CH325676A - Appareil de commande d'une machine à composer - Google Patents

Appareil de commande d'une machine à composer

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CH325676A
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Inventor
Theodore Goetz Maurus
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Teletypesetter Corp
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B27/00Control, indicating, or safety devices or systems for composing machines of various kinds or types
    • B41B27/02Systems for controlling all operations
    • B41B27/10Systems for controlling all operations with direct control of all operations by input of recorded or stored information

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Description


  Appareil de commande d'une machine à composer    La présente invention a trait à un appareil  de commande d'une machine à composer et a  principalement pour but d'accroître la vitesse  de fonctionnement de ces appareils et de réaliser  un appareil de commande facilement adaptable  en vue de son application à différents types  connus de machines à composer.

      L'invention sera mieux comprise par la  description détaillée donnée ci-après, à titre  d'exemple, d'une forme d'exécution préférée,  avec référence au dessin annexé dans lequel  la     fig.    1 est une vue de face d'une machine  à composer qui est pourvue de ladite forme  d'exécution ;  la     fig.    2 est une vue en plan d'une portion  de la machine représentée à la     fig.    1, cette  vue illustrant ladite forme d'exécution ;  la     fig.    3 est une coupe transversale prise à  travers le clavier et le mécanisme distributeur  de matrices, le plan de coupe étant approxima  tivement indiqué par la ligne 3-3 de la     fig.    1 ;

      la     fig.    4 est une coupe transversale du  mécanisme de commande des barres de frappe ;    la     fig.    5 est une vue en plan à plus grande  échelle, avec arrachement partiel, illustrant le  mécanisme sélecteur de ladite forme d'exécu  tion, y compris le mécanisme de déplacement ;    la     fig.    6 est une coupe transversale     illustrant     les éléments     sélectables    servant à commander le  mécanisme de déplacement ;    la     fig.    7 est une vue en élévation latérale  du clavier et représente en coupe partielle  l'élévateur de composteur ;

      la     fig.    8 est une vue de détail en perspective  d'une matrice et illustre une     partie    du bloc  de composteur et des rails inférieur et supé  rieur ;  la     fig.    9 est une vue en perspective donnant  le détail du mécanisme moteur et des éléments  associés, entre autres du lecteur d'enregistre  ment et des pièces associées ;  la     fig.    10 est une coupe longitudinale du  lecteur d'enregistrement et des pièces associées ;  la     fig.    11 est une coupe partielle par la  ligne 11-11 de la     fig.    10 ;  la     fig.    12 est une vue en plan partielle du  lecteur d'enregistrement et des pièces associées ;

    la     fig.    13 est un détail en coupe illustrant  le mécanisme de commande de l'embrayage de  l'unité motrice ;    la     fig.    14 est une vue explosée en perspec  tive représentant les éléments du mécanisme  à temps ;      la     fig.    15 est un schéma de circuit élec  trique du mécanisme à temps ;  la     fig.    16 est un détail en coupe par la ligne  16-16 de la fia. 12 ;  la     fig.    17 est une coupe partielle représen  tant le dispositif d'entraînement du ruban ;    la     fig.    18 est une vue en élévation du  mécanisme de commande d'espaces fixes sup  plémentaires ;

      la     fig.    19 est une vue en bout correspon  dant à la     fig    18, et  la     fig.    20 est une vue en plan d'un fragment  du ruban de commande contenant des signaux  enregistrés servant à libérer successivement une  espace-bande seule, une matrice d'espace fixe  seule et, à la fois, une espace-bande et une  matrice d'espace fixe.    On se référera d'abord aux fi,-,. 1 et 2 où  l'on voit que l'appareil de commande est  supporté par un bâti principal 21. Ce bâti est  monté au-dessous du clavier manuel 22     (fig.    1)  que comportent habituellement les machines à  composer.

   Pour la plupart des barres pesantes  59     (fig.    3), il est prévu non seulement un levier  à touche 57 commandé manuellement, mais  aussi un levier indépendant à commande auto  matique 27, alors que, dans le cas de ceux des  caractères dont les leviers à touche à commande  manuelle sont situés dans les deux rangées  inférieures du groupe de six rangées horizon  tales de leviers à touche     (fig.    3), chacun des  leviers à touche 57 a été modifié par l'addition  d'une portion déportée 26 qui est semblable  de façon générale aux portions correspondantes  des leviers à commande automatique 27 mais  qui, dans ce cas, fait corps avec les leviers à  touche à commande manuelle.

   Le bâti 21  s'étend au-dessous du clavier entier et supporte,  entre autres, les barres de code 77 et les barres       sélectables    76     (fig.    3).  



  Une poulie d'entraînement appropriée 36  (fia. 1) est calée sur un arbre commandé 37  faisant partie de la machine et actionne, par  l'intermédiaire d'une courroie de transmission  38, une poulie commandée 39     (fig.    12) et un    arbre 41, qui tourne continuellement et sur  lequel sont calés trois pignons à denture  hélicoïdale 40, 42 et 43     (fig.    12). Le pignon  42 actionne une roue à denture hélicoïdale 44  montée folle sur un arbre 45 tournant dans  des paliers appropriés du bâti 21.

   Le pignon  43 engrène avec une roue à denture hélicoïdale  47 montée sur un arbre 48 de la même manière  que le pignon 42, engrène avec la roue à denture  hélicoïdale 44 de l'arbre 45, mais comme son  diamètre est un peu plus petit et que son  rapport de transmission avec sa roue 47 est  modifié d'une façon correspondante, il commu  nique à ladite roue 47 montée sur l'arbre 48  un mouvement qui, dans une mesure correspon  dante, est plus lent que celui communiqué à la  roue hélicoïdale 44 de l'arbre 45. De même,  le pignon hélicoïdal 40 engrène avec une roue  hélicoïdale 46 montée folle sur un arbre 50.  Chacun des arbres 45, 48 et 50 est accouplé  avec la roue hélicoïdale correspondante 44, 47  et 46 par l'intermédiaire d'embrayages à griffes  chargés par un ressort 49, 314 qui sont tous  trois de construction similaire.  



  L'arbre 45 porte trois cames qui actionnent  le mécanisme lecteur d'enregistrement 54 et  sera appelé ci-après   arbre à lecteur d'enregis  trement   ; il porte en outre une roue dentée  de commande 52     (fig.    12) actionnant un arbre  à cames 53. L'arbre 48 porte une carne 256  servant à actionner le mécanisme élévateur et  une autre came 270 servant à débrayer sa  propre liaison motrice et à commander la  liaison motrice avec l'arbre à lecteur d'enre  gistrement 45 à l'achèvement de chacun des  cycles de son propre fonctionnement, cet  arbre 48 étant appelé ci-après   arbre à cames  d'élévateur  .

   L'arbre 50     porte    une came de  transfert 51 servant à commander le fonction  nement d'un mécanisme de     transfert    supplé  mentaire qui permet à l'appareil de commande  de fonctionner sur une base à deux cycles.  



  On se référera maintenant à la     fig.    3, où  l'on voit que les quatre rangées supérieures de  leviers à touche 57 qui pivotent sur des arbres  58 sont convenablement articulées, en 61, à  l'effet de faire mouvoir des poids 59, une liaison  à course     morte    qui permet un jeu considérable      étant prévue aux divers points     d'articulation    en  raison de l'excès de jeu existant dans les  entailles 62. Une frappe ou   touche   parti  culière est obtenue en prévoyant un rapport  de bras de levier constant dans tous les leviers  à touche, bien que, ainsi qu'il ressort d'un  examen du dessin, les rangées horizontales  successives, considérées de haut en bas, sont  composées de leviers dont la longueur augmente  progressivement.

   Chacun des poids 59 présente  une série d'entailles, comprenant plusieurs  entailles non utilisées 62 afin de faciliter leur  remplacement. Les deux rangées inférieures  de leviers à touche, qui pivotent en 64, sont  montées de façon à pouvoir être assemblées  avec l'entaille la plus basse 62 de certains des  divers poids 59 et sont pourvues de prolonge  ments déportés 26 faisant saillie à travers un  panneau 63 du clavier.

   On voit ainsi que, en  ce qui concerne la mise en liberté ou   distri  bution   des matrices commandées par les  leviers à touche des quatre rangées supérieures       (fig.    3), une telle distribution peut être effectuée  à l'aide soit d'un levier à main 57, soit d'un  levier à commande automatique 27, chacun de  ces deux leviers étant actionné indépendamment  pendant que l'autre reste non actionné, mais  que, en ce qui concerne la distribution des  matrices commandées par les leviers à touche  des deux rangées inférieures, un seul levier est  utilisé à la fois pour le fonctionnement manuel  et pour le fonctionnement automatique.  



  Une rangée de leviers coudés 65, supportés  par un arbre commun 66 et disposés en aligne  ment, sont placés à recouvrement par rapport  aux prolongements susmentionnés 26 de  manière à venir à leur contact lorsqu'ils sont  animés d'une rotation     dextrorsum    en antago  nisme à l'action de ressorts individuels 67. Le  bras vertical 68 de chacun des leviers 65 est  placé en regard d'un certain élément faisant  partie d'une série correspondante d'éléments  intercalaires 69 qui, ainsi qu'il ressort de la       fig.    3, sont disposés suivant deux rangées symé  triques d'éléments se faisant face et qui res  semblent à des structures en forme de ciseaux  en raison de leur forme particulière.

   Les deux  rangées d'éléments intercalaires 69 sont princi-         palement    supportés par un arbre commun 71  autour duquel ils sont normalement sollicités  par leurs ressorts individuels 72 de façon que  leurs crochets ou portions déportées 73 soient  situés hors du chemin d'un organe de com  mande ou barre de frappe 74. Les queues des  divers éléments intercalaires 69 occupent des  positions de coopération par rapport aux  extrémités 75 d'une série correspondante de  barres     sélectables    76 qui, à leur tour, occupent  une position de travail par rapport à une série  de barres de code 77.

   Les barres de code 77  sont pourvues     d'entailles    et de gardes à la fois  sur leurs bords supérieurs et sur leurs bords       inférieurs    et, de cette manière, permettent  l'aménagement d'une double rangée de barres       sélectables    76 qui sont montées pour pivoter  autour d'un axe-pivot commun 78. Les éléments  tournés l'un vers l'autre de chaque paire de  barres     sélectables    76 sont normalement solli  cités l'un vers l'autre par un ressort commun  79.

   Les barres 76 tendent normalement à entrer  sélectivement en prise avec les barres de code  77, mais elles en sont empêchées par deux  barres ou étriers d'écartement 81 et 82 sup  portés à chaque bout par des bras à galet de  came 83 et 84, respectivement, et qui sont  normalement sollicités l'un vers l'autre par un  ressort commun 85 de telle sorte que les galets  de came 86 portés par ces bras roulent norma  lement sur la périphérie d'une came d'écarte  ment 87 montée sur un arbre 53.  



