Machine tabulatrice pour la fabulation à l'aide de cartes perforées. Il était d'une pratique usuelle d'équiper les machines tabulatrices, telles que les ma chines Powers par exemple, avec des secteurs alphabétique, pour traduire le sens -des trous d'un champ d'épellation d'une carte. Ces sec teurs alphabétiques contenaient plus :de ca ractères que les secteurs numériques usuels.
Le réglage de ces secteurs, en vue d'aligner le caractère choisi sur la ligne d'impression, nécessitait, par suite, un temps glus long, si bien que les machines tabulatrices équipées avec des secteurs alphabétiques devaient fonc tionner à, des vitesses considérablement moins grandes que celles qui n'étaient pas pourvues de -cet équipement.
Dans les machines Powers usuelles, les cartes perforées sont tout d'abord empilées dans un magasin, d'où elles sont éjectées l'une après l'autre, et amenées à une boîte tâteuse, dans laquelle les cartes sont maintenues temporairement pendant la trarns- mission et la traduction correspondante, et une "condition" correspondant à cette traduction est alors mise en place dans une corbeille de butée, avant que les secteurs porte-caractères soient abonnés et amenés en position d'im pression.
Ceci étant fait, la carte est amenée et empilée dans un magasin récepteur, et une nouvelle carte -est.transférée vers l'avant pour être traduite en vue de donner une nouvelle ligne d'impression.
L'objet de la présente invention est une machine tabulatrice pour la fabulation à l'aide de cartes perforées, possédant des paires de secteurs de frappe de caractères, chaque pair comprenant un secteur portant des caractères, accouplé normalement à un secteur d'arrêt, mais pouvant effectuer un mouvement par rapport audit secteur d'arrêt dont 1_e mouvement est commandé par des bu tées mises en position par les perforations se trouvant sur lesdites cartes.
Cette machine est caractérisée par le fait que les paires de secteurs .de frappe de carac tères, lors de leur course maxima, effectuent un mouvement pratiquement continu, d'a- van-ce en position de frappe et de recul en position normale, lors de la rotation continue -d'un arbre qui commande le mouvement des- dites paires -de secteurs.
Les dessins ci-joints représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine, objet de l'invention, cette machine étant du type Powers, par exemple du type -de la machine décrite -dans le brevet suisse no 176160 du 8 septembre<B>1931,</B> du même in venteur.
La fig. 1 est une élévation schématique d'avant en arrière de cette machine; La fig. 2 est une élévation, à plus grande échelle, d'une paire -de secteurs de frappe de caractères en position initiale; La fig. 3 est une vue de détail montrant la position d'un marteau à l'extrémité de,sa course -de percussion; La fig. 4 est une vue correspondant à la fig. 3, après que le marteau a dépensé son énergie;
La fig. 5 est une coupe élévation transver sale d'un mécanisme servant à actionner une barre universelle de commande des paires de secteurs; La fig. 6 est une vue de derrière des paires de secteurs; La fig. 7 -est une vue schématique d'un dispositif servant -à mettre hors de fonction nement les marteaux d'impression, pendant les courses d'espacement et de totalisation ,d'un cycle de prise de total.
La fig. 8 est une vue de face des carac tères -d'un secteur porte-caractères.
Dans la machine représentée, une pile de cartes perforées 10, préalablement groupées, est tout .d'abord introduite dans un magasin 11. Pendant le fonctionnement régulier de la machine, les cartes .sont éjectées une à une de ce magasin, et sont tabulées individuelle ment.
Les cartes sont extraites de la pile au moyen d'un .couteau extracteur 12, qui est re lié à un bras 13 -d'un mécanisme de préhen sion, et les cartes sont ensuite saisies succes sivement par une paire de rouleaux d'entraî nement 14 et 15, disposés de manière à .dépla- -cer la carte vers l'arrière et ù l'amener contre une butée de cartes 16 qui maintient la carte immobile entre une paire de boîtes d'aiguilles tâteuses, indiquées d'une manière générale par les numéros de référence 17 et 18.
