FR2470175A1 - Dispositif pour modifier la position de frappe du peigne dans des metiers a tisser pour tissu eponge - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF POUR MODIFIER LA POSITION DE FRAPPE DU PEIGNE DANS DES METIERS A TISSER POUR TISSU EPONGE. DANS LE DISPOSITIF SELON LA PRESENTE INVENTION, LE PEIGNE 15 EST ARTICULE AU BATTANT 11 DU METIER ET EST POURVU D'ELEMENTS SUIVEURS 17 COOPERANT AVEC DES CAMES 21 CLAVETEES SUR UN ARBRE 22 EN PRISE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN PIGNON 23 AVEC UN SECTEUR DENTE 24. CE SUPPORT DENTE EST SUPPORTE PAR UN ELEMENT 25 MONTE FOU SUR L'AXE D'ARTICULATION DU BATTANT ET ARTICULE A L'EXTREMITE INFERIEURE DE CE BATTANT PAR DEUX BRAS 26, 27 ARTICULES L'UN A L'AUTRE EN UN POINT DE JONCTION COMMUN 28 INTRODUIT ET GUIDE DANS UNE OUVERTURE 29 EN FORME D'ARC DE CERCLE. LES EXTREMITES DE DEUX BARRES 37, 38 SONT ARTICULEES EN DEUX POINTS DIFFERENTS A LA QUEUE DU LEVIER OSCILLANT VERTICAL, LES AUTRES EXTREMITES DES BARRES ETANT INTRODUITES DANS DES FENTES PARALLELES VERTICALES 39, 40 D'UN LEVIER DE COMMANDE 41 AUQUEL PEUVENT ETRE ACCOUPLEES INDIVIDUELLEMENT A L'AIDE DE MOYEN ELECTROMAGNETIQUE 49, 50.

Description

Jispositif pour modifier la position de frappe du

peigne dans des métiers à tisser pour tissu éponge.

La présente invention concerne un dispositif qui permet, dans un métier à tisser pour tissu éponge ou-tissu bouclé, de changer avec précision et de façon sûre la position

de frappe du peigne ainsi que l'épaisseur du tissu, c'est-à-

dire la hauteur des boucles, pendant que le métier est en

fonction.

De façon plus spécifique, la présente invention concerne un perfectionnement au dispositif déjà décrit dans la demande de brevet française n' 76 37 389 déposée le 10 décembre 1976. Pour obtenir la caractéristique bouclée des tissus éponges ou tissus bouclés, il faut déplacer le peigne qui tourne en étant associé rigidement au battant, de sa position normale ou position "fermée", dans laquelle il frappe la duite contre le bord du tissu déjà formé, jusqu'à une nouvelle position plus en retrait par rapport audit bord, c'est-à-dire une position "ouverte", dans laquelle il déplace les duites uniquement jusqu'au voisinage dudit bord, mais sans les tasser contre ce dernier. En résumé, il faut que le peigne puisse être déplacé dans deux positions de frappe différentes par rapport au bord du tissu déjà formé, positions dans lesquelles les fils de trame introduits sont soit éloignés du bord du tissu, soit poussés contre ce bord. D'autre part, pour modifier l'épaisseur du tissu, c'est-à-dire la hauteur des boucles, ceci étant nécessaire pour obtenir des effets de tissage spéciaux, il faut que ladite position "ouverte" du peigne

puisse être modifiée.

On connait déjà par la demande de brevet précitée, un dispositif qui permet, d'une part, de modifier la position de frappe du peigne afin que celui-ci effectue la frappe réelle après plusieurs insertions de trame de manière à donner au tissu la caractéristique d'éponge ou bouclée et, d'autre part, de modifier l'épaisseur du tissu, c'est-à-dire la

hauteur des boucles.

Ce dispositif connu est constitué essentiellement par un ensemble d'éléments suiveurs qui sont fixés rigidement au peigne articulé au battant du métier et qui sont maintenus par des ressorts de rappel constamment en contact avec un ensemble analogue d'éléments à profil en forme de fourche articulés à des supports appropriés se trouvant sur la

poitrinière fixe du métier à tisser.