  Sur l'arbre 53,     (fig.    4) est aussi montée une  came 89 qui coopère avec un galet de came  91 porté par un levier coudé 92 pivotant en 93  sur le bâti 21. Au bras inférieur du levier  coudé 92 est articulée une des extrémités d'une  bielle 94 dont l'autre extrémité est articulée à  un organe 95 supporté par un pivot 96 et  servant à actionner la barre de frappe.  L'organe 95 est normalement     sollicité    dans le  sens     sinistrorsum    par un ressort 97, de sorte  que la     tringlerie    décrite ci-dessus maintient  le galet de came 91 au contact de la périphérie  de la came 89. L'organe 95 présente une  entaille 98 destinée à coopérer avec des  tourillons 99 portés par les extrémités de  l'étrier ou barre de frappe 74.

   Il va se soi      qu'un ensemble comprenant une came 89 et  la     tringlerie    associée est prévu à chacune des  extrémités de l'arbre 53, de telle sorte qu'un  mouvement alternatif est communiqué à la  barre de frappe 74.  



  Lorsque les barres de code 77 sont mises  en position de façon     permutative,    ainsi qu'il  ressortira de ce qui suit, l'arbre 53 et la came  87 reçoivent une rotation quia pour     effet    de  tirer l'un vers l'autre les étriers 81 et 82 sous  l'action du ressort 85, en provoquant la sélec  tion d'une des barres 76 qui fait osciller l'élé  ment intercalaire 69 qui lui est associé pour  amener l'épaulement 73 de cet élément sur  le chemin de la barre de frappe 74.

   Lorsque la  barre de frappe 74 se meut vers la gauche (en  regardant la     fig.    3), elle entraîne l'élément inter  calaire     sélecté    69 pour provoquer le pivotement       dextrorsum    de son levier coudé 65, après quoi  le levier de commande automatique associé  27 reçoit une oscillation     sinistrorsum    autour de  son pivot 58 (ou 64) pour provoquer la levée  du poids associé 59. La levée d'un quelconque  des poids 59 a pour effet de libérer un élément  correspondant faisant partie d'une série de  mécanismes à temps, désignés de façon générale  par 200.

   Ceci résulte d'une rotation     sinistrorsum     communiquée à un organe déclencheur rotatif  201 jusqu'à ce que ledit organe ait cessé de  supporter une chape à came 202, laquelle  tombe alors jusqu'à ce que la denture périphé  rique 203 d'une came 204 montée de façon  pivotante entre les branches de la chape 202,  entre en prise avec un rouleau de caoutchouc  205 tournant continuellement.

   L'entrée en prise  des dents 203 avec le rouleau 205 communique  une rotation     dextrorsum    à la came 204 qui,  en raison de son excentricité, soulève la chape  202 jusqu'à ce que son extrémité opposée  206, qui bute contre une lame de distribution  207, communique une course de distribution  réglée dans le temps au mécanisme distributeur  de matrices, désigné par 208, après quoi la  chape 202 est de nouveau supportée par  l'organe déclencheur 201 en attente d'un autre  mouvement de distribution des matrices.  



  Le rôle des mécanismes à temps, ainsi qu'il  est généralement connu, est d'assurer un temps    suffisant pour permettre au mécanisme de  distribution 208 du magasin de fonctionner  sans qu'il faille le même temps pour abaisser  une touche de commande 57. L'application d'un  tel élément de retard est importante en raison  du fait que le mouvement des matrices libérées  jusqu'à la position d'assemblage s'effectue par  gravité. En effet, sans un tel retard, et en  particulier sous une commande automatique,  un dispositif de distribution directe pourrait  être actionné et ramené à sa position normale  avant que la matrice ait eu le temps de quitter  son magasin 209. Un de ces mécanismes à  temps, ou à   recouvrement   des fonctions  dans le temps, est prévu pour chacun des leviers  57, son rôle étant de libérer une matrice 211  du magasin 209.  



  On se référera maintenant aux     fig.    9 et 10.  Les parties de droite des barres de code 77  sont articulées à l'une des extrémités de bielles  individuellement associées 101, dont l'autre  extrémité est articulée à l'élément correspon  dant d'une série de leviers de transfert en  forme de T associés 102, qui sont montés de  façon pivotante sur un arbre-pivot 103,     lui-          même    monté dans l'extrémité d'un des bras 104  d'un étrier 105 à leviers de transfert dont les  bras 104 et 106 pivotent sur un arbre-pivot  107 convenablement disposé dans le bâti 21.  L'étrier 105 porte à l'extrémité du bras 106  un galet de came<B>108</B> qui coopère avec la  came de transfert 51 fixée à l'arbre 50.

   L'étrier  105 est normalement sollicité dans le sens       dextrorsum    par un ressort 109 maintenant le  galet 108 contre la périphérie de la came 51.  



  Les leviers de transfert 102 présentent deux  butées 111 et 112 qui sont en liaison de travail  avec deux butées 113 et 114, respectivement  formées sur une série de barres sélectrices  intermédiaires 115 convenablement supportées  dans le bâti 21 pour se mouvoir longitudinale  ment et parallèlement. Les butées 111 à 114  sont espacées de telle sorte que lorsque l'une  ou l'autre des deux butées<B>113</B> ou 114 est  amenée en regard de la butée associée 111 ou  112, l'autre butée 113 ou 114 est légèrement  écartée de - la butée associée. Chacune des  barres sélectrices intermédiaires 115 est arti-      culée à son extrémité de droite     (fig.    10) au  bras<B>117</B> d'un levier 118 de transfert en forme  de T associé, pivotant sur un arbre-pivot 119  monté sur un étrier de transfert 121.

   Les  leviers 118 présentent des butées 122 et 123  destinées à coopérer avec des butées 124 et  125 formées sur une série correspondante de  leviers-sonde 126 du     ruban,        pivotant    sur un  arbre-pivot 127 convenablement disposé dans  le lecteur d'enregistrement 54. Chacun des  leviers 126 présente un bras 128 qui se termine  par une tige 129 destinée à sonder un ruban  131 qui a été pourvu de combinaisons de  perforations conformes à un code de permu  tation à six unités. Les leviers 126 présentent  aussi un orifice intermédiaire 130 qui laisse à  une barre fixe 120 placée dans ledit orifice  un jeu suffisant pour permettre un léger mou  vement alternatif des leviers<B>126.</B>  



  Des ressorts individuels 132 sollicitent  normalement les leviers 126 vers leur position       sinistrorsum    extrême, en étant soumis cyclique  ment à l'action antagoniste d'un étrier 433 à  mouvement alternatif. Cet étrier est pourvu  d'une barre transversale 434 placée au-dessous  de prolongements horizontaux 435 faisant  partie intégrante des leviers-sonde 126. L'étrier  433 est supporté pour pivoter de manière  appropriée et porte un galet de came (non  représenté) qui coopère avec une came montée  sur l'arbre 45. Sur l'arbre 45 est aussi montée  une came (non représentée) qui sert à actionner  un dispositif 136     d'avance    du ruban     (fig.    17)  portant un cliquet d'entraînement 437 qui  coopère avec un rochet 438 d'entraînement du  ruban.

   Le mouvement alternatif du cliquet 437  communique ainsi, par l'intermédiaire du  rochet 438, un mouvement intermittent à un  arbre d'entraînement 439 qui porte un pignon  d'entraînement 441 dont les dents 442 coïnci  dent avec une rangée longitudinale centrale de  trous du ruban 131.  



  Ainsi, conformément à l'action réglée dans  le temps des étriers 433 et 121, le groupe de  leviers-sonde 126 est d'abord mis à même  d'effectuer une rotation     sinistrorsum    (à un degré  limité par la barre 120) et, pendant ce temps,  ceux des leviers<B>126</B> dont les tiges 129 ne sont    pas arrêtées par le ruban d'enregistrement 131  mais sont au contraire placées en regard d'une  perforation dudit ruban.

   sont mis à même de  tourner jusqu'à ce que leurs butées respectives  125 soient venues en regard des butées corres  pondantes 123, alors que les autres leviers  126 qui sont empêchés     d'effectuer    une telle  rotation     sinistrorsum    restent dans la position  qu'ils occupent à la figure 10, avec leurs butées  124 placées en regard des butées correspon  dantes 122.  



  Immédiatement après cet état de choses,  l'étrier de transfert 121 reçoit une rotation       sinistrorsum    pour amener les leviers à T 118  en prise avec les leviers-sonde respectifs 126 et,  dans une mesure qui dépend de celle des deux  positions que ces leviers sont susceptibles de  posséder, lesdits leviers 118 sont amenés à des  positions correspondantes et communiquent un  déplacement semblable aux barres sélectrices  intermédiaires associées 115. De cette manière,  un ensemble de positions correspondant à la  combinaison de perforations présente     _    dans  chaque rangée     transversale    du ruban est  communiqué aux barres sélectrices intermé  diaires 115.

   Après chacune des opérations de  ce genre, le ruban<B>131</B> est entraîné par éche  lons vers l'avant jusqu'à ce qu'une autre rangée  transversale de perforations ait été amenée en  regard des tiges-sondes 129.  



  Les divers leviers-sonde 126 sont ramenés  à leur position normale ou initiale en un point  déterminé de chaque cycle de travail, mais les  leviers de transfert 118 et les barres sélectrices  intermédiaires associées 115 ne sont pas ainsi  rappelées et restent au contraire dans la  position à, laquelle ils ont été amenés, jusqu'à  ce qu'ils soient amenés à une nouvelle position  subséquente du mécanisme de transfert. Ce  mode de travail permet 'un recouvrement dans  le     fonctionnement    des deux séries de leviers  et donne aux barres sélectrices intermédiaires  115 un temps de repos maximum pendant  chaque cycle de travail.

   Un autre recouvrement  dans le temps est assuré entre le fonctionnement  des barres sélectrices intermédiaires 115 et celui  des barres de code 77 par le mécanisme de      transfert supplémentaire comprenant les leviers  de transfert 102.  



  Le mécanisme de transfert composé des  leviers de transfert 118, et le mécanisme de  transfert supplémentaire composé des leviers  103 sont actionnés l'un après l'autre, ce qui  permet à l'appareil de commande de travailler  sur la base d'un cycle à deux temps conformé  ment auquel l'arbre 45 du lecteur de     ruban     est d'abord mis en action pour effectuer une  lecture ou sondage du ruban 131 et commu  niquer une position de code correspondante  aux barres sélectrices intermédiaires 115, ainsi  que, vers la fin du cycle de travail, pour dé  clencher le cycle de travail de l'arbre à cames  de transfert 50 à l'aide d'une came et d'un  contact     pulsatoire    dont il sera question plus  loin,

   ceci ayant pour effet de transférer la  position de code des barres sélectrices inter  médiaires 115 aux barres de code 77. Cette  disposition à deux cycles augmente le temps  dont dispose l'appareil de commande pour  accomplir sa fonction de commande, sous toute  vitesse donnée, en comparaison avec le temps  qui serait disponible pour la même fonction  dans le cas d'un appareil de commande à un  seul cycle. En d'autres termes, la disposition  à deux cycles assure un recouvrement qui  permet au lecteur de ruban de commencer la  lecture ou sondage d'une seconde rangée de  perforations du ruban pendant que s'effectue  la fonction de commande afférente à la rangée  de perforations précédente du ruban.  



