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Mécanisme amélioré pour la transmission de la commande de sélection de la position de battage du peigne dans un métier à tissu éponge
Cette invention concerne un mécanisme qui, en permettant de transmettre efficacement la commande de sélection en vue de faire varier la position de battage du peigne dans un métier à tissu éponge, permet aux positions du peigne d'être stabilisées avec précision, pour ainsi former des tissus éponge qui sont parfaitement égaux sur toute la longueur du tissu éponge, et ainsi obtenir du tissu éponge de qualité optimale.
Plus particulièrement, l'invention concerne essentiellement une amélioration du dispositif déjà décrit dans notre brevet précédent US-4 406 308, attribué le 27 septembre 1983.
On sait que dans les métiers à tissu éponge, le peigne qui bascule avec le battant du métier doit toujours être déplacé soit dans une position normale ou"fermée", dans laquelle ledit peigne bat les fils de trame insérés contre le bord du tissu en formation, ou dans une position reculée par rapport audit bord, ou position"ouverte", dans laquelle les fils de trame insérés sont transportés par le peigne seulement dans le voisinage dudit bord, sans être battus contre lui.
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En d'autres termes, la position de battage du peigne doit pouvoir être modifiée au moyen d'un dispositif approprié par rapport au bord du tissu en formation, de telle sorte que le peigne n'effectue le battage proprement dit qu'après un certain nombre d'insertions de fils, pour ainsi créer le bouclage caractéristique du tissu éponge.
Dans un dispositif pour faire varier la position de battage du peigne dans un métier à tissu éponge, tel que celui décrit dans le brevet US-4 406 308 mentionné, le peigne est articulé sur le battant du métier, et son extrémité inférieure est reliée par des tiges à des cames clavetées sur un arbre unique qui, via une roue dentée qui est solidaire de lui, accroche un secteur denté soutenu par un corps monté à rotation libre autour de l'axe de rotation dudit battant, et articulé à l'extrémité inférieure dudit battant, par deux bras pivotant l'un par rapport à l'autre autour d'un joint articulé commun.
Ledit secteur denté est alors mis à tourner par rapport auxdites cames, par un levier basculant qui est monté à pivotement sur une partie fixe du métier et est maintenu au moyen d'un ressort de manière à reposer contre un épaulement fixe du métier, sur lequel le peigne est dans ladite position"fermée", est alors tourné dans une seconde position, correspondant au peigne dans sa position "ouverte", par un dispositif qui sélectionne le déplacement du levier basculant par un mécanisme de transmission de la commande de sélection.
Plus particulièrement, ledit mécanisme de transmission de la commande de sélection est constitué essentiellement d'un sillon pratiqué à l'extrémité dudit levier basculant, dans lequel ledit joint articulé commun des deux dits bras pivotant est inséré et guidé, ledit sillon présentant l'extension d'un arc de cercle dont le centre est situé
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sur ledit axe de rotation du battant lorsque ledit levier basculant repose contre ledit épaulement fixe.
Bien qu'un tel mécanisme de transmission présente de considérables avantages cinématiques, dont un avantage important est la certitude que le peigne est toujours spécifiquement dans sa position"fermée"lorsque le battant bascule dans sa position de point mort arrière, et on sait que cela est essentiel pour qu'il n'y ait pas d'interférences entre le peigne et les cadres pour lisses, avec par conséquent des dégradations aux lisses, il présente cependant certains inconvénients dûs essentiellement aux types de liaisons joint-sillon utilisés.
A cet égard, dans ledit type de liaison, il faut toujours qu'il existe un jeu entre le joint et le sillon, pour leur permettre de glisser l'un par rapport à l'autre, ce qui résulte inévitablement en un positionnement imparfait et non constant du peigne dans la position commandée, avec par conséquent l'obtention d'un tissu éponge présentant une hauteur irrégulière de boucles. A nouveau, ledit jeu est également la source d'une série incontrôlable de chocs et du glissement dudit joint contre les parois dudit sillon sous l'action des charges alternées engendrées pendant le fonctionnement, ce qui a un effet préjudiciable sur la durée de vie de la liaison.
