Appareil de commande d'une machine à composer La présente invention a trait à un appareil de commande d'une machine à composer et a principalement pour but d'accroître la vitesse de fonctionnement de ces appareils et de réaliser un appareil de commande facilement adaptable en vue de son application à différents types connus de machines à composer.
L'invention sera mieux comprise par la description détaillée donnée ci-après, à titre d'exemple, d'une forme d'exécution préférée, avec référence au dessin annexé dans lequel la fig. 1 est une vue de face d'une machine à composer qui est pourvue de ladite forme d'exécution ; la fig. 2 est une vue en plan d'une portion de la machine représentée à la fig. 1, cette vue illustrant ladite forme d'exécution ; la fig. 3 est une coupe transversale prise à travers le clavier et le mécanisme distributeur de matrices, le plan de coupe étant approxima tivement indiqué par la ligne 3-3 de la fig. 1 ;
la fig. 4 est une coupe transversale du mécanisme de commande des barres de frappe ; la fig. 5 est une vue en plan à plus grande échelle, avec arrachement partiel, illustrant le mécanisme sélecteur de ladite forme d'exécu tion, y compris le mécanisme de déplacement ; la fig. 6 est une coupe transversale illustrant les éléments sélectables servant à commander le mécanisme de déplacement ; la fig. 7 est une vue en élévation latérale du clavier et représente en coupe partielle l'élévateur de composteur ;
la fig. 8 est une vue de détail en perspective d'une matrice et illustre une partie du bloc de composteur et des rails inférieur et supé rieur ; la fig. 9 est une vue en perspective donnant le détail du mécanisme moteur et des éléments associés, entre autres du lecteur d'enregistre ment et des pièces associées ; la fig. 10 est une coupe longitudinale du lecteur d'enregistrement et des pièces associées ; la fig. 11 est une coupe partielle par la ligne 11-11 de la fig. 10 ; la fig. 12 est une vue en plan partielle du lecteur d'enregistrement et des pièces associées ;
la fig. 13 est un détail en coupe illustrant le mécanisme de commande de l'embrayage de l'unité motrice ; la fig. 14 est une vue explosée en perspec tive représentant les éléments du mécanisme à temps ; la fig. 15 est un schéma de circuit élec trique du mécanisme à temps ; la fig. 16 est un détail en coupe par la ligne 16-16 de la fia. 12 ; la fig. 17 est une coupe partielle représen tant le dispositif d'entraînement du ruban ; la fig. 18 est une vue en élévation du mécanisme de commande d'espaces fixes sup plémentaires ;
la fig. 19 est une vue en bout correspon dant à la fig 18, et la fig. 20 est une vue en plan d'un fragment du ruban de commande contenant des signaux enregistrés servant à libérer successivement une espace-bande seule, une matrice d'espace fixe seule et, à la fois, une espace-bande et une matrice d'espace fixe. On se référera d'abord aux fi,-,. 1 et 2 où l'on voit que l'appareil de commande est supporté par un bâti principal 21. Ce bâti est monté au-dessous du clavier manuel 22 (fig. 1) que comportent habituellement les machines à composer.
Pour la plupart des barres pesantes 59 (fig. 3), il est prévu non seulement un levier à touche 57 commandé manuellement, mais aussi un levier indépendant à commande auto matique 27, alors que, dans le cas de ceux des caractères dont les leviers à touche à commande manuelle sont situés dans les deux rangées inférieures du groupe de six rangées horizon tales de leviers à touche (fig. 3), chacun des leviers à touche 57 a été modifié par l'addition d'une portion déportée 26 qui est semblable de façon générale aux portions correspondantes des leviers à commande automatique 27 mais qui, dans ce cas, fait corps avec les leviers à touche à commande manuelle.
Le bâti 21 s'étend au-dessous du clavier entier et supporte, entre autres, les barres de code 77 et les barres sélectables 76 (fig. 3).
Une poulie d'entraînement appropriée 36 (fia. 1) est calée sur un arbre commandé 37 faisant partie de la machine et actionne, par l'intermédiaire d'une courroie de transmission 38, une poulie commandée 39 (fig. 12) et un arbre 41, qui tourne continuellement et sur lequel sont calés trois pignons à denture hélicoïdale 40, 42 et 43 (fig. 12). Le pignon 42 actionne une roue à denture hélicoïdale 44 montée folle sur un arbre 45 tournant dans des paliers appropriés du bâti 21.
Le pignon 43 engrène avec une roue à denture hélicoïdale 47 montée sur un arbre 48 de la même manière que le pignon 42, engrène avec la roue à denture hélicoïdale 44 de l'arbre 45, mais comme son diamètre est un peu plus petit et que son rapport de transmission avec sa roue 47 est modifié d'une façon correspondante, il commu nique à ladite roue 47 montée sur l'arbre 48 un mouvement qui, dans une mesure correspon dante, est plus lent que celui communiqué à la roue hélicoïdale 44 de l'arbre 45. De même, le pignon hélicoïdal 40 engrène avec une roue hélicoïdale 46 montée folle sur un arbre 50. Chacun des arbres 45, 48 et 50 est accouplé avec la roue hélicoïdale correspondante 44, 47 et 46 par l'intermédiaire d'embrayages à griffes chargés par un ressort 49, 314 qui sont tous trois de construction similaire.
L'arbre 45 porte trois cames qui actionnent le mécanisme lecteur d'enregistrement 54 et sera appelé ci-après arbre à lecteur d'enregis trement ; il porte en outre une roue dentée de commande 52 (fig. 12) actionnant un arbre à cames 53. L'arbre 48 porte une carne 256 servant à actionner le mécanisme élévateur et une autre came 270 servant à débrayer sa propre liaison motrice et à commander la liaison motrice avec l'arbre à lecteur d'enre gistrement 45 à l'achèvement de chacun des cycles de son propre fonctionnement, cet arbre 48 étant appelé ci-après arbre à cames d'élévateur .
L'arbre 50 porte une came de transfert 51 servant à commander le fonction nement d'un mécanisme de transfert supplé mentaire qui permet à l'appareil de commande de fonctionner sur une base à deux cycles.
On se référera maintenant à la fig. 3, où l'on voit que les quatre rangées supérieures de leviers à touche 57 qui pivotent sur des arbres 58 sont convenablement articulées, en 61, à l'effet de faire mouvoir des poids 59, une liaison à course morte qui permet un jeu considérable étant prévue aux divers points d'articulation en raison de l'excès de jeu existant dans les entailles 62. Une frappe ou touche parti culière est obtenue en prévoyant un rapport de bras de levier constant dans tous les leviers à touche, bien que, ainsi qu'il ressort d'un examen du dessin, les rangées horizontales successives, considérées de haut en bas, sont composées de leviers dont la longueur augmente progressivement.
Chacun des poids 59 présente une série d'entailles, comprenant plusieurs entailles non utilisées 62 afin de faciliter leur remplacement. Les deux rangées inférieures de leviers à touche, qui pivotent en 64, sont montées de façon à pouvoir être assemblées avec l'entaille la plus basse 62 de certains des divers poids 59 et sont pourvues de prolonge ments déportés 26 faisant saillie à travers un panneau 63 du clavier.
On voit ainsi que, en ce qui concerne la mise en liberté ou distri bution des matrices commandées par les leviers à touche des quatre rangées supérieures (fig. 3), une telle distribution peut être effectuée à l'aide soit d'un levier à main 57, soit d'un levier à commande automatique 27, chacun de ces deux leviers étant actionné indépendamment pendant que l'autre reste non actionné, mais que, en ce qui concerne la distribution des matrices commandées par les leviers à touche des deux rangées inférieures, un seul levier est utilisé à la fois pour le fonctionnement manuel et pour le fonctionnement automatique.
Une rangée de leviers coudés 65, supportés par un arbre commun 66 et disposés en aligne ment, sont placés à recouvrement par rapport aux prolongements susmentionnés 26 de manière à venir à leur contact lorsqu'ils sont animés d'une rotation dextrorsum en antago nisme à l'action de ressorts individuels 67. Le bras vertical 68 de chacun des leviers 65 est placé en regard d'un certain élément faisant partie d'une série correspondante d'éléments intercalaires 69 qui, ainsi qu'il ressort de la fig. 3, sont disposés suivant deux rangées symé triques d'éléments se faisant face et qui res semblent à des structures en forme de ciseaux en raison de leur forme particulière.
Les deux rangées d'éléments intercalaires 69 sont princi- palement supportés par un arbre commun 71 autour duquel ils sont normalement sollicités par leurs ressorts individuels 72 de façon que leurs crochets ou portions déportées 73 soient situés hors du chemin d'un organe de com mande ou barre de frappe 74. Les queues des divers éléments intercalaires 69 occupent des positions de coopération par rapport aux extrémités 75 d'une série correspondante de barres sélectables 76 qui, à leur tour, occupent une position de travail par rapport à une série de barres de code 77.
Les barres de code 77 sont pourvues d'entailles et de gardes à la fois sur leurs bords supérieurs et sur leurs bords inférieurs et, de cette manière, permettent l'aménagement d'une double rangée de barres sélectables 76 qui sont montées pour pivoter autour d'un axe-pivot commun 78. Les éléments tournés l'un vers l'autre de chaque paire de barres sélectables 76 sont normalement solli cités l'un vers l'autre par un ressort commun 79.