Pour modifier la position de frappe du peigne, on peut régler la position des éléments à profil en forme de fourche au moyen d'un ensemble de cames coopérant avec les fourches desdits éléments à profil en forme de fourche quisont clavetés

sur un arbre commun supporté de façon tournante par la poi-

trinière fixe du métier à tisser et entraînés en rotation par une came de commande au moyen d'un levier de commande maintenu par un ressort en contact élastique avec le profil de ladite came à laquelle est articulée l'extrémité d'une barre dont l'autre extrémité peut être articuléeen vue de modifier l'épaisseur du tissu, c'est-à-dire la hauteur des boucles, en divers points sur le bras postérieur d'un levier oscillant portant une denture et articulé à une partie fixe du métier à tisser, ladite denture étant en prise avec un pignon fixé audit arbre. Bien qu'un tel dispositif connu présente l'avantage que sa masse n'influence pas l'inertie du battant, en raison du fait queseul,ledit ensemble d'éléments suiveurs se déplace avec ce battant, ce qui permet une vitesse de fonctionnement élevé du métier à tisser, il présente une série d'inconvénients dont le principal est dû essentiellement à l'utilisation des profllés fourchus comme éléments d'épaulement servant à modifier la position de frappe du peigne. Il en est ainsi à raison du fait que,par suite du mouvement de vaet-vient du battant et, par conséquent, du peigne, il se produit un mouvement de glissement mutuel entre l'ensemble d'éléments à profil en forme de fourche et l'ensemble correspondant d'éléments suiveurs, et ceci exige

une lubrification adéquate.

Cette lubrification, outre qu'elle se révèle difficile,

car elle doit être effectuée à des endroits d'accès difficile.

du fait que les éléments à profil en forme de fourche sont

montés sur la poitrinière du métier à tisser précisément en-

dessous du tissu-éponge qui est en cours de formation progressive, est nuisible-au tissu par le fait que des éclaboussures de lubrifiant peuvent souiller et, de ce fait, détériorer le tissu sus-jacent en cours de formation. En outre, l'opération mise en jeu pour amener tous les éléments à profil en forme de fourche en alignement parfait, c'est-à-dire

en phase, est extrêmement compliquée et longue.

D'autre part, si les éléments à profil en forme de fourche cessent d'être alignés pendant le fonctionnement du métier, on ne peut pas y remédier rapidement car le tissu sus-jacent formé empêche l'accès auxdits éléments à profil en

forme de fourche.

Un autre inconvénient du dispositif connu réside dans le fait que l'arbre à came et les èéments à profil en forme de fourche correspondants sont montés sur la poitrinière fixe du métier à tisser sur laquelle le rouleau qui entraîne le tissu

formé est également monté, ce qui fait que les variations dans-

la tension de la chaîne, c'est-à-dire la tension sous laquelle le tissu formé est entraîné et enroulé sur l'ensouple collectrice de tissu, agit sur lesdits éléments qui déterminent la position du peigne, en influençant ainsi ladite position du peigne avec, pour conséquence qu'un tissu délctueux peut être produit, c'est-à-dire un tissu dans lequel sont présentes ce que l'on

appelle des "stries".

Un autre inconvénient provient des ressorts de rappel qui maintiennent le contact entre des éléments suiveurs et les éléments à profil en fourche. A ce sujet, en raison du mouvement de va-et-vient du battant et, par conséquent, du peigne, ces ressorts sont en permanence soumis à une fatigue, ce qui fait qu'ils sont facilement soumis à une déformation permanente et/ou

une rupture,et il est alors nécessaire d'arrêter le fonction-

nement du métier à tisser pour les remplacer, ce qui entraîne

une perte de productivité.

Enfin, un autre inconvénient du dispositif connu réside dans le fait que, pour modifier l'épaisseur du tissu, c'est-à-dire la hauteur des boucles, le point ou ladite barre est articulé à la branche postérieure dudit levier oscillant à denture doit être modifié et,pour cela, il est nécessaire

d'arrêter le fonctionnement du métier à tisser.

2470 175

L'objet de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités en procurant un dispositif pour modifier la position de frappe du peigne, dispositif qui n'utilise ni ressort de rappel, ni éléments soumis à un glissement mutuel et exigeant de ce fait une lubrification nuisible au tissu, et qui, en outre, n'exige aucune opération d'alignement compliqué) - est insensible aux variations de la tension des fils de chaîne et permet enfin de modifier la hauteur des boucles sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le fonctionnement

du métier à tisser.

