CH653715A5 - Mecanisme de transformation de metiers a tisser a navette en metiers a tisser sans navette. - Google Patents

Description

L'invention se rapporte à un mécanisme destiné à transformer des métiers à tisser à navette en des métiers sans navette.

Les avantages des métiers à tisser sans navette par rapport aux machines à tisser de type classique, c'est-à-dire avec navette, ont déjà été suffisamment mis en évidence et sont par ailleurs nombreux et importants. En effet, la suppression de la navette, des moyens de piquage et d'autres éléments intermédiaires, ainsi que des dispositifs de changement automatique de cannettes ou navettes, tant dans les métiers monotrame que, pour des raisons majeures, dans les métiers multitrames, se traduit par un sensible accroissement de la qualité du textile, une augmentation du rendement du métier et de la productivité, et par une série d'avantages accessoires, tels que la diminu-s tion du niveau sonore, la facilité d'adaptation des couleurs pour la trame avec en conséquence l'accroissement de la versatilité, etc. Tant et si bien que la persistance, dans le parc mondial des machines textiles, d'une quantité importante de métiers à navette obéit exclusivement à des causes économiques, plus précisément à la difficulté de io financer le remplacement de ces métiers par d'autres métiers sans navette (qui atteignent des prix de revient relativement élevés), et à la nécessité de continuer à obtenir un rendement, bien que cela s'effectue dans des conditions très précaires d'un investissement réalisé et, dans bien des cas, encore non amorti.

15 Les facteurs mentionnés ont montré qu'il existait déjà sur le marché différentes solutions pour mener à bien la transformation des métiers à tisser de type classique en métiers sans navette, au moyen desquels on obtient en conséquence, du moins en partie, les avantages signalés, avec un investissement nettement plus modeste que ce-20 lui qu'exigerait l'acquisition d'une machine neuve. Toutefois, les solutions connues jusqu'à ce jour sont fondées sur des dispositifs pas-se-trame ou d'insertion du type appelé transfert, c'est-à-dire du type, en grande partie, de métiers sans navette, qui comprend deux dispositifs d'insertion agencés sur l'un et l'autre côté du battant, qui se 25 déplacent en sens opposé, l'un d'eux prenant la trame conjointement avec un bord du tissu et la transportant jusqu'au milieu de la foule, où elle est reprise par l'autre dispositif d'insertion qui l'amène jusqu'au bord opposé. Ce type de dispositif d'insertion, bien que permettant d'atteindre théoriquement un maximum de vitesse, présente 30 l'inconvénient que les dispositifs d'insertion, devant effectuer une course moindre pour une même largeur de tissu, sont obligés de déplacer des masses considérables, étant donné que, du fait que la trame doit se transférer au centre de la foule, les pinces porteuses et de préhension doivent être dimensionnées en hauteur, en largeur et 35 en longueur, afin qu'elles ne s'entrechoquent pas entre elles, cependant qu'il est en outre nécessaire de prévoir, en général, des dispositifs de guidage établissant la position des pinces au moment du transfert. L'importance de ces masses en mouvement pose de sérieux problèmes dans l'adaptation du mécanisme, visant à réduire à un 40 minimum les éléments qui peuvent être utilisés à partir de la machine d'origine, ce qui oblige à augmenter l'espace total occupé par l'ensemble et, en conséquence, à augmenter sensiblement le coût de la transformation, laquelle ne peut être considérée comme rentable que dans certains cas et dans des conditions déterminées; c'est la raison 45 pour laquelle, conformément à ce qui a déjà été mentionné, il persiste encore, dans le parc mondial des machines textiles, un nombre considérable de métiers à tisser de construction classique, dans lesquels l'insertion de la trame est réalisée au moyen d'une navette.

