<Desc/Clms Page number 1>
" PERECTIONNEMENTS AUX MACHINES CONTROLEES
DANS LEUR FONCTIONNEMENT PAR DES FICHES PERFOREES".
La présente invention concerne les machines " tabulatrice:; " servant à exécuter des.. tableaux,. état; satatistiques, ou de recensement 'ou travaux analogues ,les machines à compter et les autres machines contrôlées dans leur fonctionnement par des fiches perforées ,et elle vise plus particulièrement un mécanisme d'entraînement des fiches travaillant sous le contrôle d'un mécanisme influencé par un changement de désignation d'une fiche à une autre ou d'un grou- pe de fiches à un autre groupe.
Dans les machines'employées jusqu'à cc .four et du genre auquel la présente invention est applicable, il était d'usa- ge de prévoir, pour le mécanisme d'entraînement des fiches,
<Desc/Clms Page number 2>
un dispositif de contrôle grâce auquel, lorsqu'il se produit un changement de désignation d'un groupe de fiches à un autre, l'entraînement des fiches cesse pendant que la machine effectue automatiquement la prise de total du groupe de fiches précédant le changement de désignation . Cette inter- ruption de l'entraînement est aussi assez longue pour per-
EMI2.1
meturc le cycle d'espacement désiré .
Comme la vitesse est un facteur important dans le succès commercial d'une machine
EMI2.2
contrôlée par des fiches perforées , cet 0..1'1'0 périodique de 1'entraînement des fiches présente certaines difficultés.
Certains des buts de la présente invention sont d'of- frir un dispositif de contrôle perfectionné pour l'entrai-
EMI2.3
ncr.ent des fiches dans les machines contrôlées par des fichec perforées ; un dispositif d'cntrafnement des fiches pour les machines de ce genre qui fonctionne d'une façon continue indépendamment d'un changement de désignation d'un groupe de fiches à un autre ; des moyens pour faire varier
EMI2.4
it-Litoii.1-iquoiiici-it la vitesse d'entraînement des fiches d'enregistrement suivant certaines conditions de la machine à laquelle les fiches sont délivrées ; un dispositif de commande d'espacement et de prise de total pour des machines
EMI2.5
du genre en'ciudation ;
des moyens-Gr5ce auxquels l'usage clé fiches distinctes d'espacement et de prise de total est supprimé et l'on évite la perte de temps due à l'entraibnuient intermittent des fiches ; des moyens pour augmenter la quantité de travail faite par des machines tabulltrices " dans : lesquelles des groupes de fiches de différentes désignations sont employés ; un mécanisme de contrôle de désignation destiné à une machine " tabulatrice " ou autre et grâce auquel des changements d'un groupe de fiches à un autre sont déce- lés et le changement s'opère automatiquement sans interrompre le fonctionnement de la machine ou l'amenée des fiches à
<Desc/Clms Page number 3>
EMI3.1
cet Le ::,C11111:;
et d 'Lcutres}JerfectionncIi1Cnts qui ressorti- ront de la description qui suit .
EMI3.2
D,r.3 les dessins annexés : fig. 1 représente en éléva- tion un mécanisme de contrôle de désignation et d'entraînement des fiches réalisant une des formes d'exécution pos- ziblci iie 1'invention ; fige 2 est une coupe verticale de ce mécanisme faite par un plan parallèle au plan de fige
EMI3.3
1; fie. 5 est une coupe horizontale prise approximative- ment suivant 3-3 ( fig. 2) , certaines pièces étant supposées brisées pour plus de clarté ; fig. 4 est un détail
EMI3.4
frcgmentairc indiquant la position de certaines pièces au .moment où un changement de désignation vient de se produire .
Fig. 5 est une vue analogue à fig. 4 mais montre les pièces au moment où la botte à chevilles termine sa course de descente ; fig. 6 est une vue fragmentaire montrant le
EMI3.5
JJ1C: .ni'3:,lo servant à faire mouvoir la plaque de contrôle du total ; fig. 7 est un détail du mécanisme d'entraînement, représenté sensiblement au même instant que , dans
EMI3.6
la fil. 4 ; fie. 8 est une vue analogue a. fig. 7 mais repr tentant le mécanisme au même instant que dans la fig. 5; ii;. 9 est une vue analogue aux fig. 7 et 8 mais montra.nt les pièces au moment où la machine est prête'de terminer' le cycle de prise de total ;
fige 10 est une vue analogue*
EMI3.7
à fi[;. 7, 8 et 9 mais montre les pièces à. l'achèvement du cycle de prise de total ; fig. 11 est un détail de la ca- 1,lC de coiiimandc de l'entraînement ; fig, 12 est une vue analogue de la came communiquant son mouvement de va-et-
EMI3.8
vient à la boîte à chevilles ; fiC. 13 est une coupe longitudinale de l'arbre à cames et de l'embrayage ; fig. 14 est un détail de la plaruc de repérage de la machine "tabu- latriec " et montre la plaque de contrôle de désignation dans sa position normale ; fig. 15 est une vue analogue
<Desc/Clms Page number 4>
montrant la plaque de contrôle dans la position qui convient pour exécuter ùne prise de total ;
fig. 16 est une vue analogue montrant la plaque de contrôle de désignation dans la position qui convient pour réaliser une opération d'espace- ment ; fig. 17 est une coupe fragmentaire d'une partie de l'unité analysante de désignation à l'instant où la barre de blocage entre en jeu ;fig. 18 est un détail en coupe fragmentaire montrant le mode de montage de la plaque de contrôle de de désignation ; fig. 19 est un détail en coupe à plus grande échelle d'une partie du mécanisme d'entraîne-
EMI4.1
ment de la boîte , chevilles de désignation.
Les dessins représentent deux formes d'exécution de l'invention, appliquées à une machine " tabulatrice " pour la confection de tableaux ou états statistiques et autres
EMI4.2
tell!') yoer exemple que la ma chine Povrers , bien connue mais, SC'l1J ca, celles des parties de cette machine qui sont néeessuircs à une compréhension claire de l'invention sont repré- 8cnt00a ici.