Pen dant que la carte est maintenue en position de tâtage, la boîte à aiguilles tâteuses infé rieure 18 est -déplacée vers le haut par un mécanisme comprenant une biellette embras sant un disque excentré 19 fixé à un arbre principal 20. Cet arbre principal est entraîné en rotation d'une manière -continue par une source -de puissance de type usuel, un moteur électrique par exemple (non représenté). L'arbre 20 fait un tour par carte tabulée, et ce tour .correspond à un cycle.
La boîte à aiguilles inférieure 18 com- porte un certain nombre -de séries de rangées d'aiguilles tâteuses 21, correspondant à tou tes les perforations possibles des cartes.
S'il n'y a pas -de trous dans la -carte à tabuler ou à tâter, les aiguilles 21 sont retenues lors qu'elles frappent la carte, comme cela est le cas pour l'aiguille unique 21 représentée sur la fig. 1.
Si, par contre, il y a un trou aligné avec une quelconque ou plusieurs des ai guilles tâteuses 21, cette ou ces aiguilles n'est pas arrêtée par la carte et, par suite du mou vement -de la boîte à aiguilles 18, elle tra verse le trou correspondant de la carte.
Juste avant que les aiguilles qui traversent les trous de la carte viennent frapper les ai guilles supérieures qui y sont associées, elles sont bloquées et maintenues fixes par rap port à la boîte à aiguilles 18, au moyen d'une série de coulisseaux -de blocage 22, reliés avec une barre universelle à .came 23, qui se déplace avec la boîte;à aiguille 18. La barre universelle 23 est .commandée par une came fixe 27, dont la forme est telle que le blocage ci-dessus in diqué se produise au moment voulu.
La con tinuation du mouvement vers le haut de la boîte à aiguilles 18 a pour effet -de soulever d'une manière positive .des fils métalliques correspondants 25 .disposés dans un appareil de transfert 26, de type bien connu, .de ma nière à mettre en place des butées correspon dantes 65, pour déterminer l'amplitude -de mouvement -de secteurs porte-carafetères 35.
A peu près au moment où la boîte à ai guilles 18 a atteint sa position la plus haute, les aiguilles supérieures 24 sont bloquées\ dans leur position de soulèvement par des cou lisseaux de blocage 28 :à ressorts, qui coo pèrent avec des ergots de blocage -de ces ai guilles 24. Les aiguilles 24 restent dans leur position de réglage, soulevées, pendant que la boîte à aiguilles 18 retourne en arrière, sous l'effet de la rotation continue de l'ex centrique 19. Quand la boîte à aiguilles 18 a à peu près atteint la position pour laquelle les aiguilles sont complètement sorties -de la carte perforée, la came fixe 27 actionne la barre universelle 23, de manière à relâcher les aiguilles tâteuses 21 bloquées.
Dès que la carte perforée a été libérée des aiguilles 21, la butée de carte 16 est soulevée et la carte qui vient d'être tâtée est amenée et entraînée vers l'avant par des paires de rou leaux d'entraînement 15 et 29 vers un maga sin d'empilage 30.
Le mécanisme d'impression des carac tères alphabétiques comprend une série de paires de secteurs de frappe de caractères, chaque paire comprenant un secteur 35 por tant des caractères, accouplé normalement à un secteur d'arrêt 83. Le secteur 35 porte un certain nombre de caractères 36 à effacement et à ressort; le sec teur d'arrêt 83 est relié à 35 par un ergot 84 fixé à, 35 et sur lequel agit un loquet à res sort 81 pivotant sur le secteur 83.
Les sec teurs 35 et 83 tendent à tourner l'un par rap port à l'autre sous l'effet .d'un ressort -de ten sion 86 qui relie un tasseau 8 7 du secteur 35 avec un levier de sonnette 88 qui pivote sur le secteur 83 et qui pousse le loquet 81 vers la position représentée fig. 2. Lorsque les organes sont loquetés ensemble comme cela est représenté fig. 2, ils se déplacent en bloc et peuvent par .suite prendre l'une des onze positions différentes qui peuvent être déter minées par la saillie vers le haut de l'une quelconque des butées 65.