L'invention a en conséquence pour objet un mécanisme destiné à 50 effectuer la transformation indiquée de métiers à navette en métiers sans navette, permettant de supprimer, dans une large mesure, les inconvénients précités, tout en menant à bien la transformation,

dans des conditions économiques très favorables, en se servant d'une quantité réellement maximale d'organes et d'éléments des métiers 55 déjà existants, et tout en obtenant de bonnes performances pour la machine transformée, en particulier en ce qui concerne la qualité du tissu et la vitesse. Ces avantages sont obtenus grâce au fait que le mécanisme de transformation selon l'invention est réalisé selon la revendication 1. Le mécanisme passe-trame comprend un seul disposilo tif d'insertion accouplé à un bord du battant, avec lequel il forme corps et, conjointement, avec lequel il oscille, prenant le fil de trame à une lisière du tissu et le transportant sur la lisière opposée. Le mécanisme permet d'utiliser une pince porte-trame de poids très réduit, ne dépassant pas 50 g, réduisant ainsi la masse de tous les éléments 65 formant l'ensemble du dispositif d'insertion, tout en obtenant en outre une économie notable d'énergie ou de puissance nécessaire pour actionner le métier, ce qui permettra, de façon générale, d'utiliser intégralement les mécanismes d'origine servant à l'actionnement de la

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machine transformée et n'entraînera aucun accroissement de l'encombrement de cette machine, de sorte qu'il ne sera pas nécessaire de la retirer de son emplacement.

La pince porte-trame peut être actionnée de façon positive pour saisir le fil de trame se trouvant à l'intérieur de la foule ainsi que pour le relâcher, optimisant ainsi les accélérations de prise et de relâchement ainsi que les déperditions.

Il convient de toute façon de noter que, bien qu'ayant été étudié principalement et spécifiquement en vue de la transformation en métiers sans navette, le mécanisme de l'invention peut, dans certains cas et dans des circonstances déterminées, être également avantageusement utilisé pour la transformation de métiers sans navette de type déjà démodé, ce qui se traduit par une augmentation de vitesse et une réduction de l'encombrement.

L'invention sera d'ailleurs mieux comprise à l'aide de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé, représentant sché-matiquement et uniquement à titre d'exemple une forme d'exécution du mécanisme selon l'invention.

Sur ce dessin:

la fig. 1 est une vue partielle, en élévation latérale, illustrant le dispositif d'entraînement de la bande, que l'on suppose situé à une extrémité de sa course, plus précisément en la position limite dans laquelle la pince passe-trame demeure entièrement à l'extérieur de la foule, le battant se trouvant en la position limite avancée, et battant la trame dans le tissu;

la fig. 2 est une vue analogue à la précédente, illustrant le dispositif en sa position limite opposée de sa course, c'est-à-dire dans la position qui corespond à l'emplacement du passe-trame complètement introduit dans la foule, saisissant le fil de trame, le battant se trouvant en sa position limite de recul maximal;

la fig. 3 est une vue partielle de face, en élévation, illustrant le dispositif d'insertion dans la même position que celle représentée à la fig. 1 ;

la fig. 4 est une vue partielle de la partie frontale de la foule montrant les emplacements relatifs de la chaîne, de la pince porte-trame et du levier de dégagement;

la fig. 5 est une vue schématique en plan, à échelle réduite, illustrant l'ensemble d'un métier à transformer.

Le mécanisme de transformation objet de l'invention peut s'appliquer à un métier quelconque déjà existant, appartenant au type connu sous le nom de navette volante. Ce type de métier, tel que celui représenté très schématiquement à la fig. 5, comprend un bâti avec ses traverses correspondantes servant de support à un vilebrequin 1 qui, par l'intermédiaire de bielles 2, imprime au montant du battant 3 un mouvement alternatif sur son axe de basculement, faisant ainsi osciller le peigne 5, cela conformément au mode classique de fonctionnement. Le vilebrequin est lui-même entraîné par un moteur électrique 6, par l'intermédiaire d'un dispositif de transmission 7 comprenant un mécanisme adéquat d'embrayage et de freinage. En définitive, le mécanisme de transformation faisant l'objet de l'invention a été étudié en vue d'être incorporé à des métiers courants qui sont dotés de tous les compléments nécessaires pour le mouvement et l'entraînement des fils, ainsi que pour le déroulement de ces derniers et l'enroulement du tissu, utilisant intégralement tous ces éléments et substituant uniquement tout ce qui est relatif à l'insertion de la trame, y compris, bien entendu, la navette.