C'est ainsi que des portions de l'unité 'analy- :.nte ;:;0 d'une telle machine sont représentées , avec les plaques perforées 21 et 22 qui laissent entre elles le pas- "SLGC a. fiches 25 ; en outre , on a représenté une cheville (0 contrôle de total et d'espacement 24 du type présentant!.
des épaulements 5 et 26 qui sont -disposés de manière à faire varier automatiquement la position de la cheville dans le sens vertical afin de préparer le contrôle de la machine pour effectuer une opération d'espacement ,ou une prise de total, suivant le cas . Cette cheville de contrôle 24 glisse
EMI4.3
verticalement dans la boîte analysante à chevilles 27 et est reliée, par son extrémité inférieure, a un bras oscillant 28 qui détermine par sa position si le mécanisme de prise de total doit fonctionner ou si une opération d'espacement doit se produire . Ce bras 28 et les parties y associées existent dans
<Desc/Clms Page number 5>
EMI5.1
li 1.:i;.i"iine Po,;:crs précitée .
Jusqu'à présent il a été n6aess4.ire , afin d'amener la cheville 24 à occuper la position
EMI5.2
voulue pour l'opération désirée, de faire usage de fiches spé-
EMI5.3
ciales d'espacement et de prise de total que l'on plaçait à la nin aux endroits ou. , dans un ou plusieurs groupes de i !'¯:es , la.. cheville 24 dc.-v0.i t fonctionner .
EMI5.4
Pour faire fonctionner la cheville 24 , une des formes
EMI5.5
d' e: C::1t.ion de l'invention prévoit une plaque perforée 30 corrcn:Jo!1(lc nt , d'une façon générale, comme dimensions et CO12à,<c [0 r;j18 13 ,à une fiche et dont les perforations sont normalement disposées à l'alignement des perforations de la plaque ;31 . Cette plaque 30 est de préférence supportée près de lt face inférieure de la plaque 21 par des barres d'espacement 31 ( fie. 18) qui ont la forme d'un L en section et qui permettent le LlOUVell1en.t coulissant de la plaque 30 et
EMI5.6
empêchent cette plaque d'empiéter sur le passage à fiches
EMI5.7
23 et de. r6d1.1ire sa section . De::! Terres d'cspacenent 31 ±1;=<lcz cntre les plaques 21 et 22 déterminent la grandeur
EMI5.8
du passage à fiches 23 et servent aussi à, guider la plaque
EMI5.9
30 .
Il lflOUvcl:1cnt est transmis à la plaque à coulisse 30 '1>...r 03 .'bras 32 (,ui en font saillie et qui sont reliés respcctivcucnt à des bras 33 suspenduss, entre deux paires de -----. -- roule, .ï.¯ d'czntrwnement , 34 , 34'et 35 , 55' , à un arbre
EMI5.10
oscillant 36 auquel une des extrémités de chacun d'eux est assujettie pour sc mouvoir avec lui. Cet arbre 36 est dispose
EMI5.11
pour 1';,irc varier la course, ou action, de la plaque 34 afin qu'elle puisse être mue pour venir en prise avec l'épaulement 25 è.s l.:,:'.nièrc à placer la cheville 24 en position pour une des opérations ou pour venir en prise avec l'épaulement 86 ,
EMI5.12
afin de placer la cheville 24.en position pour son autre opération de contrôle .
EMI5.13
La liaison entre les br,%s 32 et 33 est un assemblage
EMI5.14
à goujon et fente ouverte, et des ressorts 30' tendent cons-
<Desc/Clms Page number 6>
tamment à tirer la plaque de façon à compléter cette liaison.
Le rêle de cette liaison flexible entre les bras 32 et 33 est de permettre auxchevilles de la boîte à chevilles 27, qui sont $soumises à la pression de ressorts, de retenir la plaque , tout en permettant aux bras 33 de se mouvoir avec l'arbre 36 pour s'adapter au réglage requis des pièces de 1-', Machine .
Afin de faire ainsi varier le mouvement oscillant de l'arbre 36 , cet arbre est coudé vers le bas, à l'une de ses extrémités , pour constituer un bras oscillant 37 dont l'extrémité inférieure est reliée de façon pivotante à une b' rre commandée 38 qui est elle-môme supportée de façon pivo- tante par 1'extrémité supérieure d'un levier oscillant 40 .
Ce levier est supporte par un axe à l'épaulement 40' et est muni d'une cheville 41 faisant saillie sur chaque côté et formant tourillons pour deux galets 42 et 43 disposes pour, coopérer : le premier , avec une came d'espacement, de . pris'; de total et d'espacement 44 et le second, avec une came d'espacement et de prise de total 45 .
Les deux cames 44 et 45 sont fixées à un arbre 46 , près d'une des extrémités de cet arbre , lequel arbre tourne dans des paliers prévus dans les bâtis 47 et est monté de façon à pouvoir égale- , ment âtre déplacé transversalement par rapport à ces der- niers pour établir une liaison de commande soit entre la came 44 et le galet coopérant 42,soit entre la car.le 45 et le galet coopérant 43 . L'une des extrémités de cet ar- bre 46 est pourvue d'un bouton 48 au moyen duquel onpeut le déplacer à la main pour amener en action la came qui convient pour l'opération qu'on désire .
Ainsi, lorsque l'arbre 46 est déplacé vers la droite, comme on le voit dans la fig. 3 ,la came 45 est amenée en position pour coopérer avec le galet 43 afin d'effectuer une opération
<Desc/Clms Page number 7>
EMI7.1
d'ozp. cernent et de prise de total, tandis que lorsqu'on déplace l'arbre dans la direction opposée , la dame 44 cet rc:r¯c en position pour coopérer avec le galet 42 afin d'effectuer une opération d'espacement, de prise de total et d'espacement . Lorsqu'une des cames agit sur le galet corres-
EMI7.2
pondant , l'autre ccjae est hors de contact avec son galet.