  Six des barres de code 77 sont mises en  position de la manière décrite au cours de  chaque cycle de travail par l'intermédiaire du  lecteur d'enregistrement 54 ; et il est prévu  une septième barre de code 135, qui est une  barre, dite à   déplacement-rappel   et qui  est mise en position par une structure spéciale  à la     fig.    5.  



  Certains des leviers à touche sont utilisés  pour effectuer les fonctions de   déplacement    et de   rappel  . Les barres     sélectables    133  et 134     (fig.    5 et 6) déterminent la mise en  position de la septième barre de code 135 de  la manière suivante. A la barre 133 est juxta  posée une barre de traction 136 qui est    destinée à effectuer le déplacement en coopé  rant avec ladite barre 133, cette barre 136  pivotant, de même que les barres 76, sur  l'arbre-pivot 78. La barre de traction 136 est  disposée de façon coulissante par rapport à  la barre 133 comme résultat de la coopération  d'une goupille 137 fixée à cette     dernière    avec  la fente 138 de la barre 136     (fig.    6).

   La barre  133 présente une extrémité verticale 139 qui  agit, lorsque la barre 133 est     sélectée,    de  manière à faire tourner un élément inter  calaire spécial 141 autour d'un arbre-pivot 71  de manière à amener l'épaulement 73 de cet  élément sur le chemin de la barre à mouvement  alternatif 74. L'élément intercalaire 141 n'est  pas pourvu d'un nez susceptible de coopérer  avec les leviers coudés 65 comme celui que  comportent les autres éléments intercalaires  69, étant donné que ledit élément 141 n'agit pas  par l'intermédiaire d'un levier coudé 65. Au  lieu d'un tel nez, l'élément intercalaire 141 est  pourvu, sur sa position de queue, d'une     goupille     142 qui coopère avec la portion coudée verti  calement 143 de la barre de traction 136.  



  Après que les barres de code 77 ont été  mises en position par le lecteur de ruban en  conformité du signal de code   déplacement  ,  la barre     sélectable    133 est     sélectée,    après que  le dispositif d'écartement 81-82 a fonctionné,  et reçoit une rotation     dextrorsum    -autour du  pivot 78, de telle sorte-que son extrémité 139  provoque une rotation     sinistrorsum    de l'élément  intercalaire 141 pour amener l'épaulement 73  dudit élément sur le chemin de la barre 74.

    Après le mouvement qu'effectue alors vers la  gauche (en regardant la     fig.    6) l'élément inter  calaire 141, la goupille 142 de cet élément  coopère avec le coude     vertical    143 pour faire  mouvoir la barre de traction 136 vers la gauche,  en surmontant l'action d'un ressort 144.  Lorsque la barre 136 est ainsi     actionnée,    une  saillie inférieure 145 de cette barre agit sur  un des bras d'un levier coudé 146 et commu  nique à ce levier une rotation     dextrorsum    (en  regardant la     fig.    5), en communiquant un  mouvement semblable au loquet 147 par  l'entremise d'une bielle 148.

   Ce mouvement du  loquet 147 libère un levier 149 auquel sont      intégralement associés des bras 151 et 152,  et permet à     *ce    levier d'obéir à l'action de son       ressort    153 et de tenter de déplacer la barre de  code 135 vers la gauche     (fig.    5) sous l'action  du bras<B>151</B> sur la saillie 154 de cette barre.

    La     tringlerie    à leviers servant à déplacer la  barre de code 135 est construite de façon qu'il  y ait un faible jeu entre l'extrémité du bras  de levier 151 et la saillie 154 de la barre 135  lorsque le levier 149 est retenu par l'épaulement  155 du loquet 147 afin que, dans le cas où  pour une raison quelconque, la barre de code  135 ne serait pas déplacée par le ressort 156  aussitôt après l'action du loquet 147, l'extrémité  157 du levier 149 soit     libérée    de l'épaulement  155 et ne soit pas ramenée à sa position où elle  est verrouillée par cet épaulement dans l'éven  tualité où le loquet 147 reviendrait à sa position  d'inactivité avant que la barre 135 ait été  déplacée.

   Ce jeu permet en effet une rotation  suffisante du bras de levier 151 et du levier  associé 149 pour assurer que, après le rappel  du loquet 147, l'extrémité 157 du levier 149  sera située au-dessous de l'épaulement 155. La  barre 135 est entaillée de telle sorte qu'elle ne  fait pas obstacle à la sélection de l'une ou l'autre  des barres     sélectables    133 et 134 dans l'une  ou l'autre de ses positions de sélection.  



  De même, le choix de la barre conjuguée  134, sous l'influence du signal de code    rappel  , provoque le déplacement de la  barre de code 135 dans le sens opposé,     c'est-          à-dire    vers la droite en regardant la     fig.    5.  Ce déplacement est obtenu à l'aide d'une     saillie     similaire 145 faisant corps avec une barre 158  qui est juxtaposée à la barre 134 et coulisse  par rapport à cette dernière.

   Lorsque la barre  158 est actionnée sélectivement, d'une manière  semblable à celle décrite pour la barre 136,  elle entre en prise avec le bras 152 du levier  149 qu'elle fait mouvoir dans le sens     sinistror-          sum    autour du pivot 159, en provoquant  l'allongement du ressort 156 et un nouvel  accrochage de la saillie 157 derrière l'épaule  ment 155 du loquet 147. Un levier 161, relié  à l'extrémité opposée du ressort 156, est  sollicité par ce dernier de manière à déplacer  la barre 135 vers la droite aussitôt qu'il est à    même de le faire après que le dispositif d'écar  tement 81-82 a fonctionné.

   Dans ce cas, comme  dans le premier cas, le     déplacement    réel de la  barre de code 135 est     effectué    par l'intermé  diaire du ressort 156. On obtient ainsi un  dispositif qui en     effectuant    le déplacement d'une  septième barre de code, double le nombre des  permutations possibles.     Ainsi    qu'il a déjà été  décrit, chacune des six barres de code 77 est  mise en position, d'une façon correspondante,  selon la présence ou l'absence de perforations  dans les rangées transversales du ruban ou  autre élément de commande.

   En raison des  deux états possibles de chacune des barres 77,  le nombre des permutations offert par l'ensem  ble des positions des six barres est de     soixante-          quatre.    Toutefois, comme le nombre total des       opérations    qu'exige le     clavier    normal d'une       machine    à composer est de     quatre-vingt-onze,          étant    donné qu'il existe     quatre-vingt-onze     touches, et comme l'addition de fonctions  spéciales porte le nombre d'opérations néces  saires à un     chiffre    voisin de cent quinze, les  permutations permises par les six barres 77  ne sont pas suffisantes ;

   c'est pourquoi la  septième barre 135 a été ajoutée pour accroître  le nombre des permutations. Bien que deux  permutations aient été utilisées pour déplacer  et rappeler la septième barre 135, le nombre  de permutations total obtenu avec sept barres  se trouve porté à cent     vingt-six.     



  Une barre     sélectable    182 placée près du  côté gauche de la     fig.    5 est destinée à entrer  en prise avec l'un des bras d'un levier 183  dont l'autre bras     actionne    le     mécanisme    de  déplacement de rail.

   Après que les matrices  211     (fig.    3) ont été libérées des divers canaux  212     (fig.    1) où     elles    se trouvaient dans le  magasin 209,     elles        tombent        dans    l'une ou  l'autre d'une série de goulottes et, de celles-ci,  sur une courroie transporteuse inclinée 214,  pour être ensuite     recueillies    par un bloc  composteur 215. Le bloc 215 est muni de deux  rails inférieurs fixes 216 et d'un rail supérieur       déplaçable    217     (fig.    7 et 8).

   Lorsque le rail  supérieur 217 occupe     celle    de ses positions  qui est indiquée en pointillé     (fig.    7), les matrices  reçues ensuite occupent une position 218 ; mais      lorsque ce rail 217 est rétracté et vient à la  position marquée en traits pleins, les matrices  reçues ensuite sont mises à même de tomber  complètement et de venir à la position 219  indiquée en pointillé.  



  Conformément à la pratique courante,  chacune des matrices est pourvue de deux  impressions de moulage 221 et 222     (fig.    8) et,  selon celle des deux positions qu'occupe la  matrice particulière sur le bloc composteur 215,  l'une ou l'autre des deux impressions de mou  lage vient en regard de la chambre du moule,  au cours du clichage de la ligne-bloc parti  culière. Le rail supérieur     déplaçable    217 est  articulé à un levier coudé 223 susceptible  d'effectuer un mouvement limité et dont la  position est     ajustable    de façon précise par la       manaeuvre    de vis d'arrêt 224.

   Une bielle 225,  pivotant par une de ses extrémités sur le levier  coudé 223, est reliée par son autre extrémité  à un levier 226 qui pivote en 227 et est  soumis à l'action d'un ressort. L'extrémité  opposée du levier 226 coopère avec un épaule  ment 228 d'un levier déclencheur 229. Ce  dernier établit ainsi une liaison d'accouplement       déclenchable    avec le levier 226 au moyen de  l'épaulement 228. Le levier déclencheur 229  est pourvu d'un élément faisant saillie vers le  haut et destiné à être commandé manuellement,  alors que son extrémité inférieure 231 est  placée dans une position convenant en vue de  sa commande par le levier 183 précédemment  décrit     (fig.    5 et 7).  



  Lorsque la barre     sélectable    182 est com  mandée, d'une manière semblable à celle des  barres 133 et 134, ce qui provoque le mou  vement du levier 183, le levier déclencheur  229 se meut, en permettant au levier 226 de  se mouvoir sous l'action des ressorts 232 et  de provoquer l'amenée du rail supérieur       déplaçable    217 à sa position de travail (indi  quée en pointillé). Cette position peut aussi être  obtenue manuellement en libérant le levier  déclencheur 229 par la     manceuvre    de sa  portion dirigée vers le haut.

   De cette manière,  il est possible d'assembler une partie de la  ligne avec les matrices dans leur position  abaissée ou de rail inférieur, et une autre         partie    avec les matrices dans leur position  relevée ou de rail supérieur, et ce par une  commande manuelle ou automatique.  



  Une barre     sélectable    spéciale 162     (fig.    5)  analogue aux barres 133 et 134 est     sélectée    à  la suite de la réception d'un signal de com  mande de l'élévateur. Lors d'un mouvement  de la barre     sélectable    162 vers l'avant (vers la  gauche de la     fig.    6), cette barre agit sur la       portion    tige 163     (fig.    9) d'un levier 164 en  forme de T qui effectue de ce fait une rotation       sinistrorsum    autour de son pivot 165 en sur  montant l'action du ressort 166.

   Lorsque le  levier 164 effectue une telle rotation, un de  ses bras 167 tire une bielle 168, ce qui fait  osciller un levier coudé 169 dans le sens       dextrorsum        (fig.    13), ce levier agissant alors  par son bras<B>171</B> de manière à amener le levier  de débrayage 72 à venir occuper une position  où il retire l'élément commandé 170     (fig.    16)  de l'embrayage 49, en arrêtant ainsi la rotation  de l'arbre 45 du lecteur d'enregistrement.