Si le loquet 81 est mis hors d'action, le ressort 86 provoque un mouvement relatif entre les secteurs 35 et 83, mouvement dont l'amplitude correspond à l'amplitude totale lorsque les deux secteurs sont loquetés ensemble.
La longueur de la fente 85 est telle qu'elle permette au secteur 35 de se déplacer -de la longueur -de douze ca ractères par rapport au secteur 83, de telle sorte que lorsque les secteurs sont déver rouillés et que leseeteur 83 est encore main tenu par la butée 64, le secteur 35 se dépla cera indépendamment d'une distance suffi- sante pour amener le premier caractère du se cond groupe en position d'opération. Si une butée 65 est mise en position, le secteur 83 se déplacera du nombre de caractères fixé par la position de la butée.
Grâce à :cette cons truction simple, le secteur porte-caractères 35 peut porter deux fois autant de caractères qu'il y a de positions différentes déterminées par les butées 65. Les arêtes antérieures des bras des secteurs 35 et 83 ont une position échelonnée lorsque ces secteurs sont bloqués ensemble, comme cela est représenté par les deux lignes parallèles ou à peu près paral lèles indiquées en pointillé à proximité de la barre universelle d'effacement<B>39,</B> sur la fig. 2.
La barre 39 est appelée barre univer selle d'effacement, car sa fonction principale est -de ramener les .sections 35 et 83 dans leurs positions normales après une opération d'en registrement.
<B>Il</B> -est bien entendu que pendant une opé ration de la machine, la barre universelle d'effacement 39 se déplace vers l'avant et vers le haut pour permettre @à la paire -de sec- teurs 35-83 de prendre des positions 'diffé rentielles, par suite du retrait d'un ressort 60 qui s'étend à partir d'un crochet fixé à la barre @dechâssis'57 jusqu'àun#proIougemenM -du secteur 35.
On a indiqué ci-dessus que les butées différentielles 65 sont mises en posi tion par un mouvement de va-et-vient :de la boîte 18 à aiguilles tâteuses pendant la tabu- lation d'une carte perforée. Chacune des bu tées 65 camporte un :ergot 71, qui est disposé en avant d'une surface de came 72, qui y est associée, d'un coulisseau 66 soumis indirecte ment à l'action -d'un ressort.
Ce coulisseau 66 est monté, de manière à avoir un mouvement de coulissement transversal, sur des tiges por tées par le châssis. L'extrémité antérieure d'un levier 4e sonnette 70 porte la butée de zéro 64 qui pivote sur elle; il s'ensuit que quand une butée différentielle quelconque 65 est soulevée, son ergot 71, en coopérant avec la surface de calme 72, pousse la barre 66 vers l'arrière, de manière à faire basculer le levier de sonnette 70 et à provoquer le retrait de la butée -de zéro 64.
Sur le mécanisme qui vient -d'être décrit, on a omis toute référence au déloquetage ou déblocage -des secteurs 35 et 83, en sorte que onze positions différentes seulement peuvent être déterminées par le mécanisme tel qu'il a été -décrit. On pourrait avoir une position différentielle supplémentaire par simple dé connexion des secteurs 35 et 83. On obtient ce résultat en soulevant un organe :de déool- nexion 80 au moyen d'un fil métallique 25, exactement .de la même manière dont on sou lève les butées 65.
Ce mouvement de soulè vement a pour effet de faire basculer le lo quet 81 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, si bien qu'il dégage l'ergot 84 qui est fixé au secteur 35, et permet ainsi au ressort 86 de -déplacer les secteurs 35 et 83 l'un par rapport à l'autre. Si l'une -des butées 65 est disposée le long -de l'organe de .d6co-n- nexion 80, le caractère 36 qui sera mis en po sition est déterminé par la butée 65 alors dis posée, et l'amplitude totale du mouvement re latif des secteurs 35 et 83.
Cette position est représentée fig. 7. De cette manière, on ob tient un total de 23 butées alphabétiques (une supplémentaire est obtenue par simple soulèvement de l'organe de déconnexion 80). En se reportant aux fig. 2 et 6, on voit que la barre universelle d'effacement 39 est portée aux extrémités inférieures d'une paire de châssis 40 pivotant sur l'arbre de support 37. Ces bras sont articulés au moyen -de pi vots 45 fixés sur eux -à des biellettes 44 qui nd#ent vers l'arrière jusqu'à des pivots s<B>'été</B> d'artieulation 43 de manivelles 41.