On atteint essentiellement cet objet grâce au fait que l'on supprime les éléments à profil en fourche précités et, plus spécifiquement, grâce au fait queles pieds des éléments suiveurs.,associés rigidement au peigne articulé au battant du métier à tisser, sont reliés par des biellettes à des cames respectives correspondantes clavetées sur un arbre commun supporté en vue de sa rotation par le battant à proximité de

l'axe de rotation de ce dernier. Il en est ainsi en raison du -

fait qu'une liaison mettant en jeu une biellette non seulement permet de supprimer les ressorts de rappel, ne présente aucun glissement mutuel et est insensible aux variations de la tension de la chaîne, mais permet aussi un alignement aisé et rapide grâce au fait que les cames sont montées sur le battant lui-même et se trouvent en des endroits qui sont toujours accessibles facilement. En outre, comme l'arbre à cames est monté dans une position très proche de l'axe de rotation du battant, il n'influence l'inertie de ce battant que dans une

mesure négligeable.

D'autre part, comme l'arbre à cames dont la rotation détermine l'emplacement du peigne est monté sur le battant et se déplace avec ce dernier, il est clair que le pignon associé audit arbre-à camesne peut pas engrèner avec le secteur denté du levier oscillant denté articulé à une partie fixe du métier comme dans

le dispositif connu, mais que, par contre, il doit engrèner -

avec un secteur denté accouplé à un levier oscillant articulé à une partie fixe du levier à l'aide d'un système conçu non seulement pour permettre audit secteur denté de tourner en synchronisme avec le battant du métier, mais également pour que le peigne soit à coup sûr obligatoirement toujours dans la position"fermée" lorsque le battant est complètement ouvert, ceci étant nécessaire dans les métiers à tisser, comme il est bien connu, pour qu'il n'y ait pas d'interférence entre le peigne et les cadres de lisses et,de ce fait, d'endommagement des boucles du tissu. On obtient essentiellement ce résultat grâce au fait que ledit secteur denté est accouplé audit levier oscillant par un système mécanique à levier articulé. Plus spécifiquement, le secteur denté engrenant avec le pignon de l'arbre à cames est supporté par un élément monté fou sur l'axe de rotation du battant et articulé à l'extrémité inférieure de ce battant par deux bras articulés l'un à l'autre, dont l'articulation est insérée et guidée dans une ouverture qui a la forme d'un arc de cercle et qui est ménagée dans un levier oscillant vertical qui est articulé à une partie fixe du métier à tisser, à l'extrémité inférieure de ladite ouverture, et est maintenue contre un épaulement fixe du mîier au moyen d'un ressort. En outre, ladite ouverture en arc de cercle ménagée dans le levier oscillant vertical est formée de telle manière qu'elle constitue un arc de cercle dont le centre se trouve sur l'axe de rotation du battant quand ledit levier oscillant vertical repose sur ledit

épaulement, le peigne se trouvant alors dans sa position "fermée".

De cette manière, le secteur denté peut être entraîné en rotation par le battant et comme ladite articulation se déplace le long d'un arc de cercle dont le centre se trouve sur l'arc de rotation du battant, aucune rotation relative n'a lieu entre le secteur denté et l'arbre à came, ce qui a pour effet que le peigne est toujours maintenu dans la position "fermée" pendant la totalité de la course du battant. Par contre, quand le peigne se trouve dans la position "ouverte" et que, de ce fait, comme on va l'expliquer en détail par la suite, l'ouverture

ménagée dans le levier oscillant a tourné autour de son ex-

trémité inférieure en direction de l'axe de rotation du battant, le mouvement d'ouverture du battant oblige ladite articulation à suivre la forme de l'ouverture et, de ce fait, à se déplacer depuis une position plus proche dudit axe de rotation et du battant jusqu'à une position plus éloignée de cet axe de manière à obliger le peigne à passer de sa position "ouverte" à sa position "fermée" quand le battant est complètement ouvert pour revenir ensuite à sa position "ouverte" lorsque le battant se

ferme de nouveau.