L'insertion de la trame est réalisée au moyen d'une pince 9, montée à l'extrémité de la bande d'insertion 8, qui est guidée au travers de la foule par des moyens connus en soi, prenant le fil de trame à un bord du tissu et le transportant vers le bord opposé où il est relâché. Cet ensemble d'insertion, conjointement avec le dispositif de commande correspondant, est monté sur une extrémité du battant et se déplace solidairement avec celui-ci, les deux éléments demeurant synchronisés de telle façon que, dans le mouvement de recul du battant, qui a lieu au moment où se produit l'ouverture de la foule, la bande convenablement guidée est introduite à l'intérieur de cette dernière, jusqu'à atteindre le bord opposé, où la pince saisit le fil de trame, cependant que, dans le mouvement d'avance du battant vers le point de battement, se produit le mouvement de recul de la bande où la pince laisse déposer dans la foule le fil de trame correspondant. Il ressort de ce qui précède que ladite pince saisit et abandonne le fil de trame de façon positive, grâce à l'action qu'exercent sur cette 5 pince des leviers à rainures 29 situés à l'intérieur de la foule et sur le trajet que parcourt la pince. Ces leviers sont rainurés de telle façon que, comme on peut le voir à la fig. 4, les fils de chaîne de la nappe inférieure 27 viennent se loger au fond desdites rainures, sans gêner le passage de la pince 9. Les rainures sont de hauteurs et de formes io différentes de façon que, lorsque l'extrémité du levier 28 de la pince 9, dans son mouvement de va-et-vient, entre en contact avec ces rainures, cette extrémité soit soumise à un mouvement d'ouverture et de fermeture obéissant à une meilleure exigence de pincement du fil de trame 30. Les mêmes résultats sont obtenus en plaçant le 15 levier à rainures dans la partie supérieure de la foule, lorsque l'extrémité 28 du levier se trouve à l'opposé. Dans ce cas, les fils de chaîne de la nappe supérieure 26 se logeront au fond des rainures.

La commande de la bande flexible d'insertion 8 s'effectue par l'intermédiaire d'une roue dentée 10 avec laquelle elle se trouve en 20 prise, s'adaptant à celle-ci sur environ 90°, de façon qu'elle change de direction à peu près à angle droit. Grâce à cette disposition permettant que l'ensemble du mécanisme d'insertion ne dépasse que légèrement la partie latérale du métier, la bande est guidée par la roue dentée elle-même, dans la zone où elle change de direction, tout en 25 pouvant rester soumise à un rayon de courbure relativement réduit, lequel ne peut être atteint avec un dispositif de guides fixes, en raison des températures élevées résultant du frottement de la bande d'insertion contre ces guides. Il convient par ailleurs de souligner que le fait que le mécanisme d'insertion dépasse le moins possible la partie laté-30 raie de la machine présente un grand intérêt, cela non seulement du fait que la réduction de l'encombrement est, en elle-même, toujours intéressante, mais également, et en particulier, du fait que la transformation s'en trouve notablement simplifiée et qu'elle peut être facilement réalisée sans qu'il soit nécessaire de déplacer la machine 35 transformée de son emplacement initial.

La roue dentée 10 est montée folle sur un axe 11 fixé à un bâti ou support 12, qui peut présenter éventuellement une forme appropriée pour recouvrir la totalité ou une partie de l'ensemble du mécanisme, jouant ainsi le rôle de carter ou de carcasse, et qui se fixe rigidement 40 à une extrémité de la traverse du battant 3, par exemple au moyen d'un élément de raccordement 13. Ce bâti est articulé librement à sa partie inférieure, sur un axe 4, par l'intermédiaire d'un support 4' du bâti.