Chacune des manivelles 41 est fixée, au moyen de ri vets 47, à un pignon 46 à long moyeu (fig. 5). Chacun des moyeux de -ces pignons est cla veté sur un arbre 42, de manière à tourner avec lui. Chacun des pignons 46 engrène avec -des pignons voisins 54, clavetés sur un arbre de commande 50.
Un tour complet -de l'arbre 50 entraîne un tour complet correspondant .des manivelles 41, ce qui a pour effet de déplacer la barre uni verselle d'effacement 39 vers l'avant et vers le haut, comme cela est représenté fig. 7, et de là vers la position représentée fig. 2, et pendant ce mouvement, les caractères 36 sont amenés en position sur la ligne d'impression . des plaques 95, sous la commande des butées 65 préalablement mises en place, ou sous la commande combinée de l'organe de décon nexion 80 et -des butées 65.
L'arbre 50 est un arbre principal auxi liaire qui est relié par une paire de pignons coniques 52 (fig. 1) ayant le même nombre de dents, à un arbre de connexion 53, supporté par le @châassis, et s'étendant vers le bas, l'ex trémité inférieure de cet arbre se terminant par l'un .des pignons 51 d'une paire de pi gnons coniques similaires, dont l'autre est calé sur l'arbre principal 20. L'arbre princi pal 20 tourne dans le sens de la flèche indi quée fig. 1 et, par suite, l'arbre 50. tourne en sens opposé, mais avec la même vitesse angu laire.
Pour obtenir l'impression au moyen .des caractères mis en position, il y a une série fle marteaux d'impression à ressort 97 qui pi votent librement sur un arbre 118 porté par le ch"assis de l'organe d'impression. Les mar teaux d'impression 97 sont normalement re tenus -en position de retrait par :des loquets @à ressort 104 qui s'accrochent derrière une dent prévue à l'extrémité inférieure de ces mar teaux, comme on le voit fig. 2.
Sur chacun des loquets 104 pivote, à peu près en son mi lieu, une pièce intercalaire à ressort 103, qui est .disposée au-dessus du bras -dirigé vers l'a vant d'un levier -de sonnette 98 correspondant qui pivote librement sur un arbre 99 porté par le châssis de l'organe d'impression.
Quand un secteur porte-,caractères 35 se déplace depuis sa position normale représentée fig. 2 jus qu'à celle déterminée par une butée 65 quel conque, une surface de came 101 vient en con tact avec le bras dirigé vers l'arrière du le- vier .de sonnette 98, de manière à faire bas- -culer ce bras vers le bas et à soulever par suite légèrement l'élément intercalaire<B>103.</B> Lorsque le :
caractère choisi 36 a été amené en position à la ligne d'impression, c'est-à- dire lorsque la barre universelle 39 a atteint la position représentée fig. 7, une seconde barre universelle 119, de relâchement des marteaux, a basculé jusqu'à prendre à peu près la position représentée fig. 7 et, dans cette position, elle a poussé vers l'avant tous les éléments intercalaires 103, de manière à relâcher les loquets 104 et à permettre aux ressorts 109 des marteaux -d'impression cor respondants<B>97,
</B> de se déclancher et de venir frapper contre le caractère 36 qui est alors en position. Dans les machines connues, les marteaux d'impression reviennent ordinaire ment dans une position pratiquement .à angle droit avec la position d'impression. Dans la machine représentée ici, ils sont prolongés dans le sens du point de frappe, de façon à augmenter le: poids des marteaux et réduire no tablement l'arc -décrit lors de leur mouvement, par exemple pour avoir un arc de 60 à 30 .
La barre 119 est portée par une paire -de bras fixée à l'arbre 118. Cette barre est aussi une barre universelle d'effacement, :car elle sert à ramener en position normale les mar teaux de caractères, après une opération de frappe. Les deux barres 39 et 119 d'ailleurs permettent aux ressorts d'avancer les secteurs et marteaux -de caractères.