En bref, dans le dispositif conforme à la présente invention et destiné à modifier la position de frappe du peigne pour la faire passer d'une position "fermée" à une position "ouverte"et vice versa dans un métier pour tisser du tissu éponge ou tissu bouclé, un peigne est articulé au battant du métier et est pourvu d'éléments suiveurs qui coopèrent avec des cames correspondantes se trouvant sur un arbre à camesen 1o prise, au moyen d'un pignon fixé rigidement à cet arbre, avec un secteur denté entraîné en rotation par un levier oscillant vertical articulé à une partie fixe du métier à tisser et actionné à son tour par une came de commande au moyen d'un levier de commande qui, maintenu par un ressort élastiquement en contact avec le profil de ladite came de commande, agit sur le bras postérieur dudit levier oscillant vertical au moyen d'une barre, le pied des éléments suiveurs assujettisrigidement au peigne étant fixé respectivement par des biellettes à des cames correspondantes clavetées sur ledit arbre à cames, lequel est supporté de façon tournante par ledit battant du métier à proximité de l'axe de rotation de ce battant-, et ledit secteur denté étant supporté par un élément monté fou sur ledit axe de rotation du battant et articulé à l'extrémité inférieure dudit battant par deux bras articulés ensemble dont l'articulation est insérée et guidée dans une ouverture en forme d'arc de cercle ménagée dans ledit levier oscillant vertical qui est articulé à une partie fixe du métier à.tisser, à l'extrhmité inférieure de ladite ouverture, et qui est maintenu par un ressort contre un épaulement fixe du métier à tisser, le peigne se trouvant alors dans ladite position "fermée", des moyens étant également prévus pour modifier ladite position "ouverte" du peigne et, de ce fait, l'épaisseur du tissu ou hauteur des boucles sans que l'on soit obligé d'arrêter le fonctionnement

du métier à tisser.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, l'ouverture en forme d'arc de cercle ménagée dans ledit levier oscillant vertical ferme un arc de cercle dont le centre se trouve sur ledit axe de rotation du battant quand ledit levier oscillant vertical repose sur ledit épaulement fixe du méter à tisser, c'est-a-dire quand le peigne se trouve dans sa

position "fermée".

Enfin, selon une autre caractéristique de la présente invention, les moyens utilisés pour modifier ladite position "ouverte" du peigne, c'està-dire la hauteur des boucles ou épaisseur du tissu, sans que l'on soit obligé d'arrêter le

fonctionnement du métier à tisser, comprend deux barres arti-

culées à l'une de leurs extrémités en deux points différents sur ledit bras postérieur dudit levier oscillant vertical, les autres extrémités des barres étant insérées dans des fentes parallèles verticales correspondantes dudit levier de commande o elles reposent sur des supports supportés par ledit levier

de commande aux extrémités inférieures desdites fentes verti-

cales, lesdites barres pouvant être accouplées individuellement audit levier de commande au moyen de deux éléments de commande électromagnétiques qui sont supportés sur les faces opposées dudit levier de commande et qui peuvent introduire un axe d'accouplement dans des fentes axiales respectives présentes dans ladite autre extrémité desdites barres. De cette manière, pour modifier la hauteur des boucles ou épaisseur du tissu,

il suffit d'actionner lesdits éléments de commande électro-

magnétiques de manière à raccorder ledit levier de commande à l'une ou l'autre des deux barres et on peut obtenir ce résultat alors que le métier à tisser est en fonction. A ce sujet, comme les deux barres sont articulées en des points différents du bras postérieur du levier oscillant vertical, elles amènent ledit levier oscillant vertical et, par conséquent, le secteur denté, ainsi que l'arbre à cames et, de ce fait, les éléments suiveurs de peigne, à tourner sous l'action du levier de commande dans une mesure qui est différente dans chaque cas avec, pour conséquence, que le peigne est rappelé jusque dans des positions qui sont différentes par rapport au bord du tissu en cours de formation, ceci entraînant une variation dans la hauteur des

boucles ou épaisseur du tissu, comme il est connu.

La présente invention apparaîtra plus clairement dans la

description donnée ci-après en référence aux dessins annexés,

sur lesquels la figure 1 est une vue en coupe latérale partielle et schématique d'un métier à tisser sur lequel est monté le dispositif de modification de position de frappe du peigne selon la présente invention; et la figure 2 est une vue en coupe avant agrandie d'un détail du dispositif de la présente invention, cette coupe

étant faite par A-A de la figure 1.

