BE441276A - - Google Patents

Info

Publication number
BE441276A
BE441276A BE441276DA BE441276A BE 441276 A BE441276 A BE 441276A BE 441276D A BE441276D A BE 441276DA BE 441276 A BE441276 A BE 441276A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
printing
totals
shaft
machine
character
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE441276A publication Critical patent/BE441276A/fr

Links

Landscapes

  • Feeding Of Articles By Means Other Than Belts Or Rollers (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  "Perfectionnements aux machines d'enregistrement à commande par cartes ou fiches perforées et aux   ma.chinea   tabulatrices. 



   Cette invention concerne en premier lieu les machines tabulatrices à commande par cartes ou fiches perforées bien que certaines de ses originalités soient applicables aux ma- chines non commandées par des cartes, et quelques-unes d'entre elles aux machines à commande par cartes qui ne sont pas tabula- trices. L'invention est représentée ici dans son application à une machine du type décrit dans le brevet français de la demande- resse Nr. 845 884 déposé le 10 novembre 1938 et ayant pour titre "perfectionnements apportés aux machines à   calculer:'   et elle con-   siste   principalement dans divers perfectionnements ou additions au mécanisme de cette machine. Certaines des originalités de l'invention sont soulignées ci-après. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   La machine comprend, de préférence, une série continue de barres à caractères dont chacune est pourvue à la fois de caractères numériques et alphabétiques, deux rangées de totali- sateurs étant prévues, de telle façon que, si cela est nécessaire, deux totalisateurs puissent être actionnés par des crémaillères faisant corps avec n'importe quelle succession désirée desdites barres à caractères. Les totalisateurs des deux rangées sont com- mandés ici par la même paire d'arbres de commande au lieu d'être commandés par deux paires d'arbres comme dans la construction an- térieure. 



   Des moyens sont prévus pour l'impression de caractères destinés à désigner différentes opérations effectuées par les totalisateurs comme une soustraction et des totaux positifs et négatifs ainsi que des totaux généraux par les caractères xx xxx alphabétiques réguliers placés sur les barres à caractères au lieu que l'impression exige des caractères spéciaux montés dans des barres spécialement destinées à ce but. Ceci permet d'utiliser ces barres à caractères particulières quand ceci est désiré en con- jonction avec les autres barres à caractères pour l'impression d'une ligne de texte comprenant des mots. 



   Le mécanisme de frappe des caractères est ici de conception entièrement nouvelle et perfectionnée. Ce mécanisme comprend une série continue d'accoupleurs réglables à la main tou- tes les fois que cela est nécessaire pour relier n'importe quelle commande de marteau au marteau suivant qui se trouve à sa droite, de façon à imprimer des zéros significatifs. En outre, des moyens soht prévus, commandés de préférence par des cartes, pour débrayer temporairement la totalité des accoupleurs ou, si on le préfère, certains accoupleurs choisis seulement, de manière à imprimer le texte dans des emplacements de colonnes qui avaient été réservés ou attribués à l'impression de nombres.

   Les accoupleurs sont ra- 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 menés automatiquement à leurs réglages originels quand une carte ou fiche perforée est explorée et qu'elle n'a pas la perforation spéciale provoquant le débrayage. 



   Un dispositif perfectionné est prévu'pour ali- gner les   harres   à caractères, quand on imprime des totaux. Ce dis- positif utilise la construction connue à cliquet de retenue décri- te dans le brevet américain Lasker & Mueller. 



   Cette construction à cliquet de retenue est également utilisée dans le mécanisme servant à la commande de ltimpression des désignations alphabotiques et autres. La présente invention comprend des perfectionnements à ce mécanisme de comman- de des désignations tant en ce qui concerne sa structure mécanique qu'en ce qui concerne son utilité. 



   Un mécanisme est également prévu avec réglage à la main pour provoquer l'arrêt automatique d-e la machine soit près chaque cycle d'impression d'un total, soit après chaque cycle en blanc préparatoire ou précédant l'impression de totaux, soit encore aux deux moments ou à aucun moment selon les besoins. Ce mécanisme facilite grandement l'emploi de la machine dans   aertai-   nea catégories de travaux surtout quand il est nécessaire d'appor- ter un changement dans le papier entre des groupes de cartes. 



   Un mécanisme de blocage du zéro est prévu éga- lement ici selon une construction perfectionnée pour se prêter à une grande souplesse d'application. 



   Un dispositif perfectionné est prévu également pour prendre des totaux facultatifs et des totaux généraux, c.à.d. pour prendre ces totaux sous le contrôle des cartes de totaux. 



  Ce dispositif est étudié de telle sorte que des perforations spé- ciales pour la prise des totaux et des totaux généraux puissent être placées en n'importe quelles positions désirées sur la carte ou fiche. 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Des moyens sont encore prévus pour prendre les totaux progressifs ( totaux sans liquidation) sous le contrôle d'une carte de total, ainsi que des moyens grâce auxquels l'impression des caractères correspondant aux totaux peut être empêchée dans les cas où la machine effectue une opération de prise de total mais où le totalisateur était déjà au clair. 



   L'invention englobe également divers perfec- tionnements mineurs qui découleront de la suite de cette descrip- tion. Elle a pour but principal de perfectionner la construction mécanique de la machine et de faciliter l'accomplissement de ses fonctions ainsi que d'assurer des rôles et de permettre des modes de fonctionnement qui n'étaient pas possibles ou tout au moins qui n'étaient pas aussi faciles à exécuter à l'aide de la machine an- térieure en ce qui concerne les sujets indiqués ci-dessous. Dans certains cas, certaines des originalités mentionnées plus haut peu- vent d'ailleurs être combinées les unes avec les autres pour don- ner des résultats nouveaux ou meilleurs. 



   En vue de ces buts et d'autres encore qui ap- paraîtront incidemment ci-après, l'invention est matérialisée dans certaines originalités de construction et certaines combinaisons et dispositions de pièces et organes, ainsi qu'il ressortira de la suite de cette description et des dessins annexés,dans lesquels : la fig. 1 est une vue en coupe verticale de l'ensemble de la machine ; la fig. 2 est une vue en élévation prise par son extrémité de droite ; la fig. 3 est une vue en coupe verticale prise un peu en deçà de la flasque de droite du   .bâti ;   la fig. 4 est une vue de face fragmentaire d'une partie de la fig. 3 ; 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 
La fig. 5 est une vue prise par l'arrière à la hauteur de la ligne 5-5 de la fig. 3 ;

   
La fig. 6 est une vue en élévation prise de l'extrémité de droite et montrant le mécanisme placé à l'intérieur de la flasque de gauche   du. bâti,   les barres transversales et les arbres étant représentés en coupe ; la fig. 7 est une vue prise de la droite en coupe, un peu au delà de la flasque de gauche   du b.âti ;   la fig. 8 est une vue de détail en coupe lon- gitudinale d'une certaine bielle composite ; la fig. 9 est une vue de détail en perspective cavalière des accoupleursde zéro ; la fig. 10 est une vue en élévation de gauche de la section de la machine formant embase, certaines parties étant supposées coupées et d'autres arrachées. ; 
La fig.

   Il est une vue similaire mais montrant certains organes qui ne sont pas représentés dans la fig. 10 ; 
La fig. 12 est une vue en coupe antéro- posté- rieure de la partie supérieure de la section de la machine formant tête montrant le mécanisme du marteau à caractère et de la tige de commande ; la fig. 13 est une vue analogue à une partie de la figure 12, mais montrant le mécanisme des marteaux réglé en cas d.'absence de liste ; la fig. 14 est une vue en coupe verticale anté- ro-postérieure montrant les totalisateurs et quelques-unes des pièces coopérantes ; la fig. 15 est une vue de détail en coupe par la ligne 15-15 de la figure 14 ; la fig. 16 est une vue en coupe partielle   antéro-   postérieure montrant le mécanisme d'arrêt différentiel, une partie du traducteur, et quelques dispositifs associés ;

   

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
La fig. 17 est une vue en coupe partielle antéro-postérieure montrant les mécanismes d'analyse des cartes et de changement des désignations ; 
La fig. 18 est une vue schématique des plaques interprétatrices du code ; 
La fig. 19 est une vue en coupe verticale transversale par la ligne 19-19 de la fig. 2 en supposant qu'on regarde vers l'arrière ; 
La fig. 20 est une vue en plan horizontal avec coupe par la ligne 20-20 de la figure 6 ; la fig. 21 est une vue en coupe transversale verticale fragmentaire par la ligne 21-21 de la figure 7 en sup- posant qu'on regarde vers l'avant ; 
La fig. 22 est une vue par le dessus de l'en- semble de la commande de prise des totaux avec coupe horizontale par les axes des arbres à cames ;

   
La fig. 23 est une vue en coupe transversale par la ligne 23-23 de la figure 2 et en supposant   qu'on   regarde vers l'arrière ; la fig. 24 est une vue en coupe verticale an- téro-postérieure d'un des totalisateurs ; les figs.   25,26,27   et 28 sont des vues frag- mentaires montrant   un a ccoupleur   de zéro représenté dans différen- tes positions de réglage ; 
La fig. 29 est une vue semblable d'un autre   accoupleur   de zéros ; les figs. 30 à 34 sont des vues fragmentaires représentant diverses parties du mécanisme permettant de régler un totalisateur pour faire une soustraction ;

   la fig.   30   montre le mécanisme associé à un totalisateur supérieur, la fig. 31 celui qui est associé avec un totalisateur inférieur pour la prise auto- 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 matique d'un total négatif, la fig. 32 une partie de l'embiellage provoquant la soustraction d'un article ; la figure 33 est une vue fragmentaire de face d'une partie de la fig. 31, et la fig. 34 une coupe à plus grande échelle faite par la ligne 34-34 de la   fig.14 ;   les figs. 35 à 38 sont des vues latérales de droite des cames et des mécanismes associés destinés à provoquer l'engagement et le dégagement des totalisateurs par rapport à leurs organes   d'actionnement ;   les figs. 39 à 44 sont des vues fragmentaires des cames et des organes suiveurs de cames du dispositif de commande de la prise des totaux ;

   la fig. 45 est une vue d'extrémité prise par la droite, partiellement en coupe et avec certains arrachements, montrant des parties du traducteur et de la boîte à aiguilles ajus- tée ainsi que le mécanisme à totaux facultatifs ; la fig. 46 est une vue en plan de ce mécanisme   à   totaux facultatifs et de certaines parties du dispositif de com- mande   ou¯ de   contrôle des totaux ; la fige 47 est une vue en élévation de face du mécanisme que montre la fig. 46 ; les figs. 48 et 49 sont des vues en élévation latérale, fragmentaires prises par la droite avec coupe et arrache- ments partiels, montrant certaines parties de deux réalisations que peut prendre le mécanisme de commande des totaux progressifs, les organes occupant des positions différentes dans les deux vues ;

   la. fig. 50 est une vue analogue   à   une/partie   à   la fig. 45 montrant les organes dans une autre position ; les figs. 51 à 55 sont de petites vues schéma- tiques semblables à certaines parties de la fig. 3 et dont chacune représente un ou plusieurs embiellages séparés des autres ; 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 la fig. 56 est une vue en coupe fragmentaire antéro-postérieure montrant le mécanisme d'accoupleurs de zéros à commande automatique par cartes perforées ; la fig. 57 est une vue en plan de détail frag- mentaire de la partie supérieure de la fig. 56, avec coupe partielle; la fig. 58 est une vue à plus grande échelle d'une partie de la fig. 2, cette vue montrant également une portion du chariot et du mécanisme d'interlighe ;

   la fig. 59 est une vue de face fragmentaire avec coupe partielle par la ligne 59-59 de la fig. 58k, mais à plus grande échelle ; la fig. 60 est une vue en plan fragmentaire avec coupe partielle par la ligne 60-60 de la fig. 58 mais à plus   gran-   de échelle ; la fig. 61 est une vue en plan fragmentaire avec coupe par la ligne 61-61 de la fig. 58 ;   la.   fig. 62 est une vue en élévation fragmentai- re de droite avec coupe partielle montrant une partie de la fig.6 ; les figs. 63 à 68 sont des vues fragmentaires de l'échappement servant à la commande de l'arbre des désignations, les organes étant représentés dans ces différentes vues dans les positions successives qu'ils occupent quand la machine est ajustée pour ne pas faire de liste ;

   les figs. 69à 73 sont des vues analogues moh- trant le fonctionnement dans l'ajustement correspondant à une liste; les figs. 74 à 76 sont des vues schématiques fragmentaires montrant différents ajustements du mécanisme,   princi-   palement du mécanisme à cliquet de commande et du mécanisme de com- mande des marteaux à caractères. 



   Les figs. 77 à 86 sont des vues montrant le mécanisme de blocage du zéro ; la fig. 77 est une vue fragmentaire en coupe verticale antéro-postérieure prise près de l'extrémité de 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 gauche du traducteur ; la fig. 78 est une vue en élévation par- tielle d'arrière ; la fig. 79 est une vue en plan fragmentaire en coupe par la ligne 79-79 de la fig. 78 ; la fig. 80 est une vue agrandie en coupe verticale par la ligne 80-80 des figs, 78 et 82, mais montrant certaines parties qui n'apparaissent pas dans la   fige   82; la. fige 81 est une   vue.   fragmentaire en perspective cava-   lière   montrant certains accoupleurs ; la fig. 82 est une vue en coupe par l'arrière par la ligne 82-82 de la fig. 80 ;

   les figs. 83 à 86 sont des vues de détail de certaines pièces qui apparaissent dans la fig. 80 ; la fig. 87 est une vue semblable aux figs. 74 à 76 mais montrant un autre ajustement ou graoupement; 
Les figs. 88 et 89 constituent par leur   ensem-   ble un diagramme montrant les divers réglages dans le temps de la machine. 



   La machine qui est choisie ici comme exemple illustratif de l'application de l'invention et qui est représentée dans les dessins annexés est analogue à celle qui est décrite dans le brevet français   845.884   cité plus haut et concernant une ma- chine comptable 'et tabulatrice, mais avec certaines modifications, certains perfectionnements et certaines additions qui seront dé- crits ci-après. Sauf pour ce qui est particulièrement décrit, la machine peut être d'ailleurs la même que celle qui est décrite dans le brevet antérieur. Cette machine est établie en deux parties principales ; une embase 100, et une tête 101, cette dernière supportant un chariot porte-papier 102 ( fig.2). 



   L'embase 100 de la machine, sauf quand le con- traire sera indiqué, peut être identique à celle qui est décrite dans le brevet antérieur et qui, d'ailleurs, est en usage dans les machines tabulatrices Powers depuis un certain nombre d'années. 



  Un moteur à marche continue est relié par une courroie 103 (fig.2) 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 à une poulie montée folle sur un arbre à vis sans fin 104, auquel elle peut être réunie à un moment quelconque au   moyen 08.'un     embraya-   ge 105 comprenant des plateaux pressés l'un contre l'autre par un ressort de compression 106 agissant sur un collie rainuré commandé par un bras solidaire d'un arbre pivotant 107. Quand l'embrayage se produit, cet arbre 107 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre ( en fig. 2) et dans le sens des aiguilles d'une montre ( en fig.10). 



   L'arbre 104 porte des vis sans fin entraînant divers rouleaux 108 qui font avancer les cartes (fig.10) au moyen d'un engrenage 110(fig.2). Une vis sans fin prévue sur cet arbre entraîne également une roue hélicoidale 111 calée sur l'arbre prin- cipal 112 de la machine. Dans le voisinage de son extrémité de gau- che (fig.10) cet arbre est pourvu de trois cames principales 113, 131 et 161. La came 113 agit sur un galet 114 pour faire pivoter un bras 115 qui est relié par l'intermédiaire d'une biellette 116, 117 à un organe 118 formant cueilleur de cartes qui puise les car- tes à tour de rôle à raison d'une à la fois dans une trémie 120 et la fait avancer vers les rouleaux ameneurs.

   Les cartes ayant franchi ces rouleaux pénètrent dans une chambre d'exploration ou d'analyse   12L   dans laquelle elles sont arrêtées par une butée 122 fornant arrêtoir de cartes, de manière à pouvoir être tâtées, c.à.d. analysées. Cet arrêtoir est constitué par une équerre pour- vue de montants assujettis   à   ses extrémités, ces montants étant articulés à des leviers 123 fixés sur un arbre pivotant   124,   l'un de ces leviers étant relié par une biellette 125 et un levier 126 à une biellette pendante 127 qui, à son extrémité inférieure, pivo- te sur un levier 128 garni d'un galet suiveur 130 pressé par un ressort contre la came 131 montée sur l'arbre 112.

   Cette came est constituée par   d'aux   parties concentriques :: l'une plus haute que l'autre et reliées par des parties inclinées ; elle maintient 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 l'arrêtoir de cartes 122 fermé sauf pendant un laps de temps suffi- sant pour permettre à la carte qui vient d'être analysée d'être re- foulée hors du récipient 132 au moment   ou. une   autre prend sa place dans la chambre d'exploration. 



   La boîte à aiguilles 135 ( fig. 17) assurant l'exploration ou analyse des cartes est du type usuel ,   c.à.d.   qu' elle va et vient sous l'action   d-e   deux bielles 136 actionnées par des excentriques 137 montés sur l'arbre principal 112. Cette boite à aiguilles porte, comme son nom l'indique, les aiguilles explo- ratrices usuelles 138 qui sont repousséesvers le haut par des res- sorts pour passer à travers toutes les perforations qu'elles peu- vent rencontrer dans la carte qui se trouve dans la chambre 121, ces aiguilles étant commandées par les plaques de blocage usuelles 140 agissant sur clés pattes 141 placées sur les aiguilles.

   Ces pla- ques sont toutes montées sur une tige 142 qui va et vient sous l'action de leviers 143 fixés sur un arbre pivotant 144 ; l'un de ces leviers possède un bras pendant portant un galet suiveur 145 coopérant de la manière usuelle avec une came fixe, de manière à laisser les aiguilles 138 libres par rapport aux plaques 140 jus- qu=a ce que la boite à aiguilles se soit élevée suffisamment haut pour que celles de ses aiguilles qui rencontrent des perforations aient franchi la carte sur une faible distance.

   Le galet s'échappe alors de la came, ce qui permet à un ressort de déplacer toutes les plaques vers la gauche ( en fig. 17) et de verrouiller celles des aiguilles qui ont rencontré des perforations, de façon que le mou- vement de montée ultérieur de la boîte à aiguilles puisse action- ner positivement les aiguilles ajustées 146 dans la boîte à aiguil- les fixe 147. Ces aiguilles ajustées sont pressées vers le bas par des ressorts ; elles sont destinées, quand elles sont relevées, à être bloquées individuellement par des plaques de verrouillage 148 agissant sur des pattes ou boutons 150   prvus p   sur les diverses 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 aiguilles. La présente machine est agencée en vue de pouvoir explo- rer des cartes ou fiches perforées à quatre-vingt-dix colonnes. 



  Il y a donc deux de ces plaques de verrouillage 148 pour chaque co- lonne d'aiguilles, uneplaque ne coopérant qu'avec les six aiguil- les antérieures, et l'autre qu'avec les six aiguilles postérieures. 



  Ces plaques sont amenées à la position de verrouillage par des res- sorts 151 ; elles sont   libéreras   aux moments opportuns par un méca- nisme de rappel qui comprend une barre 152 dont les bras sont fixés sur un arbre 153 qui peut pivoter pour libérer les aiguilles ajus- tées au moment convenable dans chaque cycle de tabulation grâce au dispositif que montre la fig. 10. A son extrémité de gauche ou dans son voisinage, l'arbre 153 est pourvu d'hn bras 154 fixé sur lui et muni d'une oreille 155 chevauchant l'extrémité libre d'un bras pivotant 156. Une biellette plongeante 157 est convenablenent gui- dée pour se déplacer verticalement au-dessous de ce béas 156; elle pivote à son extrémité inférieure sur un levier 158 portant un galet suiveur 160 longeant le pourtour d'une came 161 calée sur l'arbre principal 112.

   Cette came est concentrique sauf en un endroit qui est disposé de telle sorte que vers la fin du cycle elle provoque un léger pivotement du bras 158 en sens inverse des ai- guilles d'une montre, ce qui, par l'intermédiaire de la biellette 157 et du bras 156, fait pivoter le bras 154 et l'arbre 153 dans ce même sens, et libère momentanément les aiguilles 146 des barres de verrouillage 148. 



   Le dispositif de mise en marche et d'arrêt de la machine est connu ; il comprend un bouton 162 manoeuvrable au doigt ( fig. 11) faisant saillie par rapport à la flasque de gau- che du bâti de l'embase. Ce bouton 162 est monté sur l'extrémité d'un poussoir 163 sur lequel pivote une bielle 164 qui pivote par ailleurs sur un levier 165 rappelé par un ressort. A. son extrémité 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 supérieure ce levier porte une biellette 166 formant poussoir qui pivote sur lui et dont l'extrémité   arrivera   est étudiée -pour atta- quer une bride ménagée sur l'extrémité inférieure d'un bras 167 fixé sur un arbre pivotant 168 qui se trouve dans la partie supé- rieure du mécanisme de base.

   Le levier de renvoi 158 sus-indiqué pivote sur le bras 167 de tellemanière que quand) par suite d'une poussée exercée sur le bouton 162, la biellette 166 oscille avec ce bras vers l'arrière, elle déplace le renvoi 158 vers l'arrière de la machine ou. son bord supérieur vient se placer sous une pat- te 170 solidaire du flanc d'un levier 171 axé en 172 et dont l'ex- trémitéavant est articulée à une longue biellette de poussée 173. 



  A son extrémité inférieure cette dernière pivots sur un bras 174 faisant saillie vers l'arrière par rapport à l'arbre 107 de comman- de de 1'embrayage, cet arbre se prolongeant dans la flasque de gauche formant oaisson du. bâti. Dans la fig. 11, les pièces sont représentées dans les positions qu'elles occupent quand la machine est en marche. Si l'on pousse vers l'intérieur le bouton 162 et qu'on le maintienne ainsi, de sorte que la came 161 déplace la biellette 157 vers le haut et fait pivoter le bras de renvoi 158, ce dernier fait osciller le levier 171 dans le sens des aiguilles d'une montre, en repoussant vers le bas la biellette 173 et en faisant pivoter l'arbre 107 pour opérer le débrayage. L'embrayage est alors verrouillé en position débrayée par un verrou 175 at- taquant une patte solidaire de la biellette 173.

   Sur l'extrémité supérieure du. levier 165 pivote une autre biellette 176 dont l'ex- trémité avant repose sur un ergot 177 faisant saillie par rapport à la biellette 173. L'extrémité arrière de cette biellette 176 est pourvue d'une patte 178 qui se place au-dessous du bord infé- rieur du poussoir 166, La construction est étudiée de, telle sorte que quand la biellette 173 se trouve en position supérieure , c.à.d quand il y a embrayage, l'ergot 177 maintienne l'extrémité avant 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 de la biellette 176 relevée etpermette à la biellette 166 de tomber jusqu'à la position de travail représentée.

   Par contre, quand la biellette 173 est poussée jusqu'à, sa position inférieure de débrayage, la biellette 176 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre et soulevé l'extrémité arrière de la biellette 166 hors de la portée del'oreille qui se trouve à l'extrémité du levier 167. En même temps, un épaulement prévu sur l'extrémité avant de la biellette 176 tombe devant l'extrémité supérieure du verrou 175- La construction est étudiée de telle sorte que si, maintenant, avec l'embrayage den position débrayée, on pousse à nouveau le bouton 162 vers l'intérieur, la biellette 166 ne fera pas osciller le levier 167 mais qu'au contraire la biellette 176 dégagera le verrou 175 en permettant au ressort 106 de provoquer le rembrayage. Ce mécanisme est d'ailleurs bien connu dans cette technique.

   Des moyens connus sont prévus pour commander automa- tiquement le bras 167 à certains moments, de façon à arrêter la machine, et un dispositif nouveau prévu à cet effet sera décrit ci-après. 



   La tête de la machine est, à l'exception des changements et additions qui seront décrits ci-après, identique à celle qui est décrite dans le brevet sus-rappelé, sa charpente (fig. 19) comprend deux membrures principales : une membrure de droite 180 et une membrure de gauche 182 dont chacune forme une sorte de boîte dont les côtés sont constitués par des brides fai- sant respectivement saillie vers la droite et vers la gauche par rapport à l'âme verticale de la membrure. La membrure de droite comporte deux pieds 181 faisant corps avec elle et reposant sur la partie dedroite du bâti de l'embase et, comme le montre la fig. 19, inclinés vers le haut et vers l'arrière puisque la tête de la machine est plus large latéralement que son embase.

   Le mem- brure de gauche 182 (fig. 6 et 7) est sensiblement la contrepartie 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 de gauche de la membrure 180, et est supportée par des pieds 183 faisant corps avec elle. La commande du mécanisme renfermé dans la tête de la machine est assurée par deux arbres moteurs principaux : un arbre inférieur arrière 184 ( fig. 2,19 et 23) et un arbre supé- rieur avant 185. Ces arbres portent respectivement des roues héli- coidales 186 et 187 qui sont actionnées par un arbre 188 à. vis sans fin logé dans la membrure de droite 180 du bâti.

   Cet arbre est placé au-dessous de l'arbre moteur avant et au-dessus de l'arbre moteur arrière ; il fait saillie à travers la bride arrière de la membrure 180 et y est actionné par un engrenage d'angle 190 à partir d'un arbre 191 lui-même actionné à son extrémité inférieure par un en- grenage d'angle 192 empruntant son impulsion à l'arbre à vis sans fin 104. Le harnais d'engrenage est étudié de telle sorte que   cha-   cun des arbres 184 et 185 effectue une rotation en même temps que l'arbre principal 112. 



   Les organes différentiels que comprend la ma- ohine pour correspondre aux diverses dénominations comprennent de longues barres verticales 195 ( fig. 12,14 et 16) dont chacune est pourvue à son sommet d'une surépaisseur 196 qui supporte et guide des caractères alphabétiques et numériques 197. Le bord antérieur de chaque barre 195 comporte   au-dessous.   des caractères une denture   198   formant crémaillère ; l'espacement de ses dents est double de celui des caractères 197. Ces dentures peuvent actionner des tota- lisateurs fig. 14) ainsi qu'il sera décrit. Comme le montre clairement la fig. 6, deux barres transversales 200 faisant partie du bâti sont supportées à leurs extrémités par des consoles 201 fixées aux membrures principales 180 et 182.

   Plusieurs autres barres transversales 202 sont également supportées par ces membru- res. Comme le montre la figure 16, des plaques horizontales 203 sont supportées par ces barres transversales et supportent à leur 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 tour un faisceau de tiges verticales   204.   Chacune des barres 195 à crémaillère est pourvue d'une console 205 faisant saillie vers l'ar- rière par rapport à elle et guidée sur deux des tiges 204 dont l'une est entourée par un ressort de compression 206 destiné à soulever la barre.

   Pour ménager l'espace, les tiges 204 sont disposées se- lon deux groupes placés en   quiconce,   la barre à caractères représen- tée en fig. 16 étant guidée sur deux des tiges , c.à.d. celles de gauche de chaque paire, et la barre à caractères suivante qui se trou- ve de chaque côté étant guidée sur les tiges de droite de chaque paire. Près de son extrémité inférieure, chacune des barres 195 est   égalemnt   munie d'une virole 207 entourant l'une des tiges 204 et guidée par elle.

   La construction est étudiée de telle sorte que les barres différentielles soient capables d'effectuer des mouvements de montée et de descente légèrement en   excs   de la longueur du grou- pe des caractères 197, ce qui a pour effet d'amener ces derniers à raison d'un à la fois, en position d'impression devant un cylindre 208. 



   Les barres à caractères sont tirées vers le bas dans leur position inférieure normale par une barre de rappel   à   va-et-vient 210 qui (   fig. 2   et 3) traverse de longues fentes ver- ticales 211 pratiquées dans les âmes des membrures principales 180 et 182. A chacune de ses extrémités ( fig. 2 et 7) la barre 210 est fixée à un coffret 212 glissant vers le haut et vers le bas sur une tige de guidage 213 assujettie à la face externe de l'âme de la mem- brure principale 180 eu 182. L'ensemble rigide comprenant la barre 210 et les coffrets 212 va et vient à ses extrémités sous l'action de plateaux-manivelles fixés sur l'arbre 184. Le plateau-manivelle de droite 219 ( fig. 2 et 19) fait corps avec la roue hélicoïdale 186 ; celui de gauche est un plateau indépendant 214.

   Sur chaque plateau-manivelle excentré est articulée en 215 une courte biellette 216 sur l'extrémité libre de laquelle pivote une bielle 217 s'éten- dant jusqu'au coffret 212 sur lequel elle est articulée. La. biel- 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 lette 216 permet au pivot inférieur de la bielle 217 un mouvement limité dans le sens radial du plateau-manivelle. Ce mouvement est commandé par un plateau-came fixe 218 qui est fixé' par des boutons 220 à une plaque 221 elle-même fixée par des entretoises à la mem- brure principale 180 ou 182. Ce plateau-came 218 est concentrique à l'arbre 184 sur la majeure partie de son pourtour mais son bord inférieur représente un arc de cercle dont le centre est constitué par la position inférieure maximum du pivot supérieur de la bielle 217.

   L'axe inférieur 222 solidaire de la biellette 216 s'étend vers l'intérieur à travers un orifice du plateau-came 218, ce qui limite son mouvement radial ; il s'étend également vers l'extérieur et porte un galet suiveur 223 tourillonné sur lui et qui roule sur le pourtour du plateau 218. La construction est étudiée de telle sorte que, en partant de la position normale représentée en fig. 2 et si l'on suppose que l'arbre tourne dans le sens des aiguilles d'une montre,   la-première,   partie du mouvement de l'axe 222 s'ef- fectue concentriquement au pivot supérieur 224 de la bielle 217 et que la barre 210 reste fixe.

   Mais quand le galet 223 quitte la partie inférieure du plateau-came et gagne son bord concentrique, la bielle 217 refoule alors la barre de rappel vers le haut et vers le bas à la manière d'une bielle ordinaire entraînée par un   vilbrequin.   Quand cette barre de rappel atteint sa position norma- le, le galet 223 s'éloigne de la partie concentrique du plateau 218 et gagne son arc inférieur, de sorte que pendant toute la frac- tion de la rotation représentée par cet arc inférieur, la barre de rappel reste immobile dans sa position inférieure. Ceci n'est des- tiné bien entendu qu'à assurer le temps nécessaire à l'opération de report et aux autres opérations qui ont lieu quand on addition- ne des nombres.

   Dans le présent exemple, l'action du plateau 218 est complétée par celle d'un anneau fixe correspondant 229, de maniera   à   guider positivement le galet 223 dans une fente. 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 



   Les butées qui arrêtent les barres différen- tielles 195 dans leurs diverses positions commandées coopèrent avec les parties arrière des consoles 205. Il y a , sur chaque bar- re, trente-six caractères 197, et les trente-six positions corres- pondantes de la barre sont déterminées par dix-huit barres d'arrêt 225 (fig. 16), chacune des butées ayant deux positions utiles. Au- dessous des dix-huit butées 225, se trouvent deux butées supplémen- taires, l'une 228 qui est une butée correspondant au zéro, l'autre 227 qui est une butée à fonction spéciale ainsi qu'il sera décrit plus bas. 



   Quand une butée quelconque 225 est refoulée vers l'avant à fond de course, elle se place dans le trajet de l'épaule- ment supérieur 228 de la console 205, mais si elle n'est refoulée que partiellement, elle arrête une dent 230 qui dépasse par rapport à cette console. La distance verticale entre les deux épaulements 228 et 230 est égale à l'espace compris entre un caractère 197 et le suivant. Si, par exemple, la butée inférieure 225 est refoulée sur toute sa course, elle maintient la barre à caractère dans sa position inférieure correspondant au zéro. Si, au contraire, elle n'est refoulée qu'à mi-course, elle permet à la barre de s'élever d'un espace, de façon à amener le deuxième caractère 197 à la posi- tion d'impression.

   Quand la butée suivante 225 située au-dessus de celle qui est placée tout à fait en bas est refoulée sur toute sa course jusque dans le trajet de l'épaulement 228, elle permet à la barre à caractère de s'élever de deux espaces à caractères ce qui, comme indiqué plus haut, est égale à un seul espace de la dent de la crémaillère 198. Le troisième caractère est donc amené à sa posi- tion d'impression pour imprimer le chiffre 1. 



   Les butées 225 sont guidées à leurs extrémités dans des bâtis dont chacun comprend une plaque avant 231 et une plaque arrière 252. Les butées sont soumises à l'influence de res- sorts 233 qui tendent à   les   refouler   jusqu'à,   leur position active ; 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 chacune d'elles est pourvue d'un ergot 234 qui fait saillie par rap- port à elle et pénètre dans les trous d'une pile de six plaques code 235. Ces dernières sont commandées à partir des cartes perfo- rées en fonction d'un code à six points. Pour économiser l'espace, ces piles de plaques code 235 sont disposées par paires, une pile directement devant une autre. Dans la fig. 16, les ergots 235 des butées qui se trouvent le plus près de l'observateur sont engagés dans le groupe postérieur deplaques 235.