Les barres 76 tendent normalement à entrer sélectivement en prise avec les barres de code 77, mais elles en sont empêchées par deux barres ou étriers d'écartement 81 et 82 sup portés à chaque bout par des bras à galet de came 83 et 84, respectivement, et qui sont normalement sollicités l'un vers l'autre par un ressort commun 85 de telle sorte que les galets de came 86 portés par ces bras roulent norma lement sur la périphérie d'une came d'écarte ment 87 montée sur un arbre 53.
Sur l'arbre 53, (fig. 4) est aussi montée une came 89 qui coopère avec un galet de came 91 porté par un levier coudé 92 pivotant en 93 sur le bâti 21. Au bras inférieur du levier coudé 92 est articulée une des extrémités d'une bielle 94 dont l'autre extrémité est articulée à un organe 95 supporté par un pivot 96 et servant à actionner la barre de frappe. L'organe 95 est normalement sollicité dans le sens sinistrorsum par un ressort 97, de sorte que la tringlerie décrite ci-dessus maintient le galet de came 91 au contact de la périphérie de la came 89. L'organe 95 présente une entaille 98 destinée à coopérer avec des tourillons 99 portés par les extrémités de l'étrier ou barre de frappe 74.
Il va se soi qu'un ensemble comprenant une came 89 et la tringlerie associée est prévu à chacune des extrémités de l'arbre 53, de telle sorte qu'un mouvement alternatif est communiqué à la barre de frappe 74.
Lorsque les barres de code 77 sont mises en position de façon permutative, ainsi qu'il ressortira de ce qui suit, l'arbre 53 et la came 87 reçoivent une rotation quia pour effet de tirer l'un vers l'autre les étriers 81 et 82 sous l'action du ressort 85, en provoquant la sélec tion d'une des barres 76 qui fait osciller l'élé ment intercalaire 69 qui lui est associé pour amener l'épaulement 73 de cet élément sur le chemin de la barre de frappe 74.
Lorsque la barre de frappe 74 se meut vers la gauche (en regardant la fig. 3), elle entraîne l'élément inter calaire sélecté 69 pour provoquer le pivotement dextrorsum de son levier coudé 65, après quoi le levier de commande automatique associé 27 reçoit une oscillation sinistrorsum autour de son pivot 58 (ou 64) pour provoquer la levée du poids associé 59. La levée d'un quelconque des poids 59 a pour effet de libérer un élément correspondant faisant partie d'une série de mécanismes à temps, désignés de façon générale par 200.
Ceci résulte d'une rotation sinistrorsum communiquée à un organe déclencheur rotatif 201 jusqu'à ce que ledit organe ait cessé de supporter une chape à came 202, laquelle tombe alors jusqu'à ce que la denture périphé rique 203 d'une came 204 montée de façon pivotante entre les branches de la chape 202, entre en prise avec un rouleau de caoutchouc 205 tournant continuellement.
L'entrée en prise des dents 203 avec le rouleau 205 communique une rotation dextrorsum à la came 204 qui, en raison de son excentricité, soulève la chape 202 jusqu'à ce que son extrémité opposée 206, qui bute contre une lame de distribution 207, communique une course de distribution réglée dans le temps au mécanisme distributeur de matrices, désigné par 208, après quoi la chape 202 est de nouveau supportée par l'organe déclencheur 201 en attente d'un autre mouvement de distribution des matrices.
Le rôle des mécanismes à temps, ainsi qu'il est généralement connu, est d'assurer un temps suffisant pour permettre au mécanisme de distribution 208 du magasin de fonctionner sans qu'il faille le même temps pour abaisser une touche de commande 57. L'application d'un tel élément de retard est importante en raison du fait que le mouvement des matrices libérées jusqu'à la position d'assemblage s'effectue par gravité. En effet, sans un tel retard, et en particulier sous une commande automatique, un dispositif de distribution directe pourrait être actionné et ramené à sa position normale avant que la matrice ait eu le temps de quitter son magasin 209. Un de ces mécanismes à temps, ou à recouvrement des fonctions dans le temps, est prévu pour chacun des leviers 57, son rôle étant de libérer une matrice 211 du magasin 209.
On se référera maintenant aux fig. 9 et 10. Les parties de droite des barres de code 77 sont articulées à l'une des extrémités de bielles individuellement associées 101, dont l'autre extrémité est articulée à l'élément correspon dant d'une série de leviers de transfert en forme de T associés 102, qui sont montés de façon pivotante sur un arbre-pivot 103, lui- même monté dans l'extrémité d'un des bras 104 d'un étrier 105 à leviers de transfert dont les bras 104 et 106 pivotent sur un arbre-pivot 107 convenablement disposé dans le bâti 21. L'étrier 105 porte à l'extrémité du bras 106 un galet de came<B>108</B> qui coopère avec la came de transfert 51 fixée à l'arbre 50.
L'étrier 105 est normalement sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 109 maintenant le galet 108 contre la périphérie de la came 51.
Les leviers de transfert 102 présentent deux butées 111 et 112 qui sont en liaison de travail avec deux butées 113 et 114, respectivement formées sur une série de barres sélectrices intermédiaires 115 convenablement supportées dans le bâti 21 pour se mouvoir longitudinale ment et parallèlement. Les butées 111 à 114 sont espacées de telle sorte que lorsque l'une ou l'autre des deux butées<B>113</B> ou 114 est amenée en regard de la butée associée 111 ou 112, l'autre butée 113 ou 114 est légèrement écartée de - la butée associée. Chacune des barres sélectrices intermédiaires 115 est arti- culée à son extrémité de droite (fig. 10) au bras<B>117</B> d'un levier 118 de transfert en forme de T associé, pivotant sur un arbre-pivot 119 monté sur un étrier de transfert 121.
Les leviers 118 présentent des butées 122 et 123 destinées à coopérer avec des butées 124 et 125 formées sur une série correspondante de leviers-sonde 126 du ruban, pivotant sur un arbre-pivot 127 convenablement disposé dans le lecteur d'enregistrement 54. Chacun des leviers 126 présente un bras 128 qui se termine par une tige 129 destinée à sonder un ruban 131 qui a été pourvu de combinaisons de perforations conformes à un code de permu tation à six unités. Les leviers 126 présentent aussi un orifice intermédiaire 130 qui laisse à une barre fixe 120 placée dans ledit orifice un jeu suffisant pour permettre un léger mou vement alternatif des leviers<B>126.</B>
Des ressorts individuels 132 sollicitent normalement les leviers 126 vers leur position sinistrorsum extrême, en étant soumis cyclique ment à l'action antagoniste d'un étrier 433 à mouvement alternatif. Cet étrier est pourvu d'une barre transversale 434 placée au-dessous de prolongements horizontaux 435 faisant partie intégrante des leviers-sonde 126. L'étrier 433 est supporté pour pivoter de manière appropriée et porte un galet de came (non représenté) qui coopère avec une came montée sur l'arbre 45. Sur l'arbre 45 est aussi montée une came (non représentée) qui sert à actionner un dispositif 136 d'avance du ruban (fig. 17) portant un cliquet d'entraînement 437 qui coopère avec un rochet 438 d'entraînement du ruban.
Le mouvement alternatif du cliquet 437 communique ainsi, par l'intermédiaire du rochet 438, un mouvement intermittent à un arbre d'entraînement 439 qui porte un pignon d'entraînement 441 dont les dents 442 coïnci dent avec une rangée longitudinale centrale de trous du ruban 131.
Ainsi, conformément à l'action réglée dans le temps des étriers 433 et 121, le groupe de leviers-sonde 126 est d'abord mis à même d'effectuer une rotation sinistrorsum (à un degré limité par la barre 120) et, pendant ce temps, ceux des leviers<B>126</B> dont les tiges 129 ne sont pas arrêtées par le ruban d'enregistrement 131 mais sont au contraire placées en regard d'une perforation dudit ruban.
sont mis à même de tourner jusqu'à ce que leurs butées respectives 125 soient venues en regard des butées corres pondantes 123, alors que les autres leviers 126 qui sont empêchés d'effectuer une telle rotation sinistrorsum restent dans la position qu'ils occupent à la figure 10, avec leurs butées 124 placées en regard des butées correspon dantes 122.
Immédiatement après cet état de choses, l'étrier de transfert 121 reçoit une rotation sinistrorsum pour amener les leviers à T 118 en prise avec les leviers-sonde respectifs 126 et, dans une mesure qui dépend de celle des deux positions que ces leviers sont susceptibles de posséder, lesdits leviers 118 sont amenés à des positions correspondantes et communiquent un déplacement semblable aux barres sélectrices intermédiaires associées 115. De cette manière, un ensemble de positions correspondant à la combinaison de perforations présente _ dans chaque rangée transversale du ruban est communiqué aux barres sélectrices intermé diaires 115.
Après chacune des opérations de ce genre, le ruban<B>131</B> est entraîné par éche lons vers l'avant jusqu'à ce qu'une autre rangée transversale de perforations ait été amenée en regard des tiges-sondes 129.