On conçoit que le mouvement de rotation de la roue dentée 10, 45 en vue de déterminer les mouvements de va-et-vient de la bande d'insertion 8 au travers de la foule, pourra s'effectuer, dans la pratique, au moyen d'un certain nombre de dispositifs mécaniques distincts assurant la synchronisation exacte desdits mouvements avec ceux de l'ensemble du métier, toutes ces solutions possibles devant so être considérées comme entrant dans le cadre de l'invention. C'est ainsi qu'on pourra en conséquence, par exemple, utiliser le propre mouvement de bascule auquel demeure soumis l'ensemble du mécanisme formant un seul bloc avec le battant pour déterminer, au moyen d'un mécanisme de transmission approprié, les mouvements 55 de rotation dans l'un ou l'autre sens, de la roue précitée.

Néanmoins, suivant une variante avantageuse, la commande précitée est réalisée au moyen d'un mécanisme comprenant une poulie 14 montée sur l'axe 4 qui, comme déjà indiqué, est coaxial au support 4' d'oscillation du battant. Cette poulie est associée, par l'inter-60 médiaire d'un dispositif de transmission approprié tel que, par exemple, une courroie crantée, à un arbre du métier qui lui transmet un mouvement de rotation d'un tour par passe, exactement synchronisé avec celui de l'ensmble du métier. Sur l'axe 4 est clavetée une manivelle 15 qui, par l'intermédiaire d'une bielle 16, actionne une cré-65 maillère 17 montée à l'intérieur du bâti 12, par l'intermédiaire d'un dispositif de guides lui permettant de coulisser librement dans le sens de son axe propre. Cette crémaillère est en prise avec un pignon 18 solidaire d'un axe 19 porté par le bâti 12, et sur lequel est clavetée de

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la même façon une roue dentée 20, reliée au moyen d'une courroie crantée 21 à un pignon 22 solidaire du même axe 11 sur lequel est clavetée la roue dentéelO venant en prise, comme on le voit, avec la bande d'insertion 8. En définitive, ce dispositif de commande permet, conjointement à une multiplication adéquate, de déterminer le mouvement de va-et-vient de la bande d'insertion 8 et, par conséquent, de la pince 9 à l'intérieur de la foule guidée par les éléments 23 montés sur le même battant.

L'amplitude de ce mouvement de va-et-vient de la bande d'insertion peut être réglée, de façon appropriée, suivant la largeur du tissu qu'il s'agira de tisser dans chaque cas, simplement en faisant varier le rayon effectif de la manivelle 15. On peut, par exemple, prévoir à cet effet sur la manivelle une rainure 24 s'étendant radialement, à laquelle l'extrémité de la bielle peut être articulée, à une hauteur voulue quelconque, au moyen d'un goujon 25 ou dispositif analogue.

Suivant ce qui a déjà été indiqué aux fig. 1 à 3 du dessin, on a représenté à titre d'exemple le mécanisme en ses deux positions limites qu'il est susceptible de prendre. Ainsi, à la fig. 1, la manivelle 15 occupe la position correspondant au point mort bas, cependant que la bielle 16 est superposée à la manivelle, la crémaillère occupant la position limite inférieure, et la bande d'insertion demeurant entièrement à l'extérieur de la foule. Par ailleurs, à la fig. 2, la manivelle 15 occupe la position correspondant au point mort haut, la bielle 16 se trouvant dans le prolongement de la manivelle, en alignement avec celle-ci, la crémaillère 17 occupant sa position limite supérieure et le passe-trame se trouvant totalement introduit dans la foule. La fig. 3 est une vue de face, en élévation, du mécanisme que l'on suppose en la même position qu'à la fig. 1. Cette vue permet de voir plus clairement le mécanisme au moyen duquel est réalisée la transmission du mouvement à la bande d'insertion et permet également de constater que cette bande se trouve en prise avec la roue dentée 10 sur un arc d'environ 90e, ce qui, outre les avantages importants déjà mention-5 nés, réduit pratiquement à zéro l'usure constatée pour les dents de la bande, étant donné qu'un nombre élevé de celles-ci travaille toujours simultanément.