   Les ergots du groupe sui- vant de butées, c.à.d. celui qui se trouve au delà du groupe repré- senté font saillie vers l'observateur et pénètrent dans des trous du groupe antérieur de plaques 235. Chacune de ces plaques comporte un talon 236 faisant saillie vers le bas ; ces talons sont disposés comme représenté pour former une série antéro-postérieure ; ils sont donc en position propre à être soulevés par des tétons 237 placés dans la partie supérieure du traducteur ou interprétateur 238. Ce dernier comprend également une série de câbles Bowden 240 qui ac- tionnent les tétons 237.

   A leurs extrémités inférieures ( fig. 17) ces câbles Bowden passent au-dessus d'aiguilles ou broches 241 guidées dans la partie inférieure de l'interprétateur 238 et dont chacune est placée au-dessus d'une des aiguilles ajustées 146 qui ont été décrites plus haut. 



   La construction est étudiée de manière que quand une des aiguilles exploratrices 138 rencontre une perforation dans une carte, elle soulève l'aiguille ajustée correspondante 146, ce qui a pour effet d'actionner le .sable Bowden correspondant 240 et, par l'intermédiaire du téton 237, de soulever la plaque code cor- respondante 235. Ces plaques code sont poussées vers le bas par des broches 242 à ressort qui agissent sur des doigts 243 faisant saillie   Vers   le haut par rapport aux diverses plaques 235. 



   Chacune des barres d'arrêt 225 est pourvue près de son extrémité antérieure d'une oreille 244 faisant sail- lie vers l'intérieur, et un peu en d.eçà de l'avant de la rangée de 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 ces oreilles se trouve une barre de rappel verticale 245 qui pivote à son sommet et à sa base sur des biellettes allongées 246 qui, elles mêmes, pivotent sur des bras 247 faisant saillie vers le bas par rapport à deux arbres pivotants 248 placés à   l'arrière   de la machi- ne. Les butées sont toutes repoussées à leur position de repos ( comme le montre la fig. 16) par rotation de ces arbres en sens inverse des aiguilles d'une montre et sont libéréres au moment op- portun par une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre.

   Com- me permet de le faire comprendre la fig. 6, chacun des arbres 248 est pourvu, à l'une au moins de ses extrémités, d'un bras 250; ces bras sont reliés par des biellettes 251 à une manivelle 252. 



  Le bras vertical de cette manivelle porte un galet suiveur coopérant avec une came 253 montée sur l'arbre moteur arrière 184. Au moment convenable du cycle, cette came ramené en arrière toutes les butées 225 et les libère au moment approprié dans chaque cycle. 



   Comme on le conçoit, les câbles Bowden 240 sont flexibles et un câble commandé à son extrémité inférieure par n'importe quelle aiguille ajustée 241 peut avoir son extrémité su- périeure placée sous n'importe quel téton désiré 237. 



   Le code employé dans la présente machine est identique à celui qui a été complètement décrit dans le brevet cité plus haut, sauf toutefois que la butée inférieure 227 de cette ma- chine n'est pas commandée par les plaques code 235 mais par un mé- canisme spécial nouveau. Dans la fig. 18, les six barres code d'un fasceau sont représentées séparément et, dans le diagramme qui se trouve à gauche, est représenté le mode de poinçonnage de la carte. 



  On comprend que chaque ergot 234 dépasse à travers des trous des six plaques, et que ces trous ont plusieurs formes différentes. 



  Si l'on considère la barre "A", c.à.d. la barre de gauche dans cette figure, on remarquera que le trou placé tout à fait en haut a une forme qui permet à l'ergot 234 et par conséquent à la butée 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 225 de se déplacer vers la gauche sur toute sa course quand la plaque 235 occupe sa position inférieure normale mais pour bloquer l'ergot et prévenir un mouvement quelconque de la butée supérieure 225 si   ette   plaque est soulevée. En face de cette butée supérieure et vers la droite, le trou pratiqué dans la barre "B" est le même, de aorte que la butée supérieure n'avancera pas si l'une ou l'autre des barres "A" ou "B" est soulevée. Dans la barre "C" le trou est carré, de manière à permettre à la butée d'avancer, que cette barre soit ou non soulevée.

   Dans la barre "D", le trou a une forme telle que la butée est normalement bloquée mais que si cette varre "D" est soulevée, elle laisse la butée libre d'avancer sur toute sa course en ce qui concerne cette barre. Ceci est également vrai de la barre "E". Mais la barre "F" a une autre   f orme.   Normalement elle permet- trait l'avance complète de la butée, mais si cette barre "F" est soulevée, elle permettra à la butée de parcourir seulement une demi- course et obligera par conséquent la butée à arrêter la barre à caractère par l'épaulement 230 et non plus par l'épaulement 228. 



  Une courte étude de cette barre à propos de son code montrera que la lettre "Q" sera imprimée si les barres C", "D" et "E" sont sou- levées, Si les barres "D" et "E" seulement étaient soulevées, elles libéreraient la butée qui pourrait ainsi avancer complètement. Mais ceci libérerait également la sixième butée 225 pour imprimer   "0",   de sorte que la butée supérieure resterait sans effet. La plaque 235 du "C" est par conséquent soulevée pour bloquer la   sixième   butée en question. La combinaison DEF imprime un   "Z",   la barre "F" bloquant la sixième butée et limitant la butée supérieure à une demi-avance. 



   L'ensemble de ce   systme   d'interprétation du code est d'ailleurs plus complètement décrit dans le brevet sus- rappelé. On peut ajouter ici que chacun des trous inférieurs des plaques 235 qui commandent la butée 226 du zéro est conformé de 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 telle sorte que si aucune plaque n'est soulevée, cette butée 226 puisse avancer d'un demi espace mais que si, par contre, l'une quelconque de ces plaques est soulevée, cette butée du zéro soit verrouillée à l'arrët. Cette butée sera avancée pour arrêter une deuxième dent sur la pièce 205 et prévenir un soulèvement quelcon- que de la barre à caractère dans n'importe quelle colonne où. aucun trou n'est poinçonné. 



   Pour supporter les totalisateurs qui doivent être actionnés par les crémaillières 195, il est prévu deux barres ou entre-toises transversales : une barre supérieure 254 et une xx barre inférieure 2255 qui sont supportées à leurs extrémités sur les membrures 180 et 182 du bâti comme représenté dans la fig. 6 ou de n'importe quelle autre manière convenable. 



   Les totalisateurs utilisés ici sont, à quelques exceptions près qui ressortiront de la suite de cette description, déjà décrits dans le brevet sus-rappelé. Comme le montrent les fige. 14 et 24, chaque totalisateur comporte un-bâti fixe compre- nant des   flaqques   droite et gauche 256 jumelées rigidement par des boulons d'entretoisement 257 à épaulements. Un arbre pivotant 258 traversant ces deux flasques est pourvu d'une manivelle 260 fixée sur son extrémité de droite et d'une autre manivelle 261 fixée sur son extrémité degauche.

   Dans les bras verticaux de ces manivelles pivotent les tourillons 262 d'un taquet 263 s'étendant d'une de ces manivelles à l'autre et crénelé sur ses bords supérieur et inférieur pour constituer deux peignes à travers chacun desquels passe une tige 264 formant pivot sur laquelle certains leviers pi- votent et sont guidés par les créneaux de ces peignes. Dans les créneaux extérieurs,   c.à.d.   terminaux, du peigne supérieur, pivo- tent les falasques de droite et de gauche 265   d'un. bâti   auxiliaire qui comprend également certaines plaques transversales 266 jume- 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 lant rigidement ces deux flaques vers leurs extrémités arrière. 



  La. construction est étudiée de telle sorte que le bâti ainsi cons- titué pivote sur la tige 264. Un bâti semblable mais placé sens- dessus dessous par rapport au premier pivote par ses flasques la- térales 265 dans les créneaux terminaux du peigne inférieur 263. 



  Près de leurs extrémités arrière, les deux flasques de droite 265 (la/supérieure et l'inférieure) sont reliées sans serrage par une biellette 267 pivotant sur ces flasques 265 en 268. Les flasques de gauche supérieure et inférieure 266 sont réunies de façon   sem-   blable. Les biellettes 267 sont parallèles au taquet 263 formant peigne ; leurs pivots 269 présentent le même écartement que les ti- ges   264.   Les bâtis auxiliaires supérieur et inférieur sont donc réunis l'un à l'autre de façon articulée pour former un   parallèle-   gramme.

   Dans la fig. 14, le bâti inférieur est/représenté s'étendant davantage vers la gauche que le bâti supérieur, mais en faisant pi- voter le taquet 263 dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à son axe 262, cette relation peut être inversée, le bâti auxiliaire inférieur étant tiré vers l'avant, tandis que   le?bâti   supérieur est poussé vers l'arrière. Chacune des biellettes 267 est pourvue d'un tourillon 270 grâce   auquel   elle pivote sur une biellette de support 271 qui, elle-même, pivote en 272 sur le bâti fixe 256. Cette biellette 271 est parallèle et de longueur égale aux bras verticaux des manivelles 260 et 261.

   La construction est étudiée de telle sorte que, quelle que soit celle des deux positions relatives occupée par les bâtis 265 au moment considéré, les deux bâtis auxiliaires puissent être déplacés en bloc et ensemblevers l'arrière par une oscillation des manivelles 260 et 261 dans le sens des aiguilles d'une montre et entraînent avec eux les biel- lettes 271. Dans les figs. 14 et 24, les totalisateurs sont re- présentés ajustés pour faire une addition ;le bâti inférieur est celui qui est repoussé le plus loin vers l'arrière ; ils sont re- 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 présentés hors de prise avec les crémaillères.

   Si l'on désire sous- traire un nombre, le peigne263 sera tout d'abord déplacé dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport   à   son pivot 262 pour chasser   le'#bâti   supérieur vers les crémaillères 195 et dégager le bâti inférieur, après quoi les deux bâtis seront déplacés ensem- ble par une oscillation des manivelles 262,261, de manière à amener les roues ou rouages d'enregistrement supérieur en prise avec les crémaillères. 



   Chaque totalisateur comprend un nombre convena- ble de roues supérieures,   c.à.d.   soustrayeuses 273 et de roues in- férieures, c.à.d. additionneuses 274 qui engrènent constamment con- me le montrent la fig. 24. Chacune de ces roues est montée sur l'ex- trémité arrière d'un levier 275 ; les leviers correspondant aux roues supérieures sont guidés dans des créneaux du bord supérieur du. peigne 263 et pivotent sur la tige supérieure 264.   uhacun   des leviers inférieurs 275 pivote de manière semblable et est guidé par rapport à la partie inférieure du peigne. La construction est telle que, quand ce peigne 263 tourne autour de son pivot comme dé- crit ci-dessus, les roues des totalisateurs participent aux mouve- ments d'avancement et de recul relatifs des flasques 265. 



   Dans chaque dénomination, les deux leviers 275 sont reliés l'un à l'autre par une biellette 276 qui pivote à ses extrémités sur ces deux leviers et qui est parallèle à la biel- lette 267 et au peigne 263. Cette biellette indépendante oblige les roues d'enregistrement, quand elles sont déplacées relativement en vue de faire une addition et une soustraction, à rouler l'une sur l'autre, leurs axes étant maintenus à tout moment à un écartement uniforme. La construction est également étudiée de telle sorte que n'importe quelle paire de leviers 275 puisse s'élever   à   partir de sa position normale que montre la fig. 24 de la distance d'une dent, de manière à transférer ou reporter les dizaines.

   Chaque le- 

 <Desc/Clms Page number 25> 

 vier supérieur 275 se prolonge vers le haut à son extrémité   arri-   re et est guidé dans un peigne convenable façonné sur l'une des plaques 266. La construction inverse s'applique également à cha- que levier inférieur 275. Dans la position normale, un épaulement 277 du levier inférieur 275 repose sur le bord supérieur d'une flasque 266, et le levier supérieur 275 est également pourvu d'un épaulement 278 placé normalement au-dessous du bord inférieur de la flasque aadjacente 266 et à une distance égale à une dent de la crémaillère 195. Ces leviers sont placés aux moments opportuns sous la tension d'un ressort qui tend.à les faire pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre et sont normalement maintenus vers le bas par les verrous faisant partie du mécanisme de trans- fert ou de report.

   Quand une roue tourne de 9 à 0, elle déclenche le verrou de la paire adjacente de levier :275 et permet à cette paire de sauter un seul espace de dent et de faire tourner les roues d'un cran supplémentaire. Dans tous ces mouvements, les deux leviers 275 sont astreints à se déplacer en synchronisme par leurs biellette de liaison 276. Quand les organes sont ajustés pour fai- re une addition ( comme représenté dans la fig.24), les leviers inférieurs 275 sont attaqués par des verrous de transfert 280 qui pivotent sur une entretoise 281 montée dans les flasques auxi- liaires 265, ces verrous étant pourvus de ressorts 282.

   Chaque ver- rou 280 est relié par une biellette 283 à un cliquet de report 284 à profil coudé qui pivote sur le levier inférieur 275 et occu- pe un emplacement qui lui permet d'être commandé par une dent de report 285 appartenant à la roue d'enregistrement appropriée. La construction est telle que, pendant une addition, lorsque les crémaillères font une course descendante et qu'une de ces roues tourne de 9 à 0, la dent 285 fasse pivoter le cliquet 284 et déga- ge le verrou 280 desservant la paire supérieure suivante de le- viers 275. S'il s'agit d'une opération de totalisation et que le 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 total soit positif, le cliquet 284 arrête la rotation en sens in- verse des aiguilles d'une montre des roues d'enregistrement à zéro. 



   Le mécanisme de transfert ou de report uti- lisé pour faire une soustraction coopère avec les roues d'enregis- trement supérieures 273. Il comprend dans chaque dénomination un verrou 286 qu'un ressort comprime pour l'amener en prise avec une encoche à épaulement du levier supérieur 275 et que rappelle une biellette 287 reliée à un cliquet de report 288 à profil coudé qui pivote sur un levier 275 et est destiné à coopérer avec la dent de report 290 de la roue d'enregistrement.

   Chaque biellette 276 est pourvue à chacune de ses extrémités, d'une dent 291 ; ces dents sont destinées à coopérer à la manière d'une came avec des épau- lements inclinés prévus sur les bords voisins du cliquet de report inférieur 284 et du cliquet de report supérieur 288, de telle sor- te que, quand les organes sont ajustés pour faire une addition (comme le montre la fig. 24) la dent supérieure 291 repousse le cliquet 288 vers le haut à l'écart de la roue d'enregistrement et tire le verrou 286 pour faire cesser son engagement, ce qui laisse le mécanisme de report entièrement sous la commande des roues in- férieures.

   Quand les pièces sont inversées, ce qui pousse les roues supérieures vers l'arriére et tire les roues inférieures vers l'avant, la biellette 276 pivote autour de ses deux pivots, et la dent supérieure 291 permet au cliquet de report supérieur de tomber pour venir occuper sa position de travail, tandis que la dent inférieure 291 refoule le cliquet de report 284 vers le bas jusqu'à sa position de repos, ce qui fait cesser l'engagement du verrou 280.Ceci a pour effet de laisser le report entièrement sous la commande des roues supérieures. 



   Dans les jeux supérieur et inférieur de dispo- si tif de transfert ou de report, le cliquet 288 de l'ordre le 

 <Desc/Clms Page number 27> 

 plus élevé commande un dispositif semblable à un verrou 286 mais affectant la forme d'un levier coudé dont le bras horizontal 292 est pourvu d'un ergot se plaçant sous un bras 293 fixé sur un ar- bre transversal pivotant 294. A son extrémité de droite, cet arbre est pourvu d'un autre bras placé sous un ergot solidaire d'un le- vier coudé semblable qui, quand la roue la plus élevée passe de 9 à 0, rappelle le verrou 280 à l'écart du levier de droite 275, ce qui. permet aux roues unitaires de s'élever et d'ajouter "1". 



  Ceci constitue le mécanisme fugitif qui permet d'enregistrer des totaux négatifs selon les montants exacts. 



   X noter ici qu'un de ces totalisateurs peut être réglé sur l'une ou l'autre des barres transversales 254, 255 (figs. 3 et 14) selon n'importe quelle position désirée en tra- vers de la machine, de sorte que ces roues peuvent être comman- dées par n'importe quelle succession des dents des crémaillères 195. A cet effet, chacune des barres 254,255 a en section droite la forme d'une queue d'aronde, et chacune des flasques 256 présen- te une découpure dont le bord arrière épouse sa section droite, comme représenté. Sur son bord avant, la barre desupport est attaquée par un taquet 295 que traversent deux boulons 296, à rai- son d'un assujetti à chacune des flasques de bâti 256. Ce taquet est immobilisé contre la barre par des écrous 297.

   La   oonstruc-   tion est étudiée de telle sorte qu'en dégageant ce taquet, le totalisateur puisse être soulevé à l'écart du support et qu'en desserrant lesécrous, on puisse faire glisser le   totalisatuur   le long de la barre pour l'amener à toutes positions désirées. On conçoit qu'en n'importe quelle position désirée, en travers de la machine, deux totalisateurs peuvent être montés l'un au-dessus de l'autre ( comme représenté dans la fig. 14) ces totalisateurs étant actionnés par les mêmes crémaillères 195. Cette disposition peut être utilisée selon l'une quelconque des différentes méthodes d'utilisation familières aux techniciens.

   Dans la présente machine, 

 <Desc/Clms Page number 28> 

 le mécanisme est étudié de telle sorte que normalement tous les nombres enregistrés dans la zone appropriée à une paire de ces tota- lisateurs soient ajoutés ou soustraits de la mène façon sur les deux totalisateurs. Le mécanisme preneur total est agencé de manié- re que lors d'un changement dedésignation inférieur à un total, le total soit pris aux totalisateurs   inférieurs   et que les totaux généraux soient puisés par un changement de désignation différent aux totalisateurs supérieurs. Toutefois, on peut, dans n'importe quelles zones données, supprimer l'un ou l'autre des totalisateurs si besoin est.

   La construction est, comme on le voit, très souple puisqu'il est très facile, lorsqu'on assemble chaque machine, de la régler suivant les exigences imposées par l'usager particulier auquel cette machine est destinée. 



   Le dispositif servant à placer les leviers 275 sous la tension d'un ressort, de manière à prédisposer ces leviers aux opérations de report et à faire cesser cette tension.aux mo- ments opportuns pour permettre au mécanisme de report de retomber jusqu'à sa position normale, est constitué comme suit ; 
Comme le met en évidence la fig. 24, chacun des leviers supérieurs 275 se prolonge en avant de son pivot 264 et sert de support à un levier coudé 301 axé sur lui en   300   et dont le bras pendant est relié par un ressort 302 à l'extrémité avant du levier 275, tendant ainsi à faire pivoter ce levier coudé dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il soit arrêté par une oreille 303 faisant saillie par rapport au levier 275.

   On voit que si l'extrémité avant de ce levier coudé 301 est pressée vers le bas ( commele montre la fig. 24) le ressort 302 va tendre à faire pivoter le levier 275 en sens inverse des aiguilles d'une montre mais que, si l'extrémité avant de ce levier coudé peut se soulever jusqu'à ce quelle soit arrêtée par l'oreille   303,   cette tendance va disparaître entièrement. L'extrémité avant de chacun 

 <Desc/Clms Page number 29> 

 de ces leviers coudés porte un   galet 304   placé au-dessous d'une barre transversale   3 05   qui est soulevée et abaissée defaçon à rem- plir les fonctions désirées. Comme le montrent les figs. 3,6 et 23, il est prévu deux de ces barres 305 ; l'une pour la série supérieure des totalisateurs, et l'autre pour la série inférieure.

   A leur ex- trémi-té, ces deux barres sont reliées par des montants 306 pour for- mer un cadre rectangulaire rigide. A chacune de ses extrémités, ce cadre est supporté par un bras pivotant supérieur ou inférieur 307. 



  Ces bras sont   parallles,   de façon à guider ce cadre dans ses mouve- ments de montée et de descente ; la paire de bras de droite pivote sur la membrure de bâti 180, et la paire de gauche sur la membrure 282. Des ressorts 308 tendent à maintenir ce cadre dans sa position supérieure. Chacun des bras inférieurs 307 porte un galet suiveur 310 pressé par le ressort 308 vers le haut contre une came 311 fixée sur l'arbre moteur 185.

   Cette came comprend des parties concentri- ques supérieure et inférieure réunies par des plans inclinés, de manière à maintenir les barres 305 vers le bas pendant sensiblement toute la durée de l'engagement des totalisateurs avec les   arémail-     liéres   dans les opérations de calcul et, quand les totalisateurs sont écartés des crémaillères, pour réduire la tension et permettre aux leviers 275 qui ont été soulevés pour effectuer le report, de retomber à leur position normale. 



   Le dispositif servant à amener les totalisateurs en. prise avec les crémaillères et à les en écarter ainsi qu'à passer d'une addition à une soustraction est notablement simplifié par rapport à celui décrit dans le brevet sus-indiqué, en ce qui con- cerne les totalisateurs inférieurs. Mais ce dispositif a été à pei- ne modifié en ce qui concerne les totalisateurs supérieurs. Comme le montre la fig. 14, les flasques auxiliaires supérieure et infé- rieure 265 de droite de chaque totalisateur portent une biellette de poussée supérieure 313 et une biellette depoussée inférieure 314 pivotant en 312. Normalement, la biellette supérieure s'appuie 

 <Desc/Clms Page number 30> 

 sur une patte solidaire de la biellette inférieure. Les deux sont tirées l'une vers l'autre par un ressort 315 mais peuvent être écar-      tées à l'occasion.

   La biellette supérieure 313 est pourvue d'un épaulement 316 ; et la biellette inférieure 314 d'un épaulement 317 en vue de leur engagement alterné par un ergot 318 solidaire d'un bras de levier 320 fixé sur un arbfe transversal pivotant 321 qui tourillonne près de ses extrémités dans les membrures 180 et 182. Le totalisateur est amené en prise par poussée grâce à un pivotement de cet arbre dans le sens des aiguilles d'une montre, l'ergot 318 agissant sur l'épaulement 317 s'il s'agit d'une addi- tion, et sur   1'épaulement   316 s'il s'agit d'une soustraction. Avant cette dernière opération, les biellettes oscillent vers le bas ain- si qu'il sera décrit ci-après. Le bras 320 est, de préférence, dou- ble (fig. 15) les biellettes 313 et 314 se plaçant entre ses deux branches.

   En outre, l'ergot 318 est constitué, de préférence, par un petit piston plongaur qu'on peut tirer à soi à la main, si dési- ré,   auquel   cas ce totalisateur particulier est mis au repos. Si les biellettes 313 et   3L4   oscillent vers le bas pour faire une sous- traction, quand l'arbre 321 pivote ensuite, la première partie de son mouvement aboutit à pousser la biellette 313 et les flasques supérieures 265 vers l'arrière, ce qui fait pivoter le taquet 263 dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à son axe 262, et avancer ainsi les roues d'enregistrement supérieures tout en rappelant les roues inférieures, de sorte qu'en définitive l'ac- tionnement est assuré par les premières.

   Dans ce mouvement, le mouvement relatif des flasques supérieures et inférieures est li- mité par deux pattes 319 xx qui font saillie vers le bas par rap- port à la flasque supérieure 265 et par une autre patte qui fait saillie vers le haut par rapport à la flasque inférieure 265   (fig.14).   



   Comme le montre la fig. 24, les roues d'enre- gistrement sont, après leur dégagement, empêchées de tourner par   ,   

 <Desc/Clms Page number 31> 

 des détentes 323 constituées par des leviers allongés dont chacun pivote en 324 sur le levier 275 qui supporte la roue appropriée et est pressé par un ressort 325 contre la roue supérieure 273. Au moment où les roues supérieures sont déplacées vers l'arrière et où les roues inférieures sont déplacées vers l'avant, les premières sont donc maintenues fixes, tandis que les secondes roulent au- dessous d'elles. Dés que le mouvement relatif des deux flasques 265 est achevé, le pivotement de l'ergot 318 en s'accentuant oblige les deux cadres auxiliaires à as déplacer ensemble vers l'arrière. 



  Dans ces opérations, bien entendu, les leviers coudés 260 et 261 et les bielletes 271 pivotent par rapport à leurs axes respectifs 258 et 272. Pour empêcher les deux cadres de se mouvoir en bloc vers l'arrière avant l'achèvement de leur mouvement relatif, il est pré- vu un verrou 326 ( fig.14) axé en 327 sur la flasque fixe de droi- te 256 et attaquant par-dessus le bras antérieur du levier coudé 260, ce qui l'empêche de tourner. Ce verrou est libéré par une -biellette de poussée 328 reliée au bras de levier 320 par une liai- son à goujon et fente 330. Le mouvement perdu que permet cette fente est réglé de telle sorte que le cliquet se déclenche juste au moment où le réglage   destiné à.   la soustraction est terminé. 



  Quand on permute d'une soustraction à une addition, le fonctionne-   ment ast   l'inverse de celui qui vient d'être décrit. 



   Au moment convenable du cycle opératoire de la machine, l'arbre 321 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre pour revenir à sa position normale. Le totalisateur est alors écarté des crémaillères par un ressort 331 ( fig. 24) re- lié à la manivelle 261. 



   Si l'on suppose que le fonctionnement commence alors que les organes occupent la position représentée en   fig.14   et qu'il s'agit de faire une addition, l'ergot 318.s'élève en course folle jusqu'à l'épaulement 317, et son mouvement d'addition oblige le totalisateur à attaquer les crémaiillères. 

 <Desc/Clms Page number 32> 

 



   Pour éviter un réglage par trop précis dans le temps en ce qui concerne le dégagement du verrou 326 et empêcher également que les organes ne soient abîmés au cas où par hasard une dent d'une roue du totalisateur viendrait à heurter l'extremité d'une dent de la crémaillère, chacune des biellettes de poussée 313 et 314 est établie en deux parties placées cote à côte et reliées par un goujon et une fente et par un ressort 332 qui tend à allon- ger la biellette composite ainsi constituée.   Au   cas où l'avance de la biellette est obstruée d'une manière quelconque, ce ressort peut fléchir en s'allongeant et empêcher l'avarie. 



   Les totalisateurs inférieurs sont identiques à tous égards aux totalisateurs supérieurs, et sont amenés en prise et hors de prise et inversés pour faire des additions et des sous- tractions de  la.   même façon due décrit,plus haut sauf, bien entendu, que les mouvements sont empruntés à un arbre pivotant inférieur 333 pourvu, poux chaque totalisateur inférieur, d'un bras 334 fixé à lui et semblable au bras 320 sauf qu'il pend vers le bas au lieu de se dresser vers le haut et que cet arbre tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre au lieu de tourner en sens opposé. Ceci né- cessite un léger changement dans les dimensions de la biellette de poussée 328 mais pour le reste, le mécanisme et le mode de fonc- tionnement sont les mêmes. 



   Quand le totalisateur vient en prise avec les crémaillères, les détentes 323   ( fig.24)   sont libéréres domme suit : Chacune de ces détentes possède un bras dirigé vers l'avant et pla- cé au-dessous et normalement à quelque distance d'une barre 335 dont les bras 336 sont fixés à un xx arbre pivotant 337 qui tou- rillonne dans des oreilles dressées solidaires des flasques auxi- liaires supérieures 265. Un des bras 337 se prolonge vers l'avant au delà de son pivot et est relié par une biellette 338 au bras horizontal du levier coudé 261.

   Lorsque ce dernier pivote dans le 

 <Desc/Clms Page number 33> 

 sens des aiguilles d'une montre ( en regardant la fig. 24) pour amener les roues en prise, il fait pivoter la barre 335 vers le bas, de sorte que, dans la dernière partie dece mouvement, cette barre heurte les détentes 323 et fait cesser leur engagement avec les pignons. Elles sont ramenées en prise dans la première partie du mouvement de retour du totalisateur. 



   Une soustraction est commandée comme suit : Dans chaque zone de computation, deux des barres à caractère et à crémaillère   pincées   à droite de celle qui est attaquée par les roues du totalisateur de l'ordre inférieur sont utilisées pour imprimer des lettres qui caractérisent les diverses opérations de la machine. 



  Une de ces barres ( de préférence celle qui est placée immédiate- ment à droite de la position correspondant aux unités) est atta -   quée   sur son bord inférieur par un galet 340 (fig.14) monté sur l'extrémité d'un levier coudé 341 pressé par un ressort et axé en 342 sur la. flasque immobile de droite 256 du totalisateur inférieur.' Ce levier est guidé et limité dans son mouvement par un bouton à tête 343 implanté dans la flasque et traversant un trou pratiqué dans le levier coude et mesurant un plus grand diamètre que la tige de ce bouton.Le bras pendant du levier coudé 341 est relié par une biellette 344 à une biellette-guide 345 qui pivote sur l'axe fixe 327 sus-décrit.

   Sur cette biellette-guide pivote également une biellette 346 qui s'étend vers le haut et vers l'avant et qui, elle-même, pivote en 347 sur un levier 348 pivotant sans serrage sur une tige transversale fixe 350 supportée dans les membrures d'extrémité 180 et 182 du bâti ( fig. 14, 32 et 34). Un ensemble tel que celui qui va maintenant être déorit est monté sur cette tige 350 en face de chaque paire de totalisateurs. Sur la tige 350 et à gauche du levier 348, est fixé un bras 351 relié à ce levier 348 par un ressort de tension 352 qui. tend à faire pivoter ce le- vier 348 dans le sens dès aiguilles d'une montre et le levier sui- veur 341 en sens inverse. A la droite du levier 348 (fig.34) 

 <Desc/Clms Page number 34> 

 la tige 350 porte, fixé sur elle, le moyeu 353 d'un bras 354 pour- vu d'un bouton 355 de fixation d'une paire de ressorts 356.

   Sur ce moyeu 353 pivotent librement un levier droit 357 et un levier gau- che 358 ; ces leviers sont tirés vers le haut par les ressortd 356. son extrémité libre, le levier 357 (fig.30) est pourvu d'un bou- ton 360 qui joue dans une fente de l'extrémité inférieure d'une biellette 361 dont l'extrémité supérieure pivote sur la barre de poussée inférieure 314 du totalisateur supérieur. Un ressort 362 reliant la, biellette 361 au bouton 360 tend à faire monter et dds- cendre la biellette de poussée 314 à l'unission du levier 357. Mais, au cas où cette barre de poussée est maintenue soulevée de force, le levier 357 peut pivoter vers le bas en distendant le ressort. 



   L'extrémité libre du levier de gauche 358 (fig.31) porte un bouton 364 qui traverse une fente de la partie supérieure d'une biellette 364 dont l'extrémité inférieure pivote sur la barre de poussée inférieure 314 du totalisateur inférieur. 



  Un ressort 365 tend à maintenir le bouton 363 dans l'extrémité su- périeure de sa fente. La construction est étudiée de telle sorte que, quand les leviers 357 et 358 pivotent vers le bas, ils règlent les totalisateurs supérieurs et inférieurs en vue de faire une sous- traction. Le ressort 365 peut fléchir au cas où le mouvement ren- contre une résistance suffisante. Les deux totalisateurs sont main- tenus normalement dans la position correspondant à une addition par la tension des ressorts 356. Le levier 348 est pourvu d'un bou- ton 366 placé en travers des bords supérieurs des deux leviers   357   et 558, de sorte que si le levier 348 pivote dans le sens des ai- guilles d'une montre, les deux totalisateurs supérieur et inférieur soient réglés pour faire une soustraction.

   Le levier 348 est norma- lement maintenu en position de rappel par sa liaison articulée avec le levier suiveur 341 qui est maintenu de force vers le bas par la barre à caractère désignative 195 Les organes ont des propor- tions calculées de manière à régler le totalisateur   en.vue   d'une 

 <Desc/Clms Page number 35> 

 soustraction par un mouvement de montée de la barre à caractère sur une distance égale à par exemple 4 espaces de caractères, mais la barre peut s'élever davantage. L'interprétateur peut, par exemple, être équipe de telle sorte en fils métalliques qu'un trou spécial pour la soustraction fasse monter la barre de quinze espaces, ce qui ( comme on le voit par la fig. 18) détermine! l'impression de la lettre 0 par cette barre à caractère.

   Suivant le code, la barre à caractère serait aarrêtée en ce point par le soulèvement des bar- res de code 235 du A et du E. Dans la pratique, certaines positions sur la carte sont mises de côté pour des trous destinés à désigner une soustraction dans les différentes unités calculatrices, un seul espace de trous étant réservé à cet effet pour chaque unité. 



  L'interprétateur est   équipé   de câbles Bowden en fils en Y pour cor- respondre à ces positions ; ces fils sont conduits aux positions de désignation appropriées par rapport aux diverses colonnes de calcul. La disposition est telle que, si l'on désire qu'un article quelconque soit soustrait dans une unité de calcul particulière quelconque, le trou approprié soit poinçonné dans la carte, de telle sorte que la barre de désignation qui se trouve immédiate- ment à droite de cette unité puisse s'élever jusqu'à sa position C, et que les deux totalisateurs soient réglés pour faire une sous- traction comme décrit, l'article en question étant caractérisé par l'impression "C",

   A noter que n'importe quelle unité peut être ré- glée en vue d'une soustraction indépendamment de n'importe quelle autre à condition de poinçonner convenablement la carte.   e   dispositif qui. sert à amener le totalisa- teur en prise et hors de prise avec les crémaillères aux moments exacts pour les opérations de calcul et pour les opérations de totaux partiels et de totaux généraux comprend   quatre   cames 370, 371, 372 et 373 fixées sur l'extrémité de gauche del'arbre mo- teurs 185 à gauche de l'âme de la membrure 182 comme le montrent les figs. 7 et 23. Ces cames et leurs dispositifs associés res - 

 <Desc/Clms Page number 36> 

 pectifs sont représentés séparément dans les figs.   55,36,37   et 38. 