Les divers leviers-sonde 126 sont ramenés à leur position normale ou initiale en un point déterminé de chaque cycle de travail, mais les leviers de transfert 118 et les barres sélectrices intermédiaires associées 115 ne sont pas ainsi rappelées et restent au contraire dans la position à, laquelle ils ont été amenés, jusqu'à ce qu'ils soient amenés à une nouvelle position subséquente du mécanisme de transfert. Ce mode de travail permet 'un recouvrement dans le fonctionnement des deux séries de leviers et donne aux barres sélectrices intermédiaires 115 un temps de repos maximum pendant chaque cycle de travail.
Un autre recouvrement dans le temps est assuré entre le fonctionnement des barres sélectrices intermédiaires 115 et celui des barres de code 77 par le mécanisme de transfert supplémentaire comprenant les leviers de transfert 102.
Le mécanisme de transfert composé des leviers de transfert 118, et le mécanisme de transfert supplémentaire composé des leviers 103 sont actionnés l'un après l'autre, ce qui permet à l'appareil de commande de travailler sur la base d'un cycle à deux temps conformé ment auquel l'arbre 45 du lecteur de ruban est d'abord mis en action pour effectuer une lecture ou sondage du ruban 131 et commu niquer une position de code correspondante aux barres sélectrices intermédiaires 115, ainsi que, vers la fin du cycle de travail, pour dé clencher le cycle de travail de l'arbre à cames de transfert 50 à l'aide d'une came et d'un contact pulsatoire dont il sera question plus loin,
ceci ayant pour effet de transférer la position de code des barres sélectrices inter médiaires 115 aux barres de code 77. Cette disposition à deux cycles augmente le temps dont dispose l'appareil de commande pour accomplir sa fonction de commande, sous toute vitesse donnée, en comparaison avec le temps qui serait disponible pour la même fonction dans le cas d'un appareil de commande à un seul cycle. En d'autres termes, la disposition à deux cycles assure un recouvrement qui permet au lecteur de ruban de commencer la lecture ou sondage d'une seconde rangée de perforations du ruban pendant que s'effectue la fonction de commande afférente à la rangée de perforations précédente du ruban.
Six des barres de code 77 sont mises en position de la manière décrite au cours de chaque cycle de travail par l'intermédiaire du lecteur d'enregistrement 54 ; et il est prévu une septième barre de code 135, qui est une barre, dite à déplacement-rappel et qui est mise en position par une structure spéciale à la fig. 5.
Certains des leviers à touche sont utilisés pour effectuer les fonctions de déplacement et de rappel . Les barres sélectables 133 et 134 (fig. 5 et 6) déterminent la mise en position de la septième barre de code 135 de la manière suivante. A la barre 133 est juxta posée une barre de traction 136 qui est destinée à effectuer le déplacement en coopé rant avec ladite barre 133, cette barre 136 pivotant, de même que les barres 76, sur l'arbre-pivot 78. La barre de traction 136 est disposée de façon coulissante par rapport à la barre 133 comme résultat de la coopération d'une goupille 137 fixée à cette dernière avec la fente 138 de la barre 136 (fig. 6).
La barre 133 présente une extrémité verticale 139 qui agit, lorsque la barre 133 est sélectée, de manière à faire tourner un élément inter calaire spécial 141 autour d'un arbre-pivot 71 de manière à amener l'épaulement 73 de cet élément sur le chemin de la barre à mouvement alternatif 74. L'élément intercalaire 141 n'est pas pourvu d'un nez susceptible de coopérer avec les leviers coudés 65 comme celui que comportent les autres éléments intercalaires 69, étant donné que ledit élément 141 n'agit pas par l'intermédiaire d'un levier coudé 65. Au lieu d'un tel nez, l'élément intercalaire 141 est pourvu, sur sa position de queue, d'une goupille 142 qui coopère avec la portion coudée verti calement 143 de la barre de traction 136.
Après que les barres de code 77 ont été mises en position par le lecteur de ruban en conformité du signal de code déplacement , la barre sélectable 133 est sélectée, après que le dispositif d'écartement 81-82 a fonctionné, et reçoit une rotation dextrorsum -autour du pivot 78, de telle sorte-que son extrémité 139 provoque une rotation sinistrorsum de l'élément intercalaire 141 pour amener l'épaulement 73 dudit élément sur le chemin de la barre 74.
Après le mouvement qu'effectue alors vers la gauche (en regardant la fig. 6) l'élément inter calaire 141, la goupille 142 de cet élément coopère avec le coude vertical 143 pour faire mouvoir la barre de traction 136 vers la gauche, en surmontant l'action d'un ressort 144. Lorsque la barre 136 est ainsi actionnée, une saillie inférieure 145 de cette barre agit sur un des bras d'un levier coudé 146 et commu nique à ce levier une rotation dextrorsum (en regardant la fig. 5), en communiquant un mouvement semblable au loquet 147 par l'entremise d'une bielle 148.
Ce mouvement du loquet 147 libère un levier 149 auquel sont intégralement associés des bras 151 et 152, et permet à *ce levier d'obéir à l'action de son ressort 153 et de tenter de déplacer la barre de code 135 vers la gauche (fig. 5) sous l'action du bras<B>151</B> sur la saillie 154 de cette barre.
La tringlerie à leviers servant à déplacer la barre de code 135 est construite de façon qu'il y ait un faible jeu entre l'extrémité du bras de levier 151 et la saillie 154 de la barre 135 lorsque le levier 149 est retenu par l'épaulement 155 du loquet 147 afin que, dans le cas où pour une raison quelconque, la barre de code 135 ne serait pas déplacée par le ressort 156 aussitôt après l'action du loquet 147, l'extrémité 157 du levier 149 soit libérée de l'épaulement 155 et ne soit pas ramenée à sa position où elle est verrouillée par cet épaulement dans l'éven tualité où le loquet 147 reviendrait à sa position d'inactivité avant que la barre 135 ait été déplacée.
Ce jeu permet en effet une rotation suffisante du bras de levier 151 et du levier associé 149 pour assurer que, après le rappel du loquet 147, l'extrémité 157 du levier 149 sera située au-dessous de l'épaulement 155. La barre 135 est entaillée de telle sorte qu'elle ne fait pas obstacle à la sélection de l'une ou l'autre des barres sélectables 133 et 134 dans l'une ou l'autre de ses positions de sélection.
De même, le choix de la barre conjuguée 134, sous l'influence du signal de code rappel , provoque le déplacement de la barre de code 135 dans le sens opposé, c'est- à-dire vers la droite en regardant la fig. 5. Ce déplacement est obtenu à l'aide d'une saillie similaire 145 faisant corps avec une barre 158 qui est juxtaposée à la barre 134 et coulisse par rapport à cette dernière.
Lorsque la barre 158 est actionnée sélectivement, d'une manière semblable à celle décrite pour la barre 136, elle entre en prise avec le bras 152 du levier 149 qu'elle fait mouvoir dans le sens sinistror- sum autour du pivot 159, en provoquant l'allongement du ressort 156 et un nouvel accrochage de la saillie 157 derrière l'épaule ment 155 du loquet 147. Un levier 161, relié à l'extrémité opposée du ressort 156, est sollicité par ce dernier de manière à déplacer la barre 135 vers la droite aussitôt qu'il est à même de le faire après que le dispositif d'écar tement 81-82 a fonctionné.
Dans ce cas, comme dans le premier cas, le déplacement réel de la barre de code 135 est effectué par l'intermé diaire du ressort 156. On obtient ainsi un dispositif qui en effectuant le déplacement d'une septième barre de code, double le nombre des permutations possibles. Ainsi qu'il a déjà été décrit, chacune des six barres de code 77 est mise en position, d'une façon correspondante, selon la présence ou l'absence de perforations dans les rangées transversales du ruban ou autre élément de commande.
En raison des deux états possibles de chacune des barres 77, le nombre des permutations offert par l'ensem ble des positions des six barres est de soixante- quatre. Toutefois, comme le nombre total des opérations qu'exige le clavier normal d'une machine à composer est de quatre-vingt-onze, étant donné qu'il existe quatre-vingt-onze touches, et comme l'addition de fonctions spéciales porte le nombre d'opérations néces saires à un chiffre voisin de cent quinze, les permutations permises par les six barres 77 ne sont pas suffisantes ;
c'est pourquoi la septième barre 135 a été ajoutée pour accroître le nombre des permutations. Bien que deux permutations aient été utilisées pour déplacer et rappeler la septième barre 135, le nombre de permutations total obtenu avec sept barres se trouve porté à cent vingt-six.
Une barre sélectable 182 placée près du côté gauche de la fig. 5 est destinée à entrer en prise avec l'un des bras d'un levier 183 dont l'autre bras actionne le mécanisme de déplacement de rail.
Après que les matrices 211 (fig. 3) ont été libérées des divers canaux 212 (fig. 1) où elles se trouvaient dans le magasin 209, elles tombent dans l'une ou l'autre d'une série de goulottes et, de celles-ci, sur une courroie transporteuse inclinée 214, pour être ensuite recueillies par un bloc composteur 215. Le bloc 215 est muni de deux rails inférieurs fixes 216 et d'un rail supérieur déplaçable 217 (fig. 7 et 8).
Lorsque le rail supérieur 217 occupe celle de ses positions qui est indiquée en pointillé (fig. 7), les matrices reçues ensuite occupent une position 218 ; mais lorsque ce rail 217 est rétracté et vient à la position marquée en traits pleins, les matrices reçues ensuite sont mises à même de tomber complètement et de venir à la position 219 indiquée en pointillé.