L'arbn 46 est maintenu dans l'une ou l'être des posaitions a laquelle il été amené par un poussoir à ressort 49 (1-Lii '1trc en contact cvec les côtés opposes d'un épaulement ou dent d'arrêt 50 fixe à l'arbre 46 , et le degré de mouvement coulissant peri.iis à l'a.rbre 46 est déterminé par des colliers 51 , 51' fixés à l'arbre de par et d'autre d'un des bâtis latéraux 47 .
Puisque la came d'espacement, de prise de total et d'espacement 44 , exige trois courses d'analyse de la boite à chevilles 27 pour chaque tour que fait cette came, tandis que le came d'espacement et de prise de total 45 , n'exige que deux courses d'analyse de la boite à chevilles 27 pour chaque tour fait par elles, il est prévu un moyen de faire
EMI7.3
la vitesse à laquelle l'arbre 46 eut commandé .
Dans .a.a. o :.io d'exécution représentée ici, deux roues d'engrenage co,,.¯n'¯c: 53 et 54 sont Goupillées ou autrement fixées rigidement li unc."douille 55 pouvant tourner librement sur l'arbre 46 et se mouvoir dans le sens transversal de la. ma- chine avec cet arbre mais dont le mouvement longitudinal sur ledit arbre est empêché par un collier 56 goupillé sur l'arbre à l'une des extrémités de la douille et par un -
EMI7.4
cmbrayagc-décrit plus loin- monté sur l'arbre 46 à l'autre extrémité de la douille 55 comme on le voit dans la fig. 13 .
Les roues 53 et 54 peuvent être déplacées avec l'arbre 46 pour venir en prise avec des roues de commande correspondan- tes 57 et 58 fixées à un arbre de commande 59 supporté dans les bâtis 47 . Lorsque les roues d'engrenage 53 et 57 sont
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
en prise, les roues 54 et 58 sont dése110renèes, et vice ver- sa, et le rapport de vitesse de chaque paire de roues d'en-
EMI8.2
rcn a.;
c en prise est tel que l'arbre 59 fait deux tours pen- dant que la roue 54 fait un tour et, qu'il fait trois tours pendant que la. roue 53 fait un tour Ainsi,, le déplacement de 1'arbre 46 dans une direction qui fait engrener les roues 54 et 58 a pour résultat deux courses d'analyse de la botte à chevilles 27 pendant que la came d'espacement et de prise de total 45 fait un tour et, en déplaçant l'arbre 46 dans la direction opposée, pour engrener les roues 53 et 57 tout en
EMI8.3
déJci>jjion<1nL les roues 5A et 58 , on obtient ce résultat que la boîte à chevilles 27 fait' trois courses d'analyse pendant que la came d'espacement , de prise de total et d'espacement
EMI8.4
44 =fii.it un seul tour .
COl:ll1lC l'une ou l'autre des paires de roues est toujours en prise pendant le fonctionnement de 1;'. machine , on voit que la douille tournera toujours lorsque l'arbre 59 tournera .
Pour transmettre le mouvement de la douille 55 à l'arbre 46, il est prévu un mécanisme d'embrayage comprenant
EMI8.5
un collier d'embrayage. 60 fixe à l'etrclVité de la douille 55 ( Fic, 13) , ce collier étant muni d'un élément d'embrayaso denté Gl , d'un épaulement de support annulaire 62 et d'un
EMI8.6
epaulcment d'urrct annulaire 63 . Une douille 64 est [3oupillé sur l'arbre 46 et porte un collier u " cialrayae 65 qui est monte sur la, douille 64 par un assemblage à rainure et languette et est constamment sollicité vers le collier 60 par un ressort 66 .
Le collier 65 est muni d'un épaulement
EMI8.7
d'cmbrayasc sente 67 agence pour entrer en prise avec l'élément denté 61 du collier c'er.brc.yae 60 et avec une face de support annulaire 68 .Une goupille 69 s'étendant depuis la pièce 65 à travers sa face de support 68 pénètre dans une fente 70 d'un anneau 71 supporte par les faces 68 et 62 des éléments d'embrayage 65 et 60 et reposant contre la bu-
<Desc/Clms Page number 9>
EMI9.1
téc (1.' <:.:.rrêt 63 . La fente 70 présente une face oblique 72 ct lorsque l'anneau 71 est empêché de tourner avec les
EMI9.2
éléments d'cmbrayase , cette face oblique 72 repousse la Goupille 69 au dehors de ,,on à débra.yer l'élément d'cribs yage G5 d'avec 1'clément d'embrayage 60 .
L'anneau 71 est muni d'une goupille 73 qui repose normalement contre une 1.!r: -e.r,nsvcr s le 7 en débrayant ainsi l'embrayage, de jour- te que l'arbre 46 reste au repos. L'arbre 74 fait partie d'un bîti 75 qui pivote librement par une de ses extrémités sur une traverse 76 et dont l'extraite libre est munie d'une dent 77 s'engageant dans une console ou étrier de suspension 78 fixe et suspendu à la partie inférieure d'une plaque 79 capable d'un mouvement de va-et-vient , appelée
EMI9.3
ici 1., } 10,o11e de contrôle de désignation.
Cette plaque 79 est J1Jppol'tée par deux bras 80 s'élevant respectivement de ses extrémités et embrassant une boîte à chevilles de con- . trôle de désignation 81 , tandis que des bielles 82 articu-
EMI9.4
lées aux bras 80 et à la botte 81 , permettent un mouve- ment de la plaque 79 par rapport à la boîte 81 .
La plaque 79 correspond d'une façon générale, comme dimensions, à une fiche of elle est située au-dessous de la botte à chevilles
EMI9.5
CI et :-n..'t1." le ""'c;'.in de::; ' de::) rCiJ:Jorts 84 tC11;... dus entre la boîte à chevilles 81 -et les bielles 82 support t2.11t la plaque 79 , tendent à tenir normalement celle-ci contre les et;r émités des chevilles 83 et à le. ramener à cette position dansle cas où elle en aurait été écartée par
EMI9.6
uns cheville de désisnation de contrôle 83 bloquée . La bot- te à chevilles 81 consiste en un bâti 85 présentant des planues guides, supérieure et inférieure, 86 et 87, pour le
EMI9.7
mont:'[;e a coulisse des chevilles 83 qui sont tenues relevées, par des ressorts distincts 88 , sur le chemin des chevilles d'analyse respectives 89 .