  Ces cames commandent respectivement quatre leviers suiveurs pivo- tant côte à côte sur un bouton 374 faisant saillie vers la gauche par rapport à la membrure 182 au-dessous de l'arbre 185. Comme le montre la fig. 23, chacun de ces leviers est double, et son galet suiveur est placé entre ses deux branches. Le réglage des cames dans le temps ressort du tableau synoptique des figures 88 et 89. 



   L'addition sur le totalisateur inférieur est commandée par la came 371 ( fig.36) qu'on peut donc appeler la ca- me d'addition inférieure. Le galet 576 de son levier suiveur 375 attaque la partie inférieure de la came en avant de l'arbre 185, ce levier étant pressé contre cette came par un ressort 377. 



   Sur l'arbre pivotant 333 qui commande le tota- lisateur inférieur est fixé un bras double 378 représenté en élé- vation arrière dans la fig. 21, ce bras étant tiré dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort 380 ( fig.36) jusqu'à ce qu'il soit arrêté par un ergot fixe 381. On se souviendra ici (fig.14) que, dans cette position, les totalisateurs inférieurs ne sont pas en prise avec les crémaillères. A leur sommet, les deux branches du bras 378 sont jumelées par une entretoise 382 à l'extrémité de gauche de laquelle est axé le cliquet d'addition 383 desservant les totalisateurs inférieurs et fixé, en outre, en 384 un ressort 385.

   La pièce de fixation 384 est pourvue d'un bras dirigé vers l'arrière et fourchu pour enclaver une entretoise 386 qui réunit les deux branches du levier suiveur 375, de sorte que, dans toutes les positions relatives des organes, ce bras est maintenu à peu près horizontalement. Le ressort 385 tend à faire tourner le cliquet 383 en sens inverse des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il soit arrêté par un ergot 387 qui vient heurter la face inférieure de la pièce de fixation 384. Le cliquet 383 s'étend vers l'arrière au-dessous de l'entretoise 386 et est pourvu d'une dent 388 fai- 

 <Desc/Clms Page number 37> 

 sant saillie vers le haut par rapport à sa branche inférieure ; cette dent présente un bord avant incliné et un bord arrière abrupt, de sorte qu'elle peut agir sur l'entretoise 386 à la manière d'un cliquet.

   Les organes sont représentés dans les dessins dans les positions qu'ils occupent après une opération de prise d'un total général, laquelle opération laisse tous les totalisateurs hors de prise avec les crémaillères. A la fin d'un cycle ordinaire de cal- culs, les totalisateurs seraient en prise ainsi qu'il sera décrit ci-après. Si l'on suppose que la position de début est celle que montre la fig. 36,quand l'arbre 185 effectue ane rotation, le le- vier bascule vers l'arrière peu après le début du cycle du fait que le galet 376 roule sur la partie inférieure de la came. Dans ce mouvement, l'entretoise 386 dévie tout d'abord le cliquet de comman- de 383 vers le bas, de sorte qu'il s'enclenche contre la dent 388 en face de cette entretoise 385.

   Au moment convenable, près de la moitié du cycle, le galet gravit à nouveau la partie supérieure de la came, et force le levier 375 à pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre et à pousser vers l'arrière sur la pièce 383, et à faire pivoter l'arbre 333 en sens inverse des aiguilles d'une montre pour presser les totalisateurs inférieurs et les ame- ner en prise avec les crémaillères, comme décrit plus haut. L'entre- toise 386 reste en arrière et en liaison de travail avec la dent      388 aussi longtemps que les opérations de tabulation se poursui- vent ; elle est dégagée par le moyen qui sera exposé   ci-aprs,   lors d'un cycle de prise de total. 



   On conçoit que l'addition ( ou la soustraction) sur les totalisateurs inférieurs peut être empêchées dans un cycle quelconque en faisant pivoter le cliquet d'addition 383 dans le sens des aiguillesd'une montre jusqu'à ce que sa dent 388 soit hors de portée de l'entretoise 386. 



   Le mécanisme servant à commander la prise d'un 

 <Desc/Clms Page number 38> 

 total à partir des totalisateurs inférieurs est représenté dans la fig. 35. La came de total de groupe 370 commande un levier suiveur 390 qui est semblable à tous égards au levier 375. Mais cette came 370 est à peu près l'inverse de la came 371 en ce qui concerne son réglage dans le temps. Elle est destinée, en effet, à faire pivoter l'arbre 333 dans le sens des aiguilles d'une montre à mi-cycle ou à peu près et à le ramener en sens inverse près de l'extrémité du cycle.

   L'entretoise 382 solidaire du levier 378 porte à son extrémité de droite ( l'extrémité de gauche en fig.21) un cliquet de total de groupes 391 qui pivote sur lui et est solli- cité en sens inverse des aiguilles d'une montre ( fig. 35) par un ressort 385 et une pièce de fixation 384 exactement comme ceux dé- crits plus haut. Toutefois, la dent 392 de ce cliquet 391 se trouve au-dessus de l'entretoise 386 et est maintenue normalement hors de son emprise par le ressort 385. La construction est étu- diée de manière que, normalement, ce cliquet soit au repos mais que dans la dernière partie du cycle à vide qui précède un cycle otal, il soit pressé vers le bas pour venir en prise avec l'entre- toise 386.

   Le levier 390 pivote alors en sens inverse des aiguil- les d'une montre sous l'action de sa came 370, et cette entretoi- se agissant sur le cliquet 391 maintient l'arbre   333   dans sa po- sition d'engagement du totalisateur pendant la première moitié du cycle total et le libère vers la moitié du cycle, ce qui permet aux totalisateurs de cesser d'être en prise.

   Ainsi qu'il apparaî- tra ci-après, le cliquet 391 revient à sa position de repos avant que la came 370 ne fasse à nouveau pivoter le levier 390 en sens inverse des aiguillesd'une montre, laissant ainsi l'arbre 333 dans sa position de dégagement du totalisateur comme le montre la fig. 35. oN voit donc que, pour prendre un total aux totalisa- teurs inférieurs, les deux organes de commande 383 et 391 doivent tous deax être abaissés, le premier pour mettre au repos le levier d'addition 375, le second pour mettre au travail le levier de to- tal 390. 

 <Desc/Clms Page number 39> 

 



   Le mécanisme de réglage dans le temps en vue d'une addition intéressant le totalisateur supérieur est représen- té dans la fig. 37. Ces totalisateurs sont amenés enlise avec les crémaillères par une rotation de l'arbre 321 dans le sens des ai- guilles d'une montre, ainsi qu'il a été expliqué. Sur l'extrémité de gauche d.e cet arbre eat fixé un bras double 392 ( fig.21) dont les deux branches sont jumelées par une entretoise 393. Ce levier est dollicité par un ressort 394 en sens inverse des aiguilles d'une montre ( en regardant la fig. 37) jusqu'à ce qu'il soit arrê- té par l'ergot 381.

   Sur l'extrémité de gauche de l'entretoise 393 ( l'extrémité de droite dans la fig. 21) pivote un cliquet d'addi- tion supérieur   395,qui,   dans cet exemple, affecte la forme d'une biellette de traction maintenue dans sa position supérieure norma- le par un ressort 385 et une pièce de fixation 384. L'extrémité libre de ce cliquet 395 est fourchue comme le cliquet 383, mais le bord avant de sa dent 396 est abrupt et son bord arrière incliné car il est nécessaire que la traction qui s'exerce sur lui soit dirigée vers l'arrière. Le levier suiveur 397 de la came d'addi- tion supérieure 372 est un levier droit ; son galet porte contre le bord arrière de la came contre laquelle il est tiré par un des ressorts 377. Ce levier ( fig. 23) est double, et l'ergot 398 placé à son extrémité supérieure est logé entre ses deux branches. 



  Partant de la position que montre la fig. 37, des que l'arbre 185 commence à tourner, le levier 397 pivote en sens inverse des ai- guilles d'une montre jusqu'à ce que la dent 396 attaque derrière l'ergot 398. Vers la moitié du cycle, la came refoule le levier vers l'avant en tirant avec lui le cliquet 395 et en faisant pi- voter l'arbre 321 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig.377) c'est-à-dire en amenant les totalisateurs supérieurs en prise en vue du deuxième demi-cycle. Ce mécanisme peut être mis au repos pour régler les totalisateurs supérieurs pour qu'ils n'addition- nent pas en abaissant le cliquet 395. 

 <Desc/Clms Page number 40> 

 



   Le mécanisme de réglage dans le temps permet- tant de prendre les totaux aux totalisateurs supérieurs qui, dans le groupement adopté dans le présent exemple, seraient des totaux gé- néraux est représenté en fig. 38. La came 373 correspondant aux ) totaux généraux xx commande un levier suiveur   400   qui ( fig.23) est double et constitue en fait un dédoublement du levier 397. A son extrémité supérieure, l'ergot 401 coopère avec le cliquet supé- rieur   402   des totaux qui pivote normalement en sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action d'une des pièces de fixation 
384 et d'un des ressorts 385 et qui pivote sur l'extrémité de droi- te de l'entretoise 393 du bras 392.

   Ce cliquet 402 est pourvu d'une dent 403 normalement maintenue par le ressort 385 au-dessus et hors d'attaque de l'ergot 401 mais pouvant être abaissée pour venir en prise avec lui. Cette dent   403   est a.brupte sur son bord avant et simplement inclinée sur son bord arrière. Le profil de la came 373 est dessiné de   manière à   maintenir le levier 400 dans sa position arrière pendant le premier demi-cycle et dans sa position avant pendant le second demi-cycle   qu'effectue   l'arbre 185. 



   Tout ce mécanisme de réglage des totalisateurs dansle temps tel qu'il vient d'être décrit est d'ailleurs identique à celui qui est décrit dans le brevet sus-indiqué. Comme spécifié dans ce brevet, la construction se prête à toute une variété de réglage dans le temps. Le totalisateur inférieur peut être réglé pour ne pas additionner dans un cycle quelconque en abaissant le cliquet 383, et le totalisateur supérieur en abaissant le   cliquet   
395, et les totaux peuvent être puisés aux totalisateurs inférieurs en abaissant le cliquet 391 et aux totalisateurs supérieurs en abaissant le cliquet 402. Il est évident que divers moyens peuvent être prévus pour abaisser ces quatre cliquets de commande suivait un programme convenable, de façon à permettre à   la. machine   de fonc- tionner de différentes façons.

   Un réglage particulier sera décrit brièvement ci-après. 

 <Desc/Clms Page number 41> 

 



   Pour imprimer des signes propres à caracté- riser différents genres de totaux, il est prévu un dispositif cons- tituant un perfectionnement de celui qui est décrit dans le brevet sus-indiqué. Dans ce dernier, quatre butées étaient assujetties: deux à chaque totalisateur supérieur, et deux à chaque totalisa- teur inférieur, de manière   à   coopérer respectivement avec des pi- tons 405 et 406 ( fig.14 et 24) solidaires de la barre à caractère 
195 qui fait immédiatement suite à la barre à caractère correspon- dant aux unités de chaque zone de calcul.

   Les quatre genres de to- taux différents étaient distingués par quatre caractères spéciaux, de manière à imprimer, et ces quatre caractères réguliers étaient enlevés de cette barre à caractère particulière pour faire place à des   caractères spéciaux.   Ceci présentait l'inconvénient que cette barre à caractère particulière ne pouvait pas servir à l'impression alphabétique ordinaire. Grâce au présent perfectionnement, des bu- tées sont disposées sur les totalisateurs de telle sorte qu'elles permettent l'impression par les deux barres à caractères, qui se trouvent à droite des barres de calcul, de caractères ( de préfé- rence des lettres de l'alphabet) convenant à distinguer les uns des autres les totaux différents, chacune de ces lettres occu- pant sa position ordinaire dans la barre à caractère.

   Aucun chan- gement quel qu'il soit n'est apporté dans ces barres à caractères distinctives qui peuvent par conséquent servir à l'occation pour imprimer un texte tout comme et en conjonction avec les autres barres à caractères. On se souviendra ici que les totalisateurs peuvent être mis au repos en dégageant les ergots 318 ( fig. 14 et 15) de telle sorte que la machine puisse être utilisée sur toute sa largeur pour imprimer un texte constitué par des mots ou par des mots et des nombres. 



   Comme représenté dans la fig. 14, chacun des totalisateurs inférieurs qui, dans le présent réglage, servent à prendre des totaux de groupe ou des totaux partiels, porte une 

 <Desc/Clms Page number 42> 

 butée 407 montée sur sa flasque auxiliaire inférieure de droite 265 et s'étendant vers l'arrière selon un emplacement tel que quand le totalisateur est réglé pour faire une addition et est amené en prise avec les crémaillères, cette butée 407 se place dans le trajet du piton inférieur 406 solidaire de la première barre à caractère à la droite de la position des unités. Cette butée setrouve à neuf espaces de caractères au-dessus du piton 406, de sorte que, lors d'une prise d'un total partiel positif, c'est la lettre "T" qui est imprimée par la barre à caractère faisant immédiatement suite à celle qui correspond aux unités ( voir la fig. 18).

   Quand la butée 407 se meut vers l'arrière jusqu'à sa position d'arrêt, un ergot 409 prévu sur elle pénètre dans un entredent de la barre à   caract-   re qui lui fait suite sur la droite et l'empêche de se soulever. 



   A la flasque auxiliaire supérieure de droite 265 de chaque totalisateur inférieur sont fixées deux butées 408 et 410 ; la première est destinée, quand le totalisateur est réglé pour faire une soustraction et se trouve en prise avec les cré- maillères. à se placer en travers du trajet du   piton 406   de la deu- xeième barre à caractère à la droite de la position des unités de façon à obliger cette seconde barre à caractère à imprimer un "T". 



  La butée 410 fait   saillie   en travers du trajet du piton 406 de la première barre à caractère distinctive et en est espacée de quinze espaces de caractère, ce qui ( comme le montre la   fig.l)   se tra- duit par l'impression de la lettre ("C" lorsqu'un total négatif est puisé à ce totalisateur. Ainsi donc les lettres CT sont imprimées après le total, ce qui signifie un total partiel   créditeur.   



   La flasque auxiliaire inférieure de droite 265 du totalisateur supérieur correspondant aux totaux généraux est pourvue d'une butée 411 destinée, lorsqu'un total général positif est pris, à se placer dans le trajet du piton 405, de mani-ère à arrêter la première barre à caractère distintive à une hauteur 

 <Desc/Clms Page number 43> 

 correspondant à onze espaces de caractères et à imprimer la lettre G pour désigner un total général positif. Cette butée 411 porte également un ergot 409 destiné à bloquer la deuxième barre distin- tive 195. 



   La flasque auxiliaire supérieure de droite 265 du totalisateur supérieur est munie de deux butées. L'une 412 est destinée, lorsqu'un total général négatif est pris, à arrêter la seconde barre à caractère distinctive à la hauteur de la lettre G ; la seconde butée 413 occupe une position qui lui permet d'arrêter la première barre à caractère distinctive à quinze espaces de ca- ractères, de façon à imprimer la lettre C. Un total général néga- tif est donc suivi des lettres CG. 



   Chacune de ses six butées pivote, de   préféren;   ce sur la flasque en 414 et est sollicitée en sens inverse des ai- guilles d'une montre par un ressort 415 jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée dans sa position active normale-par un ergot 416. La cons- truction est étudiée de telle sorte que si, par hasard, un des pitons 405 et 406 vient à se placer au-dessus des butées avec les- quelles il   coopre,   quand la barre à caractère est tirée impéra- tivement vers le bas jusqu'à sa position normale, il oblige cette barre à pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre , c'est-à- dire à s'écarter du trajet du piton et à reprendre sa position nor- male sans causer aucune avarie. 



   Ainsi qu'il apparaîtra ci-après, il est prévu un dispositif réglabele à la main pour libérer ces barres à carac- tères distinctives de façon à leur permettre de s'élever à chaque cycle correspondant à un total et à un total général. Le mécanisme est d'ailleurs réglé ordinairement de cette façon. Toutefois, il n'a pas besoin d'être réglé ainsi dans l'hypothèse où, pour une raison quelconque, les caractères distinctifs ne sont pas désirés. 



  Un dispositif est également prévu et réglable si dérisé pour due les caractères ne soient pas imprimés lorsqu'il s'agit de cycles 

 <Desc/Clms Page number 44> 

 correspondant à des totaux et à des totaux généraux èn blanc , c'est-à-dire lorsque le totalisateur se trouve déjà au clair et qu'aucun total par conséquent n'est imprimé. 



   On se rappellera que le levier coudé 341 ( fig. 



  14) explore la première de ces barres à caractères distinctives de façon   que   le mécanisme puisse soustraire des articles et qu'un ré- glage pour la soustraction est effectué en obligeant cette barre à s'élever pour imprimer la lettre "C". Cette lettre signifie donc en elle-même qu'un article est soustrait. 



   On peut remarquer que, quand on imprime des to- taux positifs, le soulèvement de la première barre à caractère dis- tinctive libère le levier coudé 341 et que l'embiellage relié à lui tend à tirer les   bielletts   314 vers le bas jusqu'à la position de soustraction. Mais à ce moment, le totalisateur engrène déjà avec les crémaillères puisqu'il est maintenu dans cette position par l'ergot 318 qui agit sur l'épaulement 317. Le frottement qui en résulte est beaucoup trop grand pour être surmonté par le fai- ble ressort 365 ( figs. 50 et 31) et les organes ne sont donc pas dérangés. 



   Il est possible, notamment au moyen de fils métalliques en forme de Y renversé, de commander cette barre à caractère distinctive à la fois à partir d'un trou de soustraction existant dans une partie de la carte perforée et de trous de code réguliers existant dans une autre partie de cette carte. Néanmoins, le calcul dans des colonnes et l'impression d'un texte en travers de la page sont généralement effectués à l'aide   d'interprétateurs   différents : l'un qui est desservi par des fils métalliques cor- respont à un certain genre de travail, l'autre par des fils cor- respondant à l'autre genre de travail. 



   Pour détecter les changements dedésignation, n'importe quel dispositif convenable peut   être   prévu pour les buts 

 <Desc/Clms Page number 45> 

 de la présente invention. Le dispositif que montre à cet égard la fig. 17 est particulièrement bien adapté aux machines tabulatrices Powers. Aussi une brève description suffira-t-elle ici. Pour chaque rangée d'aiguilles ajustées 146 sont prévus deux coulisseaux détec- teurs 420 affectant la forme des grilles usuelles pourvues de becs pour pouvoir être poussés sur le côté par des ergots faisant sail- lie par rapport aux cotés de ces aiguilles ajustées. Une de ces deux barres ou coulisseaux possède des becs correspondants aux six aiguilles ajustées arrière, et l'autre des becs correspondants aux six aiguilles ajustées avant.

   Dans un cadre assujetti à la boîte à aiguilles supérieure sont montées quatre rangées de touches abais- sables 421 sur chacune desquelles pivote un renvoi 422. Cet tou- ches et ces renvois sont au nombre de quatre-vingt-dix : à raison d'une par coulisseau 420. Quand les touches occupent leur position normale supérieure, ces renvois 422 sont hors de portée des coulis- seaux détecteurs 420. Si l'on abaisse une des touches 421 de la valeur d'un cran, son extrémité inférieure vient se placer entre un des coulisseaux détecteurs 420 et une barre déclancheuse 423 qui, quand elle a pivoté vers la gauche ( en regardant la fig. 17) amorce une opération de prise de total.

   Si l'on abaisse une des touches 421 de deux arans, son renvoi 422 se place entre le coulis- seau détecteur 420 qui lui correspond et une deuxième barre dé - clancheuse 424 destinée, quand elle est poussée vers la gauche, à amorcer une opération de prise d'un total général. La barre 423 est suspendue par deux bras à un arbre pivotant 425, et la barre 424 à un arbre pivotant 429. Ces   arbres dépassent   vers la droite par rapport au bâti sur lequel ils pivotent e t sont pourvus   à   cet endroit de bras destinés,   après   pivotement, à amener en prise deux embrayages. 



   Le mécanisme de prise des totaux qui fait par- tie de la machine comprend deux arbres pivotants : un arbre 426 correspondant aux totaux ordinaires, et un. arbre 427 correspondant 

 <Desc/Clms Page number 46> 

 aux totaux généraux. Ces arbres sont représentés dans presque tou- tes les premières figures des dessins ; ils sont disposés au-dessus des totalisateurs supérieurs, tourillonnent dans les membrures latérales 180 et 182 et font saillies dans les caissons que for- ment ces   membrures.   Un cycle de prise de total résulte du pivote- ment de l'arbre 426 en sens inverse des aiguilles d'une montre ( (Dans ces figures) et un cycle de prise d'un total général d'un pivotement analogue de l'arbre 427.

   Le dispositif servant à faire pivoter ces arbres aux moments appropriés est décrit complètement dans le brevet sus-rappelé ; sa construction sera brièvement rap- pelée ici. Comme le montrent les figs. 7,23 et 36 à 38, sur un axe 428 faisant saillie vers la gauche par rapport à la membrure de gauche 182 sont montés quatre leviers coudés 430,   43L,   432 et 433. 



  Ces leviers coudés sont représentés vus de face dals  la fige 23.   



  Le levier coudé 430 (fig.35) est relié par une coulisse 434 et un ressort de tension 435 à une biellette 436 dont l'extrémité avant pivote sur un bras 437 fixé sur l'arbre 426 des totaux. Quand cet arbre pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre, le levier coudé 430 pivote dans le même sens à moins qu'il n'en soit empêché par une force suffisante pour vaincre le ressort 435. Le bras ho- rizontal de ce levier coudé porte un galet 438 chevauchant le bord supérieur du cliquet 391 qui, quand il est abaissé comme décrit ci-dessus, oblige la came 370 à faire pivoter l'arbre 333 selon le réglage approprié dans le temps, de manière à provoquer une prise de total aux totalisateurs inférieurs. 



   Le levier coudé431 (   fig. 36)   est pourvu sur son bras horizontal d'un galet 440 qui, quand ce levier pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre, abaisse le cliquet 383. 



  Quand ce dernier est nn position normale, il oblige la came 371 à faire pivoter l'arbre 333 pour autant que le réglage dans le temps' soit approprié à und addition. Le levier coudé 431 est relié 

 <Desc/Clms Page number 47> 

 par une coulisse à goujon 441 et par un   ressort 442 à   une biellette 
443 elle-même reliée par une coulisse à goujon   444 à   un bras fixé sur l'arbre 426 des totaux. Quand ce dernier pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre, il fait pivoter le levier   coudé 4 31 et   abaisse le cliquet d'addition 383 jusqu'à sa position de repos. 



   Dans la présente machine, le levier coudé 432 (fig. ) est, bien que ceci ne soit pas nécessaire, relié au levier coudé 431 par   -une   entretoise 446, de sorte que ces deux leviers   cou-   dés pivotent ensemble   chaciue   fois que l'arbre 426 des totaux ou l'arbre 427 des totaux généraux est actionné ou "tiré" selon l'ex- pression usuelle, Le ressort 442 et la biellette 443 sont   communs   aux deux leviers coudés, ainsi   qu'au,   deux arbres ; cette biellette 
443 est reliée non seulement à l'arbre 426, comme décrit ci-dessus, mais également par une coulisse 447 à un bras fixé sur l'arbre 427. 



   Les coulisses 444 et 447 permettent à l'un ou l'autre de ceS arbres de commander la biellette 443 sans   rpercussion   sur l'autre arbre. 



   Un galet 448 monté sur le levier coudé 432 est prévu pour abaisser le cliquet 395, ce qui,   quand   il occupe sa position normale, per- met à la came 372 de régler les totalisateurs supérieurs dans le temps pour une addition. On voit donc que ces deux cames addition- neuses 371 et 372 sont mises au repos simultanément par l'un ou l'autre des arbres 426 ou   427 ;   l'une d'elles est mise au repas pour permettre au totalisateur de prendre un total, et l'autre pour empêcher que ce total ne soit incorporé par addition à l'au- tre totalisateur. quand il y a lieu de transférer ou reporter des totaux d'un totalisateur à l'autre, les leviers coudés 431 et 432 doivent, bien entendu, être commandés de façon indépendante. 



   Le galet 450 du levier coudé 435 ( fig.38) occupe une position propre à abaisser l'accoupleur 402.Une fois abaissé, ce dernier permet à la came 373 de régler dans le temps les totalisateurs supérieurs pour une opération de prise de total, comme décrit plus haut. Le mécanisme qui vient d'être exposé 

 <Desc/Clms Page number 48> 

 y compris les deux arbres 426 et 427 ainsi que le dispositif grâ- ce auquel quand ces arbres ont pivoté, le réglage de la machine dans le temps est changé, sont d'ailleurs complètement décrits dans le brevet sus-indiqué. 



   Dans cette machine, l'opération de prise de to- tal comprend deux cycles,   à   savoir un cycle préparatoire ou en blanc, et un cycle de prise de total. Une opération de prise de total général comprend trois cycles, à savoir un cycle en blanc, un cycle de prise de total,général. Ces deux ou trois cycles sont commandés par un élément de commande des totaux 451 qui est monté (voir la   fig.2)   sur la partie droite de l'embase 100 de la machine. 



  Cet élément de   commande   est complètement décrit dans le brevet sus-rappelé ; il ressemble defaçon générale à l'élément de comman- de des totaux qui existe sur les machines tabulatrices Powers. 



  Les organes principaux de cet élément sont représentés dans la fig. 22 qui est une coupe horizontale pratiquée à travers les axes., des deux cames ; la came 452 correspondant aux totaux, et la ca- me 453 correspondant aux totaux généraux. Le caisson fixe 454 for- mant le bâti de cet élément renferme deux manchons fixes formant coussinet, l'un 455 pour les totaux généraux, l'autre 456 pour les totaux ordinaires. Sur l'extrémité de droite de ce manchon 456 tourillonne une roue hélicoïdale 457 actionnée par un arbre vertical 458 à vis sans fin qui tourillonne à son tour dans une pièce tubu- laire pendante 460 ( fig.2) solidaire du bâti et qui porte, à son extrémité inférieure, une autre roue hélicoidale 461 actionnée par l'arbre à vis sans fin 104.

   Le rapport   d'engrnement   est cal- culé de manière que la roue hélicoïdale 457 fasse un tour pour deux tours des arbres moteurs 112,184 et 185. A l'intérieur du manchon 456 tourne un arbre 462 avec lequel fait corps une roue rainurée 463 pourvue d'une dent d'embrayage destinée, quand cet arbre 462 coulisse vers la gauche ( en fig. 22), à embrayer cette roue par rapport à la roue hélicoidale 457 et à obliger cet 

 <Desc/Clms Page number 49> 

 arbre à effectuer un tour complet à la fin duquel il est libéré. 



  La came 452 des totaux comprend un manchon 464 tourillonnant sur la paroi externe du manchon 456 et pourvu d'une série de cames fixées à lui. Celle de ces cames 473 qui se trouve à l'extérieur porte un ergot 564 dirigé vers la gauche ( fig. 44) qui s'engage sans serra- ge dans une chape 466 fixée sur l'arbre 462. La construction est é- tudiée de manière à permettre à cet arbre de se déplacer longitu-   dinalement   de façon à l'embrayer et à le débrayer par rapport à la roue hélicoidale 457, mais à obliger l'ensemble comprenant la came à tourner avec l'arbre. Il s'agit donc, en définitive, ici d'un clavetage coulissant. 



   Sur l'extrémité de droite du deuxième manchon 455 tourillonne une roue hélicoidale 468 entraînée par l'arbre à vis sans fin 458 mais proportionnée de manière à faire un tour pour trois tours des arbres moteurs de la machine. Dans ce manchon tou- rillonne un arbre 470 dont l'extrémité externe porte un plateau rainuré 471 faisant office d'organe d'embrayage de la mène façon que la roue 463. Cet arbre 470 porte à son extrémité une chape 472 et est claveté coulissant grâce à une clavette 469 sur l'ensemble 453 comprenant la came des totaux généraux. Cet ensemble comprend un manchon tourillonnant sur le manchon 455 set portant les diver- ses cames 474 qui sont nécessaires pour commander une opération de total général ainsi qu'il va être décrit. 



   Il est prévu un dispositif grâce auquel quand la barre déclencheuse 423 des totaux et son arbre 425 pivotait sous l'effet d'un changement de désignation de groupe, certains dispo- sitifs sont eux-mêmes déclenchés et libèrent la roue 463 et l'ar- bre 462 pour leur permettre de glisser vers la gauche sous l'action d'un ressort. Un autre dispositif est prévu pour qu'un pivotement de la barre déclancheuse 424 des totaux généraux et de son arbre 429 sous l'effet d'un   changement   de désignation de groupe général 

 <Desc/Clms Page number 50> 

 déclenche de même le plateau 471 et   l'arbfe   470 et permettent à la came des totaux généraux de faire un tour. Ce dispositif déclen- cheur est   complètement   décrit dans le brevet sus-rappelé.

   Celui que comporte en réalité la présente machine et qui est représenté dans les dessins annexés est identique à celui que possèdent les machines Powers depuis un certain nombre d'années. Il est partiel- lement représenté dais les figs. 22, 45, 46 et 47. Des bras 922 et 923 fixés respectivement sur des arbres 425 et 429 sont articulés sur des bras 940 et 941 dont les moyeux tourillonnent sur des bou- tons implantés dans une flasque 942 du bâti qui est assujettie à la face antérieure de l'élément 451, de sorte qu'un pivotement d'un desdits arbres fait pivoter son bras associé 940 et 941 dans le sens des aiguilles d'une montre en fig. 47. Sur le moyeu du bras 940 est fixé un verrou 943 venant en prise avec un oreillon soli- daire d'un levier 944 pivotant en 945 sur la flasque de bâti 942. 



  Une partie déportée d'une fente 946 pratiquée dans ce levier sert normalement à y maintenir un ergot 947 solidaire d'un bras horizon- tal 948 fixé sur un arbre pivotant 950 ( fig.22) qui tourillonne dans le caisson 454 de l'élément de commande des totaux. Cet arbre s'étend jusque vers le milieu de cet élément et porte des bras 951 fixés sur lui et pourvus d'ergots engagés dans la rainure périphéri- que de la roue 463. L'arbre 950 est sollicité en sensinverse des aiguilles d'une montre ( fig. 47) par un ressort 952 agissant sur un bras vertical 953 fixé sur cet arbre.

   Quand l'arbre 425 pivote, le verrou 943 libère le levier 944 qui fléchit sous la pression de l'ergot 947 et permet à l'arbre 950 de pivoter, ses bras 951 faisant alors glisser   la.   roue 463 et l'arbre 462 vers la gauche (fig. 22), fermant ainsi l'embrayage et amorçant une opération de prise detotaux. 



   Le manchon des totaux généraux est mis en action de façon analogue. Son plateau 471 est attaqué par des er- gots solidaires des bras 954 fixés sur l'arbre pivotant 955 qui 

 <Desc/Clms Page number 51> 

 est coaxial à l'arbre 950 et fait saillie à travers la paroi posté- rieure du caisson 454 où il porte un bras 956 fixé sur lui ( fig.46) et articulé en 957 sur un autre bras 958 lui-même fixé sur un arbre pivotant 960. Ce dernier traverse le caisson 454 et porte à son ex- trémité avant un bras 961 fixé sur lui ( fig.47) sur lequel agit un ressort 962 quitend à le faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre.

   Ce mouvement se transmet par l'intermédiaire des bras 956 et 957, ce qui fait pivoter l'arbre 955 en sens inverse des ai- guilles.   d'une   montre et met en prise l'embrayage, amorçant ainsi l'opération de prise   d'un   total général. Le bras 961 porte un ergot qui attaque normalement un épaulement prévu sur un levier de retenue 963 normalement maintenu par un verrou 964 fixé sur l'axe du bras. 



  941. Quand l'arbre 429 pivote, le verrou 964 est libéré, ce qui permet au levier 963 de céder et à l'embrayage de se fermer. 



   Pour empêcher que les deux embrayages ne se ferment en même temps, le ressort 962 est plus fort que le ressort 952. Un bras 965 fixé sur l'arbre 960 porte une biellette pivotan- te 966 coupée d'une fente 967 attaquée par un bouton 968 solidaire du bras 953. Ce bouton se trouve normalement à une certaine dis- tance de l'extrémité de gauche de la fente, de telle sorte qu'un pivotement de l'un ou l'autre des arbres 950 et 960   amne   ce bou- ton dans l'extrémité de la fente. Si les mécanismes des totaux et des totaux généraux sont déclenchés en même temps, c'est le res- sort 962 c'est-à-dire celui qui est le plus fort des deux qui fait sentir   son   action et qui oblige l'arbre 950 à demeurer dans sa position normale.