   L'au  tre bras 174 du levier 164 est relié à un     cou-          lisseau    175 qui, pendant la rotation décrite, est  projeté vers la droite     (fig.    9) jusqu'à ce que  sa portion déportée 176 ait été engagée derrière  un épaulement 177 d'un levier à ressort 178.  Une portion verticale de la barre 175 pivote  sur une des extrémités d'un levier flottant 181  en provoquant un mouvement de ce levier pen  dant son propre mouvement.  



  Lorsque le nombre de matrices qui s'accu  mulent sur le bloc composteur 215 a atteint  une valeur suffisante pour permettre le clichage  d'une ligne complète, un signal de commande  d'élévateur, enregistré sur le ruban et sondé  par le lecteur de ruban 54, provoque la sélec  tion de la barre de commande d'élévateur 162  et l'arrêt de l'arbre 45 du lecteur pour arrêter  l'avance du ruban, de la manière déjà décrite.  Cette sélection fait tourner le levier 164 pour  faire mouvoir la bielle 168 vers la gauche et  le coulisseau 175 vers la droite.

   Comme la  bielle 168 est reliée au levier de débrayage 172,  son mouvement vers la gauche (en regardant  les     fig.    9 et 13) amène le levier de débrayage  172 à une position où il peut entrer en prise      avec une patte biseautée 233     (fig.    16) portée  par l'élément commandé 170 de l'embrayage  à ressort 49. Le mouvement de l'arbre 45  continue jusqu'à ce que la patte 233 entre en  prise avec le levier 172, ladite patte pénétrant  ensuite dans un orifice 234 en agissant par son  bord biseauté sur la surface inclinée correspon  dante 235 du levier 172, ce qui provoque  l'arrêt de l'arbre 45.

   Dans cette action, la patte  233 et l'élément commandé 170 sont contraints  à     effectuer    un mouvement de retrait par rap  port à l'élément d'embrayage menant 236 et  sont maintenus temporairement dans cette posi  tion par un levier de retenue 237     (fig.    13), le  galet porté par ce levier étant sollicité par un  ressort de manière qu'il tombe derrière l'épaule  ment 238 du disque 239.  



  En se déplaçant vers la droite     (fig.    9) la  barre     coulissante    175 est verrouillée par l'épau  lement 177 du levier 178 et, en     coopération     avec le levier 164, communique un mouvement  similaire à l'une des extrémités du levier     flottant     181 auquel elle est reliée en 241.

   L'extrémité  opposée 240     (fig.    2) du levier     flottant    181 est  enserrée par une chape 242 qui termine la  bielle 243, dont l'extrémité opposée est reliée  au levier 244 de commande du coulisseau  livreur, lequel levier est placé près du bras cou  lissant livreur 245     (fig.    1) et supporté de  manière qu'il soit maintenu dans sa position       dextrorsum    extrême, en surmontant l'action  d'un ressort 246, pendant le temps que le bras  livreur occupe sa position de droite, ou nor  male.

   Toutefois, lorsque le bras livreur 245 est  actionné, comme c'est le cas à la suite d'un  mouvement de l'élévateur 247, il oscille vers la  gauche et permet au levier 244 d'obéir à  l'action de son     ressort    246 et d'effectuer ainsi  une rotation     sinistrorsum,    en permettant ainsi  à la bielle 243 d'être déplacée vers la gauche       (fig.    2) et de déplacer une des extrémités 240  du levier flottant 181, ce qui contribue en     partie     au mouvement résultant de sa     partie    centrale  248     (fig.    9), de sorte que cette dernière peut  s'éloigner du bras inférieur 249 d'un levier  coudé 251.

   L'autre bras du levier coudé 251  est pourvu d'une extrémité à épaulement 252  destinée à maintenir le levier de débrayage 253    dans la position où il assure le débrayage de  l'arbre 48 actionnant l'élévateur. Toutefois,  lorsque le levier coudé 251 est mû par la por  tion centrale 248 du levier     flottant    181, ce qui  ne peut se produire qu'après le mouvement  combiné de la     bielle    243 et de la barre 175,  la portion antérieure extrême 252 du levier  coudé 251 reçoit un - mouvement d'élévation  suffisant pour permettre au ressort 254     (fig.    13)  du levier de débrayage 253 de faire mouvoir ce  dernier à l'écart de sa position de travail,

   en  libérant ainsi l'élément mené 255 de l'em  brayage 256 de l'élévateur et en     établissant    une  liaison motrice avec l'arbre 48.  



  La commande du levier flottant 181 est  subordonnée aux deux conditions     données    sui  vantes : 1. il faut qu'un signal d'élévateur ait  été sondé ; 2. il faut que le bras     coulissant     livreur 245     (fig.    1) occupe sa position de droite  extrême, ou     dextrorsum,    ceci indiquant à son  tour que le coulisseau livreur de ligne est prêt  à recevoir de l'élévateur une autre ligne de       matrices    composée. Ainsi, comme l'arbre 48  de commande de l'élévateur est commandé par  l'intermédiaire du levier coudé 251 par le levier  flottant 181, cet arbre n'est actionné que lors  que les deux conditions précitées ont été rem  plies.

   Lorsque, après une opération précédente,  l'élévateur a été convenablement rappelé et  qu'un autre signal de commande de l'élévateur  est ensuite reçu, de l'énergie de commande est  communiquée par l'intermédiaire du pignon 47  et de l'élément menant de l'embrayage 256 à  l'élément mené 255 dudit embrayage et à  l'arbre 48. L'embrayage 255 - 256 est du type  à un seul cycle ou tour. Comme représenté à  la     fig.    13, chacun des arbres d'embrayage 45,  48 et 50 porte un disque ou came de retenue       correspondant    239, 421 ou 422, qui coopère  avec un levier de retenue correspondant 237,  423 ou 424. La came 421 coopère avec un  levier coudé 425, qui coopère lui-même avec le  levier de débrayage 253 pour limiter la rotation  du mécanisme d'embrayage de l'élévateur à un  seul tour.

   La rotation     cyclique    de l'arbre 48  entraînant dans son mouvement une came  d'élévateur 256', soulève le bras 257, qui fait  lui-même     tourner    un arbre d'élévateur 258      s'étendant transversalement au clavier     (fig.    2  et 9). L'extrémité de gauche de l'arbre 258, tel  qu'on le voit à la     fig.    2, porte un bras 259 qui  est pourvu d'un robuste ressort à boudin 261       (fig.    2 et 5) dont une des     extrémités    est fixée  à une     saillie    du bras 259 et dont l'autre extré  mité est fixée à une goupille 262     (fig.    7) fixée  au bâti de la machine.

   L'élévateur 247 est       relié    par l'entremise d'une bielle 263     (fig.    1) au  bras 259. Le contour de la came 256' est tel       qu'il    provoque, par l'intermédiaire du bras 257  et de l'arbre 258, le mouvement du bras 259  pour     effectuer    l'élévation et la descente de l'élé  vateur 247 en coopérant avec le     ressort   <B>261.</B>  



  Un doigt 264     (fig.    9) porté par le bras 257  de l'arbre d'élévateur est disposé de manière à  s'étendre au-dessus d'un bras     horizontal    265  d'un levier coudé 266 qui pivote en 415 et dont  l'autre bras est     relié    à l'une des extrémités  d'une bielle 416     (fig.    18). L'autre extrémité de  la     bielle    416 est reliée à un coude inférieur  d'un étrier de débrayage 417     (fig.    9), qui est  normalement sollicité pour pivoter dans le sens       dextrorsum    (en regardant la     fig.    18), par un  ressort 267, autour d'un pivot 418.

   Comme  représenté à la     fig.    9, l'étrier 417 est pourvu  d'un bras 268 à l'aide duquel il peut entrer en  prise avec l'extrémité supérieure du levier de  débrayage 172, comme il ressortira de ce qui  suit. Pendant le mouvement d'élévation du bras  257, lorsque le mécanisme élévateur est initia  lement mis en mouvement, le doigt 264 est  relevé à l'écart du bras 265, ce qui permet au  ressort 267 de faire     tourner    l'étrier 417 ainsi  que, par l'intermédiaire de la bielle 416, le  levier coudé 266. Le levier d'embrayage 172  est ainsi maintenu dans la position voulue pour  débrayer l'embrayage 49 de l'arbre 45 com  mandant le lecteur d'enregistrement.

   Lorsque  le bras 257 s'abaisse de nouveau, après que  l'élévateur a livré sa charge de     matrices    au     cou-          lisseau    livreur, le doigt 234 entre de nouveau  en prise avec la saillie 265 du levier coudé 266,  en permettant ainsi au levier de débrayage 172,  par l'intermédiaire de la bielle 416 et de l'étrier  417, d'être amené à l'écart de la position de  travail et de libérer aussitôt l'élément mené 170  pour établir la liaison d'entraînement de cet    élément avec l'arbre 45 à l'effet de recom  mencer l'opération de sondage du ruban.  



  Au cours du cycle de travail de l'élévateur  et pendant que l'arbre 48 tourne, le levier à  T 164 est maintenu pendant une courte pé  riode de temps dans sa position     sinistrorsum     extrême par la portion déportée 176 de la  barre     coulissante    175, laquelle est en prise avec  l'épaulement 177 du levier 178     (fig.    9).

   Peu de  temps après que l'arbre 48 a commencé à  tourner, la came 270 servant à libérer le levier  déclencheur entre en prise avec le bras latéral  271 de ce levier 178 et le fait pivoter vers le  bas dans le sens     dextrorsum    autour de son pivot  272 d'un angle suffisant pour permettre à la  portion déportée 176 de la barre coulissante  175 de venir se placer au-dessus de l'épaule  ment 177, en libérant ainsi le levier 164 et en  lui permettant de revenir à sa position     dex-          trorsum    sous l'action du ressort 165.

   En fai  sant ainsi mouvoir le levier 164, le ressort 166  libère aussi le levier de débrayage 172 par  l'intermédiaire de la bielle 169, en même temps  que le levier     flottant    181 est partiellement  ramené à sa position normale par l'intermé  diaire de sa liaison 241 avec la barre 175, ce  qui permet au levier coudé 251 de se présenter  de nouveau à la position voulue pour main  tenir le levier de débrayage 253 dans sa posi  tion effective de blocage. L'arbre 48 termine  alors son cycle et vient de nouveau au repos  lorsque sa patte biseautée (identique à la patte  233 de l'embrayage 49) s'engage de nouveau  dans l'ouverture du levier 253.

   Lorsque l'arbre  de l'élévateur est ainsi actionné, il     effectue    une  rotation complète, au cours de laquelle il réalise  toutes ses fonctions, entre autres le maintien  de l'arbre à lecteur de ruban 45 dans sa position  d'arrêt, suivi du déverrouillage de cet arbre et  de son propre déverrouillage.  