Conformément à la pratique courante, chacune des matrices est pourvue de deux impressions de moulage 221 et 222 (fig. 8) et, selon celle des deux positions qu'occupe la matrice particulière sur le bloc composteur 215, l'une ou l'autre des deux impressions de mou lage vient en regard de la chambre du moule, au cours du clichage de la ligne-bloc parti culière. Le rail supérieur déplaçable 217 est articulé à un levier coudé 223 susceptible d'effectuer un mouvement limité et dont la position est ajustable de façon précise par la manaeuvre de vis d'arrêt 224.
Une bielle 225, pivotant par une de ses extrémités sur le levier coudé 223, est reliée par son autre extrémité à un levier 226 qui pivote en 227 et est soumis à l'action d'un ressort. L'extrémité opposée du levier 226 coopère avec un épaule ment 228 d'un levier déclencheur 229. Ce dernier établit ainsi une liaison d'accouplement déclenchable avec le levier 226 au moyen de l'épaulement 228. Le levier déclencheur 229 est pourvu d'un élément faisant saillie vers le haut et destiné à être commandé manuellement, alors que son extrémité inférieure 231 est placée dans une position convenant en vue de sa commande par le levier 183 précédemment décrit (fig. 5 et 7).
Lorsque la barre sélectable 182 est com mandée, d'une manière semblable à celle des barres 133 et 134, ce qui provoque le mou vement du levier 183, le levier déclencheur 229 se meut, en permettant au levier 226 de se mouvoir sous l'action des ressorts 232 et de provoquer l'amenée du rail supérieur déplaçable 217 à sa position de travail (indi quée en pointillé). Cette position peut aussi être obtenue manuellement en libérant le levier déclencheur 229 par la manceuvre de sa portion dirigée vers le haut.
De cette manière, il est possible d'assembler une partie de la ligne avec les matrices dans leur position abaissée ou de rail inférieur, et une autre partie avec les matrices dans leur position relevée ou de rail supérieur, et ce par une commande manuelle ou automatique.
Une barre sélectable spéciale 162 (fig. 5) analogue aux barres 133 et 134 est sélectée à la suite de la réception d'un signal de com mande de l'élévateur. Lors d'un mouvement de la barre sélectable 162 vers l'avant (vers la gauche de la fig. 6), cette barre agit sur la portion tige 163 (fig. 9) d'un levier 164 en forme de T qui effectue de ce fait une rotation sinistrorsum autour de son pivot 165 en sur montant l'action du ressort 166.
Lorsque le levier 164 effectue une telle rotation, un de ses bras 167 tire une bielle 168, ce qui fait osciller un levier coudé 169 dans le sens dextrorsum (fig. 13), ce levier agissant alors par son bras<B>171</B> de manière à amener le levier de débrayage 72 à venir occuper une position où il retire l'élément commandé 170 (fig. 16) de l'embrayage 49, en arrêtant ainsi la rotation de l'arbre 45 du lecteur d'enregistrement.
L'au tre bras 174 du levier 164 est relié à un cou- lisseau 175 qui, pendant la rotation décrite, est projeté vers la droite (fig. 9) jusqu'à ce que sa portion déportée 176 ait été engagée derrière un épaulement 177 d'un levier à ressort 178. Une portion verticale de la barre 175 pivote sur une des extrémités d'un levier flottant 181 en provoquant un mouvement de ce levier pen dant son propre mouvement.
Lorsque le nombre de matrices qui s'accu mulent sur le bloc composteur 215 a atteint une valeur suffisante pour permettre le clichage d'une ligne complète, un signal de commande d'élévateur, enregistré sur le ruban et sondé par le lecteur de ruban 54, provoque la sélec tion de la barre de commande d'élévateur 162 et l'arrêt de l'arbre 45 du lecteur pour arrêter l'avance du ruban, de la manière déjà décrite. Cette sélection fait tourner le levier 164 pour faire mouvoir la bielle 168 vers la gauche et le coulisseau 175 vers la droite.
Comme la bielle 168 est reliée au levier de débrayage 172, son mouvement vers la gauche (en regardant les fig. 9 et 13) amène le levier de débrayage 172 à une position où il peut entrer en prise avec une patte biseautée 233 (fig. 16) portée par l'élément commandé 170 de l'embrayage à ressort 49. Le mouvement de l'arbre 45 continue jusqu'à ce que la patte 233 entre en prise avec le levier 172, ladite patte pénétrant ensuite dans un orifice 234 en agissant par son bord biseauté sur la surface inclinée correspon dante 235 du levier 172, ce qui provoque l'arrêt de l'arbre 45.
Dans cette action, la patte 233 et l'élément commandé 170 sont contraints à effectuer un mouvement de retrait par rap port à l'élément d'embrayage menant 236 et sont maintenus temporairement dans cette posi tion par un levier de retenue 237 (fig. 13), le galet porté par ce levier étant sollicité par un ressort de manière qu'il tombe derrière l'épaule ment 238 du disque 239.
En se déplaçant vers la droite (fig. 9) la barre coulissante 175 est verrouillée par l'épau lement 177 du levier 178 et, en coopération avec le levier 164, communique un mouvement similaire à l'une des extrémités du levier flottant 181 auquel elle est reliée en 241.
L'extrémité opposée 240 (fig. 2) du levier flottant 181 est enserrée par une chape 242 qui termine la bielle 243, dont l'extrémité opposée est reliée au levier 244 de commande du coulisseau livreur, lequel levier est placé près du bras cou lissant livreur 245 (fig. 1) et supporté de manière qu'il soit maintenu dans sa position dextrorsum extrême, en surmontant l'action d'un ressort 246, pendant le temps que le bras livreur occupe sa position de droite, ou nor male.
Toutefois, lorsque le bras livreur 245 est actionné, comme c'est le cas à la suite d'un mouvement de l'élévateur 247, il oscille vers la gauche et permet au levier 244 d'obéir à l'action de son ressort 246 et d'effectuer ainsi une rotation sinistrorsum, en permettant ainsi à la bielle 243 d'être déplacée vers la gauche (fig. 2) et de déplacer une des extrémités 240 du levier flottant 181, ce qui contribue en partie au mouvement résultant de sa partie centrale 248 (fig. 9), de sorte que cette dernière peut s'éloigner du bras inférieur 249 d'un levier coudé 251.
L'autre bras du levier coudé 251 est pourvu d'une extrémité à épaulement 252 destinée à maintenir le levier de débrayage 253 dans la position où il assure le débrayage de l'arbre 48 actionnant l'élévateur. Toutefois, lorsque le levier coudé 251 est mû par la por tion centrale 248 du levier flottant 181, ce qui ne peut se produire qu'après le mouvement combiné de la bielle 243 et de la barre 175, la portion antérieure extrême 252 du levier coudé 251 reçoit un - mouvement d'élévation suffisant pour permettre au ressort 254 (fig. 13) du levier de débrayage 253 de faire mouvoir ce dernier à l'écart de sa position de travail,
en libérant ainsi l'élément mené 255 de l'em brayage 256 de l'élévateur et en établissant une liaison motrice avec l'arbre 48.
La commande du levier flottant 181 est subordonnée aux deux conditions données sui vantes : 1. il faut qu'un signal d'élévateur ait été sondé ; 2. il faut que le bras coulissant livreur 245 (fig. 1) occupe sa position de droite extrême, ou dextrorsum, ceci indiquant à son tour que le coulisseau livreur de ligne est prêt à recevoir de l'élévateur une autre ligne de matrices composée. Ainsi, comme l'arbre 48 de commande de l'élévateur est commandé par l'intermédiaire du levier coudé 251 par le levier flottant 181, cet arbre n'est actionné que lors que les deux conditions précitées ont été rem plies.
Lorsque, après une opération précédente, l'élévateur a été convenablement rappelé et qu'un autre signal de commande de l'élévateur est ensuite reçu, de l'énergie de commande est communiquée par l'intermédiaire du pignon 47 et de l'élément menant de l'embrayage 256 à l'élément mené 255 dudit embrayage et à l'arbre 48. L'embrayage 255 - 256 est du type à un seul cycle ou tour. Comme représenté à la fig. 13, chacun des arbres d'embrayage 45, 48 et 50 porte un disque ou came de retenue correspondant 239, 421 ou 422, qui coopère avec un levier de retenue correspondant 237, 423 ou 424. La came 421 coopère avec un levier coudé 425, qui coopère lui-même avec le levier de débrayage 253 pour limiter la rotation du mécanisme d'embrayage de l'élévateur à un seul tour.
La rotation cyclique de l'arbre 48 entraînant dans son mouvement une came d'élévateur 256', soulève le bras 257, qui fait lui-même tourner un arbre d'élévateur 258 s'étendant transversalement au clavier (fig. 2 et 9). L'extrémité de gauche de l'arbre 258, tel qu'on le voit à la fig. 2, porte un bras 259 qui est pourvu d'un robuste ressort à boudin 261 (fig. 2 et 5) dont une des extrémités est fixée à une saillie du bras 259 et dont l'autre extré mité est fixée à une goupille 262 (fig. 7) fixée au bâti de la machine.