   Comme ce mécanisme de prise de totaux est bien connu., cette description partielle et l'illustration qui l'ac- compagne suffiront ici. 



   Dans les figs. 39 à 44, lescamas qui font partie de l'ensemble correspondant aux totaux et de l'ensemble cor- respondant aux totaux généraux sont représentées dans l'ordre dans lequel elles se présentent, la paire de cames supérieures 

 <Desc/Clms Page number 52> 

 étant la paire de droite dans la fig. 22. Les leviers suiveurs pi- votant sur des axes fixes 480 et 481. La paire de cames de gauche, à savoir lecames 473 de l'ensemble correspondant aux. totaux et les cames 474 de l'ensemble correspondant aux totaux généraux com- mandent l'arrivée des cartes et leur=arrêt. Chacune des cames 473 et 474 comporte une partie concentrique haute qui occupe tout son pourtour sauf une courte dépression en un point qui est normale- ment   attaque   par des galets suiveurs 475 montés sur des leviers 478 et 482.

   Le levier saveur 482 de l'élément des totaux généraux se place au-dessus   d'un.   ergot prévu sur le levier 478 de l'ensemble correspondant aux totaux partiels, de sorte que quand l'un ou l'au- tre arbre est mis en rotation, le levier 482 pivote immédiatement dans le sens des aiguilles d'une montre et est maintenu dans la po- sition qu'il vient ainsi occuper jusqu'à la fin de l'opération de prise d'un total ou d'un total général.

   Ce levier actionne une biellette 483 poussoir qui (fig.ll) s'étend dans l'embase de la machine où elle fait pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre un levier coudé 484 relié par une biellette horizontale 485 à un bras 486   fix   sur un arbre transversal pivotant 487 qui porte à son extrémité de gauche un crochet 488 fixé sur lui et apte, quand l'arbre 4S7 pivote sous l'action d'une came 473 ou   474, à   tomber dans un cran de la biellette 116 qui fait partie du   mécis-   me cueilleur de cartes.

   Dans cette partie du cycle, le meilleur de cartes se trouve dans   sosition   antérieure ( représentée dans la fig.11) et les   cames l'y   immobilisent et l'y maintiennent pen- dant toute l'opération de prise d'un total et d'un total général, de sorte que pendant ce temps aucune carte n'est fournie par la tré- mie.

   Une biellette 490 relie le bras horizontal du levier coudé 484 à un bras 490 fixé sur l'arbre pivotant 124 qui commande l'arrê- toir de cartes 122 en faisant pivoter cet arbre dans le sers des aiguilles d'une montre en fig. 11 ( en sens inverse dans la fig.17) 

 <Desc/Clms Page number 53> 

 et en maintenant cet arrêtoir fermé pendant les deux ou les trois cycles opératoires du fonctionnement.   es   cames 491 de l'ensemble   correspondant   aux totaux et 492 correspondant aux totaux généraux ( fig.40) sont, comme on le voit, les cames des totaux. Elles actionnent respecti- vement les leviers suiveurs 493 et 494 ; le second réagit à son tour sur le premier qui est relié par une biellette 494 (fig.41) avec un des bras 496   d'une-   paire pivotant sur un axe fixé à le mem- brure de droite 180 du bâti.

   Ces bras sont jumelos par un manchon 499 ( fig. 5) et le second est relié par une biellette 497 à un le- ver 498 à trois bras pivotant sur un axe 500. Ce levier 498 est lui-même relié par une biellette 501 à un bras pendant par rapport   à l'arbre   426 des totaux, de façon à le faire pivoter en sens in- verse des aiguilles d'une montre ( en fig.51) . La came 491 présen- te une partie basse concentrique et une partie haute concentrique qui sont réunies par des pans inclinés ; elle est étudiée de ma- nière à faire pivoter le levier 493 pour tirer l'arbre des totaux dans la dernière partie du cycle en blanc et le maintenir tiré pen- dant sensiblement tout le second cycle, c'est-à-dire le cycle de prise d'un total.

   La came 492 est constituée également par deux par- ties concentriques reliées par des pans inclinés et étudiées de ma- nière à tirer l'arbre des totaux pendant le deuxième des trois cy- cles déterminés par l'élément des totaux généraux, laissant cet arbre dans sa position normale pendant la majeure partie de la du - rée de la course en blanc et pendant toute la durée de la   troisiè-   me course,   c'est-à-dire   de la course correspondant au total général. 



   La came 502 ( fig.41) faisant partie de   l'élé-   ment des totaux généraux commande un levier suiveur 503 qui,à son tour, fait pivoter un levier 504, de manière à tirer vers le bas une biellette 505 qui fait pivoter   ( fig.54)   une paire de bras parallèles 506 fixés sur un manchon 509 ( fig.5) qui pivote sur un axe prévu sur la membrure de droite du bâti . L'autre bras de 

 <Desc/Clms Page number 54> 

 la paire tire une biellette 507 qui fait pivoter un levier 508 à trois bras par rapport à un axe 500. Ce levier 508 est relié par une biellette 510 à un bras qui pend par rapport à l'arbre 427 des to- taux généraux, de manière à faire pivoter celui-ci en sens inverse des aiguilles d'une montre.

   La came 502 est profilée   de   façon à tirer l'arbre 427 dans la dernière partie du deuxième cycle ( cycle des totaux) et de le maintenir tiré jusqu'à la dernière partie du cycle des totaux généraux. Il n'y a bien entendu aucune came corres- pondante dans l'ensemble où se trouve la came des totaux. 



   On conçoit que la traction exercée sur l'arbre 426 des totaux se traduit par une prise de totaux à partir de la rangée inférieure des totalisateurs et que la traction exercée sur l'arbre 427 des totaux généraux se traduit par une prise de totaux u partir de la   rangée   supérieure des totalisateurs ainsi   qu' il   a été décrit ci-dessus. 



   Un mécanisme appelé ici "mécanisme de balance du crédit" est prévu pour amener automatiquement à l'état de sous- traction n'importe lequel des totalisateurs qui, au moment de la prise des totaux, enregistre un solde négatif. Cette fonction est remplie sous la commande de la deuxième paire de cames dans l'élé- ment de commande des totaux (   figs.43) ,   c'est-à-dire dans la came 511 de l'ensemble qui dessert les totaux et la came 512 dans celui qui dessert les totaux généraux. Le premier actionne un levier sui- veur 515, le second un levier suiveur 514 qui, par réaction, fait pivoter à son tour le levier 513.

   Ces cames sont toutes deux profi- lées de manière à fare pivoter leurs leviers respectifs immédia- tement après que   l'ensemble   des cames commence à tourner et à les maintenir en position après pivotement jusque près de la fin de l'opération de prise d'un total. Le   pivotement   de ces leviers se traduit par une traction sur une biellette 515 qui ( fig.53) fait pivoter un levier coudé 516 et commande une biellette de poussée 517 qui, à son tour pivoter une paire de bras 518 fixés sur un 

 <Desc/Clms Page number 55> 

 manchon commun pivotant sur un axe 519, et tire une biellette 520 pivotant sur un bras fixé à l'arbre pivotant 521 placé juste   au -   dessus et parallèlement à la tige 350 formant pivot.

   La   construc--   tion est étudiée de manière que l'arbre 521 pivote dans le sens des aiguilles   à'une   montre a.u début de chaque opération aboutissant à un total ou. à un total général et qu'il soit maintenu ainsi, après pivotement, jusque vers la fin de l'opération. Des moytens sont pré- vus pour qu'au cas où un totalisateur individuel quelconque enre- gistre un total négatif, le pivotement de cet arbre amené ce tota- lisateur particulier en position propre à effectuer une soustraction. 



   Un dispositif apte à détecter ou. révéler la pré- sence d'un solde négatif est   pévu   comme suit (   fig.14) :  ainsi qu'il a été exposé plus haut et comme le met en évidence la fig. 24, chaque roue d'enregistrement est montée sur l'extrémité arrière du levier pivotant 275, deux semblables leviers étant prévus dans cha- que dénomination. Ces deux leviers appartenant à la dénomination de l'ordre inférieur, c'est-à-dire les deux leviers qui portent les roues d'enregistrement des unités ont une forme légèrement modifiée, de façon que chacun d'eux porte un ergot fixe 522 (   fig.14)   qui fait saillie vers la droite au-delà du plan des flasques auxiliaires de droite 265.

   Sur un axe 523 placé sur la flasque auxiliaire fixe de droite 256 du totalisateur pivote un levier 524 à trois bras apte à venir occuper par pivotement l'une ou l'autre de deux posi- tions sous l'action des ergots 522 et à être maintenu dans ces deux positions par une plaquette encochée 525 formant détente pivotant à son extrémité inférieure sur la flasque 256. Dans la fig. 14, le levier 524 du totalisateur supérieur est représenté dans la posi- tion qui signifie un total négatif et celui du totalisateur infé- rieur dans la position qui signifie un total positif. A son extré- mité supérieure le levier 524 est muni d'un doigt horizontal 526 placé juste au-dessus du trajet normalement suivi par l'ergot su- périeur 522 au moment où le totalisateur est amené en prise et hors 

 <Desc/Clms Page number 56> 

 de prise avec las crémaillères.

   L'extrémité inférieure du levier 524 est placée demême   juate   au-dessus du trajet horizontal de l'ergot inférieur 522. Dans la fig. 14 le totalisateur supérieur est réglé pour farie une addition et contient un total négatif comme le montre la position occupée par le levier 524. Si l'on ad-   ditionne   un nombre assez grand pour rendre positif le total, le fonctionnement s'opère comme suit : les roues du totalisateur infé- rieur sont déplacées vers l'arrière pour venir engrener avec les crémaillères et les ergots 522 se meuvent avec elles, ce qui amène l'ergot supérieur juste au delà de l'extrémité du doigt 526.

   Quand le   total p asse   par zéro, le mécanisme d'unité fugitif provoque un report aux roues des unités, les leviers 275 et les ergots522 se déplaçant vers le haut et amenant l'ergot supérieur juste derrière l'extrémité du doigt 526. Quand le totalisateur est libère deson engagement, le mouvement en avant de l'ergot fait pivoter le levier 524 en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui signifie un total positif. L'ergot inférieur 522 se déplace, lui aussi, vers l'avant, mais il est trop éloigné vers l'arrière pour avoir un ef- fet sur le levier 524.

   Quand à un autre moment un nombre soustrait change le signe du total pour le rendre négatif, l'opération est similaire , mais à ce moment-là les roues d'enregistrement supé- rieures et l'ergot supérieur 522 occupent leurs positions arrière, et les roues inférieures et leur ergot leurs positions avant. Si maintenant un report se produit, l'ergot inférieur 522 se relevé pour venir se placer juste en arrière de l'extrémité inférieure du levier 524. L'ergot supérieur monte également, mais il est trop loin en avant pour avoir un effet sur ce levier. Si maintenant le totalisateur est tiré vers l'avant,hors d'engagement, l'ergot in- férieur 522 fait pivoter le levier 524 dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui signifie un total négatif. Les organes dé- crits fonctionnent de la même façon dans les totalisateurs   infé -   rieurs.

   La construction est étudiée de telle sorte que toutes les 

 <Desc/Clms Page number 57> 

 fois qu'un totalisateur contient un solde positif, son levier 524 soit placé comme représenté pour le totalisateur inférieur dans la fig. 14 et que toutes les fois qu'il contient un total négatif, ledit levier soit placé comme représenté pour le totalisateur supérieur. 



   Sur l'extrémité inférieure eu levier 524 de chaque totalisateur pivote une biellette 527 d'étendant vers l'avant où elle pivote sur une biellete-guide 528 qui, elle-même pivote sur l'axe 327. Sur cette biellette 528 pivote également une autre biellette 530 articulée à son extrémité avant sur unetroisième biel- lette 531, dont l'extrémité inférieure pivote sur le levier 357 qui commande l'addition et la sous-traction dans le totalisateur supé- rieur comme le montre la fig.30 qui représente séparément le méca- nisme du totalisateur supérieur par rapport à celui du totalisateur inférieur représenté lui-même en fig. 31.

   L'extrémité avant de la biellette 530 est pourvue d'un angle carré qui, quand le totalisa- teur supérieur révèle un total négatif comme c'est le cas dmsla fig. 14, est placé juste au-dessous d'un ergot 532 faisant saillie par rapport à un bras 533 fixé sur l'arbre pivotant 521. Par con- tre quand le totalisateur supérieur enregistre un total positif, l'extrémité de la biellette 530 se trouve hors du trajet de cet er- got 532. Ainsi qu'il a été exposé plus haut, l'arbre 521 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre tout à fait au début de chaque opération de prise d'un total ou   d'un   total général.

   Si l'un quelconque des totalisateurs supérieurs révèle un total néga- tif à ce moment-là, l'ergot 532 abaisse les biellettes 530 et 531 et le levier 357, ce qui, comme expliqué ci-dessus, amène le mé- canisme en position pour un fonctionnement négatif. Le totalisa- teur considéré est donc en position de soustraction pendant la course en blanc. C'est surtout pour réaliser cet ajustement que la course en blanc est prévue. Les cames qui se trouvent dans l'élé- ment de commande des totaux maintiennent l'arbre 521 en position 

 <Desc/Clms Page number 58> 

   commandée   et maintiennent ce totalisateur particulier en position de soustraction pendant   1'intégralité   de l' opération de prise d'un to- tal général et de telle sorte que le total négatif soit imprimé com- me expésé plus haut. 



   Le levier 524, la biellette 527 et la biellette- guide 528 qui se trouvent dans le totalisateur inférieur sont tous identiques à ceux qui se trouvent dans le totalisateur supérieur. 



  Toutefois, sur la biellette-guide 528 pivote un autre biellette 529 (bien visible dans la fig. 31) qui   elle-même   pivote sur l'extrémité inférieure d'un levier à deux bras 539 pivotant en son milieu sur le levier 358 qui commande la soustraction dans les totalisateurs inférieurs. L'extrémité supérieure de ce levier 534 qui est placée dans la position que montrent les figs 14 et 31 quand le totalisa- teur inférieur révèle un total négatif, c'est-à-dire que l'extrémi- té supérieure carrée setrouve juste en avant de l'ergot 532 qui est d'ailleurs assez long pour pouvoir agir sur ce levier ainsi que sur la biellette 530.

   Quand le   total   devient   néat9f,   un pivote- ment du levier 524 dans le sens des aiguilles d'une montre a pour effet de pousser les biellettes 527 et 529 vers l'avant et de faire pivoter le levier 559 jusqu'à une position pour laquelle son extré- mité se trouve au-dessous de l'ergot 532. S'il se trouve effective- ment dans cette position au moment d'une opération de prise de to- tal, le   pivotement   de L'arbre 521 pousse le levier 539 vers le bas, ce qui fait pivoter le levier 358 vers le bas et ajuste ce totalisateur inférieur particulier en vue d'une soustraction, de façon à   imprimer   le total négatif qui est enregistré sur lui. 



    Si c'est   un total général qui est pris quand les organes occupent les positions que montre la fig. 14, le totalisateur inférieur imprimera un total positif et le totalisateur supérieur un total général négatif. 

 <Desc/Clms Page number 59> 

 



   Le mécanisme qui vient d'être décrit fonctionne selon les mêmes principes généraux que le mécanisme correspondant décrit dans le brevet sus-rappelé, mais le dispositif de commande est ici plus simple. Dans le susdit brevet, la tige 350 et l'arbre pivotant 521 étaient associés uniquement avec la rangée supérieure de totalisateurs, et il y avait au-dessous d'eux une paire d'arbres semblable, à savoir une tige formant pivot correspondant à peu près comme fonction à la tige 350 et un arbre de balance de crédit com- mandé comme l'arbre 521. Cet arbre pivotant inférieur était relié à l'arbre 521 par des bielles de manière que les deux arbres pim- tent ensemble. Les totalisateurs inférieurs étaient commandés seu- lement par cette paire inférieure d'arbres.

   Par contre, dans la présente machine, la paireinférieure est supprimée complètement, et le mécanisme de commande des totalisateurs inférieurs est remonté vers l'arbre 521 et vers les dispositifs montés sur la tige 350 comme décrit plus haut. Le dispositif de commande de la soustraction ou des articles créditeurs est également simplifié et perfectionné. 



  Le présent mécanisme est notamment caractérisé par ses différences avec celui décrit dans le brevet sus-rappelé. 



   La troisième paire de cames comprise dans l'élé- ment de commande des totaux ( fig. 42) agit sur le mécanisme de re- tenur d8 cliquet. Cette troisième paire de cames comprend tout d'a- bord une came 535 faisant partie de l'élément des totaux, et une ca- me 536 de l'élément des totaux généraux ; la première fait pivoter un levier suiveur 537, la seconde un levier suiveur 538 qui, en pi- votant,   faigalement   pivoter le premier par réaction.

   Ce levier 537 exerce une traction sur une biellette 540 qui ( fig. 52) fait pivoter un des bras d'un ensemble   conxstitué   par des bras parallè- les 541   (fig.5)   fixés sur un manchon 539 tourillonnant sur un axe, l'autre bras de cet ensemble exerçant une traction sur une biel- lette 542 qui fait pivoter un levier coudé 543 monté sur l'axe 500. 

 <Desc/Clms Page number 60> 

 



  Ce levier coudé tire   sur   une   biellette   544 pour faire pivoter un bras qui pend par rapport à l'arbre 545 de la barre de retenue. 



  Cet arbre est semblable à l'arbre   426   des totaux et à l'arbre 427 des totaux généraux ; il est monte un peu en avant du premier. Ce   même   arbre pivote parfois également sous l'action d'un autre dispo- sitif ;le mécanisme associé à lui va maintenant être décrit. 



   Le   mécanisme   de la barre de retenue de la ma- chine est constitué essentiellement par une série de cliquets 546   (fig.12)   et par les organes assurant leur commande. Il est prévu un de ces cliquets pour chaque caractère et chaque crémaillère 195. 



  Les divers cliquets coopèrent avec les dentures 198 des crémail- lères à la manière d'un encliquetage, de telle façon que quand l'un deux est en prise (   comme   le montre la fig. 12), ils permettent le   mouvement   de descente de la crémaillère mais ne permettent pas son mouvement de montée. Ces cliquets pivotent sur des axes 547 portés par des taquets pivotants 548 encastrés dans la gorge d'une barre transversale 550. Chacun de ces taquets est relié, à son ex- trémité supénieure, par un ressort de tension 551 à une barre de   commande 552   de manière que le bras supérieur du taquet soit amené par traction en contact avec l'extrémité de cette barre.

   Ces barres sont supportées pour pouvoir coulisser dans le sens antéro-posté- rieur dans une plaque arrière 553 formant peigne et une plaque a- vant 554 formant également peigne la première est montée sur une barre transversale fixe 555, la seconde sur une barre transversale fixe 556. Chacune des barres de commande 552 est tirée en arrière par un ressort 557 attaché à son extrémité antérieure saillante. 



  Quand ce ressort est libre d'agir, il refoule la barre de comman- de vers   l'arrière,   de sorte que cette barre fait pivoter, par son extrémité postérieure, le cliquet 546 de la barre de retenue,m dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui le dégage de la denture 198 et permet à la crémaillère 195 de s'élever librement   si!-   par ailleurs, elle le peut. Divers moyens sont prévus pour déplacer cette barre de commande 552 de manière à permettre diffé- 

 <Desc/Clms Page number 61> 

 rents modes de fonctionnement à la machine. Sur l'extrémité avant de chacune de ces barres, pivote un verrou 558 commandé à la main et qu'on peut maintenir élastiquement dans   l'une   ou l'autre de ses deux positions par une détente 560 soumise à la tension   d'un   res- sort.

   Dans la fig. 12, ce verrou est représenté en position de verrouillage, mais la barre 552 est également maintenue en avant par d'autres moyens. L'opérateur de la machine a tiré la barre de commande jusqu'à sa position avant et l'y a attachée en accrochant le verrou 558 par-dessus le bord supérieur du peigne 554. Ceci a pour effet de mettre defaçon permanente le cliquet 546 en prise a- vec la dent supérieure de sa crémaillère 195 et d'empêcher toute montée de celle-ci. Il est prévu un quatrième arbre pivotant 561 semblable aux arbres 426, 427 et 545 et placé en avant de ces der- niers ; cet arbre 561 est appelé arbre des désignations ; ses liai- sons seront indiquées ci-après. Comme représenté dans les figs. 



  12,20 et 23, chacun deces quatre arbres pivotants porte plusieurs bras 562 supportant entre eux une lame transversale 563 dont le bord supérieur se trouve juste au-dessous de la série des barres de commande 552. 



   Sur chaque barre de commande 552 pivotent en 564 trois connecteurs 565, 566 et 567.   Chacun   des connecteurs 565 et 566 est réglable à la main. pour occuper soit une position ac- tive, soit une position inactive ; il est retenu par n'importe   quelle   détente à ressort convenable 568. Dans la fig. 12, la barre 552 est représentée maintenue dans sa position active ( de ver- rouillage de la barre   à   caractère) par l'arbre   561   qui est lui-me- me placé dans sa position pivotée ( en sens inverse des aiguilles d'une montre) grâce à l'accoupleur 567. Si le verrou 558 est li- béré, la barre à caractère représentée ne s'élèvera que pendant les cycles dans lesquels l'arbre 561 aura pivoté dans le sens des aiguilles d'une montre.

   Ce connecteur 567 est tiré dans ce même sens par rapport à son pivot par un ressort 570 ; il est   commandé   

 <Desc/Clms Page number 62> 

   pr   une détente différentielle 571 qui pivote sur la barre 552. 



  Cette détente possède trois crans 572 en forme de V   si-tués 9 des   distances différentes de son pivot ; ces crans coopèrent avec un bec   également   en   forme   de V   prévu,   sur le connecteur. En faisant pivoter à la main la détente 571 dans le sens des aiguilles d'une montre, le deuxième cran tourne   vi-s-à-vis   de ce bec, et le ressort 570 fait tourner le   connecteur   567 jusqu'à sa position neutre pour la- quelle il est libre par rapport à   la.     la:ne   563 de l'arbre 561.

   Si la détente 571 tourne davantage, le ressort 570 en tirant sur le bec,   l'amené   dans le troisième cran, ce qui fait pivoter le connec- teur jusqu'à une position pour laquelle son extrémité arrière se prête à l'attaque dela   lame 563   de l'arbre   545.   Le connecteur 566 est représenté en   position active   de manière à être commandé par l'ar- bre 426 des   totaux ,   il peut être amené en position inactive par   pivotement   en sens   inverse   des   aiguilles    d'une   montre.

   Quant au con- necteur 565 qui est représenté en position inactive, il peut, par un pivotement dans le sens des aiguilles d'une montre, venir accu-   ;or Sa   position active pour laquelle il place la barre 552 sous la commande de l'arbre 427 des totaux généraux. On voit donc que, par les réglages de ces trois connecteurs, on peut placer à volonté la barre 552 et le cliquet 546 sous la commande de n'importe lequel d'un ou plusieurs des arbres 427, 426,545 et 561 ou le libérer de tous. Les connecteurs 565 et 566 ainsi que la détente 571 sont fi-   gurés   pourvus de trous 573 dans lesquels on peut introduire un outil tel   qu'un   fil métallique convenablement recourbé pour les manipuler   comme  il faut.

   Lorsqu'on   régie   la machine pour un fichier de cartes particulier, on peut commander selon lesbesoind chaque barre dif-   férentielle   grâce à des réglages appropriés de ses accoupleurs as- sociés. Bien entendu, le verrou 558 n'est rendu actif que quand on désire mettre complètement horsd'usage une barre pendant le temps considéré. Dans chaque élément dans lequel les totaux sont en cours 

 <Desc/Clms Page number 63> 

 d'accumulation et d'impression, les connecteurs 567 doivent être ajustés de manière à coopérer avec l'arbre 545   (fig.4).   Le fonc- tionnement de cet arbre seconçoit au simple examen de la fig.42 : il est tiré par les cames 535 faisant partie de l'ensemble corres- pondant aux totaux et par les cames 536 faisant partie de l'ensemble correspondant aux totaux généraux.

   La came 535 a un profil dessiné de manière que, normalement, l'arbre 545 se trouve dans la position que montre la fig. 12, mais que, quand une opération detotalisa- tion est commencée, cette came fasse immédiatement pivoter le levier 
537 et tire l'arbre 545, c'est-à-dire   qu'elle   le fasse pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre ( fig. 12) ce qui a pour effet d'amener les cliquets 546 en prise et d'empêcher les   crémail-   léres 195 de se soulever. Cet état de choses se continue pendant toute la course en blanc, de sorte qu'aucune impression n'a lieu dans les zones de computation pendant cette course. La came permet a- lors au levier de retourner à sa position normale, de sorte que les crémaillères 195 peuvent se soulever pendant la première moitié de la course des totaux.

   A ce moment, les roues d'enregistrement sont en prise avec ces crémaillères. Vers le milieu. du cycle, ces roues sont soustraites à leur engagement avec les crémaillères et, à moins que des moyens ne soient prévus pour l'empêcher, toutes les cré-   maillères   sauteraient jusqu'à leurs positions supérieures. Mais un peu avant le retrait des roues   d'enregistrement,   la came 535 tire à nouveau sur l'arbre 545 et   amené   les cliquets 546 en prise. Or, comme indiqué plus haut, ces cliquets permettent bien le mouvement de descente des crémaillères, mais ne permettent pas leur mouvement de montée, de sorte que ces crémaillères ne peuvent sauter comme il vient d'être dit. 



   La came 536 de l'ensemble correspondant aux to- taux généraux possède trois parties hautes pour tirer l'arbre 545, à savoir une partie qui tire cet arbre pendant la course en blanc, puis lui permet de revenir à sa position normale pendant la première 

 <Desc/Clms Page number 64> 

 moitié de la course totale, ensuite le tire à nouveau au milieu de cette   même   course   pour     empêcher   les crémaillères de sauter, enfin le libère à nouveau pendant la première moitié de la course des totaux généraux pour permettre aux crémaillères de se soulever à nouveau, et est encore une fois tiré pendant la dernière moitié de cette course des totaux, généraux pour empêcher les barres à ca- ractères de se déplacer intempestivement. 



   La sicième paire de cames, dans les ensembles prévus pour les totaux et les totaux généraux, de l'élément de com- mande   (fig.39),   c-est-à-dire la came 580 dans l'ensemble des totaux partiels et la came 581 dans l'ensemble des totaux généraux   comman-   dent respectivement des leviers suiveurs 582 et 583 de manière à dé- gager les embrayages qui avaient mis en action les groupes de cames et à amener ainsi l'opération de prise des totaux ou des totaux gé- néraux à bonne fin au bout du deuxième ou du troisième cycle. Le mécanisme permettant d'obtenir ou d'atteindre ce résultat est/ou peut-être identique à celui que comportent les machines Powers. 



  C'est pourquoi il n'est pas décrit ici en détail, d'autant plus qu'il ne fait pas partie de l'invention. On retrouvera d'ailleurs ce mécanisme décrit en détail dans le brevet sus-rappelé. 



   Le mécanisme de retenue qui vient d'être décrit y compris sa commande par l'élément de commande des totaux par l'in- termédiaire de l'arbre 545 est sensiblement identique à celui dé- crit dans le brevet sus-rappelé sauf en ce qui concerne un léger changement de la forme des cliquets 546, ainsi qu'il va maintenant être décrit. 



   Pour   aruélio-rer   l'alignement des totaux impri- més, il est prévu le mécanisme suivant qui ne se trouve pas dans la machine an térieure: quand les barres à caractères se soulèvenent au cours de l'impression d'un article, elles sont arrêtées par les butées 225 avec un degré de précision suffisant pour assurer 

 <Desc/Clms Page number 65> 

 un bon alignement, mais quand il se fait une prise de total, ces barres sont arrêtées par les cliquets de report du totalisateur (fig. 24). Ces cliquets 284 et 288 doivent, quand les roues   d'enre-   gistrement sont amenées, par un processus d'addition ou de soustrac- tion, à enregistrer un zéro, tomber immédiatement et avec certitu- de derrière les dents de report 285 ou 290.

   Il y a. donc le plus souvent un certain jeu   ou.   mouvement perdu entre le cliquet de report et ses dents lorsqu'elles servent à arrêter le mouvement de montée de la barre à caractère dans une prise de total. De même, les dents de la crémaillère et de la roue d'enregistrement ont des bords incli- nés et, à moins qu'elles ne soient amenées exactement en prise à la. hauteur de leur tracé primttif, il se produit probablement en cet endroit un certain jeu. Aussi faut-il prévoir un réglage très minutieux pour uniformiser ces diverses causes de jeu. Ainsi donc,   quand,   des totaux s'impriment, une des barres à caractères risque de monter un peu plus haut qu'une barre, de sorte que les chiffres peuvent ne pas être aussi bien alignés que cela est désirable. 



   Dans la machine antérieure, décrite dans le brevet sus-rappelé, les cliquets 546   (fig.12)   pivotaient sur une barre transversale fixe. Dans la présente machine, au contraire, cette barre transversale 550 peut monter et descendre légèrement. 



  Comme représenté dans la fig. 6, les extrémités de cette barre 550 sont assujetties rigidement à des montants 585 dont chacun est guidé   à.   son extrémité supérieure par un bras de guidage 586 sensiblement horizontal qui pivote sur la membrure 180 ou 182 du bâti. 



   L'extrémité inférieure de chaque barre 585 pivote en 587 sur un levier rigide 588 du premier genre qui lui- même pivote en 590 de manière telle que le bras arrière de ce le- vier 588 soit parallèle au bras 586 et à peu près égal à lui. 



  Grâce au pivotement de aes leviers 588, la barre 550 peut être dé- placée vers le haut et vers le bas d'une faible distance. A cet 

 <Desc/Clms Page number 66> 

 effet, chacun de ces leviers se prolonge vers l'avant de la machi- ne où il porte un galet suiveur 591 apte à être commandé par une ca- me 592 fixe sur l'arbre moteur 135. On se rappellera que, dans un cycle de total ou de   totl   général, les cliquets 546 sont hors de prise   pendant   le   moment   où les crémaillères s'élèvent et qu'à un certain moment ils sont   amènes   en prise par le pivotement de l'arbre 545 et qu'ils restent ainsi en prise pendant le mouvement de des -   oente   des crémaillères au   cours du   deuxième demi-cycle.

   La came 592 comprend une   partie   basse concentrique et une partie haute égale- ment concentrique et énit à la première par des pans inclinés. 



   Pour fixer avec précision la position jusqu'à laquelle la barre 550 est abaissée, l'extrémité avant de chaque le- vier 588 est constituée par une pièce rapportée qui porte le galet 591 et ¯lui pivote sur le   oorps   de ce levier en 593. A l'arrière du pivot 595, cette pièce rapportée est pourvue d'une oreille sail- lante 594 dans laquelle est implantée une vie de réglage 595 por- tant contre le  bord   supérieur de la partie principale du levier 588. 



  Quand le galet 591 repose sur la partie haute de la came 592, la position exacte de la barre 550 peut être réglée avec précision en faisant simplement tourner cette vis 595. 



  * Il est préférable que la barre 550 ne dépasse pas le léger mouvement de va-et-vient indiqué mais qu'elle reste im- mobile dans sa position inférieure normale pendant les cycles de   fabulation   d'articles qu'exécute la machine. Il est prévu à cet effet une biellette 596 pivotant sur chacun des leviers 588 et affectant une forme crochue pour s'accrocher par-dessus une   parlote   fixe de la machine et maintenir le bras antérieur du levier dans se position supérieure.   La   barre transversale 556 sus-indiquée et une autre barre   semblable   597 sont supportées sur deux barres 598 faisant partie du bâti et dont chacune est boulonnée à la pa- roi interne d'une des membrures 180 et   182--   Comme le met en évi - 

 <Desc/Clms Page number 67> 

 dence la fig.

   20, chacune de ces barres 598 est pourvue d'une o- reille 600 qui fait saillie vers l'intérieur par rapport à elle, et   c'est   par-dessus cette oreille que la biellette crochue 596 se prend, comme le montre la fig. 3. Pour réaliser un. ajustement précis, la biellette 596 est établie en deux parties réunies par des vis de serrage traversant des fentes pratiquéesdans une de ces parties et se vissant dans   l'autre.   Dans la fig.   23,   le corsps de la biellette est désigné par 596 et sa partie réglable par 601, et les positions relatives exactes de ces deux parties peuvent être ajustées par une vis de réglage 602.

   Comme le met en évidence la fig. 23, l'épaulement 603 en forme de crochet   (fig.3)   par lequel cette crémaillère s'accroche par-dessus l'oreille 600 est façonné sur cette pièce réglable 601. La position normale de la barre 500 dans les cycles de   fabulation     peutêtre   réglée en faisant tourner ces deux vis 602. On remarquera que les figs. 3 et 6 représentent les pièces dans un cycle tabulateur avec une biellette crochue 596 prise par-dessus les oreilles 600 et les galets suiveurs 591 main- tenus hors de contact avec les parties basses des cames 592. L'en- gagement des crochets 596 est commandé par l'arbre 545 pourvu de bras munis de biellettes 604 pivotant sur eux et reliés à ces cro- chets par une coulisse et un ressort.