  La     fig.    10 représente le mécanisme de  retard pour   caractères doubles  , qui com  prend des leviers 273 et 274, des contacts 275  et 276 et un étrier 277. Dans la composition  ordinaire, pendant laquelle, des matrices à  caractère sont distribuées en succession irrégu  lière, tout dispositif distributeur de matrices 208       (fig.    3) dispose d'un temps     suffisant    pour      revenir de lui-même à son état normal et être  ainsi de nouveau prêt pour une opération sui  vante, bien que le temps qu'il exige pour ter  miner son cycle de travail soit un peu plus long  que celui qu'exige l'unité de commande pour  terminer son propre cycle de travail.

   D'autre  part, lorsqu'un signal donné est répété une ou  plusieurs fois, la vitesse de travail de l'unité de  commande est plus grande que la vitesse à  laquelle la machine à composer peut être com  mandée, étant donné que, dans ce cas, son dis  tributeur de     matrices    ne dispose pas d'un temps  suffisant pour être ramené à son état normal.  L'appareil est par conséquent pourvu de  moyens qui, sous     l'influence    de signaux répétés  consécutivement, introduisent automatiquement  dans le fonctionnement de l'unité de commande  une période de retard propre à adapter la  vitesse de cette unité à     celle    de la machine à  composer. .  



  Sur l'arbre 45 à lecteur de ruban est montée  une came 281     (fig.    10) qui coopère avec un  galet de came 282 monté à l'extrémité d'un des  bras 283 d'un levier 274 pivotant autour d'un  axe-pivot 284. Le levier 274 est aussi pourvu  de bras 285 et 286. Le bras 285 commande  deux contacts 275 et 276 associés à un méca  nisme à temps qui sera décrit plus loin, et il  coopère aussi avec un bras 287 d'un levier de  blocage 273 pour ramener le levier 273 à une  position de déblocage, ainsi qu'il ressortira de  ce qui suit.  



  Au bord supérieur de chacune des barres  sélectrices intermédiaires 115 est prévue une  saillie de came à dents de scie 288 qui fait corps  avec la barre, chacune desdites saillies 288  pouvant occuper l'une ou l'autre de deux posi  tions selon la position qu'occupe la barre sélec  trice intermédiaire correspondante 115. Entre  ces deux positions et sur le chemin du mouve  ment des saillies 288 sont disposés une série de  galets antifriction 289 (à raison d'un galet pour  chaque barre 115) portés par un arbre<B>291</B>     tou-          rillonnant    dans un étrier de retenue 277.  



  L'étrier 277 pivote en 292 sur le bâti prin  cipal de l'appareil, et un ressort 293 le sollicite  normalement vers le bas, dans le sens d'une  retenue. Dans l'une et l'autre de leurs positions,    les saillies de came 268 sont situées d'un côté  ou de l'autre des galets 289 disposés transver  salement, mais lorsqu'elles passent d'une posi  tion à l'autre, lesdites     saillies    agissent sur les  galets 289 en provoquant un mouvement de  l'étrier 277 vers le haut par     une    action de came.

    L'étrier 277 est pourvu d'un bras 294 qui, lors  que ledit étrier reçoit ainsi un mouvement vers  le haut par cette action de came, agit de  manière à faire tourner le levier de blocage 273  autour de son pivot 295 dans le sens     dex-          trorsum.    Une vis de réglage est prévue à l'extré  mité du bras 294 pour établir une relation  réglable entre l'étrier 277 et le levier de blo  cage 273.  



  Le levier de blocage 273 présente aussi une  entaille 296 en forme de W et qui est destinée  à coopérer avec un bras de retenue à ressort  297. Le levier 273 est en outre pourvu d'un  épaulement 298 destiné à coopérer avec le  bras 286 du levier 274. La came 281     présente     une portion de repos 299, une portion basse  301 et une portion haute 302. Lorsque le galet  282 repose sur la portion de repos 299, le bras  286 du levier 274 est maintenu hors du     chemin     de l'épaulement de blocage 298. Ainsi, lorsque  le levier 273 est actionné de manière à venir à  sa position     dextrorsum,    l'épaulement 298 vient  sur le chemin de l'extrémité du bras 286, en  empêchant ainsi un mouvement     sinistrorsum    du  levier 274.

   Au contraire, lorsque le levier 273  est -maintenu dans sa position     sinistrorsum     (comme représenté à la     fig.    10) par le bras de  retenue 297, un mouvement     sinistrorsum    du  levier 274 est rendu possible.  



  Ainsi qu'il a été mentionné précédemment,  outre que le bras 285 commande la paire de  contacts 275 et 276, il est destiné à coopérer  avec le bras 287 du levier de blocage 273.  Ainsi, lorsque le levier 273 a été amené à sa  position     dextrorsum    pour bloquer le mouve  ment     sinistrorsum    du levier 274, ce levier 273  est ramené au cours de chaque cycle à sa posi  tion     sinistrorsum    par l'action du bras 285 sur  le bras 287, ceci étant dû au fait que, pendant  chacun des cycles de rotation de la came 281,

    la portion haute 302 de cette came commu  nique au levier 274 une rotation     dextrorsum         d'amplitude suffisante pour élever le bras 285  de façon qu'il coopère avec le bras 287 pour  faire pivoter le levier 273 et l'amener à sa  position     sinistrorsum.     



  Le bras 285 du levier 274 a pour rôle de       fermer    les contacts 275 et 276 chaque fois que  le levier 274 n'est pas bloqué par le levier 273  et, à cet effet, le levier 274 peut tourner à fond  dans le sens     sinistrorsum    lorsque le galet de  came 282 descend sur la partie basse 301 de  la came 281 sous l'action du ressort 303.

      Pendant le fonctionnement normal, lorsqu'il  n'existe pas de caractères se répétant consécuti  vement, les leviers-sonde<B>126</B> occupent soit leur  position     sinistrorsum,    soit leur position     dex-          trorsum,    selon que des perforations de code  sont ou non présentes dans le ruban 131, après  -quoi, lorsque l'étrier de transfert 121 reçoit  un mouvement d'oscillation en synchronisme  avec l'opération de sondage ou de lecture du  ruban.

   l'une ou l'autre des butées 124, 125  coopère avec l'une ou l'autre des butées 122,  123 pour faire osciller d'une façon correspon  dante les leviers 118, en déplaçant de ce fait  les barres sélectrices intermédiaires 115 soit  vers la droite, soit vers la gauche, selon que  les leviers 118 associés ont reçu une oscillation       sinistrorsum    ou     dextrorsum.       Lorsque les barres sélectrices intermédiaires  115 sont déplacées vers la droite ou vers la  gauche, les saillies de came 288 de     ces    barres  agissent, par l'intermédiaire du bras 294 de  l'étrier 277, de manière à faire tourner le levier  de blocage 273 jusqu'à sa position     dextrorsum     (ou de droite)

   pour amener l'épaulement 298  à la position de blocage par rapport au bras  286 du levier 274, ce qui empêche le levier 274,  à un moment ultérieur du cycle, de suivre la  came et de s'engager dans la portion basse 301  de la came 281. Il s'ensuit que les contacts 275  et 276 restent ouverts.

   Ensuite, lorsque le cycle  qui vient d'être décrit est sur le     point    de se  terminer, la     portion    haute 302 de la came 281  provoque un léger pivotement du levier 274  pour faire coopérer le bras 285 avec le bras  287 à l'effet de ramener le levier 273 à sa posi  tion de gauche ou     sinistrorsum.       Lorsqu'un signal de code répété est sondé  sur le     ruban,    les leviers-sonde 126 sont d'abord  mis en position selon l'aspect initial dudit signal  de code répété, ainsi qu'il vient d'être décrit  au sujet d'une opération normale, étant     donné     qu'en ce qui concerne le mécanisme de sondage  du     ruban,    on ne sait pas encore si le signal sera  répété.

   Toutefois, au commencement du cycle  de répétition (c'est-à-dire de la répétition du  signal de code), les leviers-sonde 126 ont déjà  été mis en position selon les perforations de  code du signal de code répété. Il en résulte  qu'il ne se produit aucun mouvement de barres  sélectrices intermédiaires 115, pas plus par  suite que des saillies de came 288, de sorte que  la position du levier de blocage 273 ne change  pas, ce levier restant dans la position qu'il  occupe à la     fig.    10, et que le bras 286 du levier  274 n'est pas bloqué.

   Par conséquent, le levier  274 n'a pas, à ce moment, la possibilité de  suivre la came 281, de sorte que lorsque le galet  283 tombe dans la portion basse 301, le levier  274 obéit à la traction du ressort 303 et  tourne dans le sens     sinistrorsum    pour fermer  les contacts 275 et 276 et commander ainsi le  fonctionnement d'un mécanisme à temps dé  signé de façon générale par 304     (fig.    10 et 15),  monté au     sommet    du lecteur de ruban 54.

   Le  contact 276 est connecté avec l'un des     électros     305 du mécanisme à temps 304, et la fermeture  du contact 276 sous l'influence du signal de  code répété provoque l'excitation de cet     électro     et la rotation     sinistrorsum    de son armature 306  en surmontant l'action d'un ressort 307, de telle  sorte que ladite armature se dégage d'un disque  d'arrêt 308 pour commencer la rotation d'un  ensemble de cames associé porté par un arbre  à temps 309 en vue d'assurer le retard afférent  au   caractère double  , ainsi qu'il sera décrit  plus loin. La vitesse de rotation de l'arbre à  temps est prédéterminée de manière à assurer  un retard approprié.  



  On se référera maintenant au circuit de  montage électrique de la     fig.    15. Un     électro     <B>311</B> servant à commander la rotation de l'arbre  45 du lecteur de ruban est normalement     dés-          excité,    ce qui permet à l'embrayage 49 de cet  arbre d'être embrayé (voir aussi les     fig.    12      et 13) pour permettre la rotation de l'arbre 45.  Cet arbre porte une came 312     (fig.    13) servant  à actionner cycliquement un contact     pulsatoire     313     (fig.    12 et 15).

   L'embrayage 314 de l'arbre  à cames de     transfert,    lequel est semblable à  l'embrayage 49 est commandé par un     électro     315 par l'intermédiaire de son armature 330       (fig.    13) en forme de levier coudé. Dans les  conditions normales,     l'électro    315 est excité  vers la fin du cycle du lecteur de ruban par  le contact     pulsatoire    313, afin de provoquer  la rotation de l'arbre à cames de transfert 50  et la commande du mécanisme sélecteur en vue  de     l'accomplissement    du cycle normal de ce  mécanisme.

   On notera que le circuit de com  mande     (fig.    15) se rapportant à     l'électro    315  passe par un contact de repos 316 d'un relais  317, de sorte que l'excitation de ce relais coupe  ce circuit et empêche le fonctionnement normal  de l'embrayage 314.  



  Les contacts 321 à 328     (fig.    15) sont  actionnés sélectivement sous la commande des  saillies inférieures 319 des barres sélectrices  intermédiaires 115     (fig.    10) à l'aide d'une série  d'étriers 320 qui sont associés aux contacts et  actionnés sélectivement en conformité d'une  disposition codée d'entailles et de gardes prévue  aux bords inférieurs desdites saillies<B>319.</B> Le  contact 323 est un contact universel qui se  ferme chaque fois qu'un des contacts 321, 322  ou 324 à 328 se ferme.