Sur la figure 1, la référence 1 désigne le bâti fixe du métier à tisser ou plutôt une pièce latérale dudit métier et loles références 2 et 3 désignent les fils de chaîne quisont guidés parles lisses 4 des cadres 5 de sorte qu'ils se croisent avec les fils de trame, non représentés sur la figure, de manière à former le tissu 6 qui est tiré par le rouleau de traction 7 et qui glisse sur le rouleau8de poitrinière supporté de façon tournante par la poitrinière 9 du métier et est enroulé sur

l'ensouple 10. La référence 11 désigne un battant qui est arti-

culé dans sa partie inférieure aux pièces latérales du métier au moyen de l'axe d'articulation 12 etqui supporte sur sa barre

avant 13 le guide 14 pour les aiguilles de passage de trame.

2OLe peigne 15 est monté de façon rigide sur la partie supérieure d'un support 16 auquel sont fixés les éàments suiveurs 17 (sur la figure 1 un seul élément suiveur est visible) qui sont introduits dans des fentes appropriées 18 de ladite barre avant 13 du battant 11 et qui sont articulés à cette barre avant 13 par des axes d'articulation 19. Chaque pied ou extrémité inférieure 17' desdits éléments suiveurs 17 est articulé à l'exbiemité d'une

biellette 20 dont l'autre extrémité est mozntée folle sur une came corres-

pondante 21, les cames 21 (dont une seule est visible sur la figure 1) étant toutes clavetéessur un arbre commun 22 qui est supporté de façon tournante par ledit battant 11 à proximité de

son axe de rotation 12 par un moyen non représenté sur la figure.

Un pignon 23 est claveté sur ledit arbre 22 a cameset est en prise avec un secteur denté 24 supporté par un élément 25 monté

fou sur ledit axe de rotation 12 du battant 11.

Ledit élément 25 est également articulé à l'extrémité inférieure ll' du battant 11 au moyen de deux bras 26 et 27 qui sont articulés l'un à l'autre, leur articulation 28 étant insérée et guidée dans une ouverture 29 en forme d'arc de cercle ménagée dans un levier fourchu oscillant vertical 30. Ledit levier oscillant 30 est articulé au bâti fixe du métier par l'axe 31, à l'endroit de l'extrémité inférieure 29' de son ouverture 29 en forme d'arc de cercle, grâce à quoi la distance de ladite extrémité 29' par rapport à l'axe d'articulatin12 du battant ne varie jamais quelle que soit la rotation imprimée au levier oscillant. De plus, le levier oscillant 30 est muni d'une saillie 32 qui est maintenue par un ressort 33 contre un épaulement fixe 34 du bâti du métier, étant entendu que l'on fait en sorte que cette position du levier oscillant corresponde à la position normale ou "fermée" du peigne 15 grâce à un alignement approprié

des cames.

L'ouverture 29 est ménagée de manière telle qu'elle forme un arc de cercle dont le centre se trouve sur l'axed'articulaticn 12 quand le levier oscillant 30 repose sur ledit épaulement 34. Les extrémités des deux barres 37 et 38 sont articulées, au moyen de blocs 35 etde vis de fixation 36, en deux points différents respectifssur les deux tranches postérieures 30' dudit levier vertical 30 (sur la figure 1, une seule branche

est visible, l'autre branche se trouvant en-dessous de celle-

ci), les autres extrémités desdites barres étant introduites

respectivement dans des fentes verticales parallèles corres-

pondantes 39 et 40 (voir figure 2) ménagées dans un levier de commande 41 o lesdites barres reposent sur des galets de support 42 montés fous sur un axe 43 supporté par ledit levier de commande 41 aux extrémités inférieures de ces fentes 39 et 40. Le galet de coulissement 46 dudit levier de commande 41 articulé en 44 au bâti fixe du métier à tisser est maintenu élastiquement par un ressort 45 en contact avec le profil d'une came de commande 47 articulée au bâti fixe du métier à tisser et entraînée par un moyen non représenté sur la fare, ledit levier de commande supportant sur ses faces opposées, au moyen de supports48, deux éléments de commande électromagnétiques 49 et 50 disposés de manière que leurs axes d'accouplement 52 et 53 pénètrent respectivement dans les fentes axiales 54 et 55 ménagées dans lesdites barres 37 et 38, cela à l'encontre de

l'action d'un ressort de rappel 51 et 51'.