   Quand l'arbre 545 est tiré en sens inverse des aiguilles d'une montre ( figs. 3 et 6) les cro- chets sont libérés. Le mode de fonctionnement du mécanisme d'ali- gnement qui vient d'être décrit sera compris en se reportant au tableau des réglages dans le temps ( figs. 88 et 89). Pendant les cycles correspondant aux passages des articles, la barre 550 por- tant le cliquet est maintenue en position abaissée par les cro- chets 596. Lors d'une opération de prise de total ou de total gé- néral, l'arbre 545 est tiré tout à fait au début du cycle en blanc, et les biellettes 604 se dégagent des bielletes 596, ce qui per- met aux galets suiveurs'591 de tomber et de venir en contact avec les cames 592 avec lesquelles ils restent associés pendant la to- 

 <Desc/Clms Page number 68> 

 talité des deux ou trois cycles du fonctionnement.

   Comme représenté sur le   diagramme   des réglages dans le temps, ces cames ont une mon- tée d'environ 108 à environ 158 du cycle, une partie haute de 158  à 180  et une inclinaison descendante allant de 180  à 360 . La mon- tée et la descente des galets suiveurs 591 pendant le cycle en blanc sont des mouvements libres. Pendant la période allant de 158  à 180 , quand les galets se trouvent sur les parties hautes des ca- mes, l'arbre 545 se trouve encore tiré, de sorte que les bielletes 596 ne se déverrouillent pas. Au début du cycle de total, les cli- quets de la barre de retenue sont hors de prise avec les crémail- lères, et la barre 550 occupe sa position la plus haute, les galets 591 se trouvanT sur les parties basses des   cames   592.

   Les barres à caractères en s'élevant atteignent leurs positions 9 à 86  environ et leurs positions Z à 136 environ, la barre derappel 210 attei-   gnant   son point le plus élevé à 1580 environ. Les cames 535 et 536   (fig.42)   de l'élément de commande des totaux ont été changées pour tirer l'arbre dans les cycles des totaux partiels et des to- taux généraux plus tôt que dans la machine décrite dans le brevet sus-rappelé. Les cliquets 546 sont maintenant complètement en pri- se avec les crémaillères à 108  environ, ce qui est possible puis- que, dans ces cycles, les barres à caractères qui servent à imprimer des totaux ne s'élèvent jamais au-dessus de leurs positions 9.

   A peu près à ce moment, les cames 592 commencent à abaisser les cli- quets jusqu'à leurs position  correctes ; elles s'y trouvent à 1700 quand les marteaux d'impression sont actionnés. Dans le cycle des totaux, lesgilets suiveurs 591 commencent à rouler versle bas le long deleurs cames avant que l'arbre de  la   barre deretenue ne revienne à la normale, de sorte que les biellettes 596 ne se verrouillent pas. Après que les marteaux sont actionnés et que les totalisateurs sont ramenés en arrière, les cliquets de la barre de retenue restent en prise pour empêcher le déclenchement 

 <Desc/Clms Page number 69> 

 des barres à caractères. S'il s'agit d'un cycle de totaux géné- raux, les mouvements susdits s'y répètent.

   Les galets suiveurs 591 sont soulevés jusqu'à leurs positions élevées pendant la première partie du. premier cycle tabulateur, et y sont maintenus par les biellettes 596, l'arbre de la barre de retenue étant alors en position normale. 



   Pour permettre aux crémaillères 195 de s'éle- ver librement pendant les  s cycles   de prise de totaux,-les barres d'arrêt 225 ( fig.16) sont bloquées enposition de repos. On se souviendra ici qu'elles sont rappelées par le pivotement des deux arbres 248 placés à l'arrière de la section d'arrêt de la machine, ces arbres pivotant sous l'action de biellettes reliées à deux manivelles suiveuses 252 ( fig. 3 et 6) à raison d'une de chaque côté de la machine.

   Comme représenté dans les figs. 3, 51, et 54, chacun des leviers 498 et 508 qui pivotent respectivement sous .1'action des cames des totaux partiels et des totaux généraux com- prises dans l'élément de commande des totaux est pourvu d'un troi-   sième   bras relié par une coulisse ajournée à des biellettes 605 qui, toutes deux., pivotent sur un levier coudé 6 06 qui, lui-même, commande par l'intermédiaire d'une autre biellette 607, un verrou 608 en forme d'équerre qui peut venir attaquer un bouton 610 so.-   lidaire   de la manivelle 252. 



   Du côté gauche de la machine ( fig. 6) les ar- bres des totaux partiels et des totaux généraux sont pourvus de bras pendants reliés par des biellettes à des leviers 611 eux-mêmes reliés par des biellettes 612   à   un levier coudé 513 relié à un deuxième verrou 614 correspondant à la manivelle de gauche 252. 



  La construction est telle que, quand un arbre de totaux ou un ar- bre de totaux généraux est tiré, les manivelles 252 soient bloquées dans leurs positions abaissées, ce qui maintient la barre d'arrêt 225 en arrière pendant tout le cycle opératoire. Ce mécanisme est d'ailleurs le même que celui   qui   est représenté dans le brevet 

 <Desc/Clms Page number 70> 

 sus-rappelé, 
La section de la machine où se trouvent les   marteaux   d'impression diffère   entièrement   au point de vue dee cons- truction de celle décrite dans le susdit brevet. En effet, vis-à-vis du cylindre d'impression 20s se trouve une barre transversale fixe 615   (fig.12)   dont les extrémités sont assujetties amoviblement   *iL   membrures 180 et 182.

   Dans deux flasques 616portées par cette barre 615 sont   montes   des percuteurs 617 rappelés en arrière par des ressorts ; chacun d'eux, se trouve dans l'alignement direct d'un des caractères 197 placé en position d'impression au moment considéré. 



   Une deuxième barre transversale 618 placée juste au-dessous de la barre 615 est également assujettie amovible- ment aux membrures 18C et 182 et porte les marteaux 620 à   caracté-     res qui   pivotent sur elle. Ces marteaux pivotent, de préférence, sur une série de taquets 621 qui ont rationnellement une longueur tellequ'ils puissent supporter dix marteaux chacun ; chaque ta- quet est coupé d'une fente et porte une tige de pivotement 622 implantée dedans comme le montre la fig. 12. Une série de ces taquets 621 est fixée à la face inférieure de la barre 618 et s'étend en travers de la machine, de manière à constituer un équi-   pement   complet de marteaux à caractères. 



     Le   mécanisme de percussion des marteaux est supporté par une troisième barre transversale 623 qui est, elle aussi, assujettie amoviblement à ses extrémités aux membrures 180 et 182 du bâti. Contre la face arrière de cette barre 623 sont fi- xés une série de taquets porte-pivots en forme de peignes 624 ana- logues aux taquets 621 ; leurs pivots 625 correspondent à une série deverrous de marteaux 626. Un ressort commun 627 est prévu pour projeter le   marteau   à caractère contre le percuteur 617 et également pour retenir le verrou 626 enposition de verrouillage. 



  Sur   chac-au   de ces verrous pivote une biellette de dégagement 628 

 <Desc/Clms Page number 71> 

 placée horizontalement et sollicitée de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à son pivot par un ressort 630. 



  En avant de son pivot, chacune de ces biellettes 628 présente un   épaulement   631 apte à être amené par le ressort 630 dans le trajet du mouvement d'un rebord 632 faisant saillie vers le bas par rapport à une barre transversale de dégagement 633 qui va et vient aux mo- ments opportuns de façon à actionner l'une   ou.l'autre   des biellettes 628 qui peut être en prise avec ce rebord 632. Comme le montrent les figs. 3 et 6, cette barre 633 est assujettie à chaque extrémité à une plaque ou barre 634 qui s'étend en avant et en arrière de la machine et qui est supportée par deux biellettes verticales paral-   lèles   635 suspendues à deux consoles 636 dont l'une fait saillie vers l'avant et l'autre vers l'arrière de   larre   623.

   Une des biellettes 635 se prolonge vers le haut et est reliée à un ressort de rappel 637 qui maintient la barre normalement dans saposition antérieure. Ces plaques 634 supportent une tige   659   qui limite les mouvements de descente des biellettes 628. 



   Pour commander le mécanisme des marteaux, il est prévu un arbre pivotant 640 qui tourillonne à ses extrémités dans les membrures 180 et 182 et qui pivote sous l'action de cames montées sur l'arbre moteur 185, comme représenté dans les figs. 2 et 23. Un levier suiveur 641 pivotant en 642 sur la face externe de la membrure 180 présente une découpure qui enclave l'extrémité saillante de l'arbre 185 et il porte deux galets suiveurs :un ga- let 643 appliqué contre la face inférieure d'une came 644 pour a- baisser le levier 641, et un deuxième galet suiveur 645 appliqué contre une autre came 646 pour rappeler ce levier 641. Celui-ci est relié par une biellette 647 à un bras 648 fixé sur l'extrémité de l'arbre 640.

   La construction est telle que cet arbre pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre puis revient sur lui-même dans la partie médiane de chaque cycle opératoire de la machine. 

 <Desc/Clms Page number 72> 

 



   Chacune des barres 634 qui supportent la bar- re de dégagement   633   est   façonnée   à son extrémité avant pour former une   enclumette   650 ( voir les figs. 6 et 23) sur laquelle frappe l'extrémité d'une vis 651 montée réglable dans un bras 652 fixé sur l'arbre pivotant 640. Grâce à ce montage, un court mouvement est imprimé à la barre 633 vers l'arrière de la, machine au moment con- venable,   pui.;   elle est immédiatement rappelée par les ressorts   637.   



   Les marteaux à caractères 620 sont rappelés après percussion par une barre de rappel 653 montée à ses extrémi- tés sur des bras 654 pivotant sur les membrures 180 et 182 ( figs. 



  3 et 6). A   chaque   extrémité de la machine, et comme le met en évi- dence la fig. 3, l'arbre pivotant 640 porte un bras 655 fixé sur lui et relié par une biellette 656 au bras de rappel 654, de sorte que la barre de rappel 653 est maintenue normalement presque dans sa position avant avec le marteau à caractère rappelé mais que,   quand   l'arbre 640 pivote, elle pivote elle-même dans le sens des aiguilles d'une montre pour sedégager, puis revient sur elle-même pour ramener n'importe lesquels des marteaux commandés. 



   Les biellettes 628 sont commandées en partie par les barres à caractères comme le montre la fig. 12. La barre 555 est pourvue d'une succession de taquets pivotants 657 assujet- tis à elle et dans lesquels pivotent en 658 une série de leviers 660 dont chacun est maintenu normalement abaissé à son extrémité arrière par un épaulement constitué par l'extrémité inférieure de la surépaisseur 196 de la barre à caractère. Ce levier peut pivoter librement en sens inverse des aiguilles d'une montre sur une dis.- tance limitée cnaque fois que la barre à caractère associée   s'élve.   



  L'extrémité avant du levier est reliée à une biellette de poussée fourchue 661 dont l'extrémité supérieure attaque un bouton soli- daire du bras arrière de la biellette de/dégagement associée 628 et maintient   l   biellette ainsi que son épaulement 531 hors du trajet du rebord 632, de telle sorte que, à moins que la barre à 

 <Desc/Clms Page number 73> 

 caractère ne s'élève, cette biellette 628 n'est pas commandée par la barre de dégagement 633. 



   Les verrous 626 sont équipés de connecteurs ré- glables 663 en vue' de l'impression de zéros significatifs. Dans la fig. 9, les deux connecteurs placés à gauche sont en. position ac- tive, et celui qui se trouve à droite a tourné par rapport à son pivot 662 pour venir occuper sa position inactive. Cet organe est maintenu élastiquement dans l'une ou l'autre desdites positions par un ressort de détente 664. Quand un de ces connecteurs occupe sa position active, une oreille665 prévue sur lui se trouve juste en arrière d'une autre oreille 666 solidaire du verrou qui fait immédiatement suite sur sa droite, de sorte que, si un verrou est commandé par la barre 633, son mouvement se   communique   à ceux qui sont sur sa droite pour autant que ces connecteurs se trouvent en position active.

   Cette liaison peut être interrompue en un point quelconque en faisant tourner l'un d'eux pour qu'il vienne en po- sition inaotive, c'est-à-dire pour que son oreille 665 soit hors de portée de l'oreille 666 du verrou suivant. Comme le caractère placé tout à fait en haut, c'est-à-dire le zéro se trouve normale- ment en position d'impression, il ne peut imprimer que sous l'ac- tion des connecteurs 663. C'est pour cette raison que, quand des nombres se présentent dans le texte à imprimer, la lettre "O" est poinçonnée dans la carte aux lieu et place d'un zéro. 



     Pour   empêcher l'impression dans certaines con- ditions comme, par exemple, dans la tabulation dite   "non-list",   quand on désire n'imprimer que des totaux et pas d'articles, un arbre 667 de non-impression tourillonne dans les membrures 180, 182 au-dessus du mécanisme des marteaux. Cet arbre peut être amené par pivotement à deux positions :par pivotement dans le sens des aiguilles d'une montre à sa position de non-impression ( fig.12), et par pivotement en sens inverse à une position d'impression (fig.13).

   Comme le montrent les figs. 12,3 et 6, cet arbre 667 

 <Desc/Clms Page number 74> 

 est   pou-rvu   de part et d'autre de la machine d'un bras pendant relié par une biellette horizontale 663 au bras 670   d'une   barre de non- impression 671   s'étendant   en travers de tous les dispositifs d'im- pression ( voir la fig.23). Les bras 670 pivotent sur les consoles 
636 de la barre 623. 



   Avec chaque marteau d'impression ou avec sa biel- lette   d'actionnèrent   628 est associé un levier de commande 672 ( fig. 



   12) qui pivote en 673 sur un   taquet   fendu assujetti à la face avant de la barre fixe 623. A son extrémité inférieure chacun des leviers 
672 est pourvu   d'un   bouton 674 destiné à venir se placer par-dessus l'extrémité avant de la biellette da dégagement associée 628, de ma-   nière   à la   maintenir   hors de l'engagement du rebord 632 de   lab-arre   
653 même si la barre à caractère correspondante s'élève et libère la biellette du levier de commande 660.   l'hais   les leviers 672 peuvent pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à la position que montre la fig. 13, position pour laquelle ils n'empêchent pas l'impression.

   Sur l'extrémité supérieure de chacun de ces leviers, pivote un crochet 675 à deux bras ; chaque levier est maintenu dans un   '\l'une   ou l'autre de deux positions déterminées à la main par/ressort de détente 676. Dans les figs. 12 et 13, ces crochets occupent leur position avant pour laquelle ils s'engagent dans une gorge de la barre 671.

   Tous les leviers 672 qui sont ainsi reliés à cette barre empêchent l'action de leurs biellettes de dégagement 628 et de leurs marteaux d'impression associés quand cette barre occupe la position que montre la fig. 12.   Mais   si l'arbre d'impression pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre ( fig. 13), la barre 671 est déplacée vers   l'arriére   de la machine, de sorte que les boutons de tous ces leviers sont éloignés des biellettes 628 et que l'im- pression s'effectue   comme   décrit plus haut. 



   Pour que l'impression ou la non-impression se fasse par n'importe quelle barre à caractère désirée indépendamment 

 <Desc/Clms Page number 75> 

 de l'arbre de non-impression 667 et de la barre deretenue 671, chacun des crochets 675 possède un bras arrière coupé de deux en- coches 669 dont chacune peut être accrochée par-dessus une équerre en tôle 678 fixée au sommet de la barre fixe 623, comme le montre la fig. 56. Quand l'encoche avant est ainsi engagée, le bouton 674 du levier de commande 672 se trouve'hors du trajet de la biellette de dégagement 628, de sorte que celle-ci est active. Quand, au con- traire, c'est l'autre eneoche qui est engagée, ce bouton 674 se trouve dans le trajet de cette biellette qui est ainsi   inactive.   



  Le marteau ne peut donc être déclenché par sa propre biellette de dégagement, quelle que soit la position de l'arbre de non-impression   $67   et de la barre de rappel 671. 



   Pour obtenir le mode de fonctionnement dit "non-list",   c'est-à-dire   pour empêcher l'impression d'articles pen- dant les cycles tabulateurs et pour provoquer l'impression, de mon- tants seulement pendant les cycles de prise de totaux partiels et de totaux généraux, l'arbre 667 est relié aux arbres respectifs 426 et 427 par   deux   biellettes 680 et 681 ( figs.2), dont chacun-- pivote à son extrémité supérieure sur un des bras de l'arbre 667 ; ces biellettes sont articulées respectivement à leurs extrémités inférieures à des bras solidaires des arbres 426 et 427 par des coulisses ajourées.

   Ainsi donc, l'un ou l'autre de ces bras   peu,   quand il est commandé, faire pivoter l'arbre de non-impression en sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire de sa posi- tion de non-impression à sa position d'impression. 



   L'arbre 667 est maintenu   normalement   en posi- tion de non-impression par un ressort convenable, mais il peut être réglé à la main et fixé en position d'impression par le moyen sui- vant : du côté gauche de la machine ( figs. 6,23 et 58) se trouve un blas 682 qui fait saillie vers l'avant par rapport à l'arbre 667 et qui est pourvu à son extrémité antérieure d'un poussoir 683 

 <Desc/Clms Page number 76> 

 qu'on peut déplacer à la main pour le faire rentrer ou sortir. 



  Quand on désire   imprimer   des articles, on peut faire pivoter à la -nain l'arbre 667 en sens inverse des aiguilles d'une montre et ti- rer à soi le poussoir 683 pour qu'il attaque par en dessous une patte fixe 684 et soit maintenu dans cette position ( figs. 23 et 13: Cecia pour effet de maintenir au   repo.   tous les leviers 672 qui sont accouplés à la barre 671 et de permettre aux marteaux à carac- tères d'être percuta dans toutes les positions et dans tous les cycles dans   lesquels   les barres à caractères s'élèvent. 



   Dans la plupart des ajustements de la machine, certaines zones ou plusieurs zones de l'espace d'impression sont réservés aux nombres. C'est dans ces zones que les connecteurs 663 d'impression des zéros sont mis en activité. Mais il est quel- quefois désirable   d'imprimer   une ou. plusieurs lignes de texte ou des lignes partielles de texte comme, par exemple, le nom et l'a- dresse du client sur le même papier que les indications ordinaires. 



  En pareil cas, il est nécessaire de supprimer temporairement l'im- pression des zéros pour ne la rétablir qu'ensuite, après l'impres- sion du texte. Un dispositif est prévu pour obtenir automatique- ment ce résultat   sous   la commande des cartes ou fiches perforées. 



  Un trou spécial d'une carte débraye les connecteurs d'impression des zéros ou n'importe lequel ou lesquels de ces connecteurs pen- dant le cycle commandé par cette carte, les connecteurs étant ra- menés à leur   réglage   originel quand d'autres cartes sont analysées. 



  Ce mécanisme estréglable à la main, de manière à permettre une certaine variété dans les modes de fonctionnement et les résultats obtenus. 



   Ce mécanisme est représenté dans les figs. 56, 57   et 2.5   à 29. Les verrous de marteaux 626' sont montés et agis - sent de la même façon que dans la fig. 12 ; ils sont actionnés par les biellettes de dégagement 628 qui sont influencées à leur 

 <Desc/Clms Page number 77> 

 tour par les leviers de commande 660 et 672, le tout comme décrit   plus haut.   Chacun de ces marteaux est muni d'un connecteur 870 en forme de secteur qui pivote sur sa face de droite et d'un bouton 871 qui fait saillie sur sa face de gauche. Quand un verrou est dé- gagé, si son connecteur est en position active ( comme représenté dans les figs. 27 ou 28).il agit sur le bouton 871 du verrou suivant placé à sa droite pour le dégager également.

   Des moyens sont prévus pour que n'importe quel connecteur puisse pivoter par rapport à son axe pour pouvoir, au moment où se fait l'impression, occuper l'une. quelconque de quatre positions   A,B,O   et D représentées respective- ment dans les figs. 28,27, 26 et 25, les deux premières étant des positions actives coincidant avec le bouton 871 et les deux autres des positions inactives placées au-dessus de ce bouton. A cet ef- fet, le connecteur 870 porte une biellette de commande fourchue 872 qui pivote sur lui et dont la branche   arrire   se termine par un doigt 873 dont le maniement permet de donner à volonté à l'accou- pleur un réglage manuel. La branche avant de cette biellette four- chue 872 est munie de quatre boutons 874 ( constitués par des dé-   f ongures   dans le présent cas).

   Ces branches avant coopèrent touts avec un organe universel 875 représenté ici comme étant constitué par un manchon allongé (figs. 56 et 57) entourant l'arbre de non- impression 667 sur lequel il tourne sans serrage à ses extrémités grâce à deux collets 876 et qui est muni d'une ailette 877 faisant saillie vers l'arrière et coupée d'une série de fentes 878 dans chacune desquelles est insérée la branche avant d'une des   biellet-   tes 872. A sa partie antérieure, chaque fente 878 est assez large pour permettre à cette branche et à ses boutons 874 de monter et de descendre dedans, mais l'extrémité arrière de cette fente est étranglée de façon que, si% la biellette est ramenée en arrière dedans, le corps de cette biellette soit libre dans la fente mais que les boutons dépassent au-dessus et au-dessous du métal.

   Dans cette position, c'est-à-dire quand un bouton est au-dessus et l'au 

 <Desc/Clms Page number 78> 

 tre au-dessous, de l'ailette, la biellette pivote en fait sur elle. 



   La construction est telle que, par simple maniement du doigt 873, on puisse faire osciller vers l'avant la biellette et l'ajuster dans le sens vertical, puis la faire osciller vers l'arrière pour l'amener dans Ici partie étranglée de la fente   878,   de sorte que l'ai- lette 877 se place entre deux boutons adjacents. Ainsi donc, les accoupleurs peuvent être réglés individuellement et de façon va- riable selon les besoins et chacun suivant n'importe laquelle des trois positions A,B ou C et certaine dans une position et les au- tres dans une autre.

   A certains moments du fonctionnement de la ma- chine, le manchon 875 pivote en sens inverse des aiguilles d'une   m   ontre, ce   qui   a pour effet de soulever tous les accoupleurs d'un seul espace et chacun à partir de l'une quelconque des trois posi- tions dans lesquelles il avait été originellement réglé. 



   Une plaque 894 portant une graduation ou des repères est, de préférence, assujettie au manchon 875 pour identi- fier les emplacements des lettres auxquelles appartient chaque biel- lette 872. 



   Pour permettre le réglage initial des biellet- tes 872 et les maintenir en position choisie par rapport à l'ailet- te 877, chacune d'elles est munie d'un organe de retenue 880 qui pivote sur elle et se place derrière cette ailette. Un ressort 881 sollicite cet organe 880 en sens inverse des aiguilles d'une montre   (fig.56)   et presse son extrémité supérieure contre le bord arrière de la branche avant de la biellette. L'organe 880 est disposé de manière à empêcher la biellette 872 de pivoter vers l'avant et de sortir de la partie étranglée de la fente, mais la pression du res- sort 881 ne s'exerce pas sur l'ailette 877, de sorte que l'articu- lation entre elle et la biellette reste parfaitement libre.

   Lors du   réglage   des organes et quand   l'opérateur   tire de force la biellette vers l'avant jusque dans la partie la plus large de la fente, l'organe 880 presse contre le bord de l'ailette de   aorte que   le 

 <Desc/Clms Page number 79> 

 ressort est tendu. Quand l'opérateur libère la biellette, le res- sort la tire vers l'arriére jusque dans la partie étrange de la fente jusqu'à ce que l'extrémité supérieure de l'organe 880 soit attaquée par la biellette. 



   Le manchon 875 peut pivoter sous un effort exer- cé à la main ou automatiquement selon les exigences du travail. 



   Dans le présent exemple, et ainsi que cela est préférable, il pivo- te automatiquement sous la commande d'un trou spécial pratiqué dans une carte. Ce manchon 875 possède un bras 882 (figs. 3, 53 et 56) assujetti à son extrémité de droite et réuni par une biellette 883 à un levier coudé 884 pivotant sur l'axe ou bouton 500. Ce levier coudé est lui-même réuni par une biellette 885 à un autre levier coudé 886 pivotant sur un axe 887 solidaire de la membrure de droi- te 180 du bâti. Ce levier coudé 886 est pourvu sur son hras hori-   zontal d'une   oreille 888 placée au-dessus d'une broche 890   pouvt   coulisser dans des consoles 891 assujetties à la surface supérieure de droite de l'interprétateur 238, cette broche étant actionnée par un câble Bowden 892.

   Dans le présent exemple, une deuxième broche 893 actionnée elle aussi par un câble Bowden est montée dans les mêmes consoles et selon une position telle qu'elle action- ne un deuxième levier coudé 894 qui commande un autre mécanisme qui sera décrit ci-après. La construction est étudiée de façon que chaque fois qu'un certain travail exige l'emploi du mécanisme d'im- pression à coupure automatique, l'interprétateur servant à ce tra- vail soit muni d'un câble 892 agencé pour être commandé par n'im- porte quel repère prédéterminé de la carte.

   Lorsqu'alors, une carte pourvue d'un pareil trou est analysée, le levier coudé 886 pivote et fait pivoter par répercussion le manchon 875.   Chaque   connec- teur 870 qui a été réglé en position active A est déplacé jusqu'à la position B tout en demeurant actif ; chaque connecteur réglé en position active B est déplacé jusqu'à sa position inactive   C ;   enfin, chaque connecteur régléen position active 0 est amené en D 

 <Desc/Clms Page number 80> 

 et demeure inactif   pendant   ce cycle particulier. Quand une carte ne comportant pas le trou spécial est explorée, le manchon 875 revient par   pivotement   à sa position   normale,   et les connecteurs retrouvent lesdiverses condi tions dans lesquelles ils avaient été amenés à la main.

   Dans une   application   de l'invention, on introduirait entre deux   groupes   de cartes d'articles tout d'abord une carte de total,   ensuite     une   ou   plusieurs   cartes alphabétiques dont chacune aurait le trou spécial, puis les cartes graphiques du nouveau groupe poin- çonné pour   imprimer   des nombres dans une ou plusieurs zones. 



   Si désiré, les connecteurs 870 peuvent être eéglables à la main pour venir occuper la position représentée en fig. 29, ces connecteurs étant normalement placés au-dessous du bouton 871 et aptes par conséquent à imprimer des signes alphabé- tiques. Une carte contenant le trou spécial déterminerait le   aou-   lèement des connecteurs jusqu'à leur position active en vue de l'impression   d'un   nombre . 



   Ces machines accomplissent fréquemment une opé- ration de prise d'un total partiel ou d'un total général quand les totalisateurs sont au clair. Il en résulte que rien n'est imprimé dans la, colonne numérique mais que les caractères ou signes qui se trouvent à la droite de cette colonne sont imprimés pour désigner le genre d'opération effectuée. Il y a certaines catégories de travaux pour lesquels il est désirable d'éliminer l'impression de ces caractères ou signes à moins qu'un total ne soit imprimé. Le mécanisme décrit peut être réglé à la main pour avoir cet effet. 



  En vue de ceci, les crochets 675 correspondant aux barres à   carac-   tères portant ces signes sont placés de manière que leurs encoches arrières 669 soient accrochées à l'équerre 678, 6e qui verrouille les leviers de commande 672 en position propre à rendre les biel-   let¯es   de dégagement 628 inactives. Le soulèvement de ces barres à caractères ne provoque pas alors le déclenchement des marteaux 

 <Desc/Clms Page number 81> 

 à caractères. Toutefois, les connecteurs 663 ou 870 d'impression des zéros sont rendus actifs, de façon que le mouvement de dégage- ment du verrou 626 de la colonne des unités soit transmis aux ver- rous dans les colonnes des signes, et que ces derniers soient donc imprimés si un total quelconque est imprimé, mais pas autrement. 



  On remarquera néanmoins que ce réglage aurait pour   effet*que   les marteaux des caractères distinctifs seraient déclenchés lors de l'impression d'articles, c'est-à-dire aux moments   où,   si l'article est positif, les barres à caractères distinctives se trouvent à zéro. S'il arrive jamais qu'il faille utiliser ce réglage, les ca- ractères placés tout à fait en haut,   c'est-à-dire   correspondant à des zéros doivent être remplacés par des parties vides dans ces deux barres à caractères. Il n'y a pas là d'inconvénient puisque, quand on imprime un texte, la carte est toujours poinçonnée par la lettre 0 pour représenter un zéro. 



   Le chariot porte-papier est, sauf une exep- tion qui sera indiquée, sensiblement identique à celui qui est dé- crit lans le brevet sus-rappelé. Chacune des membrures 180 et 182 supporte une console 685 ( figs. 2,6 et 58) et ces consoles supportent à leur tour une longrine 686 de roulement à galets. Le chariot comprend une traverse 687 et des longrines de roulement 688 fixées à elle, ce qui permet à ce chariot d'être amené à dif- férentes positions par un déplacement latéral. 



   Le cylindre d'impression 208 est supporté dans un bâti auxiliaire   qui (   fig. 6) comprend une barre longitudinale 690 et des joues droite et gauche 691. Ce bâti auxiliaire occupe normalement la position arrière que montrent les dessins, mais à chaque opération d'impression il est momentanément déplacé légère- ment vers   1.'avant   dela machine pour venir à portée des caractères. 



  Comme le met en évidence la fig. 2, la barre principale 687 du chariot est munie à chaque extrémité d'une console 692 dans la - 

 <Desc/Clms Page number 82> 

 quelle   tourillonne   un arbre transversal 693 (   fig.58)   qui supporte, à chaque extrémité, un bras ou plateau   694   pivotant en 695 sur la joue 691 du bâti   auxiliaire.   Un levier 696 pivote sur l'extrémité de la traverse 687 et enclave dans son extrémité supérieure fourchue un taquet carré 697 pivotant sur un axe 698 faisant saillie par rapport à la joue 691, Une biellette 700 réunit les bras de ces deux plateaux   694   et 696 pour les obliger à pivoter ensemble.

   La construction est telle qu'un pivotement de l'arbre 693 en sens in- verse des aiguilles d'une montre se traduit par un mouvement paral- lèle du chariot auxiliaire vers l'avant de la machine. La construc- tion qui vient d'être décrite se répète du côté gauche de la   machi-   ne. Tout ceci est d'ailleurs identique à ce qui est décrit dans le brevet   sus-rappelé,   à   celà   près toutefois que le chariot y était normalement tiré vers l'arrière par des ressorts et qu'au moment convenable pour l'impression il était déplacé positivement vers l'avant par le mécanisme moteur. Or, ce mode de fonctionnement est inversé dans la présente machine.

   En effet, ici, le chariot est entraîné vers l'avant par deux ressorts 701 qui agissent sur les leviers 696 pour les faire pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre. Ce changement se traduit non sealement par un fonc- tionnement meilleur, mais par une commande plus souple du chariot, ainsi d'ailleurs qu'il apparaîtra ci-après. L'arbre 693 est pour- vu d'une ailette longitudinale 702 ( figs. 3,6 et 58) sensible- ment comme dans le brevet sus-rappelé.

   Cet arbre pivote dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action de deux bras de le- vier 703 à raison d'un de chaque côté de la machine, ces bras étant fixés sur un arbre pivotant   704   tourillonnant convenablement dans des consoles 699, chacun d'eux portant un galet 705 pressant con- tre la face postérieure, c'est-à-dire inférieure de l'ailette 702, de telle sorte que, par un pivotement des leviers 703 en sens in- verse des aiguilles d'une montre, l'arbre 693 pivote en sens oppo- 

 <Desc/Clms Page number 83> 

 sé et que le chariot est ramené à sa position normale de rappel. 



   Le brevet sus-rappelé décrit, il est vrai, une construction sembla- ble, mais le galet y portait contre la face avant de l'ailette 702. 



   L'un ou l'autre des galets 705 coopère avec cette ailette dans une position quelconque du chariot. Le levier de gauche 703 ( fig.6) possède un bras dirigé vers l'avant, sur lequel pivote une biellet- te de traction allongée 709 dont l'extrémité inférieure est arti- culée sur un levier suiveur 706 qui pivote sur le même axe que la manivelle de gauche 252. Le galet 707 garnissant ce levier, porte contre une came 708 montée sur l'arbre moteur arrière 184. Cette   eame   maintient le chariot auxiliaire en position de rappel sauf qu'elle lui permet un mouvement momentané vers l'avant au moment d'impression voisin de la moitié du cycle. 



   Pour que la machine puisse accomplir des cy- ales sans impression, il est prévu un verrou 710 étudié pour s'ac- crocher par-dessus une oreille 711 du bras de gauche 703 ( comme le montrent les figs. 58 et 60) pour maintenir ce bras vers le bas et le chariot rappelé tant que ce crochet demeure efficace. Ce cro- chet est amené en position de verrouillage par un ressort 712 et divers moyens sont prévus pour le libérer en vue de permettre l'impression. A cet effet, le verrou 710 affecte la forme d'une é- guerre sur laquelle pivote une biellette 713 (fig. 58) reliée par une coulisse ajourée 714 à un bras 715 s'étendant vers l'arrière par rapport à l'arbre de non-impression 667.

   Toutes les fois que cet arbre tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre pour permettre le fonctionnement de deux des marteaux à caractères qui sont commandés par lui, la biellette 713 libère le verrou 710. 