   Lorsque le contact 323  se ferme, il établit un circuit qui, partant du  positif de la batterie 329, passe par le contact  universel 323, des fils 331, 332, 333 et 334,  les bobines de     l'électro    311     (fig.    13 et 15),  jusqu'à la terre, ce qui excite     l'électro    311.  Il s'établit aussi un circuit qui, partant de la  batterie, passe par le contact universel 323,  les fils 331, 332 et 335 et la bobine du relais  317 jusqu'à la terre. En fonctionnant, le relais  317 ouvre le contact 316 et ferme le contact  336.

   La fermeture du contact 336 établit un  circuit de blocage de     l'électro    311, lequel cir  cuit, partant de la terre, passe par cet     électro,     le fil 334, le contact 336 (maintenant fermé),  le fil 337, des contacts de commande 338 et  339 de la machine à composer 341, un fil 342,  un contact manuel 343 de l'appareil de com-    mande, un fil 344, et trois contacts     normale-          met    fermés 345, 346 et 347 du mécanisme à  temps 304, et aboutit à la batterie 348.  



  Dans l'exécution de la fonction de retard    caractère double   à laquelle il a été fait  allusion précédemment, le contact universel 323  n'est pas actionné (c'est-à-dire fermé) mais les  contacts 275 et 276 se ferment sous la com  mande du levier 274, comme précédemment  décrit. La fermeture du contact 275 établit un  circuit destiné à l'excitation de     l'électro    311,  lequel circuit, partant de la batterie 349, passe  par le contact 275, les fils 351, 332, 333 et 334  et la bobine de     l'électro    311 et aboutit à la  terre. En même temps, un circuit destiné à  l'excitation du relais 317 s'établit comme suit  batterie 349, contact 275 (maintenant fermé),  fils 351, 332 et 335, bobine du relais 317 et  terre.

   En     fonctionnant,    le relais 317 établit, par  l'intermédiaire de son contact 336 (maintenant  fermé), un circuit de blocage de     l'électro    311 et  qui a été précédemment tracé. Le relais 317 est  aussi maintenu par le même circuit de blocage  comprenant les fils 335 et 333 et le contact  336. Le contact 316, maintenu ouvert au cours  de la période de retard, empêche     l'électro-    315  de l'unité de commande de     fonctionner,    alors  même que le contact     pulsatoire    313 se ferme  cycliquement.

   L'ouverture de l'un quelconque  des éléments de la série de contacts prévus dans  le circuit de maintien du relais 317 et de       l'électro    311 peut être effectuée à     l'instant     voulu pour déclencher le relais de blocage 317  de manière à remettre en marche le lecteur de  ruban. ,  Le mécanisme à temps 304 est composé de  trois éléments à temps distincts à commande  par friction (représentés à la     fig.    14), chacun de  ces éléments étant commandé par un dispositif  déclencheur individuel placé sous la commande  d'un     électro    individuel 305, 352 et 353     (fig.    14  et 15).  



  Reprenant la description de la fonction de  retard à   caractère double  , on supposera que  deux signaux de code   E   consécutifs soient  rencontrés dans le ruban d'enregistrement 131  et qu'on désire interposer un retard approprié  entre la première action du levier à touche        E   57 et la seconde action du même levier    E   sur la machine à composer, un tel retard  étant nécessaire pour permettre à la machine  d'achever sa fonction en réponse à la première  action avant que s'effectue la seconde action  du même levier à touche. Le premier   E   est  sondé par le lecteur de ruban de la manière  habituelle et, vers la     fin    du cycle de sondage,  le contact     pulsatoire    313 se ferme momentané  ment.

   Il en résulte l'excitation de     l'électro    315  de l'unité de commande, qui transfère alors les  positions des barres sélectrices intermédiaires  115 aux barres de code 77. La continuation du  cycle a pour effet que le levier à touche   E    est actionné pour la première fois.  



  Pendant que le cycle de travail est en cours,  le lecteur de ruban procède au sondage du  second   E   enregistré sur le ruban. Comme  la combinaison de perforations du ruban est  identique à celle qui était précédemment pré  sente, aucune des barres sélectrices intermé  diaires 115 ne se déplace à la suite de ce nou  veau sondage. Ceci provoque la mise en action  du mécanisme contacteur à   caractère double    représenté à la     fig.    10, composé des contacts  275 et 276. La fermeture du contact 276, de la  manière précédemment décrite, effectue l'exci  tation de     l'électro    305 d'une des sections du  mécanisme à temps 304 par un circuit qui  ressort clairement de la fi-. 15, en permettant  ainsi à l'ensemble de cames associé de com  mencer sa rotation.

   Ainsi qu'il a été décrit pré  cédemment, le contact 275 se ferme au même  moment et effectue l'excitation et le blocage de       l'électro    lecteur de ruban 3l-1, ainsi que l'exci  tation et le blocage du relais 317, en provo  quant l'arrêt du lecteur de ruban 54 à la fin  du cycle qui vient d'être mentionné et en empê  chant aussi le déclenchement du mécanisme de  commande des leviers à touche par le contact       pulsatoire    313, puisque le contact 316 est  maintenu ouvert.  



  A ce point, par conséquent, le lecteur de  ruban a lu deux signaux de code   E   en suc  cession, puis a été arrêté, le mécanisme sélec  teur a choisi une matrice à caractère   E   et a  été arrêté, et le mécanisme à temps a com-         mencé    un cycle de travail visant à insérer le  retard approprié pour permettre à la machine  d'être conditionnée pour permettre la sélection  de la seconde matrice à caractère   E      .    Au  moment où la section du mécanisme à temps  304 qui vient d'être libérée et ainsi mise à  même de tourner par     l'électro    305 atteint la fin  d'un tiers de tour     (fig.    14), une came 354 ferme  un contact 355,

   ce qui établit un circuit d'exci  tation pour     l'électro    315 de l'unité de com  mande, lequel circuit, partant de la batterie  348, aboutit à la terre en passant par le contact  355 (maintenant fermé momentanément), les  fils 356 et 357 et la bobine de     l'électro    315.  La came 358 de ladite section du mécanisme  à temps 304 ouvre le contact 345 ouvrant ainsi  le circuit de blocage (précédemment décrit) du  relais 317 et de     l'électro    311, le lecteur de  ruban 54 étant de ce fait remis en action.  Lorsque ceci a lieu, le mécanisme sélecteur  effectue l'action sélective du levier à touche    E   sur la machine pour la seconde fois, et  le lecteur de ruban 54 procède à la lecture du  signal de code suivant du ruban.

   On mention  nera que cette opération entière n'implique pas  une rotation à vide de l'arbre du lecteur de  ruban au cours de laquelle le ruban n'avance  pas, et que le mécanisme à temps fonctionne de  manière à retarder d'une période de temps  mesurée la sélection de la seconde matrice à  caractère   E   ainsi que le sondage du signal  de code suivant.  



  Une autre fonction de la machine à com  poser qui exige un retard de temps mesuré est  la fonction de   déplacement de rail supérieur  inférieur  , qui est à certains points de vue  semblable au retard à   caractère double  . On  se référera à cet égard aux fia. 10 et 15. Le  contact 321, fonctionnant sous l'influence d'une  mise en position prédéterminée des barres sélec  trices intermédiaires 115, commande l'inter  calation du retard assigné à la fonction de    déplacement de rail supérieur-inférieur  . On  rappellera que le contact 323 est un contact à  commande universelle et qu'il se ferme avec  l'un quelconque des contacts 321 et 322 et des  contacts 324 à 328. Ainsi, sous     l'influence    du  sondage du signal de code   déplacement des      rails  , les contacts 321 et 323 se ferment  momentanément.

   La fermeture du contact 323  provoque le fonctionnement de     l'électro    311 du  lecteur de ruban, ce qui arrête l'opération de  lecture. En même temps, le relais 317 agit de  manière à établir un circuit de blocage pour       l'électro    311. Avant l'arrêt du cycle d'avance  du ruban, le contact     pulsatoire    313 est com  mandé, mais ceci n'a pas     d'effet    sur     l'électro     <B>315</B> puisque le contact 316 a été ouvert.

   La  fermeture du contact 321 provoque l'excitation  de     l'électro    352 pour commencer la rotation de  celle des sections du mécanisme à temps 304  qui commande le retard de   déplacement de  rail      .    La came 359 provoque la fermeture, par  un contact 362, d'un circuit d'excitation de       l'électro    315, lequel partant de la batterie 348,  passe par le contact 362, le fil 357 et la bobine  de     l'électro    315 et aboutit à la terre, ce qui  déclenche le fonctionnement du mécanisme  sélecteur pour effectuer l'opération sélective de  la barre     sélectable    182     (fig.    5) de déplacement  de rail,

   pour commander le déplacement du rail  supérieur 217 de la manière précédemment  décrite. La came 361 provoque l'ouverture du  contact 347 et, par suite, la rupture du circuit  de blocage du relais 317 et la remise en marche  du lecteur de . ruban par la désexcitation de       l'électro    311.  



  Dans la composition de lignes typogra  phiques à imprimer, il est d'usage de finir toutes  les lignes, à l'exception de certaines lignes  courtes, avec une marge fixe à droite. Dans les  machines à composer, cette opération, dite    justification  , s'effectue à l'aide     d'espaces-          bandes    extensibles qui intercalent des espaces  entre les mots. A l'achèvement d'une ligne, si le  degré d'élargissement assuré par l'interposition  d'espaces-bandes     suffit    à donner à la ligne une  longueur telle qu'elle remplit la largeur de  colonne nécessaire, on dit que la ligne est justi  fiable. Il arrive quelquefois qu'une ligne com  posée qui est plus petite que la longueur justi  fiable est trop longue pour recevoir le mot sui  vant ou la syllabe suivante de ce mot.

   En  pareils cas, le typographe peut augmenter la  longueur de la ligne en insérant au voisinage  des espaces-bandes des espaces-matrices fixes,    lesquelles sont des matrices sans caractères,  d'épaisseur     uniforme.     



  La distribution d'espaces-matrices fixes  destinées à une ligne de longueur     insuffisante     est commandée automatiquement sans qu'il soit  nécessaire d'interposer des signaux supplémen  taires associés à la distribution     d'espaces-          matrices    fixes, une telle distribution étant  obtenue par modification d'un ou plusieurs des  signaux d'espaces-bandes existant dans la ligne.

    Cette modification consiste à poinçonner une  ou des perforations de code supplémentaires  dans le ruban pour convertir le signal     d'espace-          bande    ordinaire en un signal d'espace-bande    extraordinaire   destiné à provoquer la distri  bution d'une espace-matrice fixe en même  temps que celle d'une espace-bande, comme  indiqué à la     fig.    20 qui représente les signaux  de code enregistrés servant à commander suc  cessivement la sélection d'une espace-matrice  fixe seule, d'une espace-bande seule, et à la fois  d'une espace-matrice fixe et d'une     espace-          bande.     