L'élévateur 247 est relié par l'entremise d'une bielle 263 (fig. 1) au bras 259. Le contour de la came 256' est tel qu'il provoque, par l'intermédiaire du bras 257 et de l'arbre 258, le mouvement du bras 259 pour effectuer l'élévation et la descente de l'élé vateur 247 en coopérant avec le ressort <B>261.</B>
Un doigt 264 (fig. 9) porté par le bras 257 de l'arbre d'élévateur est disposé de manière à s'étendre au-dessus d'un bras horizontal 265 d'un levier coudé 266 qui pivote en 415 et dont l'autre bras est relié à l'une des extrémités d'une bielle 416 (fig. 18). L'autre extrémité de la bielle 416 est reliée à un coude inférieur d'un étrier de débrayage 417 (fig. 9), qui est normalement sollicité pour pivoter dans le sens dextrorsum (en regardant la fig. 18), par un ressort 267, autour d'un pivot 418.
Comme représenté à la fig. 9, l'étrier 417 est pourvu d'un bras 268 à l'aide duquel il peut entrer en prise avec l'extrémité supérieure du levier de débrayage 172, comme il ressortira de ce qui suit. Pendant le mouvement d'élévation du bras 257, lorsque le mécanisme élévateur est initia lement mis en mouvement, le doigt 264 est relevé à l'écart du bras 265, ce qui permet au ressort 267 de faire tourner l'étrier 417 ainsi que, par l'intermédiaire de la bielle 416, le levier coudé 266. Le levier d'embrayage 172 est ainsi maintenu dans la position voulue pour débrayer l'embrayage 49 de l'arbre 45 com mandant le lecteur d'enregistrement.
Lorsque le bras 257 s'abaisse de nouveau, après que l'élévateur a livré sa charge de matrices au cou- lisseau livreur, le doigt 234 entre de nouveau en prise avec la saillie 265 du levier coudé 266, en permettant ainsi au levier de débrayage 172, par l'intermédiaire de la bielle 416 et de l'étrier 417, d'être amené à l'écart de la position de travail et de libérer aussitôt l'élément mené 170 pour établir la liaison d'entraînement de cet élément avec l'arbre 45 à l'effet de recom mencer l'opération de sondage du ruban.
Au cours du cycle de travail de l'élévateur et pendant que l'arbre 48 tourne, le levier à T 164 est maintenu pendant une courte pé riode de temps dans sa position sinistrorsum extrême par la portion déportée 176 de la barre coulissante 175, laquelle est en prise avec l'épaulement 177 du levier 178 (fig. 9).
Peu de temps après que l'arbre 48 a commencé à tourner, la came 270 servant à libérer le levier déclencheur entre en prise avec le bras latéral 271 de ce levier 178 et le fait pivoter vers le bas dans le sens dextrorsum autour de son pivot 272 d'un angle suffisant pour permettre à la portion déportée 176 de la barre coulissante 175 de venir se placer au-dessus de l'épaule ment 177, en libérant ainsi le levier 164 et en lui permettant de revenir à sa position dex- trorsum sous l'action du ressort 165.
En fai sant ainsi mouvoir le levier 164, le ressort 166 libère aussi le levier de débrayage 172 par l'intermédiaire de la bielle 169, en même temps que le levier flottant 181 est partiellement ramené à sa position normale par l'intermé diaire de sa liaison 241 avec la barre 175, ce qui permet au levier coudé 251 de se présenter de nouveau à la position voulue pour main tenir le levier de débrayage 253 dans sa posi tion effective de blocage. L'arbre 48 termine alors son cycle et vient de nouveau au repos lorsque sa patte biseautée (identique à la patte 233 de l'embrayage 49) s'engage de nouveau dans l'ouverture du levier 253.
Lorsque l'arbre de l'élévateur est ainsi actionné, il effectue une rotation complète, au cours de laquelle il réalise toutes ses fonctions, entre autres le maintien de l'arbre à lecteur de ruban 45 dans sa position d'arrêt, suivi du déverrouillage de cet arbre et de son propre déverrouillage.
La fig. 10 représente le mécanisme de retard pour caractères doubles , qui com prend des leviers 273 et 274, des contacts 275 et 276 et un étrier 277. Dans la composition ordinaire, pendant laquelle, des matrices à caractère sont distribuées en succession irrégu lière, tout dispositif distributeur de matrices 208 (fig. 3) dispose d'un temps suffisant pour revenir de lui-même à son état normal et être ainsi de nouveau prêt pour une opération sui vante, bien que le temps qu'il exige pour ter miner son cycle de travail soit un peu plus long que celui qu'exige l'unité de commande pour terminer son propre cycle de travail.
D'autre part, lorsqu'un signal donné est répété une ou plusieurs fois, la vitesse de travail de l'unité de commande est plus grande que la vitesse à laquelle la machine à composer peut être com mandée, étant donné que, dans ce cas, son dis tributeur de matrices ne dispose pas d'un temps suffisant pour être ramené à son état normal. L'appareil est par conséquent pourvu de moyens qui, sous l'influence de signaux répétés consécutivement, introduisent automatiquement dans le fonctionnement de l'unité de commande une période de retard propre à adapter la vitesse de cette unité à celle de la machine à composer. .
Sur l'arbre 45 à lecteur de ruban est montée une came 281 (fig. 10) qui coopère avec un galet de came 282 monté à l'extrémité d'un des bras 283 d'un levier 274 pivotant autour d'un axe-pivot 284. Le levier 274 est aussi pourvu de bras 285 et 286. Le bras 285 commande deux contacts 275 et 276 associés à un méca nisme à temps qui sera décrit plus loin, et il coopère aussi avec un bras 287 d'un levier de blocage 273 pour ramener le levier 273 à une position de déblocage, ainsi qu'il ressortira de ce qui suit.
Au bord supérieur de chacune des barres sélectrices intermédiaires 115 est prévue une saillie de came à dents de scie 288 qui fait corps avec la barre, chacune desdites saillies 288 pouvant occuper l'une ou l'autre de deux posi tions selon la position qu'occupe la barre sélec trice intermédiaire correspondante 115. Entre ces deux positions et sur le chemin du mouve ment des saillies 288 sont disposés une série de galets antifriction 289 (à raison d'un galet pour chaque barre 115) portés par un arbre<B>291</B> tou- rillonnant dans un étrier de retenue 277.
L'étrier 277 pivote en 292 sur le bâti prin cipal de l'appareil, et un ressort 293 le sollicite normalement vers le bas, dans le sens d'une retenue. Dans l'une et l'autre de leurs positions, les saillies de came 268 sont situées d'un côté ou de l'autre des galets 289 disposés transver salement, mais lorsqu'elles passent d'une posi tion à l'autre, lesdites saillies agissent sur les galets 289 en provoquant un mouvement de l'étrier 277 vers le haut par une action de came.
L'étrier 277 est pourvu d'un bras 294 qui, lors que ledit étrier reçoit ainsi un mouvement vers le haut par cette action de came, agit de manière à faire tourner le levier de blocage 273 autour de son pivot 295 dans le sens dex- trorsum. Une vis de réglage est prévue à l'extré mité du bras 294 pour établir une relation réglable entre l'étrier 277 et le levier de blo cage 273.
Le levier de blocage 273 présente aussi une entaille 296 en forme de W et qui est destinée à coopérer avec un bras de retenue à ressort 297. Le levier 273 est en outre pourvu d'un épaulement 298 destiné à coopérer avec le bras 286 du levier 274. La came 281 présente une portion de repos 299, une portion basse 301 et une portion haute 302. Lorsque le galet 282 repose sur la portion de repos 299, le bras 286 du levier 274 est maintenu hors du chemin de l'épaulement de blocage 298. Ainsi, lorsque le levier 273 est actionné de manière à venir à sa position dextrorsum, l'épaulement 298 vient sur le chemin de l'extrémité du bras 286, en empêchant ainsi un mouvement sinistrorsum du levier 274.
Au contraire, lorsque le levier 273 est -maintenu dans sa position sinistrorsum (comme représenté à la fig. 10) par le bras de retenue 297, un mouvement sinistrorsum du levier 274 est rendu possible.
Ainsi qu'il a été mentionné précédemment, outre que le bras 285 commande la paire de contacts 275 et 276, il est destiné à coopérer avec le bras 287 du levier de blocage 273. Ainsi, lorsque le levier 273 a été amené à sa position dextrorsum pour bloquer le mouve ment sinistrorsum du levier 274, ce levier 273 est ramené au cours de chaque cycle à sa posi tion sinistrorsum par l'action du bras 285 sur le bras 287, ceci étant dû au fait que, pendant chacun des cycles de rotation de la came 281,
la portion haute 302 de cette came commu nique au levier 274 une rotation dextrorsum d'amplitude suffisante pour élever le bras 285 de façon qu'il coopère avec le bras 287 pour faire pivoter le levier 273 et l'amener à sa position sinistrorsum.
Le bras 285 du levier 274 a pour rôle de fermer les contacts 275 et 276 chaque fois que le levier 274 n'est pas bloqué par le levier 273 et, à cet effet, le levier 274 peut tourner à fond dans le sens sinistrorsum lorsque le galet de came 282 descend sur la partie basse 301 de la came 281 sous l'action du ressort 303.