  Des moyens sont prévus, le cas échéant, pour le libérer chaque fois qu'une impression quelconque est désirée, ainsi qu'il sera décrit ci-après. Ces moyens comprennent une biellette 754 ( figs. 6 et 55) commandée par un bras monté sur l'arbre des désignations 561. 



  Il est parfois désirable de bloquer complètement le crochet 710 

 <Desc/Clms Page number 84> 

 en position de repos. Ce résultat peut êtreobtenu, par n'importe quel verrou convenable à   commande   manuelle comme le verrou 759 qui pivote sur le bâti fixe et qui peut tomber pour venir se placer der- rière le bouton 759' de la biellette 754 pour maintenir cette der-   nière   en position arrière ( fig. 62). 



   Le mécanisme d'interligne représenté dans la fig. 58 est identique à celui qui est décrit dans le brevet sus- rappelé. L'arbre 716 du cylindre d'impression porte un rochet 717   commandé   par un cliquet 718 qui pivote sur un plateau 720 qui lui- même pivote à frottement doux sur cetarbre 716. Ce cliquet est com- mandé par   l'intermédiaire   d'une biellette 721, d'un levier 722 et d'une autre biellette 723, par un bras solidaire d'un arbre trans- versal pivotant 724 pourvu d'une ailette 725 attaquée par des galets montés sur deux bras 726 fixés sur un autfe arbre transversal pivo- tant 727 qui tourillonne dans les consoles 685. L'arbre 724 tou- rillonne dans les consoles 692 montées sur la traverse 687.

   Comme le montre la. fig. 3, un bras placé à l'extrémité de droite de l'ar- bre 727 est   commandé   par une biellette-poussoir 728 reliée à un levier suiveur 730 dont le galet 731 est   commandé   par une came ex-   centrique   732 montée sur l'arbre moteur 184. Cette came et le mé- canisme qui vient d'être décrit font osciller le levier 722 qui, quand il pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'action de son ressort 733, tire vers le haut la biellette   721   et fait pivoter le cliquet 718 qui peut ainsi décrire une orbite dans ce même sens autour du rochet 717 .

   Lors de la course de retour, la biellette 721 pousse tout d'abord le cliquet pour l'amener en prise avec la denture, puis le fait pivoter en arrière dans le sens des   aiguilles     d'une   montre, ce qui fait tourner le cylindre d'impression. Un dispositif convenable ( non représenté ici) est prévu pour régler   l'amplitude   de l'avance de ce cylindre et, si désiré, pour l'empêcher complètement. 

 <Desc/Clms Page number 85> 

 



   L'impression des désignations est commandée en premier lieu par l'arbre pivotant 561 ( figs. 12,74,75 et 76). Dans chaque colonne de désignations, l'accoupleur ou connecteur 567 pré- vu. sur la barre 552 qui commande le cliquet de la barre de retenue est accouplé à la lame 563 de l'arbre 561 comme le montre la fig.75 et, dans la plupart des réglages ou groupages, il est accouplé ainsi dans toutes les colonnes servant à l'impression de signes alphabé- tiques. Le verrou 558 est placé en position de dégagement, et les connecteurs 565 et 566 en position neutre comme représenté. L'arbre 561 et son mode d'accouplement avec les cliquets de la barre de re- tenue aont les mêmes que dans le brevet sus-rappelé, mais le diapo- sitif de commande de cet arbre et son mode de fonctionnement ont été perfectionnés ainsi qu'il va être décrit. 



   L'arbre. 561 des désignations pivote dans le sens des aiguilles d'une montre ( par rapport à sa position de re- pos) sous l'action d'un ressort 734 ( fig.2)   il   est   "tiré"   dans le sens opposé par deux organes : d'une part une biellette composée 736 ( figs. 2 et 8) qui réunit un bras de cet arbre à un levier suiveur 737 dont la galet 738 occupe une position qui lui permet d'être abaissé par la came d'impression 644 après que cette came a abaissé le galet 643 pour percuter les marteaux à caractères et, d'autre part, deux courtes biellettes 749 servant à tirer l'arbre 561 à l'écart de l'arbre 545 et placées de part et d'autre de la machine ( figs. 3,6 et 52), ces biellettes étant reliées aux bras d'un des arbres par une coulisse ajourée, de sorte que l'arbre 561 ne peut tirer l'arbre 545. 



   Quand l'arbre 561 est tiré par la biellette 736, il est maintenu en position active par un cliquet 740 pivotant sur un axe 741 et tiré en prise par un ressort 742 (   fige   63), ce cli-   quel   attaquant une oreille 739 du bras 735 fixé sur cet arbre . 



  Cette oreille 739 peut également être attaquée par un second cliquet 

 <Desc/Clms Page number 86> 

 743 pivotant sur l'axe 741 et dont la forme apparaît clairement dans la fig. 58 ainsi que dans les figs. 59 et 61. Ce cliquet 743 est   commandé   par l'intermédiaire d'un levier 746 qui pivote sur son côté et est réuni à lui par un ressort 745 et un ergot 747 formant butée. Les pièces 743 et 746   forment,   en effet, un seul levier sauf que, si nécessaire, cette dernière peut pivoter en sens inverse des aiguilles d'une montre indépendamment de la première en tendant le ressort.

   Ce cliquet composé s'écarte par pivotement de son enga- gement avec l'oreille 739 sous l'action d'un ressort 748 et vient en prise sous l'effet de la traction soit de l'arbre cles totaux par - tiels 426, soit de l'arbre des totaux généraux 427 au moyen d'une biellette 750   qui   estreliée à un bras d'un de ces arbres par une . coulisse ajourée 751 et à l'autre par un bras 752. Le cliquet 740 est écarté de son engagement par traction du fait du pivotement de l'arbre 667 de non-impression   jusqu'à   la position d'impression sous   l'action   d'une biellette 753 ( fig.58) reliée à un bras de l'arbre par une coulisse ajourée. Dans la position d'impression du total seulement, cet arbre pivote ainsi sous l'action de l'arbre des to- taux 426 et de l'arbre des totaux généraux 427 ( biellettes 680 et 681 en fig.2).

   La construction est telle que quand le mécanisme est réglé pour l'impression du total seulement ( l'arbre 667 tournant dans le sens des aiguilles d'une montre dans la fig. 58), le cliquet 740 soit tiré hors d'engagement à chaque cycle correspondant à un total partiel ou à un total général et qu'au contraire, quand il est réglé pour la totalisation ( l'arbre 667 étant maintenu en sens in- verse dans la fig. 13), ce cliquet soit maintenu fixement hors d'en- gagement A noter qu'il n'y pas de liaison directe entre les cli- quets 740 et 743. 



   Dans le réglage correspondant à l'inscription de chaque carte par la tabulatrice, il n'est pas désirable que la   came   644 ( fig.2) tire l'arbre des désignations momentanément à cha- que cycle. Pour cette raison, et diverses autres raisons encore, 

 <Desc/Clms Page number 87> 

 des moyens sont prévus pour désolidariser le levier suiveur 737 de cet arbre. La biellette 736 est pourvue d'une section supérieure 755 et d'une section inférieure 756 ( fig.8) réunies télescopiquement par deux goujons à têtes 757 et 758 dont chacun traverse   une   fente d'une de ces sections et est rivé dans l'autre.

   Au deuxième de ces goujons est reliée l'extrémité d'un ressort 760 dont l'autre   exté-   mité est attachée à un ergot faisant saillie par rapport à la sec- tion supérieure 755, de manière à maintenir normalement les deux sections dans leur position de raccourcissement. Ce ressort n'est pas assez fort, toutefois, pour déplacer l'arbre 561. Sur la sec- tion inférieure 756 pivote en 762 un crochet 763 qui attaque nor- malement un ergot 764 solidaire de la section supérieure de la biellette, de façon à verrouiller positivement lesdeux sections l'une par rapport à l'autre et à les faire agir en bloc. Toutefois, ce crochet est libéré toutes les fois que l'arbre de   non-impres-   sion 667 occupe sa position d'impression après pivotement en sens inverse des aiguilles d'une montre.

   Cet arbre 667 est pourvu d'un bras 765 relié par une biellette 766 à un levier 767 pivotant sans serrage sur l'arbre 545 de la, pièce de retenue. L'autre bras de ce levier porte une biellette 768 pivotant sur lui   et jaunie   au cro- chet 763 par une coulisse ajourée et un ressort. La construction est telle que, quand l'arbre 667 pivote en sens inverse des   aiguil-   les d'une montre jusqu'à sa position d'impression, le crochet 763 soit dégagé positivement de son engagement avec l'ergot 764 et que, quand l'arbre est à nouveau ramené à sa position de non-impression, le crochet soit réengagé. Le ressort peut céder si le crochet n'est pas libre de revenir au moment considéré.

   La construction est telle que l'arbre des désignations n'est jamais tiré par la came 644 quand la machine est réglée en vue de l'inscription de chaque car- te par la tabulatrice et que, quand il y a impression du total seu- lement, il ne soit pas tiré dans les cycles correspondant aux totaux et aux totaux généraux. 

 <Desc/Clms Page number 88> 

 



   Pour certaines liasses de cartes, il y a lieu de désolidariser complètement l'arbre 561 du levier suiveur 737. 



  En pareil cas, le crochet 763 peut être dégagé à la main et bloqué en position   dégages   par un poussoir 770 coulissant dans un manchon rivé sur l'extrémité inférieure du crochet, ce poussoir étant pres- sé par un ressort de compression, de façon que son extrémité infé- rieure puisse   s'engager   dans un trou de la section inférieure 756 de la biellette 736. Ce poussoir 770 est pourvu du téton usuel 771 qui peut descendre dans une fente quand ce poussoir doit verrouil- ler ou sortir par-dessus le   sommet   du manchon afin de maintenir ce poussoir en position de repos. Pour le réglage décrit, l'arbre des désignations 561 n'est jamais tiré en sens inverse des aiguilles d'une montre   sauf   par l'arbre 545 de la pièce de retenue. 



   Un des usages du mécanisme d'impression des désignations consiste dans la tabulation par impression des totaux seulement ( pas des articles ) et aussi dans l'impression de la dé- signation de chaque groupe seulement à partir de la première carte du groupe. Pour cet ajustement de la machine, l'arbre de non-im- pression 667 est normalement en position de non-impression, et dans chaque colonne comprise dans une zone de calcul, le levier 672 de commande du marteau est accouplé à la barre de non-impression 671, maintenant la biellette de dégagement 628 hors de portée de la barre de dégagement 633 comme le montre la fig. 12. Par consé- quent, des nombres ne seront pas imprimés dans les cycles de tabu- lation.

   Quand l'arbre des totaux partiels 426 ou l'arbre des to-   taux.   généraux 427 est tiré préalablement à un cycle de total par- tiel ou de total   général,   l'arbre 667 est tiré   jusqu'à,   sa position d'impression par la biellette 680 ou 681 ( fig. 2), ce qui libère les biellettes 628 des leviers 672 et permet l'impression du total. 



  La première carte du nouveau groupe se trouve alors dans la cham- bre d'exploration, et il est désirable que la désignation soit im- primée à partir d'elle lors du premier cycle faisant suite à la prise d'un total. 

 <Desc/Clms Page number 89> 

 



   Pour ce réglage, chaque colonne désignatrice ( et usuellement chaque colonne alphabétique) peut se présenter com- me le montre la fig. 75. Le crochet 675 est accroché à l'équerre   678   de façon à maintenir le levier de commande 672 en;position de repoa fixe et la biellette de dégagement 628 en position d'activité, de manière que l'impression se fasse si la barre à caractère s'élè- ve sans que la. barre de non-impression 671 ait d'influence. Quand les désignations sont constituées par des nombres imprimés pour former une colonne, les connecteurs 663 interviennent pour imprimer des zéros. Dans les colonnes alphabétiques, ils sont au repos. 



   Sur la barre 552 de commande du cliquet de la pièce de retenue, le verrou 558 est dégagé, le connecteur 567 est accroché à l'arbre des désignations 561, et les connecteurs 565 et 566 sont inactifs, de sorte que le cliquet 546 est commandé en- tièrement par cet arbre 561 comme le montre la fig. 75. 



   S'il s'agit d'une liasse de cartes avec impres- sion du total seulement, les commandes de l'arbre de désignation 561 se font comme le montre la fig. 2. Le mode de fonctionnement est le suivant : lors de cycles de tabulation et d'addition, les pièces sont telles que le montrent lesfigs. 2, 58 et 63, l'arbre 561 étant tiré et maintenu par le cliquet 740. Les barres à aarac-   tres   désignatrices ne se soulèvent donc. pas et n'impriment pas. 



  Les barres à caractères dans les colonnes de calcul se soulèvent, et les nombres sont additionnés mais non imprimés comme expliqué plus haut. Le verrou. 710 qui commande le chariot ( fig. 58) est en position de verrouillage, de sorte que le cylindre d'impression n'avance pas. Le mécanisme d.'interligne est réglé de manière à n'agir que lors de cycles de totaux partiels ou de totaux généraux, comme décrit dans le brevet sus-rappelé. 



   S'il s'agit d'une opération de prise de total, les commandes de l'arbre des désignations restent comme auparavant 

 <Desc/Clms Page number 90> 

 jusqu'à ce que l'arbre des totaux 426 soit tiré assez avant dans le cycle à vide. Ceci a pour effet, par l'intermédiaire de la biel- lette 750, de déplacer le cliquet 743 par-dessus l'oreille 739 (figs. 51 et 58) et également (biellette 681) de faire   piwter   l'ar- bre de non-impression 667 qui, par la biellette 753, rappelle le cliquet 740, ce qui   amené   les pièces à la position C que montre la fig. 85 Le réglage dansle temps est étudié de telle sorte que lecliquet 743 soit tire vers l'intérieur un peu avant que le cli- quet 740ne soittiré vers l'extérieur.

   'Pendant ce cycle, l'arbre 561 est   maintenu   tiré et les barres à caractères de désignation ne se soulèvent pas. Si c'est un total général qui est pris, l'arbre cor- respondant427 est tiré avant que l'arbre des totaux 426 ne soit ramené, et les pièces sont maintenues dans la position que montre la   fig. 65   jusque près de la fin du cycle du total général, de sor- te que les barres   Vcaractères   de désignation ne se soulèvent pas dans ce cycle. Les arbres 426 et 427 reviennent par pivotement à leur position normale vers la fin de leurs cycles respectifs, ra- menant ainsi l'arbre de non-impression et le cliquet 743 à leurs positions normales.

   Entretemps, toutefois, l'arbre 545 de la pièce de retenue à été tiré près de la moitié du cycle et n'est ramené qu'un peu plus tard que l'arbre des totaux partiels ou des totaux généraux. Quand il est   tiré,   il rattrape le jeu résultant des fen- tes des biellettes 749 ( fig.6) et maintient l'oreille 739 comme le montre la   fig.66.   Comme on le conçoit   d'aprs   cette figure, l'épaulement du cliquet 743 est un peu plus haut que celui du cli- quet 740 ;

   et la position à laquelle l'arbre 545 amène par trac- tion l'arbre 561 et l'oreille 739 se trouve entre eux deux, de sorte due dans la fig. 66 cette oreille se trouve un peu au-dessous de l'épaulement du cliquet 743 et que ce dernier est rappelé sans frottement en cepoint et un peu au-dessus de l'épaulement du cli- quet 70, en sorte que ce cliquet ne peut le réattaquer Quand, par conséquent, près de la fin du cycle de total partiel  ou.   de total 

 <Desc/Clms Page number 91> 

 général, l'arbre 545 revient à sa position normale, l'oreille 739 . s'échappe des cliquets et cette oreille ainsi que l'arbre 561 viennent par pivotement dans le sens des aiguilles   d'une   montre occuper la position que montre la fig. 67 ;

   ils occupent cette posi- tion, les cliqueta 546 des colonnes désignatrices étant hors de portée des barres à caractères 195 au début du premier cycle ta- bulateur faisant suite à une prise de total. Ces barres à caracté- res se soulèvent, par conséquent, de sorte que le texte et les dési- gnations sont imprimés. Le pivotement de l'arbre 561   jusqu'à   la position que montre la fig. 67 libère le verrou 710 par la biellet- te 754 ( fig.58) et permet au cylindre 208 d'avancer en vue de   l'impression..   Dans ce cycle, l'arbre de non-impression 667 a été ramené à sa position de non-impression et les nombres qui se trou- vent dans les colonnes d'addition ne sont donc pas imprimés.

   Par contre, dans les colonnes des désignations, les leviers de   comnan-   de 672 sont immobilisés au repos ( fig.75) et l'impression a lieu effectivement.   Apres   l'impression, la came 644 qui se trouve sur l'arbre moteur avant 185 abaisse le galet 738 et ramène l'arbre des. désignations 561 à la position que montre la fig. 58. Tous les organes en question occupent alors leurs positions originelles et les conservent jusqu'à l'opération suivante de prise d'un total. 



  Pendant les  cycles   des totaux et des totaux généraux, l'arbre de non-impression 667 a été tiré et, par l'intermédiaire de l'embiel- lage 766-767-768 ( fig.2), il a maintenu le crochet 763 à l'écart de l'ergot 764 et désolidarisé ainsi l'arbre 565 du levier suiveur 737 ; de sorte que ce dernier n'a pu faire pivoter cet arbre de- puis sa position selon fig. 66 jusqu'à sa position selon fig.68. 



  Comme on le voit, dans cet-te opération, les cliquets 740 et 743 constituent un échappement qui libère l'arbre des désignations par urie oscillation de l'arbre des totaux. 

 <Desc/Clms Page number 92> 

 



   Le mode de fonctionnement du mécanisme de dési- gnation pour l'ajustement de la machine correspondant   à   une inscrip- tion de chaque carte dnas la tabulatrice est représenté dans la fig. 



  13 et les figs. 69 é 73. Pour ajuster ainsi ce mécanisme, on met en activité le mécanisme d'interligne 'dans les   cycles   tabulateurs, puis on fait pivoter l'arbre de non-impression 667 en sens inverse des aiguilles d'une montre à la main et on l'immobilise en position d'impression au moyen du poussoir de blocage 683. Le pivotement de cet arbre produit deux effets sur le mécanisme des désignations : grâce à l'embiellage 766-767-768 ( fig.2) il désolidarise le cro- chet 763 de l'ergot 764, mettant ainsi au- repos le dispositif fai- sant tirer l'arbre 561 par l'arbre moteur 185.

   Par ailleurs, grâce   à   la biellette 755, il dégage le cliquet   740   de l'oreille 739 et immobilise au repos ce cliquet, ce qui permet à   l'arbre'761 de   pi- voter dans le sens des aiguilles d'une montre ( fig. 69) et de main- tenir les cliquets 546 normalement hors de prise avec les crémail- lères 195. Ce pivotement de l'arbre de non-impression ( biellette 713 en fig.58) libère également le crochet 710 et permet au oylin- dre d'impression d'avancer au moment convenable. Les.deux désigna- tions ( qui comprennent généralement des signes alphabétiques) et les nombres calculés sont donc imprimés dans tous les cycles de tabulation.

   Dans cet ajustement, les barres 552 de commande de la pièce de retenue dans les colonnesdes désignations sont re- liées à l'arbre 561 de la même façon que dans la fig. 75, mais cet arbre a normalement pivoté dans le sens des aiguilles d'une montre et maintient les cliquets 546 hors d'engagement. Il importe peu que les leviers de   commande   672 du mécanisme des marteaux soient accrochés à l'équerre fixe 678 ( comme le montre la fig. 75) ou qu'ils soient-accrochés à la barre de non-impression 671. 



   Dans les opérations de prise de totaux., l'ar- 

 <Desc/Clms Page number 93> 

 bre 545 de la pièce de retenue est tiré dans le cycle à vide, ce qui, par les biellettes 749, tire sur l'arbre des désignations (fig.70) de sorte que les barres à caractères des désignations ne se soulèvent pas dans ce cycle. Dans la dernière partie du cycle à vide, l'arbre des totaux partiels 426 est tiré, ce qui amené le cliquet 743 par-dessus l'oreille 739 (   fig.58)   grâce à la biellet- te 750. Quand, près de la fin du cycle à vide, l'arbre 545 revient sur lui-même, ce cliquet 743 maintient l'arbre 561 tiré dans le cycle des totaux partiels ( fig.71).

   S'il s'agit d'un cycle de totaux généraux, les organes restent en position verrouillée dans ce cycle également, comme on le conçoit, de sorte que les désigna- tions ne .sont pas imprimées dans les cycles des   totaux..   Vers le milieu des cycles des totaux et des totaux généraux, l'arbre 545 est tiré à nouveau   et écarte   légèrement   l'oreille   739 de l'épaule- ment du cliquet 743 (   fig.72).   Quand l'arbre des totaux ou des to- taux généraux revient à sa position normale dans la dernière partie du cycle, le cliquet 743 cesse d'être en   prie   ( fig.72) et quand, un instant plus tard, l'arbre 545 revient sur lui-même, l'arbre   561   pivote dans le   sens. des   aiguilles d'une montre ( fig.

   73) et reste dans la position qu'il a prise pendant le premier cycle de fabulation et les cycles des tabulations successifs. En définitive, les barres à caractères de désignation s'élèvent en vue de l'im- pression dans tous les cycles de tabulation et sont maintenues vers le bas dans les cycles à vide, les cycles des totaux partiels et les cycles des totaux généraux. 



   Dans le brevet sus-rappelé est décrit un   ar.-   bre à désignation correspondant en partie à. l'arbre 561 mais avec cette différence que, pour les ajustements en vue de l'inscription de chaque carte par la tabulatrice et en vue de l'impression du total seulement, cet arbre se trouvait dans sa position "tirée" ( en sens inverse des aiguilles   d'une   montre) à tout moment sauf 

 <Desc/Clms Page number 94> 

 dans les cycles des totaux   partiels   et des totaux. généraux et dans la preniere moitié du premier cycle faisant suite à une prise de total.

   Par cnséquent, les barres à caractères de désignation se   soulevaient   lors des cycles de totaux partiels et de totaux généraux mais,   comme   il   n'y   avaitpas   d'arrêts,   elles s'élevaient jusqu'à la limite de leur   course,   c'est-à-dire jusqu'à un point pour lequel le dernier   caractère   avait   dépasse   l'endroit d'impression,en sorte que rien n'était imprimé par elles.

     Dans   les opérations avec   inscrip-   tion de chaque carte par la tabulatrice, toutes les barres à carac- tères sans   calcul   à partir desquelles l'impression était requise à chaque cycle   étaient   placées de manière à être commandées par l'ar- bre de la pièce de retenue correspondant à l'arbre   545   ici dessiné. 



  Par contre, dans la présente machine, les barres à caractères com- mandées par l'arbre des désignations 561 ne se soulèvent jamais dans les cycles des totaux et pendant l'impression de chaque carte par la tabulatrice, elles s'élèvent dans tous les cycles .Le pré- sent arbre des désignations est donc mieux étudié et plus utile que l'ancien. 



   Il est quelquefois désirs-bled'imprimer les articles dans certaines zones et en même temps dans une ou. plusieurs cases de oalcul pour imprimer des totaux seulement. Cette opéra- tion était   possible   dans l'ancienne machine mais grâce à un ajus- tement assez différent de celui qui. va être décrit. En effet, pour faire fonctionner la présente machine de cette façon, l'arbre de non-impression 667 est placé en vue de l'impression du total seule- ment ( figs. 6,12 et   73)   et les leviers de commande 672 sont accro- chés à lui dans toutes les colonnes dans   Lesquelles   on désire n'im- primer que le total.

   Dans toutes les colonnes dans lesquelles il doit y avoir une inscription de chaque carte par la tabulatrice,- (que ce soit des colonnes de calcul ou de désignations) les connec- teurs 675 de ces leviers de commande sont accrochés par leurs en- 

 <Desc/Clms Page number 95> 

 
 EMI95.1 
 G' "4à coches internes 669 à l'equerre 678 de façon à maintenir ces leviers fixes en position inactive et par conséquent les marteaux à carac- téres en position active. Les barres de commande 552 des cliqtiets de la pièce de retenue sont reliées comme à l'ordinaire, cl-est-à-dir( que les connecteurs 567 sont placés èle manière à être commandes par l'arbre 545 dans les colonnes de calcul et par l'arbre 561 dans les colonnes de désignations. 



   Si l'on suppose que la machine est ajustée com- me il vient d'être décrit, les barres à caractères de calcul 195 se soulèvent dans tous les cycles   sauf   les cycles à vide, puisqu'elles sont retenues alors par l'arbre 545. Des articles sont donc   impri -   més dans les colonnes de calcul pour lesquelles les leviers de com- mande 672 sont accrochés à l'équerre 678 mais pas dans celles pour lesquelles ils sont accrochés à la barre de non-impression 671. 



   Les barres   à   caractères de désignation ne se soulèvent que lors du .premier cycle faisant suite à un total. Pour permettre l'impres- sion des articles,le verrou 710 (fig. 55) doit être bloqué hors d'action par le verrou 759. 



   Dans ce mode de fonctionnement général, il est, cependant, généralement désirable d'imprimer les désignations dans tous les cycles des articles. Pour obtenir ce résultat, on libère le verrou 759 et on dégage à la main le crochet 763 qui réunit les deux parties de la biellette composée 736 de l'ergot 764, puis on le verrouille en position de repos au moyen du poussoir 770 comme indiqué dans la fig. 73. Ceci empêche l'arbre des désignations 561 de pivoter sous l'action de la came 644 et impose à cet arbre le mode de fonctionnement avec inscription de chaque carte par la ta- bulatrice comme représenté dans les figs. 69 à 73, les barres à caractères des désignations étant maintenues abaissées pendant les cycles   à   vide et les cycles des totaux seulement. 



   Pour mettre en évidence la Souplesse des com- 

 <Desc/Clms Page number 96> 

 mandes, il suffit de faire remarquer qu'il est possible, SI désirs, d'imprimer des désignations à chaque cycle d'article dans certai- nes zones et de n'imprimer dans d'autres zones des désignations que pendant le premier cycle faisant suite à une prise de total. Pour ce fonctionnement, le crochet 763 doit avoir été libéré du poussoir 770, de façon à permettre à l'arbre des désignations 561 de fonc- tionner en vue de l'impression du total seulement, et le crochet 710 ( fig.55) doit avoir été immobilisé hors d'action par le verrou 759.

   Dans les colonnes où des désignations ne doivent être imprimées que lors du premier cycle faisant suite à une prise de total, les barres de   commande   552 doivent être reliées par le connecteur 567 à l'arbre des désignations 561. Dans ces colonnes de désignations dans lesquelles l'impression est désirée dans tous les cycles d'ar- ticles, ce connecteur 567 sera placé de manière à être commandé par l'arbre   545   en vue de   ietenir   les barres à caractères dans les cy- cles à vide, et les connecteurs 566 et 565 seront mis en activité de manière à retenir ces barres à caractères dans les cycles dea totaux et des totaux généraux. Ces barres à caractères ne   s'élé -     veront   donc que pendant   les  cycles des articles. 



   Il est prévu un dispositif réglable à la main pour provoquer l'arrêt automatique de la machine à la fin d'une course à vide précédant une course de total ou à la fin de la course de total ou son arrêt à ces deux momentsou à   aueun   d'eux selon les besoins. Comme les cames des totaux 491 et 492 agissent pour tirer la biellette 495 (   fig.40)   dans la dernière partie de la course à vide et pour la ramener dans la dernière partie de la course des totaux, ces cames ou l'arbre 426 des totaux partiels actionné par elles peuvent servir avec avantage pour actionner ce mécanisme.On se souviendra ici que quand l'arbre est tiré, il fait pivoter dans le sens des aiguilles   d'une   montre un levier   611   (fig. 6) placé du côté gauche de la machine.

   Ce levier est 

 <Desc/Clms Page number 97> 

 pourvu d'un troisième bras sur lequel pivote une biellette allon- gée 772 s'étendant   jusqu'à   l'embase de la machine où elle fait pi- voter à son tour un levier 773 à trois bras auquel elle est réunie par une coulisse ajourée et un ressort 774 (   fig.ll).   Quand l'ar- bre des totaux est tiré, cette biellette 772 s'abaisse et fait pi- voter le levier 773 dans un seul sens, puis quand l'arbre des totaux revient à sa position normale et que la biellette se soulevé, elle fait pivoter le levier en sensn opposé mais pas positivement. Le mécanisme est représenté en fig. 6 tel qu'il est vu par la. droite et   en.fig.   11 tel qu'il est vu par la gauche.

   L'embase de la tabula- trice Powers. telle qu'elle est ordinairement construite comprend une pièce en fonte moulée 775 montée sur la membrure principale de gauche de   l'embase.   Cette pièce 775 a été conçue à l'origine pour renfermer le mécanisme de commande automatique des soustractions directes qui n'est pas utilisé dans la présentemachine. Mais com- me cette pièce 775 supporte un certain nombre d'autres organes, on la conserve généralement. Le levier 773 pivote sur une flasque 776 fixée à la pièce 775. Le bras oscillant 167 qui commande l'ar- rêt de la machine est fixé sur un arbre pivotant 168 qui touril- lonne dans cette pièce moulée 775, et le levier 171 qui arrête effectivement la machine pivote sur un axe 172 monté sur un bouton faisant saillie par rapport à cette pièce.

   Le bras oscillant 167 se prolonge au-dessus de son axe et porte une corne 777 à profil bien connu qu'on peut placer selon deux positions par rapport au bras 167. Cette corne 777 est reliée à ce bras par une coulisse ajourée 778 et un ressort   78k   comme à l'ordinaire ; elle est main- tenue dans l'une ou l'autre de ses positions par le bouton usuel.. 



  780 qui peut s'engager dans l'une ou l'autre de deux encoches. 



  La corne 777 constitue en fait le prolongement réglable dubras 167 ; elle est pourvue   d'un   bouton 784 engagé dans une fente d'une biellette 785 reliée en 789 par une coulisse ajourée et   un.   res- sort au bras dirigé vers le haut du levier 773. Quand la corne 777 

 <Desc/Clms Page number 98> 

 occupe la position que montre la fig. 11, le mouvement de descen-te de la biellette 772 fait pivoter le bras 167 dans le sens des ai- guilles d'une montre et agir le levier de renvoi 158, ce qui provo- que l'arrêt de la machine à la fin du cycle. L'arbre des totaux- est tiré dans la dernière partie du cycle à vide de la machine et avant la fin de ce cycle.

   Par conséquent, si les organes occupent les positions   représentées,   la   machine   s'arrêtera automatiquement à la fin d'un cycle à vide.   Liais, si   la corne 777 est placée dans son autre position, le bouton 784 se trouve à l'extrémité supé - rieure de la fente de la biellette 785 qui est donc au repos et ne peut faire osciller le bras 167, de sorte que la machine ne s'arrête pas. 



   Pour assurer l'arrêt de la machine, à la fin du cycle des totaux, le levier 773 possède un troisième bras diri- gé vers le bas et sur lequel pivotent en 786 deux: plaquettes en métal 787 et 788 réunies au-dessous de cepivot 786 par un ressort de tension 790 qui tend à faire pivoter les deux leviers en sens opposés. Le mouvement relatif sous la tension de ce ressort est limité par une oreille faisant saillie par rapport à une de ces plaquettes pour attaquer un bord de l'autre, de façon que les deux plaquettes 787 et 788 pivotent normalement en bloc autour du pivot 786 ; elles sont sollicitées dans le sens des aiguilles d'une mon- tre ( en   fig.ll)   par un ressort 792.

   Sur le levier 171 et la biel- lette 173 pivote en 793 un renvoi   794,   qui peut tourner librement autour de sun pivot selon une amplitude limitée par un ergot de butée 795 prévu sur cette billette et maintenu dans l'une ou l'au- tre de ses deux positions par un ressort 796 fixé à cet ergot ainsi qu'à un ergot prévu sur le renvoi 794, le tout de telle sor- te que, quand ce renvoi passe de l'une à l'autre deses positions, le ressort 796 oscille d'un côté du pivot 793 à l'autre. Quand le renvoi 794   occupe   sa position active ( représentée en   fig.ll) ,   

 <Desc/Clms Page number 99> 

 un tasseau   77   faisant saillie par rapport à lui se place au-des- sous de l'extrémité de la plaquette 787 et limite son mouvement de pivotement par rapport à l'axe 786.

   La biellette 173 peut occuper deux positions, à savoir une position basse quand la machine est à l'arrêt ( fig.6) une position haute (fig.ll) quand la machine   f onc-   tionne. Dans sa position haute, le renvoi 794 retient la plaquette 787 en sens inverse des aiguilles d'une montre ( en fig.ll) obli- geant ainsi l'extrémité libre de la plaquette 788 à /être pressée contre un bouton 798 dépassant par rapport au bras 167. Ce bouton, qui arrête le mouvement de la plaquette 788, distend le ressort 790 jusqu'à ce que, dans la dernière partie de la course à vide, le le- vier 773 pivote dans le sens des aiguilles d'une montre et déplace la plaquette 788 vers la gauche jusqu'à ce qu'un épaulement crochu 800 prévu' sur elle soit astreint par le ressort 790 à attaquer le bouton 798.