Il convient en particulier de souligner que les éléments les plus importants du mécanisme de transformation de métiers, obtenu se-io Ion les perfectionnements faisant l'objet de l'invention, peuvent être fabriqués en grande série, tout en ayant la possibilité de les utiliser pour réaliser au mieux la transformation d'un métier quelconque de type courant, cela en ayant recours à une ample gamme de mesures, de dispositifs et de modèles. Il suffira en effet, en définitive, de modi-15 fier en fonction de chaque donnée concrète de transformation la pièce de raccordement 13, le manchon ou élément analogue permettant de réaliser l'assemblage, avec la possibilité de pivoter indépendamment entre les axes coaxiaux 4 et 4', ainsi que la hauteur totale du bâti 12, dans lequel on peut parfaitement prévoir une pièce intermédiaire interchangeable ou de hauteur utile réglable, s'adaptant à la distance existant entre l'axe d'oscillation 4 et la traverse du battant 3. Cette possibilité permettra bien entendu d'abaisser considérablement le coût de fabrication du mécanisme et, de ce fait, en définitive le coût total de la transformation. Il convient en outre de noter à cet égard que les opérations de remplacement du mécanisme initial d'insertion par un nouveau, ainsi que les opérations de réglage et de mise au point de ce dernier, une fois installé, seront relativement simples, ce qui contribuera bien entendu également à réduire dans une large mesure les coûts précités.

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Claims (9)

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1. Mécanisme de transformation de métiers à tisser à navette en métiers à tisser sans navette, caractérisé en ce qu'il est prévu un dispositif d'insertion de trame, constitué par une bande flexible pourvue, à une extrémité, de moyens de préhension de la trame et capable de se déplacer tout en étant guidée au travers de la foule, ce dispositif étant destiné à être monté conjointement avec ses organes d'actionnement sur l'une des extrémités du battant avec lequel il est destiné à se déplacer solidairement, le mécanisme de commande de la bande comprenant une roue dentée qui est en prise avec cette bande et qui demeure soumise à un mouvement alternatif de rotation, d'amplitude réglable, destiné à être synchronisé exactement avec le mouvement oscillant de bascule du battant.

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bande d'insertion se trouve en prise avec la roue dentée de commande en s'adaptant à celle-ci sur un arc d'environ 90°, de telle façon que la bande, guidée et engagée par la roue, subisse un changement de direction approximativement à angle droit.

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REVENDICATIONS

3. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble de la bande flexible d'insertion et de ses organes de commande est monté sur un bâti destiné à s'adapter et à se fixer sur l'une des extrémités du battant, tout en étant en mesure de basculer librement sur un axe destiné à former le prolongement de l'axe d'oscillation du battant.

4. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de commande de la roue dentée est destiné à être accouplé à un arbre du métier.

5. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'axe sur lequel bascule librement le bâti supportant la bande flexible d'insertion et ses organes de commande est agencé de façon à tourner librement.

6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'axe exécute un mouvement de rotation qui correspond à un tour par passe.

7. Mécanisme selon la revendication 6, caractérisé en ce que sur l'axe est accouplée une manivelle qui, par l'intermédiaire d'une bielle, imprime un mouvement de va-et-vient à une crémaillère susceptible de coulisser, en étant guidée par rapport au châssis, cette crémaillère étant en prise avec une roue dentée qui, par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission, détermine le mouvement de ladite roue dentée coopérant avec la bande d'insertion.

8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens permettant de régler la longueur effective de la manivelle en fonction de son rayon et, par conséquent, en définitive, l'amplitude du mouvement de va-et-vient de la bande d'insertion au travers de la foule d'après la largeur du tissu qu'il convient de tisser suivant chaque cas.

9. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu des leviers à rainures, lesquels, lorsqu'ils se trouvent en un point quelconque de la foule, permettent le passage des fils de chaîne au travers des rainures, ces dernières étant de hauteurs et de formes différentes pour pouvoir répondre plus aisément à l'exigence du mouvement d'ouverture et de fermeture de la pince, pour les trames qu'elle doit saisir.