Pendant le fonctionnement normal, lorsqu'il n'existe pas de caractères se répétant consécuti vement, les leviers-sonde<B>126</B> occupent soit leur position sinistrorsum, soit leur position dex- trorsum, selon que des perforations de code sont ou non présentes dans le ruban 131, après -quoi, lorsque l'étrier de transfert 121 reçoit un mouvement d'oscillation en synchronisme avec l'opération de sondage ou de lecture du ruban.
l'une ou l'autre des butées 124, 125 coopère avec l'une ou l'autre des butées 122, 123 pour faire osciller d'une façon correspon dante les leviers 118, en déplaçant de ce fait les barres sélectrices intermédiaires 115 soit vers la droite, soit vers la gauche, selon que les leviers 118 associés ont reçu une oscillation sinistrorsum ou dextrorsum. Lorsque les barres sélectrices intermédiaires 115 sont déplacées vers la droite ou vers la gauche, les saillies de came 288 de ces barres agissent, par l'intermédiaire du bras 294 de l'étrier 277, de manière à faire tourner le levier de blocage 273 jusqu'à sa position dextrorsum (ou de droite)
pour amener l'épaulement 298 à la position de blocage par rapport au bras 286 du levier 274, ce qui empêche le levier 274, à un moment ultérieur du cycle, de suivre la came et de s'engager dans la portion basse 301 de la came 281. Il s'ensuit que les contacts 275 et 276 restent ouverts.
Ensuite, lorsque le cycle qui vient d'être décrit est sur le point de se terminer, la portion haute 302 de la came 281 provoque un léger pivotement du levier 274 pour faire coopérer le bras 285 avec le bras 287 à l'effet de ramener le levier 273 à sa posi tion de gauche ou sinistrorsum. Lorsqu'un signal de code répété est sondé sur le ruban, les leviers-sonde 126 sont d'abord mis en position selon l'aspect initial dudit signal de code répété, ainsi qu'il vient d'être décrit au sujet d'une opération normale, étant donné qu'en ce qui concerne le mécanisme de sondage du ruban, on ne sait pas encore si le signal sera répété.
Toutefois, au commencement du cycle de répétition (c'est-à-dire de la répétition du signal de code), les leviers-sonde 126 ont déjà été mis en position selon les perforations de code du signal de code répété. Il en résulte qu'il ne se produit aucun mouvement de barres sélectrices intermédiaires 115, pas plus par suite que des saillies de came 288, de sorte que la position du levier de blocage 273 ne change pas, ce levier restant dans la position qu'il occupe à la fig. 10, et que le bras 286 du levier 274 n'est pas bloqué.
Par conséquent, le levier 274 n'a pas, à ce moment, la possibilité de suivre la came 281, de sorte que lorsque le galet 283 tombe dans la portion basse 301, le levier 274 obéit à la traction du ressort 303 et tourne dans le sens sinistrorsum pour fermer les contacts 275 et 276 et commander ainsi le fonctionnement d'un mécanisme à temps dé signé de façon générale par 304 (fig. 10 et 15), monté au sommet du lecteur de ruban 54.
Le contact 276 est connecté avec l'un des électros 305 du mécanisme à temps 304, et la fermeture du contact 276 sous l'influence du signal de code répété provoque l'excitation de cet électro et la rotation sinistrorsum de son armature 306 en surmontant l'action d'un ressort 307, de telle sorte que ladite armature se dégage d'un disque d'arrêt 308 pour commencer la rotation d'un ensemble de cames associé porté par un arbre à temps 309 en vue d'assurer le retard afférent au caractère double , ainsi qu'il sera décrit plus loin. La vitesse de rotation de l'arbre à temps est prédéterminée de manière à assurer un retard approprié.
On se référera maintenant au circuit de montage électrique de la fig. 15. Un électro <B>311</B> servant à commander la rotation de l'arbre 45 du lecteur de ruban est normalement dés- excité, ce qui permet à l'embrayage 49 de cet arbre d'être embrayé (voir aussi les fig. 12 et 13) pour permettre la rotation de l'arbre 45. Cet arbre porte une came 312 (fig. 13) servant à actionner cycliquement un contact pulsatoire 313 (fig. 12 et 15).
L'embrayage 314 de l'arbre à cames de transfert, lequel est semblable à l'embrayage 49 est commandé par un électro 315 par l'intermédiaire de son armature 330 (fig. 13) en forme de levier coudé. Dans les conditions normales, l'électro 315 est excité vers la fin du cycle du lecteur de ruban par le contact pulsatoire 313, afin de provoquer la rotation de l'arbre à cames de transfert 50 et la commande du mécanisme sélecteur en vue de l'accomplissement du cycle normal de ce mécanisme.
On notera que le circuit de com mande (fig. 15) se rapportant à l'électro 315 passe par un contact de repos 316 d'un relais 317, de sorte que l'excitation de ce relais coupe ce circuit et empêche le fonctionnement normal de l'embrayage 314.
Les contacts 321 à 328 (fig. 15) sont actionnés sélectivement sous la commande des saillies inférieures 319 des barres sélectrices intermédiaires 115 (fig. 10) à l'aide d'une série d'étriers 320 qui sont associés aux contacts et actionnés sélectivement en conformité d'une disposition codée d'entailles et de gardes prévue aux bords inférieurs desdites saillies<B>319.</B> Le contact 323 est un contact universel qui se ferme chaque fois qu'un des contacts 321, 322 ou 324 à 328 se ferme.
Lorsque le contact 323 se ferme, il établit un circuit qui, partant du positif de la batterie 329, passe par le contact universel 323, des fils 331, 332, 333 et 334, les bobines de l'électro 311 (fig. 13 et 15), jusqu'à la terre, ce qui excite l'électro 311. Il s'établit aussi un circuit qui, partant de la batterie, passe par le contact universel 323, les fils 331, 332 et 335 et la bobine du relais 317 jusqu'à la terre. En fonctionnant, le relais 317 ouvre le contact 316 et ferme le contact 336.
La fermeture du contact 336 établit un circuit de blocage de l'électro 311, lequel cir cuit, partant de la terre, passe par cet électro, le fil 334, le contact 336 (maintenant fermé), le fil 337, des contacts de commande 338 et 339 de la machine à composer 341, un fil 342, un contact manuel 343 de l'appareil de com- mande, un fil 344, et trois contacts normale- met fermés 345, 346 et 347 du mécanisme à temps 304, et aboutit à la batterie 348.
Dans l'exécution de la fonction de retard caractère double à laquelle il a été fait allusion précédemment, le contact universel 323 n'est pas actionné (c'est-à-dire fermé) mais les contacts 275 et 276 se ferment sous la com mande du levier 274, comme précédemment décrit. La fermeture du contact 275 établit un circuit destiné à l'excitation de l'électro 311, lequel circuit, partant de la batterie 349, passe par le contact 275, les fils 351, 332, 333 et 334 et la bobine de l'électro 311 et aboutit à la terre. En même temps, un circuit destiné à l'excitation du relais 317 s'établit comme suit batterie 349, contact 275 (maintenant fermé), fils 351, 332 et 335, bobine du relais 317 et terre.
En fonctionnant, le relais 317 établit, par l'intermédiaire de son contact 336 (maintenant fermé), un circuit de blocage de l'électro 311 et qui a été précédemment tracé. Le relais 317 est aussi maintenu par le même circuit de blocage comprenant les fils 335 et 333 et le contact 336. Le contact 316, maintenu ouvert au cours de la période de retard, empêche l'électro- 315 de l'unité de commande de fonctionner, alors même que le contact pulsatoire 313 se ferme cycliquement.
L'ouverture de l'un quelconque des éléments de la série de contacts prévus dans le circuit de maintien du relais 317 et de l'électro 311 peut être effectuée à l'instant voulu pour déclencher le relais de blocage 317 de manière à remettre en marche le lecteur de ruban. , Le mécanisme à temps 304 est composé de trois éléments à temps distincts à commande par friction (représentés à la fig. 14), chacun de ces éléments étant commandé par un dispositif déclencheur individuel placé sous la commande d'un électro individuel 305, 352 et 353 (fig. 14 et 15).
Reprenant la description de la fonction de retard à caractère double , on supposera que deux signaux de code E consécutifs soient rencontrés dans le ruban d'enregistrement 131 et qu'on désire interposer un retard approprié entre la première action du levier à touche E 57 et la seconde action du même levier E sur la machine à composer, un tel retard étant nécessaire pour permettre à la machine d'achever sa fonction en réponse à la première action avant que s'effectue la seconde action du même levier à touche. Le premier E est sondé par le lecteur de ruban de la manière habituelle et, vers la fin du cycle de sondage, le contact pulsatoire 313 se ferme momentané ment.
Il en résulte l'excitation de l'électro 315 de l'unité de commande, qui transfère alors les positions des barres sélectrices intermédiaires 115 aux barres de code 77. La continuation du cycle a pour effet que le levier à touche E est actionné pour la première fois.