   Les organes restent dans cette position jusqu'à ce que le   retour d.e   l'arbre des totaux tire la biellette 772 vers le haut et la plaquette 788 vers la droite, faisant pivoter ainsi le bras 167 et   intervenir   le levier de renvoi 158 un peu avant la fin de la course des totaux,   d'ou   il résulte que la machine est arrêtée automatiquement en refoulant la biellette 173 vers le bas. Ceci permet aux plaquettes 787,788 de pivoter dans le sens des ai-- guilles   d'une   montre sous l'action du ressort 792, ce qui libère l' épaulement 800 du bouton 798 et permet au levier de renvoi 158   de   revenir à sa position de repos.

   Quand, par conséquent, on remet en marche la.machine en appuyant sur le bouton de manoeuvre 162, ce mécanisme ne l'arrête bas à nouveau jusqu'à l'opération suivante de prise de total. Quand le renvoi 797 est amené par pivotement vers le bas à son autre position, son tasseau est éloigné de la plaquette 787 et ce fonctionnement ne se produit pas. 



   L'ensemble de la construction est tel que, si les organes occupent les positions   que   montre la fig. 11, à 

 <Desc/Clms Page number 100> 

 chaque   changement   dedésignation, la biellette 785 arrêtera la ma-   chine   à la fin de   la,   course à vide et qu'un total ne sera pas pris jusqu'à ce que l'opérateur remette en marche la machine en appuyant sur le bouton de   manoeuvre   162. Elle fera alors un autre cycle : le cycle des totaux, puis s'arrêtera une deuxième fois. Toutefois, si la corne réglable 777 occupeson autre position, la machine ne s'arrêtera qu'à la fin de la course des totaux et pas de la course à vide.

   Par ailleurs, si la corne 777 est en position d'activité et le renvoi 794 en position d'inactivité, la machine s'arrêtera à la fin de la course à vide, nais pas à la fin de la course   des     totaux...   



  Enfin, si les deux pièces sont en position d'inactivité, ce méca- nisme d'arrêt automatique ne fonctionnera pas. 



   Le mécanisme d'arrêt automatique présente une utilité de diverses manières, il est parfoi désirable, en effet, d'effectuer un ajustement manuel du papier avant l'impression d'un total, et le mécanisme sera alors ajusté de manière à provoquer l'ar- rêt à la fin du cycle à vide. En outre, les machines de ce genre sont utilisées parfois pour faire des écritures sur des.registres à feuillets mobiles, auquel cas à la fin de chaque groupe decartes, il faut arrêter la machine pour introduire le feuillet de registre suivant. Pour cegenre de travail, le renvoi 794 est mis en posi- tion d'activité, et l'organe débrayeur 777 en position d'inactivité, de façon que la machine s'arrête à la fin du cycle des totaux mais pas à la fin du cycle à vide.

   Les feuilles du registre sont dis- posées en série, mais il est possible qu'il n'y ait pas eu de pas- sage d'écriture dans tous les comptes, de sorte que l'opérateur a besoin de connaître la désignation du groupe de cartes faisant im- médiatement suite et dont la première desquelles se trouve au mo- ment considéré dans la chambre   d'analyse. A.   cet effet, la, machine peut être réglée de manière que, pendant la course à vide de l'opé- ration de prise du total d'un groupe de cartes, elle imprime la dé- signation poinçonnée dans la première carte appartenant au groupe 

 <Desc/Clms Page number 101> 

 suivant.

   Comme les écritures figurant dans le registre doivent être passées article par article, l'opérateur place l'arbre 667 en posi- tion d'inscription de chaque carte par la tabulatrice et accroche l'organe 675 de chaque colonne de désignations à 1'équerre 678. 



  Les barres de commande correspondantes 552 sont ajustées comme le montre la fig. 76, le verrou 558 étant dégagé, et le connecteur 567 en position neutre, de façon qu'il n'y ait d'accouplement ni avec l'arbre les désignations, ni avec l'arbre de la pièce de retenue, tandis que le connecteur 566, et aussi de préférence le connecteur 565, sont mis en positions d'activité. Le résultat de ce réglage, c'est que le cliquet 546 est normalement dégagé et que la barre à caractère 195 se soulève dans tous les cycles sauf dans lescycles des totaux partiels et des totaux généraux pendant lesquels les connecteurs 566 et 565 provoquent l'engagement   du. cliquet.   Pendant que le contenu, des cartes d'articles est inscrit par la tabulatrice, les désignations sont imprimées de la manière ordinaire.

   Pendant xle cycle à vide, quand toutes les autres barres à caractkres sont maintenues abaissées, du fait que leurs barres de commande 552 sont toutes reliées soit à l'arbre 545 de la pièce de retenue, soit à l'arbre d.es désignations 561, ces barres à caractères 195 s'élèvent sous l'action de la. première carte appartenant au nouveau groupe qui se trouve alors dans la chambre d'analyse, de sorte que les désignations sont imprimées. Ainsi donc, quand la machine   s'arrê-   te, l'opérâtes   peu,   d'un seul coup d'oeil vers l'endroit convena- ble de la feuille qui vient d'être imprimée, lire la désignation du groupe de cartes suivant et choisir la feuillede registre appro- priée pour l'introduire dans la machine.

   Ces désignations peuvent, si désiré, être imprimées du côté situé à l'extrême droite de la feuille, c'est-à-dire à un endroit où elles sont peu visibles. 



   Pendant la course à vide, l'arbre des désignations 667 étant placé en vue de l'inscription de chaque carte par la tabulatrice, la biellette 713 ( fig.55)   maintient   le crochet 710 du chariot dégagé, 

 <Desc/Clms Page number 102> 

 de sorte que   l'impression   de 1- désignation se produit. Toutefois, il est parfois désirable d'imprimer la   désignation   lors de la cour- se à vide ou en blanc et   également   d'assurer le fonctionnement avec inscription de   chaque   carte par la tabulatrice et impression du - total seulement   comme   décrit ci-dessus. Pour ce travail, l'arbre d'impression 667 est placé en position d'impression du total seule- ment et ne libère pas le crochet 710 lors du cycle en blanc.

   Ce crochet est donc   immobilise   au repos par le verrou à main 759 que montre la fige   55.   



     La.   machine représentée dans le brevet sus-rappe- lé se prêtait sensiblement au même réglage que celle que montre la   fige 76   mais, quand on se servait de cette machine, il était néces- saire de l'arrêter à la main, de façon à obtenir le fonctionne- ment sus-décrit. Ici, par contre, le mécanisme   d'arrêt   automatique donne à ce fonctionnement dans certains cas une très grande utilité. 



   Le mécanisme de blocage du zéro est étudié il de manière à se prêter à un montage facile sur l'interprétateur 233 (   fig.16)   de manière à affecter n'importe quelles barres à   carao-   tères désirées   195 ;   il est réglable par l'opérateur de la machine de diverses façons en vue de lui donner une certaine variété de fonctions. Ce mécanisme agit sur certains cycles de la machine pour immobiliser les barres à caractères associées 195 et les empêcher de se soulever pour les rendre, ainsi que les totalisateurs action- nés par elles, inactives dans ce cycle. La. butée inférieure 227 de chaque groupe vertical de ces butées est prévue pour ce but. 



  Quand, dans une colonne quelconque, cette butée est projetée, elle vient attaquer dent 801 de la console de guidage 205 et empê- cha ainsi la barre de s'élever. Cette butée particulière n'est pas munie d'un ressort 233 ou   d'une   oreille   244 ;  elle est commandée en- tièrement par un levier coudé 802. Une série de leviers de ce genre pivotent dans des taquets 803 en forme de peignes assujettis aux bâtis des diverses butées. On se souviendra ici que, pour, l'usage 

 <Desc/Clms Page number 103> 

 commercial, les barres d'arrêts 225, etc.. sont montées dans des unités comprenant chacune dix rangées. Chaque butée 227 fait sail- lie vers l'arrière à travers une plaque 232 et pivote sur le levier coudé 802 ; elle est maintenue normalement en position de rappel par un ressort 803 assujetti à ce levier coudé. 



   Le dispositif servant à faire pivoter les le- viers coudés 802 ( fig. 16) en sens inverses des aiguilles d'une montre pour verrouiller les barres à caractères est monté, de pré- férence, sur la paroi supérieure arrière de   l'interprétateur   238, de sorte que chacun de.ces interprétateurs peut être   pourvu,   du mé- canisme de commande du blocage du zéro qui peut être utile pour le genre de travail auquel est destiné cet interprétateur particu- lier.

   Pour chaque dénomination dans laquelle un bloque-zéro est né- cessaire, le bras horizontal arrière du levier coudé 802 est étu- dié pour pivoter   ers   le haut sous l'action d'une oreille 805 d'un organe d'actionnement d'arrêt du zéro qui est constitué par   un   le- vier 806 pivotant sans serrage sur une tige 807 assujettie à une console 808 fixée par des vis 810 à la paroi arrière de l'inter- prétateur. Cette console est coupée de fentes de guidage des le- viers dont chacun possède un bras faisant saillie à travers un ori- fice de la console et est pourvu d'une oreille 811 apte à limiter le mouvement depivotement de ce levier. Ce dernier est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre ( fig. 80) par un ressort 812.

   Ces consoles 808 ent chacune rationnellement une largeur suf- fisante pour recevoir dix de ces leviers 806, et sont construites de telle sorte que si deux d'entre elles sont ajustées en bout, les leviers suivront en succession régulière et avec l'espacement convenable (   fig.78).     La   paroi arrière de l'interprétateur est pour- vue, de préférence, d'une série de trous taraudés séparés par des distances convenables, de façon que, quand on procède à l'enfilage d'un interprétateur, des faisceaux de ces leviers 806 puissent 

 <Desc/Clms Page number 104> 

 être   montés  partout   où.   il le faut par simple introduction de quel- ques vis.

     Chacun,   de ces leviers est pourvu, de préférence, d'une oreille 305   faisant   saillie vers   la.   gauche ( en fig.78) et- porte sur sa face   opposée un     accoupleur     814   qui pivote dessus et est maintenu par un ressort 815 soit en position active, soit en posi- tion inactive   comme   représente dans la fig.81.

   Chacun de ces accou- pleurs possède une oreille, de façon que, quand l'un quelconque d'entre eux pivote pour venir occuper sa position active, son oreil- le vienne se placer sous l'oreille 805 du levier suivant et à sa gauche ( à droite dans la   fig. 78).   La construction est telle que, si le levier terminal d'une série de leviers 806 pivote, son mouve- ment se communique à tous ceux qui se trouvent à sa droits pour au- tant que les accoupleurs 814 soient en position active. Mais la succession peut être coupée en un point quelconque, en faisant pi- voter l'un quelconque de ces accoupleurs vers le bas jusqu'à sa position inactive.

   Comme on le conçoit, si dans uns installation quelconque cet ajustement n'est pas désiré, une série de ces ac- coupleurs peut être assujettie en   permanence   les uns aux autres, par n'importe quel moyen convenable, pour qu'ils puissent tourner en bloc. 



   Le dispositif servant à faire pivoter les le- viers   d'actionnement   806 est monté sur un arbre transversal 816   tourillonné   dans des consoles 817 assujetties par des vis à la paroi arrière du bâti de l'interprétateur 238. En vue de sa coopé- ration avec ce dispositif, le levier terminal 806 présente une construction spéciale qui est représentée en traits pleins dans la fig. 80, c'est-à-dire qu'il fait saillie vers le bas plus loin que les autres leviers et qu'il est garni à son extrémité inférieure d'un bouton 820 par lequel il est commandé et à son extrémité pos- térieure d'une biellette pendante 822 pivotant sur lui en 821. 



  Les autres leviers 806 ne sont pas équipés de la même façon. 

 <Desc/Clms Page number 105> 

 



   Au-dessous de chaque faisceau de leviers 806 est monté sur l'arbre 816 un élément préalablement assemblé et com- prenant un manchon 823 ( fig.82) qui peut coulisser le long de l'arbre   jusqu'à   une position quelconque selon les besoins et qui est immobilisx par rapport à lui par une vis de calage noyée 824. 



  Sur ae manchon est monté un plateau 825 fixé à lui rigidement par un rivet. 826. En outre, sur lui pivotent sans serrage une série de le- viers maintenus en place par une rondelle 827 encastrée sur le bout du manchon. Le premier de ces leviers, en partant de la gauche dans la fig. 82, est un levier plat 828 dont le profil est représenté dans la fig. 84 ; il possède une oreille 830 dépassant son   extrémi-   té avant en un endroit qui lui permet d'être attaqué par un pous- soir 831 actionné par un câble Bowden 832 ; ce poussoir est logé dans un fourreau 833 fixé à une console 834 assujettie à la paroi arrière de l'interprétateur.

   Le levier 828   coopre   avec un   deuxiè-   me levier 835 ( fig.85) qui possède une oreille 836 faisant saillie par rapport à lui et étudiée pour venir porter contre un bord du levier 828 pour limiter le mouvement relatif des deux leviers sous la tension d'un ressort 837 par lequel ils sont réunis. La cons-truc- tion est telle que les deux leviers 828 et 835 pivotent ordinaire - ment à blanc mais que le levier 828 peut être soulevé par le câble Bowden indépendamment de l'autre s. i ce dernier est bloqué. Sur le levier 835 pivote un levier 838 formant verrou relié par un ressort 840 au troisième levier placé sur le manchon 823 et qui est un le- vier coudé 841 ( fig.86).

   Ce levier 841 est pourvu d'une oreille 842 destinée à être   attaquée   par le levier-verrou 838 de manière à maintenir les deux leviers 841 et   8.35   dans l'une ou. l'autre des deux positions relatives ; la position active est représentée en traits pleins dans la fig. 80.

   Le verrou. 838 est pourvu   d'Un'   dent 843 qui, dans la position active, se trouve au-dessus de l'oreille 842, mais les deux leviers peuvent être écartés   à   leur extrémité 

 <Desc/Clms Page number 106> 

 arrière et bloqués dans cette position par l'engagement de la dent 843 au-dessous de l'oreille   842.   Les organes occupent alors les positions relatives représentées en traits mixtes dans la fig.80, c'est-à-dire avec l'oreille 330 soulevée hors de la portée du pous- soir 831, et le   xystème   de leviers rendu inopérant par le   aâble   Bowden. Le levier 828 possède un bouton 839 placé derrière le le- vier 841 pour limiter son mouvement dans son ajustement.

   Le levier 841 est muni d'un bras vertical qui se trouve normalement juste en face du bouton 820 du levier terminal 806. Quand les organes occu- pent leur position active, ( représentée dans la fig. 80), une com- mande du câble Bowden fait pivoter les trois leviers 828,835 et 841 ensemble comme s'il n'y en avait qu'un, et le bras vertical du le- vier 841 qui agit sur le bouton 820 fait pivoter le levier 806 en sens inverse des aiguilles d'une montre, mais actionne les leviers coudés 802 et place les butées 227 pour maintenir abaissées les bar- res à caractères comme exposé plus haut, le mouvement se communi - quant des premiers leviers 806 aux autres par le dispositif décrit plus   haut .   



   Ces éléments sont établis parfois comme décrit ci-dessus,   c'est-à-dire.   qu'ils se terminent par la pièce 841. Tou- tefois, dans certaine usages de la machine, il est désirable que chaque élément bloque-zéro soit commandable sélectivement par l'un ou l'autre desdenx câblesBowden. C'est le cas dans la construc- tion représentée. Le levier coudé 841 est alors établi en deux   pièces   rivées ou soudées l'une à l'autre,   faae   à face ( fig.82), ces pièces étant identiques sauf que les oreilles 842 font saillie dans des directions opposées.

   Au delà de ce levier se trouve un autre levier 828 identiquement semblable à celui décrit plus haut   sauf   qu'il est   gaucher.   Ce levier possède également une oreille saillante 830 mais dirigée en sens opposé par rapport à la   premi-   re et destinée à être commandée par un autre câble Bowden 845   (fig.78) .   Ce deuxième levier 828 est également associé à un levier 

 <Desc/Clms Page number 107> 

 comme le levier 835 pourvu d'un verrou 833, mais tous les organes sont ici gauchers. La construction est étudiée de telle sorte que l'un ou l'autre des leviers 828, une fois commandé par son câble Bowden, fasse pivoter le levier 841 et place le bloque-zéro ,   à'   condition que les deux leviers se trouvent en position active.

   Mais ils peuvent être placés en position active et inactive au moyen des verrous 838 indépendamment.l'un de l'autre. Ainsi donc, par un ré- glage manuel, cet ensemble peut être agencé de manière à être com- mandable soit par un câble Bowden 832 seulement, soit par le câble Bowden 845 seulement, soit par ces deux câbles, soit encore par aucun d'eux. Comme on le conçoit, un de ces   mécanismes   de commande du bloque-zéro peut être placé en n'importe quel   endroit   désiré en travers de l'interprétateur, et un ou plusieurs de ces mécanis- mes peuvent être montés sur n'importe quel interprétateur pour fai- re face aux exigences du travail. Ainsi, par exemple, deux zones desservies par des totalisateurs peuvent être commandées à partir de la, même région de la carte par des fils métalliques en Y.

   Dans une certaine liasse de cartes, des débits peuvent être additionnés dans les totalisateurs de gauche, et des crédits dans les totali- sateurs de droite, chaque carte de débit étant percée d'un trou destiné à commander le bloque-zéro de droite. Dans une autre lias- se des mêmes cartes, les débits et les crédits peuvent être ins - crits dans les deux colonnes, mais certains articles représentant des opérations ou transactions d'un. genre particulier peuvent être exclus dela colonne de droite. Les écritures peuvent être classées en écritures actives et écritures non actives ; chaque carte représentant une écriture non active peut être percée d'un trou pour faire fonctionner le bloque-êro de droite.

   Dans cet exemple, chaque carte de débit peut être pourvue d'un trou com- mandant le câble 832 du bloque-zéro de droits, et chaque carte non active ou inopérante ( qu'elle soit débitrice ou créditrice) d'un trou de commande du câble 845 d.e la même unité. Lors du 

 <Desc/Clms Page number 108> 

   premier     passage,   dans l'unité de   droite,   le levier 828 commandé par le trou   .le   débit et le câble  832   serait rendu actif etle le- vier 844 inactif, et ce   réglage   serait inversé lors du second pas- sage. 



   Un des principaux usages des bloque-zéro se   ma-   nifeste au cours de la prise des totaux. Lors d'une opération don- née deprise de total, un ou plusieurs totalisateurs peuvent être empêchesde céder leurs   totaux-.   Il est prévu- à cet effet des moy nes grâce   auxquels,   quand ceci est nécessaire, l'arbre 816 peut pivoter en sens inverse des aiguilles   d'une   montre pour venir occu- per sa position de prise de total et pour que, quand l'arbre pivote ainsi, n'importe quel groupe de bloque-zéro puisse intervenir pour empêcher une prise de total dans les zônes contrôlées par eux. 



  Dans le présent exemple, cet arbre peut pivoter ( ou ne pas pivoter) selon les besoins, que ce soit l'arbre des totaux 426 ou   l'arbre';   des   totaux   généraux 427 de la machine qui soit tiré. On se   rappel-   lera, en se reportant à la fig. 6, que quand l'un ou l'autre de ces arbres est tiré, un levier coudé 613 pivote en sens inverse des   aiguilles   d'une montre. Ce levier ( figs. 77 et 78) pivote sur un axe 846 qui fait saillie par rapport à la membrurede gauche 182 du bâti. Le moyeu dece levier coudé est prolongé et porte un bras pendant 847 fixé sur lui   qui,   après pivotement de ce levier en sens inverse des aiguilles d'une montre, agit sur un bouton 848 pour refouler une barre 850 vers l'arrière et vers le bas.

   Cette barre est   guidée   pur un bouton 851 qui fait saillie par rapport à la   parole   terminale de gauche de l'interprétateur 238 et est tiré vers l'avant par un ressort 852 ; à son extrémité arrière, elle est   supportée   par une biellette de guidage   853   qui pend par rapport . à un levier 854 du premier genre pivotant sans serrage sur l'ex- trémitéde l'arbre 816. Sur cet arbre est fixé un bras 855 en for- me d'éventail coupé des deux encoches usuelles pour permettre un 

 <Desc/Clms Page number 109> 

 réglage relatif d'un levier 856 pourvu d'un bouton destiné à se placer dans l'une ou l'autre deces encoches.

   L'arbre 816 traverse une fente de ce levier pour permettre à ce dernier d'être tiré   longitudinalement   en vue de dégager le bouton d'une de ces encoches et de l'engager dans l'autre. A son extrémité inférieure, ce le- vier 856 est pourvu d'un bouton 858 engagé dans une encoche 860 découpée dans le bord supérieur de la barre 850. Quand le levier 856 occupe sa position active ( comme le montre la fig. 77), le bou- ton 858 occupe une position qui lui permet d'être pressé contre l'épaulement avant de l'encoche 860 de sorte que, quand la barre 850 est déplacée vers l'arrière par le pivotement d'un. arbre des to - taux, la biellette 853 pivote elle-même sur le bras 854 et que le levier 856 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui fait pivoter l'arbre 816.

   Si, au contraire, le levier 856 oc- cupe son autre position, le bouton 858 est déplacé vers l'extrémi- té arrière de l'encoche,   c'est-à-dire   vers un endroit où il n'est pas attaqué par la barre 850, de sorte que l'arbre 816 ne pivote pas lors d'un cycle deprise de total. 



   On remarquerai, dans les figs. 77 et 78, que la barre 850 se trouve sur l'interprétateur et que le bouton 848 est placé juste derrière le bras 847, de sorte que cet interpréta- teur peut être enlevé en le faisant glisser vers l'arrière, puis remplacé sans qu'il faille veiller à la liaison de   commande   en cet endroit. 



   Pour utiliser l'arbre 816,mais le mettre au repos lors d'un cycle particulier de prise de total, il est. pré- vu sur l'extrémité, avant du bras 854, une oreille commandable par un   aâble   Bowden 859 dont la gaine est assujettie à la console   817.   



  Ce câble peut être commandé, par exemple, sous le contrôle d'un trou spécial poinçonné dans la carte des totaux partiels et des totaux généraux.. Le pivotement du bras 854 par un   c-âble   Bowden abaisse la barre 850 et l'amené hors du trajet du bouton 858, 

 <Desc/Clms Page number 110> 

 ce qui empêche l'arbre 816   de   pivoter lors des courses des totaux partiels. 



   Un   dispositif   réglable à la main est prévu pour que, quand l'arbre 816 pivote, il puisse actionner un ou plusieurs des faisceaux de leviers 806 pour empêcher le total partiel d'être pris aux unités de calcul   associées. A.   cet effet, pour chacune des unités montées sur l'arbre 816 est prévue une pièce 861 ré- glable à la   main     ( figs.   16, 78, 79 et 83) faisant saillie vers l'arrière de la machine, montée sur cet arbre grâce à une fente et tirée vers. l'avant par un ressort.

   L'extrémité avant de cette piè- ce a la   J'orne   usuelle en évential et présente deux encoches des- tinées à enclaver à tour de rôle un bouton 862 se dressant au-des- sus du plateau 325, qui,   comme   décrit ci-dessus, est fixé sur le   manchon   323 etqui, par conséquent, pivote avec l'arbre. Cette piè- ce 861 est pourvue d'un bouton 863 engagé dans une fente pratiquée dans l'extrémité inférieure de la biellette 822. Quand la pièce 861 occupe sa position supérieure, c'est-à-dire active ( représen- tée en fig. 16), ce bouton se trouve au sommet de la fente, de sorte que, quand l'arbre pivote, la biellette 822 est poussée vers le haut et fait pivoter le groupe de leviers et place les butées bloque-zéro 227.

   Si, toutefois, la pièce 861 se trouve de façon que son extrémité arrière occupe sa position inférieure ( fig.   83)   quand l'arbre pivote, le bouton 863 se meut fou dans la fente et ne commande pas le bloque-zéro. On remarquera que, dans un   fichier   quelconque de cartes, un ou plusieurs des groupes de bloque-zéro dont la machine peut être   pourvue   peuvent être rendus opérants ou inopérants lors des cycles de prise de totaux par réglage de la ou des pièces 861. 



   Toutes ces pièces peuvent être mises au   repos,   au cas où aucune intervention de   bicoque-zéro   n'est désirée dans les cycles de totaux.. Par conséquent, le levier 856 de mise au repos peut être supprimé, et le bouton 858 peut être monté sur un 

 <Desc/Clms Page number 111> 

 bras fixé sur l'arbre   816.   Mais ceci imposerait après coup un   noi   veau réglage méticuleux des pièces 861. Le levier   856   permet de se passer de toute intervention de bloque-zéro lors d'une prise de totàl tout en concervant l'ajustement de l'interprétateur. 



   Dans cette machine, au moment où l'on prend un total partiel ou un total général automatique, la première carte du groupe qui fait suite se trouve dans la chambre d'exploration de la machine ù elle est en cours d'analyse, bien que ceci reste sans effet. Il pourrait donc arriver par conséquent que cette car- te particulière eût un trou pour commander un fil métallique 832 ou   845   en Y. Pour empêcher que ceci ne bloque incorrectement un total, le plateau 825 qui est fixé sur l'arbre 816 est paurvu d'un bouton 864 ( fig. 16 et 82) qui se trouve normalement à une faible distance en arrière du bras vertical du levier 841 . Quand l'arbre 816 pivote en sens inverse des aiguilles d'une montre pen- dant un cycle de total partiel, ce bouton 864 se déplace vers l'avant contre ce bras et l'empêche de pivoter.

   Si, alors, un câble Bowden actionne un des leviers 828 ou 844, il sera incapable de communiquer son mouvement aux leviers 835 et 841, et il pivote- ra indépendamment en tendant le ressort 837. 



   Le mécanisme bloque-zéro   susdécrit   est de conception et de construction perfectionnées par comparaison avec celui que comportent les tabulatrices Powers connues et les autres machines du même genre. La machine spéciale représentée ici pos- Séde une série continue de cent barres   à   caractères alphabétiques et numériques, ainsi que des totalisateurs qui peuvent   être f aci--   lement amenés à intervenir sous l'action de toute   succession   dé- airée de ces barres.

   Les butées d'arrêt 227 des   bloque-zéros   et leurs leviers coudés 802 sont prévus. de préférence, pour toutes ces barres, et un bloque-zéro peut être aisément placé sur n'im- porte quel interprétateur selon UN emplacement qui lui permette 

 <Desc/Clms Page number 112> 

   de commander     n'importe     quelle     succession     désirée   de ces leviers   coudes.     Dans   les   machines   antérieures, le mécanisme bloque-zéro comprenait, pour caque élément, un taquet en métal coopérant avec les fila   métalliques   traducteurs correspondant au zéro de cet élé- ment,

   et il fallait donner à ces taquets des longueurs différentes selon les sapacités des totalisateurs associés . De même, si l'on désirait fractionner le   champ   d'un totalisateur, il fallait prévoir deux de ces taquets ainsi   qu'un   dispositif pour les commander tous les deux en même temps ou un seul. Par contre, dans le présent cas, le monteur de l'interprétateur met simplement autant de le- viers 806 qu'il en faut, et leur faisceau peut être fractionné par l'opérateur à tout moment requis et en un endroit quelconque en mettant simplement au repos celui des accoupleurs 814 qui convient. 



  Dans les   modèles     antérieurs   différents dispositifs de bloque-zéros étaient fabriqués en vue des divers modes de fonctionnement qui   pouvaient  se   présenter.   Dans le cas présent, au contraire, les   dispositifs     standardisés   peuvent être mis en   plaàe   facilement par l'opérateur de la machine pour une grande variété de modes de fonc- tionnement, Les câbles Bowden 832 et 845 ou l'un quelconque d'en- tre eux peuventêtre commandés par des trous des cartes et dans n'importe quelle liasse deces cartes,   ma,   ou plusieurs d'entre eux peuvent être mis en travail ou au repos en quelques secondes.

   Pour   une   prise de total, les blqque-zéros desservant n'importe quel élé- ment désiré peuvent être rendus actifs ou inactifs selon les be- soins par un simple réglage de la pièce 861. Si l'on désire qu'au- cun bloque-zéro ne soit actif pour quelque opération particulière de prise de total, un trou prévu dans la carte de total mettra la barre 350 en position inactive.

   Si désiré toutefois, la même carte de total peut êtra percée non seulement du trou qui vient d'être   indique   mais   également   d'un trou capable d'actionner un des fils métalliques 832 eu 845, de sorte que lors de cet% opération un   élément    normalement   bloqué sur la prise de total peut être rendu 

 <Desc/Clms Page number 113> 

      automatiquement actif tandis qu'un autre élément qui, ordinairement, fournit son total peut être mis aux repos. Ce sont là quelques exemples des variantes qu'il est possible d'apporter au mode de fonc- tionnement sans devoir recourir à des dispositifs spéciaux. Mais l'opérateur pourra introduire d'autres variantes selon les besoins.      



  Le mécanisme bloque-zéro est généralement employé en association avec les zones du   totalisateur,   mais il peut, bien entendu, être u- tilisé aussi facilement pour mettre au repos les barres à   caractè-   res qui ne sont pas associées avec les -totalisateurs. 



   Un dispositif perfectionné est prévu pour la prise de "totaux facultatifs, c'est-à-dire pour la prise de totaux sous le contrôle d'une carte d.e totaux au lieu que ce soit par un changement de désignation. La construction de ce mécanisme apparaît clairement dans les figs. 45,46 et 50. Les fies. 45 et 50 en sont des vues en élévation d.e droite, et la fig. 46 une vue en plan en supposant que l'observateur se trouve en avant de la machine. Le mécanisme comprend un dispositif faisant pivoter l'arbre 425 ou 429   (fig.l7)   par un câble Bowden placé dans l'interprétateur. Un ensemble comprenant un plateau de support 900 est vissé en 901 sur le plateau de .droite 902 du mécanisme de changement dedésignation. 



  Deux bossages 903 encastrés dans la plaque 900 forment les coussinets de deux arbres pivotants 904 et 905 qui supportent à leurs extré- mités de gauche ( fig. 46) des bras horizontaux respectifs 906 et 907 ;chacun d'eux est pourvu d'une oreille 908 qui s'étend au- dessous de la traverse 910 à la base de l'interprétateur. Des trous verticaux pratiqués dans cette barre sont   occupés   par les logements usuels des broches ou aiguilles 911 et 912 commandées vers le bas par des câbles Bowden 913,914 qui actionnent le mécanisme. Les autres extrémités de ces câbles peuvent être commandées par n'impor- te lesquelles des aiguilles ajustées 146, de façon que les trous spéciaux puissent être placés selon n'importe quelles positions-'   repères   désirées de la carte.

   Un seul interprétateur peut être 

 <Desc/Clms Page number 114> 

 pourvu, de fils, de façon à utiliser des trous différents les uns des autres. 



   Des bras verticaux 915,916 sont montés sur les extrémités de droite des arbres pivotants 904,905 ; ils supportent des crochets 917, 913 pourvus d'épaulements 919 destinés à attaquer des oreilles 920, 921 solidaires de bras 922, 923 fixés respective- ment sur les arbres pivotants 425 et 429 du mécanisme de changement de désignation. La construction est telle qu'un actionnement du bras 906 par le câble Bowden   913   fasse pivoter l'arbre 425 pour amorcer une opération de prise de total, et qu'un actionnement du bras 907 par le câble 914 fasse pivoter l'arbre 429 pour amorcer une opération de prise d'un total général selon le fonctionnement usuel dans la machine Powers.

   Les bras 922 et 923 sont les bras usuels dont les extrémités avant agissent pour déclencher l'élément 
451 de prise des totaux, mais ils sont modifiés comme représenté du fait de la présence de branches dressées sur lesquelles sont fa-   çonnées   les oreilles 920,921. Les oreilles des bras 906 et 907   ocupent   une position telle que lorsqu'on dégage et qu'on met en place les   interprétateurs,   leur bâti glisse par-dessus eux sans entrave. 



  918 Les crochets   enclencheurs   917, sont construits et commandés de manière à assurer le fonctionnement désiré. Le crochet 917 est relié au bras 915 par un bouton 924   à tête   engagé dans une fente 925 de ce crochet et par un ressort 926 disposé de manière à tendre à faire pivoter ce crochet en sens inverse des aiguilles   d'une   montre (   fig.50)   et aussi à le déplacer vers l'arrière tout et maintenant l'extrémité avant de la fente 925 contre le bouton 924. A son extrémité avant, ce crochet 917 pré- sente un bord inférieur horizontal qui s'appuie sur un bouton 927 implanté dans la plaque 900. Le pivotement de ce crochet vers le 

 <Desc/Clms Page number 115> 

 haut est limité par un bouton semblable 928.

   Un autre bouton 930 prévu, sur le bras 915 assure la liaison d'un ressort de rappel 931 dont l'action est limitée par un bouton 932. Le bouton 930 se trouve      normalement un peu en avant du bord d'uneoreille ou branche dressée du crochet 917. La construction est telle que, quand le bras 915 pivote sous l'action du câble   Bawden   913, le ressort 926 tire tout d'abord le crochet 917 vers l'arriére, de sorte qu'il pivote sur le bouton 924 et coulisse horizontalement sur le bouton 927, et actionne le bras 922, ce qui déclenche le mécanisme de prise d'un total. Le bras 940 et par conséquent le bras 922 n'effectuent   qu'un   court mouvement. La fente 925 permet au bras 915 de continuer son mouvement   jusqu'à,   ce que le bouton 930'heurte l'oreille dressée du crochet 917.

