement d'un processus d'ouverture identique au précédent.
Le bras élastiquement déformable 83 du levier de réarmement 81, qui, lors d'une fermeture, a permis, par l'intermédiaire du cliquet fixe 30, et sous la sollicitation du ressort 55 constituant les moyens élastiques de rappel associés à ce cliquet fixe 30, le réarmement du percuteur 80 du relais sensible 79, absorbe, avantageusement, lors d'une ouverture, une partie de l'énergie de choc développée, en ménageant ainsi le relais sensible 79.
Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, hormis les ressorts et les contacts, les divers constituants de l'interrupteur électrique à coupure automatique suivant l'invention peuvent avantageusement être réalisés en matière synthétique, ce qui concourt à l'isolation de l'ensemble.
En outre, et ainsi qu'on le notera, les flasques 20 mis en oeuvre dans la forme de réalisation représentée portent l'ensemble des organes mobiles internes au boîtier 10, ainsi, d'ailleurs, que le relais sensible 79, ce qui, au montage, permet avantageusement de rapporter, d'abord, sur ces flasques de support 20, les divers organes concernés, et, ensuite, après les réglages nécessaires, de disposer le tout dans ce boîtier 10, seuls les bornes d'entrée et de sortie et le contact fixe étant directement rapportés sur celui-ci.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.

Claims

1. Interrupteur électrique à coupure automatique du genre comportant, dans un boîtier (10), entre une manette de commande (11) montée rotative par rapport audit boîtier (10) et un support de contact (12), qui, lui aussi monté rotatif par rapport audit boîtier (10), porte au moins un contact (13), un mécanisme à déclenchement brusque (14) propre à provoquer le pivotement automatique dudit support de contact (12) entre une position de fermeture, pour laquelle il applique contre un contact fixe (15) le contact (13) qu'il porte, dit ci-après contact mobile, et une position d'ouverture pour laquelle il maintient ce contact mobile (13) écarté du contact fixe (15), ledit mécanisme à déclenchement brusque (14) étant sous le contrôle d'une came (25) qui, coaxiale de la manette de commande (11), est montée librement rotative par rapport à celle-ci, avec, associés à ladite came (25), d'une part, un premier cliquet (26), dit ci-après cliquet mobile, qui, monté rotatif sur la manette de commande (11), est apte à coopérer avec un premier cran (28) de la came (25), pour l'entraînement, dans un sens, de celle-ci, et, d'autre part, un deuxième cliquet (30), dit ci-après cliquet fixe, qui, monté rotatif par rapport au boîtier (10), est apte à coopérer avec un deuxième cran (32) de la came (25), pour la retenue de celle-ci dans le sens opposé au précédent, caractérisé en ce que, le mecanisme à déclenchement brusque (14) comportant un coulisseau (87) monté mobile en translation par rapport au boîtier (10), ledit coulisseau (87) engrène par un doigt (88) avec la came (25), et ledit mécanisme à déclenchement brusque comporte en outre un levier d'accrochage (89) qui, monté rotatif par rapport au boîtier (10) présente, d'une part, un cran (90) par lequel il est apte à se crocheter sur un cran (91) du support de contact (12), pour la retenue de celui-ci, et, d'autre part, une rampe (92) par laquelle, pour son pivotement, et ainsi la libération dudit support de contact (12), il interfère avec le trajet d'un pion (93) solidaire du coulisseau (87), et des moyens élastiques de pression de contact (124) aptes à agir en fermeture sur le support de contact (12).

2. Interrupteur électrique suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le coulisseau (87) présente un doigt (96) par lequel il est apte à agir sur le contact mobile (13) pour l'entraînement en ouverture de celui-ci.

3. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que les moyens élastiques de pression de contact (124) prennent appui sur le coulisseau (87).

4. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, au coulisseau (87), sont en outre associés des moyens élastiques de rappel (97).

5. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, par un appendice (117), le support de contact (12) est apte à coopérer avec un bossage (42) du cliquet mobile (26), notamment en appui, pour la retenue en position de fermeture de la manette de commande (11).

6. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que pour la sollicitation en pivotement du cliquet fixe (30) dans le sens pour lequel il est apte à venir en prise avec le cran (32) correspondant de la came (25) ladite came (25) présente une rampe (53) dont le trajet interfère avec un bras (54) dudit cliquet fixe (30).

7. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, au cliquet fixe (30) sont associés des moyens élastiques de rappel (55) qui le sollicitent en pivotement dans le sens opposé à celui pour lequel il est apte à venir en prise avec le cran (32) correspondant de la came (25).

8. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, au cliquet fixe (30) est associé un levier de verrouillage (62), qui monté rotatif par rapport au boîtier (10), est apte, par un becquet (63), à maintenir ledit cliquet fixe (30) en prise avec le cran (32) correspondant de la came (25).

9. Interrupteur électrique suivant la revendication 8, caractérisé en ce que, au levier de verrouillage (62) est associé un levier de déverrouillage (73) qui, monté rotatif par rapport au boîtier (10), comporte, d'une part, un bossage (75), par lequel il interfère avec le trajet d'un bossage (76) que comporte pour lui la manette de commande (11), et, d'autre part, un ergot (77) par lequel il est apte à agir sur le levier de verrouillage (62).

10. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 8, 9, caractérisé en ce que, s'agissant d'un interrupteur différentiel, c'est-à-dire d'un interrupteur comportant un relais (79) sensible à un courant différentiel, le percuteur (80) dudit relais sensible (79) est apte à agir sur le levier de verrouillage (62) par l'intermédiaire d'un levier de réarmement (81) monté rotatif par rapport au boîtier (10).

11. Interrupteur électrique suivant la revendication 10, caractérisé en ce que le levier de réarmement (81) comporte un bras rigide (82), par lequel il est apte à agir sur le percuteur (80) du relais sensible (79), et un bras élastiquement déformable (83), sur lequel porte le cliquet fixe (30).

12. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le cliquet mobile (26) et le cliquet fixe (30) sont disposés en positions globalement diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre de part et d'autre de la came (25).

13. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le cliquet mobile (26) et la manette de commande (11) ont en commun des moyens élastiques de rappel (43), qui, prenant appui sur le boîtier (10), sollicitent, conjointement, la manette de commande (11) en direction de sa position de fermeture, et le cliquet mobile (26) en direction de la came (25).

14. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, par un bras (118), le support de contact (12) engrène avec un indicateur de position (120) monté rotatif par rapport au boîtier (10).

15. Interrupteur électrique suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que, au boîtier (10), sont associés deux flasques de support (20) portant l'ensemble des organes mobiles internes à ce boîtier (10).