  Lorsque la combinaison de perforations  0 - 3 qui est affectée au signal d'espace-bande  extraordinaire et qui, comme on le verra, com  prend une perforation d'espace-bande ou perfo  ration N  3 à laquelle a été adjointe une perfo  ration d'espace fixe ou perforation N  C, est  sondée par le lecteur de ruban 54, les barres  sélectrices intermédiaires 115 sont amenées à  des positions correspondantes pour effectuer la  sélection et la fermeture du contact 322       (fig.    15). Ainsi qu'il a été mentionné précédem  ment, le contact universel 323 se ferme aussi.

    La fermeture du contact 322 établit un     circuit     destiné à exciter     l'électro    353 du mécanisme à  temps 304, lequel circuit va de la batterie 329  à la terre en passant par le contact 322, le fil  364 et la bobine de     l'électro    353. En même  temps, la fermeture du contact universel 323  provoque l'excitation de     l'électro    311 et le blo  cage du relais 317 par l'intermédiaire des cir  cuits précédemment décrits, ce qui arrête le lec  teur de ruban à la fin de son cycle et coupe, au  contact 316, le circuit de commande normal de       l'électro    315.

        La distribution     d'espaces-bandes    365 à  partir du magasin à espaces-bandes 366     (fig.    1)  est effectuée par le mouvement d'élévation  d'une     lame    distributrice spéciale 367, qui est  commandée par le mécanisme sélecteur repré  senté à la     fig.    3.

   Une des extrémités d'un levier  368 pivotant autour d'un     point    369 compris  entre ses extrémités est reliée à la lame de  distribution 367, l'autre     extrémité    étant reliée  au mécanisme 371 d'échappement des     espaces-          bandes.    La fermeture du contact 322 com  mande     ainsi    le fonctionnement de     l'électro    353  à l'effet de commencer la rotation de celle des  sections du mécanisme à temps 304 qui com  mande l'intervalle de temps se rapportant au  signal   espace fixe ajouté      .    La came 372 est  pourvue de deux     saillies    de came 374 et 375  servant à     commander    le 

  contact 376, et la came  373 est pourvue d'une seule saillie de came 377  servant à commander le contact 346. Ainsi,  pendant la rotation de la section   espace fixe  ajouté   du mécanisme à temps 304, la pre  mière saillie 374 de la came 372 provoque la  première fermeture du contact 376 (le contact  346 commandé par la came 373 ne s'ouvre pas  à ce moment), ce qui établit un circuit d'exci  tation pour     l'électro    315 comme suit :

   batterie  348, contact 376, fil 357, bobine de     l'électro     315 et terre, lequel circuit déclenche le fonc  tionnement du mécanisme sélecteur pour  accomplir un cycle pendant lequel ce méca  nisme actionne sélectivement le mécanisme 371  effectuant l'échappement des espaces-bandes  dans la machine, afin de libérer une     espace-          bande    365 du magasin 366, cette espace-bande  pouvant ainsi tomber     dans        l'élévateur-compos-          teur    215.  



  A la fin du premier cycle de travail, qui  vient d'être décrit, du     mécanisme    sélecteur, le  mécanisme à temps 304, agissant sous l'action  d'une seconde commande du contact 376 par la  seconde saillie de came 375, déclenche de nou  veau le mécanisme sélecteur pour effectuer la  sélection d'une espace-matrice fixe du magasin  213. Toutefois, il s'effectue, en     substance    simul  tanément avec la seconde fermeture du contact  376, une opération de conditionnement ou de  changement de code du mécanisme sélecteur,    de la façon suivante : on notera     (fig.    10 et 14)  qu'il est prévu une autre came 378 dans la  section   espace fixe ajouté   du mécanisme à  temps 304.

   Cette came 378 fonctionne dans un  rapport de temps déterminé avec la seconde  fermeture du contact 376 et avec l'excitation  qui en résulte de     l'électro    315, de manière à  déclencher un second cycle de travail du méca  nisme sélecteur pour permettre à une barre  379 de changement de code     (fig.    10) d'être  déplacée vers la gauche. Ceci est effectué à  l'aide de la came 378     (fig.    10) agissant sur  un levier coudé 381 qui pivote en 382 et est  normalement     sollicité    dans le sens     dextrorsum     par un ressort 383.

   Un bras 384 du levier  coudé 381 coopère avec un bras horizontal d'un  levier coudé intermédiaire 385 pivotant en 386,  l'autre bras de ce levier 385 s'étendant vers le  bas pour coopérer avec une extrémité à crochet  de la barre de changement de code 379. La  barre 379 est montée pour coulisser sur des  goupilles 387 et elle est normalement soumise  à l'action d'un ressort 388 qui tend à la tirer  vers la gauche.

   Par conséquent, à la fin du pre  mier cycle, le mécanisme à temps 304 effectue,  comme résultat de la seconde action du contact  376, un nouveau déclenchement du mécanisme  sélecteur, et la came 378 provoque le fonction  nement du mécanisme de changement de code,  ce     changement    de code résultant du déplace  ment des pattes de code 389 portées par la  barre 379 à l'effet de bloquer la sélection de la  barre     sélectrice    d'espace-bande et de débloquer  la     barre    sélectrice d'espaces minces, de sorte  que la     lame    distributrice d'espaces     minces    (non  représentée)

   est actionnée     dans    ce second cycle  au lieu de la lame 367 distributrice     d'espaces-          bandes.    Après l'achèvement de ce second cycle,  le contact 346 est actionné par sa came 373, ce  qui provoque la rupture du circuit de blocage  du relais 317 et la remise en marche du lecteur  de ruban par la désexcitation de     l'électro    311.  



  L'appareil est aussi     pourvu    de moyens grâce  auxquels le mécanisme sélecteur est condi  tionné, sous l'influence du premier signal  d'espace-bande 0-3 ou   extraordinaire   appa  raissant dans une ligne, de manière à libérer  une espace-matrice fixe en réponse à chacun      des signaux     d'espaces-bandes    subséquents de  la ligne, indépendamment du point de savoir  si un tel signal d'espace-bande subséquent est  le signal ordinaire (perforation N  3) ou si ce  signal a été converti en un signal     d'espace-          bande    extraordinaire (combinaison de perfora  tions 0-3).

   En d'autres termes, l'appareil est  pourvu de moyens propres à     permettre    la mise  en liberté d'espaces-bandes et d'espace-matrices  fixes sous la dépendance de la seule  modification du premier signal d'espace-bande  de la ligne, après quoi le mécanisme ajoute  automatiquement une espace-matrice fixe à  chacune des espaces-bandes suivantes sur le  reste de la ligne, puis le signal d'élévateur, qui  se produit à la fin de la ligne, rétablit l'état  normal de la disposition.  



  Ce résultat est obtenu de la manière qui  sera décrite ci-après en se référant à la     fig.    18  sur la portion inférieure 319 de la barre 390  sélectrice intermédiaire     d'     espace fixe   ou    O   (du groupe de barres     sélectrices    inter  médiaires 115) sont montés de façon pivotante  deux leviers à T coopérants 392 et 393. Le  levier 392, pivotant en 394, est pourvu d'un  bras vertical 395 terminé par un épaulement  formant loquet 396 et d'un bras horizontal 397  terminé par une     portion    398 qui est dirigée vers  le bas et qui coïncide avec une entaille pratiquée  dans le bord inférieur de la     portion    tournée  vers le bas 3,19 de la barre sélectrice intermé  diaire 390.

   Le levier 392 est normalement  sollicité dans le sens     dextrorsum    par un ressort  399. Le bras 395 de ce levier se comporte  comme un loquet en coopérant avec l'extrémité  d'un bras 402 du levier 393 pivotant en 403.  Le levier 393 est aussi pourvu d'un bras 404  qui s'étend vers le bas et dont l'extrémité libre  est destinée à jouer le rôle d'une garde qui  serait prévue au bord inférieur de la portion  tournée vers le bas 319 de la barre 390. Le  bras 404 du levier 393 est aussi pourvu d'une  portion 405 qui s'étend latéralement et qui est  destinée à coopérer avec une vis 406 fixée de  façon réglable à un bras 407 d'un levier coudé  408 monté de façon pivotante en 403.  



  Le contact 322 dont il a été question précé  demment est commandé par l'un des étriers    320. La portion de base 409 de l'étrier en  question 320 est placée au-dessous de la  portion     tournée    vers le bas 398 du levier 392  lorsque la barre sélectrice intermédiaire 390  occupe sa position de droite. Toutefois, lorsque  cette barre 390 occupe sa position de gauche,  la portion tournée vers le bas 398 du levier 392  est située à l'écart du chemin suivi par la  base 409 de l'étrier 320, et l'extrémité inférieure  du bras 404 (en supposant que les leviers 392  et 393 sont encore mutuellement verrouillés,  comme représenté à la     fig.    18) a été amenée  au-dessus de ladite portion de base 409 pour  empêcher la sélection de l'étrier 320, de sorte  que le contact 322 ne se ferme pas.

   Toutefois,  si les leviers 392 et 393 ont été déverrouillés,  ceci ayant été effectué par la portion de base  de l'étrier 320 agissant de manière à fermer le  contact 322 lorsque la barre sélectrice inter  médiaire 390 occupe sa position de droite,  l'extrémité inférieure du bras 404 n'aura pas  la     possibilité    de faire obstacle à la sélection de  l'étrier 320, de sorte que le contact 322 se  fermera, quelle que soit la position (de droite  ou de gauche) qu'occupe ladite barre sélectrice  intermédiaire.

   On voit ainsi que, grâce à cette  garde mobile constituée par l'extrémité du bras  404, la disposition qui vient d'être décrite  constitue un moyen de     conditionner    l'appareil  de commande de telle manière que le premier  sondage de la combinaison de perforations 0-3  (411,     fig.    20) correspondant au signal     d'espace-          bande    extraordinaire établit un ensemble de  conditions grâce auxquelles le même     étrier    320  sera ultérieurement     sélecté    comme résultat du  sondage de la perforation     N     3 (412,     fig.    20)  correspondant au signal d'espace-bande ordi  naire.

   La valeur de cette disposition réside dans  le fait que des     espaces-matrices    fixes sont auto  matiquement adjointes aux espaces-bandes sur  toute l'étendue du reste d'une     ligne    comme  résultat du fait que le typographe ou la per  sonne actionnant le perforateur de     ruban    a  modifié uniquement un signal enregistré  d'espace-bande qui s'est présenté un peu plus  tôt dans cette même ligne.  



  La garde mobile constituée par-l'extrémité  du bras 404 est remise en position à la fin      de la ligne de la manière suivante : sur l'arbre  d'élévateur 48     (fig.    18) est fixée une came de  remise en position 412' qui est destinée à  coopérer avec une barre coulissante 413  articulée au levier 408 qui est normalement  sollicité dans le sens     sinistrorsum    (en regardant  la     fig.    18) par un ressort 414. La barre 413  est ainsi elle-même maintenue dans sa position  de gauche, en relation de coopération avec la  came 412', par ledit ressort 414.