La portion de chacune des chevil-
<Desc/Clms Page number 10>
le ; 83 qui se trouvc entre les plaques 86 et 87 présente un épaulement 90 , pour limiter le mouvement ascendant des chevilles, et une came 91 pour recevoir une tringle trans- versale 92 passant a travers une barre d'enclenchement ou de blocage 93 mobile transversalement .
Ceci forme une sorte de châssis en grille ayant autant de tringles 92 qu'il y a de rangées transversales de chevilles 83 de sorte que , lor de la dépression d'une cheville quelconque d'une ran- gée, la barre d'enclenchement 93 de cette rangée sera mise en Mouvement pour déplacer le châssis en grille et libérer toutes les chevilles 83 qui sont, à ce moment, enclenchées ou bloquées dansleur position basse . Un ressort 94 , atta- che à un point fixe, assure le retour automatique du chas- sis en grille et de ses tringles 92 . Un support pour les barres d'enclenchement 93 , ainsi que pour produire un mouvement en ligne droite ,est offert par des bielles 95 articulées à un arbre supporté dans le bâti 85 .
Pour actionner suivant la sélection convenable les unes ou les autres âes chevilles 83 , une botte à chevil- les d'analyse supplémentaire 96 estmontée pour effectuer ., un. nouvement de va-et-vient au-dessus de la botte à chevil- les de contrôle 81 et sur le cote oppose d'un passage à fi- ches 97, formé par les plaques perforées , supérieure et inférieure 98 et 99 .
La disposition des deux bottes à che- villes est telle que les chevilles 89 sont respectivement en ligne avec les chevilles de contrôle 83 et sont superpo- sées à celles-ci, de sorte que toute cheville 89 passant à travers une perforation de fiche viendra en prise avec la cheville 83 correspondante et la poussera de haut en bas, et la longueurde la course de la cheville 89 est telle qu'e. le amené la cheville 83 à la position où son épaulement 90 peut être enclenché par latringle 92 de la barre d'enclen- chement 93 pour la rangée de la cheville considérée .
<Desc/Clms Page number 11>
Le passage 97 se trouve sensiblement dans le même plan ho- rizontal que le passage 23 de l'unité analysante 20 et c'est entre ces deux passages que sont situées les paires de rou- lea.ux d'entraînement 34, 34' et 35, 35' qui reçoivent les fiches du passage 97 et les livrent, une à la fois ,au passade 23. La boite à chevilles supplémentaire 96 est pour- vue de plaques guide-chevilles , supérieure et inférieure ,.
100 et 101 , dans lesquelles glissent les chevilles 89 tan- dis que des ressorts à boudin 102 , agissant respectivement contre des épaulements 103 des chevilles , maintiennent ces dernières abaissées dans la position voulue et les y ramènent lorsqu'elles en ont été écartées par engagement avec une fiche Une plaque 96'guide les extrémités des chevilles 89 at protè- ge ces chevilles et la plaque 98 .
Four bloquer celles des chevilles 89 qui passent à tra- vers des perforations existant dans la fiche, de façon à les empêcher de se relever, afin que leur mouvement descen- dant soit transmis aux chevilles 83 , les extrémités supérieu- res des chevilles 89 passent à travers la plaque supérieure 100 et se terminent par des têtes 104 qui sont toutes désaxées latéralement dans lamême direction par rapport-.au corps des chevilles .
Parallèlement à chaque rangée transversale de têtes 104 est disposé un arrêtoir 105 à mouvement de va-et- vient pourvu de plusieurs oreilles 106 qui font saillie de sa face vers la rangée de chevilles, et dont le nombre cor- respond à celui de ces dernières , et qui sont espacées de telle façon que chacune d'elles peut passer à travers un des espaces séparant les chevilles les unes des autres .
Norma- lement les oreilles 106 coïncident avec ces espaces, de sor- 'Le que n'importe quelle cheville peut être déplacée verticale- ment de bas en haut sans venir en prise avec les oreilles 106, Comme cela est représenté ici, les arrosoirs 105 sont
<Desc/Clms Page number 12>
caps/bien d'être enlevés séparément et, à cet effet.; chacun d'eux présente des extrémités fourchues formant des rainures 107 pour recevoir respectivement des tiges 108 et 109 qui sont supportées par des bielles 110 pivotant sur des axes 111 sur la boite à chevilles 96 .
Ainsi, une tige 108 passe le long d'un des côtés de la machine pour former un support pour l'une des extrémités des arrêtoirs en usage et l'une des extrémités des barres latérales 112 de ceux-ci , et sur l'au- tre côté, passe une autre tige 109 semblablement disposée pour supporter les extrémités opposées des arrêtoirs 105 et les autres extrémités des barres 112.
Cette mention ,que l'on vient de faire, des arrêtoirs 105 en usage a pour but de faire comprendre que, de préférence, on ne met en place sur l'unité d'analyse que ceux de ces arrêtoirs 105 qui cor- respondent à une rangée de chevilles donnée pour un contrôle de désignation et que, par suite, on peut choisir, à volonté, une ou plusieurs rangées quelconques pour un contrôle de dési- gnation . Normalement les arrêtoirs 105 occupent la position représentée à la fig.
2 avec les oreilles 106 en face des es- paces séparant les chevilles , et ils sont tenus dans cette position en raison du fait que des épaulements à rampe 113 situés sur le chemin de galets 114, ticnnent ces der- ' nier, en antagonisme à l'action de ressorts 115 qui tendent normalement à tirer le ou les arrêtoirs 105 dans la direction voulue pour amener les oreilles 106 au-dessus des têtes res- pectives 104 des chevilles 89 . Il va sans dire qu'il y a deux épaulements à rampe 113 portés respectivement par des montants 116 s'élevant aux extrémités opposées de la machine et montés sur une partie fixe de celle-ci telle que la ba- se qui porte la plaque perforée 99 .