Le mode de fonctionnement d'un tel dispositif apparaît immédiatement. Si on veut tisser un tissu normal et non pas un tissu éponge et que,de ce faitle métier doit fonctionner avec le peigne en permanence sous frappe complète, c'est-à-dire dans la position "fermée", il suffit de maintenir les deux éléments de commande électromagnétiques 49 et 50 hors circuit de sorte que leurs axes d'accouplement 52 et 53 sont maintenus sortis des fentes 54 et 55 des barres 37 et 38 par les ressorts 51 et 51'. De cette manière, le levier de commande 41, grâce à la rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre, de la came de commande 47 dans la direction de la flèche 58, effectue librement un mouvement de va et vient sans actionner l'une ou l'autre desdites barres 37 et 38 et, par conséquent, la saillie 32 du levier oscillant vertical 30 est maintenue par le ressort 33 contre l'épaulement 34, c'est-à-dire dans une disposition à laquelle correspond la position "fermée" du peigne, comme on l'a déjà mentionné. Le pivotement du battant 11 autour de son axe 12 depuis la position fermée et représentée sur la fibre 1 jusqu'à la position ouverte dans la direction de la flèche 59, amène l'articulation 28 à se déplacer le long de l'ouverture 29, mais comme celle-ci a la forme d'un arc de cercle dont le centre se trouve sur l'axe de rotation 12, avec pour conséquence que l'articulation 28 se déplace le long d'une trajectoire dont la distance par rapport à l'axe de rotation 12 reste constante, il est clair qu'aucune rotation relative n'a lieu entre le secteur denté 24 et l'arbre à came 22, grâce à quoi le peigne reste constamment dans la position "fermée" pendant la

course complète du battant.

Si on veut tisser un tissu éponge, il faut mettre sous tension l'élément. de commande électromagnétique 49 de manière à accoupler le levier de commande 41 à la barre 37.De cette manière, la rotation de la came de commande 47 dans la direction de la flèche 58 amène le levier de commande 41 à tourner en sens inverse des aiguilles d'une montre avec, pour conséquence, un déplacement vers la droite de la barre 37 accouplée à ce levier, tandis que l'autre barre 38 reste au repos. Il s'en-suit que le levier oscillant vertical 30 est entraîné en rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre autour de son axe 31 avec,pour résultat,que son ouverture 29 se trouve dans la position illustrée en traits mixtes en 290 sur la figure 1, c'est-à-dire avec son extrémité supérieure

29" déplacée en direction de l'axe de rotation 12 du battant.

Ce déplacement de l'ouverture 29 amène les bras 26 et 27 à s'écarter davantage, ce qui détermine une rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre du secteur denté 24 et, par conséquent, de l'arbre 22 ecames. La rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre des cames 21 détermine un déplacement vers la gauche des biellettes 20 et, par conséquent, des pieds 17' des éléments suiveurs 17, de sorte que le peigne commence à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre autour de ses axes d'articulation 19 et s'éloigne de sa position "ouverte" représentée en traits

interrompus en 15' sur la figure 1.

En outre, pendant la course d'ouverture du battant dans la direction de la flèche 59,1'articulation 28 est obligée de se déplacer vers le bas le long de l'ouverture 29o et de décrire, de ce fait, une trajectoire dont la distance augmente par rapport à l'axe de rotation 12 dans la direction allant de l'extrémité supérieure 29" vers l'extrémité inférieure 29'

de l'ouverture.

Il en résulte que le secteur denté 24 et, par conséquent, l'arbre 22 a cames effectuent une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, la biellette 20 se déplace en direction de la droite, et le peigne 15' effectue une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre qciia pour effet de le déplacer jusque dans sa position "fermée" lorsque le battant 17 a atteint l'extrémité de son déplacement alternatif d'ouverture, c'està-dire lorsque l'articulation 28 a atteint l'extrémité inférieure 29' de l'ouverture, ce qui, en fait, doit toujours se produire pour empêcher l'interférence du peigne avec les cadres 5 et l'endommagement des lisses 4 qui en résulterait. Le peigne revient ensuite dans sa position "ouverte" 15' pendant la course de fermeture du battant car la jonction 28 est obligée de se déplacer dans la direction

inverse le long de louverture 29o.