Pendant que le cycle de travail est en cours, le lecteur de ruban procède au sondage du second E enregistré sur le ruban. Comme la combinaison de perforations du ruban est identique à celle qui était précédemment pré sente, aucune des barres sélectrices intermé diaires 115 ne se déplace à la suite de ce nou veau sondage. Ceci provoque la mise en action du mécanisme contacteur à caractère double représenté à la fig. 10, composé des contacts 275 et 276. La fermeture du contact 276, de la manière précédemment décrite, effectue l'exci tation de l'électro 305 d'une des sections du mécanisme à temps 304 par un circuit qui ressort clairement de la fi-. 15, en permettant ainsi à l'ensemble de cames associé de com mencer sa rotation.
Ainsi qu'il a été décrit pré cédemment, le contact 275 se ferme au même moment et effectue l'excitation et le blocage de l'électro lecteur de ruban 3l-1, ainsi que l'exci tation et le blocage du relais 317, en provo quant l'arrêt du lecteur de ruban 54 à la fin du cycle qui vient d'être mentionné et en empê chant aussi le déclenchement du mécanisme de commande des leviers à touche par le contact pulsatoire 313, puisque le contact 316 est maintenu ouvert.
A ce point, par conséquent, le lecteur de ruban a lu deux signaux de code E en suc cession, puis a été arrêté, le mécanisme sélec teur a choisi une matrice à caractère E et a été arrêté, et le mécanisme à temps a com- mencé un cycle de travail visant à insérer le retard approprié pour permettre à la machine d'être conditionnée pour permettre la sélection de la seconde matrice à caractère E . Au moment où la section du mécanisme à temps 304 qui vient d'être libérée et ainsi mise à même de tourner par l'électro 305 atteint la fin d'un tiers de tour (fig. 14), une came 354 ferme un contact 355,
ce qui établit un circuit d'exci tation pour l'électro 315 de l'unité de com mande, lequel circuit, partant de la batterie 348, aboutit à la terre en passant par le contact 355 (maintenant fermé momentanément), les fils 356 et 357 et la bobine de l'électro 315. La came 358 de ladite section du mécanisme à temps 304 ouvre le contact 345 ouvrant ainsi le circuit de blocage (précédemment décrit) du relais 317 et de l'électro 311, le lecteur de ruban 54 étant de ce fait remis en action. Lorsque ceci a lieu, le mécanisme sélecteur effectue l'action sélective du levier à touche E sur la machine pour la seconde fois, et le lecteur de ruban 54 procède à la lecture du signal de code suivant du ruban.
On mention nera que cette opération entière n'implique pas une rotation à vide de l'arbre du lecteur de ruban au cours de laquelle le ruban n'avance pas, et que le mécanisme à temps fonctionne de manière à retarder d'une période de temps mesurée la sélection de la seconde matrice à caractère E ainsi que le sondage du signal de code suivant.
Une autre fonction de la machine à com poser qui exige un retard de temps mesuré est la fonction de déplacement de rail supérieur inférieur , qui est à certains points de vue semblable au retard à caractère double . On se référera à cet égard aux fia. 10 et 15. Le contact 321, fonctionnant sous l'influence d'une mise en position prédéterminée des barres sélec trices intermédiaires 115, commande l'inter calation du retard assigné à la fonction de déplacement de rail supérieur-inférieur . On rappellera que le contact 323 est un contact à commande universelle et qu'il se ferme avec l'un quelconque des contacts 321 et 322 et des contacts 324 à 328. Ainsi, sous l'influence du sondage du signal de code déplacement des rails , les contacts 321 et 323 se ferment momentanément.
La fermeture du contact 323 provoque le fonctionnement de l'électro 311 du lecteur de ruban, ce qui arrête l'opération de lecture. En même temps, le relais 317 agit de manière à établir un circuit de blocage pour l'électro 311. Avant l'arrêt du cycle d'avance du ruban, le contact pulsatoire 313 est com mandé, mais ceci n'a pas d'effet sur l'électro <B>315</B> puisque le contact 316 a été ouvert.
La fermeture du contact 321 provoque l'excitation de l'électro 352 pour commencer la rotation de celle des sections du mécanisme à temps 304 qui commande le retard de déplacement de rail . La came 359 provoque la fermeture, par un contact 362, d'un circuit d'excitation de l'électro 315, lequel partant de la batterie 348, passe par le contact 362, le fil 357 et la bobine de l'électro 315 et aboutit à la terre, ce qui déclenche le fonctionnement du mécanisme sélecteur pour effectuer l'opération sélective de la barre sélectable 182 (fig. 5) de déplacement de rail,
pour commander le déplacement du rail supérieur 217 de la manière précédemment décrite. La came 361 provoque l'ouverture du contact 347 et, par suite, la rupture du circuit de blocage du relais 317 et la remise en marche du lecteur de . ruban par la désexcitation de l'électro 311.
Dans la composition de lignes typogra phiques à imprimer, il est d'usage de finir toutes les lignes, à l'exception de certaines lignes courtes, avec une marge fixe à droite. Dans les machines à composer, cette opération, dite justification , s'effectue à l'aide d'espaces- bandes extensibles qui intercalent des espaces entre les mots. A l'achèvement d'une ligne, si le degré d'élargissement assuré par l'interposition d'espaces-bandes suffit à donner à la ligne une longueur telle qu'elle remplit la largeur de colonne nécessaire, on dit que la ligne est justi fiable. Il arrive quelquefois qu'une ligne com posée qui est plus petite que la longueur justi fiable est trop longue pour recevoir le mot sui vant ou la syllabe suivante de ce mot.
En pareils cas, le typographe peut augmenter la longueur de la ligne en insérant au voisinage des espaces-bandes des espaces-matrices fixes, lesquelles sont des matrices sans caractères, d'épaisseur uniforme.
La distribution d'espaces-matrices fixes destinées à une ligne de longueur insuffisante est commandée automatiquement sans qu'il soit nécessaire d'interposer des signaux supplémen taires associés à la distribution d'espaces- matrices fixes, une telle distribution étant obtenue par modification d'un ou plusieurs des signaux d'espaces-bandes existant dans la ligne.
Cette modification consiste à poinçonner une ou des perforations de code supplémentaires dans le ruban pour convertir le signal d'espace- bande ordinaire en un signal d'espace-bande extraordinaire destiné à provoquer la distri bution d'une espace-matrice fixe en même temps que celle d'une espace-bande, comme indiqué à la fig. 20 qui représente les signaux de code enregistrés servant à commander suc cessivement la sélection d'une espace-matrice fixe seule, d'une espace-bande seule, et à la fois d'une espace-matrice fixe et d'une espace- bande.
Lorsque la combinaison de perforations 0 - 3 qui est affectée au signal d'espace-bande extraordinaire et qui, comme on le verra, com prend une perforation d'espace-bande ou perfo ration N 3 à laquelle a été adjointe une perfo ration d'espace fixe ou perforation N C, est sondée par le lecteur de ruban 54, les barres sélectrices intermédiaires 115 sont amenées à des positions correspondantes pour effectuer la sélection et la fermeture du contact 322 (fig. 15). Ainsi qu'il a été mentionné précédem ment, le contact universel 323 se ferme aussi.
La fermeture du contact 322 établit un circuit destiné à exciter l'électro 353 du mécanisme à temps 304, lequel circuit va de la batterie 329 à la terre en passant par le contact 322, le fil 364 et la bobine de l'électro 353. En même temps, la fermeture du contact universel 323 provoque l'excitation de l'électro 311 et le blo cage du relais 317 par l'intermédiaire des cir cuits précédemment décrits, ce qui arrête le lec teur de ruban à la fin de son cycle et coupe, au contact 316, le circuit de commande normal de l'électro 315.
La distribution d'espaces-bandes 365 à partir du magasin à espaces-bandes 366 (fig. 1) est effectuée par le mouvement d'élévation d'une lame distributrice spéciale 367, qui est commandée par le mécanisme sélecteur repré senté à la fig. 3.
Une des extrémités d'un levier 368 pivotant autour d'un point 369 compris entre ses extrémités est reliée à la lame de distribution 367, l'autre extrémité étant reliée au mécanisme 371 d'échappement des espaces- bandes. La fermeture du contact 322 com mande ainsi le fonctionnement de l'électro 353 à l'effet de commencer la rotation de celle des sections du mécanisme à temps 304 qui com mande l'intervalle de temps se rapportant au signal espace fixe ajouté . La came 372 est pourvue de deux saillies de came 374 et 375 servant à commander le
contact 376, et la came 373 est pourvue d'une seule saillie de came 377 servant à commander le contact 346. Ainsi, pendant la rotation de la section espace fixe ajouté du mécanisme à temps 304, la pre mière saillie 374 de la came 372 provoque la première fermeture du contact 376 (le contact 346 commandé par la came 373 ne s'ouvre pas à ce moment), ce qui établit un circuit d'exci tation pour l'électro 315 comme suit :
batterie 348, contact 376, fil 357, bobine de l'électro 315 et terre, lequel circuit déclenche le fonc tionnement du mécanisme sélecteur pour accomplir un cycle pendant lequel ce méca nisme actionne sélectivement le mécanisme 371 effectuant l'échappement des espaces-bandes dans la machine, afin de libérer une espace- bande 365 du magasin 366, cette espace-bande pouvant ainsi tomber dans l'élévateur-compos- teur 215.