A propos de ces épaule- ments 113,il est à noter que chacun d'eux est assez long pour maintenir les arrêtoirs 105 dans leur position normale
<Desc/Clms Page number 13>
de déblocage jusqu'à ce que les extrémités inférieures des chevilles 89 aient atteint la position d'analyse qui amènera les têtes 104 de celles des chevilles qui ne trouvent point de perforation ,dans la carte ,en face d'elles, au-dessus des oreilles 106 .
Lorsque ceci se produit, le mouvement descendant de l'unité d'analyse a amené les galets 114 au- delà des épaulements 113,de sorte que les ressorts 115 font osciller la tige 109 dans le sens du mouvement des aiguil- les d'une montre à la fig. 2, ce qui amène ainsi les oreilles 106 par-dessus celles des chevilles qui ont passé à travers des perforations de le fiche, de manière à empêcher ces che- villes de se relever et à les obliger à pousser sur les che- villas inférieures 83. La portion desaxée de celles des chevilles 89.qui ont été relevées par la fiche permet aux oreilles 106 de passer librement à cette position d'enclen- chement comme on le voit dans la fig. 17.
Pour faire aller et venir verticalement l'unité d'analyse, des barres extrêmes 117,qui relient les extré- mités respectives des axes 111 ,sont reliées respective- ment à des têtes 118 qui sont assujetties à des tiges de com- mande coulissâtes 119 , guidées dans des coussinets supé- . rieurs et inférieurs 120 , 121 du bâti de la. machine. Le mouvement est transmis simultanément à ces tiges 119,pour la course descendante de l'unité d'analyse ,par des galets 122 tournant sur les dites tiges et actionnés respective- ment par des cames 123.
Le retour, ou course ascendante, de l'unité s'effectue, dans la présente disposition, sous l'ac- tion de ressorts à boudin 124 qui sont tendus entre des élé- ments d'ancrage 125 ( fig. 1) prévus sur les barres mobiles 119 et sur les coussinets fixes supérieurs 120 . Les cames 123 sont respectivement assujetties à des manchons 126 ( fig. 3) qui tournent sur des tourillons 127 assujettis
<Desc/Clms Page number 14>
au bâti, et sont actionnés par des roues dentées 128 engre- nant avec des roues dentées 129 qui sont , fixées à un arbre 129'et dont l'une engrené à son tour avec une roue menée 130 fixée à un arbre 131 qui est l'arbre commandé par lequel la boite à chevilles de la machine est animée d'un mouvement de va-et-vient .
Le rapport de vitesse de l'engrenage est de un à un afin que les deux boites à chevilles d'analyse aillent et viennent à l'unisson. A l'une des roues dentées 128 est fixée une roue dentée --00'qui engrène avec une roue dentée 201 fixée à un arbre intermédiaire 202 .
Une roue dentée 203 est goupillée sur l'arbre 202 et engrène avec une roue dentée 204 fixée à l'arbre 59 et servant à le faire tourner . -
Pour entraîner successivement des fiches au passage 97 et les en emmener de même, les fiches sont empilées, de la manière usuelle ,dans un magasin 132 dans lequel elles sont pressées par un poids 133 et d'où elles sont enlevées, à la suite les unes des autres ,par une lame de cueillage 134 à mouvement alternatif qui cueille chaque fiche du dessous de la pile et la livre à des rouleaux d'entraînement 135,135' qui, à leur tour, la font passer dans le passage 97 .
La lame "de cueillage 134 est actionnée par un levier'oscillant 136 , pivotan en .137 et présentant une goupille latérale 138 qui, en fonctionnement,est embrassée par l'extrémité fourchue d'un bras 139 pivotant sur une barre 140 et normalement maintenu dans la position d'engagement de la goupille par un ressort tendu 141. La barre 140 reçoit un mouvement de va-et-vient d'unc came de réglage d'entraînement de fiches 142 agissant sur un galet 143 maintenu contre elle par un ressort à bou- din 144 prenant appui contre une butée fixe et un collier de la barre 140 .
Il s'ensuit que la course d'entraînement des fiches est une course positive transmise par la came 142 et la barre 140 au bras oscillant 136 , tandis que la cour-
<Desc/Clms Page number 15>
se inactive a lieu sous l'action du ressort 144. Les rou- leaux d'entraînement 135 , 135' sont actionnés à la vitesse convenable par un train d'engrenages 145 commandé par une des roues dentées 128 .
..près que les fiches ont quitté les rouleaux d'entrai- nement 135 135' ,un entraînement positif de chaque fiche en position dans le passage 97 et aux rouleaux d'entraînement 34, 34' est effectué par des crochets réformes sur des doigts à ressort 147 ( Fig. 19) fixés à la plaque perforée supérieure 98 , les dits crochets 146 s'étendant vers le bas à travers des échancrures 148 formées sur le bord de la plaque 98 et les pointes des crochets descendant dans des rainures 149 pratiquées sur la face supérieure du bord de la plaque inférieure 99 de façon à assurer l'engagement de la fiche par les crochets .
Dans la présente disposition, la plaque 98 est montée pour aller et venir transversalement sur le bâti et elle présente, à deux extrémités opposées, des bandes 150 qui y sont assujetties et desquelles font saillie des chevilles ICI les reliant respectivement à une paire de biellettes 152 qui sont pourvues de crochets 153 destinés à entrer en prise avec des goupilles 154 portées par deux leviers oscillants 155 qui pivotent en 156 sur des côtés opposés du bâti de la machins. En des points,intermédiaires de leur longueur, ces leviers 155 portent des galets 157 tenus en prise avec des cames de contrôle d'entraînement 158 par des ressorts 159 tendus entre le bâti et les dits leviers .