L'expression "uni- verselle" est employée pour indiquer que la barre est commune à un certain nombre d'organes similaires, c'est-à-dire les sec teurs porte-caractères, les secteurs d'arrêt et les marteaux de caractères sont tous comman dés ou ramenés en position normale par une barre commune. A l'arbre 118 est également fixé un bras 120 auquel est articulée une biellette 121 dirigée vers le bas et articulée en 125 à un secteur à came d'engagement et de .dégagement du totalisateur, qui est indi qué en 122, et fixé à l'arbre d'oscillation principal 123.
Sur cet :arbre 123 est fixé un bras 129 (fig. 1)<B>à</B> l'extrémité supérieure du quel pivote un organe 128 dirigé vers l'ar- rière et s'articulant sur un axe 127 porté par une manivelle 126 fixée à l'arbre de com mande 50. Lorsque les secteurs pGrte- caractères ont été ramenés .de leur position normale, la came 101 :coopère avec le bras 98 de manière que le ressort fixé à l'organe in tercalaire 108 abaisse l'extrémité postérieure et l'écarte du chemin de la barre 119 de re lâchement des marteaux.
Il s'ensuit qu'un marteau d'impression 97 ne :sera pas & clan- ché :à moins que le secteur porte-caractères qui y est associé ne soit déplacé à partir -de .sa po sition normale ou position de zéro. Chacun des secteurs 35 eomporte une partie dirigée vers l'arrière 65a, qui vient buter contre une partie fixe du châssis, de manière à limiter la continuation .du mouvement vers l'arrière.
Quand ladite partie -dirigée vers l'arrière est arrêtée, pendant la course de retour de la barre universelle d'effacement 39, le secteur 83 est tiré vers l'arrière, indépendamment,du secteur 35, par l'effet :du ressort 86, et ce mouvement indépendant se poursuit jusqu'à ce que le loquet ,à ressort 81 vienne en prise avec l'ergot 84, ce qui relie ainsi à nouveau les secteurs 35 et 83.
Chacun des marteaux d'impression 97 eomporte un doigt 117 dirigé vers l'avant, qui vient en contact avec l'extrémité dirigée vers l'arrière -d'un bras à tampon à ressort 112, qui y est associé, juste avant que le mar teau 9 7 ait atteint le caractère mis en posi tion, comme :cela est représenté fig. 4. Chacun -des tampons 112 est fixé librement sur un arbre 113 porté par un élément d'impression, et est maintenu dans sa position normale re présentée ,sur les fig. 2 et 4 par un ressort 115 qui est fort en .comparaison de la force dimi nuée des ressorts 109 servant au @d6clanche- ment des marteaux d'impression.
Les mar teaux d'impression sont relâchés quand les manetons 43,des manivelles 41 ont atteint ap proximativement leur point mort bas, comme cela est représenté fig. 7. Il s'ensuit qu'une partie de la force -des marteaux d'impression qui se déplacent est absorbée par la mise en tension partielle des ressorts 115, et que le reste est utilisé pour :donner le choc nécessaire à -l'impression.
Les ressorts partiellement tendus 115 écartent alors légèrement les mar- teaux 97 jusqu'à la position représentée fig. 4, permettant ainsi aux secteurs 35 de commencer leurs mouvements de retour, avant que les marteaux d'impression soient armés. Les marteaux ne sont pas ramenés par la barre 119, jusqu'à ce que le maneton 48 ait accompli un chemin considérable au delà de son point mort bas.
Par suite, le retrait partiel,des marteaux par les ressorts 115 per met un fonctionnement beauooup plus ra pide des secteurs 35 et 83.
Pendant un cycle d'impression de total, la machine effectue un cycle mort, qui est utilisé pour ramener en position les organes de transfert -déchanchés (s'il y en a), puis une opération de prise de total. Il est bon de mettre hors -de fonctionnement les marteaux d'impression alphabétiques pendant ces :cy cles, -car les secteurs peuvent être relâchés à l'occasion pendant le .changement d'opération.