L'objet de la présente invention est de pallier lesdits inconvénients en fournissant un mécanisme de transmission de la commande de sélection de la position de battage du peigne qui ne donne pas lieu à un jeu ou un glissement préjudiciable, en assurant ainsi un positionnement parfait, précis et toujours constant du peigne, pour obtenir par conséquent des tissus éponge de hauteur
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parfaitement égale. Cela est essentiellement obtenu en ce que la contrainte qui était exercée par ledit sillon en arc de cercle est maintenant exercée par un élément équivalent constitué d'une tige de liaison fixée articulée entre ledit joint et l'extrémité dudit levier basculant.
A nouveau, ladite articulation entre ladite tige de liaison et l'extrémité dudit levier basculant doit être réalisée de manière à reposer sur ledit axe du battant lorsque le levier basculant repose contre ledit épaulement fixe, pour, comme dans le cas du sillon en arc de cercle, assurer que le basculement du battant n'induise pas une rotation relative entre le secteur denté et les cames, le peigne restant ainsi dans sa position"fermée".
Ainsi, le mécanisme de transmission de la commande de sélection de la position de battage du peigne d'une position "fermée" à une position"ouverte"et inversement, dans un métier à tissu éponge comportant ledit peigne articulé au battant du métier et relié à son extrémité inférieure, par l'intermédiaire de tiges de liaison, à des cames clavetées sur un arbre unique monté à rotation sur ledit battant, et comportant une roue dentée solidaire de lui, accrochant un secteur denté qui, soutenu par un corps monté à rotation libre sur l'axe de rotation dudit battant et articulé à l'extrémité inférieure dudit battant par deux bras tournant l'un par rapport à l'autre autour d'un joint articulé commun, est tourné par rapport auxdites cames par un levier basculant qui pivote sur une partie fixe du métier,
est tiré par un ressort contre un épaulement fixe du métier, sur lequel le peigne est dans ladite position"fermée", et est contrôlé par un dispositif de sélection de déplacement par l'intermédiaire dudit mécanisme de transmission de la commande de
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sélection, est selon la présente invention caractérisé en ce que ledit joint articulé commun desdits deux bras pivotants est articulé à l'extrémité d'une tige de liaison dont l'autre extrémité est articulée à l'extrémité dudit levier basculant, cette dernière articulation étant telle qu'elle repose sur ledit axe de rotation dudit battant lorsque le dit levier basculant repose contre ledit épaulement fixe.
L'invention est décrite en détail ci-dessous en référence aux dessins annexés qui en représentent, à titre d'exemple uniquement, un mode de réalisation préféré auquel des modifications techniques ou structurelles peuvent être faites sans pour autant quitter le domaine couvert par la présente invention.
Dans lesdits dessins : la figure 1 est une vue latérale en coupe schématique partielle d'un métier à tissu éponge utilisant le mécanisme de transmission de la commande de sélection de la position de battage du peigne selon l'invention, montré avec le peigne dans sa position "fermée" ; la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure
1, mais avec le peigne dans sa position "ouverte".
Dans les figures, la référence numérique 1 désigne le châssis fixe du métier à tissu éponge, ou plutôt une pièce latérale dudit châssis, 2 et 3 désignant les fils de chaîne qui sont guidés par les lisses 4 des cadres à lisses 5 du métier, pour croiser les fils de trame non représentés dans les figures, et qui traversent les dents du peigne 6 qui bascule de sa position arrière 6'en sa
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position 6 de battage effectif lorsque le peigne est dans la position"fermée", et de sa position arrière 6'en sa position reculée 6", avec le peigne dans la position "ouverte", pour former le tissu 7 qui est tiré par le cylindre de reprise 8 et qui glisse autour du cylindre de freinage 9 monté à rotation sur le châssis 10 du métier, pour être enroulé sur l'ensouple à tissu 11.
La référence numérique 12 désigne le battant qui est articulé dans le bas sur les pièces latérales du métier, sur l'axe de rotation 13, par des goujons de rotation 14, et qui porte sur sa barre de tête 15 le guide 16 des aiguilles 17 de passage des fils de trame (seule une aiguille est visible dans la figure, l'autre étant située sur l'autre pièce latérale du métier).