Les cames 158 ont un contour qui fc.it que les leviers 155 agissent pour actionner les crochets 153 afin de faire avancer la fiche dans le passage 97 , où elle vient contre la lame d'arrêt 160 de la botte à chevilles, et , lorsqu'elle est dans cette position , les galets 157 roulent sur les repos des cames 158 , de sorte que les leviers 155 restent momentanément im-
<Desc/Clms Page number 16>
mobiles durant l'opération d'analyse; mais, immédiatement après cola, lorsque toutes les chevilles ont été enlevées des perforations de la fiche, l'entraînement reprend et la fiche est livrée aux rouleaux d'entraînement 34 , 34' .
Les ressorts 150' tirent les bandes 150 et la plaque 98 vers la droite de fig. 1, et ce mouvement est régi par celui de la goupille 154 . Quand les pièces de verrouillage 152 sont éle- vées avec leurs crochets 153 de façon à dégager ceux-cides goupilles 154 , la plaque 98 est verrouillée par la lame d'arrêt 160 et ne peut se mouvoir sous l'influence des,ressorts 150', étant donné que, à ce moment, la boite à chevilles est verrouillée dans la position abaissée . Quand la boite à chevilles est déverrouilée, les pièces de verrouillage 152 descendent conjointement jusqu'à la position de coopération avec les goupilles 154 . Les ressorts 152'maintiennent les pièce, de verrouillage 152 en prise avec les extrémités repliées de leviers coudés 174 .
Dans le but de continuer l'amenée des fiches à la boîte à chevilles de contrôle de désignation pendant le temps que s'effectue une prise de total ou une opération de prise de total et d'espacement , un mécanisme supplémentaire de contrôle d'entraînement de fiches est prévu grâce auquel la vi- tesse d'entraînement des fiches est modifiée de telle sorte que les cycles en relation ont lieu dans un rapport de temps convenable .
Dans le présent exemple, ce mécanisme de contrôle supplémentaire comprend une biellette 161 pivotant par une de ses extrémités sur une des extrémités du bras ou crochet 139 son autre extrémité étant reliée par un assemblage à goujon et fente 162 à un bras 163 fixé à l'arbre 76 et destiné à re- cevoir un mouvement d'oscillation d'un bras de commande 164 maintenu par un ressort 165 en contact avec-la face d'une ca-
<Desc/Clms Page number 17>
me de commande 166 fixée à l'arbre 46 , cette came 166 ne tournant que lorsque l'embrayage est embrayé.
Dans la posi- tion de repos de la came 166 le bras 164 glisse sur la par- tie @aute de la came, de sorte que le crochet 139 est en pri- se avec la goupille 138 du mécanisme d'entraînement normal, comme représente dans la fig. 2 . Lorsque la came se meut suffiraient pour permettre au bras 164 de tomber à la par- tie basse de la came, la tringlerie est actionnée de façon à amener le crochet 139 à la position de fig. 8, dans la- quelle il n'est plus en prise avec la goupille 138 du méca- nisme d'entraînement normal .
Le repos de la partie haute de la cerne 166 est tel que son mouvement permet au bras os- cillant 136 de venir à la. position de recul, en permettant ainsi à la lame de cueillie 134 de s'engager derrière la, fi- che suivante ( qui doit être entraînée vers le passage 97 ) avant que les bras 163 et 164 passent de la position de fig. 7 à celle de fig. 8 . Quand ceci a lieu, le bras oscil= lant 136 se trouve libéré de la barre de commande 140 , et sa goupille 138 vient alors sous la commande d'un bras de commande 167 pivotant par un bout sur une barre transversale et comportant une Goupille 168 placéelatéralement pour glis- ser ser la face d'une came d'entraînement 169 sous l'influen- ce; d'un ressort 170 .
Cette cane d'entraînement 169 est fixée à l'arbre 46 et possède un contour propre à donner un mou- vcmcnt d'entraînement relativement lent à la lame de cueil- lage 134 . Par conséquent, pendant la prise d'un total, l'entraînement des fiches n'est pas interrompu, mais continue au contraire à une vitesse réduite, jusqu'au moment où la fi- che a été amenée très près des rouleaux d'alimentation 135 135' A ce moment, la came 166 , par l'entremise du bras 164 et de ses liaisons, permet au crochet 139 d'être abaissé pour entrer de nouveau en prise avec la goupille 138 , jus- qu'au moment ou la barre'140 reoule sous l'action de son res-
<Desc/Clms Page number 18>
sort 144 .
Si le crochet 139 entrait alors én prise avec la Goupille goupille 138, le bras oscillant 136 et la lame 134 reculeraient jusqu'à une position telle qu'une autre fiche serait cueillie avant que la fiche suivante ait été avancée par l'entremise des rouleaux d'entraînement 135 , 135,' , et il en résulterait un dérangement dans la succession des opérations d'entraînement des fiches . Pour retarder l'accrochage du crochet 139 sur la goupille 138 jusqu'à ce que la course d'entraînement positive de la barre 140 se produise, l'entaille d'engagement du crochet 139 est recourbée pour constituer un nez 171 qui empêche l'accrochage de la goupille 138 pendant une course recul de la barre 140 , mais qui assure cet accrochage lors d'une course psoitive de cette barre .
Lorsque le crochet 139 et la goupille 138 sont convenablement en prise , la fiche est amenéc aux rouleaux d'entraînement 135 , 135' pour être ainsi conduite à la position d'analyse . Pour contribuer à assurer le fonctionnement convenable du crochet 139 , le bras 167 est nuni d'une face 172 destinée à agir sur une goupille 173 du dit crochet comme le montrent les fig. 7 ,8 ,9 et ,10. Quand les opérations inhérentes à un changement de désignation de groupe de fiches sont terminées, la seconde fiche du groupe suivant est amenée à la position d'analyse aussitôt que la première fiche quitte la boîte à chevilles de contrô- le de désignation.
Pour empocher les doigts d'entraînement 147 d'amener la première fiche du nouveau groupe hors de la boite à chevilles de contrôle de désignation au moment d'une opération d'espacement et de prise de total, les biellettes de verrouil. lage 152 glissent sur les extrémités repliées des leviers coudés 174 , qui sont actionnés à l'aide d'un assemblage à goujon et fente 175 par des biellettes 176reliées respecti- vement par des assemblages à goujon et fente à des bras os-
<Desc/Clms Page number 19>
cillant;] 177 fixés à l'arbre 76.