En se reportant à la fig. 1, on peut voir qu'un second coulisseau 138 est associé avec les ai guilles intercalaires 24. Ce coulisseau 138 est pressé vers l'arrière par un ressort, comme cela a été .décrit plus complètement dans le brevet suisse no 176160, qui a été indiqué ci- dessus. Des aiguilles intercalaires, réglables à la main, peuvent être mises en place entre les extrémités d'une série, choisie à l'avance, de coulisseaux 138,
et d'une barre ,de ver rouillage universelle 135 servant à relier l'ar bre de prise -de total 139, par un mécanisme à cliquet et à rochet, avec l'arbre principal 20, pour faire tourner de façon intermittente cet arbre 139. Cette connexion est réalisée quand l'un quelconque ou plusieurs des coulisseaux 138, choisi à l'avance, a déplacé l'aiguille in tercalaire correspondante choisie à l'avance en cas de changement dans la misse en place ou .dans le relâchement de l'aiguille 24.
Ce mouvement -des coulisseaux 138 est obtenu au moyen d'ergots faisant corps avec les ai guilles 24 choisies à l'avance. La barre 135 est une barre universelle ou commune à tous les marteaux de -caractères et, pendant une opération ,de totalisation, cette barre est mise en position pour s'engager sur les tasseaux des extrémités des marteaux de caractères.
Cette barre a pour but d'empêcher que ces marteaux de caractères viennent en position d'impression dans le cas où l'un quelconque de ces marteaux de caractères aurait été acci dentellement déclanché pendant l'opération d'espacement qui précède ordinairement l'o pération de totalisation elle-même.
Cette opé ration -d'espacement a pour objet de ramener en position normale les mécanismes de trans mission du mécanisme -de tabulation et l'on ne veut pas d'ailleurs effectuer une opération de frappe pendant cette opération d'espace- ment. On peut appeler la barre 135 "barre -de verrouillage universelle", car lorsqu'elle est actionnée, elle verrouille les marteaux -de ca ractère et les empêche d'effectuer un mouve ment de frappe. L'arbre de prise -de total 139 comporte une came 155 pour faire basculer un levier de sonnette 157 pivotant en 158.
Ce levier de sonnette est relié, par une biellette 156, à l'arbre usuel de prise .de total, .de la. tête calculatrice, de manière ù permettre le passage -d'un cycle d'accumulation à un cycle de prise de total, comme cela a été décrit plus complètement dans le brevet suisse no 176160 du même inventeur. A l'arbre 139 est égale ment figée une .came 140, qui est disposée,de manière -à actionner un levier de sonnette à ressort 141 pivotant en 143.
Le bras dirigé vers l'avant -du levier de sonnette porte une biellette 144, articulée sur lui, et dont l'au tre extrémité est articulée .à un pivot 147 porté par le bras basculant 145, qui, à son tour, pivote sur l'arbre 146 supporté par le châssis. Le bras dirigé vers l'avant de l'or gane basculant 145 est relié à pivot .à une biellette 148, qui, à son tour,
pivote en 149 sur la barre de verrouillage universelle 135 des marteaux. La position normale de la barre de verrouillage 135 a été représentée sur les fig. 1 et 2. Cette position correspond à l'une -des encoches de la came 140. Dès que l'arbre 139 a tourné partiellement, la barre de ver rouillage 135 a également tourné partielle ment vers le haut, si bien que son bord infé rieur est sur le chemin ,de la dent -du marteau d'impression 97, qui est normalement nocro- ché par le loquet 104.
Par suite, le dégage ment des loquets 104 ne permet aux mar teaux 97 de se déplacer vers le haut que sur une courte distance, et empêche ainsi l'ac tion d'impression, comme cela est représenté en fig. 7. La barre -de verrouillage 135 est en position pendant le cycle mort et le cycle de totalisation, indiqué ci-dessus. Lorsque l'arbre 139 a effectué une rotation partielle, juste après l'accomplissement du cycle de totalisation, comme cela a été décrit plus complètement dans le brevet suisse déjà cité, le levier de sonnette 141 revient élastique- ment,
sous l'action de son ressort, ,à sa posi tion normale, représentée sur les fig. 1 et 2, de manière à permettre l'impression .des ca ractères alphabétiques.