Enfin, pour modifier l'épaisseur du tissu éponge, c'est-à-dire la hauteur de l'éponge, ceci étant nécessaire pour obtenir des effets de tissage particulier, il suffit de mettre hors circuit l'élément de commande électromagnétique 49 pour libérer la barre 37 et de mettre sous tension l'autre élément de commande électromagnétique 50 pour coupler l'autre barre 38 au levier de commande 41, ceci pouvant être effectué avec le métier en. fonction, A ce sujet, comme la barre 38 se trouve couplée au levier oscillant vertical 30 en un pointplus près de l'axe d'articulation 31 de ce dernier, elle transmet audit levier oscillant une rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre qui a une amplitude plus grande que celle transmise par l'autre barre 37, et cette rotation de plus grande amplitude du levier oscillant entraîne une rotation plus importante du peigne dans le sens des aiguilles d'une

montre, cela d'une manière analogue à celle décrite précé-

demment avecpour conséquence, que le peigne est rappelé sur une distance plus grande jusqu.' à une nouvelle position "ouverte" représentée en traits interrompus en 15"

sur la figure 1.

Il est bien entendu que la description qui précède

n'a été donnée qu'à titre purement illustratif et que des variantes ou des modifications peuvent y être apportées dans le cadre de la présente invention telle qu'il est défini

par les revendications ci-annexées.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour modifier la position de frappe d'un peigne, d'une position "fermée" à une position "ouverte", et viceversa, dans un métier à tisser pour tisser du tissu éponge ou du tissu bouclé, caractérisé par le fait qu'il comprend un peigne articulé au battant du métier et muni

d'éléments suiveurs qui coopèrent avec des cames correspon-

dantes se trouvant sur un arbre à camesen prise, au moyen d'un pignon esujetti à ce dernier, avec un secteur denté entraîné en rotation par un levier oscillant vertical articulé à une partie fixe du métier et actionné,â.son tour, par une came de commande au moyen d'un levier de commande qui,maintenu par un ressort élasticue élasti.uemuent en contact avec le profil de ladite came de commande, agit sur le bras postérieur dudit levier oscillant vertical au moyen d'une barre, les pieds des éléments suiveurs étant fixés respectivement de façon rigide au peigne par des biellettes à des cames correspondantes clavetées sur ledit arbre à camesqui est supporté de façon tournante par ledit battant de métier à proximité de l'axe d'articulation dudit battant, ledit secteur denté étant supporté par un élément monté fou sur ledit axed'articulation du battant et articulé à l'extrémité inférieure de ce battant par deux bras articulés l'un à l'autre, l'articulation de ces deux bras étant introduite et guidée dans une ouverture en forme d'arc de cercle, ménagée dans ledit levier oscillant vertical qui est articulé à une partie fixe du métier à l'endroit de l'extrémité inférieurede ladite ouverture et est maintenu par un ressort contre un épaulement fixe dudit métier à tisser, le peigne étant alors dans sa position "fermée" précitée, des moyens étant également utilisés pour faire varier ladite position "ouverte" du peigne et, de ce fait, l'épaisseur du tissu, c'est-à-dire la hauteur des boucles, sans que l'on soit

obligé d'arrêter le métier à tisser.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite ouverture se présentant sous la forme d'un arc de cercle et ménagée dans ledit levier oscillant vertical constitue un arc de cercle dont le centre se trouve sur ledit axe d'articulation du battant lorsque ledit levier oscillant vertical repose siur ledit épaulement fixe du métier,

c'est-à-dire avec le peigne dans sa position 'fermée".

3. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens utilisés pour modifier ladite position "ouverte" du peigne, c'est-à-dire la hauteur des boucles ou épaisseur du tissu, sans que l'on soit obligé d'arrêter le métier à tisser comprend deux barres articulées à une de leurs extrémités à deux points différents sur ledit bras postérieur du levier oscillant vertical précité, les autres extrémités de ces barres étant insérées dans des fentes parallèles verticales correspondantes dudit levier de commande o elles reposent sur des supports supportés par ledit levier de commande aux extrémités inférieures desdites fentes

verticales, lesdites barres pouvant être reliées individuel-

lement audit levier de commande au moyen de deux éléments de commande électromagnétique qui sont supportés sur les faces opposées dudit levier de commande et peuvent introduire un axe d'accouplement dans une fente axiale présente à ladite autre

extrémité desdites barres.