Pour assurer l'action uniforme des leviers coudés 174,ceux-ci sont reliés par des assemblages à goujon et fente aux bras correspondants 205 ( fig. 1 et 3 ) fixés à un arbre transversal 206 .
Les extrémités libres des leviers coudés 174 sont entaillées en 178 pour recevoir des butées étagées 179 constituées par des saillies des tiges 119 actionnant la boite à chevilles.
Dans la position de fig. 4 , l'arbre 76 a reçu un mouvement de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre du bras 164 précédemment décrit, et le bras 177 a été déplacé pour tirer la biellette 176 Vers la gauche . Le ressort 180 maintient normalement la biellette 176 vers la droite par rapport au bras 177 ,et un ressort 181 tend à maintenir le bras inférieur du levier oscillant 174 vers la gauche Toutefois ,au moment où l'arbre 76 reçoit un mouvement de rotation qui l'amené à la position de fig. 4 ,les butées 179 n'ont pas encore atteint leur position la plus basse et les leviers coudés 174 reposent contre ces butées .
A mesure que l'opération se poursuit, les pièces viennent occuper la position de fig. 5 dans laquelle les entailles 178 sont en prise avec les butées étagées 179 et verrouillent la boite à chevilles d'analyse dans la position abaisséc pendant l'opération d'espacement et de prise de total ou pendant l'opération d'espacement, de prise de total et d'espacement, les extrémités supérieures repliées des leviers coudés 174 soulevant les pièces de verrouillage 152 jusqu'au moment où les crochets 153 sont venus hors du trajet des goupilles 154, ce qui empêche l'action des doigts d'entraînement 147 pendant la dite opération
Si une fiche n'était pas entraînée dans le passage 97 , la course d'analyse de la boite à chevilles 96 ,
aurait pour effet que toutes les chevilles 89 passeraient à travers les plaques 98 et 99 et , par conséquent, toutes ces chevilles
<Desc/Clms Page number 20>
seraient automatiquement bloquées dans leur position basse, avec ce résultat indésirable qu'un total serait pris alors lorsqu'il n'y aurait pas eu de changement de désignation. Pour empêcher cela, la boite à chevilles 96 est pourvue d'une ou plusieurs chevilles de contrôle " d'absence de fiches Il 182 situées hors du champ d'enregistrement de la fiche , et en coincidence avec un ou plusieurs trous 183 prévus à travers les plaques 98 et 99 . Il y a de préférence quatre de ces chevilles 182, pourvues chacune d'un ressort à boudin 184 pour la ramener à sa position basse normale .
Les têtes 185 de ces chevilles 182 sont disposée; sur le chemin d'épaulement 186 des arrêtoirs 105 et ont une longueur suffisante pour permettre aux chevilles 182 d'être repoussées lorsqu'une fiche couvre le trou 83, de façon à libérerles arrêtoirs 112 mais permettent à la course descendante , ou d'analyse, de la boite à chevilles de s'effectuer sans libérer les arrêtoirs 112 dans. le cas où il n'y a pas de fiche en position d'analyse , ce qui empêche le blocage de chevilles quelconques .
Pour décrire le fonctionnement de la machine , on supposera que le mécanisme est préparé pour une opération d'espacement et.de prise de total, c'est-à-dire que l'arbre 46 a été amené à la position représentée dont.la fig. 3 en poussent,. le bout,on 48 vers .,.l'intérieur pour .amener la came d'espacement et de total 45 en -position de coopération avec le galet 43 .
Dans ces conditions, la plaque de contrôle 30 a ses perforations en coincidence avec les perforations des plaques 21 et 22 et son ouverture 187 offre un libre passage à la cheville de total ou d'espacement 24 .On place alors dans le magasin 132 une pile de fiches comprenant plusieurs groupes ayant des perforations de contrôle de désignation différentes et, une fois la machine mise en route, la premièrefiche est entraînée dans le passage 97 de l'unité d'analyse de désignation.
Cet
<Desc/Clms Page number 21>
entraînement des fiches est positif parce que les crochets 146 des doigts 147 entrent en prise avec le bord arrière de le fiche pendant que les bielles 152 sont mues, par les leviers oscillants 155 , sous le contrôle de cames 158 qui agissent sur les galets 157 pour imprimer à la fiche un mouvement qui l'amène en position de coïncidence , puis pcrmettre à cette fiche de rester au repos pendant l'intervalle de temps nécessaire et reprendre ensuite l'entraînement pour faire avancer la fiche aux rouleaux d'entraînement 34 , 34', Lorsque la fiche est dans sa position de coïncidence , pour êt re analysée , dans le passage 97 , la. boite à chevilles 96 est abaissée ,
par l'action des cames 123 sur les galets 122 des tiges à va-et-vient 119 ; celles des chevilles 89 qui ne trouvcnt pas de perforations dans la fiche sont empêchées de descendre et, , mesure que la boite à chevilles descend, le plan des oreilles de blocage 106 est amené au-dessous de leurs têtes supérieures 104 .
Lorsque ceci arrive, les galets 114 ont passé eu-dessous des épaulements à rampe 113 des montants 116 et les arrêtoires 105 se déplacent alors rapidement , latéralement, de sorte que les oreilles 106 si tuées au-dessus des chevilles qui ont passé à travers des perforations de la fiche empêchent ces , chevilles de se relever et ,en conséquence contraignent les chevilles alignées de la boite à chevilles 81 à s'abaisser.
Dans le cas d'un changement de désignation , ce mouvement de descente de la ou des chevilles de désignation a pour effet d'amener la ou les barres d'enclenchement 93 à la position de déverrouillage , par l'effet des canes 91 , ce qui libère les chevilles précédemment maintenues ainsi que, par suite, la plaque 79 , qui est toujours normalement abaissée pour Maintenir l'embrayage inactif comme indiqué dans la fig.