A la fin du premier cycle de travail, qui vient d'être décrit, du mécanisme sélecteur, le mécanisme à temps 304, agissant sous l'action d'une seconde commande du contact 376 par la seconde saillie de came 375, déclenche de nou veau le mécanisme sélecteur pour effectuer la sélection d'une espace-matrice fixe du magasin 213. Toutefois, il s'effectue, en substance simul tanément avec la seconde fermeture du contact 376, une opération de conditionnement ou de changement de code du mécanisme sélecteur, de la façon suivante : on notera (fig. 10 et 14) qu'il est prévu une autre came 378 dans la section espace fixe ajouté du mécanisme à temps 304.
Cette came 378 fonctionne dans un rapport de temps déterminé avec la seconde fermeture du contact 376 et avec l'excitation qui en résulte de l'électro 315, de manière à déclencher un second cycle de travail du méca nisme sélecteur pour permettre à une barre 379 de changement de code (fig. 10) d'être déplacée vers la gauche. Ceci est effectué à l'aide de la came 378 (fig. 10) agissant sur un levier coudé 381 qui pivote en 382 et est normalement sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 383.
Un bras 384 du levier coudé 381 coopère avec un bras horizontal d'un levier coudé intermédiaire 385 pivotant en 386, l'autre bras de ce levier 385 s'étendant vers le bas pour coopérer avec une extrémité à crochet de la barre de changement de code 379. La barre 379 est montée pour coulisser sur des goupilles 387 et elle est normalement soumise à l'action d'un ressort 388 qui tend à la tirer vers la gauche.
Par conséquent, à la fin du pre mier cycle, le mécanisme à temps 304 effectue, comme résultat de la seconde action du contact 376, un nouveau déclenchement du mécanisme sélecteur, et la came 378 provoque le fonction nement du mécanisme de changement de code, ce changement de code résultant du déplace ment des pattes de code 389 portées par la barre 379 à l'effet de bloquer la sélection de la barre sélectrice d'espace-bande et de débloquer la barre sélectrice d'espaces minces, de sorte que la lame distributrice d'espaces minces (non représentée)
est actionnée dans ce second cycle au lieu de la lame 367 distributrice d'espaces- bandes. Après l'achèvement de ce second cycle, le contact 346 est actionné par sa came 373, ce qui provoque la rupture du circuit de blocage du relais 317 et la remise en marche du lecteur de ruban par la désexcitation de l'électro 311.
L'appareil est aussi pourvu de moyens grâce auxquels le mécanisme sélecteur est condi tionné, sous l'influence du premier signal d'espace-bande 0-3 ou extraordinaire appa raissant dans une ligne, de manière à libérer une espace-matrice fixe en réponse à chacun des signaux d'espaces-bandes subséquents de la ligne, indépendamment du point de savoir si un tel signal d'espace-bande subséquent est le signal ordinaire (perforation N 3) ou si ce signal a été converti en un signal d'espace- bande extraordinaire (combinaison de perfora tions 0-3).
En d'autres termes, l'appareil est pourvu de moyens propres à permettre la mise en liberté d'espaces-bandes et d'espace-matrices fixes sous la dépendance de la seule modification du premier signal d'espace-bande de la ligne, après quoi le mécanisme ajoute automatiquement une espace-matrice fixe à chacune des espaces-bandes suivantes sur le reste de la ligne, puis le signal d'élévateur, qui se produit à la fin de la ligne, rétablit l'état normal de la disposition.
Ce résultat est obtenu de la manière qui sera décrite ci-après en se référant à la fig. 18 sur la portion inférieure 319 de la barre 390 sélectrice intermédiaire d' espace fixe ou O (du groupe de barres sélectrices inter médiaires 115) sont montés de façon pivotante deux leviers à T coopérants 392 et 393. Le levier 392, pivotant en 394, est pourvu d'un bras vertical 395 terminé par un épaulement formant loquet 396 et d'un bras horizontal 397 terminé par une portion 398 qui est dirigée vers le bas et qui coïncide avec une entaille pratiquée dans le bord inférieur de la portion tournée vers le bas 3,19 de la barre sélectrice intermé diaire 390.
Le levier 392 est normalement sollicité dans le sens dextrorsum par un ressort 399. Le bras 395 de ce levier se comporte comme un loquet en coopérant avec l'extrémité d'un bras 402 du levier 393 pivotant en 403. Le levier 393 est aussi pourvu d'un bras 404 qui s'étend vers le bas et dont l'extrémité libre est destinée à jouer le rôle d'une garde qui serait prévue au bord inférieur de la portion tournée vers le bas 319 de la barre 390. Le bras 404 du levier 393 est aussi pourvu d'une portion 405 qui s'étend latéralement et qui est destinée à coopérer avec une vis 406 fixée de façon réglable à un bras 407 d'un levier coudé 408 monté de façon pivotante en 403.
Le contact 322 dont il a été question précé demment est commandé par l'un des étriers 320. La portion de base 409 de l'étrier en question 320 est placée au-dessous de la portion tournée vers le bas 398 du levier 392 lorsque la barre sélectrice intermédiaire 390 occupe sa position de droite. Toutefois, lorsque cette barre 390 occupe sa position de gauche, la portion tournée vers le bas 398 du levier 392 est située à l'écart du chemin suivi par la base 409 de l'étrier 320, et l'extrémité inférieure du bras 404 (en supposant que les leviers 392 et 393 sont encore mutuellement verrouillés, comme représenté à la fig. 18) a été amenée au-dessus de ladite portion de base 409 pour empêcher la sélection de l'étrier 320, de sorte que le contact 322 ne se ferme pas.
Toutefois, si les leviers 392 et 393 ont été déverrouillés, ceci ayant été effectué par la portion de base de l'étrier 320 agissant de manière à fermer le contact 322 lorsque la barre sélectrice inter médiaire 390 occupe sa position de droite, l'extrémité inférieure du bras 404 n'aura pas la possibilité de faire obstacle à la sélection de l'étrier 320, de sorte que le contact 322 se fermera, quelle que soit la position (de droite ou de gauche) qu'occupe ladite barre sélectrice intermédiaire.
On voit ainsi que, grâce à cette garde mobile constituée par l'extrémité du bras 404, la disposition qui vient d'être décrite constitue un moyen de conditionner l'appareil de commande de telle manière que le premier sondage de la combinaison de perforations 0-3 (411, fig. 20) correspondant au signal d'espace- bande extraordinaire établit un ensemble de conditions grâce auxquelles le même étrier 320 sera ultérieurement sélecté comme résultat du sondage de la perforation N 3 (412, fig. 20) correspondant au signal d'espace-bande ordi naire.
La valeur de cette disposition réside dans le fait que des espaces-matrices fixes sont auto matiquement adjointes aux espaces-bandes sur toute l'étendue du reste d'une ligne comme résultat du fait que le typographe ou la per sonne actionnant le perforateur de ruban a modifié uniquement un signal enregistré d'espace-bande qui s'est présenté un peu plus tôt dans cette même ligne.
La garde mobile constituée par-l'extrémité du bras 404 est remise en position à la fin de la ligne de la manière suivante : sur l'arbre d'élévateur 48 (fig. 18) est fixée une came de remise en position 412' qui est destinée à coopérer avec une barre coulissante 413 articulée au levier 408 qui est normalement sollicité dans le sens sinistrorsum (en regardant la fig. 18) par un ressort 414. La barre 413 est ainsi elle-même maintenue dans sa position de gauche, en relation de coopération avec la came 412', par ledit ressort 414.
Ensuite, lorsque l'arbre 48 est libéré pour un cycle (ou une rotation) sous l'influence du signal d'éléva teur (ou signal de fin de ligne), la came 412' sollicite momentanément la barre 413 vers la droite pour communiquer un mouvement dextrorsum au levier 408, après quoi la vis 406 portée par le bras 407 de ce levier coopère avec une portion 405 du levier 393 pour faire tourner ce dernier dans le sens dextrorsum et établir ainsi une liaison de verrouillage entre le bras 402 dudit levier et l'épaulement 396 du levier 392.
On a aussi représenté à la fig. 15 un dispositif de contact 426 faisant partie d'une série de dispositifs de contact de sécurité que comporte la machine à composer 341, la fer meture de l'un quelconque des dispositifs de contact 426 provoquant l'arrêt du fonctionne ment de l'appareil de commande précédemment décrit. Lorsqu'un tel arrêt a eu lieu et après qu'on a remédié à la perturbation intervenue dans la machine, on peut remettre en marche l'appareil de commande en ouvrant manuelle ment le contact 343. Lorque l'appareil de commande automatique est à l'état d'inactivité, le contact à commande manuelle 426 est main tenu fermé pour établir un circuit d'excitation évident destiné à l'électro 311.
On rappellera que l'état excité de l'électro 311 maintient l'embrayage 49 du mécanisme de sondage du ruban à l'état débrayé. Un interrupteur à main 427 permet de mettre sous courant l'électro 311 et de débrayer l'embrayage 49. La lecture du ruban est alors empêchée et le clavier 22 peut être actionné sans que l'appareil de commande intervienne. Les contacts 324 à 328 inclus sont associés à des dispositifs de mise en position tels que ceux se rapportant à la formation d'un retrait en tête de ligne ou d'un blanc en fin de ligne ou au centrage de la ligne et à la sélection de magasins supérieurs et inférieurs, de tels dispositifs n'ayant pas été décrits parce qu'ils ne font pas partie de la présente invention.