   Ensuite,  lorsque l'arbre 48 est libéré pour un cycle (ou  une rotation) sous     l'influence    du signal d'éléva  teur (ou signal de fin de ligne), la came 412'  sollicite momentanément la barre 413 vers la  droite pour communiquer un mouvement       dextrorsum    au levier 408, après quoi la vis 406  portée par le bras 407 de ce levier coopère  avec une portion 405 du levier 393 pour faire  tourner ce dernier dans le sens     dextrorsum    et  établir ainsi une liaison de verrouillage entre  le bras 402 dudit levier et l'épaulement 396  du levier 392.  



  On a aussi représenté à la     fig.    15 un  dispositif de contact 426 faisant partie d'une  série de dispositifs de contact de sécurité que  comporte la machine à composer 341, la fer  meture de l'un quelconque des dispositifs de  contact 426 provoquant l'arrêt du fonctionne  ment de l'appareil de commande précédemment  décrit. Lorsqu'un tel arrêt a eu lieu et après  qu'on a remédié à la perturbation intervenue  dans la machine, on peut remettre en marche  l'appareil de commande en ouvrant manuelle  ment le contact 343.     Lorque    l'appareil de  commande automatique est à l'état d'inactivité,  le contact à commande manuelle 426 est main  tenu fermé pour établir un circuit d'excitation  évident destiné à     l'électro    311.

   On rappellera  que l'état excité de     l'électro    311 maintient  l'embrayage 49 du mécanisme de sondage du  ruban à l'état débrayé. Un interrupteur à main  427 permet de mettre sous courant     l'électro    311  et de débrayer l'embrayage 49. La lecture du  ruban est alors empêchée et le clavier 22 peut  être actionné sans que l'appareil de commande  intervienne. Les contacts 324 à 328 inclus sont  associés à des dispositifs de mise en position  tels que ceux se rapportant à la formation d'un    retrait en tête de ligne ou d'un blanc en fin  de ligne ou au centrage de la ligne et à la  sélection de magasins supérieurs et inférieurs,  de tels dispositifs n'ayant pas été décrits parce  qu'ils ne font pas partie de la présente  invention.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Appareil de commande d'une machine à composer dans laquelle une succession de signaux de code représentant les divers carac tères destinés à être composés par la machine, et d'autres fonctions de travail destinées à être réalisées par cette machine, sont enregistrés sur un ruban qui est animé d'un mouvement d'entraînement en regard d'un dispositif lecteur d'enregistrement à fonctionnement cyclique qui, à chaque cycle de travail,
    agit de manière à sonder un signal de code enregistré et à action ner un mécanisme de transfert grâce auquel des positions de code de permutation conformes au signal de code enregistré sont communiquées à une série de barres sélectrices à partir des quelles ces positions sont transférées à une série de barres de code servant à commander la mise en liberté ou distribution des diverses matrices à caractères et à déclencher les autres fonctions de travail qui doivent être accomplies par la machine, appareil qui est caractérisé en ce que la position des barres sélectrices (115) correspondant au code de permutation est transférée aux barres de code (77) par un mécanisme de transfert supplémentaire (102, 105) qui est actionné séparément sous la dépendance du mécanisme lecteur d'enregistre ment (54)
    appelé ci-après lecteur de ruban , après que ce mécanisme a actionné le méca nisme de transfert mentionné en premier lieu, en permettant ainsi la mise en marche du cycle de travail suivant du lecteur de ruban pendant que le fonctionnement de la machine est com mandé en conformité de la position de code de permutation communiquée aux barres de code. SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil selon la revendication, dans lequel le lecteur de ruban<B> </B> comprend un arbre à cames qui est mis en rotation dans chacun de ses cycles de travail, caractérisé en ce que cet arbre à cames, au cours de cette rotation, actionne un contact pulsatoire (313) provoquant à son tour la rotation d'un second arbre à cames (50) servant à actionner le mécanisme de transfert supplémentaire. 2.
    Appareil selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de transfert supplémentaire comprend un étrier (105) à montage pivotant qui coopère avec une came (51) du second arbre à cames (50) et qui est contraint par cette came à tourner autour de son pivot (107) de telle sorte qu'une série de leviers de transfert (102) portés par ledit étrier sondent la position de code de permutation des barres sélectrices (115) et transfèrent cette position aux barres de code (77) par l'inter médiaire de bielles individuelles (101) articu lées aux leviers de transfert et aux barres de code. 3.
    Appareil selon la revendication, carac térisé par un mécanisme à temps (304) fonc tionnant sous la dépendance du sondage de certains signaux de code enregistrés spéciaux qui exigent l'interposition d'un retard dans la commande de la machine, conjointement avec des moyens propres à arrêter le fonctionnement cyclique normal du lecteur de ruban comme résultat du sondage d'un signal de code enre gistré spécial exigeant un retard, ce mécanisme à temps provoquant la mise en action du mécanisme de transfert supplémentaire et déter minant le temps qui s'écoule avant que soit repris le fonctionnement cyclique normal du lecteur de ruban, d'une manière propre à introduire l'intervalle de temps nécessaire dans la commande de la machine. 4.
    Appareil selon les sous-revendications 1 et 3, caractérisé en ce que, en réponse au sondage d'un signal de code enregistré spécial exigeant un intervalle de retard, un premier électro (311) est excité pour arrêter la rotation de l'arbre à cames (45) du lecteur de ruban, un relais (317) est excité pour établir un circuit de blocage qui assure le maintien de l'excitation de ce relais et celui du premier électro et qui empêche le contact pnlsatoire (313) d'actionner le mécanisme de transfert supplémentaire ;
    et un second électro (305, 352 ou 353) est aussi excité pour mettre en marche le mécanisme à temps (304) afin que ce mécanisme effectue au moment voulu, d'une part l'excitation d'un troisième électro (315) servant à actionner le mécanisme de transfert supplémentaire, et d'autre part l'ouverture au moment voulu du circuit de blocage du relais (317) et du premier électro (311), en permettant ainsi à l'arbre à cames (45) du lecteur de ruban d'être remis en rotation après l'introduction de l'intervalle de retard. 5.
    Appareil selon la sous-revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme à temps (304) comprend un arbre (309) tournant conti nuellement sur lequel est montée une série d'ensembles de cames (354, 358 ; 359, 361 ; 372, 373, 378) à commande par friction dont chacun est mis en rotation par le sondage d'un signal de code enregistré spécial d'une nature différente pour lequel un intervalle de retard est nécessaire et sert à introduire l'intervalle de retard nécessaire à l'aide de contacts (345, 355 ; 347, 362, 346 ; 376) qui sont ouverts et fermés par ses cames. 6.
    Appareil selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce que l'un (354, 358) des ensem bles de cames est mis en rotation pour intro duire l'intervalle de temps nécessaire sous l'influence du sondage du second des deux signaux de code enregistrés identiques succes sifs. 7.
    Appareil selon la sous-revendication 6, caractérisé en ce que le lecteur de ruban (54) comprend un mécanisme (273, 274, 277, 288) associé aux barres sélectrices (115) qui com mande deux contacts (275, 276) lorsque la position de code de permutation des barres sélectrices reste inchangée après que le second de deux signaux de code identiques successifs a été sondé, la commande d'un (275) de ces deux contacts servant à arrêter le lecteur de ruban et la commande de l'autre contact (276) servant à mettre en rotation l'ensemble de cames correspondant (354, 358). 8.
    Appareil selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'un autre ensemble de cames (359, 361) du mécanisme à temps (304) est mis en rotation pour introduire l'intervalle de retard nécessaire sous l'influence du sondage d'un signal de code enregistré correspondant à un déplacement ou à un rappel . 9. Appareil selon la sous-revendication 5, caractérisé en ce qu'un autre ensemble de cames (372, 373, 378) du mécanisme à temps (304) est mis en rotation pour introduire l'intervalle de temps nécessaire et provoquer la distribution d'une espace-bande et d'une espace-matrice fixe en succession sous l'influence du sondage d'un signal de code enregistré spécial qui exige que ces deux éléments de composition soient l'un et l'autre distribués. 10.
    Appareil selon la sous-revendication 9, caractérisé en ce que le lecteur de ruban (54) commande les barres sélectrices (l15) et les barres de code (77) de telle sorte que, en réponse au sondage du signal de code enre gistré spécial, les barres de code sont d'abord mises en position pour provoquer la distribution d'une espace-bande, et la position de code de permutation des barres de code est ensuite modifiée par une came spéciale (378) de chan gement de code faisant partie de l'ensemble de cames correspondant (372, 373, 378), de telle sorte qu'une espace-matrice soit aussi distribuée avant que la machine ait été com mandée en conformité du signal de code enre gistré suivant. 11.
    Appareil selon la sous-revendication 10, caractérisé en ce que la came (378) de changement de code fonctionne de manière à modifier la position de code de permutation des barres de code (77) sans modifier leur posi tion respective en modifiant la position d'une barre (379) de changement de code associée auxdites barres. 12.
    Appareil selon la sous-revendication 9, dans lequel l'ensemble de cames (372, 373, 378) prévu pour provoquer la distribution successive d'une espace-bande et d'une espace- matrice fixe est mis en rotation par la ferme- ture d'un contact (322) associé aux barres sélectrices (115) lorsque celles-ci sont mises en position sous l'influence du sondage du signal de code enregistré spécial, caractérisé en ce que des moyens sont prévus pour assurer la fermeture du même contact (322) sous l'influence du sondage de chacun des signaux de code subséquemment enregistrés pour des espaces-bandes dans une série de signaux de code enregistrés correspondant à une ligne de caractères,
    de sorte qu'une espace-matrice fixe est automatiquement insérée à la suite de chaque espace-bande sur tout le reste de la ligne de caractères. 13. Appareil selon la sous-revendication 12, caractérisé en ce qu'il est prévu sur l'une (390) des barres sélectrices (115) deux leviers (392, 393) qui sont normalement enclenchés pour empêcher le contact (322) de se fermer mais qui, dans une des deux positions à laquelle la barre sélectrice (390) est susceptible d'être amenée sous l'influence du sondage du signal de code enregistré spécial sont libérés l'un de l'autre par un étrier (320) qui sert à fermer le contact pour mettre en rotation l'ensemble de cames (372, 373, 378) correspondant, de sorte que lorsque ladite barre sélectrice (390)
    est amenée à son autre position sous l'influence du sondage d'un signal de code subséquemment enregistré pour une espace-bande, l'étrier (320) referme de nouveau le contact pour mettre en rotation ledit ensemble de cames. 14. Appareil selon la sous-revendication 13, caractérisé en ce que la rotation de l'arbre à cames (48) élévateur de la machine qui s'effectue après qu'un signal de code enregistré élévateur correspondant à l'extrémité d'une ligne de caractères a été sondé, sert par l'inter médiaire d'une came (412) de l'arbre à cames de l'élévateur et d'une barre (413) qui est déplacée par cette came, à ramener les deux leviers (392, 393) à leur position d'enclen chement normale.
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