2 . Par suite, la continuation du mouvement de descente de ces chevilles abaisse de nouveau la plaque 79 , de
<Desc/Clms Page number 22>
sorte que la barre 74 vient agir sur la goupille 73 pour maintenir l'anneau d'embrayage 71 , ce qui effectue le débrayage par l'action coopérante de la face oblique 72 et de la goupil-' le 69 . Lorsque la plaque 79 atteint cette position, elle est bloquée par le retour de la barre d'enclenchement 93 , et , par suite, il n'est point transmis de mouvement à l'arbre 46 tenu que la désignation de fiche reste la même .
Les fiches de ce groupe sont alors entraînées successivement , à travers l'unité de contrôle de désignation, à l'unité analysante 20 de la machine " tabulatrice " et cette machine fonctionne de la. manière usuelle.
Lorsque la première fiche du groupe suivant, ayant un contrôle de désignation différent de celui du groupe précédent, pénétrera dans le passage 97 , les chevilles 89 Il sen- tiront," le changement et, en conséquence, des chevilles 83 différentes seront repoussées de haut en bas et, par les paroi::: obliques de leurs cernes 91 , déplaceront une barre d'enclenchement 93 pour libérer automatiquement les goupilles précèdement maintenues qui retenaient abaissée la plaque 79 , de sonte que celle-ci ae relèvera sous l'action de ses ressorts 84.
On noreta que , pour donner à la plaque 79 le temps de se relever ainsi, les cames 123 présentent un repos qui donne à la boite chevilles cette période limitée d'immobili- té nécessaire , et l'embr4ayage qui a été embrayé par le mouve- ment d'élévation de la plaque 79 ne peut plus être débrayé avant d'avoir achevé un tour .
Le mouvement ascendant de la plaque 79 retire immédiatement la barre 74 de la position qu'e@ elle occupait devant la goupille 73 , ce qui embraie l'embray- age . L'arbre 46 est ainsi mis en mouvement et sa came 45 agit de telle sorte que la barre 38 fait osciller l'extrémité 37 coudée vers le bas, en obligeant cinsi les bras 33 et 32 à déplacer la plaque coulissante 30 pour l'amener à une position où ses perforations ne coïncident plus avec celles
<Desc/Clms Page number 23>
de 1. plaque 21, tandis que son ouverture' de contrôle le? vient occuper une position telle qu'elle limite le mouvement ascendant de l'épaulement 25 de la cheville 24 .
Cette dernière cheville prend par conséquent une position pour laquelle le mécanisme contrôlé par elle fait accomplir à la machine 'tabulatrice " une opération d'espacement .
CeLte opération d'espacement est terminée après un seul vaet-vient de la boîte à chevilles 27 et la came 45 déplacera alors les parties contrôlées par elles de façon à déplacer de nouveau le plaque 30 , ses perforations étant toujours hors de coîncidence avec celles de la. boîte à chevilles mais son ouverture 187 venant cette fois à une position ou l'épaulement 26 de la cheville 24 est retenu par la plaque 30 ; dans cette position le. cheville commande la machine pour effectuer une prise de total.
Pour chamger la vitesse de l'entraînement des fiches pendant les opérations de prise d'espacement et de total ,le premier mouvement de l'arbre 46 a pour effet que la came 166 libère le bras 164 qui tourne alors dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour faire tourner l'arbre 76 d ns un sens tel cuc le bras 163 soulève le crochet 139 et libère ainsi le levier d'entraînement de fiches 136 de la barre de commande 140 . Le résultat de cette action est de laisser la goupille 138 susceptible d'être actionnée par lebr s de commande d'entraînement supplémentaire 167 qui est sous l'influence de la, came de couande d'entraînement 169 par suits de la rota.tion de l'arbre 46.
Par suite , 1' entraînement des fiches n'est pas interrompu bien que la vi- tesse d'entraînement soit réduite pour correspondre au changement du cycle des opérations . Le pivotement de l'arbre 76 détermine aussi le mouvement des bras pivotants 177 en sens inverse des aiguilles d'une montre , et ce mouvement est transmis par les biellettes 176 aux leviers coudés 174 , de
<Desc/Clms Page number 24>
sorte que les extrémités supérieures de ces 'leviers sou- lèvent les biellettes de verrouillage 152 des goupilles 154.
tandis que leurs extrémités inférieures amènent les entail- les de verrouillage 178 à la position de verrouillage par rapport aux butées étagées 179 des barres à mouvement de va-et-vient 119, ce qui empêche la boite à chevilles de con- trôle de désignation 96 d'être rappelée par les ressorts
124 et empoche l'analyse pendant le cycle total.
Lorsqu'on désire effectuer une opération d'espadement, . de prise de total et d'espacement, on tire sur le bouton
48 pour changer la position de l'arbre 46 de façon à amener la came 44 en prise avec le galet 42 , en même temps qu'un d@s ngement de vitesse est effectué par l'engrènement des roue:; d'engrenage 53 et 57 . Après ce changement , le fonc- tionnement de la machine se produit comme cela a été expliqué précédemment sauf que , dans ce cas, la plaque 30 vient oc- cuper trois positions successives au lieu de deux, puisqu'il y a la phase d'espacement supplémentaire après la prise de total.
Dans le cas où une fiche n'est pas entraînée dans le passage 97 de l'unité d'analyse de désignation, la course de travail de la boite à chevilles 96 fera descendre la ou les chevilles 182 dont chacune, en l'absence d'une fiche, pé- nctrcra dans le trou correspondant 183 des plaques perforées et, par conséquent, ne sera pas repoussée de bas en haut pour libérer les arrêtoirs . Par suite , un total ne sera pas pris prématurément , ni pendant le passage d'un groupe de fi- ches de la même désignation.
Bien que l'on n'ait décrit ici que les formes d'exécu- tion les plus désirables de l'invention, il va sans dire que celle-ci n'est limitée à aucune construction spécifique mais qu'on pourrait, sans s'écarter de son esprit, l'appli- quer sous diverses formes