Pour pouvoir basculer, ledit peigne est monté rigidement au somment d'un support 18 dont les côtés 19 (dont un seul est visible dans la figure) sont insérés dans des fentes 20 appropriées dudit barreau de tête 15 du battant 12, les côtés étant également articulés sur ledit barreau de tête 15 par des goujons d'articulation 21. L'extrémité inférieure 19'de chaque côté 19 est montée à pivotement à l'extrémité d'une tige de liaison 22 dont l'autre extrémité est montée à rotation libre sur une came 23, toutes les cames 23, dont une seule est visible dans la figure, étant clavetées sur le même arbre 24 qui, par l'intermédiaire de moyens non représentés dans la figure, est soutenu à rotation par le battant 12 à proximité de l'axe de rotation 13 de ce dernier, de manière à réduire son inertie à un minimum.
Sur ledit arbre à cames 24 est également clavetée une roue dentée 25 qui accroche un secteur denté 26 soutenu par un corps 27 monté à rotation libre autour dudit axe de rotation 13 du battant 12. Ledit corps 27 est également articulé à l'extrémité inférieure 12'du battant 12, par deux bras respectivement 28 et 29
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articulés l'un par rapport à l'autre, leur joint commun 30 étant également monté à pivotement sur l'extrémité d'une tige de liaison 31 dont l'autre extrémité est montée à pivotement en 31', sur l'extrémité 32'd'un levier basculant 32 monté à pivotement sur le châssis du métier par le goujon 33 et maintenu au moyen d'un ressort 34 de manière à reposer contre un épaulement 35 du châssis du métier.
En alignant de manière appropriée les cames 23, on fait correspondre la position normale ou"fermée"du peigne 6 à ladite position du levier basculant 32 montrée en figure 1, et de plus ladite liaison à pivotement 31' entre la tige de liaison 31 et le levier basculant 32 est réalisée de manière à être située précisément sur l'axe de rotation 13 du battant 12 (voir à nouveau la figure 1).
Finalement, ledit levier pivotant 32 est mis à tourner depuis la position représentée en figure 1 jusque dans la position représentée en figure 2, et inversement, par un dispositif 36 de sélection de déplacement.
A nouveau, lorsque le levier basculant 32 est tourné dans la position représentée en figure 2, le basculement du battant 12 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre fait se déplacer, au moyen du bras 29, le joint 30 le long d'un arc circulaire dont le centre situé en 31', n'est pas situé sur l'axe de rotation 13 du battant, de sorte qu'un déplacement relatif est engendré entre le secteur denté 26 et le battant 12, et par conséquent entre ledit secteur denté 26 et la roue dentée 25, ce qui provoque la rotation des cames 23 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pour déterminer une rotation du peigne 6 dans le sens des aiguilles d'une montre, le peigne se déplaçant par conséquent dans la position 6" correspondant à la position"ouverte"du peigne.
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Le mode de fonctionnement du mécanisme est maintenant évident.
Lorsque le levier basculant 32 est tourné dans la position représentée en figure 1, le secteur denté 26 est mis à tourner par le battant 12, mais comme le joint 30 se déplace le long d'un arc de cercle dont le centre est situé sur l'axe de rotation 13 du battant, il n'y a pas de rotation relative entre le secteur denté 26 et la roue dentée 25, de sorte que le peigne reste en permanence dans sa position"fermée"pendant toute la course du battant.
En revanche, lorsque le peigne est dans sa position "ouverte"6", et que donc le levier basculant 32 a été tourné dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et que la tige de liaison 31 a été déplacée dans la position représentée en figure 2, la rotation du battant 12 vers l'arrière dans le sens des aiguilles d'une montre provoque alors le déplacement du joint 30 dans le sens des aiguilles d'une montre, le long d'un arc de cercle dont le centre est situé en 31'qui n'est pas sur l'axe de rotation 13 du battant, avec pour résultat que le secteur denté 26 est forcé de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et pousse les cames 23 dans une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, pour ainsi faire
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tourner le peigne de sa position "ouverte" 6" en sa position"fermée"6 lorsque le peigne atteint sa position arrière 6',
après quoi le peigne revient dans sa position "ouverte"pendant la rotation vers l'avant dans le sens des aiguilles d'une montre, comme cela doit effectivement toujours être le cas pour empêcher que le peigne puisse interférer avec les cadres 5 à lisses et endommager les lisses 4.