   Ce bouton se trouve nettement au-dessus d'une ligne normale à l'épaulement 919 ; sa pression oblige le crochet à pivoter vers le haut hors de l'engagement del'oreille 920 ( comme le mon- tre   la-   fig. 50) laissant le bras 922 libre de revenir à sa position normale. Dans cette machine, la barre de rappel 152 n'est pas com- mandée lors d'opérations de prises de totaux, et   les.aiguilles   ajus- tées actionnées   146   restent donc dans leurs positions élevées jus- qu'au premier cycle faisant suite   à   un cycle de total partiel ou de total général. Le crochet 917 reste donc en position élevée ( fig. 



  50)   jusqu'à   ce moment. Quand les organes reviennent à leur position normale, le crochet pivote tout   d'abord   vers le bas jusqu'à ce qu'il repose sur l'oreille 920,   aprs   quoi il coulisse vers l'avant jusqu'à sa position normale et s'abaisse pour venir contre le bou- ton 927. Ces mouvements ne commandent pas le bras 922 et n'amorcent pas une seconde opération de prise de total. Dans la colonne conte-   nant   les trous spéciaux de prise de total, la   toucb-e   421 du méca- nisme de changement de désignation est rendue inactive. Le crochet 918 est monté et actionné de la même façon que le crochet 917. 



  La seule différence, c'est que ce crochet est en lui-même plus court. 

 <Desc/Clms Page number 116> 

 



     Somme   on   le;     conçoit,   le   mécanisme   de prise d. e totaux.   facultatifs   qui vient d'être décrit, ne   gent:   en aucune fa-   çon l'action   du   ne canine   de   changement   de   désignation     qui   peut fonctionner exactement   comme   si ce   mécanisme   facultatif n'existait pas. Les totaux peuvent être pris des deux façons même dans une mê- me liasse de cartes si désiré.

   Dans un mécanisme de prise   automa-   tique des   totaux   connu,une position de colonnes était modifiée pour être utilisée uniquement pour des trouS spéciaux y compris un ou. plusieurs correspondant à des totaux   facultatifs..   Ceci obligeait le trou de   total,   facultatif à se   trouver   toujours au même endroit sur la carte, etcet endroitne pouvait être utilisé pour un autre but quelconque.Le présent mécanisme n'exige pas, au contraire, de modification   quelconque   du groupe des aiguilles ajustées ;

   les troua des   totaux   peuvent occuper n'importe quels emplacements dési- rés, et ces   emplacements   peuvent, quand un autre interprétateur se   trouve    dans   la   machine,   servir pour les buts ordinaires . De mê- me, le   mécanisme   ne provoque pas une deuxième opération de totali-   sation   à vide   aprs     l'achèvement   de la   premiers.   



   Quatre genres de totaux peuvent être prisamvec le mécanisme décrit, en partie à l'aide de cartes de totaux. Si les deux zones définies par les deux unités de bloque-zéros repré- sentxes en   fig.78   sont desservies par des fils en Y, de sorte   que   tous les montants soient additionnés dans les totalisateurs de deux zones, et si l'on désire prendre des totaux partiels et des totaux généraux à partir de l'unité de gauche et des totaux géné- raux résultants et défini tifs à partir de l'unité de droite, on met au repos   le   dispositif 861 de l'unité de gauche ( figs. 16 et 830 et en activité celui de l'unité de droite.

   Si des totaux par-   tiels   et des totaux   .généraux   sont pris automatiquement par un chan- gement de  désigna,  tion, ils   seront     puisés   à l'unité   de   gauche seu- lement, l'unité de droite   étant   mise au repos par suite du. pivot; - ment de l'arbre 816 pendant les cycles des totaux et des totaux 

 <Desc/Clms Page number 117> 

 généraux.

   Lorsqu'on désire prendre un total général important, on peut introduire une carte vierge dans la liasse et la faire suivre d'une carte de total dans laquelle on perce un trou pour commander le câble Bowden 913( fig. 45) ainsi qu'un trou pour commander le câ- ble Bowden 859 ( figs. 77 et   78).   Cette carte vierge correspond- à un changement d.e désignation et amorce une opération de total géné- ral, vidant à la fois le totalisateur inférieur de gauche et; le tota- lisateur supérieur de gauche et libérant les aiguilles ajustées de désignation.

   Grâce au câble Bowden 859., la carte de total met au repos le dispositif qui fait pivoter   1%'arbre   816 et empêche par là même le fonctionnement du bloque-zéro, et le câble Bowden 914 amorce une opération de total, de sorte que le total général résul- tant est pris au totalisateur inférieur de droite. Rien n'est   im-   primé dans la colonne de gauche puisque ces totalisateurs viennent d'être vidés. Ceci a pour effet'de laisser tous les totalisateurs au clair sauf le totalisateur supérieur de droite qui conserve le total de tous les articles. Le total général définitif est finale- ment pris de la même manière,   ssu.f   que la carte de total est percée d'un trou apte à commander la câble de Bowden 914 (   fig.45) et   à amorcer une opération de total général.

   Ceci a pour effet d'imprimer tout d'abord le dernier total général résultant à partir du tota- lisateur inférieur de droite et, au.-dessous de lui, le total final à partir du totalisateur supérieur de droite. 



   On peut remarquer que, si désiré, un   cinquième   et un sixième total peuvent être pris par une   .petit   manipulation, trois zones de totalisateurs étant desservis par des fils en   Y,   le façon que tous les montants soient additionnés dans la totalité. 



   Dans le troisième élément, aucun   bloque-zéro   n'est nécessaire et au lieu. de ceci les connecteurs 566 et 565 ( fig.12) intéressant les barres de commande de retenue appropriées seront rais en activité, ce qui entravera les barres à caractères pour tous les cycles de totaux partiels et de totaux généraux.

   A l'endroit de la liasse 

 <Desc/Clms Page number 118> 

   où un   cinqu ème total etait   désiré,   on introduirait une carte d'ar- rêt suivie d'une carte de total   générai   définitif comme décrit ci- dessus.   Quand   la machine   s'arrête,   l'opérateurdégage les connecteurs 566 et met en   marche   la   machine,   ce   qui   détermine une prise de total à partir des totalisateurs   inférieurs y   compris celui qui intéres- se la troisième colonne,   après   quoi on remet   en place   lesdits connec- teurs.

   Le   sixième   total, c'est-à-dire le total final, peut être pris de façon analogue en utilisant une carte de total général et en com- mençant par dégager à la fois les connecteurs 565 et 566. 



   Uns   commande   est prévue pour la prise de "totaux. progressifs"   c'est-à-dire   de totaux sans liquidation. A titre illus- tra-tif, cette   confonde   est représentée ici appliquée à l'un des to- talisateurs supérieurs ou généraux, mais elle peut être adaptée à   n'importe   quel autre totalisateur ou même à plusieurs d'entre eux slon les exigences de l'usager. Un dispositif à commande par les cartes est prévu pour obliger cette commande à agir ou à ne pas agir dans n'importe quel cycle désiré de total général. Enfin, un dis- positif à réglage manuel est prévu pour la mettre au repos complète- ment quand son action n'est pas désirée . 



   L'arbre 258 ( fige.   14   et   24)   qui se trouve dans le totalisateur et dont le pivotement déplace les roues de ce tota- lisateur pour les amener en prise ou hors de prise avec les crémail-   lères   est établi en deux tronçons, chacun étant engagé dans chacun des cotés du bâti du totalisateur ; une chape de blocage 980 est serrée autour de ces deux tronçons   d'arbre   pour les réunir rigide- ment.

   Dans n'importequel totalisateur où l'on désire prendre des   totaux     progressifs,   cette chape 93J porte un bras 981 ( figs.   48   et 49) fixé sur elle et destinée à être   attaquée   par un verrou 982 qui pivote   librement   sur l'arbre 3 27 et qui agit, quand il est ainsi   attaqué,   pour   empêcher   le totalisateur dese désengrener quand, au milieu d'un cycle detotal, l'arbre 321 revient à sa position nor- male.

   Une   bielle tte   983 pivotant sur un bras de ce verrou 982 est 

 <Desc/Clms Page number 119> 

 coupée dans son extrémité supérieure   d'une   fente 984 dans laquelle est engagé un bouton 985 solidaire d'un bras 986 fixé sur un arbre pivotant 987 tourillonné à ses extrémités dans les membrures de bâti 180 et 182. Un ou plusieurs bras 986 peuvent être montes sur cet arbre à raison d'un en face de n'importe quel totalisateur équi- pé en vue de la   pri&e de   totaux progressifs. Un ressort 988 main- tient normalement le bouton 985 au fond de la. fente 984.

   Près de son extrémité de droite, l'arbre 987 porte un moyeu 990 fixé sur lui et qui fait partie d'un ensemble comprenant un bras 991 pourvu d'un bouton 992 engagé dans une fente 993 découpée dans l'extrémité supérieure d'une biellette allongée 994 qui pivote par son extrémi- té inférieure sur un levier coudé 995 qui, lui-même, pivote sans serrage sur l'axe 519 ( figs. 3 et 54). La biellette 507, par l'in-   termédiaire .de   laquelle l'arbre 427 des totaux généraux est tiré est commandée par un bras 506 qui, pour le but ici visé, se prolonge vers l'avant pour former un bras 996 qui commande une biellette de poussée 997 coupée d'une fente dans laquelle est engagé un bouton 998 solidaire du levier coudé 995. Un ressort 1000 tire le bouton 998 dans l'extrémité avant de cette fente.

   Au cours du fonctionne- ment, quand, dans la   dernière   partie du cycle   -le   total, l'arbre de total général est tiré, les liaisons décrites font pivoter l'arbre 987dans le sens des aiguilles d'une montre et aménent le verrou 982 en contact avec le bras 981, ce qui distend le ressort 988. Quand, un instant plus tard, le totalisateur est mis en prise, ce ressort engage le verrou 982 sous le bras 981, bloquant ainsi le totalisa- teur en position d'engagement, 
L'arbre des totaux généraux est ramané à sa po- sition normale en un point du cycle précédant celui auquel il est désirable delibérer le verrou 982. Un dispositif est donc prévu pour retenir ce verrou et le libérer sous la commode d'une pièce qui intervient plus tard au cours du cycle, l'arbre 521 de la ba- lance créditrice étant utilisé dans le présent exemple.

   Sur le 

 <Desc/Clms Page number 120> 

 moyeu 990 est   fixé un   bras vertical 1001 (   figs .   4,48 et   49)   pour- vu d'une oreille1002 destinée à être attaquée par l'épaulement   d'un   verrou 1003 et pour être retenue par là. même en position de commande, ce qui   maintient   le verrou 982 en prise . Une biellette 1004 ( voir   également   la fig. 53) pivotant sur le verrou 1003 est coupée d'une fente dans   laquelle   est engagé un bouton 1005 solidai- re d'un bras 1006 fixé sur l'arbre des balances créditrices. Un ressort 1007 (fig.3) tire le bouton jusqu'à l'extrémité supérieure de cette fente.

   Lors d'une opération de prise d'un total général, l'arbre 521 pivote dans le sens des   aiguilles   d'une montre, ce qui tire le verrou 1003 contre l'oreille 1002 et tend le ressort 1007. 



  Quand l'arbre 937 pivote, le verrou vient occuper sa position de retenue. Vers la fin du cycle de prise   d'un   total général, le mou- vement deretour de l'arbre 521 soulève le verrou 1003 hors   d'en-   GAGEMENT5, et il y reste jusqu'à l'opération de prise de total sui- vante . Ceci libère l'arbre 987 qui pivote en sens inverse des ai- guilles d'une montre jusqu'à sa position normale sous l'action d'un ressort 1008 qui libère le verrou 982 et permet au ressert 331   (fig.2)   de tirer le totalisateur hors   d'engagenent.   



   Il est extrêmement désirable qu'il y ait une possibilité de   racler   le mécanisme de telle sorte que certains to- taux ( ou, comme dans le présent exemple, certains totaux généraux) soient progressifs et que d'autres s'accompagnent d'une liquidation. 



  Cette fonction peut être accomplie soit à la main, soit par une com- mande   automatique   selon les exigences imposées par le travail. Dans le présent exemple , la commande se fait automatiquement grâce à un trou spécial prévu dans une carte correspondant aux totaux gé- néraux facultatifs. Un second verrou 1010 ( figs. 49 et 52) pivote à côté du verrou 1003 ; quand il est actif, il attaque l'oreille 1002 et maintient positivement l'arbre 987 en position normale et le verrou 982 hors d'engagement. Si, maintenant,l'arbre des totaux généraux est tiré, il tend uniquement le ressort 1000, de sorte QUe 

 <Desc/Clms Page number 121> 

 le totalt se fait sans liquidation.

   Un autre ressort 1017 maintient normalement le verrou 1010 en activité ( comme le montre la fig.49), de sorte que les totaux sont normalement des totaux avec liquidation Sur ce verrou pivote une biellette   1011   articulée sur un levier cou- dé1012 fig.s. 3 et 52) qui pivote lui-même sans serrage sur la tige 350 et qui est relié par une biellette 1013 au levier coudé 894 sus-mentionné   ( fig.56).   Ce levier coudé est pourvu d'une o- reille 1014., et n'importe lequel des interprétateurs interchangea- bles peut comporter un bouton 893 apte à   commandas cette   oreille et le levier coudé. Un câble Bowden est prévu pour actionner ce bou- ton et pour être commandé par l'une quelconque des aiguilles ajus- tées 146 convenablement choisie.

   La position-repère correspondante de   la.   carte est ainsi réservée pour le trou de total progressif. 



  Quand une carte detotal général est explorée et qu'elle possède ce trou, le levier coudé 894 pivote, le verrou 1010 est soulevé, ce qui libère l'arbre987 et lui permet de pivoter au moment   conve-   nable pour empêcher la liquidation du totalisateur. 



   Quand on désire que les   totaux   soient normale- ment progressifs et que les totaux avec liquidation soient pris sous la commande de la carte perforée, le mécanisme est le même que celui décrit ci-dessus, sauf que le verrou 1010 est remplacé par le verrou 1015 que montre la   fige   48. Ce verrou est placé au- dessous de l'oreille 1002 et est normalement hors d'engagement ; il est poussé vers le haut par une biellette 1016 dont les liaisons sont les mêmes que celles de la biellette 1011.

   Quand le trou spé- cial se   révle   à l'exploration de la carte, ce verrou est poussé vers le haut en position active c'est-à-direque son épauxlement se place derrière l'oreille 1002 et empêche l'arbre 987 de pivoter, et provoque la liquidation du   totalisateur.   Ce mécanisme est re- présenté dans la fig. 48 dans la   dernire   partie   d'une   opération normale quand l'arbre 987 a pivoté pour prendra un total   progres-     sif .    

 <Desc/Clms Page number 122> 

 



     Comme   on leconçoit,   la machine   prendra un to- tal général avac liquidation quand l'arbre 987 peut pivoter libre- ment, et un total progressif quand cet arbre est empêche de pivo- ter, de sorte   que   1.   nature   du total dépend   somme   toute de la posi- tion occupée au   moment   considéré   par   le verrou 1010 ou 1015. Ce ver- reu peutêtre dispose pour être   commandé   par n'importe quel dispo- sitif selon les exigences du   travail.   



   Pour   mettre     complètement   au repos le mécanisme destotaux progressifs, il est prévu un dispositif commandé à la main   comme   représente   dans   les figs. 46 et 49. Le bras 991 fait partie ici d'un levier de débrayage pourvu d'un bras avant 1020 et coupe   d'une      ente   1021. Ce bras 1020 pivote et   coulisse   sur une partie décolletée du   moyeu   du bras 1001.

   Celui-ci se prolonge vers l'a- vant et est coupé de deux encoches   dans   l'une   ou 1'autre   desuudelles peut   s'engager   un bouton 1022 et dans laquelle ce bouton est tiré par un ressort 1023, l'ensemble de cette construction étant de type   classique.     Quand   le levier 1020 a pivoté en sens inverse des ai- guilles   d'une     montre,   le bouton 992 solidaire du bras 991 se trou- ve approimativement au   sommet   de la fente 993 de la biellette 994, de sorte   que,   quani cette biellette est tirée vers le bas comme décrit ci-dessus, l'arbre 987 pivote.   C'est   là le réglage actif. 



    Pour   mettre au repos le mécanisme, l'opérateur introduit le bouton dans l'encodie supérieure comme représenté en traits mixtes dans la fig. 49; ceci a pour effet d'amener les boutons 992 à une posi- tion   normale   au-dessous de l'extrémité de la fente 993, de sorte   que   l'arbre ne peut pivoter   soue.   l'action de la biellette 994. 



   Dans la d escription qui précède, le mode de   fonctionnement   de   chaque     partie   de la   machine   a été exposé. La réa-   lisation   de l'invention qui a été décrite en détail avec quelques   variantes   n'est   pas   limitative. Diverses modifications pourraient être apportées dans s'écarter de l'esprit de l'invention.

Claims (1)

  1. Revendications 1.) Machine à commande par cartes ou fiches perforées ou machine tabulatrice comportant un mécanisme d'impres- sion pourvu d'une série de porte-caractres réglables différentiel- lement, 'des marteaux commandant ces porte-caractères, des verrous correspondant à ces marteaux, et des biellettes de libération de 'ces verrous, ces bielletes étant mobiles pour venir en position ou hors de position d'actionnement par un organe d'impression univer- sel, caractérisée par deux dispositifs séparés pour la commande de l'engagement de chaque biellette avec l'organe d'impression, un de ces dispositifs étant commandé de manière connue par le porte- caractère, l'autre étant réglable manuellement.
    2. ) Machine suivant la revendication 1, carac- térisée en ce que pour chaque organe réglable est prévue une pièce. de commande mobile en vue de rendre active ou inactive la biellet- te de libération.
    3. ) Machine suivant la revendication 2, com- portant une barre universelle de non-impression, et caractérisée en ce que la pièce de commande peut être reliée à une partie fixe ou à la barre de non-impression qui, pour un des cycles, peut être en position d'impression permettant la libération de la biellette et, pour un autre cycle, enposition de non-impression empêchant l'action effective de cette biellette.
    4.) Machine suivantla revendication 3, carac- térisée en ce que la pièce de commande peut être reliée à la par- tie fixe dans l'uneou l'autre de deux positions : l'une étant active, et l'autre inactive.
    5. ) Machine suivant la revendication 1, com- portant un dispositif indépendant pour le déclenchement du verrou <Desc/Clms Page number 124> de chaque marteau- actionné par un ressort, ce dispositif comprenant un connecteur apte à déclencher le verrou du mécanisme de marteaux d'un autre ports-caractère et capable de déclencher son marteau indépendamment de la biellette de dégagement, caractérisée en ce que celle-ci peut être rendue inctive sans mettre au repos le dis- positif de déclenchement additionnel, de telle sorte que, quand elle est ainsi réglée, l'impression ne se fasse ou'à partir des caract- res appartenant a un ou plusieurs des porte-caractères en conjonc- tion avec une impression à partir d'un autre.
    6.) Machine suivant la revendication 5, carac- térisée en ce que le dispositif de déclenchement additionnel com- prend des accoupleurs placés entre une succession de verrous de mar- EMI124.1 te1.lX, et les org,3.ncs de commande sont actionnés par la barre à ca- ractère associée, de telle sorte que l'engagement de la biellette de libération avec l'organe déterminant l'impression ne soit permis que quand cette barreà caractère est placée au-delà de la posi- tion zéro, et que le mouvement de libération d'un verrou se commu- nique aux verrous qui se trouvent sur sa droite.
    7.) Machine tabulatrice suivant la revendi- cation 1, comportant un mécanisme de commande del'impression des désignations, cette machine accumulant des montants et imprimant des totaux et des désignations, l'impression des désignations é- tant empêchée dans certains cycles en entravant le mouvement d'a- vance des porte-caractères qui impriment les désignations, cette entrave étant placée sous la commande d'un organe de désignation,
    caractérisée 4'.il ce que cet organe de désignation est tiré à sa position de retenue par le mécanisme decommande de la machine et malgré l'antagonisme d'un ressort de rappel et est maintenu en position de retenue par des verrous libérés automatiquement aux EMI124.2 .1: 0:::"3 fl t3 opport'ur-3.
    8. ) échine suivant la revendication 7, <Desc/Clms Page number 125> caractérisée en ce que les verrous sont reliés par des biellet- tes à l'arbre des totaux partiels et à un élément du mécanisme d'impression, de telle façon que, quand la machine est réglée en vue de l'inscription de renseignements puisées à toutes les cartes par la tabulatrice, les porte-caractères servant à l'impression des désignations soient actifs dans les cycles d'articles et soient mis automatiquement au repos au début d'une opération de prise de total et rendus à nouveau actifs à la fin de cette opération.
    9.) Machine suivant la revendication 7, carac- térisé en ce que quand la machine est réglée de façon connue en soi en vue de l'impression du total seulement, l'organe de désigna- tion qui commande les porte-caractères de désignations soit rete- nu par un des verrous commandé par une biellette, pour tous les cycles d'articles sauf le premier, continue à être retenu par l'intermédiaire du cycle deprise de totaux par l'autre verrou et une liaison avec l'organe de commande et soit libéré à la fin de l'opération de prise de totaux, l'organe de retenue étant à nou- veau. amené en position de retenue après l'impression du premier cycle d'article.
    10.) Machine suivant la revendication 7, caractérisée on ce que l'organe à désignation qui commande les porte-caractères servant à imprimer les désignations est amené par un mécanisme à came à sa position de retenue aprés l'opération d'impression.
    IL) Machine suivant lesrevendications 8 et 9, caractérisée en ce que l'un des verrous maintent l'organe désignation en position de retenue grâce à st liaison avec l'organe du mécanisme d'impression qui détermine l'activité et la non-activité de certains marteaux d'impression de la machine.
    12.) Machine suivant les revendications 8 et 9, caractérisée en ce que l'autre verrou se trouve sous la commande de deux arbres qui déterminent le réglage de la machine <Desc/Clms Page number 126> en vue d'une opération de prisede total.
    13.) Machine suivant la revendication 12, ca- ractérisée par un dispositif apte à être commandé par les arbres d es totaux en vu.\; de mettre au repos ledispositif de retenue vers la fin d'une opélation de prise de total, de façon à permettre l'im- pression de la. désignation partir de la première carte du nouveau groupe, un dispositif supplémentaire étant prévu pour permettre à ces organes de retenus de retenir après cette impression le porte- caractère qui, une fois l'impression effectuée, est ramené par la machine à sa position originelle.
    14.) Machine pour calculer des nombres et prendre des totaux et comportant un mécanisme d'arrêt automatique suivantla revendication 1, cette machine comportant une commande continue par moteur ainsi qu'un dispositif commandant la prise des totaux, cette commande obligeant la machine à exécuter un cycle, à vide précédant un cycle de total, et comprenant un organe doté d'un mouvement d'avance pendant le cycle à vide et d'un mouvement de retour pendant le cycle de total, caractérisée par un dispositif réglable de manière à actionner le mécanisme d'arrêt de la machine respectivement par l'avance et le retour de l'organe de commande des totaux en vue d'obliger la machine à s'arrêter respectivement à la. fin du cycle à. 'Vide et du cycle detotal.
    15.) Machine suivant la revendication 14, caractérisée en ce que le dispositif est réglable de maniàene à relier le mécanisme d'arrêt à l'organe de commande des totaux lors des deux mouvements ou quand aucun d'eux ne seproduit, de sorte que la machine peut être arrêtée automatiquement après les deux cycles ou à aucun moment selon lesbesoins.
    16. ) Lia chine suivant la revendication 14, ca- ractérisée en ce que le mécanisme d'arrêt est laissé automatique- ..:!lent libre par rapport à l'organe de commande des totaux a-près <Desc/Clms Page number 127> Chaque arrêt de la machine, de sorte que son actionnèrent peut se répéter sous l'action d.'autres moyens avant qu'une autre opération de prise de totaux ne s'effectue.
    1.) Machine suivant les revendications 14 et 15, caractérisée en ce que le dispositif comporte deux organes à réglage indépendant qu'on peut mettre en position active ou inacti- ve, l'un de ces organes agissant, quand il est en position active, sur le mouvement d'avance, tandis que l'autre agit, quand il est en position active, sur le mouvement de retour d'un élément norma- lement inopérant Qui est déplace pendant 1-- s cycles à vide et de totaux de la machine.
    18.) Machine suivant la revendication 1 coin- portant un mécanisme calculateur, un organe de commande de la pri- se des totaux et un dispositif apte à bloquer le mouvement d'avan- ce des porte-caractère, à réglage différentiel, caractérisée en de que le bloqueur est actionné par un dispositif placé sous le contrôle d'organes qui eux-mêmes sont commandés par les cartes ou fiches perforées et de l'organe ou des organes de commande des totaux au moyen d'une timonerie, chacun des orgahes de commande pouvant êtrde mis en. position active ou inactive.
    19.) Machine suivant la revendication 18, caractérisée en ce que la timonerie comprend des organes de blocage qui empêchent l'intervention des organes commandés par les cartes pour l'action des bloqueurs lors de l'actionnement du ou des organes de commande des totaux.
    20.) Machine suivant la revendication 18, caractérisée par deux organes commandés par les cartes et servant à l'actionnement des mêmes bloqueurs, chacun de ces organes pouvant être rendu actif ou. inactif Par un levier de verrouillage.
    21.) Machine suivant la revendication 18, caractérisée par des organes supplémentaires commandés par les cartes et servant à mettre au repos la timonerie, de façon que <Desc/Clms Page number 128> l'organe de commande des totaux actionne les bloqueurs.
    22.) -machine suivant la revendication 18, caractérisée en c : que l'action de réglage des bloqueurs se commu- nique d'une position de dénomination à la suivante par une succes- sion d'organes de commande accouplés qui sont débrayables à n'im- porte quel endroit désiré pour fractionner l'action de blocage.
    23.) Machine suivant lerevendications 18 et 21, caractérisée on ce que les organes d'actionnement commandés p ar les cartes peuvent être amenés à leur position inactive par des verrous, et la timonerie peut elle-même être mise au repos par des organes réglables.
    24.) Machine suivant la revendication l, dans laquelle le cylindre du mécanisme d'impression est normalement écarté des caractères et est ramené en avant en vue d.e l'impres- sion, caractérisée en ce que ce cylindre d'impression est sollicité par des ressorts vers les caractères, est rappelé en arrière par un dispositif mécanique etest normalement maintenu, ainsi rappelé en arrière par un verrou.
    25. ) Machine suivant la revendication 24, dans laquelle l'activité et la non-activité des marteaux à carac- tères est commandée par un organe de non-impression, caractérisée par une timonerie réunissant cet organe de non-impression au ver- rou, de telle façon que ce verrou soit mis au repos quand ledit organe vient occuper sa position d'impression.
    26.) Machine suivant la revendication 24, com- portant un organe à désignation déterminant l'activité et la non- activité des porte-caractères à désignations pour différents cy- cles de la machine, caractérisée en ce que l'organe à désignation est relié au verrou par une biellette qui met ce verrou au repos quand ledit organe est placé en vue de l'impression de désigna- tions. <Desc/Clms Page number 129>
    27.) Machine suivant l'une quelconque des re- vendications 24 à 26, caractérisée en ce que le verrou est muni d'une détente permettant de le mettre au repos pour tous les cycles de la machine.
    28.) Machine suivant la revendication 1, com- portant un ou plusieurs totalisateurs, les porte-caractères à régla- ge différentiel portant des caractères numériques et alphabétiques, caractérisée en ce que le ou les porte-caractères servant imprimer les désignations qui caractérisent les modes de fonctionnement d'un totalisateur sont les porte-caractères réguliers de la série et sont commandés par le ou les totalisateurs de manière à imprimer pour les désignations des lettres occupant la. même position sur les porte-caractères à désignations que sur d'autres porte-caractères, de sorte que les. mêmes porte-caractères peuvent être employés à un ! certain moment pour imprimer des désignations et à un autre moment en conjonction, avec d'autres porte-caractères pour imprimer un texte:
    29.) Machine suivant la revendication 1, com- portant d.es interprétateurs interchangeables aptes à transmettre l'action des aiguilles d'exploration à d'autres parties de la ma- chine et au. mécanisme de prise des totaux sous le contrôle des or- ganes de commande des totaux, caractérisée en ce que 1'actionnement de ces totaux est amorcé par le déclenchement de bras qui sont li- bérés par des crochets par l'actionnement d'un ou plusieurs fils ou câbles métalliques de connexion commandée par l'une quelconque des aiguillas d'exploration choisie de sorte qu'un, total faculta- tif peut être pris.
    30. ) Machine suivant la revendication 1, comportant un mécanisme de prise des totaux, et des portes-caracté- res correspondant aux cycles de prise de totaux amenés en position sous le c,ontrôle d'un ou plusieurs totalisateurs, caractérisée par des cliquets d'alignement pouvant se déplacer pour venir atta- quer la denture des porte-caractères, ces cliquets étant montés <Desc/Clms Page number 130> sur un support déplaçable sous l'action d'unie timonerie à commande mécanique, de telle sorte que ces cliquets soient déplacés légère- ment au delà de la position d'alignement avant de venir en prise avec la denture des porte-caractères,
    après quoi les cliquets sont ramenés en arrière jusqu'à leur position d'alignement en vue d 'ali- gner les caractères pour l'impression.
    31. ) Machine suivant la. revendication 30, carac- térisée en ce que les cliquets aligneurs sont maintenus en prise avec les ponte-caractéres après l'impression du total et pendant la remise en place des porte-caractères, de faõn à les empêcher de manière connue de claquer quand le totalisateur est soustrait à son engagement.
    32.) Machine suivant les revendications 30 et 31, caractérisée en ce que les cliquets d'alignement sont les mêmes cliquets qui, comme cela est connu en soi, sont amenés en prise avecles ports-caractères de façon à empêcher leurs mouvements d'avance.
    33.) Machine suivant la revendication 1, dans laquelle les verrous des marteaux à caractères sont munis d'accon- pleurs pouvant être mis en position active ou inactive et pouvant lorsqu'ils sont en position active, provoquer l'impression des zéros,' significatifs ded nombres par les marteaux à caractères successifs adjacents, caractérisée en ce que les accoupleurs sont reliables à un organe déplaèable de telle manière que quand cet organe est déplacé, le groupage des accoupleurs soit changé.
    34.) Machine suivant la revendicati on 33, caractérisée en ce que l'organe est déplacé sous la commande des cartes, de façon que certains accoupleurs provoquent l'impression de zéros quand l'impression se fait à partir d'une certaine carte et en empêchent au contraire l'iL:pression quand l'impression se fait à partir d'une autre carte. <Desc/Clms Page number 131> EMI131.1 5. ) l'-Iachins suivant la r8ven'1tc;
    8.tion 33, caractérisée en ce queles accoupleurs sont réglables à la main, de façon que certains d'entre eux. changent au point de vue de leur activité ou de leur inactivité, tandis que d'autres ne changent pas lors du déplacement del'organe.
    36.) Machine suivant la revendication 35, caractérisée en ce que les accoupleurs peuvent être amenés à trois positions initiales ( figs. 25-29) pour deux desquelles l'acoou- pleur est actif tandis qu'il est inactif dans la troisième, ledit organe déplaçant la totalité desdits accoupleurs de telle manière EMI131.2 qu'un aceonpleur amené à sa preniere position active soit déplacé jusqu'à une autre position active, qu'un accoupleur amené à la deuxième position active soitdéplacé jusqu'à une position inactive, enfin qu'un accoupleur amené à une position inactive soit déplacé jusqu'à une autre position inactive.
BE441276D BE441276A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
NL155410T

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE441276A true BE441276A (fr)

Family

ID=19776447

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE441276D BE441276A (fr)

Country Status (2)

Country Link
BE (1) BE441276A (fr)
NL (3) NL147308B (fr)

Also Published As

Publication number Publication date
NL155410B (nl)
NL147308B (nl)
NL78143C (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CH341841A (fr) Machine à écrire à tête imprimante
BE441276A (fr)
CH292952A (fr) Caisse enregistreuse.
CH95248A (fr) Machine automatique pour imprimer en tableaux et additionner des indications numériques contenues en des fiches perforées, pour travaux de statistique.
CH281791A (fr) Machine comptable.
CH272865A (fr) Machine comptable.
CH331264A (fr) Machine comptable munie d&#39;un mécanisme d&#39;interlignage des documents insérés
CH283813A (fr) Machine comptable.
CH292849A (fr) Machine comptable.
CH274898A (fr) Machine comptable.
CH199520A (fr) Machine comptable.
CH288478A (fr) Machine de comptabilité.
BE382387A (fr)
BE346733A (fr)
CH176160A (fr) Machine tabulatrice.
CH199519A (fr) Machine comptable.
BE333168A (fr)
CH322073A (fr) Caisse enregistreuse
BE385672A (fr)
BE432752A (fr)
CH178055A (fr) Machine tabulatrice pour la tabulation à l&#39;aide de cartes perforées.
CH130278A (fr) Dispositif de contrôle de désignation pour machines contrôlées dans leur fonctionnement par des fiches perforées.
CH315048A (fr) Machine à calculer
BE526367A (fr)
CH330883A (fr) Machine comptable